PRINTEMPS
2019
LE PRINTEMPS DE L’OBJET MÉDIA La planète « objet média » reverdit en cette fin de premier trimestre et ce n’est pas seulement dû à l’arrivée des beaux jours. Au lendemain d’un salon CTCO record (311 exposants, près de 11 000 visiteurs), les signes d’une reprise consolidée sont tangibles. Le Baromètre unifié du marché publicitaire, dévoilé mi-mars, indique que les dépenses de communication des annonceurs ont progressé de 2,3 % en 2018. Et le secteur « Promotions & PLV », auquel appartient la publicité par l’objet, a capté 17,2 % des dépenses annonceurs (5,7 milliards d’euros), un chiffre en croissance de 1,4 % par rapport à l’exercice 2017. Sur le marché de l’objet média, les investissements repartent à la hausse. En témoignent les efforts consentis par Goldstar Europe, qui va mobiliser 2 millions d’euros en 2019 en achat de machines de marquage et en recrutement sur ses équipes commerciales (notamment en France). En témoigne également le travail du groupe PF Concept, devenu propriétaire de sa propre usine de produits papier et qui va construire une nouvelle unité de marquage de 9000 m2 en Angleterre. Mais au-delà des faits économiques, la perception de l’objet média est également en train de changer durablement, chez les annonceurs, mais d’abord chez les acteurs de l’objet et du textile promotionnel eux-mêmes. A l’instar du monde du retail, les fournisseurs développent des identités de marque fortes, susceptibles d’être valorisées auprès des annonceurs par des distributeurs qui, eux aussi, font évoluer leur métier vers celui d’agences spécialisées en objet média, à l’image de la société Promoplus, devenue « Pépite, expert en cadeaulogie ». Et les produits accompagnent cette tendance vers un écosystème durable. Labellisés, éco-sourcés, recyclables, voire même biodégradables, les objets et textiles promotionnels éco-friendly sont toujours plus nombreux sur le marché. Une réponse nécessaire, quand on sait que 85 % des Français estiment que le critère écologique est important dans un objet média.
OBJET MÉDIA, OBJET DURABLE
Bonne lecture à tous, Florent Zucca, rédacteur en chef
ACTUALITÉS
GROS PLAN
PERSONNALISATION
GOLDSTAR EUROPE INVESTIT 2 MILLIONS D’EUROS EN 2019
XOOPAR : LE TRUBLION DE L’OBJET PUB
PROGRAMMES DE BRODERIE : INTÉGRER OU SOUS-TRAITER ?
Après avoir investi 1,5 million d’euros en 2017, puis en 2018, la société irlandaise, spécialiste des instruments d’écriture, renforce encore ses capacités d’investissements en 2019, notamment pour étoffer son parc de machines de marquage et ses équipes commerciales. (La suite page 6)
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Spécialiste des objets high-tech et des accessoires téléphoniques, la société fondée en 2008 a débarqué sur le marché promotionnel avec une approche lifestyle et ludique, et avec des produits brevetés et conçus en interne, qui ont rapidement fait son succès. Aujourd’hui, Xoopar travaille autant en retail qu’en B2B, deux marchés qui se nourrissent l’un l’autre. Une stratégie payante. (La suite page 26)
Un bon brodeur, équipé d’une machine parfaitement réglée, ne pourra obtenir de résultat satisfaisant sans un excellent programme de broderie. Or, trop souvent, de très belles réalisations techniques comportent des défauts flagrants de programmation. Nous allons donc faire un tour d’horizon des différents logiciels, puis nous nous interrogerons sur l’opportunité d’investir ou de faire sous-traiter ses programmes. (La suite page 36)
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PETITES ANNONCES DE C!MAG : offres d’emploi, achat et vente de matériel…
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