IC LE MAG #22

Grâce à l’expertise des imprimeurs et aux possibilités offertes par les nouvelles technologies d’impression, force est de constater que l’art infuse plus largement dans notre société. Par un effet de balancier extrêmement enrichissant, l’expertise des uns nourrit l’inventivité des autres, contribuant ainsi à créer de nouveaux espaces sensibles et de nouveaux imaginaires. Une perméabilité croissante entre technique et créativité que l’on ne peut que saluer.

Valérie Martin est Cheffe du service Mobilisation Citoyenne et Médias de l’ADEME. Elle fait partie des auteurs du Guide de la Communication Responsable, dont la deuxième édition vient de sortir. Sans surprise, l’ouvrage traite de la lutte contre le greenwashing, de l’écoconception des supports et de la communication de crise. Mais il aborde aussi le combat contre les stéréotypes de modes de vie, la communication au service de la résilience des territoires et de la transformation des entreprises.

Mathieu Sakkas est le nouveau CEO de l’agence de design Dragon Rouge en France. Avec ses « dragons », il aide les marques à connecter leurs business modèles aux nouveaux défis environnementaux et sociétaux. Son credo : faire du design en responsabilité, en apportant de la valeur à ses clients, autrement qu’en répondant à des briefs.

Ensemble, ils ouvriront la dixième édition du salon C!Print, le plus grand rendezvous des industries graphiques en France, qui se tiendra à Lyon, du 31 janvier au 2 février prochains. L’événement, dont IC Le Mag est partenaire, a pour mantra Let’s impact tomorrow. Un beau sujet de réflexion pour nos deux experts, pour qui il est devenu urgent, dans un monde en transition comme le nôtre, de faire évoluer nos représentations.

Justement, à propos de représentations et d’idées reçues, n’en déplaisent à ceux qui aimeraient reléguer les imprimeurs au placard au profit d’un monde entièrement digitalisé, le papier est plus que jamais un support de communication dans l’air du temps. Ne serait-ce que parce qu’il est l’un des rares produits réellement durables et l’un des plus recyclés au monde... Mais pas seulement. En coulisses, les chercheurs du Centre Technique du Papier (CTP) préparent en effet ce qui sera la prochaine révolution de l’impression. En imaginant de nouveaux procédés de traitement de surface ou d’impression, le pôle d’excellence « Produits Fonctionnels » du CTP travaille depuis plusieurs années à ouvrir les matériaux cellulosiques à de nouvelles fonctionnalités. Les propriétés barrières en font partie, l’électronique imprimée également. Demain, l’imprimeur ne déposera plus seulement de la couleur sur le papier mais sera en mesure de lui apporter de la lumière ou de la connectivité. On appelle cela « l’impression électronisée ». Le meilleur des deux mondes dirait certains ? Oui, absolument.

Le monde des industries graphiques a besoin, aujourd’hui, de ces futurs désirables. Partager avec vous ces nouveaux récits, les expérimenter, c’est la mission que nous nous sommes fixés pour cette nouvelle année. Dans ce numéro d’IC Le Mag, vous trouverez ainsi 96 pages d’inspiration et de réflexion, imprimées en vrai, parce qu’on reste intimement convaincu que l’on a besoin de concret, de voir et de toucher, et de laisser une trace pour transmettre, partager et débattre. Bref, on ne lâche rien.

Bonne lecture et très bonne année 2023 à tous ! Cécile Jarry

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JANVIER 2023

Communication IL VA Y AVOIR DU SPORT !

En couverture : Une équipe de professionnels passionnés d’impression et de typographie œuvrent depuis près de vingt ans à la création du Centre Gutenberg, à Strasbourg. Un lieu unique et vivant, dévolu à l’histoire et aux métiers de l’imprimerie et des arts graphiques, qui devrait ouvrir ses portes d’ici 2025. © Espace Européen Gutenberg.

Avec la Coupe du Monde de Rugby 2023, les Championnats du Monde de ski 2023 et les Jeux Olympiques 2024 en ligne de mire, la France accueillera trois manifestations sportives d’envergure internationale en moins de douze mois. Sans oublier l’incontournable Tour de France, qui fêtera ses 120 ans en juillet prochain. D’importantes campagnes de communication sont lancées à l’occasion de ces quatre évènements, permettant de valoriser l’expertise des acteurs français du secteur de l’impression, de la communication visuelle et des industries graphiques. Si à la manière des grandes compétitions sportives, il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus, une chose est sûre : la responsabilité des productions s’inscrit au cœur des enjeux.

ÉDITION : 656 Editions, 1 place Tobie Robatel, BP 1072, 69202 Lyon Cedex 01 - Tél. +33 (0)4 78 30 41 73 - Fax. +33 (0)4 78 30 41 79 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Nathalie Grosdidier DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Pierre Mirlit, pierre.mirlit@656editions.net RÉDACTRICE EN CHEF : Cécile Jarry,

PORTFOLIO

« Histoires d’images » Grâce à l’expertise des imprimeurs et aux possibilités offertes par les nouvelles technologies d’impression, force est de constater que l’art infuse plus largement dans notre société. Par un effet de balancier extrêmement enrichissant, l’expertise des uns nourrit l’inventivité des autres, contribuant ainsi à créer de nouveaux espaces sensibles et de nouveaux imaginaires. 46

NOUVEAU

NOUS DEVONS APPORTER DE LA VALEUR À NOS CLIENTS AUTREMENT QU’EN RÉPONDANT À DES BRIEFS

2023 sera l’année du changement pour l’entité française de DRAGON ROUGE Son nouveau directeur général nourrit de grandes ambitions pour l’agence de design, dont celle de vouloir connecter les business modèles des marques qu’elle accompagne avec les défis environnementaux et sociétaux de l’époque. Identifier les mots et les images qui permettent aux marques d’adresser ces sujets majeurs pour figurer dans l’échiquier des entreprises qui comptent : voilà le défi.

Propos recueillis par Cécile Jarry

Le grand enjeu pour les entreprises, aujourd’hui, est de savoir « comment » elles peuvent s’emparer des sujets environnementaux et sociétaux qui irriguent la société. Aider les marques à se positionner, voire se repositionner : c’est votre expertise. Quelles sont vos préconisations en la matière ?

Faire la preuve de ses engagements est un point essentiel. D’un point de vue agence, cela revient à passer de la création d’un marketing de l’offre à un marketing de la preuve. Une fois cette étape franchie et ces preuves créées, la marque peut reprendre la parole de façon crédible. Chez Dragon Rouge, nous défendons cette intelligence de l’engagement, avec des mises en récit qui s’appuient sur des éléments concrets qui s’inspirent directement de la réalité du terrain. Les nouvelles générations sont désormais très alertes sur tous ces sujets et les questionnements sont constants.

Le métier de Dragon Rouge est aussi de façonner des imaginaires. Où se situe la part de rêve dans cette équation d’un monde en transition ?

C’est une bonne question. Je pense qu’il va falloir apprendre à balayer devant sa porte avant de pouvoir rêver de nouveau, c’est une question de responsabilité. Même si le rêve peut aussi s’incarner dans une démarche écoresponsable.

Ceci étant dit, ce qui va continuer à nous faire rêver, selon moi, c’est la porosité croissante que l’on peut observer entre les industries créatives et le monde de l’art. Je suis intimement convaincu que c’est en travaillant sur la réalité, de façon artistique, que les marques vont pouvoir préempter le rêve et nous proposer de nouveaux imaginaires. Ce sont des questions passionnantes qui touchent à tout notre système de représentations et qui mobilisent, à ce titre, aussi bien les artistes et les penseurs que les agences de design et les prescripteurs.

Qu’en est-il de l’image et la position de l’agence Dragon Rouge, par rapport à tous ces sujets ?

En tant qu’agence de design, nous avons un pouvoir énorme car nous façonnons les imaginaires de l’époque avec les mots et les images que l’on crée pour nos clients. Ce qui implique aussi que nous avons une grande responsabilité par rapport à ce que l’on sort sur le marché.

Je suis intimement convaincu que nous devons apporter de la valeur à nos clients autrement qu’en répondant à des briefs. Et cette valeur réside dans notre engagement et notre capacité à nous emparer justement de ces sujets environnementaux et sociétaux. C’est une vraie conviction d’agence et aussi un passage obligé pour attirer les talents, pour qui cette raison d’être est essentielle.

«

EN TANT QU’AGENCE DE DESIGN, NOUS AVONS UN POUVOIR ÉNORME CAR NOUS FAÇONNONS LES IMAGINAIRES DE L’ÉPOQUE, CE QUI IMPLIQUE AUSSI QUE NOUS AVONS UNE GRANDE RESPONSABILITÉ »

(De gauche à droite)

Marielle TORRÈS est responsable de production, Mélanie GRANSART et Romain ARAUD sont directrice et directeur de création, et Jérôme MARCESCHE est coloriste... depuis 32 ans ! Ils font partie des « dragons » de Dragon Rouge à Paris. Leurs expertises complémentaires permettent à l’agence d’accompagner ses clients à tous les niveaux de la chaîne de production. Marielle Torrès est la « voix des imprimeurs » auprès des créatifs. Elle trouve les meilleures solutions pour concrétiser les idées créatives de Mélanie et Romain. À l’autre bout du spectre, Jérôme est le magicien des couleurs, son expertise est sans limite et permet à l’agence de développer des tons sur-mesure pour ses clients. « Les clients viennent travailler avec moi, cela fait toute la différence »

Tous visuels © Dragon Rouge

Nombreuses sont les agences de design à avoir cerné ces enjeux. Comment comptez-vous faire la différence ?

Dragon Rouge est le seul groupe de création indépendant réellement global qui accompagne les marques depuis plus de 36 ans. Nous sommes présents sur tous les continents, ce qui nous permet d’exercer une veille permanente sur tous les marchés.

Notre force réside aussi dans notre capacité à accompagner nos clients de manière globale : nos compétences internes nous permettent de proposer une approche intégrée de stratégie de marque, des études qualitatives jusqu'à la campagne de communication en passant par du packaging, l’identité graphique et le retail design. Notre plan stratégique pour les 5 ans à venir est de continuer à monter en compétences en termes de conseils et d’accompagnement. Nous ne pouvons pas tout faire,

l’idée est donc de constituer un écosystème de compétences et de nouer des partenariats exclusifs avec différents experts. Une marque qui souhaite revoir sa chaîne logistique ou retravailler sa raison d’être doit pouvoir trouver les réponses chez Dragon Rouge.

En interne, nous consolidons notre expertise métier en formant tous nos collaborateurs aux métiers de la chaîne graphique. Nous sommes certes des créatifs mais la dimension technique de nos métiers est tout aussi essentielle, ne serait-ce que pour fournir des fichiers conformes.

Notre volonté est d’être solide sur nos appuis en termes de design thinking et d’éco-branding, afin de pouvoir imaginer des représentations et des insights pertinents en accord avec les valeurs d’écoresponsabilité et de vivre ensemble que nous souhaitons défendre et porter.

TYPOGRAPHIE : L’ART DE BIEN JOUER À LA POLICE

Monotype s’est associé à l’entreprise de neurosciences appliquées Neurons pour mener une étude afin d’explorer l’impact émotionnel de la typographie. L’objectif : comprendre comment les polices peuvent influencer notre réponse aux accroches publicitaires et aux slogans et instaurer la confiance entre les marques et les consommateurs.

« Le mot " qualité ", écrit en Cotford Display Regular, qui dans l’inconscient collectif est associé au monde du luxe, a été jugé 13 % plus pertinent par les personnes interrogées, 10 % plus mémorable et 9 % plus digne de confiance »

« Avec Gilroy Bold, qui est utilisé par de très nombreuses marques d’articles ménagers, un slogan est ressenti 5 % plus honnête par les personnes interrogées. Les résultats soulignent que les polices sans serif géométriques sont telles des raccourcis visuels symbolisant la fiabilité et la réussite ».

« L’un des principaux défis en typographie consiste à expliquer pourquoi cela est si important ». Fabricant de caractères avec des dizaines de milliers de polices à son actif, Monotype a décidé de se pencher sérieusement sur la question en commanditant une étude scientifique auprès du spécialiste en neurosciences appliquées Neurons. Ensemble, ils ont interrogé 400 personnes à l’aide de trois types de stimuli : des mots isolés, une phrase utilisant ces mots et une phrase contenant ces mots en référence à une marque. Chacune de ces combinaisons a été écrite dans les trois polices Colford, Gilroy et FS Jack, et notée par les individus sondés à l’aide de divers indicateurs émotionnels, comme la sincérité, le caractère mémorable, la fiabilité ou la confiance ressentie. Les résultats ont permis de confirmer que le choix de la typographie joue un rôle considérable dans le ressenti des personnes, augmentant leurs réponses positives jusqu’à 13 %. « Comme on pouvait s’y attendre, les polices conditionnent également la manière dont les individus réagissent aux slogans et aux accroches publicitaires », indique Monotype. Un exemple : « Lors de notre recherche, écrire " confiance " en FS Jack Regular nous a permis d’observer une hausse notable du niveau de sincérité et d’honnêteté que les personnes interrogées attribuent à ce mot. Cela démontre à nouveau qu’une police fortement ancrée dans l’univers de la calligraphie peut éveiller un sentiment immédiat de confiance chez le lecteur. FS Jack Regular a renforcé l’idée de sincérité de 10 % et d’honnêteté de 5 %. » L’identité de marque et la psychologie des couleurs ont fait l’objet de décennies de recherches et de raisonnements, mais la science de la typographie et des émotions a reçu beaucoup moins d'attention. Monotype entend aujourd’hui rattraper ce retard.

COUP DE CŒUR

Parce qu’Instagram c’est bien, mais la vraie vie c’est mieux, la maison d’édition et agence de communication Kiblind a décidé de matérialiser son format BD, publié chaque mois sur les réseaux sociaux, en un bel objet imprimé.

KIBLIND IMPRIME SON INSTAGRAM

Chaque mois depuis mars 2021, Kiblind donne rendez-vous à ses 100 000 followers sur Instagram pour découvrir son nouveau format BD baptisé SQUARE². La maison d’édition et agence de communication y convoque un illustrateur ou une illustratrice pour réaliser une création originale, selon les règles suivantes : un carré au centre de la première image, quatre cases, quatre côtés et une déclinaison en quatre couleurs.

« Ces critères de création, qui sont propres au format de publication sur Instagram, ont plu aux artistes. C’est un exercice de style contraint, mais intéressant, car il donne la liberté d’y injecter son univers graphique, tout en créant une unité dans la durée », explique Gabriel Viry, l’un des co-fondateurs de Kiblind. Face aux retours enthousiastes, l’éditeur a décidé, en fin d’année, de matérialiser ce rendez-vous digital

en un bel objet imprimé. Édité à seulement 200 exemplaires, le coffret compile, dans 16 pochettes, les créations des 16 artistes français et internationaux qui ont participé au projet.

DU CYAN, DU NOIR ET DEUX PANTONE FLUO

La conception graphique et la direction artistique du coffret ont été réalisées par Kiblind. L’éditeur a choisi un papier Fedrigoni pour le leporello – ou livre en accordéon – et pour la pochette. Du cyan, du noir et deux Pantone fluo ont été utilisés pour l’impression offset de l’objet, qui se distingue par son rendu pop et coloré.

« Nous sommes très attachés à la qualité de nos éditions. C’est pourquoi tous nos projets éditoriaux sont réalisés en collaboration avec Musumeci, un imprimeur italien basé dans le Val d’Aoste depuis 1837 », précise Gabriel Viry.

© Kiblind

IDÉES À SUIVRE

LE GROUPE PERNOD RICARD ACCÉLÈRE SUR L’ÉCOCONCEPTION

L’objectif : 100 % de packagings éco-responsables d’ici 2025.

Marque patrimoniale du groupe Pernod Ricard, la Maison Lillet multiplie ses actions pour réduire son impact sur l’environnement. Le 5 juillet dernier, elle a été désignée lauréate du concours Millésime Adelphe pour son projet d’écoconception global de son packaging. Plusieurs actions ont été engagées sur l’ensemble des éléments constituant l’emballage : la bouteille, le carton et l’étiquette. Le volume de vente concerné correspond à une année de production, soit 14 millions de bouteilles. Cette démarche éco-responsable s’inscrit dans la stratégie globale du groupe français qui œuvre au quotidien pour créer une filière des vins et spiritueux plus durable et plus vertueuse. « Agir circulaire » est l'un des engagements prioritaires de Pernod Ricard. Son objectif : concevoir 100 % de ses packagings de manière éco-responsable d’ici 2025.

Parallèlement à ce travail sur l’emballage, le groupe a mis en place des actions RSE à toutes les étapes du cycle de vie de ses produits. L’ancrage territorial des productions et le développement d’une politique de sourcing responsable font partie de ses chantiers prioritaires. En cette fin d’année 2022, la marque Ricard a par ailleurs lancé une nouvelle campagne « RICYCLE », avec un double objectif : valoriser la production vertueuse des bouteilles Ricard 100 % recyclables et avec plus de 80 % de verre recyclé et sensibiliser aux enjeux du recyclage du verre et de sa circularité.

PACKAGING & ÉCO-RESPONSABILITÉ : LES CHIFFRES DE LA MAISON LILLET

LA BOUTEILLE

- incorporation de verre recyclé de 23 % à 35 % - allègement du poids de 600 g à 490 g, soit 1 540 tonnes de verre économisées/an

LE CARTON

- 100 % recyclé, certifié FSC - suppression des croisillons sur le format principal pour les cartons de 6 bouteilles : 74 tonnes de carton économisées/an - passage d’un testliner blanc à écru : carton plus vertueux, sans traitement à la chlorine, adaptation de la composition au modèle de la bouteille allégée

L’ÉTIQUETTE

- réduction de la taille de l’étiquette face de 7 % : 14 000 m² de papier économisés/an - choix d’une étiquette biosourcée : réduction de l’empreinte carbone de 63 % /an - suppression de la dorure de la contre-étiquette : 160 440 m² de film de dorure économisés/an, soit 3 tonnes/an

Le volume de vente concerné correspond à une année de production, soit 14 millions de bouteilles. Selon le groupe Pernod-Ricard, qui a soigneusement quantifié et mesuré toutes les actions, l’allègement du packaging a permis de réduire l’impact CO2 en termes de transport, avec une économie de 110 000 km/an et une réduction de près de 8 % des émissions de CO2, soit 222 tonnes CO2 eq. /an.

© Pernod Ricard

ARTISTES EN RÉSIDENCE

En début d’année, l’agence nantaise Tand’M Design a remporté l’appel d’offre de trois résidences autonomie de la ville de Nantes pour réaliser la personnalisation des lieux. L’idée de Pascale Penet et de Jean-Marie Monnier, les deux designers scénographes de l’agence, était de proposer une « scénographie participative », autrement dit d’intégrer les résidents dans le process de création des décors.

« Notre objectif était d’interroger l’appropriation de ces lieux de vie partagés par leurs usagers, grâce au dessin. Nous tenions à ce que ces projets s’inscrivent dans un cadre collaboratif. Notre expérience dans ce domaine nous avait appris que cela permettait de créer du plaisir et de la valorisation, et de retrouver de l’humanité et de l’engagement vis-à-vis du groupe » , résume Pascale Penet, qui avait déjà mené une expérience similaire lors de la France Design Week.

Le projet de travail collaboratif s’est déroulé en plusieurs phases avec, dans un premier temps, une présentation du projet et la mise en place de cinq ateliers collaboratifs de création avec les résidents volontaires, puis, dans un second temps, une mise en forme des dessins sur informatique, leur impression et leur pose. Histoire de l’Art et des Arts Décoratifs, gouache, crayons de couleurs, collage, encre, papier… Tand’M a pris soin de partager toutes ses expertises lors de chaque atelier avant de travailler, en studio, sur l’adaptation des dessins sur fichiers informatiques pour une appropriation décorative de chaque lieu. « Le propos n’était pas de leur apprendre à dessiner ni de faire une exposition de tableaux, mais plutôt de les accompagner, via une démarche créative, pour les aider à s’exprimer » , précise Pascale Penet, qui a d’ores et déjà été sollicitée pour réaliser d’autres projets. Mais en extérieur cette fois-ci, avec de la personnalisation de façade. À suivre.

COULEUR : NOUVEAUX CODES

Lors du dernier salon Maison&Objet, la chasseuse de tendances Elizabeth Leriche proposait de découvrir son installation Color Power où elle revendiquait une thérapie de choc contre la morosité « Une palette riche et bien pensée dynamise, rythme les intérieurs autant qu’elle suscite les sensations, les émotions » expliquait-elle. Vases, textiles, paniers et corbeilles, chaises, décors… sa sélection jouait sur tous les tons et suggérait des accords renouvelés dans une architecture graphique et sensuelle dessinée par la couleur

L’étonnant pouvoir des couleurs, le best-seller de Jean-Gabriel Causse vient d’être réédité chez Flammarion. Une version augmentée avec de nouvelles illustrations et un texte actualisé qui analyse les dernières avancées scientifiques sur le sujet.

Un concept pop pour le premier magasin « La Doi Pasi Extra » « La Doi Pasi Extra » (« À deux pas » en français) est le nouveau supermarché de proximité du groupe Métro. Le premier magasin du genre a ouvert à Bucarest en juillet. Son design, pop et coloré, a été réalisé par l’agence Dragon Rouge.

«

Le pire du pire, ce sont les murs blancs » aime à rappeler l’auteur. On travaillerait mieux dans une ambiance chromatique marquée. « Une étude publiée dans le magazine Science démontre ainsi que l’on est plus concentré dans une ambiance chromatique rouge et que l’on fait plus appel à son intuition dans une ambiance chromatique bleue » résume Jean-Gabriel Causse. À propos du bleu, en langage courant, on dit que les couleurs froides apaisent. « Les scientifiques trouvent plus chic de dire que le système nerveux parasympathique est stimulé par les couleurs aux longueurs d’onde courtes (bleu, violet). Celles-ci stimulent le corps pour réduire la pression artérielle, le pouls et le rythme respiratoire. Ces actions sont essentielles à la relaxation », précise Jean-Gabriel Causse. Une analyse qui rappelle un projet dont nous avions parlé dans ces pages en 2017. Cette année-là, le CHRU de Brest avait décidé de transformer sa salle IRM en sous-marin. Une belle opération de décoration intérieure, dont les vertus étaient autant esthétiques que thérapeutiques. Le thème de la mer avait en effet été choisi pour la proximité de l’hôpital avec l’océan, mais aussi parce qu’il permettait d’utiliser massivement la couleur bleu dont les vertus hypnotiques sont avérées. CQFD.

Facile à lire, l’ouvrage, rédigé dans un style léger, a été magnifiquement illustré par le designer graphique Robin Gillet.

IDÉES À SUIVRE

LA COMMUNICATION À L’HEURE DE LA SOBRIÉTÉ

Moins de trois ans après sa première édition, l’Ademe a dévoilé sa nouvelle version du Guide de la communication responsable. Actualisée et enrichie, l’ouvrage traite toujours de la lutte contre le greenwashing, de l’écoconception des supports et de la communication de crise. Mais il aborde aussi le combat contre les stéréotypes de modes de vie et les fake news, la communication au service de la résilience des territoires et de la transformation des entreprises. Rencontre avec les auteurs.

« C’est un guide pour accompagner le passage à l’acte » , lance Valérie Martin, cheffe du service mobilisation citoyenne et médias de l’Ademe. Celle qui a piloté et co-rédigé la nouvelle version du Guide de la communication responsable, aux côtés de Thierry Libaert, professeur, membre du Comité Économique et Social Européen et expert en communication des organisations, et Mathieu Jahnich, consultant-chercheur en communication responsable, dévoile ainsi un ouvrage de 440 pages.

« Ce guide doit servir à resserrer les liens et renforcer les synergies entre les spécialistes de la RSE et de la communication », préconise Valérie Martin.

LA RESPONSABILITÉ DU SECTEUR DE LA COMMUNICATION

« Ces dernières années, le paysage de la communication responsable s’est profondément modifié : les aspects sociaux et sociétaux sont devenus davantage présents », prévient Thierry Libaert, co-auteur de l’ouvrage. « Si dans nos métiers, l’actualité concerne la mesure d’impact de nos activités, nous commençons également à voir poindre des débats plus radicaux et complexes, comme le droit d’annoncer. Par exemple, une compagnie aérienne a-t-elle le droit d’annoncer dans le métro ? Cela pose de lourdes questions sur la liberté d’expression et commerciale », analyse en écho Gildas Bonnel, le président de la commission responsable de l’Association des Agences-Conseils en Communication (AACC). « La communication responsable est un questionnement constant sur la responsabilité même de la communication face aux enjeux de la transition écologique », poursuit Thierry Libaert.

RENDRE LA SOBRIÉTÉ DÉSIRABLE

«

Il y a une prise de conscience que l’on vit sur une planète finie : ce n’est pas nouveau, mais les entreprises commencent aussi à s’en rendre compte. La transformation des entreprises est une démarche d’amélioration continue, qui doit passer par le changement de leurs modèles d’affaires, une adaptation de leurs offres aux enjeux actuels et une intégration de toutes leurs parties prenantes, internes et externes, au projet » explique Mathieu Jahnich, co-auteur de l’ouvrage. Dans ce cadre, la communication doit aussi jouer son rôle, en permettant de faire émerger des messages « responsables ». « Entre un modèle issu des Trente Glorieuses qui a installé la consommation comme outil de mesure du bonheur et, de l’autre côté, un modèle que l’on peut qualifier de survivaliste, il existe un espace pour construire un contre-récit où la sobriété est désirable. La communication et le marketing doivent aider à faire advenir cette société », estime Valérie Martin. Le Guide de la communication responsable de l’Ademe est un bon outil pour commencer à se mettre au travail.

Le Guide de la communication responsable a été imprimé par Loire Impression. Il est disponible sur le site de la librairie de l’Ademe, — librairie.ademe.fr — , au prix de 12 euros. Un site internet –communication-responsable.ademe.fr –permet également de prolonger l’expérience du guide.

Papier, métal, plexiglas, carrelage : aucun support d’impression ne résiste à Continuum. Il faut dire que le duo à la tête de cet atelier strasbourgeois, constitué de la designer graphique Sarah Lang et du sérigraphe Fathi Khémissi, cumule les vertus, entre sens appuyé du détail, créativité débordante et goût pour l’ultra-personnalisation. Une application méthodique qui séduit tous azimuts, des restaurants au monde de l’édition en passant par la scène artistique.

BOUILLON DE CULTURE SÉRIGRAPHIQUE

© Jésus S. Baptista

C’est l’histoire d’une passion, presque inexplicable, de l’ordre de l’affinité naturelle. Voilà comment Sarah Lang appréhende son rapport à l’impression sérigraphique. Mordue depuis ses années de formation au design graphique, elle fonde un atelier de graphisme et de sérigraphie en sortant de l’école des Beaux-Arts de Mulhouse, et développe peu à peu son activité, en toute indépendance. Quelques années plus tard, alors qu’elle se concentre plus spécifiquement sur des projets de design graphique, Sarah Lang croisera la route de Fathi Khémissi, au détour d’une déambulation dans Strasbourg. La trajectoire de l’artisan d’art sérigraphe, moins orthodoxe, n’en est pas moins remarquable. Entre ses années de jeunesse dans les rangs des Compagnons du Devoir en tant que couvreur-zingueur, une passion historique pour le dessin et la peinture, et un apprentissage de la sérigraphie à plus de 40 ans auprès d’un artisan, Fathi Khémissi est, avant toute chose et comme son associée, un grand passionné de la technique d’impression sérigraphique.

DUO COMPLÉMENTAIRE

Dès les prémices de leur collaboration au sein de Continuum, en 2012, les deux professionnels perçoivent une complémentarité évidente en termes d’approche de travail, d’expérience et de réseau professionnel. Sarah Lang se charge de la création et de la direction artistique, ainsi que de la régie des projets. Tandis que Fathi Khémissi procède à l’étude, à la chromie, au traitement d’image et à l’impression par sérigraphie.

Leurs expériences respectives leur confèrent une maîtrise technique, à même de leur donner toute latitude pour mener à bien les projets d’impression les plus complexes. Qu’il s’agisse d’une matière, d’un décor, d’un meuble ou d’un objet, dans le cadre d’un projet architectural, de décor intérieur ou d’édition, l’atelier s’intègre dès la phase de conception, et jusqu’à la réalisation finale.

Continuum exerce ses talents sérigraphiques dans divers secteurs d’activité, du monde de la culture à la restauration, des professionnels aux particuliers, et ce dans toute la France. « Le profil de nos clients est très hétéroclite, précise Sarah Lang. Le point commun entre tous les projets que nous menons tient dans la nécessité d’imprimer en sérigraphie. Cela se justifie notamment par les supports d’impression utilisés, par un impératif de parfaite restitution des couleurs ou par une exigence de longue tenue dans le temps ».

© Benoit Linder

TEMPS LONG

Les deux associés mettent un point d’honneur à travailler sur un temps long avec leurs commanditaires. L’idée est à l’ultra-personnalisation et, dans ce cadre, la dimension conseil de Continuum prend toute son importance. « On travaille uniquement à la commande, comme une agence de communication, mais avec un statut d’artisan. Cela nous permet de réaliser un accompagnement sur-mesure, en prenant le temps d’échanger et de co-construire chaque projet avec nos clients », avance Sarah Lang. Une méthode et un souci du détail qui s’illustrent par exemple dans le choix clinique des supports d’impression, qui saura concrétiser et valoriser au mieux l’ambition des clients. Mais aussi celle de la designer graphique et du sérigraphe, qui, animés par un travail passion, souhaitent naturellement retirer une forme de satisfaction de leurs productions. Avec un credo : faire moins, mais faire mieux. « Le temps est notre allié pour tester, éprouver ou améliorer un axe de travail. La technique d’impression sérigraphique l’exige de

toute façon, car toutes les opérations sont manuelles et de nombreuses étapes de préparation sont nécessaires. Et en amont, le design graphique demande aussi des recherches et des échanges, pour trouver la bonne traduction ». Une application qui permet aux projets menés, in fine, de gagner en substance et en personnalité.

LE CARRELAGE COMME UNE ÉVIDENCE

Si Continuum a lancé son activité en imprimant sur papier, la structure a rapidement ouvert le champ des possibles à bien d’autres matériaux (textile, bois, métal, verre, plexiglas, etc.), projets après projets, pour répondre à la variété des demandes du marché. Jusqu’à se voir proposer un projet d’impression sur carrelage, en 2014. Une véritable révélation, pour Sarah Lang comme pour Fathi Khémissi. « Considérant la variété des applications possibles en sérigraphie, la plupart des ateliers se concentrent sur un domaine en particulier, expose le sérigraphe. L’impression sur carre -

©

Patrick Lambin

lage nous est tombée dessus un peu par hasard et elle nous a séduit dès les premiers essais. Nous en avons donc fait un axe de développement important pour Continuum. D’autant plus que cela représente un savoir-faire largement délocalisé vers le Portugal ou l’Espagne, même s’il reste encore quelques manufactures industrielles en France. »

Au-delà de la rareté de l’expertise, Sarah Lang défend l’appréhension singulière de Continuum sur le sujet : « Notre prestation constitue un décor réalisé sur-mesure, qui s’inscrit dans un lieu conçu par un architecte d’intérieur ou un designer. » Depuis 8 ans, l’atelier n’en finit pas d’expérimenter sur le sujet, pour affiner son approche technique sur le carrelage, amorcée et facilitée par diverses expériences dans l’impression sur vaisselle en porcelaine. Apprendre au quotidien constitue un moteur vital pour Continuum. Le duo n’hésite pas à se jeter dans l’inconnu, à tester et à se confronter à de nouvelles façons de produire. « Nous sommes en évolution constante, souligne Sarah Lang. L’expérience engrangée sur chaque projet nous nourrit, et à chaque acquisition d’une nouvelle compétence, nous nous projetons sur les possibilités qu’elle nous offre pour la suite de notre activité. »

COLLABORATIONS ARTISTIQUES

Au fil des projets d’impression sur carrelage, entre Strasbourg, Lyon et Paris, Continuum s’est construit une jolie réputation d’expert sur le marché. L’entreprise s’est ainsi vue distinguée pour la qualité de son travail. En septembre dernier, l’atelier strasbourgeois a obtenu le prix Icona d’Or 2022 du marquage et décor en sérigraphie, dans le cadre de son projet mené pour la brasserie lyonnaise Bouillon Baratte.

Membre de la FESPA France depuis 2019, Continuum avait représenté l’association hexagonale à l’évènement Fespa Global Print Expo de Berlin en mai 2022, avec la pièce « Apprendre à marcher sur l’eau ». Une création imprimée via la sérigraphie d’un pigment blanc, imprimé en direct sur des carreaux en grès cérame bleu cobalt, et réalisée pour l’occasion sur la base d’un dessin original de l’artiste Christophe Meyer. Cette collaboration avec la scène artistique ne constitue pas une première. Continuum, qui dédie une partie de son atelier à la programmation d’expositions, collabore régulièrement avec des plasticiens, des photographes ou des scénographes. « Nous ouvrons grand nos portes pour des résidences d’artistes, en mettant à disposition notre matériel et notre expertise » , explique Fathi Khémissi. Pour expérimenter, encore et toujours.

© Christoph de Barry

Il va avoiry

© Florian Hulleu

© Florian Hulleu

Avec la Coupe du Monde de Rugby 2023, les Championnats du Monde de ski 2023 et les Jeux Olympiques 2024 en ligne de mire, la France accueillera trois manifestations sportives d’envergure internationale en moins de douze mois. Sans oublier l’incontournable Tour de France, qui fêtera ses 120 ans en juillet prochain. D’importantes campagnes de communication sont lancées à l’occasion de ces quatre évènements, permettant de valoriser l’expertise des acteurs français du secteur de l’impression, de la communication visuelle et des industries graphiques. Si à la manière des grandes compétitions sportives, il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus, une chose est sûre : la responsabilité des productions s’inscrit au cœur des enjeux.

du sport

Bertrand Genevi

Le sport véhicule incontestablement des valeurs fortes et positives. Entre solidarité, dépassement de soi, ou encore émancipation, le sport fédère. Fort de tels atouts, il séduit un large spectre d’entreprises, des multinationales aux PME, qui voient dans les manifestations sportives une opportunité de communication séduisante - d’autant plus que les valeurs signifiantes portées par le sport sont transposables dans le monde du travail. L’engagement sur ce terrain ne se fait toutefois pas à n’importe quel prix et les marques sont aujourd’hui de plus en plus attentives pour s’inscrire en cohérence avec ces valeurs.

Impasse sur le Mondial de football

Ce besoin d’alignement explique en grande partie pourquoi la Coupe de Monde de football au Qatar n’a généré que peu d’intérêt de la part des annonceurs. Ou pourquoi les sponsors de l’évènement, français notamment, se sont fait discrets. En cause, une image désastreuse auprès du grand public, liée aux polémiques légitimes autour du mépris des droits humains et de l’environnement affiché par les autorités qataries, mais pas seulement.

D’autres raisons peuvent être avancées pour expliquer le relatif désintérêt pour cette Coupe du Monde, comme la temporalité de l’évènement. En effet, dans l’inconscient collectif, une compétition de football se déroule en juin. Au mois de novembre, les Français n’ont, a priori, pas la tête au Mondial. Et si on ajoute à cela l’impact d’une météo automnale, on perd encore un peu plus en attrait.

Le secteur de la grande distribution, habituellement friand de PLV pour communiquer sur leur éventuel partenariat avec l’équipe de France de football, était

par ailleurs accaparé par le temps fort traditionnel des fêtes de fin d’année. La communication autour du Mondial, entre enthousiasme limité et agenda surchargé, est donc passée à la trappe dans la plupart des supermarchés.

Si de nombreux annonceurs ont, sans regret, fait l’impasse sur la Coupe du Monde au Qatar, ils se passionnent en revanche pour deux événements sportifs se tenant quelques mois plus tard : la Coupe du Monde de rugby 2023, du 8 septembre au 28 octobre, et les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui se tiendront entre le 26 juillet et le 11 août. Deux manifestations majeures, qui, au-delà de leur prestige et de leur impact planétaire, séduisent d’autant plus les annonceurs car elles sont organisées sur le territoire français.

Tenue en France

Quelques années en arrière, le secteur de l’impression avait déjà profité de l’attrait d’une compétition sportive internationale organisée en France. Lors de l’Euro de football 2016, un pic indéniable d’activité avait été constaté, car à l’occasion de ce type d’évènement, même les entreprises qui n’ont habituellement aucun lien avec le sport se lancent dans une forme de communication, notamment via des objets publicitaires, car elles souhaitent surfer sur l’engouement populaire. Les compétitions sportives internationales, peut-être plus que tout autre évènement, touchent en effet l’ensemble des Français. Créatrices d’émotions partagées, vecteurs de fierté, elles transcendent les différences d’âge, de sexe ou d’origine. Et l’engouement populaire est d’autant plus important lorsque l’évènement se déroule sur notre sol. Selon une étude menée par l’institut d’études Kantar à l’automne 2022, 76 % des Français envisagent ainsi de suivre les compétitions des Jeux Olympiques de Paris 2024. L’opportunité de communication est belle

pour les annonceurs. Et ce d’autant plus que la même enquête nous apprend que 68 % des personnes interrogées jugent que la mention des JO dans la communication d’une marque leur donne une aura positive. Une raison majeure est avancée pour justifier cette image favorable : les valeurs portées par l’évènement, entre universalisme, fraternité et santé.

Concentrés sur moins de douze mois et ardemment courtisés par les annonceurs, les Jeux Olympiques 2024, la Coupe du Monde de rugby et le Tour de France 2023, représentent une opportunité économique inédite pour les imprimeurs français. Mais si les appels d’offre sont ouverts à tous, un élément en particulier prend de plus en plus d’importance dans le cahier des charges des marchés : la responsabilité environnementale des productions.

Révolution sur le Tour

Les évènements sportifs d’envergure internationale attirent par essence des supporters et des visiteurs du monde entier. Or, dans ce contexte, l’impact environnemental lié aux déplacements constitue la problématique la plus prégnante. En effet, selon l’entreprise française 17 Sport, qui œuvre à plus de sobriété écologique dans le secteur, 80 % des émissions carbone d’un évènement sportif sont liées aux transports. Ces dernières années, le monde du sport tente d’agir en matière d’engagements RSE. Le Tour de France, qui cristallise la crispation autour des questions environnementales, a par exemple engagé de nombreuses actions.

Installée en Mayenne, l’entreprise MP3 PLV conçoit et réalise toutes formes de PLV. Bureau d'étude, impression numérique et sérigraphie, façonnage sur tous types de supports, son expertise est multiple.

Fait notable, sur les 30 collaborateurs de l’entreprise, 7 font partie du bureau d’étude dont le travail consiste en grande partie à mener une réflexion constante sur l’éco-conception et la gestion de la fin de vie des productions de l’atelier, en suivant les principes de l’économie circulaire.

Retenue pour réaliser la communication d’une étape du Tour de France 2021, MP3 PLV a ainsi veillé à ce que non seulement les bâches imprimées soient conçues à partir de déchets plastiques, mais également les œillets. Suite à un développement mené avec son fournisseur, ceux-ci ont été fabriqués dans la même matière que les bâches, en polyester, pour rendre possible un recyclage intégral de l’ensemble de la production.

Ce challenge technique a ensuite permis à l’entreprise de répondre, en fin d’année 2022, à la requête du Team Actual engagé sur la Route du Rhum. L’idée : concevoir le mobilier de jardin installé dans le réseau d’agences d’emploi Actual à partir de la production imprimée pour la légendaire transatlantique en solitaire.

Une réflexion constante sur l’éco-conception des projets chez MP3 PLV

© MP3 PLV

Amaury Sport Organisation (ASO), le détenteur des droits de l’évènement, impose notamment des normes strictes pour la caravane publicitaire, sur la nature des produits distribués, comme sur leurs emballages. Près de 95 % des emballages plastique ont ainsi été supprimés. Au global, ASO affirme également avoir réduit ses émissions de CO2 de 40 % entre 2013 et 2021.

Dans le sillage de l’organisateur, les départements sillonnés par le Tour montrent également patte blanche. Le Conseil départemental de Mayenne a ainsi confié à MP3 PLV, un imprimeur local engagé, la production de 10 km de bâches jalonnant le parcours de l’étape entre Changé et Laval, en 2021. « Une fois l’évènement terminé, nous avons récupéré 8 km de bâches, rembobine Antonio Marques da Costa, dirigeant de MP3 PLV. Elles ont été réutilisées pour réaliser des nappes de table. » Cette opération inédite a trouvé un écho favorable chez plusieurs annonceurs. Séduite par le positionnement de MP3 PLV, l’enseigne de grande distribution E. Leclerc, partenaire majeur du Tour, a ainsi fait appel aux services de l’imprimeur dans le cadre de l’édition 2022 de la Grande Boucle. Quelques habillages de barrières et de nombreux drapeaux distribués dans l’aire d’arrivée des étapes ont été produits dans les ateliers de l’imprimeur mayennais.

Un processus de sélection éreintant

Les appels d’offre ouverts dans le cadre d’évènements sportifs majeurs prennent bien souvent l’allure de courses de fond. Le dirigeant d’une imprimerie française, qui souhaite rester anonyme, se montre ainsi désabusé par le processus de sélection éreintant des Jeux Olympiques 2024 : « Un collaborateur consacre, en moyenne, entre deux et trois heures pour traiter un appel d’offres standard. Mais pour les JO de Paris, deux personnes sont nécessaires pendant une journée complète. Et une fois le dossier envoyé, nous n’avons plus eu aucune nouvelle. Aucune justification nous a été donnée pour connaître la raison de notre non-sélection. Il est donc impossible de s’ajuster pour les marchés suivants… Ce manque de transparence et de considération m’incitera certainement à ne plus postuler à ce type d’évènements à l’avenir. »

Une Coupe du Monde à « impact positif »

Au-delà d’un impératif écologique, le mouvement de fond s’opérant dans l’évènementiel sportif répond aussi au besoin d’alignement entre les valeurs portées par le sport et les pratiques des annonceurs. Il est inconcevable de promouvoir la solidarité ou la santé, en éludant dans le même temps la question environnementale. C’est pourquoi les évènements sportifs représentent un contexte opportun pour faire preuve de responsabilité. Les rendez-vous internationaux à venir sur notre territoire affichent d’ailleurs clairement leurs ambitions RSE. La Coupe du Monde de rugby 2023 promet ainsi un « impact positif ». En clair, France 2023 souhaite maximiser l’impact économique dans les territoires, tout en minimisant l’impact écologique de la compétition. Le comité d’organisation s’engage notamment à privilégier des achats et des prestataires responsables et locaux. Cet engagement s’illustre par exemple dans le choix d’EGG Sports , une agence de communication française, pour concevoir le « Club XV », un espace central de la Coupe du Monde 2023, qui sera doté d’une jauge de 1000 personnes et destiné à rassembler les partenaires et leurs invités, la fédération de rugby et quelques VIP. Si EGG Sports a séduit les organisateurs par son savoir-faire historique dans le monde du sport, son positionnement responsable fut également décisif.

« Notre certification ISO 20121, qui promeut le développement durable dans l’évènementiel, a joué dans leur choix, explique Olivier Peulvast, VP Communications, Marketing & Strategy chez EGG Group. Nous anticipons par exemple, dès la phase de conception des projets, la manière dont les productions imprimées seront recyclées pour limiter notre impact environnemental. Et nous collaborons par ailleurs avec la fondation GoodPlanet sur une compensation carbone. »

Upcycling pour la boutique du Tour de France à Copenhague

400 m2 et quatre étages, en plein cœur de Copenhague. Voilà le défi auquel s’est attaqué l’agence de branding et design lyonnaise Sool Design Sport, dans le cadre du Tour de France 2022. Pour le compte de son client Sporéo, un expert français du merchandising sportif et partenaire d’ASO, l’agence a imaginé la scénographie de la boutique éphémère officielle de la ville de départ du Tour 2022, ouverte les 100 jours précédant le lancement de la course. « La scénographie représente une dimension incontournable dans la vente de merchandising, car l’enjeu, au-delà d’écouler des produits, tient dans la production d’un espace expérientiel », précise Fred Masson, directeur de création chez Sool Design Sport.

Entre l’utilisation des codes couleurs emblématiques du Tour de France, la pose d’une signalétique au sol représentant une route et l’accrochage de photos collector, les clients du magasin se sont vus totalement immergés dans l’univers si particulier de la Grande Boucle. « L’un des quatre étages de la boutique proposait par ailleurs des animations, avec notamment l’installation d’un bar éphémère et d’un atelier de personnalisation », complète le dirigeant. Le mobilier utilisé dans le pop-up store faisait la part belle à l’upcycling, en particulier avec des vélos acquis d’occasion, qui sont passés entre les mains expertes d’un ferronnier rhônalpin pour être transformés en présentoirs ou en table-basses. Quant à l’impression et la pose de la signalétique, elle a été réalisée par une équipe danoise. Sans surprise, connaissant l’amour des locaux pour le cyclisme, la boutique a été prise d’assaut dès le jour de l’ouverture.

Les JO 2024 en clair-obscur

Peut-être plus encore que France 2023, le comité d’organisation des Jeux Olympiques 2024 porte l’ambition d’un évènement écologiquement et socialement responsable. Le siège même de l’organisation, à Saint-Denis, se présente comme une valeur étalon en termes de responsabilité : 60 % des prestataires sont issus de l’économie sociale et solidaire, deux tiers des salariés sont en insertion et 25 % des effectifs de maintenance technique des prestataires sont en situation de handicap.

Pour ses achats, Paris 2024 a ouvert les marchés à tous types d’entreprises, quelle que soit leur taille. L’objectif de l’organisation étant de mobiliser l’ensemble du paysage économique français, des multinationales aux entreprises unipersonnelles. La réalité du terrain prouve qu’il ne s’agit pas d’une posture : à date, deux tiers des

entreprises prestataires qui travaillent ou travailleront pour l’organisation des Jeux sont des TPE/PME.

Néanmoins, dans une forme de paradoxe, une certaine opacité règne sur les Jeux Olympiques 2024. Impossible par exemple de citer le nom d’un imprimeur, ou plus généralement d’un prestataire de services, d’ores et déjà impliqué dans une production en direct pour l’évènement. Le comité d’organisation ferme les canaux de communication à double tour sur le sujet.

Une posture que l’on peut regretter, car la prise de parole de fournisseurs français valoriserait, par l’exemple, les engagements forts du comité d’organisation sur le recours à des entreprises locales. Mais, au vu des sommes astronomiques engagées par les partenaires des Jeux Olympiquesavec un billet d’entrée à plusieurs millions d’euros -, la restriction de communication autour de l’évènement à ces seuls partenaires peut également se comprendre.

© Florian

Hulleu

« 3 QUESTIONS À... »

Sébastien TRAUTMANN, Président d’OXY

L’entreprise OXY, experte des solutions de marquage technique et de signalétique pour l’industrie et la communication visuelle, est dans les starting-blocks pour réaliser les communications des prochaines compétitions sportives. Son expertise en communication des flux, exercée auprès de grands comptes comme la RATP et la SNCF, lui donne une longueur d’avance.

Comment vous préparez-vous à répondre aux enjeux RSE portés par Paris 2024 et France 2023 ?

La communication des comités d’organisation des Jeux Olympiques et de la Coupe du Monde de rugby intègre clairement un impératif de responsabilité. Les deux évènements annoncent se positionner en ce sens pour leur politique d’achats. Sachant que tous les appels d’offre n’ont pas encore été rendus publics, l’heure est encore aux bruits de couloir, mais il se murmure que les supports recyclables et les matières éco-conçues devraient occuper une place de choix au sein des critères de décision des comités d’organisation. Ces dernières années, nous avons engagé des actions pour plus de responsabilité chez Oxy, et le challenge n’est pas toujours évident pour répondre à une double durabilité, à la fois dans le respect de l’environnement, mais aussi dans le temps. Nous réalisons actuellement des tests avec nos fournisseurs, en particulier pour répondre aux énormes flux qui s’annoncent. Nous sommes dans les starting-blocks et fin prêts à nous lancer quand les marchés sortiront.

Votre récente acquisition de l’imprimeur parisien Interimages représente un atout pour remporter d’éventuels marchés sur les Jeux Olympiques 2024 ?

Le rachat d’Interimages constitue une étape importante pour nous développer dans la capitale. Nous disposons désormais d’un centre de production à Paris, qui contribue clairement à renforcer notre positionnement sur les JO. Nous avons d’ores et déjà remporté un appel d’offre auprès de la Ville de Paris, pour réaliser la signalétique longue durée de leurs centres sportifs et jeunesse. Cela représente 400 sites, comprenant notamment des gymnases, des stades et des piscines. On peut imaginer qu’une signalétique éphémère, dédiée aux Jeux Olympiques, y sera déployée dans le courant de l’année 2023. Au global, avec la RATP et la SNCF comme clients déjà existants chez Oxy, nous sommes plutôt bien armés pour tenter de remporter les appels d’offre à venir sur les JO de Paris 2024.

Quelle est la principale problématique pour la signalétique en gares ?

Lors des manifestations sportives majeures, un enjeu essentiel tient dans l’orientation des flux d’usagers, car une gare qui voit transiter habituellement 5 000 personnes par jour, va voir passer sa jauge à 50 000 personnes, et ce sur un temps court. Cela induit d’importantes questions d’orientation vers les sites des compétitions et une réflexion poussée pour éviter que les gares saturent sous le poids du flux. C’est là où notre expérience dans la communication de flux, testée notamment sur l’Euro de football 2016, me semble opportune. Nous avons produit des éléments pour une quinzaine de gares des villes hôtes de la compétition. La réussite du projet, malgré sa complexité, nous donne confiance pour les évènements à venir.

Plein les yeux

Le spectacle incarne une dimension intrinsèque essentielle au sport de haut niveau. Il s’illustre bien entendu dans la performance des athlètes, sur le terrain ou sur la route, mais il doit aussi se retrouver dans l’habillage visuel des enceintes sportives.

Le secteur possède ses propres codes et particularités, avec un moteur guidant l’ensemble des communications : en mettre plein les yeux aux spectateurs.

Ces dernières années, l’enseigniste rennais Semios a vu son activité évènementielle se développer à toute vitesse, et ce quasi-exclusivement dans le domaine sportif. L’entreprise, qui réalise notamment de la signalétique pour des stades comme le Vélodrome à Marseille et le Roazhon Park à Rennes, confirme le besoin d’impact. « Dans les stades, les spectateurs attendent un effet whaou. La communication visuelle doit être hyper impactante, en termes de format ou de création graphique » , explique Amélie Guerbadot, responsable marketing et communication chez Semios. Néanmoins, en termes de spectacularisa-

tion de l’expérience sportive, la France, et l’Europe plus généralement, sont encore à la traîne en comparaison des évènements tenus aux États-Unis. EGG Sports, qui officie aux quatre coins du monde, peut en témoigner. « Il existe une différence culturelle entre la manière dont un évènement sportif est produit aux USA et en Europe, avance Olivier Peulvast. Outre-Atlantique, on conçoit un programme de divertissement et de business s’appuyant sur un évènement sportif. En France, on produit d’abord une compétition sportive, puis on réfléchit à son animation. » Une logique totalement différente, qui impacte fortement l’expérience des spectateurs. « Lors d’un match de NBA, NFL ou NHL, il n’y a aucun temps mort et le spectacle visuel est continu, sur le terrain ou sur les écrans de la salle, poursuit Olivier Peulvast. Chaque opportunité de divertissement est exploitée pour communiquer. Cette façon de faire commence à apparaître sur certains gros évènements français, même si notre appréhension culturelle du sport reste une limite pour notre pays. »

Semios a collaboré avec le studio de design nantais Fairly, un spécialiste de la création de concepts durables, dans le cadre d’un projet pour le magasin Décathlon de Betton (35). Partenaire officiel des Jeux Olympiques de Paris 2024, la marque d’équipements sportifs désirait faire appel à des solutions éco-responsables pour aménager son espace de vente. Pour répondre à cette demande, Semios a identifié une toile à base de plastique recyclé et réalisé une trentaine de drapeaux et kakémonos aux couleurs des JO. Pour chacun de ses projets, l’entreprise bretonne propose une récupération et une revalorisation des productions. Pour ce faire, Semios dispose d’un partenariat avec un ESAT en Normandie. La chaîne d’hôtels brestoise B&B, qui sponsorisait une équipe cycliste sur le Tour de France, a notamment fait appel à ce dispositif en 2021 : les bâches grand format utilisées par la marque ont été transformées en sacs de sport, distribués sur l’édition 2022 du Tour.

Le digital monte en puissance

Sur le modèle américain, les solutions de communication visuelle digitale prennent une place grandissante lors des évènements sportifs. Si le print demeure primordial pour une entreprise comme EGG Sports, qui possède un studio intégré réalisant le design et l’impression petit format de ses projets, des écrans sont systématiquement intégrés lors des opérations d’activation de l’agence.

« On utilise de plus en plus de grands formats LED dans nos scénographies. On joue avec pour aller plus loin dans l’immersivité des expériences, mais aussi pour diffuser du contenu, comme le programme des animations, une infographie ou un motion design. Pour exploiter au mieux les écrans, un important travail doit être mené, mêlant la scénographie, la technologie et le contenu », précise Olivier Peulvast.

Du côté des fournisseurs de solutions de communication, l’engouement pour le digital dans le sport se confirme également. Basé dans la région de La Rochelle (17), Display Media propose des tables tactiles, des totems numériques et des panneaux LED, fabriqués et assemblés dans une usine de 10 000 m². Les atouts de ces produits, entre modernisation de l’image, recueil de données et personnalisation poussée, ont notamment convaincu le club de rugby du Stade Rochelais de s’équiper auprès de Display Media.

BR-Digital , filiale du groupe BR-Units, officie sur le même terrain. Fabricant spécialiste de l’affichage LED, l’entreprise de Roubaix (59) apporte par ailleurs son expertise dans la création des contenus diffusés via ses solutions, de la définition du message de communication à la production de la vidéo. Grâce à ses dispositifs homologués par l’UEFA, BR-Digital a notamment installé ses écrans pour des matchs de Champions League dans le stade Louis-II de Monaco.

Tous visuels © Semios

Magali TÉZENAS DU MONTCEL, directrice générale de Sporsora

Association interprofessionnelle créée en 1994, Sporsora est l’organisation référente pour le développement de l’économie du sport. L’association regroupe plus de 280 entités représentatives de l’écosystème sportif : marques, détenteurs de droits, agences, collectivités, médias, instituts d’études, ou encore organismes de formation. Magali Tézenas du Montcel, directrice générale de Sporsora, nous fait le tour d’horizon des problématiques de communication soulevées par les évènements sportifs.

Quel est l’objectif principal d’une marque communiquant sur un évènement sportif ?

Il y a quelques années, aux prémices du sponsoring sportif, les marques étaient en recherche de visibilité. Elles souhaitaient travailler leur notoriété. Mais aujourd’hui, les partenaires sont en quête de bien plus que ce seul élément. Certains poursuivent un objectif purement business, c’est-à-dire la vente de leurs produits ou de leurs services à l’occasion d’un évènement sportif. D’autres y voient l’opportunité de travailler leur marque, sur des questions de considération ou de préférence, par exemple. Les objectifs RSE prennent aussi de plus en plus de place, car le sport permet d’adresser des sujets de santé, d’éducation, de lien social ou de parité. On constate également des aspirations sur le plan des ressources humaines, avec des partenaires pour lesquels le sport est une façon d’attirer des talents. Au global, le sponsoring sportif permet donc de répondre à de nombreux enjeux pour les entreprises.

Comment se sont positionnés vos adhérents à l’égard de la Coupe du Monde au Qatar ?

évènements peu médiatisés agissent en pionniers sur la

Cela a été très complexe pour eux de se positionner. Nous comptons parmi nos adhérents des marques partenaires de la Fédération Française de Football, comme Orange et EDF, qui ont été prises en grippe par une partie du grand public, dans une forme d’amalgame avec le Qatar. Or, elles ne sont pas partenaires de la Coupe du Monde ! Mais au vu du contexte, il était important que ces marques se fassent discrètes, en déclarant uniquement leur soutien à l’équipe de France, sans mentionner la compétition. Certains partenaires ont même préféré se rabattre sur une communication autour des fêtes de fin d’année, plutôt que d’exploiter le sujet du Mondial.

© Sporsora

La polémique sur les mascottes des JO 2024 produites entre la France et la Chine étaitelle nécessaire ?

Il est important de voir le bon côté des choses. Je suis ravie que deux entreprises françaises aient remporté l’appel d’offres pour la production des mascottes. D’ailleurs, 85 % des marchés ouverts sur les Jeux Olympiques 2024 sont destinés à des entreprises françaises. Cet engagement du comité d’organisation va permettre de relocaliser, de réindustrialiser, de créer de l’emploi et de rapatrier en France un savoir-faire que nous n’avions plus. L’industrie française des peluches a complètement disparu, donc profitons des Jeux Olympiques pour mettre le doigt sur le problème et tenter de le résoudre, pas à pas. De la même façon, organiser la Coupe du Monde au Qatar aura permis de mettre les projecteurs sur le pays, et cela devrait les obliger à progresser sur différents plans.

Les évènements sportifs majeurs doivent-ils en faire plus sur le plan RSE ?

Les évènements sportifs internationaux posent un problème évident en termes d’éco-responsabilité, car les spectateurs voyagent depuis le monde entier. Mais il faut savoir que toutes les parties prenantes sont à l’œuvre pour aller plus loin dans leurs démarches, notamment en termes de communication visuelle. Le Ministère des Sports a d’ailleurs produit une charte, en 2017, relative aux 15 engagements éco-responsables à destination des organisateurs d’évènements sportifs. Paris 2024 et France 2023 l’ont notamment signée. Il existe bien entendu une marge d’amélioration pour l’ensemble des évènements, mais il est important de noter qu’il n’y en a pas un qui ne travaille pas sur ces enjeux de responsa-

bilité. Les partenaires poussent aussi dans ce sens. Ils se montrent de plus en plus exigeants, notamment depuis les polémiques autour du Qatar, et ils ont d’ailleurs un grand rôle à jouer auprès des détenteurs de droits sportifs, pour les inciter d’autant plus à s’aligner sur une démarche vertueuse.

Quid des évènement sportifs de moindre envergure ?

Les Jeux Olympiques ou le Tour de France possèdent des modèles économiques robustes, mais l’immense majorité des évènements sportifs vivent sur un modèle économique plus fragile, donc l’évolution se fait parfois de manière plus progressive pour eux. Certains évènements peu médiatisés agissent toutefois en pionniers sur le plan RSE. Les Internationaux de Strasbourg, un tournoi de tennis féminin, en sont un exemple patent. Depuis 2010, l’organisateur s’est engagé dans une démarche impliquant notamment la revalorisation des bâches du tournoi pour fabriquer des sacs et des objets, ainsi que la conception des espaces VIP en matériaux recyclables. L’organisation mène également des actions sur le plan des transports, de l’hébergement, ou de l’alimentation. Fort de ce positionnement, l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) a fait des Internationaux de Strasbourg sa référence dans la catégorie des évènements sportifs et un modèle à suivre pour l’ensemble du secteur.

« Objectifs business, RSE, ressources humaines...

le sponsoring sportif permet de répondre à de nombreux enjeux pour les entreprises »

Moins médiatisés que les Jeux Olympiques, la Coupe du Monde de rugby ou le Tour de France, les Championnats du Monde de ski, qui auront lieu à Courchevel et Méribel du 6 au 19 février prochains, n’en demeurent pas moins un évènement international important pour notre pays. Pour preuve, plus de 150 000 spectateurs sont attendus sur place, et 500 millions de téléspectateurs devraient suivre la compétition. Dans un écrin aussi majestueux que les Alpes françaises, l’accent est mis sur la responsabilité des opérations de communication. À leur tête, Marie Marchand-Arvier, une ex-skieuse de haut niveau, médaillée d'argent aux Championnats du Monde 2009. Elle nous détaille la politique d’achats de l’évènement.

Pourquoi vous êtes-vous engagés dans une démarche de certification ISO 20121 ?

C’est une certification témoignant qu’un évènement respecte des règles de responsabilité, donc il nous semblait essentiel de nous lancer dans ce processus, pour prouver notre engagement. Fin novembre 2022, nous avons réalisé la première phase de cette certification. Cela nous a permis d’identifier les bonnes pratiques et de déceler les derniers points à améliorer pour entrer dans le cadre de la certification. Un deuxième point sera réalisé pendant l’évènement. Il s’agit d’un sérieux challenge, car nous serons dans le tourbillon de la compétition, mais c’est une étape essentielle pour décrocher notre médaille !

Douze mois en arrière, Courchevel Méribel 2023 s’était engagé à réaliser au moins 50 % de ses achats en local. Cela s’est-il vérifié dans les faits ?

Nous sommes dans la dernière ligne droite des préparatifs et à date (NDLR : l’interview a été

menée mi-décembre 2022), 88 % des achats en supports de communication ont été réalisés au sein de la région Auvergne-Rhône-Alpes. D’autres services de l’évènement sont malheureusement dans l’obligation de faire appel à des prestataires plus lointains, comme pour la construction des tribunes par exemple, mais l’objectif global de 50 % d’achats locaux pour la compétition sera certainement tenu.

A quelles solutions de communication print ferez-vous appel pour les Championnats du Monde ?

En amont de l’évènement, une large campagne d’affichage sera déployée en stations et dans les villes environnantes, via le réseau local de la régie publicitaire savoyarde Alfa Conseil. Et d’autres réseaux complémentaires d’affichage seront activés pour obtenir une visibilité suffisante en région AURA. Pendant la compétition, nous emploierons des basiques de l’évènementiel, tels que des oriflammes, des bâches et des drapeaux.

© Sylvain Aymoz

Tous les éléments ne seront pas produits à cette occasion, car en mars 2022, nous avons déjà organisé un pré-évènement sur lequel des supports marqués « Courchevel Méribel 2023 » ont été déployés. L’intégralité de ceux-ci seront réutilisés dans la cadre des Championnats du Monde. Et une fois l’évènement clôturé, nous leur offrirons une nouvelle vie, sous forme de don à des associations locales impliquées dans l’upcycling, par exemple.

Quels sont les prestataires d’impression retenus pour vos besoins en communication visuelle ?

L’évènement n’est pas soumis aux appels d’offre ou aux marchés publics, donc nous agissons à notre guise sur ce plan, en gardant en tête que notre modèle de financement implique tout de même la demande de plusieurs devis. Nous travaillons aujourd’hui avec plusieurs entreprises locales sur les sujets de communication visuelle, en fonction des

spécialités et des disponibilités de chacun, comme SMTK Communication pour la signalétique et Savoie Visuels pour la vitrophanie et les bâches. Le tarif des prestations intervient bien entendu dans nos décisions d’achats, mais les imprimeurs doivent aussi respecter des critères de responsabilité.

Les solutions digitales occupent-elles une place majeure au sein de votre évènement ?

Pour un évènement en plein air comme le nôtre, l’animation des différents écrans géants à proximité de l’aire d’arrivée s’avère cruciale. Nous réalisons de nombreux contenus pour créer de l’animation et du divertissement, mais également pour informer les spectateurs, au sujet du programme à venir ou en rapport avec leur sécurité par exemple. A Méribel, deux écrans géants d’une quinzaine de mètres carrés seront même installés un peu plus haut dans la station, sur les bords des pistes, au sein de « fan zones » accessibles aux skieurs.

© Sylvain Aymoz

HISTOIRES D’IMAGES

Grâce à l’expertise des imprimeurs et aux possibilités offertes par les nouvelles technologies d’impression, force est de constater que l’art infuse plus largement dans notre société. Par un effet de balancier extrêmement enrichissant, l’expertise des uns nourrit l’inventivité des autres, contribuant ainsi à créer de nouveaux espaces sensibles et de nouveaux imaginaires. Une perméabilité croissante entre technique et créativité que l’on ne peut que saluer.

De la moquette aux papiers peints, des couloirs aux chambres, de la réception au speakeasy en passant par le lounge et le hall, le dessin contemporain s’invite dans tous les espaces de la Drawing House. Situé dans le quartier artistique et animé de la Gaîté-Montparnasse dans le 14e arrondissement de Paris, le nouvel hôtel 4 étoiles a ouvert ses portes au début de l’été. Carine Tissot, sa directrice, a donné carte blanche à sept artistes dessinateurs pour la réalisation d’une œuvre originale sur la tête de lit de chaque chambre, ainsi que pour une intervention artistique, dans les couloirs. « Grâce à ce projet, nous avons permis à des artistes qui n’avaient jamais travaillé pour des hôtels de s’exprimer différemment et de s’approprier l’espace. Nous ne proposons pas des œuvres accrochées mais une immersion dans un univers artistique original, où l’idée de reproduction disparaît au profit d’une nouvelle expérience sensible », explique Carine Tissot.

Si l’art contemporain entretient depuis longtemps des relations étroites avec le monde de l’impression sérigraphiée, les créatifs se montrent de plus en plus intéressés par l’évolution des techniques et des supports d’impression, qui leur offrent de nouvelles perspectives. À Lyon, s'est déroulée en fin d'année la 16ème Biennale d’Art Contemporain. Cette perméabilité croissante, entre technique et créativité, est au cœur du fonctionnement de l’événement, avec des artistes qui imaginent et conceptualisent des œuvres et des partenaires techniques externes qui les réalisent. Une interaction que l’imprimeur lyonnais ATC Groupe cultive depuis des années, sous la forme d’un mécénat de compétences. « Travailler avec les équipes de la Biennale, c’est avoir la chance de pouvoir travailler avec

Par Cécile Jarry

des personnes accessibles et curieuses, mais aussi très exigeantes. C’est une belle façon de continuer à grandir et de faire grandir ses équipes » , témoigne Christophe Aussenac, son dirigeant. Cette année, il a réalisé la fresque murale qui orne la place Charles Béraudier, près de la gare Part-Dieu. Conçue par le Studio Safar, l’œuvre représente un foulard de soie florale dont les bannières calligraphiques portant les noms de Beyrouth et de Lyon, rappellent le rôle prépondérant de la France dans l’industrie de la soie au Liban. Dans une métropole comme Lyon, qui fait la chasse à l’affichage publicitaire, ce genre de réalisation est une belle source d’inspiration pour façonner de nouveaux imaginaires urbains.

Dans un tout autre registre, la marque Le Chocolat des Français cultive également ce dialogue enrichissant avec des artistes contemporains. Ses tablettes, toutes signées, sont de véritables « œuvres d’art à dévorer ». Plus de 500 artistes, la toute nouvelle vague des illustrateurs et des illustratrices, s’expriment aujourd’hui au travers de ses packagings colorés, aux couleurs saturées. « Quand on a créé notre première tablette, les experts en packaging nous ont dit que l’on avait tout faux. On ne voyait pas le produit. Nous utilisions des couleurs fluo, ce qui faisait chimique. Et notre packaging changeait tout le temps, donc nous n’étions pas reconnaissables. On a préféré garder notre démarche arty... et ça a marché », témoigne Paul-Henri Masson , un des co-fondateurs de la marque. Le Chocolat des Français a aujourd’hui ses collectionneurs, qui apprécient autant ses chocolats que les œuvres qui les emballent.

© Blaise Adilon

© Cheziere-Douai

Estimation de la taille du marché de l’électronique imprimée en 2030 300 MILLIARDS € dont 10% pour les imprimeurs

Répartition par grandes applications (2018)

- Écran OLED / 26 milliards

- Capteurs / 3,6 milliards

- Encres conductrices / 1,9 milliard

- Éclairages OLED / 50 millions

- Solaires, batteries et circuits logiques / 21 millions (source : Centre Technique du Papier) (source : IDTECHTEX)

Comment aider les imprimeurs confrontés au déclin de leurs marchés à diversifier leur activité ? Avec le projet EIPIT (Électronique Imprimée Pour les Imprimeurs Transformateurs), le Centre Technique du Papier (CTP) planche sur le sujet et prépare la prochaine révolution. Son cheval de bataille : l’imprimé fonctionnel. Autrement dit, de l’électronique imprimée adaptée aux industries graphiques. On appelle cela «l’impression électronisée ». Par Cécile Jarry

Depuis Gutenberg en 1440 jusqu’à aujourd’hui, l’histoire de l’imprimerie a été jalonnée d’innovations. Au début du XIXe siècle, vers 1810, la première presse mécanique apparaît sur le marché. Un siècle et demi plus tard, en 1950, c’est l’offset, suivie par l’impression flexographique en 1970, puis l’impression numérique, laser et jet d’encre, au tournant des années 2000. Depuis, des améliorations dans les process ont été apportées et de nouvelles possibilités d’ennoblissement numérique ont été créées pour permettre au support imprimé de tirer son épingle du jeu et de jouer la carte de l’émotion dans un mix marketing de plus en plus enclin à favoriser le digital, mais sans que l’on puisse parler, pour autant, de véritable innovation.

LA PROCHAINE RÉVOLUTION ?

En coulisses pourtant, les chercheurs du Centre Technique du Papier s’activent et préparent la prochaine révolution. En imaginant des procédés innovants de traitement de surface ou d’impression, le pôle d’excellence « Produits Fonctionnels » du CTP travaille en effet à ouvrir les matériaux cellulosiques à de nouvelles fonctionnalités à haute valeur ajoutée. Les propriétés barrières en font partie, l’électronique imprimée également. Pour Laurent Lenglet, chef de projet et conseiller scientifique du pôle Produits Fonctionnels, c’est précisément là que se situe la prochaine révolution, « dans cette capacité qu’a aujourd’hui l’imprimerie à se réinventer, en déposant non plus seulement de la couleur sur le papier mais de nouvelles fonctionnalités » « Si par le passé, l’innovation s’est essentiellement axée sur le gain de productivité et l’amélioration de la qualité de l’imprimé, l’impression doit désormais proposer des technologies disruptives pour pouvoir se renouveler. C’est dans cet esprit que le CTP collabore avec les imprimeurs afin qu’ils soient les premiers acteurs dans leurs innovations », confirme Philippe Martinez, le responsable du pôle Produits Fonctionnels du CTP.

IDENTIFIER ET INVENTER DE NOUVEAUX USAGES DE L’IMPRIMÉ

Lancé en 2017 et cofinancé par les fonds FEDER (Fonds Européen de DÉveloppement Régional) de la région Hauts-de-France, le programme EIPIT (Électronique Imprimée Pour les Imprimeurs Transformateurs) porté par l’établissement de Douai du CTP s’est donné pour objectif d’accompagner les acteurs de la chaine graphique, et en particulier les imprimeurs transformateurs, vers cette impression fonctionnelle. Le principe est de déposer, avec les outils d’impression existants, non plus de la couleur mais des encres conductrices, apportant ainsi à l’imprimé de nouvelles fonctionnalités à forte valeur ajoutée : de la lumière, de la connectivité, de l’interactivité… « L’idée est d’adapter les machines traditionnelles des imprimeurs afin qu’ils puissent faire de l’électronique imprimée dans le cadre de référence de leurs métiers, dans leurs locaux, avec leur personnel et le matériel existant, mais aussi avec leurs contraintes » , indique Laurent Lenglet. « Avec des procédés d’impression industrielle type offset, flexo, hélio ou sérigraphie, on peut d’ores et déjà produire des objets à performance modeste comme une antenne par exemple pour un imprimé

connecté, un circuit électrique simple pour un imprimé plus interactif, ou encore un afficheur pour un imprimé lumineux », précise le spécialiste. Aujourd’hui, une dizaine d’imprimeries des Hauts-de-France sont engagées dans ce programme de développement. Parmi elles : Cartonnerie Gondardennes qui développe des solutions d’impression électronisée pour la logistique, l’imprimerie Danquigny qui développe l’électronique hybride ou encore l’imprimerie Dourdin avec de l’imprimé lumineux.

15 ANS DE DÉVELOPPEMENT

Si l’opportunité de marché a été détectée par le CTP il y a une dizaine d’années maintenant, la mise en place de ce nouveau process industriel au sein des entreprises – souvent de petites PME – demande du temps. « Une quinzaine d’années en moyenne » , indique Philippe Martinez. « Il s’agit ni plus ni moins d’un nouveau process industriel à mettre en place, les temps de développement sont donc longs dans la mesure où cela va impacter toute la chaîne de valeurs de l’entreprise. De l’identification de nouveaux marchés en amont à la mise en place du process dans son intégralité. Ce que nous visons, c’est une parfaite

autonomie des imprimeurs dans la gestion de cette innovation. Pour y parvenir, cela demande un accompagnement sur le long terme » , complète Laurent Lenglet. Au sein du CTP, le pôle d’innovation ImprimLab a permis d’équiper l’établissement de Douai en matériels innovants avec technologie de report de puces, impression jet d’encre spécifique, technologie d’abrasion laser et procédés sérigraphiques optimisés : des outils qui vont permettre aux chercheurs de développer en laboratoire des technologies génériques qui pourront ensuite être transférées sur les équipements habituels des entreprises participant au projet. « Nous proposons également des actions de formation pour l’ensemble des entreprises de territoire français via d’autres financements », indique Laurent Lenglet.

IMPRIMLAB / EIPIT : DEUX ENTITÉS RÉUNIES POUR INNOVER DANS L’IMPRESSIONTRANSFORMATION

ImprimLab, un pôle d’innovation et une plateforme de laboratoires dédiés aux essais spécifiques des industriels de l’Impression et la Transformation. EIPIT, un projet structurant pour les entreprises innovantes dans l’imprimerie et la transformation autour de l’Électronique Imprimée. Ensemble, ils conduisent le programme d’innovation du CTP pour innover dans l’industrie de l’Impression-Transformation. Le partenariat avec le pôle d’innovation ImprimLab a notamment permis à l’établissement du CTP de Douai de s’équiper en matériels innovants.

LA RFID AU QUOTIDIEN : UN MARCHÉ EN PLEINE ÉVANGÉLISATION

À l’autre bout du spectre, chez les marques, il faut aussi que l’idée fasse son chemin. Ainsi, quand Decathlon a décidé de généraliser l’usage de la RFID dans sa gestion logistique (lire notre encadré ci-contre) , six années se sont écoulées entre le premier pilote et le déploiement massif de la solution. « Le plus gros défi a été d’intégrer le tag RFID sur certaines natures de produits, le fonctionnement des étiquettes n’étant, par exemple, pas optimal au contact de l’eau ou du métal. Il a donc fallu faire preuve d’imagination pour trouver des solutions. Dans certains cas, les équipes ont dû adapter le packaging ou même revoir la conception du produit », témoigne Decathlon. Ce projet était par ailleurs un projet transversal et a nécessité un fort travail d’évangélisation auprès des équipes. Autre élément à prendre en compte, le ticket d’entrée, élevé pour mettre en place cette nouvelle technologie. À l’époque, le responsable du projet annonçait un prix de 0,05 à 0,10 € hors pose pour des tags RFID encodés et prêts à être posés sur un produit, alors que pour une étiquette antivol EAS classique, il fallait compter 0,02 € à 0,03 € hors pose. Le financement reposait en grande partie sur

l’amélioration de la disponibilité des produits. « Au moins 5 % de disponibilité supplémentaire permet de financer le projet » , assurait alors Decathlon, qui plaidait pour qu’un maximum de distributeurs s’emparent de la technologie RFID afin d’en répandre l’usage et donc de faire baisser les coûts. Un souhait qui semble avoir été entendu : en 2014, le nombre d’articles tagués vendus dans le monde étaient de 4 milliards. On parle aujourd’hui de 62 milliards d’ici à 2024.

LA RFID DANS LA LOGISTIQUE DECATHLON :

un outil pertinent de traçabilité, au service des objectifs de développement durable de l’enseigne

Chez DECATHLON, l'innovation a commencé par le plus simple des objets : une étiquette RFID. Autrement dit une étiquette capable d’émettre des ondes radio permettant une identification simple et rapide de chaque produit, à un mètre de distance, voire à travers un carton. Une petite révolution en termes de logistique que Decathlon a initié il y a plus de dix ans. Ses tunnels sur les convoyeurs, ses mâts qui permettent de scanner une palette entière, ses lecteurs à l'entrée des trieuses... l’enseigne a déployé cette technologie sur l’ensemble de sa chaîne de production. Toutes les structures de l’enseigne dans le monde (usines, entrepôts, magasins) sont aujourd’hui dotées d’outils pour lire ces « tags RFID ». On parle de 50 000 lecteurs.

Aujourd’hui, Decathlon souhaite aller encore plus loin dans l’exploitation des données liées à ses produits. En permettant une meilleure traçabilité, la RFID apparaît comme étant un outil pertinent pour aider l’enseigne à atteindre ses objectifs de développement durable. Elle permet en effet de connaître de façon précise l’empreinte carbone des produits et facilite, le cas échéant, leur recyclabilité, grâce à un accès simple à leur composition.

C!PRINT 2023 : QUELS FUTURS POUR LA PLANÈTE PRINT ?

Communication responsable, impression durable, réindustrialisation, sobriété : comment envisager l’avenir à l’aune de ces nouvelles injonctions ? Quels rôles les nouvelles technologies peuvent-elles jouer dans cette équation ? Éléments de réponse sur le prochain salon C!Print, du 31 janvier au 2 février prochains. Près de 260 exposants y exposeront leurs nouveautés et innovations.

Du 31 janvier au 2 février prochains, le salon leader des industries graphiques en France ouvrira ses portes à Lyon, pour trois jours de rencontres. Let’s Impact Tomorrow, sa nouvelle baseline, donne le ton de cette nouvelle édition. « Agir pour demain, c’est bien sûr s’engager dans une transition environnementale et imaginer des modes de communication plus responsables. Mais c’est aussi savoir investir dans les bonnes technologies, celles qui vous permettront de vous adapter aux crises qui se succèdent - tensions sur les approvisionnements, hausse des prix de l’énergie et des matières premières -, tout en restant force de propositions créatives pour vos clients », explique Florent Zucca, le directeur marketing du salon.

Communication responsable, impression durable, réindustrialisation, sobriété : comment envisager l’avenir à l’aune de ces nouvelles injonctions ? Quels rôles les nouvelles technologies peuvent-elles jouer dans cette équation ?

À travers son vaste programme de contenus, avec près de 120 speakers et 50 conférences, pitchs et masterclasses, le salon entend accompagner ses changements. Valérie Martin est Cheffe du service Mobilisation Citoyenne et Médias de l’ADEME. Elle a participé à la rédaction de la deuxième édition du Guide de la Communication Responsable. Mathieu Sakkas est le nouveau CEO de l’agence de design Dragon Rouge. Son métier aujourd’hui consiste à aider les marques à connecter leurs business modèles aux nouveaux défis environnementaux et sociétaux. Ensemble, ils donneront le coup d’envoi du salon lors d’une grande conférence inaugurale au cours de laquelle ils partageront leur vision de l’avenir des secteurs de la communication et du design.

UNE OFFRE COMPLÈTE DE SOLUTIONS

L’adaptation du monde de la communication aux enjeux de la transition écologique dépend

Tous visuels © C!Print

désormais de dynamiques collectives qui engendrent des changements systémiques majeurs, pas toujours simples à mettre en place. Dans l’offre des 260 exposants du salon : pléthore de solutions et d’innovations attendent les visiteurs afin de répondre à cette problématique (lire notre Cahier Spécial pages 57 à 74)

Référent pour les secteurs de la communication visuelle, de la communication extérieure et lumineuse, de la personnalisation, de l’industrie graphique et du textile, le salon poursuit sa stratégie d’ouverture vers les marchés du packaging et de l’étiquette, de l’industrie et de la photographie. Transversal, l’événement rassemblera fabricants et distributeurs de machines et de supports d’impression, prestataires de services en impression et communication visuelle, prescripteurs et clients finaux.

Les grands noms du marché de l’impression numérique et du grand format, exposants historiques du salon, ont confirmé leur présence : Roland DG, HP, Mimaki, Agfa Graphics, swissQprint, Epson, Fujifilm, Canon, Mutoh, etc. Ainsi que tous les grands distributeurs du secteur : Alcora Traceur, Arobase Numérique, Club Groupe, Encraje, Euromedia, ID Numérique, Magentiss, Multigraphic, etc.

Les plus importants fabricants et distributeurs de supports et médias d’impression seront également là, avec une forte présence du secteur adhésif : Hexis, Kala, Antalis, Arlon Graphics, Avery Dennison, 3M, Filmolux, Saint Clair Textiles, SDAG Adhésifs, Poitoo Adhésifs,

Cotonnière Lyonnaise, Spandex, etc. La filière graphique plébiscite de nouveau l’événement avec la présence de Konica Minolta, Koenig & Bauer, Xerox, Riso, CP-Bourg, Fedrigoni, Inapa, Duplo, OKI, BlueCrest, etc.

Les acteurs historiques du marquage et de la personnalisation petit format ont confirmé leur présence : A.Buisine, BGA Group, Gravotech, Must Technologie, Print Equipment, Promattex, Tajima, Trotec, etc. Les leaders du secteur web-to-print exposeront également : Onlineprinters, Realisaprint.com, Exaprint, Helloprint, PrintMyTransfer, Adesa-Smartlabel, Unik Web-to-Print, Print.com, etc.

Enfin, les éditeurs de solutions logicielles renouvelleront également l’expérience : Binuscan, Caldera, Cervoprint, Dataline, EProductivity Software, Esko, Feeder, Freshcore, Graphique Alliance, Hybrid Software, Imaging Solutions, Mondeviseur, Punch Cloud, Quality Punch, Vitasoft, etc.

UNE DYNAMIQUE COLLECTIVE

Et pour cette dixième édition, le salon référent des industries graphiques en France, et plus largement dans le monde francophone, a reçu le soutien des leaders de la profession, avec 13 sponsors officiels qui ont renouvelé leur confiance à l’évènement. HP et Konica Minolta sont sponsors Platinum de cette édition ; Canon, Roland DG, Hexis, Mimaki, swissQprint et Kala sont sponsors Gold ; Epson, Xerox, Euromedia, Exaprint et Realisaprint.com sont sponsors Silver.

DES CONFÉRENCES, DES TENDANCES, DES TALENTS, DES EXPÉRIENCES...

Lancé avec succès lors de la dernière édition, le Software Village prend une nouvelle ampleur en 2023. Dédié à la transformation numérique des entreprises, cet espace concentre l’expertise des exposants - éditeurs de solutions logicielles - mais aussi une zone de contenus offrant un programme dense de pitchs et masterclasses autour de sujets clés comme l’automatisation des flux de production, le web-to-print, la cybersécurité ou la création graphique à l’heure de la révolution numérique et des nouveaux développements de l’intelligence artificielle.

Plébiscité par les professionnels du secteur, le C!Wrap , concours de pose du salon, revient pour sa troisième édition. Six équipes s’affronteront pendant trois jours, à raison de 5 heures de pose par équipe. Objectif : recréer l’univers d’une écurie de course automobile grâce au covering. Ambiance « paddock » garantie, avec six Ford Mustang à personaliser.

Les réalisations sont évaluées chaque fin de journée, par un jury composé de professionnels du secteur, sur des critères tels que la qualité de la pose, la finition et la créativité du design.

L’annonce des résultats et la remise des prix aura lieu le jeudi 2 février 2023 à 16h.

Animation incontournable, le Plug&Play, atelier de personnalisation en live du C!Print, proposera cette année aux visiteurs de découvrir la collection d’une marque fictive – Workaway - dont l’univers fait écho à la tendance actuelle des travailleurs nomades. Gravure laser, broderie, impression numérique sur objet, Direct-To-Film (DTF), sublimation… 6 marques de matériel d’impression sur vêtements ou objets mettront en avant leurs dernières solutions. De quoi allier l’utile à l’agréable, en testant les dernières techniques de marquage, tout en se constituant un joli kit de télétravail personnalisé.

Face au succès remporté lors de la dernière édition, l’Atelier de Sérigraphie sera également de retour avec des supports inédits à imprimer. Rendez-vous à l’issue de la dernière conférence du salon, sur l’espace central, pour une animation 100 % do it yourself !

MATHIEU SAKKAS, Directeur général DRAGON ROUGE

VALÉRIE MARTIN, Cheffe du service Mobilisation Citoyenne et Médias, ADEME

Consultant en web-to-print LUDOVIC-MARTIN.COM

ISABELLE MANCHE, Directrice générale France & Benelux, ESKO

GÉRALD KUGLER, Chief Technologist Officer, HP

MATTHIEU PREVOST, Responsable environnement et RSE, UNIIC

JOHN PODLESNIK, Directeur, GRAFIPOLIS

GILLES LENON, Directeur général, CENTRE TECHNIQUE DU PAPIER

Chef de produit Business Solutions France, KONICA MINOLTA

FRANÇOIS LE BAS, Ingénieur Commercial Marché Industriel, EPSON

MARTIAL GRANET, France & Maghreb, MIMAKI

ISABELLE SAVIN, Production Marketing Manager, XEROX

PATRICK FLOREN, Directeur général, SEMIOS

NICOLAS STAS, Directeur général adjoint, chargé du développement, EPSILON GLOBAL COM

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RICATION

L’actualité des experts du secteur de l’impression et de la communication visuelle

IC Le Mag, partenaire du salon C!Print, vous dévoile dans ces pages les produits et solutions, nouveautés et innovations, que les exposants vous présenteront sur l’évènement. Du grand au petit format, des supports et médias à la finition, du web-to-print aux softwares, du sign au display : toutes les solutions sont sur C!Print.

Teasing…

DÉCOUVREZ EN AVANT-PREMIÈRE CE QUE VOUS RÉSERVENT LES 260 EXPOSANTS DE

C!PRINT 2023

IMPRESSION MOYEN & GRAND FORMAT

AGFA GRAPHICS IMPRESSION INDUSTRIELLE : UNE SÉRIE JETI TAURO LED QUI FAIT RÉFÉRENCE

Automatisation poussée, optimisation des flux, encres premium économes : au-delà d'une haute productivité, la série Jeti Tauro LED d'Agfa multiplie les atouts. Avec une vitesse d'impression de 600 m²/h jusqu’à 3,3 m de laize, la Jeti Tauro H3300 UHS LED, vaisseau amiral de la gamme, est d’ailleurs une référence en matière de productivité grand format. Mention spéciale aussi pour ses encres. Formulées pour imprimer sur des supports rigides et souples, les encres UV LED d'Agfa (Greenguard Gold) autorisent un vaste champ d'applications, en intérieur comme en extérieur. Et grâce à la technologie « Thin Ink Layer » d'Agfa, qui implique une dispersion optimale et une charge pigmentaire élevée des encres, la consommation d'encre par mètre carré est aussi l'une des plus faible du marché.

CANON UN DÉPLOIEMENT D’EXPERTISES EN IMPRESSION, DÉCOUPE ET FLUX DE PRODUCTION

Canon présentera ses nouveautés en invitant ses clients à « changer de perspective ». Un large éventail de solutions sera proposé. Parmi elles, la technologie FLXfinish+ : cette nouvelle fonctionnalité UVgel, disponible en standard sur toutes les Colorado 1650, permet aux clients des arts graphiques grand format de produire des imprimés mixtes mats et brillants, en une seule impression. Le système de découpe numérique Sharpcut Pro, de la marque américaine Colex, intègre également l’offre de Canon. Polyvalent, il dispose d'une large variété d'outils qui lui permet de répondre à la demande dans les domaines du display, du packaging et du textile. Canon présentera également ses deux nouveaux systèmes d’impression couleur de production : les modèles imagePRESS V900 et imagePRESS V1350.

CLUB GROUPE DES SOLUTIONS QUI CONCILIENT PRODUCTIVITÉ ET QUALITÉ D’IMPRESSION

Club Groupe présentera la 30H, nouvelle solution d'impression UV LED d'EFI. Cette machine hybride (3,20 m de laize) permet d'imprimer jusqu’à 5 couches en 1 passage, sur des supports souples et rigides, en simple ou double roll, avec une productivité maximale de 230 m²/h. La Colorado 1650 de Canon sera également en démonstration avec, en nouveauté, la finition FLX Finish+ qui permet une impression UV mate et brillante en simultané. La machine sera équipée d'une alimentation haut volume, le Jumbo Rolls de Neolt. Les spécialistes de l'objet pourront découvrir la Mimaki 6042 MKIIe, qui concilie qualité d'impression et productivité grâce aux nouvelles têtes d'impression du constructeur. Dans le domaine de la post-impression, le distributeur viendra avec la toute nouvelle table de découpe polyvalente IECHO.

EPSON DE NOUVELLES SOLUTIONS INDUSTRIELLES POUR L’ÉTIQUETTE, LA SUBLIMATION ET LA PHOTO

Epson dévoilera l’imprimante à sublimation SureColor SC-F6400H, conçue pour les marchés de l’habillement, de la signalétique souple, de l’objet et de la photo sur support rigide. Disponible en 6 couleurs - CMJN + 2 fluos ou 2 dilutions, ou 2 couleurs additionnelles - elle étend le spectre colorimétrique et garantit un impact environnemental optimal. Le constructeur proposera aussi la SurePress L-4733AW : cette presse à étiquette industrielle dotée de 6 couleurs (dont le blanc) convient pour l’impression sur films transparents, métalliques et matières non couchées, en assurant d’obtenir des dégradés précis et un gamut étendu. Enfin, vous retrouverez la SureColor SC-T7700D, destinée aux entreprises qui font de la production d'affiches, de photos, de tracés filaires et de cartes.

EUROMEDIA

LE BLANC AVEC HP LATEX ET LA HAUTE VITESSE AVEC LES HP PAGEWIDE XL PRO

Disponible sur les imprimantes HP Latex Séries 700/800, les tables à plat hybrides Série R et désormais en extra-large avec la nouvelle 2700W, le blanc HP Latex se distingue par un rendu éclatant et une utilisation sans contrainte. Euromedia est aujourd’hui le premier distributeur HP Latex en France. Dans le domaine de l’impression haute vitesse, les HP PageWide XL PRO permettent de répondre à des délais de production toujours plus courts et aident les imprimeurs à gagner en réactivité, pour de la production d’affiches par exemple. Les nouvelles HP PageWide XL Pro offrent également la possibilité aux prestataires de diversifier leur activité et de proposer de nouvelles applications, en imprimant, avec le même matériel, directement sur supports rigides.

HP

LARGE FORMAT, INDIGO ET PAGEWIDE SOUS LA MÊME BANNIÈRE

Sur C!Print 2023, le groupe HP réunit ses divisions Large Format, Indigo et PageWide sur le même stand. Chez HP Large Format, il sera bien sûr question de la technologie Latex, avec en majesté la presse HP Latex 2700, unique imprimante en 3,2m certifiée Eco Logo avec ses encres à base d’eau et ses cartouches recyclables via le programme HP Planet Partner. Chez HP Indigo, on mettra l’accent sur la polyvalence des supports (la plus vaste gamme de l'industrie de l'impression numérique) et les capacités de couleur (jusqu'à 97 % des tons Pantone), même sur tirages longs. Enfin, chez HP PageWide, on insistera sur la vitesse et la fiabilité des presses rotatives, pour un large éventail d’applications allant de l’impression générale aux gros volumes de courrier et au-delà.

ID NUMÉRIQUE DE L’INNOVATION DANS LE GRAND FORMAT

En vedette sur le stand du distributeur : la nouvelle table à plat UV LED VR6D-HS10 de Durst Vanguard. Les modèles Vanguard VR6D-HS utilisent un système de sustentation électromagnétique pour le déplacement du chariot d’impression. Ils sont équipés de têtes d’impression haute définition Ricoh Gen6, d’un détecteur automatique d’épaisseur des médias et d’un système anti-collision. ID Numérique possède l’exclusivité des ventes de cette gamme sur la France. La Mutoh XpertJet 1641SR Pro sera également en démonstration. Cette nouvelle imprimante au gamut de couleur étendu est destinée à concevoir des applications intérieures et extérieures. Elle est équipée des têtes AccuFine HD et utilise les nouvelles encres MS51 certifiées Greenguard Gold.

INAPA FRANCE

UNE SOLUTION COMPLÈTE POUR L'IMPRESSION PERSONNALISÉE DE PAPIER PEINT

Entièrement modulaire et optimisée par la technologie UVgel de l'imprimante Canon Colorado 1650, l'UVgel Wallpaper Factory a été conçue pour la production automatisée de papier peint sur-mesure ou à la demande. Elle sera en démonstration, avec des impressions en live réalisées sur le papier Design2Wall 2500 (150 g mat) du fabricant Sihl, partenaire du projet. Seront également exposés des solutions d'impression et de finition avec l'imprimante à plat Canon Arizona 135GT, la machine éco-solvant Epson SC-S80600, un laminateur et une découpeuse XY du fabricant français Kala, et des plotters de découpe Summa et Graphtec.

KONICA MINOLTA

UNE OFFRE COMPLÈTE DÉDIÉE AUX MARCHÉS EN FORTE CROISSANCE

Sur le stand de Konica Minolta, les professionnels des industries graphiques découvriront comment apporter plus de valeur aux packagings, étiquettes et autres produits imprimés, grâce aux solutions numériques innovantes de la marque. Konica Minolta présentera notamment son offre dédiée aux marchés en forte croissance de l’impression numérique que sont le packaging et l’étiquette. Ennoblissement, découpe, personnalisation : ces solutions donnent aux professionnels les moyens de se différencier et de valoriser leur métier et leur offre. Elles renforcent également les processus d’automatisation et optimisent les délais de production. Autre axe de travail chez Konica : la réduction de l’impact environnemental. Les presses numériques du constructeur visent aussi à faciliter une juste production et une réduction de la gâche. Vous retrouverez ainsi sur leur stand les modèles AccurioLabel 230, PKG-1300, AccurioShine 3600 et AccurioPress C14000.

LGEN – MICLO DIFFUSION UNE OFFRE COMPLÈTE AU SERVICE DES IMPRIMEURS

Spécialiste du consommable et du matériel offset, numérique et grand format pour l’industrie graphique, mais également centre de formation certifié, LGEN (groupe Miclo Diffusion) propose une très vaste gamme de consommables, des machines de découpe et des rainneuses, des tables de lamination, des traceurs, des pelliculeuses et des matériels de façonnage. Le groupe propose également un laboratoire de teintes et un atelier de découpe et barrage de blanchets. En 2022, le groupe Miclo a racheté la société bretonne Filmédia, spécialisée dans la vente de matériel, de médias et de consommable grand format.

MIMAKI UNE OFFRE GLOBALE QUI RÉPOND AUX GRANDS ENJEUX DU MARCHÉ

Productivité, qualité d’impression, flexibilité et réduction des impacts sur l’environnement seront au cœur de l’offre de Mimaki sur le salon C!Print 2023. Pour cette nouvelle édition, le constructeur mettra l’accent ses derniers lancements de produits, qui sont autant de réponses concrètes au marché : la nouvelle JFX600-2513, une imprimante UV à plat grand format au spectre de couleurs accru et dont la vitesse de production est jusqu’à 300 % plus rapide que le modèle précédent ; la nouvelle série 330, des imprimantes bobines éco-solvants représentée par la CJV330160 avec plotter de découpe intégré ; la nouvelle génération d’imprimantes UJF MkII e-series, destinées à l’impression directe sur objets ; et l’imprimante roll UV-LED UJV100-160, combinée à un plotter de découpe.

MultiGraphic présentera une ligne de production textile complète sur son stand. Au menu : l’imprimante à sublimation HP Stitch S500, qui offre la possibilité d'imprimer des papiers transfert et des textiles en direct avec une grande facilité ; l’Atrix Omni de d.gen (et son four de fixation Heatman), qui permet d’imprimer en pigmentaire sur des cotons non préparés, des fibres naturelles comme le lin, la viscose, mais aussi sur des PVC ; la calandre Vertex de Klieverik équipée d'une table d'introduction, afin de faire du motif placé ou de la sublimation en continu au rouleau ; la table de découpe haute performance Kongsberg C64, qui automatise la coupe avec des algorithmes de compensation des dimensions. Et bien sûr, la technologie HP Latex sera également à l’honneur chez MultiGraphic, avec les presses HP Latex 2700 et 800W, qui permettent notamment l’impression en blanc.

Mutoh présentera sa nouvelle XperJet 1682SR Pro (1,6 m de laize) : une imprimante double tête à haute productivité - affichant une vitesse de production de haute qualité pouvant aller jusqu’à 35 m²/h - destinée aux applications d’affichage et de communication visuelle. La nouvelle imprimante est équipée des têtes AccuFine HD de Mutoh (3200 buses) et utilise ses nouvelles encres MS51, certifiées Greenguard Gold. Des encres qui offrent une excellente préservation de la brillance des impressions et une résistance aux intempéries, à l’abrasion et aux produits chimiques, avec une résistance aux UV allant jusqu’à trois ans sans lamination.

RISO UNE SOLUTION D’IMPRESSION ET MISE SOUS PLI EN UNE SEULE OPÉRATION

Riso, expert de l’impression jet d’encre de production, et Pitney Bowes, spécialiste des solutions de gestion de courrier et du flux documentaire, présenteront en exclusivité une innovation commune sur C!Print. Les deux partenaires ont mutualisé leurs compétences afin de proposer une solution professionnelle ultra-rapide et compacte pour la composition, l’impression et l’affranchissement de courriers. Une solution tout en un qui permet de bénéficier de l’expertise de deux constructeurs en termes de productivité, fiabilité, compacité et intégrité.

Roland DG présentera, entre autres, la troisième génération de ses machines d’impression et découpe TrueVIS sur C!Print, dont les modèles VG3-640/540 et SG3-540/300. Destinées aux imprimeurs sur les marchés de l’enseigne, de la signalétique et de la personnalisation, les machines à jet d’encre éco-solvant grand format VG3 et SG3 peuvent être utilisées pour une large gamme d’applications allant de la signalétique et des bannières aux marquages de véhicules, ou encore aux autocollants et aux étiquettes. La VG3-640/540 adopte un nouveau jeu d’encre à huit couleurs, tandis que la SG3-540/300, disponible en CMJN, dispose des dernières nouveautés en matière de gestion de couleurs.

MULTIGRAPHIC LA TECHNOLOGIE LATEX ET L’IMPRESSION TEXTILE À L’HONNEUR

ROLAND DG

LA 3E GÉNÉRATION DES MACHINES PRINT & CUT TRUEVIS

MUTOH

UNE IMPRIMANTE DOUBLE TÊTE À HAUTE PRODUCTIVITÉ

SWISSQPRINT

LA KUDU, UNE IMPRIMANTE DE PRÉCISION EXTRÊMEMENT POLYVALENTE

Spécialiste des systèmes numériques jet d’encre UV LED haut de gamme, swissQprint France dévoilera trois nouveautés récentes sur C!Print : la table à plat Nyala 4, l’imprimante roll-to-roll Karibu 2 et la nouvelle table à plat Kudu. Produit phare du stand de swissQprint, la Kudu est une table hybride de format 3,2 x 2 mètres, offrant une vitesse d’impression allant jusqu’à 300 m2/h. Basée sur un châssis modulaire évolutif, équipée de la dernière technologie de têtes d’impression et premier modèle du constructeur à offrir un dixième canal d’encres, la Kudu est une imprimante de précision extrêmement polyvalente, pour traiter des volumes importants sur de courts délais de livraison.

SIGN & DISPLAY

ACTIMAT UNE GAMME ÉTENDUE DE PRODUITS ÉCO-RESPONSABLES

Spécialiste de la moquette et du tapis personnalisés depuis 25 ans, Actimat accélère le développement de ses gammes éco-responsables, avec des tapis et des semelles de tapis en fibres 100 % recyclées et recyclables, et des dalles de moquette confectionnées à partir de fibres issues du recyclage des bouteilles en plastique ou des filets de pêche. Labellisée « Entreprises Éco-Responsables de Bretagne », l’entreprise distribuera bientôt ses produits par le biais d’un nouveau site e-commerce.

AGR DISPLAY COSMI FRANCE DE LA HAUTE RÉSOLUTION 100 % CONFIGURABLE

Distributeur officiel en France de la marque Cosmi Full Color, AGR Display fait partie des spécialistes des produits à technologie LED. Croix de pharmacie, bannières, drapeaux, écrans LED SMD, il propose une offre modélisable, pour l’intérieur et l’extérieur des points de vente, garantie trois ans.

XEROX

Xerox présentera toutes les applications de ses solutions d’impression. Avec l’automatisation de bout en bout de la chaîne de production, les acteurs des arts graphiques bénéficient de profitabilité, mais également d’efficacité supplémentaire dans leurs travaux. La presse de production Iridesse - et ses six couleurs en ligne - qui allie les avantages du numérique à l’impression d’une multitude de couleurs métalliques en un seul passage et à pleine vitesse, permet l’impression de travaux à forte valeur ajoutée. Avec sa plateforme modulaire et évolutive, l’Iridesse est une presse adaptée à des besoins actuels et futurs.

LEDIT-YAKI LA BONNE LUMIÈRE AU BON MOMENT

Les innovations sur les technologies LED présentées par Ledit-Yaki permettent aujourd’hui aux spécialistes de l’enseigne et de la communication lumineuse de consommer toujours moins d’énergie électrique. Actuellement, une enseigne lumineuse ne représente ainsi que 0,4 % de la consommation électrique d’un commerce. Afin de continuer à répondre aux enjeux environnementaux, le spécialiste présentera une série de systèmes qui permettent de dynamiser des opérations de communication et d’obtenir la bonne lumière, au bon moment en consomment toujours moins.

DES TRAVAUX À FORTE VALEUR AJOUTÉE GRÂCE À L’IRIDESSE

MPL POWER ELEKTRO UNE ALIMENTATION À TENSION CONSTANTE POUR LES LEDS

Fondée en 2005, la société MPL Power Elektro Company est devenue le plus grand fournisseur de solutions d'alimentation électrique en Pologne et dans une partie de l'Europe de l’Est. Avec des marques comme GLP, POS, MW Lighting et Alder, le groupe polonais élargit constamment son portefeuille de produits destinés au marché des LED. Son domaine d'activité s’étend également aux batteries, aux systèmes vidéo et de surveillance en circuit fermé, aux systèmes d'alimentation sans coupure (UPS), jusqu’aux installations photovoltaïques. Sur C!Print, MPL Power Elektro présentera son tout dernier produit, l'alimentation à tension constante FTPC-S2.

STADUR LA RÉFÉRENCE DU PANNEAU DE MOUSSE LÉGER

Stadur Produktions compte aujourd’hui parmi les principaux fabricants européens d’éléments composites pour le secteur de la communication visuelle. L‘entreprise allemande propose de nombreux produits, notamment sa gamme de panneaux de mousse légers Viscom, destinée à des applications en PLV, mobilier et marketing évènementiel, signalétique intérieure, décoration, agencement retail, panneaux publicitaires, stands, etc. Adaptée à l’impression numérique et à la sérigraphie, cette gamme s’enrichit de cinq nouveaux produits en 2023, à découvrir sur C!Print.

TORENCO DE NOUVELLES GAMMES DE PRÉSENTOIRS

Le spécialiste de la PLV, exclusivement dédié aux revendeurs, sera présent sur C!Print avec de toutes nouvelles gammes de présentoirs - kakémonos X-Banner, cadres anti-feu, porte-menus - ainsi qu’une gamme de présentoirs en bois toujours plus large. Ces nouveautés, ainsi que l’ensemble de l’offre de Torenco, sont à retrouver dès maintenant sur le site www.torenco.fr, une plateforme web qui offre aux professionnels la possibilité de consulter leurs prix, leurs documents, leurs catalogues et de passer des commandes en ligne. Torenco propose des tarifs exclusifs sur plus de 1500 références pour l'affichage, la présentation et l'exposition.

ULTIMA DISPLAYS LE FORMULATE, UN SYSTÈME MODULAIRE SUR-MESURE

Pour une communication évènementielle et retail originale et en volume, Ultima Displays propose des pièces sur-mesure en Formulate. Tel un jeu de construction, la gamme Formulate est conçue à partir de sections tubulaires aluminium, légères et faciles à assembler, sans outil. Ce concept made in France autorise toute créativité pour reproduire des formes courbes ou droites en volume. Sa conception rend la structure aluminium invisible, dissimulée sous un visuel textile imprimé permettant ainsi de nombreux effets originaux. Les possibilités de rendu et d’impression sont donc infinies.

V1 PRO UNE NOUVELLE PLATEFORME WEB ENCORE PLUS EFFICACE

Spécialiste de la signalétique et du matériel publicitaire (oriflammes, barnums, murs d’image, etc.), exclusivement dédié aux revendeurs, V1 Pro dispose de 20 ans d’expérience et sert une clientèle composée de plus de 350 professionnels sur tout le territoire national. Sur C!Print, V1 Pro dévoilera son tout nouveau site internet. Une interface sur laquelle les revendeurs pourront commander et créer leur visuel directement, afin de gagner encore plus de temps.

SOLUTIONS DE FINITION

ARISTO CUTTING SOLUTIONS UN NOUVEAU CHARIOT À OUTILS D’USINAGE ET DE DÉCOUPE

Le spécialiste en table de découpe Aristo propose une version optimisée de sa machine avec un nouveau chariot qui embarque tous les outils nécessaires aux besoins de découpe et d’usinage des prestataires. La table peut ainsi embarquer jusqu’à neuf outils, pour faire de la découpe ou de l’usinage haute-fréquence de matériaux composites et plastiques. De l’adhésif aux matières les plus épaisses en passant par le pliage et la coupe en V, l’Aristo est une solution polyvalente et productive, capable de répondre à une diversité de demandes.

Astronova présente la T3-OPX : une machine conçue pour personnaliser des emballages déjà imprimés et façonnés. Le fabricant met l’accent sur la facilité d’utilisation de sa solution, qui ne nécessite aucun réglage fastidieux. Tout est automatisé, pour une impression réussie dès le premier exemplaire. L’outil offre le calibrage automatique de la hauteur pour des changements de format rapides, une interface ergonomique et intuitive et un logiciel RIP intégré pour la gestion des couleurs. Conçue pour une production en continue, la T3-OPX imprime en jet d’encre, sur tous types de surface (papier, carton, bois), à partir d’un exemplaire, pour du prototypage, jusqu’à plusieurs milliers.

Le spécialiste en équipements de production BlueCrest présente une nouvelle génération de systèmes de coupe Horizon, l’Ice Trimmer HT 300, conçu pour permettre aux imprimeurs de gagner en productivité. Le massicot de coupe 3 faces HT 300 propose notamment la mesure automatique de l’épaisseur des ouvrages, ce qui lui permet d’augmenter sa vitesse de production et de traiter jusqu’à 590 ouvrages/heure. Le bord avant de l’ouvrage peut également être massicoté sur n’importe quel angle. Rotative, la table de coupe permet la coupe sur 3 côtés et par type de finition choisie. Un flux de travail JDF de l’amont au post-presse optimise la production au moyen du système de contrôle de la reliure Horizon iCE LiNK.

CLEMENTZ-EUROMÉGRAS

Idéal pour les imprimeurs web-to-print, le nouveau système multi-finitions UCHIDA AeroCut X Pro permet de couper, perforer et rainer dans les deux sens des imprimés numériques jusqu’à 1600 mm de longueur, pour réaliser facilement, rapidement et à la demande, des cartes de visite, cartes de vœux, cartes postales, coupons détachables, photos, flyers, etc., avec une flexibilité totale. Plus productif que ses prédécesseurs (jusqu’à 24 750 cartes par heure), l’AeroCut X Pro intègre un grand écran de commande tactile de 10” pour effectuer tous les réglages directement sur la machine, mais également le logiciel PC Lytrod Intellicut qui permet de connecter la machine en réseau et d’optimiser le flux de travail de création, d’impression et de finition.

Pionnier dans le domaine des solutions automatisées de coupe, de refente, de rainage et de microperforation, Duplo offre une gamme complète de systèmes de finition conçus pour optimiser les process de production. En associant sa gamme de machines DC au logiciel Fiery Impose d’EFI, le groupe repousse encore une fois les limites pour gagner en efficacité, avec une automatisation de l’imposition et donc du flux de production, du prépresse jusqu'aux étapes de finition. La nouvelle intégration permet aux utilisateurs d'obtenir un aperçu automatique et précis des emplacements des coupes, des refentes, des rainages et des micro-perforations sur leur fichier d’impression.

EPS POSTPRINT UNE NOUVELLE GAMME DE RÉSINES UV SANS PVC

Depuis plusieurs années, EPS développe une gamme de résines UV pour la décoration intérieure et l’aménagement extérieur, à appliquer grâce aux systèmes de vernissage Bürkle LFC. Présentée en avant-première sur C!Print, la nouvelle gamme Artek décline 5 nouvelles résines UV, sans solvants, ni phtalates ou PVC et composées à 100 % d’extrait sec. Certifiées en laboratoire, elles permettent aux projets imprimés de répondre aux normes les plus exigeantes de l’industrie. Reproduction de bois et de marbres, mobiliers, crédences, parois de douches, bardages extérieurs, cabines d’ascenseurs, carrosseries de véhicules… sont autant de marchés qui s’appuient déjà sur le savoir-faire d’EPS en la matière.

GRAPHIMAILER

UNE NOUVELLE CARTE DANS LE GRAND FORMAT AVEC NEOLT FACTORY

Spécialiste du matériel post-impression, Graphimailer élargit sa gamme en s’orientant vers le grand format. Son choix s’est porté sur l’entreprise italienne Neolt Factory, dont il devient le distributeur français. Désormais, dans sa gamme de solutions : la coupeuse horizontale et verticale à alignements automatiques XY Matic TRIM165 et le laminateur Shield, en 1650 mm de laize. Ce modèle est doté d’une innovation pour les hauts volumes : on peut désormais la connecter directement avec une presse d’impression (toutes marques confondues).

Fournisseur de matériel industriel en broderie (Tajima), impression numérique (Mutoh), et découpe laser (Summa), Hucam présentera la nouvelle génération de machine de découpe laser L1810-2 de Summa. Adaptée à la découpe de textiles, tels que les vêtements de sport, les vêtements à sublimation, mais aussi toutes sortes de matières premières utilisées dans l'industrie des composites, la L1810 offre une extrême précision, même dans les environnements de haute production. Cette solution peut être utilisée pour traiter une large gamme d'applications en répondant aux attentes de qualité les plus élevées. Selon l'application spécifique et l'environnement de production, différents flux de travail et technologies de découpe peuvent être utilisés.

Le groupe industriel breton fêtera - en grandes pompes et autour de nombreuses surprises - ses 20 ans dans le secteur des équipements de finition grand format, des arts graphiques et de la communication visuelle. Deux décennies qui font de Kala l’unique fabricant français de laminateurs grand format et le leader européen de sa catégorie. Côté innovation, Kala a développé un système de double alimentation sur ses gammes Mistral et Arkane. De quoi réjouir ses fidèles partenaires, toujours en quête d’efficacité, de précision, de facilité d’usage et de gain de temps. Reflet de son savoir-faire et de l’ingéniosité de ses équipes, ce développement conjugue fonctionnalité, productivité et sécurité.

SŸNIA

UNE NOUVELLE RÉSINE BIOSOURCÉE POUR LES ÉTIQUETTES DOMING

Le leader européen de l’impression d’étiquettes doming poursuit son développement et multiplie les innovations. Après avoir développé avec succès le doming olfactif, puis le doming mat et le doming satiné, il concentre désormais tous ses efforts sur la fabrication d’une nouvelle résine entièrement biosourcée. L’entreprise, qui vient récemment d’obtenir la certification ISO 14001, franchit ainsi une nouvelle étape dans sa stratégie de développement durable.

ZÜND

HUCAM UNE 2E GÉNÉRATION POUR LES SYSTÈMES DE DÉCOUPE LASER L1810 DE SUMMA KALA 20 ANS D’INNOVATION

UNE TABLE DE DÉCOUPE À PLAT AVEC SYSTÈME ROBOTISÉ

Fabricant de tables de découpe numériques modulaires et multifonctionnelles, Zünd France présentera, entre autres, la table à plat S3 L1200, équipée d’un chargeur feuille et du système de robotisation PortaTable 130, dernière innovation de Zünd. Ce système tout-en-un est muni d’une table de déchargement et d’un robot UR10 monté directement sur la table. Loin des productions en série, ce robot s’inscrit dans la logique de personnalisation permise par la technologie numérique en étant capable de décharger des pièces à l’unité et de les classer dans des bacs de sortie prédéfinis.

CERVOPRINT

UN NOUVEL OUTIL DE CRÉATION DE MODÈLES DE DOCUMENTS PERSONNALISABLES

CervoPrint dévoile deux nouveautés majeures qui viennent enrichir le périmètre fonctionnel de sa solution de web-to-print et de gestion intégrée d’imprimerie. Est annoncée la disponibilité de CervoPrint Template Maker, un outil de création de modèles de documents personnalisables pour le catalogue en ligne CervoPrint. L’autre évolution est l’intégration d’un Pack Studio doté d’un univers fonctionnel complet dédié aux demandes de création graphique (print, web et vidéo), avec un workflow de production spécifique conçu pour simplifier la gestion de l’activité d’un studio graphique.

FEEDER-EIZO

UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE MONITEURS ARTS GRAPHIQUES

La gamme ColorEdge est conçue pour les professionnels de l’image numérique souhaitant bénéficier d’une grande fidélité des couleurs et des contrastes d’affichages. Parmi les caractéristiques de ces nouveaux moniteurs IPS 27 pouces : un affichage 100 % fiable en seulement 3 minutes, des modes prédéfinis pour la visualisation de contenu HDR, un affichage 10 bits (plus d'un milliard de couleurs simultanément), des gamuts colorimétriques ultra-performants, une modulation de la luminosité pour minimiser le scintillement et la fatigue oculaire, et un affichage optimal des noirs profonds. La garantie constructeur est de 5 ans.

HYBRID SOFTWARE

UNE NOUVELLE SOLUTION D’IMPRESSION DE DONNÉES

VARIABLES

Hybrid Software présentera sa nouvelle solution VDP ( variable data printing / Impression de données variables) en avant-première sur C!Print. Conçue pour faciliter l’impression de supports personnalisés, elle entre en jeu dès l’étape du prépresse, afin d’éliminer la création initiale de modèles qui ralentissent le flux. L’imprimeur peut alors transformer n’importe quel fichier PDF en fichier dynamique et le relier ensuite à sa source de données. Des objets variables de différentes formes et couleurs peuvent ensuite être facilement ajoutés. Pour finir, la solution produit un fichier PDF optimisé, prêt à être imprimé sur une presse numérique.

DATALINE UN ERP OPTIMISÉ POUR ACCROÎTRE SA RENTABILITÉ

MultiPress est un ERP conçu pour les besoins des entreprises spécialisées en signalétique, impression grand format, impression numérique et offset. Il automatise à la fois les tâches liées à l’administration et celles liées à la production. Le CRM, les devis, les commandes, la planification de la production, la facturation et l'expédition deviennent une seule chaîne de données reliées entre elles, limitant ainsi les sources d’erreur tout en accroissant la productivité de l’entreprise. Dataline a lancé la version 5.4 de MultiPress en septembre 2022 sous le nom de Polaris . Cette dernière version comprend toute une série de nouvelles fonctionnalités très pertinentes pour le marché, comme le calcul de l'impact environnemental exact d’une impression, le calcul de l'emballage des imprimés ou encore la facturation électronique.

SOFTWARES

FRESHPROCESS UNE SOLUTION QUI ACCÉLÈRE LA CADENCE

L’agence Freshcore déploie des solutions d’automatisation pour les imprimeurs petit et grand format. Sa force réside dans sa bonne connaissance des attentes du métier, ayant elle-même sa propre activité d’imprimeur. Elle présente cette année les nouveaux développements de son application de gestion de production Freshprocess. Au programme : plannings, module avant-vente, module gestion de projet, module catalogue et gestion des stocks, module BAT et le nouveau web-to-print, en liaison avec l’ERP. Plus de 20 nouveautés ont été ajoutées à la solution, dont la possibilité de réaliser des calculs de précision pour les enseignes complexes.

IMAGING SOLUTIONS

GRAPHIQUE ALLIANCE

UNE PERSONNALISATION ACCRUE AVEC LE MOTEUR CHILI PUBLISHER

Graphique Alliance déploie, à destination de l’industrie de la communication et du marketing, des solutions d’automatisation, des outils de gestion produits et médias et des intégrations web-to-print. L’entreprise a développé un véritable savoir-faire métier, en proposant un écosystème à destination du B2B : cycles complexes de validation, gestion des prix par type d’organisation, gestion des supports print et digitaux. Conçues pour accompagner le développement des entreprises de ses clients, ses solutions peuvent être connectées à des environnements tiers. Elle intègre aujourd’hui dans son offre web-to-print le moteur Chili Publisher, qui permet une personnalisation en ligne intelligente des médias, tout en respectant la charte graphique de la marque.

VIESUS : UNE OPTIMISATION DE L'IMAGE À L'AIDE DE L'IA

Viesus est un logiciel d’optimisation d’images capable de traiter des milliers de fichiers à la volée. Imaging Solutions, le fabricant suisse de machines et de logiciels de précision, spécialisé dans les arts graphiques, distribue cette solution. La précision de Viesus est parmi les plus fiables du marché, avec un temps de traitement extrêmement court. Il utilise l’intelligence artificielle pour analyser précisément le contenu d'une image. Et c’est cette analyse qui est à la base d'autres applications d'optimisation, comme la suppression des artefacts de compression JPEG par exemple. Pour se développer, Viesus propose des applications faciles à intégrer. Son API est connectée à de nombreuses plateformes de partage de photos et d’e-commerce.

KOENIG & BAUER

UNE SOLUTION DE GESTION ÉNERGÉTIQUE À DESTINATION DES IMPRIMEURS

Koenig & Bauer a décidé d’accompagner ses clients à réduire leur consommation énergétique et donc leurs coûts d’énergie, en lançant sa solution de gestion énergétique à destination des imprimeurs et fabricants d’emballages. Le logiciel VisuEnergy X collecte les données de consommation de tous les sous-ensembles d’une machine de façon automatique et les affiche sous forme de tableaux de bord. Il analyse les valeurs en fonction de la vitesse d’impression et peut ainsi calculer des indicateurs clés comme, par exemple, la consommation pour 1000 feuilles imprimées. Le système est également en mesure d’émettre des recommandations pour aider l’imprimeur à gagner en efficacité énergétique. Grâce à ce système, ce sont entre 7 et 10 % d’énergie qui peuvent être économisées.

MONDEVISEUR DE NOUVELLES FONCTIONNALITÉS À DÉCOUVRIR

La société Lingsoft dévoilera sur C!Print les nouveautés de son logiciel MonDeviseur, ERP qui regroupe des fonctionnalités de prospection et gestion commerciale, de gestion de production, de Web-to-Print et des systèmes d'automatisation connectés (ou pas) à des flux numériques. Parmi les fonctionnalités présentées : un intranet Web-to-Print, des plannings de production pouvant être automatisés, la possibilité de créer des devis à l'aide de bibliothèques d'ensembles d'articles, un plugin WooCommerce, l'automatisation des factures, des relances et informations clients, l'intégration de Chorus Pro, la gestion des appels d'offres publics et privés, la gestion de codes-barres, les commandes récurrentes ou encore l'intégration de nombreuses API.

UNIK SOLUTIONS DES SOLUTIONS LOGICIELLES FLEXIBLES, PERFORMANTES ET AUTOMATISÉES

Éditeur de logiciels, Unik propose différentes solutions. Unik Web-to-Print, pour créer des sites e-commerce B2C et des boutiques privées B2B (personnalisation en ligne, preflight, amalgame, calcul de prix, devis, facturation et livraison). Unik Factory, pour digitaliser la gestion de production (gestion des fabrications groupées, mesure des cadences de production et suivi de la performance). Unik Shipping, pour automatiser l'édition des documents de transports (affranchissement multi-transporteurs, gestion des numéros de suivi et impression des étiquettes adhésives). Unik Commerce, pour déployer des sites de vente en ligne (connexion avec les places de marché, gestion du stock, multi-langues, multi-devises et statistiques).

VITASOFT DE NOUVELLES POSSIBILITÉS DE CALCUL POUR LES MÉTIERS DE L’ENSEIGNE

ERP spécialisé, Vitasoft accompagne les acteurs de l’industrie graphique depuis près de 20 ans. L’évolution du secteur l’a amené à faire évoluer sa solution pour répondre aux nouvelles attentes des imprimeurs numériques et des professionnels de la signalétique et de l’enseigne. De nouvelles spécificités métiers ont ainsi été intégrées dans la solution pour proposer notamment de nouvelles possibilités de calculs pour de l’éclairage, de la lettre boîtier, des blocs LEDs, ou encore du covering. L’objectif : améliorer la rentabilité des entreprises en leur permettant d’avoir accès à des données plus précises de suivi de fabrication.

PERSONNALISATION PETIT FORMAT

BGA GROUP UNE SOLUTION INDUSTRIELLE D’IMPRESSION DTG

En matière de marquage textile, l’impression DTG (direct-to-garment) gagne en productivité avec la Brother GTX 600 : une solution d’impression industrielle capable de traiter des volumes importants, en toute fiabilité. Parmi ses atouts : un cadre en acier qui assure rapidité et durabilité sur le long terme et quatre têtes d'impression industrielles, avec ventilateurs de refroidissement interne, pour imprimer en continu plus longtemps. En broderie, les innovations écoresponsables de Madeira, avec le fil à broder Polyneon Green, conçu à partir de déchets post-consommation, et la gamme Sensa Green, 100 % Lyocell, font partie des nouveautés à découvrir chez BGA Group.

DNP PHOTO IMAGING EUROPE L’IMPRESSION PHOTO PERSONNALISÉE EN MAGASIN

Présent dans l’ensemble des pays européens, DNP Photo Imaging Europe est leader sur le marché de l’impression photo professionnelle et un acteur majeur des services de capture d'images automatisées destiné à l’événementiel et au marketing expérientiel. Conçues pour inspirer les clients et générer du trafic, les solutions DNP dynamisent la création de valeur en magasin. Innovants et faciles à intégrer, les systèmes DNP permettent de produire directement en point de vente des impressions photo à forte valeur ajoutée. Avec son nouveau concept Photo & Création, DNP rend également plus accessible la production d’objets tendance et de cadeaux photos personnalisés de haute qualité.

GAMMA-TEC UNE MACHINE FIBRE COMPACTE POUR L’UNIVERS DU RETAIL

Gamma-Tec fêtera ses 50 ans cette année avec, pour l’occasion, le lancement de nombreuses nouveautés, à des prix anniversaires. De nouvelles générations de machines laser CO2, fibre, et UV sont annoncées. Dernière-née de la marque Epilog laser, la Fusion Maker dispose d’une vaste aire de travail (610 x 305 mm) qui lui donne la possibilité de travailler des pièces pouvant aller jusqu’à 178 mm de hauteur. Polyvalente, la machine intègre les toutes dernières technologies développées par Epilog, comme le laser Métal/Céramique+ et le système de caméra Iris pour la réalité augmentée. Autre nouveauté, la nMeta (« n » pour nano) : une machine fibre extrêmement compacte. Elle a été conçue pour être utilisée dans les espaces de vente, les ateliers et les bijouteries : autant d’endroits où l'espace est précieux et la qualité essentielle.

GRAVOTECH

MONBLASON

La machine à graver WeLase de Gravotech est une station laser prête à l'emploi, facile à utiliser et opérationnelle dans différents univers. Elle permet de réaliser facilement des gravures sur un large choix de supports (stylo, verre, gourde, crayon, bagagerie, couteau, etc.), quelle que soit la matière, pour une personnalisation sans rayure, ni déformation ou altération. Elle peut aussi de découper de petits objets, comme les métaux précieux. Réglages intuitifs, outils de prévisualisation, connexion sans fil, sa prise en main est facile et ne nécessite pas de formation particulière.

Nouveauté chez Monblason : le spécialiste du marquage textile et de la sérigraphie intègre désormais à son offre les meilleurs consommables pour le DTF (direct-to-film). Outre la colle (poudre DTF), l’entreprise française propose des films 75 microns avec pelage à chaud, compatibles avec toutes les machines DTF du marché. Disponibles en feuilles A3, mais aussi en rouleaux de 30 ou 60 cm x 100 mètres, les films de Monblason offrent un beau rendu des couleurs et des transferts très souples après la pose.

La nouvelle technique d’impression DTF (direct-to-film) creuse son sillon sur le marché du marquage textile grâce à sa capacité à traiter une très grande variété de supports et à répondre aux commandes en print-on-demand. Différentes tailles de machines sont aujourd’hui disponibles. NSP DTF propose des solutions en 45 cm et 60 cm de laize. Également dans son offre : des encres, de la poudre et des films d’origine européenne.

WELASE : UNE STATION DE GRAVURE LASER PRÊTE À L'EMPLOI

DES CONSOMMABLES POUR LA TECHNOLOGIE DTF

NSP DTF DES SOLUTIONS EN 45 CM ET 60 CM DE LAIZE

PC TECHNOLOGY PRESSES À TRANSFERT ET CONSOMMABLES DTF

La société néerlandaise PC Technology présentera sur C!Print sa gamme de presses à transfert, dont avec une machine électrique à double plateau. L’entreprise proposera aussi sa gamme de consommables pour la technologie DTF (direct-to-film) : poudre, encres, rouleaux en laizes de 30 à 60 cm avec pelage à froid ou à chaud.

PROMATTEX

UN NOUVEAU SYSTÈME DTF ET UN FILM AVEC PELAGE À CHAUD

Nouveauté chez Monblason : le spécialiste du marquage textile et de la sérigraphie intègre désormais à son offre les meilleurs consommables pour le DTF (direct-to-film). Outre la colle (poudre DTF), l’entreprise française propose des films 75 microns avec pelage à chaud, compatibles avec toutes les machines DTF du marché. Disponibles en feuilles A3, mais aussi en rouleaux de 30 ou 60 cm x 100 mètres, les films de Monblason offrent un beau rendu des couleurs et des transferts très souples après la pose.

ROUSSEAUX

UN NOUVEL ENSEMBLE DTF COMPLET

Rousseaux proposera sur le salon un nouvel ensemble DTF composé de l’imprimante P400DT et de son système de poudrage PS400DT. Équipée de deux têtes Epson i3200, d’un système d’encrage avec recirculation de l’encre blanche et brassage par mélangeur, d’un chauffage en entrée et en sortie, d’une mécanique avec un guidage linéaire de précision, l’imprimante offre une laize de 400 mm. Compact, intégré dans l’alignement de l’imprimante, le système de poudrage possède une barre antistatique à l’entrée, un capteur optique, un tapis en fibre de verre téflonnée avec aspiration et un enrouleur automatique.

TAJIMA EUROPE DEUX NOUVELLES MONO-TÊTES, ÉQUIPÉES DU SYSTÈME PULSE ID

Tajima dévoilera deux nouvelles monotêtes de dernière génération : les modèles TMBR2-SC et TMBP2, équipés d’un grand écran tactile de 12,1 pouces, permettant de mieux visualiser les informations de broderie. Et pour répondre à la demande de production à la demande et personnalisée, le fabricant de machines de broderie propose de combiner ces machines avec le puissant système d’automatisation Pulse ID. Associé aux brodeuses, Pulse ID - qui s’intègre sous forme de plugin à Shopify, Prestashop, WooCommerce et à tout site e-commerce via un système API - permet aux entreprises de proposer sur leur site une offre de personnalisation réaliste et dynamique de la broderie.

THERMOFLAN UNE TOUTE NOUVELLE IMPRIMANTE UV POUR OBJETS

Spécialiste des technologies de marquage, la société Thermoflan lance une nouvelle machine sur le salon C!Print : l’imprimante UV 6045 XII. Destinée à la personnalisation d’objets en petites et moyennes séries ou en exemplaire unique, sur des supports souples, rigides, clairs ou foncés, cette nouvelle machine offre une surface d’impression de 600 x 420 mm et jusqu’à 180 mm en hauteur, avec une résolution maximale de 2400 dpi. Le tourne cylindre en option permet la personnalisation d’objets cylindriques.

NOUVELLE CAMÉRA SUR

Trotec Laser améliore sa machine phare de découpe et de gravure laser - la Speedy 400 Run on Ruby - en y ajoutant une nouvelle caméra positionnée sur le capot. Cette machine, déjà la plus rapide de son genre avec des vitesses de découpe jusqu'à 8 fois plus rapides que les autres systèmes, accueille une caméra Vision Design&Position de 12 mégapixels, qui accélère encore le flux de travail en transmettant en temps réel une image en direct de toute la zone de travail au PC d'exploitation. Exit le positionnement manuel du pointeur laser : cet outil permet à l'opérateur de positionner le fichier graphique exactement à l'endroit où il souhaite qu'il soit coupé ou gravé, et de le visualiser avant de commencer le travail.

TROTEC LASER UNE

LA SPEEDY 400 RUN ON RUBY

WEB-TO -PRINT

EXAPRINT

MAUCO-CARTEX

UNE RÉFÉRENCE SUR LE MARCHÉ DE L’EMBALLAGE SUR-MESURE

ONLINE PRINTERS UNE NOUVELLE COULEUR SPÉCIALE, À EFFET MÉTALLIQUE

UNE

OFFRE INÉDITE DÉVOILÉE SUR LE SALON

Pionnière en matière d'écologie, la société Exaprint se positionne plus que jamais comme une imprimerie respectueuse de l’environnement, avec des objectifs forts en termes de valorisation des déchets et d’économies d’énergie. À l'occasion de ses 25 ans, Exaprint présentera cette année un stand 3D complètement novateur, entièrement recyclable et 100 % personnalisable. Un stand immersif sur lequel l’imprimeur en ligne invite ses clients à venir découvrir, en avant-première, une offre inédite qui sera lancée au printemps 2023.

PRINTMYDTF

DES PLANCHES DE TRANSFERT DTF EN DÉLAIS TRÈS COURTS

Spécialiste de l'impression DTF (direct-to-film), PrintMyDTF imprime vos planches de transfert DTF en quelques jours seulement : 3 à 5 jours ouvrés en Standard et 2 jours ouvrés en Express, sur des formats A2, A3, A4 et logo cœur (8,5 x 8,5 cm). Des délais que l’entreprise peur garantir grâce à une très forte capacité de production automatisée.

Mauco-Cartex fait référence dans le domaine de l’emballage sur-mesure, avec une large gamme d’emballages et d’étuis, de coffrets et de caisses bois. Pour répondre à de nouveaux marchés et de nouvelles demandes, elle vient de s’équiper d’une imprimante Agfa Jeti Tauro H3300 LED couplée à une table de découpe Kongsberg. « Notre outil industriel est désormais performant pour répondre à tous types de demandes. La presse Agfa va nous permettre d’apporter davantage de valeur ajoutée à nos imprimés, avec, par exemple, la possibilité de réaliser de l’impression en blanc sur du kraft ou de faire de l’impression en relief » , précise Sarah Lescat, Pdg de Mauco-Cartex. Dans les cartons de l’entreprise, des projets de PLV.

Couleurs vivantes, cartes attrayantes, invitations originales et affiches exceptionnelles : voici quelques-unes des possibilités qu’offre la nouvelle couleur spéciale « HP ElectroInk Argent » proposée par Onlineprinters. L’effet métallique n’est pas une finition, mais bien une cinquième couleur d’impression. « L’effet métallique obtenu grâce à cette couleur spéciale rend les visuels vivants, notamment grâce au jeu de reflets de la lumière » , explique Susanne Mangold, Product Manager chez Onlineprinters. Réalisé en impression numérique, l’effet métallique est disponible pour de nombreux produits, à partir de 10 exemplaires.

REALISAPRINT.COM DE NOUVEAUX PRODUITS PERSONNALISÉS, RÉALISÉS EN FRANCE

Des impressions de haute qualité, réalisées en France (en interne), aux prix les moins chers d’Europe, c’est le pari que s’est lancé Realisaprint.com il y a plusieurs années désormais. Derrière cette stratégie fièrement assumée subsistent de nombreux investissements machines élevant la surface de production à 8000 m². Grâce à ces investissements, l’imprimeur en ligne 100 % revendeurs ne cesse d’étoffer sa gamme en proposant sans cesse de nouveaux produits pour répondre à la demande du marché : porte-clés, film de transfert, sous-bock…

SERVICES

MATMOND UN PLAN D’ACTION CONTRE L’OBSOLESCENCE DES COPIEURS

Broker de photocopieurs d’occasion, Matmond a mis sur le marché de la seconde main pas moins de 20 000 photocopieurs en 2022. Aujourd’hui, le nouveau plan d’action de la société vise les cartes électroniques, dont les défauts causaient jusqu’ici le rebus de photocopieurs pourtant fonctionnels. Grâce aux compétences pointues en électronique des techniciens de Matmond, les cartes électroniques sont désormais passées au crible du microscope, puis du poste à souder, permettant de remettre les photocopieurs en circulation et donc de lutter contre l’obsolescence.

SMARTPIQUAGE CRÉATION DE LOGOS SUR-MESURE

Spécialiste des fichiers de broderie et graphismes vectoriels, fournisseur d’écussons, la société SmartPiquage vient d’intégrer un nouveau service à son département Graphisme : la création de logos sur-mesure. L’entreprise parisienne propose également une nouveauté au sein de son offre broderie, avec l’estimation instantanée du nombre de points d'une image via son site internet, permettant ainsi de calculer très rapidement les prix.

STOCK&ROLL DES SOLUTIONS DE STOCKAGE POUR OPTIMISER VOS ATELIERS

Stock & Roll vous accompagne dans l’optimisation de vos espaces de travail. La société parisienne vous propose ainsi une vaste gamme de solutions pour vous aider à stocker et manipuler vos bobines de 50 cm à 5 m. Objectifs : gagner de la place tout en diminuant vos achats de bobines, augmenter votre productivité tout en améliorant l’ergonomie au travail. Mais aussi améliorer l'image de marque de votre atelier.

SUPPORTS & MÉDIAS

3M

UN FILM DE PROTECTION AUTO-CICATRISANT ET FACILE À POSER

Le Scotchgard Pro Série 200 Brillant de 3M a été créé pour faciliter la vie des poseurs, sans transiger pour autant sur l’esthétisme. Grâce à sa finition haute brillance et sa parfaite transparence, il protège parfaitement, tout en sublimant, la couleur et l’aspect d’origine du véhicule. Doté de caractéristiques hydrophobes et d’une surface supérieure lisse, il garantit un entretien facile et une résistance améliorée aux graffitis. De par sa composition, il permet aussi l’auto-cicatrisation, autrement dit l’élimination des petites traces ou rayures par application de chaleur à la surface du film. Garanti 10 ans, le Scotchgard Pro Série 200 Brillant est disponible en grande largeur (1,83 m) pour une pose homogène sur des grandes surfaces.

ADHÉRHÔNE

UNE EXTENSION DE GAMME AVEC LES RAMPES ERGONOMIQUES RACE RAMPS

Il y a quelques mois, le distributeur spécialisé en solutions pour la communication graphique, le marquage textile, le covering et les films solaires et de sécurité pour vitrages, a décidé d’élargir sa gamme de produits en proposant les rampes de la marque américaine Race Ramps. Ergonomiques, antidérapants et faciles à transporter, ces produits ont été conçus pour faciliter les opérations de covering et réduire la fatigue des poseurs. Utilisables en intérieur comme en extérieur, elles sont disponibles en différentes configurations.

AERPANEL

UN NOUVEAU PANNEAU MONOMATIÈRE 100 % RECYCLABLE : L’AERFLY

Depuis 30 ans, Aerpanel conçoit et fabrique des panneaux légers pour des applications de communication visuelle : impression grand format, affichage extérieur, fabrication de PLV. Cette année, l’entreprise lyonnaise innove avec un nouveau panneau monomatière, sans PVC et 100 % recyclable : l’Aerfly. Doté d’une grande stabilité dimensionnelle, l’Aerfly peut être imprimé, découpé et assemblé. Léger comme l’air et rigide comme le bois, il représente une nouvelle solution durable pour les applications de communication visuelle intérieures et extérieures, d’autant qu’il est combiné avec un service de recyclage afin de réduire son impact sur l'environnement.

ANTALIS DES PRODUITS CERTIFIÉS CRADLE TO CRADLE

Soucieux de son impact environnemental, le leader européen de la distribution de supports d’impression et de solutions d’emballage a fait le choix de la méthodologie Cradle to Cradle pour évaluer ses produits. Les marques Cocoon et Cyclus, qu’il distribue, proposent ainsi des produits répondant aux normes environnementales les plus strictes. Ils sont certifiés FSC et bénéficient du sceau de l’Écolabel européen. Plus spécifiquement, la gamme Cocoon décline des papiers premium 100 % recyclés, tandis que les produits estampillés Cyclus se basent sur un processus de recyclage étendu, qui garantit le plus faible impact environnemental. Il en résulte un aspect authentique, une blancheur naturelle, ainsi qu’une surface mate, sans aucun composé chimique.

Gemstone, la nouvelle série de films coulés à effets irisés créée par APA, répond à la demande constante du marché pour des finitions ultra-brillantes. Conçue pour élargir la famille UltraJet, elle se décline en un kaléidoscope de nuances qui changent selon la lumière et l’angle d’observation. Cinq nouvelles finitions agrémentées de fins pigments métalliques et recréant les facettes de couleur des pierres précieuses sont à découvrir. L’autre nouveauté est la collection APA Signature - Limited Edition, un partenariat entre des marques haut de gamme, des célébrités et des artistes qui partagent l’amour de l’industrie automobile. Collector !

ARLON GRAPHICS PREMIUM COLOUR CHANGE :

NOUVELLE

DE FILMS HAUTE QUALITÉ

Les nouveaux films vinyle de la gamme Premium Colour Change (PCC) d’Arlon sont des produits haut de gamme, qui ont été conçus pour permettre une pose et une dépose faciles. Leur liner spécial permet par ailleurs une application sans bulles et sans canaux d'air visibles, pour une finition ultra lisse sur les revêtements complets et partiels du véhicule. Le film de protection supplémentaire assure le plus haut degré de brillance. Enfin, les couleurs tendance de Premium Color Change sont disponibles en version brillante, mate et satinée, avec une durabilité en extérieur pouvant atteindre 10 ans.

CONTINENTAL GRAFIX DES FILMS ÉCO-FRIENDLY POUR PERSONNALISER SOLS ET VITRAGES

Films microperforés, adhésifs de sols, films spéciaux à haute durabilité : l’expertise de Continental Grafix dans le domaine de l’adhésif haute qualité n’est plus à démontrer. Le fabricant décline une large gamme de produits innovants pour répondre aux demandes variées de ses clients. Ses dernières innovations misent sur l’écoresponsabilité. Parmi les nouveautés annoncées : le nouveau film microperforé en polyester de la gamme Panorama Green. Destiné à de la personnalisation de vitrage, il est garanti 5 ans. Pour la personnalisation des sols et des murs intérieurs, le fabricant propose le NatureWalk, également sans PVC.

COTONNIÈRE LYONNAISE UN CHAMP D’EXPERTISES AU SERVICE DE LA COMMUNICATION

La Cotonnière Lyonnaise a développé au fil des ans un large panel de services sur-mesure destinés aux professionnels de la communication : distribution d’adhésifs et de supports d’impression numérique, fabrication de produits d’impression par sublimation et de signalétique, confection de banderoles et textiles, etc. Cette année, le fournisseur de solutions met l’accent sur les films de covering 9800 Bubble Free de Mactac et les gammes de la marque Omega Skinz. Cette jeune marque a déjà conquis de nombreux poseurs de par la qualité de ses vinyles et ses couleurs stupéfiantes. Une grande variété de produits issus de l’impression par sublimation et confectionnés dans les ateliers de La Cotonnière, comme le mur d’images Subliscreen, sera également présentée.

FILMOLUX L’EASY DOT DE NESCHEN GAGNE EN ÉCO-RESPONSABILITÉ

Toujours aussi facile à poser, l’Easy dot PET transparent L-UV est la version éco-responsable haut de gamme de l’Easy dot classique de Neschen. D’une grande transparence optique, il a été conçu pour des applications sur des surfaces en verre et pour de la vitrophanie. Doté de la technologie adhésive easy dot, cet adhésif en polyester de 75µ à base aqueuse, donc sans solvants, garantit à la fois une manipulation facile, une pose sans bulles et une grande durabilité. Spécialement développé pour les encres UV et Latex, l’Easy dot PET Transparent L-UV bénéficie d’une certification au feu EN 13501-B-s1, d0.

GUANDONG ITALIA DES FEUILLES MAGNÉTIQUES IMPRIMABLES

Mr Magnus est la division de Guandong Italia spécialisée dans les petits formats. Elle produit et vend des supports spéciaux, imprimables en numérique, toner sec, sérigraphie et offset, du format A4 au format B1. Dans son portfolio : des feuilles magnétiques, des supports rétroéclairées, des médias repositionnables sans colle, avec système de point de colle à air, avec textile autocollant et full-PET. Autant de produits qui permettent de réaliser des créations graphiques amovibles, des menus, des personnalisations de carrosserie ou encore des aimants.

HEXIS BODYXFAST : LA NOUVELLE GÉNÉRATION DE FILM DE PROTECTION DE PEINTURE

Les films de protection de la gamme Bodyfence d’Hexis ont été conçus pour une protection durable de la carrosserie. Grâce à leurs facultés antichocs, autocicatrisantes et de glissance importante facilitant le nettoyage, ils constituent la protection idéale contre les agressions extérieures (gravillons, rayures, oxydation, pollution, etc.). Fort de son nouveau PU ultra souple, Hexis présente le produit BODYXFAST, le film PPF le plus facile et le plus rapide à poser du marché. Le BODYXFAST est disponible en finition brillante et en laize 1520 mm x 15 ml.

POITOO ADHÉSIFS UNE NOUVELLE GAMME DE FILMS DE PROTECTION

La société Poitoo Adhésifs propose une nouvelle gamme de films de protection alliant rendu, résistance et qualité : les films UPPF. Utilisés par de nombreuses marques automobiles, dans plus de 80 pays, les films de protection de haute performance de la marque UPPF disposent de propriétés supérieures de résistance aux dommages et aux perforations, protégeant la peinture contre les éclats, les entailles et les rayures. De plus, leur couche de finition ultra-hydrophobe et autocicatrisante aide à maintenir l'aspect neuf des films. Enfin, les films UPPF empêchent l’accumulation de poussière et rendent le lavage et l’entretien des véhicules plus rapide et plus facile.

SDAG

ADHÉSIFS

LE SD-50UVC : UN NOUVEAU FILM D’IMPRESSION ULTRACLEAR SANS PVC

Dans le cadre du développement de son offre éco-responsable, SDAG Adhésifs présentera sur C!Print de nombreux produits plus vertueux, dont son nouveau film d’impression ultra-clear sans PVC : le SD-50UVC. Film d’impression en polyester de 50µ avec traitement anti-rayures en surface, le rendant résistant à l’abrasion, le SD-50 UVC dispose du classement feu M1. Enduit d’une colle permanente ultra transparente, il est idéal pour décorer tous les espaces vitrés en intérieur. Imprimable en UV, le SD-50UVC sera disponible en deux laizes de 1370 et de 1520 mm dès février.

SPANDEX UNE NOUVELLE GAMME DE FILMS D’IMPRESSION ET DE DÉCOUPE ÉCO-RESPONSABLE

Composée de films auto-adhésifs sans PVC ni plastifiant, la gamme ImagePerfect EverGreen offre facilité de pose et performance, sur des tarifs équivalents aux vinyles adhésifs traditionnels. Cette gamme est dotée d’un système adhésif acrylique avancé à base d’eau, sans solvant, et d’un liner composé de papier 100 % recyclé et certifié FSC, couché LDPE et exempt de produits pétrochimiques. Les flasques des rouleaux sont fabriquées à partir de papier recyclé, certifié FSC, et de polyéthylène basse densité, le rendant ainsi 100 % recyclable.

Enfin, l’emballage pour protéger les rouleaux est biodégradable et les boîtes d’expédition sont produites à partir de cartons non blanchis et certifiés FSC.

Depuis sa création, l’imprimeur en ligne français revendique proposer « les prix les moins chers d’Europe ». Un positionnement qui étonne parfois, mais que Realisaprint, explique aujourd’hui. Internalisation de la production, automatisation des process de production, gestion optimisée des stocks : l’imprimeur, qui produit désormais plus de 93 % de ses commandes en interne, multiplie les investissements stratégiques. Explications.

REALISAPRINT.COM : UN MODÈLE EN PLEINE CROISSANCE

C’est l’histoire d’une belle success-story. Depuis sa création en 2007, l’imprimeur en ligne Realisaprint.com creuse son sillon sur le marché du web-to-print, avec une stratégie clairement définie, celle de proposer « les prix les moins chers d’Europe ». Un axe de communication fort auquel il ajoute aujourd’hui une deuxième dimension, en mettant l’accent sur une fabrication à majorité française. « 93 % des produits que nous vendons aujourd’hui sont réalisés en interne », confirme Rafael Mari, le directeur associé de Realisaprint.com.

AUTOMATISATION ET MADE IN FRANCE

Concilier « les prix les moins chers d’Europe » et « le made in France », voilà le credo. Pour y parvenir, l’entreprise installée à Nice a investi massivement. Elle dispose aujourd’hui de deux unités de production, d’une surface totale de 8000 mètres carrés, et d’un stock important pour pallier les risques de pénurie de matières premières.

Ses derniers investissements - une Ricoh VC 7000 et 3 nouvelles tables de découpe Zünd - lui permettent de tenir la cadence. Quatre machines DTF tournent à plein régime dans son entité textile. Les investissements machines se multiplient aussi concernant la ligne d’agrafage des brochures, pour continuer d’augmenter la capacité de production. Outre un équipement de pointe, Realisaprint, investit également en ressources humaines, avec notamment un service IT composé de 5 personnes et un service prépresse de 10 personnes, ce qui lui permet de piloter toute la stratégie d’automatisation de ses flux en interne. Realisaprint.com aujourd’hui, c’est 100 personnes au total pour un chiffre d’affaires de 17 millions d’euros en 2022, avec une filiale en Italie et une autre en Espagne. En 2018, l’entreprise annonçait 8 millions d’euros de chiffre d’affaires et employait une trentaine de personnes.

ZÜND :

UNE SOLUTION ROBOTISÉE POUR OPTIMISER LA PRODUCTION GRAPHIQUE

Pour répondre au besoin d’automatisation de l’industrie graphique, Zünd présentera pour la première fois en France, sur le salon C!Print, sa table de découpe S3 L1200 équipée du nouveau robot de déchargement, le PortaTable 130. Une solution complète, conçue pour optimiser les flux de production à la demande.

Ancien directeur général de la société Pruftechnik, fournisseur mondial de technologies pour la maintenance industrielle, le nouveau dirigeant de Zünd France, Franck Fugon, souhaite offrir de nouvelles perspectives de développement à la filiale française en répondant aux demandes du marché en termes d’automatisation de la production.

Ces dernières années, Zünd avait déjà fait un pas en ce sens en devenant un fournisseur de solutions logicielles pour optimiser le suivi de production. Une nouvelle étape est franchie cette année avec le lancement d’un nouveau robot de déchargement intelligent et autonome, le PortaTable 130.

DES LOGICIELS À LA ROBOTIQUE

Chez Zünd, les robots ne sont pas une nouveauté en soi, mais jusqu’à maintenant ils n’exécutaient que des opérations répétitives. Avec le nouveau système PortaTable 130, on change de dimension.

« Le système PortaTable 130 est une vraie solution robotique qui s’adapte à n’importe quelle production, même si celle-ci varie à chaque cycle. Il est totalement novateur et s’inscrit davantage dans la logique de personnalisation induite par la technologie numérique », prévient Benjamin Launay, le directeur commercial de Zünd France. Pour les ateliers de production graphique, cela sonne comme une vraie révolution et laisse entrevoir la possibilité de produire en continu.

UNE CAPACITÉ MACHINE ACCRUE

Sur le salon C!Print 2023 où il prévoit de présenter sa solution pour la première fois en France, le fabricant exposera la table de découpe S3 L1200 (1,80 x 1,20 m), équipée d’un chargeur de feuille automatique et du système de robotisation PortaTable 130. Dans ce nouveau système, une interface Pick & Place reliera le robot à la table de découpe. Composée d’une table mobile, qui contient dix bacs de déchargement, et d’un bras robotisé monté directement dessus, la solution de manutention sera en mesure de retirer automatiquement les pièces découpées et sélectionnées de la table de coupe et de les déposer ensuite dans l’un des dix bacs prédéfinis de déchargement positionnés sur la table mobile.

« Le robot se charge du tri et du ramassage des pièces qu’il classe dans un bac dédié sans qu’aucune intervention humaine ne soit nécessaire, ce qui signifie que cette opération peut être lancée pendant les heures de fermeture de l’entreprise, ce qui va apporter de la capacité machine. Avec le robot PortaTable, le gain de productivité et d’automatisation est conséquent », soutient Benjamin Launay. Et d’indiquer que la solution a d’ores et déjà séduit un studio de production graphique et un fabricant de PLV installés en région parisienne.

UN GÉANT DE PAPIER : FEDRIGONI

Le groupe italien poursuit à marche forcée sa stratégie de développement en multipliant les opérations de croissance externe. Depuis janvier 2022, six acquisitions ont été réalisées. Deux concernent des entreprises françaises : Tageos, spécialisée dans les étiquettes intelligentes et la RFID, et la Papeterie Zuber Rieder, fleuron européen dans le domaine des papiers spéciaux.

Depuis février 2020, le groupe italien Fedrigoni, acteur mondial de référence dans la production de papiers premium pour l’emballage de luxe, multiplie les acquisitions. La dernière en date, celle de la papeterie française Zuber Rieder, a été annoncée le 17 novembre dernier à Paris, par le Pdg du groupe, Marco Nespolo. « Les compétences et les technologies exclusives de Zuber Rieder nous permettront de compléter notre portefeuille de produits, tant pour les papiers destinés aux emballages de luxe que pour ceux destinés aux étiquettes de vins et spiritueux haut de gamme, où nous voulons consolider notre position de premier acteur mondial » indique Marco Nespolo.

Cette nouvelle acquisition porte à six le nombre d’entreprises rachetées par le groupe italien depuis le début de l’année. L’entreprise espagnole de matériaux auto-adhésifs Divipa et la française Tageos, spécialisée dans les étiquettes intelligentes et la RFID, ont rejoint le giron du groupe en début d’année, suivies en juillet par la société turque Unifol, spécialisée dans la fabrication de matériaux auto-adhésifs pour les habillages de véhicules.

LE GROUPE FEDRIGONI

- 1er acteur mondial dans le domaine des étiquettes de vin et des papiers spéciaux pour l'emballage de luxe

- 3ème acteur mondial dans le domaine des étiquettes adhésives haut-de-gamme (derrière Avery Dennison et UPM Raflatac)

En septembre, un accord a été signé avec l’entreprise américaine Mohawk afin d’étendre la présence de Fedrigoni aux États-Unis. En octobre, c’était au tour du papetier Guarro Casas, spécialisé dans les papiers haut de gamme, de rallier la dynamique.

«

Le groupe est déterminé à poursuivre une stratégie globale de croissance, tant dans les papiers de spécialité pour les applications créatives que dans les matériaux auto-adhésifs haut de gamme » précise Marco Nespolo, ajoutant avoir déjà identifié de futures acquisitions. Détenu par deux fonds d’investissement, Bain Capital Private Equity et BC Partners, le groupe italien s’est donné pour objectif de doubler ses ventes dans les 5 ans.

UN SAVOIR-FAIRE D’EXCEPTION DANS LES PAPIERS SPÉCIAUX

Installée à Boussières, au sud de Besançon, la Papeterie Zuber Rieder emploie à ce jour 130 personnes et dispose d'un important parc-machines destiné à la fabrication, la transformation et au conditionnement du papier, avec un savoir-faire reconnu à l’échelle européenne dans le domaine des papiers spéciaux. Fedrigoni était un de ses clients. « Le site de production de papiers spéciaux de Zuber Rieder est l’un des plus performants d’Europe », confirme Marco Nespolo. L’intégration dans le groupe italien doit lui donner un nouvel élan sur la scène internationale. « Le groupe Fedrigoni est une entreprise industrielle centenaire comme Zuber Rieder, avec des objectifs de développement international ambitieux, auxquels nous serons heureux d’apporter notre contribution », ont commenté Luc Gaillet et Alain Martz, les président et directeur général de Zuber Rieder.

« L’intention du groupe est de renforcer sa position de leader grâce à un portefeuille de produits de plus en plus orienté vers les marchés haut de gamme, du luxe aux vins et spiritueux. Avec une très forte concentration de marques de luxe le marché français est stratégique », confie Marco Nespolo. La Papeterie Zuber Rieder constitue à ce titre une belle clé d’entrée.

4 500 personnes dans 27 pays

Vente et distribution dans 130 pays

50 sites de production

Chiffre d’affaires 2022 : 2,1 Mds € (300 M€ d’Ebitda)

> 60 % / division Fedrigoni Self-Adhesives (étiquettes)

> 40 % / division Fedrigoni Papers (papiers spéciaux et papiers de création)

IMPRIMERIE 4.0 : L’ALPHAJET IMPRIME ET ENNOBLIT EN UNE SEULE PASSE

Dix ans ont passé depuis la présentation du premier Proof of Concept : c’était en 2012, sur la Drupa. L’AlphaJET, l’usine d’impression 4.0 rêvée, imaginée et développée par les équipes de MGI Digital Technology, est aujourd’hui opérationnelle. Sa promesse : l’impression et la finition de feuilles en format B1 en un seul passage. De quoi faire bouger les lignes dans le domaine de l’emballage en carton.

Le 12 octobre dernier, Victor Abergel, le directeur général de MGI Digital Technology, a officiellement présenté à la presse internationale la nouvelle AlphaJET 4.0 : une presse numérique à jet d’encre aqueux capable de réaliser, en une seule passe, l’impression et la finition. Une première mondiale et une petite révolution pour l’impression d’emballages en carton.

UNE USINE 4.0 SUR 150 M2

Dix ans ont été nécessaires pour concevoir l’AlphaJET. Conceptualisée à une époque où la notion de 4.0 était encore embryonnaire, la nouvelle presse est aujourd’hui parfaitement dans l’air du temps. Sur un marché aux prises avec l’augmentation des coûts du fret et de l’énergie, la chasse aux destructions d’invendus, les difficultés croissantes de recrutement, la hausse de la demande en produits personnalisés et l’aspiration à des modes de produc-

tion plus raisonnés, elle coche même toutes les cases, ou presque.

Compacte, l’AlphaJET (20 tonnes) occupe une surface au sol de 150 mètres carrés. La solution intègre des encres CMJN aqueuses, l’ennoblissement numérique et les technologies de vernis UV Eco-Spot et Green-Foil. Le tout 100 % désencrables. Impossible de faire des tons directs certes, mais une garantie d’avoir des impressions parfaitement recyclables.

Breveté, le transport du papier s’inspire d’une technologie qui a fait ses preuves dans l’industrie automobile. L’AlphaJET est dotée d’un système de transport électromagnétique qui utilise des plateaux intelligents pour garantir un alignement et des mouvements parfaits. « Ce qui permet une impression haute résolution et des opérations sans risque de bourrage » indique Victor Abergel.

Le repérage entre l’image imprimée et le vernis

Tous visuels © MGI Digital Technology

sélectif se fait à l’aide de scanners intelligents et l’étalonnage des couleurs est réalisé de façon automatisée.

Maintenance prédictive, visualisation 3D, création de catalogues virtuels, validation en ligne, etc. : un système IoT et des plateformes basées sur le cloud MGI Connect complètent l’ensemble.

La presse accepte des papiers couchés et non couchés, du carton plat, du carton ondulé à cannelure E et des substrats synthétiques, du format B2 à B1+. Côté production : elle est capable de produire jusqu’à 1 800 feuilles B1 par heure, en 1 600 dpi.

« En comparaison avec un mode de production traditionnel, l’AlphaJet, de par sa configuration, permet de consommer 30 % d’électricité en moins », souligne

Victor Abergel. Autre chiffre avancé par le dirigeant : un seul opérateur suffit pour piloter l’ensemble du dispositif. Il en faudrait 8 en conventionnel. Des arguments qui pèsent lourd dans la balance.

DEUX CENTRES DE DÉMONSTRATION

DANS LE MONDE

En collaboration avec Konica Minolta, le premier centre de démonstration AlphaJET vient d’ouvrir au sein des locaux parisiens de Konica Minolta. Un second sera inauguré en 2023, au sein du site de Konica Minolta à New York.

MGI et Konica Minolta souhaitent aujourd’hui proposer cette solution à plusieurs segments du marché des industries graphiques : l’emballage, le web-to-print/ to-pack, l’impression commerciale, les livres et les magazines.

Près de 45 démonstrations ont d’ores et déjà été réalisées et 25 tests-clients sont en cours. La première machine installée est en France, chez ISRA Cards. Une autre installation devrait avoir lieu en Europe, d’ici la fin de l’année.

SERVICE & PROXIMITÉ

Weyersheim (67), Thouaré-sur-Loire (44), et maintenant Domont (95). SDAG ADHÉDIFS, le distributeur alsacien spécialisé dans la fourniture de médias et de consommables pour la communication visuelle, renforce sa présence dans l’Hexagone avec l’ouverture d’une nouvelle agence en région parisienne. Livraison dans la journée, click&collect, formation : il souhaite ainsi renforcer sa position de prestataire de proximité, axé sur le service. Cette ouverture vient renforcer un dispositif logistique déjà conséquent avec un stock européen situé dans Bas-Rhin et une agence de proximité en Loire-Atlantique.

GRAND FORMAT

Le GROUPE MICLO, 30 ans en 2022, creuse son sillon dans le grand format. Au printemps dernier, il a racheté le distributeur de consommables et de matériels grand format FILMEDIA DISTRIBUTION (35), portant ainsi ses effectifs à 50 personnes, dont 10 techniciens et 12 commerciaux. Trois entités composent désormais le groupe : la société Miclo Diffusion, dédiée à la distribution de consommables offset et de supports grand format, la société LGEN, avec une offre renforcée dans le grand format, et la société Filmedia Distribution, qui continuera à distribuer l’ensemble de ses produits, tout en élargissant son offre en équipements grand format avec des tables de découpe et des solutions d’impression. Roland, BlueCrest, FujiFilm, Ricoh, AkkorDekor, IECHO, Bubble Free, Gmg Color, Printequipment, etc. font aujourd’hui partie des marques distribuées par le groupe.

PAPIERS

ANTALIS « prend ses marques ». Le leader européen dans la distribution de supports d’impression et de solutions d’emballage, a annoncé l’acquisition de plusieurs marques du fabricant Arjowiggins Scotland, déclaré en faillite en septembre 2022. Fournisseur historique du distributeur français, la filiale britannique d’Arjowiggins a cédé un large panel de marques bien connues du marché : Conqueror, Curious Collection, Keaykolour, Pop’Set et Rives « Nous travaillons déjà à la relance de ces marques pour offrir une gamme renouvelée, avec un effort porté sur la qualité et le niveau de service. En attendant, nous avons aussi acquis la plupart des produits finis restants de ces marques. Ce stock supplémentaire, en plus du stock actuel que nous avons déjà dans nos entrepôts, devrait nous permettre de répondre à l’essentiel de la demande de nos clients dans les mois à venir », a indiqué Xavier Jouvet, Papers Director d’Antalis Groupe.

Le spécialiste des solutions de marquage et de signalétique accélère son changement d’échelle. Il vient de boucler sa deuxième acquisition avec la reprise de l’imprimeur numérique Interimages, installé à Clichy.

OXY S’OFFRE UNE ADRESSE ET UN NOUVEL ATELIER DANS LE GRAND PARIS

Le spécialiste des solutions de marquage et de signalétique Oxy vient de boucler sa deuxième acquisition avec la reprise de l’imprimeur numérique Interimages, installé à Clichy. Cela porte les effectifs d’Oxy à près de 120 collaborateurs et son chiffre d’affaires à 14 millions d’euros. « Au-delà de l’objectif de croissance externe qui anime notre projet de développement, nous réalisons, avec cette acquisition, plusieurs avancées stratégiques », commente Sébastien Trautmann, le président d’Oxy.

En intégrant Interimages (12 personnes, 2 millions d’euros de chiffre d’affaires), l’entreprise conforte son carnet de commandes dans les secteurs de la banque et de l’assurance où l’imprimeur de Clichy a de solides références et la confiance de clients grands comptes, comme la BNP et LCL.

UN ATELIER AUX PORTES DE PARIS

Mais pour la société aubagnaise, c’est aussi l’occasion de s’implanter en région parisienne, avec un atelier de production équipé en tables en plat, outils de découpe et imprimantes roll-to-roll.

« Nous avons gagné plusieurs importants marchés de signalétique ces derniers mois – Hôtel de Matignon-Ministères, le Centre Pompidou,

les gares SNCF. Disposer d’un centre de production et d’une équipe complète en Île-de- France est donc devenu une nécessité. La situation d’Interimages à Clichy, à quelques minutes de la Tour Eiffel, est pour nous idéale », explique Sébastien Trautmann. Et d’indiquer : « Être capable de livrer une production en six heures est un atout évident. Certains clients de l’univers du luxe apprécient également de recevoir leurs premiers prototypes dans l’après-midi ». Fournisseur historique de l’industrie, l’aéronautique en particulier, Oxy s’est diversifié dans le domaine de la communication en 2014. Depuis, l’entreprise creuse son sillon sur des marchés à plus forte valeur ajoutée, comme la muséographie. Aujourd’hui, 50 % de son chiffre d’affaires sont réalisés dans ce secteur.

« Augmenter nos capacités et consolider notre présence sur ce territoire, c’est aussi nous donner les moyens de relever des challenges signalétiques d’ampleur dans les années qui viennent, avec les Jeux Olympiques 2024 en perspective », poursuit le dirigeant.

Désormais intégrée à la cinquième promotion de SUD Accélérateur, le programme de risingSUD et Bpifrance dédié aux PME à fort potentiel de croissance, Oxy vise la taille intermédiaire, une place majeure sur son marché et l’internationalisation de son développement.

Tous visuels © Oxy

PRODUCTIVITÉ

Data One, filiale du groupe Diffusion Plus et un des premiers fournisseurs français de communication imprimées et numériques, vient de faire l’acquisition d’une nouvelle HP PageWide Advantage 2000

Un an après avoir installé une presse rotative HP PageWide T250, l’imprimeur cherche désormais à diversifier son offre : l’Advantage 2000 imprime en couleur à 150 m/min, ce qui lui permet de produire en 8 heures et avec une seule équipe, ce qui lui prenait 24 heures jusqu’ici. Grâce à cet investissement, il compte mener à bien son programme de migration des emballages sous films plastiques vers le papier. La fabrication sur site d’enveloppes 100 % personnalisables est aussi dans son scope.

EFFETS SPÉCIAUX À HAUT RENDEMENT

La première swissQprint Karibu 2 installée au monde est en France, chez Falck & Co Située à Fontenay-sous-Bois (94), l’imprimerie familiale est spécialisée dans l’impression numérique petit et grand format ainsi que dans la personnalisation d’objets promotionnels. L’entreprise, qui vient d’agrandir son site de production de 400 m2, a choisi la Karibu 2 pour sa capacité à produire des impressions qui sortent des sentiers battus. L’imprimante roll-to-roll UV LED imprime sur une grande variété de médias et dispose de neuf canaux d’encre : des encres certifiées Greenguard Gold très performantes quand il s‘agit de créer des effets spéciaux avec du vernis et des encres light ou fluo.

BUREAU D’ÉTUDES

En fin d’année, le spécialiste en impression numérique grand format MÉTROPOLE (92) a musclé son offre avec le rachat de STRATUS, acteur historique de la mise en scène évènementielle. L’entreprise de Gennevilliers intègre ainsi un bureau d’études spécialisé. Plus globalement, cette acquisition élargit son offre de services, laquelle intégrait déjà une régie publicitaire, un atelier de production d’habillage événementiel et un laboratoire photographique. L’entreprise compte désormais 70 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires consolidé de plus de 25 millions d’euros.

ACCÉLÉRATION NUMÉRIQUE

L’imprimerie L’Artésienne, société coopérative et modèle social basé à Liévin, vient de mettre en production la nouvelle presse numérique HP Indigo 100K. Les salariés-associés ont participé activement au choix de cette nouvelle orientation numérique. La promesse : vitesse d’impression augmentée, un format maximum de 75 x 53 cm et une impression sur papier de 90 g à 380 g (jusqu’à 450 microns). Le tout pour un engagement au service de la qualité, reconnu par les normes ISO 9001 et PSO.

COPYTOP REVOIT SA COPIE

Si dans l’imaginaire collectif, Copytop reste l’imprimeur de quartier, dans la réalité, il est devenu un partenaire de communication pour de nombreux professionnels. La marque créée en 1976 réalise aujourd’hui près de 90 % de son chiffre d’affaires en BtoB. Un changement qu’elle a voulu incarner en travaillant sur une évolution significative de son positionnement. Refonte de son logo et de sa charte graphique, relooking extérieur et intérieur de ses 40 agences en France, etc. En cours de déploiement, le projet a été mené en co-construction avec les équipes de l’agence de design Dragon Rouge. Par Cécile Jarry

Qui ne connaît pas Copytop aujourd’hui, personne. Étudiant, « on allait chez Copytop », pour faire des photocopies. La marque fait partie de notre patrimoine, de notre histoire. C’est l’agence du coin de la rue où l’on va imprimer son mémoire de master, ses cartes de visite… mais où l’on peut aussi demander conseil pour éditer un catalogue, une brochure, une vitrophanie, un livre ! Car oui, si dans l’imaginaire collectif, Copytop reste l’imprimeur du quartier, dans la réalité, son champ d’action est devenu, au fil des ans, beaucoup, beaucoup plus large. Poussent aujourd’hui la porte de ses 40 agences plus de professionnels que de particuliers. Des professionnels qui génèrent 90 % de son chiffre d’affaires et qui viennent chercher conseils et accompagnement pour leurs projets de communication.

LE ROUGE ET LE NOIR

Pour Marie Cornière, la directrice générale de Copytop, il était temps de le faire savoir, en travaillant sur une évolution significative du positionnement de la marque. Après un appel d’offres, c’est l’agence Dragon Rouge qui a été retenue pour accompagner l’entreprise dans cette démarche. « L’expertise de l’agence en matière de retail a fait la différence, car nous voulions travailler à la fois sur l’évolution de notre marque mais aussi pouvoir décliner ce nouveau positionnement sur le terrain, dans nos agences », explique Marion Cornière. « Cela n’a pas été un exercice facile. Nous devions réussir à affirmer les valeurs de l’entreprise, son ultra-proximité, l’importance de l’humain, son expertise, tout en l’ancrant dans la

modernité, et refléter la réalité de son positionnement en 2022 », confie François Serena, le directeur de la création du pôle Retail de Dragon Rouge. « Nous avions jusqu’ici une identité d’imprimeur, nous sommes devenus un partenaire de communication pour nos clients », résume Marie Cornière.

DES AGENCES-ATELIERS

Au logo « photocopie » succède ainsi un logo « miroir ». L’idée de reproduction reste présente mais elle est va bien au-delà. Les couleurs emblématiques de la marque, le rouge et le noir, ont été conservées. Le tiret a disparu, faisant de « Copytop » un nom générique.

L’attention des équipes de Dragon Rouge s’est ensuite portée sur les façades des agences de la marque, reconnaissables pour la plupart à leurs grandes baies vitrées qui donnent à voir l’atelier de production. Un point fort sur lequel les designers ont capitalisé, tout en apportant une vraie hiérarchie de lecture en vitrine. De la palette souche de la marque, ils ont extrait le rouge pour en faire la couleur de l’émotion et de l’humain. On le retrouve autour de la porte d’entrée et à l’accueil. Le noir et l’anthracite profond ont été privilégiés pour la partie plus technique.

« En termes de discours, le parti-pris a été de dédramatiser quelque peu les métiers de Copytop, en jouant la carte de la connivence », poursuit François Serena. « Les vitrines sont de beaux espaces d’expression pour cela » À l’intérieur des agences, pas de réagencements de fond en comble, mais une théâtralisation du concept avec la mise en

« Nous avions jusqu’ici une identité d’imprimeur, nous sommes devenus un partenaire de communication pour nos clients »

Marie Cornière, directrice générale de COPYTOP

place du nouveau logo. L’accent a été mis sur le savoir-faire et l’expertise des équipes, avec un accrochage de belles photos en noir et blanc montrant les différents métiers à l’œuvre chez Copytop, et les hommes et les femmes qui sont derrière les machines.

UNE PROXIMITÉ QUI FAIT TOUTE LA DIFFÉRENCE

«

Le logo, la refonte de nos agences, ne sont que la partie visible de l’iceberg. Dragon Rouge nous a aussi beaucoup accompagnés sur la refonte du socle de la marque, en coopération avec nos équipes en interne », tient à souligner Marie Cornière.

« L’expression " Partenaire de votre communication ", n’est pas qu’un symbole. C’est une réalité humaine forte chez Copytop, avec un parcours client entièrement pensé autour de cette idée », poursuit la dirigeante.

Si vous commandez chez Copytop, vous aurez le plaisir de trouver un petit mot manuscrit dans votre colis. Avec votre devis, vous aurez une prévisualisation de votre produit. Vous pourrez aussi recevoir des vidéos pour vous aider à imaginer d’autres projets de communication. Le catalogue a quant à lui disparu, pour laisser la place à un guide d’inspiration.

« Le client BtoB veut être traité comme un client BtoC, avec la même attention. Et chez Copytop, nous avons à cœur de lui offrir ce service. Nos clients y sont d’ailleurs très attachés, 65 % de nos commandes réalisées en ligne sont livrées en click&collect. Nos clients chérissent cette relation et c’est ce qui, aujourd’hui, fait toute la différence », conclut Marie Cornière.

MAUCOCARTEX, DE BEAUX PROJETS DANS LES CARTONS

Fondée en 1967, l’entreprise familiale Mauco a développé au fil des ans une véritable expertise dans le domaine de l’emballage personnalisé. Devenue Mauco-Cartex en 2016, suite au rachat de son fournisseur en carton ondulé, elle fait aujourd’hui référence dans le domaine de l’emballage sur-mesure avec une large gamme d’emballages et d’étuis, de coffrets et de caisses bois. Pour répondre à de nouveaux marchés et de nouvelles demandes, elle vient de s’équiper d’une imprimante Agfa Jeti Tauro H3300 LED couplée à une table de découpe Kongsberg. Par Cécile Jarry

Cela va très vite. L’année dernière, Mauco-Cartex, spécialiste de l’emballage sur-mesure, investissait dans un outil de vente en ligne pour pouvoir générer des devis instantanés d’emballages personnalisés. Grâce au soutien financier du programme France Relance, l’entreprise familiale franchit cette année une nouvelle étape en faisant entrer dans son atelier une Agfa Jeti Tauro H3300 LED, couplée à une table de découpe Kongsberg. Son objectif : produire des emballages personnalisés à la demande, grâce à un flux de production optimisé, de la validation du devis en ligne à la livraison de la commande.

« Nous n’y sommes pas encore, mais c’est notre objectif pour 2023. Les solutions d’impression et de découpe que nous avons choisies vont nous apporter la productivité et la qualité nécessaires pour relever ce nouveau défi », confirme Sarah Escat, la Pdg de Mauco-Cartex. L’entreprise a investi 1,2 million d’euros dans ce projet de développement, dont 30 % pris en charge par le plan France Relance.

UNE OFFRE WEB-TO-PACK COMPLÈTE POUR 2023

Depuis 1967, l’entreprise familiale installée au cœur de la Nouvelle-Aquitaine développe un savoir-faire autour de l’emballage pour vins et spiritueux. Cartons personnalisés, caisserie bois : elle est historiquement le fournisseur de nombreuses entreprises d’un grand quart sud-ouest de la France, qui irait de Cognac à Narbonne. Le dérèglement climatique, de par son impact sur la production viticole, va venir perturber cette belle harmonie au tournant des années 2010. « Avant, nos clients avaient cinq bonnes années et une mauvaise. Maintenant c’est l’inverse », constate Sarah Escat.

Pour l’entreprise qui emploie 110 personnes, avec un chiffre d’affaires qui oscille entre 17 et 20 millions d’euros, il devenait urgent de se diversifier et de proposer son savoir-faire à d’autres secteurs. « Dès 2016, nous avons senti que nous devions proposer notre expertise à d’autres marchés. Nous avons racheté notre transformateur de carton ondulé Cartex, et investi dans un bureau d’études et des outils de découpe afin de développer de nouvelles solutions d’emballage. Avec cette idée, dès le départ, de proposer une offre sur-mesure », poursuit la dirigeante.

En 2020, l’entreprise revoit sa charte graphique et modernise son site internet. Elle met également en place une solution de devisage instantané, grâce à la solution Hipe développée par le français Packitoo. « Nous avons déjà une offre disponible en web-to-pack pour nos produits en stock.

Ce que nous visons pour début 2023, c’est l’extension de cette offre au sur-mesure. Nous voulons proposer, sur notre site, une expérience-client simple et fluide qui permette de démocratiser cet usage, avec notamment la possibilité de visionner ses produits en 3D », confie Sarah Lescat.

DES EMBALLAGES SUR-MESURE MADE IN FRANCE

L’unité de production de Mauco-Cartex spécialisée dans la transformation du carton ondulé se situe à Fléac, en Charente. L’usine de 1600 m2 produit les caisses américaines, les croisillons, les coffrets ainsi que les plaques, en petits et grands formats. C’est là aussi que sont imprimés les emballages, en flexographie pour les quantités les plus importantes et en numérique pour les petites séries personnalisées.

« Notre outil industriel est désormais performant pour répondre à tous types de demandes. La presse Agfa va nous permettre d’apporter davantage de valeur ajoutée à nos imprimés, avec, par exemple, la possibilité de réaliser de l’impression en blanc sur du kraft ou de faire de l’impression en relief », précise Sarah Lescat.

En termes de format, le potentiel de développement est très large. « Nous avons sciemment choisi une table en 3,30 m de laize pour ne pas nous limiter dans les produits que nous souhaitons développer », souligne la responsable. Dans les cartons de l’entreprise, des projets de PLV.

Tous visuels

© Mauco-Cartex

VOTRE NOUVEAU RENDEZ-VOUS

STRASBOURG, CAPITALE MONDIALE DU LIVRE 2024

Aussi étonnant que cela puisse paraître, la ville qui a vu naître l’imprimerie n’avait jamais postulé à ce titre. C’est désormais chose faite avec une première candidature couronnée de succès le 20 juillet dernier. L'année des célébrations débutera le 23 avril 2024, lors de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur de l’UNESCO. D’ici là, près de 200 projets seront mis en place pour mettre en valeur le riche patrimoine littéraire et culturel de la ville, tout en apportant un soutien affirmé aux professionnels de la filière du livre.

IC Le Mag a choisi de suivre cette belle aventure au travers de ses pages. Dans chaque numéro, un reportage, un coup de projecteur ou une rencontre vous seront proposés pour vous faire vivre l’événement.

Premier épisode : le Centre Gutenberg. Par Bertrand Genevi et Cécile Jarry

Le 20 juillet dernier, la directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, a annoncé la désignation de Strasbourg comme Capitale mondiale du livre pour 2024. Strasbourg est la 24ème ville à porter ce titre depuis 2001, et la première ville française à obtenir ce label. « En des temps incertains, beaucoup se tournent vers les livres pour y trouver un refuge et une source de rêves. Les livres ont en effet cette double capacité unique de nous divertir et de nous instruire. C'est pourquoi nous devons assurer l'accès de tous à la connaissance et à la réflexion par le livre et la lecture. C'est à ces fins que l'UNESCO désigne chaque année une Capitale mondiale du livre », a rappelé Audrey Azoulay. L'UNESCO et le Comité consultatif de la Capitale mondiale du livre — qui regroupe la Fédération européenne et internationale des libraires (EIBF), le Forum international des auteurs (IAF), la Fédération internationale des associations de bibliothèques (IFLA) et l'Association internationale des éditeurs (IPA) — ont été impressionnés par l'accent mis par Strasbourg sur le livre comme moyen de relever les défis de la cohésion sociale et du dérèglement climatique. Avec des programmes comme « Lire pour la planète », la ville a en effet choisi de mettre en lumière le rôle du livre dans le partage des préoccupations environnementales et des savoirs

scientifiques, tout en donnant la priorité aux jeunes en tant qu'acteurs du changement. Strasbourg a également été retenue pour son patrimoine littéraire et ses projets d'activités visant à croiser la littérature avec d'autres disciplines artistiques, telles que la musique, l'écriture dramatique et l'illustration.

GUTENBERG REMIX 2024

«

Le rayonnement du livre et de la lecture doit aussi passer par un soutien affirmé aux professionnels de la filière. Soutenir la vitalité et l’attractivité économique des acteurs du secteur du livre est un enjeu majeur pour Strasbourg Capitale Mondiale du Livre 2024 », souligne Anne-Marie Bock, cheffe de projet de Strasbourg Capitale Mondiale du livre UNESCO. Avec ses équipes, elle va porter près de 25 programmes, sous la bannière Lire notre monde Ateliers, journées professionnelles, événements grand public, expositions, rencontres… Au coup d’envoi le 23 avril 2024 pour la Journée internationale du livre et du droit d’auteur de l’UNESCO, plus de 200 rendez-vous irrigueront tous les quartiers de la ville, s’adressant à toutes les générations.

La création d’une plateforme européenne pour l’illustration et celle d’une bourse de jeunes talents font partie des projets qui verront le jour dans le cadre du

programme « Vitalité 2030 », dont l’objectif est d’assurer la pérennité des métiers pour les générations futures. En parallèle, le programme « Entreprendre pour la lecture » apportera son soutien à la microédition, favorisera le développement de l’attractivité des librairies et assurera la valorisation de festivals littéraires.

Le programme « Gutenberg Remix 2024 » revisitera le patrimoine écrit mais aussi architectural ou technique de la ville, pour le rendre plus accessible. La naissance d’un Print Hub - Espace Européen Gutenberg fera le trait d’union entre le passé et le présent, depuis l’invention de la typographie jusqu'à nos jours (lire notre article ci-contre)

Berceau de l’imprimerie, Strasbourg s’illustre aussi par le rayonnement de la Haute École des Arts du Rhin d’où est issu l’illustrateur français Claude Lapointe, ainsi que par son réseau de structures artistiques. Le programme « Illustrez-vous » aura pour objectif de valoriser les forces créatives dédiées à l’illustration, filière d’excellence, avec des Rencontres de l’Illustration ou encore le festival Schilick on Carnet.

Pour en savoir plus : www.strasbourg.eu/lirenotremonde

OBJECTIF 2025

POUR LE CENTRE GUTENBERG

Une équipe de professionnels passionnés d’impression et de typographie œuvrent depuis près de vingt ans à la création du Centre Gutenberg, à Strasbourg. Un lieu unique et vivant, dévolu aux métiers de l’imprimerie et aux arts graphiques, qui devrait ouvrir ses portes, aux professionnels comme au grand public, d’ici 2025.

Qui mieux que la ville de Strasbourg pouvait porter le projet d’un Centre Gutenberg ? Car c’est précisément lors de son séjour dans la cité du bassin rhénan, entre 1434 et 1444, que l’Allemand Johannes Gutenberg mit au point une technique révolutionnaire : l’imprimerie sur caractères mobiles. La trace que laisse l’ex-apprenti orfèvre derrière lui à Strasbourg est indélébile. Dès la fin du XVème siècle, plus d’une dizaine d’ateliers, installés au cœur de la ville, impriment quantité de documents qui traverseront les frontières. Le savoir-faire des imprimeurs alsaciens se transmettra ensuite de génération en génération, jusqu’à l’arrivée du numérique. Mais si la plupart des imprimeries ont aujourd’hui quitté le centre-ville de Strasbourg, l’ombre de Gutenberg plane encore sur la ville.

UN RAPPROCHEMENT FRANCO-ALLEMAND

Son héritage perdure notamment à travers l’association Espace Européen Gutenberg, créée en 2004 par des professionnels de la typographie et de la lithographie, désireux de conserver le riche patrimoine de Strasbourg. En 2013, la première Fête des imprimeurs est organisée, constituant la première manifestation dans le domaine de l’imprimerie organisée dans la ville depuis 1840 et l’érection d’une statue de Gutenberg sur une place à son nom.

L’association Espace Européen Gutenberg porte une mission précise : créer un centre dédié à l’imprimerie et aux arts graphiques sous toutes ses formes, de la naissance du caractère mobile à l’impression 3D. Ce futur espace hybride est d’ores et déjà baptisé, il s’agira du Centre Gutenberg. « Ce n’est pas à proprement parler un musée, mais plutôt un espace au sein duquel différentes entités associatives et entrepreneuriales vont cohabiter », précise Marielle de Vaulx, vice-présidente de l’association Espace Européen Gutenberg. Depuis 2018, date du 550 ème anniversaire de la mort de Gutenberg, le projet s’accélère avec un rapprochement avec des institutions allemandes. Un lien évident que souhaite cultiver l’association au quotidien. « Il nous semble essentiel de conserver ce lien historique initié par Gutenberg autour du bassin rhénan, martèle Marielle de Vaulx. Notre périmètre est européen, pas uniquement local »

UN CENTRE DE RÉFÉRENCE

Si le futur Centre Gutenberg vise à valoriser un patrimoine, pas question pour autant d’en oublier l’époque dans laquelle nous vivons. Strasbourg jouit d’un vivier impressionnant d’illustrateurs, de designers graphiques, d’artistes et d’imprimeurs. « Nous souhaitons rendre le lieu vivant. D’une part avec la présentation du patrimoine matériel et immatériel du bassin rhénan, et d’autre part, avec un atelier d’entreprises », expose Laurine Sandoval, chargée de développement et de coordination au sein de l’Espace Européen Gutenberg.

L’ambition de Marielle de Vaulx s’inscrit dans la même veine, entre transmission des savoirs et ancrage dans les pratiques actuelles. « Il s’agira d’un centre de référence dans lequel les visiteurs pourront se plonger dans l’histoire mais aussi obtenir des réponses à leurs questions sur le futur de l’écriture ou des moyens d’impression », avance la dirigeante. Un moyen, aussi, de valoriser tous les métiers de l’impression, car les visiteurs professionnels seront redirigés vers les ateliers strasbourgeois qui répondent à leurs besoins.

UN PROJET INSCRIT DANS LE TERRITOIRE

Dans un esprit d’ouverture, le Centre Gutenberg sera ouvert à tous les publics. En attendant d’investir un espace de 3500 m2, d’ici 2025, l’Espace Européen Gutenberg organise déjà des actions pédagogiques et des animations culturelles, qui contribuent à la promotion de l’imprimerie et des arts graphiques auprès de tous.

L’association adapte son action (ateliers, conférences, rencontres, etc.) selon les publics, en impliquant l’ensemble de l’écosystème strasbourgeois. « On prend soin de développer un projet qui s’inscrit dans un territoire, en créant des ponts avec des structures existantes, car sans cela, le projet ne serait pas viable. Nous collaborons notamment avec la Bibliothèque Nationale Universitaire de Strasbourg et le 5e Lieu, un espace d’exposition consacré à la ville », explique Marielle de Vaulx. Pour toucher les plus jeunes, l’association a développé une application smartphone. Disponible depuis septembre 2022, Via Impressio permet de déambuler dans le Strasbourg de Gutenberg, sous la forme d’un jeu immersif en réalité augmentée. « La ville et les ateliers de l’époque ont été modélisés en 3D pour offrir un parcours géolocalisé riche en histoire. On peut notamment y feuilleter la première Bible qui a été imprimée », pointe Laurine Sandoval. Une façon de faire dialoguer deux mondes chers à l’Espace Européen Gutenberg : le patrimoine et les nouvelles technologies.