s no s ec ire av na rte pa
e c i v r es e s u jeun a des
■ L’éducation,
un enjeu de société qui nous
concerne tous : de nombreux partenaires travaillent aux côtés de l’Éducation nationale pour permettre aux jeunes, futurs citoyens, de recevoir éducation et formation. Grâce à des coopérations fortes et diversifiées,
■ différents partenariats pour des réponses adaptées aux besoins ◗ ◗ une mission de service public
Préfecture de région ■
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Services déconcentrés de l’État
Administrations et établissements publics ■
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Conseil régional
Préfectures de départements ■ Communes ■ Organisations syndicales ■
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Conseils généraux ■
CRDP
Centres hospitaliers et centres médico-éducatifs
académie de Besançon
Structures culturelles ■ Associations d’éducation populaire ■ Associations spécialisées (santé, culture, solidarité etc.) ■
Associations de parents d’élèves
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■ Organismes et fédérations professionnelles
CROUS
Pôles nationaux de ressources culturelles ■
Chambres consulaires
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Entreprises
Corps professionnels (gendarmerie, police, pompiers etc.) ■
Médias ■
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Administrations éducatives étrangères
Fondations ■
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Union européenne
Le rectorat de l’académie de Besançon travaille régulièrement avec la préfecture de région, en particulier avec le secrétariat général pour les Affaires régionales (SGAR) et principalement dans le champ des constructions universitaires. Les services déconcentrés de l’État sont associés à un certain nombre d’actions éducatives. Les services dépendant de ministères travaillent régulièrement aux côtés des services académiques, comme la direction régionale Jeunesse et Sports, la délégation régionale à la Recherche et à la Technologie, les directions régionales de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement, de l’Agriculture et de la Forêt, des Affaires culturelles, des Affaires sanitaires et sociales de Franche-Comté, de l’Environnement, du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle ou de la Protection judiciaire de la jeunesse. Les collectivités territoriales remplissent les nombreuses missions qui leur ont été confiées par les lois de décentralisation. Les communes sont en charge de la création et de l’implantation des écoles élémentaires après avis du représentant de l’État dans le département. Les conseils généraux définissent la carte des
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VIE DE L’ACADÉMIE
travailler en partenariat
■
élèves.
janvier-février 2005 N o 13
accompagne toujours mieux les
les dossiers de l’académie et de ses partenaires
l’académie de Besançon accueille et
la décentralisation de la gestion des personnels techniciens, ouvriers et de services La loi 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales définit le transfert de compétences entre l’État et les collectivités territoriales. Les missions portant sur l’accueil, la restauration, l’hébergement, l’entretien général et technique sont transférées aux collectivités territoriales (région et départements) au 1er janvier 2005. Les personnels techniques, ouvriers et de service (TOS) de l’Éducation nationale chargés de ces missions seront mis à disposition auprès de ces collectivités. Ils pourront exercer un droit d’option à compter du 1er janvier 2006, pendant une durée de deux ans : — soit une intégration dans la fonction publique territoriale — soit un détachement sans limitation de durée. En 2008, les agents qui n’auront pas exercé ce droit d’option seront détachés sans limitation de durée auprès de la collectivité territoriale de rattachement
de
leur
établissement
(conseil régional ou conseil général).
collèges dans leur département, leur capacité d’accueil et le mode d’hébergement des élèves. Le conseil régional a les mêmes compétences pour les lycées, les établissements régionaux d’enseignement adapté et les établissements agricoles. Il établit en outre le schéma prévisionnel des formations des collèges et des lycées et le plan régional de développement des formations (PRDF).
◗ ◗ des partenariats diversifiés ◗ des conventions Des conventions nationales sont déclinées au niveau académique, par exemple avec la direction régionale des Affaires culturelles (DRAC) ou encore avec Peugeot Citroën Automobiles (PSA). Le rectorat favorise la mise en œuvre d’actions pédagogiques et éducatives en proposant des conventions aux partenaires locaux, nationaux ou étrangers. En 2004 par exemple, une convention a été signée entre le rectorat, la préfecture de région et la direction régionale de l’Agriculture et de la Forêt pour la promotion de l’égalité des chances entre filles et garçons. La même année, une convention en vue de prévenir les risques liés aux situations de travail a été signée avec la Caisse régionale d’assurance maladie Bourgogne – Franche-Comté. Les inspections d’académie nouent des partenariats à l’échelle départementale dans divers domaines. Des actions sont menées dans le cadre des politiques de la ville, notamment à travers les contrats locaux d’accompagnement de la scolarité (CLAS) et les contrats locaux de sécurité (CLS). Les établissements formalisent de nombreux partenariats par conventions, le plus souvent avec le monde professionnel pour les stages de formation en entreprise des élèves. ◗ des projets partagés Les coopérations avec des collectivités, des administrations, des associations ou des entreprises s’appuient sur les savoir-faire de chacun, dans une perspective de réels échanges. Il s’agit d’améliorer ensemble le niveau de qualification et le développement des compétences des élèves. La délégation académique à l’Enseignement technique et à l’Apprentissage (DAET) pour la formation initiale et la délégation académique à la Formation continue (GIP-CAFOC) travaillent ainsi avec les professions mais également avec la direction régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle (DRTEFP), les collectivités et les administrations publiques pour développer la formation initiale et continue. Les services académiques peuvent aussi bénéficier de compétences spécifiques de professionnels. Par exemple, la division de la Formation des personnels du rectorat fait appel au savoir-faire du Goethe Institut, de la MGEN, des centres d’entraînement aux
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méthodes d’éducation active (CEMEA) pour offrir des formations particulières aux personnels enseignants, d’éducation et d’orientation. Conventionnés ou non, les partenariats peuvent être ponctuels. Ainsi, à l’occasion de l’opération 2005 année mondiale de la physique, un comité de pilotage académique été mis en place, fédérant les partenaires institutionnels (l’Université de Franche-Comté, la direction régionale à la Recherche et de la Technologie). Autre exemple, le musée de la Résistance de Besançon est un partenaire de l’académie pour le Concours national de la résistance et de la déportation.
■ tracer des perspectives ◗ des instances de concertation Le conseil académique de l’éducation nationale est composé de représentants des élus, des fédérations de parents d’élèves et des organisations syndicales. Le CAEN est présidé par le préfet de région et le président du conseil régional. Au niveau départemental, les conseils départementaux de l’éducation nationale (CDEN) coprésidés par les préfets de départements et les présidents des conseils généraux jouent un rôle analogue. Le comité technique paritaire académique, présidé par le recteur, constitue une instance de dialogue avec les partenaires sociaux. Ce comité émet des avis sur les questions concernant les structures pédagogiques, la répartition des moyens et l’organisation des établissements scolaires. ◗ des instances de réflexion Le conseil économique et social, le conseil régional et les conseils généraux, par les travaux de leurs commissions, nourrissent la réflexion sur les stratégies éducatives en Franche-Comté. Le plan régional de développement des formations (PRDF) et le schéma prévisionnel des formations, élaborés actuellement par le conseil régional, seront des outils indispensables pour poursuivre l’évolution de l’offre de formation professionnelle sur le territoire. Le Centre d'animation et de ressources de l'information sur la formation (Cèdre-CARIF) et l’Observatoire régional de l’emploi et de la formation (OREF) contribuent également à fournir information et analyses aux décideurs en matière de relations emploi-formation.
■ faire avancer les grands chantiers éducatifs ◗ prévention de l’illettrisme L’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI), dont le délégué régional est placé sous l’autorité du préfet de région, et le Centre régional de documentation pédagogique (CRDP) sont des partenaires privilégiés. Une mutualisation des pratiques est favori-
sée, en particulier avec les associations. Le centre académique de ressources pour la scolarisation des nouveaux arrivants et des enfants du voyage est accueilli dans les locaux du Centre de linguistique appliquée (CLA). Le service académique d’information et d’orientation (SAIO) et le service académique de l’Enseignement technique et de l’Apprentissage (DAET) travaillent avec le ministère de la Défense pour améliorer le suivi des jeunes repérés en grande difficulté de lecture lors des journées d’appel de préparation à la défense (JAPD). ◗ l’éducation à l’environnement pour un développement durable Un comité de pilotage académique associe des membres de l’Éducation nationale et des représentants du secrétariat général aux Affaires régionales de la préfecture (SGAR), de services déconcentrés de l’État, de collectivités territoriales et du milieu associatif. Des opérations de sensibilisation, menées par exemple avec la direction régionale de l’Environnement (DIREN), l’Office national des forêts (ONF), l’Agence de l’eau ou encore les collectivités, appuient de manière efficace l’action éducative. Les communes, les entreprises, les organismes professionnels et les associations, en particulier les centres permanents d’initiatives pour l’environnement (CPIE), s’impliquent fortement dans les projets locaux. ◗ l’éducation à la santé et à la citoyenneté Fin 2003, l’académie de Besançon a signé une convention avec la direction régionale des Affaires sanitaires et sociales de FrancheComté (DRASS). Il s’agit de mettre en cohérence la politique académique de santé à destination des élèves avec le plan régional de santé. La stratégie de promotion de santé publique s’appuie également sur le comité régional d’éducation à la santé (CRES) et sur la mission interministérielle de lutte contre les dépendances et la toxicomanie (MILDT). Les établissements agissent souvent en collaboration avec des professionnels (personnels de santé, pompiers, gendarmes…) et des associations spécialisées, tels les comités départementaux d’éducation pour la santé (CODES), l’association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (ANPAA) ou encore le centre d’information et de consultation sur la sexualité (CICS), les centres d’information sur les droits des femmes (CIDF) ... Une série d’actions dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail sont par ailleurs menées avec la caisse régionale d’assurance maladie (CRAM).
accompagner les élèves dans leur scolarité ■ offrir un cadre de vie
et d’études épanouissant ◗ ◗ toujours mieux équiper ◗ les locaux Les communes ont la charge des écoles publiques et de leur équipement. Les conseils généraux assurent la construction, les extensions, les réparations et les moyens de fonctionnement des collèges, le conseil régional remplissant les mêmes missions pour les lycées, lycées professionnels et établissements régionaux d’enseignement adapté et les établissements agricoles. Les collectivités territoriales mènent des politiques visant l’aménagement des infrastructures en cohérence avec les projets pédagogiques. Dans le champ des constructions universitaires, en complément de l’État, les collectivités territoriales et l’Université de FrancheComté participent aux dépenses d’investissement. Le service des constructions du rectorat est chargé de la mise en œuvre des projets retenus dans le cadre du contrat de plan État-région et collabore régulièrement avec les instances régionales, départementales et municipales. ◗ les moyens pédagogiques Les collectivités territoriales fournissent des équipements aux établissements. Le conseil régional finance entre autres l’équipement informatique des lycées francscomtois, les conseils généraux assurant celui des collèges. Les municipalités investissent pour les écoles élémentaires et maternelles, telle la ville de Besançon avec l’opération Besançon.clic menée en partenariat avec la Caisse des dépôts et consignations. Le conseil général de Haute-Saône finance la moitié des équipements des écoles élémentaires du département. ◗ le matériel scolaire Depuis la rentrée 2004, ayant voté la gratuité des manuels scolaires, le conseil régional attribue une allocation aux lycéens de terminale pour l’acquisition de ces ouvrages, la gratuité étant mise en place progressivement. Les bourses de stages témoignent également de l’engagement de la collectivité régionale. Les conseils généraux accordent de multiples bourses. Enfin, les caisses d’allocations familiales contribuent à l’aide apportée aux familles par l’allocation de rentrée scolaire.
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◗ ◗ faciliter l’accès à l’éducation ◗ accès aux établissements Les conseils généraux organisent les transports scolaires en dehors du périmètre des transports urbains. Ils accordent des subventions à certains élèves, et offrent une compensation aux familles ne bénéficiant pas de réseau de transports. Les communes assurent le transport des élèves en territoire urbain. Elles mettent souvent en place des tarifs réduits pour les scolaires. Le conseil régional témoigne d’une attention particulière à cette question notamment à travers Universi’ter, la carte mise en place sur le réseau du transport express régional (TER). ◗ accès au savoir Permettre la scolarisation de tous est la volonté qui sous-tend les partenariats engagés tant avec la Protection judiciaire de la jeunesse pour les jeunes sous le coup de mesures judiciaires, qu’avec les centres hospitaliers pour les élèves malades et les centres médico-éducatifs pour les élèves handicapés. En particulier, pour l’accompagnement des élèves en situation de handicap ou en grande difficulté scolaire, les commissions départementales de l’Éducation spéciale permettent aux inspections académiques et aux directions départementales des Affaires sanitaires et sociales (DDASS) de rechercher ensemble des solutions adaptées.
■ faciliter l’insertion professionnelle des jeunes ◗ ◗ par l’information, l’orientation et le suivi ◗ des centres d’information et d’orientation Les CIO, notamment en relation avec la mission générale d’insertion (MGI), travaillent avec d’autres services qui concourent à l’accueil, à l’information et à l’insertion des jeunes : missions locales, Espaces jeunes, centre régional d'information jeunesse (CRIJ). ◗ des rendez-vous ■ Initial', le forum régional d'information sur les métiers et les formations, a été mis en place en 2000 à l'initiative de la Région Franche-Comté, du rectorat et de la direction régionale de l'Agriculture et de la Forêt. Cette année, l’Université de Franche-Comté est également partenaire de cette opération.
Le contrat de plan État-région met l’accent sur l’engagement du conseil régional pour la professionnalisation des jeunes Francs-comtois par : - l’alternance - les contrats d’objectifs mis en œuvre avec les branches professionnelles représentatives dans la région - les plates-formes technologiques Des opérations locales s’inscrivent dans des partenariats forts, comme : — les forums métiers ou carrefour-carrières avec le concours des fédérations professionnelles et fréquemment des clubs service . — les opérations sup-info qui réunissent les partenaires de l'enseignement supérieur. — le salon permanent des métiers du Territoire de Belfort qui associe le conseil général, la Maison de l'emploi et de la formation (MIFE) à l'inspection académique et au CIO. ■
◗ des rencontres Le monde de l’entreprise s’ouvre volontiers aux jeunes. La Semaine école-entreprise est le résultat d'une collaboration entre le MEDEF Franche-Comté, la Région Franche-Comté et le rectorat. De même, la semaine Logitrans organisée par la fédération régionale des transports et les organismes de formation dans le cadre d’un contrat d’objectifs, favorise la découverte des métiers du transport. De nombreux concours, comme les Olympiades des métiers, associent les établissements de formations techniques et professionnelles aux professions. L’armée s’implique elle aussi directement en informant les lycéens sur ses possibilités de carrières, et en accueillant des stagiaires.
◗ une implication directe dans les formations Les diplômes de l’enseignement professionnel voient leurs contenus définis au sein des commissions professionnelles consultatives. Ils sont délivrés par des jurys paritaires présidés par des conseillers de l’enseignement technique issus du monde du travail. Cela témoigne des relations étroites entre les acteurs économiques et l’Éducation nationale. Un travail de réflexion est mené par les services académiques avec des professionnels afin d’améliorer la correspondance entre les formations et les compétences demandées dans chaque secteur. La convention académique avec l’Ordre des experts-comptables de Bourgogne et de Franche-Comté s’inscrit dans ce cadre. Les coopérations dans le domaine du transfert de technologies sont particulièrement développées dans l’académie, à travers l’action du centre académique de ressources et de transferts de technologies (CARTT) et les plates-formes technologiques Productionusinage à grande vitesse au lycée Belin de Vesoul et Bois au lycée du Bois de Mouchard.
l’enseignement privé La loi Debré de 1959 définit les rapports entre l’État et les établissements d’enseignement privé. Tous les établissements, quel que soit leur statut, sont soumis à un régime d’inspection. Les établissements liés par un contrat d’association sont tenus de
◗ ◗ par les échanges avec le monde professionnel ◗ un dialogue à tous les niveaux Des conventions soulignent les partenariats académiques avec des entreprises comme EDF ou Peugeot. Des fédérations d’entreprises, des instances représentatives de professionnels comme la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CPGME), l’Union professionnelle artisanale (UPA), le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) ou encore les chambres consulaires sont des partenaires privilégiés. La formalisation des collaborations favorise une bonne connaissance réciproque et des rencontres de travail régulières.
multiplier les passerelles entre l’école et la société : un gage de réussite
dispenser les enseignements selon les règles et les programmes de l’enseignement public. Les enseignants sont formés dans les IUFM et rémunérés par l’Éducation nationale. À ce titre, le
■ collaborer pour une offre
rectorat travaille en collaboration
pédagogique enrichie
avec la direction interdiocésaine de
◗ un exemple : l’éducation physique et sportive Les directions régionales et départementales de l’Union nationale du sport scolaire (UNSS) proposent aux élèves des activités sportives en dehors du temps scolaire. L’Union sportive de l'enseignement du premier degré (USEP) joue le même rôle pour les écoles que l’UNSS. La stratégie académique de développement du sport en milieu scolaire, en particulier des sections sportives, s’appuie sur les expertises du Comité régional olympique et sportif (CROS) et du Centre régional de l’éducation physique et sportive (CREPS). Les pôles Espoirs et les pôles France, où sont formés les sportifs de haut niveau, sont pilotés en étroite collaboration avec ces instances ainsi qu’avec la direction régionale Jeunesse et Sports (DRJS).
Les contrats d’objectifs professionnels (COP), associent l’académie, la direction régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle (DRTEFP), le conseil régional et des branches professionnelles. Ces contrats favorisent la mise en place d’une relation emploi-formation harmonieuse (treize COP existent, par exemple dans le BTP, la plasturgie etc.)
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l’enseignement catholique et avec les responsables
de
confessionnelles
structures
non
d’enseignement
privé.
AVEC NOS PARTENAIRES AU SERVICE DES JEUNES janvier-février 2005— n°13
le CROUS Sous la tutelle du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le CROUS de Besançon s'inscrit dans le réseau des 28 centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires, coordonnés par un centre national (CNOUS). Les CROUS assurent 70 % environ de leur financement, complété par des subventions du ministère de tutelle et du ministère des Affaires étrangères. Le conseil d'administration, présidé par le recteur, chancelier des universités, est composé de représentants des directions régionales et des établissements d’enseignement supérieur, d’élus étudiants et des personnels, d'un représentant du conseil régional et de personnalités qualifiées. Tous collaborent pour offrir des services de qualité aux étudiants (hébergement, restauration, bourses). www.crous-besancon.fr
le réseau du CRDP de Franche-Comté Le centre régional de documentation pédagogique de FrancheComté fait partie du réseau de 31 établissements publics nationaux, sous tutelle du ministère de l’Éducation nationale, piloté par le CNDPSCÉRÈN (services, culture, éditions, ressources pour l'Éducation nationale) . Le CRDP et ses 4 centres départementaux (CDDP) avec 6 centres de ressources dont 3 communs avec l’IUFM, sont très actifs aux côtés des services académiques. Ils créent et éditent des outils pédagogiques tous supports avec des enseignants et proposent de nombreuses ressources imprimées,
◗ diversifications des pratiques pédagogiques De nombreuses initiatives stimulent le dynamisme des pratiques pédagogiques : - des concours, tels le Prix Sema Jeunes organisé par la société d’encouragement aux métiers d’art, le Rallye mathématiques à l’initiative de l’IREM de Franche-Comté ou encore le concours des Entreprises cadettes - des rendez-vous thématiques comme la Fête de l’Internet organisée par le ministère de la Recherche - des rencontres, par exemple avec des écrivains à l’occasion du festival des Petites fugues de Besançon organisé par le Centre régional du livre (CRL). L’ouverture culturelle à travers des classes découvertes ou nature et des voyages scolaires à l’étranger, joue également un rôle important. Les aides attribuées par d’autres ministères, des établissements publics (comme les caisses d’allocations familiales), des collectivités territoriales ou l’Union européenne complètent les financements. Le conseil régional à travers le Fonds régional d’aide aux projets innovants (Frapil) et projets de prévention santé, s’engage financièrement aux côtés des lycées et des établissements régionaux d’enseignement adapté pour des initiatives visant à dynamiser la vie lycéenne. ◗ les associations d’éducation populaire Le réseau laïque Jeunesse en plein air regroupe quarante organisations nationales. La confédération des maisons des jeunes et de la culture, la fédération française des maisons des jeunes et de la culture, Les Francas, la ligue de l’enseignement, la fédération des œuvres éducatives et de vacances de l’Éducation nationale, le centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active (CEMEA), les pupilles de l’enseignement public font partie des associations confédérées dans ce réseau particulièrement actives en FrancheComté. De nombreuses associations locales interviennent également dans le champ périscolaire. Les contrats de réussite ZEP-REP, les contrats éducatifs locaux ou les contrats « temps libre» font appel à ces associations pour offrir aux jeunes des activités complémentaires à celles de l’école.
audio-visuelles et numériques dont ils accompagnent les usages par des animations et des formations. crdp.ac-besancon.fr
■ ouvrir des horizons culturels ◗ ◗ éducation artistique ◗ des ressources nationales et locales Des pôles nationaux de ressources (PNR), déclinés en Franche-Comté, soutiennent l’action culturelle académique. Ces PNR s'appuient sur des structures culturelles de référence comme le centre chorégraphique national de Belfort et, pour le patrimoine, les musées des Techniques et Cultures comtoises et le site de la Citadelle de Besançon.
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◗ un réel investissement des collectivités Des projets sont conduits en collaboration directe avec les collectivités territoriales comme : — l’encouragement du chant choral par des chartes signées par les conseils généraux, les inspections académiques et la DRAC. — l’opération Collégiens au cinéma menée dans chaque département par l’inspection académique et le conseil général. Les collectivités sont également porteuses d’actions culturelles. Lycéens au cinéma est ainsi mis en œuvre par le conseil régional en partenariat avec le rectorat pour la formation des enseignants. Les musées, les services d’archives et les bibliothèques, qui dépendent directement des collectivités, sont autant de structures ressources pour les enseignants et les élèves. ◗ de nombreuses structures culturelles et associations partenaires Le rectorat, grâce à divers partenariats, mène une politique culturelle dynamique, par exemple avec l’association régionale des œuvres éducatives et de vacances de l’Éducation nationale (AROEVEN) afin de mettre en place des rencontres d’art vivant pour la Route des arts 2005. Une série de partenariats, souvent conventionnés, mettent en relation directe l’univers scolaire et le monde de la création, comme l’installation de résidences d’artistes ou d’ateliers en établissements. Écoles, collèges et lycées n’hésitent pas à faire appel au soutien de structures extérieures, — pour participer à des événements ponctuels : le festival Ideklic, le festival Entrevue ou encore le festival de musique du Haut- Jura — pour utiliser leurs ressources et réseaux : avec la maison des écrivains à Paris ou avec le Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement (CAUE) … ◗ un exemple : le théâtre Une commission académique de suivi des enseignements et des activités Théâtre, réunit tous les partenaires chaque année : les collectivités territoriales, la DRAC, les théâtres (Scènes du Jura, Centre dramatique national de Besançon, théâtre de l’Espace, théâtre Granit) et les représentants de l’Éducation nationale. Les enseignements et leurs évaluations sont faits en partenariat. Des compagnies ou structures de proximité sont sollicitées par des établissements pour diverses activités théâtrales.
◗ ◗ ouverture internationale ◗ de l’académie Les conventions signées entre le rectorat de Besançon et l’inspectorat scolaire du département de Bistrita en Roumanie, la concejeria de Educacion y Ciencia de la région des Asturies en Espagne, l’administration éducative de Belfast en Irlande et prochainement avec le département de l’éducation du
Nebraska, fixent les bases d’échanges pédagogiques et linguistiques. Les services académiques peuvent être associés en tant qu’experts à des missions de collectivités, comme celle du conseil régional avec la direction de la Formation professionnelle de la Wilaya d’Alger ou celle du conseil général du Territoire de Belfort avec la ville de Tanghin Dassouri au Burkina Faso.
les médias L’académie travaille en lien avec les médias afin de favoriser une meilleure connaissance de l’action académique et d’assurer une transparence de l’information. De plus, l’éducation aux médias est un chantier essentiel de coopération. La Semaine de la presse et des médias dans l’école est l’occasion de mener des actions auprès des jeunes avec la presse pour mieux en faire comprendre le fonctionnement aux élèves. L’opération La parole aux jeunes offre à des classes de collège l’opportunité de réaliser un reportage avec des journalistes de l’antenne régionale, France 3 Besançon. Enfin, les services du rectorat travaillent en lien avec la presse régionale pour la publication des listes de reçus aux examens.
◗ des établissements Les échanges de collèges et lycées avec des établissements étrangers naissent parfois de coopérations entre des collectivités locales comme, par exemple, Belfort avec la ville de Mohammedia au Maroc, Besançon avec Bistrita en Roumanie, Dole avec Kostroma en Russie ou encore Montbéliard avec Ludwigsburg en Allemagne. Cette année, la participation de l’académie à un programme de tandems scolaires francosuisses et la rencontre de radios scolaires franc-comtoises et suisses francophones, témoignent de la relance de la politique de coopération avec la Suisse. Les établissements supérieurs de l’académie sont également liés à de nombreuses universités étrangères. Des enseignants étrangers sont par ailleurs accueillis pour des formations en lycées professionnels comme en 2003-2004 des professeurs libanais, japonais, tunisiens et camerounais, ce qui contribue au développement de relations bilatérales. ◗ grâce à des financeurs L’appui de partenaires financiers, en particulier de l’Union européenne, est indispensable. Les bourses d’organismes d’échanges bilatéraux tel l’OFAJ, d’associations et de fondations favorisent également la mobilité des jeunes. Le programme de stage Dynastage du conseil régional s’adresse plus particulièrement à des jeunes de CAP, BEP et baccalauréat professionnel.
■ inviter les jeunes à agir dans la société ◗ pour la vie des établissements Le comité académique de vie lycéenne (CAVL), instance présidée par le recteur, permet aux lycéens de s’exprimer au rectorat. Il accueille le préfet, un conseiller régional, un maire, deux représentants de parents d'élèves et un représentant des entreprises. Des formations « citoyennes » sont dispensées par des associations spécialisées, telles l’association régionale des œuvres éducatives et de vacances de l’Éducation nationale (AROEVEN), les centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (CEMEA) ou les Francas. ◗ pour des comportements citoyens La gendarmerie, la police et les pompiers sensibilisent les jeunes aux conséquences des comportements à risques : consommation de stupéfiants, actes de violence, insécurité
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routière. La Protection judiciaire de la jeunesse s’implique pour expliquer en particulier aux élèves le fonctionnement du système judiciaire. Nombre d’associations sollicitées par les chefs d’établissement apportent leur expertise sur ces questions. ◗ pour un engagement Les conseils municipaux, généraux et régional des jeunes témoignent de l’implication des collectivités territoriales dans la formation des futurs citoyens. À l’occasion du rendez-vous Envie d’agir, le Centre régional d’information jeunesse (CRIJ), la direction régionale Jeunesse et Sports (DRJS) et les services du rectorat, travaillent régulièrement ensemble. En 2004, ils ont conçu un guide de l’engagement sous la forme du supplément Topo de L’Est Républicain et ont mis en place des journées de formation. Le monde associatif est de plus en plus sollicité par les équipes pédagogiques pour bâtir avec les élèves des projets de solidarité. Les tandems solidaires formalisent certains de ces partenariats entre les collèges et lycées et les associations. En 2003-2004, seize de ces tandems ont été identifiés, beaucoup portant sur le commerce équitable. Des associations invitent les établissements à agir à leurs côtés, comme l’association française de myopathies pour le Téléthon ou l’association ELA pour les courses Mets tes baskets et bats la maladie. ◗ des partenaires ressources Des structures comme le centre de ressources pour la coopération décentralisée en Franche-Comté (CERCOOP) ou l’association « Réseau citoyenneté développement » (RÉCIDEV), offrent leur savoir-faire pour guider enseignants et chefs d’établissement dans le montage de leurs projets. L’académie s’est associée à eux pour la publication en septembre 2004 par le CRDP du Guide pédagogique d’éducation au développement et à la solidarité internationale.■
■ Directeur de la publication
Anne Sancier-Chateau, Recteur d'académie ■ Chef de publication Élisabeth Baudin, Chargée de communication ■ Responsable de rédaction Charlotte des Gayets ■ Contact ce.communication@ac-besancon.fr ■ Fiche réalisée en collaboration
avec les services rectoraux et les inspections d’académie ■ Conception graphique
Bouteiller communication, Studio Bracco Numéro ISSN 1765-0488