[LE] SO SHOW
ZOLTAN NEVILLE ANNÉE 2013-2014 SEMESTRE D’AUTOMNE MASTER TERRITOIRE ANDRIEUX GROSJEAN
[LE] SO SHOW
SOMMAIRE INTRODUCTION
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LE CONTEXTE DU PROJET // THE CONTEXT L’ATELIER THE STUDIO
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LE SITE THE SITE
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LE PROJET THE PROJECT
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L’APPROCHE PEDAGOGIQUE THE PEDAGOGICAL APPROACH
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L’APPROCHE INDIVIDUELLE // INDIVIDUAL APPROACH
L’ESPACE DE LOISIR DANS LA VILLE CONTEMPORAINE LEISURE SPACE IN THE CONTEMPORARY CITY
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LE LOISIR COMME URBANISME LEISURE AS URBANISM
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LILLE ET L’EVENEMENT LILLE AND THE EVENT
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L’EVENEMENT COMME URBANISME THE EVENT AS URBANISM
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APPROCHE AU SITE SITE APPROACH
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BIBLIOGRAPHIE
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ANNEXES
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INTRODUCTION The project presented here was undertaken as a part of the Masters program at ENSAP Lille, and was completed for the PFE semester (final degree project), representing the work necessary for a diploma. The topic selected was a part of the Territory domain, a thematic requiring a reflection at an urban scale, generally focused on and around contemporary urban issues of territories in mutation and metropolitan situations. By using the city of Lille itself as a starting point, the studio presents a rich context for a project at an urban scale, touching many recurring themes in contemporary urbanism. The city represents a base whose structure dates back to the Middle Ages, historically at a cultural crossroads and representing a cross boundary condition. More recently, the city has experienced the growth and decline of various industries and faced the necessity to evolve both economically and spatially, redefining and repositioning itself as it enters the 21st century, an era of global cities just as well as ‘invisible’ cities1. Its agglomerative ‘City within a city’ character is increasingly prevalent and has grown to represent a real question in the simultaneous treatment of autonomous cities and larger metropolitan area.2 Together, all of these factors make for a relatively fair sampling of many of the shared modern-day issues, largely presenting an embodiment of the contemporary condition and evolving nature of the western city today. Furthermore, the studio topic at hand presents an excellent opportunity for a well rounded reflection of various urban issues, from the response to historic fabrics and infrastructures, to contemporary growth and future needs. The Saint Sauveur train station is the site chosen for the project, a large abandoned industrial site in the city center and a condition increasingly prevalent contemporary urban areas as industries evolve and their spatial requirements change. While often located in peripheral areas, this particular site represents a unique opportunity to address these issues at a larger scale with a considerable amount of space available rarely found available in a developed city center. In addition to a simple response to the reconstruction of this void in the city fabric and its relation to the existing city and metropolitan area, the project presents an opportunity to be critical. The pedagogical method set up by the studio fosters a criticality through the application of a specific method. The focus on particular aspects of society as a group in order to increase our individual understanding, and then to inform a unique approach to the project, allows the opportunity to test and explore physical urban conditions as well as social forms and lifestyles related to the original subject within the restricted timeframe given.Finally the project and the approach represent an opportunity for a multi-scalar reflection: an analysis, criticism and response to contemporary issues at the scale of the metropolitan area, the city, the neighborhood, and its architecture down to the scale of the individual resident.
1 DAHLBERG, Jonas. Villes Invisibles. Bourgogne : FRAC, 2004. 135p 2 UNGERS, Oswald Mathias. The Cities within the city. Proposals by the Sommer Akademie for Berlin, 1977. 6
INTRODUCTION Le projet présenté ici a été réalisé dans le cadre du programme de master à l’ENSAP Lille, pour le semestre PFE (projet de fin d’études), travail nécessaire pour l’obtention du diplôme de fin d’étude. Le thème choisi concerne une portion d’un territoire, soit une thématique nécessitant une réflexion à l’échelle urbaine, généralement portée sur et autour des questions urbaines contemporaines, des territoires en mutation et des situations métropolitaines. La ville de Lille est considérée comme le point de départ de l’étude urbaine, et présente un contexte riche pour un projet à l’échelle urbaine. Elle englobe de nombreux thèmes récurrents dans l’urbanisme contemporain. En effet, Lille est une ville transfrontalière dont sa structure remonte au Moyen-âge ; véritable carrefour culturel. Plus récemment, la ville a connu la croissance et le déclin de diverses industries. Face à la nécessité d’évoluer à la fois économiquement et spatialement, elle a dû se repositionner et s’imposer comme une ville du 21 e siècle, soit une ère dominée aussi bien par les villes globales que pas les villes « invisibles»1.Son caractère d’agglomération «ville dans la ville» est de plus en plus répandu et s’est accentué au point de devenir une réelle question dans le traitement simultané des villes autonomes et de leur métropole2. L’ensemble de ses caractéristiques correspond à un échantillonnage réel des questions urbaines d’aujourd’hui, il représente une incarnation de la condition contemporaine et la nature évolutive de la ville occidentale. Le thème du studio présente une excellente occasion d’approfondir une réflexion concernant diverses questions urbaines, à la fois sur les tissus historiques et les infrastructures, mais aussi sur la croissance et sur la question des besoins futurs. La gare Saint-Sauveur est le site choisi pour le projet, un grand site industriel abandonné dans le centre-ville. C’est une situation de plus en plus fréquente dans les zones urbaines contemporaines dû à l’évolution des industries et des modifications de leurs exigences spatiales. Bien souvent situés dans les zones périphériques, ce site particulier représente une occasion unique d’aborder ces questions à plus grande échelle avec un espace disponible important, rarement disponible dans un centre-ville développé. En plus d’une simple réponse à la reconstruction de ce vide dans le tissu de la ville et de sa relation à la ville existante et la région métropolitaine, le projet présente une occasion d’être critique. La méthode pédagogique mise en place par le studio favorise une prise de position critique par l’application d’une méthode spécifique. L’accent est mis sur des aspects particuliers de la société en tant que groupe, afin d’accroître notre compréhension individuelle, pour par la suite mettre en place une approche unique pour le projet. Cette méthode donne la possibilité de tester et d’explorer dans un délai restreint les conditions urbaines physiques et sociales (formes sociales et des modes de vie) lié à l’objet original. Enfin, le projet et l’approche représentent une opportunité de structurer une réflexion à « multi-échelle », soit d’effectuer une analyse critique, et de répondre à des questions contemporaines à l’échelle de la région métropolitaine, la ville, le quartier, et son architecture jusqu’à l’échelle de la personne physique résidente.
1 DAHLBERG, Jonas. Villes Invisibles. Bourgogne : FRAC, 2004. 135p 2 UNGERS, Oswald Mathias. The Cities within the city. Proposals by the Sommer Akademie for Berlin, 1977. 7
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LE CONTEXTE DU PROJET // THE CONTEXT
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THE STUDIO The topic of the Masters studio is the site of the old Saint-Sauveur train station in Lille, France, also known locally as St. SO. The site was the subject of an international competition launched in 2013. The area represents a tabula rasa of sorts, 23 hectares in the middle of the city center almost completely undeveloped with the exception of two old train halls and their former rail infrastructure. The site is a rupture in the urban fabric, at the intersection of three or four different neighborhoods. The capacity of the site is enormous in the sense that it can have a positive impact on the functioning of the city at different scales, significantly add to the dense city center, as well as address existing ruptures and discrepancies.
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L’ATELIER Le thème de l’atelier Master est le site de l’ancienne gare Saint-Sauveur à Lille, en France, aussi dénommé communément Saint-SO. Le site a fait l’objet d’un concours international lancé en 2013. Le site représente une zone libre de 23 hectares au milieu du centre presque entièrement non-exploité, à l’exception de deux anciennes salles de train et leur ancienne infrastructure ferroviaire. Le site est une rupture dans le tissu urbain, à l’intersection de trois/quatre quartiers différents. La capacité du site est énorme dans le sens où elle peut avoir un impact positif sur le fonctionnement de la ville à différentes échelles, un atout significatif quand le centreville est dense. Il s’apparente à un fragment de territoire rassemblant les ruptures et les divergences existantes à une échelle plus globale
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THE SITE The history of the site reflects the richness of the history of Lille itself, and presents an opportunity to intervene in the continuity of its modern history. Furthermore, a thorough understanding of the site is necessary to understand the surrounding neighborhoods as well as the role it plays in its relationship with the larger territory. The site of what would become the station was originally outside of the city fortification, in the Faubourg de Moulins (Suburb of Windmills). Appropriately named, this area was the site of wind powered production industry, until the arrival of steam power in the 18th century.1In the 19th century the technological advancements provide an enormous opportunity for the manufacturing industry, but with the city restricted in size within its ramparts, new industrial facilities begin to be installed in the surrounding communities. The first train station is located at Fives in 1846, and emphasizes the need for Lille to evolve. Shortly thereafter, the first train station is set up within the city boundaries at the site of what would become Lille Flandres, and the city is authorized to expand its boundaries, incorporating the communities of Wazemmes, Esquermes, Fives, St Maurice, and Moulins, including the area that would eventually be designated the site of the St Sauveur station. With the new growth, the two existing stations were soon at their capacity, and the need for a new station was evident. The proximity to the existing rail lines and the existing industry made the site an obvious choice. The designation as a freight station reinforced the industrial nature of the neighborhoods to the south. In parallel, to support the population needed to work in the industries, multiple educational institutions were established to the north and west of the site at the beginning of the 20th century, giving the neighborhood an overwhelming and unique energy: a vibrant mix of population between the educational and industrial activity, as well as the proximity of the upper class industry-owning families.2 After the war, this momentum was stopped as the city was severely damaged. The station at St Sauveur was one of the first sites to be reconstructed, as it would then serve to aid the reconstruction efforts of the rest of the city. The post-war city emerged with a new image. The city’s fortified boundaries were delimited, and the city began to take on a metropolitan character. Industrial and educational facilities become increasingly located in the neighboring communities outside of the city center, and thus the location of the station in the center became less ideal. Furthermore, a reflection was required on the city and metropolitan area’s identity and role in the modern landscape. With the arrival of the LGV high speed rail (Ligne
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Ville de Lille. Raconte-moi la Gare Saint-Sauveur. [Vidéoclip en ligne] http://www.lille.fr/cms/accueil/culture-lille/Musees-et-expositions/Lieux_expositions_et_galeries/ gare-saint-sauveur-lille (consulté le 20/12/2013).
2 idem 12
LE SITE L’histoire du site reflète la richesse de l’histoire de Lille elle-même, et présente la possibilité d’intervenir dans la continuité de son histoire moderne. Une connaissance approfondie du site est nécessaire pour situer et comprendre le fonctionnement des quartiers environnants, ainsi que le rôle qu’il joue dans sa relation avec le plus grand territoire. Le site, qui allait devenir la future station ferroviaire , était à l’origine en dehors des fortifications de la ville, dans la banlieue de Moulins. Bien nommée, cette région a été le site incontournable de la production industrielle, jusqu’à l’arrivée de la machine à vapeur au 18ème siècle. 1. Au 19ème siècle, les avancées technologiques offrent une opportunité intéressante de valoriser et agrandir les capacités de ce site en cœur de ville. Cependant, la morphologie de la ville rend difficile son développement hors des remparts, entraînant rapidement l’installation de nouveaux sites industriels dans les communautés environnantes. La première gare est située à Fives en 1846, et souligne la nécessité de Lille à évoluer. Peu de temps après, la première station de train est mis en place dans les limites de la ville sur le site de ce qui deviendra Lille Flandres. La ville est autorisée à étendre ses frontières. Ainsi les communes de Wazemmes, Esquermes, Fives, Saint-Maurice, Moulins, ainsi que le futur site de la gare St Saveur sont intégrés à la ville. 2 Avec la nouvelle croissance, les deux stations existantes étaient bientôt à leur capacité maximale, et la nécessité d’une nouvelle station était évidente. La proximité des lignes ferroviaires existantes et l’industrie déjà présente dans le secteur ont fait du site de SaintSauveur un choix évident. La désignation en tant que station de fret a renforcé le caractère industriel des quartiers au sud. En parallèle, pour former la population à ces nouvelles technologies et industries plusieurs établissements d’enseignements ont été établies au nord et à l’ouest du site au début du 20ème siècle, donnant au quartier un dynamisme et une énergie unique ; et plus précisément une mixité sociale, un mélange de population partagée entre l’activité éducative et industrielle, mais aussi avec les familles aisées de la classe supérieure, possédant des industries en développement. Après la guerre, cet élan a été arrêté dû aux importants dommages que la ville a subie. La station de St-Sauveur a été l’un des premiers sites à être reconstruit, afin de servir comme aide et comme motivation à l’effort de reconstruction du reste de la ville. La ville d’aprèsguerre a émergé avec une nouvelle image. Les limites fortifiées de la ville ont été délimitées, et la ville a commencé à prendre un caractère métropolitain. Les installations industrielles et éducatives se localisent principalement dans les communautés voisines à l’extérieur du centre-ville, impliquant une dévalorisation de l’emplacement des stations ferroviaires en centre ville, devenu moins idéal comme localisation. Par ailleurs, une réflexion a été nécessaire sur la ville, l’identité et le rôle de la région métropolitaine dans le paysage moderne. Avec l’arrivée de la grande vitesse ferroviaire LGV (Ligne Grande Vitesse), la ville a réussi à se repositionner sur 1
Ville de Lille. Raconte-moi la Gare Saint-Sauveur. [Vidéoclip en ligne] http://www.lille.fr/cms/accueil/culture-lille/Musees-et-expositions/Lieux_expositions_et_galeries/ gare-saint-sauveur-lille (consulté le 20/12/2013).
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Grand Vitesse) the city was able to reposition itself on a territorial scale, taking advantage of its central position between the triangle of London, Brussels, and Paris.3 As a function of the infrastructural work needed to accommodate the high speed rail, the opportunity arose to develop the new Euralille districts accommodating larger businesses and enterprise supported by the new traffic.4 After the completion of this and other infrastructural projects such as the multimodal platform in Dourges, the St Sauveur station fell into disuse in the early 2000’s. Part of the city’s rebuilding efforts consisted of its rebranding as a cultural and creative center. Certain parts on and around the site became reconstituted as recreational and cultural amenities as a part of Lille 3000 in 2009. Since then, the site has been the subject of various seminars leading up to the urban competition in order to develop the objectives of the future development of the site between the numerous parties involved. In conclusion, the site played an important role in the historic development of the city, and represents a major opportunity of the future of the metropolitan area. Geographically it represents a link between the historic city center and several neighboring communities. Functionally, it represents a practical link between the neighboring communities and the rest of Europe, as well as the means to the resources necessary for the industries and economies of the city. Considering the transformation of the city’s character from industrial to creative and cultural, the role of the station in the industrial network can perhaps be reinterpreted according to the city’s new objectives. In other words, just as the site of the station participated in an industrial network, perhaps this role can be reinterpreted according to the creative and cultural image, and the site can represent a hub — of fabrication, distribution, and networks — for the production and consumption of recreation around culture.
3 JAOUEN, Michel. Gares TGV et urbanisme. Etude sur neuf agglomérations des impacts d’une gare TGV. Paris : METT, 1993. 72p. 4 CARRE, Dominique. Ville3000: Imaginer de nouveaux quartiers à vivre à Lille. Collectif Olivia Barbet- Massin Dominique Carré, 2010. 14
une échelle territoriale, profitant de sa position centrale entre le triangle de Londres, Bruxelles et Paris.3 Les travaux d’infrastructures nécessaires pour accueillir le train à grande vitesse a offert l’opportunité de développer les nouveaux quartiers d’Euralille, d’accueillir des grandes entreprises et les nouvelles se développant autour des nouvelles activités industrielles4. Après l’achèvement des grands projets d’infrastructures tels que la plate-forme multimodale de Dourges, la gare St Sauveur est tombé en désuétude dans les années 2000. Une partie des efforts de reconstruction de la ville a été aussi dans l’optique de créer une ville dynamique et attrayante pour qu’elle devienne un véritable centre culturel et créatif. Certains espaces dans et autour du site ont été exploités et investis par des œuvres d’art, des événements culturels dans le cadre de Lille 3000 en 2009. Depuis, le site a fait l’objet de divers séminaires qui ont précédé la compétition urbaine afin de développer les objectifs du développement futur du site. En conclusion, le site a joué un rôle important dans le développement historique de la ville, et représente une opportunité majeure pour l’avenir de la région métropolitaine. Géographiquement, il représente un lien entre le centre historique de la ville et plusieurs communautés voisines. Fonctionnellement, il est un lien pratique entre les communautés voisines et le reste de l’Europe. De plus, il regroupe les moyens de ressources nécessaires pour les industries et l’économie de la ville. Compte tenu de la transformation du caractère de la ville, de l’industriel au loisir culturel, le rôle de la station dans le réseau industriel peut peut-être être réinterpréter en fonction des nouveaux objectifs de la ville. En d’autres termes, tout comme le site de la station a participé à un réseau industriel , peut-être ce rôle peut être réinterprété selon l’image créative et culturelle d’aujourd’hui de la ville et ainsi devenir un pôle innovateur, de fabrication, de distribution et être activateur de réseaux pour la production et la consommation de loisirs dans le domaine de la culture .L’histoire du site reflète la richesse de l’histoire de Lille elle-même, et présente la possibilité d’intervenir dans la continuité de son histoire moderne. Une connaissance approfondie du site est nécessaire pour situer et comprendre le fonctionnement des quartiers environnants, ainsi que le rôle qu’il joue dans sa relation avec le plus grand territoire.
3 JAOUEN, Michel. Gares TGV et urbanisme. Etude sur neuf agglomérations des impacts d’une gare TGV. Paris : METT, 1993. 72p. 4 CARRE, Dominique. Ville3000: Imaginer de nouveaux quartiers à vivre à Lille. Collectif Olivia Barbet- Massin Dominique Carré, 2010. 15
Situation // Site Location
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ZONE DE L’UNION
EURALILLE
HUMANICITÉ
EURATECHNOLOGIES PORTE DE LILLE
GARE SAINT-SAUVEUR PORTE DE VALENCIENNES
EURASANTÉ HAUTE BORNE
Projet leviers du région // Major urban projects of the region
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Vue aerienne du site // Satellite view of site
Vue aerienne 45째 // Aerial view of site
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Vues vers l’est // Views to the East
Halles existantes // Existing Halls
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THE PROJECT The subject of the studio calls for a general proposition to develop the site in its entirety, taking into consideration physical, social and cultural issues at a territorial, metropolitan, and local scale. Following a general plan, a certain percentage of the scheme would be developed in more detail, particularly a proposition on the first ten percent to be developed. A specific program was not imposed, outside of the requirement to maintain the residential density desired by the city of 100 units per hectare. The resulting program and plan was intended to be developed out of an exploratory process including a reflection of the current state of the city as well as of social, architectural and urban roles in contemporary society in general. The competition brief was provided, however, demonstrating the intentions of the city for the site and serving as a basis of reflection. The brief evokes the desire to use the site as a vector of transformation of the neighboring districts, as well as a force for the entire metropolitan area in the long term. The brief calls for a significant building density with an animated character that allows for a liberal appropriation of programs and space. It calls for a neighborhood of mix and exchange, both socioeconomically and programmatically, representing contemporary society. Furthermore, intensity and exchange are considered values for the project, with the public spaces playing a structuring role. Finally, the project desired would not be one of a predetermined urban form for a precise program, but rather one that allows for a supple and evolving character.1
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Ville de Lille. Cahier des Charges Urbain – Dialogue Competitif, Concours Saint Sauveur 20
LE PROJET Le sujet de l’atelier appelle à une proposition générale pour développer le site dans son intégralité, en tenant compte des facteurs physiques, les questions sociales et culturelles à l’échelle territoriale, métropolitaine et locale. Après un plan général, un certain pourcentage du programme sera développé plus en détail, particulièrement une proposition sur les dix premiers pour cent à être développer. Un programme spécifique n’a pas été imposé, en dehors de la nécessité de maintenir la densité résidentielle souhaitée par la ville de 100 unités par hectare. Le programme et le plan résultant est destiné à être développé à partir d’un « processus exploratoire », en prenant en compte l’état actuel de la ville, ainsi que les facteurs sociaux, architecturaux et urbains de la société contemporaine. Le cahier des charges a été fourni, uniquement dans le but de mettre en évidence les intentions de la ville pour le site et de servir comme base de réflexion. Il évoque le désir d’utiliser le site comme un vecteur de transformation des districts voisins, ainsi que d’une force pour l’ensemble de la région métropolitaine, dans le long terme. Le cahier des charges décrit le souhaite d’un nouveau quartier avec une densité de construction importante dans un esprit animé, permettant ainsi l’appropriation libérale des programmes et de l’espace. Il appelle à un quartier de mélanges et d’échanges, à la fois du point de vue socio-économique et par son programme, représentative de la société contemporaine. En outre, l’intensité et l’échange sont considérés comme des valeurs pour le projet, avec comme éléments structurants les espaces publics. Enfin, le projet souhaité ne sera pas une forme urbaine prédéterminée pour un programme précis, mais plutôt un système urbain qui permette souplesse et évolution.1
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Ville de Lille. Cahier des Charges Urbain – Dialogue Competitif, Concours Saint Sauveur 21
THE PEDAGOGICAL APPROACH The semester was intended to be organized according to a particular process or methodology. The process was initiated through a collective task of general surveying, sampling, and mapping of various subjects towards the discovery and development of a personal problematic. The problematic was to be further explored individually through the development of different scenarios in order to deepen the investigation and generate or identify a certain occurrence that could inform an approach to the development of the site on an urban and architectural scale. This pedagogic approach to the subject at hand was instigated by the division of the thirty or so students of the studio into groups of three or four. They would then focus their surveying and research on a specific theme, or aspect of the city and society. The predetermined themes given by the professors were: leisure, work, mobility, commerce, and culture/knowledge. Additionally, all groups were asked to address issues of housing given that everyone should address the subject in their proposals. Through this group work, a collective understanding of the various themes was intended to be developed generally in the context of contemporary society and urbanism, as well as specifically according to the geographical context of site at territorial, metropolitan and local scales. A collective set of maps was defined and produced following the different themes and at the three different scales. Next, the students were asked to transform their research by focusing in on a specific subject and develop a personal problem to address. This initial problem was to be presented in the form of a question which could then guide the approach to the physical development of the site. By creating a specific context for a starting point, the students were intended to use this to inform the generation of explicit scenarios and approaches to the development of the site. These scenarios would be intrinsically linked to the larger issues of the city through this initial question. By starting with research based on specific themes, the thirty or so projects could be differentiated with a unique approach focusing on particular aspects of society or modern life. Simultaneously, it presents the opportunity for a highly explorative approach where one can question current practices and assumptions.
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L’APPROCHE PEDAGOGIQUE Le semestre a été destiné à être organisée selon un procédé ou une méthodologie particulière. Le processus a été lancé par une tâche collective concernant la topographie générale, l’échantillonnage et la cartographie autour de divers thématiques, vers la découverte et le développement d’une problématique personnelle. La problématique devait être étudier plus individuellement dans le développement de différents scénarios afin d’approfondir l’enquête et de générer ou d’identifier certains phénomènes qui pourraient permettre de développer une stratégie de développement du site à la fois à l’échelle urbaine et architecturale. Cette approche pédagogique a été permise par la division de la trentaine d’étudiants de l’atelier en groupes de trois ou quatre. Chaque groupe se concentrait sur un thème spécifique. Les thèmes prédéterminés donnés par les professeurs étaient: le loisir, activité, mobilité, commerce et culture/connaissances. En outre, tous les groupes ont été invités à aborder les questions de logement étant donné que ce sujet devait être aborder dans la proposition finale de chacun. Grâce à ce travail de groupe, une compréhension collective des différents thèmes a permis de développer une vision du site à différentes échelles (territoriales, urbaines et locales) et dans le contexte de la société contemporaine et de l’urbanisme. Un ensemble de cartes collectives a été définies et réalisées suivant les différents thèmes et dans trois échelles différentes. Ensuite, les élèves ont été invités à faire évoluer leurs recherches en se concentrant sur un sujet précis et ainsi de développer une problématique personnelle, dans le but d’aboutir à une solution architecturale. Ce problème initial devait être présenter sous la forme d’une question qui pourrait alors orienter l’approche du développement physique du site. Les étudiants devaient par la suite présenter différents scénarios explicites et des approches quant au développement du site. Ces scénarios seraient intrinsèquement liés aux grandes questions de la ville à travers la question initiale. En commençant par la recherche sur des thèmes spécifiques, la trentaine de projets pourraient être différenciés désormais avec une approche unique en mettant l’accent sur des aspects particuliers de la société ou de la vie moderne. En parallèle, ce projet est l’occasion d’appliquer une approche très exploratoire, où l’on peut remettre en question les pratiques actuelles et les hypothèses de bases.
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L’APPROCHE INDIVIDUELLE // INDIVIDUAL APPROACH
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LEISURE SPACE IN THE CONTEMPORARY CITY Given the methodology imposed in the process of the studio, this project is rooted in the initial collective research theme of leisure space. The subject of leisure in the contemporary city is large and varied, but especially relevant considering the question of free time in modern society: How does one spend free time? Is leisure space defined only by the terms of those who enjoy free time, or also by those who are condemned to free time (i.e., unemployed, homeless, etc)? Is leisure space something to be consumed? Is it a public amenity or a private asset? Where are the boundaries between leisure space and commercial space? Can leisure space serve as a catalyst for both social and economic developments? Through this research on leisure space, various maps and diagrams were generated to develop a spatial understanding of the city fabric and public open spaces as well as existing leisure programs around the site. Furthermore, related social issues were also spatially examined such as revenue, unemployment and density.1 Several themes arose recurrently. Firstly, the nature of leisure space was identified to exist on a spectrum that touches cultural, commercial, and public or recreation spaces. In other words, leisure space is not an autonomous category, but one that is mixed and intertwined with various other sectors. Once this is established, the geography of leisure space visibly widens to include not only public space, green space, and public sporting areas for example, but also retail promenades, cultural facilities, nightlife programs, etc. As identified by Harvard graduates in the Design Guide to Shopping, these other sectors increasingly revolve around consumption.2 If we admit that activities of leisure are almost entirely consigned to spaces of consumption, the conclusion can be made that leisure space themselves are perhaps something to be consumed and that leisure plays an active role in the economy. The society based on leisure demands both production and services as well their consumption, with a highly variable programmatic possibility. Additionally, the nature of leisure space in this widened understanding has an intrinsic relationship with temporality and the notion of flux. Various activities play different roles in the cycle of time, either daily, seasonally, yearly, etc. Their coordination has an important implication in the health of a neighborhood. As Jane Jacobs so clearly observed, “...the sidewalk must have users on it fairly continuously, both to add to the number of effective eyes on the street and to induce the people in buildings along the street to watch the sidewalks in sufficient numbers. Nobody enjoys sitting on a stoop or looking out a window at an empty street. Almost nobody does such a thing. Large numbers of people entertain themselves, off and on, by watching street activity.”3 This comment has an interesting implication, that activities on 1 see annexed documents 2 KOOLHAAS, Rem. INABA, Jeffrey. CHUNG, Chuihua Judy. LEONG, Sze Tsung. The Harvard Design School Guide to Shopping / Harvard Design School Project on the City 2. Taschen specials, 2002. 800p 3 JACOBS, Jane. Déclin et survie des grandes villes américaines. New York : Random House, 1961. 480p. 26
L’ESPACE DE LOISIR DANS LA VILLE CONTEMPORAINE Compte tenu de la méthodologie imposée dans le processus de l’atelier, ce projet est ancré dans le thème de la recherche collective initiale sur le thème du loisir. Cette thématique inscrite dans la ville contemporaine est large et variée, mais particulièrement pertinente compte tenu de la question du temps libre dans la société moderne: comment passons nous notre temps libre? Espaces de loisir dédiés pour le temps libre voulu ou subi? Est ce qu’un espace de loisirs est dédié à la consommation? Est-ce un équipement public ou un patrimoine privé? Où sont les limites entre un espace de loisirs et un espace commercial? Les espaces de loisirs peuvent-ils servir de catalyseur pour les développements économiques et sociaux? Grâce à cette recherche sur l’espace de loisirs, diverses cartes et schémas ont été générés et ont permis de développer une compréhension spatiale concernant l’implantation des locaux dédiés au programme du loisir dans le tissu existant autour du site. En outre, des questions sociales connexes ont également été examinées dans le secteur de la gare Saint Sauveur, comme celles des revenus, le chômage et la densité. 1 Plusieurs thèmes ont été récurrents. Tout d’abord, la nature de l’espace de loisirs a été identifié et est apparu comme existant sur un spectre qui touche les espaces culturels, commerciaux et publics ou de loisirs. En d’autres termes, l’espace de loisirs n’est pas une catégorie autonome, mais qui est mixte et liée à divers autres secteurs. Une fois cela établi, la géographie de l’espace de loisirs s’élargit visiblement pour inclure non seulement l’espace public, les espaces verts et les zones sportives publiques, par exemple, mais aussi des promenades commerciales, des installations culturelles, les programmes de la vie nocturne, etc. Comme mentionné par les diplômés de Harvard dans le Design Guide de Shopping, ces autres secteurs tournent de plus en plus autour de la consommation2. Si l’on admet que les activités de loisirs sont presque entièrement voués à des espaces de consommation, la conclusion peut être faite que les espaces de loisirs sont hypothétiquement quelque chose dédier à être consommés et que les loisirs jouent un rôle actif dans l’économie. La société basée sur les loisirs exige à la fois la production, les services qui en émanent ainsi que leur consommation, avec une possibilité de programmation très variable. En outre, la nature de l’espace de loisirs dans cette compréhension élargie a une relation intrinsèque avec la temporalité et la notion de flux. Diverses activités jouent des rôles différents dans le cycle du temps , que ce soit tous les jours , les saisons , annuelle, etc. Leur coordination a une implication importante dans le dynamisme d’un quartier. Comme Jane Jacobs l’a observé , « le trottoir doit avoir des utilisateurs en continue, à la fois pour augmenter le nombre des yeux efficaces dans la rue, et pour donner envie aux gens de rentrer dans les bâtiments le long de la rue. Personne n’aime être assis sur un perron ou regarder à travers une fenêtre vers une rue vide. Presque personne le fait. Un grand nombre de gens s’amusent par 1 2
voir documents annexes KOOLHAAS, Rem. INABA, Jeffrey. CHUNG, Chuihua Judy. LEONG, Sze Tsung. The Harvard Design School Guide to Shopping / Harvard Design School Project on the City 2. Taschen specials, 2002. 800p 27
the street have an impact not only on those who participate in them, but also for those in proximity; the activity of entertainment, for example, serves as entertainment for others as well. Therefore, certain leisure spaces that affect only a certain population or those that seem to discount others (economically disadvantaged, for example) can still be advantageous for all if they contribute to public activity, or “eyes in the street� as explained by Jacobs. More recently, cities such as Melbourne have begun to implement policy based on the 24 hour city. As certain populations decrease in age and economic activities become more mixed, largely incorporating the cultural and entertainment industries, different strategies have been developed to deal with what were previously perceived as contradictions or threats according to modernist urban ideals of zoning based spatial organizations. With that serving as a political and infrastructural base, designers can investigate and manipulate the rhythms of the city across its 24 hour cycle, assuring a continuous base of activity for the benefit of all, as long as it contributes in a public or transparent manner.4 Furthermore, the diversity of programs and the inclusion of interior and exterior, public and private space render the implications of concrete formalized urban space negligible and thus the focus becomes more ephemeral - the activities themselves that take place within the spaces, the social interactions, the temporal nature, etc - tools seemingly fit to negotiate the issues of contemporary city making. By addressing the current state of Lille as well as the general contemporary urban condition through the lens of leisure space, it is still possible to be informed by and have an effect upon various aspects of the city program through the common denominator of free time, which has been established not to represent a specific activity but rather the process of the activities themselves and the possibility for social connection and economic opportunity. The implication on the creation of spaces therefore has a twofold effect based on these criteria: firstly, a flexible structure is required that allows even the most unconventional program adjacencies, and secondly, an openness of activity and event spaces towards the public in order to ensure its benefit for a maximum of the population.
4
Ville de Melbourne. 24 Hour City Policy. www.melbourne.vi.gov.au 28
intermittence en regardant l’activité dans la rue3. Ce commentaire a un impact intéressant sur notre réflexion, c’est à dire que les activités donnant sur rue ont un impact non seulement sur ceux qui y participe, mais aussi pour ceux à proximité ; l’activité de divertissement, par exemple , sert de divertissement pour les autres aussi. Par conséquent, certains espaces de loisirs qui affectent uniquement une certaine population ou ceux qui semblent en écarter d’autres ( économiquement défavorisées , par exemple ) peuvent encore être avantageux pour tous, si elles contribuent à l’activité publique , soit «les yeux dans la rue “ selon Jacobs . Plus récemment, des villes comme Melbourne ont commencé à mettre en œuvre la politique sur la base de “la ville 24 heures”. Comme certaines populations diminuent en âge et les activités économiques deviennent plus mixte, intégrant largement les industries culturelles et de divertissement, différentes stratégies ont été développées pour faire face à ce qui étaient auparavant perçus comme des contradictions ou des menaces selon les idéaux urbains modernistes de zonage. Les concepteurs, sur la base de la politique et des infrastructures, peuvent étudier et manipuler les rythmes de la ville à travers son cycle de 24 heures, assurant une activité continue au profit de tous.4 En outre, la diversité des programmes et la prise en compte de l’espace intérieur et extérieur, public et privé rendent les implications de l’espace urbain formalisées et concrètes, négligeables. Le sujet devient plus éphémère, les activités elles-mêmes qui se dérouleront dans les espaces, les interactions sociales, la nature temporelle, etc - des outils apparemment aptes à négocier les questions de la prise de la ville contemporaine aptes à négocier les enjeux de la mise en forme de la ville contemporaine En abordant l’état actuel de Lille, ainsi que la condition urbaine contemporaine générale à travers la lentille de l’espace de loisirs, il est toujours possible d’être informer sur les différents aspects du programme de la ville par le dénominateur commun du temps libre, ce qui a été établie à ne pas représenter une activité spécifique, mais plutôt le processus des activités elles-mêmes, atout pour le développement de liens sociaux et le développement économique.L’incidence sur la création d’espaces a donc un double effet sur la base de ces critères: d’une part, une structure qui permette des combinaisons et une mise en relations des programmes le plus non-traditionnelle et inattendu possible et, d’autre part l’ouverture d’activités et d’événements locaux pour le public afin de s’assurer de son utilisation pour un maximum de la population.
3 JACOBS, Jane. Déclin et survie des grandes villes américaines. New York : Random House, 1961. 480p. 4 Ville de Melbourne. 24 Hour City Policy. www.melbourne.vi.gov.au 29
200m
Contexte typologique
Downsview Park
Parc de la Villette
Olympic Sculpture Park
Tempelhof Park
Central Park
Highline
activitĂŠ
Comparaison des sites similaires // Comparison with similar sites
3h00
12h00
15h00
NUIT
JOUR
21h00 SOIR
BARS ET BOITES DE NUIT
COMMERCES DU JOUR
SOMMEIL, REGENERATION
DIVERTISSEMENT DU SOIR
source : 24h city policy de la Ville de Melbourne
Les rythms de la ville en 24h // 24 hour City Rhythms
30
Gare Saint Sauveur
Espaces Verts Rues et places Equipements sportifs int Equipements sportifs ext Activités intérieures Programmes événementiels Boire et manger
NUIT
JOUR ÉTÉ
JOUR ÉTÉ
JOUR
Cycle des activités de loisir par jour // Daily rhythm of leisure activities
NUIT
HIVER
JOUR ÉTÉ
ETE
Cycle des activités de loisir par saison // Seasonal rhythm of leisure activities
31
ETE
LEISURE AS URBANISM The size and nature of the site recalls well known urban regeneration projects of the late 20th and early 21st century, particularly for urban parks such as that of Parc de la Villette in Paris, Rebstock Park in Frankfurt, London Olympic Park, Templehof in Berlin, Taichung Gateway…1The project brief reflects the desire for a contemporary urban approach to the site: a multidisciplinary approach focused around mixing, exchange, intensity and creativity– an urbanism that is about strategy and flexibility rather than a fixed form for a specific program.2 Based on the industrial, urban nature of the site, the aspirations of the project evoke much of the rhetoric of Charles Waldheim and the Landscape Urbanist movement3; an urbanism that is dynamic, based on strategies and relationships rather than form and function; an approach that is structured by and therefore favors public spaces over form-making; strategies that are fundamentally ecological, fit for the treatment and transformation of former industrial areas. This approach is strengthened further in discussion of using leisure space – often public space – as a point of departure. An approach largely influenced by the work of OMA at Parc de la Villette and Melun-Senart, the treatment of open and public spaces dominate the urban definition. One of the major differences, however, between the project brief and the various Landscape urbanism projects is that the site requires quite an important overall density, and wishes to serve as a connection between the existing surrounding fabrics rather than as a void. Given the failures of the movement to materialize a concrete approach to accompany their rather poetic and convincing discourse, the major players have become divided between the formal approach of the Architectural Association in the wake of Patrick Schumacker’s parametric method (perhaps considered a reinterpretation under the umbrella of the newly coined –ism in an attempt at a broader validation), and those who distance themselves from this trend by focusing uniquely on the Ecological aspects.4 As the once trend becomes dissolved in its evolution, this site and project represents an opportunity to reinvestigate and reinterpret the values that were defined by the landscape urbanists under similar circumstances and apply them in a new way, in a truly urban situation demanding a significant density. This approach would reflect an evolution of the discussion rather than a regression. The values developed over almost ten years of literature by the movement can be summarized in three parts: the treatment of the ground plane as an artificial element (whether natural or hardscape), the relationship between figure and field, and element of time and dynamism. By substituting leisure space, or more specifically the phenomenon of the event, for landscape, one can address these conditions in the development of an urban situation. The parallels can be drawn to outline the correlation in the fact that the event takes place primarily horizontally in the infinite redistribution of population across the horizontal 1 (site comparison diagram) 2 Ville de Lille. Cahier des Charges Urbain – Dialogue Competitif, Concours Saint Sauveur 3 WALDHEIM, Charles, The Landscape Urbanism Reader, New York : Princeton Architectural Press, 2006. 295p 4 MOSTAFAVI, Mohsen, DOHERTY Gareth. Ecological Urbanism. Baden : Lars Muller Publishers, 2010, 655p. 32
LOISIR COMME URBANISME La taille et la nature du site rappelle certains projets urbains bien connus de régénération de la fin du 20e et début du 21e siècle, en particulier pour les parcs urbains comme celui du Parc de la Villette à Paris, Rebstock Park à Francfort, Londres Parc olympique, Tempelhof à Berlin, Taichung Gateway Park ... 1 L’énoncé du projet traduit la volonté d’une approche urbaine contemporaine sur le site: une approche multidisciplinaire axée autour de la mixité, l’échange, l’intensité et la créativité, un urbanisme qui est basé sur la stratégie et la souplesse plutôt que sur une forme fixe pour un programme spécifique.2 Basées sur la nature urbaine industrielle du site, les aspirations du projet évoquent beaucoup la rhétorique de Charles Waldheim et le mouvement “Urbanisme paysager” 3. Ce dernier évoque un urbanisme qui est dynamique, fondée sur des stratégies et des relations plutôt que sur la forme et la fonction; une approche qui est structurée par les espaces publics et les valorisent sous la forme de prise de décisions conséquentes, des stratégies qui sont fondamentalement écologiques, adaptés pour le traitement et la transformation d’anciennes zones industrielles. Cette approche renforce le propos tenu sur l’espace de loisir - espace souvent public - en tant que point de départ pour la revalorisation de ce type de site. Une approche largement influencé par le travail d’OMA au Parc de la Villette et de Melun-Sénart, le traitement des espaces ouverts et publics dominent la définition urbaine. L’une des principales différences, cependant, entre l’énoncé du projet et les différents projets d’urbanisme paysagé est que le site nécessite une densité globale importante, et souhaite servir de lien entre les tissus environnants existants plutôt que comme un vide. Compte tenu des échecs du mouvement de matérialiser une approche concrète pour accompagner leur discours plutôt poétique et convaincante, les principaux acteurs ceux sont divisés entre l’approche formelle de “l’Architectural Association”notamment basée sur la méthode paramétrique de Patrick Schumacker, et ceux qui se sont distingués de cette tendance en se concentrant uniquement sur les aspects écologiques4 (Ecological UrbanSim citation). Cette tendance s’est par la suite essoufflée et dissout dans son évolution. Ce site et projet représentent une opportunité de rouvrir l’enquête et de réinterpréter les valeurs qui ont été définies par les urbanistes du paysage dans des circonstances similaires pour les appliquer d’une manière nouvelle, dans un contexte urbain exigeant une densité importante. Cette approche reflète une évolution du débat plutôt qu’une régression. Les valeurs développées par le mouvement, sur près de dix ans dans la littérature peuvent être résumées en trois parties : le traitement de la surface du sol comme un élément artificiel ( qu’ils soient naturels ou des matériaux inertes ), la relation entre la figure et la fonde , et l’élément de temps et 1 comparaison du site schéma 2 Ville de Lille. Cahier des Charges Urbain – Dialogue Competitif, Concours Saint Sauveur 3 WALDHEIM, Charles, The Landscape Urbanism Reader, New York : Princeton Architectural Press, 2006. 295p 4 MOSTAFAVI, Mohsen, DOHERTY Gareth. Ecological Urbanism. Baden : Lars Muller Publishers, 2010, 655p. 33
surface, consequently playing a role in the definition or mixing of figure and field conditions, as well as the ability to have a temporal impact. To draw a parallel with the contemporary field of information architecture, also based upon the creation and management of systems and networks, Jonathon Zittrain identifies three layers in the way information networks are designed: Content Layer (content), Logical Layer (system of control), and the Physical Layer (infrastructure of cables).5 Ashley Vernon argues that the level of freedom of these layers have a direct impact on the creativity, generation and innovation. She expands on this point in relationship to the development of the internet in saying that its ability to foster creativity and innovation in today’s society is dependent upon certain freedoms of use.6 Surprisingly, the relationship of the layer can be easily identified in the urban process as well. In the urban scenario, the Content Layer becomes the programs, the Logical Layer becomes the system of access to the programs (perhaps in the development of policy, depending on the location), and the Physical Layer becomes the built infrastructure that houses and accesses the programs. Given the state of urban theory today, as briefly described previously in the philosophy of the landscape urbanists, Vernon’s conclusion could perhaps be adopted in the creation of contemporary urban spaces. Particularly considering the city’s intention to foster creative programs in the nature of the development of the site, perhaps a maximum amount freedom across the three layers will develop the opportunities for a maximum amount of creativity. In this case the type of program for a given space would be open, as would be the way to implement a program in a given space and the buildings and infrastructures themselves. Despite a perhaps over generalization of the logic, Vernon argues that the more layers that are free fosters more creativity, and vice versa. Therefore, just as perhaps an overly open and flexible urban system could not be justified, to maximize the occasions of freedom in the layers would maximize the creative potential.
5 6
ZITTRAIN, Jonathon. The Future of the Internet -- And How to Stop it. New York : Yale University Press, 2009. 352p. VERNON, Ashley. . “The Perfect Network Architecture??”, Copyright in the digital Age 09. [en ligne]. 27 \septembre 2009. http://blogs.cornell.edu/copyrightinthedigitalage09/2009/09/27/the-perfect- network-architecture/ [page consultée le 1 décembre 2013]. 34
de dynamisme. En substituant l’espace de loisirs , ou plus précisément le phénomène de l’événement, pour le paysage, on peut répondre à ces conditions dans le développement d’une situation urbaine. Des parallèles peuvent être établis pour définir la corrélation, dans le fait que l’événement se déroule principalement dans la redistribution horizontale infinie de la population à travers la surface horizontale, en jouant par conséquent un rôle dans la définition ou le mélange des figures et des conditions du terrain, ainsi que la capacité d’avoir un impact temporel. Pour faire un parallèle avec le champ contemporain de l’architecture de l’information, également sur la base de la création et de la gestion des systèmes et des réseaux, Jonathon Zittrain identifie trois couches dans la façon dont les réseaux d’information sont conçus: Couche de contenu (contenu), la couche logique (système de contrôle) et la couche physique (infrastructure de câbles).5 Zittrain Ashley Vernon fait valoir que le niveau de liberté de ces couches a un impact direct sur la créativité, la production et l’innovation. Elle se développe sur ce point par rapport à l’évolution de l’Internet en disant que sa capacité à favoriser la créativité et l’innovation dans la société d’aujourd’hui dépend de certaines libertés d’utilisation.6 Étonnamment, la relation de la couche peut être ainsi facilement identifier dans le processus urbain. Dans le scénario urbain, la couche de contenu devient les programmes, la couche logique devient le système d’accès aux programmes ( peut-être dans le développement de la politique, selon l’emplacement ), et la couche physique devient l’infrastructure construit. Compte tenu de l’ état de la théorie urbaine aujourd’hui , aussi brièvement décrit précédemment dans la philosophie des urbanistes paysagistes, la conclusion de Vernon pourrait peut-être être adopter dans la création d’espaces urbains contemporains. Compte tenu de l’intention de la ville à favoriser les programmes de création dans ce type de site, une liberté maximum peut être permis dans les trois couches afin de développer des possibilités, pour atteindre un maximum de créativité. Dans ce cas, le type de programme pour un espace donné serait ouvert. Ce serait un moyen de mettre en œuvre un programme dans un espace donné, comprenant les bâtiments et les infrastructures. Malgré une généralisation de la logique, Vernon fait valoir que les couches les plus libres favorisent une plus grande créativité, et vice versa. Par conséquent, un système urbain ouvert et flexible peut être justifier, afin de maximiser les occasions de liberté dans les couches et de permettre de maximiser le potentiel créatif.
5 6
ZITTRAIN, Jonathon. The Future of the Internet -- And How to Stop it. New York : Yale University Press, 2009. 352p. VERNON, Ashley. . “The Perfect Network Architecture??”, Copyright in the digital Age 09. [en ligne]. 27 \septembre 2009. http://blogs.cornell.edu/copyrightinthedigitalage09/2009/09/27/the-perfect- network-architecture/ [page consultée le 1 décembre 2013]. 35
LILLE AND THE EVENT Throughout the research instigated by the focus on leisure space, in addition to the state of urban theory today, the phenomenon of the event and event space began to stand out in several ways, to be outlined below. By starting with the event there is an awareness of the existing history of architectural and urban projects attempting to deal with various aspects of the phenomenon. Leading up to today one can look back at the work of architects such as Cedric Price and Archigram followed by Rem Koolhaas, Bernard Tschumi and Nigel Coates. One can also look at various works in urban theory such as those of Aldo Rossi and Lewis Mumford, for example. Additionally, the notion of the event has been dealt with in writing by various thinkers such as Gottfried Leibniz, Gilles Deleuze, Alain Badiou, and Alfred Whitehead. The complexity of the subject allows it to be consistently reinterpreted and reanalyzed. Despite radical and provocative written work the subject has often produced far less rich built architectural work, perhaps in part due to the difficulty in dealing with a subject that can lead to the conclusion that “[architecture] is useless…radically so.”1 In order to readdress the subject in the timeframe of a single semester, its implication is limited to the arrival at the subject through the analysis of the city of Lille and from the perspective of leisure space and free time. Furthermore, in order to facilitate a collective comprehension and implementation of an understanding, the event is defined in this context as the assembly or gathering of a group of people that represents a rupture of a continuous condition, or a change in state. The city of Lille could be considered to have a unique relationship with the event in its history and development. Historically, one of its widely recognized events has been the Braderie de Lille, an annual city-wide event that in recent years has been able to attract up to two million visitors to the city for only weekend. As outlined in the history of the city and the metropolitan area, and perhaps building upon the phenomenon of this legacy in a way, the city sought to change its image through a large city-wide event. In a process that began with an application to host the Olympic Games, the city sought to be designated as the European Capital of Culture. The selection of Lille for this designation solidified the first step in the installation of numerous cultural and event programs, that would be linked to the yearlong event. The entirety of the event was considered a success, resulting in more than 2,500 shows, exhibitions, celebrations, urban transformations, etc. Through artistic and cultural means, the city was able to involve 193 communes of the area to expand the impact of the event from a citywide to a regional scale. Overall, over 9 million visitors were accommodated, including more than 750,000 just for the closing ceremony. Following the event, the city was equipped with numerous new cultural and event facilities, and experienced an augmentation of 30% in tourism alone. The capacity for change triggered by the event proved to be enormous,
1
TSCHUMI, Bernard, Architecture and Disjunction. Cambridge : MIT Press, 1996. 36
LILLE ET L’EVENEMENT A travers la recherche focalisée sur les espaces de loisirs, en plus de l’état d e la théorie urbaine d’aujourd’hui, le phénomène de l’événement et de l’espace de l’événement a commencé à se faire de plusieurs façons, décrit ci-dessous. Il y a une prise de conscience et une identification dans l’histoire existante de projets architecturaux et urbains qui tentent de répondre aux diverses problématiques, aspects de ce phénomène. Ainsi, on peut revenir sur le travail des architectes tels que Cédric Price et Archigram suivis par Rem Koolhaas, Bernard Tschumi et Nigel Coates. On peut aussi regarder divers travaux dans la théorie urbaine comme celles d’Aldo Rossi et Lewis Mumford, par exemple. En outre, la notion de l’événement a été traitée par écrit par divers penseurs tels que Gottfried Leibniz, Gilles Deleuze, Alain Badiou et Alfred Whitehead. La complexité du sujet induit des interprétations diverses et l’existence de multiples analyses (chacune avec des axes bien spécifique). Malgré un travail écrit radical et provocateur sur ce sujet, les projets architecturaux construits sont quant à eux beaucoup moins nombreux, peut-être en partie en raison de la difficulté à traiter un sujet qui peut conduire à la conclusion que «[l’architecture] est inutile.»1 Pour recadrer le sujet dans le délai d’un seul semestre, le travail se concentre sur l’analyse de la ville de Lille et sur la thématique de l’espace de loisirs et de temps libre. En outre, afin de faciliter une compréhension collective et la mise en œuvre d’une entente, l’événement est défini dans ce contexte comme l’ensemble ou une réunion d’un groupe de personnes qui représente une rupture d’un état continu, ou un changement d’état. La ville de Lille pourrait être considéré comme ayant une relation unique avec le secteur de l’événement de par son histoire et son développement. Historiquement, l’un de ses événements largement reconnus a été la Braderie de Lille, un événement ayant lieu dans toute la ville une fois par an et qui au cours des dernières années a été en mesure d’attirer un maximum de deux millions de visiteurs en un week end. L’histoire de la ville et de la région métropolitaine démontrent que la ville a cherché à changer son image en réalisant des grands événements dans toute la ville. Ce processus a débuté avec le dépôt d’une candidature pour accueillir les Jeux Olympiques, et par la suite la ville a cherché à être désigner comme la capitale européenne de la culture. Sa désignation comme Capitale de la Culture pendant un an, a solidifié la première étape consistant à l’installation de nombreux programmes culturels et événementiels. L’intégralité de l’événement a été considéré comme un succès, traduit par la production de plus de 2500 spectacles, des expositions, des fêtes , des transformations urbaines , etc. La ville a impliqué 193 communes de la région pour renforcer l’impact de l’événement, impliquant une imbrication des échelles, d’une échelle de la ville à l’échelle régionale. Dans l’ensemble, plus de 9 millions de visiteurs ont été accueilli, dont plus de 750 000 pour la cérémonie de clôture. Après cet événement, la ville a fait la réception de nombreux nouveaux équipements culturels et événementiels, et a connu une augmentation de 30 % dans le secteur du tourisme. L’impact et le bénéfice de cet événement s’est avéré
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TSCHUMI, Bernard, Architecture and Disjunction. Cambridge : MIT Press, 1996. 37
and was followed by sequel events such as ‘Bombaysers de Lille’ in 2006, ‘Europe XXL’ in 2009, and ‘Fantastic 2012’, each with almost equally impressive attendance and results.2 Given these results, the phenomenon of the event can be considered an exceptional means and catalyst of change, given the right circumstances. Although there was a significant amount of work already accomplished in the repositioning of the city at a territorial scale, the city-wide event (comprised of a multitude of events at different scales over time) was able to solidify a transformation in character, image, and composition of the city. Its capacity can be considered in terms of its economic and political force, as well as in its social and spatial capacities. Economically and politically, the event allows for new revenues, strengthening or altering of public image, and the construction of physical and virtual amenities, representing a possibility for collective change, improvement, and empowerment. Socially and spatially, the event exponentially increases the amount of social interactions and therefore relationships and networks that can be created. Furthermore, it demonstrates the surreal capacity of the built environment to accommodate an enormous fluctuation and range in occupation density. During the closing event of Lille 2004, the city of Lille itself (metropolitan areas not included) accommodated more than three times its entire population just in the city center alone.3 To reiterate the analogy at an architectural scale, the Zenith of Lille (the biggest multi-purpose auditorium in the city center) can accommodate 7,000 people, the equivalent of the total number of residents in more than one square kilometer, almost an entire neighborhood. This hyper densification of the population at a given moment in time spatially represents the constant need for the city to adapt to different states of occupation. But more importantly, the hyper densification represents instances of elevated social interaction and opportunity. In the same way that Lille 2004 could have had such a positive directed impact, the event itself represents the opportunity to constantly create social connections, professional networks, cultural resources, economic opportunities, based on the city’s needs. The event represents an ephemeral tool to continually readdress and improve the problems of the city, with the physical components becoming secondary in nature.
2
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LILLE3000. Présentation. [en ligne] http://www.lille3000.eu/lille3000/fr/ presentation (consulté le 20/10/2013). idem 38
être énorme, et a été suivie par des événements similaires comme « Bombaysers de Lille» en 2006 , « l’Europe XXL » en 2009 , et « fantastique 2012 ».2 Compte tenu de ces résultats, le phénomène de l’événement peut être considéré comme un moyen et un catalyseur de changements exceptionnels, étant donné les circonstances. Bien qu’il y ait une quantité importante de travaux déjà réalisés dans le but de repositionner la ville à l’échelle territoriale, la mise en place d’événements dans toute la ville (composé d’une multitude d’événements à différentes échelles dans le temps) a permis de solidifier une transformation de caractère, l’ image, et la composition de la ville. Sa capacité se tient dans sa force économique et politique, ainsi que dans ses capacités sociales et spatiales. Économiquement et politiquement, l’événement permet de nouveaux revenus, le renforcement ou la modification de l’image publique, et la construction d’équipements physiques et virtuels, ce qui représente une possibilité d’évolution du point de vue collectif, une amélioration de la situation globale et l’autonomisation. Socialement et spatialement, l’événement augmente de façon exponentielle la quantité des interactions sociales et donc des relations et des réseaux qui peuvent être créer. En outre, il démontre la capacité surréaliste de “l’environnement construit” pour accueillir une énorme fluctuation et une densité d’occupation importante. Au cours de la cérémonie de clôture de Lille 2004, la ville de Lille elle-même (régions métropolitaines non incluses) logeait plus de trois fois la totalité de sa population seulement dans son centre-ville.3 Pour reprendre l’analogie à l’échelle architecturale, le Zénith de Lille (le plus grand auditorium polyvalent dans le centre-ville) peut accueillir 7000 personnes, soit l’équivalent du nombre total de résidents en plus d’un kilomètre carré, soit presque tout un quartier. Cette hyper densification de la population, à un moment donné dans le temps, illustre le besoin constant de la ville de s’adapter à différents états d’occupation. Mais plus important encore, la densification très intense représente des instances d’interaction sociale élevée et des opportunités. De la même façon que Lille 2004 aurait eu un impact positif , l’événement lui-même représente la possibilité de créer en permanence des liens sociaux, des réseaux professionnels, des ressources culturelles, des opportunités économiques, en fonction des besoins de la ville. L’événement représente un outil éphémère permettant d’améliorer continuellement les problèmes de la ville, avec les composants physiques devenu secondaire dans la nature.
2 3
LILLE3000. Présentation. [en ligne] http://www.lille3000.eu/lille3000/fr/ presentation (consulté le 20/10/2013). idem 39
UN PHÉNOMÈNE ÉCONOMIQUE / POLITIQUE 2004 2006 LILLE 3000 BOMBAYSERS DE LILLE _750,000 visiteurs pour la fermeture _2 500 manifestations _9 millions de visiteurs +30% fréquentation touristique +12 maisons Folie + équipements culturels
_1,000,000 visiteurs
2009 EUROPE XXL
2012 FANTASTIC
_1,000,000 visiteurs
_300,000 personnes à l’ouverture _2,000,000 visiteurs
?
nordclair.fr
LILLE 3000
LILLE 3000
wikimedia commons
LE BRADERIE DE LILLE
lillegrandpalais.com
MARCHÉ DU WAZEMMES
losc.fr
GRAND STADE LILLE 40
+ 300 000
DENSITE HABITUELLE +/- 5 800 HAB / KM2
225 000
DENSITE PONCTUELLE +/- 25 000 PERS / KM2
OUVERTURE FANTASTIC
POPULATION LILLE
POPULATION ÉTUDIANTE
- 67 500
FLUCTUATION DE POPULATION
DENSITÉ HABITUELLE - 5800 HAB / KM²
DENSITÉ PONCTUELLE - 25 000 HAB / KM²
1km
zénith auditorium = 7 000 pers
65 hab / ha 1 km² = 6 500 hab
Capacité du Zénith auditorium par rapport au densité de la ville // Capacity of the Zenith auditorium in relation to the city’s population 41
THE EVENT AS URBANISM Using the event as a starting point an initial process of diagramming was done in order to evaluate the capacity of the site in terms of event space. The overall size of the site is significant in relation to the existing event space available in the city, including large public spaces. The totality of event facilities and public spaces in the city center are equal to only about 35% of the surface area of the site, meaning the site could theoretically triple the capacity of these spaces on the surface level alone. In terms of a collective event, the total size is relatively comparable to the site of the Swiss National Expo of 2002, or more familiarly the Expo center of Paris at Porte de Versailles. Such a strategy, the implementation of large scale event facilities on the site, would allow for a hyper density of more than fifty-times the neighboring residential density. Despite the capabilities of the event itself, the danger of large scale event spaces is that while they occasionally represent large assemblies of the population, during the time where no event takes place the facility represents a large void in the urban fabric. Additionally, the facilities are largely introverted, contributing to the “eyes on the street� as described by Jacobs in a very limited fashion. A conclusion to these findings represents the need for a reinterpretation of event space that capitalizes on its potential without the negative consequences possible, contributing to the quality of the community. How can one create the space for an event without the creation of a facility? How can event space consistently contribute to the public realm and the activity on the street? How can the event space be conceived as an assembly of multiple and often paradoxical conditions? Building upon these various discoveries, the strategy for developing the site is twofold in nature. Firstly, the project aims to develop and strengthen the geography of the event in the city center. By mapping out the existing event spaces of the city, both built facilities as well as public spaces such as major plazas, parks, promenades and boulevards, a linear link can be drawn in the heart of the city, running from the Lille-Flandres train station, crossing the Grand Square and continuing towards the Republique Square. This diagram often corresponds with cultural event organization, parade routes, Braderie maps, etc. that create a linear link between the station district and either the Republique Square or the Citadel. This organization concentrates all the activity in the existing heart of the city, creating an uneven distribution of density in a linear fashion, ending awkwardly in two cul-de-sac conditions. This concentration complicates accessibility from the peripheral areas by public transportation as well as on a regional scale by train or car. Furthermore, certain event sites become marginalized towards the edges of this linear narrative, minimizing their participation in the collective whole. Finally, this hyper densification in the existing center limits the new connections possible with other neighborhoods and thus reduces the positive impact possible in these areas. This limitation is especially unfortunate given the potential for the event to have a positive impact on its surroundings uniquely through the assembly of people, as demonstrated previously. Therefore, the project aims to create a closed and continuous circuit of event spaces in the city center, using the former Saint Sauveur station as the key in linking Republic Square and Boulevard Solferino to the west with the Zenith and Euralille development to the east. Informed by the grand horizontal nature of the halls, the site would then act as a horizontal 42
L’EVENEMENT COMME URBANISME L’utilisation de l’événement en tant que point de départ d’un processus initial de diagrammes a été fait dans le but d’évaluer la capacité du site en termes d’espaces événementiels. La taille globale du site est important par rapport à l’espace déjà disponible pour l’événementiel dans la ville, y compris les grands espaces publics. L’ensemble des installations destinées à l’événementiel et les espaces publics dans le centre-ville sont égales à environ 35% seulement de la surface du site, ce qui signifie que le site pourrait théoriquement tripler la capacité de ces espaces sur uniquement un niveau. En terme d’événement collectif, la taille totale est relativement comparable au site de l’Exposition nationale suisse de 2002, ou plus familièrement le Centre d’exposition de Paris à la Porte de Versailles. La mise en place d’une telle stratégie, soit la mise en œuvre d’installations d’événements de grande envergure sur le site, permettrait une densité hyper de plus de cinquante fois la densité résidentielle voisine. Malgré les capacités de l’ événement lui-même, le danger de ces grands espaces d’événements à grande échelle, est de créer un grand vide dans le tissu urbain lors de sa non-utilisation. De plus, les installations sont largement introverties, contribuant aux “yeux dans la rue” comme décrit par Jacobs dans un mode très limitée. Ainsi, cette analyse met en évidence la nécessité d’une réinterprétation de l’espace de l’événement, qui capitalise les points avantageux, en écartant les conséquences négatives possibles, contribuant à la qualité de la communauté. Comment peut on créer des espaces événementiels sans équipement ? Comment l’espace événementiel peut être bénéfique au au publique ? Comment l’espace de l’événement peut être conçu comme l’assemblage d’un ensemble de conditions multiples qui sont souvent paradoxales ? S’appuyant sur ces différentes découvertes, la stratégie pour le développement du site est double. Tout d’abord, le projet vise à développer et à renforcer la géographie de l’événement dans le centre-ville. En localisant, les espaces d’événements existants dans la ville, les deux installations construites ainsi que les espaces publics tels que les grandes places, les parcs, les promenades et les boulevards, un lien linéaire peut être tracer dans le cœur de la ville, allant de la gare Lille-Flandres gare, traverser la Grand Place et continuer vers la place de la République. Ce schéma correspond souvent à l’organisation d’événements culturels, les itinéraires de défilé, cartes Braderie, etc qui créent un lien linéaire entre le quartier de la gare et la place de la République. Cette organisation concentre l’ensemble des activités au cœur actuel de la ville, impliquant la création d’une répartition inégale de la densité d’une manière linéaire, se terminant abruptement dans deux cul de sac. Cette concentration complique l’accessibilité des régions périphériques par les transports en commun ainsi que sur une échelle régionale, par le train ou en voiture. En outre, certains sites d’événements deviennent marginalisés vers les bords de ce récit linéaire , en minimisant leur participation à l’ensemble du collectif. Enfin, cette hyper densification dans le centre existant limite les nouvelles connexions possibles avec d’autres quartiers et réduit l’impact positif possible dans ces domaines. Cette limitation est particulièrement regrettable étant donné le potentiel pour l’événement d’avoir un impact positif sur son environnement, comme nous avons pu le démontrer précédemment. Par conséquent , le projet vise à créer un circuit fermé et continu des espaces événementiels dans le centre-ville, en utilisant l’ancienne gare Saint-Sauveur comme clé pour 43
link between the now seemingly marginalized areas, which creates and closes this loop. The benefit of a circular organization is the condition created where there are no longer facilities or spaces that are marginalized. Instead, each one would exist along this infinite path. The loop could also create a significant centralized condition on a metropolitan scale that could more easily branch out and to connect outlying facilities. Additionally, the creation of this loop as far south as the site of Saint-Sauveur allows a shift in the perception of the hyper center of the city, one that is more adept to the modern scale of the city, creating proximity with the Euralille development and the developing neighborhoods of Moulins and Fives, and facilitating accessibility from the peripheral communes. The creation of this loop and the expansion of the hypercenter can also be developed in parallel with other urban networks that should be readdressed in consideration of these adjacent neighborhoods, such as that of public and green space, transportation nodes, etc. The first step would therefore be to use the Halls and the existing cultural programs as the initial catalyst of the redevelopment, creating a seamless east-west link across the site. Following this approach to the site and its relation with a larger urban operation, the model of the contemporary event space can be used to inform the architectural and spatial development of the site, of both public and private spaces. Today, event space no longer needs to be as specialized as in previous generations. Cedric Price’s project the Fun Palace created an intense centralization of event spaces; a dynamic assembly of moving parts allowing a multiplicity of use. Today, in the information age, event space is much more ephemeral. Advancement in technology allows for the transformation of banal spaces into dance halls, performance spaces, sports facilities, etc. The space is no longer represented by equipment, but rather represents the state of being equipped. The benefit is that this event space which historically represented an object or void in the city fabric is now more adaptable and integrated. Events no longer need to be embodied by introverted objects but rather by spaces that allow for a maximization of possibilities and opportunities. An openness and transparence allows for infinite possibilities as well as connectivity and integration. The intense hybridization that can equally allow for a concert hall to become a sports arena as a public square, for example, further multiplies the possibility for spontaneous assembly and interactions at any given time. Regarding what are traditionally considered the more static elements of the city, the notion of the contemporary event space is used to inform a spatial organization. In this case it is characterized by a relentless flexibility desired by the event space, typically represented by the horizontal surface and the infinite nature of possibility associated with it. The development of an organizational system that creates a state of being of equipped allows for a maximum of programs possible, an infinite number of changes in program, and relationships between programs that are potentially unforeseen today. Contrary to an initial assumption, this general and flexible approach can equally allow for extreme individual identity, as can be developed in an immediate scenario at any given time. By using the contemporary event space as a guide
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relier la Place de la République et le boulevard Solférino à l’ouest avec le développement du Zénith et Euralille à l’est . Informé par la nature horizontale des halles existantes, le site sera alors agir comme un lien horizontal entre les zones maintenant marginalisées, pour créer et fermer cette boucle. Une organisation circulaire permet d’éviter des zones sans installation et la démultiplication des espaces marginalisés. Au lieu de cela , chacun pourrait exister le long de ce chemin infini. La boucle pourrait également créer un état centralisé significative à l’échelle métropolitaine qui pourraient plus facilement se ramifier et se connecter à des installations périphériques. En outre, la création de cette boucle, aussi loin au sud que le site de Saint -Sauveur, permet un changement dans la perception de l’ hyper centre de la ville, la création d’une proximité avec le développement d’Euralille et le développement des quartiers de Moulins et Fives , et de faciliter l’accessibilité aux communes périphériques. La création de cette boucle et l’expansion de l’hypercentre peut également être développer en parallèle avec d’autres réseaux urbains qui doit être réexaminer en tenant compte de ces quartiers adjacents (comme celui de l’espace public et vert , les nœuds de transport, etc). La première étape serait donc d’utiliser les halls et les programmes culturels existants comme le catalyseur initial du projet de réaménagement, la création d’un lien est-ouest sans rupture à travers le site. Selon cette approche du site et sa relation avec une opération urbaine plus large, la nature de l’espace événementiel contemporain pourrait être utilisé comme modèle pour informer sur le développement architectural et spatial du site, pour les espaces publiques et privés. Aujourd’hui , l’espace de l’événement n’a plus besoin d’ être aussi spécialisé que dans les générations précédentes . Le projet de Cédric Price du Fun Palace a créé une centralisation intense des espaces d’événements, un ensemble dynamique de pièces mobiles permettant une multiplicité d’utilisation. Aujourd’hui , à l’ère de l’information, l’espace de l’événement est beaucoup plus éphémère. Le progrès de la technologie permet de transformer des espaces banals en salles de danse, salles de spectacles, installations sportives, etc. L’espace n’est plus représenté par l’équipement, mais représente plutôt “l’état d’être équipé”. L’avantage est que cet espace d’événement qui représente historiquement un objet ou un vide dans le tissu de la ville est maintenant plus souple et intégrée. Les événements n’ont plus besoin d’ être incarner par des objets introvertis mais plutôt par des espaces qui permettent une maximisation des possibilités et des opportunités. L’ouverture et la transparence dans un projet permettent la mise en place de possibilités infinies ainsi qu’une connexion et une intégration facilitée. L’hybridation intense qui peut permettre à une salle de concert de devenir une arène de sports comme une place publique, par exemple, multiplie en outre la possibilité d’assemblages spontanés et d’interactions à un moment donné. En ce qui concerne, ce que l’on considère traditionnellement, les éléments plus statiques de la ville , la notion de l’espace événement contemporain est utilisé pour informer une organisation spatiale . Dans ce cas, il est caractérisé par une flexibilité implacable souhaitée par l’espace d’événements, généralement représenté par la surface horizontale et de la nature infinie de
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for city making, traditional facilities are reinterpreted as space that is equipped creating a new paradox between the extremely generic and the hyper-specific, and the neighborhood is developed in terms of creation, connection, intensification, and possibility.
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possibilité qui lui est associée. Le développement d’un système d’organisation qui crée un état d’être permet pour un maximum de programmes possible un nombre infini de changements de programmes , et des relations entre les programmes qui sont potentiellement imprévisible aujourd’hui. Contrairement à l’hypothèse initiale , cette approche générale et flexible peut également permettre une identité individuelle extrême, comme pour être développer dans un scénario immédiat, à un moment donné. En utilisant l’espace événement contemporain comme un guide pour la ville, les installations traditionnelles seront réinterprétées comme espace équipé dans le but de créer un nouveau paradoxe entre le très générique et le super spécifique , et le quartier est développé en termes de création, de connexion, d’intensification et de possibilités.
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Equipement // Building Espace public // Public space
24%
10%
Espaces ĂŠvĂŠnementiels de la ville // Event spaces of the city 48
+/- 25 000
Zénith Lille
50 186
Grand Stade Villeneuve D’ascq
Palais Bercy Paris
5 670
3 723
Palais des Congrès Paris
16 065
81 338
Grand Palais Paris
Stade de France Paris
16 065
3
81 338 +/- 40 000
12
+/-
14
5 670
000
and Stade Villeneuve D’ascq
5 670
Palais Bercy Paris
+/-55 000
Expo Nationale Suisse 2002 Yverdon-les-Bains
81 338
and Palais Paris
Paris Expo Porte de Versailles
Stade de France Paris
16 065
3 723
81 338 +/- 40 000
12 000
+/-
14
5 670
000
+/-9 000
Autres espaces événementiels // Other event spaces +/-17 000
+/-3 000
+/-15 000
+/-20 000
49 +/-55 000
+/-9 000
+/-17 000
16 065
+/-3 000
50 186
+/-15 000
+/-20 000
> 5000 pers /ha
156 hab/ha 43 hab/ha
64 hab/ha
83 hab/ha
16 065
3 723
70 hab/ha
81 338 15 000 5 670
vs 156 hab/ha 43 hab/ha
64 hab/ha
83 hab/ha
70 hab/ha
0 pers /ha
Capacité et fluctuation maximale de l’occupation du site // Maximum capacity and fluctuation of site occupation > 5000 pers /ha
répartition ?
156 hab/ha 43 hab/ha
64 hab/ha
83 hab/ha
16 065
3 723
81 338 15 000 5 670
50
70 hab/ha
théâtre assis .95 m² / pers. 60-300 pers.
100
banquet 1.25 m² / pers.
90 80 70 60
théâtre assis 1.15 m² / pers. < 60 pers.
50 40 30
salle de cours 2.25 m² / pers.
20
réception débout 0.9 m² / pers.
10 no. de personnes surface en m²
20
0
60
125
250
Correlation de la taille et capacité des espaces événementiels // Capacity of event spaces
théâtre assis salle de cours
théâtre assis
banquet débout max 4 pers. / m²
réception débout
no de personnes
0
20
20
60
125
250
PROGRAMMES LOGEMENTS
SPORTIF
EDUCATION
CULTUREL
OUVERT
COMMERCIAL
TRAVAIL
LOGISTIC
typologies divers composition de cellules d’une taille moyen +/-60m² horizontal ou vertical jour et nuit
grands espaces surfaces à partir de +/-300m² horizontal intérieur ou exterieur jour/soir
surfaces divers organisation autonome ou campus composition des bâtiments souvent besoin des espaces ouverts et/ou sportifs jour
surfaces divers souvent bâtiment objet souvent lié aux espaces ouverts publics jour
divers horizontal public ou privé paysage ou minéral 24h
surfaces divers horizontal accèsible et visible besoin de collaboration logistic jour et nuit
cellule min de 9m² composition des cellules ou plateaux ouverts horizontal ou vertical jour
divers
60m²
300m²
1000m²
9m²
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Etude de réseau événementiel : site comme destination centrale // Study of event network: site as central destination
“EVENT CITY”
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Etude de réseau événementiel : réseau interconnecté // Study of event network: interrelated network
“CITY OF EVENTS”
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Sites ĂŠvĂŠnementiels majeurs // Major event spaces
Connexion urbaine existante // Existing urban connection
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Création d’un “boucle événementiel” // Creation of an “event loop”
Dilatation du hyper centre // Expansion of hyper center
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SITE APPROACH The organization of the site takes into consideration the research previously described as well as the more basic local forces of the city. Along with the intention to create an event loop with the city center from the east to the west of the site, the project also intends to promote connection from the north and south in its transformation into a destination and a new permeability. An attention is paid to the existence of a the park to the West, the administrative district to the north, the modern Euralille development to the East, and the working class neighborhood of Moulins to the south. By becoming a destination, the project attempts to create connectivity between these four unique identities. To achieve the east-west event axis, a connection is created through the existing halls. The halls would be rehabilitated, with several voids created in order to incorporate public spaces, but more importantly to allow a perforation and connection between the administrative district to the north and Moulins to the south. At the eastern and western extremities of the rehabilitated halls, event spaces would be implemented. Modelled after the previously mentioned equipped spaces, these areas would be multifunctional in nature and serve as both an entry and destination at each end of the halls. A central area of the hall would be demolished to create a central open space and interruption in its length, simultaneously allowing a north south connection across the site from the existing Rue du Professeur Calmette to Rue Georges Danton. In order to maximize the utility of the halls which are long and narrow in nature, the space between them would become covered, creating a central interior street which would allow a circulation area serving both halls, liberating the existing width restrictions for future programs. Thus, they can both be experienced in continuity in length and width, and allow the maximum amount of programs within. The future programs would become objects within the grand spaces, a grand bustling hall of activity. The programming of the hall would take into consideration the existing cultural and entertainment programs as well as the wish of the city to take on a creative nature. Their flexibility would allow for a series of programs based on the ideas of the 24hr city that could be combined to ensure a constant activity the entire length of the day across this access. To the south of the hall a large landscaped area would serve as a green forecourt along the length of the site. This landscaped area could allow for natural remediation methods to be applied initially based on the pollution levels of the site, and then serve as a natural system for the management of runoff water for entire site. Furthermore, ensuring this space in the built fabric allows for the valorization of the halls and event spaces by allowing a view from a distance, as well as creates an area that can accommodate the overflow and assembly of people during public events of the largest scale. Along this axis an east west circulation
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APPROCHE AU SITE L’organisation du site prend en compte les recherches décrites précédemment ainsi que les forces locales les plus élémentaires de la ville. Le projet viser à créer une boucle d’événements avec le centre, de l’est à l’ouest , il vise également à promouvoir la connexion du nord et du sud dans sa transformation en créant une nouvelle destination et une nouvelle perméabilité pour ne pas créer une barrière entre le centre ville et les quartiers périphérique. Une attention particulière est portée à l’existence du parc à l’ouest, le quartier administratif au nord , le développement moderne d’Euralille à l’Est , et le quartier plus populaire de Moulins au sud . En devenant une destination, le projet tente de créer la connexion entre ces quatre identités uniques. Pour atteindre l’axe d’événements est-ouest , une connexion est créée à travers les salles existantes. Les salles seront réhabilitées, avec plusieurs vides créés afin d’intégrer les espaces publics , mais surtout pour permettre une perforation et la connexion entre le quartier administratif au nord et au sud de Moulins . Aux extrémités est et ouest des salles réhabilitées, des espaces événementiels seront mis en œuvre. Modelé sur les espaces équipés mentionnés précédemment, ces zones seront multifonctionnelles et serviront à la fois d’entrée et de destination aux halls aux deux extrémités. Une zone centrale dans les halles sera démolie pour créer un espace central ouvert et créer une interruption dans sa longueur, ce qui permettra de créer simultanément une connexion nord-sud (à travers le site de la rue du Professeur Calmette à la Rue Georges Danton). Afin de maximiser l’utilité des halles qui sont longues et étroites, l’espace entre eux deviendra couverte. La création d’une rue intérieure centrale permettra de créer une zone de circulation, desservant les deux salles, et libérons les restrictions de largeur pour les programmes futurs. Ainsi, elles offrent l’expérience et la sensation d’une occupation continue de sa largeur et sa longueur et permettre l’hébergement d’un maximum de programmes possible. Les futurs programmes deviendront des objets dans des grands espaces, une grande salle animée d’activité. La programmation de la salle prendra en considération les programmes culturels et de divertissements existants ainsi que le souhait de la ville de développer un aspect créatif. Leur souplesse permettra une série de programmes sur la même base d’idées que la ville 24h qui pourrait être combiner avec d’autre programme pour assurer une activité constante sur toute la longueur. Au sud de la salle, un grand espace paysagé servira de parvis vert sur toute la longueur du site. Cet espace paysager pourra permettre de mettre en place des méthodes d’assainissement naturelles à appliquer sur le sol pollué, et servira comme système naturel pour la gestion des eaux de ruissellement pour tout le site. En outre, veiller à cet espace dans le tissu bâti permet la valorisation des salles et espaces événementiels en permettant une vue à distance, ainsi que de créer un espace qui peut accueillir le trop-plein et l’assemblage de personnes lors de manifestations publiques de plus grande échelle. Le long de cet axe une
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would be created, creating a connection from the neighborhoods to the west to Porte de Valenciennes to the east parallel to the existing Rue de Cambrai. To the south of this green forecourt, the denser fabric would be developed serving as a transition to the residential neighborhood to the south. Here the ideas mentioned previously of a relentless flexibility through the intensification and multiplication of horizontal surfaces would be developed. The comparison to a parking structure is used, as a way to create neutral surfaces with high capacity at a relatively low cost. A modular dimensional system would be developed that would allow a flexible approach to programming that can incorporate an indefinite mix and combination of programs. Housing, work spaces, educational, recreational and even parking areas can all be incorporated based on their individual spatial and adjacency requirements. Furthermore, any given part of the system can be either interior or exterior space, vegetal or mineral. Transversal gardens could be created on any level. The ground floor could accommodate a number of programs just as well as outdoor spaces which allow the ground plane to continue through the building uninterrupted. The number of floors can ensure the density desired by the city, while the roof tops can serve as a variable to calibrate the density based on development needs. The highly neutral system allows for the programs themselves to create their associated images rather than having to adapt to that of the buildingsâ&#x20AC;&#x2122;.
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circulation est-ouest sera créé afin d’établir une connexion entre les quartiers à l’ouest de la Porte de Valenciennes et le quartier est. Au sud de ce parvis vert, le tissu plus dense sera élaboré comme transition vers le quartier résidentiel au sud. Une flexibilité sera établit par l’intensification et la multiplication des surfaces horizontales. La comparaison avec un parking silo est utilisé comme un moyen de créer des surfaces neutres à haute capacité à un coût relativement faible. Un système modulaire dimensionné sera élaboré et permettra une approche flexible de la programmation. Il pourra incorporer et combiner plusieurs programmes. Logement , espaces de travail , des zones éducatives, récréatives et même stationnement peuvent tous être incorporer en fonction de leurs besoins d’espaces et de proximité. En outre, n’importe quelle partie du système peut être soit un espace intérieur ou extérieur, végétal ou minéral . Les Jardins transversales pourront être créer à n’importe quel niveau. Le rez -de-chaussée peut accueillir un certain nombre de programmes aussi bien que les espaces extérieurs qui permettent que le plan de masse puisse continuer à travers la construction ininterrompue. Le nombre d’étages peut assurer la densité souhaitée par la ville , tandis que les toits peuvent servir de variable pour calibrer la densité en fonction des besoins de développement. Le système très neutre permet aux programmes eux-mêmes de créer leurs images associées plutôt que d’avoir à s’adapter à celle du bâtiment .
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Réseau événementiel du centre ville // City center event network
Connexion horizontale à travers les halles // Horizontal connection through the halls
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28 NOV 2013 | ZOLTAN NEVILLE
scénario a contextualisation
eVeneMent
eVeneMent eVeneMent
Forces des alentours // Site forces
eVeneMent
Parvis vert et connexions végétales // Green forecourt and vegetal links
eVeneMent eVeneMent
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DOCUMENTS ANNEXES
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Tissu construit // Built fabric
Espaces verts // Green spaces
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Réseaux férroviaires // Railroad networks
L’eau // Water
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Espaces sportifs // Sports facilities
Espace non-constuit // Non-built space
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Espaces piétons // Pedestrian spaces
Typologie des espces ouverts // Categorization of open spaces
Légende thématique Parks >10 ha 5- 10 ha 1- 5 ha < 1 ha Square Place publique Eau http://www.lille.fr
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Légende thématique St Maurice - 28 400 € Vieux Lille - 26 700 € Lille Centre - 24 100 € Bois Blanc - 22 900 € Vauban - 18 800 € Wazemmes - 18 800 € Fives - 18 800 € Lille Sud - 16 900 € Moulins - 16 300 € Fb de Béthune - 15 500 € http://www.kelquartier.com/
Revenu moyen par quartier // Medium income
Habitations à Loyer Modéré // Income controlled housing
Légende thématique St Maurice - 17% Vieux Lille - 18% Lille Centre - 11% Bois Blanc - 18% Vauban - 23% Wazemmes - 14% Fives - 20% Lille Sud - 56% Moulins - 39% Fb de Béthune - 71% http://www.kelquartier.com/
70
Légende thématique St Maurice - 12% Vieux Lille - 13% Lille Centre - 13% Bois Blanc - 16% Vauban - 17% Wazemmes - 19% Fives - 22% Lille Sud - 30% Moulins - 21% Fb de Béthune - 32% http://www.kelquartier.com/
Chomage // Unemployment
Commerces par 100m // Retail by 100m
St Maurice - 1,9 / 100m Vieux Lille - 6,8 / 100m Lille Centre - 8,5 / 100m Bois Blanc - 1,3 / 100m Vauban - 2,4 / 100m Wazemmes - 4,4 / 100m Fives - 1,4 / 100m Lille Sud - 1,4 / 100m Moulins - 2,3 / 100m Fb de Béthune - 0,6 / 100m http://www.kelquartier.com/
71
Route de parade Lille 3000 // Parade route
Carte de la Braderie de Lille 2013 // Map of the Braderie de Lille
72
+17% Site St Sauveur
Site St Sauveur +108% Equipements sportifs existants
Espaces verts existants
+17% +108%
SO Légende commune
SO
Espaces verts et sportifs en relation avec le site // Green and sports space in relation to site
ESPACES DESLégende LOISIRS thématique 0m
50m
200m
400m
Parc Place publique Boire / manger Vie nocturne Sport Hôtel Bibliothèque
nde commune
Espaces de loisir autour du site // Leisure spaces near site
nde thématique Parc Place publique Boire / manger Vie nocturne Sport Hôtel Bibliothèque
Source
LOISIRS
e
LOISIRS
M.Allard, Z.Neville, A.Seyed - Domaine Territoire - B.Grosjean et F.Andrieux - Automne 2013 73
DensitĂŠ des logements // Residential density
59 log / ha
45 log / ha
22 log / ha
59 log / ha
36 log / ha
60 log / ha 106 log / ha
23 log / ha
74
Comparaison de densitĂŠ avec autres villes // Density comparison with other cities
EMPRISE PAR 100 HAB
Copenhague : 557 920 habitants 88,25km2 63 hab/ha
EMPRISE PAR 100 HAB
Amsterdam: 799 442 habitants 219,33km2 36 hab/ha
Bruxelles : 171.459 habitants 32,61 km2 50 hab/ha
Wroclaw: 632 996 habitants 292,9 km2 21 hab/ha
Liverpool : 445 200 habitants 111,8 km2 39 hab/ha
Dublin: 1 270 603 habitants 114,99 km2 110 hab/ha
Zurich : 372 047 habitants 87,88 km2 42 hab/ha
Anvers: 472 071 habitants 204,5km2 23 hab/ha
75
EMPRISE PAR 100 HAB
Lille : 227 560 habitants 39,51 km2 57 hab/ha Lille mĂŠtropole : 1 193 244 habitants 611,45 km2 19 hab/ha
Etudes : 100 logements + espace public sur 1ha // Studies: 100 units + Public space on 1ha études
28 NOV 2013 | ZOLTAN NEVILLE
etudes de densité - 100 log / ha + “événement” par hectare
100 log + espace public
100 log + espace privé
100 log + equipement
paysage construit
emprise 50%
100 log individuels empilés
cours privées
connectivité
76
Etudes : 100 logements + espace public sur 1ha // études Studies: 100 units + Public space on 1ha
28 NOV 2013 | ZOLTAN NEVILLE
etudes de densité - 100 log / ha + “événement” par hectare
100 log individuels
100 log individuels + jardins privés
équipement = structure
espace = spectacle
réseau des espaces ouverts : variations de taille et forme
77
ÉTUDES D’AGRÉGATION MAILLE
CHAMP
MAILLE
CHAMP
100 log / ha RDC = 86% emprise
100 log / ha R+1 = 43% emprise
Etudes : Densité par hectare // Studies: Density by hectare
MAILLE
CHAMP
100 log / ha RDC = 86% emprise
100 log / ha R+1 = 43% emprise
COS 1.78 86% emprise
100 log R+2 =
100 log / ha R+2 = 28% emprise
COS 3.44 86% emprise
COS 3.4 21% em
ÉTUDES D’AGRÉGATION 100 log / ha RDC = 86% emprise
100 log / ha R+1 = 43% emprise
100 log / ha R+2 = 28% emprise
100 log / ha R+2 = 28% empr
100 log / ha R+3 = 21% emprise
COS 1.78 86% emprise
COS 3.44 86% emprise
100 log / ha R+2 = 28% emprise
COS 3.44 21% emprise
100 log / ha R+3 = 21% emprise
COS 1.78 86% emprise
COS 3.44 86% emprise
COS 3.44 21% emprise
PATCHWORK / OVERLAP 64% emprise
COS 3.44 21% emprise
PATCHWORK / OVERLAP 64% emprise
78
COS 3.44 21% emprise
SCHÉMA 2 Etudes : Espaces événementiels actifs / intégrés Studies: Active and integrated event spaces ESPACES ÉVÉNEMENTIELS = DICHOTOMIQUE _ACTIF VS VIDE _GÉNÉRATEUR VS RUPTEUR
NOUVEAUX NODES : _GÉNÉRATIFS _PARTICIPATIFS _ÉVOLUTIFS
hybrid : forme
shopping
+
education
quotidien
sports
divertissement
79
TRAJECTOIRES DU SITE
INTERRUPTIONS
80
VECTEURS CONNECTÉS
INTERSECTIONS / INTENSIFICATIONS
81
SOUDAGE VERT
100x100m
CAPACITÉ 300 000
300 000 per
300 000 per
300 000 per
300 000 per
82
300 000 per
PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT
Etudes : Démographie de Lille Studies: Visualisation of the city’s demographics
Lillle - 225.000 pop age 0-15 13%
ménages 80%
familles 47%
adultes vivante seule 15%
agées vivante seule 5%
famille monoparentale 14% - 3.25 pers / fam
couple avec enfant 26% - 4.25 pers / fam
FAMILLES
29% 0 enfants
12% 2 enfants
18% 1 enfant
7% 3 enfants
3% 4+ enfants
ENFANTS
6% 1 enfant
4% 2% 1% 2 enfants 3 enfants 4+
MONOPARENTALE
12% 1 enfant
8% 5% 2% 2 enfants 3 enfants 4+ enfants
COUPLES
étudiantes 16.5%
actifs ayant emploi 40%
inactif 8%
chomeurs 8.5%
retraits 3%
ADULTES 15-64
Cadres intellectuelles supérieures 10%
Agriculteurs .8%
Employés 10.8%
EMPLOIS Artisans, Commercants... 1.2%
Professions intermédiaires 10.8%
Professions intermédiaires 10.8%
St Sauveur - 100 log / ha
PRODUCED BY AN PRODUCED AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT couple sans enfant 16% - 673
age 0-15 13% - 510
couple avec enfant 14% - 609 pers
PRODUCED BY AN AUTODESK EDUC
monoparentes 4% - 162 pers
Autres - adultes, colocs, couples... 33% - 1343 pers
adultes vivantent seules 15% - 614
agées vivante seule 5% - 200
4 071 HABITANTS
couple sans enfant 336 T2, 3
familles avec enfant 466 T3, 4 , 5
autres - colocs, etc... 713 T2, 3, 4, 5
agées seules 200 T1, 2
adultes seules 614 T1, 2
2 300 LOGEMENTS
15-64 75%
age moyen Artisans, Commercants, Chefs entreprise 34 Cadres et professions 3%
Professions intermédiaires 27% x.4 = 10.8% ensiegnement, santé, social
actifs ayant emploi 40%
Cadres et professions intellectuelles supérieures 25% x.4 = 10%
15-64 75%
x.4 = 1.2%
Agriculteurs exploitants Professions .008% intermédiaires 27% x.4 = 10.8% ensiegnement,
santé, social etudiants actifs ayant emploi 16.5% 40%
Employés 27% x.4 = 10.8%
Employés 27% x.4 = 10.8%
Ouvriers 15% x.4 = 6%
inactif 6%
PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT
PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT age moyen 34
Ouvriers 15% x.4 = 6%
0-15 13%
inactif
>65 6% 12%
chomeurs 8.5% retraits 3%
St SO - 2 300 log
Lillle - 225.000 pop
chomeurs 8.5%
intellectuelles supérieures 25% x.4 = 10%
Artisans, Commercants, Chefs entreprise 3% x.4 = 1.2% Agriculteurs exploitants .008%
etudiants
16.5% Couples 14%
Lillle - 154 123 emplois Lillle - 154 123 emplois
Lillle - 225.000 pop
age moyen 34
15-64 Adultes seules Construction 75% 25% Commerce, transports, Commerce, transports, 3.3% services divers services divers actifs ayant emploi Industrie 47.8% 47.8% 40% 5.4% Agées seules 10% Agriculture 1%
Professions intermédiaires 27% x.4 = 10.8%
Cadres et professions intellectuelles supérieures 25% x.4 = 10%
Construction 3.3%
ensiegnement, santé, social
Industrie 5.4%
Employés 27% x.4 = 10.8%
Familles 0-15 14% 13%
Agriculture 1%
Ouvriers 15% x.4 = 6%
Autres ménages Administration publique, Administration publique, 31% inactif enseignement, santé, action sociale enseignement, santé, action sociale 6% chomeurs 43.4% 8.5% 43.4%
>65 12%
retraits 3%
83
PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT
Lillle - 225.000 pop
PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT
gées seules %
couple sans enfant 29% - 2 pers / fam
PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT
PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT
SITUATION
s
ménages
age >65 12%
age 15-64 75%
AGE
>65 12% retraits 3%
Artisans, Comm 3% x.4 = 1.2%
Agriculteurs exp .008%
etudiant 16.5%
013