Histoire secrète du Roi Arthur de Gérard Lomenec'h, éditions Ouest-France (extrait)

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Histoire

SECRÈTE DU

ROI ARTHUR PAR GÉRARD LOMENEC’H

PREMIÈRE ÉDITION

RENNES

ÉDITIONS OUEST-FRANCE RUE DU BREIL, 13

2020


L’OURS, LE GUERRIER ET LE ROI CHAPITRE PREMIER

Ce n’est pas par hasard que le roi des chevaliers a été nommé Arthur. Pour les Celtes, l’ours (art, en gaélique) illustre la force par excellence ; ils ont utilisé son symbolisme pour concevoir des guerriers spécialisés et vigoureux comme le grand prédateur. Fondé sur les exploits d’un chef de guerre breton appelé Artorius, le héros a été rapidement pris dans un cycle de mythologisation qui, à travers l’œuvre de Geoffroy de Monmouth, a abouti à la matière de Bretagne.

Page de droite : Seigneur germain chassant l’ours.

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H I S T O I R E S E C R È T E D U R O I A RT H U R

Arthur, ancêtre mythique de la dynastie Plantagenêt Après la victoire d’Hastings en 1066, les rois normands d’Angleterre furent soucieux de créer une « histoire nationale » pour rassembler des populations hétérogènes.

Couronné roi d’Angleterre à Westminster en 1154 sous le nom d’Henri II, le duc de Normandie et d’Anjou Henri Plantagenêt était un prince cultivé, s’entourant d’hommes de lettres et protégeant les talents qui concouraient à son prestige. Thomas, l’auteur du poème de Tristan, a vécu dans l’entourage du roi et de son épouse Aliénor d’Aquitaine. Le Plantagenêt avait un goût certain pour le passé de son royaume, et sous son impulsion, une historiographie Gisant d’Aliénor d’Aquitaine à l’abbaye de Fontevraud.

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Dessin en couleur du roi Henri II en armes et tabard.

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DE L’ENFANCE SECRÈTE À LA SAGA D’ARTHUR CHAPITRE DEUX

La conception et la naissance d’Arthur sous les auspices de Merlin sont placées sous le sceau du secret. Arthur accède à la royauté dans un scénario d’initiation en arrachant à un rocher l’épée Escalibur. Il épouse Guenièvre de Carmélide et réunit ses chevaliers autour de la Table ronde où aucun n’a préséance sur l’autre. Jeune roi-ours portant l’enseigne du dragon, Arthur alimente l’épopée par ses exploits contre le sanglier Twrch Trwyth, le géant ursin de Tombelaine et son magnifique héroïsme face à l’empereur des Romains. Page de droite : Le jeune Arthur ôte l’épée de l’enclume en présence de l’archevêque et des barons.

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H I S T O I R E S E C R È T E D U R O I A RT H U R

Merlin, prophète et magicien Les premiers faits d’armes de la geste arthurienne sont placés sous l’égide de Merlin. Au lieu de l’hommage lige qu’ils doivent à Arthur, six barons rebelles viennent le défier dans sa forteresse de Kaerlion.

Le roi Arthur fait armer ses gens après que Merlin lui a remis une fort emblématique bannière représentant un dragon crachant feu et flammes par la bouche. Du haut de la tour, Merlin prononce une formule incantatoire qui réduit en cendres le camp ennemi, faisant fuir les rebelles à travers champs. Au signal du magicien : « Maintenant, sus à eux ! », les portes de la forteresse s’ouvrent. Profitant du désordre et de l’effroi causés par l’incendie, Arthur fait une sortie vigoureuse et brandit dans la violente mêlée son épée

Escalibur, causant un prodigieux carnage qui met en débandade ses adversaires.

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Bataille du dragon rouge et du dragon blanc en présence de Merlin.


D E L ’ E N FA N C E S E C R È T E À L A S AG A D ’ A RT H U R

Combat d’Arthur contre les Saxons.

Les six rois sont résolus à charger ensemble pour capturer leur adversaire. Ils foncent au grand galop, le frappent à tour de bras sur l’écu et le haubert ; le roi vide les arçons et se retrouve violemment jeté à terre avec son cheval. Aussitôt ses fidèles Keu, Bretel, Antor et Urfin accourent à sa rescousse. D’autres barons s’acharnent sur Arthur toujours étendu et le rouent de coups sur son heaume. Alors Keu se lance dans la mêlée et culbute le roi Loth d’Orcanie. Cette frénétique bataille se révèle très meurtrière.

Enfin, les chevaliers d’Arthur le remettent en selle. Sorti de la ville, le menu peuple armé de masses d’armes et de bâtons fait de telles prouesses contre les assaillants des six rois que beaucoup périssent. Et le roi Arthur fait merveille d’Escalibur contre les farouches partisans d’Yder, les obligeant à s’enfuir complètement défaits. Les six rois ont perdu tous leurs avoirs, car le feu que fait descendre Merlin sur leurs tentes a brûlé toutes leurs richesses, hormis la monnaie sonnante ainsi que la vaisselle d’or fin et d’argent. 39


H I S T O I R E S E C R È T E D U R O I A RT H U R

Rome fléau des Bretons La conquête de Rome est un épisode essentiel de la légende d’Arthur ; elle représente la Bretagne redressée face aux envahisseurs de la Gaule qu’elle va soumettre.

Avant de marcher au-devant des Romains, Arthur convint d’envoyer un message porté par Gauvain pour répondre à celui reçu de l’empereur Luce. Mais celui-ci le somma de payer le tribut exigé depuis la conquête de la Bretagne par César. Alors Arthur lui répondit en rassemblant une prodigieuse armée en Bourgogne et vint établir son camp dans les plaines près de la ville de Langres. Merlin s’était chargé des préparatifs de guerre pour le roi, parvenant à réunir de la part de ses barons plus de trente mille chevaliers et guerriers. La grande bataille eut lieu sur la ligne de Langres à Autun où les Romains se disposèrent en corps de bataille. Ce fut un affreux carnage.

Le chroniqueur Geoffroy de Monmouth semble mêlé au maniement des armes, tant il sait en rendre le fracas : « Quel spectacle que ces rencontres

Arthur et le roi d’Ecosse chevauchant vers la bataille contre les Romains.

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Le roi Arthur avec un bouclier orné de la Vierge à l’Enfant ; en dessous, couronnes et nom des dix royaumes.


H I S T O I R E S E C R È T E D U R O I A RT H U R

Le défi de Méléagant, ravisseur de la reine Dans le Chevalier de la charrette, Chrétien de Troyes joue sur les contrastes entre le monde courtois d’Arthur et l’Autre Monde du royaume de Gorre, un mystérieux « pays d’où nul ne revient » et où règne Baudemagu, le père de Méléagant.

Un jour d’Ascension, le roi Arthur tient sa cour plénière à Camaalot lorsque apparaît un chevalier inconnu qui défie hautement la Table ronde. Se vantant de retenir prisonniers « des chevaliers, dames et pucelles » du royaume de Logres, il provoque Arthur en lui proposant de confier la reine à un chevalier assez preux pour la défendre en se mesurant à lui dans la forêt voisine. Si ce champion sort vainqueur du combat, les prisonniers seront libérés ; sinon, la reine ira les rejoindre dans leur exil.

Arthur et Guenièvre honorent un tournoi à Camaalot, résidence favorite du roi.

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A M O U R E T C H E VA L E R I E

Scène galante. Miniature de Lancelot du Lac (XVe siècle).

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H I S T O I R E S E C R È T E D U R O I A RT H U R

Perceval et l’étrange cortège des demoiselles Dans le Conte du Graal – son dernier roman écrit entre 1181 et 1190 pour Philippe d’Alsace, comte de Flandre –, Chrétien de Troyes invente une scène fort énigmatique. Au château du Roi-Pêcheur, le jeune Perceval voit passer en un étrange cortège un graal étincelant devant lequel il reste silencieux.

Dernier fils d’une veuve craintive dont l’époux et les deux aînés ont péri aux combats, Perceval a été emmené par sa mère en une forêt solitaire pour que lui soit épargnée la carrière des armes. En chevauchant autour du manoir par une belle matinée de printemps, il rencontre cinq chevaliers en armures dont la prestance lui révèle l’excitant univers chevaleresque. De retour au logis, malgré les révélations maternelles au sujet de la mort funeste des siens, Perceval décide aussitôt d’aller à

Carduel pour se faire adouber par le roi Arthur. Incapable de le retenir, sa mère lui conseille, s’il rencontre dame ou pucelle, d’obtenir d’elle « par amour ou par prière » un baiser ou un anneau. Dès qu’il s’éloigne, sa mère tombe pâmée, gisant comme morte. De nuit, il entre dans le pavillon d’une pucelle endormie qu’il baise de force avant de lui enlever son annelet au propre comme au figuré, à la manière d’un rustre. À la cour d’Arthur, le jeune Gallois tue un chevalier qui a outragé le roi et revêt ses armes. 112


Galaad, Perceval et Bohort agenouillés devant le Graal.

Il est admis à l’initiation chevaleresque par Gornemant de Goort qui lui enseigne le maniement de l’épée et la réserve dans la parole, signe de sagesse. Poursuivant sa voie, Perceval délivre Blanchefleur, noble demoiselle assiégée en son château de Beaurepaire : elle l’initie à l’amour pur mais ne peut retenir son champion, pressé par son devoir filial. Dans sa chevauchée,

il parvient à une rivière où une barque porte deux hommes – dont un pêcheur à la ligne – qui lui proposent de l’héberger dans un proche château. Entrant dans la mystérieuse forteresse par un pont-levis baissé, le chevalier gallois reçoit l’hospitalité d’un vénérable prudhomme infirme qui lui fait don d’une épée flamboyante avant de le convier à s’asseoir sur le lit à ses côtés. 113


LES MYSTÈRES DU GRAAL

L’épée de la nef et le lit de Salomon Les trois chevaliers sacrés – Galaad, Bohort et Perceval – se retrouvent en compagnie d’une pucelle dans une splendide nef où ils s’émerveillent devant une riche épée préparée par le roi Salomon et posée sur un lit fait d’un rameau de l’Arbre du paradis.

La légende raconte que les charpentiers de marine de Salomon construisirent dans le port de Sarras – autre nom de la ville de Tyr au MoyenOrient – un navire extraordinaire qui fut emporté en pleine mer pour la venue tant attendue du Bon Chevalier. Voyant cette mystérieuse nef accostée au rivage d’une île sauvage du royaume de Logres, Bohort et Perceval y pénètrent, bientôt rejoints par Galaad et la sœur de Perceval qui le guide dans sa Quête depuis leur rencontre en un ermitage proche de Corbenic. Galaad découvre sur un lit somptueux

une couronne d’or et une épée à moitié dégainée dont le fourreau porte cette inscription : « Que nul n’ose achever de me tirer s’il n’est le plus vaillant des preux.

La splendide nef du roi Salomon à l’ancre près d’une île.


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Tout autre serait frappé de mort en punition de sa témérité. » Le pommeau de l’arme est d’une pierre scintillant de toutes les couleurs ; sa garde se compose d’un os de serpent appelé « Papagustes » – remède contre les flammes – et d’une arête du poisson « Orteniaus », connue pour faire tout oublier, hormis la raison qu’un homme a de la prendre. Parmi les trois chevaliers, Galaad Parm est le seul à pouvoir s’en saisir. es La demoiselle lui explique que cette épée blessa jadis l’imprudent Pellès qui, entaché de péché, devint le roi Mehaigné (infirme). Les courMe roies qui la retiennent à peine ro sont en grossière étoupe, vile so matière qui ne peut être ôtée que ma par une vierge de sang royal. La pa demoiselle tire alors d’un écrin de un baudrier tissé de ses cheveux comme fils d’or sacrifiés à la co Pentecôte qu’elle substitue aux Pe vilaines attaches, puis ceint l’épée vi à Galaad. La sœur de Perceval donne aussi la signification du do magnifique lit en bois muni de ma trois fuseaux provenant de l’Arbre troi de Vie. Le premier est blanc comme neige, le second vermeil co Epée d’apparat, probablement d’origine carolingienne.

comme du sang, le troisième fait de la plus belle émeraude. Ils proviennent tous du paradis terrestre dont Ève avait emporté un rameau qu’elle planta. Ce rameau donna naissance à un grand arbre qui lui-même en produisit d’autres de la blancheur la plus éclatante, signe de l’humilité d’Ève qui l’avait planté. Le jour de la conception d’Abel, le premier de ces arbres devint vert et se mit à fleurir. Au moment du meurtre d’Abel par Caïn, sous son feuillage, cet arbre devint rouge comme du sang et ne produisit plus ni fleurs ni fruits. Tous ces arbres avaient encore leur magnifique éclat de couleurs à l’époque de Salomon qui, une nuit, fut averti par une vision que longtemps après la naissance du Christ, un chevalier – le dernier de son lignage – dépasserait en sainteté et en prouesses tous ceux du présent et de l’avenir. Aussitôt il lui vint le désir de trouver un moyen pour informer ce chevalier de sa prévisible venue. Fort tourmenté par cette idée, il surmonta la difficulté grâce à sa femme qui lui conseilla de construire cette nef extraordinaire. Une fois terminée, le bateau fut jeté à la mer au gré du vent à l’attention du bienheureux chevalier naviguant avec le Graal vers la Terre Sainte. 128


LE CRÉPUSCULE DES PREUX

De la dormition en Avalon au retour du solaire Arthur Le roi blessé est hissé sur son cheval par ses fidèles Lucan et Girflet, et se dirige vers le rivage de la mer. Après avoir blâmé son seigneur, Girflet l’accompagne jusqu’à la mer, monte sur la colline et lance vers le lac l’épée Escalibur. Alors Arthur monte dans la nef de Morgane qui met le cap vers l’Île Fortunée d’où il reviendra pour régner sur les Bretons.

Fuyant la sinistre plaine, le roi parvient à un oratoire appelé la Chapelle noire où il passe la nuit en prières. Au matin a lieu un étrange évènement qui renvoie au mythe d’Arthur. Le croyant trépassé, Lucan le Bouteiller se jette à genoux ; le roi-ours tout de fer vêtu, mourant mais doté d’une force animale, broie entre ses bras et tue son fidèle échanson venu lui dire adieu. Puis il ordonne à Girflet d’aller sur une colline et de jeter

Arthur est emmené en la nef des dames qui vogue vers Avalon.


Mort du roi Arthur.

dans un lac sa bonne épée Escalibur, qu’une main saisit et brandit trois fois avant de disparaître sous l’onde, dans un évident contrepoint à la main s’emparant jadis du Graal. Puis une nef peuplée de dames (fées) parmi lesquelles se trouve Morgane s’approche du rivage ; suivi de son cheval, Arthur en armes entre dans le navire qui vogue aussitôt vers Avalon. Trois jours plus tard, Girflet trouve à la Chapelle noire la magnifique tombe d’Arthur dont le corps a été apporté par les mystérieuses dames.

C’est en Avalon que règne Morgane, l’enchanteresse experte en art de guérison par sa connaissance de toutes les plantes médicinales. Placée sous le signe du pommier – arbre sacré des Celtes – cette île s’appelle Ynys Afallach en gallois, autrement dit la Pommeraie, représentation de l’Autre Monde bienveillant de la tradition celtique. Ses habitants sont des rois et héros qui vivent dans la félicité et la joie éternelle, ignorant l’âge et la maladie. En Irlande, ce lieu paradisiaque s’appelle Emain Ablach, l’Île 138


LE CRÉPUSCULE DES PREUX

des Femmes, contrée hors du temps qui offre à Bran fils de Fébal et à ses marins la plus délicieuse hospitalité. On reconnaît là aussi le Tir-na-nog irlandais, la Terre des Jeunes, lieu de séjour divin d’où la mort est absente selon la conception indo-européenne de la « Belle saison de l’année », symbole de la victoire sur l’obscurité et la froideur hivernale. Selon la tradition britonnique, Arthur est mystérieusement endormi sur un lit d’or en Avalon en attendant de se lever pour délivrer les Celtes du joug étranger, ce qu’il fera avant la fin des temps. Ce rêve de délivrance s’étend dans la Gaule asservie, jusqu’en Aquitaine et en Gascogne en proie aux Germains et Wisigoths. Bien avant la christianisation du roi légendaire existait dans les campagnes encore peu converties un Arthur païen – le vrai – adorateur du dieu solaire Belenos, que l’Église ne cessera de diaboliser. Son nom apparaît fréquemment pour désigner les chasses fantastiques menées par

un veneur maudit, condamné pour son impiété à chasser dans les régions aériennes jusqu’au Jugement dernier. Cette croyance aux chasses sauvages à travers les nuages concerne les pays du nord et du centre de l’Europe. La Chasse Arthur est connue en Haute-Bretagne, en Normandie, en Aquitaine et dans le comté de Foix ; dans le Maine, c’est la Chasse Artu, et dans la région de Cahors lou rey Artus mène la chasse volante au galop de ses chevaux pour expier un acte sacrilège commis à la messe. Ces chasses sauvages se produisent toute l’année, mais se déchaînent à la saison sombre, surtout entre Noël et l’Épiphanie, période magique des Douze jours raccordant les calendriers solaire et lunaire. De même que dans la tradition galloise, le roi y apparaît en libérateur de la lumière solaire. Sa chevauchée fantastique pour traverser les ténèbres hivernales lui confère la dimension cosmique d’un roi d’autrefois et roi d’à venir.

L’île d’Avalon est le lieu de séjour féerique où Arthur est maintenu en dormition par sa demi-sœur Morgane.

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H I S T O I R E S E C R È T E D U R O I A RT H U R

TA B L E D E S M AT I È R E S

!!!!!!!!!!! INTRODUCTION ! PAGE 4

CHAPITRE PREMIER

L’OURS, LE GUERRIER ET LE ROI PAGE

8

Arthur et le culte celtique de l’ours ! PAGE 10 Du « chef de guerres » Artorius au conquérant de l’Europe ! PAGE 14 Arthur, ancêtre mythique de la dynastie Plantagenêt ! PAGE 18 La géniale supercherie des moines de Glastonbury ! PAGE 22 Vogue de la « matière de Bretagne » ! PAGE 26

CHAPITRE DEUX DE L’ENFANCE SECRÈTE À LA SAGA D’ARTHUR PAGE

30

Une herbe magique pour Uter Pendragon – Naissance secrète d’Arthur ! PAGE 32 L’épée probatoire et le prince-ours ! PAGE 36 Merlin, prophète et magicien ! PAGE 38 Le druide et le roi ! PAGE 42 Guenièvre et la fausse Guenièvre ou les « deux soleils » ! PAGE 44 Fondation de la Table ronde ! PAGE 48 Une saga galloise primitive ! PAGE 51 La chasse au sanglier Twrch Trwyth ! PAGE 54 Des rituels calendaires ! PAGE 58 L’enseigne du dragon ! PAGE 62 Le géant et la pucelle de Tombelaine ! PAGE 67 Rome fléau des Bretons ! PAGE 70

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TA B L E D E S M AT I È R E S

CHAPITRE TROIS

AMOUR ET CHEVALERIE PAGE

74

Arthur le roi courtois ! PAGE 76 Le code d’amour du chevalier breton ! PAGE 79 Le secret violé de la fée ! PAGE 81 La Dame du Lac et le « Beau Trouvé » ! PAGE 84 Le blanc chevalier : de Camaalot à la Douloureuse Garde ! PAGE 87 Le défi de Méléagant, ravisseur de la reine ! PAGE 90 Lancelot, l’amant-vassal de Guenièvre ! PAGE 94 Morgane au Val des Faux-Amants ! PAGE 97 Le roi et l’enchanteresse ! PAGE 100 Amitiés chevaleresques et effusions féminines ! PAGE 103 Des lieux arthuriens : châteaux, ponts et forêts ! PAGE 106

CHAPITRE QUATRE

LES MYSTÈRES DU GRAAL PAGE

110

Perceval et l’étrange cortège des demoiselles ! PAGE 112 Tant sainte chose est le graal ! PAGE 116 Reliques sacrées et talismans de l’Autre Monde ! PAGE 118 Les aventures du Saint Graal dans le cycle de Lancelot ! PAGE 121 La Pentecôte du roi Arthur – Galaad s’empare du Siège périlleux ! PAGE 124 L’épée de la nef et le lit de Salomon ! PAGE 127 De Corbenic au Palais spirituel : les ultimes théophanies ! PAGE 129

CHAPITRE CINQ

LE CRÉPUSCULE DES PREUX PAGE

132

La tragédie du royaume de Logres ! PAGE 134 De la dormition en Avalon au retour du solaire Arthur ! PAGE 137 141


H I S T O I R E S E C R È T E D U R O I A RT H U R

BIBLIOGRAPHIE

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Éditeur : Matthieu Biberon Coordination éditoriale : Caroline Brou Conception graphique : Laurence Morvan, studio graphique des Éditions Ouest-France Mise en pages : Virginie Letourneur Photogravure : Graph&ti, Cesson-Sévigné (35) Impression : PPO Graphic, Palaiseau (91) © 2020, ÉDITIONS OUEST-FRANCE, ÉDILARGE S. A., RENNES ISBN 978-2-7373-8323-6 N° D’ÉDITEUR : 10418.01.02.03.20 DÉPÔT LÉGAL : MARS 2020 IMPRIMÉ EN FRANCE WWW.EDITIONSOUESTFRANCE.FR


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