4 minute read

Sport automobile

Ils sont venus, ils ont vu et certains ont vaincu…

En ce début d’été, la vie n’a pas encore repris son court normal, ce qui n’empêche pas le sport automobile de «survivre», ni aux pilotes suisses de briller sur différents fronts à huis clos, ce qui empêche pour le moment les fans d’applaudir aux excellents résultats alignés par les pilotes suisses engagés sur différents fronts. Par Gérard Vallat

Advertisement

Nombreux sont les ressortissants suisses à s’être engagés sur des championnats internationaux cette saison, à commencer par le jeune Louis Delétraz qui a quitté le championnat de F2 pour s’engager désormais en ELMS au volant d’une Oreca engagée par l’équipe WRT. Avec cette voiture, le Genevois a remporté les 4 heures de Barcelone, et du Red Bull Ring, ce qui le place en tête du championnat. Également «junior» lui aussi, Grégoire Saucy a fait un début de saison fracassant en décrochant quatre victoires à Imola, Barcelone et Paul Ricard. Une moisson qui le place en tête du championnat européen de F3. Doublement victorieux en WEC, Sébastien Buemi a imposé la nouvelle Toyota Hypercar aux 6 heures de Spa et aux 8 heures de Portimao.

GRÉGOIRE SAUCY

Les débuts difficiles en monoplace sont oubliés pour Grégoire Saucy qui caracole en tête de la F3 européenne

LOUIS DELÉTRAZ

Très en verve avec ses équipiers Yifei Ye et Robert Kubica, Louis Delétraz surfe sur la vague du succès en ELMS

SÉBASTIEN BUEMI

En tête du WEC avec deux victoires au volant de la Toyota Hypercar, Sébastien Buemi ne connait pas autant de réussite pour le moment en Formule E

NEEL JANI

Reconverti provisoirement au GTLM, Neel Jani figure lui aussi en tête du classement mondial de la spécialité, après une victoire à Spa

NICO MAULINI

Débutant en ELMS, Nicolas Maulini mène le championnat LMP3, après deux victoires à Barcelone et Red Bull Ring.

NICO LAPIERRE :

Actif en ELMS et WEC, avec Cool racing et Alpine, Nicolas Lapierre a décroché la pole position des 8 heures de Portimao avec l’Alpine Hypercar

La voie médiane entre assimilation consciente et pragmatisme

Dans notre vie quotidienne, nous sommes fréquemment confrontés à des défis de toutes sortes. Nous vivons des périodes remplies de bonheur, mais parfois aussi des jours moins heureux. En particulier dans le sport de haut niveau, lors de phases de carrière difficiles, il est très important de trouver la meilleure manière de faire face à de tels défis ou à des sentiments négatifs – et de les assimiler consciemment, au lieu de les refouler. Si l’on se situe au niveau d’un championnat mondial, la force mentale peut faire pencher la balance entre succès et défaite.

Cette gestion de situations émotionnellement ardues, incluant aussi bien des défaites que des coups du sort, m’a accompagné tout au long de ma carrière de pilote, mais jamais encore avec la même intensité que cette année. L’absence de bons résultats en championnat du monde tout d’abord et des revers récurrents dans le sport ensuite… jusqu’au tragique accident fin mai à Mugello et le décès, incompréhensible pour nous tous, de Jason. Les jours qui ont suivi son accident m’ont poussé à mes limites et fait passer tout autre événement au second plan. Cependant, les sentiments ressentis durant ces jours m’ont encore et toujours démontré l’importance de faire la différence entre une assimilation consciente et le focus sur l’avenir. J’ai été obligé de trouver un moyen de faire face à ce qui s’est passé - mais de ne pas m’y perdre. Durant les dernières semaines et même au cours des mois précédents, le juste degré de pragmatisme m’a été essentiel. Il m’a permis de m’orienter vers l’avenir et de ne pas me perdre dans le passé ou dans des raisonnements auto-élaborés.

Dans ce contexte, il est extrêmement difficile de trouver le juste milieu entre cette assimilation et le focus orienté sur l’ici et le maintenant. Si l’on peut trouver cette balance pour soi, personnellement, on est prêt à surmonter des coups du sort, mais aussi les autres problèmes plus quotidiens de la vie - et d’en sortir plus fort.

RALPH BOSCHUNG

De retour en F2, après une saison sabbatique, Ralph Boschung se classe régulièrement aux avants postes

NICO MULLER

Présent en Formule E et DTM, Nico Muller a accroché la 2e place de la course de FE à Valence. Il entamera la saison DTM au volant d’une Audi R8 LMS, selon le nouveau règlement.

FRED YERLY

Doublement victorieux sur le grand Nürburgring au volant d’une VW Golf GTI TCR Frédéric Yerly s’est rappelé au bon souvenir des concurrents engagés en SP3 dans la série NLS.

CÉDRIC OLTRAMARE

Nouveau venu au sport automobile, Cédric Oltramare fait des débuts encourageants

YANN ZIMMER

Sortant lui aussi d’une année blanche, Yann Zimmer fera ses débuts en DTM Trophy cette saison au volant d’une BMW M4

This article is from: