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La Villa Regina 40 Clémentine Céramic 42 Dominique Molette 48 Jérôme Pécresse

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Les Écrivains

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Caroline Glon s’est comme naturellement préparée aux fonctions de conseillère municipale dont elle est chargée dans l’équipe de Franck Louvrier. Responsable de l’aménagement de la promenade de mer, de l’urbanisme, de l’habitat, des travaux et du patrimoine, cette avocate née à La Baule, dans la clinique du docteur Dubois, avenue Pavie, vit depuis lors dans une villa familiale qui fut, en 2019, la première maison balnéaire à recevoir le prix des Vieilles Maisons françaises et, en 2021, le prix du Patrimoine Historique. « Regina » fait partie des « quinze villas exceptionnelles » de La Baule.

« Cette maison, dit-elle aujourd’hui, est ma vie et mon refuge. Datée du tout début du 20ème siècle, mes parents l’ont achetée en 1964 et en furent les quatrièmes occupants. Depuis, ma sœur et moi avons formé une SCI. C’est mon port d’attache. Elle m’apaise et me protège. J’en prends grand soin. » Nous vous présenterons mieux « Regina » dans notre numéro de 2023. En attendant, vous pouvez la voir au 33 de l’avenue Pierre Loti. Vous pourrez même la visiter aux Journées du Patrimoine qui, cette année, se dérouleront les 17 et 18 septembre. « L’année dernière, se souvient Caroline Glon, tout le monde n’a pas pu rentrer, mais nous avons tout de même reçu sept cents personnes. » Cette maison est un plaisir qui ne va pas sans son lot de soucis. L’entretenir, la restaurer, en respecter l’authenticité tout en l’adaptant aux façons de vivre d’aujourd’hui, tel est le lot de Caroline Glon depuis qu’elle a pris la décision d’y consacrer beaucoup de son temps et un bon budget. «Or, je n’ai pas de fortune. Mais, depuis que je travaille, je réserve chaque mois de l’argent pour cette maison. Je ne dirais pas que cette maison m’appartient, mais que j’appartiens à cette maison ». Adepte de la formule de Winston Churchill selon laquelle nous construisons nos murs, mais que nos murs nous façonnent, Caroline Glon reconnaît que, si elle lui demande beaucoup, « Regina » lui donne à la fois du rêve, de la force, sans oublier la force de réaliser ses rêves et de transmettre l’esprit de La Baule et l’art de vivre à la bauloise. C’est elle qui, sur Facebook, anime avec des amis le groupe «Souvenirs de La Baule et de notre presqu’île », qui compte déjà quatre mille membres. Elle préside aussi l’Association pour la sauvegarde du patrimoine de La Baule-Escoublac, qui compte deux cents membres et organise des rencontres pour se réapproprier le passé, revivre des histoires familiales et amicales et partager des expériences pour faire vivre et transmettre le patrimoine dont nous sommes tous les dépositaires passagers.

BIJOUTERIE - JOAILLERIE

Depuis plus de trente ans, Bijouterie Morice, avenue de Gaulle à La Baule, est au service de ses clients. Familiale, l’équipe saura être à votre écoute et vous accompagner dans vos choix pour l’achat d’une montre ou d’un bijou, la création d’une bague, d’un collier ou d’un bracelet.

La Bijouterie Morice assure entretiens et réparations dans son atelier, propose en magasin une sélection de marques de prestige : Chopard, Poiray, Tissot, Garmin, Seiko, Herbelin, Pequignet, Baume & Mercier, Montblanc… pour les montres ; Ginette NY, One More, La Belle & La Brune, Clozeau, Morganne Bello, Freywille, Albanu, Pesavento pour les bijoux.

Ouvert toute l’année du mardi au dimanche de 10h à 12h30 et de 14h45 à 19h. Fermé le dimanche hors saison.

77, avenue du général de Gaulle - La Baule. 02 40 60 27 77 www.bijouteriemorice.com

L’or et l’heure

BIJOUTERIE

ZAG I CASIO I SWATCH I LACOSTE PANDORA I ICE WATCH TOMMY HILFIGER I PIERRE LANNIER LES GEORGETTES I GARMIN I FESTINA

73, Avenue du Général de Gaulle - La Baule Tel. 02 51 75 14 04

clémentine céramic

RETOUR À LA TERRE

La terre est basse, la terre est dure mais, lorsqu’on y met toute son âme, elle peut devenir poétique et légère. C’est ce que découvre, en 2018, un peu par hasard, Clémentine Baert, le temps d’un stage. Après des études de langues et de communication et quinze années passées dans le marketing elle trouve, elle qui n’avait jamais été manuelle, le bonheur de s’exprimer et créer à partir d’un pain de porcelaine ou de grès, d’un peu d’eau, de quelques muscles des mains et des bras, et de beaucoup d’amour.

Enchantée, prenant ce nouveau plaisir très au sérieux, Clémentine réussit à entrer, dès 2020, dans une école de Séné, près de Vannes, pour y suivre une formation de potière-céramiste, dont elle sort titulaire d’un CAP de tournage en céramique. Le savoir-faire technique lui fait retrouver peu à peu la simplicité des gestes ancestraux, qui lui permettent de chercher l’ élégance et l’ émotion dans les créations qu’elle présente à ses clients. Vases, pichets, assiettes, mains à sel, plats, bols, timbales, médailles ou croix sortent de la terre qu’elle façonne de ses mains agiles et fines. Puis, il lui arrive de les sculpter pour en faire des objets à la fois utiles et décoratifs. Installée dans un atelier installé au rez-de-chaussée de sa maison de Guérande, Clémentine Baert fait connaître son travail par son site internet, www.clementineceramic.com, ses pages Instagram et Facebook ainsi que, plus directement, dans certains magasins de décoration, le concept store de la gare du Pouliguen (Woodstock en gare) et des marchés artisanaux comme le marché de Saillé où l’on pourra la rencontrer le 23 juillet ainsi que les 6 et 20 août, parmi une quinzaine d’autres exposants. Il est d’ailleurs possible de passer des commandes à Clémentine, pour naissances, anniversaires, fêtes des mères, des pères ou de qui on veut. Simplement, il faut penser à respecter les délais, car la terre est aussi une question de temps. Ce travail nécessite une discipline quotidienne car, au-delà de la création, du tournage proprement dit, il y a la cuisson, qui prend des heures à forte température, et s’avère parfois pleine de surprises, car la terre est une matière vivante. « Il s’agit d’abord, explique Clémentine Baert, de s’approprier un savoir-faire, d’apprivoiser la matière, de créer un dialogue entre la terre et moi. » Ce qui lui permet de créer des objets pleins de poésie. Il s’établit un rapport brut et délicat à la matière. Rapport dans lequel s’entremêlent de la force, de l’équilibre et de la précision. » Chaque jour, c’est bien un dialogue qui s’instaure entre la porcelaine, le grès et Clémentine, sans oublier l’émail dont il lui arrive de revêtir ses créations. D’où une vie pleine d’aventures et d’inattendu. Une autre activité développée par Clémentine Baert : l’enseignement, pour enfants et adultes. « Je veux, a-t-elle déclaré à Cathy Ryo, de L’Écho de la Presqu’île, leur faire découvrir ces sensations, le rapport à la terre, la patience. La poterie, c’est du lâcher-prise, on est dans sa bulle, il faut sans cesse doser les gestes, se concentrer. On n’y arrive pas du premier coup, c’est beaucoup de travail. C’est pour cela que j’ai d’abord voulu apprendre les techniques avant de me lancer, et ça m’intéresse de faire partager ma passion. »

Un peu de terre et d’eau, beaucoup d’amour, et le tour est joué !

Dans le clair et calme atelier de sa maison de Guérande, Clémentine Baert transforme en objets d’art très utiles la porcelaine et le grès

Dominique Molette

L’ESPRIT DE FAMILLE

Président du Yacht-Club de La Baule depuis 2015, Dominique Molette est heureux, lorsque nous le rencontrons, le 10 mai 2022, sur la terrasse du ClubHouse, quai Rageot de la Touche : il vient de sortir son bateau, Argo III, « un voilier classique, sloop marconi, Centurion 33 ; Wauquiez, 9,25 m », précise-til, pour une virée de trois jours vers l’île d’Yeu. « Je me sens beaucoup mieux, ajoute-t-il dans un large sourire. Mais il faut maintenant que je récupère un peu avant de repartir. »

Créé le 7 mai 1986 par un groupe d’amis partageant le plaisir de la belle navigation, le Yacht Club de La Baule, sous la présidence de Georges Forissier, en complémentarité avec le Cercle Nautique de La Baule Le Pouliguen, a eu pour premiers parrains et membres d’honneur Bruno Peyron et Olivier Guichard, alors député-maire de La Baule-Escoublac et président de la Région des Pays de la Loire. «La même année, raconte Éric Lechat, un des fondateurs du club, cent vingt quillards de sport s’affrontent dans la baie. C’est le premier Derby Voile, organisé par le Yacht Club de La Baule. Grande animation dans le port de La Baule/Le Pouliguen, qui renoue avec son prestigieux passé. L’animation à terre se déroule sous les tentes rouge et blanc des Derbys, installées quai Rageot de la Touche, face à la « Villa Mortureux » qui, vingt ans plus tard, deviendra le nouveau siège du Yacht Club de La Baule.» Georges Forissier en sera le président pendant cinq ans. Puis, François-Xavier Baley de 1992 à 2015. Depuis, Dominique Molette assure la relève. À ses côtés, la vice-présidente Clémence Baley, fille de François-Xavier, le trésorier Daniel Dahéron, le Secrétaire général Didier Grèze forment le bureau. Il y a dix-sept administrateurs, sans oublier le Commodore Daniel Naintré, les capitaines de flotte, au nombre de huit, les quatre-cent soixante membres, dont trois cent cinquante membres actifs, cotisants et bénévoles. Une belle et grande famille. Ce qui les lie, c’est l’amour de la belle plaisance. Amour qui se pratique en promenades, croisières et régates sur le merveilleux plan d’eau qui s’étend devant le port et s’élance vers immense Atlantique. Atlantique que Dominique Molette connaît bien puisque, s’il est né dans l’Allier d’une famille de militaires, il a passé toutes ses vacances d’enfant à Noirmoutier. Il se souvient de l’événement qu’était le retour des bateaux de pêche et de la sensation de liberté qui le prenait lorsqu’il regardait au large. «Naviguer a toujours été pour moi une certaine façon de voir la vie. La mer bouge tout le temps, avoir un bateau est une aventure. Être sur l’eau est vraiment une manière singulière de vivre, et ça contribue à mon équilibre comme à mon bonheur », confiet-il. «J’ajoute que Suzanne, mon épouse, est née à Brétignolles . Elle aussi adore la mer. Tout comme nos enfants, chacun à sa façon. Nous sommes libres. Mais la liberté est quelque chose qui s’organise et qui se défend.» De plus, cet amour de la mer comme de la belle plaisance, s’il renforce ceux qui les pratiquent, est également un équilibre instable. Tous les membres du Yacht-Club de La Baule en ont conscience, son président le premier : «Il y a de nouvelles pratiques du bateau dans une baie qui change. C’est le début d’une nouvelle ère.» S’il faut que tout change pour que rien ne bouge, comme le dit Burt Lancaster dans Le Guépard, il faut aussi faire en sorte que ce qui arrive soit du même niveau d’agrément et d’élégance que ce qui s’en va. Les bateaux évoluent, d’autres manières d’aller sur l’eau apparaissent, les générations nouvelles s’amusent et s’affrontent sportivement différemment des générations anciennes, mais dans le respect de la mer et de ses codes. Affilié à la Fédération Française de Voile, à la Fédération Française de Vol Libre, à la Fédération Française de Surf et au Yacht Club de France, le Yacht Club de La Baule «a pour objet la promotion de la voile et du yachting de la baie de La Baule en général ; l’aide à ses champions « Membres d’honneur », en particulier dans l’accueil des personnalités, journalistes, sponsors pouvant les aider individuellement ou collectivement dans la promotion ou la réalisation de leurs projets. » >>>

Président, depuis 2015, du Yacht Club de La Baule, Dominique Molettereçoit volontiers ses amis marins au club house, à la villa Mortureux, quai Rageot de la Touche. On peut aussi déjeuner, et très bien, sur la terrasse donnant à la fois sur la plage et sur le port.

Lorsqu’il ne navigue pas sur Argo III avec son épouse Suzanne et leur fils Victor (en haut à gauche), Dominique Molette aime sortir avec des amis, comme le docteur Jean-Marie Bondu (en bas à droite)

Patricia et Ismène vous accueillent au bureau et à la boutique du Club du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30 02 40 88 91 46 www.yclb.net

En mer ou à terre, lors des remises de coupes, les marins de La Baule savent se tenir, respectent à la fois le dress-code et le code d’honneur. Ce qui leur permet d’accueillir quelques-uns des meilleurs et des plus élégants marins du monde, notamment lors des Voiles de Légende. Ci-dessus, photo du milieu, Fanfan Baley en entraînement de dragon. Président de 1992 à 2015, sa disparition laisse un vide qui ne sera jamais comblé. Et voici le bureau, composé de gauche à droite par Didier Greze, Secrétaire général, Clémence Baley, Vice-présidente, Dominique Molette, Président et Daniel Dahéron, Trésorier.

En 2022, le Yacht Club de La Baule organise une trentaine d’événements dans des styles très différents : Derby Dragons «La pratique du Dragon, mythique quillard de sport, explique Dominique Molette, est historique au Yacht Club de La Baule. La flotte de Dragon de La Baule est l’une des plus importantes et actives en France. Elle organise des régates d’entraînement tout au long de l’année et représente le Yacht Club de La Baule dans de grandes épreuves nationales et internationales. Créée en 2000, cette épreuve annuelle de haut niveau accueille des régatiers de renommée internationale. Cette régate permet également à des équipages amateurs de se confronter à des champions de haut niveau ». Notons, une fois par mois d’avril à octobre des rallyes vers l’île d’Yeu et les Sables d’Olonne, puis Pornic, Hoëdic, Noirmoutier, Quiberon, La Turballe ; mais encore les Voiles de Légende en fin juillet début août, le Derby Kite en septembre, le championnat de France de free style en octobre et novembre. Sans oublier, du 25 au 26 juin, la croisière de Pen Bron (39ème édition) . « Cette croisière, explique Dominique Molette, est une aventure humaine singulière qui mobilise plusieurs centaines de bénévoles : plaisanciers, pêcheurs professionnels, soignants… au service de personnes souffrant de handicap. Tous se retrouvent embarqués à bord de plus de 140 bateaux pour partager une croisière d’un week-end en mer entre les ports de La Turballe et d’Arzal. C’est un authentique moment de découverte et d’échange de deux journées au cours desquelles valides et personnes souffrant de handicap partagent l’espace restreint d’un bateau. Cœur à cœur, c’est la magie de cette « Croisière de Pen Bron ». Depuis vingt-cinq ans, le Yacht Club de La Baule a l’honneur et la fierté d’assurer l’organisation nautique de cet évènement exceptionnel.»

«Les talents s’affrontent en mer, l’art de vivre se partage à terre» : telle est la devise du Yacht Club de La Baule. « C’est une devise, conclut Dominique Molette, qui illustre parfaitement l’état d’esprit des membres du club : engagement, sportivité, élégance, et amitié»

Pecresse Jérôme

LA POÉSIE DE LA TERRE BATTUE

Il vient à La Baule depuis toujours, «je fais partie des descendants de François Bougoüin et la famille de ma mère est nantaise». Le premier, architecte, a notamment dessiné les plans de l’église Notre-Dame de La Baule et près d’une cinquantaine de villas à La Baule comme au Pouliguen, commune qui a donné son nom à l’artère serpentant le long de la pointe de Penchâteau, où Bougoüin a signé la fameuse villa Saint-Kiriec, qui a tellement compté dans l’histoire de la voile dans la baie . Quant à la famille, elle venait en villégiature dans une de ces maisons. Mais, s’il regardait danser la mer, le jeune Jérôme aimait autant entendre siffler les balles sur les courts du Country. Disputant son premier tournoi à l’âge de 12 ans il n’a pas, quarante ans plus tard, lâché la raquette et joue dès qu’il le peut. «Je cours et je joue au tennis. L’engagement et la compétition sont exigeants en termes de mental, et j’aime ça. Mieux : j’en ai besoin.» Bien sûr, avec le temps, tout s’en va ; mais tout arrive aussi. «Il y a différentes façons de jouer au tennis. Ce qu’on gagne, avec les années, est aussi important, sinon plus, que ce qu’on perd. On peut compenser une perte de vitesse ou de vivacité, par exemple, par une réflexion stratégique pendant une partie. Les qualités mentales restent les mêmes. C’est un effort long, qui dure plusieurs heures au cours desquelles il peut y avoir des retournements de situation. On peut construire une victoire sur les faiblesses de l’adversaire.» Président, depuis 2020, du Tennis Country Club Barrière, Jérôme Pécresse est heureux d’apporter sa contribution à la pratique d’un sport dont il aime l’esprit. Riche de vingt-quatre courts en

Je joue encore, avec des amis avec lesquels je jouais lorsque nous avions 15 ans.

Jérôme Pécresse en compagnie d’Edouard Roger-Vasselin, champion au palmarès impressionnant, et dont le père, Christophe, a été entraîneur à La Baule. Le père et le fils ont figuré tous les deux dans le « Top 100 » des meilleurs joueurs. Du Tennis Country Club Barrière, on voit le stade François André. La Baule, le bonheur des sportifs.

terre battue, six courts couverts de septembre à juin, deux courts en terre battue synthétique, deux courts en dur et deux courts de Beach Tennis, ce club peut aligner vingt-cinq équipes de tout niveau et de tout âge dans les championnats interclubs. On peut entrer à l’école de tennis à l’âge de 5 ans et progresser tout au long de sa vie. «Je joue encore, dit Jérôme Pécresse, avec des amis avec lesquels je jouais lorsque nous avions 15 ans. C’est très agréable. On a l’impression que le temps ne passe pas. J’aime aussi regarder les copains quand je ne peux jouer moi-même.» La transmission occupe beaucoup le président et toute l’équipe du club. «Pendant des années, nous avons eu le Derby Cadets, qui alignait les jeunes les plus prometteurs du moment. Quelquesuns des plus grands champions ont faire leurs débuts à La Baule. Aujourd’hui, nous sommes entrés dans le Circuit National des Grands Tournois, tant chez les hommes que chez les femmes. Circuit qui regroupe les tournois français les plus importants et constitue la première marche du circuit international. L’important est de faire aimer le tennis et d’attirer de bons joueurs.» Toujours classé 15/2, Jérôme Pécresse est un bon joueur. Il préfère aujourd’hui jouer le matin, «j’y suis plus frais!» Il a aussi la mémoire longue. «J’ai des souvenirs de matches sur chacun des courts de La Baule. Particulièrement d’une partie qui, sur le court C, avait duré trois heures et quarante minutes.» Souvenirs qui le poursuivent encore, accompagnés de l’odeur, de la couleur et du moelleux de la terre battue, où il sent une poésie qui l’accompagne et l’invite à se dépasser.

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