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AutoPortraits
autoportraits POUR L’ANNÉE DE L’AUTO
2022 est, à La Baule, déclarée « Année de l’auto » pour bien marquer la passion automobile qui, depuis toujours, anime la station. De grands événements ponctuent l’année : le passage du Tour de France Auto en avril, le Rallye des Princesses en mai, un rallye de régularité en juin, des expositions de photos, de dessins et de voitures, concours de nouvelles, l’inauguration d’une avenue Jean-Pierre Beltoise, sans oublier les manifestations habituelles, cette année de l’auto a été l’occasion de rappeler, à de multiples reprises, l’utilisation prudente et modérée de la voiture. À La Baule, l’automobile est une passion de gentleman. Depuis toujours.
Quelques gentlemen de la route dans de beaux endroits de La Baule
«Si la naissance de La Baule coïncide avec l’arrivée du chemin de fer, il n’en demeure pas moins que l’histoire de la station balnéaire est étroitement liée à celle de l’automobile», note Gaël Archimbaud dans la nouvelle édition de La Baule et l’automobile, ouvrage de référence, richement illustré et commenté, et qui retrace l’aventure automobile depuis ses débuts jusqu’à nos jours. «Émouvant voyage dans le passé, ajoute Franck Louvrier, maire de La Baule-Escoublac. Plus que de susciter une mélancolique nostalgie, cette histoire de notre ville à travers l’automobile démontre que celle-ci s’inscrit dans son ADN. Pour autant, l’automobile de demain ne sera plus comparable avec celle d’hier, surtout avec l’arrivée de nouvelles motorisations.» Pour savoir où l’on va, il est conseillé de savoir d’où l’on vient. Certes, il n’est plus question de courses automobiles sur la plage, ni même de s’y promener, comme Mistinguett l’a fait en 1929, dans une Bugatti 44. Pourtant, rappelle Gaël Archimbaud, en 1979, pour le centenaire de La Baule, on a pu voir plage Benoit une épreuve du kilomètre lancé. Le lendemain, une autre épreuve : le voitures prennent le départ deux par deux pour un cinq cents mètres départ arrêté. Le vainqueur sera Pierre Dutoya sur sa Porsche Spyder 1955. Dix ans plus tard aura lieu, deux fois de suite, le Défi des Sables, avec des voitures tout-terrain. «Le Défi des Sables, note Olivier Guichard, fleure bon l’aventure et l’exotisme. C’est avec plaisir que nous l’accueillons, démontrant ainsi l’éclectisme de la station qui ne ménage pas ses efforts pour mériter le titre de ville la plus sportive de France.» Aujourd’hui, il n’y a plus de courses sur la plage, et la passion de l’automobile bauloise se conjugue avec l’élégance et le fameux concours qui, tous les ans au mois d’août, réunit depuis près d’un siècle plusieurs milliers de personnes au stade François André. Enfin, l’Automobile Club de La Baule, qui a pour but de regrouper les passionnés de voitures anciennes et d’exception et de promouvoir l’automobile et les « deux roues » anciens dans la région. On peut en suivre l’actualité sur leur page facebook Automobile Club de La Baule.
Richard Letexier et sa De Tomaso Pantera
Sur les terrains du Golf International de La Baule, Richard Letexier et sa De Tomaso Pantera, une italienne produite de 1971 à 1992 a seulement 7260 exemplaires.
Olivier Desponds et sa Cobra
Devant le club house du Tennis Country Club Barrière, Olivier Desponds, Président de l’Automobile Club de La Baule, présente son exceptionnelle Shelby Cobra 427 S/C, voiture produite à seulement un millier d’exemplaires dans les années 60.
Stéphane Boullier et sa Morris Minor 1000 Traveller
Grand succès anglais de la fin des années 50 aux années 60, cette voiture fut produite dès 1948. La Minor fut vendue à plus d’un million d’exemplaires. Le modèle de Stéphane Boullier, Traveller, est bien plus rare.
Olivier Guérret et sa 403 Commerciale
Entre 1955 et 1966, Peugeot a sorti plus d’un million deux cents mille 403. Dessinée par la marque au lion et Pininfarina, la coque est autoportante monobloc en acier.
Jean-Pierre Lecou et sa Jaguar Type-E V12
Produite entre 1961 et 1975 à un peu plus de 72 000 exemplaires, la Type E est une voiture de compétition délicate à conduire et à entretenir. Sa tenue de toute est excellente. Elle est un des symboles des Swinging Sixties.
Christophe Jadeau et sa Mercedes 190 SL
25 881 exemplaires écoulés entre 1955 et 1963. Le modèle de Christophe Jadeau date de 1962. C’est son père, Gérard, qui l’a acquise avant de la céder à son fils lequel, avec quelques amis, s’est aussi offert une Porsche 997 GT3 CUP et une MK Indy, qu’ils pilotent sur circuit au sein de l’association « Driver’s Team ». Pour le plaisir de la belle automobile.
Erwan Rolland et sa Jaguar XK 150 Roadster
Précédent la Type E, la XK 150 a été produite à 9382 exemplaires. Avec une motorisation fiable et un freinage moderne, elle est utilisable dans les conditions actuelles de circulation et assez peu coûteuses à entretenir.