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Zoom sur la collection 1/4 d'heure sécurité

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Éclairage

Éclairage

ACTU

exemple hebdomadaire est essentielle. Il doit se baser sur les revenus attendus et les dépenses possibles et confirmées en tenant compte de la situation des comptes bancaires. L’observation des flux de trésorerie prévus permet d'anticiper des scénarios afin de se préparer à différentes situations. En conclusion, dans cette période annonciatrice d’une crise dont l’ampleur est encore difficile à évaluer, la gestion de la trésorerie est un élément clé de votre gestion des risques. Définir rapidement des actions concrètes et anticiper l’évolution possible de celles-ci selon différents scénarios vous permettra de surmonter plus facilement les difficultés rencontrées par votre entreprise. Une période délicate s’annonce sur le premier semestre 2021, où se profilera l’ombre du mur de la dette. Entre-temps, les entreprises auront le règlement des charges décalées en sus de celles de l’exploitation « normale » avec des règlements clients qui peuvent s’avérer délicats. Au-delà du niveau d’activité de chacun, il y aura la capacité ou non de procéder au remboursement des facilités de trésorerie obtenues comme le PGE avec des risques de forte tension sur la trésorerie, de déséquilibre du bilan et de dégradation de la cotation Banque de France. La CSEEE tient à jour des informations précises sur tous les points vus précédemment et peut mobiliser des conseils d’experts pour ses adhérents. •

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LA COLLECTION QUART D’HEURE SÉCURITÉ

Qu’on les appelle quarts d’heure, rendez-vous ou causerie, la pratique des échanges animés avec des équipes de chantier sur la sécurité se développe de plus en plus. Ces moments sont dans la pratique extrêmement utiles car ils permettent d’assimiler le sens des consignes et de la réglementation, de partager des bonnes pratiques existantes ou de les créer, de transmettre les expériences aux nouveaux arrivants, etc. Le temps qu’on leur consacre est largement amorti par le bénéfice que l’on en retire en productivité, en organisation et en prévention. Un écueil souvent rencontré pour l’organisation de ces quarts d’heure est le manque d’éléments pour choisir des thèmes et les préparer de façon à bien savoir les animer. La CSEEE a sollicité l’expertise de l’OPPTBTP pour mettre à la disposition des entreprises chaque mois un thème avec tous les éléments nécessaires à leur animation, fiches récapitulatives, images et vidéos, tutoriel pour l’animation. Cette collection qui s’enrichira chaque mois a débuté en octobre avec les plateformes individuelles roulantes : utilisation, identification des risques, réglementation, bonnes pratiques et s’est poursuivie avec les habilitations électriques. Les entreprises adhérentes reçoivent les informations par courriel et peuvent retrouver l’ensemble de la collection sur leur espace du site cseee.fr. •

SAISIR LES OPPORTUNITÉS DE LA RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE

Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie est resté longtemps insuffisamment utilisé par les électriciens. Avec les nouvelles opérations éligibles, les dispositifs « coup de pouce », Prime énergie d’EDF, ma Prime Rénov’, les professionnels ont tout intérêt à mettre à jour leurs connaissances et devenir proactifs dans ces domaines. C’était l’objectif d’un atelier efficacité énergétique organisé par la CSEEE avec EDF et Muller Intuitiv riche en informations pratiques et opérationnelles pour que le montage d’opérations n’ait quasiment plus de secrets. •

© DR

ACTU

DIPLÔMES 2020 : UNE NOUVELLE RÉUSSITE COLLECTIVE

Majors du CFA et leurs tuteurs.

Cette année, le CFA Delépine a franchi la barre des 95% de réussite pour l’ensemble de ses diplômes. En se hissant au premier rang de leurs sections respectives, les majors se sont particulièrement illustrés. Le 19 septembre, une cérémonie conviviale de remise de récompenses leur était consacrée en présence de leurs tuteurs et des entreprises d’accueil, de l’équipe du CFA, de l’association Delépine le réseau. Le président de la CSEEE et du CFA Delépine, Xavier Rosa, a salué le travail d’équipe des tuteurs, des entreprises et de l’équipe du CFA pour amener les jeunes vers la réussite et leur ouvrir des carrières prometteuses. Une précision : les masques ont été ôtés juste le temps de la photo. •

Xavier Rosa président de la CSEEE.

UN IMPÔT TRANSFORMÉ EN MATÉRIEL POUR LA FORMATION DES APPRENTIS

En 2020, les modalités de versement de la taxe d'apprentissage ont changé. La faculté de verser un pourcentage de la taxe d'apprentissage affecté aux CFA a été supprimée, ne laissant à ces établissements que la possibilité de recevoir un montant maximal de 13% de cette taxe en matériel à vocation pédagogique. Grâce à l’engagement des donateurs qui ont surmonté les obstacles de la nouveauté et du confinement, le CFA Delépine a pu s’équiper de matériel professionnel de qualité, composants, disjoncteurs, testeurs, multimètres, etc., qui aideront les apprentis pour leurs travaux pratiques. Il a pu également se doter de nouveaux ordinateurs qui permettront aux apprentis de renforcer leur connaissance dans la partie digitale qui prend une place de plus en plus importante dans nos métiers. Un grand merci à nos donateurs dont le CFA Delépine a salué l’effort sur des affiches et les réseaux sociaux. La Taxe d’apprentissage est le seul impôt dont on peut décider pour partie de l’affectation. Le CFA a mis en place des solu-

tions très simples et très rapides pour permettre aux entre-

prises d’affecter leur taxe en matériel. Nous espérons déjà pouvoir compter sur le soutien des entreprises pour la campagne 2021. •

COMPÉTENCES SE FORMER À SON RYTHME, AVEC LE campus.smarthome-europe.com

Les installateurs domotiques connaissent Domadoo, la boutique en ligne de matériel domotique pour les particuliers. Domadoo fait partie intégrante de Smarthome Europe, au même titre que Jeedom. David Bonnamour, dirigeant de Smarthome Europe, et ses actionnaires s’appuient sur le numérique pour imposer la marque. Très présent auprès de la communauté, smarthome-europe.com dispose d’une boutique en ligne pour les professionnels et propose un blog riche d’informations et d’interviews, avec 112 podcasts à écouter.

À TERME, SMARTHOME EUROPE VEUT FAIRE DE SON SITE DE FORMATION LE LIEU OÙ TOUS LES

PROFESSIONNELS DE LA DOMOTIQUE RETROUVENT L’ENSEMBLE DES FORMATIONS DISPONIBLES SUR LE MARCHÉ.

Bruno Martinez, technicien domotique.

Le sujet des compétences des installateurs intégrateurs est primordial à l’heure où le numérique s’installe concrètement dans nos vies. « La formation est une priorité pour Smarthome Europe. C’est pourquoi nous avons développé une plateforme dédiée aux professionnels de la domotique pour améliorer leurs compétences et avoir à l’issue toutes les cartes en main pour installer les produits. Plusieurs formations sont à ce jour disponibles avec Jeedom, Fibaro, Eedomus et Nuki », explique Bruno Martinez, technicien domotique. Equipe Smarthome Europe

Avant le premier confinement, l’objectif était de proposer des formations en présentiel. « Comme beaucoup d’entreprises, nous nous sommes adaptés à la situation sanitaire actuelle et proposons uniquement des formations digitales, ajoute Bruno Martinez. Nous avons adapté nos contenus à ce mode de présentation. Nous proposons d’ailleurs nos formations live en demi-journée afin d’offrir plus de flexibilité aux participants. » Différents formats de formation existent. Pour Jeedom, FIBARO, un formateur est présent en direct et interagit avec les participants sur deux demi-journées. « Cette formation est obligatoire pour qu’un installateur puisse bénéficier d’avantages exclusifs destinés aux professionnels comme un outil de gestion de parc, un support client dédié et l’accès aux contrôleurs domotiques Jeedom PRO », précise Bruno Martinez. Mais Smarthome Europe va plus loin et propose dorénavant deux formations consultables à volonté 100 % digitalisées. La formation Nuki est gratuite et accessible sur simple inscription, tandis que celle concernant

Formation à distance, Smarthome Europe

Eedomus est payante. La formation Nodon est en préparation pour être 100 % numérique et accessible à toute heure. On notera que Smarthome Europe n’est pas organisme de formation. La bibliothèque de formations va vite s’étendre, car Smarthome Europe peut s’appuyer sur ses partenaires pour diversifier son offre de formations.

« Nous avons dû adapter nos formats de formation au moment de leur digitalisation. Pour Fibaro, nous avons scindé la journée physique en 2 demi-journées digitales et la formation Jeedom, qui était proposée en 2 jours physiques, en 4 demi-journées digitales », détaille Bruno Martinez. La formation Jeedom est un package de services. Au-delà des deux jours, les participants ont accès à des supports, une assistance prioritaire illimitée, ainsi que la gestion de parc. « Pour rappel, les solutions Fibaro et Eedomus s’adressent à des projets de logements personnels, et Jeedom est adaptée à l’environnement professionnel et aux projets de plus grande envergure. Les accréditations, sous forme de macarons, permettent de valoriser les compétences du professionnel. Tous les participants aux formations, sur validation, sont référencés sur la carte des installateurs afin de se faire connaître des particuliers », conclut Bruno Martinez.

Formation numérique Nuki, Smarthome Europe

LES FORMATIONS SONT ACCESSIBLES SUR :

smarthome-europe.com

LE PRIX DES FORMATIONS

Nuki est certifiée : gratuite. Eedomus est accréditée en libre-service : 180 € HT. Fibaro est certifiée : 190 € HT. Jeedom est certifiée : 900 € HT.

FILIÈRE ÉLECTRIQUE ET SMART

Le consulting intègre les fonds formation

Constructys, OPCA de la construction, a souhaité offrir la possibilité de se former, non pas via le système classique, mais sur le principe du coaching-consulting qui est particulièrement personnalisé. Depuis fin 2017 début 2018, l’organisme propose à ses adhérents un nouveau type de financement pour ces process d’actions de formation par le coaching et le consulting.

Pour cela, le dirigeant doit identifier ses problématiques et définir clairement ses objectifs. L’objectif principal étant d’améliorer les performances de l’entreprise en s’appuyant sur les compétences et l’expertise d’un intervenant extérieur, qui va mettre en œuvre une solution complète et adaptée à l’entreprise. «Dernièrement, nous avons travaillé avec François-Xavier Jeuland, vice-président smarthome de la Smart Buildings Alliance, et Albert Bouchoucha, intégrateur smarthome, smartbuilding et administrateur à la CSEEE, pour accompagner nos entreprises du bâtiment dans l’identification de leurs problématiques autour du smarthome et smartbuilding. Nous sommes vraiment dans un cadre d'accompagnement, car le sujet est tout nouveau pour beaucoup d’entrepreneurs et chaque entreprise validée bénéficiera d’un projet personnalisé», explique Marie-Paule Bretzner, consultante formation chez Constructys Île-de-France.

Les conditions de financement et d’éligibilité

Le tarif d’une formation classique financée par la profession est de 30 € HT/heure par stagiaire. «En IDF, nous cherchons des fonds extérieurs pour nous permettre d’allouer une prise en charge allant jusqu’à 60 € HT/heure. Pour vous donner une idée de l’effort consenti, ces nouveaux process sont financés par la contribution conventionnelle jusqu’à 125 € HT/heure d’intervention. Cette contribution provient des cotisations des entreprises du bâtiment de moins de 300 salariés (0,2 % de la masse salariale) versée en plus de la contribution légale de 1 % de la masse salariale», précise Marie-Paule Bretzner. Les entreprises éligibles à ces nouveaux process sont celles qui appliquent la convention collective du bâtiment et, à ce titre, versent cette contribution conventionnelle. Cette prise en charge est plafonnée à 5000 € HT/an par entreprise.

Le consulting

Pour profiter de cette solution de consulting, l’entreprise doit nous faire parvenir une convention spécifique décrivant la prestation : la problématique de l’entreprise, les attentes vis-à-vis de ce consulting, le déroulé de l’action… L’intervenant expert va montrer aux collaborateurs de l’entreprise comment procéder et les guider. Il va construire les outils dédiés et apporter ses compétences pour permettre aux collaborateurs de les utiliser.

«Ce n’est pas une formation classique, car l’expert accompagne l’entreprise avec un transfert de compétence. C’est bien du consulting. Les différents retours nous montrent un très bon taux de satisfaction. Nous sommes hors cadre classique de formation et ce sont des professionnels du secteur qui dispensent et adaptent leur expertise. Nous sommes vraiment dans la transmission de connaissances», ajoute Marie-Paule Bretzner. Pour cela, des livrables sont créés pour chaque entreprise afin que le dirigeant et ses équipes puissent devenir autonomes sur le sujet et montent en compétence. Les entreprises sont très satisfaites de ce type d’actions, de pouvoir travailler avec des experts dans ce domaine et de l’aspect sur mesure de qualité. «Il s’agit bien de leur problématique qui est prise en compte. Les experts sont force de proposition et sont amenés à soumettre des outils adaptés et utilisables même après le consulting. Il ne s’agit pas de coaching, qui est tourné vers l’humain, mais plutôt du consulting, car les actions sont tournées vers la performance de l’entreprise, avec des outils livrables, adaptés et utilisables par les collaborateurs», confirme Marie-Paule Bretzner.

Cas de consulting – intégration domotique –

Albert Bouchoucha, de Domotizy, est un entrepreneur touche-à-tout dont les missions sont diverses. Il est installateur, intégrateur expert certifié Afnor, mainteneur et formateur dans le domaine du smarthome et du smartbuilding. «Je dispense déjà des modules de formation pour Formapelec, qui sont destinés aux techniciens. À la fin de chaque formation, les participants jugeaient le module très intéressant, car en lien avec la réalité des chantiers. Très vite, je me suis dit qu’il fallait aussi former les dirigeants et les chargés d’affaires», explique le dirigeant de Domotizy. Chaque consulting suit un déroulement précis en plusieurs étapes définies par Constructys. L’organisation peut se faire par visio ou en présentiel. Des entretiens sont réalisés auprès de chaque acteur de l’entreprise et un bilan est fait pour créer une formation sur mesure de qualité. Grâce à cette nouvelle approche de coaching sur mesure les entreprises qui souhaitent comprendre et répondre à ces nouveaux marchés du smart building peuvent être accompagnées d’un expert pour pouvoir ensuite voler de leurs propres ailes.

Séquence 1 : le diagnostic en 4 heures

Il s’agit d’un rendez-vous entre les dirigeants et les collaborateurs concernés afin de comprendre la problématique de l’entreprise et de définir les objectifs à atteindre. «Concrètement, à partir de différents exemples, je présente les enjeux du smart et de la domotique pour les dirigeants et cadres techniques », détaille Albert Bouchacha.

Séquence 2, la conception des livrables en 6 heures (environ)

Cela se fait dans l’entreprise pour différents types d’apprentissage. Apprentissage technique : matériaux, protocoles, choix des solutions, techniques et usages à proposer au futur client. Apprentissage marché : conseils de positionnement, conseils sur les produits. Apprentissage en situation sur l’un de leurs chantiers ou celui de l’expert : accompagnement dans la réalisation et la mise en service d’un système connecté, transmission des compétences, vérification avec les équipes du bon fonctionnement de l’installation et explication de son utilisation. Apprentissage stratégie d’entreprise : élaboration de méthodes afin d’apporter des solutions smart pérennes et évolutives. «Je suis dans le dur du sujet, car en prise réelle avec la problématique de l’entreprise. L’objectif est de transmettre le plus de compétences possibles, mais surtout que celles-ci soient assimilées pour être reproduites sans moi en toute autonomie», ajoute Albert Bouchoucha. Ce que Constructys entend par livrables sont tous les documents supports qui permettent de s’appuyer dessus pour reproduire ce qui a été vu en consulting par rapport aux problématiques rencontrées. Il peut s’agir de la rédaction d’une stratégie, d’une méthodologie à suivre, de fiches, de mémos auxquelles se reporter.

Séquence 3 : transfert des compétences 4 heures

Cette partie se déroule en réunion dans l’entreprise avec les dirigeants et les collaborateurs concernés. L’objectif est qu’ils comprennent la stratégie élaborée, prennent en main les outils conçus par l’expert et deviennent autonomes afin d’atteindre les protocoles smart que se fixe le dirigeant pour son entreprise. Lors de cette phase, l’expert est là pour accompagner l’entreprise sur un projet connecté afin que les collaborateurs comprennent les subtilités et la limite de mise en œuvre du système avec l’objectif de les rendre autonomes en fin de session. •

FILIÈRE

L’ÉLECTRICIEN REVIENT EN FORCE

Le nouveau mode de calcul du coefficient d’énergie primaire favorise un certain retour en grâce de l’électricité pour le chauffage. À titre d’exemple, dans le logement neuf, un promoteur immobilier est désormais davantage encouragé à opter pour un système de chauffage électrique (mural, plancher chauffant ou plafond rayonnant). En parallèle, le plan « 100 000 bornes de recharge », qui a pour vocation d’accompagner le développement du parc automobile électrique, se poursuit, ce qui offre également de belles opportunités aux électriciens.

Autre signe positif : la prise en considération par les pouvoirs publics de la nécessité d’entretenir les équipements installés. La parution d’un décret en juillet 2020 portant sur l’obligation de maintenance des pompes à chaleur d’une puissance comprise entre 4 kW et 70 kW en est une traduction. Le métier d’électricien ne se limite pas à l’installation de nouveaux équipements. En prenant en compte le cycle de vie de ces derniers, les objectifs de performance et d’efficacité attendus par les consommateurs, les entreprises peuvent se positionner sur la maintenance. Elles seront en mesure de fidéliser leur clientèle et de l’accompagner dans le contrôle et la régulation de leurs consommations énergétiques. Qualifelec a ainsi développé des indices de qualification Maintenance au sein des qualifications Ventilation, Pompe à chaleur, Solaire photovoltaïque, en complément de sa qualification historique Maintenance des installations électriques. Enfin, il s’agit désormais de penser le bâtiment dans sa globalité et de réfléchir à ses modes d’usage, ce qui constitue de nouvelles opportunités pour les professionnels électriciens qui peuvent faire valoir leurs compétences, notamment pour tout ce qui relève du pilotage énergétique.

Électricien+ : Quelles sont les nouveautés à venir en matière de qualification en lien avec la réforme du RGE ? Début 2021, le label RGE couvrira une nouvelle catégorie de travaux qui s’intitule « Émetteurs électriques, dont régulateurs de température ». Cette catégorie ouvre également de nouvelles opportunités de marchés pour les électriciens. Les qualifications Qualifelec permettant d’obtenir la mention RGE pour cette nouvelle catégorie de travaux sont Installations électriques en Logement Commerce Petit Tertiaire et en Moyen Gros Tertiaire Industrie, Chauffage électrique, Courants faibles en Logement Commerce Petit Tertiaire et en Moyen Gros Tertiaire Industrie (domaine Gestion technique), et Maintenance des installations électriques.

Électricien+ : Comment cela se traduit-il en matière de processus de qualification pour cette nouvelle catégorie de travaux ? Le processus de qualification est sensiblement le même. L’installateur électricien devra suivre une formation Feebat Renove (module Renovbat). Les exigences administratives sont modifiées et s’alignent sur celles en vigueur pour la mention RGE en EnR. L’entreprise devra fournir des attestations de régularité sociale et fiscale et un relevé de sinistralité. Par ailleurs, afin d’accompagner les professionnels électriciens qui éprouvent des difficultés à finaliser leur dossier de qualification en Chauffage électrique, faute de pouvoir produire un calcul de déperdition, Qualifelec a développé un logiciel en partenariat avec Promotelec. Ce logiciel, déjà en test chez les électriciens en cours de qualification, permet à ces derniers de présenter un devis avec un prix, des fiches produits mais aussi une approche énergétique globale. Ils peuvent expliquer à leurs clients qu’il ne s’agit pas seulement du remplacement d’un équipement, mais bien d’une étude sur le bâtiment et la qualité énergétique. Cela valorise leur expertise et leur prestation. Électricien+ : Quid du plan « 100 000 bornes de recharges » avant fin 2021 ? On comptabilise aujourd’hui environ 35 000 bornes de recharge installées sur l’ensemble du territoire. Il y a donc encore du travail ! Nous accompagnons les entreprises sur ce marché d’avenir. Nous approchons le cap des 1 400 entreprises qualifiées avec la mention IRVE, réparties sur l’ensemble du territoire. Ce maillage est essentiel pour parvenir à remplir les objectifs du gouvernement. Nous avons permis aux installateurs électriciens de se positionner immédiatement sur cette activité, dès son démarrage. Les principales demandes concernent la maîtrise d’ouvrage publique, puis la maîtrise d’ouvrage privée et enfin les constructions neuves de parking. Les copropriétés ne sont pas naturellement encouragées à voter l’installation d’IRVE, même si dans le cas où un ou plusieurs propriétaires achètent un véhicule électrique, ces derniers peuvent faire valoir leur « droit à la prise ».

Électricien+ : Comment obtient-on la qualification mention IRVE ? La mention IRVE s’obtient en complément de 5 qualifications qui s’appuient sur le socle métier d’électricien dans les domaines Installations électriques, Logement Commerce Petit Tertiaire et Moyen Gros Tertiaire Industrie, Éclairage public, Branchements & Réseaux, Solaire photovoltaïque. L’installateur souhaitant obtenir cette mention doit, préalablement à sa demande, suivre une formation IRVE délivrée par un organisme de formation agréé par Qualifelec avant de présenter un dossier de qualification. En fonction de son degré d’expérience, il pourra prétendre à une mention IRVE valable 4 ans ou une mention probatoire valable 2 ans. •

CONTRÔLE D’ACCÈS LES PORTIERS VIDÉO CONNECTÉS EN COLLECTIF ET RÉSIDENTIEL

Depuis quelques années sont apparus les portiers vidéo connectés. Avant tout destinés au marché résidentiel, ils sont également présents en collectif. Pour un particulier, connecté signifie que lorsqu’une personne sonne chez lui, l’appel est basculé soit sur un écran à l’intérieur, soit directement sur son smartphone. Ce qui plaît au client est la possibilité d’être informé que quelqu’un se présente à la porte en son absence. Fini les codes clavier que tout le quartier connaît, l’immeuble est toujours sécurisé ! En résidentiel, une sécurité accrue grâce à la possibilité de filmer les allées et venues est particulièrement appréciée.

▼ Portier vidéo sans contact Aiphone IXDVFLSENS. En France, 90 % des cambrioleurs sonnent pour vérifier la présence au domicile. Selon le baromètre du numérique de l’Arcep de 2016, 93 % des foyers disposent d’un téléphone mobile et 88 % d’un téléphone fixe. Permettre ainsi au résident d’utiliser son propre téléphone, c’est l’assurance qu’il est adapté à ses besoins ! Avec les portiers vidéo connectés, grâce à la caméra extérieure, l’utilisateur peut voir sur son écran qui a sonné, dialoguer avec cette personne et ouvrir la porte à distance si besoin. Autre avantage de ces portiers vidéo connectés : les mises à jour se font automatiquement à distance et en temps réel depuis les sites de gestion sécurisés des fabricants, et elles sont gratuites.

Les portiers vidéo en résidentiel collectif

Dans le collectif, la gestion à distance est une avancée considérable, puisqu’il n’est plus nécessaire de se déplacer pour modifier un nom ou changer un code et que les informations des résidents sont toujours à jour. Ce qui parle aux syndics, aux gestionnaires, aux installateurs et aux électriciens. Et encore plus en ces temps de Covid-19, où les déplacements sont à limiter. Ils n’ont plus besoin de venir sur site pour changer un nom sur l’interphone, pour définir des plages horaires d’accès, pour ajouter/supprimer un badge, etc. Toutes les actions courantes de gestion se font à distance, et ce, avec un gain de temps considérable. Pour l’installateur, aucune compétence n’est requise en informatique et aucun logiciel ne doit être téléchargé. Il suffit de créer des droits sur mesure pour chaque utilisateur depuis la plateforme. Pour l’exploitant, les transferts de compte se font en quelques clics. La platine de rue des immeubles sert à entrer en contact avec un résident mais également à contrôler les accès. Même en version connectée, elle est toujours composée de deux éléments : une platine extérieure équipée de touches de sélection et de boutons d’appel, et un écran ou un smartphone, si le système est relié à Internet. Ces deux équipements sont reliés entre eux via une liaison filaire ou non filaire. Cependant, les fabricants ont un discours qui peut prêter à confusion. Ils annoncent que les portiers vidéo connectés sont sans fil et sans câblage. Cette notion ne concerne que la transmission des données numériques entre la platine de rue et le moniteur intérieur. Il est toujours nécessaire d’alimenter électriquement le portier, sauf cas très particulier des portiers vidéo sur batterie, seulement présents en résidentiel. Le connecté représente la partie administration en temps réel et à distance, grâce à une plateforme Web pour le collectif, et, pour le résidentiel, pour répondre à distance via son smartphone avec des scénarios précis. « Pour toutes nos solutions connectées avec ou sans fil, l’administration de nos interphones collectifs se fait à distance via la plateforme Web VisiosoftWeb. Nos portiers vidéo intègrent nos fonctions domotiques de Yokis. Les scénarios possibles sont, entre autres, allumer les lumières, fermer les volets, piloter notre nouvelle alarme connectée Zeno. L’alarme est pilotable en direct, par télécommande ou à distance via PC ou portable par l’application MyZeno ou l’app YnO de Yokis. Ces produits domotiques sont disponibles à la fois pour le collectif et pour le résidentiel », décrit Véronique Lelièvre, directrice communication et trade marketing chez Urmet. De son côté, DoorBird, fabricant allemand, est revenu à l’essentiel et propose des platines de rue qui nécessitent un câble Ethernet. « Si un câble électrique doit être passé, autant mettre en parallèle le câble RJ45 pour le raccorder à une box Internet ou, pour une rénovation, utiliser notre convertisseur 2-fils pour avoir du PoE », explique Maximilien Drouot, directeur commercial pays francophones chez DoorBird. Bien entendu, en rénovation où seul le câble électrique 230 V est présent, voire 12 V dans le cas d’une sonnette, transmettre en Wi-Fi ou par GSM s’avère judicieux pour éviter des tranchées inutiles. Ainsi, tous les interphones Intratone sont sans câblage et c’est sur son téléphone (fixe ou mobile) ou sa tablette que le résident répond et ouvre la porte de l’immeuble à son visiteur. « La programmation de l’interphone se fait à distance et en temps réel via notre site de gestion www.intratone.info. Le changement d’un nom, la suppression d’un badge ou la modification d’un code ne nécessite donc plus de déplacement

LA PRISE DE DÉCISION EN COPROPRIÉTÉ

L’installation d’un interphone ou d’un portier vidéo se décide en assemblée générale, en présence du syndic de copropriété. Auparavant, le vote se faisait à la majorité absolue, à savoir la majorité de l’article 25 pour procéder aux travaux d’installation de ce type d’appareil. La loi ALUR a modifié cette règle en proposant le vote à la majorité simple (article 24). Cependant, la double majorité, expliquée dans l’article 26, peut s’appliquer car la pose d’un interphone oblige la résidence à être fermée toute la journée. Quant aux horaires d’accès à la résidence, si des professions libérales exercent, l’assemblée générale des copropriétaires peut limiter les plages horaires d’ouverture à la patientèle.

▼ Platine de rue Intratone. et les modifications sont instantanées. C’est très important pour les syndics et copropriétés, surtout en multisite », précise Cédric Mazet, responsable marketing de Cogelec Intratone.

L’hybride : le choix donné aux utilisateurs

Par méconnaissance des portiers connectés, certains clients sont déçus. Ils ont une idée du « connecté » qui n’est pas toujours vraie. Par exemple, ils sont d’accord pour avoir un portier connecté mais pensent que l’ouverture se fera uniquement par leur smartphone. « On peut répondre avec le smartphone mais un moniteur peut être aussi installé dans le domicile. Les gens commencent à comprendre que tout piloter avec un smartphone nécessite un cloud, on ajoute du temps de réponse et ce n’est pas forcément adapté à toutes les situations de vie », explique Véronique Lelièvre, d’Urmet. Un système en lecture/écriture non connecté est complexe à administrer car un déplacement est nécessaire pour tout changement : « Nous militons auprès de nos clients pour le connecté au maximum. » Cette solution permet entre autres d’avoir une plateforme de gestion administrative unique et un gain de temps lors des interventions. « Nous appliquons le connecté et le sans-fil depuis bien longtemps et nous offrons la possibilité à nos clients de tout contrôler par leur smartphone. Mais leurs retours nous ont poussés à adapter notre offre. Nos clients peuvent choisir de répondre aux appels par différentes options, et ce au sein du même ensemble résidentiel : par poste audio, par poste vidéo, par téléphone portable ou par téléphone fixe. L’utilisateur final a le choix », précise Véronique Lelièvre. DoorBird propose également un entre-deux avec son moniteur intérieur A1101. « Nous avons conçu les nouveaux portiers vidéo connectés selon deux principes directeurs. Ils sont connectés à Internet pour fonctionner, pour recevoir les alertes sur le smartphone et faire les mises à jour, par exemple. Et, le format “traditionnel” via une connexion LAN est une alternative possible (c’est une fonction backup). Cette connectivité facilite l’installation de nos équipements pour les installateurs. Tous nos produits sont PoE. Soit l’installateur utilise directement une connexion Internet existante, soit il peut mettre un switch qui va du portier jusqu’à chaque résidence, pour intégrer l’équipement dans un même réseau LAN. Ce qui permettrait de garantir un excellent fonctionnement », précise Maximilien Drouot. « Chaque appartement a le droit à 8 applications gratuites pour bénéficier des fonctionnalités d’un interphone connecté : voir, parler aux gens qui sonnent, leur ouvrir la porte également à distance ou avec le lecteur RFID, plus une connectivité accrue avec une API ouverte, ce qui représente une possible connexion vers un Smart Home. De plus, nous avons mis en route depuis peu un Web Admin, pour les syndics ou copros, qui leur permet de tout configurer, comme le nom du locataire sur le portier », ajoute-t-il. Concernant le collectif, Urmet propose la gamme 2Voice, uniquement filaire, et Tel2Voice, hybride, qui permet une installation filaire et un renvoi vers des smartphones.

Le 100 % connecté

« Nous sensibilisons nos clients au connecté pour permettre une adaptation et le plus large choix. Si la colonne est câblée, nous réutilisons l’existant pour installer l’équipement qui leur convient. Nous invitons les installateurs à s’ouvrir à un maximum de possibilités pour les utilisateurs finaux, en anticipant et en installant les câblages nécessaires », explique Véronique Lelièvre. En revanche, si le choix du 100 % GSM a été fait, il n’est pas possible de revenir en arrière et d’installer des moniteurs filaires traditionnels. Et dans le cas où un seul résident souhaiterait répondre avec son smartphone, ce dernier peut installer une passerelle dans son appartement, qu’il relie à sa box Internet. Intratone a fait le choix du 100 % connecté, avec la volonté de ne pas mettre de moniteur à l’intérieur des maisons, des appartements. « Nous avons développé une application “Mon Interphone Intratone” qui est gratuite et qui remplace le moniteur », présente Cédric Mazet, responsable marketing chez Cogelec Intratone. Cette application permet de recevoir les appels vidéo, bien sûr, mais enrichis de services. « Vous retrouvez l’historique de vos visites et bientôt sera disponible la remontée des informations vers le gestionnaire. Et comme nous avons une solution complète pour les halls d’immeubles, nous faisons également des tableaux d’affichage connectés et l’information pourra être diffusée sur les applications. Nous reprenons toutes les fonctionnalités des meilleurs combinés d’interphone du marché, mais dans l’appareil que nous avons l’habitude d’utiliser », tient à préciser Cédric Mazet. « Chez Urmet, nous avons une gamme pur GSM, 3G et 4G, Lisa, où il est possible de répondre uniquement par le fixe ou le smartphone. Nous proposons différents abonnements compris ou en supplément pour cette gamme, car le besoin est propre à chaque client, qu’il soit bailleur ou syndic de copropriété », ajoute Véronique Lelièvre. Intratone s’est construit autour de l’interphone connecté pour avoir vite compris que le téléphone portable allait supplanter tous les usages et que le combiné d’interphone tel que nous le connaissons depuis tant d’années n’aurait plus de raison d’être. Le portier ne pourra jamais être plus puissant qu’un smartphone, que tout un chacun a dans sa poche. « C’est vraiment notre ADN, nous ne sommes pas dans les solutions hybrides qui permettent de recevoir l’appel soit sur le téléphone, soit sur le moniteur intérieur. Nous sommes 100 % GSM, 100 % connecté. Et même si un client ne possède pas de téléphone approprié, ce qui reste relativement rare de nos jours, nous préférons lui fournir un téléphone portable ou une tablette plutôt que d’installer un moniteur, explique Cédric Mazet. Nos interphones sont par nature connectés grâce au réseau téléphonique, d’abord via le GSM, puis par la 3G, 4G et bientôt 5G. »

Hi) 50 pro de Fenotek. ▼ Les grandes marques du secteur disposent de larges gammes qui répondent à tous les besoins. Les installateurs n’ont plus qu’à piocher le produit approprié selon la qualité du réseau Wi-Fi, du nombre de résidents et de sites, et la qualité du réseau GSM.

Les solutions en résidentiel

La majorité des cambrioleurs passent par l’entrée et le portillon. Si un portier vidéo est installé, celui-ci capte les mouvements et enregistre la vidéo sur le nuage (souvent en option). Les appareils, comme le WelcomeEye Link de Philips ou le Doorbell de Ring, sont plutôt destinés à l’Europe du Nord, car l’urbanisme est différent de celui de la France. Nos maisons sont souvent clos de murs et suivant la disposition du routeur Wi-Fi, les utilisateurs ont des problèmes de portée entre la platine et la box. Alors qu’en Europe du Nord, comme en Allemagne ou en Belgique, il n’y a pas de barrière. Le portier vidéo est donc mis à la porte d’entrée comme un carillon. « Même si le marché du portier connecté est plus faible sur ce secteur en Europe du Nord, nous tirons notre épingle du jeu grâce à cette physionomie du bâtiment », explique Alexandre Chaverot, PDG d’Avidsen. Les visiophones sans fil communiquent le plus souvent en Wi-Fi. Seule l’alimentation électrique est nécessaire. « Nous avons deux portiers connectés sur chacune de ces gammes, avec un troisième portier sur la gamme Philips qui s’apparente au Ring d’Amazon. Il s’agit d’une platine de rue sans écran à l’intérieur, le portable fait office d’écran, l’alerte est sur le smartphone. On retrouve le Connect chez Extel et le WelcomeEye Link chez Philips, deux marques que nous commercialisons », explique Alexandre Chaverot. La distinction se fait d’une part via le positionnement : la gamme Philips est premium par rapport à celle d’Extel. « Les fonctionnalités sont aussi plus élargies, nous retrouvons l’enregistrement vidéo onboard, alors qu’Extel enregistrera des images. En revanche, les deux proposent le basculement de l’appel à l’interphone sur l’écran et le téléphone, ou encore l’ouverture de la porte à distance », précise Alexandre Chaverot. Certains appareils fonctionnent sur batterie. Le Ring Video Doorbell d’Amazon est ainsi très connu sur ce créneau. Il peut fonctionner sur batterie, mais aussi via une alimentation électrique depuis un carillon interne. « Je peux vous annoncer en avant-première la sortie début avril 2021 d’un portier vidéo connecté sur batterie Thomson. La platine de rue communiquera en “2,4 giga propriétaire”, vers l’écran à l’intérieur de la maison pour converser. Ce dernier sera connecté au

© Fenotek Wi-Fi. Nos batteries au lithium actuelles durent 6 mois et sont rechargeables comme un téléphone portable. Une alerte est possible sur le téléphone, qui nous prévient de son état de charge. Nous testons la portée en champ libre. Elle est de 300 m. En résidence, avec les différentes sources de blocage, elle se réduit à 100 m, ce qui est très satisfaisant. Il s’intégrera à l’écosystème domotique au même titre que l’application chauffage, volet roulant », décrit Alexandre Chaverot, d’Avidsen. « La concurrence dans laquelle nous évoluons dans le secteur du résidentiel nous fait du bien car les interphones connectés sont mis en avant. Quoiqu’il arrive, le choix final est fait par le client. Il effectue des recherches sur Internet, lit des avis, des articles et voit nos avantages. Nous arrivons à nous différencier de nos concurrents par notre qualité allemande, par notre système de protection des données très strict et sécurisé, et nos matériaux nobles, inox, et un grand nombre de finitions différentes », ajoute Maximilien Drouot, directeur commercial pays francophones chez DoorBird. Concernant le résidentiel, Urmet propose, entre autres, le kit vidéo Note 2 (moniteur, platine, contrôle d’accès avec 8 badges, vidéosurveillance et l’app de transfert d’appel CallMe). Une fois le système appairé à la box Internet, le client peut mettre en place des scénarios de domotique standard et répondre via son smartphone, sans abonnement supplémentaire. Mais depuis 5 ans est arrivé Fenotek, 100 % construit et maintenu en France, avec le « Hi) ». Un appareil en forme de goutte qui se distingue du classicisme des boîtiers carrés ou rectangles aux bords arrondis. « Fenotek propose donc un interphone connecté à Internet en Wi-Fi ou en 4G car bien souvent, le portier se trouve éloigné de la maison et ne capte plus le Wi-Fi. Nous avons passé un accord avec Orange pour proposer des abonnements 4G : Basic à 6 € par mois et Gold à 8,25 € par mois en Wi-Fi. Chaque foyer a son application et 8 utilisateurs peuvent être enregistrés », explique Bruno Davoine, PDG de Fenotek. « Nous ne nous restreignons pas au résidentiel privé. Hi) change la donne : en générant une clé virtuelle unique et sécurisée sous forme de QR code, capable d’être lue par la caméra pour permettre l’ouverture de la porte de jour comme de nuit, plus besoin d’aménager son temps. Même chose lorsqu’il s’agit d’une livraison ou une femme de ménage ou l’entrée d’un Airbnb. Hi) fait aussi office d’alarme grâce à son détecteur de mouvement et son système de vision nocturne. C’est le concierge parfait, en somme », conclut Bruno Davoine. •

ÉCLAIRAGE

L’éclairage connecté extérieur

Comme tous les produits mis sur le marché actuellement, l’éclairage n’échappe pas à la règle et devient connecté. Laissez parler l’imagination de vos clients et donnez vie aux espaces extérieurs grâce aux luminaires connectés extérieurs. Très simplement, il est possible d’adapter l’ambiance pour n’importe quelle occasion : une grande fête, un dîner intime ou un moment de relaxation lors d’une nuit d’été. L’éclairage connecté extérieur peut être vu comme sécurisant mais aussi comme un moyen de mettre en valeur le jardin.

Connecté ne signifie pas que les luminaires doivent passer par un réseau domotique pour être pilotés, mais bien que l’éclairage lui-même est pilotable directement d’un smartphone sans système externe, box ou câble Ethernet. Branchés au secteur, les luminaires peuvent être utilisés, réglés et mis en réseau facilement depuis un smartphone. Il est ainsi possible de réunir rapidement, dans toute la maison et l’extérieur, plusieurs sources dans des groupes permettant une commutation simultanée de l’éclairage. Une mise en réseau simplifiée combinée à un pilotage intelligent promet d’être plus efficace et d’économiser encore plus d’énergie. Un grand nombre de détecteurs et une mise en réseau permettent un pilotage intelligent de l’éclairage et un plus fort potentiel d’économies d’énergie. Le pilotage intelligent de l’éclairage n’a jamais été si facile.

Le Bluetooth pour piloter et paramétrer

Le plus connu des systèmes est Philips Hue et son écosystème de produits compatible Friends of Hue. Les marques compatibles en novembre 2020 se nomment Access Lighting, Craftmade, ELK, ET2, John Lewis,

Luce Plan, Makris et Modular. Le contrôle se fait par Bluetooth ou via une passerelle. Même si l’installation s’est faite avec un système connecté en Bluetooth, il est toujours possible d’ajouter un pont. Steinel a également développé des luminaires connectés Bluetooth. « Nous avons constitué une gamme d’une quinzaine de produits pour l’extérieur. Essentiellement pour le résidentiel, qu’il soit individuel ou collectif. Nous utilisons le Bluetooth pour le paramétrage des produits via l’application gratuite Steinel, qui peut être fait aussi bien par l’électricien, par l’installateur que par l’utilisateur final. Le paramétrage est facile, intuitif et visuel via cette interface », explique Alexander Pfab, DG Steinel France. Il est possible de paramétrer le flux lumineux, la portée de détection, qui est devenue extrêmement précise avec la technologie d’hyperfréquence intelligence (IHF chez Steinel), la temporisation, le seuil de déclenchement, l’intensité. Il est également prévu de maintenir un flux lumineux minimal lorsqu’il n’y a pas de présence détectée. « Ce qui plaît aux installateurs, c’est la possibilité de créer des groupes de luminaires et de leur attribuer des scénarios précis grâce à une intercommunication », complète Alexander Pfab.

Hyperfréquence intelligente

« La plupart du temps, lorsque nous parlons d’hyperfréquence à un électricien, la première idée est : déclenchements intempestifs. Et le problème vient souvent pour les éclairages de hall d’immeuble, de corridor, du résidentiel collectif en somme, ou même des branches d’arbres en mouvement. C’est pourquoi nous parlons d’hyperfréquence intelligente car ces luminaires-là ne vont plus se déclencher de manière impromptue, au passage de petits animaux ou lors d’orages, lorsque le vent souffle dans les feuillages des arbres. Nous avons affiné et fait évoluer cette technologie existante pour l’appeler iHF (Intelligent Hyper Frequence). Par exemple, L 810 LED iHF Connect est le luminaire d’extérieur le plus moderne au monde qui peut être commandé sans nécessiter une échelle, via Bluetooth, depuis l’application. Cette applique extérieure à détection dispose d’un détecteur hyperfréquence invisible, idéal pour les entrées des maisons et les façades de maisons. Son système d’éclairage à LED de 12,5 W de Steinel, 858 lm, angle de détection de 160°, a une portée réglable de 1 à 5 m pour créer un éclairage théâtral vers le haut et vers le bas », précise Alexander Pfab. L 620 CAM réunit un luminaire à détection, une caméra et un interphone en un seul appareil, et offre encore plus de confort que le L 600 CAM. Avec une carte mémoire SD de 16 Go intégrée et une caméra FHD (1 080p) pivotant à 180° pour des photos de qualité exceptionnelle sur le smartphone ou la tablette (basé sur Wi-Fi et une application).

© Steinel

Une détection de plus en plus efficace

B.E.G., spécialiste des détecteurs de mouvement, propose des produits pérennes pour ne pas revenir sur les installations. « Notre détecteur est connecté dans le sens où le module infrarouge qu’il possède permet de se connecter via un smartphone, et ainsi de le paramétrer. Les réglages peuvent être faits à distance. Il y a une télécommande smart pour l’installateur et éventuellement laisser au client une minitélécommande physique avec deux touches pour forcer l’éclairage pendant 12 heures ou l’éteindre », décrit Benoit Henneton, responsable marketing et communication B.E.G. France. Exemple concret : un client est sur sa terrasse l’été et pour éviter que la lumière s’éteigne régulièrement parce qu’une temporisation courte a été programmée, il peut forcer l’éclairage tout le temps qu’il le souhaite. S’il ne force pas pour remettre la temporisation, le cycle normal reprend au bout de 12 heures. « Avant, les installateurs mettaient un bouton déclencheur à l’intérieur de la maison. On s’est aperçu que la temporisation n’était plus utilisée au profit de ce bouton. Ce n’est pas l’idée du connecté. La télécommande permet de prendre la main sans pour autant remplacer le mode automatique de l’éclairage. Le client n’a pas accès aux réglages », explique Benoit Henneton. L’application BEG-BIRC rassemble les télécommandes de détecteurs, les solutions d’API et les horloges. Toujours chez B.E.G., la « Rolls » des systèmes de détection s’appelle RC-Plus Next. Il regroupe deux cellules de captation, une lointaine et une autre en dessous. Selon les mouvements des humains, il applique des scénarios. S’il capte, par exemple, une personne d’abord au loin puis en dessous, il en déduira que l’individu rentre et divisera la temporisation par 4. Et à l’inverse, pour une personne d’abord en dessous et ensuite au loin, il en déduira que l’individu part et conservera la temporisation. Cela permet des économies d’énergie.

L’éclairage vidéosurveillance

« Aujourd’hui, nous avons très peu de concurrence en frontal sur ce marché qui n’est pas encore mature. Nous avons un gros travail de pédagogie à faire auprès des électriciens. Nous sommes souvent comparés à la caméra Netatmo Presence, qui s’inscrit dans un écosystème regroupant d’autres produits. Nous, nous sommes vraiment sur des produits stand-alone, qui intègrent un haut-parleur, nous avons un luminaire associé à notre caméra et donc pas de vision nocturne », explique Alexander Pfab. L’approche Netatmo est différente mais la finalité est identique. La Netatmo Presence est une caméra d’extérieur avec de puissantes LED. Elle remplace un éclairage extérieur existant et y ajoute un système de vidéosurveillance performant. Cette caméra IP est © Ledvance étanche et s’installe comme une applique murale. Pour la paramétrer et recevoir les notifications, le signal Wi-Fi doit être assez puissant. Le projecteur à caméra XLED CAM de Steinel réunit dans un seul produit un projecteur à LED, une caméra HD pivotante, un capteur de mouvements infrarouge à 180° et un interphone. La caméra fournit des images de surveillance excellentes directement sur l’appareil mobile. Le réglage s’effectue via l’application gratuite pour iOS et Android. Une carte SD de 8 Go est incluse pour sauvegarder les images de surveillance. L’application gratuite offre l’enregistrement de la zone d’entrée, la communication en direct, le réglage de l’alarme/capteur, le réglage de la luminosité et accepte que plusieurs smartphones prennent le contrôle. « Nous avons commercialisé l’applique L620 Cam destinée à être installée au

niveau de la porte d’entrée d’une maison. Depuis que nous avons commercialisé XLED CAM1, un projecteur allant jusqu’à 2 200 lumens associé à la caméra, à l’interphonie et à la sonnerie, nous ouvrons davantage de possibilités et de combinaison pour les électriciens », ajoute Alexander Pfab. La nouvelle gamme de produits dispose d’un flux lumineux qui se déclenche progressivement et est équipée d’une option balisage. Ce n’est pas un On/Off classique. L’éclairage est doux, 3 000 lumens, et équipé d’une option balisage. Ce luminaire (nom du luminaire) intègre une sirène qui permet une petite dissuasion lorsqu’une présence est détectée devant la porte d’entrée, une carte mémoire de 16 Go servant à enregistrer les photos et vidéos. Et le produit peut être installé sous un système de groupage via l’application dédiée. Ce produit ne s’installe pas en Bluetooth, mais c’est une détection par infrarouge avec un paramétrage via smartphone. •

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