UNE FERME SUR LES TOITS À ROMAINVILLE Quartier Marcel Cachin Un projet de SOA Architectes, Le Sommer Environnement, Bureau Michel Forgue, Jean-Claude Rey et Dear Concept. Coordonné par le Laboratoire d’Urbanisme Agricole Septembre 2011 — Janvier 2012
Laboratoire d’Urbanisme Agricole www.lua-paris.com — info@lua-paris.com — + 33 1 42 62 18 11
ANNUAIRE DES INTERVENANTS COORDINATION / SOA ARCHITECTES SOA Architectes / Architectes + Agronome 44, rue Amelot 75011 Paris / + 33 (0) 1 42 62 18 11 / www.soa-architectes.fr Augustin ROSENSTIEHL Architecte associé / a.rosenstiehl@soa-architectes.fr Pierre SARTOUX Architecte associé / p.sartoux@soa-architectes.fr Océane RAGOUCY Architecte responsable recherches agriculture urbaine / o.ragoucy@soa-architectes.fr Vincent JAULNEAU-LABARRE Architecte chef de projet / v.jaulneau@soa-architectes.fr Laurent NGUYEN Architecte, direction de l’exécution des travaux / l.nguyen@soa-arcgitectes.fr Nicolas AMAR Architecte / n.amar@soa-architectes.fr Camille JAHEL Agronome / c.jahel@soa-architectes.fr Le Sommer Environnement / bureau d’étude spécialisé en gestion environnementale du bâti 39, bd Beaumarchais 75004 Paris / + 33 (0) 1 77 45 36 50 www.lesommer.fr Michel LE SOMMER Ingénieur environnement, directeur / michel@lesommer.fr Jean-Christophe AGUAS Responsable du développement / jcaguas@wanadoo.fr François BLONDEL Ingénieur / francois@lesommer.fr Jean-Claude REY / inventeur des bacs de culture hors-sol en terre Courtirey Courtirey exploitation, rue de la résidence les cinq chemins 74200 Margencel + 33 (0) 4 50 81 90 62 / www.courtirey.fr / jcg.courtirey@gmail.com Bureau Michel Forgue / économie du bâtiment Bureau Muchel Forgue / 250, route de Charavines 38140 Le Rivier d’Apprieu + 33 (0) 4 76 65 19 33 / bureau@bmforgue.fr Michel FORGUE Économiste, directeur / michel.forgue@bmforgue.fr Jonathan SUEUR Économiste / jonathan.sueur@bmforgue.fr Dear Concept / bureau d’étude structure 23, rue Greffulhe 92300 Levallois-Perret/ + 33 (0) 1 42 73 13 09 Philippe COELHO Ingénieur structure, directeur / philippe.coelho@dear-concept.com
Tous droits réservés - L’ensemble de cette étude appartient à ses auteurs respectifs à savoir : SOA Architectes, Le Sommer Environnement, Jean-Claude REY, Bureau Michel Forgue et Dear Concept.
SOMMAIRE CULTIVER EN MILIEU URBAIN 1 / DES FERMES DANS LA VILLE • Une agriculture urbaine • Pour la diversité • Expérimentations et études de cas 2 / UNE FERME À ROMAINVILLE • Contexte • Situation urbaine et implantation • Une ferme sur les toits : des enjeux métropolitains ÉQUIPE OPÉRATIONNELLE 1 / LABORATOIRE D’URBANISME AGRICOLE • Présentation du laboratoire • Convictions 2 / SOA ARCHITECTES / Architectes • Présentation de l’agence • Intentions 3 / JEAN-CLAUDE REY / Inventeur des bacs de culture hors-sol en terre Courtirey • Présentation de J-C. REY et de Courtirey • Intérêt du système pour la ferme 4 / BUREAU MICHEL FORGUE / Économiste • Présentation de l’agence • Intentions 5 / LE SOMMER ENVIRONNEMENT / Bureau d’étude spécialisé • Présentation de l’agence • Intentions 6 / DEAR CONCEPT / Bureau d’étude structure • Présentation de l’agence • Intentions PRÉ-PROJET 1 / ARCHITECTURE • Situation urbaine et implantation • Projet architectural • Programme et surface 2 / BACS DE CULTURE • Systeme Courtirey 3 / ÉTUDE AGRONOMIQUE DE LA FERME • Définition du contexte • Détermination de l’itinéraire technique • Fonctionnement économique de la ferme • Comptabilité de la ferme • Conclusion 4 / ÉTUDES ÉNERGIE • Étude sur la gestion de l’énergie, les échanges thermiques avec la ville et le bâtiment, le recyclage de l’air, le traitement des eaux pluviales. 5 / STRUCTURE • Étude du principe de structure du bâtiment 6 / ÉCONOMIE DU BÂTIMENT • Étude économique du bâtiment
UNE FERME SUR LES TOITS À ROMAINVILLE
CULTIVER EN MILIEU URBAIN
Projets SOA Architectes
1 / DES FERMES DANS LA VILLE ? Une agriculture urbaine Sortir l’agriculture des campagnes, produire des fruits et légumes dans des tours : le bouleversement est de taille, à l’image des fantasmes et des cauchemars qu’il alimente, rêves de ville verte et d’autonomie alimentaire ou visions apocalyptiques d’une alimentation poussée en laboratoire pour rassasier une démographie dévorante. Mais passées la (longue) liste des bienfaits d’un maraîchage urbain et celle, moins évidente, de ses limites, il n’existe presque aucune ferme verticale, aucune référence hormis quelques images futuristes de projets définis ex nihilo. Reste donc à s’interroger sur la problématique de l’architecte, à savoir la capacité d’intégration de la ferme dans la ville. Car la ferme verticale propose bien une solution d’agriculture urbaine intensive. Son enjeu dépasse les pratiques individuelles ou collectives des jardins potagers qui, lorsqu’on leur trouve un tant soit peu de place, font l’unanimité. L’agriculture maraîchère est en pleine mutation. Les modes de production agricoles évoluent de jour en jour, le nombre des producteurs et la diversité des produits s’amenuisent, les métiers et les relations entre producteurs et consommateurs se standardisent. Aux alentours des grandes villes – à commencer par l’Île-de- France –, les exploitants maraîchers, qui ne peuvent pas toujours faire face aux chaînes de distribution, sont saturés par la demande. Côté consommateurs, les pistes semblent brouillées, entre un désir grandissant mais souvent très théorique de « retour à la nature » et une méconnaissance générale des modes de production agricoles. Au cours du XXe siècle, les « ceintures vertes », ces anneaux concentriques d’abord maraîchers puis dédiés aux produits laitiers, au bétail et enfin aux céréales, et qui alimentaient les grandes villes selon une logique de primeur et d’échanges, ont été amadouées par l’étalement urbain. Leur logique est désormais supplantée par le développement des transports frigorifiques et par l’internationalisation des marchés alimentaires portés par des structures industrielles d’approvisionnement. Ces dernières obligent les producteurs, s’ils veulent exister sur le marché, à produire des quantités considérables et à répondre à des critères finalement peu qualitatifs (logistiques, visuels, de calibrage…) Pour répondre à la demande et aux critères sélectifs des grandes enseignes commerciales, un nouveau type de production maraîchère voit le jour, la ferme hors-sol. Les plants y sont cultivés toute l’année, sans interruption, dans des bacs de terre ou de substrat alimentés d’engrais. Or, cette technique est, sinon occultée, en tout cas ignorée du grand public : elle contrarie même grandement la tendance actuelle, celle d’un désir de produits « naturels » et de travail « à l’ancienne », illustré notamment par le succès du bio. Difficile en effet d’être séduit, comme dans le cas du clonage ou des OGM, par la disparition de la terre nourricière. Reste que 95 % de la production française de tomate fraîche et une part croissante des fruits et légumes est cultivée dans des ferme hors-sol. Et si ce mode de culture représente d’abord une avancée considérable en terme de productivité – ceci souvent au détriment de la qualité –, rien ne prouve qu’il ne puisse un jour reproduire les innombrables apports de la terre naturelle. Au fur et à mesure de la croissance urbaine et de l’emprise de la ville sur le territoire agricole se pose la question d’une pratique maraîchère urbaine, et l’invention d’une architecture qui lui donnerait jour. Introduire l’agriculture en ville est une entreprise qui semble ardue tant les échelles en jeu sont importantes. En aucun cas il ne peut être question de remplacer une agriculture à la campagne par une agriculture en ville mais bien de repenser les pratique urbaine et péri-urbaine existantes.
Rêves de ville verte
Pour la diversité C’est précisément la notion de diversité, essence-même de l’agriculture, et les moyens de la garantir le plus justement possible, qui motivent nos projets de fermes verticales. La question de la diversité en matière d’agriculture ne concerne pas seulement la variation des espèces mais également la qualité des productions, la multiplicité des exploitations et des acteurs et enfin, et surtout, les rendements des différents modes de production. L’agriculture d’aujourd’hui doit en effet aborder la question de son avenir et de sa diversité à travers une large gamme de réponses aux innombrables contraintes humaines, techniques et écologiques qui sont la plupart du temps difficilement compatibles, tout en assurant un rendement suffisant pour nourrir tout le monde. Comment peut-on imaginer un système de compensation visant un équilibre général ? Comment un atout social peut-il compenser un déficit énergétique, etc ? Les projets de fermes urbaines cherchent à réconcilier le citadin avec un comportement maîtrisé, volontaire et ancré dans une réflexion autant sociale qu’environnementale. Il s’agit ici de dédiaboliser la notion de modernité en agriculture et de garantir la productivité sans pour autant la standardiser comme modèle unique. Les pensées radicales sont peu promptes à garantir la justice en matière d’alimentation. Si une nouvelle pratique agricole urbaine voit le jour, elle doit poursuivre des objectifs multiples. C’est pourquoi, en imaginant des fermes en ville, on cherchera à proposer de nouveaux avantages.
Garantir la diversité
Si l’introduction de l’agriculture en ville n’est pas forcément en soit un progrès en terme de qualité gustative, sa proximité permet de garantir fraicheur et maturation comme les conditions sine qua non de la qualité nutritionnelle. Les fruits et légumes vendus sur le marché de la grande distribution sont pour la plupart cueillis verts et génétiquement modifiés pour résister aux transports. Une fois cueillis, la plupart cessent de mûrir et de produire leurs substances nutritives et énergétiques. Leur réfrigération freine encore leur développement et après 2 à 3 jours, ils perdent l’essentiel de leurs richesses. Cette perte de substances vitales, premier critère de choix avant le goût et l’aspect dans la culture anglo-saxonne, montre à quel point les produits de primeur sont fragiles et peu adaptés aux transports. Car il s’agit bien de consommer du vivant ! Et, à leur tour, de plus en plus de consommateurs français recherchent les valeurs énergétiques des produits, leurs vitamines. Avec une production en ville, ces substances vitales pourront être accessibles à tous. On peut distribuer le frais de manière équitable ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. La diversité des acteurs et la multiplication des exploitations enrichissent de fait le choix des consommateurs. La production des fermes urbaines n’est pas envisagée comme un projet de substitution à la distribution actuelle mais comme une alternative. À l’instar des AMAP, ces nouveaux établissements proposent une production locale et une alternative aux produits importés et conditionnés pour le transport. Enfin, leur simple présence incitera une pratique domestique qui, même si elle est limitée par le terrain urbain, continuera d’enrichir la diversité agricole.
Projets SOA Architectes
Projets SOA Architectes
Expérimentations et études de cas / SOA Architectes Depuis 2005, SOA Architectes anime un atelier de recherche sur l’agriculture urbaine et les fermes verticales. Nous avons défini des chantiers fictifs par leurs caractéristiques architecturales habituelles. Ils servent de toiles de fond à nos réflexions. En se basant sur des données types, la recherche s’appuie sur une gamme de paramètres variables qui seront autant de points de comparaison des fermes entre elles. Le gabarit de chaque ferme est directement mis en relation avec des données propres à l’agriculture, telles que la diversité des essences ou encore la consommation. Effectuer cet aller retour entre architecture et agriculture parait indispensable pour émettre un jugement raisonné, et estimer réellement le potentiel de chaque ferme. Une attention est portée à l’emprise au sol (dimension de l’aire construite sur la parcelle), la surface utile (surface totale de plancher), la hauteur (impact du gabarit de la ferme sur le paysage urbain), la production (types de cultures préconisés pour la ferme), le rendement (un bilan sur la capacité de la ferme à produire fruits et légumes), la surface annexe (éventuels programmes associés à la ferme). Pour approcher des solutions cohérentes, les études de cas répondent également à une étude morphologique, qui prend notamment en considération les énergies renouvelables. Autrement dit, nous faisons varier certains critères élémentaires pour déterminer des gabarits : l’exposition au soleil (évaluer leur capacité à capter la lumière, pour produire de l’énergie ou simplement éclairer naturellement les plantations), l’exposition au vent (profiter de l’énergie éolienne dans le cas où la ferme est largement exposée, ou affiner la structure et donc l’utilisation de matière première dans le cas où la ferme est faiblement exposée), l’optimisation de l’espace (trouver le meilleur compromis entre le déploiement des cultures et les circulations de l’homme au sein de la ferme), la mise à l’échelle (confronter les fermes à leur environnement direct ou indirect pour assurer une meilleure intégration dans le paysage urbain).
RECHERCHES / variations autour de la structure tridimensionnelle
VUE AÉRIENNE Quartier Marcel Cachin, 3 bâtiments concernés par le projet
Le quartier Marcel Cachin
2 / UNE FERME À ROMAINVILLE Contexte Situé sur un plateau de Seine-Saint-Denis, le territoire de Romainville est à proximité de la ville de Paris. Il se caractérise par une topographie marquée qui a créé, lors de l’urbanisation, une série ruptures dans le paysage. La cité HLM Marcel Cachin, construite dans les années 50 est typique des grands ensembles de cette époque et se développe sur une superficie importante avec de grandes barres de logements et quelques plots de R +4 à R +8. Particulièrement enclavée par sa physionomie et l’absences de liens avec le centre ancien de la ville au tissu urbain hétérogène, une première réhabilitation de la cité a eu lieu dans les années 90. À partir de 2001, la cité Marcel-Cachin fait l’objet d’une Opération de Renouvellement Urbain, transformée en projet ANRU, qui a pour but d’intégrer le quartier au centre ville par des interventions architecturales, urbaines et paysagères. Aujourd’hui, après la destruction de bâtiments, la transformation de la trame viaire et la création d’une plaine centrale ouverte et aménagée, le quartier accueille des équipements neufs (médiathèque et maison de l’enfance) et transformés (maison des retraités, espace de proximité), vecteurs de mixité sociale et ayant vocation à accueillir un large public, venant de toute la ville. D’autre part, la création d’espaces de résidentialisation au pied des immeubles, la scission de plusieurs longues barres et la réhabilitation des bâtiments vont entrainer une modification en profondeur des usages du quartier, accentuée par le relogement de commerces en son sein. Inauguré fin 2011, un système automatisé de collecte des déchets par aspiration pneumatique a été installé dans le quartier et affirme l’engagement de la municipalité dans une voie durable et innovante / équipements durables et innovants. Dans ce contexte, la municipalité et l’OPH de Romainville nous ont commandé une étude de faisabilité pour la construction d’une ferme sur les toits de barres de logements du quartier Marcel Cachin.
Le quartier Marcel Cachin
Le quartier Marcel Cachin
La commande En septembre 2011, Corinne Valls, maire de Romainville nous demandait de concevoir un projet de ferme urbaine. La commande spécifiait que le projet prenne place sur les toits des bâtiments du quartier, sans pour autant toucher aux cages d’escaliers. Or, leur construction, datant des années 50, ne permettait pas d’y faire peser des charges supplémentaires. Pour cette raison, il s’agissait de trouver un moyen pour que la ferme agricole soit située au dessus des logements, sans pour autant reposer physiquement sur ces derniers.
UNE FERME SUR LES TOITS À ROMAINVILLE
ÉQUIPES OPÉRATIONNELLES
OÙ CHACUN EXPOSE LES PARTICULARITÉS DE SON APPROCHE POUR LE PROJET DE ROMAINVILLE
1 / LABORATOIRE D’URBANISME AGRICOLE — Association multidisciplinaire
Présentation du laboratoire Le Laboratoire d’Urbanisme Agricole (LUA) est une association de loi 1901 créée en 2012 à l’initiative de SOA, agence d’architecture et de Le Sommer Environnement, bureau d’étude spécialisé en ingénierie environnementale du bâti. Plateforme de réflexions et d’échanges en faveur de la promotion et du développement d’un urbanisme agricole, le LUA se définit comme une structure de collaboration destinée à unir les compétences et les efforts de ses membres autour de projets novateurs. Considérant la ville comme un territoire durable à part entière, le Laboratoire d’Urbanisme Agricole s’attache à placer l’homme au cœur de sa réflexion. Pour estimer les limites de compatibilité entre culture agricole et environnement urbain, le LUA assemble les expertises et les savoirs autour d’une démarche commune comprenant plusieurs volets : • Le choix d’espèces, leurs méthodes de culture, la productivité et la qualité des produits : l’agriculture et l’agronomie. • Le devenir d’un métier en péril et les perspectives de le dynamiser dans un contexte urbain : la sociologie et l’économie. • La réduction des transports, les méthodes de distribution : l’économie et la stratégie de l’aménagement. • L’évolution à long terme des concepts de verticalité et de proximité, d’esthétique de la ville, de traçabilité dans l’alimentation et de goût : la philosophie. • La question du foncier, de la fabrication des zones urbaines et périurbaine, des atouts de la mixité, de l’image industrielle en ville : l’urbanisme et la démographie. D’autres questions restent en suspend et nécessitent les interventions et les réactions de spécialistes dans différents domaines. Le Laboratoire d’Urbanisme Agricole est une plateforme collaborative et encourage donc les contributions et l’expression libre d’experts, d’amateurs et du grand public. Un site internet de référence sur l’agriculture urbaine est en préparation, il sera en ligne début 2012 sur www.lua-paris.com Avec les contributions de : Thierry Baudouin, sociologue, chercheur au CNRS, Ronan Collet, exploitant de tomates sous serre, Michel Le Sommer, ingénieur en qualité environnementale du bâti, Emmanuel Loi, écrivain, Ivan Messac, artiste, Geneviève Savigny, secrétaire nationale de la Confédération Paysanne, Nicolas Vanier, explorateur voyageur, Chris Younès, philosophe, professeur des écoles d’architecture, François Purseigle, sociologue...
Missions dans le cadre de cette étude de faisibilité • Faire profiter l’équipe de son réseau et des compétences de ses membres.
Convictions Les partenaires réunis autour du Laboratoire d’Urbanisme Agricole partagent la conviction que l’urbanisme agricole et l’agriculture verticale représentent un ensemble de solutions possibles pour agir positivement en faveur de la diversité, d’une agriculture durable et d’une valorisation du rôle social de l’agriculteur. En effet, du point de vue : • agronomique, face à l’évolution des formes et de la taille des exploitations agricoles, des modes de production, l’agriculture en milieu urbain peut apporter des alternatives et favoriser la diversité ; • social, face à la modification du rôle de l’agriculteur dans la société, le milieu urbain est favorable à l’émergence d’une nouvelle économie agricole et peut contribuer à redéfinir son statut ; • environnemental, face aux défis majeurs pour la pérennité de notre environnement et de notre monde, l’urbanisme agricole et l’agriculture verticale représentent un ensemble de solutions possibles pour agir positivement contre le réchauffement climatique et en faveur d’une économie durable. Le Laboratoire d’Urbanisme Agricole et sa plateforme de coopération forment un lieu interactif d’échanges, de mise en réseau, de diffusion d’information et de travail coopératif autour d’objectifs communs de recherche et développement.
Objectifs • Une vision stratégique partagée • Une plateforme d’expertises et de connaissances • Une démarche d’innovation • Une mission d’information et de diffusion
2 / SOA ARCHITECTES — Architectes
Présentation de l’agence SOA est une agence d’architecture parisienne créée par Augustin Rosenstiehl et Pierre Sartoux en 2001. Elle emploie entre 25 et 30 collaborateurs et conçoit des projets privés et publics de logements, équipements culturels, scolaires, de santé... SOA pratique et revendique la diversité en s’appuyant sur les parcours personnels des deux associés : architecture, design, ethnologie, urbanisme et art conceptuel. Cette méthode de travail collective marque chaque production en favorisant une forte démarche théorique, esthétique et sociologique fondée sur l’analyse des constituantes du territoire géographique et social. Au-delà de ces premiers enjeux, l’agence revendique également une architecture de la poésie, du rêve et de la joie de vivre. Soucieux de développer une architecture en plein accord avec son cadre bâti et paysagé, il s’agit aussi de composer avec les récentes et futures approches en terme de qualité d’espace de vie et de Haute Qualité Environnementale. Si la conception de l’architecture de SOA refuse toute démarche dogmatique, la volonté première est de produire du sens. Cette détermination systématique est la clef de chaque projet, elle permet de mettre à jour la beauté et l’intérêt de chacun des contextes et territoires sur lesquels l’agence intervient. Après avoir élaboré le projet de La Tour Vivante en 2005, Augustin Rosenstiehl et Pierre Sartoux décident d’ouvrir une cellule de recherche consacrée à l’agriculture urbaine au sein de SOA. En mai 2008, le Pr. Despommier, chercheur à l’Université de Columbia et quelques étudiants venus d’Europe, sont invités à participer à un workshop de dix jours qui vise à mettre en image les travaux théoriques sur les fermes verticales de l’américain. La question de l’architecture reste en suspens. L’année suivante, l’équipe SOA, aidée de trois étudiants de l’EIVP se lance dans la conception intuitive de fermes urbaines. C’est en 2010 seulement, après avoir procédé à de nombreuses études de cas, et éclairés par les contributions écrites et les rencontres d’agriculteurs, philosophes, sociologues, agronomes... que SOA oriente définitivement la problématique de l’agriculture urbaine autour des notions de complémentarité entre diversité environnementale et sociale. En 2011, SOA s’associe à Le Sommer Environnement et animent ensemble, accompagnés des adhérents, le Laboratoire d’Urbanisme Agricole et les activités qui y sont liées.
Missions dans le cadre de cette étude de faisibilité • Définition du programme, basé sur le modèle économique du salaire d’un agriculteur • Définition du modèle économique de l’exploitation agricole • Conception des principes structurant du projets (urbains, architecturaux et paysagers) • Coordination de l’équipe et des intervenants
Intentions L’implantation des fermes en ville se traduit sous forme d’échelles très différentes et introduit de fait une diversité qui n’existait quasiment pas jusqu’alors dans les zones péri-urbaines et à la campagne. Les recherches que nous menons montrent dans quelles proportions cette forme d’agriculture peut compléter la production paysanne et contribuer à l’amélioration de sa qualité. Pour juger de la pertinence des applications proposées dans cette étude, chacun devra considérer un nombre de critères important. Si la démarche HQE (Haute Qualité Environnementale) propose à travers 14 cibles des grilles d’optimisation environnementale, il faudra ici y ajouter les cibles HQH (Haute Qualité Humaine). Car la ville est avant toute chose un environnement humain dont le fonctionnement et la richesse reposent sur la qualité des liens et la multiplicité des appartenances sociales. La ferme urbaine n’a de véritable légitimité que si elle représente une entité sociale, à l’échelle du petit exploitant, de la coopérative ou de la société, et s’inscrivant dans un échange direct et local avec la population. Ainsi pourra-t-on envisager de retrouver une dynamique comparable à l’organisation des « ceintures vertes », échapper aux logiques de la grande distribution et redéfinir le rôle de l’agriculteur. Si le progrès agricole a consisté en son temps à libérer une proportion de la population des tâches agricoles pour les orienter vers l’industrie et les services ou encore à alléger les efforts physiques par la mécanisation et la chimie, le projet des fermes urbaines cherche, au contraire, à promouvoir le métier d’agriculteur tout en lui restituant ses responsabilités, tant dans ses choix de production que dans son rôle de transmission d’un savoir-faire. C’est pourquoi, nos études prennent pour base le modèle économique de la ferme, basé sur l’emploi et le salaire d’un agriculteur, dans une économie paysanne. C’est ce critère qui détermine ensuite les décisions prises en terme à la fois agronomiques et architecturaux. Cette entreprise de cultiver en ville doit, quoi qu’il en soit, être portée par une réflexion pluridisciplinaire, à l’image de cette étude de faisabilité pour Romainville.
3 / JEAN-CLAUDE REY — Inventeur des bacs de culture en terre hors-sol Courtirey
Présentation de l’agence D’origine paysan Haute-Savoyard, Jean-Claude Rey est un entrepreneur et inventeur d’une structure modulaire auto-portante brevetée permettant la culture en étage dans des bacs et plates-bandes hors-sol mise en terre, de manière naturelle. Son invention a reçu (entre autres) la Médaille d’or du 37e Salon International des Inventions de Genève, la Médaille d’or de la Ville de Paris et le trophée des territoires d’outre mer au concours LEPINE 2. Il a reçu le grand prix international de l’innovation pour un développement innovant de l’ONU (programme de développement durable UNDP au travers de l’initiative IDEASS) et du réseau européen EBN, visant à mettre en valeur des innovations transférables vers les pays en voie de développement. Jean-Claude Rey est avant tout un humaniste, doté du bon sens des gens de la terre, des paysans, comme il aime à le souligner. Il est si proche de la nature qu’il en est devenu complice, par amour et par respect. Fort de ses racines solidement ancrées dans ses rudes montagnes de Haute-Savoie, de l’héritage des anciens qu’il écoute toujours avec passion, de l’effroyable constat des ravages de l’industrialisation, mais aussi de son indignation face aux déséquilibres alimentaires et à la faim dans le monde, il propose une solution. Le plan de travail prend des allures de champ de bataille, entre croquis, maquettes, échantillons multiples, calculs innombrables, notes par milliers et un grand nombre de rencontres, de voyages et d’échanges. Et c’est ainsi qu’est née l’entreprise Courtirey (de « courtis » : jardin potager en patois savoyard)
Missions dans le cadre de cette étude de faisibilité • Définition de l’exploitation agricole à développer, des types, des cycles et d’un protocole de culture • Études du modèle économique de l’exploitation sur la base du salaire d’un ou deux agriculteurs • Définition de la tarification des produits vendus • Adaptation au projet de son systèmes breveté de bacs de cultures (Courtirey)
Intérêt du système pour la ferme « Si vous n’allez pas au jardin, c’est lui qui viendra à vous ». Le concept Courtirey a été pensé dans une logique aussi pure que complexe. S’agissant du projet à Romainville, l’idée de ferme en ville y trouve tout son sens. La structure de base, entièrement modulable, offre beaucoup d’avantages. L’homme y travaille la terre, à sa hauteur, et selon les méthodes traditionnelles originelles. Certains aspects principaux permettent de croire à l’adéquation du concept dans ce projet : • Les bacs Courtirey obligent la culture biologique • Le contenu des bacs est en auto-régulation, assorti d’un système de culture autonome optimisée sur plusieurs cycles annuels. • Respect des exigences du développement durable (technologies, proximité, emplois) • Tout type de culture s’y développe harmonieusement. Jean-Claude Rey s’inscrit en personne en intégrant le groupe de travail, dans la perspective de l’agriculture urbaine, des études préalables de faisabilité, rentabilité et réalité économique, apportant expérience et savoir faire. Son investissement inclut un ensemble complet de connaissances et de formations, à savoir la présentation du procédé en tant que structure intelligente, et les particularités de ses composants : • la terre : la quantité à apporter, sa vie organique, ses besoins de jachère, de renouvellement, d’enrichissement... • l’eau : la gestion de son exploitation, sa qualité, les techniques mises en œuvre (réseau de tuyauterie, citerne, filtres, raccords, vannes, arroseurs... ) • l’énergie solaire : les panneaux, les pompes, batteries, câblage, contrôleurs, régulateurs, programmateurs... • les accessoires utiles : la bille d’argile, le géotextile, les tôles translucides, les bacs, plate-bandes, serres, filets...
4 / BUREAU MICHEL FORGUE — Économiste
Présentation de l’agence D’abord en son nom propre, puis en qualité de gérant de la société qu’il a créée en 2000, Michel Forgue exerce depuis 1980 une activité d’Ingénieur Conseil en Économie du Bâtiment, dans le but d’assurer la maîtrise de l’économie de projets de construction ou de réutilisation / restructuration / rénovation de bâtiments. La force du Bureau Michel Forgue repose sur les compétences de ses ingénieurs et sur son outil d’estimation par ensembles fonctionnels mis au point par Michel Forgue. Ce dispositif permet de développer une analyse économique très fine qui offre aux architectes une aide à la conception de leurs projets du point de vue économique tout au long des phases d’études et jusqu’à la réalisation de l’ouvrage. Cet outil d’analyse permet notamment de vérifier à tout moment l’adéquation entre le programme, le projet et le budget, en identifiant si nécessaire les postes à risque et en définissant les marges d’incertitude. Le travail du Bureau Michel Forgue s’effectue en étroite collaboration avec les architectes notamment grâce à cet outil d’estimation qui s’est avéré un excellent support de communication, puisqu’il utilise le même langage de conception que celui des architectes. Il facilite également les échanges avec les ingénieurs des bureaux d’études techniques associés au projet. Ces éléments sont nécessaires afin d’établir une analyse économique pertinente et exhaustive selon la spécificité de chaque projet, des contraintes architecturales et des attentes des Maîtres d’Ouvrages. Le Bureau Michel Forgue comprend aujourd’hui 34 personnes, ingénieurs, techniciens et administratifs, ce qui en fait un acteur significatif dans le milieu des économistes en France. Il intervient soit en maîtrise d’œuvre, soit en assistance à maîtrise d’ouvrage. Ses domaines d’intervention sont les suivants : • Conception : aide à la conception du point de vue économique et études économiques pour tout projet de bâtiment, du plan de masse à la réalisation des travaux et tout projet d’aménagement, • Gestion de projet, • Descriptifs, gestion financière de chantier, • Expertise et audit technico-économique, • Pré-programmation et faisabilité du point de vue technico-économique, • Assistance à la Maîtrise d’Ouvrage : concours d’architecture, consultation sur performance, contrôle budgétaire de l’avant-projet au chantier. Le Bureau Michel Forgue travaille majoritairement sur des projets complexes de toute nature, (équipements publics et privés, équipements culturels, sportifs, scolaires, universitaires et hospitaliers, logements, etc.…), réalisés par des architectes de renom.
Missions dans le cadre de cette étude de faisibilité • Études économiques du projet d’ossature primaire pour supporter l’exploitation et les bacs de culture
Intentions En tant qu’acteur polyvalent du secteur de la construction et plus particulièrement de celui des équipements publics, le Bureau Michel Forgue apporte son expertise d’économiste de la construction sur tout type de bâtiment. Nos références en termes de logements, d’équipements culturels, judiciaires, scolaires et de petite enfance nous amène à porter un regard d’ensemble sur la Cité. Dans cette optique la problématique de la ferme urbaine nous intéresse aussi bien sur le plan technique que sur celui de l’insertion architecturale de la ferme dans le tissu urbain existant. Étant localisé au cœur d’un territoire rural, nous sommes fortement conscients des aberrations du système de production et de distribution des produits agricoles. C’est pourquoi les projets de fermes urbaines nous semblent être un des éléments de réponse à une demande de relocalisation des productions maraîchères près des lieux de distribution. L’étude proposée par la Mairie de Romainville est donc une occasion unique d’étudier concrètement la faisabilité d’un projet de fermes urbaines. De plus la ferme urbaine nous plonge dans la création d’un nouveau modèle économique qui est la condition sine qua non de la viabilité de ce type de projets : combien coûte l’installation de fermes urbaines tout équipées ? Quelle surface cultivée permettrait l’installation d’un maraîcher professionnel à plein temps ? Quel mode de distribution de sa récolte serait préférable pour ce professionnel ? Nous souhaitons fortement étendre notre analyse des coûts de la ferme à ces problématiques afin d’en tirer une approche globale. L’étude de faisabilité ambitieuse de Romainville nous permet d’approfondir nos réflexions sur le sujet et de proposer des résultats chiffrés encourageants.
5 / LE SOMMER ENVIRONNEMENT — Bureau d’étude spécialisé en gestion environnementale du bâti
Présentation de l’agence Le Sommer Environnement est un bureau d’études spécialisé dans le conseil en environnement appliqué au bâtiment et au cadre bâti. Il accompagne la maîtrise d’ouvrage ou la maîtrise d’œuvre dans leurs efforts de réduction des émissions de pollutions, de maîtrise de l’énergie et des ressources naturelles, d’amélioration du confort et de la santé des usagers et dans la limitation de la production de déchets. Le Sommer Environnement dispose d’une expertise reconnue dans la démarche Haute Qualité Environnementale et s’appuie sur les compétences d’une équipe de 15 personnes formée à la conduite et à l’évaluation des systèmes de management environnemental dans le cadre des certifications : • NF Bâtiments Tertiaires - Démarche HQE®, • Habitat et Environnement, • Patrimoine Habitat et environnement, • NF Logements- Démarche HQE®, • BREEAM International, • LEED Certification and Green Building Technologies, • DGNB®. En complément de son activité de conseils et d’ingénierie, le Sommer Environnement mène un travail de prospective : • en assurant la présentation régulière de projets innovants au carrefour de l’art, du design et du développement durable, • en participant à des projets de recherche collectifs notamment dans le cadre du confort thermique et de l’éclairage artificiel, • en animant une activité de veille sur la ville de demain. Le Sommer Environnement souhaite mettre son engagement à la disposition d’un quotidien préférable, c’est-à-dire plus viable, plus respirable, plus durable et équitable.
Missions dans le cadre de cette étude de faisibilité • Rédaction du programme environnemental, • Réalisation des simulations thermiques dynamiques et préconisation pour l’utilisation d’énergies renouvelables, • Définition des systèmes de gestion des eaux pluviales et pré-dimensionnement des bassins ou systèmes de récupération des eaux pluviales, • Étude de faisabilité sur des solutions locales de compostage (stratégie de collecte, valorisation, dimensionnement), • Études d’éclairage artificiel (photovoltaïque, LED). • Choix de matériaux à faibles impacts environnementaux.
Intentions Au-delà des problématiques purement environnementales liées au projet et à sa vision systémique,le principe de travailler sur des solutions d’urbanisme agricole, conduisent : • à réfléchir à la mise en place de complémentarités fonctionnelles à l’échelle locale, • à redonner à l’urbain une sociabilité souvent maltraitée, • à inventer de nouveaux paysages urbains. L’engouement pour les jardins communautaires répond certes à une demande sociale de nature en ville, mais surtout au souci de revendiquer des existences situées par de nouvelles formes d’appartenance à un espace, un territoire, à un quartier, à des circuits courts de production et d’approvisionnement. Nous vivons dans des espaces rendus de plus en plus abstraits par la globalisation économique. L’urbanisme agricole, les fermes verticales peuvent être une solution pour faire à nouveau lieux et liens, de proche en proche, à l’échelle d’une métropole comme la région parisienne et d’inventer sous des conditions qui restent à définir de nouvelles formes locales d’économie, à la fois symboliques et durables. En tant que discipline émergente, l’urbanisme agricole pose un certain nombre de questions à résoudre tant sur le plan constructif, juridique, social et environnemental. Dans sa capacité à faire jurisprudence, à inventer de nouvelles formes sociales, sa mise en œuvre peut largement dépasser le seul cadre de l’utopie pour devenir une réalité souhaitable.
6 / DEAR CONCEPT — Bureau d’étude structure
Présentation de l’agence Dear Concept est un bureau d’études en charge de la conception et du calcul de structure, suivant les normes de construction européennes et de développement durable. Il est constitué d’ingénieurs des grandes écoles européennes. Son directeur, Philippe Coelho – Ingénieur Structure – organise et suit les projets ainsi que les nouvelles orientations techniques. Le responsable Technique, Michel Deleuze – Ingénieur ETP – coordonne et valide les études techniques. L’ingénieur Façade, Hendrik Hegemann – Ingénieur Concepteur – développe de nouveaux éléments de façade et pilote l’équipe d’ingénieurs et de concepteurs. L’équipe intervient sur des projets à haute valeur architecturale (ouvrages spéciaux, gares, ponts, bureaux, logements, musées,...) et à haute technicité structurelle (béton, charpentes métalliques, bois, structures mixtes, matériaux innovants,...). Nous réalisons les calculs Réglementaires Thermiques permettant de profiter de bâtiments aux performances énergétiques certifiées (BBC, Qualitel, H&E,…). L’organisation transversale des équipes d’Ingénieurs de Dear Concept, issues des Grandes Ecoles, couplée à des moyens informatiques des plus puissants, offre une grande réactivité face aux enjeux techniques qui lui sont proposés. Nos compétences techniques associées à notre volonté permanente d’innovation et à notre sensibilité architecturale, nous permettent d’intervenir sur de nombreux projets en neuf comme en réhabilitation. C’est pourquoi, nous avons notamment développé différents systèmes structurels pour de nombreux projets de surélévation de bâtiments existants.
Missions dans le cadre de cette étude de faisibilité • Sur la base du diagnostic structure réalisé par l’ingénieur désigné par la ville (M. Maalouf), définition d’un principe de structure appliqué aux systèmes des bacs de culture.
Intentions Le projet structurel de fermes urbaines s’envisage comme une surélévation d’un bâtiment déjà existant. Cette surélévation se décompose en 2 modules. • Un module en béton, support des fermes. • Un module en charpente métallique constituant les fermes urbaines. Le module en béton a été imaginé comme un portique indépendant qui viendrait envelopper le bâtiment existant. Il créé ainsi un volume extérieur où des balcons / loggias prennent place. Cette extension propose donc un nouvel habillage de la façade ainsi qu’un espace supplémentaire de vie. Cette structure indépendante peut s’intégrer à tout type de bâtiment déjà existant qui ne pourrait pas soutenir les fermes urbaines. Le second module est constitué d’une charpente principale en poteaux/poutres recevant les éléments d’habillage périphérique ainsi que les structures de type Courtirey. Cette structure se veut la plus légère et la plus épurée possible afin de répondre aux contraintes structurelles de poids et d’ensoleillement des cultures végétales. Ce module respectera les contraintes HQE liées à l’impact environnemental, notamment en termes de matériaux utilisés.
UNE FERME SUR LES TOITS À ROMAINVILLE
PRÉ-PROJET
SOA ARCHITECTES
1/ ARCHITECTURE
LOCALISATION des 3 bâtiments retenus pour le projet Batiments Cb, Da et Db / échelle 1/2000 e N
cité Marcel Cachin
Situation urbaine et implantation Dans le quartier Marcel Cachin, les bâtiments C (divisé en Ca et Cb), D (divisé en Da et Db) et F ont été identifiés par la municipalité et l’OPH comme potentiellement concernés par le projet de ferme. Il s’agit de longues barres de logements construites dans les années 50, divisées dans le cadre de la résidentialisation pour la création d’une nouvelle trame viaire. Orientées nord-ouest / sud-est, elles sont parallèles à la grande prairie centrale. Pour des raisons urbaines mais aussi d’accès et de surface disponible, nous avons pris le parti d’utiliser les toits des bâtiments Cb, Da et Db. En effet, de dessin de la nouvelle trame viaire reconstitue des ilots dans le quartier en redéfinissant chaussées, trottoirs, espaces de stationnement et seuils. La surface importante demandée par la ferme exige son implantation sur plusieurs bâtiments. Il est donc logique que les bâtiments en question soient situés sur le même ilot et à proximité les uns des autres. D’autre part, le quartier est totalement reconfiguré autour de la grande prairie centrale. Urbainement, cet espace public est délimité par deux grands équipements : la Maison de l’enfance d’un côté, la médiathèque de l’autre. À l’est, le bâtiment J, au départ extrêmement long a été divisé en trois tronçons. Il assure la tenue de l’espace public et lui donne son orientation. En implantant un programme inédit sur les toits des trois bâtiments choisis, il s’agit d’accentuer l’attractivité de l’ilot et de renforcer le caractère collectif d’une telle initiative. Les bâtiments sont en effet exposés au regard et visibles depuis la grande prairie : les activités s’y déroulent aux yeux de tous.
Projet architectural Une ferme dans le ciel, au dessus des toits. Concept Le projet se compose d’une ferme, à l’écriture contemporaine, tranchant clairement avec les barres de logements existants. Elle est portée par un portique qui enveloppe le bâtiment existant. Pourtant, cette ferme est un bâtiment agricole et ressemble à une serre classique, on peut reconnaitre sa fonction. Par cet ajout, il est question de donner une nouvelle interprétation des barres du quartier, en proposant une surélévation dont la silhouette contraste avec le parallélisme des barres et leur horizontalité. C’est pourquoi, le skyline de la ferme est chahuté par endroits. Pour autant, le portique s’inscrit dans l’écriture de l’existant et conserve rythme et régularité. Ainsi, la partie basse du bâtiment conserve sa filiation avec les autres bâtiments du quartier. Fonctionnement La ferme agricole a été greffée aux bâtiments Cb, Da et Db. Le programme, détaillé dans la suite de notre étude, se divise en trois catégories principales : les zones de cultures, les locaux de travail et les locaux techniques. Les zones de cultures et les locaux de travail se développent sur les toits des bâtiments existants, au dessus de 5 niveaux de logements. Les circulations et les locaux techniques sont situés à l’extrémité nord du bâtiment Da. Locaux techniques On accède à la ferme au rez-de-chaussée, au niveau des locaux techniques. L’entrée a été positionnée sur le bâtiment Da, situé entre les bâtiment Cb et Db, face à la prairie centrale. De cette manière, l’entrée de la ferme est dans l’axe du parc et directement connectée aux équipements publics qui encadrent la prairie centrale : la maison de l’enfance et la médiathèque. Une large entrée est aménagée au rez-de-chaussée pour permettre la manipulation de la terre et du matériel agricole. Un ascenseur et un escalier hélicoïdal mènent de bas en haut de la ferme. Au sous-sol, au même niveau que les caves des logements, on trouve la chaufferie, la salle d’eau ainsi que deux salles de stockage d’eau. Le local de stockage de la terre ainsi que le local ordures sont au rez-de-chaussée. Ils ont un accès direct vers l’extérieur. Locaux de travail Sur les toits, la ferme est organisée en deux niveaux. Les locaux de travail se situent sur les toits du bâtiment Da, à proximité directe des circulations verticales. Au premier niveau, on y trouve les chambres froides, un local de transformation et de conditionnement, un stock de consommables ainsi qu’un local d’entretien du matériel. Au niveau supérieur, sont organisés la pouponnière, le stock de produits dangereux, la miellerie, ainsi qu’un coin repas, un bureau et un vestiaire. Zones de cultures L’espace dédié aux cultures est divisé en trois zones sous serres en polycarbonate, chacune sur le toit d’un bâtiment différent. Les serres sont constituées de poutres et poteaux métalliques légers. Les cultures choisies (voir détails étude agronomique) nécessitent trois environnements climatiques différents en hiver permettant de cultiver différents légumes toute l’année, sans interruption. C’est pourquoi, les trois serres sont chauffées en hiver à des températures différentes : 8° C pour la serre sur le toit du bâtiment Cb, 12° C pour la serre du bâtiment Da, et 18° C pour celle du bâtiment Db. Elles sont toutes trois reliées par des passerelles en caillebotis. Dans les serres, les cultures sont organisées sur deux niveaux et poussent en terre dans des bacs selon la technique Courtirey (voir détails étude Courtirey). Les dimensions des bacs et leur espacement ont été calculés de manière à permettre à la lumière d’y pénétrer sans gêner la croissance des fruits et des légumes. L’espacement entre les bacs permet à l’agriculteur de se déplacer dans les allées et d’y faire passer un chariot de travail. Ponctuellement, des élargissements dans les circulations autorisent d’y faire stationner les chariots et d’y ranger le matériel de travail. Au niveau bas de la ferme, un jardin filtrant par serre est aménagé pour filtrer l’air extrait des VMC des logements au dessous (détails dans l’étude environnement, dans la suite de notre étude). Chaque serre dispose de deux niveaux de cultures. Le niveau supérieur est toujours
accessible par l’escalier hélicoïdal et la cage d’ascenseur de l’entrée, au bout du bâtiment Da. De plus, chaque serre dispose de sa propre cage d’escalier, évitant ainsi une perte de temps lors des déplacements. Optimisations Les consommations énergétiques des serres sont optimisées grâce au choix d’une enveloppe thermique performante, de la mise en place d’écrans thermiques mobiles, d’un ordinateur central pour la gestion de l’énergie et du climat intérieur des serres, des températures de consigne différentes pour chaque serre, de la diminution des infiltrations d’air, de la récupération des eaux pluviales et d’un stockage d’eau chaude (voir détail étude environnement). Extension des logements Le bâtiment existant ne pouvant supporter aucune charge important, la ferme s’appuie sur un portique en béton qui enveloppe l’existant, contreventé par des dalles en béton situées le long de la façade du bâtiment. Cette structure (détaillée dans l’étude structure), permet de d’offrir une extension à chaque logement sous forme de balcons et de jardins d’hiver, en de chaque côté de la façade. Les appartements disposent donc d’une surface plus importante dans le prolongement, d’un côté des cuisines et salles de bains, de l’autre des chambres et séjours. Les balcons, qui ont des surfaces généreuses, sont bien orientés puisqu’ils regardent vers le sud-est. A l’arrière, les jardins d’hiver tempérés permettraient de donner un espace de stockage à ces appartements assez petits. Proximité ferme/logements La réunion d’une ferme et de logements dans un même bâtiment encouragerait sans aucun doute les échanges entre ces deux programmes. Ainsi, alors que la ferme prévoit un traitement de l’air extrait des VMC, elle produit des fruits et légumes consommables directement sur place par les habitants, selon un système de vente à définir (paniers, AMAP, marché...) Ainsi, l’ajout d’une ferme agricole sur les toits de ce bâtiment profite largement aux habitants qui bénéficient de nouveaux avantages en faveur d’une véritable amélioration de leur qualité de vie.
COUPE DE L’EXISTANT échelle 1/200 e
coupe existante
R+4
15,13
R+3
R+2
R+1
RDC
RESEAU EDF RESEAU GAZ LOCAL GDF
RESEAU ASSAINISSEMENT 9,00
échelle1/200ème
COUPE TRANSVERSALE DU PROJET échelle 1/200 e
coupe transversale projet
13,40 2,20
3,00
2,20
3,00
2,00 0,80 0,80
2,00
2,00 0,80
3,00
1,00
0,80
5,20
FERME
3,00 7,00
3,00
2,00
2,00
2,00
1,50
3,00
22,30
R+4
R+3 9,00
2,20
14,60
15,10
2,20
R+2
JARDINS D'HIVER
BALCONS R+1
10
10
RDC
RESEAU GAZ LOCAL GDF
RESEAU ASSAINISSEMENT 2,20
9,00 13,40
2,20
échelle1/200ème
2,20
DÉTAIL DES BACS DE CULTURE
végétaux terre végétale billes d'argile caillebotis 40/40
0,80
1,10
paletier P3 (type BITO)
2,20
1,10
bac de culture 0,80
système d'arrosage
3,00
PROGRAMME ET SURFACE
SURFACES
ENTREE / ACCUEIL Type d'espaces ENTREE
U
S.U m²
1
S. Totale
SITUATION
ECLAIRAGE
20
RDC
Naturel
S. Totale
SITUATION
ECLAIRAGE
CHAUFFAGE
EQUIPEMENTS Circulations verticales : ascenseur et escalier
OBSERVATIONS Entrée bien visible depuis l'espace public. Donne accès aux circulations verticales qui desservent la toiture
LOCAUX TECHNIQUES Type d'espaces
U
S.U m²
CHAUFFAGE
EQUIPEMENTS
OBSERVATIONS
Pompes SALLE D'EAU
1
12
12
Sous-sol
/
/
Armoire électrique générale
Liaison directe avec les citernes en RDC
Armoire électrique secondaire
ARMOIRE ELECTRIQUE SECONDAIRE
4
1
4
TOITURE
CHAUFFERIE
1
20
20
Sous-sol
/
/
U
S.U m²
S. Totale
SITUATION
ECLAIRAGE
CHAUFFAGE
1210
1210
TOITURE
Naturel
oui
TOITURE
/
/
TOITURE
Naturel
± 20°
Chauffage des locaux de travail
LOCAUX DE TRAVAIL Type d'espaces ESPACE DE CULTURE
DEGAGEMENTS
POUPONNIERE
1
50
50
MIELLERIE
1
20
20
TOITURE
/
19°
LOCAL TRANSFORMATION
1
40
40
TOITURE
Naturel
19°
EQUIPEMENTS 1210m² de bacs de cultures hors sol en terre
OBSERVATIONS Arrivée d'eau tous les …. Dégagements minimums prévus entre chaque-plates bandes de culture + dégagement pour monte charge et stockage chariots
tables de travail ±30m²
Espace clos
stockage (Armoire à graine)
Arrivée d'eau et électrique
stockage (Armoire à pots)
Prévoir un éclairage artificiel par lampes horticoles pour jeunes pousses Espace entièrement carrelé - Machine à désoperculer / Bac décanteur / Filtrage du miel / …
Tables de travail ±30m²
Triage / néttoyage / préparation
stockage (Armoire à cagette)
mise en cagette / emballage
Bureau
branchement électrique et informatique
VESTIAIRES / SANITAIRES
1
10
10
TOITURE
BUREAUX
1
10
10
TOITURE
Naturel
COIN REPAS / REPOS
1
12
12
TOITURE
Naturel
Type d'espaces
U
S.U m²
S. Totale m²
SITUATION
ECLAIRAGE
CHAUFFAGE
STOCKAGE EAU
5
5x10m3
30
RDC / Sous-sol
/
/
5 Citernes
3 citernes pour la récupération des eaux pluviales 2 citernes pour la récupération des eaux d'arrosage
STOCKAGE EAU
200l
TOITURE
/
/
Citerne
Citerne pour arrosage ponctuel le long des plates bandes
STOCKAGE TERRE/SABLE
4
46
RDC
/
/
Stockage terre : 3 compartiments différents de composte Terre en jachère : en repos / en cours de compostage / de 30m3 finie, enrichie (total=110m3)
STOCKAGES DANGEREUX
1
20
TOITURE
/
/
± 19°
STOCKAGE
3x30m3 terre 20m3 sable 20
EQUIPEMENTS
OBSERVATIONS
Stockage sable : 1 compartiment Proximité de la pouponnière Table de travail
LOCAL ENTRETIEN MATERIEL
STOCKAGE CONSOMMABLES
1
1
30
20
30
20
TOITURE
TOITURE
/
/
oui
/
LOCAL ORDURES
1
15
15
RDC
/
/
CHAMBRES FROIDES
2
10
20
TOITURE
/
12-14°
SURFACE TOTALE LOCAUX EN TOITURE (HORS SURFACE DE CULTURE)
236
SURFACE TOTALE LOCAUX EN RDC ou sous-sol
143
SURFACE TOTALE DES LOCAUX (hors cultures)
379
SURFACE DE CULTURE
1210
Outillage
Stockage chariots pour passer entre plates bandes
4 Chariots
Branchement possible pour la recharge des chariots si électriques
outillage pour cultiver Proximité ascenseur? liaison directe avec le local de transformation
JEAN-CLAUDE REY
2/ BACS DE CULTURES
SYSTEME COURTIREY • Contrôle précis et économie importante de l’eau • Surface au sol optimisée, conditions de travail améliorées • Retour à la culture raisonnée et biologique Vertical Vertical Vertical Organic Organic Farming Farming System System SystemIn In InSoil Soil Soil • Protection desOrganic cultures Farming et rentabilité Detailed Detailed Detailed View View View of of of Salad Salad Salad Cultures Cultures Cultures and and and Container Container Container Placement Placement • Production agricole, maraîchère de proximité etPlacement à taille humaine
VOFSS VOFSS VOFSSdoes does doesnot not notuse use usefertilizers, fertilizers, fertilizers,pesticides, pesticides, pesticides,or or orinsecticides insecticides insecticidesand and andproduces produces producesup up upto to to666times times timesthe the theyield yield yieldof of of
Brevetées, tours organic de jardinage en étage permettent d’augmenter les surfaces de culture traditional traditional traditionalles intensive intensive intensive organic organic farming farming farming et de travailler moins péniblement. Elles facilitent le contrôle et l’enrichissement des terres pour une récolte organique. Grâce à leur conception en étages, elles limitent les agressions aux plantes, elles peuvent être mises en serre et recevoir la pose de filets de protection contre les attaques volantes. Modulaire, leur configuration leur permet de s’adapter à tous types de terrains.
Le cycle de culture est permanent mais ne bouleverse pas les habitudes ni les coutumes et n’oblige pas à une culture spécifique. L’un des objectifs de ces tours est de gérer au mieux les ressources en eau en utilisant l’eau de pluie et en récupérant aussi l’eau d’arrosage pour Vertical Organic Farming alimenter successivement tous les étages. Les toits récupèrent l’eau de pluie, protègent The Watering System les cultures des intempéries ou des brûlures du soleil, les bacs surélevés préservent les cultures des prédateurs, des pollutions du lessivage des sols et placent les cultures à hauteur d’homme pour un travail debout. Les tours agricoles, en pratique the la récupération de l’eau • Le toit protège les cultures des intempéries, de laWater grêle enters et permet system de pluie, qui par un circuit indépendant, descend dans une citerne placée sousSolar la tour, Panels + fournissant une réserve d’eau gratuite, permanente et renouvelable.
888
System In Soil
Water delivered separately to roots + leaves
Battery
• La réserve d’eau peut être augmentée par le choix d’une citerne de plus grande Excess water delivered to devient contenance et / ou le forage d’un puits sous la tour lors de son implantation. La tour Vertical Organic Farming System In Soil Vertical Organic Farming System In Soil Water Storage Tank alorsView autonome, son eau System est pompée àStorage la demande par un système de gestion semi-fermé. DetailedDetailed ofView the Rain Collection and Water Tank Tank of the Rain Collection System and Water Storage Les citernes sont hermétiques aux pollutions extérieures.
Water delivery system is 100% automated and conserves up to 80% of water
System for watering leaves
Conserves up to 80% of the water entering the system using a water saving proprietary technology Conserves up to 80% of the water entering the system using a water saving proprietary technology
The Watering System
Vertical VerticalOrganic OrganicFarming FarmingSystem SystemInInSoil Soil
System for watering roots
Detailed DetailedInterior InteriorView Viewofofthe theContainers Containers Water enters the system
Water delivered separately to roots + leaves
Solar Panels + Battery Excess water delivered to Water Storage Tank
Water delivery system is 100% automated and conserves up to 80% of water
System for watering leaves
• L’arrosage contrôlé en circuit semi-fermé des bacs, est géré en standard par une carte Through Throughélectronique the theutilization utilizationofofvertically vertically arrayed arrayed containers, containers, VOFSS VOFSS decreases the thephysical physical footprint, footprint, while fixée dans une armoire quidecreases sert aussi à protéger lawhile batterie et la pompe, increasing increasingcultivatable cultivatablearea area qui envoie en fonction de la programmation souhaitée, une nouvelle fois l’eau dans le circuit d’arrosage, qui peut être lui-même géré en continu ou en goutte à goutte. 99 Une informatisation optionnelle de la gestion de l’eau permet d’affiner les besoins pour chaque type de culture. En façade sur la porte de l’armoire le programmateur permet un accès rapide à la programmation des arrosages – fréquences, durée. Un voyant d’alerte signale un éventuel manque d’eau. Le travail d’arrosage étant supprimé, la main d’œuvre est rendue disponible pour des tâches plus productives. Il est aussi possible d’ajouter pour l’arrosage, un système parallèle de traitement des cultures avec récupération des écoulements dans une citerne supplémentaire, sans risque de pollution des terres par des rejets extérieurs intempestifs. La partie la plus inattendue du système est la récupération du reliquat d’eau habituellement perduVertical après arrosage. Après être passée dansIn la terre Vertical Vertical Organic Organic Organic Farming Farming Farming System System System In InSoil Soil Soildes bacs, l’eau de pluie filtre à travers un processus d’argile et réalise par capillarité une réserve d’eau, restituée naturellement Adaptation Adaptation Adaptation Technique Technique Technique for for forArid Arid Arid Land Land Land Agriculture Agriculture Agriculture aux racines lors des phases normales d’évaporation.
Cette phase permet aux plants d’attendre entre deux arrosages et de ne pas souffrir rate rate rateofof ofthe the thesoil soil soilmanque d’eau. Il est possible de réaliser selon les conditions atmosphériques d’un éventuel et les types de cultures une économie d’eau de 50 à 70 %.
11
Through Through Throughthe the theutilization utilization utilizationofof ofaaalayer layer layerofof ofclay clay clayballs balls ballsup up upto to to10cm 10cm 10cmdeep, deep, deep,VOFSS VOFSS VOFSSreduces reduces reducesthe the thewater water waterevaporation evaporation evaporation
• La structure : l’une des particularités innovantes des tours agricoles est la présence des lisses autoportantes qui supportent les bacs car elles sont réglables en hauteur de 5 cm en 5 cm et permettent un travail debout, supprimant ainsi tous les inconvénients inhérents au jardinage traditionnel au sol. Les passerelles en caillebotis sont elles aussi réglables en hauteur et permettent, associées aux escaliers de circuler dans la tour agricole. Elles laissent passer la lumière pour les végétaux. Leur largeur peut être adaptée aux personnes à mobilité réduite ou en fauteuil roulant. À ce confort de travail s’associe à un confort de surveillance des cultures. À hauteur d’homme il est radicalement plus facile de surveiller les cultures, détecter une maladie, une invasion parasitaire, etc. Avec les tours agricoles aux bacs surélevés les pollutions accidentelles liquides et solides, les coulées de pluies ou de boue passent sous les tours et laissent intact les cultures. Cette surélévation interdit aussi leur accès à grands nombres de rongeurs et de rampants. Ainsi le nombre de productions détruites ou abimées à cause des maladies, des pollutions, des intempéries, des rongeurs, des insectes, est considérablement réduit.
10 10 10
l
g
ng
built e
n
Système breveté et Lauréat des prix : • Salon des Inventions de Genève en 2009. Prix de la Fédération Allemande des Inventeurs • Salon des Inventions de Genève en 2009. Prix EBN de l’Innovation Européenne • Salon des Inventions de Genève en 2009. Médaille d’Or du Jury remis par Jean-Luc Vincent Président • 1er Prix Thésame des Entreprises Innovantes • Prix coup de cœur Trophée des Eco-Innovation de la Région Rhône-Alpes et de l’ADEME • Premier Prix EBN-UNDP IDEASS pour l’Innovation de technologies au service de l’environnement durable. Janvier 2010
The Platform
L’aboutissement de cette innovation a été possible grâce au soutien du réseau EBN – European Innovation Centers Network et du Businness Innovation Center Thésame de Annecy (France).
3/ ÉTUDE AGRONOMIQUE
I. Définition du contexte Il s’agit d’étudier le fonctionnement d’une exploitation agricole située sur les toits de trois bâtiments du quartier Marcel Cachin, à Romainville. • Taille de l’exploitation Le choix a été fait de construire une exploitation agricole à taille humaine, faisant vivre une famille et nécessitant un ou deux UTH (Unité de Travail Humain) à temps plein. Une estimation rapide a permis de fixer une taille minimale de 1500 m² de terre cultivable pour cette exploitation qui permettrait des rendements suffisants pour faire vivre une personne. L’étude économique plus approfondie permettra de reconsidérer ce choix plus tard, et d’apporter les modifications nécessaires. • Quel « type » d’agriculture ? Un aspect important du projet est le message exprimé par cette ferme, ainsi que sa dimension pédagogique. Ainsi, il est important de garder des techniques « traditionnelles » et respectueuses de l’environnement : cultures en terre, rotation des cultures, compostage… On utilise pour cela une technique de culture hors-sol en terre. On installe une structure Courtirey : des bacs sont superposés sur plusieurs espaces avec assez d’espace entre eux pour laisser passer la lumière. Un système technique de recyclage de l’eau, d’irrigation par le dessous et de mise en jachère permet d’imiter des conditions naturelles de culture en terre et de minimiser les inconvénients (moins de risque de maladie, pas d’apport d’engrais, faibles coûts d’irrigation). Les rendements sont donc maximisés. • Que produire ? L’activité maraîchère nous a semblé la plus appropriée puisque les cultures demandent peu d’espace et un travail de précision, ce qui est le cas d’une ferme en milieu urbain, caractérisée par le manque d’espace. Il s’agit donc de produire des fruits et légumes pour les habitants du quartier de la ferme. La production doit être diversifiée.Les produits doivent être de qualité, dans la moyenne de ce qu’on trouve sur le marché, les méthodes de culture s’apparentant à du bio non certifié. • Pour qui ? Les prix doivent être très abordables du fait de l’environnement social de la ferme. Ce paramètre a été formulé par la mairie de Romainville On considère le salaire de l’agriculteur d’un minimum de 2000 € bruts par mois. • Quel mode de fonctionnement ? L’agriculteur peut vendre soit en AMAP (on peut imaginer une distribution de paniers par semaines, aux pieds de la ferme), soit sur le marché de Romainville. Ces deux situations seront étudiées et comparées dans l’étude.
II. Détermination de l’itinéraire technique Pour estimer l’activité économique de la ferme, il faut au préalable en prévoir l’activité et le fonctionnement de manière précise. Il est donc nécessaire de déterminer les cultures faites, les itinéraires techniques, les besoins des végétaux en eau, lumière et chaleur, la main d’œuvre et les modes de vente.
> Choix des végétaux Le type de culture « en terre » demande une certaine diversité des productions. La terre est en effet enrichie grâce à la diversité des nutriments prélevés et amenés par chaque culture. Une monoculture risquerait de n’apporter qu’un seul type de nutriment et de n’en prélever qu’un seul autre ce qui mènerait à l’appauvrissement des terres.Il faut donc choisir des fruits et légumes diversifiés et pouvant être cultivés dans la structure Courtirey. Ce choix est basé sur la consommation moyenne des Français en légumes. Ainsi 1 / 3 de la surface est dédiée aux légumes les plus consommés et les plus rentables (tomates, salades, poireaux). Les 2 / 3 restant sont destinés aux produits secondaires et plus diversifiés comme les haricots, la courgette, l’oignon, la pomme de terre, la carotte, le concombre,
le melon ou le radis. En plus de la surface totale de culture, des sacs de terre sont suspendus à la structure Courtirey dans lesquels on peut faire pousser des plantes grimpantes comme des fraises et des tomates cerise. Dans un but de simplification, l’étude sera restreinte à la culture de ces 12 fruits et légumes.
> Mise en place d’un planning de culture 1. Serre principale La culture en serre permet de cultiver toute l’année sans interruption. Il ne s’agit pas de cultiver hors-saison, mais plutôt de prolonger les temps de cultures pour les produits de saison (par exemple on récolte les tomates jusqu’en novembre pour certaines variétés). Un planning de rotation a donc été établi selon les périodes propres à chaque espèce, en essayant d’optimiser l’espace et d’optimiser le temps d’occupation des terres. Ainsi, la terre n’est presque jamais à vide durant l’année. (Le système Courtirey permet un renouvellement permanent de la terre, celle-ci n’est donc pas appauvrie en étant constamment occupée). Dans ce planning de rotation, on s’arrange pour cultiver une même espèce en décalé. Cela permet d’avoir des récoltes d’un même produit réparties sur l’année, et de pouvoir fournir régulièrement le marché avec ce produit.
une unité surface de 76m² et chaque colonne un mois de l’année. La ligne 21 représente une surface de terre qui sera en sac suspendu d’où partiront les fraisiers grimpants et des tomates cerise.
Tableau 1 : Planning de culture dans les serres
nov
dec
SALADE P
jan
fev
R P
mars R TOMATE
avril P
mai
juin R
P
1 R P
P 2
SALADE
3
TOMATE
R
R P
R P
R
R
P
R
P
SALADE
4 POIREAUX
R
5 P
R P R P
R P
7 POIREAUX
P
R
8 HARICOT
R P
R S
9 HARICOT
R
P
10
HARICOT
R
R P
11
POIREAUX
R
12 COURGETTE R P 13 P
P
POIREAUX
R
R
R
P
S R
R P
15
CAROTTE
R
R
R
16
POIREAUX
R P P R CONCOMBRE R P
R
P
P
R
R
R
P
R
19 PDT NVELLER PDT 20 NVELLE P
P
21 FRAISE
R
R
S : semis
R
R
R
R
R
P
P
MELON
R
P
P
R
R
R
R
R P
P
R
P
R P
R
R R P
P R
P
P
R
R
R
R
R
R
R
R
R
R
R S
R
R
R R
R
P
R
R
R
S
S
R
S
PDT P NVELLE
R
R
R
R
R
R
R
R
P
R
R
R
P
R
R
R
P
CAROTTE
R R
R
P : repiquage
R
R
R P
R R
R
R
oct
R P
CAROTTE S
P
P MELON
P
R
18 RADIS
R
R P
R
R P
R
COURGETTE
14 CAROTTE
17
MELON
S
R P SALADE
R
SALADE
R
sept R P
R P
HARICOT
R
OIGNON
P
R
R P R
R
R
août R
P
SALADE
R R
6 SALADE
TOM ATE
juill R
R
P
R
R
P
P
S
R R
R
P
R
R
R R
R
R : récolte
Pour réaliser ce planning, on a départagé la surface totale de 1500 m² de terre en 20 parties égales, chacune représentant 76 m² (ou 23 plates bandes de chacune 3,3 m²). Le diagramme suivant présente la planification globale des cultures dans les serres au cours d’une année. Chaque ligne représente une unité surface de 76 m² et chaque colonne un mois de l’année. La ligne 21 représente une surface de terre qui sera en sac suspendu d’où partiront 5 les fraisiers grimpants et des tomates cerise.
2. Pouponnière Certaines espèces devront être plantées au préalable dans une pouponnière avant d’être repiquées dans les bacs de la serre.Nous avons établi le planning d’assolement dans la pouponnière pour déterminer la taille de cette dernière. Les plantations des graines sont extrêmement denses, chaque ligne du diagramme suivant représente une plate bande de 3.3m².
Tableau 2: planning de culture dans la pouponnière
nov salades
dec
jan
fev
tomate courgette concombre
mars
avril
mai
juin juill août
sept
oct
melon fraise
poireaux
C. Modalités de culture La détermination des besoins de chaque espèce ainsi que l’estimation des rendements permettent de connaître les besoins en chauffage, en eau et en lumière et d’estimer le volume de production total. 1. Besoins des végétaux Il est difficile d’estimer les besoins exacts des légumes, puisqu’il existe plusieurs variétés d’une même espèce, chacune ayant des exigences précises. Les résultats suivants (détaillés dans l’annexe 1) sont
2. Pouponnière Certaines espèces devront être plantées au préalable dans une pouponnière avant d’être repiquées dans les bacs de la serre.Nous avons établi le planning d’assolement dans la pouponnière pour déterminer la taille de cette dernière. Les plantations des graines sont extrêmement denses, chaque ligne du diagramme suivant représente une plate bande de 3,3 m².
> Modalités de culture La détermination des besoins de chaque espèce ainsi que l’estimation des rendements permettent de connaître les besoins en chauffage, en eau et en lumière et d’estimer le volume de production total. 1. Besoins des végétaux Il est difficile d’estimer les besoins exacts des légumes, puisqu’il existe plusieurs variétés d’une même espèce, chacune ayant des exigences précises. Les résultats suivants (détaillés dans l’annexe 1) sont issus de recherches bibliographiques. Il s’agit des exigences des cultures dans des conditions similaires à la nôtre (hors sol en terre, sous serre). On tire de ces données bibliographiques deux conclusions : TEMPÉRATURES DIURNES EN °C
nov
dec
jan
18 1 °C
fev
mars avril SERRE CHAUDE
18
19
19
mai
juin 608 m²
18
18 lumière 18
lumière 3
18 lumière
4
18 lumière
5 18
19 lumière
6 18
19
19 18
18
18
lumière
18
18 18
18
18
18
18
18
18 lumière
18
18 18
18
9 13
532 m² 13
13
13
13
11 13
13
12
13
13
13 13
13 13
13
13 13
13 13
SERRE FROIDE 8
13
13
15 13
17 18 19 20
18
19 18
18
10 13
16
oct
19 18 18 19
SERRE "TIEDE"
14 13
sept
19
7 18 8 sacs suspendus 18
août
18
lumière 2 18
juill
13
380 m²
8 8
8
8 8
8
8
8
8 8
8 8
8 8
• On prévoit d’éclairer les végétaux 4h par jour en hiver pour allonger la lumière du jour. • On prévoit à peu près 8 L d’eau par m² par jour pour irriguer les végétaux. • Les végétaux doivent être regroupés par condition de température pour créer plusieurs serres (exactement 3) ayant des paramètres « climatiques » différents. (Données 7 par M. Rolland, Responsable du Pôle Maraîcher Île-de-France, Chambre d’Agriculture Île-de-France). Cela donne le regroupement suivant :
rendements plus élevés que ceux normalement obtenus. Les rendements trouvés dans la littérature sont en outre souvent exprimés à l’hectare et comprennent donc les sillons et passages de machine lorsqu’ils sont ramenés au m² alors que les m² de terre considérés dans notre étude sont pleinement utilisés pour les cultures. L’annexe 2 donne les rendements pour chaque culture trouvés dans la
biblio. des rendements 2. Prévision C’est certainement la partie la plus délicate de l’étude, car le rendement d’une culture Notre étude se base sur les prévisions de rendements faits par M. Jean Claude Rey, tenant compte du dépend de nombreux paramètres (climat, densité, luminosité, technique culturale, qualité gain de productivité de sa structure. Il est néanmoins intéressant de comparer ces résultats avec ceux de la gestion de l’exploitation, aléas divers…) Les valeurs trouvées lors de la recherche de la bibliographie pour vérifier que les ordres de grandeur sont bien les mêmes (cf tableau suivant). bibliographique sont donc à utiliser avec précaution, d’autant plus qu’on travaille dans En outre, d’autres rendements ont été donnés par M. Rolland (responsable du pôle maraîcher, des conditions différentes de tout ce que l’on peut trouver. En effet, la structure Courtirey Chambre d’Agriculture d’Ile de France), qu’il est aussi intéressant de prendre en compte. permet d’avoir un travail de meilleure qualité et des rendements plus élevés que ceux
espèces tomates poireaux salade (unité) haricot courgette oignon carotte (plein champ) concombre (bio sous abri froid) radis pomme de terre nouvelle fraises (sacs)
rendements conseillés par M. Rolland 16 4 13 2.5 7 6 7 10 2.5 3 3
rendements de la biblio (kg/m²) de 6 à 20 2.5 à 4 4 à 15 0.5 à 1.75 6à9 3à7 4à7 8 3.5 1.5 à 4.5 2.5
rendements de M. Rey 15 8 20 3 7 6 12 10 6 7 8
Ces rendements représentent la récolte totale finale, et donc tiennent compte des pertes lors de la
normalement croissance. obtenus. Les rendements trouvés dans la littérature sont en outre souvent exprimés à l’hectare et comprennent donc les sillons et passages de machine lorsqu’ils sont ramenés au m² alors que les m² de terre considérés dans notre étude sont pleinement utilisés pour les cultures. L’annexe 2 donne les rendements pour chaque culture trouvés dans la biblio. Notre étude se base sur les prévisions de rendements faits par M. Jean Claude Rey, tenant compte du gain de productivité de sa structure. Il est néanmoins intéressant de comparer ces résultats avec ceux de la bibliographie pour vérifier que les ordres de grandeur8 sont III. (cf. Fonctionnement économique la ferme bien les mêmes tableau suivant). En outre,de d’autres rendements ont été donnés par M. RollandA.(responsable du pôle maraîcher, Chambre d’Agriculture d’Île de France), Production brute qu’il est aussi intéressant de prendre en compte. 1. Détermination des prix de vente totale finale, et donc tiennent compte des pertes Ces rendements représentent la récolte Les prix ont été choisis après enquête sur 3 marchés différents, dont celui de Romainville, et ils ont lors de la croissance. été comparés aux moyennes des prix de vente des légumes sur les marchés en France (données
SNM). Après concertation avec M. Rolland, il est apparu que vendre une production d’une telle
III. Fonctionnement économique desela ferme qualité (fraîcheur, local, travail de précision…) ne pouvait vendre à des prix extrêmement bas. Des prix aussi bas que ceux trouvés sur le marché de Romainville ne pourront jamais couvrir les charges de production. Cette production représente en outre un travail très important, qu’il est faut
> Production rémunérer àbrute sa juste valeur. M. Rolland a donc donné les prix qu’on pouvait trouver sur un marché moyen, pas particulièrement Le tableau ci-dessus permet d’avoir un aperçu de ces différents 1. Détermination des prix decher. vente prix. Les prix ont été choisis après enquête sur 3 marchés différents, dont celui de Romainville, et ils ont été comparés aux moyennes des prix de vente des légumes sur les marchés en France (données SNM). Après concertation avec M. Rolland, il est apparu que vendre Tableau 3: prix des fruits et légumes vendus sur le marché
Prix marché moyens (€/kg) (choisi pour l'étude) laitue (pièce) fraise (kg)
Prix (€/kg) Source: SNM
Enquête marché (Paris 11 et Charenton)(€/kg)
Marché Romainville (€/kg)
1
0,8
1
-
7,5
6
-
-
carotte (kg)
1,2
1
1
1,2
courgette (kg)
1,95
1,6
1,6
1,95
oignon jaune (kg)
1,2
1,2
1,2
1,95 (le lot)
pomme de terre (kg)
2,2
1,3
1,3
-
radis (kg)
3,5
1,75 (la botte)
-
1,2
tomate (kg)
2,3
2
2
1,3
poireaux (kg)
1,9
1,5
1,5
1,9
haricot vert (kg) concombre
4,5 2
2,17 -
1,6 -
2,6 2,8
Pour l’étude, on utilise les prix donnés par M. Rolland. Si l’on vend en AMAP, l’estimation des prix est plus complexe, car la vente se fait par panier. Nous utiliserons les prix du tableau pour simplifier l’étude.
Mais cesproduit, données sont aussi à manipuler avec précaution puisque de les prix fluctuent Pour chaque on multiplie son rendement par le nombre cycles prévusénormément en une année par la d’une saisonetà par l’autre surface occupée son(selon prix la depériode vente. de récolte du végétal) et d’une année à l’autre. 2. Détermination de la production brute On raisonne par unité de plate bande de 76m² (on les retrouve plus haut sur le planning de rotation). Pour chaque produit, on multiplie son rendement par le nombre de cycles prévus en une année par la
Lestableaux suivants illustrent lequalité calcul effectué sur la plate bande 1. une production telle surface occupéed’une et par son prix de vente.(fraîcheur, local, travail de précision…) ne pouvait se vendre à des prix extrêmement bas. Des prix aussi bas que ceux trouvés sur le marché Rappel de l’occupation de l’unité de plate bande 1 durant l’année : On raisonne par de plate bande de couvrir 76m² (on les plusde haut sur le planning de rotation). de Romainville neunité pourront jamais lesretrouve charges production. Cette production Lestableaux suivants illustrent le calcul effectué sur la plate bande 1. représente en outre un travail très important, qu’il est faut rémunérer à sa juste nov valeur. dec M. jan mars les prix avrilqu’onmai août moyen, sept oct Rollandfev a donc donné pouvaitjuin trouver juill sur un marché
salade P
Rappel de l’occupation de l’unité de plate bande 1 durant l’année :
nov salade P
R
dec
P R
jan
R
tomate P
fev
mars
R
P
avril
tomate P
P
R
mai
P
R
Ce qui donne le calcul suivant :
R
R R août
juin Melon juill R Melon
R P Rsept
R R
R R
R
oct R
P
pas particulièrement cher. Le tableau ci-dessus permet d’avoir un aperçu de ces différents prix. Ce qui donne le calcul suivant :
Unité de platebande
Espèces
Unité de 1 Tomates Espèces platebande Melon (à l'unité) 1 Tomates Salade (à l’unité) Melon (à l'unité) Salade (à l’unité)
Cycle 1 Cycle
1 31 1 3
Rendement Surface (kg/m²/cycle) (m²) Rendement Surface76 15 (kg/m²/cycle) (m²) 76 6 15 76 20 76 6 20
76 76
Prix (€/kg) 2,3 Prix (€/kg) 1,3 2,3 1 1,3 1
Total (€)
Total (€)2622
592,8
2622 4560 592,8 4560
Mais ces données aussi à manipuler précaution puisque les prix En additionnant les sont produits bruts de chaque avec espèce de l’unité de plate bande 1 onfluctuent obtient 7énormément 774€ en d’une saison à l’autre (selon la période de récolte du végétal) et d’une année à l’autre. un anEn (détails cf. Annexe 2). additionnant les produits bruts de chaque espèce de l’unité de plate bande 1 on obtient 7 774€ en un an (détails cf. Annexe 2).
B.même Prévision des charges 2. la production brute OnDétermination fait de pourde toutes les unités d’approvisionnement de plate bande et on additionne les produits bruts de chacune On fait de même pour toutes les unités plate bande et 842€ on par additionne les produits bruts deprévus chacune Pour produit, onproduit multiplie son rendement lean. nombre de cycles d’entrechaque elles pour obtenir un brutde annuel de 101 par 1. Pour les cultures d’entre elles pour obtenir un produit brut annuel de 101 842€ par an. en une année par la surface occupée et par son prix de vente. non détaillée MaisEstimation il faut tenirpar compte dude risque et de perte. Onles estime le coefficient d’invendu 25% On raisonne unité plated’invendu bande de 76 m² (on retrouve plus haut sur ledeplanning Mais il faut tenir compte du risque d’invendu et de perte. On estime le coefficient d’invendu de 25% si l’exploitant vend sur le marché et de 15% s’il vend en AMAP. (Coefficients estimés par M. de rotation). Les tableaux suivants illustrent le calcul effectué sur la plate bande 1. si l’exploitant vend sur l’instant le marchéque et deles 15% s’il vend en AMAP. (Coefficients estimés par M. On ne considère pour charges d’approvisionnement. Elles comprennent l’achat de Rappel Rolland).de l’occupation de l’unité de plate bande 1 durant l’année : Rolland). matériel, l’achat d’intrants tels que Ce qui donne le calcul suivant : les produits et les semences(charges « propres à chaque culture »), le coût d’irrigation, le coût de chauffage (charges «espèce globales »)… Donc, si l’agriculteur vend en AMAP, la laproduction brute sera de 86 566€ €par par an et s’il vend sur En additionnant les produits bruts de chaque de l’unité deanplate bande Donc, si l’agriculteur vend en AMAP, production brute sera de 86 566 et s’il vend sur 1 le le marché, elle sera de 76 381€ par an. on obtient 7 774 € en76un anpar (détails cf. Annexe 2). marché, elle sera de 381€ an. La moyenne des charges d’approvisionnement en maraîchage en France est de 1.26€/m². (Agreste On fait de même pour toutes les unités de plate bande et on additionne les produits 2008) bruts de chacune d’entre elles pour obtenir un produit brut annuel de 101 842 € par an. Mais fauthors tenir compte du risque d’invendu et de perte. On plus estime le coefficient Enilbio, serre, on les estime les charges en maraîchage en France à 2€/m². d’invendu de 25 % si l’exploitant vend sur le marché et de 15% s’il vend en AMAP. (Coefficients Estimation estimés détaillée par M. Rolland). 10 Donc, si l’agriculteur vend en AMAP, la production brute sera de 86 566 € par an 10 Pour fairesur uneleestimation onde estime les charges « globales » de la serre (chauffage, lumière, et s’il vend marché, précise, elle sera 76 381 € par an. irrigation…) auxquelles on ajoute les charges propres à chaque culture.
> Prévision des charges • Les charges « globalesd’approvisionnement » : L’équipe d’ingénieurs Le Sommer Environnement estime les
1. Pour lesdépenses cultures en éclairage et chauffage à 20 068€ par an (dans l’hypothèse que les serres sont Estimationconstruites non détaillée en Danpalon et qu’on utilise une chaudière à bois). On ne considère pour« propres l’instant que les charges comprennent • Les charges à chaque culture » : ond’approvisionnement. détaille chaque étape de laElles culture et on en l’achat de matériel, l’achat d’intrants tels que les produits et les semences(charges « propres estime les coûts. à chaque culture »), le coût d’irrigation, le coût de chauffage (charges « globales »)… La moyenne dessuivant charges d’approvisionnement en maraîchage Francedeest de 1,26 € / m². Le tableau donne un exemple de cette détermination pouren la culture tomate : (Agreste 2008) Tomates Pour 228 m² soit 456 pieds (2 pieds/m²)
Graines Ficelles et bagues (palissage) / m² Engrais Orgabio (/kg) Coquilles d’huîtres broyées / kg Potasse « patentkali »/ kg Fortifiants (€/L) Fongicide Contans/ kg Bouillie Bordelaise/ kg Total charges Approvisionnement
prix/unités 0,132
quantité 456
coût 60,19 €
0,5
228
114,00 €
0,8
40
32,00 €
0,25 2
11,4 2
2,85 € 4,00 €
15,5
1
15,50 €
30
0,7
21,00 €
4,6
2,5
11,50 €
-
-
261,04 € 1,14 €
Source : données d'une exploitation bio de tomates protégées bio en sol L’annexe 3 donne les tableaux similaires pour toutes les cultures.
/ m² :
11
On additionne ensuite les charges trouvées pour chaque culture (en tenant compte du nombre de cycles par an propre à chaque espèce) pour avoir une estimation des charges d’approvisionnement En bio, hors serre, totales : 4 840 €. on les estime les charges en maraîchage en France plus à 2 € / m².
Estimation détaillée Pour faire une estimation précise, on estime les charges « globales » de la serre (chauffage, Mais, là encore ces données sont tirées de la bibliographie et doivent être révisées par rapport à notre lumière, irrigation…) auxquelles on ajoute les charges propres à chaque culture. • Les charges « globales » : L’équipeCourtirey d’ingénieurs Le Sommerne Environnement estime pas avoir besoin modèle. Ainsi, avec le système l’agriculteur devrait normalement les dépenses éclairage et chauffage à 20 068 € par an l’hypothèse quedeles serres On additionneen ensuite les charges trouvées pour chaque culture (en (dans tenant compte du nombre d’utiliser d’engrais et d’amendement, et les produits phytosanitaires devraient être réduits (tableau sont construites Danpalon qu’on utilise une chaudière à bois). cycles par an propreen à chaque espèce)etpour avoir une estimation des charges d’approvisionnement
suivant). On€. obtient donc des charges d’approvisionnement totales de 4 470 €(soit 2.9 €/m²). totales : 4 840 Mais, là encore ces données sont tirées de la bibliographie et doivent être révisées par rapport à notre
Normal hypothèse Courtirey dontd’engrais : engrais et amendements 0 d’utiliser et d’amendement, et les produits phytosanitaires 150 devraient être réduits (tableau semences et charges plantsd’approvisionnement totales3110 suivant). On obtient donc des de 4 470 €(soit 2.9 €/m²). 3 110 produits phytosanitaires 320 100 Normal hypothèse Courtirey dont : engrais et amendements 150 0 1260 1 260 fournitures semences et plants 3110 3 110 Charges Approvisionnement 4 840 4470 modèle. Ainsi, avec le système Courtirey l’agriculteur ne devrait normalement pas avoir besoin
produits phytosanitaires fournitures Charges Approvisionnement
320 1260 4 840
100 1 260 4470
En additionnant les charges globales: »onetdétaille les charges propres aux cultures, on obtient un coût total • Les charges « propres à chaque« culture » chaque étape de la culture
Encharge additionnant les propres aux cultures, on obtient un coût total et on en estime lescharges coûts.« globales » et les de d’approvisionnement decharges 24 538€.
Ledetableau suivant donne un charge d’approvisionnement de exemple 24 538€. de cette détermination pour la culture de tomate : On additionne ensuite les charges trouvées pour chaque culture (en tenant compte 2. Pour la main d’œuvre 2. Pour la main d’œuvre du nombre de cycles par an propre à chaque espèce) pour avoir une estimation des charges Lamain main d’œuvre un poste très coûteux pour une exploitation maraîchère. Le maraîchage est en outre Le maraîchage est en outre La d’œuvre untotales poste coûteux pour une exploitation maraîchère. d’approvisionnement :très 4 840 €. une activité demandant beaucoup de main d’œuvre (elle exige de 7 à 20 fois plus de travail à l’hectare Mais,activité là encore ces donnéesbeaucoup sont tiréesde demain la bibliographie et doivent être une demandant d’œuvre (elle exige de 7révisées à 20 fois plus de travail à l’hectare que les autres cultures). Il est donc nécessaire d’estimer le temps de travail passé sur l’exploitation par rapport à notre modèle. Ainsi, avec le système Courtirey l’agriculteur ne devrait que autrespas Il estd’utiliser donc nécessaire d’estimer le temps de produits travail passé sur l’exploitation pourles déterminer lecultures). nombre salariés. normalement avoir de besoin d’engrais et d’amendement, et les phytosanitaires devraient être réduits (tableau suivant). On obtient donc des charges pour le taches nombre salariés. Pour déterminer cela, on détaille les liées àde chaque culture et on estime le temps de chacune d’entre elles (à d’approvisionnement totales de 4 470 €(soit 2,9 € / m²). l’aide de sources bibliographiques). Le tableau ci-dessous est un exemple du tableau de prévision des
Pour on détaille les taches liées à chaque culture et on estime le temps de chacune d’entre elles (à heurescela, travaillées pour les cultures de tomates. l’aide de sources bibliographiques). Le tableau ci-dessous est un exemple du tableau de prévision des heures travaillées pour les cultures de tomates. Tomates Opération
heures / are Préparation serre : lavage, désinfection, mise en place des films, sacs, chauffage… 2,4 Préparation du sol 1 Pépinière (installation, semis, distancement, irrigation,…) 5,8 Tomates Opération Mise en place de la culture 2,6 Palissage, taille (pour Préparation serre : lavage, désinfection, mise en place 19,2 des films, 8,5 25kg/m²) Effeuillage sacs, chauffage… Vibrage, hormonage 20 Préparation du sol Traitements phytosanitaires 8 Récolte conditionnement 11,5 Pépinière (installation, semis, distancement, irrigation,…) Divers 7,1 Mise en place de la culture Arrachage, évacuation des plantes 2,2 Palissage, taille 12 Total (h/are) 88,3 Effeuillage Total (min/m²) 52,98 Vibrage, hormonage Comparaison avec d'autres sources (J-Y. PERON, Productions légumières, 2eme édition, Lavoisier, 2006) 30 min/m² Traitements phytosanitaires L’annexe 4 présente les estimations de temps de travail pour chaque culture. (pour 25kg/m²)
Récolte conditionnement
Une fois le temps de travail de chaque culture déterminé, on les multiplie par le nombre de cycles de Divers
En additionnant les charges « globales » et les charges propres aux cultures, on obtient chaque espèce et la surface occupée. On obtient un total de 836 h par an (détail des calculs Annexe un coût total de charge d’approvisionnement de plantes 24 538 €. Arrachage, évacuation des 5).
Mais d’autres activités entrent en compte dans l’estimation du temps de travail. Il s’agit de répertorier et d’en estimer la durée. Ceci est résumé dans le tableau suivant : Nombre de h/semaine
semaines
Total (h/an)
Marché
8
52
416
Contrôle climatisation et irrigation
3
52
156
Déplacements (achat de matériel…)
1
52
52
heures / are 2,4 1 5,8 2,6 19,2 8,5 20 8 11,5 7,1 2,2 12
Mais d’autres activités entrent en compte dans l’estimation du temps de travail. Il s’agit de répertorier et d’en estimer la durée. Ceci est résumé dans le tableau suivant : Nombre de h/semaine
semaines
Total (h/an)
Marché
8
52
416
Contrôle climatisation et irrigation
3
52
156
Déplacements (achat de matériel…)
1
52
52
0,5
52
26
4
52
208
0,5
52
26
Confection des paniers (si AMAP)
2
52
104
Temps supplémentaire dû à la structure en verticale
3
52
156
Accueil, pédagogie
0,5
52
26
Ruches
1,7
52
88,4
Nettoyage Allers-retours pour mise en jachère Gestion et Comptabilité
total (h/an)
1 258,40
2. Pour la main d’œuvre Lorsque additionne ces deux résultats pour (temps dédié aux cultures + temps activités annexes), on La mainl’on d’œuvre un poste très coûteux une exploitation maraîchère. Le maraîchage est en que outre une activité demandant beaucoup 2000 de main d’œuvre (ellepar exige à 20(Un foissalarié trouve l’agriculteur aura approximativement heures de travail ande (2 7091). plus35deheures travailavec à l’hectare quedelesvacances autres cultures). Il estpar donc aux 5 semaines travaille 1645 an).nécessaire d’estimer le temps de travail passé sur l’exploitation pour déterminer le nombre de salariés. Pour cela, n’est on détaille les taches à chaque culture et on estime le de cela chacune Ce résultat pas suffisant pourliées évaluer la main d’œuvre nécessaire. Il temps faut pour regarder la d’entre elles (à l’aide de sources bibliographiques). Le tableau ci-dessous est un exemple répartition de ce temps de travail sur l’année. du tableau de prévision des heures travaillées pour les cultures de tomates. Une fois le temps de travail de chaque culture déterminé, on les multiplie par le nombre 13 de cycles de chaque espèce et la surface occupée. On obtient un total de 836 h par an Répartitionscalculs des temps de travail (détail des Annexe 5). sur l’année Mais d’autres activités entrent en compte dans l’estimation du temps de travail. Il s’agit On réutilise le tableau de planification des cultures auquel on ajoute la répartition des temps de de répertorier et d’en estimer la durée. Ceci est résumé dans le tableau suivant : travail.
nov
dec
jan
fev
mars
avril
mai
juin
juill
51 h 5h 5h
51h
2h
5h 5h
5h 5h
2h
5h
2h 2h
2h
23h
5h 5h
5h 2h
23h
5h 2h 2h 2h
3h 7h
51h
5h
2h 2h
2h 2h
1h30 5h
2h
5h
5h 5h
5h 2h
2h
5h 5h
3h
5h 5h
2h 2h
2h 2h
5h 5h
2h 2h
2h 2h
5h 5h
5h 5h
1h30 23h
1h30
5h 5h
23h 1h30
5h
2h
14h
5h 2h
oct
3h
5h 7h
sept 1h
13h
5h 2h
août
2h 2h 23h
1h30 23h
1h30
5h
2h
5h 2h
23h
2h
5h
5h 2h
23h
2h
1h30
5h
2h
5h
23h 1h30
2h
2h 23h
1h30 23h
1h30 5h
5h
1h30
1h30
5h
2h
2h 23h
5h 2h
2h
5h
1h30 6h
5h
2h
1h30
5h
6h
2h
2h
1h 1h30
2h
1h30
5h
1h
5h 2h
14h 5h
2h
2h
21h
5h
14h
2h
2h
2h
2h
2h
2h
2h 2h
2h
Total
jan 44
55,3
fevr 50
mars
2h
2h
32
39,5
avril 89
21h
14
2h
10h Novdec
5h
13h
mai Juin 103
71,5
juill 131
août sept 25,5
oct
48,5
90
On se rendl’on compte que les durées des travaux agricoles ne sont pas homogènes, les mois les plus Lorsque additionne ces deux résultats (temps dédié aux cultures + temps activités chargés étant durant l'été (de mai à août) avec une centaine d'heures par mois. Si l’agriculteur annexes), on trouve que l’agriculteur aura approximativement 2000 heures de réussit travail à faire les (déplacement, nettoyage, gestion…) le reste l’année, iltravaille devrait réussir par an (2taches 091). annexes (Un salarié aux 35 heures avec 5 semaines dedevacances 1645à heures limiter main d’œuvre.n’est Cependant, certainespour tachesévaluer annexesla doivent faites régulièrement par an).laCe résultat pas suffisant mainêtre d’œuvre nécessaire. Il faut (contrôle de l’irrigation, marché, confection des paniers…) soit à peu près 20 h par semaines ou 80 h pour cela regarder la répartition de ce temps de travail sur l’année. par mois. Donc, le mois le plus chargé (juillet), l’agriculteur aura 211 h de travail, soit 52h/semaine.
Répartitions des temps de travail sur l’année On peut cependant noter qu’actuellement, les agriculteurs travaillent de 35 par semaine On réutilise le tableau de planification des cultures auquelbien on plus ajoute lahrépartition (plutôt 60h), ne se reposent que le dimanche de repos et ne prennent que très peu de vacances (3 des temps de travail. semaines ou un mois). Dans ce cas, ils travaillent 2450 heures par an, et l’agriculteur urbain peut
alorsseserend passercompte de main que d’œuvre. On les durées des travaux agricoles ne sont pas homogènes, les mois les plus chargés étant durant l’été (de mai à août) avec une centaine d’heures par mois. Si l’agriculteur réussit à faire les taches annexes (déplacement, nettoyage, gestion…) le reste de l’année, il devrait réussir à limiter la main d’œuvre. Cependant, certaines taches C. Activité annexe : Ruches annexes doivent être faites régulièrement (contrôle de l’irrigation, marché, confection Les estimations concernant cette activité ont été données par M. Bocquet, ingénieur agronome, des paniers…) soit à peu près 20h par semaines ou 80h par mois. Donc, le mois le plus consultant en apiculture. chargé (juillet), l’agriculteur aura 211h de travail, soit 52h / semaine. On peut cependant noter qu’actuellement, leset agriculteurs travaillent bien de 35h Globalement, on peut installer une dizaine de ruches l’activité aura une marge brute d’à plus peu près par semaine (plutôt 60h), ne se reposent que le dimanche de repos et ne prennent que très 4000 € /ans et demandera 8h de travail par ruche par an soit 80h pour 10 ruches. peu de vacances (3 semaines ou un mois). Dans ce cas, ils travaillent 2450 heures par an, et l’agriculteur urbain peut alors se passer main d’œuvre. Il faudra tenir compte des mesures de sécurité liées de à cette activité (essayer de cacher les ruches le plus possible en plantant une haie autour qui fasse en même temps brise-vent, les rendre difficiles d’accès, fixer les ruches, mettre un système antivol). L’agriculteur devra en outre avoir suivi une > Activité annexe : Ruches
formation avant de commencer l’activité (des subventions sont souvent accordées par les communes Les estimations concernant cette activité ont été données par M. Bocquet, ingénieur pour cela). Pour une estimation plus précise, il faudrait s’associer à un apiculteur qui puisse évaluer la agronome, consultant en apiculture. biodiversité du quartier et donc estimer de façon précise la production de miel.
15
Ci-dessous le détail des calculs. Ci-dessous le détail des calculs. Estimation du produit brut : Estimation du produit brut : Miel produit par ruche (kg) Prix de vente (€/kg) Nombre de ruches 20 (€/kg) Nombre de10ruches Miel produit25 par ruche (kg) Prix de vente 25 20 10
Produit brut (€) 5000 (€) Produit brut 5000
Estimation des charges : Estimation des charges :
Coût € à l'unité Renouvellement de l'essaim Coût € à100 l'unité Sirop 10 Renouvellement de l'essaim 100 Reine Sirop 10 Renouvellement de la cire Reine Traitement contre Renouvellement delalavaroi cire Emballage (pot de 1/2 kg) 1 Traitement contre la varoi Emballage (pot de 1/2 kg) (Source : M. Boquet)
Quantité Quantité 2 10 2 10
1
700 total 700 total
Coût total €Coût total € 200 100 200 150 100 20 150 20 20 700 20 1190 700 1190
(Source : M. Boquet) Estimation de la marge brute : Estimation de la marge brute : MB = 5 000- 1 190 = 3 810€
Globalement, on peut installer une dizaine de ruches et l’activité aura une marge brute MB = 5 000- 1 190 = 3 810€ d’à peu près 4000 € / ans et demandera 8h de travail par ruche par an soit 80h pour 10 ruches. Il faudra tenir compte des mesures de sécurité liées à cette activité (essayer de cacher D. Conclusion : prévision de laune marge les ruches le plus possible en plantant haie brute autour qui fasse en même temps brisevent, rendre d’accès, ruches, un système antivol). L’agriculteur La marge brute estdifficiles la différence entrefixer le produit brutbrute etmettre les charges brutes. Un calcul rapide nous D.lesConclusion : prévision de lales marge devra en outre avoir suivi formation avant de l’activité (des subventions donne unebrute marge brute (horsune main d’œuvre) de brut 60 100€ dans le casbrutes. d’une vente en AMAP 51 270 € La marge est la différence entre le produit et commencer les charges Un calcul rapideetnous sont souvent accordées par les communes pour cela). Pour une estimation plus précise, dans cas d’une le marché. donnele une margevente brutesur (hors main d’œuvre) de 60 100€ dans le cas d’une vente en AMAP et 51 270 € il faudrait s’associer à un apiculteur qui puisse évaluer la biodiversité du quartier et donc dans le cas d’une vente sur le marché. estimer précise de miel. Le calcul de de façon la marge brute la neproduction suffit cependant pas à évaluer le fonctionnement économique d’une Ci-dessous le détail des calculs. exploitation. pourquoi il faut cela faire travail de comptabilité qui économique permettra ded’une faire le Le calcul de laC'est marge brute ne suffitpour cependant pasun à évaluer le fonctionnement diagnostic économique de l’exploitation. exploitation. C'est pourquoi il faut pour cela faire un travail de comptabilité qui permettra de faire le
> Conclusion : prévision de la marge brute diagnostic économique de l’exploitation.
La marge brute est la différence entre le produit brut et les charges brutes. Un calcul rapide nous donne une marge brute (hors main d’œuvre) de 60 100€ dans le cas d’une vente en AMAP et 51 270 € dans le cas d’une vente sur le marché. Le calcul de la marge brute ne suffit cependant pas à évaluer le fonctionnement économique d’une exploitation. C’est pourquoi il faut pour cela faire un travail de comptabilité qui permettra de faire le diagnostic économique de l’exploitation.
IV. Comptabilité de la ferme > Compte de résultat Le compte de résultat permet de relater les opérations effectuées au cours de l’exercice en un an, et de voir si le résultat dégagé permet de rémunérer l’exploitant. L’annexe 6 montre en détail les comptes de résultat selon les hypothèses de base choisies.
16 16
1. La partie Produit Elle présente tous les crédits dont l’exploitation a bénéficié. La production brute a été déterminée plus haut. Elle doit apparaître en hors taxe, donc on retire 5.5% 1. La partie Produit du montant trouvé. On étudie deux situations : la vente en AMAP ou sur le marché. Nous avons vu Elle présente tous les crédits dont l’exploitation a bénéficié. plus haut que labrute quantité produits vendus varie selon mode de vente. La production a étéde déterminée plus haut. Elle doitleapparaître en hors taxe, donc on retire 5,5 % du montant trouvé. On étudie deux situations : la vente en AMAP ou Les subventionsNous éventuelles deplus la PAC Agricole commune) seront trèsselon faibles ou nulles sur le marché. avons vu haut(Politique que la quantité de produits vendus varie le mode de vente. est maraîchère et a une Surface Agricole Utile très faible). L’exploitation pourra (car l’exploitation Les subventions éventuelles de lasubventions PAC (Politique Agricole commune) seront très faibles éventuellement toucher d’autres (liées à la commune, au département…) mais il est ou nulles (car l’exploitation est maraîchère et a une Surface Agricole Utile très faible). difficile d’en déterminer le montant ettoucher nous n’en tiendrons pas compte dans étude. L’exploitation pourra éventuellement d’autres subventions (liées à lacette commune, au département…) mais il est difficile d’en déterminer le montant et nous n’en tiendrons Le présente la partie « Produits » du compte résultat de l’exploitation pour une vente pastableau comptesuivant dans cette étude. Le AMAP. tableau suivant la partie Produits » du compte résultat de l’exploitation en C’est unprésente tableau type d’un«compte résultat d’une exploitation maraîchère. pour une vente en AMAP. C’est un tableau type d’un compte résultat d’une exploitation maraîchère. Produits Production brute Produit brut dont : produit brut vigne dont : végétaux fleurs légumes frais plein air dont : sous verre plein champ vergers végétaux transformés animaux produits animaux Ventes et prestations en nature dont : végétaux végétaux transformés animaux produits animaux Achats d’animaux Variations de stocks de produits Produits divers non exceptionnels dont : remboursement forfaitaire subventions d’exploitation primes bovines aides aux jachères 1 primes compensatoires SCOP
k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€
86,3 86,3 86,3 0 81,8 0 81,8 0 81,8 0 0 0 0 4,5 81,8 81,8 0 0 4,5 0,15 -0,15 0 0 0 0 0
k€
0
17
2. La partie Charges 2.avons La partie Charges Nous déjà évalué les charges d’approvisionnement. Il reste à estimer les charges d’exploitation, lesévalué charges les charges financières. Nous avons déjà lessociales charges et d’approvisionnement. Il reste à estimer les charges d’exploitation, Pour les charges d’exploitation, on essaye d’estimer les travaux par tiers (réparations les charges sociales et les charges financières. techniques, nettoyage de la serre, garagiste, plombier…) qu’on évalue à 16000 € par an (détails On estime les d’entretienlesà travaux 400 € (cf.par Annexe 7) et les charges Pour lesAnnexe charges 6). d’exploitation, oncharges essaye d’estimer tiers (réparations techniques, diverses à 200 € (achat de la carte de commerçant). nettoyage de la serre, garagiste, plombier…) qu’on évalue à 16000 € par an (détails Annexe 6). On
estime charges d’entretien à 400 € n’aura (cfAnnexe 7) loyer et les àcharges diverses à 200 € (achat de la carte de On faitles l’hypothèse que l’agriculteur aucun payer, donc les charges de fermage n’apparaissent pas dans le compte résultat. commerçant). Le montant de l’assurance est estimé grâce à un devis fait par Groupama.(EN COURS) Comme on fait l’hypothèse que l’agriculteur ne prendra de main lesdecharges On fait l’hypothèse que l’agriculteur n’aura aucun loyer àpas payer, donc d’œuvre, les charges fermage de personnel sont nulles et les charges sociales s’élèvent uniquement au paiement de la n’apparaissent pas dans le compte résultat. MSA (Mutualité Sociale Agricole) pour l’exploitant (soit à peu près 4000 €). Pour déterminer les charges financières et les dotations aux amortissements, il faut Le montant de l’assurance est estimé grâce à un devis fait par Groupama.(EN COURS) Comme on fait l’hypothèse que l’agriculteur ne prendra pas de main d’œuvre, les charges de
prévoir tout le matériel que devra payer l’exploitant à la banque la première année et donc l’emprunt qu’il devra faire à la banque. On estime ce montant à 34 000 € (détails Annexe 8). Si la banque prête ce montant pendant 12 ans à un taux de 5,5 %, l’exploitant aura à rembourser 3836 € par an à la banque, dont 1700 € d’intérêt. Le montant des charges financières est donc approximativement de 1700 € par an (estimation faite par M. E. Lambert, Conseiller d’Entreprise à la Chambre d’Agriculture Interdépartementale d’Île-de-France). Détail en Annexe 9. Comme cet investissement est de nature matérielle, on approxime les dotations aux amortissements en divisant l’investissement matériel par 7 ans, soit 4800 € par an. Le tableau suivant récapitule ces estimations :
Charges Approvisionnement dont : engrais et amendements semences et plants produits phytosanitaires aliments animaux produits vétérinaires carburants et lubrifiants fournitures pollinisation irrigation Achats d’animaux Autres charges d’exploitation dont : travaux par tiers divers entretien, réparation de matériel loyers et fermages
k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€
assurances charges de personnel dotations aux amortissements matériel bâtiment, constructions plantations Charges financières Charges sociales de l’exploitant Marges brutes Résultat de l'exercice
k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€
59,9 25,1 0,0 2,7 0,7 0,7 0,0 20,1 0,7 0,0 0,0 0,3 34,7 16,0 0,2 2,1
k€ k€
0,0 6,0 0,0 4,9 4,9 0,0 0,0 1,7 4,0 61,2 26,4
Ce dernier représente la somme qu’il reste à l’exploitation une fois toutes les charges de > Lecture du compte résultat
fonctionnement payées. Avec cet argent, l’exploitant est censé pouvoir payer les annuités (de 3836€), Le résultat s’obtient en soustrayant les charges aux produits. Mais, pour comprendre ses impôts (d’à près 2000 €) etilseest rémunérer. le fonctionnement depeu l’exploitation, plus intéressant de regarder l’EBE (Excédent Brut d’Exploitation). Ce dernier représente la somme qu’il reste à l’exploitation une fois toutes les charges de fonctionnement payées. Avecrésultat cet argent, l’exploitant est censé pouvoir payer les annuités B. Lecture du compte (de 3836 €), ses impôts (d’à peu près 2000 €) et se rémunérer. Le résultat s’obtient en soustrayant les charges aux produits. Mais, pour comprendre le
fonctionnement de l’exploitation, il est plus intéressant de regarder l’EBE (Excédent Brutsur hypothèse vente d’Exploitation).
hypothèse vente en AMAP
le marché
EBE après charges sociales (excédent brut d'exploitation)
33,0
24,1
Annuité 34000€ sur 12 ans
3,8
3,8
29,2
20,3
19
Revenu disponible avant impôt
Pour interpréter ces résultats, on se base sur un critère donné par M. Lambert et couramment utilisé
Pour interpréter ces résultats, on se base sur un critère donné par M. Lambert et couramment utilisé par les comptables agricoles : Le critère de viabilité utilisé pour les installations agricoles, est que le revenu disponible avant impôt soit > 1 SMIC net en 5e année d’installation, soit environ 12 864 €. Nos deux résultats étant supérieurs à 12 864, l’exploitation agricole est viable. Pour plus détailler, on constate que dans les deux cas, l’agriculteur réussit à dégager un revenu disponible de 2430 € mensuels dans l’hypothèse de vente en AMAP et de 1680 € mensuels dans l’hypothèse de vente sur le marché. Il faut néanmoins garder du recul face à ce résultat. Il représente une année où tout V. Conclusion a fonctionné comme prévu, où les conditions climatiques ont été normales, les graines étaient des bonnes… Il faut Rappel hypothèses : donc garder en tête que plusieurs aléas peuvent altérer ce résultat. Ainsi, M. Rolland estime qu’il est courant de perdre 30 % d’une production. - On a une surface de 1500 m² de terre, -
On utilise les structures et modes de culture « Courtirey »,
-
On chauffe trois serres à des températures différentes avec une chaudière à bois,
-
L’exploitant ne participe pas au coût du chantier,
V. Conclusion - L’exploitant est le seul travailleur de l’exploitation, - L’exploitant fait un emprunt de 34 000 € la première année, Rappel des hypothèses : - de L’exploitant neterre, touche aucune subvention. • On a une surface 1500 m² de • On utilise les structures et modes de culture « Courtirey », • On chauffe trois serres à des températures différentes avec une chaudière à bois, • L’exploitant ne participe pas au coût du chantier, • L’exploitant est le seul travailleur de l’exploitation, • L’exploitant fait un emprunt de 34 000 € la première année, • L’exploitant ne touche aucune subvention. Le : : Le tableau tableau suivant suivantrécapitule récapituleles lesprincipaux principauxrésultats résultats Produits charges résultat EBE après charges sociales Revenu disponible
Vente AMAP 86 304,9 € 59 856,1 € 26 448,8 € 33 048,8 € 29 208,8 €
Vente marché 76 680,8 € 59 139,6 € 17 541,2 € 24 098,4 € 20 258,4 €
Rappel : Le critère de viabilité utilisé pour les installations agricoles, est que le revenu Rappel : Le critère de viabilité utilisé pour les installations agricoles, est que le revenu disponible disponible avant impôt soit > 1 SMIC net en 5ème année d’installation, soit environ 12 864 €. avant impôt soit 1 SMIC net en soit 5èmele année environde l’exploitant 12 864 €. L’exploitation est>viable quelque mode d’installation, de vente, maissoit le salaire sera plus important en vente par AMAP. L’exploitation est viable quelque soit le mode de vente, mais le salaire de l’exploitant sera plus important en vente par AMAP.
21
VI. Annexes > Annexe 1 Tomate 1 Températures 2 Pendant 1 semaine après la plantation : Nuit : 20°C / Jour : 20°C Pendant les 5 semaines suivantes : Nuit : 18,5°C / Jour : 19,5 °C Jusqu’à la fin : Nuit : 17,5 °C / Jour : 18,5 °C Lumière Culture exigeante Sol Des sols profonds, meubles, bien aérés et bien drainés. Une texture sablonneuse ou sablo-limoneuse est préférable. Pas d’exigence de pH. Conductivité très importante. Entre 1 et 2 mmhos/cm en fonction du stade de la culture et de la saison. Irrigation Plus de 7 000 m3/ha soit 0,7 m3 / m² Mars – Avril 2 à 2,5 litre / plant / jour Décembre – Février 1,5 litre / plant / jour Octobre – Novembre 1 litre / plant / jour Août – Septembre 0,5 litre / plant / jour Rendement Courtirey : 13 kg / m² Données moyennes des exploitations 3 sous serre : de 6 à 20 kg / m² (très variable) Concombre 4 Températures 5 Semis : entre 25 et 30°C Pendant 4 semaines après la plantation : Nuit : 21 °C / Jour : 23 °C Pendant 6 semaines suivantes : Nuit : 20 °C / Jour :22°C Jusqu’à la fin : Nuit : 19 °C / Jour : 21°C Lumière Culture exigeante Sol Profond fertile, humifère. Il craint l’excès d’humidité, mais demande une certaine fraîcheur. pH : 5,6 – 6,8. Il demande du fumier très décomposé. Irrigation 6 Plantation – Floraison : 2 à 3 mm / jour Floraison – Récolte : 4 à 5 mm / jour Rendement Courtirey : 30 concombres par m² / cycle Pour un concombre de 250g : 7,5 kg par m² / cycle Données moyennes des exploitations 7 : 8 kg / m² (bio sous abri froid) En hydroponie : 30-40 kg/m² culture de printemps et 10-20 kg culture d’automne.
1. Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, Fiche Technique Tomate sous serre,Transfert de Technologie en Agriculture, MADRPM/DERD, n° 57, Juin 1999. 2. L.URBA, Introduction à la production sous serre, La gestion du Climat, Tome 1, Lavoisier Tec et doc, 1997 3. A. WEILL, J & DUVAL, Cultures en serre, Guide de gestion globale de la ferme biologique et diversifiée, 2009, Equiterre 4. L.URBA, op.cit 5. L.URBAN, op.cit 6. Fiche technique concombre, Chambre d’Agriculture Martinique, LAMENTIN, Décembre 2007 7. ALAIN ARRUFAT, Le concombre sous abri froid en agriculture biologique, Institut Technique de l’Agriculture Biologique, Paris, Décembre 2006
8. J-Y. PERON, Productions légumières, 2e édition, Lavoisier,2006
Haricot vert Températures 8 : 22-25°C
9. Fiche technique laitue Lactuca
Lumière Culture exigeante
10. J-Y. PERON, op.cit
Sol Tous types pH : entre 6 et 7,5
11. L.URBAN, op.cit 12. -Y. PERON, op.cit 13. M. CONSEIL, G. CARTAUD ET R. BOURDAIS (PAIS/Inter Bio Bretagne), La production biologique de courgettes en Bretagne, Plateforme Agrobiologique d’Inter Bio Bretagne,Suscinio, Morlay, Janvier 2009.
Irrigation 250-300 mm / ha soit 0,03 mm / m², au stade de grossissement des gousses. Rendement Courtirey : 2 kg / m² par cycle Données moyennes des exploitations sous serre 0.5 à 1.75 kg / m² Salade 9 Températures 10 Majorité des salades Germination optimale : 15-22°C Plantation Jour (jour long) : 20 – 23 °C / Jour (court) : 10 – 14 °C / Nuit : 6 °C Température du sol : 12-13°C Salades hivernales 11 Pendant deux semaines après la plantation : Nuit et Jour :10°C Jusqu’à la fin : Nuit : 6°C / Jour : 12 °C Lumière Bien exposée Sol Sol meubles, humifère et frais pH : 6,0-7,0 Irrigation De la 10-12e feuille à la formation de la pomme : 10mm / semaine. De la pommaison à la récolte : 3 à 4 mm / jr Rendement Courtirey : 15 salades par m² Données moyennes des exploitations sous serre 12 : Plantation : 12 à 16plants / m² Rendement : 4 à 15 salades / m² Courgette 13 Températures Semis : 23-25 °C Plantation : Nuit : 10°C / Jour : 20 °C Lumière Culture exigeante. Sol Sol meuble et profond,aéré et se réchauffant rapidement. pH compris entre 6 et 7,5.
Irrigation De l’ordre de 4000 m3 / ha / cycle Rendement Courtirey : 5 kg par cycle par m² Données moyennes des exploitations en serre 14 : 6 à 9 kg / m² Poireaux 15 Températures 16 Semis : 11 à 23° C Tolère – 7°C pour la plupart des variétés, mais certaines supportent jusqu’à 20°C Exposition : Ensoleillée ou mi-ombre Sol Léger, non caillouteux, à pH > à 6,5. Irrigation : Forte Rendement Courtirey : 50 poireaux par m² soit 10 kg / m² / cycle (on prend 0.150 kg par poireau) Données moyennes des exploitations en serre 17 : 2.5 à 4 kg / m² Radis Températures Germination : 1 - 2 °C Optimal : 16-18 °C Lumière : Ombragé Sol Tout type. Irrigation : NC Rendement : Courtirey : 4.5 kg / m² Données moyennes des exploitations en serre 18 : 8-12 bottes / m² soit à peu près 3,5 kg / m² Carotte 19 Températures 20 : 16-18°C Lumière : NC Sol Léger, frais, sablonneux à sablo-limoneux, profond, non battant, bien drainant, pH optimal à 6,5. Irrigation : Faible Rendement Courtirey : 10 kg / m² Données moyennes des exploitations : 5 kg / m² De plein champ pour la vente en frais : 4 à 7 kg / m² Fraise Températures Chauffer : au début 5 à 7° (la nuit) et 15°(les jours sombres) et jusqu’à 22° (et même plus les jours ensoleillés). Plus tard, quand l’enracinement est bien réalisé, on peut chauffer un peu plus (la nuit 10-12°). Lumière : Ombrager plus tard dans la saison pour éviter que la T° ne dépasse 30°. Sol pH optimal entre 5,5 à 6,5 Irrigation : NC Rendement Courtirey : 2 kg / pied et 3 pieds par sacs. Les fraises ne sont pas mises dans les bacs mais sont cultivées dans des sacs de terre suspendus aux échelles. Données moyennes des exploitations 21 :2.5 kg/m² (pour 5 à 8 pieds par m²)
14. Y. PERON, op.cit 15. Fiche Technique Poireau, Plaine de Vie-GNIS 16. Fiche technique « Poireau Bio » 2007, Chambre d’Agriculture Kergompez, St-Pol-deLeon, 2007 17. Y. PERON, op.cit 18. Y. PERON, op.cit 19. Fiche technique carotte biologique, Civam Bio 20. Y. PERON, op.cit 21. C.CHAUX, C.FOURY, Productions légumières, Tome 3 Légumineuses potagères Légumes fruits, Tec et doc Lavoisier, 1994.
22. Y. PERON, op.cit 23. P. DALY, L. DESVALS, M. de MALEPRADE, M. DESCHAMPS, Fiche Technique Melon, I.A.C. ,S.R.M.H. Programme Cultures Maraîchères et Horticoles, Novembre 2000.
Pomme de terre nouvelle Températures Germination : 8 à 10 ° C Croissance : 15 à 18 ° C Lumière : NC Sol NC Irrigation : NC Rendement Courtirey : 6 kg / m² / cycle Données moyennes des exploitations en serre 22 : 1.5 à 4.5 kg / m² Oignon Températures Germination 15-18 °C 18 °C le jour, et de 8-14 ° C la nuit Lumière : NC Sol Sablo-argileux ou argilo-sableux Irrigation : NC Rendement Courtirey : 3 kg / m² / cycle Données moyennes des exploitations 23 : 3 à 7 kg / m² Melon Températures Germination : 15 à 16° C dans le sol et 18° C dans l’air. L’optimum se situe vers 30° C et le maximum à 35° C. La croissance des racines est optimale entre 15 et 20° C ; celle des plantes est maximale à 20° C et diminue à 25° C. Lumière : Bien exposé. Sol Profonds, meubles, bien drainés, mais assez « consistants » sans être trop lourds. Irrigation : Le melon résiste à la sécheresse mais un manque d’eau ou des arrosages par à-coups diminuent nettement le rendement. Rendement 4 à 10 fruits par plant (soit 2 à 6 kg). On plante les melons aux pieds des tomates à raison de 3 pieds par plate bande.
> Annexe 2 : Calcul du produit brut annuel de l’exploitation Rendement :
Rendement Unité De Plate Bande
Espèces
1 Tomates Melon (A L'unité)
4 à 10 fruits par plant (soit 2 à 6 kg).
4 à 10 fruits par plant (soit 2 à 6 kg)
Cycle 1 1
Rendement
Surface
Kg/M²/Cycle
(M²)
16
6
Prix €/Kg
Total
76
2,3
2796,8
76
1,3
592,8
Salade
3
15
76
1
3420
2 Tomates
1
16
76
1,8
2188,8
76
1,3
592,8
Melon (A L'unité)
1
6
Salade
3
15
76
0,8
2736
3 Tomates
1
16
76
2,3
2796,8
76
1,3
592,8
Melon (A L'unité) Salade
1
6
2
15
76
1
2280
3
15
76
1
3420
1
6
76
1,9
866,4
4
15
76
1
4560
1
6
76
1,9
866,4
6 Salade
6
15
76
1
6840
7 Salade
4
15
76
1
4560
1
6
76
1,9
866,4
1
15
76
1
1140
2
2,5
76
4,5
1710
1
15
76
1
1140
2
2,5
76
4,5
1710
1
15
76
1
1140
2
2,5
76
4,5
29 1710
1
7
76
1,95
1037,4
1
6
76
1,9
866,4
12 Courgette
1
7
76
1,95
1037,4
Salade
2
15
76
1
2280
1
6
76
1,2
547,2
2
15
76
1
2280
14 Carotte
1
9
76
1,2
820,8
15 Carotte
1
9
76
1,2
820,8
1
15
76
1
1140
4 Salade (Unité) Poireaux 5 Salade Poireaux
Poireaux 8 Salade Haricot 9 Salade Haricot 10 Salade Haricot 11 Courgette Poireaux
13 Oignon Salade
Salade
13 Oignon
1
6
76
1,2
547,2
2
15
76
1
2280
14 Carotte
1
9
76
1,2
820,8
15 Carotte
1
9
76
1,2
820,8
1
15
76
1
1140
16 Concombre
1
10
76
2
1520
Poireaux
1
6
76
1,9
866,4
17 Concombre
1
10
76
2
1520
2
15
76
1
2280
18 Radis
4
4
76
3,5
4256
19 P D T Nvelle
4
3,5
76
2,2
2340,8
20 P D T Nvelle
4
3,5
76
2,2
2340,8
Fraises (Sacs)
1
75
7,5
1968,75
Tomates Cerises
1
75
6
450
Salade
Salade
Salade
Sacs Suspendus Sacs Suspendus
3,5
1
> Annexe 3 : Estimation des charges d’approvisionnement pour chaque culture Annexe 3 : Estimation des charges d’approvisionnement pour chaque culture Tomates Pour 228 m² soit 456 pieds
30 Graines Ficelles et bagues (palissage) / m² Engrais Orgabio (/kg) Coquilles d’huîtres broyées / kg Potasse « patentkali »/ kg Fortifiants (€/L) Fongicide Contans/ kg Bouillie Bordelaise/ kg
prix/unités 0,132
quantité 456
coût 60,19 €
0,5
228
114,00 €
0,8 0,25 2
40 11,4 2
32,00 € 2,85 € 4,00 €
15,5
1
15,50 €
30 4,6
0,7 2,5
21,00 € 11,50 €
-
261,04 € 1,14 €
-
Total charges Approvisionnement
/ m² :
Source : Données d'une exploitation bio de tomates protégées bio en sol
Concombres pour 152 m² soit 380 pieds
prix/unités
Semences Plastiques Traitements Total charges Approvisionnement
quantitée
380
-
-
115,00 €
-
-
100,00 €
-
-
291 € 2€
/ m² : Source : Données d'une exploitation bio de concombres protégées bio en sol
Pomme de terre Pour 2,5 kg/m² 608 m² Semences Engrais et amendements Traitements Divers
Total charges Approvisionnement
€/ha
€/m² 880 257 500 150
0,088 0,0257 0,05 0,015
1787
0,1787
Comme on fait plutôt 6 kg par m², on prend 0,6 €/m² Source : J-Y. PERON, Productions légumières, 2eme édition, Lavoisier,2006
Radis 304 m²
Pour 5 500 bottes pour 1000 m² Semences Traitements, fumure, sable
Total charges Approvisionnement
coût 76,00 €
0,2
€/1000m² €/m² 112 0,112 108 0,108
220
0,22
Total charges Approvisionnement
1787
0,1787
Comme on fait plutôt 6 kg par m², on prend 0,6 €/m² Source : J-Y. PERON, Productions légumières, 2eme édition, Lavoisier,2006
Radis 304 m²
Pour 5 500 bottes pour 1000 m² €/1000m² €/m² 112 0,112 108 0,108
Semences Traitements, fumure, sable
Total charges Approvisionnement
220
0,22 31
Source : J-Y. PERON, Productions légumières, 2eme édition, Lavoisier,2006
Courgette 152 m²
Pour 9 kg/m² €/ha
€/m²
Semence Fertilisation et son suivi Protection phytosanitaire emballages
Total charges Approvisionnement
900 2736 1553 5787
0,09 0,2736 0,1553 0,5787
10976
1,0976
Comme on fait plutôt 5 kg par m², on prend 0,2 €/m² Source : J-Y. PERON, Productions légumières, 2eme édition, Lavoisier,2006
Fraise 75 m²
Pour 3 kg/m² €/ha Amendement et engrais irrigation Traitements phyto Plants Conditionnement
€/m² 900
0,09 0,1085 0,7434 0,9368
18787
1,8787
1085 7434 9368
Total charges Approvisionnement Source : J-Y. PERON, Productions légumières, 2eme édition, Lavoisier,2006
Salades 2660 m² 35 cycles soit 39900 salades
Approvisionnement (hors emballage)(/ pd) Emballage Mécanisation
0,067 € 0,00 € 0,00 €
Total charges Approvisionnement / m² :
2 673,30 € 1,01 €
Source : Diagnostic et audit des exploitations et entreprises en Val de Saône sur les activités légumes Chambre d'agriculture de Côte d'Or, juin 2008 Haricots 456 m²
coût 30,00 €
Semences Traitements fournitures
30,00 € 100,00 €
60 € 0,13 €
Total charges Approvisionnement
/ m² :
32
Poireaux 380 m²
Pour 3 kg/m² €/ha
€/m²
Plants élevés sur place Engrais Traitements Divers
1350 300 700 393
0,135 0,03 0,07 0,0393
Total charges Approvisionnement
2743
0,2743
Comme on fait plutôt 10 kg par m², on prend 1€/m² Source : J-Y. PERON, Productions légumières, 2eme édition, Lavoisier,2006
Carotte 152 m²
Pour 3 kg/m² €/ha Engrais Semences Traitements
Total charges Approvisionnement Comme on fait plutôt 10 kg par m², on prend 1,55 €/m² Source : J-Y. PERON, Productions légumières, 2eme édition, Lavoisier,2006
€/m² 350 650 560
0,035 0,065 0,056
1560
0,156
Total charges Approvisionnement
2743
0,2743
Comme on fait plutôt 10 kg par m², on prend 1€/m² Source : J-Y. PERON, Productions légumières, 2eme édition, Lavoisier,2006
Carotte 152 m²
Pour 3 kg/m² €/ha
€/m²
Engrais Semences Traitements
Total charges Approvisionnement
350 650 560
0,035 0,065 0,056
1560
0,156
Comme on fait plutôt 10 kg par m², on prend 1,55 €/m² Source : J-Y. PERON, Productions légumières, 2eme édition, Lavoisier,2006
Oignon 76 m²
Pour 5 kg/m² €/ha
€/m²
Semence fumure Traitements
Total charges Approvisionnement
900 330 310
0,09 0,033 0,031
1540
0,154
On fait 3 kg/m² Source : J-Y. PERON, Productions légumières, 2eme édition, Lavoisier,2006 Melon 70 m²
Pour 2,5 kg/m² €/ha Amendement et fertilisation irrigation Traitements phyto Plants Conditionnement
Total charges Approvisionnement
€/m² 1153
0,1153 0,1593 0,591 0,2419
11075
1,1075
1593 5910 2419
33
> Annexe 4 : Estimation des temps de travail pour chaque culture Annexe 4 : Estimation des temps de travail pour chaque culture (source : J-Y. PERON, Productions légumières, 2eme édition, Lavoisier,2006) Tomate (Pour 25kg/M²)
Opération Préparation Serre : Lavage, Désinfection, Mise En Place Des Films, Sacs, Chauffage… Préparation du sol Pépinière (Installation, Semis, Distancement, Irrigation,…) Mise en Place de La Culture Palissage, Taille Effeuillage Vibrage, Hormonage Traitements Phytosanitaires Récolte Conditionnement Divers Arrachage, Evacuation Des Plantes Total (H/Are) Total (Min/M²)
Haricot Vert Pour 1000 M² Bio En Terre
Opération Préparation Serre : Lavage, Désinfection, Mise En Place Des Films, Sacs, Chauffage… Préparation De La Parcelle Fertilisation Semence Palissage Buttage Récolte Nettoyage De La Culture Total (H/h1000m²) Total (Min/M²)
Courgette
Opération Préparation Serre : Lavage, Désinfection, Mise En Place Des Films, Sacs, Chauffage…
Pour 9 Kg/M²
heures / are 2,4 1 5,8 2,6 19,2 8,5 20 8 11,5 7,1 2,2 88,3 52,98
Heures/1000 M² 2,4 5 5 4 2 1 290 5 314,4 18,864
Heures/Ha 2,4
Récolte Nettoyage De La Culture Total (H/h1000m²) Total (Min/M²)
Courgette Pour 9 Kg/M²
Concombre Concombre Concombre PourPour 30 Kg/Ha 30 Kg/Ha Kg/Ha Pour 30
Opération Préparation Serre : Lavage, Désinfection, Mise En Place Des Films, Sacs, Chauffage… Tout Sauf Récole Récolte Total (H/Ha) TotalTotal (Min/M²) (Min/M²) Total (Min/M²)
290 5 314,4 18,864
Heures/Ha 2,4 164 800 966,4 5,7984 5,7984 5,7984 34
Opération Heure/Ha Opération Heure/Ha Opération Heure/Ha Préparation SerreSerre : Lavage, Désinfection, MiseMise En Place Préparation : Lavage, Désinfection, En Place Préparation Serre : Lavage, Désinfection, Mise En Place Des Films, Sacs,Sacs, Chauffage… 2,4 2,4 Des Films, Films, Chauffage… Des Sacs, Chauffage… 2,4 Travaux Culturaux 18001800 Travaux Culturaux Travaux Culturaux 1800 Récolte 27002700 Récolte Récolte 2700 TotalTotal (H/Ha) 4502,4 (H/Ha) 4502,4 Total (H/Ha) 4502,4 TotalTotal (Min/M²) 27,0144 (Min/M²) 27,0144 Total (Min/M²) 27,0144
Pomme De Terre Pomme De Terre Terre Pomme De PourPour 2,5 Kg/M² 2,5 Kg/M² Pour 2,5 Kg/M²
Opération Opération Opération TotalTotal (H/Ha) (H/Ha) Total (H/Ha) TotalTotal (Min/M²) (Min/M²) Total (Min/M²)
Melon Melon Melon
Opération Heure/Ha Opération Heure/Ha Opération Heure/Ha Préparation SerreSerre : Lavage, Désinfection, MiseMise en place Préparation : Lavage, Désinfection, en place Préparation Serre : Lavage, Désinfection, Mise en place des films, Sacs,Sacs, Chauffage… 2,4 2,4 des films, films, Chauffage… des Sacs, Chauffage… 2,4 ToutTout sauf récole 668 668 sauf récole Tout sauf récole 668 Récolte Et Conditionnement 426 426 Récolte Et Conditionnement Conditionnement Récolte Et 426 TotalTotal (H/Ha) 1096,4 (H/Ha) 1096,4 Total (H/Ha) 1096,4 TotalTotal (Min/M²) 6,5784 (Min/M²) 6,5784 Total (Min/M²) 6,5784
2,5kg/M² 2,5kg/M² 2,5kg/M²
Poireau Poireau Poireau (Pour(Pour 4kg/M²) 4kg/M²) (Pour 4kg/M²)
Heure/Ha Heure/Ha Heure/Ha 313 313 313 1,8781,878 1,878
Opération Heures/Ha Opération Heures/Ha Opération Heures/Ha Préparation SerreSerre : Lavage, Désinfection, MiseMise En Place Préparation : Lavage, Désinfection, En Place Préparation Serre : Lavage, Désinfection, Mise En Place Des Films, Sacs,Sacs, Chauffage… 2,4 2,4 Des Films, Films, Chauffage… Des Sacs, Chauffage… 2,4 Culture 165 165 Culture Culture 165 Récolte 300 300 Récolte Récolte 300 Conditionnement 300 300 Conditionnement Conditionnement 300 TotalTotal (H/Ha) 767,4767,4 (H/Ha) Total (H/Ha) 767,4 TotalTotal (Min/M²) 4,6044 (Min/M²) 4,6044 Total (Min/M²) 4,6044
Salade Salade Salade (117000 Plantes (117000 Plantes (117000 Plantes récoltées/Ha) récoltées/Ha) récoltées/Ha)
Opération Heures/Ha Opération Heures/Ha Opération Heures/Ha Préparation SerreSerre : Lavage, Désinfection, MiseMise en place Préparation Lavage, Désinfection, en place place Préparation Serre :: Lavage, Désinfection, Mise en des films, Sacs,Sacs, Chauffage… 2,4 2,4 des films, films, Chauffage… des Sacs, Chauffage… 2,4 Préparation du sol 10 10 Préparation du sol Préparation du sol 10 Plantation 220 220 Plantation Plantation 220 Traitements 10 10 Traitements Traitements 10 Récolte/Conditionnement 661 661 Récolte/Conditionnement Récolte/Conditionnement 661 TotalPréparation (Min/M²) 5,466 Préparation Du Sol 10 10 Du Sol Sol Préparation Du 10 TotalTotal (H/Ha) 911 911 (H/Ha) Total (H/Ha) 911 Total (Min/M²) 355,466 35 35
Carotte
Opération Préparation Serre : Lavage, Désinfection, Mise En Place Des Films, Sacs, Chauffage… Opération Préparation Du Sol Et Semis Préparation Serre : Lavage, Désinfection, Mise En Place Entretien De La Culture Des Films, Sacs, Chauffage… Récolte Préparation Du Sol Et Semis Total (H/Ha) Entretien De La Culture Total (Min/M²) Récolte Total (H/Ha) Opération Total (Min/M²)
Pour 4,5 Kg/M² Carotte (De Plein Champ) Pour 4,5 Kg/M² (De Plein Champ)
Oignon
Heure/Ha 2,4 9 6 2,4 28 9 45,4 6 0,2724 28 45,4 Heure/Ha 0,2724
Heure/Ha
Pour 5 Kg/M² Oignon
Total (H/Ha) Opération Total (Min/M²)
117 Heure/Ha 0,702
Pour 5 Kg/M²
Total (H/Ha) Total (Min/M²) Opération Total (H/Ha) Total (Min/M²) Opération Total (H/Ha) Total (Min/M²) Opération Préparation Serre : Lavage, Désinfection, Mise En Place
117 0,702 Heure/Ha 148 0,888 Heure/Ha 148 0,888 Heure/Ha
Radis Radis Fraise
Radis
Fraise 2,5 Kg/M²
Opération Total (H/Ha) Total (Min/M²)
Heure/Ha
Opération Préparation Serre : Lavage, Désinfection, Mise En Place Des Films, Sacs, Chauffage… Tout Sauf Récole Récolte Et Conditionnement Total (H/Ha) Total (Min/M²)
Heure/Ha
148 0,888
2,4 1 395 1800 3197,4 19,1844
> Annexe 5 : total du temps de travail des cultures
Annexe 5 : total du temps de travail des cultures Unité De Plate Bande 1
2
3
4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Sacs Suspendus Sacs Suspendus
Espèces Tomates Melon (A L'unité) Poireaux Tomates Melon (A L'unité) Poireaux Tomates Melon (A L'unité) Poireaux Salade (Unité) Salade Salade Salade Salade Haricot Salade Haricot Salade Haricot Courgette Poireaux Courgette Salade Oignon Salade Carotte Carotte Salade Concombre Poireaux Concombre Salade Radis P D T Nvelle P D T Nvelle
Surface (M²)
Cycle
Heures (Min/M²) Total (H) 52,98 67,108 6,5784 8,33264 4,6044 5,83224 52,98 36 67,108 6,5784 8,33264 4,6044 5,83224 52,98 67,108 6,5784 8,33264 4,6044 5,83224 5,466 41,5416 5,466 41,5416 5,466 41,5416 5,466 41,5416 5,466 6,9236 18,864 47,7888 5,466 6,9236 18,864 47,7888 5,466 6,9236 18,864 47,7888 5,7984 7,34464 4,6044 5,83224 5,7984 7,34464 5,466 13,8472 0,702 0,8892 5,466 13,8472 0,2724 0,34504 0,2724 0,34504 5,466 6,9236 27,0144 34,21824 4,6044 5,83224 27,0144 34,21824 5,466 13,8472 0,888 4,4992 1,878 9,5152 1,878 9,5152
1 1 1 1 1 1 1 1 1 6 6 6 6 1 2 1 2 1 2 1 1 1 2 1 2 1 1 1 1 1 1 2 4 4 4
76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76 76
Fraises (Sacs)
1
75
19,1844
23,9805
Tomates Cerises
1
75
52,98 Total (H/An)
66,225 832,69206 37
> Annexe 6 : bilan comptable selon les différentes hypothèses de vente Annexe 6 : bilan comptable selon les différentes hypothèses de vente
Produits Production brute Produit brut dont : produit brut vigne dont : végétaux fleurs légumes frais plein air dont : sous verre plein champ vergers végétaux transformés animaux produits animaux Ventes et prestations en nature dont : végétaux végétaux transformés animaux produits animaux Achats d’animaux Variations de stocks de produits Produits divers non exceptionnels dont : remboursement forfaitaire subventions d’exploitation primes bovines aides aux jachères 1 primes compensatoires SCOP Charges Approvisionnement dont : engrais et amendements semences et plants produits phytosanitaires aliments animaux produits vétérinaires carburants et lubrifiants fournitures pollinisation irrigation Achats d’animaux Autres charges d’exploitation
k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€
vente en AMAP (coefficient d'invendu :15%)
vente sur le marché (coefficient d'invendu :25%)
0,0
0,0
59,9 25,1 0,0 2,7 0,7 0,7 0,0 20,1 0,7 0,0 0,0 0,3 34,7
59,1 25,1 0,0 2,7 0,7 0,7 0,0 20,1 0,7 0,0 0,0 0,3 34,0
86,3 86,3 86,3 0,0 81,8 0,0 81,8 0,0 81,8 0,0 0,0 0,0 0,0 4,5 86,3 86,3 0,0 0,0 4,5 0,2 -0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
76,7 76,7 76,7 0,0 72,2 0,0 72,2 0,0 72,2 0,0 0,0 0,0 0,0 4,5 76,7 76,7 0,0 0,0 4,5 0,2 -0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
38 dont : travaux par tiers divers entretien, réparation de matériel loyers et fermages
k€ k€
assurances charges de personnel dotations aux amortissements matériel bâtiment, constructions plantations Charges financières Charges sociales de l’exploitant Marges brutes Résultat de l'exercice
k€ k€
k€ k€
k€ k€ k€ k€ k€ k€ k€
16,0 0,2
16,0 0,2
2,1
2,1
0,0
0,0
6,0
5,4
0,0
0,0
4,9
4,9
4,9 0,0 0,0 1,7 4,0 61,2 26,4 hypothèse vente en AMAP
EBE après charges sociales (excédent brut d'exploitation)
33,0
4,9 0,0 0,0 1,7 4,0 51,6 17,5 hypothèse vente sur le marché 24,1
Charges financières Charges sociales de l’exploitant Marges brutes Résultat de l'exercice
k€ k€ k€
1,7 4,0 61,2 26,4 hypothèse vente en AMAP
1,7 4,0 51,6 17,5 hypothèse vente sur le marché
EBE après charges sociales (excédent brut d'exploitation)
33,0
24,1
Annuité 34000€ sur 12 ans
3,8
3,8
29,2
20,3
Revenu disponible avant impôt
> Annexe 7 : Évaluation des charges d’exploitation Annexe 7 : Evaluation des charges d’exploitation Annexe 7 :par Evaluation travaux tiers des charges d’exploitation 16 000,00 € travaux par tiers réparations techniques
16 000,00 € € 7 000,00
réparations techniques
7 000,00 €
nettoyage serre
6 000,00 €
garagiste
1 500,00 €
plombier
1 500,00 €
nettoyage serre
6 000,00 €
garagiste
1 500,00 €
plombier
1 500,00 €
Réparations Techniques
500,00 €
Réparations Techniques
500,00 €
39
entretien, réparation de matériel
entretien, réparation de matériel produits d'entretien produits d'entretien piècesà àchanger changer pièces vers de terre à renouveler vers de terre à renouveler
2 100,00 €
2 100,00 € 500,00 € 500,00 € 1 500,00 € 1 500,00 € 100,00 € 100,00 €
Annexe de de l’investissement de lade première annéeannée Annexe8 8: estimation : estimation l’investissement la première
> Annexe 8 : estimation de l’investissement de la première année vers de terre HT vers de terre outils + brouettes + tenue (gants, bottes), paniers (récoltes) et récipients HT outils + brouettes + tenue (gants, bottes), paniers (récoltes) et récipients camionnette HT camionnette matériel apiculteur (tenues et outils) HT matérielessaim apiculteur (tenues et outils) d'abeilles HT essaim d'abeilles miellerie (matos) HT miellerie (matos) ordinateur, imprimante, téléphone, fax HT ordinateur, imprimante, téléphone, fax charge approvisionnement HT fournitures de bureau consommable HT charge approvisionnement matériel de bureau mobilier (étagères, chaises, tables, poubelles)... HT fournitures de bureau consommable internet, abonnement téléphone matériel de bureau mobilier (étagères, chaises, tables, poubelles)... HT ruches HT internet, abonnement téléphone Investissement la 1ere année
ruches Investissement la 1ere année
HT HT HT HT HT HT HT HT HT HT HT HT
200,0 € 200,0 € 3 000,00 € 3 000,00 € 18 000,00 € 18 000,00 € 1 000,00 € 1 500,00 €1 000,00 € 1 000,00 €1 500,00 € 2 000,00 €1 000,00 € 5 200,00 €2 000,00 € 800,00 €5 200,00 € 1 000,00 € 800,00 € 300,00 €1 000,00 € 2 000,00 € 300,00 € 34 000,00 €
2 000,00 € 34 000,00 €
40
40
Annexe 9 : Table d’amortissement(faite par M. Lambert, Chambre d’Agriculture interdépartementale d’île de France)
> Annexe 9 : Table d’amortissement
(faite par M. Lambert, Chambre d’Agriculture interdépartementale d’Île-de-France)
41
LE SOMMER ENVIRONNEMENT
4/ ÉTUDES ÉNERGIE
— Étude sur la gestion de l’énergie, les échanges thermique avec la ville et le bâtiment, le recyclage de l’air, le traitement des eaux pluviales Introduction Ce document présente : • L’estimation des besoins et dépenses énergétiques des serres • Le système de chauffage pressenti pour le projet • La description des moyens mis en place afin d’optimiser les besoins énergétiques des serres • L’estimation du potentiel de récupération des eaux pluviales pour l’arrosage des cultures • La méthode de filtration de l’air par les plantes
Énergie > Calcul des consommations et dépenses énergie Le calcul des consommations de chauffage ont été réalisé par simulation thermique dynamique. Outil utilisé : Virtual Environment Les données météo : Météonorm, moyenne des 10 dernières années Étude 1 : Influence du type de polycarbonate sur les consommations Hypothèses pour l’estimation des consommations
Pour l’estimation des besoins en énergie finale, nous avons pris en compte une production par chaudière gaz à condensation. Estimation des besoins énergétiques
Fermes verticales Romainville
Serre chaude Serre froide Température consigne jour (8h20h) 20°C 16°C Température consigne nuit 13°C 10°C Eclairage 20 W/m², 2 heures par jour de novembre à février Ventilation Débit d'air neuf 2,5 vol/h de 8h à 18h Pour l’estimation des besoins en énergie finale, nous avons pris en compte une production par chaudière gaz à condensation. Bilan de surface : Surface
Surface de
VentilationDébit Débitd'air d'airneuf neuf vol/h à 18h Ventilation 2,52,5 vol/h de de 8h 8h à 18h Pour l’estimation des besoins en énergie finale, nous avons pris en compte une production Pour l’estimation des besoins en énergie finale, nous avons pris en compte uneune production Pour l’estimation des besoins en énergie finale, nous avons pris en compte production par chaudière gaz à condensation. par par chaudière chaudièregaz gazààcondensation. condensation.
Bilan de surface :
Bilan Bilan de surface:: : Bilande desurface surface
Serre11(froide) (froide) Serre Serre 1 (froide) Serre 2 Serre 2 Serre 2 (chaude) (chaude) (chaude) Serre 3 Serre Serre 33 (chaude) (chaude) (chaude) Total Total Total
Surface Surface Surface serre serre serre 660 m² 660 660m² m²
Surface Surface dedede Surface culture culture culture 520 m² 520 m²m² 520
660 m² 660 m² 660 m²
400 m² 400 m²m² 400
440 m²m² 440 440 m² 11 760 m²m² 760 1 760 m²
320320 m² m² 320 m² 1 240 m² m² 240 11240 m²
Nousavons avons réalisé réalisé 22 variantes portant sur le le choix choix du du polycarbonate polycarbonate utilisé utilisé:: Nous variantes portant sur Nous avons réalisé réalisé 22 variantes portant surle lechoix choixdu dupolycarbonate polycarbonate utilisé Nous avons variantes portant sur utilisé : : Variante 1 Variante 2 Variante 11 Variante22 Variante DANPALON 16 mm cristal AKYVER 10mm trans 4 parois DANPALON 16 mm mmcristal cristal AKYVER10mm 10mmtrans trans4 4 parois DANPALON 16 AKYVER parois U=1,53 W/m².K U=2,5 W/m².K U=1,53 W/m².K U=2,5 W/m².K W/m².K U=2,5 W/m².K Transmission Transmission Transmission Transmission Transmission Transmission Lumineuse=63% Lumineuse=73% Lumineuse=63% Lumineuse=73% Lumineuse=63% Lumineuse=73% Facteur solaire=0,53 Facteur solaire=0,62 Facteur Facteur solaire=0,53 solaire=0,53 Facteursolaire=0,62 solaire=0,62 Résultats Résultats Résultats Résultats VARI ANTE 1 : DANPALON
VARI ANTE 2 : AKYVER
Ser rVARI eVARIANTE Ser 1r 1 e : : DANPALON ANTE DANPALON Tot al c haude f r oi de Ser Ser Serr ree Serr er e Tot al al Tot 485 521 186f rf 236 cchaude oi haude r oidede 671 758
Tot al ( k Wh ef ) Tot ( k Wh/h mef ²) 441 Totalal 485 Tot al (( kkW Wh ef )) 485 521 521 Pour c ent / m v²ar) i ant e 441 1 Tot al age ( k Wh/
Tot al ( k Wh/ m² ) 441 Pour c ent age / v ar i ant e 1
Fermes verticales Pour c ent age / vRomainville ar i ant e 1
282 236 186 186 236 282 282
382 758 671 671 758 382 382
Ser r e VARI Ser r e 2 :2 AKYVER ANTE VARI ANTE : Tot AKYVER al c haude de r e SerSer r e r e f r oi Ser Ser r e Tot al 679 c 364 944 934Tot al haude r oi c haude265 f 570 f r de oi de
618 402 570 537 679 934934 679364 364 265 265 570 944944 41%537 618 402 618 402 537 Estimation des besoins énergét 41%
41%
Consommation chauffage en kWh énergie finale 1 000 000 900 000 verticales Romainville Fermes
Estimation des besoins énergétiques
800 000 Consommation chauffage en kWh énergie finale
700 000
1 000 000
600000 000 900 DANPALON
800 500000 000
AKYVER
700 000
400 000
600 000
300 000
500 000
DANPALON
200 000
AKYVER
400 000
Le Sommer Environnement
5
100 000
300 000
0000 Le200Sommer Environnement Serre chaude Serre froide Le100Sommer Environnement 000
5
Total
5
Les besoins chaud avec l’AKYVER sont 40% plus élevées. Le gain sur lesavec apports solaires apporté par l’AKYVER ne compense pas les déperdit Les besoins chaud l’AKYVER sont 40 % plus élevées. Les besoins chaud avec l’AKYVER sont 40% plus élevées. importantes de ce type de polycarbonate. Sur des considérations énergétiques, le coeffic Le gain apports solaires apporté par l’AKYVER ne compense pas lespas déperditions Le gainsur surles les apports solaires apporté par l’AKYVER ne compense les déperditions thermique de l’AKYVER étant moins performant, le choix du polycarbonate s’orienterait importantes de desdes considérations énergétiques, le coefficient importantes de ce cetype typede depolycarbonate. polycarbonate.Sur Sur considérations énergétiques, le coefficient le DANPALON. thermique de l’AKYVER étant moins performant, le choix du polycarbonate s’orienterait sur thermique de l’AKYVER étant moins performant, le choix du polycarbonate s’orienterait 0
Serre chaude
Serre froide
Total
le surDANPALON. le DANPALON.
1% -4%
-4% 1% 21%
-25% -25%
Variante 1 Variante 1 apports/déperditions Répartition des Répartition des en apports/déperditions période de chauffe -21%
-21%
des apports/déperditions VarianteRépartition 2 Répartition des apports/déperditions en période de chauffe 17% en période de chauffe
-3%
-3%
21% en période de chauffe
Apport interne Apport interne
17%
Apport interne
Apport interne
Apport solaire Apport solaire
Apport solaire
Apport solaire
Déperditions parois Déperditions parois
Déperditions parois
Déperditions parois
VentilationVentilation
Ventilation
Ventilation
infiltration
infiltration
infiltration
-49%
-49%
Variante 2
1%
1%
-60%
infiltration
-60%
Les déperditions de l’enveloppe participent principalement aux besoins de chauffage dans
Les serres. déperditions de l’enveloppe participent principalement aux besoins deaux chauffage les Les déperditions de l’enveloppe participent principalement besoins de chauffage d dans les serres. Il est par conséquent important d’agir sur le coefficient de transfert thermique du les serres. afin de limiter les consommations. Ilpolycarbonate est par conséquent important d’agir sur le coefficient de transfert thermique polycarbonate afin de limiter les consommations. Dépenses énergie
Les déperditions de l’enveloppe participent principalement aux besoins de chauffage dans les serres. IlIlestest par conséquent important d’agir sur le coefficient de transfert thermique de transfert thermique du par conséquent important d’agir sur le coefficient du polycarbonate limiter les les consommations. polycarbonateafin afindede limiter consommations. Dépenses énergie
Dépenses énergie variante 1 variante 2 DAPALON (U=1,53) AKYVER (U=2,53) Consommation chauffage 671 758 kWh 944 934 kWh Coût du kWh de gaz 0,05 €/kWh 0,05 €/kWh Dépenses chauffage 33 588 € 47 247 € Consommation éclairage 6 367 kWh Coût du kWh d'électricité 0,10 €/kWh Dépenses éclairage 637 € Dépenses totales 34 225 € 47 883 €
Étude 2 : Diminution des températures de consigne 2.1.2 Etude 2 : Diminution des températures dans les serres et choix du mode de production
de consigne dans les serres
et choix du mode de production
Pour étude, nous avons en compte base de calcul le polycarbonate Pourcette cette étude, nousprisavons priscomme en compte comme base de calcul le polycarbonate DANPALON. Les végétaux seront regroupés par serre ayant des conditions climatiques DANPALON. Fermes verticales Romainville Estimation des besoins énergétiques différentes : une serre dite « chaude » avec une température de consigne de 18° C, une serre Les végétaux seront regroupés par serre ayant des conditions climatiques différentes : une « tiède » avec une consigne à 12°C et une autre « froide » avec une consigne à 8° C. serre dite « chaude » avec une température de consigne de 18°C, une serre « tiède » avec une consigne à 12°C et une autre « froide » avec une consigne à 8°C. Base deverticales calcul Romainville Fermes Estimation des besoins énergétiques Le Sommer Environnement 6 Base de calcul serre dite « chaude » avec une température de1consigne de Serre 18°C, une » avec Serre 2 serre « tiède Serre 3 une consigne à 12°C et une autre « froide » avec une consigne à 8°C. Surfaces 675 m² 675 m² 425 m² Base de calcul
consigne diurne 18 °C 12 °C 8 °C Serre 1 Serre 2 Serre 3 consigne nocturne 12 °C 8 °C 5 °C Surfaces 675 m² 675 m² 425 m² Ventilation : 2,5 vol/h en période de chauffage de 8h à 18h consigne diurne 18 °C 12 °C 8 °C Ventilation : 2,5 vol / h en période de chauffage de 8h à 18h Eclairage : 20 W/m² 2 heures par jour consigne nocturne 12 °C 8 °C 5 °C Éclairage : :20 W / m² 2 heures par jour Nous avons comparé consommations Ventilation 2,5 vol/h enles période de chauffaged’une de 8hserre à 18hselon la température de consigne. Nous avons comparé les consommations Etude 1 d’une serre selon la température Etudede 2 consigne.
Eclairage : 20 W/m² 2 heures par jour Serrede2 consigne. Serre 3 Serre chaude Nous avons comparé les consommations d’une serreSerre selon1 la température consigne diurne 20 °C 18 °C 12 °C 8 °C Etude 1 Etude 2 consigne nocturne 13 °C 12 °C 8 °C Serre 1 Serre 2 Serre 3 5 °C Serre chaude Besoins nets (*) 339 kWh/m² 278 kWh/m² 117 kWh/m² consigne diurne 20 °C 18 °C 12 °C 8 °C45 kWh/m² -18% Gains consigne nocturne 13 °C 12 °C 8 °C -65% 5 °C -87% Besoins nets (*)
339 kWh/m²
278 kWh/m²
(*) sans prendre en compte le rendement des installations -18% Gains
117 kWh/m² -65%
45 kWh/m² -87%
(*) sans prendre en compte le rendement des installations Besoins nets d'une serre
400 kWh/m²
Besoins nets d'une serre
350 kWh/m² 400 kWh/m²
300 350 kWh/m² kWh/m² 250 300 kWh/m² kWh/m² 250 kWh/m² kWh/m² 200 200 kWh/m² kWh/m² 150
-18%
150 kWh/m²
100 kWh/m²
-18%
100 kWh/m²
-65%
50 kWh/m² 0 kWh/m² 0 kWh/m²
-50 kWh/m²
-87%
-65%
50 kWh/m²
Tc=20°C Tc=20°C
Tc=18°C Tc=18°C
Tc=12°C Tc=12°C
-87%
Tc=8°C
Tc=8°C
-50 kWh/m²
Il est essentiel de connaitre la température optimale pour chaque serre. En effet, une Il est essentiel de température de optimale pourimplique chaque serre. En effet, une augmentation de connaitre 1°C de lalatempérature consigne une surconsommation augmentation de 1°C de la température de consigne implique une surconsommation d’environ 10%.de connaitre la température optimale pour chaque serre. Il est essentiel d’environ 10%.
En effet, une augmentation de 1° C de la température de consigne implique Pour l’estimationdes desbesoins besoins énergie finale, nous avons comparé une production une surconsommation d’environ 10 %. Pour l’estimation enen énergie finale, nous avons comparé une production par par chaudière bois avec une production chaudière gaz. chaudière bois avec une production chaudière gaz.
Pour l’estimation des besoins en énergie finale, nous avons comparé une production par chaudière boisRomainville avec une production chaudière gaz. Fermes verticales Estimation des besoins énergétiqu
Serre 1
Serre 2
Serre 3
Total
Consommation (MWh)
289
122
29
441
Consommation (kWh/m²)
428
181
69
248
Consommation (MWh)
245
103
25
373
Consommation (kWh/m²)
363
153
59
210
Chaudière Bois
Chaudière Gaz
Les consommations avec une chaudière bois sont plus importantes qu’avec une chaudière Les consommations avec une chaudière bois sont plus importantes qu’avec une chaudière gaz à cause d’un rendement de génération plus faible pour le bois. gaz à cause d’un rendement de génération plus faible pour le bois. Une production bois énergie permet d’éviter l’émission de 82 tonnes CO2. Une production énergie permet d’éviter et l’émission de 82 tonnes CO2. Le bois énergie Le bois énergie est bois une filière à énergie renouvelable une ressource d’avenir en alternative est une filière à énergie renouvelable et une ressource d’avenir en alternative aux énergies aux énergies fossiles.
fossiles. Fermes verticales Romainville
Estimation des besoins énergétiques
Dépenses
Dépenses
Consommation chauffage Coût du kWh Dépenses consommation chauffage annuelle Consommation éclairage Dépenses éclairage (0,1 €/ kWh) Dépenses entretien/ maintenance Total dépenses annuelles Puissance Investissement
Chaudière bois 441 MWh 248 kWh/ m² 0,03 €/ kWh 13 216 € 7 €/ m²
Chaudière gaz 373 MWh 210 kWh/ m² 0,05 €/ kWh 18 658 € 11 €/ m²
8 520 kWh 852 € 6 000 € 20 068 € 11 €/ m² 400 kW 240 000 €
8 520 kWh 852 € 3 000 € 22 510 € 13 €/ m² 400 kW 60 000 €
L’utilisation du bois comme biomasse est la solution la plus économique sur les dépenses énergie annuelle.
L’utilisation du bois comme biomasse est la solution la plus économique sur les dépenses énergie annuelle.
Avantages d’une production bois: - Dépense plusbois: faible Avantages d’une énergie production Source d’énergie renouvelable • Dépense énergie plus faible - Emissions CO2 faibles • Source d’énergiede renouvelable Possibilité d’utilisation • Émissions de CO2 faibles biomasse locale
• Possibilité d’utilisation biomasse locale
Inconvénients : Inconvénients - Volume :de stockage bois important et facilité d’accès pour le déchargement • Volume de stockageimportante bois important et facilité d’accès pour le déchargement - Maintenance • Maintenance importante - Coût d’investissement supérieur • Coût d’investissement supérieur - Emissions de NOx plus importantes
• Émissions de NOx plus importantes
Le Sommer Environnement
> Description du système pressenti Les consommations énergétiques des serres seront optimisées grâce à : 1) Une enveloppe thermique performante. Le coefficient de déperdition du Danpalon par exemple permet de limiter les pertes par paroi dans les serres. Le gain obtenu en passant d’un coefficient U=2,5 W/(m².K) à un coefficient U=1,5 W/(m².K) est de l’ordre de 30 % sur les consommations de chauffage. Il est donc nécessaire de mettre en place un polycarbonate performant thermiquement. 2) La mise en place d’écrans thermiques mobiles permettant de limiter les déperditions par rayonnement infrarouge durant la nuit et de maitriser la température dans les serres. Ils seront à déployer au-dessus de la culture en début de nuit, quand la demande de chauffage devient importante, et seront progressivement retirés au lever du soleil. Les écrans seront motorisés et automatisés. Les toiles d’assemblage de bandelettes de polyester avec alternance de bandelettes en aluminium sont les plus efficaces sur le marché. De plus, ils permettront en été de limiter le rayonnement solaire direct sur les végétaux.
3) Un ordinateur central permettant d’optimiser au mieux la gestion de l’énergie et du climat intérieur des serres. Il permettra le réglage et la lecture de tous les paramètres importants pour obtenir une gestion efficace (température intérieure, humidité de chaque serre sera géré par ordinateur). Il contrôlera le démarrage de la chaudière, l’ouverture des ouvrants pour limiter les surchauffes et gérer le taux d’humidité dans les serres, et également le déploiement des écrans thermiques. Les ouvrants devront avoir un taux d’ouverture variable pour optimiser le débit d’air neuf entrant et limiter ainsi les pertes par ventilation. De plus, pour limiter les surchauffes d’été, les ouvrants et écrans devront être latéraux et au faîtage
technique permet de diminuer la puissance thermique installée et les 5) Des températures de consigne différentes pour chaque serre. L 4) Des émetteurs de chaleur localisés au plus près des cultures et fonctionnant en réseau regroupés par serreconsiste ayantà faire descirculer conditions climatiques différentes : d’eau basse température. Ce procédé de l’eau chaude dans des canalisations près des parties nécessitant lede plus18°C, de chaleur. Ainsi, cette « tiède » a avecsituées une localement température de consigne une serre technique permet de diminuer la puissance thermique installée et les besoins de chauffage. 5) Des températures de consigne différentes chaque serre. Les et une autre « froide » avec une consignepour à 8°C. regroupés pardeserre ayant despour conditions différentes : une 5) DesLa températures consigne différentes chaque serre.climatiques Les végétaux seront fixation des températures de consignes est un choix stratégiqu regroupés par serre ayant des conditions climatiques différentes : une une serre dite « chaude » avec une température de consigne de 18°C, serre « tiède avec de connaitre la température optimale pour chaque serre. En» effet, avec une température de consigne de 18°C, une serre « tiède » avec une consigne à 12°C et une autre « avec froide » de avec une consigne à une 8°C.surconsommation d’e température consigne implique et une de autrela « froide » une consigne à 8°C. La fixation des températures de consignes un choix stratégique majeur. essentiel La fixation desnuit températures de consignes est unIl est choix stratégique réduit de permet deestlimiter les consommations de chauffage.m de connaitre la température optimale pour chaque serre. En effet, une augmentation de 1°C Besoins netsoptimale d'une serre de connaitredelaconsigne température pour chaque serre. En effet, une de la température implique une surconsommation d’environ 10 %. De plus, 400 kWh/m² de la température de consigne implique une surconsommation d’envi un réduit de nuit permet de limiter les consommations de chauffage. 350 kWh/m² réduit de nuit permet de limiter les consommations de chauffage. 300 kWh/m²
Besoins nets d'une serre
400 kWh/m² 250 kWh/m² 350 kWh/m² 200 kWh/m² 300 kWh/m² 150 kWh/m² -18%
250 kWh/m² 100 kWh/m² 200 kWh/m²50 kWh/m²
-65% -87%
150 kWh/m² 0 kWh/m² 100 kWh/m² -50 kWh/m² 50 kWh/m² 0 kWh/m²
Tc=20°C
-18%
Tc=18°C
Tc=12°C
Tc=8°C
-65% -87%
Tc=20°C Tc=18°C Tc=12°C Tc=8°C 6) La diminution des infiltrations. L’étanchéité à l’air influence gran chauffage des serres. Il sera nécessaire de porter une attention p l’air lors de la phase chantier afin de garantir les performances et 6) La diminution des infiltrations. L’étanchéité à l’air influence grandement les besoins de ouvertures, où il de faudra veiller à ce qu’elles soient biengrandem hermé 6) Lades diminution des infiltrations. à l’air influence chauffage des serres. Il sera nécessaire porter uneL’étanchéité attention particulière à l’étanchéité à l’air lors de la phase afin de les performances et en porter particulierune au niveau chauffage deschantier serres. Il garantir sera nécessaire de attention partic des ouvertures, où il faudra veiller à ce qu’elles soient bien hermétiques. l’air lors destockage la phased’eau chantier afin de garantir les performances et en 7) Un chaude garantissant une régulation plus so des ouvertures, où il faudra veiller à ce qu’elles soient bien hermétiqu 7) Un stockage d’eau chaude garantissant une régulation plus souple. Il permettra : - le découplage total de la production de chaleur et de la distributi • le découplage total de la production de chaleur et de la distribution dans la serre. • un fonctionnement de la chaudière dede façon et non plus à-coups - un fonctionnement la régulière chaudière de par façon régulière et non plu (augmentation de la durée de vie des équipements). 7) Un(augmentation stockage d’eau chaude garantissant une régulation plus souple dede laladurée vie des équipements). • une diminution de la puissance chaudièrede à installer. pics de total production et donc dede lisser lachaudière consommation. -• un le écrêtage découplage de de lachaleur production de et deà la distribution d - unedesdiminution de la puissance lachaleur installer. - un -fonctionnement depics la chaudière de façon régulière et non pa un écrêtage des de production de chaleur et donc deplus lisser (augmentation de la durée de vie des équipements). - une diminution de la puissance de la chaudière à installer. - un écrêtage des pics de production de chaleur et donc de lisser la c -50 kWh/m²
La production de chauffage s’orienterait sur une chaudière bois. La production de chauffage s’orienterait sur une chaudière bois.d’éviter l’émission de 82 tonn Une production bois énergie permet Une production bois énergie permet d’éviter l’émission de 82 tonnes CO2 par an et permet une économie d’environ 2500€ surliées les dépenses annuelles liées à une économie d’environ 2500 € sur les dépenses annuelles à l’énergie par rapport à uneproduction solution gaz. de gaz. une solution La chauffage s’orienterait sur une chaudière bois. Le bois énergie est une filière à énergie renouvelable et une ressource d’avenir en alternative Le bois énergie une filière à énergie resso aux énergies fossiles. Une production bois est énergie permet d’éviter renouvelable l’émission deet82une tonnes alternative d’environ aux énergies fossiles. une économie 2500€ sur les dépenses annuelles liées à l’é une solution gaz.
Fermes verticales Romainville
Estimation des besoins énergétiques
Schéma de principe d’une chaufferie bois Fermes verticales Romainville
Estimation des besoins énergétiques
Synthèse desconsommations consommations et dépenses Synthèse des et dépenses
Synthèse des consommations et dépenses Chaudière bois 441 MWhChaudière bois 248 kWh/m²
Consommation chauffage
Consommation chauffage Coût du kWh Dépenses consommation chauffage annuelle
Coût du kWh Dépenses consommation chauffage Consommation éclairage annuelle Dépenses éclairage (0,1 €/kWh) Dépenses entretien/maintenance
Consommation éclairage Total dépenses annuelles Dépenses éclairage (0,1 €/kWh) Puissance Dépenses entretien/maintenance Investissement
Total dépenses annuelles
0,03 €/kWh441 MWh
248 kWh/m² 13 216 € 0,03 €/kWh 7 €/m² 8 520 kWh13 216 € 852 € 6 000 €
7 €/m²
20 068 €8 520 kWh 11 €/m² 852 € 400 kW 6 000 € 240 000 €
20 068 € 11 €/m² 400 kW 240 000 € Estimation des besoins énergétiques
Puissance Investissement Fermes verticales Romainville
> Récupération des eaux pluviales
3 Récupération des eaux pluviales
Hypothèses :
Hypothèses :
besoins arrosage 8 L/m²jour coefficient de ruissellement 0,95 Précipitations 652 L/(m².an) Coefficient de pertes 0,7 Les besoins en arrosage ont été pris en compte avec un recyclage de l’eau de 50%, soit un Les besoins en arrosage été pris en compte un recyclés) recyclage de l’eau de 50 %, besoin d’arrosage deont 4 litres /m².jour (+4avec litres Le Sommer Environnement 12 soit un besoin d’arrosage de 4 litres / m².jour (+ 4 litres recyclés)
Nousavons avons considéré la récupération des eaux sur pluviales sur des les serres. toitures des serres. Nous considéré la récupération des eaux pluviales les toitures Résultats : Le Sommer Environnement Surface Surface
Serre 1
toiture
de culture
660 m²
520 m²
besoin en arrosage annuel 759 m3
Volume d'eau Surface de pluie % de 12 active de récupérable par couverture récupération an 627 m²
286 m3
38%
besoin d’arrosage de 4 litres /m².jour (+4 litres recyclés) Nous avons considéré la récupération des eaux pluviales sur les toitures des serres.
Résultats :
Résultats : Volume d'eau Surface de pluie % de active de récupérable par couverture récupération an
Surface toiture
Surface de culture
besoin en arrosage annuel
Serre 1
660 m²
520 m²
759 m3
627 m²
286 m3
38%
Serre 2
660 m²
400 m²
584 m3
627 m²
286 m3
49%
Serre 3
440 m²
320 m²
467 m3
418 m²
191 m3
41%
1 760 m²
1 240 m²
1 810 m3
1 672 m²
763 m3
42%
Total
Le potentiel potentieldederécupération récupération maximal pluviales s’élève 42% des besoins Le maximal desdes eauxeaux pluviales s’élève à 42 %àdes besoins d’arrosage. Un volume de stockage de l’ordre de 50 3m3 est nécessaire pour assurer cette d’arrosage. Un volume de stockage de l’ordre de 50 m est nécessaire pour assurer couverture. cette couverture. En déduisant l’apport pluviale maximal, les besoins en eau s’élèvent à 1050 m3, soit une
En déduisant l’apport pluviale maximal, les besoins en eau s’élèvent à 1050 m3, dépense de 3060 € (2,92 €/m3). soit une dépense de 3060 € (2,92 € / m3).
> Filtration l’air Romainville Fermesde verticales
Estimation des besoins énergétiques
Nous prévoyons la mise en place d’une surface de 40m² de jardins filtrants pour traiter l’air vicié des logements.
®
4 Filtration de l’air
Le jardin filtrant est un ouvrage composé d’un filtre planté constitué d’un lit de matière Nous prévoyons la mise en place d’une superficielle surface de 40m² de jardins filtrants pour traiter l’air organique fixatrice surmontée d’une plantation de plantes adaptées (parmi vicié des logements. 70 espèces). Les polluants sont soit bio-dégradés, soit piégés et séquestrés dans le substrat de plantation sous des formes non « bio-disponibles » et donc non toxiques. jardinsont filtrant® est unpar ouvrage composé d’un filtre planté constitué d’un lit de matière Les gaz àLe traiter acheminés le biais de la Ventilation Mécanique Contrôlé (VMC). organique fixatrice surmontée d'une plantation superficielle de plantes adaptées (parmi 70 Les gaz traversent un lit de caillebotis, une couche de galets puis une géo grille avant espèces). Les polluants sont soit bio-dégradés, soit piégés et séquestrés dans le substrat de d’atteindre le substrat. continue son ascension dans»laetmasse filtrante en passant plantation sousL’air des formes non « bio-disponibles donc non toxiques. par un litLes de gaz matière organique fixatrice. Le sol agit comme un support pour l’implantation à traiter sont acheminés par le biais de la Ventilation Mécanique Contrôlé (VMC). d’une flore susceptible de caillebotis, participer àune la décomposition des gaz de serre Lesbactérienne gaz traversent un lit de couche de galets puisà effet une géo grille avant (N02, CO, …) et leslegaz viciés. Le support organique est surmonté toile plantée d’atteindre substrat. L’air continue son ascension dans lad’une masse filtrante en passant par un lit de matière fixatrice. Le sol agit comme un support pour l'implantation d'une superficiellement par desorganique plantes fixatrices. flore bactérienne susceptible de participer à la décomposition des gaz à effet de serre (N02, CO, …) et les gaz viciés. Le support organique est surmonté d’une toile plantée Le Sommer Environnement 13 superficiellement par des plantes fixatrices.
Il s’agit de faire passer l’effluent gazeux à travers un substrat poreux sur lequel vivent des
Il s’agit de faire passer l’effluent gazeux travers un substrat poreux sur lequel communautés microbiennes quià vont dégrader les contaminants (CO2,vivent COV, Particules..). Les filtresmicrobiennes sont végétalisés pour assurer la perméabilité(CO du2, COV, substrat, favoriser le des communautés qui vont dégrader les contaminants développement des végétalisés micro-organismes, maintenir la structuredu des sols dufavoriser filtre et assimiler Particules..). Les filtres sont pour assurer la perméabilité substrat, une partie des charges dans la biomasse végétale. le développement des micro-organismes, maintenir la structure des sols du filtre Cette technique permet de rejeter effluents gazeux qui ne présentent plus de risque pour et assimiler une partie des charges dans lades biomasse végétale. l’environnement et elle ne génère pas de résidu secondaire qu’il faut traiter. Cette technique permet de rejeter des effluents gazeux qui ne présentent plus de risque Les flores bactériennes et les essences végétales présentes fixent le carbone et favorisent la pour l’environnement et elle ne génère pas de résidu secondaire qu’il faut traiter. décomposition de CH4 en CO2 et H2O. A ce stade, nous choisissons les plantes suivantes :
ille
Romainville
Estimation des besoins énergétiques
Equisetum Les flores bactériennes et les essences végétales présentes fixent le carbone et favorisent Estimation des besoins énergétiques la décomposition CH4 en CO2 et H2O. À ce stade, nous choisissons les plantes suivantes : Fermes verticalesdeRomainville Estimation des besoins énergétiques Sasa Palmata Sasa Palmata
Equisetum Equisetum
Equisetum
Le Carex est capable de traiter la plupart des germes et des virus (désinfection) et ses racines piègent la plupart des métaux lourds.
e de traiter la plupart des désinfection) et ses racines métaux lourds.
Salix caprea
Salix caprea
capable de traiter la plupart des Le Carex virus (désinfection) et est ses capable racines de traiter la plupart des germes et des virus (désinfection) et ses racines art des métaux lourds. Salix caprea piègent la plupart des métaux lourds.
Le Carex est capable de traiter la plupart des germes et des virus (désinfection) et ses racines piègent la plupart des métaux lourds.
Le Sommer Environnement
Salix caprea
Salix caprea
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DEAR CONCEPT
5/ STRUCTURE
I. Principe de structure du bâtiment Le projet structurel consiste en la création d’un portique en béton enveloppant les barres d’immeubles existantes. Ce portique sera capable de soutenir les serres qui seront implantées en cime des immeubles.
Cette structure, complétement indépendante de l’existant, sera fondée sur des massifs en béton à chaque voile et poteau du portique. Nous prenons comme hypothèse un sol à 3 bars nous conduisant à utiliser un système de fondation par semelles/massifs isolés, tous les 4 m environ (dimensions provisoires 250 cm x 250 cm x 60 cm).
Afin de stabiliser au contreventement le portique, nous imaginons des dalles béton, courant le long de la façade de l’immeuble, permettant de créer des balcons / loggias à chaque étage.
Viennent ensuite des poteaux de sections plus modestes qui soulages ces dalles et donnent la capacité portante réglementaire à ces balcons / loggias. Le calepinage de ces poteaux respecte les ouvertures des baies vitrées.
Les serres agricoles urbaines sont constituées d’éléments métalliques, poteaux et poutres, pour une facilité d’assemblage et un poids plus faible. Ce sont des profilés du commerce de type IPN. Les coursives de circulation interne sont en caillebotis métalliques.
Les bacs de culture végétale sont fixés sur une structure plus légère.
II. Pré dimensionnements Support de Serres Béton avec poteaux porteurs : Qualité de Béton B25
BUREAU MICHEL FORGUE
6/ ÉCONOMIE DU BÂTIMENT
Bureau Michel FORGUE Ingénieurs conseils Economie du bâtiment 250 Route de Charavines 38140 LE RIVIER D'APPRIEU Tel 04 76 65 19 34 Fax 04 76 65 12 52 1, Bis Cité Griset 75011 PARIS Tel 01 43 47 08 57 bureau@bmforgue.fr
Projet de Fermes urbaines à Romainville (93) Description sommaire du projet Etude de faisabilité de la construction de fermes urbaines au-dessus de 3 barres de logements existantes de la cité Marcel Cachin à Romainville complétée par une extension des logements avec des loggias et des balcons Surface totale de référence des fermes Surface totale plantée des fermes Surface totale des loggias Surface totale des balcons
2729 1368 1282 1393
m² m² m² m²
Hypothèses de base Serres chauffées avec 3 niveaux de température différents, façades en polycarbonate alvéolé haute isolation thermique
Estimation prévisionnelle du coût de construction Etude de faisabilité Date de valeur : Octobre 2011 Fermes Urbaines
Coût en € HT
Fondations et structure porteuse des fermes Planchers et locaux des serres Monte-charge + escaliers + passerelles + façade cage d'escalier Locaux en RDC et sous-sol Enveloppe polycarbonate Equipements techniques des serres Systèmes agricoles Total
Extension des logements
ratio / m² fermes 430 823 € 650 608 € 112 040 € 138 750 € 655 367 € 419 304 € 244 936 € 2 651 827 €
Coût en € HT
158 € 238 € 41 € 51 € 240 € 154 € 90 € 972 € ratio/m² balcons+loggias
2 316 961 €
Projet d'extension des logements sur structure porteuse des fermes
ratio / m² plantée 315 € 476 € 82 € 101 € 479 € 307 € 179 € 1 939 €
866 €
4 968 788 €
TOTAL
L'estimation a été réalisée en prenant en compte une qualité de polycarbonate optimale pour l'isolation thermique de la serre. Dans le cadre du projet une optimisation importante sera à réaliser afin de considérer au mieux le rapport entre le coût d'investissement et le coût de la production énergétique suivant les températures de consigne retenues pour chacune des serres. Cela pourrait représenter une piste d'économies importante pour le projet étant donné le montant que représente ce poste. Ci-dessous nous avons estimé les économies d'investissement que représentent des serres non chauffées.
Hypothèse B
Serres sans chauffage, façade en polycarbonate simple
Fermes Urbaines Hypothèse B
Coût en € HT
Moins-value sur la serre par rapport à l'hypothèse de base Total du coût de la ferme dans l'hypothèse B
TOTAL
ratio / m² fermes
ratio / m² plantée
-516 577 € 2 135 250 €
4 452 211 €
782 €
1 561 €