r entrée
2005 un nouveau
proje
Votre engagement personnel, comme celui de chacun des acteurs de l’éducation, donnera à l’action académique l’élan nécessaire à la réalisation de ces grandes priorités et à l’évolution de notre système éducatif. La confirmation, en juin 2005, des excellents résultats obtenus par l'académie aux examens nationaux montre la qualité du travail accompli et la volonté partagée de conduire les élèves vers la réussite. Soyez-en sincèrement remerciés et que cette année scolaire soit pour vous source d'enrichissement et de satisfaction dans votre mission au sein de notre académie.
la nouvelle loi d’orientation sur l’Éducation ■ Le 24 mars 2005, le projet de loi
■ trois priorités pour élever
d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école a été adopté par le par-
le niveau de formation des jeunes
lement après de nombreuses étapes :
maîtrise d’un socle de connaissances et de compétences indispensables ■ redresser la situation de l’enseignement des langues, en particulier par la mise en place d’une commission sur l’enseignement des langues vivantes étrangères dans les rectorats ■ réformer la formation des maîtres en intégrant les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) aux universités.
■ le débat national sur l’avenir de l’école ouvert
en septembre 2003 a donné lieu à un rapport de la commission présidée par Claude Thélot. ■ l’élaboration du projet de loi à partir d’octobre 2004 avec une table ronde autour du Premier ministre rassemblant les principaux partenaires sociaux et l’ouverture du site www.loi.ecole.gouv.fr ■ les travaux des commissions de parlementaires ■ au printemps 2005 la discussion de la loi par le parlement Promulguée le 23 avril 2005, la loi est suivie par des textes réglementaires permettant la mise en application par étapes de ses différentes orientations.
Anne Sancier-Chateau Recteur de l’académie de Besançon Chancelier des universités
1
■ faire réussir tous les élèves en leur assurant la
L ’Éducation nationale réaffirme l’importance de : ■ la promotion des valeurs de la République ■ l’organisation toujours plus cohérente des établissements et des enseignements ■ l’articulation de la gestion des moyens avec des objectifs clairs.
VIE DE L’ACADÉMIE ■
une politique nationale ambitieuse
SEPTEMBRE 2005 N o18
L’année 2005-2006 sera celle de trois grands chantiers : - la mobilisation de la communauté éducative autour du projet académique 2005-2009 - l’application progressive de la loi d’orientation et de programme pour l’école - la mise en place d’une nouvelle culture de gestion avec la loi organique relative aux lois de finances.
les dossiers de l’académie et de ses partenaires
pour l’académie
STT, la nouvelle filière sciences et technologies de la gestion À partir de la rentrée 2005, la filière STG remplace la série sciences et technologies du tertiaire (STT). Cette rénovation des formations technologiques tertiaires vise à : — intégrer les évolutions économiques, sociales et technologiques du secteur tertiaire — positionner plus clairement la voie technologique par rapport aux voies générale et professionnelle — favoriser l’accès et la réussite des bacheliers STG dans l’enseignement supérieur. La série STG offre de nouveaux enseignements : management des organisations, psychologie sociale, gestion des ressources humaines et des systèmes d’information… Elle s’appuie sur une pédagogie tournée vers l’analyse de la réalité économique et professionnelle et intègre les technologies de l’information et de la communication (TIC). Les sections STG sont accessibles à l’issue de la seconde générale et technologique et constituent une orientation possible post BEP pour les élèves ayant un projet de formation à bac+2.
les travaux personnels encadrés, TPE La circulaire de préparation de la rentrée scolaire 2005 rappelle que, selon l’arrêté ministériel du 9 décembre 2004, les travaux personnels encadrés en classe de première générale sont obligatoires et seront pris en compte pour le baccalauréat 2007. Un dispositif transitoire de prise en compte des TPE pour les élèves de première générale en 20042005 sera mis en place pour la session 2006. Les TPE devraient à terme être évalués en première selon des modalités actuellement à l'étude.
Gilles de Robien, ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche a souhaité mettre en œuvre de manière progressive la loi, dans le dialogue et l’écoute des membres de la communauté éducative. À la rentrée 2005-2006, certaines mesures seront mises en place pour atteindre les objectifs de la loi, en particulier : ■ au lycée l’implantation d’assistants pédagogiques en appui aux élèves en difficulté ■ pour les langues vivantes, l’amélioration de la formation des enseignants avec notamment une épreuve obligatoire de langue au concours de recrutement des professeurs des écoles en mars 2006
■
création d’une option facultative de trois heures « découverte professionnelle » au collège et réaménagement de la troisième de découverte professionnelle en lycée professionnel (module de six heures) ■ création de deux nouveaux baccalauréats professionnels (service de proximité et vie locale, systèmes électroniques numériques), une nouvelle organisation des séries sciences et technologies de gestion (STG) en classe de première ■ pour la session 2006 du baccalauréat : augmentation du coefficient des options latin et grec ; droit pour les bacheliers professionnels avec mention Bien ou Très bien d’entrer en section de technicien supérieur.
les priorités nationales 2005-2006 ■ assurer la réussite
de chaque élève ■ poursuivre les chantiers en cours Le lieu d’acquisition essentiel de la maîtrise de la langue est l’école, dès la maternelle. La rénovation des programmes en 2002, les divers outils d’évaluation et les ressources disponibles sont là pour aider les enseignants. La limitation de l’usage des photocopies, notamment en primaire, est l’occasion de renforcer la pratique de l’écriture. La continuité de cet apprentissage de la langue (écriture, récitation et grammaire) au collège est essentielle.
Le développement des dispositifs de ressources et de soutien scolaire doivent permettre la prise en charge de toutes les difficultés. Des plans d’action seront créés dans chaque département. Pour les collégiens en voie de décrochage scolaire les dispositifs relais seront développés en lien avec le ministère de la Justice, les collectivités territoriales et les associations complémentaires de l’enseignement public. Les sections d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) doivent être confortées dans leur travail. La mission générale d’insertion constitue un autre volet central de l’accompagnement des jeunes en difficulté. Son travail doit être soutenu par les équipes éducatives pour prévenir les sorties du système scolaire des jeunes de plus de seize ans. L’accès des élèves au niveau IV de formation constitue un objectif central. Cela passe par une amélioration de la réussite en seconde professionnelle soutenue par la rénovation actuellement engagée des brevets d’études professionnelles (BEP), l’accompagnement des élèves de seconde professionnelle et l’encouragement donné au baccalauréat professionnel. Un nouveau dispositif de contrôle et de promotion de l’assiduité des élèves a été mis en place en février 2004. La prévention de l’absentéisme et la diversification des voies de formation, à travers en particulier le développement de l’alternance au collège, participe à cette politique éducative de réussite pour tous. Tous, c’est-à-dire également les jeunes présentant des troubles spécifiques du langage, des maladies ou des handicaps.
2
La formation des enseignants est essentielle pour suivre l’évolution du contenu d’enseignement et assurer le suivi des élèves en difficulté ou en situation de handicap. ■ innover pour mieux accompagner Les centres académiques pour la scolarisation des nouveaux arrivants et des enfants du voyage (CASNAV) sont invités à réfléchir à l’enseignement dispensé dans les classes d’accueil (CLA) pour amener les élèves à une certification de français langue étrangère. Pour motiver des élèves scolairement fragiles et qui, par ailleurs, souhaitent mieux connaître les métiers, un module de découverte professionnelle de 6 heures leur sera proposé en troisième, le plus souvent en lycée professionnel.
■ inscrire la politique de l’éducation nationale dans une vision globale de l’évolution de la société ■ assurer une véritable égalité des chances Les élèves doivent acquérir des savoirs en lien avec l’évolution de la société et des métiers pour vivre une véritable égalité des chances hors de l’école. Cela passe notamment par la poursuite de la généralisation du brevet informatique et internet (B2i), avec une augmentation du nombre d’élèves de primaire obtenant le niveau 1 de ce brevet.
La maîtrise des langues vivantes à l’heure de l’élargissement de l’espace européen est cruciale. L’acquisition d’une langue vivante au cycle III de primaire se généralisera. De nombreuses modalités favoriseront les apprentissages linguistiques en assouplissant les contraintes des programmes scolaires : — l’organisation pendant les congés scolaires d’opérations École ouverte en langue — l’implantation de nouvelles sections européennes — des classes de LV1 à effectif allégé voire dédoublé en terminale — la mise en place progressive de nouveaux modes d’organisation des enseignements de langue en fonction des compétences les mieux maîtrisées par chaque élève.
Afin de répondre aux évolutions des métiers et des technologies, les lycées des métiers doivent se multiplier en associant des partenaires régionaux et, par ailleurs, la formation tout au long de la vie doit être favorisée. ■ sensibiliser les jeunes à leur environnement économique La rénovation de l’enseignement des sciences et de la technologie à l’école incite les enfants à s’intéresser à ces domaines clefs pour le développement économique. La volonté de mieux faire connaître le monde du travail aux jeunes est au cœur de la création de l’option de découverte professionnelle de trois heures qui s’ajoute aux autres enseignements optionnels proposés en troisième. De même, l’enseignement en apprentissage sera encouragé aux niveaux V et IV.
■ faire de l’école un lieu de vie
et de citoyenneté ■ développer des politiques éducatives dynamiques Divers chantiers éducatifs visant à former des jeunes citoyens responsables ont vocation à se généraliser :
— l’éducation à l’environnement et au développement durable — l’éducation à la santé — l’éducation à la sécurité routière Les pratiques sportives et artistiques sont destinées à se renforcer car elles participent largement à l’épanouissement des jeunes. L’articulation de l’action éducative avec la politique de la ville est essentielle, en cohérence avec la loi de programmation pour la cohésion sociale. Les établissements travaillent depuis plusieurs années pour mieux prévenir la violence. L’autorité et la règle sont des préceptes au centre de l’acte pédagogique. La modification de la composition des conseils de discipline, les partenariats engagés notamment avec les ministères de la Justice et de l’Intérieur sont autant de mesures destinées à résorber les phénomènes de violence et d’incivilité en milieu scolaire. ■ être à l’écoute des élèves Chaque recteur nommera auprès de lui un délégué à la vie lycéenne et la communication dans les établissements entre les représentants lycéens et l’encadrement devra être renforcée par la participation du vice-président du conseil de la vie lycéenne (CVL) au conseil d’administration.
bilan académique 2004-2005 avancées et perspectives L’académie veille à faire avancer de manière continue ses grands chantiers dans tous les domaines.
■ la pédagogie ■ Une réflexion approfondie sur les acquis fonda-
mentaux a été lancée grâce à des réunions intercycles sur les compétences et les programmes et à une exploitation des tests d’évaluation de sixième avec le logiciel J’ade. Les dispositifs d’apprentissage en CP ont été renforcés et un travail particulier a été mené sur la liaison entre le premier et le second degré. Il s’agit désormais de travailler sur les indicateurs de réussite au brevet et sur la question du redoublement. Le centre académique pour la scolarisation des nouveaux arrivants (CASNAV), mis en place en 2004, devrait cette année apporter une aide efficace aux enseignants
pour prendre en charge les difficultés des élèves nouveaux arrivants. Peu à peu une pédagogie de l’enseignement du français comme langue seconde devrait se mettre en place. Afin de réduire l’illettrisme les données ressortant des Journées d’appel (JAPD) ont été également analysées. Les liens avec les lieux d’apprentissage pour les plus de seize ans seront renforcés pour permettre aux jeunes repérés en difficulté de bénéficier d’un suivi adapté.
un pilotage de l’action académique ancré dans la LOLF La mise en place de la nouvelle loi organique relative aux lois de finances sera au cœur des politiques académiques en 2005-2006. Les actions engagées seront désormais liées à une obligation de résultats. Depuis janvier 2005, les académies expérimentent la LOLF dans le domaine de l’enseignement public premier degré. L’académie de Besançon travaille actuellement à la mise en œuvre en janvier 2006 des programmes Enseignement scolaire public du second degré, Vie de l’élève et Soutien de la politique de l’Éducation nationale. Chaque programme sera accompagné d’un plan d’action académique structuré autour d’objectifs précis. Le dialogue annuel de gestion avec les établissements publics locaux d’enseignement permettra au rectorat de les aider à se familiariser avec les nouveaux impératifs de gestion en fonction d’objectifs cohérents avec les stratégies du projet d’établissement, de l’académie et du ministère.
les niveaux de formation niveau VI et V bis : sortie de 1ercycle ou sortie fin de troisième niveau V : CAP - CAPA - BEP - BEPA -
■ L’audit des collèges lancé en 2001 aura permis
mention complémentaire et FCIL post
en juin 2006 une radiographie de tous les collèges publics de l’académie, chaque établissement pouvant s’appuyer sur son audit pour faire évoluer sa politique en fonction du diagnostic. À titre expérimental, une nouvelle forme d’observation des établissements, le diagnostic partagé, a été testé en 2004-2005 pour établir des constats de pratiques pédagogiques directement au contact des élèves.
BEP et CAP niveau IV : baccalauréat général et technologique - baccalauréat professionnel - brevet professionnel brevet de technicien - mention complémentaire et FCIL post bac niveau III : BTS - BTSA - DUT - DEUG niveaux I et II : niveau bac+3 et plus
RENTRÉE 2005 : UN NOUVEAU PROJET POUR L’ACADÉMIE SEPTEMBRE 2005— n°18
3
la MGI œuvre pour l’insertion sociale et professionnelle des élèves L’académie a la volonté d’offrir à tous les jeunes une formation leur permettant d’accéder au marché du travail. L’action de la mission générale d’insertion, soutenue par les établissements et les centres d’information et d’orientation, a été très positive. 690 entretiens de situation ont été organisés en 2004-2005, permettant de trouver des solutions ou de maintenir un lien avec des élèves ayant quitté le système éducatif sans qualification. 303 jeunes proches du décrochage scolaire ont bénéficié d’actions d’accueil et de remobilisation. Enfin, 245 élèves inscrits dans des actions d’adaptation à l’emploi ont trouvé un emploi non aidé.
le tableau de bord : des éléments de comparaison pour permettre à l'établissement de mieux se connaître et d’évaluer ses résultats. Un tableau de bord existe depuis cinq ans pour les collèges et depuis 2004-2005 pour les lycées. Chaque tableau de bord comprend : ■ Une sélection d'indicateurs les plus pertinents — caractéristiques de la population — parcours scolaire et orientation : taux de redoublement, d'accès de troisième en seconde générale et technologique ou seconde professionnelle — résultats aux évaluations (collège) et/ou aux examens. ■ Chaque indicateur positionne l'établissement par rapport à une référence académique, ce qui lui permet d'analyser ses caractéristiques propres et de mieux les prendre en compte pour élaborer et conduire son projet.
■ L’académie s’est signalée au niveau national par son dynamisme dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté : — l’opération Envie d’agir – 2005 dans les établissements a compté 90% d’actions de plus qu’en 2004 et a permis de renforcer le partenariat avec le réseau jeunesse, la DRJS et le CRIJ. Reconduite cette année, cette opération sera accompagnée de la diffusion du passeport du bénévole auprès des lycéens volontaires. — l’éducation à l’environnement pour un développement durable a fait l’objet d’action de sensibilisation auprès des personnels de direction et d’inspection et auprès de tous les professeurs stagiaires de l’académie.
■ l’orientation ■ Un travail de fond a permis de mieux com-
prendre l'évolution des flux d'orientation dans l'académie : réalisation des tableaux de bord pour les lycées d'enseignement général et technologique et lycées professionnels, analyse du devenir des élèves de seconde générale et technologique selon l'enseignement optionnel suivi. ■ Le développement progressif des programmes d'éducation à l'orientation, l'évolution du système de documentation sur les métiers et les formations dans les CDI des établissements, des actions ciblées d'information (comme par exemple en 2004-2005 sur les classes préparatoires aux grandes écoles) permettent d'améliorer l'information des jeunes et de leur entourage pour la préparation des choix d'orientation. Une convention régionale pour l'égalité des chances a été signée en novembre 2004 entre le préfet de région, le recteur de l'académie et le directeur régional de l'Agriculture et de la Forêt. Différents groupes de travail sont chargés de la mise en œuvre et de l'évaluation des préconisations de cette convention et une campagne d'information a été engagée à partir du guide Agir pour l'égalité des chances. ■ La mise en place du dispositif licence-master-
doctorat (LMD) a nécessité en 2003-2004 et 20042005 un programme d'information de tous les acteurs du système éducatif, en particulier des enseignants de classe terminale des lycées, des conseillers d'orientation psychologues et des lycéens. L'ONISEP et l'université ont co-produit en 2004 le guide régional Après le baccalauréat. Il s'agit désormais de réfléchir à l'ensemble des actions d'information sur l'enseignement supérieur et de mieux cibler l'information à destination des familles à partir d'une enquête conduite en 2004-2005 auprès des parents de terminale.
■ l’offre de formation ■ L‘académie poursuit l’évolution de son offre de formation pour lui donner lisibilité et cohérence. Ainsi, les lycées de Poligny et d’Arbois ont été regroupés dans un pôle unique afin de renforcer l’identité hôtellerie-restauration.
■ D’autres opérations ont été menées pour ren-
forcer les filières existantes. L’offre de formation professionnelle a été enrichie d’une filière commerce, complémentaire à celle de l’horlogerie bijouterie au lycée de Morteau, d’une filière métiers du pressing au lycée professionnel des Huisselets à Montbéliard, d’une filière esthétique au lycée professionnel Prévert de Dole et l’ouverture d’un BTS assistant technique d’ingénieur au lycée Viette de Montbéliard. Davantage de jeunes pourront ainsi accéder au niveau IV de formation. S’agissant des options proposées dans les collèges et les lycées, l’académie s’est attachée à conserver une offre diversifiée et à réaliser pour les langues une continuité du primaire au lycée. ■ Une réelle synergie entre formations initiale et continue renforce l’efficacité de l’offre académique et en accroît la lisibilité. Les délégations académiques à l’enseignement technique et à la formation continue, le service académique d’information et d’orientation participent ensemble aux réunions de travail organisées par le Conseil régional de Franche-Comté pour finaliser le plan régional de développement des formations professionnelles initiale et continue.
■ l’accompagnement des équipes éducatives ■ La division de la formation a mis en place l’an
dernier un accueil pour les nouveaux enseignants à travers une journée académique, une rencontre par discipline et un bulletin d’information conçu à leur intention. Ces dispositifs sont renforcés avec la volonté de faciliter l’intégration dans l’établissement, en particulier grâce à la mise en place d’outils d’accueil pour les équipes d’encadrement. ■ L’académie s’attache avant tout à répondre aux
besoins des établissements. L’actualisation des projets d’établissement a été accompagnée par plus de 350 stages et la formation continue des enseignants sera valorisée par la délivrance d’attestations. ■ La DIFOR a pour mission la formation des ensei-
gnants lors de la mise en place de nouveaux programmes et de nouvelles structures ou dispositifs, par exemple la troisième de découverte professionnelle. Le succès de la formation à distance pour l’acquisition du brevet informatique et internet (B2i) adultes, avec 400 professeurs et personnels ATOSS inscrits en 2004-2005, a encouragé le développement du plan de formation à distance pour la rentrée 2005.
4
une réflexion pédagogique nourrie L’académie de Besançon nourrit la réflexion de ses cadres pour stimuler des démarches pédagogiques innovantes et adaptées aux spécificités locales.
■ Cellule académique de réflexion
pédagogique (CARP) Cette instance réunit autour du recteur les chefs d’établissements, les conseillers techniques et les chargés de mission. Des thèmes essentiels ont été abordés : ■ la politique académique des langues vivantes La continuité de l’enseignement entre l’école, le collège et le lycée a été au cœur des préoccupations. Le maintien d’un choix large de langues sur toute la Franche-Comté a été réaffirmé. La possibilité pour les germanistes en primaire d’apprendre l’anglais dès la cinquième a ainsi été actée. Un soutien spécifique est accordé aux germanistes par la possibilité pour eux d’apprendre l’anglais dès la sixième. L’intérêt d’impulser une démarche pédagogique fondée sur des groupes de compétences a été souligné.
■ la nouvelle troisième Une troisième « unique » est destinée à remplacer progressivement un système comportant des troisièmes technologiques, d’insertion et de découverte professionnelle. Cette harmonisation a permis de bien distinguer les objectifs et les publics du module de six heures de découverte professionnelle et de l’option facultative de découverte professionnelle de trois heures. ■ le redoublement La diminution du nombre de redoublements dans certains établissements n’a pas eu d’incidence négative sur le taux de réussite aux examens. Tous les ans, environ 13 % d’élèves franc-comtois redoublent leur seconde, soit 2 points en dessous de la moyenne nationale. Cet état de fait méritait une réflexion au plan académique. Plusieurs pistes ont été explorées pour prendre en charge les difficultés des élèves (contrat de réussite, tutorat, innovation pédagogique…), éduquer à l’orientation, mais aussi harmoniser l’évaluation et les pratiques de notation.
■ rencontres et colloques
le recteur à la rencontre des établissements Le recteur de l’académie de Besançon, Anne Sancier-Chateau, est attentive à la vie et à l’évolution des établissements. Depuis deux ans, elle se rend régulièrement dans les collèges et les lycées des quatre départements pour rencontrer les personnels de direction, les équipes pédagogiques, les personnels techniciens et ouvriers de service et les élèves. Les inspecteurs d’académie-directeurs des service départementaux de l’Éducation nationale (IA-DSDEN) ont accompagné le recteur dans ces 28 visites ainsi que les conseillers techniques concernés par les grandes orientations de la politique des établissements.
■ le projet d’établissement
Exprimant les choix pédagogiques et éducatifs d’une communauté scolaire, il participe à la mise en œuvre des objectifs ministériels et académiques. L’aide aux élèves en difficulté, la formation des personnels, les grands chantiers de l’académie doivent être déclinés dans les projets d’établissements. Après un diagnostic partagé, ces projets doivent mobiliser tous les personnels. ■ le dossier unique Cette procédure mise en place à la rentrée 2003 permet à chaque établissement de formuler annuellement l’ensemble des demandes de subventions auprès de l’académie pour des actions issues du projet d’établissement. La CARP a récapitulé les objectifs de ce dossier unique qui inaugure une ère de contractualisation pluriannuelle liée à une logique de résultats. ■ la poursuite d’étude des élèves de BEP Plusieurs pistes ont été évoquées pour remédier à la baisse des flux d’élèves de BEP vers la première d’adaptation, comme l’amélioration de l’image de ce type de première. Une véritable liaison entre les lycées professionnels et les lycées technologiques est apparue souhaitable pour que plus d’élèves de BEP envisagent un baccalauréat technologique.
5
L’académie soutient d’autres initiatives permettant de faire avancer la réflexion sur les pratiques pédagogiques. ■ l’éducation prioritaire Une journée académique consacrée au thème de l’école et de la grande pauvreté a permis aux principaux acteurs des réseaux d’éducation prioritaire (REP-ZEP) de mieux comprendre les difficultés de certaines familles et d’échanger sur les pratiques pédagogiques innovantes. La complexité du traitement des difficultés sociales par les enseignants a été évoquée ainsi que la nécessité pour l’école de s’ouvrir aux parents. ■ les enfants intellectuellement précoces Contrairement aux idées reçues, un enfant précoce n'est pas toujours un excellent élève et peut se trouver en situation d'échec scolaire. Le repérage de ces enfants est la première condition d'une prévention efficace afin qu'ils ne vivent pas leurs aptitudes comme un handicap. Le colloque organisé à Besançon en octobre 2004 par l'Association française pour les enfants précoces, sous le patronage du recteur d'académie, visait à sensibiliser les enseignants à la situation particulière de ces élèves.
RENTRÉE 2005 : UN NOUVEAU PROJET POUR L’ACADÉMIE SEPTEMBRE 2005— n°18
priorités académiques 2005-2006 la mise en œuvre du projet académique 2005-2009
un projet académique en trois axes ■ la réussite de chaque élève :
qualification, responsabilisation, nouvelles approches des savoirs ■ l’accompagnement des élèves et des personnels : besoins éducatifs particuliers, formation des personnels, développement de la communication ■ le pilotage : contrôle de gestion, culture de l’évaluation, anticipation des évolutions du système éducatif.
Début 2005, l’académie de Besançon a lancé l’élaboration du nouveau projet académique pour quatre ans dans la dynamique de rénovation de la loi d’orientation sur l’école de 1989 et de la mise en application de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF). La construction d’un projet pour l’académie a permis de mobiliser personnels de l’éducation, partenaires et usagers autour d’objectifs à atteindre pour apporter une offre éducative riche et adaptée à la Franche-Comté. Les grandes orientations nationales ont ainsi été lues à la lumière du contexte local pour privilégier les axes de travail les plus pertinents. Le rapport de l’inspection générale de l’Éducation nationale de janvier 2004 a nourri également la réflexion autour de ce nouveau projet. Le recteur de l’académie a mobilisé les inspecteurs d’académie-directeurs des services départementaux de l’Éducation nationale, ses conseillers techniques et ses services afin de définir les objectifs sur lesquels l’académie centre son action. Des stratégies sont proposées pour réaliser ces objectifs ainsi que des indicateurs de
résultats qualitatifs et quantitatifs. Cette méthode illustre la volonté marquée de rendre le projet académique rapidement opérationnel tout en l’inscrivant dans la durée. Un avant-projet a été soumis aux chefs d’établissements invités à s’exprimer au sein de la cellule académique de réflexion pédagogique en mai 2005. Le projet a été présenté aux partenaires sociaux en comité technique paritaire académique. La version finale communiquée aux chefs d’établissements avant l’été 2005 leur permettra, dès la rentrée, d’intégrer les priorités académiques dans leur politique d’établissement. La diffusion du projet académique et d’une brochure synthétique auprès des acteurs de l’Éducation nationale et des partenaires facilitera l’appropriation par chacun des grands domaines d’action. La transparence et la lisibilité du projet académique passent également par sa mise en ligne sur le site internet académique, ce qui permettra aux internautes de réagir et de poser des questions sur les thèmes de leur choix.
la décentralisation des personnels techniciens, ouvriers et de service (TOS) L’article 82 de la loi du 13 août 2004 précise les modalités de mise en œuvre du dispositif de décentralisation des personnels TOS vers les collectivités territoriales. Les conseils généraux et régionaux sont chargés des missions d’accueil, de restauration, d’hébergement et d’entretien général et technique, respectivement pour les collèges et les lycées. Des réunions avec les préfets de région et de départements, le conseil régional et les conseils généraux ont eu lieu afin de permettre la mise à disposition provisoire des TOS remplissant ces missions. Ces derniers pourront choisir entre le 1er janvier 2006 et début 2008 soit une intégration dans la fonction publique territoriale, soit un détachement sans limitation de durée auprès de la collectivité.
6
Cette décentralisation implique l’instauration d’un nouveau partenariat entre les établissements scolaires et les collectivités territoriales. Une convention passée entre l’établissement scolaire et le président de la collectivité précisera les modalités d’exercice de leurs compétences respectives. L’académie a informé et accompagné les personnels concernés par la décentralisation. Ainsi, des réunions ont été organisées en octobre 2004 à destination des chefs d’établissements et des gestionnaires. Ceux-ci ont ensuite informé les personnels TOS de leur établissement au cours du dernier trimestre 2004-2005. Un site d’information sur la décentralisation a été également mis en place en interne, destiné à l’information de tous les personnels de l’académie.
les priorités pédagogiques ■ soutenir les élèves
■ décloisonner le monde éducatif
en situation de difficulté ■ renforcer l’accompagnement en ZEP et REP
Le diagnostic des difficultés sera renforcé dès la maternelle avec l’aide des RASED tout en maintenant la politique de scolarisation précoce dès deux ans dans les ZEP et les REP. Les bilans d’étapes réalisés en 2005 permettront l’ajustement des plans d’actions des contrats de réussite. D’ores et déjà, le succès du dispositif des CP accompagnement scolaire renforcés motive leur reconduction et les tutorats d’élèves en difficulté en collège ont vocation à s’étendre. ■ être attentif à l’environnement social Dans la continuité de la journée École, famille et grande pauvreté, l’académie souhaite sensibiliser les équipes éducatives à l’importance de la relation entre l’école et la famille et à la nécessité de s’appuyer sur des structures partenaires locales pour construire cette relation. Dans le cadre du Plan national de cohésion sociale, des équipes de réussite éducative seront mises en place en lien avec les collectivités. À terme, ce dispositif a pour ambition d’apporter des solutions individualisées aux enfants et adolescents ne bénéficiant pas d’un environnement social favorable à leur réussite scolaire. Repérés par la communauté éducative, ces jeunes de ZEP, de REP ou de quartiers classés en zone urbaine sensible (ZUS) pourront bénéficier de soutiens appropriés à travers le renforcement de dispositifs existants, telle la politique de la ville. ■ mettre en place les assistants pédagogiques
Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a voulu, dès la rentrée 2005, compléter le dispositif des assistants d’éducation en créant des auxiliaires de vie universitaire pour l’accompagnement des étudiants handicapés (AVU) et des assistants pédagogiques pour les lycées. Ces derniers doivent être prioritairement des étudiants se destinant aux carrières de l’enseignement et titulaires d’un diplôme de niveau III. Ils ont mission d’assurer un soutien pour une meilleure maîtrise des programmes auprès d’élèves fragiles. L’académie a informé le ministère des établissements où la présence de tels assistants serait particulièrement bénéfique, en prenant en compte des critères socio-économiques caractérisant la population scolaire. Vingt assistants pédagogiques sont ainsi répartis à la rentrée dans sept lycées de l’académie pour travailler avec les équipes pédagogiques à l’accompagnement des élèves en difficulté.
7
■ favoriser le dialogue L’animation de la vie lycéenne est un chantier important de l’académie. À l’écoute des attentes des jeunes, le recteur a engagé un dialogue très ouvert avec les lycéens. Il est nécessaire de renforcer la visibilité des élus lycéens, afin d’accroître la légitimité des conseils de la vie lycéenne (CVL) comme instance de dialogue avec les équipes éducatives et administratives. Le conseil académique de la vie lycéenne consolidera ses relations avec les CVL pour mieux relayer leurs propositions et leurs demandes. ■ élargir au collège la connaissance des métiers et de l'environnement économique La rentrée sera marquée par la création au collège de l'option facultative de trois heures de découverte professionnelle. 33 collèges publics la mettront en place en 2005, l'ensemble des collèges la proposera à la rentrée 2006. Cette nouvelle option n'a pas pour objectif de préparer les élèves à une orientation vers la voie professionnelle immédiate, mais d'élargir et de compléter leur connaissance des métiers, des milieux professionnels et des différents lieux de formation. L’enseignement sera assuré par une équipe enseignante pluridisciplinaire à laquelle le professeur documentaliste et le conseiller d'orientation psychologue apporteront leur concours. Par une approche très diversifiée des secteurs d'activité et des niveaux de qualification, cette option facultative doit permettre à l'élève de mieux préparer son parcours de formation. Dans le même temps, 32 classes de troisième à module de découverte professionnelle fonctionneront dans les lycées professionnels publics. Elles répondent à la nécessaire diversification des parcours de troisième et contribueront à assurer efficacement la formation de tous les élèves. ■ développer les relations école-entreprise notamment au moyen des plates-formes technologiques Quatre plates-formes sont actuellement labellisées dans l’académie : bois, production-usinage à grande vitesse, microtechniques-prototypage et optique. Des groupements d’intérêt public (GIP) en cours de création, faciliteront la gestion de ces lieux d’échanges entre les entreprises et les établissements. Deux nouvelles plates-formes sont en cours de labellisation auprès du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : — arts du bois, adossée au lycée professionnel Pierre Vernotte de Moirans-en-Montagne et en relation avec la plate-forme portée par le lycée polyvalent du bois de Mouchard — énergies renouvelables, portée par le lycée polyvalent Louis Aragon d’Héricourt qui regroupe l’essentiel de l’offre de formation du pôle énergétique de l’académie.
promouvoir les langues et cultures anciennes L’académie est attentive à préserver son offre d’options de langues anciennes, latin et grec. Depuis septembre 2001, des programmes rénovés plus attractifs sont en vigueur. Des formations de bassins sont prévues à Belfort et à Lons-le-Saunier. Une réflexion doit en effet être menée sur la pédagogie de l’enseignement des langues anciennes en s’appuyant, en particulier, sur le volet culturel.
une collaboration avec l’État américain du Nebraska Un accord de coopération éducative a été signé en juin 2005 entre le département d’éducation de l’État du Nebraska (USA) et l’académie de Besançon. Cet accord avait été préparé par l’accueil d’une représentante du Nebraska à Besançon en novembre 2004, ainsi que par une mission de la délégation académique aux relations internationales aux USA en février 2005. Des programmes de collaboration concerneront quatre domaines : mobilité individuelle d’élèves en séjour d’études ou en stage, projets pédagogiques conjoints entre établissements, formation continue des professeurs et comparaison des approches dans des secteurs éducatifs d’intérêt mutuel. Deux lycées de l’académie ont déjà engagé des actions avec des lycées du Nebraska. L’académie est déjà partenaire d’autres régions : Belfast (Irlande du Nord), Asturies (Espagne), Bistrita (Roumanie).
RENTRÉE 2005 : UN NOUVEAU PROJET POUR L’ACADÉMIE SEPTEMBRE 2005— n°18
■ accompagner les processus
d’orientation
(infos pratiques) orientations nationales ■ Site de la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’École www.loi.ecole.gouv.fr ■ Loi constitutionnelle n°2003-276 relative à l’organisation décentralisée de la République, 28/03/03 ■ Décentralisation et enseignement www.education.gouv.fr/thema/ decentralisation ■ Préparation de la rentrée scolaire 2005, Circulaire n°2005-067 du 15/04/05 ■ Rapport du médiateur de l’Éducation nationale, Jacky Simon, La documentation française, Paris, 2005, 164 p., ou en ligne : www.ladocumentationfrancaise.fr ■ Plan de cohésion sociale www.cohesionsociale.gouv.fr
pédagogie ■ Programmes et accompagnements www.cndp.fr/doc_administrative ■ Réseaux nationaux de ressources pour l’enseignement technologique et professionnel www.eduscol.education.fr/rnr ■ Sites disciplinaires de l’académie www.ac-besancon.fr mots clefs: disciplines, EEDD ■ Cadre européen commun de référence pour les langues (CECR), site du Conseil de l’Europe www.coe.int, rubrique éducation, politique linguistique, division des politiques linguistiques
orientation ■ Espace de l’ONISEP pour les professionnels de l’éducation et de la formation, Onisep équipes éducatives www.onisep.fr/national/espace_EE ■ Portail interministériel de la jeunesse : jeunesse.gouv.fr ■ Campagne L’apprentissage a changé, c’est le moment d’y penser www.travail.gouv.fr/Apprentissage
■ redonner à la seconde générale et technologique son rôle de classe de détermination Le choix des enseignements optionnels de seconde est fortement marqué par l'origine sociale et par le sexe des élèves ; or, il conditionne leur réussite. La classe de seconde générale et technologique doit rester une classe de détermination ouvrant sur les différentes séries de première. L'académie développe en seconde l'implantation des enseignements de détermination scientifiques et techniques afin de favoriser l’accès à ces voies. Une réflexion est engagée avec les proviseurs pour renforcer la cohérence de l'offre d'enseignements optionnels par secteur géographique. Ces axes de travail seront poursuivis et affinés en 2005-2006. ■ adapter les parcours et utiliser au mieux les voies d'accès à la qualification La poursuite d'études à l'issue du BEP vers un niveau IV est une priorité. L’accès au bac technologique à partir d'une première d'adaptation doit être encouragé pour les titulaires de BEP qui peuvent et souhaitent préparer un BTS. Par ailleurs, la préparation d'un CAP, d'un BEP ou d’un bac professionnel en un an sont autant de solutions de diversification proposées à des élèves qui ont à modifier leur parcours. L’académie promeut ces passerelles permettant aux jeunes de concrétiser leurs ambitions. À la rentrée 2005, les dix sections de bac professionnel en trois ans, proposées directement après la troisième, couvrent huit spécialités. Ces parcours participent de l’effort de diversification engagé.
■ ouvrir de nouveaux horizons
à tous les élèves ■ favoriser l’apprentissage de l’allemand Le 19 janvier 2005, une conférence montrant l’importance des relations avec l’Allemagne pour la vie économique franc-comtoise a été organisée avec les conseillers du Commerce extérieur. Audelà d’une campagne de sensibilisation sur la langue et la culture allemandes, l’académie veut assurer les conditions les plus favorables pour l’apprentissage de cette langue. Une stratégie de promotion de l’allemand à l’école dès le CE2 a été mise en place partout où existe une demande suffisante des parents et une possibilité d’enseignement en primaire. Dès lors, les familles sont assurées de la continuité en collège. Dans le second degré, l’enseignement des langues se fera en classes de moins de 24 élèves. Dès 2007, les quatre départements de l’académie devraient pouvoir assurer aux élèves germanistes de primaire la possibilité de commencer l’anglais dès la sixième. Cette année, une classe Abibac est ouverte au lycée général et technologique Condorcet de Belfort, permettant aux élèves d’obtenir deux diplômes : le bac et l’Abitur allemand.
8
■ assurer à chaque élève une formation culturelle
Les actions seront renforcées en direction des publics et des territoires les moins favorisés. Des contrats d’objectifs seront signés avec les partenaires. Progressivement, un parcours arts et culture, accompagné d’un passeport, sera mis en place pour chaque élève. Les pratiques artistiques et culturelles favorisent les échanges. Ainsi, les projets musicaux collectifs, notamment dans le domaine du chant choral, engagent les élèves dans des actions artistiques et citoyennes tout en ouvrant la communauté éducative vers l’extérieur. Ces projets devront naturellement s’inscrire en priorité dans les projets des établissements et des écoles. La richesse du patrimoine franc-comtois mérite d’être pleinement exploité par les enseignants. Un cédérom sur les ressources des musées de Franche-Comté a été édité par le CRDP- FrancheComté et des formations ont été menées sur le patrimoine de proximité. Les réseaux des professeurs d’arts plastiques seront renforcés et des groupes d’échanges de pratiques culturelles seront formés. ■ faire de l’ouverture internationale un atout pédagogique Les relations internationales de l’académie doivent accompagner l’enseignement des langues et offrir aux élèves et aux équipes éducatives l’opportunité de s’ouvrir à l’Europe et au monde, en encourageant la mobilité et les échanges interculturels. Dans cette perspective, l’un des objectifs consistera à impulser des projets pédagogiques conjoints avec des établissements étrangers dans les domaines de l’éducation à la responsabilité (environnement, développement durable, citoyenneté, solidarité, médias, arts et culture…) et de la formation professionnelle initiale.
D’autres actions de partenariat s’appuieront sur la situation transfrontalière de l’académie avec la Suisse, l’engagement international des collectivités et le dynamisme du Centre de linguistique appliquée (CLA) de l’Université de Franche-Comté. ■
■ Directeur de la publication
Anne Sancier-Chateau, Recteur d'académie ■ Chef de publication Élisabeth Baudin, Chargée de communication ■ Responsable de rédaction Charlotte des Gayets ■ Contact ce.communication@ac-besancon.fr ■ Fiche réalisée en collaboration
avec les services académiques ■ Photos
Service communication ■ Conception graphique
Bouteiller communication, Studio Bracco Numéro ISSN 1765-0488