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VOLUME 10, NO 1 Janvier 2013

Mot de la présidente

Chers collègues, J'aimerais vous souhaiter à tous et à toutes une bonne année 2013 !

Vous vous apprêtez à lire la publication de la Fédération médicale étudiante du Québec, soit l info-FMEQ. En plus de produire un journal avec des articles qui vous concernent, voici une petite introduction de la fédération qui VOUS représente.

Fondée en 1974, la FMEQ représente tous les étudiants et externes en médecine du Québec et compte donc 3700 membres (le tiers des étudiants en médecine du Canada!!). La mission primaire de la FMEQ est d unir les quatre facultés de médecine du Québec afin de promouvoir et défendre les intérêts collectifs spécifiques aux étudiants en médecine du Québec en matière pédagogique, politique et sociale.

La FMEQ a aussi la mission de favoriser la communication et la collaboration entre les

Valérie Martel Présidente FMEQ president@fmeq.ca

associations membres et leurs membres (vous!). En dernier lieu, la FMEQ a aussi comme tierce mission de fournir des services aux membres associatifs et individuels. L article de Christopher Lemieux, délégué aux services et partenaire vous détaillera la multitude de services que nous offrons!

Dans cette première édition vous trouverez notamment un retour sur l assemblé d IFMSA en Inde et une présentation de nos services. Vous pourrez aussi démystifier les mystérieux acronymes PEM/PREM et AMP qui auront un impact sur votre choix de résidence et de pratique. Vous aurez aussi le plaisir de lire l article-choc sur les admissions en médecine et notre position sur ce sujet.

Si vous avez des questions ou commentaires, n'hésitez pas à nous écrire, nous sommes là pour vous. Bonne lecture!

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Vous avez peut-être vu les membres de notre conseil exécutif et de notre conseil d administration dans notre magnifique Agenda FMEQ attendu de tous en début d année? Voici une présentation des officiers et administrateurs 2012-2013 de la FMEQ qui ont été élus en avril dernier.

C.E.

Valérie Martel, Présidente Laurence Bernard, Vice-présidente Florence Grégoire-Briard, Secrétaire générale Jean-Philippe Blais, Délégué aux affaires politiques Christopher Lemieux, Délégué aux services et partenaires Claudel P-Desrosiers, Déléguée aux affaires internationales Anne-Catherine Rochette, Déléguée aux affaires internes Madeleine Plaisance, Déléguée aux affaires pédagogiques Jean-Simon Roch-Matte, Délégué aux finances et ressources

C.A.

Marie-Pier Arsenault Maxime Lévesque François Rouleau-Fournier Sébastien Gagnon Benoît Bhérer-Simard

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Éditorial Admettons-nous trop d’étudiants en médecine? À première vue, cette question peut sembler surprenante. Trop d étudiants alors que les médias ne cessent de parler de pénurie et d un manque criant de médecins! Pourtant, la réalité pourrait bientôt être toute autre.

Il faut savoir qu en 2006 le nombre d admissions, déterminé par le gouvernement, était de 798. Depuis ce temps, le nombre d admissions a grimpé à 880, un nombre qui devrait rester assez stable au cours des prochaines années.

Une première crainte avec ces augmentations importantes des cohortes, c est la répercussion sur la qualité de la formation. Certains indices nous portent à croire que c est principalement au niveau de l exposition clinique dans certains milieux que l impact se fait sentir, puisqu il y a plus d étudiants pour un même nombre de cas. La réalité est cependant très variable selon le milieu et l impact réel est difficilement mesurable. Mais on se doit de s assurer que la qualité de notre formation soit la meilleure possible.

Médecins au chômage?

On voit également apparaître dans les dernières années un phénomène assez troublant, des médecins qui à la fin de leurs études, ont de la difficulté à se trouver un emploi. On forme présentement, dans plusieurs spécialités, plus de médecins que le nombre que l on peut en engager. Ce qui veut dire que de jeunes professionnels formés ici doivent se battre pour avoir le droit de soigner les

Québécois. Les répercussions se font sentir dans plusieurs programmes de résidences où le nombre de places est en diminution progressive. Même du côté de la médecine familiale, un choix de carrière plus populaire que jamais, on s attend à ce que la pénurie soit bientôt terminée. L ex-ministre de la Santé, Dr Yves Bolduc, a d ailleurs affirmé, il y a quelques mois, que si la tendance se maintenant, il y aurait assez de médecins de famille en 2016 pour répondre aux besoins de la population. Avec les immenses cohortes d étudiants actuelles et qui sont à venir, on peut craindre que la pénurie d hier se transforme en surplus de demain.

Le gouvernement banalise la situation Selon un rapport de 2011 du ministère de la Santé et des services sociaux (MSSS), il faudrait former 770 étudiants par année pour maintenir nos services actuels, nous en sommes à 880. De plus, la situation des résidents n ayant pas de poste est d autant plus surprenante que c est le MSSS qui décide à la fois du nombre d admissions en médecine, du nombre et de la répartition des places en résidence, ainsi que du nombre de postes (PREM-PEM, voir l article de Florence Grégoire-Briard). Il y a donc une incohérence dans les décisions du ministère qui, contrôlant ces trois paramètres, pourrait au moins s assurer que les chiffres concordent.

Déjà, certains étudiants et résidents subissent les conséquences de la situation actuelle: moins de places dans certaines spécialités pour plus d étudiants, placement difficile pour les

nouveaux médecins dans certains domaines comme la chirurgie cardiaque, l orthopédie ou la radiooncologie, besoin de quitter le Québec pour pratiquer. On peut craindre que les futurs étudiants en souffrent davantage.

La FMEQ a pris position Devant la situation actuelle, la FMEQ s est prononcée le printemps dernier, avec l appui majoritaire de ses associations membres, pour une diminution du nombre d admissions en médecine afin de les faire correspondre aux besoins de la population québécoise. Il n est pas question de demander des coupes majeures, mais plutôt une diminution prudente qui ira à l avantage des futurs étudiants qui risque d avoir de la difficulté à se trouver un poste si la

situation ne bouge pas. C est également à l avantage de la population qui n aura pas à payer pour les études de médecins contraints de s exiler par manque de postes pour pratiquer.

Il est certain que cette position n est pas la plus populaire dans l opinion publique et qu elle semble contre-intuitive, mais il serait dans l intérêt du Québec et de ses étudiants en médecine de songer sérieusement à diminuer le nombre d admissions en médecine.

Jean-Philippe Blais Délégué aux affaires politiques politique@fmeq.ca

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Démistifions les PREM / PEM !

Qu’est-ce qu’un PREM? Chaque année, au Québec, le ministère de la Santé et des services sociaux détermine une cible pour le recrutement de médecins, dans chacune des régions administratives (18 en tout) de la province. Cette cible est régionale dans le cas de l'omnipratique. Ce sont ces cibles que l'on appelle les plans régionaux d'effectifs médicaux puisque le nombre de cibles établies correspond au nombre de postes de pratique disponibles par région. Le nombre de médecin recruté par région et par année représente donc la différence entre le nombre de postes disponibles et le nombre de postes déjà occupés. Ce nombre de postes ouverts représente donc, en médecine familiale, une entité régionale.

Quelle est la différence entre un PREM et un PEM? Alors que la médecine de famille est le type de pratique visé par les PREM, les PEM représentent le nombre de médecins dans chaque spécialité qu un établissement peut recruter. Les Plans d Effectifs Médicaux de tous les hôpitaux d'une région sont comptabilisés pour créer le PREM en spécialité de la région et donc l'ensemble des postes disponibles. Dans le langage courant, le terme PREM est souvent utilisé pour décrire un poste qu'un médecin spécialiste peut occuper, mais en fait se sont les PEM par établissement qui déterminent les postes.

Comment le gouvernement décide-t-il du nombre de PREM attribués par région?

Le nombre de PREM (et de PEM) par région est révisé par un comité nommé à cet effet chaque année selon les écarts observés entre les effectifs en place et les besoins à combler.

Par ailleurs, ils tiennent compte de l'attrition des médecins en exercice et du nombre attendu de nouveaux médecins.

Comment les postes en PREM/PEM sont-ils distribués?

Plusieurs règles et méthodes de gestion sont appliquées à l attribution des PREM/PEM selon des critères qui dépendent du type de pratique, du nombre d années de pratique ou de circonstances particulières. Heureusement, tous ces critères d attributions sont facilement accessibles sur le site du ministère de la santé et des services sociaux du Québec.

Comment faire pour connaître le nombre de PREM disponible dans chaque région?

Chaque année, le gouvernement met à la disposition du public une liste du nombre de PREM/PEM disponible par région et par discipline. Pour connaitre les résultats de cette année et les projections visées jusqu en 2015, visitez: http://www.msss.gouv.qc.ca/sujets/ organisation/medecine/prem/index.php? postes_disponibles_prem_specialiste http://www.msss.gouv.qc.ca/sujets/ organisation/medecine/prem/index.php? postes_disponibles_omnipratique

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Démistifions les PREM / PEM !

Quelle

est la réalité des PREM/PEM

sur le terrain?

En pratique, quelques désavantages des PREM/PEM demeurent de grands enjeux auxquels le gouvernement devra rapidement faire face. En effet, la différence entre le nombre de nouveaux postes disponibles chaque année et entre le nombre, plus élevé, de médecins finissants de chaque promotion fait en sorte que l offre de postes disponibles n est pas adaptée au nombre de médecins formés. La gestion de l attribution des PREM/ PEM par les hôpitaux est un autre inconvénient de ce système. Ainsi, plusieurs hôpitaux décident, par choix, de ne pas

Florence Grégoire-Briard Secrétaire secretaire@fmeq.ca

combler tous les postes disponibles en PREM/ PEM puisque, s ils le faisaient, les médecins en poste travailleraient beaucoup moins.

Finalement, toujours selon le système actuel, plusieurs régions se retrouvent avec un nombre de postes disponibles trop élevé compte tenu des installations physiques (en UMF surtout) souvent limitées. Les PREM/ PEM s avère donc des prévisions, pas toujours réalistes, du nombre de médecins souhaitables par région, mais ne tiennent pas toujours compte des ressources et des réalités actuelles.

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Et les AMP dans tout ça ??

Selon la loi sur les services de santé et les services sociaux, les activités médicales particulières (AMP) sont des activités obligatoires pour tous les médecins de famille du Québec. Tout médecin de famille débutant sa pratique doit entrer en contact avec le DRMG (Département régional de médecine général) pour s informer de la liste des AMP disponibles dans sa région. Le médecin doit ensuite choisir l AMP qui l intéresse et faire une demande d adhésion au DRMG. Au début de sa pratique, le médecin dispose de 2 trimestres pour faire sa demande d adhésion, à la suite de quoi, il devra commencer à effectuer ses AMP, sous peine de voir sa rémunération réduite de 30%. Le temps nécessaire à allouer aux AMP par le médecin varie selon les années de pratique. Pour les médecins ayant entre 0 et 15 ans de pratique, ils doivent consacrer un total de 12 heures par semaine aux AMP. Le chiffre diminue à 6 heures pour ceux ayant entre 15 et 20 ans de pratique. Finalement, pour un médecin de famille ayant plus de 20 ans de pratique, il n a plus à effectuer d AMP sauf s il y a toujours un besoin non comblé dans le milieu dans lequel il évolue. Le nombre d heures est sujet à changement pour quelqu un qui travaille à temps partiel. Il existe six catégories d’AMP, classées en ordre de

priorité:

1. Les services médicaux dispensés dans un

ne sera pas tenu de les effectuer dans un établissement à plus de 40 kilomètres de son lieu principal de pratique:

2. Les soins aux patients hospitalisés dans les unités de soins de courte durée.

3. Les services médicaux comprenant une garde en disponibilité, soit dans un CHSLD ou dans un centre de réadaptation ou encore dans le cadre d un programme de soutien à domicile d un CLSC. 4. Les services médicaux d obstétrique dans le service d obstétrique d un centre exploité par un établissement.

5. La prise en charge et le suivi de patients vulnérables en cabinet, à domicile, en CLSC ou en UMF jumelés à l une des activités énumérées aux points I à IV. Si les effectifs sont complets pour les quatre secteurs présentés ci-dessus et que le DRMG s est assuré que les effectifs dans les services d urgence des régions limitrophes dans un rayon de 75 kilomètres du lieu principal de pratique sont suffisants, il pourra reconnaître les activités suivantes:

service d urgence d un centre hospitalier ou d un CLSC du réseau de garde. Un médecin ne pourra être tenu d effectuer ses AMP dans un établissement à plus de 75 kilomètres de son lieu principal de pratique. Le volume d activité auquel s engage le médecin doit être de 16 quarts de garde de huit heures par trimestre.

6. La prise en charge et le suivi des clientèles

Si les effectifs dans les services d urgence de la région sont complets, un médecin devra choisir parmi l une ou l autre des activités suivantes et

Madeleine Plaisance Déléguée aux affaires pédagogique pedagogique@fmeq.ca

vulnérables en cabinet privé, à domicile en CLSC ou en UMF;

7. La participation à toute autre activité prioritaire déterminée par le DRMG et autorisée par le Ministre après consultation de la FMOQ.

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Services FMEQ 2012-2013 Travaillant toujours aussi fort pour vous, la FMEQ est fière de vous présenter les services qui vous sont offerts pour l année 2012-2013. Veuillez prendre note que des services pourront probablement s ajouter au courant de l année. Pour être sûr de ne rien manquer, veuillez nous suivre sur notre site internet ( www.fmeq.ca/services )

Lexi-comp est partenaire avec la FMEQ dans le but d offrir aux membres un accès à de l information non biaisée et libre d influence des compagnies pharmaceutiques.

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Services FMEQ 2012-2013 Kaplan Medical offre un service complet de préparation pour le USMLE (équivalent du LMCC aux États-Unis) depuis plus de 40 ans. La présente entente vous offre un rabais de 10% sur ces services.

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Pour y accéder gratuitement :

1. Vous devez vous enregistrer sur le site du CanadaQBank (en cliquant sur s'enregistrer cidessous)

2. Vous devez enregistrer votre compte en utilisant votre adresse courriel universitaire, c'est-àdire une adresse se terminant par @mail.mcgill.ca, @ulaval.ca, @umontreal.ca ou @usherbrooke.ca

3.

Une fois votre compte créé, vous devez vous loguer en passant par le site web de la FMEQ, ce qui vous permettra d'avoir accès aux questions gratuitement.

Le CanadaQBank devrait être utile non seulement aux externes 2 pour la préparation au LMCC, mais aussi pour tous les externes pendant leurs stages, puisque les questions sont divisées en sections particulières, soit la médecine de famille, la pédiatrie, l'obstétrique-gynécologie, la chirurgie, la psychiatrie et la médecine préventive et communautaire.

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Services FMEQ 2012-2013 La FMEQ est fière de s'associer avec McGraw-Hill afin d offrir à ses membres un rabais de 25 % sur les livres médicaux offert par McGraw-Hill.

McGraw-Hill offre plusieurs livres nécessaires ou bien complémentaires à votre formation. Nous parlons ici du Harrison s principles of internal medecine , du Tintinali s emergency manual , de la collection Cases files , etc. Sur le microsite, vous aurez accès à plus de 500 titres offert par McGraw-Hill.

Pour plus de détails, vous pouvez vous référer au site internet de la FMEQ.

Christopher Lemieux Déléguée aux services et partemaires services@fmeq.ca

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Souvenirs de l'inde J'ai quitté Mumbai le 15 août dernier aux petites heures du matin en direction de l’Inde du Nord : Jaipur, Agra, Delhi. Trois villes complètement différentes mais présentant toutes les mêmes contrastes qui caractérisent tant le pays. Entre déchets et animaux en liberté, on retrouve certaines des plus beaux bâtiments au monde. Pauvreté et richesse se côtoient quotidiennement. Modernité et la tradition aussi. Des femmes en sari, des hommes en jean avec des Nike aux pieds, des vieux vélos et des cellulaires dernier cri.

C’est dans un drôle d’état que j’ai parcouru ce coin de pays. Encore un peu perdue entre le rêve qu’était cette assemblée générale d’IFMSA et le contact avec la réalité indienne.

Encore en train de me demander si ce que je venais de vivre était réel. En Inde, les distances s’étirent, laissant le temps à l’esprit de vagabonder. J’ai essayé de remettre les choses en perspective. J’ai repensé à ces moments magiques, qui ne surviennent que lors des assemblées générales d’IFMSA. Des moments de pures folies où les esprits se délient : une centaine de personnes dansant spontanément ensemble dans une salle de congrès, des fous rires qui s’éternisent au point qu’on en oublie la raison initiale, des nouvelles amitiés spontanées, et j’en passe.

en médecine du Québec.

Qu’on parle de politique ou de relations internationales, je doute qu’il y ait une expérience plus formatrice que celle de vivre un GA. On se sent vivants, on est émerveillés, on se pousse à bout, on se dépasse, on ressent plus que jamais les raisons qui nous ont poussés à étudier la médecine, on découvre des étudiants déterminés à changer le cours des choses. On prend du plaisir à apprendre quelques mots dans les centaines de langues qui se côtoient, on se forme en tant que futur médecin, en tant que futur citoyen.

On apprend, on apprend, et on apprend tellement : leadership, communication, multiculturalisme, implication, efficacité, engagement, motivation, planification, gestion de stress, les projets, les campagnes. On revient au pays la tête plein d’idées, motivés à bloc. Les liens au sein de la division nationale se tissent, se resserrent, l’équipe se soude.

Un GA, c’est quelques 800 délégués de partout dans le monde réunis dans un même lieu pour six jours, tous très excités à l’idée de discuter d’échanges, de santé, de projets, d’implication. Des étudiants allumés, motivés, ouverts d’esprit. Dans une assemblée d’IFMSA, Israël et la Palestine s’assoient dans la même salle, l’Espagne et la Catalogne sont en harmonie, la Syrie et le Liban s’échangent des fous rires, la Norvège et la Suède parle de paix, la Grèce fait entendre sa voix, l’Allemagne va droit au but. L’ambiance est survoltée, les cœurs battent à 100 mille à l’heure, nos limites sont repoussées toujours plus loin.

J’étais en Inde pour le General Assembly (GA) d’IFMSA, qui a réunit plus de 800 étudiants en médecine en provenance d’une centaine de pays. C’était mon premier GA - peut-être aussi le plus intense des 61 dernières années, c’était un coup d’envoi pour moi en tant que nouvelle présidente d’IFMSA-Québec. Pendant une dizaine de jours, j’ai guidé une délégation de huit membres, j’ai porté la voix des étudiants Ce GA en Inde a été particulier compte tenu de

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Souvenirs de l'inde quelques problèmes au niveau logistique et financier. Malgré tout, il y a eu de nombreuses réussites : un bon nombre de contrats pour nos échanges ont été signés, nos projets ont été mis de l’avant, nous avons renforci des liens avec de nombreuses autres organisations.

motivés, passionnés, ouverts d’esprit. La phrase clichée de Gandhi a peut-être été répétée à plusieurs reprises dans ce GA, mais jamais elle n’avait autant de signification à mes yeux. « Be the change you want to see in the world ».

Je me suis personnellement engagée dans des débats, je suis intervenue à plusieurs reprises et j’ai fait des rencontres extraordinaires. Des gens

C’était mon premier GA – et l’expérience était simplement incroyable.

Claudel Pétrin-Desrosiers

Déléguée aux affaires internationnales Présidente IFMSA-Québec international@fmeq.ca

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Évênement Facebook : http://www.facebook.com/events/39890375018

INSCRIPTION : www.fmeq.ca

Janvier 2013

Pourquoi une journée bien-être? Parce qu'en 2011, la FMEQ a fait passé un sondage à tous les externes du Québec et a obtenu des résultats qui ne pouvaient pas être ignorés. Le sondage montrait clairement que le stress était très présent chez les externes et qu'il était plus ou moins bien géré parmi les répondants. L'idée d'une journée bien-être est donc née des résultats du sondage, idée qui a donné la première édition de la journée bien-être en 2012. La FMEQ a reconduit ses efforts cette année pour libérer tous les externes désirant participer à l'activité et élaborer cette journée conçue spécialement pour vous ! !

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Faites nous parvenir vos idées à l'adresse suivante :

info@fmeq.ca concours - concours - concours - concours