Zyva #53

#53 L E M A G M U S I C A L G R AT U I T / S E P T- O C T 2 0 1 8

la rayonnante DOSSIER « L E S M E I L L E U R S

F E ST I VA L S 2 01 8 »

C R O SS FA I T H KY M M O

I t a lo D i s c o S et

Sommaire

Edito

Le retour des vacances, c’est un peu comme un lendemain d’une énorme teuf. Alors si tu es encore un peu éclaté, un brin nostalgique, et à la fois surexcité et plein d’envies, c’est normal. C’était bien les vacances, il y a le ciel, le soleil et la mer (dsl)… mais désormais il est grand temps de retourner à l’école, au travail, reprendre le rythme comme on dit.

Alors soyons clairs, nous le rythme, on l’a toute l’année. Et puis je suis navré pour les fans de Patrick S. et ses serviettes qui tournent, mais je ne suis pas mécontent de ne plus subir le karaoké ouf, ou la super playlist du camping qui a fait fondre mes oreilles (la même tous les soirs, bien sûr… champions du monde !). Nous allons donc reprendre le rythme des concerts, oui, avec une rentrée qui s’annonce costaud.

Ne t’inquiète pas, notre dream team sait combien il est difficile de reconnecter les neurones, alors ils ont fait le taf, et notre agenda magique te permettra de prévoir tes prochaines sorties en douceur. Tu retrouveras tes rubriques habituelles avec l’actu des groupes locaux, des chroniques d’album et la présentation des manifestations à noter dans ton nouveau cahier. Pour les plus nostalgiques qui « baderaient » avec la reprise, notre équipe vous a concocté un petit dossier des meilleurs festivals de cet été.

Pour ce qui est de l’Itw, vous la verrez bientôt partout, et nous sommes bien contents de vous la présenter, Jeanne Added. Après deux ans de scènes qui l’auront poussée très vite dans le Milieu, elle prépare sa rentrée (très attendue) avec la sortie d’un deuxième opus, qu’elle présentera prochainement sur vos planches.

Voilà pour vous les ami(e)s, et on finira par une pensée pour Dudu, le Dj moisi des vacances, qui a fini la saison et va enfin pouvoir écouter, lui aussi, autre chose que des tubes de l’été.

Bonne rentrée à toutes et à tous, Bons concerts et bonne lecture.

Hedi Mekki, Directeur de Publication

REMERCIEMENTS

Anne-Laure Poulette (La Belle Électrique), Grégory Signoret (Label 440 - Jaspir) , Eric Fillon ( Médiatone), Antonin Rosset (MJC Louis Aragon - Jack Jack), Anouck Eychenne (SMAC La Tannerie), Simon (1001 Bass), Romain Berthault (DBAB), Marilou Andrieu (SMAC Le Fil), Christophe Cedat (Café 203), Géraldine Clément (Ville de Lyon), Maÿwen Mauro (Sliding Words), Juliette Lassard (Théâtre de Villefranche - Nouvelles Voix en Beaujolais), Patricia Teglia (Aoura), Maxime Jacquard (Echo Orange).

04. Brèves 08.

Zoom sur le local

12.

Dossier Festivals

19.

Agenda

24.

ITW Jeanne Added

28.

Chroniques d’albums

32.

Petite pépite d’EP

SEPTEMBRE / OCTOBRE 2018 Magazine distribué sur Lyon, Grenoble et Saint-Etienne.

Diffusion en entrées de concerts.

Directeur de publication : Hedi Mekki Publicité : Marion Grosso / commercial@zyvamusic.com Rédaction : zyvaredaction@gmail.com Rédacteurs : Guillaume Lebourgeois, Louis Fandre, Yann B., Philippe « Pippo » Jawor, Julia, Kymmo, Pablo Brahimi, Hedi Mekki Événementiel : Emmanuelle Hebert - Agence EHCO Photographes : Kymmo / Philippe « Pippo » Jawor Maquette et graphisme : Doriane Garcia Communication Communication et RP : Nicolas Tourancheau communication@zyvamusic.com Chargé de partenariats : Nicolas Tourancheau Bureau / adresse postale : 9 rue du Garet - 69001 Lyon Imprimerie : Pure Impression Crédit photo couverture : Julien Mignot Zyva 2004 : Tous droits de reproduction réservés pour tous pays. Aucun élément de ce magazine ne peut être reproduit d’aucune manière que ce soit, ni par quelque moyen que ce soit, y compris mécanique et électronique, online ou offline, sans l’autorisation écrite de l’association Zyva.

BRÈVES

DÉJÀ 2 DÉCENNIES DE

Eh oui, bientôt 20 ans déjà que le Riddim Collision, devenu un rendez-vous musical incontournable dans le paysage lyonnais et de la région, nous offre invariablement une programmation alternative, pointue et éclectique (du rock à la transe en passant par l’electro, le rap, le dub –beaucoup-, le noise et bien d’autres styles encore) lors de chaque édition. Dénicheur de pépites, il a donné sa chance à un certain nombre de groupes, collectifs et artistes émergents, tout en faisant jouer également des noms déjà plus connus. Y sont notamment passés Amon Tobin, Ez3kiel, Bumcello, Saul Williams, High Tone, Mei Tei Sho, Le Peuple de l’Herbe, Zenzile, Brain Damage, La Phase, Lab°, Orange Blossom, The Young Gods, Kaly Live DubLa colonie de Vacances, Schlaasss, Acid Arab, Bison Bisou, Suuns et Chapelier Fou, pour n’en citer que quelques-uns.

Nul doute que ces 20 ans, fêtés du 22 au 24 novembre prochain, resteront fidèle à ligne directrice de l’équipe du festival et à ses convictions, avec entre autres Vincent Black, Voilaaa Soundsystem, La Jungle, Ko Shin Moon, Jazzy Bazz, Krampf, Sentimental Rave, Voiron, The Mauskovic Dance Band, Usé, Amar du Désert, La Mverte (DJ Set), Laake, Ambeyance, Casual Gabberz ou bien encore une artiste montante comme Corine et une autre, confirmée, Jeanne Added (que vous pourrez justement retrouver en interview dans ce numéro). Le tout comme d’habitude réparti entre divers lieux de l’agglo lyonnaise (La Marquise, La Plateforme, Le Sirius, Ninkasi + Kao et Transbordeur).

L E FA R M E R , U N E R E N T R É E Q U I VA FA I R E D U B R U I T !

Parce que ce bar de la X rousse a TOUJOURS une programmation impeccable, des tarifs très abordables et un peu aussi parce que ses descriptions des groupes dans les events facebook sont bien drôles, ça fait un moment qu’on voulait évoquer le Farmer ! Leur rentrée musicale 2018 ne déroge pas à la règle, avec quelques petits caramels dans les mois à venir. Les locaux de Ta Gueule et La Degustacion le 8 septembre pour une soirée qui s’annonce riche en couleurs (et en chorizo/sangria ?), les brésiliens de Bike (psych rock) le 13 septembre, le Forget Me Not Festival du 5 au 7 octobre dédié aux musiques indé/psyché, Dirge (indus/post metal) le 1er octobre, We Stood Like Kings (dont le «Chopin meets Pink Floyd meets Explosions In The Sky» sur la bio de l’event pique notre curiosité !) le 11 octobre, du bon gros stoner le 12 octobre avec Kayleth + Tusk + Maven Hill, les néozélandais d’Earth Tongue le 23 novembre (Pysch/fuzz/stoner) ou encore Cortez (post hardcore noise, Suisse) en décembre. A noter également le 16 septembre la diffusion d’un documentaire sur la très prolifique scène hardcore d’Umea, ville suédoise où ont vu le jour Refused mais aussi Cult of Luna, International Noise Conspiracy, Epidemics, etc.

+d’infos : http://www.riddimcollision.org/ et https://www.facebook.com/RiddimCollision/

14 Montée des Carmélites, Lyon + d’infos : https://www.facebook.com/LeFarmerLyon/

O N P E U T FA I R E S I X F O I S

HYPNOTIK,

100 DÉTOURS…

L E F E S T I VA L Q U I FA I T B O O M B O O M DA N S TA T Ê T E !

Depuis 17 ans, le festival Hypnotik est devenu le rendez-vous incontournable des amateurs d’électro. L’évènement crée par Elektro System, qui investit la salle d’Eurexpo a fait ses preuves en terme de programmation riche et éclectique dans ce milieu.

Pour cette année, ce sera un format 4 scènes et non plus 5 : • Une scène Techno avec : Joseph Capriati, Ellen Allien, Shlomo et Jay Clarke • Une scène House avec : Agoria, Polo & Pan, N’To, Patrice Baumel et Ils • Une scène Psytrance avec : Captain Hook, Rinkadink, Vertical Mode, Fungus Funk, Cubic Spline, Curious Detail et Originz • Une scène Hardmusic avec : Phuture Noise, Noisecontrollers, Deetox, Warface, Durky Bass et Pulserz.

Toujours piloté par la structure iséroise Jaspir, le festival pluridisiciplinaire et itinérant 100 Détours reviendra du 22 au 30 septembre 2018 pour une sixième édition.

Divers concerts, spectacles et séances de cinéma auront donc lieu dans les communes de Saint Jean de Bournay, Faramans, Rovas, Villefontaine et BourgoinJallieu. On pourra notamment voir l’artiste Zim, la Compagnie Bicepsuelle et son spectacle Les Deux du Stade, la Compagnie Volpinex, Les Jeunes en Folie, le BDconcert Là où vont nos pères de Florent Hermet ou encore les films Percujam, Nico, 1988 mais aussi Gimme Danger de Jim Jarmusch.

Quant à la grande soirée prévue le 29 septembre à Saint Jean de Bournay, elle rassemblera Les Négresses Vertes, de retour après une longue pause et qui fêteront les 30 ans de Mlah, les belges d’adoption de The Summer Rebellion et leur mélange percu/batterie/chant/accordéon, la chanson française de 5 Marionnettes sur ton Théâtre et le duo flamenco/folk de Säman côté scène, ainsi que divers stands et entresorts sur l’espace extérieur, dont la Compagnie 100 Lendemain et la Compagnie Oxymore.

Tout cela pour 8h de son non stop!

N’hésitez pas à utiliser les nombreuses navettes mises à disposition afin de rentrer en toute sécurité !

Samedi 6 octobre de 22h à 6h - Eurexpo (Chassieu) / 37€ + d’infos et billetterie : http://www.elektrosystem.org/hypnotik/

+ d’infos : https://festival100detours.fr/ et https://www.facebook.com/Festival100Detours/

4 / w w w. f a c e b o o k . c o m /z y v a m a g

RIDDIM !

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L E B E A U J O L A I S , C E N ’ E S T PA S Q U ’ U N E H I S T O I R E D E V I N !

C’est aussi une histoire de voix ! C’est reparti pour un grand cru, pendant que cette belle région et son doux cépage nous offre cette cuvée tant attendue, elle nous offre également une semaine de concerts novateurs et actuels, du 12 au 18 novembre.

Cette année vous pourrez admirer Melba et Baptiste W. Hamon à la mairie d’Arnas, Tamino au théâtre de Gleizé, Saint Sadrill au Quai 472, Ellie James Lumières! À la salle des fêtes de Limas, Mireille Moquin et Safia Nolin au centre culturel de Gléiteins, Halo Maud, Tracy De Sa et Yeast en concert gratuit au Café du théâtre de Villefranche, Medhi Krüger & Ostax à l’auditorium du théâtre de Villefranche ainsi que Cabadzi x Blier, Terrenoire, Malik Djoudi, Juicy, Fleche Love, Angèle, Dampa, Inüit et Clément Bazin qui se partageront la grande scène du théâtre pendant 3 jours. En parallèle vous pourrez aussi terminer ce festival avec les siestes acoustiques de Benjamin Lallemand qui auront lieu à la médiathèque de Villefranche.

Programmation et tarification en cours + d’infos : https://www.facebook.com/festivalnouvellesvoix/ et http://www.theatredevillefranche.com

B AC K TO

T H E F U N K Y PA S T !

Il était une fois, une bande de potes Grenoblois, fans de musique brésilienne, de soul et de funk décide de s’unir et donne naissance au Collectif Soul Gang. Ensemble, ils ont crée les soirées Dynamita’s Night, qui vous font faire un bond dans les années 70, avec une musique funky jouée par des DJ résidents et invités. Pour ponctuer cette bonne ambiance, l’équipe vous fera participer à des jeux pour gagner des cadeaux, des concours de chorégraphie, de la photo la plus funky, ou encore de meilleure tenue, etc.

La prochaine soirée aura lieu à la Belle Electrique, le 9 novembre avec Fred Wesley & The New Jb’s Live. Ambiance Saturday Night Fever garantie !

Pour le bonheur de tous, les Dynamita’s Night s’exportent sur Lyon, et fusionnent avec les célèbres Roller Disco organisées depuis 5 ans par le Sucre ! Ambiance boule à facette, patins à roulettes vintage garantie! Les rollers et les moins téméraires qui voudront rester stables sur leurs baskets sont bien évidemment admis !

Prochaines dates pour les rollers disco : 8 septembre au Sucre et 19 septembre au Pôle en scène à Bron.

Prêts à enfiler votre meilleur patte d’eph’, votre plus belle chemise à fleurs ou votre bandeau à sequins ?

Alors foncez à l’une de ces dates ! + d’infos : https://www.facebook.com/dynamitanight/

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Z AC ,

EN SCÈNE !

Zac en scène, c’est un festival dédié aux artistes émergents à un jet de pierre de Lyon au lycée de la Cotière de La Boisse en direction de Genève.

Au programme le vendredi 5 octobre la canadienne d’origine haïtienne Mélissa Laveaux avec la jeune chanteuse cap-verdienne Elida Almeida et le samedi 6 octobre l’impeccable Tim Dup et les bouillonnants Feu! Chatterton. + d’infos : http://www.zacenscene.com/

PAR KYMMO

G U I L L AU M E P O U R R AT

zOOM local SUR LE

CONSOMMER LOCAL c'est une attitude responsable et juste, on le savait, mais nous "le local" ça nous évoque aussi le terreau fertile et musical de la région !

3 groupes, 3 albums en 3 questions, c'est LE zoom sur le local du numéro #53 !

J E SS I C A C A LVO R U I Z

VERCORS ENTRÉE EN MATIÈRE AVEC UN EXTRAIT DU DOSSIER DE PRESSE ‹‹ Post-Rock instrumental ondoyant entre puissance (sans violence), finesse (sans fioriture) et magnétisme (sans emphase). Vercors joue les équilibristes permanents, assumant coup à coup âpreté contrôlée et mélancolie enthousiaste, comprenant tout l’intérêt qu’il y a à ne pas confondre force nécessaire et brutalité impulsive. ››

QUINTANA DEAD BLUES EXPERIENCE ENTRÉE EN MATIÈRE AVEC UN EXTRAIT DU DOSSIER DE PRESSE ‹‹ Durant toutes ces années, imprégnées d’un état d’esprit rock’n’roll, de moments magiques, de galères, s’affirment la ténacité et la détermination de Piero Quintana. Depuis ses débuts à l’aube des années 90, plusieurs centaines de concerts en France et en Espagne, plusieurs albums et divers projets, l’expérimentation artistique continue, comme si sa vie en dépendait. L’intention est émotionnelle, sincère, énergique. ››

x LA MUSIQUE DE VERCORS EN 10 MOTS :

x LA MUSIQUE DE QUINTANA DEAD BLUES EXPERIENCE EN 10 MOTS :

Vercors voit le jour en 2014 autour de Julien à la guitare, Eric à la basse et Benoît à la batterie. Un deuxième guitariste, Romain, vient s’ajouter quelques mois plus tard. Début 2018, Eric est parti vers de nouvelles aventures et nous avons accueilli Frédéric quelques temps après. Vercors, c’est aussi un massif montagneux, haut lieu de la résistance.

Massive, Énergique, Live, Puissante, Sombre, Aérienne, Mélodique, Emotionnelle.

x C’EST QUI VERCORS AU JUSTE ?

Rock'n'roll, radical, sauvage, authentique, grunge, émotion, sincérité, énergique, intense, sombre.

x C’EST QUI QUINTANA DEAD BLUES EXPERIENCE AU JUSTE ?

C'est un mec, seul sur scène avec une guitare à fond et une vieille GrooveBox MC909 (Rock'n'roll Electro Heavy Blues) qui, depuis ses débuts à l'aube des années 90, plusieurs centaines de concerts, plusieurs albums et divers projets, continue l’expérimentation artistique , comme si sa vie en dépendait.

x EXPLICATION DE TEXTE SUR LE TITRE DE L’ALBUM : Nos titres d’album et de chansons n’ont pas vraiment de significations particulières. Nous préférons que les gens laissent libre court à leur imagination. Toutefois ce dernier EP que nous avons décidé d’intituler «La dérive» est pour nous en rapport avec la notion d’effondrement, de dérive de nos sociétés, de dérive des mots et des pensées. La dérive peut cependant permettre des découvertes, à chacun d’y trouver son sens.

x EXPLICATION DE TEXTE SUR LE TITRE DE L’ALBUM A VENIR : L’album «Older» a été co-écrit avec Rémi Guirao, jeune musicien auteur compositeur talentueux (Arabella, Quai D’Orsay), d’une vingtaine d’années. On a pas mal échangé sur les problèmes existentialiste et l’age. En est sorti le titre Older : «on est plus vieux, mais on est aussi plus jeunes», un guitare-voix bien Rock’n’roll.

Titre coup de

de la rédac’ : Stranger

+ d’infos : www.pieroquintana.com Sortie d’album : 21 septembre 2018 8

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Titre coup de

CONCERTS

de la rédac’ : La Dérive

+ d’infos : https://vercorsmusic.bandcamp.com/releases

01/09/18 - Festival La Guinguette Sonore / Istres 15/09/18 - Art-Scène / Aix Les Bains 21/09/18 - La Maison de La Musique / Grenoble / Meylan (Release party) 12/10/18 - Ninkasi / Tignieu

et https://www.facebook.com/vercorsband/

Sortie d’album : 30 mars 2018 9

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CONCERTS 08/09/18 - Villeurbanne

LU C I E R I M E Y M E I L L E

TURBONEGRO KY M M O

YEAST ENTRÉE EN MATIÈRE AVEC UN EXTRAIT DU DOSSIER DE PRESSE ‹‹ À la frontière entre rythmes entraînants et sonorités mélancoliques, YEAST explore et révèle toutes les nuances d’une pop aérienne et colorée. ››

x LA MUSIQUE DE YEAST EN 10 MOTS : Pop, funky, aérienne, mélancolique, positive, sincère, solaire, voyages, harmonies vocales, émotions.

x C’EST QUI YEAST AU JUSTE ?

Léo Barbenès : Chanteur, guitariste et insomniaque, tombé dans la musique étant petit, et depuis totalement dévoué à sa cause (sauf le jeudi à 19h parce qu’il y a tennis).

Arthur Wilain : Guitariste lunatique atteint du syndrome de Peter Pan. Il a la fâcheuse habitude de régulièrement jeter ses meilleurs idées à la poubelle.

Judicaël Echalier : Bassiste du groupe. Il voue une bonne partie de son temps à essayer de reproduire le chant d’oiseaux divers et variés dans son salon avec ses synthétiseurs (sauf le jeudi à 19h, Léo ne peut pas jouer tout seul au tennis).

Cyril Gelly : Batteur fou par définition. Quand il ne tape pas sur des trucs, il regarde des vidéos de gens qui tapent sur des trucs. On l’aurait même déjà surpris en train de regarder une vidéo d’un type en train de commenter un autre type qui tapait sur des trucs.

x EXPLICATION DE TEXTE SUR LE TITRE DE L’ALBUM A VENIR : « Dust of Light », traduction : poussière de lumière. Notre musique et nos textes expriment l’idée qu’il faut se raccrocher aux belles choses qui nous entourent, aux choses lumineuses de la vie.

Même si on est dans le noir, il y a de la poussière de lumière autour de nous pour nous éclairer, il faut juste la chercher un peu, c’est ça l’idée.

+ d’infos : https://www.facebook.com/Yeastofficial/ et https://yeastofficial.bandcamp.com

Sortie d’album : 12 octobre 2018 10 / w w w. f a c e b o o k . c o m /z y v a m a g

CONCERTS 26/09/18 - Ninkasi Kao (Release party), Lyon 10/10/18 - La Boule Noire (Release party), Paris

PHOENIX

do ss ier

FA B R I C E B U F FA R T

15-18 juin 2018, base aérienne 217 de Brétigny sur Orge KY M M O

fe st iv al s

Download festival THIS IS NOT A LOVE SONGTIVAL FES

Pour tous ceux qui ont la flemme de traverser la France et s’enfermer entre les quatre murs d’un fort à Saint-Malo pour écouter la crème de la musique pas comme les autres, le ‘This Is Not A Love Song Festival’ de Nîmes est immanquable. Depuis 2013, le TINALS pour les intimes se construit une solide réputation de festival à taille humaine, convivial avec une programmation mêlant poids lourds indés et découvertes.

Alors que retenir du cru 2018 ? Côté vétérans, certains ont cassé la baraque comme les Sparks, facétieux en fuchsia, Phoenix toujours impeccable, The Breeders cure de jouvence ou le

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cataclysmique Ty Segall en liberté avec son Freedom Band. D’autres ont parfois cassé les pieds comme Jesus & Mary Chain, madeleine de Proust du milieu des années 80 au son décevant ou Beck sorti de chez Drucker avec des medleys étranges. Côté petits jeunes, on retiendra les japonais Dygl produits par Albert Hammond Jr. et leurs parfaites pops songs énervées, les toulousains de Cathedrale qui ont prêché la fée électricité, John Maus, certes plus vieux mais hypnotisant le public de son cri primal, les canadiens cintrés de Chocolat qui ont envoyé la sauce, la soul trip hop du minot de 18 ans, Yellow Days ou le show burlesque d’Ezra Furman.

Mais c’est assurément Idles qui nous a mis en Joy (As An Act Of Resistance) en renversant Paloma avec des slams survoltés qui augurent d’un concert dantesque le 23 novembre à l’Epicerie Moderne pour la sortie de leur deuxième album (31/08 chez Partisan). On n’oubliera pas pour finir l’énorme fiesta communicative et inattendue de House Gospel Choir, collectif d’une vingtaine de personnes qui ont fait danser tout le TINALS !

GUILLAUME LEBOURGEOIS

Avec du beau temps (sans canicule), un site ni trop petit ni trop grand et surtout une abondance d’excellents groupes oscillants entre rock et metal, ces 4 jours auraient été idéaux... si chaque boisson ou sandwich ne coûtait pas un bras, si les concerts finissaient plus tard (le dernier groupe démarrant hélas de jour) s’il y avait un peu plus de déco (les avions avaient la classe par contre), si certains artistes comme M. Manson, Dead Cross ou Holywood Undead ne nous avaient pas déçus. <Mode_râleur _off> Heureusement, il y a bien plus à dire sur les points positifs de cette version francilienne de la franchise international Download qui bien qu’en deçà de ses objectifs d’affluence (un peu + de 120 000 festivaliers au lieu des 140 000 escomptés) reste globalement réussie.

De Turbonegro, dont les hymnes rock n’ont d’égal que leurs accoutrements décalés, à l’énergie communicative des élégants frères de style The Hives et Royal Republic, en passant par la bluffante jeune 13 / w w w. f a c e b o o k . c o m /z y v a m a g

formation Greta Van Fleet qui fait revivre les 70s et Led Zep, il y en avait pour tous les goûts.

On pense à Ghost, venu présenter un Prequelle très axé pop. Les 8 membres, dont le leader a troqué le costume d’antipape pour celui, moins travaillé, de cardinal bénéficiaient d’un décor imposant et ont signé une performance soignée devant un public nombreux.

A la débauche d’énergie d’Underoath (2ème date française en carrière seulement !), de Frank Carter & the Rattlesnakes, dont l’intenable et charismatique leader a surfé… sur un crowdsurfeur et aux puissants sets de Betraying the Martyrs et Converge. Mass Hysteria a régalé ses fans, entre tambours japonais, danseuses et ballons géants, dans un show « positif à bloc ». Même verdict pour Ultra Vomit, arrivés sur le générique de Fort Boyard et qui ont à nouveau excellé en humour et jeux de mots à destination du «téléchargement festival», faisant la part belle aux nouvelles compos d’un Panzer Surprise ! qui confirme leur talent

indéniable pour le metal parodique.

Eux aussi étaient là pour le fun, les écossais d’Alestorm, avec un canard géant sur scène et une musique «pirate metal » des plus festives. Tout comme les inusables NOFX d’ailleurs, à l’image d’un Fat Mike vêtu d’une robe et peu avare en anecdotes. Au programme, classiques punk et, circonstances oblige, leur reprise de Champs-Élysées.

Ce Download Paris a également donné lieu à de nombreuses bonnes surprises, comme le metalcore teinté d’electro des japonais de Crossfaith qui a mis tout le monde d’accord en début d’aprèsmidi, à l’instar de Billy Talent la veille.

Mention plus qu’honorable aussi pour les prometteurs Pogo Car Crash Control, les londoniens Alice Wolf emmenés par la talentueuse Ellie Rowsell et pour un Jonathan Davis à son aise en solo. Pas de reprises de Korn ici, mais un contrebassiste et un violoniste pour donner du relief à ses titres.

Côté têtes d’affiche et

LC D S O U N DSYST E M KY M M O

vieilles gloires, il y avait tout autant de quoi se rassasier.

The Offspring a balancé tous ses tubes pour le bonheur des nostalgiques, tandis qu’un Ozzy Obourne pas des plus fringants n’a absolument pas démérité au chant. Son guitariste Zack Wilde a quant à lui enchainé les solos, jouant notamment avec les dents, guitare dans le dos etc. Une prestation de qualité pour cette 2ème tournée d’adieu (après une 1ère dans les 90’s… et avant une 3ème ?).

Minimum syndical pour

un Marylin Manson peu concerné, à l’inverse du set magistral et généreux de Dave Grohl et des Foo Fighters, à grands renforts de featuring (The Struts), reprises (Alice Cooper, Queen, ainsi qu’un perturbant mix Imagine de Lennon / Jump de Van Halen), incontournables (All My Life, Everlong) et morceaux bien efficaces de leur dernier opus (ce Run !).

Il revenait aux Guns N’Roses de conclure le festival, il en va de même pour ce report.

Arrivés 30 minutes à

MUSILAC

Comme chaque week-end du 14 juillet, nous voilà de retour à Aix-les-Bains pour une nouvelle « cure de rock » grâce à Musilac. Comme c’est maintenant le cas depuis quelques années déjà, cette nouvelle édition s’étale sur 4 jours avec pour commencer une première soirée assez énorme avec la présence exceptionnelle de Dépêche Mode. Mais avant d’avoir droit à un show magistral des Britanniques, quelques belles surprises nous attendent comme le retour d’Albert Hammond Jr ou celui encore de Feu!Chatterton.

La soirée se conclura en beauté avec l’une des belles surprises du festival, les Suisses de Zeal & Ardor et leur Black Métal teinté de gospel.

Pour la deuxième soirée, nous commençons en douceur avec Cats On Trees, puis le rock Anglais de The Temperance Movement fait monter la température.

Une fois que le public est bien chaud, Beth Ditto et Hollysiz rajoutent une belle pincée de pop.

L’attraction de cette soirée est Orelsan qui finit d’ambiancer la foule du festival avec un show presque déjà rodé à la perfection. Enfin pour finir en beauté cette belle soirée, rien de tel que la pop teintée d’électronique du belge Oscar And The Wolf.

Après tout cela, nous pouvons aller tranquillement nous coucher.

KYMMO

la bourre, ils se sont rattrapés avec un show gargantuesque de 3 h, agrémenté de projections, feu d’artifice, et qui leur a permis de passer en revue TOUS leurs tubes. Malgré quelques longueurs et imperfections, on a apprécié et cela nous a permis d’achever sur une belle note un très bon Download 2018 qui donne déjà envie de connaitre les premiers noms de 2019 !

YANN B.

DEPECHE MODE KY M M O

les

IN CONTOURNABLES 12/06

LCD Soundsystem + Shit Robot Dj set : Première grosse soirée sur cette nouvelle édition des Nuits de Fourvière et première grosse claque donnée par la bande de James Murphy.

13/06

Phoenix + Giorgio Poi : Les rois de la French Touch toujours au sommet avec un live plein de bonne humeur! On prend toujours autant de plaisir à les voir!

14/06

IAM Symphonique : Les Marseillais sont de retour à Lyon dans une configuration exceptionnelle accompagnés par l’orchestre du Conservatoire à rayonnement régional, ce qui a donné un très beau mélange sur l’ensemble de la soirée.

01/07

Massive Attack+young father : Une soirée haute en hip-hop/trip-hop avec l’énergie débordante des Young Fathers et l’univers sombre de Massive Attack accompagné d’une superbe scénographie !

03/07

Ben Howard + Tamino : Ce fût la première visite du britannique à Lyon et quelle visite ! À la fois fort et touchant, Ben Howard à sû nous transporter dans son monde le temps d’une soirée.

10/07

Arctic Monkeys + Cameron Avery : Alex Turner est de retour avec son crew pour nous présenter son nouvel album, un live plutôt inégal au vue du dernier opus mais les tubes et l’énergie sont toujours bien là !

16/07

Charlotte Gainsbourg + Girls in Hawaii : toujours à l’image de ses parents, Charlotte leur rend hommage avec cette voix timide et si spéciale relevée par une belle touche pop !

18/07

Belle & Sebastian + Nits : Retour presque 20 ans en arrière avec la pop des écossais de Belle & Sebastian et aucune ride toujours autant de classe et d’énergie.

20/07

Ibeyi+Gael faye : Malgré la pluie, les deux soeurs nous apportent le soleil et la chaleur au sein du théâtre !

26/07

Jain+Angele : Une présentation de son nouvel album qui dégage une énergie reboostante ! La jolie Angèle nous offre une belle première partie !

KYMMO & JULIA

15 / w w w. f a c e b o o k . c o m /z y v a m a g

Pour nos lecteurs fidèles, vous n’êtes pas sans savoir que chaque année nous ne pouvons pas faire l’impasse sur notre festival fétiche. C’est pourtant avec des avis mitigés que nous nous rendons à Belfort. En effet, le festival nous promet de belles têtes d’affiche pour l’annonce des premiers noms, mais à l’annonce de la seconde vague, nous nous attendions à mieux pour une troisième décennie. En revanche, le festival mise aujourd’hui sur une grande diversité des genres, chose qu’il n’y avait pas à ses débuts.

M AC K L E M O R E KY M M O

avec une demi-heure de retard nous laisse sans voix.

En revanche Eddy de Pretto et Papy Seasick Steve ont remonté la pente avec des prestations énergiques qui ont mis le public de bonne

humeur.

En conclusion, nous sommes restés sur notre avis mitigé du départ. Nous serions pour repartir sur des éditions de 3 jours avec une programmation plus chargée car nous nous sommes un

peu ennuyés sur certains jours. De plus cette année nous n’avons pas fait de belles découvertes, chose qui nous a manqué. Un peu déçus par cette 30ème année qui aurait dû être mémorable.

JULIA C H A R LOT T E G A I N S B O U R G

les

KY M M O

Eurockéennes ème

30

soufflent leur

bougie

A peine arrivés sur le site, nous pouvons noter quelques changements. Cette année les stands ont timidement refait leur apparition (notez que l’année passée, la baisse de stands présents nous avaient choqué), pour notre plus grand plaisir gustatif ! Une grande roue surplombe le site du Malsaucy, pour le bonheur des grands enfants.

Le chapiteau de la Greenroom refait son apparition, bien plus grand qu’à l’époque et plus adapté au public. Pour ce qui est de la disposition des scènes, rien ne change pour cette édition. Cerise sur le gâteau, la patrouille de France vient nous faire une démonstration grandiose juste au dessus de nos yeux ébahis.

Coté programmation pour ce premier jour, nous n’avons malheureusement pas vu grand chose. En effet, une pluie diluvienne s’est abattue

toute la soirée sur le site.

Pendant que la moitié des festivaliers cherchait refuge sous ce qui pouvait les abriter, certains téméraires ont pu admirer le set d’Orelsan, BigFlo & Oli, Portugal. The Man ou encore Cigarettes After Sex. Nous n’en pouvions tellement plus que nous allions manquer le concert que nous voulions tellement voir : Maclemore & Ryan Lewis, quand soudain la pluie a cessé ! Nous avons pu finir en beauté malgré tout, avec un show à l’américaine grandiose ainsi qu’avec un spectacle pyrotechnique éblouissant pendant leur rappel.

Le vendredi est signe de journée spéciale pour la scène de la plage et cette année c’est la grande Beth Ditto qui en fait la programmation, juste après avoir ouvert le bal.

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Les deux concerts bluffants de cette journée seront tout d’abord Nine Inch Nails, et ensuite les Prophets Of Rage, qui nous ont interprété des vieux titres des Rage Against The Machine ou encore de Cypress Hill.

Le samedi, nous trépignons d’impatience pour les Queens Of The Stone Age et At The Drive In ! Touts et Viagra Boys furent peut-être les deux meilleures découvertes de cette édition.

Pour finir, le dimanche est relativement pauvre en programmation. Liam Gallagher manque vraiment de justesse, même si ce n’est pas nouveau, Shaka Ponk nous déçoit devant un manque de nouveauté de leur live, et 6ix9ine qui est arrivé

iron maiden 13 juillet, Altice Arena, Lisbonne

Heureux qui comme Ulysse l’auteur de ces lignes, passe ses vacances dans la belle capitale portugaise en ayant fait une croix sur les gros festivals sold-out ayant lieu durant son séjour (NOS Alive, Super Bock Super Rock) et se rend compte par hasard qu’Iron Maiden joue le soir même ! Au terme d’une lutte acharnée contre la billetterie en ligne, le voici devant l’Altice Arena, salle héritée comme tout le Parque das Nações de l’Expo‘98, que résonnent déjà les premières notes d’Aces High. Si les décors (à ce stade on parle plutôt de tableaux, avec notamment un avion planant au-dessus de la scène

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dès le 1er morceau !), les lumières et la pyrotechnie impressionnent par leur variété et leur multitude, c’est bien la setlist de ce Legacy of the Beast Tour, qui distribue des mandales à tour de bras ! Elle met en avant les incontournables (The Trooper, 2 Minutes to Midnight) mais aussi des titres moins joués par la bande d’un Bruce Dickinson déchainé et d’une grande justesse vocale (Where Eagles Dare, The Clansman).

Ce dernier court et saute dans tous les sens, défie un Eddie (mascotte du groupe) géant, change régulièrement de tenue, tandis que les autres membres ne sont

pas en reste pour ce qui est d’arpenter la scène en large et en travers.

Le public lisboète venu en masse (+ de 18 000 personnes) ne s’y trompe pas : chaud bouillant en fosse comme en gradins, il ne manque pas une occasion de reprendre refrains et couplets, si bien que, déjà, le colossal enchainement Fear of the Dark-The Number of the Beast-Iron Maiden cède place à un rappel tout aussi énorme (The Evil That Men Do/Hallowed Be Thy Name/ Run To The Hills) et venant parfaitement conclure ces 2h exceptionnelles de show.

YANN B.

R O M E O E LV I S

FA K E A R P H I L I P P E « P I P P O » JAWO R

P H I L I P P E « P I P P O » JAWO R

L’A G E N DA

VO S C O N C E R T S E N R H Ô N E -A L P E S

LYON

T H E R A P I E TAX I

IBEYI

P H I L I P P E « P I P P O » JAWO R

KY M M O

06 SEPTEMBRE > Nicolas Brun + Orso (Folk) Hard Rock Café / 20h / Gratuit 07 SEPTEMBRE > Emergence: Goatfather + Blu Jaykah + Kaleido Star + The Wow Signal (Rock) Parc de la mairie du 5ième / 19h / Gratuit 08 SEPTEMBRE > Emergence: Steretypical Working Class + Lingus + Mike Neograf (Rock) Parc de la mairie du 5ième / 19h / Gratuit > Ta Gueule + La Degustation (Punk) Le Farmer / 20h30 / Prix Libre

B E L L E & S E B AST I A N KY M M O IAM P H I L I P P E « P I P P O » JAWO R

DYG L FA B R I C E B U F FA R T

09 SEPTEMBRE > Auguste Wood + Sarah Mikovski (Chanson) Parc de la mairie du 5ième / 19h / Gratuit 13 SEPTEMBRE > Black Mamba + Nicolas Brun (Rock) Hard Rock Café / 20h / 6,5€ > Bike + Much Brighter + Malevil (Rock) Le farmer / 20h / 5€ 14 SEPTEMBRE > Chez Damier All Night Long (House) Club Transbo / 23h30 / 17€ > Splash Macadam + From Kittens to Lions + The Stalls (Rock) Le Framer / 20h / Prix Libre 15 SEPTEMBRE > Sonny And The Sunsets (Rock) Le Périscope / 20h30 / 11€ 18 SEPTEMBRE > Lys & Steve Hewitt (Rock) Ninkasi Kafé / 20h30 / Gratuit 19 SEPTEMBRE > Pain Of Salvation + Kingcrow (Métal) Ninkasi Kao / 20h / 27€

IDLES FA B R I C E B U F FA R T

> Crayon (Electro) Ninkasi Kafé / 20h30 / Gratuit > Heart Of A Coward + Buy Jupiter + Prismeria (Métal) Rock’N Eat / 20h / 12€ 20 SEPTEMBRE > Tenstud (Pop) Hard Rock Café / 20h / Gratuit > The Fresh And Onlys (Rock) Sonic / 20h30 / 8€ > Banane Metalik + Acidez (Métal) Ninkasi Kao / 21h / 19€ > Sonic Wolves + Spectropia (Rock) Le Farmer / 20h30 / 5€ 21 SEPTEMBRE > Batushka (Black Métal) Cco / 19h30 / 27€ > Electric Jaguar Baby + Stone Cavalli (Rock) Le farmer / 20h30 / 5€ 22 SEPTEMBRE > The Beatnuts (Hip-Hop) Ninkasi Kao / 19h30 / Gratuit > Rachid Taha (World) Opéra de Lyon / 20h / 15€-45€ 22 SEPTEMBRE > Sextile + Venin Carmin (Punk) Le farmer / 20h / 7€ 25 SEPTEMBRE > Paillette + Ecloh (Chanson/ Pop) Ninkasi Kafé / 20h30 / Gratuit 26 SEPTEMBRE > Yeast + Two Faces (Pop) Ninkasi Kao / 19h30 / Gratuit > Toots And The Maytals (Reggae) Transbordeur / 19h / 28€ 27 SEPTEMBRE > Chris Garneau + Paillette (Pop/Folk) Epicerie Moderne / 20h30 / 15€ > Alcest + Vampilla (Post-Métal) Cco / 19h / 25€ > Judah Warsky + 30 Minutes Later (Pop) Le Groom / 20h30 / 12€

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28 SEPTEMBRE > Kekra (Hio-Hop) Le Sucre / 18h30 / 20€ > Gaffer Fest: La Chasse + The World (Rock/Jazz) Le Périscope / 20h30 / 10€ > Rusko (Heavy Dubstep) Club Transbo / 23h30 > Deaf parade + King Sweet + Spinabifida (Rock) Le Farmer / 20h30 / 5€ 29 SEPTEMBRE > Red Money (Rock) Le Farmer / 20h / Gratuit > Gaffer Fest: Terrine + Next Life (Electro) Le Périscope / 20h30 / 10€ > A2H (Hip-Hop) Ninkasi Kafé / 20h30 / Gratuit > baby Jesus + Red Money (Rock) Le Farmer / 20h30 / 5€ 30 SEPTEMBRE > Beach House (Dream pop) Epicerie Moderne / 19h30 / 25€ > Gaffer Fest: Antoine Mermet + Sheik Anorak (Rock/Jazz) Le Périscope / 19h30 / 7€ 01 OCTOBRE > Dirge + Ovtrenoir + War Anyway (Métal) Le Farmer / 20h / 10€ 02 OCTOBRE > Amenra + Celeste + Obscure Sphinx (Métal) Transbordeur / 19h / 29€ 03 OCTOBRE > John Garcia & The Band Of Gold + Dead Quiet (Métal) Ninkasi Kao / 20h / 26€ 04 OCTOBRE > Elysian Fields (Indie Pop) Epicerie Moderne / 20h30 05 OCTOBRE > The Inspector Cluzo (Rock) NInkasi Kao / 20h

> Bigflo & Oli (Rap) Halle Tony Garnier / 20h / 24€-40€ > Isha + Le 77 (Rap) Club Transbo / 20h / 20€ > Amélie Lens & Farrago (Techno) Club Transbo / 23h30 / 27€ > TARLD + Feals + Cleaver Of The Mist (Hardcore) Loupika / 19h / 12€ > Forget Me Not Festival: Cockpit + Guest (Rock) Le Farmer / 20h / 8€ 06 OCTOBRE > Fatals Picards + Jacques & Jacques (Chanson) Ninkasi Kao / 19h30 / 27€ > Féloche + Gyslain. N (Chanson) Salle Des Rancy / 20h30 / 16€ > Forget Me Not Festival: Steve Amber + Guest (Rock) Le Farmer / 20h / 8€ 07 OCTOBRE > Saxon + Y&T + Raven (Métal) Transbordeur / 18h / 38€ > Kamelot + Leaves’ Eyes (Métal) Cco / 19h30 / 29€ > Forget Me Not Festival: Korto + Guest (Rock) Le Framer / 20h / 8€ 09 OCTOBRE > Lafayette Regency + The Crashing Spitfires (Rock) Hard Rock Café / 20h / Gratuit

In You (Métal/Hardcore) Cco / 19h / 27€ > Martin Luminet + Melba (Chanson) Salle des Rancy / 20h30 / 12€-16€ > Desert Mountain Tribe (Rock) Le Farmer / 20h30 / 5€ 15 OCTOBRE > Alyin Gun (Rock) Le Périscope / 20h30 / 14€ > Sons Of Appolo (Métal) Radiant Bellevue / 20h / 31€ 16 OCTOBRE > Eagle Eye Cherry (Pop) Club Transbo / 19h / 29€ > Hugh Coltman (Folk) Radiant Bellevue / 20h30 / 30€ 17 OCTOBRE > Groundation + Pierre Nesta (Reggae) Transbordeur / 19h / 24€ > Cats On Trees (Pop) Radiant Bellevue / 20h30 / 35€ > Theo Lawrence & The Hearts + La Chorale Rock (Rock) Epicerie Moderne / 20h30 / 16€

10 OCTOBRE > Volo (Chanson) A Thou Bout D’Chant / 20h30 / 14€-19€ > Jake La Botz (Jazz) Ninkasi Kafé / 20h30 / Gratuit > Men I Trust + Tess Roby (pop) Le Groom / 20h30 / 12€

18 OCTOBRE > Sophie Hunger (Rock) Ninkasi Kao / 19h30 / 22€ > Keren Ann + Quatuor Debussy (Pop) Radiant Bellevue / 20h30 / 35€ > System Solar / Baja Frequencia (World) Cco / 20h / 20€ > Guttercats + Nellie Olson (Rock) Le Farmer / 20h30 / 5€ > Powersolo + Forest Pooky (Rock) Le Groom / 20h30 / 12€

11 OCTOBRE > L’Entourloop + Degiheugi + Troy Berkley + DJ N’Zeng (Rap) Ninkasi Kao / 20h / 21€ > Volo (Chanson) A Thou Bout D’Chant / 20h30 / 14€-19€ > We Stood Like Kings + HeklAa + Marine (Oakman) (Rock) Le Farmer / 20h / 7€

19 OCTOBRE > Lordi (Métal) Ninkasi Kao / 19h30 / 21h > High-Lo Weekender: 13 Block + Alkapote + Seth Gueko (Rap) Transbordeur / 19h / 25€ > Princess Thailand + The Third Project + Staspitters (Rock/Punk) Le Framer / 20h / 9€

12 OCTOBRE > The Rasmus + The Shiver + Overlaps (Rock) Ninkasi Kao / 19h30 / 23€ > The Apartments (Rock) Sonic / 20h30 / 13€ > Mono + A Storm Of Light + Jo Quail (Post-Rock) Cco / 19h / 26€ > Kayleth + Tusk + Maven Hill (Rock) le Farmer / 20h30 / 5€

20 OCTOBRE > High-Lo Weekender: Moha La Squale (Rap) Transbordeur / 19h / 29€ > EZ! #65 (Heavy Dubstep) Club Transbo / 23h30 > Flatbush Zombies (Hip-Hop) Radiant Bellevue / 18h30 / 35€ > Shy, Low + Cloud Shelter + NohOï (Post-Rock) Le Farmer / 20h / 7€

13 OCTOBRE > The Amity Affliction + The Plot

21 OCTOBRE > Kurt Vil And The Violators + Meg

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SAINT-ÉTIENNE

Le Fil / 20h30 / 24€

13 SEPTEMBRE > Catherine Ringer + Jaross (Chanson) Le Fil / 20h30 / 25€

18 OCTOBRE > Hippocampe Fou + Alkpote (Hip Hop) / Le Fil / 20h30 / 16 à 20€

22 OCTOBRE > Anna Calvi (Rock) Radiant Bellevue / 20h / 28€ > Astodan + Paican + Jeffk (Métal) Hard Rock Café / 20h / 7€

21 SEPTEMBRE > Les Ramoneurs de Menhirs + Los K Sos (Trad/Punk) Le Clapier / 20h30 / 17€ > Scampi + Saodaj (Trip Hop / World) Le Fil /20h30 / 12€

23 OCTOBRE > Libido Fuzz + Paranoid Cats (Rock) Le Farmer / 20h30 / 5€

19 OCTOBRE > Mr Gasmask + Lucy + Bambounou + Zadig + Acid Division (Electro/Trance) / Le Fil / 22h / 20 à 25€ > L’Entourloop + Ours Samplus (Electro) / Le Clapier / 21h / 20€

22 SEPTEMBRE > Arnaud Rebotini + Molecule (Electro) / Le Fil / 22h / 21€

24 OCTOBRE > Synapson (Electro) Transbordeur / 19h / 32€ > Yob + Wiegedood (Métal) Epicerie Moderne / 20h30 / 16€

28 SEPTEMBRE > Vanupie + D Roots Band (Chanson/Reggae) / Le Clapier / 20h / 16€ > Mnnqns + Satellite Jockey (Pop/ Rock) / Le Fil / 20h30 / 12€

Baird & Mary Lattimore (Rock) Epicerie Moderne / 19h30 / 18€ > Swedish Death Candy + The Mogs (Rock) Le Farmer / 20h30 / 6,5€

25 OCTOBRE > Teleman + Motorama (Pop) Epicerie moderne / 20h30 / 15€ > Raskolnikov + East. (Rock) Le Farmer / 20h30 / 5€ 27 OCTOBRE > Her (Neo Soul) Transbordeur / 19h / 30€ > Myth Syzer (Hip-Hop) Le Sucre / 19h / 18€ > YL (Rap) Ninkasi Kao / 19h30 / 22€ > Petit Bulletin Festival: Stuart A Staples (Rock) Chapelle de la Trinité / 20h30 / 32€-40€ > Otis Stacks + Da Break (Hip-Hop) Bizarre! / 20h30 / 15h > I Me Mine + Kall (Rock) Le Farmer / 20h30 / 5€ 28 OCTOBRE > Petit Bulletin Festival: Yael Naim + E,semble Les Metaboles (Pop) Chapelle de la Trinité / 19h / 32€-40€ 29 OCTOBRE > Kataklysm + Hupocrisy + The Spirit (Métal) Ninkasi kao / 10h30 / 28€ 30 OCTOBRE > Serenity + Visions Of Atlantis + Dragony + Temperance (Métal) Cco / 19h / 26€ > 4Keus (Rap) Ninkasi kao / 20h30 / 28€ 31 OCTOBRE > David August (Electro) Transbordeur / 19h / 25€

30 SEPTEMBRE > Coeur de Pirate (Chanson) / Le Fil / 19h / 33€ 05 OCTOBRE > BCUC (World) / Le Clapier / 20h30 / 14 à 17€ > Les Naufragés + Les fatals Picards - La Compagnie Kikidekonafon / 20h30 / La forge Le chambon Feugerolles > B.C.U.C en partenariat avec Rhino Jazz / Le Clapier / 20h30 / 12-15€ 06 OCTOBRE > Erik Truffaz + Nosfell + Krystle Warren (Jazz/Chanson) / Grand Théâtre Massenet / 20h / 38 à 44€ > KEKRA+Guest / Le Clapier / 20H30 11 OCTOBRE > Zenzile + Khoe Wa (Electro/Dub) / Le Fil / 20h30 / 11€ 12 OCTOBRE > SCH (Rap) / Le Fil / 20h30 / 28€ > Soirée Electro T20 / Le clapier 13 OCTOBRE > Nakhane + Moon Gogo (World) / Le Fil / 20h30 / 11€ 14 OCTOBRE > Sinsaenum (Metal) / Le Fil / 19h30 / 20 à 22€ 17 OCTOBRE > Poppa Chubby + (Jazz/Blues) /

20 OCTOBRE > La P’tite Fumée + Mandragora + Vortek’s + Ajja + Zone 33 + Psylotribe + Maitika + Elfo (Electro/Trance) / Le Fil / 22h / 20 à 25€ > The Pretty Things + Jack’s / Le Clapier / 20H30 > MIKE et RIKE de SINSEMILIA +REWIND MJC AUREC/LOIRE (43) 20h30 21 OCTOBRE > Uptown Lovers(Soul/Groove) / Le Pax/ 17h / 14 à 17€ > Les rats + Zero Gain + Zone Infinie / Le Clapier / 20h30 26 OCTOBRE > Synapson (Electro) / Le Fil / 20h30 / 26€ 27 OCTOBRE > Demi Portion + Davodka + Kacem Wapalek (Hip Hop) / Le Fil / 20h30 / 26€ > Les Hurlements Dleo + Gonzo + D-Roots ECM / Monistrol Loire (43) / 20h30

GRENOBLE 7-9 SEPTEMBRE > Festival Jour & Nuit (Divers) / La Belle Electrique / Divers / Divers (gratuit et payant) 15 SEPTEMBRE > Extrawelt (Electro) / La Belle Electrique / 23h / 14 à 17€ 21 SEPTEMBRE > Youngblood Brass Band (Soul/ Groove/Funk) / La Belle Electrique / 20h / 20 à 22€ 22 SEPTEMBRE > Antigone + Dax J (Electro) / La Belle Electrique / 23h / 17 à 20€

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4 OCTOBRE > Kacem Wapalek + L’Indécis (Rap/ Hip Hop) / La Bifurk / 20h30 / 14 à 17€ 6 OCTOBRE > Boys Noize + Djedjotronic (Electro) / La Belle Electrique / 23h / 20 à 22€ 7 OCTOBRE > Feu ! Chatterton + Terrenoire (Rock) / La Belle Electrique / 20h / 25 à 27€ 11 OCTOBRE > Baloji (Hip Hop/Soul) / L’Ampérage/ 20h30 / 14€ > Dadju (Rap) / Summum / 20h / 35 à 39€ 12 OCTOBRE > Medine (Rap) / La Belle Electrique / 20h / 22 à 24€ 13 OCTOBRE > Jane Added Parker (Chanson/ Pop/Rock) / La Belle Electrique / 20h / 22 à 24€ 14 OCTOBRE > Tarja Turunen + Stratovarius (Metal) / Summum / 20h / 37€ 23 OCTOBRE > Alaclair Ensemble + Fouki (Rock/ Rap) / L’Ampérage / 20h30 / 13 à 17€ 24 OCTOBRE > Maceo Parker (Groove) / La Belle Electrique / 20h / 27 à 28€ 25 OCTOBRE > Synapson (Electro) / La Belle Electrique / 20h / 27 à 28€ RÉSERVEZ VITE !

BOURGOIN JALLIEU 7-8 SEPTEMBRE > Eddy de Pretto + Juliette Armanet +Slimane + Pomme (divers) / Parc des Lilattes / 18h30 / 20€ 29 SEPTEMBRE > Soom T (Reggae) / Les Abattoirs / 20h30 / 20€

12 OCTOBRE > Tamikrest + Ezza (World) / Les Abattoirs / 20h30 / 20€ 25 OCTOBRE > Puts Marie (Rock) / Les Abattoirs / 20h30 / 17€

BOURG EN BRESSE 19 OCTOBRE > BSide Crew (Reggae) / La Tannerie / 22h / 16€ 20 OCTOBRE > Plaza Francia Orchestra (World) / La Tannerie / 20h30 / 22€ 26 OCTOBRE > Lord Esperanza + Spider Zed + Youri (Rap) / La Tannerie / 20h30 / 14€

ANNEMASSE 22 SEPTEMBRE > Disiz La Peste (Rap) / Château Rouge / 20h30 / 22 à 25€

9 OCTOBRE > Airelle Besson + Oggy And The Phonics (Jazz) / Château Rouge / 20h30 / 13 à 19€ 20 OCTOBRE > Zenzile + (Electro/Dub) / Château Rouge / 20h30 / 18 à 21€ 26 OCTOBRE > Her (Pop/Rock/Soul) / Château Rouge / 20h30 / 25€

20 OCTOBRE > Frustration (Rock/Cold Wave) / Le Brise Glace / 21h / 19€ 25 OCTOBRE > Nakhane (World) / Le Brise Glace / 21h / 19€ 27 OCTOBRE > L’Or du Commun + Isha + Le 77 (Rap) / Le Brise Glace / 21h / 21€

SEPT. OCT. NOV. DéC.

ANNECY 5 OCTOBRE > Elysian Fields + Satellite Jockey (Pop/Rock) / Le Brise Glace / 21h / 18€ 11 OCTOBRE > Electro Deluxe (Jazz Funk Hip Hop) / Le Brise Glace / 21h / 23€ 13 OCTOBRE > Clara Luciani + Iaross (Chanson) / Le Brise Glace / 21h / 19€

T H E J E S U S A N D M A RY C H A I N FA B R I C E B U F FA R T

MERZHIN - KIKAGAKU MOYO

CHRISTIAN OLIVIER - BLACK RAINBOWS

DOPETHRONE - JERSEY JULIE WEEDPECKER - LORD RUBY - PINIOL

MESSA - THE NECROMANCERS EAGLE TWIN - JACK MONO BLUES

GYSLAIN.N - SHELTER - WIZARD MUST DIE

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JACK JACK - MJC BRON - 69500 INfOS & BILLETTERIE : WWW.JACKJACK.fR

JEANNE ADDED

JEANNE ADDED

FA B R I C E B U F FA R T

FA B R I C E B U F FA R T

Jeanne Added

LA RAYONNANTE

Jeanne Added sort son deuxième album, Radiate le 14 septembre après le succès phénoménal de Be Sensational et deux ans de tournée. La voix qui nous avait séduits avec son disque augural revient avec encore davantage de puissance, de naturel, de limpidité et l’aide du duo électro Maestro.

Ce disque semble être plus joyeux, plus apaisé, comment l’as-tu envisagé ?

Oui, je dirais peut être plus lumineux que joyeux, plus doux et plus tendre. Ce qui m’a frappé quand on a commencé à le faire, c’est la chaleur qui arrivait là où je n’avais pas eu forcément l’intention d’en mettre. Et de la douceur. Alors bien sûr il n’y a pas que ça, le disque possède plein de facettes, mais on y trouve carrément de la tendresse et de la douceur.

Cela se voit aussi avec le choix de cette pochette, une sorte de négatif du précédent disque…

Oui, c’est volontaire, j’avais envie d’avoir les yeux ouverts, que l’on me voit. C’est vrai que c’est peutêtre inconsciemment une forme de diptyque avec un premier album absolument nécessaire, qui posait la question de savoir si je pouvais faire cela dans la vie, c’est-à-dire écrire des chansons et qui me répond que oui et que j’y trouve un plaisir fou et que ce n’est que le début avec ce

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deuxième, Radiate et que j’ai hâte de la suite.

Le disque a été produit par Maestro, comment les as-tu rencontrés et que t’ont-ils apporté ?

Maestro est un duo électro du label Tigersushi que je connais depuis longtemps et qui a la particularité d’être très complémentaire, Mark Kerr (Rita Mitsouko, Discodéine) écrit des chansons et est un batteur hors pair avec une connaissance étendue des boites à rythmes, de la programmation et Fred Soulard qui est ingénieur du son et fait des claviers, est très fort en synthèse de sons. Et donc avec moi qui écrivais mes chansons, qui démarre avec tout ce qui est machines et qui n’est pas une grande ‘rythmicienne’, on a été très complémentaires.

Ils m’ont apporté exactement ce qu’il me manquait pour terminer mes chansons, ils se sont appropriés ma musique et j’aime bien, j’ai compris cela, laisser les gens faire autre chose,

bouger ma musique, lui donner une autre vie en dehors de moi, m’étonner. Evidemment il fallait que l’on tombe d’accord tous les trois mais c’est un process que j’apprécie beaucoup maintenant.

Il y a plus de sons synthétiques dans ce disque qui confèrent aux morceaux une puissance phénoménale…

Oui, moi j’avais envie de largeur, que le son puisse s’étaler, qu’il y ait de la place pour que l’on entende bien ma voix. C’est comme de la pâte à modeler ou les personnages de Miyazaki qui s’étalent et dégoulinent de partout. Quelque chose qui se relâche comme si tu avais pris la bonne taille de ton jean (rires).

Oui, c’est cela, les sons portent ta voix, forment un écrin…

C’est cela qui est un peu le challenge, on va bien finir par y arriver, faire de l’électro avec de la chanson et des mélodies.

JEANNE ADDED

Et pourquoi avoir choisi Mutate et Radiate comme premiers singles avec ces clips si singuliers ?

Le premier Mutate a été fait à deux avec Kevin Gay avec qui j’aime beaucoup travailler, c’est quelqu’un de très à l’écoute, et le second Radiate on l’a fait à trois avec aussi Camille Sauvage, dessinatrice et graphiste qui a imaginé l’endroit et cette marche, quelque chose qui avance. J’ai passé une soirée à danser avec la danseuse Aude Martos qui était dans le premier clip et je me suis reconnue dans ses mouvements.

Si je savais danser c’est comme cela que je voudrais le faire. Elle a apporté une sorte de prolongation de mes petits mouvements et en a fait quelque chose de puissant.

Kevin a beaucoup travaillé avec la danse et cela a collé entre eux, avec en plus le rapport à la forêt, le passage du jour à la nuit. Ce titre avec ses paroles pas trop rassurantes ne pouvait qu’avoir cette vidéo. C’est le constat qu’il y a de la colère qui sort avec ce monde-là. Que l’on veut bien garder le sourire, avoir des réactions, mais qu’il y a aussi de la rage et que je suis étonnée qu’il n’y en ait pas plus.

C’est troublant car je viens de lire King Kong Théorie de Virginie Despentes et une interview où elle affirme que « les plus riches ont décidé de nous faire la guerre […] je fréquente des riches à Paris, et leur indifférence est totale. » Ce titre pour moi entre en écho avec ce qu’elle écrit…

Ah, le monde change malgré tout car même les garçons lisent Virginie maintenant. Elle

a changé ma vie. L’écriture de ce disque est liée à la colère que je sens dans la rue et à la volonté de la rapporter. C’est la mienne mais aussi celle de ceux qui tout en vivant dans le même monde que moi n’ont pas accès aux mêmes choses du fait de la couleur de leur peau, de l’endroit où ils habitent et cela, c’est très violent. Je suis très consciente de mon statut privilégiée. Et me rendant compte des privilèges auxquels j’ai accès, je réalise l’arbitraire qui existe dans la société d’aujourd’hui, d’avoir la vie que j’ai car clairement d’autres vies sont plus compliquées que la mienne. Moi cela me met en colère, mais je n’ose imaginer la rage que ça peut générer chez ceux qui sont confrontés à cela quotidiennement.

Pour revenir sur les concerts qui vont s’enchainer à la rentrée, comment va se traduire sur scène ce nouveau disque, tu étais souvent à la basse lors de la précédente tournée.

Je jouerai un peu moins de basse c’est vrai, il y aura un peu plus de machines et j’ai plus envie de danser. Et j’ai surtout envie aussi que les gens dansent.

Le concert du Trianon à Paris est complet, il y aura un Zénith après, est-ce que tu te sens attendue ?

Si je le suis cela me fait plutôt plaisir plutôt que de m’inquiéter.

Et puis je n’ai pas été inquiète avec ce disque, c’est bizarre parce que tout le monde me dit que j’aurais dû mais je le suis beaucoup moins que pour le premier. Mais je ne me sens pas

du tout arrivée, pour moi il y a tout à faire.

Tu as participé récemment à l’hommage à Bowie avec Anna Calvi, Soap&Skin et Laetitia Sadier à la Basilique St-Denis, tu étais fan ?

Non, justement pas du tout, je suis une grande fan de Prince, c’est lui mon… C’est lui ! La fois où j’ai pu chanter du Prince depuis son décès que j’ai encore du mal à admettre, cela s’est très mal passé. Et c’est sans doute parce que j’ai un peu de distance avec Bowie que ça été plus facile de m’en emparer. Je ne dis pas que j’y arrive mais il y a moins d’enjeu pour moi, c’est plus un matériel dans lequel je me glisse avec bonheur.

Et à cette occasion tu as fait de belles rencontres ?

Les plus belles rencontres sont davantage les gens avec qui je travaille au quotidien, avec lesquels je joue car on partage de la musique et ce sont ceux qui permettent d’avancer.

Et la suite arrive vite avec une belle tournée dont La Belle Electrique à Grenoble le 13 octobre et Le Transbordeur à Lyon le 24 novembre, tu as un souvenir de la région lyonnaise ?

Je connais le Périscope, Grrrnd Zero, ou encore l’Epicerie Moderne, le festival Woodstower et les Nuit de Fourvière où l’on a joué avant Christophe.

J’ai beaucoup d’amis musiciens qui habitent Lyon dont le batteur de mon premier groupe et il y a toujours eu de bonnes vibrations à Lyon.

GUILLAUME LEBOURGEOIS

JEANNE ADDED FA B R I C E B U F FA R T

FA B R I C E B U F FA R T

CHRONIQUES d ’a l b u m s

GUILLAUME LEBOURGEOIS

SAN CAROL : « HOUDINI » Label : Freemount Records / Differ-Ant It’s a kind of magic. San Carol invente avec Houdini un nouveau format pop, des morceaux plus longs qui sont une invitation à la divagation. Maxime Dobosz à qui l’on doit La main invisible en 2013 et le déjà très bon et très rock Humain trop humain en 2015 tient son chef d’œuvre au sens des compagnons du devoir. De la belle ouvrage façonnée par un artisan barde pop avec l’aide de ses amis de VedeTT et de Raphaël d’Hervez (Pégase, Minitel Rose) à la production.

Le disque s’ouvre puissamment avec Meaning of life et annonce un album foisonnant. Surgit alors Where My Parents Live qui pourrait être le titre manifeste de l’album. Une batterie répétitive, des textures soignées, une voix claire et cajoleuse, des rythmes envoûtants. Oui, la batterie de Simon Garnier est la colonne vertébrale de ces titres amples, le moteur d’un Marvelous Engin par exemple. Et plus on avance dans le disque, plus on comprend qu’il évoque avec beaucoup de pudeur l’intimité de Maxime Dobosz, ses affres comme sur Turn to dust ou encore Cancer qui aborde ses angoisses existentielles, ses névroses, sa peur de l’échec. Mais ce titre métastase nonchalamment et se meut en une comptine faussement décontractée que l’on n’hésite pas à qualifier de tube. On pense alors à l’immense Cesare Pavese qui dans Le métier de vivre écrit : « tous les hommes ont un cancer qui les ronge, un excrément quotidien, un mal récurrent : leur insatisfaction ; le point de rencontre entre leur être réel, squelettique, et l’infinie complexité de la vie. » Insatisfait Maxime ? Le disque se complexifie alors vers sa conclusion avec ce Parachutes qui met les voiles par sa vitalité virale ou plus encore les 9 minutes 10 secondes du morceau de bravoure, Lone Star, véritable symphonie pop épique, lyrique et tellurique. Doesn’t Matter chante pour finir d’une voix presque de crooner eighties Maxime Dobosz et l’auditeur savoure enfin un grand disque d’une pop différente, classiquement moderne.

MELLANOISESCAPE : « HEARTBEAT OF THE DEATH » Label : Ulysse Maison d’Artistes / Sony Impossible pour l’amateur de musique différente de ne pas avoir croisé un jour Olivier Mellano à travers ses multiples collaborations (Psykick Lyrikah, Laetitia Sheriff, Dominique A, Miossec), ses duos barrés (Mobiil, NO & RD) ou ses œuvres collectives comme La chair des anges, le musclé No land avec Brendan Perry (Dead Can 28 / w w w. f a c e b o o k . c o m /z y v a m a g

Dance) et le Bagad Cesson. Et comment oublier Ici-bas le récent concert de clôture du dernier festival d’Avignon où un plateau impressionnant (Dominique A, Jeanne Added, Camille, Hugh Coltman, Piers Faccini, Philippe Katerine, JP Nataf, Rosemary Standley entre autres) revisitait les sublimes mélodies de Gabriel Fauré.

MellaNoisEscape est né de l’envie de prendre le contrepied de ce qui précède, d’être le capitaine du navire avec un premier album en 2014. Pour Heartbeat of the death (quel titre !), il souhaitait un trio resserré et travailler avec des filles qui possèdent une énergie particulière. Il recrute alors à la batterie Valentina Magaletti, italienne installée à Londres qui a tenu les baguettes pour The Oscillations, Bat For Lashes ou encore The Can Projet (avec My Bloody Valentine et Sonic Youth). Le triangle est complété à la basse par Suzy Le Void alias Miët qui possède cette urgence viscérale à s’exprimer.

Heartbeat of the death est un diamant noir, parti d’un constat pessimiste avec cette humanité qui se déshumanise. Ce disque urgent et tendu est d’une terrible beauté : sombre et lumineux, abrasif et caressant. On retrouve ce mélange d’harmonies baroques et d’énergie électrique qui fascine, cette effervescence faite d’explorations sonores à la Blonde Readhead. Noir c’est noir et il y a de l’espoir pour Olivier Mellano, un noir à la Soulages, profond et ondoyant selon notre regard.

Du manifeste augural, The widest scale sorte de mantra noise rock, en passant par l’ensorcelant Overwhelming joy, le sépulcral Black scintillas, le lynchien The Glint, la comptine vénéneuse Vitreous Circle ou encore le très pop Expected World que ne renierait pas un récent démissionnaire écologiste. Heartbeat of the death est aussi le titre d’une peinture fascinante de la japonaise Haruko Maeda qui orne la pochette, véritable manifeste et porte d’entrée d’un disque à expérimenter et à savourer d’une traite.

IDLES : « JOY AS AN ACT OF RESTISTANCE » Label : Partisan Après la mandale Brutalism de l’an dernier et des concerts telluriques notamment au dernier TINALS dans une Paloma déchainée jusqu’au balcon, les cinq de Bristol reviennent avec un album sismique au titre manifeste, Joy As An Act Of Resistance. Rien de révolutionnaire dans la musique d’Idles même si Marat affirmait que “c’est par la violence que l’on doit établir la liberté.” Mais que c’est bon et libérateur de remuer en écoutant éructer Joe Talbot qui crache sur le Brexit ou la politique migratoire de May, comme avec ce lucide Danny Nedelko et ce refrain évident : « fear leads to panic, panic leads to pain, pain leads to anger, anger leads to hate ». Un résumé de ce que devient l’Europe en 2018.

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Chronique croisée

La perfide Albion sait enfanter des troublions, des maousses costauds qui n’hésitent pas à se déculotter et à montrer leur humanité, leur sensibilité comme sur le très bon Samaritans : « the mask of masculinity is a mask, a mask that’s wearing me, I’m a real boy and I cry ! » ou encore sur Cry to Me : « when someone leaves you all alone and nobody calls you on the phone, don’t you feel like crying ? Well here I am, boy Cry to me ». Cette mise à nue aurait pu virer au ridicule mais la morgue, la rage vitale teintée d’humour de ces grands gaillards est bien un acte de résistance. Après une Love Song dédiée à sa compagne, on est transpercé quand Talbot évoque sur June sa fille morte-née l’été dernier. Point d’indécence, juste une urgence déflagratoire, « les gens sont souvent embarrassés de souffrir » expliquet-il sobrement. « Je voulais mettre en lumière l’importance pour ces parents de se considérer comme mère et père, pas sûr que je puisse la chanter sur scène… »

“La violence se donne toujours pour une contre-violence, c’est-à-dire pour une riposte à la violence de l’autre” écrivait Sartre. Idles fait du bien dans une société atone, anesthésiée, qui se révolte en tweetant ou pétitionnant. Et l’on se demande bien aujourd’hui quels sont les groupes français avec une telle portée politique qui peuvent rivaliser. En attendant, ne ratez pas le séisme Idles à l’Epicerie Moderne le 23 novembre car « loneliness, it just a waste of time » !

CHRIS GARNEAU : « YOURS » On est tombé en amour pour le fragile et touchant Chris Garneau depuis son premier album Music for Tourists en 2006 puis avec sa reprise magique du Between the bars d’Elliot Smith pour la Blogothèque. Depuis, Chris Garneau a creusé son sublime sillon musical avec des albums sensibles, El Radio en 2009 et Winter Games en 2013. Avec Yours, ce néo gentleman farmer (il vit désormais dans une ferme dans le nord de l’état de New York avec ses poules) souhaitait un disque « grand, épique, cohérent, et le plus abouti possible ». Ce vœu semble largement exhaussé avec un album ample et captivant enregistré aux studios Mikrokosm de Villeurbanne avec Benoit Bel.

Comme toujours, Chris part de l’intime pour tendre vers l’universel, c’est-àdire toucher en plein cœur l’auditeur à qui il tend un miroir. En perdant des proches amis et parents, en se passionnant pour la poétesse canadienne Anne Carson et son Autobiography of Red, un roman en vers basé sur une relecture de textes en grec ancien sur Géryon, un monstre a trois tête, abusé par son frère, amant d’un certain Hercule, métaphore aujourd’hui du jeune artiste gay qu’il pourrait être, Chris Garneau passionne par sa sincérité et son authenticité. Mais avec ce quatrième disque, il va plus loin. Finis les cordes et vents, place à des ambiances quasi gothiques. La douceur de sa voix est violentée par des arrangements vibrionnants, véritables cathédrales sonores aux textures ciselées comme avec Gentry et sa montée en puissance palpitante, Torpedo qui nous torpille l’âme ou encore ce Family tourneboulant. Chris Garneau une fois de plus prend aux tripes, en partant d’une matière assez noire, il nous emplie de lumière et l’on a hâte de découvrir cet album sur la scène de l’Epicerie Moderne le 27 septembre.

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Jain &

KY M M O

vue et revue par

Louis Fandre Pablo Brahimi Jeanne-Louise Galice a connu un succès dévastateur avec son premier album Zanaka, sorti en novembre 2015 et double disque de platine en 2016. Victoire de la Musique 2017 (artiste-interprète féminine et vidéo-clip de Makeba), la jeune chanteuse (26 ans) toulousaine nous a offert des sonorités africaines pop qui ont jeté un vent de fraîcheur sur la scène musicale des dernières années. Elle propose, en août 2018, un nouvel album, Souldier. On se fait un plaisir de le décrypter, depuis le temps qu’on l’attend…

ALRIGHT L : Une vraie déception. Les percussions africaines n’ont aucun sens et n’apportent rien à une musique toutefois agréable et estivale, qui semble plus conçue comme un single de l’été que comme une interprétation du patrimoine musical africain (ce qui caractérisait Jain jusqu’alors). Si c’est quelque chose de sympa et dansant, n’importe qui peut le faire et je m’attendais à mieux venant de sa part.

P : Déception aussi. Le côté africain qui était autrefois le cœur de sa musique est devenu un ornement. Bien d’accord avec toi sur les percussions ; malgré tout, on garde sa belle voix, ce n’est pas trop mal composé pour de la musique commerciale.

Que dire des paroles… Harmoniquement c’est bien faible, trop long et répétitif. Elle nous a habitués à mieux.

INSPECTA P : Encore une fois un style qu’on n’attend pas, indiscutablement excellent ; et quel flow ! On sent qu’elle s’éclate, la référence est maline, et l’aspect harmonique nous régale. Jain déploie enfin ses qualités multiples de chanteuse, et c’est ce qu’on attend, qu’importe l’aspect africain abandonné ; moins commercial et plus libre, que c’est bon !

L : Je ne suis pas d’accord avec toi, certes cette réinterprétation hip-hop n’est pas ce à quoi Jain nous a habitués auparavant, pourtant ça lui ressemble beaucoup. Si le thème d’Inspecteur Gadget peut avoir un côté un peu enfantin, elle l’habille d’un flow monstrueux et qui rappelle aussi, et surtout, que Jain fait de la musique urbaine. On aime, on aime, ON AIME !

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SOULDIER L : Ca ne m’inspire rien musicalement. La question que ça me pose, cette influence reggae, c’est « N’irait-on pas explorer d’autres horizons que ceux de la musique africaine ? ». Je retrouve dans le reggae des touches caribéennes qui habillent en douceur la belle voix de Jain, mise en valeur par un arrangement simple mais efficace.

P : Je suis moins critique que toi : c’est doux, bien arrangé et bien construit, ça accroche bien l’oreille. On reste sur un autre style qu’elle explore, malgré encore une fois un aspect répétitif qui est clairement lassant. On perd un peu la Jain africaine pour découvrir une autre partie d’elle-même, qu’on aime ou non, mais il y a quelque chose de plus subtil que dans la précédente. Mais les paroles…

FLASH P : Ce petit aspect disco est bien différent de ce qu’elle fait d’habitude, décalé, mais loin d’être déplaisant.

Je retrouve ce que j’aime chez elle, des sonorités africaines servant une qualité musicale indéniable et une force rythmique remarquable. L’arrangement est pointu, efficace, brillant, bref, quel talent ! Plein d’énergie, hyper fin musicalement, moi j’adore.

L : Je serais plus mitigé que toi car, même si la chanson me plaît, je n’ai pas l’impression d’écouter quelque chose de nouveau : d’autres groupes (je pense notamment à Deluxe) font pareil depuis plus longtemps et en mieux. Ce qui me semble intéressant est cette volonté affichée de changement de Jain, sans doute pour ne pas rester « la petite nana en robe noire qui fait de la musique africaine » (robe qu’elle abandonne sur la pochette de son album, par ailleurs). Intéressant mais pas suffisant, à suivre…

PETITES PÉPITES SLOGAN

D’EP

« YOURS »

Slogan, duo imbroglio lyonnais marivaude en français. Tandem amoureux ou pas, ils se racontent sur Hypercentre leur deuxième EP à la façon d’Arnaud Fleurent-Didier entre chaos sentimental et clarté musicale. Schubert et la séparation sur Allegra ou la kyrielle de TAF qui fait réfléchir à nos vies d’êtres humains mécanisées, Slogan semble avoir trouvé la bonne formule. (Echo Orange)

A J J A ° A L K P O T E ° G AS M AS K BAMBOUNOU ° LUCY ° zadig ° truss mandragora ° hippocampe fou

KRAMIES

« OF ALL THE PLACES & EVERYTHING THE END »

Kramies vient du Colorado, rectangle âpre et sauvage au centre des Etats-Unis.

Francophile, il a fait des étincelles en duo avec Alma Forrer et revient avec un nouvel EP, Of All The Places Been & Everything The End enregistré dans un château hanté d’Irlande. Ces chansons apaisantes, baumes pour le cœur et l’âme sont donc une invitation à la rêverie d’un promeneur solitaire sur la lande.

The woods, the strom & the tale ou Everything the end réconfortent avec la participation amicale de Jason Lyttle (Grandaddy)

zone 33 ° la p'tite fumee ° contrefacon acid division ° elfo ° 25eme dimension psylotribe ° vortek's ° freak factory m a i t i ka ° bas i c ° k eta m a n e ° s q n c r6 9 ruhbarb ° mck42 ° noise ctrl ° nomat x m assiv e o r K estra ° b ruta l o ppoz itz V I Z UA L I N VA D ERS ° FLU O FR EAX ° T2 O LE FIL 20 boulevard Thiers 42000 Saint-Etienne INFOS & RESERVATIONS WWW.1001BASS.NET

ELIAS DRIS & MORGANE IMBEAUD

« THE HOMEWARD BOUND »

Morgane Imbeaud a chanté dans Cocoon et avec Jean-Louis Murat, Elias Dris a sorti un formidable premier album, Gold in the ashes avec un splendide concert au Groom, les voilà rassemblés pour reprendre les tubes imparables de Simon & Garfunkel. Et leurs voix s’emmêlent comme leur cheveux sur la pochette avec grâce et simplicité pour magnifier The sound of silence et chanter à tue-tête les ‘Lie la lie’ de The Boxer. (Caroline International France)

COLA BOYY

« BLACK BOOGIE NEON »

Cola Boyy est un ovni musical découvert en ouverture de MGMT aux Nuits de Fourvière cette année. Vous l’avez raté ? Jetez-vous sur le clip de Penny Girl titre qui figure sur son nouvel EP, Black Boogie Neon pour découvrir « the next hit shit, dude » qui vous fera danser jusqu’au bout de la nuit.

Matthew Urango excelle dans les chansons d’amour, une sorte de Daniel Johnson crooner disco. (Recorld Makers)

SCÈNE DE MUSIQUES ACTUELLES SAINT-ETIENNE

25.09

gratuit

NINKASI GERLAND KAFÉ

Paillette

pop folk

MÉLISSA BON

« AWAY »

Mélissa Bon est une jeune Éthiopienne et Franco-Suisse de 25 ans passée par la case The Voice qui sort un EP, Away, parfait pour s’échapper dans les cimes en écoutant les volutes de sa voix aérienne et ample à la Sade.

Elle chante la désillusion, la déception, l’attente et sa vie nomade avec puissance et émotion. Une grande voix à découvrir. (LA Café / Wagram Music)

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+ Ecloh

pop alternative

1-1100641 2-1100642 3-1100643 + 1-1076198 2-1076199 3-1076200 • le-fil.com

PETITES PÉPITES KATIE CRUTCHFIELD

Concert Ô Casque

D’EP

Sliding Words

« GREAT THUNDER »

Déjà 4 albums pour Katie Crutchfield sous le nom de Waxahatchee. Elle avait enflammé le Périscope en septembre dernier. Elle revient avec un nouvel EP, Great Thunder qui s’éloigne du son rock de son dernier disque produit par John Agnello (Dinosaur Jr, Sonic Youth) pour des titres folks qu’elle cachait dans ses tiroirs. C’est doux et apaisant comme ce sublime Chapel of Pines.

(Merge / Differ-Ant)

CLÉLIA VEGA

12, 13, 14 octobre

« SLANTING HORIZON »

Clelia Vega vient du far west français, Le Mans. Après un album chez Vicious Circle en 2007 et de multiples aventures vocales pour des groupes allant du trip hop au blues en passant par le rock, elle revient avec un EP intime et dépouillé, Slanting Horizon. Une voix délicate à la Tori Amos posée sur une mélodie au violoncelle ou au piano et l’on est doucement bercé par ce Waterbed ou subtilement saisi par ce Silencio avant un album, This Was The Road en 2019 qui fera du bruit.

à 21h et dimanche 18h - 12/15€

et le 27 novembre

GMVL - Salon de la villa Gillet : Parc de la Cerisaie, 25 rue Chazière 69004 LYON Casques limités - Réservation hautement conseillée - 06 48 38 76 86 GMVL ZediKa

DUDE OF GROOVE SOCIETY

slidingwords.com

comoda

Sweet Fuzz Production

« DONUT »

Déjà en se nommant Dudes Of Groove Society, alias D.O.G.S on sait que l’on ne va pas écouter de la musique minimaliste introspective. Mais avec Donut comme titre de leur nouvel EP, on comprend vite que les alsaciens guerroient contre la grisaille et la morosité avec ce W.A.R.S explosif ou ce Mead qui coule à flot sur le dance floor. (InOuïe distribution)

« COLLAPSE »

Aphex Twin, l’un des nombreux hétéronymes de Richard David James revient avec un nouvel EP, Collapse et notamment ce T69 Collaspe dont le clip n’a pas passé le test de Harding pour être diffusé à la télévision par crainte de crises d’épilepsie. Cela donne une idée de l’ambiance de cet EP convulsif du vétéran de l’électro expérimentale avec des titres toujours aussi ésotériques comme 1st 44 ou MT1 t29r2. (Warp)

PIP BLOM

« PAYCHECK »

Pip Blom vient d’Amsterdam et a 22 ans. Pip Blom est à la fois son nom et celui du groupe qu’elle forme avec son frangin et deux potes. Après une poignée de singles, des premières parties pour Franz Ferdinand ou The Breeders ou Garbage, Pip Blom affole la BBC avec son nouvel EP Paycheck. Sorte de Courtney Barnett délurée, elle raconte sa morne vie avec un sourire d’ange, I Think I’m In Love chante-t-elle, nous aussi ! (Nice Swan Records)

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Genaro Studio - Photos : William Perugini, Tsekhmister, MichaelJayBerlin, Serhiy Shullye (ShutterStock)

APHEX TWIN

DATES ET LIEUX SUR LYON.FR OU SUR L’APPLI LYON

La ville comme on l’aime, conviviale

E LYON : À 30 MIN D CHE N A VILLEFR ARNAS LIMAS GLEIZÉ IOTTIER JASSANS-R

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ANGÈLE INÜIT > I Z D A B A C X BLIER

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