Cube
Revue Bande-dessinée Juillet 2015 Septembre 2015
N°
BedeoZine
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Dossier : illustrateur tout un métier
!
Goldorak :
Go Nagaï et ses héros se racontent à travers des fiches personnages et une jolie biographie
Ocube se lance dans une grande épopée «La quête du Dogiale» Retrouvez aussi les actus, l’interview de Devilo death et son superbe projet
BD et toutes vos !!!
rubriques préférées
Préface
Et me... Nous revoici pour ce quatrième numéro de mo-... Notre fabuleux bédéozine racontant MES histoires ! Mes parents et moi-même nous excusons de son délai de sortie suite à quelques soucis... Mais rien de grave braves gens ! Nous portons de nouveau fièrement nos armures et brandissons avec hargne les couleurs de notre blason familial devant tout ennemi cruel et inhumain qui a pu faire son entrée dans notre monde fantastique ! Car nous voici à l’aube d’une bien sombre ère mes amis... Les Forces du Mal grandissent dans l’Ombre alors que nous évoluons encore serein dans la Lumière ! Mais nulle inquiétude, Bédéocubiens, je me porte volontaire pour être votre digne et humble sauveur ! Bien sûr, comme tout bon héros médiéval, un ménestrel m’accompagne pour chanter mes louanges, ma bravoure, mon héroïsme face au danger ! Je vous invite donc, après avoir regardé ce numéro un peu spécial sur les illustrateurs (une interview d’un auteur/dessinateur de BD, un dossier spécial sur ce métier...) et vos autres rubriques habituelles dont mon sublime jeu, à vous pencher sur les premières pages de mon iiiincroyable aventure ! Vous vous demanderez sans doute quels dangers j’ai pu affronter, si je me suis retrouvé blessé, qui sont mes compagnons d’armes, qui ont été mes amis et mes ennemis, et j’en passe... Pour cela, nulle crainte, vous saurez tout sur tout ! Vous verrez ou entreverrez les obstacles qui se sont dressés devant moi. Mes esclav-... Mes parents retranscrivent à l’instant même où je vous parle le reste de mon aventure ! Moi, preux chevalier, loin des hérétiques et du bûcher, dans les traces de mon idole de toujours, vous laisserais découvrir mes plus belles actions et mon honneur en dépit de mon humble envie de garder cela secret... Mais je vous rassure : je ne suis pas qu’un magnifique et puissant chevalier, au cœur noble et emplit de justice, je reste le héros d’antan aux pouvoirs spectaculaires qui espère encore côtoyer de nombreux autres héros et adeptes de ce royaume. En avant mes amis ! Rien n’arrêtera la Compagnie de l’agneau Ocube ! Vers l’infini et au-delà !
Un Ocube chevalier grandiloquent, à côté de ses parents qui se demandent s’ils ont bien fait de le créer...
Sommaire Un monde Fou Fou Fou ! ..................................... 05 Les BD News ................................................... 06 La Banlieue d’Ocube .......................................... 08 La Bio Cube ..................................................... 10 Le poste TV d’Ocube ......................................... 11 La bande à BDo ................................................ 12 Le Bac à sable d’Ocube ...................................... 14 Ocube écoute !.................................................. 16 Ocube mène l’enquête ! ...................................... 18 BDo Strip ........................................................ 30 Anniversaire BDoCube......................................... 36
Un monde Fou Fou Fou !
ABÉCÉDAIRE
Saurez-vous reconnaître ces easter eggs ? Qu’est-ce qu’un easter egg ? Easter egg signifie littéralement œuf de Pâques en Anglais. Il s’agissait au départ de fonctionnalités cachées dans des logiciels ou des programmes, accessibles grâce à une commande unique. Ce terme s’est diversifié au fil du temps et la nouvelle communauté geek l’a intégré à d’autres formats comme les jeux vidéos, les BD, les films... Il s’agit d’une référence à une autre œuvre subtilement cachée dans une œuvre.
Breakingbad chez les Tortues Ninja
City Hunter s’invite dans Family Compo
kitty Pride se changeant en Dark Vador
Conan le Barbare, Hook et Retour vers le Futur dans le Donjon de Naheulbeuk
Les héros de One Piece ont laissé un cadeau à Naruto
Casimir, Street Fighter ou encore Les 4 Fantastiques passent par la Hentai School
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BD’ News En Bref...
Buichi Terasawa à l’honneur chez Black Box !
L’ e x p o s i t i o n Sillages est de retour ! Depuis le 9 juin et jusqu’au 1er novembre 2015 au Vaisseau Moebius à Angoulême, 33 artistes dont Lei Fang, Nylso ou encore François Bertin, vous proposent de découvrir les projets auxquels ils ont apporté leurs soutiens en 2014. Si vous souhaitez découvrir ou redécouvrir leurs travaux, n’hésitez pas !
Le 18 avril, Black Box Editions a annoncé l’arrivée de 2 nouveaux projets participatifs et nous avons décidé de vous parler d’un de ces projets : Cobra ! Il s’agit d’une réédition en version ultime en 14,5x21 du manga Cobra, 12 tomes de 350 pages avec une nouvelle traduction, des pages couleurs et surtout les pages d’origine non censurées ! Une édition limitée et surtout unique au monde ! Pour qu’elle puisse exister, 3 possibilités de financement :
- Le pack soutien à 31,80€ qui comprend les 2 premiers tomes - Le pack avantage à 190,80€ qui comprend les 12 tomes et un bon d’achat de 20€ - Le pack mécène (limité à 50 personnes) à 230€ qui comprend les 12 tomes, votre nom dans le manga et surtout une plaque de 60x40 !
Tout ceci est disponible sur la boutique : http://www.blackbonesboutique.com/
«Si tu rates ça... voilà ce qu’il va se passer !» Cet été, Marvel sera très présent dans les salles obscures ! En juillet, nous pourrons découvrir les aventures d’un des plus petits super-héros : Antman (Sortie prévue le 14 juillet !) et le mois d’août ne sera pas en reste puisqu’on la famille la plus connue de chez Marvel, les Fantastic Four, débarquera le 5 Août !
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Cette fois, il s’agit d’un roman de SF. Mais pas n’importe lequel ! Vous vous souvenez de ce mec qui voyage dans le passé pour prévenir de l’apocalypse futur qui détruira l’humanité ? Oui, lui, avec ses lunettes. Et oui, je vous parle d’un roman du Visiteur du Futur, La Meute ! Vous avez envie d’en apprendre plus sur ce personnage de websérie ayant fait des apparitions, entre autre, auprès de la Flander’s Company ? C’est chez Milady qu’il faut vous rendre avec vos 8 € et quelques pour profiter de ce roman de François Descraques et SlimaneBaptiste Berhoun !
Riff Reb’s à l’honneur ce second semestre ! Vous connaissez Riff Reb’s (Le Loup des Mers, A Bord de l’Etoile Matuline,...) ou vous souhaitez découvrir son travail ? Alors n’hésitez plus ! Cet artiste est à l’honneur du côté de Perpignan ! Du 9 juillet au 8 novembre, vous pourrez admirer une rétrospective de son travail et (re)découvrir son talent au Castillet ! Le vernissage se tiendra le 9 juillet à partir de 18h30. En plus, cette exposition a été construite autour de 3 thèmes chers à Riff Reb’s : Les Marines, les détournements et la rock’n roll attitude ! Une rétrospective à surveiller de près ! Et surtout à aller voir !
Batman à la sauce Final Fantasy ! La figurine Batman par le char-designer de Final Fantasy et Kingdom Hearts, Tetsuya Nomura sortira cet automne ! Elle coûtera 249.99 Dollars et sera disponible dès le 5 octobre 2015. Vous pouvez déjà la précommander sur la boutique officielle Square Enix : http://www.square-enix-boutique.com En attendant, on vous propose déjà quelques images ! Et on parle déjà d’une figurine Catwoman mais cela nous vous en parlerons davantage par la suite !
Ryo Saeba revient au Japon dès le 18 juillet dans une nouvelle édition : City Hunter XYZ édition ! Cette édition comptera 12 tomes et surtout un OAD intitulé Ryo no Propose ! Mais à qui fera-t-il sa demande ? Même si pour les fans, la question ne se pose pas… On peut toujours s’attendre à des rebondissements avec ce cher Ryo !
Les Editions Ragami lancent un appel à textes !Le sujet : une anthologie de nouvelles, une réécriture en rapport avec les thèmes antiques, la mythologie : Vous aimez les minotaures, les sirènes ? Vous voulez faire connaître votre propre version de l’Illiade, de l’Odyssée ? Vous avez jusqu’au 25 août pour envoyer vos manuscrits ! Plus d’infos sur : http://www. editionsragami.com/contact/ envoyez-votre-manuscrit
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La Banlieue d’Ocube
Pour une fois, on vous parle non pas d’une convention, d’un auteur mais d’une maison d’édition lorraine :
Le Moule-à-Gaufres !
Créée en 2009 par Anick Lilienthal et distribuée depuis 2011, cette maison d’édition indépendante suit 2 lignes : les livres illustrés et les BDs. Son nom qui rappelle une injure bien connue du Capitaine Haddock, provient d’un style de mise en page utilisée dans les images d’Epinal : le Gaufrier ! Aujourd’hui, le Moule-à-Gaufres propose une vingtaine d’artistes de toute la France dont Sinok, Bettina Egger ou encore Josep Salvia !
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Et un catalogue qui s’enrichit encore cette année :
Mais si vous avez un projet, n’hésitez pas à leur proposer : lemouleagaufres@gmail.com Et si vous souhaitez plus d’informations, une seule adresse : http://lemouleagaufres.com ou leur page facebook : Les éditions du moule-à-gaufres !
Le Moule-à-Gaufres, une maison d’éditions à surveiller de près !
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Bio Cube Gô Nagaï
Né en 1945 au Japon, Kiyoshi Nagaï alias Gô Nagaï rêve de créatures et de monstres médiévaux. Mais c’est à l’âge de 4 ans qu’il découvre l’univers des mangas grâce à son frère ainé qui lui lisait Lost World d’Osamu Tezuka. Passionné, il passe son temps à dessiner sur tous les supports qu’il trouve, même les cahiers de ses frères y passent ! Sa famille déménage au nord de Tokyo et sa passion peut se développer davantage. La vie à la capitale lui permet de lire un maximum de romans, de BDs et surtout de devenir un vrai cinéphile. A son adolescence, Gô Nagaï regarde en moyenne 150 films par an ! Ses goûts passent de la SF aux films de costumes (La Guerre de l’Espace, Les 7 Samouraïs en autres…). Limité par l’argent et de plus en plus otaku, il se nourrit de BDs et de cinéma grâce au cinéma, à la revue Kinema Junpô et aux librairies où il lit directement sur place romans et BDs de tout genre (SF, détectives, aventrues,... japonais ou étrangers !). Sans compter la radio NHK qui aide à nourrir son imaginaire au travers de feuilletons SF ! Peu intéressé par les études, il échoue à tous les concours d’entrée à l’université. Il contracte une maladie intestinale qui le motive à réaliser son rêve : Devenir mangaka. Mais pour rassurer sa famille, il occupe divers petits boulots. A 20 ans, il devient assistant chez Shonen Sunday. Il sera remarqué par Shotaro Ishinomori qui le choisit pour le suppléer ! 2 ans plus tard, et de longues périodes de travail où le repos est peu présent, Gô Nagaï devient enfin mangaka à part entière ! Touche à tout, il propose tout style de genre (Robot géant, SF pure, érotique ou encore infernale, historique...). Il publiera plus d’une centaine d’oeuvres (série ou encore one shot) dont Mazinger Z, Devilman, UFO Robo Grendizer (Goldorak)... Mais Gô Nagaï ne s’arrête pas là ! En plus de ces oeuvres papiers, il travaille aussi sur la réalisation : live, version animée, la plupart étant des adaptations de ses propres séries. On y découvre aussi Cutie Honey (Cherry Miel). Et aussi sur des couvertures de roman ! Et dernièrement, Gô Nagaï a souhaité fêter l’anniversaire de Goldorak au travers d’un reboot Grendizer Giga dont la parution a commencé en avril 2015 !
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Le Poste TV d’Ocube
Titre : Ufo Robo Grendizer / Ufo ロボ グレンダイザー Auteur : Gô Nagaï au scénario et Gosaku Ota au dessin Editeur : Akita Shoten et Asahi Sonorama au Japon / Black Box Editions en France (Collection Gô Nagaï) Date de sortie : 1976 au Japon / 2015 pour la dernière édition française Type : Shonen / Aventure, Science-fiction Nombre de volumes : 4 tomes + 1 One shot entièrement réalisé par Gô Nagaï en 1975 et édité en France en 2015 Résumé : Obligé de fuir sa planète d’origine détruite par les forces maléfiques de Véga, le prince d’Euphor arrive sur la planète terre à bord de Goldorak, un des plus puissants robots de l’univers. Il est recueilli par le professeur Procyon qui en fait son fils adoptif et le renomme Actarus. Malheureusement, les forces de Véga arrivent elles aussi sur terre et Actarus n’a donc d’autre choix que de les combattre avec l’aide d’Alcor, le mythique pilote de Mazinger z ! Adapté en série animée, Ufo Robo Grendizer est la dernière partie de la saga Mazinger. La série connaîtra aussi des développement avec des OAVs mettant en scène les robots géants de cette saga ! Connu en France dès 1978 via la série animé Goldorak de 74 épisodes, Grendizer revient en force en 2015 pour fêter les 40 ans du manga de Gô Nagaï ! En plus de nous proposer la resurrection en septembre 2014 dans le magazine Champion Red, 2015 a vu une réédition française grâce à Black Box éditions avec l’intégrale du manga d’origine et la sortie japonaise d’un reboot : Goldorak Giga depuis avril. Mais une question subsiste suite à la diffusion d’une vidéo d’animation pour promouvoir ce reboot : Pourrait-on revoir Goldorak sur nos écrans ?
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La bande à BDo Duke Fleed / Actarus Véritable nom : Duke Fleed / Daisuke Umon / Actarus Procyon / Prince d’Euphor Age : 20 ans Origine : Planète Fleed, située dans la Nébuleuse Vega Activité(s) : Prince d’Euphor, Pilote de Grendizer / Goldorak Entourage : Genzo Umon (Procyon), Kôji Kabuto (Alcor), Hikaru Makiba (Venusia), Maria Grace Fleed (Phénicia) 1ère Apparition : Tome 1 de Ufo Robo Grendizer / Goldorak du mangaka Gô Nagaï
Duke es le prince de la planète Fleed qui dut fuir face aux ambitions colonisatrices du Grand Roi Vega. Les armées de Vega envahissent la planète et Duke sera mis en prison. Il dérobe alors le robot construit le jour de sa naissance : Grendizer (Goldorak) et s’enfuit vers une autre planète : la Terre où il sera recueilli par le professeur Genzo Umon (Procyon). 2 ans plus tard, Daisuke Umon, alias Duke, travaille comme manoeuvre au ranch Shirakaba (ranch du Bouleau Blanc). Romantique et pacifique, il aime jouer de la guitare au clair de lune. Mais la paix sur la planète bleue est de courte durée, l’armée de Vega apparaît pour prendre possession de la Terre ! Duke devient alors le défenseur de sa planète d’adoption en prenant le contrôle de Grendizer ! Il revêt son habit de prince et part au combat au côté de Kôji Kabuto (Alcor) et son TVO (OVTerre). Traumatisé par son passé, cette guerre lui permet aussi de se venger de la mort de son peuple et de la colonisation de sa planète. Ils seront rejoints par Hikaru (Venusia) et Maria Grace (Phénicia), soeur de Duke. La Patrouille des Aigles mise en place, le combat continuera jusqu’à la victoire terrienne. Débarrassés du Grand Roi Vega et de son armée, Duke et sa soeur reprendront la route pour retourner sur leur planète d’origine, Fleed, afin de retrouver les derniers survivants...
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Alcor Véritable nom : Kôji Kabuto / Alcor Age : 18 ans Origine : Japonaise Activité(s) : Ancien pilote de Mazinger Z, pilote du TVO (OVTerre) Entourage : Genzo Umon (Procyon), Daisuke Umon / Duke Fleed (Actarus), Hikaru Makiba (Venusia), Maria Grace Fleed (Phénicia) 1ère Apparition : Tome 1 de Ufo Robo Grendizer / Goldorak du mangaka Gô Nagaï
Cet ancien pilote du robot Mazinger Z, parti finir ses études aux USA, se destinait à suivre la voie de son père, chercheur en robotique jusqu’au jour où Kôji aperçoit un OVNI qui l’amènera à étudier l’astronomie et les soucoupes volantes et entrer à la NASA. De retour au Japon, via son TFO, et venu assister le professeur Umon, il sera logé au Ranch Shirakaba (Ranch du Bouleau Blanc) où il fera la connaissance de son futur ami et surtout “frère de l’espace”, Daisuke. Ce jeune fougueux et courageux n’hésitera pas à mettre en danger sa vie pour celle des autres et combattra au côté du Prince d’Euphor, l’armée de Vega. Duke Fleed sera même amené à l’assommer de temps à autres pour l’empêcher de courir à sa propre perte face à l’ennemi. Allié précieux du pilote de Grendizer, il pilote le TFO, soucoupe armée qui sera détruite durant une bataille. Mais Kôji mettra au point une machine plus efficace : Double Spacer (Alcorak) qui lui permettra à nouveau de combattre au côté de son ami Daisuke.
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Le Bac à Sable d’Ocube
Mais où est Ocube ? !!
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Retrouvez les solutions dans le prochain Numéro
Soluce
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Ocube mène l’enquête
Nous vous avons déjà parlé de lui sur notre blog. Nous l’avons rencontré lors d’un salon en Lorraine, non loin de Nancy, et son histoire nous a touché tout comme son projet de bande-dessinée. Nous sommes revenus vers lui pour en apprendre un peu plus et continuer à vous le faire découvrir dans notre revue trimestrielle, notre Bédéozine. Voici donc une Interview d’un auteur, dessinateur : Devilo Death.
BDo : Où en est votre projet ? D.D : Mon projet en est à la moitié du premier volume sur le papier, et je me donne l’objectif d’être à la fin du deuxième sur le plan à la fin du premier volume. La première histoire de NIHILUM est coupée en trois volumes. Après ça je pense attaquer une «suite» logique à cette histoire et alors entamer un univers étendu au-delà d’un seul personnage. En ce moment je suis un peu en stand-by, disons que je prépare un tas de paperasse lié à la BD et que ça me demande beaucoup de concentration pour arriver au bout de mes démarches.
BDo : Pouvez-vous nous parler plus en détail de votre projet et de ses différentes étapes de création ? D.D : Le projet est pour moi une façon d’exprimer le fait qu’on peut être plus fort qu’une descente dans l’au-delà, certaines personnes ont été suffisamment fortes pour revenir de leur coma, de leur inconscience ou même de leur mort certaine et alors témoignent de choses qui nous dépassent sur tous les points de la logique.
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L’univers de ma BD prend donc place en premier lieu dans le passage entre la vie et la mort. Certaines légendes le nomment Nexus, d’autres au-delà ou bien encore néant. NIHILUM est donc un passage pour le héros de cette première histoire pour revenir dans le réel mais ce n’est pas aussi simple qu’on ne pourrait le croire. Les entités qu’il croisera dans son périple ont toutes un objectif commun avec lui, sortir de cet endroit pour trouver le salut et donc finir leur voyage. Il devra donc traverser un lieu qui pourra être interprété de plusieurs façons selon le lecteur, les idées et l’état d’esprit des lecteurs. Pour les étapes de création, disons que je suis assez large là-dessus. Je fais des insomnies fréquemment, le peu de temps où je dors, je me trouve à voyager dans mes rêves, à explorer mon univers et à écrire mes idées au réveil. Ensuite j’écris, je découpe, je relis et efface pour enfin refaire. La meilleure partie dans mes étapes, c’est quand je commence à étudier les brouillons de mes pages, il m’arrive de retravailler huit fois une page pour obtenir la mise en scène parfaite. Je ne dessine pas les bulles de dialogue sur
les originaux, je veux travailler chaque case de la BD comme un tableau, je les ajouterai à la fin du développement sur papier.
BDo : Et vos autres projets, où en sont-ils ? D.D : Actuellement je cherche à rendre mon travaille «Officiel» avec la chambre du commerce et de l’industrie, je veux vivre de mon art, c’est plus qu’une simple passion ou même un hobby. Depuis que je suis enfant j’ai toujours voulu faire des histoires, dessiner et vivre de ma créativité. Mes frères m’ont toujours inspiré et continueront de le faire pour longtemps. J’ai voulu abandonner il y a deux ans, je ne me sentais pas capable de réaliser un projet de cette ampleur mais il se peut qu’un miracle arrive dans nos vies et nous donne l’envie d’aller toujours plus loin. Ma fiancée est aussi une amatrice d’art, de peinture et de dessin. Elle m’a énormément aidé à m’améliorer et à aller plus loin dans mon travail. Justement un de mes projets est un bouquin illustré avec elle, sûrement pour un public plus jeune qu’à l’accoutumé mais ça reste à voir pour l’instant. Je prévois d’aider mon frère également à réaliser sa nouvelle graphique par la suite, ça sera plutôt dans un univers Heroic-Fantasy.
BDo : Pouvez-vous nous parler de votre méthode de création en tant qu’illustrateur ? Comment abordez-vous la réalisation de vos travaux, de vos œuvres ? D.D : Alors ma méthode de création est vraiment spéciale. Disons que je me base beaucoup sur des rêves, des sensations, de l’influence des fréquences sonores sur l’esprit. Avant je m’inspirais de jeux vidéos, films, livres, etc... Dernièrement, je fais une sorte de régime directement lié à mon trouble du sommeil, je pousse mes insomnies toujours plus loin, j’en vis la nuit pour dire et l’influence qu’à la nuit sur le travail et l’esprit est plus forte que celle qu’on a en plein jour. Le peu de temps où je dors me permet d’aller dans les lieux reculés de mon univers, en avoir intégralement conscience et être capable de m’en souvenir et de creuser les détails des lieux explorés ou des gens croisés dans mes rêves. Ensuite je réalise un brouillon de ce que j’ai pu
voir dans le rêve, un personnage ou un lieu, parfois je revois ma BD comme un épisode ou un film. Je revois les détails un à un, je retiens le meilleur et l’étale sur papier. La plupart de mes planches viennent directement de mes rêves, je les travaille toutes avec la plus grande attention au crayon pour commencer pour avoir une vue d’ensemble et ensuite je travaille sur la peinture. Le même fonctionnement s’applique sur l’illustration, la peinture, mon écriture des scénarios (J’ai dix autres histoires dans le même univers prêtes pour la continuité de mon univers). Je dirais pour conclure mon processus de création que tout me vient de mon sommeil et de ce régime particulier. J’écoute toujours des musiques d’ambiance de plus en plus sombres, glauques voir même stressantes pour certaines. Pour moi ça influe énormément l’éruption de mes idées et m’aide à voir avec précision où je me dirige avec mon projet.
BDo : En tant que personne, qu’est-ce que le métier d’illustrateur vous apporte ? D.D : Je dirais que c’est un accomplissement, même si je ne suis pas reconnu comme les plus grands, je sais que c’est ma voie et que je n’ai nul autre but professionnel. C’est un long chemin sinueux avec des requins à tous les tournants mais s’il était trop facile à traverser où se trouverait la gloire au-delà de nos efforts ? Je réalise plus qu’un rêve en gravissant les échelons à mon rythme, on m’a toujours dit de ne jamais abandonner et je compte bien continuer malgré la difficulté. Tout ce projet est également un hommage au nom de ceux qu’on a oublié, des disparus, des victimes de la tragédie dite cancer, un hommage pour mes frères qui m’ont donné les cartes à jouer sur le plateau du destin. Mais avant tout un hommage à un de mes frères qui n’est plus là aujourd’hui et qui serait certainement fier de me voir faire autant d’efforts pour réaliser ce qu’il n’a pas pu réaliser. Il n’y a pas besoin de la reconnaissance du monde pour se sentir bien, une poignée de gens peuvent rendre un petit rien plus fort et lui donner l’élan pour devenir quelque chose de plus grand et ambitieux. Je vous remercie encore pour votre intérêt et je travaille dur pour réaliser une BD comme on n’en voit plus aujourd’hui.
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BDocube se penche sur le métier d’Illustrateur ! Nous nous excusons pour notre retard et vous prions de nous pardonner : cette fois, pas de dossier sur les deux ans de BDocube comme annoncé, mais un dossier sur les illustrateurs ! Et oui, pour une fois, il s’agit d’un métier que nous souhaitions mettre en avant !
Qui ne connaît pas le métier d’illustrateur ? C’est un métier qui fait rêver les fans de série et de livres au plus haut point ! Comment ne pas apprécier ces personnes qui donnent vie sur papier ou numérique à nos personnages favoris ? Que ce soit simplement pour des couvertures de romans, des illustrations intérieures (éparpillées ou entièrement présentes), mais aussi des illustrations dans des arts books, des cartes de jeux ou de goodies, et même des ouvrages entiers, on ne se lasse pas d’observer et surtout d’apprécier les traits de ces dessinateurs confirmés sur nos franchises préférées. Fans de BD, de littérature en générale et même de jeux vidéos, que diriez-vous de vous pencher sur ces personnes fantastiques qui illustrent nos rêves et animent notre imaginaire collectif ? Et oui, ce trimestre, nous nous pencherons sur ce métier, véritable art, et peut-être nous ferons vous découvrir des noms ou des petites choses sur ce métier ancien mais d’autant plus important avec la montée en puissance de certaines franchises !
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Un bien vieux métier Comme l’on peut s’en douter, le métier d’illustrateur ne remonte pas à hier. En fait, il faut remonter bien loin dans notre Histoire pour le voir apparaître, même s’il n’avait pas la même renommée qu’il peut avoir désormais. Dès le moment où l’Homme a su écrire, il a eu un engouement pour l’embellissement de textes, religieux et même politiques, les deux étant extrêmement liés à l’époque : on trouve par exemple des portraits des créateurs des textes de lois en Mésopotamie Antique comme un portrait d’Hammourabi. Mais cette pratique d’illustrer des textes prend tout son sens avec les moines au Moyen Âge qui, avec un talent notable, agrémentaient leurs textes d’enluminures, décorant de-ci, de-là les quelques textes qu’ils étaient autorisés alors à recopier. Car à cette époque et durant un long moment, l’Eglise effectuait une censure considérable sur les textes qui étaient produits : la science n’avait pas véritablement sa place et encore moins les histoires trop fantaisistes qui ne laissaient pas de place à la religion. Bien entendu, ces illustrateurs des temps passés connurent une grande évolution lors du XV ème siècle : les progrès faits durant la Renaissance aide à la « démocratisation » de cette pratique qui prend son envol grâce aux premiers pas de l’imprimerie et de la gravure, les illustrations pouvant dès lors être directement placées aux côtés des textes, imprimées ou gravées. Pourtant, durant toute ces périodes, l’illustration n’est reconnue qu’en tant qu’embellissement et non pas encore en tant qu’art méritant sa place parmi les métiers. Il faudra attendre le XIXème siècle, ère de l’industrialisation et de l’essor de la presse et du livre, avant de voir apparaître une reconnaissance de cet art avec la création du métier d’illustrateur tel que nous le connaissons aujourd’hui. L’un des illustrateurs les plus emblématiques de cette période fût Gustave Doré bien que d’autres connurent également un grand succès comme Walter Crane, Gavarni ou bien encore J.J. Grandville. En ce qui concerne la mode, le métier d’illustrateur trouve son succès plus tard, au début du XXème siècle avec des artistes comme Erté ou Gruau. Bien que la plupart des personnes choisissant le métier d’illustrateur le fasse tout au long de leur carrière, de nombreuses personnalités s’y sont essayés tout au long de notre histoire avant de trouver les bonnes bottes à mettre à leurs pieds. Certains peintres, comme Picasso, y sont passés tout comme pas mal de personnalités des bandes-dessinées. Je pense notamment à Hergé ou encore son contemporain Tardi et même Yves Chaland. Quelques illustrateurs sont également des auteurs, particulièrement dans la littérature de jeunesse mais pas seulement : Beatrix Potter, Antoine de Saint-Exupéry, Kipling ou bien Brunhoff l’étaient. Plus récemment, on trouve Maurice Sendak, Quentin Blake ou Tomy Ungerer. Mais qu’entend-on alors en terme d’illustration ? Car après tout, dans le cas des bandes-dessinées, il s’agit aussi d’illustrations. Oui, mais d’un style différent puisqu’il s’agit alors de raconter une histoire à l’aide d’images. Une illustration est sensée représenter un moment, un personnage et non uns histoire entière. C’est par exemple le cas des illustrateurs de livres pour enfants qui, bien que racontant une histoire, ne font que dessiner des moments fixes et non une continuité d’événements. Si on devait parler en termes de cinéma, une illustration représenterait une scène et non une séquence. C’est un peu comme un arrêt sur image tandis qu’une bande-dessinée serait un enchaînement de séquences, ou, autrement dit, un film entier. Ces artistes qui savent nous faire rêver sont multiples et nous émerveillent à chaque nouvelle illustration. Pourtant, qui fait donc appel à ces illustrateurs pour qu’ils nous surprennent autant ?
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Qui fait appel à ces héros des dessins ? Car, il faut le reconnaître, certaines illustrations ne cessent de nous arracher des « wahou » de stupéfaction et de satisfaction visuelle ! Mais qui fait appel à ces dessinateurs ? Eh bien n’importe qui peut leur faire appel pour s’occuper d’illustrations en tout genre, allant d’un livre à une série télévisée. Les illustrations telle que nous l’entendons ici se trouvent partout. Force est de constater, néanmoins, qu’il s’agit souvent d’éditeurs et d’auteurs cherchant à produire une ou plusieurs couvertures pour leurs prochaines sorties, les illustrations des versions brochés et des versions poches étant souvent différentes, et ce, même légèrement. C’est principalement une question de format et souvent de « renouveau » : l’édition poche venant après le brochés, il faut attirer le lecteur et rien de mieux que des changements, même légers, pour capter son attention.
Bien entendu, nos romans favoris ne sont pas les seuls à obtenir l’aide d’illustrateurs : les grandes franchises de films (comme Star Wars et son futur épisode VII, la trilogie du Seigneur des Anneaux, ainsi que la trilogie Le Hobbit et bien d’autres) ainsi que les grandes franchises de jeux vidéos (on pense souvent aux nombreux volets de Final Fantasy, au MMORPG comme World of Warcraft, voire même carrément à la compagnie qui s’occupe de ce MMORPG, Blizzard, ou bien encore le jeu Magic) reçoivent le même traitement. Que ce soit pour des jeux de cartes, des art books ou bien même pour des fonds d’écran spéciaux, on retrouve les illustrateurs partout !
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Il ne faut pas non plus oublier les séries à fort succès, telle Games of Throne, qui ont également leurs illustrations officielles ! En somme, à partir du moment où vous créez un univers, vous avez la possibilité de faire appel à un illustrateur afin de lui faire prendre vie. Car il ne faut pas oublier que sans les illustrateurs et leur talent, certaines franchises ne connaîtraient pas autant de succès. Elles permettent non seulement de se donner une idée de l’apparence des personnages mais aussi, et ce n’est pas des moindre, de nous faire rentrer dans un univers, nous faire vivre avec lui. Romans, séries, films, jeux vidéos... Tous nos univers favoris sont touchés et ce pour notre plus grand plaisir ! Mais il n’y a pas que la fiction qui fait appel aux illustrateurs : la mode, la publicité, les agences de communications... Font également appel à eux. Bien entendu, il ne s’agit pas des mêmes illustrations ! Malgré tout, il s’agit bien là d’une preuve à quel point ce métier est varié. Mais comment devient-on illustrateur ?
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Un véritable métier à part entière avec ses formations mais aussi ses autodidactes ! BAC +2 BAC +3
BTS : Design graphique option communication et médias imprimés
DMA : Arts graphiques option illustration ESMI : Infographiste multimédia
BAC +5
DNSEP :
Diplôme national supérieur d’expression plastique option communication
Source : www.onisep.fr
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DNAT : Diplôme national d’arts et techniques option design graphique
À vrai dire, il existe de nombreuses formations afin de pouvoir exercer ce métier. Mais ne vous y trompez pas : tous les illustrateurs ne sortent pas de grandes écoles et certains sont de véritables autodidactes ! Malgré tout, il est aussi vrai qu’avoir un diplôme en poche attestant de votre capacité à fournir un travail correct a de quoi vous aider pour trouver des clients. Bien que le talent compte avant tout, en toute logique, les éditeurs se tourneront vers ce qu’on appelle des valeurs sûres : des personnes ayant déjà de l’expérience, du vécues, des contrats achevés et rien de mieux qu’un diplôme pour vous permettre de vite devenir une valeur sûre pour ces futurs clients à foison. Vous trouverez de nombreuses adresses où vous former à ce métier. Noter bien que ces écoles et ces formations ont un coup en plus d’avoir une sélection très difficile. L’une des écoles qui revient souvent lors des recherches est celle située à Lyon, l’école Emile Cohl (le site : www.cohl.fr).
BAC +4 DSAA : Design mention graphisme
Mais il y a bien entendu d’autres formations, en tout genre et toutes après votre baccalauréat, qui peuvent vous permettre d’exercer ce métier !
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À noter également que, dans la plupart des cas, les illustrateurs travaillent en tant qu’indépendant. Si vous souhaitez exercer ce métier, ce sera à vous d’aller chercher le client, votre book à la main. Un illustrateur peut se servir de toutes sortes de manières afin de créer une illustration : collage, peinture, traditionnel, numérique... Actuellement, dans la grande majorité des cas, même pour des œuvres au départ traditionnelles, une aide graphique grâce à un logiciel comme Photoshop, Illustrator ou InDesign est souvent utilisée. Le travail en sera d’autant plus net : les lignes seront plus lisses et les petits défauts dû à une quelconque inattention seront bien vite oubliés. L’illustrateur peut se spécialiser dans un domaine : adulte, jeunesse, presse... Afin de faciliter ses recherches. Mais cela peut se faire au fil de sa carrière, suite à des contrats qui lui auront semblé plus simples à réaliser que d’autres : on n’a pas forcément la même inspiration pour une illustration jeunesse que pour l’illustration d’un roman pour adulte.
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Mais amis amateurs, ne vous tracassez pas non plus de trop : d’autres systèmes peuvent vous aider à parvenir à vos fins. En effet, des sites internet tel que Deviantart.com peuvent vous permettre de vous faire connaître. Vous pouvez y poster toutes vos créations, des plus réussies à celle où vous demandez des conseils. Que ce soit des fanarts, des créations originales ou même des esquisses de paysages ou de bâtiments, vous pouvez tout poster. Le système de classification vous permet de répertorier toutes vos œuvres de façon à ce que tous puissent s’y retrouver. Ce genre de site peut vous permettre de progresser mais également de former un book conséquent de vos meilleures créations et de vous armer de patience et de persévérance : rien ne se fait tout seul et bien que vous pouvez vous en servir comme coup de pouce, il vous faudra allez chercher les clients, les démarcher ! Votre mot d’ordre sera le courage ! La persévérance votre alliée la plus sûre ! Sachez également qu’actuellement il existe plus d’illustrateurs étant autodidactes que d’illustrateurs ayant réellement suivi une formation. C’est un métier où l’insertion est difficile et où il ne faut pas se décourager. De nombreux sites comme Onisep peuvent vous fournir des informations supplémentaires sur comment devenir un illustrateur. Mais une des meilleures aides est sans doute de contacter directement un illustrateur qui pourra vous fournir des informations concrètes sur l’évolution du métier. Et maintenant, si nous nous penchions sur quelques illustrations et illustrateurs ?
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Des dessins connus mais des noms ignorĂŠs
Car, bien entendu, nous connaissons tous plus ou moins des illustrateurs et leurs créations sur nos franchises favorites ! Mais il arrive, et de manière récurrente, que nous connaissions plus les illustrations que leur créateur et inversement. C’est donc tout naturellement que nous avons souhaité vous parler de ces noms connus et à la fois méconnus. Une franchise que nous connaissons tous, dont une remasterisation de l’épisode 7 est prévue pour l’anniversaire et dont le trailer est déjà disponible, nous couvre de magnifiques illustrations : chocobos, invocations, paysages, personnages... Vous l’aurez compris, il s’agit de Final Fantasy. Mais saviez-vous que l’un des illustrateurs qui travaillent sur la franchise a également travaillé sur l’une des séries sur les vampires les plus connues, Vampire Hunter D ? Il s’agit de Yoshitaka Amano, né le 26 mars 1952 à Tokyo. Mais il a également travaillé sur des séries comme Gatchaman ou Les Chasseurs de rêves tout comme d’un autre jeu vidéo sortit récemment, Child of Light. C’est en 1986 que l’éditeur Square viendra le démarcher pour créer les personnages d’un nouveau jeu vidéo, donnant naissance aux couleurs et à l’image même de la franchise Final Fantasy. Tout le monde connaît Enki Bilal, personnalités du monde BD très connu, scénariste et dessinateur de nombreuses bandes-dessinées telles que L’Appel des Etoiles en 1975, Mémoires d’Outre-espace en 1978, La Trilogie Nikopol de 1980 à 1992, ou bien encore La Trilogie du coup de sang, entre 2009 et 2014, dont le premier tome est Animal’z en 2009. Mais êtiez-vous au courant qu’il avait fourni des illustrations pour des affiches de films ou de presse ? En effet, certains ont eu le privilège de recevoir la patte de ce dessinateur dans leur univers comme le film Strictement Personnel de Pierre Jolivet en 1985 ou encore une affiche pour la libération du journaliste Brice Fleutiaux, capturé en Tchétchénie et détenu de 1999 à 2000. Il a également aidé de nombreux autres artistes en leur faisant des couvertures, il a participé à des films et des pièces de théâtre. On peut dire qu’il a touché à beaucoup de choses ! Nous avons tous eu, un jour, entre nos mains d’enfants, et même d’adultes, un recueil de contes de Charles Perrault ou bien un ouvrage de Guy de Maupassant que nous avons dévoré avec allégresse. Et nous avons certainement eu devant nos yeux, pour notre plus grande satisfaction visuelle, les créations de cet illustrateur spécialisé en littérature de jeunesse, qui n’est autre que Philippe Dumas. Et oui, ce sont ses illustrations de contes qui l’ont fait connaître ! Mais il ne doit pas sa renommée qu’à ses illustrations puisqu’il est également lui-même auteur. Il a travaillé sur des ouvrages comme Victor Hugo s’est égaré, Le Convive comme il faut, Ondine au fond de l’eau ou bien Contes à l’envers. Bien entendu, il ne s’agit là que d’une mince présentation de ces illustrateurs, souvent auteurs aussi. Il existe énormément d’autres créateurs de talents dont nous ignorions les noms ou l’ampleur de leurs travaux alors que nous connaissons parfaitement certaines de leurs illustrations ! Et vous ? Avez-vous des illustrateurs ou des illustrations qui vous ont marqués ? Nous oui ! Nous allons d’ailleurs vous en dévoiler quelques uns...
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Quelques illustrateurs qui nous ont marqués !
L’un de nos illustrateurs préférés, et qui n’est pas des moindres, n’est autre que le fameux Enki Bilal, dont les bandes-dessinées ont plus que ravis l’une des mamans d’Ocube, notamment. Nous avons dans notre grande bibliothèque pas mal de ses œuvres, ce qui réjouit notre Présidente d’association ! C’est principalement son style, ses traits si particuliers, qui ont également fait sa renommée, qui nous ont séduits et qui continuent de nous ravir comme tant d’autres. De même que la manière dont il traite ses histoires, ce côté métaphysique qui nous emporte bien loin pour notre plus grand plaisir ! Pour une autre des chères mères du super-héros tout aussi connu que Superman et Batman même si vous ne le savez pas encore ce sont deux illustrateurs qu’elle a eu la chance de rencontrer qui la ravisse : il s’agit d’Alexandre Dainche, qui a travaillé notamment sur les couvertures des romans du Cavalier Vert, absolument splendides ainsi que de sa femme, Magali Villeneuve, travaillant sur des illustrations de Games of Throne ! Ils ont travaillé sur de grandes franchises comme Star Wars, Le Seigneur des Anneaux, Le Hobbit et même Magic ! De plus, ils ont créés tout un univers, La Dernière Terre, roman de Dark Fantasy absolument splendide dont une nouvelle édition sortira en fin d’année 2015/début d’année 2016 ! Les précommandes sont encore
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ouvertes alors, fans de romans, de Fantasy et de bonne lecture, n’hésitez pas à aller faire un tour sur la page de La Dernière Terre pour cette édition anniversaire afin de vous la procurer. Je vous assure que vous ne le regretterez pas ! Bien d’autres illustrateurs ont su nous séduire dont Akira Toriyama et ses chara-designs par exemple sur la franchise Dragon Quest, d’autres dont nous avons entendu parlé il y a peu, comme l’illustrateur de la première de couverture du roman Dragon Age : L’Empire Masqué, Ramil Sunga ! Mais les dossiers sont bien courts pour vous en parler, c’est pour cette raison que je vous invite à venir discuter avec nous de vos illustrateurs préférés sur notre facebook, notre twitter, sur notre gmail et sur notre blog ! N’hésitez pas, nous ne mordons pas ! ;)
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BDo Strip ing
Drii
Un bon ami m’a dit un jour, un chevalier est incorruptible, il se place toujours du côté des opprimés...
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Ocuuube ! t prêt !!! Le petit déj es
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Un Monstre !!
Krunch !
Les villageois parlent d’une bête féroce ! Qu’allons-nous faire s’il nous attaque ??
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Ocube mon jeune ami ! As-tu entendu la nouvelle ? Que dirais-tu de faire un petit voyage ?
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La Quête du Dogiale Il est temps, jeune Héros, pour toi de devenir un Grand Chevalier !! Équipe-toi et pars vers les plaines infinies !
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BDo Strip
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Tad
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Allons-y mon jeune ami, l’aventure nous attend !!!
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La QuĂŞte du Dogiale
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Hi ! i! Hi H
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!!! QUI VA LÀ
Méfie-toi preux chevalier ! il se peut que ce soit les Monstres !!
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!
KRRRRRRRRRRRR !
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La Quête du Dogiale
REMPART DE LA FOI !
... ... ... ! Tu vois ? était ’il u q it d Je t’avais fort !
FLAP
FLAP !
Flap
FLAP !
cas, Dans ce !! N O FUY S
!
FLAP
! FLAP
! FLAP
... ... ...
Ils sont partis ...
To Be continued ...
Reprenons notre route ! Mais prudence... On ne sait jamais !
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!
Happy Birthday
BDoCube !!
SPECIAL DEUX ANS ! Et voilà... Deux ans qu’ils disent... Deux longues années (en fait, elles étaient plutôt courtes...) ! C’est ce que mes parents m’ont annoncé au mois d’avril. Et si ça fait deux ans... ça veut dire que j’ai un an et demi ! Et oui, déjà... De quoi je parle ? Mais, voyons, vous devriez le savoir ! Non ? Mais de l’anniversaire de BDocube ! Et oui, notre petit blog d’amateur a fêté ses deux ans ! Ça surprend sur le coup, on ne s’attend pas vraiment à ce qu’il vive aussi longtemps ! Et puis, de mois en mois, on se dit que ça avance, petit à petit... Et POUF ! D’un coup, ça prend une ampleur à laquelle on ne s’y attendait pas ! Bien sûr, vous pouvez être sûr que BDocube n’a pris sons sens QUE lorsque je suis né, évidemment. Je suis un super héro après tout ! Rien ne vaut d’avoir, dans son équipe et en tant que fils, le plus fabuleux, le plus grandiose, le plus beau et le plus estimé de tous les héros après Batman et Superman ! Bon, certes, je ne suis pas aussi grand maiiis la taille ne fait pas tout, n’est-ce pas ? C’est donc un numéro un peu spécial pour mes parents et moi-même... Nous avons décidé, de concert bien sûr, de remercier toutes les personnes qui nous ont aidé ! Merci à eux d’avoir crû en nous, à ceux qui continuent de croire en notre projet et qui nous soutiennent et nous soutiendrons encore je l’espère ! Pour fêter ce moment si particulier, je vais vous conter, au fil de ce numéro et des suivants, une de mes aventures grandioses. Peut-être aurez-vous même, par la suite, droit à une vraie BD, qui sait ? Mais en attendant, profitez donc de cette quête chevaleresque. Car oui, me revoici, flamboyant de mon armure de chevalier de la Table Ronde, voyageant avec mes fidèles compagnons dans l’espoir de sauver les villageois ! Oui, c’est moi, Ser Ocube, le plus grand de tous les chevaliers ! Honnêtement, vous ne pouvez pas manquez ça, n’est-ce pas ? Alors, continuez de nous suivre, sur Linkedin, Twitter, Facebook, Tumblr et sur tous les réseaux sociaux où nous sommes présents ! N’hésitez pas à nous donner votre avis, à nous suggérer des choses, à nous faire profiter de vos talents d’artistes en contribuant à la galerie : venez vivre avec nous cette aventure au cœur de la Fantasy, de la SF, des BD, des Comics, des Mangas !
Merci à vous ! Thank you all ! Ocube, jouant au chevalier avec des parents heureux.
www.bdocube.blogspot.fr
Racontez-nous la Bande-Dessinée et vous...
Venez répondre à notre enquête, n’hésitez pas, poussez la porte !
Écomusée textile
Cosplay’in Wesserling
Concours cosplay STREET ART artisanat demonstrations BD et mangas
Dimanche 31 mai 10h - 18h
JEUX MUSICAUX
03 89 38 28 08 www.parc-wesserling.fr To be continued...