Gand se met au service de la connaissance
2
Toute crise renforce la créativité. Un postulat qui se vérifie une fois de plus aujourd’hui, avec l’émergence d’une nouvelle économie verte Le développement économique a atteint un point . charnière. Les problèmes sociaux et écologiques – le chômage, le vieillissement de la population, l’environnement, la raréfaction des réserves de matières premières – sont autant de moteurs de l’innovation et de l’entrepreneuriat à la source de nouveaux procédés et modèles commerciaux, axés sur les défis du 21e siècle. Nous vivons donc une époque passionnante. Et la ville de Gand est prête à endosser son rôle dans cette nouvelle économie. En effet, la ville de Gand présente quelques atouts exceptionnels.
Gand se profile comme la plus grande ville enseignante de Belgique. Nos hautes écoles ne cessent de gagner en popularité et notre université fait partie des plus grandes du pays. Ce qui donne à notre ville une dimension métropolitaine dans le domaine de la connaissance. Avec plus de 67.000 étudiants, Gand est un vaste vivier de capital humain disponible, qui attire les entreprises à la recherche de nouveaux talents. Par ailleurs, 14 organismes de recherche mondialement réputés ont élu domicile à Gand. Ces centres sont le creuset de la recherche dans différents domaines comme la TIC, les nouvelles applications de l’acier, le textile innovant, la biotechnologie et les biocarburants. Chacun dans leur domaine, ils jouent dans la ligue des champions de la R&D. Ils représentent le foyer autour duquel s’articulent les nouvelles sociétés de technologie.
Avec un transbordement maritime et fluvial de 45 millions de tonnes de marchandises, 70.000 emplois et une création de prospérité estimée à quelque 7 milliards d’euros chaque année, le port de Gand représente le centre nerveux de notre économie. Loin d’être un simple port à conteneurs, il se focalise sur les groupements à haute valeur ajoutée. Sa devise « large enough to cope, small enough to care » en dit long. Les investisseurs, qui jettent leur dévolu sur les 600 ha d’espace disponible dans le port, constateront qu’elle ne reste pas lettre morte. Mais surtout, Gand est une ville agréable à vivre. D’un point de vue historique et culturel, la cité fait partie des plus grandes villes d’Europe occidentale. Mais elle se profile également comme un foyer de créativité, une ville effervescente, une terre d’accueil pour les libres penseurs. Lonely Planet, qui classe Gand dans son top-10 des villes à visiter, décrit notre ville comme « le secret le mieux gardé d’Europe ». Ouverte, entreprenante, intelligente. Telles sont les qualités de la ville de Gand que nous voulons vanter. Francis Bacon a dit « knowledge is power », « savoir, c’est pouvoir ». À cet égard, Gand est une ville puissante. Mais plus que tout, notre région de la connaissance offre une porte d’accès aux opportunités et au progrès. J’espère que le dirigeant d’entreprise ou l’expatrié que vous êtes relèvera le défi de venir renforcer l’économie gantoise. Les occasions d’innovation ne manquent pas. Il ne vous reste plus qu’à les réaliser. Sofie Bracke Échevine de l’Innovation et du Travail à Gand
3
Stad Gent ©
4
Gand se met au service de la connaissance
La connaissance, moteur de prospérité p7
Un réseau dense d’acteurs du p 17
Vivre et travailler à Gand p 57
5
Investir dans la région de la connaissance gantoise p 39
Stad Gent Š
16
Le réseau dense de centres d’expertise de Gand est unique en Europe. Dans certains domaines, la ville détient un savoir séculaire, notamment dans la métallurgie et le textile. Grâce à leur dynamisme et à leur sens de l’innovation, ces deux secteurs revêtent toujours une importance capitale pour la région. D’autres domaines ont connu de rapides progrès ces dernières années. La ville de Gand est réputée dans le monde comme le creuset de la biotechnologie. Et nos connaissances en matière de technologie à large bande et de TIC gagnent en importance.
Un réseau dense d’acteurs du savoir Gent BC ©
17
Ces nouveaux domaines de connaissance ne constituent pas nécessairement de nouveaux secteurs industriels. D’innombrables nouvelles évolutions peuvent, grâce au partenariat et au réseautage entre les différents établissements du savoir, être rapidement traduites et appliquées dans des secteurs existants – parfois appelés « traditionnels » à tort – comme le secteur des soins et de la métallurgie. La relation étroite entre l’offre variée de formations et l’économie créé une dynamique qui repose sur l’innovation. La collaboration entre les différents acteurs du savoir, d’une part, et avec les entreprises, d’autre part, créé une synergie vitale, qui garantit un partage des connaissances fécond, qui à son tour donnera naissance à de nouveaux centres de connaissance et à de nouvelles entreprises – l’assurance ultime du développement permanent du réseau de la connaissance gantois.
Tom Dhaenens Š
18
Gent BC
Un réseau dense d’acteurs du savoir
Clusta p 30
Université de Gand
Vlerick Leuven Gent Management School
p 20
p 21
Haute école de
Haute école
Gand
Artevelde
nologie de la haute école catholique Sint-Lieven à Gand
p 24
p 24
p 26
Institut interdisciplinaire pour la technologie à large bande (IBBT)
Hôpital
Centre de recherche
Center for Re-
universitaire de Gand
pour l’application de l’acier (OCAS)
search in Metallurgy (CRM)
p 26
p 27
p 29
p 29
Institut belge de la
Initiative stra-
Flanders Materials
Centexbel
soudure
tégique sur les matériaux (SIM)
Centre (Flamac, département de SIM)
p 30
p 30
p 31
Institut flamand pour Ghent BioEnergy
Institut de re-
la biotechnologie (VIB) Valley
cherche pour l’agriculture et la pêche (ILVO)
p 34
p 36
19
p 36
p 23
Campus de tech-
p 32
Un réseau dense d’acteurs du savoir Gent BC L’accord conclu entre la ville de Gand et l’Université de Gand en 2006 prévoit non seulement une collaboration relative à « l’Espace pour l’économie du savoir », mais vise également à stimuler l’entrepreneuriat et l’innovation dans la région gantoise et un meilleur profilage de Gand comme région de la connaissance. La création de la plateforme de la connaissance Gent BC – Big in Creativity est l’une des initiatives qui ont été prises à cet effet. Gent BC est un réseau en ligne et real-life qui met en contact tous les acteurs dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation technologiques et qui les informe sur ces thèmes.
Gent BC est reconnu comme plateforme de connaissance par le Fonds européen de développement régional (FEDER) qui le finance en partie. www.gentbc.be
Gent BC ©
Dribbler avec la science en 2009 Avec plus de 180 participants (entraîneurs, athlètes, kinésistes, coaches, médecins et chercheurs). Objectif : réunir les parties intéressées de Flandre et des Pays-Bas et expliquer comment la recherche peut aider le monde du football. Des chercheurs réputés de l’Université de Gand, de l’Université de Groningue et de l’Université libre d’Amsterdam ont présenté leurs découvertes scientifiques récentes et donné des conseils pratiques en matière d’identification des talents, de prévention des blessures, d’analyse des entraînements et des matches ainsi que sur les évolutions technologiques dans le sport.
La région gantoise a pris une avance considérable dans le domaine de la connaissance technologique. Cette plateforme de la connaissance vise à développer cette avance en unissant et en renforçant les efforts des acteurs de l’économie du savoir gantoise, à stimuler l’entrepreneuriat technologique dans la région de la connaissance gantoise et à promouvoir la région de la connaissance gantoise en Flandre et à l’étranger. Gent BC organise chaque mois un Business Café où chercheurs et entrepreneurs peuvent échanger des idées sur la technologie, l’innovation et l’entrepreneuriat. Par ailleurs, des séminaires et congrès spécifiques sont organisés – souvent aussi en collaboration avec des partenaires de la région – pour accélérer le transfert des connaissances des instituts de recherche vers les applications industrielles.
Exchange for Feed, Food and Health Congrès international réunissant plus de 150 participants issus des instituts de recherche de Flandre et de l’industrie (secteur alimentaire, des aliments pour bétail et des soins de santé).
20
Gent BC ©
L’Université de Gand À l’Université de Gand, plus de 130 groupes professionnels répartis sur 11 facultés dans toutes les disciplines scientifiques proposent des formations de pointe étayées par la recherche. Les campus sont dispersés dans la ville, du centre historique à la périphérie.
Différents projets dans des disciplines aussi variées que l’histoire, la biotechnologie, l’aquaculture et la microélectronique présentent une portée internationale et jouissent d’une réputation mondiale. Par ailleurs, d’innombrables entreprises innovantes trouvent leurs racines dans la recherche gantoise.
Des centres de recherche réputés et des laboratoires spécialisés y sont actifs dans divers domaines scientifiques.
Active sur l’échiquier international
Ugent ©
La politique d’internationalisation active est renforcée, d’une part, par des alliances stratégiques avec les universités des pays voisins et, d’autre part, par une ouverture ciblée vers les régions émergentes, comme la Chine et l’Inde. L’université présente une longue tradition dans le domaine de l’aide à la recherche et au développement. D’innombrables projets d’aide au développement se fondent sur les travaux de recherche réalisés dans les Facultés de la Bio-ingénierie et des Sciences. Le nombre de doctorats à l’université n’a cessé d’augmenter ces dernières années. Non moins de 20 % des 438 doctorats décrochés en 2009 ont été défendus par un doctorant étranger. Le nombre de spin-off augmente lui aussi d’année en année : 5 en 2008, déjà 7 en 2009.
Un lien étroit avec l’industrie
La concentration élevée de groupes de recherche de l’université – et la présence du VIB (biotechnologie), de l’IMEC (nanotechnologie), de l’IBBT (large bande et TIC) et de SIM (matériaux) – fait du parc scientifique Ardoyen de Gand (Zwijnaarde) un lieu d’implantation idéal pour les entreprises de haute technologie, axées sur la R&D. Le parc scientifique Greenbridge d’Ostende, à quelque 60 km de Gand, à la mer du Nord, accueille la recherche et les applications liées aux nouvelles technologies énergétiques.
Une université aux ambitions internationales Cinq plateformes de recherche multidisciplinaire ont été sélectionnées ces dernières années pour jouer un rôle de précurseur au niveau international. Elles bénéficient en moyenne de 2,5 millions d’euros d’aide à la recherche et de 5 postes de professeurs supplémentaires. Elles explorent notamment les domaines de l’inflammation et l’immunité, des sciences neurologiques, de la nano- et la biophotonique, de la bioinformatique et de la biotechnologie au service d’une économie durable. La construction d’un nouveau centre de données équipé d’un superordinateur hautement performant dédié à la
Près de 30 % des fonds pour la recherche proviennent du secteur privé : un chiffre qui illustre parfaitement
recherche et la création de cinq écoles doctorales sont d’autres initiatives qui permettent à l’Université de Gand de rivaliser avec les meilleures du monde. De même, la
le lien étroit qu’entretient l’université avec l’industrie. Les entreprises orientées vers la recherche trouveront
relance de Techtransfer, qui identifie les opportunités d’innovation technologique et assure la valorisation et la
infrastructure et subsides dans deux parcs scientifiques spécialement développés à cet effet.
commercialisation des connaissances et des technologies issues de la recherche universitaire renforcera les activités de l’université.
Ugent ©
21
Stad Gent Š
22
L’université de Gand en résumé L’université de Gand est l’un des principaux établissements universitaires de la région néerlandophone. Il s’agit d’une université ouverte, socialement engagée et pluraliste qui s’inscrit dans une large perspective internationale. Avec plus de 33.000 étudiants, l’Université de Gand représente l’une des plus grandes universités de Flandre et de Belgique. De nombreux groupes de recherche sont mondialement connus. Un poste de chercheur y est attrayant, notamment en raison des budgets alloués à la recherche et de la charge de travail relativement faible de l’enseignant. • Personnel : 7.500 collaborateurs, dont 67 % de chercheurs (plus de 80 nationalités) •Budget de R&D en 2009 : 212 millions d’euros www.UGent.be
Vlerick Leuven Gent Management School Grâce à la Vlerick Leuven Gent Management School, la ville de Gand peut se targuer d’avoir une école de commerce universitaire de notoriété internationale. La recherche et la formation dans les domaines du management, de l’entrepreneuriat et du développement du leadership a débuté en 1953 dans le giron de l’Université de Gand.
Aujourd’hui, cette école de commerce autonome a conclu un partenariat unique avec deux des plus grandes universités belges, celles de Gand et de Louvain, et associe plus de 250 organisations à ses recherches. Elle dispose de campus à Louvain, à Gand et à Saint-Pétersbourg (Russie). L’école a également conclu une alliance avec l’Université de Pékin (Chine) et l’Université de Stellenbosch Business School (Afrique du Sud).
Les chercheurs de l’école entretiennent des relations avec des centres de recherche internationaux. Dans ce contexte, ils s’appuient essentiellement sur leurs « réseaux de pairs » pour développer des partenariats fructueux. Ils profitent de congrès internationaux faisant autorité pour présenter les connaissances dans leur spécialité. L’abondance des moyens financiers et technologiques disponibles et l’excellente réputation de cette école en matière de recherche attirent de nombreux collaborateurs étrangers. La ville de Gand est une ville extraordinairement ac-
Vlerick Leuven Gent Management School en résumé La Vlerick Leuven Gent Management School dispose de trois accréditations : AACSB, Equis et AMBA. Elle occupe par ailleurs une place de choix dans le classement des écoles de commerce, comme celui du Financial Times ou The Economist. Chaque année, quelque 800 étudiants y suivent des formations de maîtrise et des programmes de MBA, tandis que près de 6.000 dirigeants s’inscrivent chaque année à des programmes de développement en management.
cueillante pour les expatriés. Son riche passé et ses traditions séculaires, combinées à l’ambiance effervescente d’une ville estudiantine offrent à un universitaire comme moi un cadre de vie réconfortant. Elle ne connaît pas les problèmes typiques des grandes villes. En revanche, elle regorge d’innombrables endroits agréables à découvrir. Deva Rangarajan (Inde), Professeur adjoint, Vlerick Leuven Gent Management School
•Personnel : 180 collaborateurs, dont 116 chercheurs •Budget de R&D en 2009 : 6 millions d’euros www.vlerick.be Ugent ©
23
La Haute école de Gand
La Haute école Artevelde
L’offre considérable de formations de bachelier professionnel et académique et de maîtrises dans diverses disciplines que propose la Haute école de Gand – des sciences d’ingénierie aux arts – créé une plus-value énorme pour la recherche et les possibilités de collaboration. Quelque 450 chercheurs participent à plus de 300 projets de recherche d’envergure nationale et internationale. Il s’agit essentiellement de formations et de recherches appliquées, axées sur le tissu social, économique et culturel de la région. Grâce à la présence de compétences immédiatement applicables, la Haute école de Gand se profile de plus en plus comme un partenaire en matière d’innovation pour les PME et les organisations sans but lucratif.
La Haute école Artevelde propose des formations, des recherches et des services dans les domaines des soins de santé, du travail socioéducatif, de l’enseignement, des sciences commerciales et du management, des sciences industrielles et de la technologie. Elle offre 15 excellentes formations de bachelier professionnel. Avec ses 9.600 étudiants, la Haute école Artevelde – la plus grande haute école catholique de Flandre – accorde une importance particulière aux projets liés au développement durable et à l’entrepreneuriat. Elle a d’innombrables réalisations à son actif dans le domaine du développement de méthodologies et de matériaux pour le terrain.
Cette haute école s’est démarquée récemment au niveau international notamment par : • la réalisation du court-métrage Candy Darling de Sylvia Defrance, qui a remporté de nombreux prix internationaux ; • l’optimisation de la culture du kiwi ; • le développement d’un sac de transport d’équipement pour la NASA, utilisé pour la première fois par l’astronaute et commandant de l’ISS d’origine gantoise Frank De Winne.
Ugent ©
24
La Haute école de Gand en résumé
La Haute école Artevelde en résumé
L’enseignement, la recherche et les services sociaux sont les objectifs premiers de la Haute école de Gand. Elle vise à promouvoir une société critique, créative et ouverte grâce à la compétence de ses collaborateurs et diplômés et la valorisation de ses recherches. La Haute école de Gand est largement orientée vers le domaine de la recherche et représente avec ses 17.000 étudiants, 22 formations de bachelier professionnel, 14 formations de bachelier académique et 25 maîtrises, la première haute école de Belgique.
La Haute école Artevelde n’est pas seulement bien intégrée dans le réseau gantois de l’Université, des centres de connaissance et du monde des entreprises. Elle entretient également des alliances stratégiques avec des organisations au Canada, en Équateur, en Turquie, au Vietnam et en Afrique du Sud. Dans le contexte du 6e programme cadre européen, elle dirige « ALLADIN », un projet de recherche spécifiquement ciblé sur l’e-health, avec 10 partenaires issus de Belgique, de Hongrie, de Slovénie, du Royaume-Uni, d’Irlande, d’Italie et de Grèce.
• Personnel : 2.300 collaborateurs, dont 487 chercheurs (72 collaborateurs internationaux, dont 26 chercheurs) • Budget de R&D en 2009 : 16 millions d’euros
www.hogent.be Stad Gent ©
25
• Personnel : 1.050 collaborateurs, dont 53 chercheurs • Budget de R&D en 2009 : 1,7 millions d’euros en 2009 (les dernières années : 5 % des recettes de fonctionnement des projets) www.arteveldehs.be
Campus technologique de la Haute école catholique Sint-Lieven à Gand
Le campus technologique de la Haute école catholique SintLieven à Gand propose des formations d’ingénieur industriel et de nombreuses formations de bachelier en agro- et biotechnologie, gestion d’entreprises, technologie de laboratoire biomédical, chimie, électromécanique et électronique et TIC.
La recherche technologique liée à l’éducation est fortement axée sur l’implémentation, mais offre un terreau idéal pour l’innovation grâce au lien direct qu’elle entretient avec la recherche fondamentale, d’une part, et les entreprises et l’entrepreneuriat, d’autre part. La Haute école Sint-Lieven compte 3.300 étudiants. En 20 ans, le campus technologique de cette haute école s’est transformé en un centre de recherche réputé, qui a conclu des partenariats d’envergure régionale, nationale et internationale dans le domaine de la R&D.
Le Campus technologique de la Haute école catholique SintLieven à Gand en résumé En collaboration avec les entreprises et/ ou l’Agence flamande pour l’innovation par les sciences et la technologie (IWT), la Haute école catholique Sint-Lieven réalise des recherches élémentaires dans les domaines de la construction durable et de la géomatique, la technologie des produits de charcuterie, la technologie des enzymes, la fermentation et du brassage, la mécanique des matériaux, des produits et procédés, la mécanique et la commande des système de transmission, la technique de l’énergie électrique, le datamining et la commande des processus, la communication sans fil et mobile et la protection, la planification automatique, le scheduling et le timetabling (IT). La recherche collective y est organisée notamment dans les domaines des technologies olfactive et gustative et de l’économie de l’énergie par la lumière (technologie lumineuse).
Trois spin-off ont vu le jour dans l’enceinte du campus : Indurium Engineering Services, qui évalue l’influence des charges mécaniques et thermiques sur des constructions et produits complexes ; la société de biotechnologie Fugeia, qui (en collaboration avec la K.U.Leuven) a développé une méthode pour extraire des fibres du son de blé ; et Engineering and Solutions in Transport and Logistics (ESTL), qui développe des solutions contre la perte de chargement durant le transport. • Personnel : 500 collaborateurs, dont 180 chercheurs •Budget R&D 2009 : 4,5 millions d’euros www.kahosl.be
Institut interdisciplinaire pour Réaliser un impact économique et social via l’innovation en matière de TIC, telle est la mission de l’IBBT. Une collaboration étroite avec des partenaires industriels, des organisations sans but lucratif et la région est essentielle à cet effet. Cette collaboration permettra de garantir une conversion rapide des résultats de la recherche dans des produits et services commercialisables. Dans ce cadre, l’institut de recherche participe également à de nombreuses structures de concertation et organisations de réseau liées à la TIC, en Flandre et en Europe. Depuis sa création en 2005, six spin-off ont vu le jour dans le giron de l’IBBT. Grâce au lien étroit avec l’IBBT, certaines d’entre elles se sont établies dans l’iCUBES, le centre d’entreprises de l’IBBT au cœur de Gand. Le VRTmedialab, la cellule de recherches technologiques de la chaîne de télévision publique flamande et quelques autres start-up innovantes s’y sont installés.
Gand ressemble à une ville de contes de fées, avec ses maisons en pain d’épice et ses deux rivières qui suivent tranquillement le cours des rues. Mais derrière cette façade, Gand fourmille comme une usine de recherche et d’enseignement tournant à plein régime, qui vous incite à voir plus loin, à poser des questions et à oser réfléchir. Nora Srzentic (Croatie), Assistante de recherche Economie financière, Université de Gand
26
L’Hôpital universitaire de Gand L’IBBT en résumé L’IBBT encourage l’innovation en matière de TIC par le biais d’une centaine de projets menés en collaboration avec plus de 300 organisations. L’objectif ? Le développement conjoint d’applications innovantes par des équipes interdisciplinaires dans une variété de domaines : qu’il s’agisse des soins de santé, de la TIC respectueuse de l’environnement, de la mobilité et la logistique, ou encore de la culture et des médias. Outre la technologie, chaque phase de la recherche s’intéresse aux aspects, tels que l’utilisabilité, la politique, la législation et les modèles commerciaux. • Personnel : 120 collaborateurs, dont 90 chercheurs (9 nationalités) • Budget de R&D en 2009 : 23,2 millions d’euros www.ibbt.be
L’Hôpital universitaire de Gand est un centre de soins et de recherche scientifique faisant autorité en Flandre. Avec plus de 1.000 lits et plus de 5.600 collaborateurs, il se distingue par la qualité de ses soins hautement spécialisés et respectueux des patients. Chaque jour, 3.000 patients y sont diagnostiqués, suivis ou traités dans une gamme de spécialités.
La première préoccupation de l’ensemble des médecins, des infirmiers et autres soignants consiste à dispenser les meilleurs soins possibles et à assurer le confort des patients. En sa qualité d’hôpital universitaire, l’UZ Gent est également investi d’une mission importante en matière de recherche et de formation scientifique. À cet effet, l’hôpital travaille en collaboration étroite avec la Faculté de Médecine et des Sciences de la santé de l’Université de Gand. L’UZ forme chaque année plus de 400 médecins-spécialistes. En tant que centre de recherche, l’UZ Gent génère
L’UZ Gent en résumé Le budget annuel de l’hôpital s’élève à quelque 500 millions d’euros. L’UZ Gent dispose d’une technologie de pointe, à la fois pour les soins de santé et pour la recherche : 3 CTscanners, 4 laboratoires CAT, 2 salles d’angiographie, 3 IRM (1 tesla, 1,5 tesla et 3 tesla), 4 accélérateurs linéaires, 1 salle d’exploration électro-physiologique, 1 PETscan, 1 PET CTscan, 1 cyclotron. Chaque année, 500.000 patients y viennent en consultation et le bloc opératoire y réalise 30.000 interventions. • Personnel : 5.600 collaborateurs • Budget : 500 millions d’euros
chaque année plus de 1.000 publications A1 sur base des recherches translationnelles et cliniques effectuées dans divers laboratoires et directement dans l’hôpital. La recherche se focalise en particulier sur la génétique, l’immunologie/inflammation, les sciences neurologiques et l’oncologie.
www.uzgent.be
Christophe Vander Eecken©
27
Stad Gent Š
28
La région de Gand abrite depuis toujours une industrie sidérurgique florissante, qui a créé au fil des années un riche réseau de connaissance.
Gand ressemble à une ville médiévale, mais elle est peuplée essentiellement de jeunes gens. Elle est pour moi la ville la plus effervescente et agréable de Belgique.
Centre de recherche pour
l’application de l’acier (OCAS)
L’OCAS a pour objectif de développer les compétences et les connaissances dans le domaine de la sidérurgie et de la métallurgie. À cet effet, le centre de recherche travaille en collaboration avec ses clients pour développer de nouvelles applications pour l’acier et des solutions. L’OCAS valorise ses connaissances via des pin-off, des opérations conjointes et des licences. L’OCAS affecte des collaborateurs de 16 nationalités différentes à des demandes de recherche qui émanent des quatre coins du monde. Le Centre entretient une collaboration étroite avec ArcelorMittal et d’autres entreprises du secteur, des organisations sans but lucratif et diverses universités belges et internationales.
Center for Research in Metallurgy (CRM)
Le CRM s’investit dans la synergie entre les aspects liés aux procédés et aux produits dans l’industrie sidérurgique. Il dispose d’un laboratoire moderne équipé de simulateurs uniques pour optimiser les produits et les procédés.
Le centre de recherche – qui jouit d’une excellente réputation – entretient des relations étroites avec des partenaires industriels belges et étrangers et participe activement à des projets européens. Un partenariat récent avec l’OCAS et la création de l’opération conjointe Metal Processing Centre avec ArcelorMittal permettront au centre de développer ses compétences au niveau international.
Farhan Azmat Ali (Pakistan), étudiant, Université de Gand
CRM en résumé
L’OCAS en résumé
CRM réalise des recherches sur demande pour l’industrie métallurgique. Elle se concentre sur le développement de nouveaux produits, en améliorant les propriétés mécaniques par de nouveaux assemblages et des innovations de procédés et sur l’optimisation des processus de laminage (productivité accrue, baisse de la consommation énergétique, allègement de la maintenance, …).
L’OCAS, le Centre de recherches de hautes technologies pour les applications de l’acier est situé dans le port de Gand. Cette joint venture entre la région flamande et ArcelorMittal est très active à Gand. Elle dispose d’excellentes compétences en matière de métallurgie, de développement de revêtements et de recherche d’applications.
• Personnel : 21 collaborateurs, dont 10 chercheurs (4 étrangers) • Budget de R&D : 2,6 millions euros (pour le département de Zwijnaarde)
www.crmeur.com
29
• Personnel : 140 collaborateurs, dont 75 chercheurs (16 nationalités) • Budget de R&D en 2009 : 17 millions d’euros • Sites : siège social à Zelzate, labo métallurgique à Zwijnaarde et extension en construction à Zwijnaarde (ouverture prévue en 2011) www.ocas.be
Institut belge de la soudure
Clusta Clusta est l’organisation de réseau agréée de l’industrie de traitement de la tôle. Cette organisation vise à améliorer les connaissances des PME métallurgiques flamandes en s’associant à elles dans le cadre d’activités de R&D et à créer ainsi un effet de levier en matière d’innovation. Sur base de ses propres recherches, Clusta organise également des formations et des séminaires destinées à promouvoir l’innovation.
Pour suivre les évolutions de près, Clusta est membre des réseaux de l’innovation régionaux, flamands et euro-
L’institut belge de la soudure (IBS) effectue des recherches dans le domaine de la soudure et de l’association
péens. À court terme, ce réseau local gagnera encore en importance grâce à une collaboration plus intensive avec
des métaux et alliages. Il se concentre sur les nouvelles méthodes, les possibilités de test et les applications.
l’OCAS, l’IBS (Institut belge de la soudure) et SIM (Strategisch Initiatief Materialen).
L’IBS envisage de créer à Zwijnaarde – en collaboration avec l’OCAS et l’Université de Gand – un Metal Structures Centre qui réunira 200 chercheurs dans le domaine des constructions métalliques durables pour le marché énergétique.
Strategisch Initiatief Materialen (SIM)
Clusta en résumé
IBS en résumé
SIM est une organisation de recherche virtuelle qui réunit les centres de recherche existants dans le domaine des
Sa taille et sa connaissance du marché flamand permettent à Clusta de répondre rapidement aux nouveaux besoins. Les conseillers expérimentés de Clusta s’adressent en particulier aux petites entreprises, à qui l’aide de Clusta est la plus utile.
L’IBS réalise des recherches très spécialisées et est intégré dans un réseau de laboratoires d’échange internationaux. L’organisation est également un membre actif de l’International Institute of Welding (IIW) et de l’European Federation for Welding, Joining and Cutting (EWF).
matériaux en Flandre. Son objectif premier consiste à réaliser des recherches stratégiques thématiques, dans le cadre de partenariats internationaux, au profit des entre-
• Personnel : 7 collaborateurs, dont 4 chercheurs ETP • Budget de R&D en 2009 : 500.000 euros
• Personnel : 24 collaborateurs, dont 18 chercheurs • Budget de R&D en 2009 : 2,8 millions d’euros
www.clusta.be
prises flamandes. Toutes les universités et les entreprises de l’industrie flamande des matériaux sont représentées au sein de la direction de SIM. La structure d’innovation ouverte est prévue de telle sorte à permettre au plus grand nombre possible d’entreprises flamandes et surtout de PME de commercialiser les connaissances développées. Les établissements de recherche qui participent aux projets de SIM sont financés à 100 %. Les entreprises participantes sont subsidiées directement par l’IWT (l’Agence
www.bilibs.be
pour l’innovation par la science et la technologie).
30
Flanders Materials Centre
(Flamac, département de SIM)
Flamac est spécialisée dans la mise au point de technologies high-throughput pour le développement accéléré
Le siège social de SIM est situé dans le parc technologique de Zwijnaarde qui réunira sous un même toit une série de centres de recherche liés aux maté-
de matériaux et la réalisation de recherches sur base de ces technologies. Flamac dispose d’installations automatisées uniques à cet effet. Flamac a constitué un réseau
riaux (entre autres, OCAS, Sirris, Clusta, Bil, CRM, Unité d’enseignement et de recherche Métallurgie
international composé d’universités, de centres collectifs et de partenaires industriels. Le centre de recherche
et Sciences des matériaux de l’Université de Gand, le laboratoire Magnel de l’Université de Gand pour la recherche sur le béton) en 2011.
Stad Gent ©
organise chaque année un congrès international consacré à la recherche high-throughput sur les matériaux auquel participent de nombreux chercheurs et représentants du monde des entreprises.
SIM en résumé
Flamac en résumé
SIM est l’organisation de recherche virtuelle qui regroupe tous les centres de la connaissance flamands existant dans le domaine des matériaux. Elle se focalise sur trois thèmes de recherche spécifiques, à savoir les matériaux source de lumière et d’énergie, les matériaux structurels durables et les nanomatériaux. Pour chacun de ces thèmes, le développement durable et la certification « cradleto cradle » constituent des points d’attention prioritaires et des conditions préalables.
Département de Strategisch Initiatief Materialen (SIM), Flamac se concentre sur les technologies high-throughput. Son but est d’accélérer et d’étendre considérablement la recherche innovante relative aux nouveaux matériaux. Elle dispose à cet effet d’équipements uniques et d’excellentes compétences pour le développement accéléré notamment de revêtements, encres, cosmétiques, détergents, alliages et matériaux céramiques.
• Budget de R&D pour la période de mai 2009 à décembre 2011 : 14,47 millions d’euros
• Personnel : 9 collaborateurs, dont 8 chercheurs • Budget de R&D en 2009 : 1 million d’euros
www.simflanders.be
www.flamac.be
VIB ©
31
Déjà au 13e siècle, Gand était réputée en Europe pour son industrie textile. Aujourd’hui encore, la ville abrite un vaste savoir-faire textile, qui est appliqué avec succès notamment dans l’agriculture, l’industrie, la construction, la construction des routes, le transport, le sport et les composites.
Centexbel Avec plus de 800 entreprises membres, Centexbel est le cœur du savoir belge de l’industrie textile. Centre d’expertise comptant 140 collaborateurs hautement qualifiés, Centexbel réalise des recherches collectives et spécifiques pour les entreprises et dispose de laboratoires de pointe pour tester le comportement chimique, physique, microbiologique et le comportement au feu des diverses formes de textiles. Il dispense par ailleurs une guidance technologique, stimule l’innovation et offre aux entreprises une aide notamment dans le cadre des demandes de brevet, de la normalisation et de la certification des produits. Grâce à la grande implication des fabricants de textiles – une échelle unique en Europe – de nombreuses entreprises belges sont associées à la recherche au niveau européen et Centexbel représente même un partenaire scientifique apprécié dans de nombreux projets de recherche privés d’envergure internationale.
Les réseaux revêtent en effet une importance capitale pour la recherche appliquée qui y est effectuée, généralement au niveau européen. Centexbel promeut l’innovation textile. Elle s’investit en effet considérablement dans le textile technique, un marché de niche au potentiel de croissance énorme. La collaboration intense avec Flamac et le laboratoire de composites de l’Université de Gand vise à promouvoir la collaboration entre le monde des composites et du textile pour en faire un secteur de croissance.
Stad Gent ©
Centexbel en résumé Outre les 800 entreprises membres de l’industrie textile belge, Centexbel compte quelque 130 sociétés membres associées : des entreprises européennes impliquées dans la recherche et le service. Il s’agit principalement de sociétés des secteurs du textile, de la construction mécanique et de la chimie, ainsi que de grands consommateurs de textile, comme les sociétés automobiles, de distribution et de confection. Plus de 1.450 clients issus de 35 pays font appel aux compétences de test du laboratoire accrédité de Centexbel.
Il est par ailleurs agréé comme « organisme notifié » pour la certification de produits, notamment pour la certification de conformité CE du textile de protection, des recouvrements de surface, des intérieurs de bus et des jouets. Le laboratoire est certifié pour les labels ÖkoTex, Ecoflower, made in Green, GUT, Ecopur et Cradle to Cradle. • Personnel : 140 collaborateurs, dont 90 chercheurs universitaires. • Budget de R&D en 2009 : 11 millions d’euros www.centexbel.be
Un réseau à nombreuses ramifications internationales
Centexbel fait partie de nombreux réseaux locaux, nationaux et européens d’innovation et de technologie et de fédérations professionnelles. 32
VIB ©
33
Institut flamand pour la biotechnologie (VIB)
Le VIB est un institut qui réalise des recherches innovantes dans le domaine des sciences de la vie. Les scientifiques du VIB étudient les mécanismes moléculaires responsables du fonctionnement du corps humain, des végétaux et des micro-organismes. Le VIB puise dans ces études des visions innovantes concernant les processus . vitaux normaux et anormaux ou pathologiques
Ce niveau d’internationalisation atteint actuellement 40 %, réparti sur 56 nationalités. Le nombre d’étrangers parmi les chefs de groupe et les experts atteint 20 %, 45 % pour les postdocs 45 % et 42 % pour les doctorants. Des activités à l’origine d’un grand dynamisme Les connaissances fondamentales innovantes du VIB constituent une source permanente de nouvelles technologies et de découvertes qui peuvent former la base de nouvelles applications sociales et industrielles, comme les diagnos-
Du sang neuf en permanence Le VIB travaille en collaboration étroite avec quatre
tics ou les médicaments. Le VIB ambitionne de traduire ses découvertes et conceptions scientifiques en applica-
universités flamandes et entretient de nombreux contacts internationaux et nationaux, ce qui entraîne une rotation importante des collaborateurs de l’ordre d’environ 17 %
tions au service de la société qui améliorent la qualité de vie. C’est pourquoi, les découvertes du VIB sont protégées par des brevets. Ces brevets sont activement octroyés sous licence à des entreprises belges ou étrangères qui veulent convertir ces
par an, et un afflux constant de sang neuf. Cette rotation élevée provient en grande partie du départ des doctorants, qui donnent une nouvelle impulsion à leur carrière, soit dans le secteur de la biotechnologie, soit dans le monde académique. Le VIB n’a de cesse d’attirer de nouveaux talents à tous les niveaux, et en particulier à l’échelle des chefs de groupe. Le VIB vise à donner aux jeunes scientifiques qui n’ont que quelques années d’expérience postdoctorale mais présentent un potentiel extraordinaire, la chance de créer et de développer leur propre groupe en qualité de jeune chef de groupe indépendant. En 2009, 13 nouveaux chefs de groupe ont été embauchés, dont plusieurs âgés de moins de 35 ans. Il en résulte une augmentation considérable du niveau
découvertes en produits ou en applications utiles. Les découvertes peuvent également être transformées
VIB ©
par le VIB en plateformes technologiques qui serviront de base à une nouvelle société de biotechnologie de pointe. Lors de la création d’une nouvelle société de biotechnologie de pointe, le VIB développe des plateformes technologiques en collaboration étroite avec les chercheurs. Après une phase de conception, le VIB établit un plan d’entreprise. Ensuite, commence la recherche de managers expérimentés pour diriger l’entreprise et d’investisseurs belges et étrangers désireux d’investir dans la start-up.
d’internationalisation des différentes fonctions scientifiques au sein du VIB.
Effervescente et délassante. Dynamique et romantique. Historique et hypermoderne. Quoi que vous cherchiez, vous le trouverez à Gand. Les fameuses frites, la bière et le chocolat feront le reste ! Massimo Marzorati (Italie), Ph.D, Université de Gand
34
VV
LE PORTEFEUILLE DU VIB Parmi les start-up, citons : Devgen : qui développe des semences à haut rendement et des technologies écologiques de protection des récoltes en utilisant un portefeuille de techniques avancées de biotechnologie et d’amélioration génétique moléculaire. Créée en 1997, Devgen possède des filiales à Gand (Belgique), à Singapour, à Hyderabad (Inde), à General Santos (Philippines) et au Delaware (USA) et occupe plus de 280 collaborateurs dans le monde.
Le VIB en résumé Le VIB repose un concept unique fondé sur un partenariat avec les quatre universités flamandes de Gand, de Louvain, d’Anvers et de Bruxelles. Au total, le VIB occupe plus de 1.200 scientifiques et techniciens répartis dans 72 groupes de recherche. Ces groupes sont établis sur les campus des quatre universités partenaires et sont structurés autour de huit départements. Ce partenariat unique permet au VIB d’allier une large expertise à l’expérience scientifique sur le terrain des biosciences. En 2009, le VIB a publié 470 articles dans des revues spécialisées internationales, dont 282 contributions dans des revues à haute valeur scientifique. De ce nombre, 106 ont été publiées dans des revues faisant autorité. De même, les publications dans les 37 revues de prestige comme Nature, Celle et Science connaissent une
CropDesign : société de biotechnologie végétale qui s’attache à identifier les gènes qui améliorent le développement, la production et le rendement des récoltes. Cette spin-off du VIB, créée en 1998, fait partie de BASF Plant Science depuis 2006. Ablynx : société biopharmaceutique axée sur la recherche et le développement de nanobodies, une nouvelle classe de protéines thérapeutiques, à partir de fragments d’anticorps à domaine unique, afin de traiter les maladies graves et mortelles. Ablynx a été fondée à Gand en 2001 et compte actuellement plus de 230 collaborateurs.
Pronota : cette société de haute technologie développe une nouvelle génération de produits de diagnostic sur base de biomarqueurs. Pronota emploie 28 travailleurs. Actogenix : société biopharmaceutique axée sur le développement et la commercialisation d’ActoBiotics™, une nouvelle classe de médicaments biopharmaceutiques administrés par voie orale pour le traitement ciblé de maladies graves requérant des soins médicaux urgents.
croissance exponentielle ces dernières années. Pour la première fois de son histoire, le VIB a réalisé plus de 100 percées scientifiques en 2009. Le VIB mène également une politique active en matière de transfert de technologies. L’un des objectifs prépondérants du transfert de technologies au sein du VIB consiste à créer de nouveaux emplois. En 2009, le nombre de postes de travailleurs hautement qualifiés dans les start-up du VIB est passé de 30 à 460 unités. • Personnel : 1.200 collaborateurs, dont 723 chercheurs de 56 nationalités • Revenus en 2009 : 68,1 millions d’euros • Dépenses en 2009 : 61,9 millions d’euros
www.vib.be VIB ©
35
Ghent BioEnergy Valley
Institut de recherche pour
Ghent BioEnergy Valley est un partenariat publicprivé qui finance le développement des activités de bioénergie durable et la croissance économique qui en découle dans la région gantoise. L’ASBL encourage le développement de la bioéconomie par le biais de programmes de partenariat et la création de synergies entre des partenaires actifs dans le domaine de la R&D, la logistique, les initiatives et politiques structurelles. La communication vers le public au sens large fait également partie de ses attributions. Ghent BioEnergy Valley regroupe par ailleurs les compétences scientifiques de neuf groupes de recherche de l’Université de Gand. Ces compétences englobent la connaissance relative à l’ensemble de la chaîne de production des bioproduits, allant de l’amélioration des récoltes à la conversion des matières premières agricoles en bioproduits finis via la chimie verte et la biotechnologie industrielle. La Flandre, les Pays-Bas et l’Europe ont investi récemment 21 millions d’euros dans la construction de Bio Base Europe. Cette usine pilote située dans le port de Gand vise à promouvoir les biotechnologies et les bioprocédés à une échelle semi-industrielle. Consultez la page 55 pour en savoir plus sur Bio Base Europe.
L’Institut de recherche pour l’agriculture et la pêche effectue des recherches de haute qualité et soutient à la fois la stratégie politique et le secteur. La recherche est regroupée en neuf programmes : Production végétale durable ; Innover – l’agriculture, la pêche et le traitement des produits ; Élevage de qualité ; Exploitation durable des richesses marines ; Agriculture et pêche dans un climat en évolution ; Agriculture dans l’environnent naturel ; Agriculture et pêche pour une alimentation saine et de qualité ; Région rurale dynamique; et Systèmes agricoles compétitifs. L’institut dispose à cet effet d’une infrastructure unique : plus de 200 ha de champs d’expérimentation, 15.000 m² d’étables, 20.000 m² de serres, des laboratoires accrédités, une usine pilote, … L’ILVO compte des laboratoires de référence internationalement reconnus pour les OGM et les pathogènes végétaux. L’unité Pêche est unique en Belgique et dans les pays voisins.
l’agriculture et la pêche (ILVO)
GBEV ©
36
Ghent BioEnergy Valley en résumé Ghent BioEnergy Valley est le fruit d’une collaboration entre l’Université de Gand, la ville de Gand, le port de Gand, la Société de développement provincial de Flandre orientale et les entreprises locales. L’organisation est donc fortement intégrée dans un réseau régional. En Europe, Ghent BioEnergy Valley représente l’un des clusters faisant autorité – et le plus grand cluster portuaire pour la production de biocarburants. Grâce à Bio Base Europe, qui intègre harmonieusement l’acheminement des matières premières dans la chaîne de production, le cluster dispose d’une installation pilote unique au
ILVO en résumé monde pour la biotechnologie industrielle et la bioraffinerie. • Personnel : 8 collaborateurs et plus de 200 chercheurs • Budget de R&D en 2009 : env. 50 millions d’euros
Les chercheurs de l’ILVO travaillent en collaboration avec les universités, les hautes écoles et les centres pratiques de Flandre et de Wallonie. Par ailleurs, différents projets de recherche financés par l’Europe sont réalisés avec des partenaires européens. • Personnel : 550 collaborateurs, dont 50 % chercheurs de 15 nationalités • Budget de R&D en 2009 : 31,1 millions d’euros
www.gbev.org
37
www.ilvo.vlaanderen.be
VIB ©
38
Tom Dhaenens Š
Investir dans la région de la connaissance gantoise Stad Gent ©
D’un point de vue historique, Gand occupe une place culturelle et économique de plus en plus importante en Flandre. Aujourd’hui, cette région offre plus que jamais les conditions idéales pour permettre à la ville de renforcer sa position de pôle d’attraction des investissements.
39
La ville de Gand sait s’y prendre pour mettre ces atouts en valeur. Grâce notamment à son port stratégiquement situé, un pôle de connaissance de taille dont l’université constitue la plaque tournante et l’excellente collaboration avec les entreprises locales et internationales de la connaissance qui y reçoivent l’espace nécessaire pour se développer.
Tom Dhaenens Š
40
Investir dans la région de la connaissance gantoise
La Flandre : une région où il fait bon investir p 42
Gand dans le paysage flamand
Pourquoi une entreprise à haute intensité de connaissance investirait-elle à Gand ?
p 45
p 46
Gand offre un espace de développement p 51
41
Investir dans la région de la connaissance gantoise La Flandre : une région où il fait bon investir La Flandre figure dans le peloton de tête de chaque classement mondial des régions les plus attrayantes aux yeux des investisseurs étrangers. Cette position favorable, elle ne la doit pas seulement à sa situation géographique stratégique, au cœur de la partie la plus prospère d’Europe. Ni uniquement à Bruxelles – siège du centre nerveux européen – autre pôle d’attraction. Sa force logistique représente également un atout pour bon nombre d’investisseurs. La Flandre est facilement accessible via les ports et les aéroports. Elle dispose d’un
À la pointe de l’Europe Dans l’étude biannuelle « European Cities & Regions of the future 2011/11 » publiée par le magazine fDi du groupe Financial Times, la Flandre figure à la 7e place du classement général. Par ailleurs, la Flandre a été nommée région européenne présentant la meilleure stratégie pour attirer les investissements étrangers. La ville de Gand se défend aussi bien en décrochant une place dans le top-10 européen des petites métropoles (de moins de 250.000 habitants) les plus attrayantes aux yeux des investisseurs étrangers.
réseau dense et étendu d’autoroutes, de voies navigables et de chemins de fer. Pour les opérations logistiques, nous faisons donc traditionnellement partie des meilleurs de l’Europe. Par ailleurs, les Flamands jouissent d’une bonne réputation : ce sont non seulement des travailleurs acharnés et productifs – en 2009, la Flandre a une nouvelle fois décroché la troisième place à l’Indice mondial de productivité – ils sont souvent multilingues et témoignent d’une grande curiosité intellectuelle. Ces qualités sont encore accentuées par notre système éducatif de qualité, dont l’excellence est illustrée par de nombreuses études comparatives internationales. Ces facteurs humains non négligeables sont déterminants dans de nombreux dossiers d’investissement.
Le grand nombre de collaborateurs professionnels hautement qualifiés ainsi que le soutien et la flexibilité de l’administration à l’égard des entreprises locales font de Gand une ville d’affaires idéale. Si l’on y ajoute l’hospitalité des habitants, la richesse culturelle et la beauté de la ville ainsi que les nombreux restaurants et terrasses agréables, il n’est pas difficile de s’y sentir très vite à l’aise.
Jens Holtinger (Suède), Directeur général, Volvo Europa truck.
Par ailleurs, la politique fiscale et financière de notre pays est favorable aux entreprises. La déduction de l’intérêt notionnel, par exemple, permet de réduire la charge fiscale à un niveau attrayant. Par ailleurs, une série de mesures prises par l’État crée un climat favorable pour notre société de la connaissance. L’innovation et la recherche sont également soutenues par un vaste réseau d’universités, de centres de recherche, de pôles de la connaissance et d’incubateurs, dans lesquels différents secteurs sont bien représentés : automobile, chimie et matières plastiques, sciences de la vie, technologie de l’environnement, logistique, TIC, alimentation, lifestyle. Citons enfin la bonne qualité de vie chère aux Flamands : notre région est connue pour son épicurisme, pour la qualité de son infrastructure médicale et pour son offre d’enseignement aussi excellente que variée. Des atouts que chaque expatrié et sa famille sauront apprécier … Tom Dhaenens ©
42
De la recherche aux chercheurs expatriés Une enquête menée par l’Université de Gand (2008) auprès de 50 chercheurs étrangers en poste dans des universités et centres de la connaissance flamands fait apparaître clairement leur grande satisfaction quant à la qualité de vie dans notre région, tant pour eux-mêmes que pour leur famille. Mais ils soulignent également d’innombrables autres points positifs : -- L’attrait d’une série de postes de recherche (BOFZAP et Odysseus) est souvent cité. Odysseus permet notamment aux chercheurs hautement spécialisés de trouver un poste auprès d’un « centre de recherche hôte » en Flandre. Le FWO (Fonds de la recherche scientifique de Flandre) affecte 12 millions euros – pendant cinq ans – au financement de start-up dans le cadre de projets de recherche des scientifiques du réseau Odysseus. -- Bon nombre de chercheurs ont opté pour un groupe de recherche spécifique en fonction de la réputation scientifique dont il jouit. De nombreux groupes de recherche flamands se sont en effet construit un nom et une réputation qui leur confère un attrait international. -- Sa situation centrale en l’Europe fait de la Flandre une région très attrayante pour les chercheurs
Stad Gent ©
étrangers qui voyagent et entretiennent des contacts avec leur famille (en particulier les chercheurs européens). -- Le multilinguisme des Flamands est souvent cité comme un avantage non négligeable par les chercheurs. La possibilité pour les étrangers de s’exprimer en anglais dans la vie courante (par exemple, dans les magasins) facilite leur intégration. -- Vu que de nombreux chercheurs étrangers viennent en Flandre avec leur partenaire, la présence d’entreprises internationales représente un avantage
Innovation, sciences de la vie et pharmaceutique reçoivent un traitement de faveur en Flandre Notre société de la connaissance accorde une très grande importance à la recherche et à l’innovation. La Flandre a donc mis sur
considérable pour la Flandre et augmente les chances pour le partenaire de trouver un emploi. -- L’accessibilité du système de soins de santé de haute qualité proposé par la Flandre est considéré également comme très positive.
• Les entreprises établies en Flandre paient jusqu’à 75 % de cotisations sociales en moins pour le personnel hautement qualifié, les ingénieurs et les chercheurs.
pied diverses mesures stimulantes pour le
La Flandre représente également une région
personnel scientifique, les investissements
européenne de choix pour les entreprises
orientés vers la R&D et les revenus issus des
qui réalisent des essais (pré)-cliniques. La
brevets.
collaboration étroite entre les hôpitaux,
• Les entreprises qui ont introduit une demande ou acheté un brevet après 2007 peuvent déduire 80 % des revenus qu’il génère de leur bénéfice net imposable. Ce qui leur permet de récupérer très rapidement leur investissement dans le domaine de la R&D. • Les investissements dans les brevets et la R&D bénéficient également d’une déduction pour investissement majorée
les universités, les centres de recherche
43
et les acteurs pharmaceutiques a créé un environnement idéal pour ce stade essentiel du développement de toute thérapie innovante. La législation nationale veille à raccourcir le plus possible les délais d’approbation dans le cadre des essais sur des êtres humains : 15 jours pour la phase I et 28 jours pour les phases II à IV. Ce qui offre un avantage concurrentiel considérable aux entreprises des sciences de la vie qui réalisent des essais en Flandre.
Haven van Gent - Tom Dhaenens ©
44
Des fonds facilement disponibles pour la R&D Pour financer les innovations réalisées par les entreprises en Flandre, le gouvernement flamand a créé l’IWT, l’Agence flamande pour l’innovation par les sciences et la technologie (www.iwt.be). Toute entreprise active sur le territoire flamand peut lui soumettre une demande d’aide – qu’il s’agisse de consultance ou de subsides – pour des activités de recherche et d’innovation. En 2009, l’IWT a consacré quelque 300 millions d’euros à des projets d’entreprises et/ ou de centres de la connaissance. L’IWT encourage le réseautage et la collaboration entre tous les acteurs de l’innovation en Flandre et dans l’ensemble de l’Union européenne. Une entreprise peut négocier une aide éventuelle avec l’IWT bien avant de s’établir en Flandre. Si l’IWT décide de ne pas soutenir certains projets, le demandeur reçoit une explication détaillée et un avis sur les points qui ont motivé le refus du dossier. L’IWT apporte ainsi aussi une plus-value aux acteurs de l’innovation.
Dans une phase ultérieure : le capital-risque spontané La Flandre compte également de nombreux « venture capitalists » et « business angels », qui financent les entreprises innovatrices dans leur croissance. Avec ses 30 années d’expérience, le GIMV (www.gimv. com) représente le premier fournisseur de capitalrisque de notre pays et se profile comme un acteur prépondérant sur le marché de l’investissement européen et international. L’entreprise est cotée sur Euronext Bruxelles. Le GIMV gère un portefeuille d’actifs de l’ordre de 1,7 milliards d’euros, dont des fonds de tiers. Outre le GIMV, des dizaines d’autres fournisseurs de capitalrisque dans le paysage flamand financent le capital d’amorçage d’entreprises locales et internationales.
Gand dans le paysage flamand La Flandre forme le cœur économique du pentagone européen constitué par Milan-Paris-Londres-HambourgMunich. Un pentagone qui produit environ 50 % du PIB européen, et dans lequel Gand occupe une position stratégique. La ville est située entre différentes régions économiques puissantes : la conurbation de l’ouest des Pays-Bas au nord, la région de la Ruhr à l’est, Londres à l’ouest et les grandes villes françaises de Paris, LilleRoubaix et Tourcoing au sud. Sa situation stratégique offre à Gand un potentiel énorme. D’autres grandes villes, comme Bruxelles et Anvers, et les pays voisins, comme la France et les Pays-Bas, ne se trouvent qu’à quelques heures de route. L’aéroport international de Bruxelles n’est situé qu’à 60 km, tandis que Bruxelles et Anvers constituent également des nœuds ferroviaires du réseau TGV européen. Le port de Gand assure également un accès logistique aisé. Situé au carrefour de voies de navigation intérieure très fréquentées, il occupe une place centrale dans le couloir de transport important qui relie Gand à Paris. L’ambitieux projet Seine-Nord vient s’inscrire dans le cadre de l’express de la navigation intérieure. Ce projet assurera un meilleur désenclavement fluvial via le haut bassin de l’Escaut, le Canal Seine-Nord et la Seine. La ville de Gand compte 243.155 habitants et a enregistré un accroissement de la population de l’ordre de 8 % ces huit dernières années. Le nombre croissant d’étudiants et d’écoliers à Gand – plus de 100.000 aujourd’hui – augmente l’attrait pour les investisseurs. À l’heure actuelle, la ville accueille chaque jour quelque 38.000 navetteurs et a débuté les travaux visant à faire de la gare Gand-St-Pierre la plus grande de Flandre. Après les travaux, elle pourra accueillir jusqu’à 60.000 navetteurs. Gand enregistre
45
chaque année plus de 610.000 nuits d’hôtel. Si 71 % de ces nuitées s’inscrivent dans le cadre de vacances, 29 % sont liées à des conférences, des séminaires et à des fins professionnelles. La récente étude biennale réalisée par le Magazine fDi publié par le Financial Times témoigne de l’attrait croissant exercé par la ville de Gand pour les investisseurs étrangers. La ville de Gand figure dans le top-10 des villes de moins de 250.000 habitants dans le classement pour 2010/2011 des régions et villes européennes intéressantes pour les investisseurs. Une belle prestation qui reflète parfaitement les ambitions de la ville.
Gros plan sur le port de Gand Il convient de ne pas mésestimer l’importance socioéconomique du port de Gand pour les régions gantoise et flamande. 70.000 personnes travaillent dans plus de 300 entreprises établies dans ou à proximité du port. Avec un transbordement annuel de plus de 45 millions de tonnes de marchandise, le port maritime de Gand représente le troisième port du pays. Ce port de taille moyenne, non congestionné, pourvu de 28 km de quais et de 220 km de chemins de fer s’étend sur 4.700 hectares. Le port de Gand offre un équilibre parfait entre le temps de navigation et le pré- et post-transport. Situé à 17 kilomètres à l’intérieur des terres, à quelques heures de navigation de la Mer du Nord, il permet d’économiser de nombreux kilomètres et d’heures de transport de fret vers l’arrière pays. Le port est situé par ailleurs derrière une écluse maritime, ce qui en permet un accès aisé, indépendant des marées. La société portuaire (www.havengent.be) veille à une diversification des activités, privilégie le renforcement des industries existantes et mise essentiellement sur
les marchés présentant un potentiel de croissance. Le port ambitionne donc d’atteindre d’ici 2020 un transbordement de marchandises de 30 millions de tonnes par la mer et de 20 millions de tonnes par la navigation intérieure. Outre le maintien des activités industrielles existantes, la société maritime vise à transformer le port en une plateforme logistique. L’accessibilité nautique rapide des bateaux RORO et Panamax fait du port maritime de Gand un site de prédilection pour les groupes industriels du secteur sidérurgique, de l’assemblage automobile, du secteur alimentaire, de la production de papier, du secteur énergétique et de l’industrie chimique. Gand est un port maritime réputé pour le traitement des céréales, du charbon, des voitures, des produits chimiques, des produits pétroliers, de l’acier, du bois et des matériaux de construction. La région portuaire de Gand conserve une marge d’extension. Avec le nouveau Kluizendok et les terrains industriels environnants où il reste encore 600 ha disponibles, Gand offre un atout supplémentaire aux investisseurs qui souhaitent développer de nouvelles activités dans le port. Le port de Gand est en effet un port maritime de taille moyenne stratégiquement situé dans le cœur logistique de l’Europe. Une situation unique donc pour les investisseurs à la recherche de nouveaux terrains prêts à bâtir à proximité d’un port. Le port de Gand tient à conserver sa position de port maritime, choisi par le plus grand cluster de biocarburants en Europe. Au Kluizendok, un terrain de 80 hectares a été réservé au secteur de la biochimie.
Stad Gent ©
Le célèbre slogan « Large enough to cope, small enough to care » convient parfaitement au port de Gand. Gand ne connaît pas les problèmes de congestion auxquels sont confrontés de nombreux grands ports européens. L’accès rapide vers les différents axes routiers européens lui confère un atout supplémentaire. Stad Gent ©
Pourquoi une entreprise à haute intensité de connaissance investirait-elle à Gand ? Gand offre un éventail d’atouts aux entreprises internationales dynamiques à haute intensité de connaissance. En tant que pôle de la connaissance prépondérant, la ville présente en effet un réseau solide d’entreprises et d’instituts de recherche qui repoussent ensemble les limites de l’innovation.
Un pôle de la connaissance de première importance en plein essor Avec plus de 67.000 étudiants, Gand représente de loin la plus grande ville estudiantine de Flandre. Forte de ses 33.000 étudiants, l’Université de Gand y contribue largement. Le nombre d’étudiants de 46
la seconde université de Flandre a enregistré une augmentation considérable de 22 % au cours de quatre dernières années. Grâce à l’université, Gand dispose d’un grand pôle de connaissance qui évolue de manière exponentielle. Pour l’année académique 2010-2011, l’Université de Gand compte 3.098 doctorants : soit une hausse de 46 % au cours des 5 dernières années. Pour offrir à ces doctorants un enseignement et une formation scientifiques à orientation internationale de haut niveau, l’université à créé les Doctoral Schools. Leur développement permettra de recruter les chercheurs au niveau mondial.
Gent BC ©
Gand représente pour moi la version épicurienne de la Silicon Valley. Elle regorge d’excellents restaurants, de places magnifiques et de cafés formidables. Mais plus fantastiques encore sont les start-up innovatrices, l’énorme concentration de gens intéressants et un esprit d’entreprise quasiment hollandais !
Polle de Maagt (Pays-Bas), Marketing Consultant, InSites Consulting
• Pfizer a également sélectionné Gand pour y établir un centre de recherche : le PARC ou Pfizer Analytical Research Center. Ce « Centre d’Excellence » allie les compétences du groupe de recherche de l’Université de Gand sur les techniques de séparation dans la chimie organique au savoir-faire de Pfizer. Le centre vise à développer des techniques rapides pour l’analyse pharmaceutique et la découverte de médicaments.
matière d’innovation. Cette collaboration a lieu surtout avec d’autres entreprises et avec les universités et/ou hautes écoles et dans une moindre mesure avec d’autres organismes de recherche publics ou privés. Les nombreux établissements du savoir donnent par ailleurs naissance à des spin-off. En collaboration avec le VIB, l’Université de Gand crée 2 à 3 spin-off par an et tout indique que le nombre de spin-off devrait augmenter dans les années à venir.
Une collaboration entre entreprises, universités et hautes écoles en plein essor L’Université de Gand se défend bien dans le domaine de la collaboration entre l’industrie et les entreprises. Des services relativement nombreux et des recherches collaboratives y sont organisés. En effet, de nombreux groupes de scientifiques s’orientent vers la recherche appliquée. Une évolution que connaissent également les entreprises à haute intensité de connaissance de Gand, qui confirment nouer des liens de collaboration étroits en
Les sciences de la vie orientées vers la biotechnologie Gand compte aujourd’hui 27 entreprises des sciences de la vie. La présence
Des entreprises étrangères associées aux activités de recherche
d’un parc technologique et de deux bio-incubateurs n’y est pas étrangère. De même, la proximité de l’Hôpital
Ces dernières années, Gand est parvenue à convaincre diverses sociétés étrangères importantes de lancer leurs activités de recherche à Gand.
universitaire de Gand, de l’Institut flamand pour la biotechnologie (VIB) et de l’Université de Gand constitue une plus-value considérable pour le
• C’est ainsi que Yakult a créé à Gand son premier centre de recherche scientifique européen. Yakult, pionnier mondial et innovateur dans le domaine des soins de santé préventifs et des probiotiques, développera son assise scientifique dans ce centre européen. L’entreprise japonaise a choisi à cet effet le bio-incubateur du VIB à Gand.
secteur de la biotechnologie. Tout aussi importante est la présence de Ghent Bio-Energy Valley (et le projet Bio Base Europe) pour le développement futur de la biotechnologie blanche.
Ugent ©
47
Un large soutien de l’IWT à la région gantoise Pour le développement de nouvelles connaissances, les entreprises ainsi que les organismes et établissements de recherche peuvent faire appel à l’aide de la région. En Flandre, l’IWT accorde des subsides pour les projets de R&D. Dans la période de 2007 à 2009, 240 entreprises différentes de l’arrondissement de Gand ont initié ou participé à un projet qui a reçu des subsides de l’IWT. Concrètement, 1.272 projets IWT ont vu le jour dans cette période.
Une forte position en matière de brevets dans les domaines technologiques comme la biotechnologie, la chimie, la pharmaceutique et les télécoms Le nombre annuel de brevets octroyés à l’Université de Gand n’a cessé d’augmenter dans la période de 2002 à 2008. Si on relie les brevets du portefeuille à leur domaine technologique – sur base de leur International Patent Classification – on constate que plus d’un tiers ont trait à la biotechnologie. Gand ne dépend pas seulement de l’université pour ses brevets. De grandes entreprises et organismes de recherche, comme Innogenetics et le VIB, ont développé et breveté de nouvelles technologies et des processus innovants. Ce qui renforce encore davantage la position des brevets dans le domaine de la biotechnologie.
Gand se défend bien également en matière de télécoms, un succès qu’elle doit notamment à la présence de l’IBBT. Outre les grands noms comme TomTom et Netlog, de nombreuses jeunes entreprises de TIC ont choisi de s’établir dans la région gantoise. C’est ainsi qu’en 2010 l’ASBL Ghent Web Valley a vu le jour. Ghent Web Valley vise à profiler Gand comme « le centre de la connaissance en ligne » et ainsi à attirer les investisseurs internationaux et les nouveaux talents pour accélérer le développement des activités en ligne. Le Waalse Krook, dont l’achèvement est prévu en 2015, renforcera encore cette tendance.
Marc Van Montagu, Professeur émérite : à l’origine de la biotechnologie végétale
à l’Université de Gand. L’Institut a pour
Gand est le berceau de la biotechnologie
technologique et la recherche en matière de
végétale. C’est en effet le professeur Marc Van
biotechnologie végétale, orientés vers les
Montagu qui, avec son collègue Jozef Schell,
besoins des pays moins développés.
a découvert le mécanisme du « transfert
Il préside la PRRI (Public Research and
génétique » qui revêt une importance capitale
Regulation Initiative) et l’EFB (European
pour la modification génétique des plantes.
Federation of Biotechnology). Marc Van
Le Professeur Van Montagu est à l’origine de
Montagu a obtenu six doctorats honorifiques
deux spin-off : Plant Genetic Systems (PGS) et
et différentes récompenses, dont le
CropDesign.
prestigieux « Japan Prize ».
En 2000, il a créé l’Institute of Plant Biotechnology for Developing Countries (IPBO)
48
mission d’organiser la formation, le transfert
49
Stad Gent Š
Quelques sociétés de la connaissance étrangères établies dans la région gantoise : • ArcelorMittal Gand fait partie du géant sidérurgique ArcelorMittal. Cette société sidérurgique maritime est l’un des fabricants d’acier les mieux intégrés au sein du groupe. • Kronos Europe fait partie de Kronos Worldwide et produit des pigments de dioxyde de titane à l’échelle industrielle. • Esko Graphics est le leader mondial des solutions logicielles et matérielles innovantes pour les stades de conception, de production, de communication et de gestion de l’ensemble de la chaîne graphique et d’emballage. • Milliken Europe fait partie de Milliken & Company, l’un des Stad Gent ©
50
principaux fabricants de textile et de produits chimiques. Le groupe compte plus de 2.200 brevets. • TomTom a repris la société gantoise TeleAtlas en juin 2008. Depuis, TeleAtlas appartient au leader du marché des applications de localisation et de navigation. • Bayer Bioscience a été créée en 1982. Il s’agit du plus grand centre d’innovation en matière de biotechnologie végétale de Bayer CropScience. • Yakult Belgique, expert en produits de santé et probiotiques, a lancé en Belgique en 1995 la boisson lactée probiotique Yakult qui contient la bactérie Lactobacillus casei Shirota (LcS). Cette bactérie lactique contribue à renforcer l’immunité naturelle.
Gand laisse la place au
développement
Pour offrir aux entreprises du savoir, souvent en plein essor, un espace à l’intérieur et autour de la ville, Gand a développé un concept qui porte ses fruits aujourd’hui. Dans les centres d’incubation et les parcs industriels, les entreprises internationales trouvent une infrastructure adaptée à une croissance durable. Après celui d’Anvers, le marché de l’immobilier des bureaux gantois est le plus grand de Flandre. Aujourd’hui, le centre et le sud de la ville se taillent la part du lion du marché des bureaux. La plupart des entreprises de la connaissance sont situées
Le centre d’incubation de l’IBBT pour la TIC À la porte Sud de Gand, l’IBBT – l’Institut interdisciplinaire pour la technologie à large bande – gère un centre d’incubation, iCubes. Les entreprises innovantes en matière de TIC peuvent y louer un espace de travail, à proximité de leurs
dans la mosaïque sud, essentiellement dans le parc technologique de Zwijnaarde. Gand constitue un pôle d’attraction pour les entreprises de haute technologie dans le domaine de la biotechnologie mais également dans d’autres spécialités comme la TIC et les nouveaux matériaux. La ville prévoit également de développer un espace supplémentaire pour les différentes spin-off qui voient le jour chaque année. Outre l’espace spécifique réservé aux entreprises de la connaissance, la place destinée aux autres activités – internationales ou locales – s’étend également. Par ailleurs, la surface de bureaux devrait augmenter de près de 300.000 m² dans les prochaines années. -- 82.000 m² de nouveaux bureaux seront aménagés à deux pas de la gare Gand St-Pierre. -- Le projet The Loop : une surface de 155.000 m² de nouveaux bureaux. -- Le projet de rénovation de la ville Oude Dokken prévoit non seulement des logements mais également des espaces de travail au bord de l’eau : 23.000 m² de nouveaux bureaux sont prévus. -- Autour du nouveau stade Artevelde, près de 30.000 m² de nouveaux bureaux seront aménagés.
concurrents. Le centre d’incubation vise non seulement à aider les entreprises au niveau logistique, mais également à les réunir afin de générer un partage des connaissances qui donnera lieu à de nouvelles innovations. www.icubes.be
Par ailleurs, d’innombrables initiatives privées visent à construire des infrastructures partagées et des bureaux dans la région gantoise. Le plan global de la ville de Gand prévoit énormément d’espace pour les activités de la connaissance, les bâtiments multifonctionnels, les incubateurs,… Gand planifie notamment le développement du parc scientifique Rijvissche. Dès 2014, Rijvissche offrira 65.000 m² de surface brute au
51
sol aux sociétés de la connaissance qui entretiennent des liens étroit avec les organismes de recherche. Ce parc sera directement relié au parc technologique à proximité. Dès 2014 également, le zoning industriel Eiland à Zwijnaarde proposera une superficie totale disponible de quelque 35 hectares, sur un terrain qui en compte environ 60. Les grands projets économiques urbains en gestation prévoient également un grand espace pour les bureaux à usage industriel et mixte. Pour un aperçu, voir également www.agsolb.be
Gand est une grande ville qui donne malgré tout l’impression d’être petite, car tout est facilement accessible en vélo, en bus ou en tram. Le centre ville est d’une beauté impressionnante et très agréable avec ses nombreuses boutiques, ses restaurants et ses sympathiques cafés où vous pouvez déguster de délicieuses bières locales.
Niels Sluijs (Pays-Bas), doctorant, Université de Gand
Le parc scientifique Rijvissche
Le parc technologique de Zwijnaarde Le parc technologique de Zwijnaarde est stratégiquement situé à proximité de l’échangeur de l’autoroute E40 Ostende-Bruxelles et de l’E17 Anvers- Courtrai. Le parc occupe une superficie de 52 ha et se compose du Campus Ardoyen (30 ha) et du parc scientifique Ardoyen (22 ha). Sur le Campus Ardoyen se dressent différents bâtiments de la Faculté d’Ingénierie et de la faculté des Sciences de l’Université de Gand. Le parc scientifique Ardoyen recense actuellement une quarantaine d’entreprises axées sur la recherche, qui occupent au total 1.500 personnes. La plupart de
Le parc scientifique Rijvissche est une initiative de la ville de Gand. Il prévoit des espaces pour les entreprises débutantes ou établies, qui se concentrent sur la recherche fondamentale et/ou appliquée et le développement dans le cadre d’activités d’éducation et/ ou de formation. L’ensemble du projet présente une superficie de 13,47 ha, dont 10,88 ha sont réservés au parc scientifique. Une superficie brute au sol de 65.000 m² est prévue. Les travaux débuteront en 2012 et les bâtiments seront normalement inaugurés en 2014.
ces entreprises sont des spin-off de l’Université de Gand et des start-up du VIB (Institut flamand pour la biotechnologie) orientées essentiellement vers la biotechnologie et la TIC. Le bio-incubateur du VIB et le Centre d’innovation et d’incubation (IIC) du parc scientifique Ardoyen sont des lieux d’implantation privilégiés pour les jeunes entreprises qui se lancent dans la R&D. La concentration d’entreprises de biotechnologie dans le parc scientifique Ardoyen joue un rôle important dans le développement du cluster de biotechnologie flamand.
E34
Quelques références dans la liste des entreprises et établissements de la connaissance du parc technologique:
• Innogenetics, la première société de biotechnologie européenne cotée à l’EASDAQ; • les leaders mondiaux de l’agrobiotechnologie comme Bayer BioScience et CropDesign; • un amalgame de sociétés de biotechnologie débutantes et confirmées, comme Ablynx, Actogenix, AlgoNomics, BioMaric, Devgen, ... ; • un centre de services de biotechnologie qui réunit des entreprises de services spécialisés (BIP, Careers in Life Sciences, …);
• des Centres de la connaissance académique (Université de Gand, VIB) qui effectuent des recherches de notoriété mondiale dans les domaines de l’agrobiotechnologie et de la biotechnologie médicale. • le siège social du VIB et trois départements de recherche, dont deux dans la biotechnologie rouge et un dans la biotechnologie verte.
9
R4
Oostakker Wondelgem Mariakerke
Gent
Drongen
1. Technologiepark Ardoyen 2. The Loop 3. Project Gent Sint-Pieters 4. Oude Dokken 5. Artevelde Stadion 6. Wetenschapspark Rijvissche 7. Eiland Zwijnaarde 8. Waalse Krook 9. Biobase Europe
4
3
St DenijsWestrem
R4
E17
8
E40
Sint-Amandsberg
Gentbrugge
Ledeberg
2
R4 6
1
Zwijnaarde
5 7
E17 0
52
1.250
2.500
5.000 m
´
Le parc scientifique, qui fait partie du Groenpool Parkbos, est situé au sud de Gand, à proximité de l’université et du parc technologique. Sa situation à proximité de l’autoroute E40 permet aux entreprises d’accéder facilement au port, et de rallier rapidement Anvers et Bruxelles.
À propos du rôle de FlandersBio FlandersBio, l’organisation sectorielle axée
connaissance. Le réseautage, l’information et le
sur les biosciences et la biotechnologie en
lobbying constituent ses principales activités:
L’Eiland Zwijnaarde
Flandre, est établie à proximité du futur parc
FlandersBio en chiffres:
L’Eiland Zwijnaarde – délimité par 3 voies d’eau – sera conçu comme un terrain industriel régional durable. La zone accueillera non seulement des bureaux, mais prévoira également l’espace nécessaire au transport, à la logistique et à la distribution. La superficie totale disponible s’élève à quelque 35 hectares, sur un terrain qui en compte environ 60. L’aménagement du terrain veillera également à respecter la qualité du cadre naturel. Le site sera conçu comme un « parc logistique intelligent », avec : -- 14 ha réservés aux activités de la connaissance, avec de l’espace de R&D pour les grandes entreprises ou des sociétés de la connaissance qui requièrent des capacités de production et d’entreposage. -- 18,6 ha réservés aux activités logistiques et mixtes, qui requièrent un accès fluvial; -- 3,1 ha de zone flexible, affectés soit à des activités de la connaissance, soit à des activités logistiques. Cette zone sera la dernière à être attribuée.
scientifique Rijvissche. L’ASBL FlandersBio
moteur de la croissance durable des entreprises
• 180 membres, dont 95 entreprises de biotechnologie 600 à 700 visiteurs au congrès annuel « Knowledge for Growth »; • représente quelque 10.000 collaborateurs des sciences de la vie en Flandre (le chiffre d’affaires total du secteur de la biotechnologie en Flandre s’élève à 2,9 milliards d’euros, les dépenses en R&D à 0,5 millions d’euros).
de biotechnologie flamandes basées sur la
www.flandersbio.be
a été créée en 2004 à titre d’organisation de membres et compte aujourd’hui plus de 180 membres. Son slogan ? « Building Biotech Bridges ». Jeter des ponts entre les sociétés de biotechnologie, la région flamande et le monde académique. Entre la Flandre et les autres pays. L’organisation représente le secteur, assure un climat de travail positif et se profile comme le
L’Eiland Zwijnaarde est accessible par l’autoroute, les voies navigables, un large réseau cycliste et par les transports publics. Les premières entreprises pourront y ouvrir leurs portes en automne 2014.
53
The Loop « The Loop » est un projet de développement publicprivé d’une nouvelle partie de la ville – d’une superficie de 145 ha – à vocation suprarégionale. Elle accueillera des bureaux et des boutiques, des initiatives de loisirs et des logements dans un environnement stimulant de grande qualité. La première phase développera 336.500 m² de la superficie au sol qui s’élève au total à 552.500 m². Outre 150.000 m² destinés aux bâtiments à usage mixte, 155.000 m² accueilleront de nouveaux bureaux. Le développement s’effectuera en plusieurs phases, sur une période d’une vingtaine d’années. The Loop est également situé au sud de Gand, à proximité de l’échangeur E17/E40.
pourra directement puiser des connaissances. Par ailleurs, l’ancien Cirque d’hiver, qui fait partie intégrante du site, sera restauré pour accueillir l’Institut flamand d’archivage et de promotion du patrimoine audiovisuel. Par ailleurs, le Centre des nouveaux médias accueillera de jeunes entreprises innovatrices. Dans et autour de l’ancien cirque des logements, des petits commerces thématiques, des établissements horeca et des initiatives de loisirs seront également aménagés. Les travaux de construction débuteront en 2012. L’ouverture de la Bibliothèque du futur et du Centre des nouveaux médias est prévue pour l’automne 2015.
Le Waalse Krook La ville de Gand envisage d’établir sur le site du « Waalse Krook » la « Bibliothèque du futur » et le « Centre des nouveaux médias ». La connaissance et la culture y seront réunies, conservées, dévoilées et utilisées sur des supports traditionnels (papier) et de haute technologie. Pour rester au fait des dernières évolutions, la bibliothèque travaillera en collaboration avec l’Université de Gand et l’IBBT. L’IBBT et quelques groupes professionnels de l’Université se montrent très intéressés par l’idée de s’installer sur le site. Ainsi, les innovations afflueront directement vers la bibliothèque où elles seront accessibles à chaque visiteur. Les chercheurs et les utilisateurs pourront également se rencontrer. De cette manière, le Waalse Krook constituera un laboratoire vivant dans lequel chacun Ugent ©
54
Bio Base Europe : une usine pilote pour la biotechnologie industrielle et la bioraffinerie Bio Base Europe est le fruit d’un partenariat entre Ghent Bio-Energy Valley et Biopark Terneuzen aux Pays-Bas. Les deux organisations œuvrent depuis longtemps au développement d’une bioéconomie dans la région frontalière entre la Flandre et les Pays-Bas. Cette économie repose non seulement sur les biocarburants, mais également sur le développement de bioproduits comme les biocolorants, les bioplastiques, la biochimie et les biodétergents. Bio Base Europe est une initiative européenne d’avant-garde visant à développer la bioéconomie de l’avenir. L’initiative Bio Base Europe est la première de ce genre en Europe. Elle vise à développer une plateforme unique pour la promotion de bioprocédés durables, qui contribuent au développement de la bioénergie et des bioproduits à partir des ressources renouvelables de biomasse et à mettre fin à la dépendance des combustibles fossiles non renouvelables. Cette transition est considérée comme l’une des voies les plus importances vers l’industrie durable. Bio Base Europe
se compose de deux aspects : une usine pilote et un centre de formation. L’usine pilote de Bio Base Europe se focalisera essentiellement sur les technologies de la deuxième génération, pour convertir en biocarburants, bioplastiques et autres bioproduits les déchets agricoles et les plantes qui ne sont pas destinés à la consommation comme la paille de blé, les rafles de maïs, les copeaux de bois, les huiles de Jatropha et d’algues. L’usine pilote de Bio Base Europe est une usine pilote flexible et variée capable d’accomplir toute la chaîne de valeur dans un seul et même endroit : de la ressource verte au produit fini. Elle fonctionnera comme un centre d’innovation ouvert pour les sociétés commerciales et les organismes de recherche axés sur le développement de bioprocédés dans le monde entier. Bien que la science ait déjà démontré le potentiel de ces technologies dans les essais de laboratoires, la difficulté réside dans l’intégration de ces processus à l’échelle de la production. L’usine pilote de Bio Base Europe a été mise sur pied afin d’écarter cet obstacle en fournissant des installations pilotes qui
55
permettront de hisser de nouveaux bioprocédés à un niveau industriel. L’usine pilote (en service au premier semestre de 2011) est établie dans le port de Gand, au Rodenhuizekaai, à proximité immédiate du complexe de bioraffinerie. Par ailleurs, l’initiative Bio Base Europe comprend un centre de formation ultramoderne, le Bio Base Europe Training Center, destiné à pallier à la pénurie dans l’industrie d’opérateurs d’installations qualifiés et de spécialistes en maintenance technique, en particulier pour la bioéconomie. Le centre de formation Bio Base Europe est établi à Terneuzen, juste de l’autre côté de la frontière néerlandaise, à 30 km de l’usine pilote. www.biobaseeurope.org
56
Vivre et travailler à Gand
Et c’est précisément la raison pour
touristique au monde a rapidement donné à
laquelle le courant passe aussi bien entre
la ville d’Artevelde une place dans le top-10
la ville et ses habitants. Les gantois sont
mondial.
progressistes et ouverts d’esprit par
Les deux publications qualifient Gand de
nature. La présence de l’université et des
ville authentique, foisonnant d’édifices
nombreuses hautes écoles, avec leurs
et de trésors artistiques parfaitement
67.000 étudiants, n’y est pas étrangère.
conservés, même s’il ne s’agit pas toujours
Gand vit, travaille et se divertit pleinement
de la principale raison de vanter la ville.
en permanence. De jour comme de nuit.
Les auteurs constatent chaque fois avec
Le magazine de voyages National
soulagement que Gand, malgré sa valeur
Geographic a proclamé Gand troisième
historique, n’est pas devenue un musée
destination la plus authentique du monde.
vivant mais « une fabuleuse association
Alors que The Lonely Planet s’est demandé
d’un passé flamboyant et d’une ville
en 2010 pourquoi l’Europe avait caché Gand
contemporaine et effervescente ».
aussi longtemps. Le plus célèbre guide
57
Stad Gent ©
Tom Dhaenens Š
58
Vivre et travailler à Gand
Le plaisir du shopping
La mobilité multimodale
Succulentes
p 60
p 60
p 60
Une école pour chaque enfant
Incontournable pour
Des musées qui séduisent
p 61
p 62
p 62
Sport (de haut niveau) et récréation
Vous établir à Gand?
p 63
p 63
les amoureux de culture
Le permis de travail
Le visa
p 65
p 65
Et votre famille? p 65
59
cuisines plurielles
Vivre et travailler à Gand Le plaisir du shopping Bien que Gand soit, avec ses quelque 240.000 habitants, la seconde ville de Flandre, il n’y règne jamais la cohue. Un plan de mobilité intelligent respecte à la fois les voitures et les faibles usagers de la route, de sorte que le centre historique de la ville – une zone piétonne de quelque 36 hectares – s’est transformé en un agréable centre commercial. Outre un vaste assortiment de commerces d’alimentation spécialisés et de supermarchés, vous trouverez à proximité de Veldstraat, piétonnière, pratiquement toutes les chaînes de confection réputées. Les amateurs de haute couture, de vêtements originaux, de bijoux et de décoration trouveront leur bonheur aux quatre coins de la ville dans les nombreuses boutiques créées par des entrepreneurs locaux créatifs.
Succulentes cuisines plurielles Gand est une ville flamande fière. L’endroit idéal pour comprendre pourquoi les Flamands sont si souvent qualifiés de bons vivants. La gastronomie fait partie intégrante de notre nature. Dans la ville, la multitude de restaurants illustre cette caractéristique tout en odeurs et en saveurs. L’authentique cuisine flamande viendra à bout des grandes et petites faims. Si Gand représente la Flandre en miniature, elle Stad Gent ©
Une mobilité multimodale Dans la ville, le vélo représente le moyen de transport privilégié. Le piéton y est également roi. Les principaux services, le centre commercial et les curiosités touristiques sont situés dans le centre de la ville, à deux pas les uns des autres. Le réseau bien étudié de transports publics – bus, trolley et tram – vous permet d’atteindre facilement et rapidement l’autre côte de la ville. Vous pourrez garer votre voiture dans l’un des nombreux parkings souterrains.
Stad Gent ©
accueille à bras ouverts le reste du monde. L’hospitalité de la ville se reflète dans le vaste choix de restaurants et de brasseries qui servent des plats internationaux. Citez une destination exotique à l’autre bout du monde et le plat national vous sera servi en un instant.
60
Une école pour chaque enfant Selon l’OESO, le système éducatif flamand fait partie des meilleurs au monde depuis plusieurs années. En témoigne la pléthore d’écoles proposées par la ville. Gand dispose d’un grand nombre d’établissements scolaires proposant diverses orientations, philosophies et méthodes. L’enseignement public compte à lui seul une trentaine d’écoles primaires (écoles maternelles et primaires), réparties sur 44 sites dans le
centre et les communes en périphérie de la ville. L’enseignement secondaire public propose un large éventail de formations, que ce soit dans l’enseignement général, l’enseignement technique et professionnel, afin que chaque jeune puisse s’épanouir de manière optimale. Les nouveaux venus et jeunes allochtones qui souhaitent travailler et étudier à temps partiel sont également accueillis
dans l’enseignement secondaire. Certains expatriés privilégient l’enseignement international pour leurs enfants. Ils seront bienvenus dans les différentes écoles privées de Flandre et autour de Bruxelles.
Il y a toujours quelque chose à faire à Gand, que ce soit au niveau social ou culturel. La ville est suffisamment grande pour proposer un large éventail d’activités et suffisamment petite pour que tout soit accessible. Le caractère multiculturel de la ville fait que je m’y sens chez moi.
Romera (Espagne), Ingénieur de recherche, OCAS NV/ArcelorMittal Global R&D Gent
Stad Gent ©
Stad Gent ©
Stad Gent ©
Stad Gent ©
Stad Gent ©
61
Incontournable pour les amoureux de culture À Gand, les amoureux de culture ne seront jamais déçus. Pour chaque théâtre classique, il existe au moins cinq salles qui présentent des productions indépendantes en permanence. Pour chaque complexe de cinéma commercial, il existe une salle qui met à l’affiche des films de niche et des productions de qualité venant du monde entier. Par ailleurs, la vie nocturne à Gand offre à la fois des « praatcafés » (groupes de discussion) traditionnels comme des événements originaux et branchés où se réunissent des jeunes issus de toute l’Europe. Gand respire l’art, la culture et les divertissements. Septembre et octobre sont traditionnellement des mois qui mettent la musique classique à l’honneur. Le Festival de Flandre organise à cette période un large éventail de concerts qui ont lieu généralement dans les nombreux bâtiments historiques et églises dont la ville regorge. La saison culturelle ne s’arrête cependant jamais à Gand. Tout au long de l’année, les amateurs de culture y trouveront leur bonheur. Les Fêtes gantoises en juillet et le Festival international du film de Flandre-Gand en octobre sont deux rendez-vous à ne pas manquer. Les fêtes gantoises se veulent un festival de tout à la fois et elles y réussissent parfaitement bien depuis déjà plusieurs décennies. Festival de musique, festival du théâtre, rencontre multiculturelle, festival du théâtre de rue, paradis gastronomique, kermesse, cirque et folklore : ce fabuleux mélange fait de l’événement la grande messe des curieux à la recherche d’art authentique,
de distractions infinies et de divertissements sans prétention. Pendant dix jours, le centre-ville se transforme en une vaste zone de fête où les activités se succèdent tout au long du jour et de la nuit. Chaque année, les Fêtes gantoises accueillent plus d’un demimillion de visiteurs au cours de ces dix jours. Depuis 1974, le Festival du film de Gand gagne en notoriété. Il rend hommage aux musiques de films, ce qui a valu au festival de se hisser à une place de choix dans le classement des festivals européens. La remise des World Soundtrack Awards et des prix traditionnels décernés aux films attire chaque année des stars internationales du grand écran et plus de 130.000 amateurs de cinéma vers le tapis rouge de Gand.
Des musées qui séduisent Des musées qui séduisent La ville compte une série de musées réputés. Le Musée municipal d’art contemporain, abrévié S.M.A.K., est probablement le plus connu. La collection présente essentiellement l’art moderne européen de 1950 à nos jours. Le musée aborde des courants artistiques, tels que Cobra, Pop Art, Minimal Art, l’art conceptuel et Arte Povera, avec des œuvres d’artistes les mieux cotés au monde. De l’autre côté de la rue se dresse le Musée des Beauxarts. Ce musée, qui compte parmi les plus anciens du pays, donne une image variée de l’art flamand du
62
Moyen-âge à la première moitié du 20e siècle. Parmi les plus belles œuvres de l’art ancien, vous découvrirez deux chefs-d’œuvre de Jérôme Bosch. La vaste collection du Musée du design de Gand présente quant à lui quelques intérieurs reconstitués des 17e et 18e siècles, mais se focalise essentiellement sur le design du 20e siècle et le style contemporain. Le Musée Dr. Guislain occupe une place unique dans le monde des musées internationaux. Abrité dans les anciens bâtiments de l’asile psychiatrique, il retrace l’histoire de la psychiatrie de 1860 à nos jours et présente l’évolution de l’image des maladies mentales et des personnes handicapées. L’art outsider est un autre aspect de ce fabuleux musée. Du Moyen-âge au 19e siècle, Gand était un centre de référence du textile. Le Musée d’archéologie industrielle et du textile, le MIAT, donne une image unique des évolutions technologiques radicales que notre société a connues au cours de 250 dernières années. Le dernier étage du musée offre un panorama exceptionnel sur la ville. La Maison d’Alijn présente la vie quotidienne à Gand de 1880 à 1970. Depuis 2010, le tout nouveau Musée de la ville de Gand, le STAM, raconte l’histoire de l’évolution de la ville. Le lieu idéal pour replacer la ville dans son contexte historique. Le musée permet de découvrir la véritable ville d’aujourd’hui, de manière innovante et interactive.
Sport (de haut niveau) et récréation Garder la forme ne pose aucun problème à Gand. La ville dispose d’un large éventail de salles et de terrains de sport modernes. Outre la vaste infrastructure sportive dispersée dans le grand Gand, le Parc des Sports et de Récréation de Blaarmeerse offre une concentration d’installations sportives. Véritable poumon sportif de la ville, la large infrastructure sportive et récréative, l’étang bordé d’une plage et d’une pelouse, le camping équipé de chalets et les établissements horeca présents en font un cadre idéal pour différentes activités sportives.
Prêt à vous établir à Gand ? L’offre étendue d’installations de sports intérieurs et extérieurs, notamment Hall de sport de haut niveau de Flandre, le Centre cycliste flamand Eddy Merckx équipé d’une toute nouvelle piste pour BMX, la salle omnisports, le gymnase ainsi que la salle de trampoline et de gymnastique rythmique, permettra à chaque sportif de trouver son bonheur. Les amateurs d’avirons s’en donneront à cœur joie sur l’aire des sports aquatiques. Mais ce n’est pas tout. Vous pourrez traverser le centreville historique en kayak, admirer le club de football belge AA Gent, voire même vous entraîner dans l’un des nombreux clubs qui entourent Gand, participer à la folie cycliste durant les six jours et au grand classique flamand Omloop het Nieuwsblad, participer à la course dans les rues de Gand, ou aux nombreux camps sportifs que la ville organise pour ses habitants : les possibilités de s’adonner activement ou passivement aux joies du sport sont aussi variées que les gantois eux-mêmes…
Si vous envisagez de venir travailler à Gand, la checklist ci-dessous vous sera utile. Pour vous assurer d’une arrivée sans stress, mieux vaut demander certains documents en temps utiles.
6 mois au préalable -- Réunissez vos déclarations fiscales des années précédentes. Elles viendront à point pour compléter votre première déclaration fiscale en Belgique, d’autant plus si vous avez travaillé une partie de l’année en cours dans un autre pays. -- Réunissez vos extraits de compte et les relevés de vos dépenses par carte de crédit.
Stad Gent ©
Sites web utiles: www.gent.be www.gentverwent.be www.visitgent.be www.delijn.be www.nmbs.be
Stad Gent ©
Stad Gent ©
63
2 mois au préalable -- Introduisez votre demande de visa auprès de l’ambassade ou du consulat belge de votre pays (ne s’applique pas aux ressortissants de l’UE ni aux habitants de l’Espace économique européen (EEE)). Il faut compter environ quatre semaines avant de recevoir le document dans votre boîte aux lettres. -- Contactez le ministère des Affaires étrangères de votre pays pour vérifier s’il existe des accords bilatéraux concernant les ressortissants qui travaillent en Belgique. -- Vérifiez si votre passeport présente une durée de validité de 15 mois. -- Assurez-vous que tous les animaux domestiques que vous souhaitez emmener en Belgique soient vaccinés contre la rage.
1 semaine au préalable -- Ouvrez un compte bancaire pour expatriés en Belgique. Celui-ci vous offrira des possibilités financières limitées dès votre arrivée. -- Réunissez les certificats scolaires de vos enfants. Ils faciliteront votre recherche d’une l’école appropriée en Belgique.
2 semaines au préalable -- Retirez auprès des autorités locales de votre domicile un certificat de bonne vie et mœurs ; vous en aurez besoin pour obtenir un permis de séjour. -- Vérifiez de quelle manière votre assurance maladie peut accompagner la transition vers le système de sécurité sociale belge.
-- Les animaux domestiques doivent disposer d’un certificat de bonne santé délivré une semaine avant votre départ pour la Belgique. -- Achetez un dictionnaire traductif français et néerlandais ou des guides linguistiques qui faciliteront vos premiers pas en Belgique. À Gand, la population parle généralement assez bien l’anglais, outre sa langue maternelle (le néerlandais) et la seconde langue nationale (le français). -- Réunissez les certificats médicaux et les documents qui attestent de votre inscription auprès d’une caisse de sécurité sociale dans votre pays.
1 mois au préalable -- Si vous ne résidez pas dans l’UE, introduisez votre demande de permis de travail en temps utiles. Contactez à ce sujet votre (futur) employeur en Belgique. -- Prenez des copies de vos actes de naissance, de mariage ou de divorce. Ils vous serviront lors de votre inscription en Belgique. -- Informez votre banque de votre projet de venir travailler en Belgique et demandez-lui comment régler vos questions bancaires.
Stad Gent ©
Stad Gent ©
Stad Gent ©
64
Le permis de travail
Le visa
Pour pouvoir travailler en Belgique, le travailleur étranger doit disposer d’un permis de travail valable. Cette condition ne s’applique pas aux ressortissants d’un pays membre de l’EEE ou de Suisse, ni à certaines catégories de travailleurs. Les employeurs belges doivent demander un permis de travail et une carte de travail modèle B pour pouvoir employer un travailleur étranger. Ce permis de travail vous permettra de demander un visa. Si vous êtes ressortissant d’un pays qui ne fait pas partie de l’UE (à l’exception des ressortissants de l’EEE et des citoyens d’Islande, de Norvège et du Liechtenstein) et que vous souhaitez exercer une activité indépendante en Belgique, vous devez également demander une carte de travail. Vous pouvez introduire votre demande auprès de la représentation diplomatique ou consulaire belge du pays de votre dernier domicile ou auprès des autorités locales de votre domicile si vous résidez déjà légalement en Belgique.
Si vous êtes ressortissant d’un pays qui ne fait pas partie de l’Union européenne, d’Islande, de Monaco, de Norvège, du Liechtenstein ou de Suisse et que vous souhaitez résider plus de trois mois en Belgique, vous êtes assujetti à l’obligation de visa. Vous devrez donc au préalable être titulaire d’un visa Schengen de type D. La demande peut être introduite auprès de la représentation diplomatique ou consulaire belge de votre pays d’origine. Pour venir travailler en Belgique, vous devez être en possession d’un passeport valable pour une durée d’un an minimum, d’un certificat récent de bonne vie et mœurs couvrant les cinq dernières années, d’un certificat médical et d’un permis de travail. Ce permis de travail doit être demandé par un employeur belge et sera délivré en même temps que la carte de travail modèle B. Lorsque le visa est octroyé et que vous arrivez en Belgique en qualité de ressortissant étranger, vous devez vous inscrire auprès de l’administration communale de votre domicile pour régulariser votre séjour.
Et votre famille ? La Belgique a adopté une législation progressiste flexible à l’égard des partenaires hétéro- ou homosexuels des personnes qui séjournent légalement dans le pays. Certes, leur séjour devra cependant être validé par de nombreux documents. Votre partenaire doit être âgé de plus de 18 ans et en possession de : un passeport présentant une durée de validité supérieure à 15 mois, une copie de votre carte d’identité, les documents attestant que vous êtes/n’êtes pas marié(s), des documents qui attestent que vous entretenez une relation durable (photos, lettres, comptes, …), un certificat de naissance, des documents probants attestant que votre partenaire est suffisamment solvable pour vivre en Belgique, un document probant attestant que vous cohabiterez en Belgique, un certificat de bonne vie
Stad Gent ©
65
et mœurs, un certificat médical et une déclaration certifiant que vous assumez la responsabilité financière du partenaire qui voyage avec vous. Dès son arrivée en Belgique, muni d’un visa de type D, il devra également s’inscrire dans la commune où vous résiderez ensemble. Les enfants de moins de 16 ans peuvent résider en Belgique sans documents de voyage personnels à la condition d’être accompagnés de leurs parents. Si vous êtes divorcé, vous devez être en possession d’une autorisation signée par votre ex-conjoint et validée par les autorités de votre domicile.
Sites web utiles: Informations générales: www.diplomatie.be Visa et titres de séjour : site Web de l’office des étrangers https://dofi.ibz.be Courriel : helpdesk.dvzoe@dofi.fgov.be Permis de travail : site Web du service Migration www.werk.be
Aucune partie de ce document ne peut être reproduite et/ou rendue publique par impression, photocopie, microfilm, par voie électronique ou toute autre manière sans l’autorisation écrite préalable de la ville de Gand.
Contact: +32 9 210 10 60 ondernemen@gent.be www.investingent.be info@gentbc.be www.gentbc.be
Éditeur responsable: Sofie Bracke, Échevine de l’Innovation et du Travail, Botermarkt 1, 9000 Gent
Chef de projet Ville de Gand Annemie De Tremerie
Courriel : arbeidskaart.gent@vlaanderen.be
Production Enregistrement en ligne administration de la ville de Gand : www.gent.be bevolking vreemdelingen studenten met vreemde nationaliteit E loket
Fishtank coordinateur: Remi Maddens www.fishtank.be
Courriel : burgerzaken.migratie@gent.be
Conception graphique :
Étudier à Gand : www.studentingent.be
Karolien Pletinck, Jeison Malagon et Sophie Koch www.sixplusone.be
Conception et mise en page 6+1
Responsable du studio graphique: Philippe De Wulf
Textes et traduction Com&co Copy: Hans Vandenberghe www.comco.be
Photos : photo couverture: Tom Dhaenens
66
Deze publicatie is ook beschikbaar in het Nederlands This publication is also available in English Date de publication : Mars 2011