AUTOMNE
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L’OBJET MÉDIA, ACTEUR DU CHANGEMENT Et si la crise que nous traversons venait accélérer la transition - écologique, digitale, économique - du secteur de l’objet média ? Il n’est pas question ici de ressortir la vieille antienne du « monde d’après », une expression qui, en creux, signifie qu’existait un « monde d’avant » dont la crise saurait faire table rase. Or, ceux qui, hier, ont posé les jalons de la transformation sont les mêmes qui construiront l’objet média de demain. Nombre de ces acteurs du changement étaient au rendez-vous du salon Premium Sourcing, dont la 10e édition s’est tenue les 2 et 3 septembre derniers à Paris. Un évènement qui, grâce à des mesures sanitaires rigoureusement appliquées par tous, a pleinement joué son rôle d’accélérateur de la reprise, nourrissant des échanges riches entre fournisseurs et distributeurs, symboles d’une volonté partagée de poursuivre le travail de transformation du marché engagé depuis plusieurs années (voir pages 2 et 3). Cette transition est également à l’œuvre au quotidien, chez tous les acteurs de l’objet média. L’éco-conception, la recyclabilité, la biodégradabilité ou encore l’analyse de cycle de vie du produit deviennent la norme chez les fournisseurs, dont les gammes se font toujours plus durables. Des start-ups, à l’image de Senzu et de sa solution pour connecter les objets et le textile publicitaires (voir page 10), apportent une nouvelle dimension phygitale, qui n’existait pas encore, à notre secteur. Des distributeurs, à l’instar de Dream Act et de son business modèle innovant (voir pages 12 et 13), reprennent place au centre du jeu en accompagnant leurs fournisseurs et leurs annonceurs dans une stratégie de communication par l’objet responsable. Les marqueurs poursuivent leurs investissements et acquièrent de nouveaux savoir-faire, justifiant la valeur ajoutée du marquage made in France (voir pages 30 à 32). Autant d’initiatives qui, aujourd’hui, contribuent à faire naître l’objet média de demain. © DreamAct
Bonne lecture à tous ! Florent Zucca, rédacteur en chef fr.linkedin.com/in/florentzucca
ACTUALITÉS
GROS PLAN
PERSONNALISATION
DREAM ACT : UN DISTRIBUTEUR QUI MÈNE LE JEU
UBAG : L’AFFAIRE EST DANS LE SAC !
MARQUEURS 2FPCO : DES SAVOIR-FAIRE FRANÇAIS
Fondée il y a quatre ans comme une marketplace d’objets responsables BtoC, Dream Act a dès le début développé une activité BtoB de distribution d’objets médias. Sélectionnés selon un processus drastique, les fournisseurs qui travaillent avec Dream Act sont régulièrement challengés par leur distributeur qui, de sa position d’expert, les accompagne sur les sujets de l’éthique et de la durabilité des objets promotionnels. L’entreprise parisienne, qui reverse 1 % du chiffre d’affaires de chaque commande à une association, forme aussi les annonceurs à une stratégie de communication par l’objet responsable. (La suite page 12)
Créée par Laurent Lafon en 2014, après plus de 20 ans passés chez Solo Group, Ubag fabrique des sacs personnalisables pour le marché de l’objet média. Hyper-spécialiste, l’entreprise parisienne dispose d’un stock conséquent installé au port du Havre, de son propre atelier de marquage, basé près de Rouen, et d’un showroom dans la capitale. Déjà distribuée dans plusieurs pays européens, la société, qui enregistre une croissance à deux chiffres depuis sa création, ambitionne d’étendre sa présence à l’international. (La suite page 20)
À partir de ce numéro, retrouvez dans vos magazines C!mag et C!mag News une chronique dédiée aux entreprises spécialisées dans la personnalisation et l’impression, membres du collège Marqueurs de la 2FPCO. Au sommaire de cette première rubrique, retrouvez les portraits de trois sociétés résilientes, qui ont maintenus leurs investissements et projets de développement malgré la crise : Lheureux Laser, spécialiste de la gravure laser, V-Mach, expert du doming et de l’adhésif, et Pubos, leader du marquage textile. (La suite page 30)
RETROUVEZ DANS CHAQUE NUMÉRO NOS RUBRIQUES SPÉCIALISÉES ! ➜ ÉVÉNEMENTS
: l’actualité des salons et événements professionnels
➜ NEWS
PRODUITS : zoom sur les nouvelles collections objets et textile
➜ TRIBUNES
: En direct des associations professionnelles (2FPCO et Fespa France)
➜ LES
PETITES ANNONCES DE C!MAG : offres d’emploi, achat et vente de matériel…
VOUS ÉTIEZ PRÈS DE 1500 PARTICIPANTS SUR PREMIUM SOURCING 2020 !
Un évènement
www.premium-sourcing.fr
UN CHIFFRE
53 %
Plus de la moitié des sociétés qui se sont déplacées sur Premium Sourcing étaient nouvelles en 2020.
booste la reprise
« Il était indispensable de recommencer à voir les clients physiquement, dans notre secteur de la publicité par l’objet encore plus qu’ailleurs, déclare David Buscat, directeur commercial de Prodir France. Nous avions repris les visites de terrain, mais cela ne représentera jamais l’afflux que peut apporter un salon ». « Il fallait relancer la machine. Au-delà du nombre de visiteurs, il y avait aussi un enjeu en termes d’image. Il fallait faire comprendre à nos clients que nous étions là, prêts et disponibles pour répondre à leurs demandes », estime Damien Akono, président d’Octogone France. Reprise, relance, retrouvailles, rencontres… ces mots étaient sur toutes les lèvres les 2 et 3 septembre derniers dans les salles du Carrousel du Louvre, qui a accueilli la 10e édition du salon Premium Sourcing. Dans un contexte inédit, et avec des mesures sanitaires rigoureusement appliquées, les Rencontres du cadeau d’affaires, de l’objet et du textile publicitaires ont donc tenu leur rôle dans la relance du secteur de l’objet média, accueillant une centaine d’exposants et plus de 1200 visiteurs sur deux jours, venus découvrir les dernières tendances et collections de fin d’année, faire le plein de nouveautés et dénicher des objets innovants.
DES PROSPECTS AU RENDEZ-VOUS Si les organisateurs ont tout fait pour permettre à l’évènement de se tenir dans les meilleures conditions (agrandissement des allées, distribution de masques et de gel hydroalcoolique, circulation des flux différenciée, nettoyage régulier et minutieux du parc d’exposition), la baisse d’affluence par rapport à 2019 - somme toute assez logique au regard du contexte - a été atténuée par la qualité du visitorat et la richesse des échanges entre fournisseurs et distributeurs. « Cette année, nous avons pu passer plus de temps avec chaque client, aller plus loin dans les échanges, explique
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« Cette année, nous avons pu passer plus de temps avec chaque client, aller plus loin dans les échanges. Cela nous a permis de mieux présenter nos produits et de mieux expliciter notre démarche éco-responsable. Ce qui est précieux, car ce sont nos clients qui vont aller défendre nos produits auprès des annonceurs » Olivier VERGNET, Pdg de Xoopar
© Premium Sourcing
La 10e édition des Rencontres du cadeau d’affaires, de l’objet et du textile publicitaires s’est tenue les 2 et 3 septembre derniers dans les salles du Carrousel du Louvre, à Paris. Toutes les mesures sanitaires mises en place par les organisateurs ont été appliquées et respectées, permettant ainsi à l’évènement de jouer, dans les meilleures conditions, son rôle dans la relance du secteur de l’objet média. Plus de 1200 visiteurs qualifiés sur deux jours, des échanges particulièrement riches entre fournisseurs et distributeurs, un cycle de conférences suivi et animé : la salon Premium Sourcing a rempli sa mission.
© Premium Sourcing
Premium Sourcing
« Il était indispensable de recommencer à voir les clients physiquement, dans notre secteur de la publicité par l’objet encore plus qu’ailleurs. Nous avions repris les visites de terrain, mais cela ne représentera jamais l’afflux que peut apporter un salon », David BUSCAT, directeur commercial de Prodir France
Olivier Vergnet, Pdg de Xoopar. Cela nous a permis de mieux présenter nos produits et de mieux expliciter notre démarche éco-responsable. Ce qui est précieux, car ce sont nos clients qui vont aller défendre nos produits auprès des annonceurs ». Autre fait notable : cette 10e édition a accueilli un nombre significatif de nouveaux visiteurs. En effet, 53 % des sociétés qui ont fait le déplacement sur Premium Sourcing étaient nouvelles en 2020. Un signe supplémentaire de la volonté de rebond qui animait l’industrie de l’objet média en cette rentrée.
DES CONFÉRENCES QUI FONT LE PLEIN
© Premium Sourcing
© Premium Sourcing
Dans cette même optique, le cycle de conférences - animé par les experts d’European Sourcing et de la 2FPCO - a fait le plein pendant les deux jours du salon. Les visiteurs sont venus en nombre pour s’informer et se former sur des sujets plus que jamais d’actualité : « La gestion des réseaux sociaux en période de crise », « Social media : bonnes pratiques et nouvelles tendances », « L’objet média français à la tête de la révolution de l’objet et du textile responsables », « La RSE, un outil pour accompagner le changement », « Qualité, utilité et durabilité : les trois dimensions clés de l’objet publicitaire de 2020 ». Enfin, comme chaque année, l’animation du Print Live a permis aux visiteurs de se familiariser avec l’impression numérique directe sur textile : sur cette zone de personnalisation en live, la société Must Technologie, équipée de la machine DTG (direct-to-garment) Polyprint TexJet ECHO2, a prodigué ses conseils d’expert et permis aux visiteurs d’assister à l’impression en live de tee-shirts, qu’ils ont pu ensuite emmener avec eux. Malgré le contexte, le salon Premium Sourcing a donc rempli sa mission : booster la reprise et permettre aux acteurs du marché de préparer le dernier trimestre de l’année.
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HAPTICA Live’20 : © WA Media
un évènement réussi, dans un contexte difficile Après deux reports dus à la pandémie de Covid-19, le salon HAPTICA Live’20 s’est tenu le 8 septembre dernier au Centre international de conférences WCCB de Bonn, en Allemagne. Un évènement qui a contribué à relancer l’activité sur le secteur des objets publicitaires, après des mois d’activité fortement réduite.
SÉCURITÉ SANITAIRE ET DURABILITÉ
Quelque 114 exposants (contre 198 l’année précédente) ont ainsi pu présenter leur offre de produits et leurs nouveautés. De nombreux fournisseurs ont élargi leurs gammes pour y inclure des articles permettant de lutter contre la pandémie : des masques aux sprays hydroalcooliques, en passant par des revêtements de poignées de porte ou des stylos bille à surface antibactérienne. De plus, la tendance à une plus grande durabilité des objets est plus que jamais d’actualité. Une tendance prise en compte par presque tous les exposants, certains ayant même présenté de nouvelles innovations très bien conçues.
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Deux zones spécifiques ont également permis aux visiteurs d’aller chercher des inspirations en matière de communication par l’objet : le « Best Practice Show » a réuni douze exemples de campagnes haptiques réussies, présentées dans les moindres détails, tandis que la cérémonie des « Promotional Gift Awards 2020 » a de nouveau démontré la grande puissance créative du marché de la publicité haptique, récompensant 45 lauréats. Le programme de conférences a, quant à lui, réuni un panel d’experts en marketing haptique, parmi lesquels Malte Boecker, directeur artistique de la Maison Beethoven de Bonn, Sebastian Lenninghausen, responsable produit et innovation de la brasserie Gaffel, et Katja Brüderer, du département marketing de la Ligue allemande de hockey sur glace. Un programme complet, qui a donné un signal d’optimisme au marché, en soulignant l’efficacité de la publicité haptique.
UN NOUVEAU RENDEZ-VOUS EN MARS 2021
Au total, 759 visiteurs (contre 1 840 l’année précédente) ont finalement participé à l’événement, ce qui représente un niveau de fréquentation satisfaisant compte tenu du contexte difficile et des limitations de mobilité appliquées par certaines grandes entreprises. Les trois quarts des visiteurs étaient issus d’entreprises utilisatrices finales et d’agences de publicité, le quart restant venant de l’industrie des objets publicitaires. Tout comme les exposants, les visiteurs ont permis de donner le coup d’envoi du dernier trimestre, en démontrant qu’un salon peut être intéressant et réussi, même en période de coronavirus. Une expérience positive qui pourrait être réitérée lors de la prochaine édition de l’HAPTICA Live, fixée au 17 mars 2021, de nouveau au WCCB de Bonn. Mischa Delbrouck (Eppi)
© WA Media
Le désir des exposants et des visiteurs de reprendre contact et d’échanger en présentiel, à travers un dialogue direct, était palpable sur le salon HAPTICA Live’20, qui s’est enfin tenu le 8 septembre dernier à Bonn, après deux reports successifs. L’organisateur, WA Media, avait mis au point des mesures d’hygiène, en collaboration avec les autorités compétentes, permettant de garantir le déroulement de l’événement en toute sécurité. Des allées larges et un aménagement général beaucoup plus étendu, ainsi qu’un système de circulation à sens unique, ont permis d’éviter les attroupements de personnes, mais ont également eu un effet positif sur l’aspect général du salon, l’architecture du foyer du Centre international de conférences de Bonn et les stands des exposants étant mieux mis en valeur. Le service de restauration et les conférences organisées dans des salles séparées, l’exposition des objets sans contact, l’obligation du port du masque, ainsi que l’installation de nombreux distributeurs de gel hydroalcoolique ont permis le déroulement d’un événement sans virus.
CORPORATE WEAR
Avec NeoBlu, Solo Group réinvente le vêtement professionnel Après avoir lancé les marques RTP Apparel et Atelier Textile Français en début d’année sur le salon CTCO, le leader européen du textile et des accessoires personnalisables a dévoilé, début septembre sur Premium Sourcing, sa marque NeoBlu, spécialisée sur le segment du corporate wear. Avec cette nouvelle collection, composée de 42 pièces, Solo Group ambitionne de réinventer les codes du vêtement professionnel. Leader européen du textile et des accessoires personnalisables, Solo Group a profité de la 10e édition du salon Premium Sourcing, qui s’est tenue début septembre à Paris, pour lancer sa toute nouvelle marque dédiée au segment du vêtement professionnel : NeoBlu. Le groupe parisien a profondément transformé son modèle en 2020, en déclinant son offre autour de cinq marques : SOL’S, la marque cœur du groupe, avec les essentiels, les basiques à la bonne taille et dans la bonne couleur ; Joy Thaï, pour la fabrication de vêtements et accessoires sur-mesure, Atelier Textile Français, pour l’offre made in France ; Ready-To-Print Apparel (RTP), pour les vêtements développés spécialement pour l’impression numérique directe (DTG) ; et désormais NeoBlu, pour le corporate wear.
© Solo Group
Avec cette dernière marque, Solo Group souhaite réinventer les codes du « bleu de travail » - d’où NeoBlu - et plus précisément du vêtement professionnel. « Nous sommes entrés dans l’ère du “formel informel”, explique Audélia Krief, directrice générale de Solo Group. Il fallait que nous y participions avec une marque de vêtements professionnels qui permettent aux entreprises d’exprimer leur identité et leurs valeurs à travers des looks “cool chic” pour l’ensemble de leurs équipes. Des équipes qui méritent de porter des vêtements confortables et de qualité, et ce faisant, de consommer moins mais mieux ». Inspirée
© Solo Group
LE VÊTEMENT DE TRAVAIL : UN OUTIL DE COMMUNICATION du retail, la collection NeoBlu est composée de 42 pièces – des intemporelles et des tendances – qui peuvent être panachées sur le principe du « mix & match », afin que chaque entreprise puisse créer son propre style et cultiver son identité au travers de ses vêtements professionnels. « Aujourd’hui, partout dans le monde, le vêtement de travail - autrement appelé uniforme professionnel - fait son retour en force, car il est une façon de transmettre différents messages aux clients, comme en interne. Il devient une véritable valeur ajoutée pour l’entreprise, un élément de communication à part entière », explique ainsi le groupe parisien.
© Solo Group
DES MODÈLES À PORTER EN DEHORS DU BUREAU
« Nous sommes entrés dans l’ère du “formel informel”. Il fallait que nous y participions avec une marque de vêtements professionnels qui permettent aux entreprises d’exprimer leur identité et leurs valeurs à travers des looks “cool chic” » Audélia KRIEF, directrice générale de Solo Group
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Les modèles NeoBlu ont été conçus avec des matières qualitatives et souples, et des coupes adaptées à un usage professionnel dynamique, capables d’offrir de la liberté de mouvement aux utilisateurs. La marque offre également une gamme d’accessoires élégants (cravates, nœuds papillons, foulards, casquettes) qui permettent de parfaire son style. « Nous avons fait en sorte de créer des vêtements professionnels durables, qui puissent être portés en dehors du bureau, une marque dont on n’a pas envie de se défaire après le travail », estime Audélia Krief. Dernière étape de la nouvelle stratégie de marques de Solo Group, NeoBlu pourrait rapidement s’imposer comme un incontournable du segment corporate wear.
CADEAU D’AFFAIRES
INÉ : la marque high-tech responsable
© Iné
Olivier Vergnet et Pierre Yu, co-fondateurs de Xoopar, ont lancé la marque INÉ, qui conçoit un modèle innovant de batterie externe. Aujourd’hui, INÉ s’associe à la marque d’accessoires en cuir recyclé Francs Bourgeois (FR-BG), créée par Olivier Grammont, afin d’associer un porte-cartes élégant et durable à son powerbank. Né de la rencontre de ces deux marques engagées, le porte-cartes « The Wallet » veut prouver que le high-tech peut être responsable.
La marque INÉ est née de l’intuition d’Olivier Vergnet et Pierre Yu, co-fondateurs de Xoopar : celle de proposer une innovation high-tech utile, design et respectueuse de l’environnement. C’est ainsi qu’ils ont mis au point une batterie externe pour smartphones innovante et design, grâce à sa taille ultra-slim. Composé d’aluminium, matière 100 % recyclable, presque à l’infini, le powerbank mis au point par INÉ inclut trois câbles confectionnés à partir de bouteilles recyclées (RPET) et est emballé dans un packaging en papier FSC certifié. INÉ, qui intègre la notion d’éco-responsabilité au cœur de ses projets, s’est donc naturellement rapprochée d’un autre acteur engagé : la marque d’accessoires en cuir recyclé Francs Bourgeois (FR-BG). Créée par Olivier Grammont, FR-BG récupère les chutes de cuirs destinées à être jetées et leur donne une seconde vie, tout en réduisant l’énergie et l’eau normalement consommées pour la production de cette matière noble (90 % d’eau en moins que dans une tannerie classique).
UNE ÉDITION LIMITÉE « CROCO » Disponible en quatre coloris (anthracite, rose poudré, bleu marine, gris perle) dans sa collection standard, baptisée « Newport », le porte-cartes bénéficie également, depuis la rentrée 2020 d’une édition limitée « The Wallet - Croco », produite uniquement sur demande, afin d’être en accord avec les principes éco-responsables d’INÉ et FR-BG. Pour cette édition limitée, FR-BG a conçu un grain « croco » en deux couleurs tendances (vert sapin et noir météorite) qui reproduit à la perfection le cuir croco traditionnel et apporte une touche « mode » au produit. Si INÉ et FR-BG distribuent The Wallet en retail dans de nombreux concept stores et grands magasins (Printemps, MoMA, Fleux, Publicis Drugstore), les deux partenaires misent aussi beaucoup sur le segment du cadeau d’affaires pour développer leur vision du high-tech responsable.
UNE FABRICATION EN CIRCUIT COURT
© Iné
Ensemble, les deux entreprises ont donc associé leurs savoir-faire pour mettre au point un produit unique : un porte-cartes en cuir recyclé avec powerbank intégré. La technologie INÉ étant basée à Shenzhen et les chutes de cuir recyclées provenant d’une usine de gants de jardin à Canton, le rapprochement était évident. Les deux partenaires ont ainsi pu mettre en place une collaboration efficace, en circuit court, entre les deux sites. Ainsi est né « The Wallet », un porte-cartes en synderme (terme technique du cuir recyclé, dont la composition inclut 60 % de fibres de cuir, 30 % de latex naturel et 10 % de coloration synthétique) avec batterie intégrée (3000 mAh, 5 mm d’épaisseur).
LE FORUM DES EXPERTS POURSUIT SA ROUTE. La tournée automnale du Forum des Experts vient confirmer le succès de ce roadshow qui réunit 14 fournisseurs du secteur de l’objet et du textile publicitaires
(AHK, Audeis Design, Chercheur d’Éponge, Cybernecard, Chili Concept, Intemporel, Idées Nature, Kalfany, Lexon, MMS, Movi Book, Octogone, Prodir et TerraCo Bag). Le groupement, qui dispose désormais d’un site internet et d’outils marketing et communication (newsletters, réseaux sociaux), a visité les villes de Lyon, Aix-en-Provence, Nice, Lille et Nantes, s’arrêtant à chaque fois dans des lieux originaux et iconiques (un château, une ancienne chaufferie, un fort...). Cet automne, le Forum des Experts a enregistré une hausse de fréquentation pour la 4e année consécutive, malgré le contexte sanitaire.
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INNOVATION © Senzu
Senzu connecte le monde de l’objet média
La start-up lyonnaise a mis au point une solution permettant de connecter très simplement les objets et les textiles publicitaires, qui renvoient ainsi vers une interface personnalisable par l’annonceur et/ou l’utilisateur final. Grâce à cette technologie, objets et textiles se font vecteurs d’informations et prolongent ainsi leur durée de vie. Le fabricant d’agendas et de carnets Intemporel est le premier acteur du secteur à faire confiance à la solution Senzu. C’est une innovation qui pourrait bien contribuer à changer le visage de l’objet média. La start-up lyonnaise Senzu a lancé cette année une solution permettant de connecter très simplement les objets et les textiles publicitaires. Concrètement, Senzu propose aux fabricants d’intégrer une technologie de reconnaissance d’image (QR Code, puce NFC, datamatrix, etc.) directement sur l’objet ou le textile, qui renvoie ainsi vers une interface digitale, évolutive et personnalisable par l’annonceur ou l’utilisateur final. « Il s’agit d’une technologie 100 % native, donc pas besoin d’application. Les objets connectés seront reconnus intuitivement par tous les smartphones, explique Dorian Ham, fondateur de Senzu. Pour les marques annonceurs, c’est l’opportunité de prolonger la durée de vie des objets publicitaires qu’ils offrent et de créer plus de lien avec les consommateurs ». Il ne s’agit plus alors d’un objet publicitaire classique, mais d’un outil permettant de partager ses contacts, ses réseaux, son univers… Car l’interface digitale peut être configurée de manière à embarquer et partager les informations de son choix (contacts, réseaux sociaux, applications, mails, etc.). « C’est un AppStore personnalisé pour l’objet et le textile publicitaire », s’amuse Dorian Ham.
LES CARNETS CONNECTÉS D’INTEMPOREL : FUTURS BEST-SELLERS ? Trois options sont envisageables : un objet avec une puce (ou QR Code) vierge qui permet à l’utilisateur final de personnaliser son interface, un objet avec une puce configurée par la marque et dont l’interface est non modifiable, une puce qui offre à la marque et au consommateur d’agrémenter tous deux l’interface, selon le principe de la « double utilisation ». Une troisième option qui permet un dialogue sur le long terme entre la marque et son client, à travers l’objet ou le textile connecté. Agendas, stylos, porte-clés, vêtements, accessoires, bijoux, coques de téléphone, calendriers, clés USB : tous les objets et les textiles peuvent être connectés. « Il n’y a aucune contrainte technique pour l’intégration des solutions de reconnaissance d’image sur objet ou textile », confirme le dirigeant de Senzu. Créée en avril 2019, la start-up a débuté la commercialisation de sa solution sur le salon CTCO, en février 2020. Premier acteur du marché à faire confiance à Senzu, le fabricant d’agendas et de carnets Intemporel a présenté, en septembre dernier sur le salon Premium Sourcing, ses premiers carnets connectés. Avec succès. « Les visiteurs ont été absolument emballés par notre carnet connecté. Nous avons été très sollicités sur ce produit et nous avons dû répondre à énormément de questions », se félicite Roger Thaumiaud, Pdg de la société Intemporel. Les carnets et agendas connectés d’Intemporel pourraient bien devenir des best-sellers en 2021 et faire des émules sur un marché de l’objet média en quête d’innovation.
TEXTILE PROMOTIONNEL
PF Concept propose un marquage certifié Début 2020, le groupe PF Concept lançait une gamme de textile durable : Elevate NXT. Une collection qui s’est agrémentée de produits sanitaires ces derniers mois – un masque certifié GOTS (Global Organic Textile Standard) et un tour de cou certifié GRS (Global Recycle Standard) – et qui devrait être complétée, en janvier 2021 par cinq nouveaux produits et une gamme de sacs certifiés GRS. Mais avec Elevate NXT, PF Concept souhaitait proposer des produits certifiés tout au long du processus de production, des matières premières jusqu’à la personnalisation. Le fournisseur a donc procédé à la double certification – GOTS et GRS – de ses techniques de marquage textile, à savoir la broderie, la sérigraphie
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et le transfert. PF Concept a ainsi pu produire ses premiers articles entièrement certifiés : un sac coton et un sac à dos ficelle (GOTS) modèle Orissa - avec des possibilités de marquage en sérigraphie et en transfert (notre photo). « Offrir ces techniques de marquage au marché a été l’une des principales priorités de PF Concept en 2020. Nos équipes dans notre unité de marquage en Pologne (PFLE) méritent des compliments pour cette réalisation, en dépit des circonstances délicates que nous vivons tous cette année. La possibilité de proposer un produit véritablement durable, depuis la matière première jusqu’au marquage, est unique sur notre marché », se félicite explique Anne Karine Lemstra, directrice Marketing et Management Produits.
© PF Concept
PF Concept propose désormais des marquages certifiés GOTS et GRS - en broderie, sérigraphie et transfert - pour sa gamme de textile durable Elevate NXT, lui permettant de proposer des produits certifiés tout au long du processus de production, des matières premières jusqu’à la personnalisation.
zoom
Par Florent Zucca
sur
© DreamAct
« On apporte du service, du conseil, de la recherche : on est suffisamment bon dans notre domaine pour justifier notre valeur ajoutée »
Dream Act : un distributeur au cœur du changement
Dans un premier temps, le créateur de la marque sélectionnée passe un entretien avec les équipes de Dream Act, qui cherchent à mesurer son engagement. Ensuite, la marque remplit un questionnaire d’auto-évaluation d’impact social et environnemental, où elle dévoile comment et par qui sont fabriqués ses produits, joignant également les labels et certificats nécessaires.
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UN DISTRIBUTEUR AU CENTRE DU JEU Une rigueur qui n’empêche pas la coopération. Bien au contraire. Dream Act, de sa position d’expert, accompagne ses fournisseurs comme ses annonceurs dans leurs développements et leur stratégie responsable. Tables-rondes et conférences thématiques, ateliers de bonnes pratiques, mise en relation avec les organismes de certification, formations intra-entreprise : Dream Act est bien plus qu’un distributeur, il se place au centre du jeu ! « Tous les secteurs d’activité sont en train de changer leur manière de communiquer. Il faut savoir les accompagner dans ce changement. On apporte du service, du conseil, de la recherche : on est suffisamment bon dans notre domaine pour justifier notre valeur ajoutée », explique Cécile Fougerouse.
© DreamAct
UN COMITÉ D’ÉTHIQUE EXTERNE
Un comité d’éthique externe, composé d’experts et de citoyens, est enfin amené à revoir le questionnaire, demander des précisions, challenger le fournisseur et, si nécessaire, mettre son veto. « Il peut se passer jusqu’à six mois avant qu’une marque entre au catalogue, après signature d’un contrat d’éthique, précise Cécile Fougerouse. On peut s’interdire de travailler avec certains fournisseurs qui ne fourniraient pas assez de garanties en matière de traçabilité. Parfois, nous ne sélectionnons que quelques produits, et pas l’entièreté de la gamme. On évolue aussi avec le marché : on abandonne parfois certains produits, quand on trouve une meilleure alternative ».
© DreamAct
L’aventure est singulière et inspirante, sur un marché de l’objet média en pleine transformation. Cette aventure, c’est celle de Dream Act. Fondée il y a quatre ans, par Céline Scemama et Claire Chouraqui, comme une association mettant en relation des consommateurs avec des marques engagées dans une démarche de fabrication éthique et durable, Dream Act devient rapidement une société, qui lance une marketplace BtoC. « L’Amazon du responsable », plaisante Cécile Fougerouse, qui rejoint dès les débuts les co-fondatrices et prend en charge l’activité BtoB, forte de sa longue expérience sur le marché de la communication par l’objet. Car parallèlement à sa marketplace grand public, Dream Act lance une activité de distribution d’objets médias. « L’objectif, c’est de changer les entreprises de l’intérieur, en répondant à leurs besoins de communication, mais avec des produits responsables, explique Cécile Fougerouse. Faire moins d’objets publicitaires, mais mieux, en étant plus en lien avec les valeurs de l’annonceur ou de l’évènement ». Pour ce faire, l’entreprise parisienne met en place un processus de sélection drastique de ses fournisseurs.
© DreamAct
Fondée il y a quatre ans comme une marketplace d’objets responsables BtoC, Dream Act a dès le début développé une activité BtoB de distribution d’objets médias. Sélectionnés selon un processus drastique, les fournisseurs qui travaillent avec Dream Act sont régulièrement challengés par leur distributeur qui, de sa position d’expert, les accompagne sur les sujets de l’éthique et de la durabilité des objets promotionnels. L’entreprise parisienne, qui reverse 1 % du chiffre d’affaires de chaque commande à une association, forme aussi les annonceurs à une stratégie de communication par l’objet responsable.
L’entreprise parisienne - dont le capital est détenu par une banque éthique, un fonds éthique et des actionnaires particuliers (dont des clients et fournisseurs) - offre un catalogue de quelque 800 marques, en BtoC comme en BtoB. « On défend les marques en racontant leur histoire aux annonceurs ». Si la tendance est très forte pour les produits locaux et que Dream Act privilégie les fabrications françaises ou européennes, l’entreprise ne s’interdit pas de travailler avec des partenaires plus lointains. « On ne fait pas que du made in France. Ce que l’on apporte, c’est de la traçabilité. De plus, certains produits ne sont plus du tout fabriqués en Europe, comme les bouteilles en inox par exemple, analyse la dirigeante. En revanche, nous sommes en train de réfléchir à deux engagements très forts, qui pourraient être pris très prochainement : ne plus rien importer par avion et arrêter de proposer des produits intégrant des terres rares ». Enfin, l’engagement de Dream Act se mesure aussi à l’aune d’une autre décision : l’entreprise reverse 1 % du chiffre d’affaires de chaque commande à une association. Culture et éducation, protection des animaux, handisport, alimentation, entrepreneuriat social protection des océans, agriculture paysanne : chaque annonceur choisit l’association à laquelle sa commande profitera. « Ainsi, l’annonceur peut mesurer son impact et créer des liens plus directs avec l’association. De belles histoires se sont créées depuis que nous avons entamé ce processus ».
Si, pour la personnalisation des produits, Dream Act privilégie le marquage fournisseurs pour éviter du transport, de nombreuses petites marques au catalogue ne disposent pas de solution. Le distributeur travaille donc avec des marqueurs dûment sélectionnés et basés pour la plupart en région parisienne, pour des raisons de délais et de transport encore une fois. Autant d’initiatives qui construisent un business modèle original, innovant et qui donne des résultats ! Après avoir réalisé 600 000 euros de chiffre d’affaires en 2018, puis 1,4 million en 2019, Dream Act - qui emploie aujourd’hui 14 salariés devrait atteindre les 2 millions de chiffre d’affaires en 2020 sur la seule activité « objet média », malgré le contexte de la crise du Covid-19.
« On ne fait pas que du made in France. Ce que l’on apporte, c’est de la traçabilité »
© DreamAct
UNe STRATÉGIE PAYANTE
© DreamAct
UN VOLET SOLIDAIRE
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L’ŒIL DE MAXIME Depuis un an, le magazine C!mag collabore avec Maxime Goldschmidt, fondateur et dirigeant de la société de distribution d’objets publicitaires Amahé. Au-delà de son
métier de revendeur, Maxime est aussi appelé à donner des cours dans des universités et grandes écoles, ainsi que des conférences auprès de chefs d’entreprises et responsables marketing. Il anime également des formations sur les stratégies de vente d’objet média, aussi bien à destination des revendeurs que des fournisseurs. À travers cette chronique, Maxime pose un œil aiguisé sur notre marché, ses enjeux, ses défis et ses évolutions. L’objectif est avant tout d’entamer des réflexions, sans tabou, mais avec du recul et de la hauteur, sur tous les sujets qui animent notre secteur. Cette rubrique doit également servir à nourrir le dialogue entre les différents acteurs de notre métier, susciter le débat et permettre à chacun de se saisir de ces questions, dans l’optique de servir toujours mieux la cause de l’objet média.
La rédaction de C!mag
Et si tout pouvait se dire avec un cadeau ? Lors du salon Premium Sourcing, qui s’est déroulé à Paris début septembre, il m’est apparu que le monde de l’objet média et du cadeau d’affaires a réalisé avec acuité l’importance de se réunir, d’envisager le futur et de continuer à être à la pointe des nouvelles tendances en cette période difficile de pandémie mondiale. Le mot qui, à mes yeux, résume le mieux cet évènement est : « ensemble ». Pour rendre ses lettres de noblesse à notre secteur, qui reste méconnu, ainsi que nos métiers, parfois mal considérés, il faut avant tout faire prendre conscience au public qu’il s’agit de toute une chaîne - fabricants, importateurs, revendeurs, clients, utilisateurs - qui doivent unir leurs forces pour faire évoluer notre industrie. Au cours des huit derniers mois, nous avons été privés de notre force commune, de pouvoir être « ensemble ». Nous nous sommes vu retirer certaines libertés, comme le fait de pouvoir nous rassembler, que ce soit pour nos loisirs personnels, nos sorties quotidiennes, ou encore nos réunions de travail. Et c’est à ce moment précis où nous avons été privés de cette liberté que nous avons pris pleinement conscience de l’importance de rester en contact les uns avec les autres.
Toute l’économie mondiale a été impactée. Certains ont pu continuer à travailler quasi normalement, d’autres, plus rares, ont vu leur chiffre d’affaires croître, mais plus nombreux sont ceux qui ont vu leur activité plonger. Mais qu’est ce qui serait arrivé si nos collaborateurs, nos fournisseurs, nos clients n’avaient pas eu cet incroyable capacité et volonté de s’adapter à une situation totalement inédite ? Sans cette extrême agilité, la situation aurait sans doute été encore bien plus compliquée. Le monde de l’évènementiel, avec lequel notre secteur est étroitement lié, est l’un des plus affecté par cette crise. Depuis quelques années maintenant, nous essayons de transformer nos goodies en objets média, afin de positionner et valoriser nos métiers auprès de nos clients, en leur faisant comprendre à quel point l’impact d’un objet bien choisi peut être bénéfique dans leur stratégie de communication. Je crois profondément à cette transformation, que j’encourage avec conviction. Mais, en cette période, j’ai envie de me concentrer avec vous sur un segment précis de notre activité : le cadeau.
« Nous devons faire en sorte que nos clients prennent conscience de l’importance et de la valeur d’offrir le bon objet à la bonne personne »
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DE L’IMPORTANCE DU CADEAU
LE CADEAU COMME ILLUSTRATION DE LA VALEUR DE LA RELATION Cadeau d’affaires, cadeau de fin d’année, cadeau d’entreprise : en cette période d’incertitude inédite, le cadeau va prendre une importance encore plus significative qu’auparavant. Récompenser ses salariés qui ont consenti à des efforts et sacrifices nécessaires en temps de crise, remercier les clients et fournisseurs qui ont honoré leurs commandes ou les délais de paiement malgré les difficultés : plus que jamais, le cadeau va devoir illustrer la valeur de la relation entre donneur et receveur, qu’elle soit naissante ou de longue date, ou permettre de transformer une relation employeur-salarié ou client-fournisseur en une relation de partenariat. En tant que distributeur d’objets média, notre mission est d’accompagner nos clients sur ces nouveaux enjeux, sur les messages importants à faire passer. Nous devons les guider, les conseiller, afin qu’ils choisissent le cadeau qui aura l’impact le plus positif possible pour celui qui le recevra. Nous devons faire en sorte que nos clients prennent conscience de l’importance et de la valeur d’offrir le bon objet à la bonne personne. Un cadeau vaut parfois bien plus qu’un long discours. Il peut s’agir d’une tradition bien ancrée dans la culture de certaines entreprises, alors que pour d’autres, cette pratique est moins évidente, voir quelque chose qui n’a jamais été envisagé. On le fait quand on y pense, quand le budget le permet… Soyons donc mobilisés pour faire passer ce message : ensemble, valorisons ceux qui nous entourent, montrons-leur que nous sommes reconnaissants de ce qu’ils ont fait pour nous, pour nos entreprises et ceux qui y travaillent.
L’ACTUALITÉ EN EUROPE AVEC
Fin 2015, 656 Editions et WA Média, observateurs privilégiés des marchés français et allemand de l’objet et du textile promotionnels, ont décidé de renforcer leur collaboration sur le plan éditorial, afin de fournir à leurs lecteurs une veille et un accompagnement toujours plus complets. Les articles sont reproduits avec l’autorisation de eppi magazine
GWW-TREND : RÉUNION DE FAMILLE
© WA Media / Mischa Delbrouck
En Allemagne, le GWW-Trend est considéré comme le grand rendez-vous familial du secteur des objets publicitaires. Après une édition de printemps réalisée le 13 février à Offenbach, le rendez-vous de l’automne a été programmé à Mayence, le 16 septembre, dans les conditions imposées par la pandémie du coronavirus. Les règles sanitaires appliquées par l’équipe de la Fédération allemande des acteurs des objets publicitaires (GWW) a permis de garantir la tenue du salon en toute sécurité, tout en conservant son ambiance familiale caractéristique. Malgré les circonstances générales, l’événement a généré des échanges positifs, dans une ambiance résolument tournée vers l’avenir. Selon les données des organisateurs, 100 exposants ont présenté leurs nouveautés et 364 distributeurs ont assisté au salon pour sourcer, s’informer, créer des liens et nouer des contacts présentiels, après une longue période d’interruption. S’il s’est avéré impossible d’égaler la fréquentation de l’année précédente (619 visiteurs), la réponse est allée au-delà des attentes de bon nombre des acteurs présents. De nombreux exposants ont été très satisfaits de la bonne fréquentation des stands, des demandes concrètes et de la bonne atmosphère qui régnait pendant le salon. La prochaine édition de printemps du GWW-Trend est prévue le 26 janvier 2021 à Dortmund, tandis que l’édition d’automne aura lieu à Wiesbaden, le 17 septembre 2021. www.gww-trend.de Mischa Delbrouck
LES JOURNÉES DES FOURNISSEURS : UN ESPRIT D’AVANT-GARDE
© WA Media / Sarah Vieten
Les Leveranciersdagen (Journées des fournisseurs) se sont tenues les 3 et 4 septembre 2020 au parc Expo Houten, près d’Utrecht, aux Pays-Bas. Selon les données des organisateurs, 811 visiteurs (1198 en 2019) du secteur néerlandais des objets publicitaires sont venus s’informer sur les tendances, ont établi des contacts ou pris des engagements. Tous ont apprécié de pouvoir rencontrer en personne leurs fournisseurs après la longue interruption des salons professionnels. Quelque 120 exposants (150 en 2019) ont participé au salon, organisé par le fournisseur de services de communication néerlandais Het Portaal Uitgevers. Comme les années précédentes, les Leveranciersdagen ont également compté cette année sur le concours de la Fédération néerlandaise du secteur des objets publicitaires, la PPP (Platform Promotional Products). Cette édition 2020 fut cependant très particulière. En effet, les Leveranciersdagen étaient le premier salon commercial organisé au Benelux, après une année marquée par l’incertitude et les annulations. L’événement a donc attiré l’attention de la presse et des chaînes de télévision. « Au vu de la situation du Covid-19, nous sommes très satisfaits des chiffres de fréquentation. Et nous sommes très heureux que les exposants et visiteurs aient eu le courage de participer au premier salon organisé dans un pays du Benelux depuis le confinement du printemps », a déclaré John Swaab, directeur de Het Portaal. www.deleveranciersdagen.nl Klara Walk
LE CORONAVIRUS IMPACTE FORTEMENT L’INDUSTRIE ALLEMANDE Dès avril 2020, la Fédération allemande des acteurs des objets publicitaires (GWW) a voulu mieux connaître les effets des restrictions imposées par la crise du coronavirus sur l’évolution de l’activité, à travers une enquête auprès des fournisseurs et distributeurs du secteur. La GWW a mené de nouveau cette enquête en juillet, auprès de 1 600 entreprises. Les résultats de l’enquête montrent clairement à quel point la situation du secteur des objets publicitaires se détériore continuellement. Au deuxième trimestre 2020, la baisse moyenne du nombre de commandes pour l’ensemble des acteurs concernés a été de 56 % par rapport à l’année précédente. 93 % des fournisseurs et 91 % des distributeurs d’objets publicitaires ont enregistré une baisse drastique de leur chiffre d’affaires par rapport à l’exercice 2019. La baisse moyenne du chiffre d’affaires a été de 48 % chez les fournisseurs et de 54 % chez les distributeurs. Face à cette situation, 55 % des entreprises interrogées ont eu recours à des mesures de chômage partiel, 56 % ont sollicité les aides d’urgence du gouvernement fédéral ou régional, et 10 % ont eu recours aux prêts rapides de la banque publique allemande KfW pour préserver leurs liquidités. Malgré ces mesures, 9 % des entreprises interrogées ont dû procéder à des licenciements. Cependant, alors qu’en avril, 62 % des entreprises interrogées déclaraient que leurs réserves financières n’allaient durer que trois mois tout au plus, en juillet, seules 36 % l’affirmaient toujours. Toutes les autres entreprises ont déclaré que leurs réserves dureraient au moins quatre à six mois, voire plus dans les circonstances actuelles. www.gww.de
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MARKEDING SWITZERLAND : RETOUR AU PRÉSENTIEL
© WA Media / Michael Scherer
À l’origine, la sixième édition du salon Markeding Switzerland devait avoir lieu le 11 mars 2020. Cependant, du fait des conséquences de la pandémie, l’événement a finalement ouvert ses portes dans le hall Samsung de Zurich le 19 août dernier. En leur qualité de sponsors de l’événement, six distributeurs d’objets publicitaires avaient convié leurs clients des services marketing et achats à venir s’informer sur les produits et les innovations des exposants fournisseurs d’objets publicitaires. En parallèle du Festival of Haptic Advertising s’est tenu le programme de conférences Point of Haptic. « Pour nos 80 exposants et 6 sponsors, le salon Markeding Switzerland représentait le premier salon d’objets publicitaires organisé dans les conditions imposées par le coronavirus. Il s’agissait donc d’un événement d’une importance cruciale pour l’ensemble du secteur. Or, avec 600 visiteurs au total, l’affluence de public n’a baissé que d’un tiers par rapport aux années précédentes, explique Michael Mätzener, de la société organisatrice promoFacts GmbH. Qui plus est, la qualité du profil des visiteurs et les prises de contact ont été remarquables. Nous avons pu constater que les professionnels intéressés par la publicité haptique ont été effectivement présents au rendez-vous. Ils ont mené des négociations intenses et très concrètes avec les exposants sur tous les plans ». La qualité de l’événement et les réactions des visiteurs constituent donc des signes positifs pour la publicité haptique. www.markeding-schweiz.ch Michael Scherer
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Par Alexandra BENJAMIN
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Augmenter sa visibilité sur les réseaux sociaux en fonction des algorithmes La première idée qui vient à l’esprit en abordant le sujet de l’algorithme est celle liée au fonctionnement de Google, car le moteur de recherche a été l’un des premiers à introduire ce type de mécanisme : l’algorithme attribue à chaque page un score, qui permet de déterminer sa pertinence et donc sa position dans les résultats de recherche. Aujourd’hui, la notion d’algorithme est centrale, surtout si vous avez mis en place une stratégie de contenus ou que vous avez l’intention de le faire car, outre les moteurs de recherche qui fonctionnent via leur propre algorithme, en constante évolution, les réseaux sociaux ont également adopté cet outil pour hiérarchiser l’information.
#1 FACEBOOK Initialement connu sous le nom d’EdgeRank, l’algorithme de Facebook a pour objectif de proposer une expérience utilisateur optimale, en délivrant du contenu qui suscite de l’interaction et qui soit partageable. Et même si ses particularités restent un mystère, nous savons que les trois critères suivants sont centraux dans le score que Facebook attribue à votre publication, pour la rendre visible ou non :
➝ La qualité du contenu : Comprendre ici la qualité des visuels (photos ou
vidéos), mais aussi le fait que ces derniers soient directement chargés dans la plateforme et non hébergés sur YouTube par exemple, le côté inédit de l’information délivrée, la qualité rédactionnelle, la pertinence, etc.
➝ L’interaction échantillonnée : Une fois cette première évaluation faite, Ce sont ces mêmes algorithmes qui ont fait des réseaux sociaux des acteurs majeurs du web, car ils permettent de diffuser une information pertinente et personnalisée au plus grand nombre, si tant est que la publication soit bien construite. Par exemple, ne vous est-il jamais arrivé de voir sur Facebook une vignette publicitaire correspondant à un objet ou un service dont vous aviez envie ou simplement parlé avec des proches, sans avoir fait de recherche directe ? Les réseaux sociaux en général et Facebook en particulier ont développé à ce jour des algorithmes très puissants, assimilés à de l’intelligence artificielle, au cœur de leur modèle économique.
QU’EST-CE QU’UN ALGORITHME ? « Ensemble de règles opératoires dont l’application permet de résoudre un problème énoncé au moyen d’un nombre fini d’opérations. Un algorithme peut être traduit, grâce à un langage de programmation, en un programme exécutable par un ordinateur » : voilà la définition qu’en fait le Larousse. Concrètement, un algorithme est une formule - faite de programmation car nous parlons d’internet - qui analyse les contenus publiés pour déterminer, d’une part s’ils apparaîtront ou non lorsqu’un utilisateur se connectera à la plateforme, et d’autre part leur positionnement. Ces formules, étant au cœur du système des réseaux sociaux, sont aujourd’hui tenues secrètes. Même si nous disposons bien de quelques pistes pour comprendre comment se les approprier, elles n’en restent pas moins en perpétuelle évolution. C’est pourquoi il est inconcevable aujourd’hui d’investir du temps et des moyens dans une stratégie social media sans avoir compris cette notion d’algorithme, car c’est bien lui qui fait la pluie et le beau temps.
Facebook montre votre publication à 1 % des fans et attribue un nombre de points selon leurs réaction (j’aime, commentaire, partage, etc.). Plus ce score est élevé, plus Facebook diffusera votre contenu au plus grand nombre. C’est pourquoi cet échantillonnage est primordial pour le cycle de vie de votre publication.
➝ Le poids global de votre compte : Ici, il est question de plusieurs
indicateurs qui permettent de donner de la portée à vos posts, comme le fait d’être régulier, l’interaction que vous avez vous-même avec les personnes qui commentent votre page ou que vous suivez, ou encore le fait de traiter un sujet tendance.
NOS CONSEILS POUR AUGMENTER VOTRE SCORE SUR L’EDGERANK ET GAGNER EN VISIBILITÉ SUR FACEBOOK : - Publier régulièrement, tout en privilégiant la qualité à la quantité ; - Publier du contenu qui génère de l’interaction (mention j’aime, commentaire et partage) sans pour autant demander dans la légende du post à « aimer » votre publication par exemple ; - Éviter les liens externes à Facebook ; - Utiliser les vidéos en direct et les stories Facebook.
Spécialisée dans le webmarketing et le community management, Alexandra Benjamin a intégré en 2016 l’équipe d’European Sourcing, leader du marché des professionnels de l’objet publicitaire et du textile, avec une data connectée de plus de 500 fournisseurs dans toute l’Europe. Forte de ses 18 années d’expérience, European Sourcing a développé de nombreux outils connectés à sa banque de données : création de site internet vitrine simplifiée ou sur-mesure (entièrement personnalisable), un générateur de catalogue et fiches produits, la possibilité d’exporter son open data, un générateur de prospection e-mailing, des solutions CRM… en apportant tout l’accompagnement nécessaire auprès de ses clients.
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#3 LINKEDIN Moins rude que son homologue de Facebook, l’algorithme de LinkedIn présente tout de même quelques similitudes :
➝ La qualité du contenu : évitez les spams et les liens externes,
privilégiez les posts aux articles et faites attention à la nature de votre contenu (est-ce qu’il correspond à un sujet d’actualité ?).
➝ L’échantillonnage va permettre d’attribuer un score à votre publication © Deposit Photos
en fonction des interactions qu’elle suscite et la vitesse à laquelle ces dernières ont été faites. C’est là où l’algorithme de LinkedIn diffère, car si votre publication a obtenu un score correct, les éditeurs de LinkedIn vont l’étudier pour la diffuser ou non au plus grand nombre.
#2 INSTAGRAM À l’inverse de Facebook, qui a placé son algorithme au cœur de son modèle de développement, Instagram a mis en place cet outil de manière plus tardive. Mais aujourd’hui, la plateforme a bien rattrapé son retard, car l’algorithme d’Instagram est connu dans le milieu du social media comme étant l’un des plus rudes à s’approprier, car très chronophage. L’algorithme d’Instagram a un fonctionnement similaire à celui de Facebook, à quelques nuances près :
NOS CONSEILS POUR AUGMENTER VOTRE VISIBILITÉ SUR LINKEDIN : - Privilégiez la mise en contact avec des personnes qui sont intéressées par votre contenu et qui donc interagiront : là encore, il vaut mieux penser qualitatif plutôt que quantitatif ; - Évitez les liens externes ; - Préférez les statuts aux articles ; - Suscitez de l’interaction sans le demander clairement dans la légende (les emojis peuvent servir).
➝ Il évalue la qualité de votre contenu global, à savoir si vous publiez
régulièrement, si vous interagissez vous-même avec d’autres utilisateurs et si votre communauté (vos abonnés) est fidèle et mobilisée.
➝ Votre publication est montrée à un petit nombre de vos abonnés et si
elle génère rapidement de l’engagement, elle est visible au plus grand nombre.
➝ Votre profil est aussi classé en fonction de certains critères comme
la régularité, le fait de publier du contenu attendu par vos abonnés ou encore le nombre de fois où vos abonnés viennent sur votre page.
NOS CONSEILS POUR AUGMENTER VOTRE ENGAGEMENT SUR INSTAGRAM :
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- Publiez régulièrement, tout en privilégiant la qualité à la quantité, sans oublier que dès que vous arrêtez de poster votre score diminue et il faut recommencer le travail à zéro ; - Publiez régulièrement des stories : essayez de mettre en ligne plusieurs stories par jour et de les étaler sur toute la journée, plutôt que de les mettre en ligne en bloc ; - Interagissez régulièrement avec vos abonnés, les personnes qui vous suivent, car Instagram récompense le principe du donnant-donnant ; - Créez des groupes de hashtags pour donner de la visibilité à vos publications, sans dépasser 11 hashtags par publication.
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GROS
Par Florent ZUCCA
PLAN
Ubag :
l’affaire est dans le sac ! Créée par Laurent Lafon en 2014, après près de 25 ans passés chez Solo Group, Ubag fabrique des sacs personnalisables pour le marché de l’objet média. Hyper-spécialiste, l’entreprise parisienne dispose d’un stock conséquent installé au port du Havre, de son propre atelier de marquage, basé près de Rouen, et d’un showroom dans la capitale. Déjà distribuée dans plusieurs pays européens, la société, qui enregistre une croissance à deux chiffres depuis sa création, ambitionne d’étendre sa présence à l’international. Ubag est née sous une bonne étoile. Son fondateur est en effet un acteur incontournable du textile promotionnel. Car avant de se lancer en solo, Laurent Lafon aura passé près de 25 ans chez SOL’S, depuis les débuts de l’aventure en 1991, construisant aux côtés d’Alain Milgrom ce qui deviendra le leader européen du textile et des accessoires personnalisables. Un an après avoir quitté le groupe de la rue Réaumur, Laurent Lafon monte sa propre entreprise, qui conçoit alors des sacs réutilisables. « Le non-tissé était très à la mode à ce moment-là en Asie et en Italie, mais pas encore en France », se souvient l’entrepreneur. Nous sommes en 2014, Ubag est lancé. Avec ses sacs en non-tissé, disponibles sur stock et destinés exclusivement aux revendeurs, Ubag se fait rapidement une place sur le marché. L’entreprise parisienne intègre de nouvelles matières - comme le coton, la jute, le PP et le polyester - et propose une quinzaine de nouveaux modèles chaque année. « Dans le sac, on n’a pas de tailles, on ne gère que des couleurs. Sur certains produits, nous pouvons proposer jusqu’à 38 coloris », explique Laurent Lafon. Installé au port du Havre, le stock de l’entreprise (qui, pour l’anecdote, fait face à celui de Solo Group) offre 6000 m2 de surface, 9000 palettes sur une hauteur de rack de 8 mètres, soit l’équivalent de plus de 6 millions de pièces disponibles, pour quelque 80 références produits. « La cellule était vide, nous l’avons équipé entièrement pour Ubag », précise le dirigeant.
Et l’entrepreneur va encore plus loin, en créant son propre atelier de marquage, près de Rouen, équipé en sérigraphie (9 carrousels automatiques), en impression numérique directe (machines Brother) et en transfert. Un atelier de 1500 m2, très organisé en termes de flux, qui offre à Ubag une capacité journalière de marquage de 14 000 à 17 000 pièces ! « Cela nous permet de proposer au marché français un produit fini marqué en France, un élément qui fait une vraie différence, surtout dans le contexte actuel », affirme Laurent Lafon. Ubag propose ainsi des produits marqués sur des délais de 6 à 10 jours à partir de la validation du BAT, tandis que les sacs neutres sont envoyés le jour même (si commande avant 12h) ou le lendemain (si commande après 12h). Avec son showroom du 2e arrondissement de Paris, Ubag possède désormais un axe Le Havre-Rouen-Paris très bien structuré. Aujourd’hui, l’entreprise parisienne dispose d’une gamme de tissus composée de coton, coton biologique issu du commerce équitable ou non, coton recyclé, non-tissé, jute, PP et polyester. « Nous vendons beaucoup de naturel, qui est le produit standard, l’équivalent du tee-shirt blanc pour le textile promotionnel, explique le dirigeant. D’autres matières vont cependant compléter la gamme en 2021. Trois ou quatre nouveaux produits devraient être présentés l’an prochain, mais les gros lancements reprendront plutôt sur l’exercice 2022 ».
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Toutes photos © Ubag
UN MARQUAGE FRANÇAIS
UNE OFFRE SUR-MESURE EN DÉVELOPPEMENT Pour la fabrication de ses sacs, Ubag possède des lignes de production dédiées au sein d’usines basées en Inde (principalement), en Chine et au Vietnam, qui travaillent à près de 70 % pour l’entreprise française. « Nous avons développé avec eux un cahier des charges très strict, qui est scrupuleusement suivi, rappelle Laurent Lafon. Pendant toute la crise du Covid, notamment le confinement, nous n’avons annulé aucune commande, continuant d’alimenter nos usines. Nous sommes très proches d’eux. Je dois les avoir au téléphone pas loin de dix fois par jour. Nous avons une vision très fine de ce qui se passe chez eux ». Des relations de partenariat qui permettent à Ubag d’offrir des sacs de grande qualité et qui ont poussé l’entreprise à créer, au-delà de ses références sur stock, une offre de fabrication sur-mesure. « C’est une part de l’activité que l’on va beaucoup développer, qui demande à être mieux achalandée », admet le Pdg. Pour ce faire, Ubag souhaite lancer un outil de paramétrage automatique de prix pour les commandes spéciales, qui permettra aux revendeurs d’aller plus vite. « Nous voulons pouvoir coter un prix en un quart d’heure ».
« Notre atelier de marquage interne nous permet de proposer au marché français un produit fini personnalisé en France, un élément qui fait une vraie différence, surtout dans le contexte actuel »
CROISSANCE À L’INTERNATIONAL
© Ubag
Ubag travaille aujourd’hui avec quelque 2500 revendeurs en France, dont près de 800 clients réguliers. Présente aux Antilles et en Océanie française (NouvelleCalédonie, Polynésie), la société est également distribuée, en exclusivité ou non, dans plusieurs pays européens : Grèce, Pologne, Norvège, Finlande, Lituanie et Lettonie. Et son dirigeant ne cache pas ses ambitions à l’international : « Nous devons aller chercher des distributeurs dans tous les pays ». Poussé par une croissance à deux chiffres depuis sa création, l’hyper-spécialiste entend bien poursuivre l’extension de sa gamme et mener sa stratégie de développement à bien. « Nous avons une belle autoroute devant nous, je ne vois pas ce qui pourrait nous arrêter », conclut Laurent Lafon.
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Sucré, salé :
les gourmandises promotionnelles
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FOCUS OBJET Les bonbons, pastilles, sucettes et chocolats sont devenus des incontournables du marché de l’objet publicitaires, offerts désormais tout au long de l’année. Mais les fêtes de fin d’année représentent évidemment un moment particulièrement stratégique pour ces petits objets à fort impact. Et en matière de gourmandises promotionnelles, de nouveaux encas salés pourraient rapidement faire parler d’eux, à l’images des… insectes !
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AREKA
COMMUNICATION VITAMINÉE
Areka, spécialiste français de la confiserie personnalisable, notamment connu pour la boîte ClicClac (son produit phare, 100 % origine France), propose une gamme de bonbons et sucettes personnalisables, composés de vitamines B6, C et B12. Ces confiseries permettent de contribuer aux défenses immunitaires et ainsi de garder du peps en cette période compliquée. www.areka.com 2
CHOCOLISSIMO
ENVOYEZ UN CHOCOTÉLÉGRAMME
Lassés des cartes de vœux traditionnelles ? Pour un cadeau de fin d’année original, découvrez le concept des chocotélégrammes, créés par la société Chocolissimo. Créez votre message avec des carrés de chocolat en forme de lettres, glissés dans une enveloppe cartonnée ou un écrin en bois. Et agrémentez le message à l’aide d’un carré de chocolat imprimé avec un logo. Personnalisation de l’emballage dans son intégralité, jusqu’au détail du sticker de fermeture de l’enveloppe. Et cerise sur le gâteau, les carrés de chocolat sont fabriqués dans l’une des meilleures manufactures belges. www.chocolissimo.fr
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IDÉES NATURE
DES INSECTES DANS L’ASSIETTE
Les insectes publicitaires de la société Idées Nature (réf. SA12 / SA13) ont tout de la bonne initiative. Éco-responsable, les insectes ont le pouvoir de réduire considérablement l’impact environnemental de notre alimentation. Impactant, ils constituent un cadeau idéal pour étonner et marquer les esprits. Ils surprendront les personnes auxquelles ils seront offerts et boosteront la visibilité de vos clients. C’est aussi une communication conviviale, originale et créative, qui peut faire naître des challenges… Cap ou pas cap ? www.ideesnature.fr
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KALFANY
CUBE GOURMAND
Le mini-cube publicitaire de la société Kalfany (dimensions : 35,5 x 35,5 x 37,5 mm) offre six faces personnalisables pour décupler la visibilité des messages promotionnels. Et à l’intérieur se cache une gourmandise délicieuse issue d’une marque de qualité : Raffaello, Ferrero Rocher, Ferrero Küsschen, Dextro-Energy, etc. Un compagnon gourmand à mettre dans sa poche… www.suesse-werbung.de 5
MIYO MENDIL
PASTILLES À LA MENTHE SUR-MESURE
Miyo Mendil dévoile ses pastilles promotionnelles à la menthe, que la société turque crée sur-mesure à l’image de vos clients. Forme, taille et personnalisation avec logo : tout est imaginable en fonction des besoins et envies de vos annonceurs. Miyo Mendil s’engage à fournir une visualisation du rendu sous 48-72 heures après réception du logo. www.miyopromo.com 6
VANILLE LAVANY
GOUSSES DE VANILLE BOURBON
La plantation familiale Lavany a été fondée en 1924 à Betavilona, au nord-est de Madagascar. Les cultures sont pratiquées selon les méthodes traditionnelles, non mécanisées, à 300 mètres d’altitude, dans une zone boisée très isolée, au terroir unique, hors d’atteinte des pollutions urbaines, industrielles et agricoles. Le coffret cadeau Vanille Lavany est composé de 10, 20 ou 30 gousses de vanille Bourbon de Madagascar, issue de l’agriculture biologique (certifiée AB, noire, qualité supérieure, non fendue, longueur des gousses de 18 à 19 cm). Le coffret cadeau boîte-cloche au format 23,5 x 8 x 5 cm, en carton 100 % recyclable et personnalisable, assure traçabilité et respect de l’environnement, du planteur au consommateur, sans intermédiaire. www.vanillelavany.com
Le vêtement se fait éco-responsable
FOCUS TEXTILE
Tissu organique, matières recyclées, bien-être animal ou encore made in France : le textile promotionnel fait sa mue et offre toujours plus de références éco-responsables et durables. Petite sélection automnale.
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INCAPS DESIGN
BONNET EN POLYESTER RECYCLÉ
La société montpelliéraine Incaps Design conçoit et fabrique des casquettes, bobs, visières, bonnets et chapeaux sur-mesure depuis plus de vingt ans. Aujourd’hui, le spécialiste français du couvre-chef dévoile ses bonnets en polyester recyclé (Unifi), une fibre fabriquée à partir de bouteilles plastiques recyclées. Les bouteilles, une fois triées, sont broyées et transformées en petites billes de plastique, qui vont ensuite être fondues pour fabriquer une fibre polyester qui permet de tricoter les bonnets. Marquage par broderie classique, broderie 3D, patch brodé ou tissé. Large choix de finitions et de personnalisation (motifs, couleurs et logo). Disponible dès 100 pièces. www.incaps-design.com
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RESULT CLOTHING
GILET ÉCO-RESPONSABLE
Le gilet « Thermoquilt » du fournisseur britannique Result Clothing se veut léger, respirant, waterproof et coupe-vent. Un accessoire parfait de demi-saison, lorsque la météo se fait changeante. Facile à plier, le nouveau gilet de Result a été conçu avec deux points d’accès pour une personnalisation par broderie. Mais il se fait surtout durable et responsable, grâce à la technologie DuPont™ Sorona® utilisée pour la doublure isolante. En effet, le Sorona est une microfibre polyester composée à hauteur de 37 % d’origine végétale (glucose de maïs) : sa douceur au toucher, son séchage rapide et son excellente évacuation de l’humidité font du Sorona une alternative crédible et responsable au duvet animal. www.resultclothing.com 5
ROLY
Tee-SHIRTS EN POLYESTER RECYCLÉ 1
ADLER
COLLECTION ORGANIQUE
Le fournisseur tchèque Adler dévoile de nouveaux produits au sein de sa collection de textile organique Malfini : les tee-shirts Origin 171, 172 et Native 173, 174 en coton 100 % biologique, certifiés conforme à la norme GOTS (Global Organic Textile Standard). Disponibles dans une gamme de couleurs attractives, les tee-shirts Origin et Native offrent un grand confort, en raison des fibres de coton biologique, qui rendent le tissu plus doux et plus délicat au toucher, convenant ainsi aux personnes ayant la peau sensible. www.adler.info 2
LE T-SHIRT FRANÇAIS
SWEAT-SHIRT RAGLAN
Anarres - Le T-Shirt Français continue sa transition textile vers toujours plus d’éthique. La production made in France de l’entreprise fondée par Clément Hallé (qui vient de déménager dans des locaux plus adaptés en Charente-Maritime, pour accroître ses capacités de production et de stockage) s’enrichit progressivement de nouvelles références. Notamment avec ce sweat-shirt raglan, col ras du cou, déjà disponible en stock. En molleton brossé carbone 300 gr (80 % coton biologique, 20 % polyester recyclé) - garantie de performance quelle que soit le type de personnalisation - le nouveau sweat-shirt de la marque française est disponible de la taille XS au XXL, en noir ou blanc chiné. www.letshirtfrancais.fr
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La marque espagnole Roly veut promouvoir la création de vêtements fabriqués avec des tissus écologiques. Des vêtements comme les nouveaux tee-shirts techniques Imola et Imola Woman, confectionnés avec un tissu en polyester recyclé « Control Dry ». Une alternative écologique, garantie sans substance toxique, qui embarque une étiquette d’identification « Éco » sur la manche. www.roly.eu 6
STAMINA
CASQUETTE EN PET RECYCLÉ
Stamina, la nouvelle marque d’objets promotionnels du groupe espagnol GorFactory, offre une grande variété de produits fabriqués à partir de matériaux écologiques et recyclés, comme la casquette 5 panneaux « Calisto », un modèle à fermeture velcro ajustable, fabriqué à partir de PET recyclé. www.stamina-shop.com 6
RUSSELL
COLLECTION CAPSULE
Le fournisseur Russell dévoile une nouvelle collection capsule, baptisée Pure Organic. Une collection complète, certifiée GOTS, en coton bio de la plus haute qualité. Elle comprend des tee-shirts, des polos et des sweats pour hommes, femmes et enfants, en de nombreuses teintes. Parmi les modèles, on retrouve le sweat-shirt réversible 208M Pure Organic, fabriqué en Terry sergé lisse et proposé en huit coloris. www.russelleurope.com
CADEAUX DE FIN D’ANNÉE : La sélection de la rédaction DISEÑOS NT
LINGE DE TABLE À USAGE UNIQUE La société espagnole Diseños NT a lancé une nouvelle gamme de linge de table à usage unique qui répond aux besoins des marchés de l’hôtellerie et de la restauration en cette période de crise sanitaire. La collection NWN, fabriquée en non-tissé, combine ainsi fonctionnalité, sécurité et design. Une collection totalement personnalisable, idéale tant pour le quotidien que pour tout évènement spécial. Diseños NT propose une large gamme de couleurs et de visuels pour habiller les tables de tout établissement. www.nwnfoodservice.com
CHILI CONCEPT
UN CRAYON ÉTERNEL Le crayon éternel de Chili Concept (réf. BND189) est un cadeau éthique et écologique par excellence. Sa mine en graphite, qui ne se taille pas, lui confère une capacité de 30 000 mètres d’écriture, ce qui en fait un produit très durable. Fabriqué en bois recyclé et packagé dans un étui kraft, le crayon éternel ne comporte aucun élément plastique, ce qui en fait un objet adapté à une communication axée sur les problématiques écologiques. Petit plus : le crayon dispose d’une pointe métallique qui l’empêche de rouler sur les tables. Marquage par tampographie une ou deux couleurs. Minimum de commande de 250 pièces. www.chiliconcept.com
PRODIR
GOLDSTAR EUROPE
STYLO NOMINATIF Le nouveau catalogue de saison du fournisseur irlandais Goldstar Europe fait la part belle aux articles promotionnels sécurisés sanitairement. Outre ses instruments d’écriture avec additif antimicrobien, Goldstar lance également la collection « Pentection Plus » : une sélection de cinq stylos métal pour lequel le fournisseur offre le marquage nominatif par gravure laser. Une initiative qui doit permettre à tous les récipiendaires de pouvoir utiliser ou toucher uniquement leur propre stylo, limitant ainsi la propagation du virus par échange de matériel. www.goldstareurope.com
STYLO ANTIBACTÉRIEN PROMOKICK
GANTS DE TRAVAIL La société Promokick propose ces gants de travail sans couture, fabriqués en polyamide, en coton ou en fibres ultra-résistantes Hitec. Entièrement produits en Europe, les gants de travail de Promokick sont disponibles, personnalisés, à partir de 300 pièces, dans un délai de 4 à 6 semaines. Le fournisseur allemand propose une vaste gamme de couleurs et un emballage individuel, en option. www.promokick.de Le nouveau modèle QS50 de Prodir se révèle être un ambassadeur convaincant pour de nombreuses campagnes promotionnelles. Le mot « merci », en cinq langues, est gravé en relief sur la surface du stylo, tout comme le logo « antibacterial ». Une combinaison unique, disponible en version standard tout en blanc, en 500 exemplaires minimum. Pour garantir la fiabilité de la protection antibactérienne, Prodir utilise l’additif Biomaster (Addmaster) qui repose sur la technologie des ions d’argent, éprouvée dans les secteurs alimentaire et médical. Cette technologie arrête la croissance bactérienne avec une efficacité de 99,99 % pendant toute la durée de vie du stylo. L’efficacité des instruments d’écriture a également été certifiée selon la norme ISO 22196. www.prodir.com
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TOMADEX
CHAUSSETTES PROMOTIONNELLES Le fournisseur polonais d’accessoires textiles Tomadex présente ses nouvelles chaussettes promotionnelles. Entièrement produites en Pologne, personnalisables (jusqu’à cinq couleurs), les chaussettes de Tomadex sont composées de coton (80 %), polypropylène (15 %) et d’élasthanne (5 %). Minimum de commande de 50 pièces. www.tomadex.pl
TOWELMED
LINGETTES BAMBOU RÉUTILISABLES Les lingettes à usage unique (pour les secteurs de l’hygiène/beauté et de la puériculture) ont un impact écologique très important. La société Towelmed France a donc choisi de proposer des lingettes lavables en machine et donc réutilisables. La lingette possède une face en éponge bambou et coton, et une autre en velours microfibre ultra doux. Aussi bien adaptées au démaquillage qu’à l’hygiène des bébés, les lingettes de Towelmed répondent aux normes Oeko Tex standard 100. Fabriquées sur-mesure et accompagnées d’un pochon coton ou d’une boîte cartonnée (avec marquage), cet accessoire conviendra parfaitement aux marques de cosmétiques et de puériculture engagées dans une démarche éco-responsable. www.towelmed.com
XOOPAR
ENCEINTE ÉCO-FRIENDLY
La famille Mr Bio de Xoopar s’agrandit avec une nouvelle enceinte éco-friendly au design inédit : le Mr Bio Speaker. Cette enceinte ultra-compacte (3W) bénéficie de la dernière technologie Bluetooth 5.0 et vous permettra d’écouter toutes vos musiques préférées à partir de n’importe quel appareil. Et grâce à ses bras et sa tête aimantés, il s’accrochera partout ! De plus, le visage de Mr Bio Speaker est fabriqué à partir de bouteilles en plastique 100 % recyclé et sa coque intègre 20 % de fibres de blé (certifiée compostable). Télécommande selfie intégrée. www.xoopar.fr
UNO APPAREL EUROPE
PARKA DE TRAVAIL CHAUFFANTE Avec sa marque Thermalli, Uno Apparel Europe propose des parkas, vestes et gilets chauffants avec un module intelligent intégré, spécialement conçu pour les activités extérieures. Cette parka de travail contient une doublure chauffante, composée d’un film en nanotubes de carbone avec système d’activation par bouton. Le contrôleur intelligent offre ainsi 3 niveaux de température, de 25°, 35° et 45°, pour un temps de chauffage allant de 4 à 8 heures. La parka est alimentée par une batterie 5V légère, amovible et rechargeable par USB. Disponible de la taille S jusqu’au XL, la parka chauffante d’Uno Apparel est un formidable outil de travail innovant. www.uno-apparel-eu.com
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La 2FPCO lutte avec vous contre la crise économique À l’issue de cette exercice 2020 difficile, la Fédération Française des Professionnels de la Communication par l’Objet (2FPCO) fait le point sur les actions engagées pour la défense et la promotion de notre secteur de l’objet média.
INFORMATION ET COMMUNICATION Nous avons accompagné nos adhérents dès les premières semaines de la crise sanitaire et économique, en leur faisant parvenir des informations de première main pour qu’ils puissent s’organiser et profiter au plus tôt des mesures d’urgence proposées par l’État. Et afin qu’ils ne se sentent pas trop isolés, nous avons ouvert des groupes de parole à distance : il était important de maintenir la communication pendant le confinement.
LOBBYING Notre lobbying, notamment avec la confédération du commerce de gros (CGI), a permis que nos entreprises ne soient pas oubliées dans les aides proposées. Nous remercions d’ailleurs tous ceux qui ont relayé nos demandes auprès des députés et des sénateurs (qu’ils soient adhérents ou pas), car il a été question de communication par l’objet à plusieurs reprises au Parlement. Nous poursuivons, aujourd’hui encore, cette mission de représentation de toute la profession de la communication par l’objet auprès des pouvoirs publics. Et parce que notre filière se présente en ordre dispersé (vous êtes inscrits dans une cinquantaine de code NAF), nous avons entamé des discussions avec l’INSEE pour obtenir une reconnaissance de notre profession.
PLAN MÉDIA Pour rappeler l’objet média au bon souvenir des annonceurs et prescripteurs, nous avons communiqué via une publicité « classique » et nous avons logiquement orienté la création sur la capacité à « garder le contact » qu’offre l’objet média. Pour ce plan média, nous avons choisi des supports spécialisés et d’autres plus généralistes, avec des diffusions essentiellement BtoB, sur abonnement et/ou en kiosques, à diffusion géographique équilibrée. Nous couvrons ainsi autant les agences que les annonceurs, les grosses entreprises que les PME, Paris que les régions, une diffusion BtoB (gratuite) que kiosque (payante), avec un prolongement web dans la plupart des cas. Ainsi, vous avez pu voir cette annonce dans Le Nouvel Économiste, Chef d’Entreprise, Action Co, Stratégies, L’Évènementiel et l’annuaire de L’Évènementiel (dans lequel nous avons fait créer une rubrique « Communication par l’objet »), et Influencia.
RSE, DÉVELOPPEMENT DURABLE ET AVENIR DE LA PROFESSION « Année RSE » pour la Fédération, 2020, malgré la crise sanitaire et économique, tient ses promesses. Nous saluons les initiatives des fournisseurs qui mettent sur le marché de plus en plus de produits conformes à une démarche RSE et tous les acteurs de la filière qui s’ouvrent à ce sujet. Rappelons que notre ambition est d’inciter tous les acteurs (fournisseurs, distributeurs et marqueurs) à entamer une démarche RSE et à la faire évoluer, ceci pour une valorisation de notre filière auprès des pouvoirs publics et des annonceurs. La Fédération poursuit sa feuille de route et des sondages récents lui donne toute légitimité pour assurer son travail d’information, de veille et de formation. Les matinales RSE se poursuivent à distance, des contacts sont
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pris avec différents organismes pour mettre au point des formations, des webinaires sont organisés régulièrement… Notre offre de formation* s’est adaptée aux besoins de la filière, qui doit faire sa révolution culturelle pour rester compétitive dans le monde de demain.
ÉVOLUTION DES PRIX DE L’OBJET PUBLICITAIRE (POP’S) Considérant que la performance d’un fournisseur, quel qu’il soit, doit être jugée par ses clients et non pas par ses propres fournisseurs, la 2FPCO fait évoluer les Prix de l’Objet Publicitaire (POP’s). Les POP’s ne concerneront désormais que les fournisseurs et les marqueurs (les votants seront, de ce fait, uniquement les distributeurs). Nous travaillons à un concept pour les prix « distributeur/agence conseil en objet média » qui récompenseront les réalisations et feront l’objet d’un processus différent. Pour l’année 2020, sept prix seront décernés : trois prix pour les fournisseurs (spécialiste, généraliste et textile) et un pour les marqueurs. Et trois prix « produits » : l’objet de l’année et le textile de l’année seront décernés en fonction de critères d’utilité, d’innovation (matériau, procédé, technique) et d’éco-responsabilité, et le marquage de l’année en fonction de critères d’innovation (esthétique, technique, support et surface de marquage) et d’éco-responsabilité. La remise des prix aura lieu sur le salon CTCO.
UNE NOUVELLE ÉTUDE POUR MIEUX CONNAITRE LES ATTENTES DES CONSOMMATEURS Les principaux résultats de l’étude « TSM Research/2FPCO 2020 » sur l’impact des objets publicitaires ont été présentés sur le salon Premium Sourcing. Il en ressort que l’objet publicitaire présente toujours des indicateurs (KPI) imparables : un taux record de conservation car 79 % des personnes interrogées assurent avoir gardé et utilisé l’objet reçu ; une durée de conservation importante car les deux tiers des objets sont conservés plus de six mois et 30 % plus de trois ans, ce qui renforce notre argumentation sur l’objet média utile, qui remplace l’achat d’un objet du quotidien ; un taux de mémorisation de la marque exceptionnel puisque plus de 78 % des récipiendaires se souviennent parfaitement de la marque qui a offert l’objet média. Comme attendu, il ressort de cette étude que la dimension RSE est l’une des tendances les plus visibles en 2020 et que la qualité du cadeau reflète la qualité de la relation entre la marque et ses clients : la qualité perçue d’un objet média peut augmenter de 30 à 40 % les effets bénéfiques pour la marque. Rejoignez-nous, nous avons tous besoin de nous serrer les coudes !
*2FPCO Formation a obtenu sa certification Qualiopi : c’est l’assurance que les formations continueront à être prises en charge par les OPCO.
COLLÈGE MARQUEURS 2FPCO
MARQUEURS : DES SAVOIR-FAIRE FRANÇAIS
À partir de ce numéro, retrouvez dans vos magazines C!mag et C!mag News une chronique dédiée aux entreprises spécialisées dans la personnalisation et l’impression, membres du collège Marqueurs de la 2FPCO. Au sommaire de cette première rubrique : portrait des sociétés Lheureux Laser, V-Mach et Pubos.
© Lheureux Laser
LHEUREUX LASER : L’ART DE LA GRAVURE
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MARQUAGE FRANÇAIS : UNE VALEUR AJOUTÉE
Récompensée par un prix du marqueur de l’année en 2019, lors de la Nuit des POP’s (Prix de l’Objet Publicitaire), Lheureux Laser a déménagé l’an passé de Paris à Lisses (91), pour s’installer dans des locaux plus grands et plus modernes. Fondée et dirigée par Alexandra Lheureux, l’entreprise spécialisée dans le marquage laser poursuit également ses investissements sur son parc machines.
Des investissements qui coïncident avec le déménagement de l’entreprise, qui a quitté en mai 2019 ses locaux du 12e arrondissement de Paris pour s’installer dans un bâtiment plus spacieux (300 m2) et plus moderne à Lisses, dans le département de l’Essonne (91). « Nous avons multiplié notre surface par quatre, se félicite Alexandra Lheureux. Ici, nous disposons d’une belle hauteur et d’immenses racks de rangement ». Désormais installée dans des locaux à la hauteur de ses ambitions, avec un parc machines à la mesure de ses savoir-faire, Lheureux Laser reprend une production qui, comme pour tous les marqueurs, a été très impactée par la crise sanitaire du Covid-19. Marqueur pour un certain nombre de fournisseurs, l’entreprise francilienne a résisté au cours des derniers mois, soutenue par ses clients. « Ils ont été présents, assure la dirigeante. Heureusement que certains acteurs continuent d’investir sur du marquage français, de qualité ». Si Lheureux Laser ne dispose pas encore du label « Marquage Made in France » mis en place par la 2FPCO, sa dirigeante promeut néanmoins l’initiative et veut faire comprendre à ses clients que le marquage français représente une vraie valeur ajoutée, surtout dans un contexte où les annonceurs réclament de plus en plus de cohérence et de traçabilité pour leurs objets et textiles publicitaires. « Dans le cadre d’une démarche RSE, le marquage français se vend et se défend », justifie Alexandra Lheureux.
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En février 2019, Alexandra Lheureux montait sur la scène de la Nuit des POP’s pour y recevoir le POP (Prix de l’Objet Publicitaire) du marqueur de l’année. Une juste récompense pour la dirigeante, après une deuxième place obtenue en 2016 puis en 2017, pour qui ce trophée représentait une vraie reconnaissance du savoir-faire de la société, mais également un argument à valoriser auprès des clients et prospects. Alexandra Lheureux a créé sa société en juin 2013 à Paris, après 15 années passées chez un marqueur, puis une expérience de près de deux ans chez un grand fournisseur de textile promotionnel. « J’ai démarré avec seulement deux machines, uniquement sur du marquage laser sur métal », se rappelle la dirigeante. Aujourd’hui, Lheureux Laser dispose d’un parc de sept machines, après avoir investi en 2019 dans un nouvel outil dédié à la gravure sur métal lui permettant de réaliser de gros marquages sur arrondis, puis en 2020 sur une nouvelle machine de gravure sur bois, installée depuis le mois de juin dernier.
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GRAVURE SUR TOUS SUPPORTS
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Métal, bois, gomme, plexi, plastique, verre, fibres de bambou, textile, alimentaire : aujourd’hui, Lheureux Laser est équipé pour graver sur tous les supports, et tous les formats, qu’il s’agisse d’objets, de textile ou de paratextile. « Hormis quelques matières plastiques et textiles, on peut tout faire en gravure laser. Nous pouvons travailler un grand nombre de matières qui ne sont pas personnalisables avec d’autres techniques de marquage, explique l’entrepreneure. Il faut créer la demande et proposer des solutions que les autres ne savent pas faire ». Adhérente à la Fédération Française des Professionnels de la Communication par l’Objet (2FPCO) depuis près de cinq ans, Lheureux Laser travaille exclusivement pour le secteur de l’objet média. « Nous accompagnons nos clients sur la partie graphique et nous travaillons en flux tendu. C’est aussi ça notre valeur ajoutée », conclut Alexandra Lheureux.
V-MACH : UNE AMBITION AU SERVICE DES REVENDEURS Créé en 1990 par Pierre-Yves Belabbas, toujours à la tête de l’entreprise, le marqueur lyonnais connaît une croissance maîtrisée et poursuit ses investissements (recrutement, nouveau site internet) même en cette période délicate, afin de s’armer pour la reprise et se donner les moyens de ses ambitions : un développement au niveau national et dans les pays limitrophes.
Dans l’Est lyonnais, sur la commune de Décines-Charpieu (69), un spécialiste du marquage d’objets et de textile publicitaires commence à faire parler de lui au-delà des frontières rhônalpines, son traditionnel terrain de jeu. Chez V-Mach, pas question de se laisser abattre par la crise sanitaire et ses conséquences économiques, pourtant manifestes. « Comme l’ensemble du secteur, nous avons été très impactés par la crise, notamment à cause de l’annulation des différents évènements. L’activité a été réduite de moitié, explique Yann Belabbas, chargé de développement chez V-Mach. Mais nous avons mis en place une gestion agile, au jour le jour, et nous restons relativement sereins malgré l’incertitude actuelle. Nous avons beaucoup communiqué au cours de la période écoulée, et nous avons continué d’investir, notamment sur la mise à jour de notre site internet, dont la nouvelle version est en ligne depuis octobre. L’objectif étant de s’armer pour la reprise ».
Au sein du parc machines de V-Mach, on retrouve également deux imprimantes numériques Roland TrueVIS VG-540, deux plotters de découpe en roll-to-roll, deux presses thermiques pour le marquage à chaud, une machine de fabrication de doming. Propriétaire de son bâtiment (et du terrain), l’entreprise lyonnaise a agrandi ses locaux en 2018, pour atteindre les 500 m2. Et cette année, malgré le contexte, la société a étoffé son équipe - composée de sept salariés - en embauchant un apprenti. Spécialiste du doming et de l’adhésif, V-Mach connaît une croissance maîtrisée, qui lui a permis de passer de 415 000 euros de chiffre d’affaires en 2015 à 730 000 euros en 2019. Mais l’entreprise lyonnaise ne compte pas s’arrêter là et nourrit des ambitions nationales, voire même internationales, en tout cas dans les pays limitrophes (Belgique, Suisse). « Nous voulons devenir une référence du marquage made in France, explique Yann Belabbas. Nous souhaitons obtenir la labellisation Marquage Made in France, car cela peut apporter des affaires, mais aussi nous permettre de cadrer nos process de production ». Autre relais de croissance identifié : les projets de signalétique, pour lesquels V-Mach est de plus en plus compétitif.
© V-Mach © V-Mach
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
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Avec son nouveau site internet, le marqueur lyonnais souhaite proposer à ses clients un outil qui leur permettent d’être plus autonomes (calculateur de prix, images et descriptifs produits, etc.). « Nous avons consenti à un gros investissement sur la création du site et le référencement qui accompagne la mise en ligne », précise Yann Belabbas. V-Mach compte actuellement une bonne centaine de clients réguliers, la plupart en région lyonnaise, mais aussi un peu à Paris ou à Nantes. « Nos clients viennent chercher un savoir-faire important, une production de qualité et des services ». Créée en 1990 par Pierre-Yves Belabbas, toujours à la tête de l’entreprise, V-Mach travaillait historiquement comme photograveur, pour une clientèle de sérigraphes. En s’équipant ensuite de matériel d’impression numérique, pour répondre aux professionnels de la communication par l’objet, notamment en matière de marquage textile, la société s’est rapprochée de clients revendeurs d’objets et de textile publicitaires. Aujourd’hui, V-Mach travaille exclusivement pour le secteur de l’objet média, sur du marquage textile et objets, ainsi que sur de la fabrication de goodies (horloges, tableaux Velléda, sous-bock, règles PVC, puzzles, cibles magnétiques) grâce à sa table de découpe à plat Summa.
© V-Mach
MARQUAGE ET FABRICATION
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Fondée en 1992 par Stéphane Desseaux et Olivier Vasseur, Pubos (59) est devenue, en moins de trente ans, l’un des leaders français du marquage textile. Et la société lilloise ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Malgré le contexte, Pubos va déménager en 2021, multipliant sa surface par cinq, embaucher une quinzaine de personne et investir sur son activité logistique.
ANTICIPER LA REPRISE
Mais les efforts de l’entreprise ne s’arrêtent pas là. En 2021, Pubos va quitter son site historique de Wambrechies, au nord de Lille, où l’entreprise dispose d’un atelier de 2200 m2, pour s’installer sur un site de plus de 10 000 m2, toujours en région lilloise. Un déménagement qui va s’accompagner du recrutement d’une quinzaine de personnes, qui viendront rejoindre les 40 salariés actuellement employés par l’entreprise. « Des investissements sont également prévus l’an prochain pour développer la partie logistique : contrôle qualité, étiquetage, emballage, etc. », complète Stéphane Desseaux. Des engagements significatifs dans le contexte actuel. « La crise du Covid-19 est pénalisante : nous avons peu de visibilité, sur un marché de l’objet média très lié à l’évènementiel. Mais nous croyons en l’avenir. Nous poursuivons les développements et les investissements afin d’être prêts pour demain. Nous disposons aujourd’hui d’une organisation structurée, qui nous permet d’offrir des délais courts, de la traçabilité et de la rigueur », analyse le dirigeant, dont le groupe devrait réaliser 8 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020.
DEUX SOCIÉTÉS COMPLÉMENTAIRES
Car aux côtés de Pubos, Stéphane Desseaux et Olivier Vasseur ont créé, en 2010, la société TransfertPress, spécialisée dans la fabrication de transfert sérigraphique. 100 % web, l’entité possède également une activité de négoce (10 % du chiffre d’affaires) pour la distribution de presses, plotters, machines d’impression numérique (Roland, Transmatic, Secabo, Sawgrass), et de consommables. TransfertPress, qui emploie 45 personnes, travaille avec quelque 2500 clients actifs (BtoB et BtoC) et a enregistré une croissance à deux chiffres en 2019.
© Pubos
© Pubos
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Pubos, c’est l’histoire d’une success story qui dure depuis 1992. En moins de trente ans, l’entreprise fondée par Stéphane Desseaux et Olivier Vasseur s’est fait une place de choix sur le marché du marquage textile et compte aujourd’hui parmi les leaders du marché français. Agences de communication, agences de pub, grande distribution, acteurs du workwear font appel aux services de l’entreprise nordiste, dont le parc machines et l’un des plus complets de l’Hexagone : 90 têtes de broderie, 3 carrousels de sérigraphie et 15 presses à transfert double plateau, auxquels sont venus s’ajouter, début 2020, trois machines Brother GTX pour de l’impression numérique directe sur textile (DTG). « Nous possédons le deuxième parc machines français en personnalisation textile, le premier en ce qui concerne la broderie », précise Stéphane Desseaux, Pdg de Pubos, qui propose également une offre de marquage sur objets, par tampographie et impression UV. Un outil de production pour lequel la société a réalisé de lourds investissements ces deux dernières années. Outre l’impression DTG, Pubos - par ailleurs distributeur officiel de la marque textile belge Stanley/Stella - a aussi commandé deux nouvelles machines de borderie Tajima 12 têtes, et investi sur la partie CTS (computer-to-screen) pour la préparation des écrans de sérigraphie. « Il n’y a plus beaucoup de sérigraphes capables, comme nous, de réaliser un sac en six ou sept couleurs. Pour peser sur le marché de la sérigraphie, il faut disposer de la bonne taille critique, des machines et des hommes, estime le dirigeant. Quant à l’impression DTG, elle prend clairement des parts de marché sur les volumes moyens ».
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PUBOS : UN LEADER EN CROISSANCE
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ACTUALITÉS, NOUVEAUTÉS, INNOVATIONS Retrouvez dans chaque numéro les dernières nouveautés en matière de machines, supports et solutions pour accompagner votre activité de marquage ou vos projets en communication visuelle. IMPRESSION DTG
© Epson
EPSON DÉVOILE SA PREMIÈRE IMPRIMANTE À SUBLIMATION A4 Le constructeur Epson a présenté, début octobre, sa toute première imprimante à sublimation A4 : la SureColor SC-F100. Dotée de la même empreinte au sol qu’une imprimante de bureau, cette machine à sublimation est un outil idéal pour produire des articles promotionnels et personnalisés (tasses, porte-clés, coques de téléphone et autres petits articles) dans un espace de travail limité. Elle répond également aux besoins des acteurs du textile qui cherchent à créer des articles sur-mesure (casquettes, tabliers, cordons pour badges, petits coussins, etc.). La SC-F100 offre des délais d’exécution rapides et un faible coût total de possession pour les petites entreprises. « La nouvelle SC-F100 est un formidable ajout à la gamme d’imprimantes de sublimation d’Epson. Cela permettra à davantage d’entreprises de s’implanter le marché des articles promotionnels, explique Vincent Aubert, chef de produit Imprimante à sublimation chez Epson. Inutile d’être un expert pour utiliser l’imprimante. Les travaux d’impression peuvent être envoyés en wifi à l’aide d’un pilote dédié. Et avec la nouvelle plateforme Cloud Solution PORT, les utilisateurs peuvent surveiller les coûts des tâches d’impression et suivre leur utilisation au fil du temps ».
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© Brother
SUBLIMATION
BROTHER LANCE LA GTXPRO
Quelques mois après le lancement réussi de la GTXpro Bulk, imprimante industrielle directe sur textile pour production en série, le constructeur Brother dévoile son modèle GTXpro. Avec cette nouvelle référence, Brother complète sa célèbre gamme GTX, en permettant à ses utilisateurs d’imprimer des motifs très complexes, précis et colorés (notamment des reproductions photo-réalistes), avec plus de vitesse et de puissance. La GTXpro permet aussi de réduire sa consommation d’encre, grâce à la nouvelle tête d’impression blanche avec circulation de l’encre en interne (qui permet d’utiliser moins d’encre blanche lors du nettoyage). Une nouvelle tête qui offre aussi un gain de temps d’impression de l’ordre de 10 %, grâce à l’utilisation de plus de buses.
LES PREMIERS MÉDIAPPLICATEURS DIPLÔMÉS
© FESPA France
Le centre de formation Passeport Forma, situé à Béthune (62), a lancé avec succès la première session du Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) médiapplicateur / médiapplicatrice, pour l’application de films adhésifs et de produits imprimés. Malgré un contexte compliqué, lié à la crise sanitaire, trois participants ayant obtenu l’an passé un CAP signalétique et décors graphiques ont débuté leur parcours de formation du CQP médiapplicateur / médiapplicatrice*, en tant que salarié alternant, dans le cadre d’un contrat de professionnalisation en entreprise. Sur l’année, les jeunes ont notamment appris à organiser un chantier chez un client, à préparer un support pour appliquer un film adhésif et poser des supports imprimés. La transmission d’informations et des consignes en interne est aussi un élément important de la formation. Le centre de formation a aussi fait passer aux jeunes le permis BTP CACES des plateformes élévatrices mobiles de personnel, primordial dans ce secteur d’activité, ce qui constitue un plus dans le process de recrutement d’une entreprise.
VALORISATION DU MÉTIER Après la validation de leur CQP en août 2020, les jeunes certifiés ont immédiatement été embauchés en CDI par trois entreprises différentes : Studio Lys’Com à Merville (59), Pano Sign à Reims (51) et Nojac Enseignes à Sartrouville (78). « Un premier lancement réussi, malgré des conditions particulières dues à la crise sanitaire. Nous sommes heureux d’avoir été le premier centre de formation à ouvrir ce CQP sur le marché », souligne Pierre-Yves Delepierre, chargé de développement chez Passeport Forma. Une fierté pour l’association FESPA France, qui avait engagé ce projet avec la création du CQP imprimeur numérique grand format, quatre ans auparavant, pour répondre au besoin du marché. « Nous avions été habitués à former les salariés sur le tas, sans réel apprentissage des bases techniques ou organisationnelles. Aujourd’hui, cette formation certifiante valorise nos métiers, c’est une vraie reconnaissance pour notre profession », précise Christophe Aussenac, président FESPA France et co-dirigeant d’ATC Groupe.
© FESPA France
*Ce CQP est aussi accessible via la VAE. Si vous êtes intéressé(e), contactez-nous au 01 44 08 64 22 ou par mail à contact@fespa-france.fr.
MASQUES PERSONNALISABLES Avec la généralisation du port du masque obligatoire, l’association FESPA France s’est associée à l’entreprise Creative Sourcing, afin de proposer des masques esthétiques et confortables à ses adhérents. Ce masque alternatif anti-projection (MAAP), catégorie 1 (UNS 1) et certifié Afnor (SPEC S76-001 : 2020) est disponible en trois coloris. Les adhérents FESPA France bénéficient d’un tarif préférentiel sur ces masques, personnalisables en sérigraphie ou en impression numérique.
FESPA France regroupe les professionnels de la sérigraphie, de l’impression numérique et les médiapplicateurs dans les secteurs graphique, textile et industriel. Pour répondre aux enjeux des nouveaux marchés, FESPA France réunit, au niveau national, des entreprises et des dirigeants désireux d’accompagner l’évolution de leurs métiers. www.fespa-france.fr / contact@fespa-france.fr PAGE 36
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OFFRES/DEMANDES D’EMPLOI Commercial expérimenté, objets-textiles publicitaires, cherche poste à pouvoir Région Paris / Ile-de-France. Disponible de suite. Merci de me contacter au +33 (0)6.86.40.35.10. Distributeur d’objets publicitaires, vêtements promotionnels et cadeaux d’affaires recherche commerciaux(es) sur Pays de la Loire, Bretagne, Val de Loire. Autres départements possibles. Secteur à définir. Contact : 02 41 78 70 28 ou manufacture-siret@orange.fr Recrute applicateur poseur (H/F) Bretagne (Finistère) Notre entreprise conçoit et réalise, depuis plus de 45 ans, des enseignes, du marquage publicitaire de véhicules (VL, PL, bateaux, avions) et divers supports publicitaires. Dans le cadre de notre développement, nous recrutons un applicateur poseur (H/F). Notre métier : - Enseigne : vitrines, enseignes lumineuses ou non, lettres découpées… - Signalétique événementielle ou durable : palissade de chantier, toile tendue... - Marquage véhicule : covering partiel ou total... Vos missions : - Vous assurez et fabriquez les décors adhésifs : découpe d’adhésifs, échenillage, plastification... - Vous assurez la pose d’enseignes de différents formats et supports (enseigne, pose de vinyle sur tous supports)… - Vous préparez et conditionnez les commandes clients après les avoir vérifiées. - Vous posez des films adhésifs sur véhicule. Votre profil (H/F) : - Vous êtes ponctuel - Vous êtes dynamique et réactif(ve) - Vous êtes organisé(e), rigoureux(se) et minutieux(se) - Vous êtes polyvalent(e) - Vous êtes bon bricoleur, vous savez vous servir d’outils portatifs (visseuse, perforateur...) - Vous avez le permis B - Le plus : habilitation en électricité et/ou permis nacelle (CACES) Type d’emploi : - CDI temps plein (35h / semaine) - Salaire à définir lors de l’entretien, selon profil et expérience. Expérience : Technicien préparateur / poseur ou similaire : 1 an (souhaité) Contact : Pascal Le Friant (gérant) par e-mail : lefriant-pascal@orange.fr Dans le cadre de son développement, la société À Pas De Géant spécialiste en communication par l’objet pour les professionnels, recherche un(e) commercial(e) Grands Comptes basé(e) à Angers ou région parisienne. À Pas De Géant : est une structure à taille humaine, animée par une équipe jeune et dynamique. Travaille avec des clients leaders dans leur secteur d’activité (agroalimentaire, laboratoires pharmaceutiques et cosmétiques, éditions/média, prêt à porter, tertiaire et industrie). Développe une approche sur-mesure et innovante pour chaque client. Missions : Rattaché(e) au directeur commercial, le/la commercial(e) Grands Comptes aura pour objectif principal de développer l’activité sur un portefeuille de clients grands comptes et cibles identifiées dans divers secteurs sur la région Ilede-France et/ou Grand Ouest.
Les Petites annonces de C!mag, mode d’emploi… La rubrique petites annonces est un service gratuit. Merci d’envoyer votre texte rédigé à la rédaction de C!mag à florent@656editions.net. ATTENTION : sauf avis contraire de votre part, votre annonce sera publiée sur le site web de C!mag, ainsi que dans le magazine, sur une période de 6 mois, avant d’être retirée. Autrement dit, si vous souhaitez prolonger sa parution, il faudra en faire la demande au mail indiqué ci-dessus.
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AUTOMNE 2020
Accompagner et conseiller les clients de la conception à la livraison en partenariat avec les équipes design et achats et vendre des solutions ciblées d’objets et packagings promotionnels (accessoires, bagagerie, textile, déco, électronique...). Profil : Issu(e) d’une formation commerciale bac + 2 minimum, vous disposez obligatoirement d’une expérience commerciale de 2 à 3 ans minimum dans la vente B to B. Rémunération attractive selon profil : fixe + commissions + chèques restaurant / mutuelle et outils. Merci d’adresser candidature (CV + lettre de motivation) à À Pas De Géant : david@apasdegeant.fr Confidentialité assurée.
ACHAT / VENTE DE MATÉRIEL D’OCCASION À vendre : atelier complet de sérigraphie (sauf imprimante de typon), cause changement d’activité. - Carrousel 6 plateaux manuel - 6 jeannettes (2 homme, 2 femme/enfant, 2 manches) - 2 jeux de vis micrométrique - Bac de lavage - Flasheur Brown Fastflash - Châssis d’insolation Brown - Cadres : 5 en parfait état + 3 bien utilisés Consommables : - Paquet de film projet pour jet d’encre A3 - Diluant encre plastisol - Produit dégravant - Produit anti-image fantôme - Encre plastisol 25/30 ex - 10 racles - 6 spatules - Divers matériels bien pratique Prix : 2500 euros (environ 6000 euros à l’achat) À récupérer sur Montpellier (34) Contact au 06.22.90.47.46. À vendre : machine de prétraitement Schulze Pretreatmaker III Vend machine de prétraitement, cause plus d’utilité. Mise en marche novembre 2016. Très bien entretenue et très bon état. Mise en marche immédiate, il faut juste changer les 4 buses qui ont un peu vieilli. Prix : 2500 euros. À venir récupérer sur Les Angles (30133). Contact : 06.58.59.63.61. À vendre : différentes machines de broderie / impression numérique / sérigraphie textile Kornit Breeze - Année 2014 - Révisée en excellent état - Plateau enfant et adulte - 2 têtes en parfait état (fournies en plus) - Ordinateur avec dernière version du logiciel - Visible en production - Prix : 24000 euros HT Kornit Thunder 932 NDS - Année 2007 - Toutes options (version 2014) - Révisée en excellent état - Plateau adulte - 2 têtes en parfait état (fournies en plus) - Visible en production - Prix : 12000 euros HT Carrousel Anatol Horizon - Année 2011 - 6 couleurs, 8 plateaux - Diamètre : 3,35 m - Format d’impression : 40 x 45 cm
- Révisé - Avec Flash Q-Runner en état neuf - Démonté, possibilité de livraison/installation (prix à négocier en fonction de la distance) - Prix : 12000 euros HT Machine de tension de cadres de sérigraphie grand format - Grunig G210 - Écrans de plus de 2m de côté - Fonctionnement pneumatique - Prix : 2000 euros HT Brodeuse ZSK 6 têtes - Année 2000 - 11 aiguilles - Largeur champ : 494 mm - Révisée - Avec tous les cadres standard - Ordinateur avec logiciel de broderie/digitalisation - Prix : 10000 euros HT Châssis d’insolation de sérigraphie - Lampe HPR 500w - Format d’écrans environ 80 x 80 cm - Fonctionne très bien - Avec minuterie et pompe à vide d’air - Prix : 1000 euros HT Contacter Paul au 09.81.49.80.11 ou contact@lamanufacture-bordeaux.com À vendre : tunnel VULCAIN Largeur du tapis : 140 cm. Puissance : 16 kW. Prix : faire proposition. Enlèvement sur Lyon. Contact : Jean Moras au 06.24.04.71.70. À vendre : machine à broder SWF 4 têtes Brodeuse multi-têtes professionnelle d’occasion : SW-2B-UK1204-45 (an 2000). 4 têtes, 12 aiguilles, 1000 pts/min, surface de broderie de 500 x 450. Dimension de la machine : 2920 x 1190 mm. Poids : 600 kg. Entretien et révision. Vendue avec kit casquette (4 cadres cylindriques amovibles) et un ensemble de cadres de différentes dimensions. Machine révisée et en bon état. Prix : 6 500 euros, à débattre. Enlèvement sur Lyon. Contact : Jean Moras au 06.24.04.71.70. À vendre : carrousel automatique TEK IND 10 couleurs, 22 jeannettes aluminium (2 formats), année 2000. Bon état général. Cause double emploi. Prix : 6 000 euros HT à débattre (valeur neuf : 140 000 euros). Enlèvement sur Lyon. Contact : Jean Moras au 06.24.04.71.70. À vendre : Sérigraphie textile : - Châssis d’insolation 2 x 1,5 m + lampe d’insolation : 1000 euros - Carrousel 6 couleurs 6 plateaux haut de gamme WEISS : 2000 euros - Flash Tiflex avec pédale (format 40 x 40 cm) 3 zones : 800 euros - Carrousel automatique MHM SA (début 1990) avec flash : 2000 euros - Tunnel Tiflex IR120 (4 m) : 2000 euros - Nombreuses claies de séchage (50 x 70 ou 70 x 100) - Four à gaz M&R Sprint 2000 (chauffe 1,6 x 3,6 m) : 10 000 euros Impression numérique textile : - Kornit Thunder 2007 NDS (dernière mise à jour en 2014) : 13 000 euros - Kornit Thunder 2010 NDS (dernière mise à jour en 2014) : 15 000 euros
Broderie : - Brodeuse Barudan 2 têtes (année 2001) avec tous cadres, dont casquettes (tous x 4) + ordinateur avec Wilcom Designer e4.2 : 5500 euros Contactez-nous pour plus d’informations au 09.81.49.80.11 ou serioccase@gmail.com À vendre, urgence : ancien carrousel MAG et SCHENK 6 coul. 8 stations. Parfait état de marche. En fonction actuellement. 3 jeux de jeannettes. Prix : 4000 euros (à démonter sur place). Contacts : Jean-Marie ou Damien au 03.83.62.30.73 ou direction@france-marquage.fr À vendre : machine à broder SWF 4 têtes Brodeuse multi-têtes professionnelle d’occasion : SW-2B-UK1204-45 (an 2000). 4 têtes, 12 aiguilles, 1000 pts/min, surface de broderie de 500 x 450. Dimension de la machine : 2920 x 1190 mm. Poids : 600 kg. Entretien et révision. Vendue avec : - Kit casquette : 4 cadres cylindriques amovibles. - Ensemble de cadres de différentes dimensions. Machine révisée et en bon état. Prix : 8 000 euros, à débattre. Enlèvement sur Lyon. Contact : Jean Moras au 06.24.04.71.70. À vendre : imprimante textile Epson F2000 Permet d’imprimer sur du textile clair et foncé. Nous l’avons utilisé uniquement pour du textile (maintenance plus facile). Achetée en 2015 (facture d’achat de 18551 euros), toujours suivie et maintenue par Maintronic Lille. Remise à neuf en janvier 2019 (changement tête d’impression, buses, etc ; facture de 4588,66 euros). Revente cause cessation d’activité. Machine toujours en cours d’utilisation, fonctionne tous les jours. Matériels fournis : accessoires originaux, CD d’installation, deux cadres large et moyen, jeu de cartouches plein, pistolet et liquide de prétraitement. Prix de vente : 6500 euros (négociable dans la limite du raisonnable). Contact : hello@oots.fr ou 06.67.43.69.21.
ACHAT / VENTE / LOCATION FONDS DE COMMERCE À vendre, cause départ en retraite : entreprise de marquage publicitaire textile. Loire Atlantique (44). Sérigraphie - transfert – numérique. Implantée depuis 1982 - CA 320 €. 4 collaborateurs. Clientèle professionnelle. Premier contact par mail : phnicoleau@tacct.fr À vendre : fond de commerce numérique et marquage textile dans le 66, proche de Perpignan. Sérigraphie - transfert - numérique. Implantée depuis 1990. Clientèle fidèle et potentiel à développer. 1 employé. Possibilité murs. Contact par mail : denis.boura@9business.fr
BP 1072 - 69202 Lyon Cedex 01 1 place Tobie Robatel 69001 Lyon Tél : +33 (0)4 78 30 41 73 - Fax : +33 (0)4 78 30 41 79 E-mail : info@656editions.net www.c-mag.fr Directeur de la publication : Nathalie GROSDIDIER Directeur de la rédaction : Guillaume ABOU - g-abou@656editions.net Fondateur : Michel ANJORAS - ma@656editions.net Direction artistique et réalisation : François JAILLET - fjaillet@656editions.net Rédacteur en chef : Florent ZUCCA - florent@656editions.net Publicités : Anne SIZARET - anne@656editions.net Rédaction : Florent ZUCCA Contributions éditoriales : Alexandra BENJAMIN Partenariats : Pauline DUCAT Petites annonces : florent@656editions.net Corrections : Florent ZUCCA Omelettes & bières : Christian du Romarin Impression et routage : Jouve-Print - 733 rue Saint Léonard - 53100 Mayenne Prix au n° : 15 euros Abonnement 1 an : 50 euros Publicité : +33 (0)4 78 30 41 73 Editeur : Sarl 656Editions - RCS LYON B 440 290 070 - APE 221E - ISSN : 2266-7601 - Commission paritaire en cours Pays d’origine du papier : Espagne - pas de fibres recyclées - certification : PEFC - impact sur l’eau (P tôt) 0.11 kg/tonne - “costatum pressio est” - Conformément à la loi du 11/03/57 toute reproduction même partielle des articles et illustrations publiés dans C!mag News est interdite sans accord de la société d’édition.