Verso-Recto
Jeudi 22 septembre 2016 - 20h - Espace Max Lejeune - Garopôle
Affinités électives
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Le chant ouvert des songes
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Mardi 8 novembre 2016 - 20h - Espace Max Lejeune - Garopôle Jeudi 1er décembre 2016 - 20h - Espace Max Lejeune - Garopôle
"Super Castlevania Quartet"
Dimanche 15 janvier 2017 - 16h - Espace Max Lejeune - Garopôle
Pierre Hantaï
Jeudi 9 mars 2017 - 20h - Chapelle du Carmel d’Abbeville
Une goutte d'eau suffit pour créer un monde Vendredi 24 mars 2017 - 20h - L’aqu’ABB
De deux choses lune, l'autre c'est le soleil Jeudi 6 avril 2017 - 20h - Espace Max Lejeune - Garopôle
L'Italie des musiciens
Jeudi 4 mai 2017 - 20h - Musée Boucher-de-Perthes d’Abbeville
La semaine de l’orgue
Du 8 au 14 mai 2017 - Abbeville - Long - Rue - Le Touquet-Paris-Plage
L'envoûtante étrangeté
Mardi 16 mai 2017 - 20h - Chapelle du Carmel d'Abbeville
Alexandre Tharaud
Mardi 6 juin 2017 - 20h - Espace Max Lejeune - Garopôle
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Pierre-Yves Colombi voix parlée, clarinette
Laetitia Hernot
dramaturgie, montage d’écritures épistolaires, voix parlée et chantée
Frédéric Ligier
percussions, strutti box, harmonica, voix parlée et chantée
Fabienne Morel et Jacques Duron montage de films d’archives amateurs
Gabriel Foussard
scénographie
Verso-recto réunit deux montages-collectes ; des écritures épistolaires sur cartes postales anciennes et des films d’archives amateurs d’une période tragique. Ces documents mnémoniques s’entrecroisent et se mêlent. Verso-recto est une œuvre polyphonique pour quatuor et triptyque. Quatuor pour voix, clarinette, strutti box, percussions, harmonica et un film projeté en triptyque. Par un jeu rythmique, les mots perdent temporairement leur sens faisant écho à la visibilité partielle des cartes postales et aux images dégradées des pellicules anciennes. Ainsi se côtoient effacement et résurgence, instantanés du passé qui nous dévoilent ce lointain si proche. En plongeant au cœur de l’instant, le passé vibre, révélé par les jeux de répétition, variation, combinaison entre texte, musique et film. Des réalités juxtaposées se confondent, affrontant sans détour dissonances et tensions, formant les strates d’une réalité unique. Verso-recto est un éloge de la quotidienneté. Des échanges de tous les jours, délicats instants familiaux, laissent entrevoir le tragique sous-jacent. Verso-recto privilégie le sensible des mémoires plurielles aux grandes dates qui laissent derrière elles décombres et catacombes. Légèreté, spontanéité et fraîcheur cohabitent avec la gravité.
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Le concert-spectacle de ce soir est une histoire de rencontres et de liens qui se tissent dans les couloirs du conservatoire autour d’un projet ou de manière conviviale le soir, après les cours.
Sida Bessaïh - clarinette Simon Charbonnel - guitare Alexandra Luiceanu - harpe Nawal Oueld Kaddour - piano Delphine Pecqueur - danse
Au programme : Vivaldi, Verdi, Moussorgski…
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arlons d’abord d’Alexandra et de Nawal. Au cours de l’hiver 2015, elles décident de former un duo et de participer aux Ballades musicales de Valloires qui ont lieu tous les ans fin juin. Rencontre d’une harpiste et d’une pianiste, une rencontre qui est de l’ordre de l’évidence tant leurs tempéraments respectifs de musiciennes se rejoignent. Elles obtiennent le "coup de cœur" du public.
Simon Charbonnel et Nawal projettent depuis quelque temps de monter un programme. C’est un défi pour Simon ; comment le son de sa guitare va-t-il pouvoir rivaliser avec celui du piano. Simon aime les défis. Il s’est déjà mesuré à la harpe, il se mesurera non seulement au piano, mais au piano et à la harpe ensemble. Il n’existe pas de répertoire pour ces trois instruments. Cela n’a guère d’importance. Simon est un transcripteur particulièrement doué. Sida Bessaïh se joint à eux. Chambriste subtile, son jeu poétique entre immédiatement en résonance avec celui de ses partenaires. Elle apporte le son boisé de la clarinette ouvrant de grandes possibilités de répertoire. Delphine Pecqueur est habitée par la Danse. Comme elle le dit elle-même, l’Art est quête d’humanité, de sensibilité, de sincérité, de rêve. Passionnée de musique, elle cherche à se fondre en elle.
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Vincent Lê Quang - saxophones Bruno Ruder - piano Guido Zorn - contrebasse Joe Quitzke - batterie
lainte d’un Orient rêvé, harmonies Mitteleuropa, swing d’une Amérique choisie : si le jazz est métissage, il résonne ici des improbables accents qui baignent l’univers du compositeur et saxophoniste Vincent Lê Quang. Mais bien loin d’une série de cartes postales venues de rivages morts, c’est à un tout empreint de mystère que nous sommes conviés, musique intérieure, de l’Espace du dedans, dirait Michaux, qui cherche au travers de la forêt des sons l’éternelle nouveauté de l’émotion.
Saxophoniste s’exprimant aux confins du jazz, de la musique classique et contemporaine, Vincent Lê Quang mène une activité de musicien complet, composant, improvisant, dirigeant et enseignant. Il a su développer une palette sonore d’une rare expressivité aux saxophones soprano et ténor. Sa pratique de l’improvisation amène son travail de compositeur à questionner diverses formes de notations, notamment par l’apport du "Soundpainting", langage gestuel de live composition. Le souvenir qu’il a laissé lors de la session de soundpainting qu’il a conduite en octobre 2013 au conservatoire de l’Abbevillois est encore très vivace tant il a impressionné les participants. Pour le concert de ce soir, Vincent Lê Quang est accompagné du pianiste Bruno Ruder, dont le public avait pu découvrir lors du concert Yes is e pleasant country d’octobre 2013 le prenant jeu de sonorités, un jeu transcendant l’instrument ; du contrebassiste italien Guido Zorn, 1er Prix en contrebasse classique du Conservatorio Luigi Cherubini di Firenze et 1er Prix en jazz du CNSM de Paris, et du batteur suédois, Joe Quitzke, un musicien d’exception, au jeu unique en force et en finesse nourri de ses multiples voyages et collaborations autour du monde.
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Photo Mück Luto
We play the music, you play the game !!!
Romain Caron - guitare, claviers, compositeur Jeanne-Antide Duquennoy - violon Charles Hayem - batterie, percussions Ludovic Baudoin - contrebasse, claviers
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e concert du Super Castlevania Quartet avait dû être annulé l’an passé. Mais l’expérience que les quatre musiciens proposent au public est si innovante qu’il a semblé opportun de les reprogrammer cette année.
Deux des musiciens ont commencé la musique au conservatoire de l’Abbevillois : Romain Caron, la clarinette avec Claude Moret, Charles Hayem, les percussions avec Alain Muszynski. Jeanne-Antide Duquennoy a fait des études de violon au conservatoire d’Amiens, et Ludovic Baudoin a débuté la contrebasse au conservatoire de Douai avant d’intégrer le CNSM de Paris puis d’être nommé contrebassiste à l’Orchestre de Picardie. Quatre musiciens de formation classique mais passionnés de musiques actuelles et prêts à s’engager dans des expériences inattendues. Super Castlevania Quartet est un hommage interactif. Il propose un bond en arrière de vingt ans, le temps d’accomplir l’épopée « Super Castlevania IV ». La musique de ce célèbre jeu vidéo japonais KONAMI (Super Nintendo, 1992), composée par Taro Kudou et Masanori Adachi, a été spécialement arrangée par Romain Caron pour les quatre musiciens de ce soir qui accompagnent le jeu vidéo projeté, offrant au public une partie d’anthologie … dont chacun est le héros ! Puisque c’est le public qui, tenant la manette, guide tout au long du concert le héros à travers les différents niveaux du jeu. Très simple, cette performance Live s’adresse à tous. Laissez-vous tenter.
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Au programme : Bach - Haendel - Rameau
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ul ne peut oublier un récital de Pierre Hantaï tant les interprétations de cet immense musicien sont bouleversantes. Pierre Hantaï est, comme le dit A. Pecqueur, l’un des clavecinistes les plus captivants du moment, l’un des rares à pousser le clavecin dans ses ultimes retranchements, l’un des seuls à vous enivrer l’oreille.
Alliant rigueur architecturale, puissance expressive, virtuosité tourbillonnante et grisante, Pierre Hantaï est au sommet des claviéristes actuels. Le goût de Jean-Sébastien Bach vient à Pierre Hantaï à l’écoute, vers ses 10 ans, du Clavier bien tempéré interprété par Sviatoslav Richter. Il s’oriente vers le clavecin, suit les cours d’Arthur Haas puis de Gustav Leonhardt à Amsterdam. Il est appelé à tenir le continuo au sein de la formation dirigée par le maître, puis de celles de Sigiswald Kuijken ou Jordi Savall. Mais sa voie, il la trouve dans le récital soliste ou comme chambriste. C’est ainsi qu’il parcourt le monde. La discographie de Pierre Hantaï est le reflet de sa personnalité et de sa carrière. Ses enregistrements sont toujours des événements tant il apporte un regard unique sur les œuvres. "Des Scarlatti qui consument le clavier, des Rameau étourdissants et, bien sûr, des Bach d’une pénétrante intensité" (Philippe Venturini). À la question quels interprètes vous ont marqué chez Scarlatti, Alexandre Tharaud que vous pourrez entendre le 6 juin, répond : "j’ai été bercé par Horowitz mais je me suis tourné vers les clavecinistes à l’adolescence, plus récemment vers Pierre Hantaï, phénoménal".
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Georges Dumé - piano Anne-Lise Gillet - piano Angéline Le Ray - chant Adrien Levassor - orgue Nawal Oueld Kaddour - piano Delphine Pecqueur - danse Chœur Colors - direction Nawal Oueld Kaddour Gilles Doneux - dispositif électronique Une goutte d’eau suffit pour créer un monde", écrit le philosophe Gaston Bachelard, grand rêveur de l’eau. Chopin, "un soir de pluie lugubre" sur l’île de Majorque où il séjourne en compagnie de George Sand, se voit "noyé dans un lac, des gouttes d’eau pesantes et glacées lui tombant sur la poitrine". Il compose le sublime 15ème Prélude qui ouvrira le concert de ce soir.
L’eau peut être claire, jaillissante et printanière ou lourde, lente et sombre. Elle peut murmurer, bercer, parler, inviter à la fête ou au voyage, ou se charger de la douleur humaine et faire remonter les chagrins et souvenirs que chacun porte en soi. Elle peut devenir vapeur, glace ou neige, être violente, diluvienne. Dans les mythes, contes et légendes, elle se peuple de nymphes, naïades et sirènes. L’eau est plurielle et cette pluralité se retrouve en musique. Haendel, Chopin, Liszt, Debussy et tant d’autres furent des rêveurs de l’eau. S’investissant pleinement auprès des jeunes compositeurs, Les Amis de Camille et Albert Laurent ont commandé au compositeur Gilles Doneux une œuvre pour chœur d’enfants, voix, orgue et dispositif électronique. Passionné par la spatialisation du son, Gilles Doneux conçoit son oeuvre pour l’espace de L’aqq’ABB
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Arnaud Marzorati - baryton et le Quatuor Sésame Ann-Estelle Médouze - violon Naaman Sluchin - violon Barbara Giepner - alto Maitane Sebastian - violoncelle
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n collage est une organisation plastique par combinaison d’éléments séparés… Voilà qui pourrait faire peur ! Mais nous parlons ici d’une pratique artistique chère au poète Jacques Prévert…
Prévert ! Le poète des enfants, et le poète des adultes qui ont une âme d’enfant. Prévert et son "verbe" qui nous réapprend à regarder le monde… notre monde… qui va mal, nous dit-on ? Mais, finalement, le monde a toujours été mal… comme si le monde… pardon… le Monde (mettons lui un grand M car le Monde est solennel !), comme si le Monde avait toujours eu une indigestion. Une indigestion de l’humanité qu’il porte sur sa croûte. Le Monde a mal de l’Homme.
Et ça Prévert nous l’a toujours dit, dans ses poèmes, dans ses collages, dans ses films, dans ses chansons… Ah ! Les chansons de Prévert : La pêche à la baleine, la Chasse à l’enfant, Le désespoir est assis sur un banc… des chansons qui vous collent à la peau ; avec des musiques d’un certain Kosma, Joseph, qui lui-même fut l’élève d’un certain Béla, Bartók. Et la partition de notre aventure est écrite : l’organisation plastique par la combinaison des trois artistes, Kosma-Prévert-Bartók. Arnaud Marzorati
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Concert organisé en partenariat avec le Musée Boucher-de-Perthes d’Abbeville dans le cadre : d’Heures italiennes trésors méconnus de la peinture italienne en Picardie
Au programme : œuvres des 18ème et 19ème siècles
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u 19ème siècle, l’Italie à la fois fascine et déconcerte les musiciens. C’est l’impression qui ressort des lettres de Liszt et Berlioz. À la vue de Raphaël et de Michel-Ange, Liszt comprend mieux Mozart et Beethoven. Jean de Pise, Fra Beato, Francia lui expliquent Allegri, Marcello, Palestrina. Il trouve le Colysée et le Campo Santo pas si étrangers à la Symphonie fantastique et au Requiem. Et il espère que Dante trouvera son expression musicale dans le Beethoven de l’avenir. En Italie écrit Liszt, " le beau apparaît sous ses formes les plus pures et les plus sublimes, l’art se révèle dans son universalité et son unité ". Mais les musiciens italiens ne sont pas assez bons pour s’associer à ses concerts, alors il crée le récital moderne, déclarant : " Le concert, c’est moi ". Berlioz abonde dans ce sens : " Que peut aller chercher un musicien en Italie ", s’exclame-t-il alors qu’il se voit contraint de s’y rendre après l’obtention du Prix de Rome. " Vous savez bien qu’il n’y a point de musique en Italie : il n’y a pas seulement moyen d’y faire exécuter un quatuor ". De fait, au regard de Paris, l’Italie du 19ème siècle fait plutôt piètre figure. " De pauvres exécutants incapables, de malheureux maestri ignorants ", de mauvais théâtres. Pourtant il en est un qui est très loin d’être un " pauvre exécutant incapable ", qui fascine et suscite un enthousiasme proche de l’envoûtement : c’est Paganini à la virtuosité inouïe. N’aurait-il pas conclu un pacte avec le diable, se demande-t-on. On peut multiplier les exemples de ce mélange d’enchantement et de désenchantement que suscite l’Italie chez les musiciens. Et cela non seulement au 19ème siècle. Souvenons-nous de la Querelle des Bouffons au milieu du 18ème siècle qui opposa défenseurs de la musique française derrière Rameau et partisans d’une italianisation de l’opéra français derrière Rousseau. L’exposition organisée par le musée à partir de ses fonds de collection montre une Italie rêvée que celui qui ne peut pratiquer le Grand Tour découvre au travers d’œuvres figurant paysages et lieux enchanteurs. Le musée exposera des gravures représentant les lieux visités par les touristes fortunés du 18ème siècle, des vues panoramiques et des gravures à usage nouveau et distrayant : les vues d’optique. Une exposition à ne pas manquer.
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Église Saint-Gilles d’Abbeville
Mini-concerts et présentation de l’orgue en direction des scolaires
Église Saint-Jean-Baptiste de Long
Audition des élèves des classes d’orgue, clarinette, saxophone et de l’orchestre d’harmonie Crescendo du CRI de l’Abbevillois
Église de Rue
Audition des élèves de la classe d’orgue et des chorales et chœurs du CRI de l’Abbevillois
Église Saint-Gilles d’Abbeville
Audition des élèves des classes d’orgue, piano, clavecin et percussions du CRI de l’Abbevillois
Église Sainte-Jeanne d’Arc du Touquet - Paris-Plage
Concert des élèves des classes d’orgue des conservatoires de la région à l’orgue Pascal Quoirin, inauguré en 2008
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l est plutôt rare qu’au sein d’un conservatoire une classe d’orgue se retrouve au cœur des disciplines instrumentales et vocales. Mais au CRI de l’Abbevillois, l’implantation de la classe est telle qu’Adrien Levassor en charge de l’enseignement de l’orgue est durant toute cette semaine le chef d’orchestre de manifestations qui vont rassembler un grand nombre de musiciens de l’établissement. Et si certaines rencontres sont habituelles – l’orgue et la voix –, d’autres sont plus exceptionnelles – l’orgue et les claviers quels qu’ils soient ou l’orgue et le saxophone ou la clarinette. L’occasion est donnée de travailler sur des accords de timbres inédits en fonction des orgues du territoire et de leurs caractéristiques.
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Alexandra Luiceanu - harpe présente l’ensemble "Les Anges Vagabonds"
Au programme : Caplet - Tournier - Hasselmans - Zabel - Renié L’envoûtante étrangeté" vous emmène ailleurs, dans un monde où les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être, où les calmes forêts sont le refuge de créatures insoupçonnées, où les philosophes en quête de jeunesse vendent leur âme au diable et où la Mort s’invite aux bals masqués. Un monde où la musique raconte et se mêle aux mots, côtoyant les vers de Sir Walter Scott, Johann Wolfgang von Goethe et Edgar Allan Poe.
Un monde où, pour reprendre Goethe, la musique exprime le démonique mieux que la peinture et plus que la poésie. Au cœur du concert, le Conte fantastique pour harpe et quatuor à cordes avec contrebasse ad libitum d’André Caplet, le chef-d’œuvre d’un des compositeurs les plus doués de sa génération et dont la carrière connut une fin brutale suite aux traumatismes subis durant la Première Guerre mondiale. Inspiré d’une nouvelle du conteur et essayiste américain Edgar Allan Poe, Le Masque de la Mort Rouge, le Conte fut d’abord écrit pour harpe chromatique et orchestre à cordes avant d’être transcrit en 1923 par Caplet pour harpe à pédales et quatuor à cordes à la demande de la harpiste Micheline Kahn. La portée philosophique du Conte avait de quoi attirer Caplet. L’illustration musicale est saisissante. La harpe, inquiétante, est l’instrument de l’angoisse. Autour d’elle, les cordes tissent un commentaire acéré et intense. Profitant de l’harmonie sonore créée par la rencontre du timbre profond de la harpe et des cordes frottées, Alexandra Luiceanu, concertiste et professeur au CRI de l’Abbevillois, présente l’ensemble Les Anges Vagabonds. Formé de cinq autres musiciens, tous issus des CNSM de Paris ou de Lyon, l’ensemble Les Anges Vagabonds vous invite à le suivre dans une aventure musicale envoûtante, pleine de mystère et de fantaisie.
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Au programme :
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Scarlatti : 5 Sonates Schubert : Impromptus op. 90 Debussy/Tharaud : Prélude à l’après-midi d’un faune Ravel : Miroirs
’est peut-être ce qui fascine ou dérange tant chez Alexandre Tharaud, cette sensibilité assumée toute entière, que rien n’aura su faire taire … Le pianiste a toujours marché devant, libre de n’écouter que la voix de son désir … Pour laisser advenir son identité de musicien … il convenait … de partir à la conquête de sa personne. C’était aller à la découverte de son propre corps, prendre acte d’une certaine morphologie. C’était acquiescer à ce qui résiste, aux défauts, au son qui ne satisfait pas toujours. C’était, en somme, "faire que ce qui ne marchait pas allait advenir quelque chose". Sans doute ce travail, qui fut le plus long et le plus obsédant, éclaire-t-il le mystère d’un musicien d’une humilité n’allant jamais sans une profonde détermination. Marion Genaivre
Le premier professeur d’Alexandre Tharaud fut Carmen Taccon-Devenat, une élève de Marguerite Long. Elle lui apprit à "respirer physiquement en faisant parler le piano". A 14 ans, il entre au CNSM de Paris dans la classe de Germaine Mounier, obtient son Premier Prix à 17 ans puis est lauréat de nombreux concours internationaux. Aujourd’hui il mène une carrière internationale, se produit en récital dans le monde entier, est le soliste des grands orchestres français et étrangers et est accueilli dans les plus grands festivals. Passionné par la musique de son temps, il est le dédicataire de nombreuses œuvres. Son répertoire est des plus riches et sa discographie a été largement récompensée. Alexandre Tharaud est ambassadeur de l’association Kiwi pour les enfants en difficulté. Le 27 novembre 2015, il a accompagné Natalie Dessay dans l’interprétation de Perlimpinpin de Barbara – "une chanson pour aller vers l’autre … pour comprendre l’autre" -, lors de l’hommage national rendu aux victimes des attentats du 13 novembre aux Invalides.
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De nombreux projets naissent en cours d’année scolaire. Pour tout renseignement, adressez-vous au secrétariat du Conservatoire à rayonnement intercommunal de l’Abbevillois, 23 rue Lesueur 80100 Abbeville - Tel : 03 22 24 41 28 - Courriel : cri-abbevillois@orange.fr ou consultez le site : www.laboitamuzik.fr
Vendredi 18 novembre 2016 à 19h - Théâtre municipal d’Abbeville Les élèves du CRI de l’Abbevillois jouent et dansent pour l’UNICEF
Mardi 22 novembre 2016 à 18h30 Un projet d’Anne Sarazin en collaboration avec Anna Paillet, chef de projet "transition énergétique pour la croissance verte" à la communauté de communes de l’Abbevillois, réalisé dans le cadre de la semaine européenne de la réduction des déchets. Conférence d’Anna Paillet sur l’économie circulaire : "tout le monde peut participer, chaque geste compte" suivie de Biosphère de Gilles Maugenest. Les dix chansons seront interprétées par les enfants des chorales de Marie-Agnès Corond et Anne Sarazin. Elles abordent de manière poétique et ludique le thème, ô combien d’actualité, de la biosphère.
Vendredi 27 janvier 2017 La Nuit des conservatoires Une nuit pour un regard décalé, Une nuit pour un moment festif Une nuit pour se laisser surprendre… Musiciens invités : Christian Cornu chant - Claude Abraham piano - William Maison accordéon
Mercredi 21 juin 2017 - Portes ouvertes au conservatoire de musique et de danse À 19H à l’église Saint-Gilles d’Abbeville : concert de l’Orchestre symphonique du CRI sous la direction de Maitane Sebastian - solistes David Dupouy, alto et Antoine Thomas, orgue Après ses études au CRI de l’Abbevillois (classe de Mihaï Ghitta), David Dupouy intègre la classe d’alto de Thérèse-Marie Gilissen au Conservatoire Royal de Bruxelles, puis entre au Koninklijk Conservatorium Brussel. David participe depuis 2 ans aux tournées européennes de l’Orchestre des jeunes des Pays-Bas et est membre permanent du Young Belgian Strings. Il joue ainsi dans les plus belles salles de concert d’Europe. Né en 1994, Antoine Thomas, très jeune passionné par l’orgue, entre dans la classe de Béatrice Piertot au CRI de l’Abbevillois. Il obtient son DEM en juin 2013. Il est actuellement élève d’Éric Lebrun au Conservatoire de Saint-Maur-des-Fossés où il a obtenu son 1er Prix d’orgue. Antoine se produit en récital, seul ou comme chambriste.
Tarifs, 2 formules au choix : Par concert plein tarif 12,50 € / tarif réduit* 8,50 €/ groupe scolaire 6 € par élève ou Carte Pass Individuelle 20 € plus 7 € par concert / tarif réduit* 10 € plus 6 € par concert *Retraités, jeunes de moins de 25 ans, demandeurs d'emploi et autres personnes sous conditions de ressources.
laboitamuzik.fr Conservatoire à rayonnement intercommunal de l’Abbevillois Musique et danse 23 rue Lesueur, 80100 Abbeville Tel : 03 22 24 41 28 Courriel : cri-abbevillois@orange.fr
Programmation : Violette Garnier Conception et réalisation : Communauté de Communes de l’ Abbevillois - Christian Smith
gratuit pour les élèves du CRI, un parent accompagnateur 6 €