Actu'elle n° 27 février 2016 by Actu'elle magazine Sénégal

ACTU’ELLE ISSN:2337-1501

Rencontre

Angèle Etoundi Essamba Force et fierté, Force et fierté, regards de femmes

Déco

Version Homme

MODE

Séduction en blanc

Evasion

Sardaigne Lac Rose

Coup de cœur

Ibaaku (ex) Staz

N°27 Février 2015

DISTRIBUTION GRATUITE

édito

sommaire

Chers lectrices, et lecteurs

(ne vous cachez plus, messieurs, on sait que vous nous lisez !)

Comme vous avez pu le constater, puisque vous n’avez pas eu de nos nouvelles le mois dernier, votre magazine a traversé quelques turbulences. Nous sommes désormais édités par IMPACT. Sonia Elamri m’a passé le relais pour la gestion de l'équipe rédactionelle. Avec le profond désir de vous donner le meilleur, d’être là où vous nous attendez, de vous surprendre aussi, finalement de vous séduire, toujours, nous avons pris le temps de restructurer le magazine et avons concocté ce numéro spécial, pour célébrer ensemble l’Amour, et notre retour ! Cela résonne comme une déclaration, non ? Actu’elle est une belle histoire humaine. Si votre magazine Actu’elle est à nouveau, aujourd’hui, entre vos mains, c’est grâce à des passionnés qui ne voulaient pas qu’il disparaisse. Vos messages, via les réseaux sociaux, nous ont aussi beaucoup soutenus pendant cette difficile période. Certes, nous avons perdu quelques plumes, quelques pages, qui repousseront bien vite, portées par l’enthousiasme et la fidélité de nos lecteurs et annonceurs que nous tenons à remercier très sincèrement. Amoureux, hier, aujourd’hui, demain, ce numéro, qui vous est dédié, est donc imprégné de la plus belle émotion qui soit, l’Amour. Même si nous avons pleinement conscience de l’actualité, pas toujours rose (!), nous souhaitons vous offrir dans ces pages une douce parenthèse dans ce monde de brutes. À toutes celles et ceux qui n’ont pas encore de Valentin(e) à leur côté, où qui en ont été séparé(e)s par les aléas de la vie, nous vous souhaitons de ne pas passer ce 14 février seul(e)s, et de trouver dans nos pages un grand bol de tendresse. Avec tous nos veux de bonheur, de prospérité, et de joie, pour cette année 2016, même un peu tard, Actu’elle vous invite donc, dans un nouvel élan, vers de nouvelles aventures, découvertes et rencontres au fil de nos coups de cœur, et des vôtres. Bien Actu’ellement vôtre, Laure Malécot Rédactrice en chef

Photo de couverture : © Daouda TIMERA Mme Etoundi Essamba est habillée par Rama DIAW

Février 2016

n°27

Société 11 Le sable de mer, enjeu écologique planétaire 13 Lettre à nos filles pour leur premier amour 14 Angèle Etoundi Essamba : Force et fierté, regards de femmes 18 Coup de cœur : Ibaaku (ex) Staz Santé & bien-être 22 Réflexologie plantaire 23 Recettes Natur'elle 25 Sport Coaching / News

Edito

Brèves

Carnet d’adresses

Initiatives citoyennes Séduction à la sénégalaise 8 Petit projet deviendra grand 9 Beauté 26 Bio de la tête aux pieds 28 Produits naturels

Ecoranga Pour l’amour de la planète 10

Mode 21 5 idées cadeau pour Valentin 30 Cécile & Mbor NDIAYE 32 Etnic & Romantic 33 Cahier spécial : Saint Valentin 38 Séduisantes en blanc Évasion 50 La Sardaigne 52 Lac Retba, ou Lac Rose 53 Brèves du monde 54 Roman : Retour aux sources

Divers Déco : Version Homme 44 Brèves technologiques 47 Recettes du chef 48 Horoscope 61

Culture 1 livre, 1 film, 3 disques 56 Souleymane Faye, 50 ans de carrière 57 Agenda 58

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BREVES

SOMMET AFRICAIN SUR L’HÉPATITE VIRALE À DAKAR Ce 19 janvier 2016, d'éminents spécialistes africains et internationaux de la santé publique, des représentants de patients, des décideurs et des médecins se sont rassemblés lors du Sommet africain sur l’hépatite virale, organisé et financé par Gilead Sciences Inc. Ils ont discuté du fardeau que représente l’hépatite B et C en Afrique et pour mieux comprendre cette maladie. Selon l’OMS, les taux d’hépatite virale chronique des pays africains figurent parmi les plus élevés au monde, avec plus de 30 millions de personnes touchées par l’hépatite C. Les intervenants ont présenté les dernières avancées de la recherche sur l’hépatite B et C notamment en terme de surveillance, de prévention, de traitement, de prestations de services et de questions de politique. (source African Viral Hepatitis Summit 2016)

SÉNÉGAL : LE RIZ LOCAL DE PLUS EN PLUS CONSOMMÉ Les importations de riz du Sénégal devraient chuter de 15% en 2015-2016, a annoncé ce 12 janvier à Dakar, le ministre du Commerce, Alioune Sarr. Il présidait l'ouverture officielle de la Conférence régionale sur le thème « Améliorer les politiques d'autosuffisance en riz en Afrique de l'Ouest : défis et opportunités ». Cette dernière a été organisée par l'Initiative prospective agricole rurale (IPAR), le Center for Study of Economies of Africa (CSEA) et le Centre Ivoirien de Recherches Économiques et Sociales (CIRES). Pour cause, un meilleur approvisionnement du marché par le riz local. La consommation de la production locale est passée, de 400.000 tonnes en 1995 à environ 1.050.000 tonnes en 2014, a affirmé le ministre.

CÔTE D’IVOIRE : UN NOUVEAU GOUVERNEMENT PLUS FÉMININ Ce 12 janvier 2016, le gouvernement ivoirien a été remanié, et compte désormais 36 ministres, dont 9 femmes, nommées dans les domaines de l’Économie et des finances, de l’Éducation, de la Santé, de la Solidarité et de la Famille, et de la Communication, entre autres.

VIOLENCES FAITES AUX FEMMES EN 2015 : 250 CAS DE VIOLS, DONT 52 GROSSESSES ET 25 INCESTES L’association des juristes sénégalaises a fait état d’un rapport alarmant selon des données recueillies auprès des boutiques de droits des quartiers de Dakar, Pikine et Médina, sur la période de janvier à novembre 2015. Au total, 250 cas de viol, dont 52 grossesses et 25 incestes, ont été enregistrés. Les victimes sont âgées de 3 à 18 ans... 6

SYRIE L’AIDE HUMANITAIRE ARRIVE ENFIN La population civile paye le prix fort des bombardements en Syrie. Les familles n’ont plus de gaz, ni de provision, ni d’argent. Les médias ont relayé des images atroces d’enfants décharnés, et en un mois, 28 personnes sont mortes de faim. Depuis octobre 2015, les aides humanitaires ne pouvaient plus franchir les frontières. Ce 12 janvier, la Croix Rouge, en collaboration avec le Croissant Rouge arabe syrien et les Nations Unies, a pu enfin atteindre la ville assiégée de Madaya, très touchée par la famine, pour y distribuer des secours vitaux.

BURKINA : ROSINE SORI COULIBALY NOMMÉE PREMIER MINISTRE

SANTÉ : UNE NOUVELLE PROTÉINE, ARME CONTRE LE DIABÈTE ? Une enzyme, la G3PP (glycérol-3phosphate-phosphatase), jusqu’ici inconnue chez les mammifères, neutralise les effets nocifs des excès de sucre dans l'organisme. Cette découverte, qu’une équipe de scientifiques a faite, dirigée par Marc Prentki et Murthy Madiraju du Centre de recherche du Centre Hospitalier de l'Université de Montréal (CRCHUM), laisse à espérer de nouveaux traitements contre le diabète et l'obésité.

Nommée ce 5 janvier par le Président Roch Marc Christian Kaboré, Mme Sori Coulibaly est titulaire d’une maîtrise en économie du développement de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, au Sénégal, et d’un diplôme de troisième cycle en macroéconomie et planification de l’Institut des NationsUnies pour le développement économique et la planification. Anciennement économiste au Ministère de la Planification et du Développement économique du Burkina et au Conseil Économique et Social, représentante du PNUD et coordinatrice du Système des Nations Unies au Bénin depuis 2014, Mme Sori Coulibaly est la première femme Chef de gouvernement au Burkina Faso. La nouvelle Première Ministre va devoir faire face à une triste et inquiétante situation suite aux attentats à Ouagadougou du 15 janvier 2016. Perpétrés à hôtel Splendid et revendiqués par Al Qaida au Maghreb Islamique, ils ont fait 30 victimes. Ils font suite à celui du 20 novembre 2015 à Bamako au Mali, revendiqué par Al-Mourabitoune, dans lequel 22 personnes sont mortes. Ces deux attentats montrent que la menace terroriste existe dans toute l’Afrique de l’Ouest. Alors que le Pays des Hommes Intègres doit gérer un important virage politique après le renversement de Blaise Compaoré, qui était au pouvoir depuis 1987, les Burkinabés, choqués, témoignent que les activités du pays reprennent doucement, mais que la peur rôde.

Initiatives citoyennes

Made in Sénégal

La séduction à la Sénégalaise,

Une seconde nature

Saint-Valentin oblige, en ce mois de février, nous avons choisi de parler Séduction. Cet art est chez la Sénégalaise une seconde nature...

La femme sénégalaise est réputée pour être élégante et féminine. Au-delà de cela, c’est une vraie séductrice. On la dit « Djongué », c’est-à-dire qu’elle s’occupe de son homme et le cajole afin qu’il ne traîne pas souvent dehors. Cette séduction passe par de nombreux artifices : Bine-bines, tiouraye, petits pagnes, huiles parfumées… le catalogue est bien fourni. Chaque élément joue un rôle bien précis.

Le bine-bine, ou ceinture de perles (petites ou grosses), posé sur un petit pagne suggestif provoque un bruit charmeur.

Les effluves de tiouraye ou encens et les huiles parfumées libèrent un parfum enivrant qui peut difficilement laisser indifférent.

Un petit tour au marché HLM vous donnera l’occasion

de découvrir des ensembles aux couleurs chatoyantes, tous plus originaux les uns que les autres. Nuisettes brodées, bine-bines personnalisés… l’imagination des femmes qui créent ces articles est sans limites. Ce qui est également remarquable chez la femme sénégalaise, c’est sa capacité à allier lingerie occidentale et lingerie locale. Les

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ventes privées d’articles de séduction sont devenues très fréquentes et vous retrouverez aussi bien nuisettes Victoria Secret que ceintures de perles sophistiquées et le mix est très harmonieux. Une démarche chaloupée naturelle, un regard : au-delà de son arsenal, l’art de s’exprimer et de se comporter est également largement utilisé par les femmes pour dompter leur homme.

La séduction est donc un tout, un savant mélange où chaque élément a un dosage bien précis. Plus d’une fois, nous nous sommes dit qu’un livre intitulé « la séduction à la sénégalaise : mode d’emploi » serait un best-seller tant les stratégies des femmes sont pointues et intelligemment pensées. La séduction est inscrite dans le patrimoine de toutes les femmes, mais comme pour toute chose, il y a des experts, je dirai expertes dans le cas présent. Alors mesdames, je vous souhaite une bonne Saint-Valentin et soyez encore plus séductrice que jamais pour votre homme ! Rokhaya Solange NDIR

Initiatives citoyennes

Petit projet deviendra grand Les initiatives sur lesquelles nous mettons l’accent ce mois, n’étaient au départ que des rêves, des projets à petite échelle. Elles ont en commun d’avoir pris forme et grandi, grâce à l’enthousiasme qu’elles ont rencontré, car touchant à des problématiques importantes, donnant des solutions adaptées. Que ce soit via les nouvelles technologies, ou en agrandissant des concepts assez traditionnels comme les tontines, elles ont évolué et touchent un nombre grandissant de citoyens.

Nanu Yegglè (signaler, informer en wolof)

Cette application participative créée au Sénégal, en 2013, permet aux citoyens de signaler des problèmes urbains et territoriaux aux institutions municipales. Ce projet social via les NTIC est considéré comme étant le premier FixMyStreet (plateformes de géolocalisation des problèmes urbains, NDLR) d’Afrique de l’Ouest. Une partie de l’interface est traduite en Wolof. Les problèmes sont recensés, classés par catégorie et affichés sur une carte. Pour l’instant, cette application est fonctionnelle pour les quartiers de Dakar, de la Biscuiterie, Grand Dakar et Point E. Pour étendre le rayon d’action, une communauté de développeurs et de cartographes s’est constituée, à travers le collectif HOT (Humanitarian Openstreetmap Team). Site web : www.wiki.openstreetmap.org/wiki

MLouma, le monde agricole de plus en plus connecté !

Cette plateforme, dont nous vous parlions il ya quelques mois, est passée de 500 à plus de 20 000 utilisateurs. Grâce à un partenariat avec l’opérateur de téléphonie Orange, de nouvelles fonctionnalités permettent désormais d’y accéder à partir d’un téléphone, sans connexion Internet, en tapant le #112#. Les utilisateurs du service mLouma via le réseau d’Orange au Sénégal, peuvent connaître le prix de certaines denrées alimentaires. Les producteurs peuvent directement mettre leurs cultures en vente sur le site Internet depuis leur mobile. Voir : www.mlouma.com

Une « tontine » à grande échelle

Le Réseau Endogène pour une Dynamique Alternative de Progrès Économique et Solidaire (REDAPES), présidé par Mme Dieng Sally Diop, qui compte 70 associations membres et 10 500 membres, existe depuis 2006. Un groupement de 26 femmes entrepreneures avaient alors décidé de mettre en place une « tontine », plus tard devenue le GIE AND LIGGEEY, qui s’étend de Dakar et sa banlieue aux régions de Thiès et Tambacounda. Cet organisme organise régulièrement des formations dans les domaines de l’artisanat, coupe-couture, micro jardinage, transformation de fruits et légumes et de céréales locales, élevage, etc. - n°27 février 2016

Ecoranga

Pour l’amour de la planète

« La terre a la fièvre et elle croit que tu ne l’aimes plus », chante l’espagnole Bébé dans son morceau écologiquement conscient « Ska de la Tierra »… Mais nous, on l’aime, notre planète, et nous sommes résolues à la soigner de toute notre attention. Chaque pas franchi est une victoire sur l’avenir. ÉCO’GESTE Même si votre boutiquier continue à emballer ses articles dans des sachets plastiques noirs (il a forcément encore un stock à écouler, et certains disent ne pas avoir d’autre choix pour l’instant, ou avoir commandé des sacs en papier, mais attendent en vain la livraison), vous pouvez refuser, et venir faire vos courses avec votre propre sac. Nous ne manquons pas sur le marché sénégalais de sacs-cabas aux couleurs chatoyantes, ainsi nous serons résolument, et élégamment, écologiquement engagées !

Interdiction des sachets plastiques fins en vigueur : Cette loi sur les sachets plastiques, adoptée par les députés en avril dernier, entrée en vigueur ce 4 janvier, prévoit des peines pouvant aller jusqu’à 20.000.000 francs CFA (30.000 euros) d’amende et deux ans de prison. Or, pour l’instant, nous ne disposons pas encore de technologie pour fabriquer des sachets en plastique biodégradable. À ce jour, le ministère de l’Environnement et du Développement durable n’a pas encore procédé à la publication du décret portant sur la composition des produits biodégradables censés remplacer les sachets en plastique fins. Ces sachets noirs, qui volent au gré du vent pour orner les arbres de vilaines taches, qui

À voir, le film documentaire Demain Réalisé par Mélanie Laurent et Cyril Dion, qui passe en revue une multitude d’initiatives positives dans le domaine de la protection de l’environnement. En attendant qu’il passe à Dakar, vous pouvez commander dans vos librairies favorites le livre, sorti en janvier dernier, qui existe aussi en version pour enfants. Édité par Actes Sud. Texte Leila Jamm

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étouffent les animaux qui les ingèrent, devraient donc peu à peu disparaître du paysage. Les grandes surfaces continuent à distribuer des sachets plastiques, qui ne sont pas encore interdits, mais proposent aussi d’acheter des sacs en papier (100 FCFA pièce). Ceuxci, de solide constitution, sont réutilisables. Pourquoi donc en faire l’économie ? Reste à voir comment aussi résoudre la problématique des petits gobelets plastiques dans lesquels les marchands ambulants vendent leurs cafés, et que l’on jette négligemment dans les rues… Même si cela ne fait pas partie de la loi, on ne peut qu’espérer une évolution vers des gobelets cartonnés, biodégradables. (source APS)

Société

Le sable de mer,

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Enjeu écologique planétaire

Vous avez sûrement entendu parler des travaux d’«écrêtage de dunes», autrement dit d’extraction de sable de mer, à proximité du lac Retba, dit Lac Rose, un de nos trésors nationaux écologique et touristique, qui a soulevé une forte indignation citoyenne et médiatique. Celle-ci a-t-elle interpellé le président Macky Sall pour qu’il demande l’arrêt des extractions frauduleuses du sable de mer, ce 20 janvier dernier ? En tout cas, un pas important a été franchi. Car l’enjeu est de taille. À savoir, nous ne sommes pas les seuls à aggraver l’érosion naturelle par l’exploitation de sable de mer pour les besoins de l’industrie du bâtiment. Entre le Lac Rose et l'Océan, une carrière de sable.

Le cas particulier du Lac Retba Sur toute la planète, il n’en existe que neuf de cette couleur, répartis dans cinq pays. Les biologistes estiment que ce lac est un écosystème de type extrême, du fait de sa forte concentration en sel (de 80 g à 300 g/l de sel par litre, contre 32 g/l dans l’eau de mer). Des espèces rares, et trois nouvelles bactéries, dont une définie comme la plus résistante au sel de sa catégorie, y ont été découvertes. Autour du Lac Rose, plusieurs activités se sont développées, dont l’extraction de sel, depuis les années 1970. Déjà, la surexploitation du sel marin le met en danger, et sa surface se réduit considérablement : de 15 km² au XVe siècle, il est passé à 4 km² en 1976, et aujourd’hui l’UNESCO estime que sa surface ne dépasse par 3 km²… Depuis 2005, la demande d’inscription sur la liste du patrimoine mondial auprès de l'UNESCO est toujours, malheureusement, en attente. Le Lac Rose n’est séparé de la mer que par quelque 300 mètres de dunes, et une fine forêt de filaos. La pression foncière dans la région ne date pas d’hier, et les motos et autres 4x4 ont déjà bien détérioré la barrière végétale. L’équilibre de la gestion des ressources en eau potable, des déchets et des eaux usées y est fragile. Des citoyens ont lancé, depuis juin 2013, une pétition pour que les autorités préservent ce fragile écosystème. À ce jour elle n’a recueilli qu’un peu plus de 4000 signatures. Or, comme pour ajouter une menace de plus, depuis octobre dernier, de vastes carrières ont été creusées dans l’espace qui sépare la mer du lac, par une entreprise de la place, avec l’accord de la Direction des Eaux et Forêts. En janvier dernier, associations locales du village le plus proche,

Niagues, hôteliers et journalistes ont crié au scandale, devant l’étendue creusée, touchant jusqu’aux racines des filaos. Tant et si bien que les camions ont délaissé, à partir du 18 janvier, peut-être momentanément, cet emplacement, pour aller un peu plus loin se servir de cette matière première gratuite, mais essentielle pour protéger les villages alentour de l’érosion côtière. Quelques jours plus tard, lors du Conseil des ministres du 20 janvier 2016, le Président Macky Sall a demandé au Gouvernement « de prendre, sans délai, toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à l’extraction frauduleuse et à grande échelle de sable marin et de dunes en façade maritime et de déployer, en rapport avec les collectivités locales, une campagne de sensibilisation des populations sur les conséquences néfastes qui peuvent en découler », et « engagé le Ministre de l’Environnement et du Développement durable à veiller à la conservation de la « bande des filaos », du cordon dunaire polarisé et à la sauvegarde de la forêt de Mbao, par un aménagement concerté et urgent de ce patrimoine naturel classé, dont la vocation est aussi de préserver de l’érosion côtière, une frange importante du littoral ». (source APS) Une problématique mondiale On comprend assez vite pourquoi retirer le sable des côtes accélère l’érosion, mais on peut se demander pourquoi le sable des déserts, en abondance, n’est pas utilisé. Il faut savoir qu’afin que le sable tienne son rôle d’agrégation au ciment, au béton, pour la solidité des constructions, les grains doivent être peu érodés, avoir encore leurs facettes. Le sable de désert, trop lisse, ne fait pas l’affaire. Depuis les - n°27 février 2016

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National

La barrière de filaos attaquée (Lac Rose).

années 1970, le sable marin est exploité, et de plus en plus. Il est prélevé en pleine mer par des « navires de drague », ou sur les côtes, dans les rivières, ce qui fait baisser le niveau de la nappe phréatique, et favorise l'intrusion de l'eau de mer dans les nappes souterraines ainsi que leur salinisation. Devenue intensive pour fournir l’industrie du bâtiment, cette extraction fragilise ainsi les écosystèmes, menace la biodiversité, et, évidemment, accélère l'érosion du littoral. Une exploitation dénoncée comme un problème d’urgence depuis 2013, sans grand impact, par le documentaire « Le sable », réalisé par Denis Delestrac, primé par le FICMA 2013, le Golden Sun, en lien avec le Nobel de l'Environnement, et le Prix de l'impact FIGRAAMNESTY INTERNATIONAL, qui montrait par exemple qu’à Dubaï le territoire a été étendu en important, parfois frauduleusement, du sable. À l’échelle planétaire, 70% des plages sont en recul et 75 à 90% d’entre elles sont menacées de disparition. Rien qu’en Floride, 9 plages sur 10 sont en voie de disparition, pour cette raison. Des îles lagunaires sont englouties ou le seront bientôt, comme en Indonésie, où 25 îles ont disparu pour alimenter Singapour en sable. Aux Maldives, ces pratiques ont provoqué la montée des eaux, et 120 îles ont été évacuées. L'extraction de sable de rivière et de mer est aussi dommageable pour la pêche, puisqu'elle nuit au développement d'espèces, comme le phytoplancton, qui nourrissent les poissons. Chaque seconde, dans le monde, près de 2400 kg de sable marin sont extraits des plages, soit 75 millions de tonnes par an, essentiellement pour la construction. Le sable est la troisième ressource naturelle la plus utilisée après l'air et l'eau. Des solutions existent, comme les « sables de substitution », dit « de concassage », obtenu par broyage de matériaux de démolition d'ouvrage ou de rochers. Les constructions de terre sont aussi une bonne alternative. Tout est une question de bonne volonté des citoyens et des autorités, avec le courage de regarder l’avenir en face, à la lumière des inquiétudes écologiques exprimées lors de la Cop 21 à Paris en décembre dernier par des responsables du monde entier, qui sont plus que légitimes. Pour que le monde que nous offrons en héritage à nos enfants soit encore vivable, et viable. Texte et photos Laure Malécot

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Nous avions attiré votre attention en novembre dernier sur le regard que l’on porte sur les albinos, et les soins dont ils doivent faire l’objet. L’association ANIDA avec laquelle nous avions échangé pour cet article distribue gratuitement aux albinos des kits d’hygiène, et de protection de la peau, jusqu’au 15 février, à Dakar. Ces kits sont composés de crèmes solaires, savon pH neutre, crèmes hydratantes, dentifrices, lunettes, casquettes. Pour savoir où se les procurer, voir : www.anida.fr. Cette action est parrainée par Mame Faguèye Ba, styliste costumière, présidente du collectif « L'enfant a la parole ».

Société

International

Lettre à nos filles pour leur premier amour Ces quelques mots pour les plus jeunes d’entre nous, celles qui vont peut-être rencontrer cette année celui qui les bouleversera pour la première fois de leur vie. À nos filles, à qui nous ne souhaitons que du bonheur. Quelques balises, quelques repères, pour ne pas se perdre dans les dédales d’un sentiment que personne ne sait ni définir, ni prévoir, ni guérir. Au moment où tu t’y attendras le moins, il arrivera. Rare et sublime, il te placera en orbite, hors du temps. Tu auras l’étrange impression de le connaître déjà, qu’une sorte de familiarité étrange vous unit. Il n’y aura rien de logique à cela, peut-être fait-il déjà partie de ton entourage, sans que tu ne le remarques. Un jour, tu le verras autrement, avec « les yeux de l’amour ». Cela peut se déclencher sur une attitude, un comportement, une parole, qui provoqueront en toi une émotion particulière. Peut-être aussi seras-tu saisie d’un « coup de foudre » (oui, ce n’est pas une légende) ! Un inconnu, des regards qui se croisent, un sourire, une inflexion de voix, comme dans les films, le cœur qui bat trop fort, et ensuite, son visage imprimé dans ton esprit, en permanence. Puis, tu ne pourras pas t’empêcher de le regarder, plus ou moins discrètement. Tu lui enverras des textos pour rien, plusieurs fois dans la journée, et tu feras tout pour le croiser « par hasard », quitte à faire des détours inhabituels. Tu t’étonneras chaque instant de trouver que tout est beau en lui, même ce bouton sur son nez. Le son de sa voix te semblera si doux, que tu lui téléphoneras pour rien ne lui dire de bien passionnant, tu seras gênée, tu riras un peu bêtement. Jusque-là, tout est normal. Et cela ne passe pas avec l’âge ! Tu ressentiras comme un petit papillon dans ton ventre, une chaleur subite sur tes joues quand il te regardera. Tant que ton amour sera vivace, ce papillon sera toujours là, prêt à s’éveiller dès qu’Il s’approchera. Les premiers temps, tu seras partagée entre de grandes vagues d’euphorie, et des pics d’angoisse nourris de scénarii catastrophes. Ne t’inquiète pas ! A priori, tu as de grandes chances pour que lui aussi soit dans le même état, s’il ressent ce même sentiment irrépressible. Mais, en homme, logiquement, il ne va pas parler de cela. Tu devras donc gérer ces humeurs étranges, et apprendre le silence et la discrétion, car sinon, tes amis risquent de se moquer, gentiment, de toi !

Petit à petit, l’histoire se construira. Une belle histoire d’amour a besoin de temps, il lui faut des bases solides, car vous pourriez tous deux y engager votre vie. La plus grande chance que tu puisses avoir serait que ce premier Amour soit le bon, le compagnon, le mari, le père de tes enfants. Rien n’est plus précieux que le premier Amour. C’est le plus pur. L’Amour, c’est magnifique, et cela mérite beaucoup de précautions, de compromis, ça s’alimente de pardon. On n’apprend pas à aimer, encore moins à vivre en couple. La seule recette, c’est le dialogue et la compréhension, même de son silence. Tout est dans le respect, non seulement de lui, mais de toi-même. Garde-toi pour le grand Amour. Faistoi belle, soigne ton corps et nourris ton esprit, pour lui, et pour toi. Tu voudras être sa femme idéale, la plus élégante, la plus drôle, la plus fine, la plus attentionnée, la plus cultivée. Sois-le sans réserve. Tu y prendras plaisir et deviendras, forcément, meilleure. L’Amour fait grandir, donne des ailes, dit-on. C’est la plus belle motivation qui soit. Vous échangerez beaucoup de confidences, et tu te feras une loi absolue de garder les siennes pour toi. Tu sauras lui pardonner s’il s’égare, mais tu auras tes limites. Le respect mutuel est à la base de tout. La séduction est un jeu dont tu n’oublieras pas les règles tant que le petit papillon dans ton ventre sera vivant. Mais si ce n’est pas le cas, si ce premier amour n’était pas le bon, ne désespère pas. Tu pleureras, à chaudes larmes, tu auras l’impression qu’on t’arrache les tripes. C’est normal. Le petit papillon d’amour était bien ancré en toi. Quand il disparaît, c’est dur. Console-toi vite. Cet amour-là n’était juste pas le bon. Ceux qui s’aiment vraiment trouvent toujours un chemin pour réaliser leur rêve en duo. Une aventure plus belle, plus épanouissante, t’attend. Prends patience, prépare-toi pour la Belle Aventure, la seule qui vaille la peine, celle qui inspire les artistes et embellit la vie de tout être humain. L’Amour est le plus merveilleux cadeau que la vie nous offre. Texte Leila Jamm - n°27 février 2016

Angèle Etoundi Essamba Force et fierté, regards de femmes

Angèle Etoundi Essamba, photographe camerounaise qui réside en Hollande, parcourt le continent à la rencontre de femmes sur lesquelles elle pose un regard sensible et percutant, depuis une trentaine d’années. Dans la rétrospective que lui consacre le Musée Théodore Monod de Dakar, une première pour une femme artiste, seront présentées environ 200 photographies, de la vidéo et une installation. De passage à Dakar pour préparer cette exposition, et animer un atelier avec de jeunes photographes locaux, dont des clichés seront aussi exposés, elle nous a narré son parcours, et ses motivations, dont la principale : donner de l’Afrique une image positive à travers les regards, les visages des femmes du continent.

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A la rencontre de

EYE IDENTITY

C’était vraiment une découverte. Je suis arrivée à Amsterdam en 1982 où j’ai suivi des cours de théâtre pendant un an, puis j’étais dans le domaine de la mode. Je dénichais des talents que je promotionnais. Les pièces de théâtre/ danse que j’écrivais pour ma propre compagnie, que je photographiais déjà, parlaient des origines, de l’Afrique, de sa force et de sa fierté, de la Mère Nature, de notre Histoire que j’essaie de raconter à travers la maternité, la force de la femme, qui porte, qui garde, qui transmet. Mes pièces tournaient

toujours autour des femmes. J’ai ensuite voulu faire quelque chose de plus soutenu. J’ai choisi la photo, une passion qui remonte à mon enfance au Cameroun. J’étais déjà fascinée par l’être humain, ce corps en mouvance, l’idée d’immortaliser ce que je voyais, cette force, cette élégance. Quand je marchais avec mon père au Cameroun, la façon dont je scrutais était déjà particulière ! C’est parti de là. Ce qui m’intéresse, c’est l’humain. Avez-vous rencontré des difficultés pour vous faire une place dans le milieu professionnel de la photographie ? Il ne faut pas se leurrer, la photographie reste la chasse gardée des hommes, même s’il y a une émergence de femmes photographes brillantes. Quand je regarde trente ans en arrière, je me demande si je le referais ! Mais quand on a une passion, on veut la vivre à fond et on ne peut pas renoncer, même si cela demande beaucoup de sacrifices. J’ai eu des déconvenues, car quand on est femme, jeune et noire, c’est plus difficile. Un modèle d’inspiration, une icône de femme photographe africaine, m’auraient sans doute aidée, et donné plus de crédibilité auprès des galeries. Finalement, ces barrières ont joué à mon avantage aussi. À Amsterdam dans les années 80, je défrayais la chronique ! J’aurais bien sûr préféré être remarquée d’abord par mon travail que par mes origines et mon genre. Femme et Africaine, je le suis, et c’est aussi mon sujet de prédilection ! On ne veut pas seulement être sollicitée par des circuits alternatifs ! Il y a heureusement des gens qui regardent au-delà des stéréotypes et des cloisonnements. Cela n’a pas été facile et a été un long parcours. J’ai montré mon travail partout où c’était possible, pas exclusivement dans des galeries et des musées. L’art doit être visible partout, accessible à tous. J’ai aussi fait des expositions dans les rues,

l’espace public. Cela a changé la donne. Ce n’est plus le spectateur qui va à la rencontre de l’art, mais l’art qui va vers le spectateur. © Angèle Etundi Essamba

Dans quelles circonstances avezvous décidé de faire une carrière dans la photographie, et quelle a été la réaction de votre famille ? Je suis issue d’une famille africaine classique, dans laquelle c’était compréhensible de naître artiste, mais pas d’en faire son métier ! Le rêve de mes parents était que je fasse un métier classique. J’étais assez bonne élève. Ma mère, qui était très active, avait travaillé dans la couture dans ses jeunes années et a toujours su nourrir ses enfants. Mon père, avec qui j’étais très liée, aurait voulu que je termine mes études de lettres, et que j’exerce dans ce domaine. Quand je suis partie en France, j’avais à peine 9 ans. Jeune lycéenne, je touchais déjà un peu à la photo, en cachette ! Il fallait avoir de bonnes notes, il n’y avait pas de compromis ! Donc, lycéenne, je fréquentais déjà les clubs photo.

FEMME DU MONDE

Dans vos photographies, on sent une grande confiance entre vous et le modèle, qui passe par le regard, l’attitude. Comment travaillez-vous avec eux ? Faire une photo, c’est créer, par le choix des personnages, des angles de prise de vue, l’éclairage, la composition. Ma photographie se caractérise par la mise en scène. Mais le photographe qui observe, attend et saisit l’instant, crée aussi. Par des mises en scène et le dialogue avec le modèle, j’exprime mon ressenti. La photographie est un besoin – ou comment m’exprimer, communiquer, m’émerveiller et questionner. Tant que ce besoin existera, je créerai. Je photographie l’être humain en me laissant guider par ses multiples expressions. Ce ne sont pas des modèles d’agences, mais des gens comme vous et moi, des proches, des personnes qui me fascinent. Les séances de prise de vue sont précédées par de forts moments d’échange, par la rencontre avec l’autre. Mes images montrent la force de la femme africaine, sa fierté, sa dignité, elle rompt avec les stéréotypes de la femme traditionnelle, soumise, cette Afriquelà. Le misérabilisme est partout, pas seulement en Afrique. Quelle image voulons-nous donner de nous-mêmes ? Il faut déconstruire les clichés, et c’est aussi notre rôle et responsabilité - n°27 février 2016

Angèle Etoundi Essamba

Le fait que cette première rétrospective de votre travail se déroule en Afrique, à Dakar, doit être important pour vous… En effet, je suis profondément émue par cette invitation et cette unique opportunité. Tout a commencé en janvier 2015, lors d’une de mes expositions Les femmes de l’eau, dans le cadre du Sommet des chefs d’États africains à Addis Abeba. Elle montre cette force de la femme africaine qui gère le quotidien, et sa participation active au développement. C’est là que le Président Macky Sall a découvert mon travail et m’a invitée à venir exposer au Sénégal. La rétrospective est venue naturellement se greffer. Par ailleurs, j’ai participé à quatre éditions de la Biennale de Dakar en 1998, 2000, 2002 et 2008. Dès mes premières visites, j’ai pris des photos, à Gorée, ce lieu chargé d’histoire. Il y a un juste retour des choses, cela ne peut être un hasard que ce soit le Sénégal qui m’offre cette opportunité unique, et que ce soit son Président qui ait

ce regard, cette fibre. Au-delà du pays, le Bénin, il a vu la femme, l’Afrique. J’en suis donc profondément honorée. Le Sénégal est un pays culturellement riche et vivace, ce qui m’a amenée ici était d’abord l’art… Le Sénégal reste le pays de la création artistique par excellence. © DAOUDA TIMERA

d’artiste de faire changer les regards. C’est important que pour cela le modèle soit en confiance, pour se mettre « à nu ». C’est ce qui me permet de capter par le regard, la gestuelle, des émotions fortes. Une fois que j’ai posé le cadre, elle y évolue librement, et ainsi participe au processus de création. Cette complicité, cette confiance, entre nous, et à cette foi en ce que je vais montrer et comment, fait que je ressors de ces personnes des émotions, une part d’eux-mêmes qu’ils ignoraient jusque là.

Cette exposition comprend aussi un volet pédagogique… Le Sénégal me reçoit et m’offre quelque chose d’unique et de grandiose ! Je veux aussi offrir quelque chose en partageant mon savoir-faire. Cette transmission s’est faite avec l’encadrement des jeunes photographes du collectif Sunu natal, qui est très actif et prometteur. Je leur apporte mes connaissances sur la lumière, le cadrage, et surtout sur la parole. Ils ont besoin d’être canalisés, d’apprendre à parler de leur travail, de mieux comprendre ce qu’ils font. De nos jours, on peut être un très bon artiste, mais il faut avoir un discours sur son travail et être

capable de le communiquer aux autres. Ils présenteront une sélection de leurs œuvres pendant cette exposition. Vous êtes aussi cofondatrice de la plateforme Intense Art Magazine, IAM, pourquoi cette initiative ? IAM est une plateforme composée d'un magazine papier, un site internet, et un programme d’évènements. C’est dans la logique de ma démarche artistique, de mettre en valeur les femmes, l’Afrique, par l’art, pour montrer le meilleur du continent, les talents de cette Afrique contemporaine. Nous évoquons des femmes qui créent et des hommes qui s’inspirent du thème de la femme, dans le domaine des arts visuels, de la mode et du design. C’est fou de voir toutes ces richesses, ces créatrices qui vivent leur passion, s’expriment, et celles qui inspirent aussi… IAM doit inspirer, donner envie d’être comme ces femmes-là, montrer que c’est possible d’être ce qu’on a envie d’être. Le premier numéro portait sur le Cameroun. Quand nous avons fait les événements de lancement, avec débats, rencontres, expositions, on a senti un public très réceptif à la question du rôle et de la place des arts dans la société. Le prochain numéro sera consacré à la scène artistique sénégalaise et sortira en ouverture de la Biennale de Dakar. Propos recueillis par Laure Malécot

tuelle c A ’ d s e ic Aux lectrNous avons cette chance de

nait nde. mme du mo t ans qui don ! g fe in st v e , i, ix u d ’h a y rd d’il ectées d’aujourd s plus ce reta . Soyez conn e, la femme n d o in u s v ra ’a u o n d p t t e m e ons t, te on x, d’interne pays du nord vous-mêmes. Nous n’av u s ia �La femme c le c o e s tr x n u e a s e crité�. des rés leur de idérable vivre à l’ère ans la médio ntrer le meil issance cons d o a e n m ir n e o la d c p n e m fi d o a s c art rez de nous lieu à des éc ns. Travaillez et persévé pas le droit io ss a Vivez vos p 16

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e ste Joir -Bapti © Jean

Ibaaku (ex) Staz r u e Explorateur de sons o c e d coup © Loïc

Hoquet

Alien Cartoon (avec Selly Rabby Kane)

Alien baaku, ’I d l a t n ouce e instr um d’afroélectro d nt, m u lb a , r apa ie de l’ de févrie n visuel déc par is o La sor t m e ’u n, en c agné d réalisée la Car too accomp ent futuriste, , e u e de iq g ponym eau. é t et éner vidéo résolum je o r e r le p t nouv dont un uet, initié pa amène un ven assène, q , B o e Loïc H lly Rabby Kan phen Ibaaku r t aussi e e t S s S , o styliste tat civil riode hip-hop or mé avec é l’ à , é p e, f Ibaaku dant sa upe I-scienc r single de n e p z o a dit St premie son gr . Il s, avec iora, le ptembre 2016 r en mar se Corinna F pour se nier, su ou , prévu eptembre der uelle il son ép m u lb a s is laq me leur 2è alement, depu d Vibe, dans es o g o lupar t d , é G p e n a L io s . e anim is u op dio, l’ém ur de la musiq omaine hip-h . Vibe ra o d pect son am égal, dans le vec res a i lu n par tage é e ur, ns au S mmate arlent d musicie seulement, p aker», progra ositeur, as «beatm , auteur-comp cènes mais p ts de n le niste les s a t Ses eur, pia qu’il écume us p p a r , r u nte. To ar range nnus. Depuis ussi qu’il cha n jeu es co sait a nu les e t n o u sont re o be , s e jours scienc i, à l’au avec I- nt qu’il a tou s un hasard s redi, de iro t pa vend vous d ce n’es ardi au t m e , sicales. u s d n , r tes mu e v musicie ans, il par tage u o c 3 ses dé de ses 3 ur les ondes, s , h 16 à 19

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On vous connaît sous le nom de Staz, pourquoi éditer cet opus sous celui d’Ibaaku ? Ibaaku, c’est mon deuxième prénom, celui de mon arrièregrand-père, que j’ai remis en avant, car il est authentique et me représente vraiment, pour renaître artistiquement. Je me suis dit que c’était bien de moins jouer un rôle. Staz, que j’utilise toujours à la radio, exprime ce que je ressens quand j’écoute de la musique, l’extase ! Quelle a été la réaction de votre famille quand vous avez décidé d’aller vers une carrière musicale ? J’ai eu de la chance ! Mes parents ont des âmes d’artistes ! Ils nous ont donné le goût de la musique, et m’ont toujours encouragé. Ma mère m’a donné mes premiers cours de piano. Mon père, grand mélomane, jouait de la guitare, peignait. J’ai toujours baigné dans la musique ! Ils étaient professeurs de langue, puis ont travaillé dans le développement, mon père était activiste pour la paix en Casamance (Mathias Bassène), ma mère travaillait avec les groupements de femmes. Mon père aurait voulu que je sois journaliste… Moi, je voulais, à la base, être réalisateur. J’ai suivi une formation pour cela à Mediacentre, et en communication à l’ITIC. À partir de quand vous êtes-vous dirigé vers la musique ? J’avais à peine 12 ans quand j’ai commencé à jouer du clavier à Thiès avec le groupe Wa flash pendant les répétitions. Ils m’ont beaucoup appris, m’ont ouvert au jazz fusion, à l’afro, à l’univers artistique, à la scène, l’arrière et l’avant du décor. Je les suivais aussi dans leurs concerts. C’était une très belle expérience ! Le hip-hop commençait, je dansais, j’apprenais facilement. J’ai même tenté d’apprendre la clarinette, mais c’était difficile de trouver un bon professeur ! J’avais un clavier à la maison, je m’y suis mis et tout est parti de là ! Après Wa flash, j’ai créé le groupe FFB, à Thiès. Je programmais des musiques, écrivais, mais ne rappais pas. Je n’avais pas encore la confiance d’aller sur scène, ce que j’ai commencé à faire en 1996. Quand je suis arrivé à Dakar, c’était le «boom» du hip-hop ! J’étais dans le groupe Xhalimada, de mon quartier, Diamalaye, et j’enregistrais mes maquettes, quand j’ai rencontré Rozo, et son groupe, Chronique 2H. Il a déclenché mon côté beat-maker, m’a donné des cours. J’ai participé à l’album de son groupe. Rozo m’a mis en rapport avec les LZ3, en 2000, un collectif d’étudiants africains à Dakar. On était 15 sur scène, on ne passait pas inaperçus ! LZ3 a donc fait le «buzz» dans le pays. J’y ai beaucoup appris. On apprenait tout, « sur le tas ». Montage vidéo, photo… On faisait tout nous-mêmes ! Puis, j’ai créé avec deux amis le groupe Still, qui a sorti un album en 2009. On avait un studio à Guédiawaye.

Pendant l’enregistrement, j’ai rencontré Corinna, qui était venue pour un projet musical avec Coxis de Pee Froiss. Elle a formé son groupe que j’ai rejoint comme claviste, tout en continuant la promotion de l’album avec Still. On a travaillé sur son projet, et l’idée est venue de faire un groupe, I-Science. C’était vraiment nouveau pour moi, et un rêve aussi ! Depuis Wa flash, je n’avais plus joué avec un groupe de musique acoustique. J’étais plus en mode hip-hop, programmation, et je commençais à être un peu frustré par le rap. Comment définiriez-vous la musique d’I-science ? Nous l’appelons Jap musique ! C’est un mélange d’influences. Corinna vient du reggae, moi du hip-hop, j’adore le jazz, elle adore la funk, la soul, ces musiques avec lesquelles on a grandi et qu’on continue à écouter. Les prochains albums seront peut-être plus électros, ou acoustiques, cela dépendra de la vibration du moment ! On ne veut pas se mettre dans une case. Nous sommes des caméléons ! D’ailleurs, cela nous pose des problèmes. Les gens ne peuvent pas nous catégoriser… I-science, c’est le métissage et un questionnement sur l’identité plurielle, l’Africain d’aujourd’hui, ancré dans ses réalités, qui a aussi voyagé, rencontré des gens, est intéressé par d’autres cultures. Corinna, elle, est une vraie nomade ! Elle rassemble beaucoup de cultures en elle, a beaucoup voyagé, chante dans différentes langues, et amène un autre point de vue. Elle vit au Sénégal depuis une dizaine d’années, et c’est important que des gens qui ne sont pas nés ici s’expriment sur l’Afrique, le monde. Il faut donner à chacun sa part à la marche du monde. On a tous quelque chose à apporter et pouvons apprendre de tous. I-science, c’est plusieurs sciences, qui se retrouvent autour de la musique. Des musiciens de partout sont passés par I-science, et c’est important pour nous de garder cette ouverture. Le projet avec Selly Raby Kane, Alien Cartoon, à la base de votre album instrumental, est arrivé pendant que vous prépariez le deuxième album d’I-science… J’ai rencontré Selly aux Petites Pierres à Ouakam, où nous avons enregistré notre premier album, et où nous avons rencontré beaucoup d’artistes. Selly travaillait sur le défilé de sa 3ème collection, cherchait une musique, j’ai commencé à collaborer avec elle. Pour Alien Cartoon, quand elle m’a contacté, mon travail était plus abouti. Entre les projets Ibaaku, Still, et notre studio où je travaillais « à la chaîne », avec 4 à 5 groupes par jour, j’ai pu développer mon style de

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Ibaaku (ex) Staz

Le projet Alien Cartoon présente une Afrique futuriste, mais qui garde ses références culturelles… J’ai toujours voulu montrer une autre image de l’Afrique, déjà avec LZ. C’était un des premiers collectifs de rap qui rassemblait plus de huit nationalités africaines, avec le Cambodge, la France. LZ3 montrait que des jeunes Africains peuvent s’unir sur un projet et faire quelque chose de positif. C’est toujours le cas dans les autres projets dans lesquels je suis associé aujourd’hui. Ajouter la radio à votre emploi du temps ne doit pas être simple, cela demande une sacrée motivation ! Cette nouvelle expérience est une bonne discipline ! Je suis toujours à la recherche de nouveaux artistes en tant que passionné de musique et c’est vraiment une belle motivation de partager cela avec les auditeurs. Je fais partie de cette nouvelle scène, je sais vraiment ce qui s’y passe. Les gens ignoraient un peu la nouvelle scène. Au niveau des médias, il y avait beaucoup de barrières pour les jeunes artistes. Là, j’ai les choses en main. Alors j’essaie de les faire connaître ! Du reggae,

au hip-hop, en passant par le mbalax, la soul et même des morceaux anciens peu connus, l’idée est de toujours faire découvrir. Que pensez-vous de votre rôle d’artiste, dans le contexte actuel, fort troublé ? Je me sens très concerné, d’autant plus que dans mon parcours, j’ai toujours été avec des gens de partout en Afrique. On n’est pas à l’abri ici, à Dakar. On reçoit chaque jour des informations vraiment graves. Je pense que le but recherché est que l’on soit installé dans la peur, pour ne plus pouvoir voir loin, évoluer, réfléchir, et être toujours dictés par ce que les médias véhiculent. Notre rôle d’artiste est de ne pas tomber dans cette terreur. Bien que conscient de ce qui se passe, j’essaie de prendre le contre-pied et d’amener plus de positivité. Votre mot de conclusion… Supportez les artistes, les nouveautés, d’ici et d’Afrique. Il y a de grands talents ! La culture est une industrie qui ne demande qu’à se développer. Achetez des disques, des livres, allez aux concerts et regardez les films africains. Nous devons être au fait de notre richesse, de nos valeurs, se rendre compte et soutenir ce nouveau sang neuf ! Propos recueillis par Laure Malécot Avec Corinna Fiora

mour a ’ d t n la r a En p ès le soi-même d

e, être tiver te avec l’autr ê n n o h i, il faut mo s e s tr u A ’ê d . e st u e q s couple sécurité t un ma avis dans un que cette in rôle, porten n n o le u p m u t à n o c e t u n le a nce. jo t, ort . C ’est dans onner confia . » d �Le plus imp up de couples, au débu i re lu u c r, é u s le in a re en v uco ration� n très « départ. Bea lités, le mett r notre géné e génératio a u n u o u q p s s s e e s lu m p e m tr re o ss t, enco er à l’au l’autre. Nou ès importan oster, montr tr o b st e ’e s C it o d explose. On

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musique, de programmation, de rythmique. Je voyais un hip-hop beaucoup plus inspiré par les sonorités et rythmes africains. Le projet de Selly est arrivé alors que j’avais envie d’approfondir cette expérimentation. Sa démarche est un peu avant-gardiste. Elle veut casser les codes, amène une fraîcheur qui vient d’Afrique. Elle est de l’univers de la mode et a une sensibilité musicale. Moi je viens de la musique et j’ai une sensibilité pour la mode ! C’est un mode d’expression. J’aime tant des artistes minimalistes, que des excentriques comme Georges Clinton. Je suis très visuel, j’aime la photo, le cinéma, la vidéo, et quand je compose, je vois des images. Je me nourris beaucoup d’images. Ce n’était pas à la base un projet musical, mais plutôt un projet de mode, performance, art, ce qui m’a permis d’explorer de nouvelles pistes, sans barrières. J’ai utilisé des ambiances de sabar, des rythmiques diolas, entre autres. Pour moi le hiphop est une grosse salade composée de reggae, d’électro, de funk, de soul. La définition de la musique électronique, c’est le fait de travailler avec des logiciels plus qu’avec des instruments acoustiques !

C’est le moment de célébrer l’amour ! Et de porter une attention particulière à une amitié à laquelle on tient si l’on est célibataire, mais aussi et surtout à « Valentin » que j’ai baptisé Ibrahima à défaut de Jules pour les lectrices fidèles de cette rubrique. Mesdames ou mesdemoiselles, les secrets pour la réussite du fameux tête-à-tête sont déjà connus : charme, élégance et séduction sont toujours le maître mot ! Alors le petit plus qui viendra clôturer cette soirée sera le cadeau surprise que vous lui ferez. Voici donc notre petite sélection shopping pour faire plaisir à Monsieur.

Le pantalon Chino Il se décline en plusieurs couleurs, pour toutes les envies et pour toutes les sorties !

How deep is your love ? Pourquoi ne pas lui offrir une nouvelle senteur et lui montrer à quel point votre amour est INTENSE !

La chemise qui sort du lot ! Les détails de cette chemise en font une très belle pièce à mi-chemin entre tradition et modernité. Le Wax reste tendance !

Un bijou de technologie Non seulement Ibra sera à la pointe de la technologie avec cette montre Android, mais aussi il ne manquera plus aucun de vos petits sms d’amour car il les recevra directement sur sa montre !

Pour un look Dandy Classe et raffinement assurés avec ces chaussures de ville en daim et ses charmes en cuir pour une touche Dandy. D’autres modèles sont à retrouver sur Kaymu !

Pour finir, il n’y a pas vraiment d’occasion pour les présents, alors si Valentin venait à oublier le vôtre, ne lui criez pas au nez « Où est mon cadeau ? » #CookiesVoice d’Empire. Sur ce, bonne Saint-Valentin ! Hilda pour

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Bien-être

Réflexologie plantaire Cette technique ancestrale est utilisée depuis la nuit des temps par différentes civilisations, comme les Incas, qui la considéraient comme un art sacré, mais aussi chez les Égyptiens, en Chine et en Inde il y a plus de 5000 ans.

La réflexologie plantaire est une méthode thérapeutique qui a pour principe de traiter divers problèmes et troubles de l’organisme par la sollicitation de zones réflexes localisées au niveau des pieds, qui représentent l’ensemble du corps en miniature. Chaque zone correspond à une partie déterminée du corps. Il existe au niveau des pieds plus de 7 000 terminaisons nerveuses, reliées à toutes les régions du corps par l’intermédiaire de la moelle épinière et du cerveau. La réflexologie plantaire permet d’identifier les zones de blocages et de relancer l’énergie vitale vers les organes ou tissus concernés. Une simple pression à un endroit précis du pied va avoir une répercussion à distance sur un organe malade, une zone contractée, une douleur, un état de tension, etc. Chaque organe étant relié à une émotion spécifique (ex. : le foie avec la colère, le gros intestin avec la tristesse, etc.), il est alors facile de comprendre que c’est l’intégralité de l’individu qui se trouve bouleversée. Préventive et curative, la réflexologie plantaire touche

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l’ensemble des systèmes (nerveux, sanguin, endocrinien, digestif, lymphatique, etc.). Elle joue un rôle prépondérant dans de nombreux dysfonctionnements tels que : troubles du sommeil, problèmes digestifs, mauvaise circulation sanguine, tension musculaire ou articulaire, déséquilibres hormonaux, fatigue, stress, etc. Une séance de réflexologie plantaire est un espace privilégié, rien que pour soi. Au-delà de son aspect curatif, c’est aussi un formidable moment de relaxation pour éliminer tous les méfaits du stress et laisser ainsi le corps récupérer en profondeur. Un voyage passionnant dans le monde des sensations. La réflexologie ne se substitue pas à un traitement médical, elle soutient toutes les méthodes médicinales et thérapeutiques utilisées. Actif Bien Être Dakar

Recettes Natur'elle Astuces Aphrodisiaques

La force est dans la nature, et pour mieux préparer votre fête des amoureux, pourquoi ne pas donner du piment au quotidien ? Voici quelques ingrédients, à allier comme bon vous semble, dont l’efficacité en la matière est reconnue.

Les fruits de mer, et surtout les huîtres

La star absolue en la matière, c’est le gingembre

Un cocktail 100% excitant, avec du gingembre râpé, du jus de citron vert, des feuilles de menthe, et quelques pincées de cannelle, épice aphrodisiaque par excellence (avec le poivre en grains et le piment), arrosé d’eau glacée, ou d’un alcool blanc. Imparable !

Pour rester dans les légumes

Le taux en iode de ces mollusques est réputé pour donner une énergie formidable. Par extension, les coquillages, de toutes sortes, sont aussi un apport efficace pour l’organisme.

L’avocat est réputé depuis les temps antiques, chez les Mayas, pour développer les sens… L’ail, qui augmente la pression sanguine, est un bon atout pour les hommes, mais attention à l’haleine ! Les patates douces, efficaces contre l’hypertension, aident à une meilleure endurance.

La tomate associée au gingembre, et au céleri branche, donne un tonus formidable… En jus, en salade, à mixer dans des sauces, à vous de voir ! Sachant que les propriétés des légumes sont toujours plus efficaces quand ils sont crus.

Côté sucré Dans les herbes aromatiques

On trouve le thym, qui soutient les nerfs, et le clou de girofle, contre la fatigue. Voyez aussi du côté de votre marché de quartier, nous avons aussi au Sénégal quelques écorces fort réputées…

Les fruits bien épicés (toujours avec de la cannelle), la coriandre, la moutarde sont aussi des aphrodisiaques naturels. Le chocolat noir, en carré ou fondu, est presque aussi radical que le gingembre. Il agit sur les hormones du plaisir, les endorphines. Et pour conclure, allez, remplacez donc le sucre par le miel ! Excellent pour la santé, il a aussi l’avantage d’être un aphrodisiaque doux, mais puissant. - n°27 février 2016

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Sport

NEWS

Coaching à deux The Jungle Run Dakar Round 3 Les 6 et 7 février / Place du Souvenir africain Corniche Ouest x Fann Résidence Dakar Tél. : +221 77 542 94 41 Le samedi, les enfants de moins de 14 ans seront mis à l’épreuve sur un parcours spécial Kids. Le lendemain, les adultes courront sur deux parcours distincts : 5 km pour les amateurs et 10 km pour les aguerris. L’année dernière, il y avait 1234 participants au départ dans une belle ambiance.

COUPLE SQUAT L'exercice le plus complet du bas du corps Attrapez les mains de votre amoureux(se), les pieds un peu plus larges que les hanches, les genoux dirigés vers l’extérieur, descendez les hanches vers l’arrière et les fessiers vers le bas tout en gardant un dos droit et fort ! Le fait d’être en couple vous permettra de descendre plus bas donc d’avoir une amplitude maximale. (Cuisses, Fessiers)

COUPLE PUSH-UP Exercice pour le haut du corps Mettez-vous en position de pompes face à votre partenaire, les mains sous les épaules, les abdos serrés, le dos droit, les talons poussés vers l’arrière. Descendez et remontez en même temps, une fois en haut, donnez vous un CLAP afin de vous encourager. Les femmes peuvent se mettre sur les genoux (options). Texte Salim Attye, Coach sportif

Marathon Eiffage de l’autoroute de Dakar 1ere édition du 13 février 15:00 au 14 février 18:30 Diamniadio - Aéroport international Blaise Diagne Aller et retour Le samedi 13 février, la course réservée aux enfants, aux femmes et aux entreprises. Le semi-marathon et le marathon international sont prévus le lendemain. L’objectif poursuivi est de mobiliser dix mille coureurs, dont les meilleurs athlètes du monde. Évènement parrainé par le sculpteur, et académicien, Ousmane Sow.

Festival Dragon boat sans frontières Du 20 au 21 février / Mbao 3e édition de la course internationale de Dragon boats et de pirogues, organisée par Kayak sans frontières, association qui a pour principal objectif la dépollution, le reboisement et la protection du marigot, rivière située au cœur du village de Mbao. - n°27 février 2016

Beauté

Bio de la tête aux pieds

La nature a toujours été notre meilleure alliée beauté et santé. Mais avouons que nous nous sommes un peu laissées tenter en chemin par les produits chimiques. Nous les avons laissés prendre place dans notre quotidien et pour cause, ils ont causé certains dégâts. La prise de conscience a été longue, mais au moins elle est là ! Après avoir subi tous ces sévices, le retour au naturel est devenu pour nous, un réel état d’esprit, une manière d’être et de faire. Aujourd’hui nous avons décidé de faire confiance à la nature qui nous va si bien. Découvrons ensemble certains produits naturels qui font des miracles sur l’entièreté de notre corps.

Du bio pour les cheveux

Une manière naturelle et économique pour soigner ses cheveux est d’utiliser les huiles végétales. Chacune d’elle apporte ses propres bienfaits, mais elles sont toutes nutritives pour nos cheveux. Ces huiles sont parfaites pour les cheveux secs ou abîmés. Si vous avez les cheveux gras, évitez-les. Par contre, si vos pointes sont sèches et ouvertes, vous pouvez les utiliser en évitant le cuir chevelu.

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- n°27 février 2016

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Cette huile aide à prévenir la calvitie et les pellicules. Elle est assez grasse, on ne l’utilisera donc que pour masser toute la chevelure ainsi que le cuir chevelu.

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Cette huile permet de lutter contre la chute de cheveux, les poux, les démangeaisons, les pellicules, etc.

Elle est idéale pour les cheveux secs et cassants. Elle donne douceur aux cheveux et réduit le volume des cheveux électriques.

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Sa texture peu grasse est applicable sur tous les types de cheveux. Elle est particulièrement efficace pour réparer les pointes fourchues et cassantes.

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L’huile de li

L’huile de c oc

Elle rend les cheveux sains, beaux et soyeux. Elle traite efficacement les pellicules et les démangeaisons. Utilisezla en massage avant votre shampoing en l’appliquant sur le cuir chevelu et les cheveux.

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Du bio contre les cernes

Ces vilaines poches qui se sont installées sous nos yeux à cause de plusieurs facteurs ne sont pas invincibles. Des méthodes 100% naturelles existent pour les contrer. Les sachets de thé vert ou de camomille Au lieu de jeter vos sachets de thé, placez-les plutôt sous vos yeux pendant 10 à 15 minutes. L’huile d’olive et d’amande douce Une action 2 en 1 très efficace. Faites un massage des yeux avec l'une des deux huiles tous les soirs. Le jus de citron Connu pour son effet dépigmentant sur la peau, imprégnez deux morceaux de coton de jus de citron et appliquezles sous vos yeux. Laissez reposer 10 minutes. Vous pouvez aussi mélanger 10 gouttes de jus de citron avec une grosse cuillère d'huile d'olive à appliquer tous les soirs sur vos cernes. Concombre et pomme de terre Ce sont les classiques. Placez 2 tranches de concombre sur vos yeux. Pour que ça marche, il faut que les tranches soient fraiches, placez-les donc dans le frigo avant utilisation. De même pour la pomme de terre, placez 2 tranches (pas besoin qu’elles soient fraiches) sur vos yeux le soir et laissez reposer quelques minutes. Résultat garanti dès le lendemain matin.

Du bio pour la peau

La lutte contre le vieillissement importe tout le monde de nos jours. Pour prévenir l’apparition précoce de rides, il est nécessaire d’avoir un mode de vie dicté par le sport, une bonne alimentation et l’utilisation de produits corporels adéquats.

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L’huile de

Elle sert de démaquillant et nettoie en profondeur le visage. Une fois votre visage nettoyé, prenez le temps de masser délicatement avec le bout des doigts et laissez-vous aller dans un moment de relaxation et de détente.

La plupart des gens naissent avec des pieds parfaits, mais quatre personnes sur cinq présenteront des problèmes au niveau des pieds plus tard au cours de leur vie. Les pieds parcourent en moyenne 1 900 km/an, souvent mal chaussés ou avec des chaussettes ou des collants inadaptés. Par ailleurs, nos mains elles, effectuent tout un tas de tâches quotidiennes qui peuvent sévèrement les abîmer. Pour les mains et les pieds très secs, crevassés, gercés ou abîmés, appliquez une bonne quantité d'huile et massez pour la faire pénétrer. Pour les mains, répétez plusieurs fois par jour. Pour les pieds très abîmés, appliquez une bonne quantité d'huile et enfilez des chaussettes de coton que vous gardez toute la nuit. 1 L’huile de ricin : Pour lutter contre les cornes et cors aux pieds 2 L’huile d’amande douce ou d’argan : Pour lutter contre les gerçures aux pieds 3 L’huile d’amande douce, de jojoba ou de chanvre : Pour lutter contre les crevasses aux mains 4 L’huile d’amande douce, d’argan, d’avocat ou d’olive : Pour lutter contre les gerçures aux mains

té

C’est la partie liquide du beurre de karité, riche en insaponifiables. Elle hydrate intensément la peau. Versez quelques gouttes dans le creux de votre main, frottez pour favoriser l’émulsion, appliquez sur le visage, les lèvres et le dos des mains. L’oléine de karité est idéale contre le froid.

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de k

On ne le présente plus. Très bon marché, accessible à tous, avec ou sans odeur, le beurre de karité nourrit profondément la peau. Il hydrate, assouplit, adoucit et fait briller la peau. Il prévient de la sécheresse qui peut parfois être due au climat.

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Encore une fois la nature nous va si bien, elle nous veut du bien, elle nous fait du bien, alors profitons un maximum de ce qu’elle nous offre généreusement. Retrouvez notre collection bio à petits prix sur jumia.sn

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L’oléine de k

Du bio pour les mains et les pieds

Jen. GS pour - n°27 février 2016

Beauté

Les produits

Être belle au naturel c'est possible, et accessible, grâce à nos produits phares de ce mois. Prenons soin de nous au quotidien en douceur, avec des huiles qui respectent nos peaux et cheveux et qui sont particulièrement adaptées aux pays chauds. Nous sommes en plein milieu de la saison sèche et nos peaux ont vraiment besoin de toute notre attention !

Azadirachta indica Huile de Neem - 60ml NYARA Huile de neem est un puissant anti-bactérien (efficacité testée in vitro contre les souches de pseudmonas aerunginosa, S. aureus, E.coli, proteus spp et klebsiela aerugenes). Antifongique, elle est active contre les champignons. Insectufige, elle éloigne certains insectes de la peau. Nourrissante, sa richesse en acide oléique lui confère des propriétés émollientes et adoucissantes importantes. Contient de l'azadirachtine qui est un insecticide et un antimycosique naturels.

Nyara Huile de balanites - 100ml NYARA huile de balanites est une huile adoucissante et assouplissante qui maintient la bonne hydratation cutanée.

Baobab Huile de Baobab Biologique Peau / Cheveux / Ongles - 60 ml L'huile de baobab possède un grand pouvoir pénétrant, émollient et adoucissant qui procure à la peau un toucher doux. Nourrissante et régénérante, elle redonne souplesse et prévient le vieillissement cutané et les vergetures. Apaisante, elle est très active sur les brûlures et les coups de soleil. Elle est reconnue comme anti-allergique et anti-inflammatoire dans la pharmacopée sénégalaise. Elle favorise la régénération des tissus grâce à son pouvoir cicatrisant. Masser sur une peau humide de préférence.

Kalya Huile capillaire traitante - 100ml Mélange d'huiles végétales hydratantes, l'huile capillaire traitante de KALYA vous rafraîchit et vous apaise. 28

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Être belle au naturel

Palmers Savon Thérapeutique au Beurre d'olive - 100g Le Beurre d'olive de Formule "Palmer Savon thérapie biologique" a une base lavante unique avec 100% d'huile d'olive. Enrichie avec des vitamines et des minéraux, il donne à la peau une douceur qui la rendra saine et fraîche.

Khadija Savon artisanal marocain à l'huile d'argan - 500g Riche en extraits naturels d'huile d'argan, le savon Argan nourrit les peaux sèches et régénère les cellules de la peau en lui procurant douceur et fermeté. Le savon Argan contient de la vitamine E qui nourrit et protège la peau et les cheveux. Ce savon prévient le vieillissement dû aux agressions externes telles que : le soleil, la pollution, le stress, etc. Il peut également être utilisé pour le rasage.

Nyara Beurre de karité pur NYARA Beurre de Karité pur est une substance grasse précieuse pour la peau et les cheveux. Il a des propriétés nourrissantes, lissantes et anti-inflammatoires.

MAISON SENTEUR Coffret l'Olivier Vert - 75 mL Une belle idée de cadeau pour joindre l’utile à l’agréable que vous propose votre boutique en ligne JUMIA! Profitez de la senteur apaisante à l'olivier! A base d’extraits naturels de plantes, reconnue pour ses vertus nourrissantes associés au sel de bain, votre peau sera nourrie en profondeur et délicatement parfumée. Jen. GS pour - n°27 février 2016

Cécile & Mbor MBOR NDIAYE Duo créatif et complémentaire

Cécile et Mbor Ndiaye, créateurs d’accessoires de cuir et de tissus, s‘inspirent du patrimoine artisanal africain. Ils se sont rencontrés en 1999, et se sont d’abord appréciés par leur savoirfaire, leur créativité, avant de former un couple solide qui nourrit ses créations d’inspirations croisées, de compréhension mutuelle.

Quand Cécile rencontre Mbor, à Castor (Dakar), elle est professeure d’arts plastiques en France. Elle a déjà une forte attirance pour « les matières molles », et dessine une chaussure qu’elle souhaite faire exécuter. Mbor, dont l’atelier lui a été conseillé, est immédiatement séduit par le tracé, l’originalité, les couleurs du modèle. Elle est « subjuguée par la qualité, la rapidité et le savoir-faire de Mbor et ses frères ». À son retour, ses amies apprécient l’ouvrage et commandent d’autres chaussures, que Cécile fera façonner par Mbor. De fil en aiguille, elle organise des ventes privées en France. Le duo, sous le nom de Mis Wude, est sélectionné par le MIDEC, salon de chaussures à la Porte de la Villette de Paris, comme jeune créateur. Les créations qui sortaient de leur atelier étaient si originales et de bonne qualité que leurs clients les croyaient venir d’Italie ! Une période qui les fait sourire, eux qui aujourd’hui portent fièrement le MADE IN SÉNÉGAL. D’après eux, aujourd’hui, la classe moyenne sénégalaise aime consommer local et conçoit que cela puisse être synonyme de qualité, ce qui était bien peu le cas il y a dix ans. Mbor est pragmatique : « Pour essayer d’équilibrer la balance commerciale du pays, il faut moins consommer ce qui vient de l’extérieur. Ce que le pays est capable de produire est important. Chaque artisan devrait garder cela en tête. Le monde bouge. Les techniques ancestrales sont à mettre en valeur en les adaptant à la modernité ». Les compétences de Mbor et Cécile se complètent à la perfection. Après un échange d’idées, elle dessine, il conçoit. Entre eux, le respect est manifeste, avec une pointe 30

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d’admiration, même après 15 ans de travail et de vie commune. Mbor, « as » de la conception, autodidacte, comme la plupart de ses ouvriers aujourd’hui, n’est pas Wude (caste qui travaille le cuir), mais Lébou. Quand il a commencé à exercer, à 16 ans, sa famille ne l’approuvait pas. Sa première paire de sandales a étonné ses proches, son frère s’est proposé pour en vendre. Il a fini par nourrir sa famille en fabriquant des chaussures. Les critiques se sont tues. Sa spécialité, le patronage. Passer de l’idée au prototype. Cécile, elle, cherche la nouveauté, agençant originalement couleurs et matières, provoquant les rencontres entre des techniques différentes. Ils parcourent l’Afrique pour apprendre : « On prend des Baïfals, des Touaregs, du tissage guinéen.

Nous voulons porter vers le haut de gamme les savoir-faire d’Afrique Chez Mis Wude, on tresse le wax comme le cuir, croisant cultures et genres, comme avec les plastrons, ornement de décolleté « entre lingerie et broderies de grands boubous »… La gamme Vibration est basée sur un travail de « déconstruction du motif du wax, pour donner autre chose. Ce wax que l’on dit représenter l’Afrique vient d’Occident. C’est hérité de la colonisation. Le wax symbolise le rapport au pouvoir, qu’on déconstruit ». Les grands laids de wax, déchirés en fines lanières, reliées grâce à des savoir-faire traditionnels, racontent une autre Histoire…

MODE PORTRAIT

MIS WUDE

Leurs choix de matières sont parfois étonnants, comme le bois de récupération pour des semelles, ou la chambre à air, facile d’entretien et solide, pour des sacs style besace. « La récupération, c’est notre ADN ! » s’exclame Cécile. Les contraintes sont sources d’inspiration : « On utilise les excédents de l’industrie du cuir italien qu’on rachète en petite quantité, du coup on se renouvelle tout le temps en réagissant à la matière ». Ecolo, Mis Wude ? En tout cas, ils ont créé et diffusé des sacs pliables en tissu pour soutenir le projet de loi contre les sacs plastiques ! Mis Wude, qui se développe dans d’autres pays africains, en Europe et aux États-Unis, voudrait plus de main d’œuvre. C’est la partie la plus difficile de leur entreprise. « On dit souvent que nous sommes trop exigeants ! » argumente Mbor, ajoutant avec un sourire :

Je suis sénégalais et fier de l’être.

Mais le fameux « graoul »

(ce n’est pas grave), n’est pas notre façon de voir.

On ne laisse pas un fil dépasser !

Chaque ouvrier de l’atelier, artisan avec ses talents propres, apprend d’autres techniques. « À chaque gamme, on veut faire acquérir un savoir différent. C’est une conservation du patrimoine ». Certains repartant, une fois formés, l’équipe peine à se renforcer. Autre écueil, d’après Cécile : « Les artisans ont du mal à se concevoir comme employés.

Or, je considère que la mode est un travail d’ouvrier d’abord Pour Mbor, c’est incompréhensible : « des cordonniers qui disent que c’est dur à cause de l’industrie chinoise, qui, quand on leur propose de travailler, ne veulent pas ! ». Cela ne les empêche pas de vouloir continuer à se développer au Sénégal : « On ne veut pas aller ailleurs, on s’inspire d’ici ! C’est important pour nous de participer au développement du pays. Ça a été dur au début, mais Mis Wude évolue positivement à tous les niveaux ! »

Finalement, pour Cécile et Mbor Ndiaye, travailler et vivre ensemble, en harmonie, c’est s’écouter l’un l’autre, d’abord, et de la modération, dit Cécile, qui trouve que c’est un atout d’être en couple. « Ce n’est que du bonheur ! Nous sommes sensibles aux mêmes choses, on aime les mêmes matières. On sait ce qui va plaire à l’autre, on se connaît bien, on peut anticiper sur ce que peut faire l’autre. C’est assez fusionnel ». Texte et photos Laure Malécot

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Bague Wendy, anneau or, pierre semi-précieuse ou précieuse, à partir de 25 000 FCFA

Ceinture Mademoiselle Fée, « Txillies » Wax et Bazin : 15 000 FCFA

Sac Mis WUDE, « Spirit », cuir : 12 000 FCFA

Bracelet Lara S. Chaîne argent, perles de culture et pendentif en résine : 20 000 FCFA

Porte monnaie Mis Wude, cuir verni et wax : 12 000 FCFA

Bracelets Lara S, en argent, plume : 60 000 FCFA, Cauris : 50 000 FCFA, Cœur : 50 000 FCFA

Pochettes enveloppes Mademoiselle Fée, cuir : 15 000 FCFA Avec pierres quartz rose ou aventurine, argent : 40 000 FCFA

Pochette Mademoiselle Fée, tissu et cuir : 35 000 FCFA

Sandales simili cuir et perles, CLASS : 10 000 FCFA

Collier Wendy argent et pierres semi-précieuses, faits main, pièces uniques : 100 000 FCFA

Sandale CLASS : 13 000 FCFA

Ballerine CLASS : 13 000 FCFA

Étui smartphone 15 000 FCFA

Pochette CLASS, simili cuir et strass : 15 000 FCFA

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Escarpin à talon avec dessus en dentelle, CLASS : 15 000 FCFA

Bracelet et Collier, Wendy argent, pierres semi-précieuses, faits main, pièces uniques : bracelet : 65 000 FCFA, Collier : 125 000 FCFA

SPECIAL Pour une Saint Valentin inoubliable. Même si votre conjoint fait mine de ne pas y attacher d’importance, ne « snobez » pas cette occasion de partager un moment spécial, en tête-à-tête avec votre moitié. Si vous n’avez pas encore déclaré votre flamme, c’est le moment ! Célibataires, savez-vous que la Saint Valentin est aussi fête de l’amitié ? Pourquoi ne pas inviter votre meilleure amie, surtout si elle, ou lui, est seul(e), ce soir-là ? Cette fête, internationale, dédié aux amoureux, d’origine occidentale, prend racine dans la Rome Antique. Les 15 février, on honorait alors Faunus Lupercus, dieu de la fécondité, des bergers et des troupeaux. Cela passait par des rites de purification, et des courses, sur le trajet desquelles les femmes se plaçaient, dans l'espoir d'une grossesse heureuse, d’un accouchement sans douleur. Ces célébrations s’achevaient par un banquet, pendant lequel les jeunes hommes tiraient au sort leur compagne pour la soirée. Des couples se formaient ainsi, jusqu’au mariage. Plus tard, à partir du Vème siècle, l’Eglise Catholique a instauré la Saint Valentin, le 14 février. Saint Valentin est considéré être le patron des amoureux. Plusieurs histoires circulent sur son identité. La plus probable serait que ce soit un prêtre romain du IIIème siècle, qui

célébrait des mariages malgré l’interdiction de l’empereur Claude II le Gothique, qui voulait ainsi préserver les forces de ses soldats, pour les nombreuses guerres qu’il menait. Le prêtre Valentin emprisonné, aurait rencontré Augustine, la fille de son geôlier à qui il aurait rendu la vue, et qui aurait dès lors pris soin de lui. Avant son exécution, il lui aurait envoyé un message signé : "Ton Valentin ". De cette histoire est restée la tradition de s’envoyer des messages d’amour ce jour-là. Quand à nous, qu’allons-nous faire ce jour-là pour surprendre le plus agréablement possible notre Valentin ? Où dîner, où danser, que lui offrir, comment être la plus belle ? Pour vous donner quelques idées originales, Actu’elle a concocté ce Dossier spécial, qui regroupe les meilleurs adresses, afin que cette soirée soit tout-à-fait glamour, et mémorable.

Idées cadeaux - Restaurants - Fleuristes - Bijouteries - Divers

DIAMOND TIME Bijouterie - Joaillerie - Horlogerie

Déclarez-lui votre amour avec un bijou... 157 Rue Moussé Diop Dakar Sénégal - Tél: +221 33 821 06 13 - diamondtime.dt@gmail.com

Une fête sans pareille avec

CLASS

Tél : 33 842 15 54 - 38 Av Georges Pompidou 129 et 140 Av Lamine Gueye - Dakar - Sénégal

Bonne fête de saint valentin

Centre commercial Sea Plaza Tel: +221 33 864 71 40

Dites lui " Je t'aime avec des fleurs" 1, Allées Robert Delmas +221 33 823 26 84 laroseraie@orange.sn www.laroseraiesenegal.com

MISE EN SCÈNE Coiffure - Esthétique

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Amuse-bouche ◊◊◊◊◊

Duo de saumon aux agrumes ◊◊◊◊◊

Pavé de capitaine au citron vert Ou Médaillon de bœuf au jus Pommes daphin légumes en folie ◊◊◊◊◊

Duo de fromage Chutney de fruits secs ◊◊◊◊◊

Cœur amoureux chocolat, fraise ◊◊◊◊◊

Café ou thé

MENU Saint-Valentin à 17 500 Fcfa Sotrac Mermoz ancienne piste Tél : 33 865 08 12

Qui offre des fleurs récolte la tendresse... 1, Allées Robert Delmas 33 823 26 84 laroseraie@orange.sn www.laroseraiesenegal.com

ANIMALERIE DAKAR

Alimentation pour Animaux de Compagnie

Pour la Saint-Valentin La réserve de Bandia accueille les amoureux au sein de son restaurant. Pour cette occasion, venez découvrir le buffet que le chef a préparé

Ngor Alamdie en face stade de Ngor +221 77 514 91 44 - animaleriedakar@gmail.com

Contacts : Le Conservateur Mr Tidiane DIOP Bur. +221 33 958 20 23 Cell. +221 76 685 58 85 Informations Mr Bodian Bur. +221 33 958 20 24

menu saint Valentin 18 000 FCfa/personne

Entrée

Kani salade Tempura de la mer

Plat

Suggestion Sushi du chef 14 Pièces Yakitori au choix

Dessert

Fondant au chocolat et sa boule de glace 22 Avenue Pasteur, face au Conseil Economique et Social - Tél : 77 947 87 52

21 Rue Huart x Ramez Bourgi Tél : 33 842 32 22 / Cell 77 297 35 51

MONTRES - ACCESSOIRES - RÉPARATIONS SERVICE APRÈS VENTE Pour vos montres, vos bijoux et vos accessoires à offriR...

Dîner Romantique au

BIG FIVE

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LA PIERRE PRECIEUSE 141 Building Maginot 33 821 63 12 HBG CENTRE VILLE 116 Av. Pdt Lamine Guèye 33 821 54 19 HBG ALMADIES Face au Stade de NGor 77 306 44 03 Email : hbg@arc.sn

Pantalon dentelle/coton Marque : London look Photo : Young Art Photography Mannequin : Provok Edwin (Africa Fashion Gate)

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Top et pantalon voile coton Marque : Rama Diaw Photo : L.M Mannequin : Alima Diop

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Top coton et pantalon coton en voile mauritanien Marque : Nomade's Photo : Olivia Mannequin : Aram

- nÂ°27 fĂŠvrier 2016

Robe de soirée longue col V, paillettes, mousseline Marque : Soleil Fouta Photo : Elena Ivskaya photography Mannequin : Diallo Penda

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Robe de mariée ou de réception en satin duchesse, papier de soie et dentelle de Calais, perles de culture. Marque : Mame Faguèye BÂ Photo : Claude Feix Mannequin : Nafissatou Gningue

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Robe de mariée mousseline et tules, broderies et perles Marque : Novia

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Déco

Version Homme

Style

Sans surprise, nous sommes bien loin du style Bohème Chic… Les hommes recherchent une décoration sobre, brute et pratique. Avec un style minimaliste, épuré et graphique. L’intérieur au masculin est par excellence fonctionnel et organisé. Eh oui les filles ! Faut croire qu’il n’y a du laisseraller qu’en notre présence (ou celle de leur mère…).

Couleurs & Graphisme

On suit leur tendance minimaliste et épurée : gris, beige, noir & blanc, taupe. Les plus originaux tenteront le marron chocolat, le bleu marine ou pétrole. En plus de n’aimer principalement que les couleurs neutres, ils les adorent soutenues. Un mur noir ? Aucun problème, totalement assumé et même carrément fier ! 44

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Salut les filles ! Quel Bonheur de vous retrouver ! L’article de ce mois-ci est important pour moi. Il marque mon 1er anniversaire chez Actu’elle… Un an déjà que je vous donnais tous mes secrets pour une chambre parfaite ! Il a fallu que je vous trouve un sujet tout aussi intéressant et pouvant se partager à deux à l’approche de la Saint-Valentin (mon anniversaire youhou !) Ce que veulent les hommes en déco ? Ne vous inquiétez pas, c’est beaucoup moins compliqué pour nous de savoir ce qu’ils veulent en déco que pour eux savoir ce que nous voulons au quotidien ! Nous avons toutes la même vision cauchemardesque de l’intérieur type masculin : chaussettes sales en pagaille, une PS4 trônant sur un piédestal à côté d’une TV qui fait la taille d’un écran de cinéma, vaisselle pas faite depuis… pfff ! On ne sait même plus depuis quand ! Bref, j’arrête ici le carnage. Si beaucoup d’intérieurs d’hommes suivent encore à la lettre ce cliché, sachez, Mesdames, que la tendance s’inverse de plus en plus, et vous seriez surprises de voir à quel point les hommes ont (enfin) évolué en déco ! En attendant, nous ne sommes pas toutes prêtes à nous asseoir sur NOS principes déco. Nous restons les maîtresses absolues de notre maison ! Ne poussons pas mamie dans les orties. Mais comme c’est la Saint-Valentin, faisons-leur plaisir sans pour autant transformer notre intérieur en garçonnière.

Version Hommes

Compromis possible : Accordez-lui un pan de mur dans le salon ou dans un espace vide (si vous avez un grand couloir, ou une desserte de pièces qui ne sert à rien). Il sera tout heureux et en fera son petit coin à lui.

Matériaux

©restorationhardware.com

Bruts, bruts et encore bruts. Métal, béton, pierres apparentes, cuir. Attention : les hommes n’abandonneront pas pour autant l’aspect “confort” de leur intérieur bien au contraire. N’avez-vous jamais remarqué qu’un homme aura toujours tendance à choisir le canapé le plus cher ? Ou le fauteuil le plus cher ? Et bien justement parce que le confort est essentiel pour lui. Donc l’idéal, un canapé d’angle en cuir sur lequel il pourra s’étendre de tout son long pour regarder ses matchs ou un bon film. OK, alors nous, le béton ce n’est pas notre truc, ça donne froid aux pieds en hiver et c’est compliqué à nettoyer, le canapé en cuir… Brrrrr ! Trop froid, en hiver ça nécessiterait une collection de plaids impressionnante. Les pierres apparentes ? Très, très beau, mais comment on fait pour accrocher nos tableaux ? Il ne reste plus que le bois… Compromis: Utilisez le bois à foison. C’est tendance, c’est beau et on n’en a jamais assez. Voici un matériau sur lequel les sexes opposés trouveront toujours un accord !

Les indispensables

Il y a des essentiels dans la déco masculine dont le canapé d’angle fait partie… C’est encore négociable de ne pas le prendre en cuir, mais par contre il DOIT être d’angle ! Un indispensable non négociable est sans aucun doute un espace bureau où son ordinateur dernier cri trônera en maître. Mais ce qui règne en maître dans un intérieur masculin est… évidemment, la technologie ! Difficile de

faire sans, elle devient même objet de déco de premier plan: enceinte ou amplificateur de musique dernier cri, nouveau téléviseur lancé par de grandes marques. Même en cuisine… Eh oui les filles ! Nos mecs sont fans de robots ménagers ! Ensuite, il y a des fantasmes dont le bar, pour recevoir ses copains, et la bibliothèque font partie ! Pour le premier, par pitié, ne faites pas faire un vrai bar ! Quoique je ne suis pas sûre que cette tendance ne reviendra pas dans quelques années… Mais pour l’instant on va se contenter d’un compromis, OK ? Un petit coin avec une petite table à desserte sur laquelle vous disposez une superbe carafe remplie de sa boisson préférée et 4 beaux verres au cas où les copains décident de débarquer. Cette table, mettez-la proche de son mur de couleur, et profitez-en pour y installer le deuxième fantasme ultime d’un homme pour un intérieur : une bibliothèque, deux fauteuils et le tour est joué, il n’aurait jamais rêvé mieux… Si, peut-être, un Jacuzzi, mais bon ! Faut pas rêver non plus !

Chambre et salle de bains

Pour ce qui est de la chambre: minimalisme et confort. Un lit I-M-M-E-N-S-E (ils adoooooorent, c’est comme leur voiture, plus elle impressionne, plus elle les rassure). Pleins de coussins qui leur permettront d’adopter différentes positions : lecture, télé au lit (ah oui ! Nos hommes ne peuvent vivre sans une télé dans la chambre alors que rappelez-vous, c’est officiellement banni de ce lieu !), et pour le reste, je vous passe les détails. Aaaaaah la salle de bain des hommes est si différente de la nôtre ! Les compromis vont être difficiles. L’idéal serait encore d’avoir deux salles de bains. Chacun la sienne ! Déjà, faites un effort et rendez vos produits un peu plus discrets, puis donnez-lui un espace plus important où lui aussi pourra s’étaler à son aise. Décorez ce petit coin avec, par exemple, un blaireau et une crème à raser comme dans les 50’s… ils adorent ! Mad Men, leur référence ultime. Pour le reste, bois exotique et douche à l’italienne et vous ferez de ce lieu son espace favori. À votre imagination les filles ! Un dernier petit secret ? Les hommes préfèrent largement la photographie à la peinture donc n’hésitez pas, c’est encore mieux si vous mettez en valeur des photos de voyage prises par votre homme. Son égo sera redoré et vous passerez une super Saint-Valentin ! Texte Déco d’Elise - n°27 février 2016

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Consulter ses messages avant de dormir et poser son téléphone, ordinateur, ou tablette sur la table de nuit, une bien mauvaise habitude. Tous ces appareils nuisent à votre sommeil. La forte lumière émise par les écrans empêche la relaxation et maintient le cerveau dans un état d'éveil qui à la longue peut entraîner des troubles du sommeil. Une communication par écrans interposés peut aussi générer chez l'individu un stress et une excitation difficilement compatible avec le repos. Les champs électromagnétiques générés par les téléphones portables nuisent aussi à votre détente.

LA FICHE MéDICALE D’URGENCE SUR IPHONE Cette application peu connue permet de stocker dans le smartphone d'Apple toutes les données concernant votre santé. Pour l’activer, il faut se rendre dans l'application "santé", sélectionner l'onglet "fiche médicale" et appuyer sur "modifier". Il vous suffira ensuite de remplir votre fiche en y apportant les informations relatives à votre santé. Votre identité, votre date de naissance, votre poids, ainsi que votre groupe sanguin ou les éventuelles maladies dont vous souffrez (diabète, hypertension, asthme…), les traitements que vous prenez ou encore les personnes à contacter en cas de besoin pourront ainsi être consignés. Pour que les autres puissent la consulter en cas de téléphone verrouillé, il suffira d'appuyer sur "urgence", puis "fiche médicale". Pour que vos informations vitales soient accessibles à n'importe qui en cas d'urgence, pensez à activer cette fonction en mode verrouillé. Vos informations seront ainsi accessibles sans avoir à taper un code d'accès. Cette fonction n’est accessible qu’aux utilisateurs d'un iPhone fonctionnant sous iOS 8 minimum.

CONTRôLER LES ONDES DE CERVEAU PAR ORDINATEUR EST DéSORMAIS POSSIBLE ! Au dernier salon de l'électronique CES de Las Vegas, plusieurs entreprises ont présenté des innovations issues de collaborations entre ingénieurs, informaticiens et experts en biomédecine. BrainCo (Boston) a présenté son serre-tête "Mind Control", qui capte les ondes cérébrales pour améliorer les facultés de concentration et la détection d'éventuelles maladies, voire pour arriver à contrôler certaines prothèses en transformant les ondes cérébrales en signaux électroniques. L'appareil, qui utilise le "feedback neurologique" devrait être mis en vente cette année pour moins de 140 euros. OpenBCI (New York), qui va créer une plate-forme commune pour des secteurs comme la santé et l'éducation, utilise un casque imprimé en trois dimensions qui capture les ondes cérébrales. Looxid (Corée du Sud) a présenté des écouteurs qui détectent à la fois les ondes cérébrales et les mouvements des yeux...

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Recettes du chef Repas de Saint-Valentin aux saveurs aphrodisiaques Chères lectrices, qui dit Saint-Valentin, dit cadeaux, mais avant cela, il faut passer par la case repas. Certains aliments très courants ont la réputation de rendre les moments intimes sulfureux. De la moutarde au ginseng en passant par le chocolat et les huîtres, la liste des aliments, aux vertus réputées, honorant la déesse de l'amour et de la séduction, est plutôt longue! Et si vous passiez en cuisine pour faire monter la température ? Pour cette Saint Valentin, Hellofood.sn propose un menu facile à réaliser et des plus prometteurs. De quoi passer une belle soirée.

Salade de céleri Quelques ingrédients qui stimulent le désir. Une salade, une crème de céleri aux pommes et à la noix de cajou. Même s’il ne ressemble pas à un légume poétique, le céleri possède des vertus qui agissent sur l’homme. Le céleri est riche en oligoéléments et pour donner un peu plus d'appétit à l'heureux élu, saupoudrez l'entrée de noix de cajou et de clou de girofle, véritable filtre d’amour qui d’après une célèbre légende aurait attiré Tristan dans le lit d’Yseult ! Ingrédients : 250 g de céleri-rave /2 petites pommes /80 g de noix de cajou /2 yaourts natures/ sel, poivre / jus de 2 citrons 1 cuillère à soupe de persil et ciboulette ciselés /1 cuillère à soupe de moutarde /1 pincée de noix de muscade /1 échalote Des fruits de mer Après une mise en bouche qui a permis d’émoustiller les papilles, il est à présent temps d’éveiller d’autres sens en passant au plat de résistance. Les fruits de mer ! Une chance, nous sommes à Dakar ! Il est donc facile d’en trouver au marché Kermel ou à Soumbédioune et qui plus est, tout frais ! Les fruits de mer sont riches en iode et en zinc. Ces oligo-éléments, stimulants à souhait rendent les fruits de mer, huîtres et crustacés, comme la langouste ou les écrevisses, propices à d'excellentes soirées. Pour les moins patientes qui souhaiteraient mettre un petit coup d’accélérateur au dîner, vous pouvez ajouter des épices et des condiments lors de la préparation des fruits de mer. Les épices vont relever votre repas. Vous pouvez sans hésiter opter pour les plus réputées : la cannelle, le romarin, la verveine, la moutarde... Petit conseil, il serait dommage après autant d’efforts de commettre des erreurs qui nuiraient au bon déroulement de la soirée. Pour cela, il est recommandé d’avoir la main légère sur les corps gras en général, car ils alourdissent l'estomac. En ce qui concerne l’alcool, deux verres de vin blanc pour accompagner l’entrée et le plat de résistance et une coupe de champagne pour le dessert suffisent afin d’éviter d’éventuelles pannes.

Gambas aux poireaux Un mélange sucré/salé original, idéal pour les repas en amoureux. Ces gambas aux poireaux et aux noisettes sont un véritable régal pour les papilles. Pour deux personnes, il vous faudra : 6 gambas, 6 noisettes broyées , 1 beau poireau lavé et taillé en fines lamelles, le jus de 1 citron vert, le zeste de 1 citron vert, 1 c. à soupe d'huile de tournesol, sel, poivre Texte Moustapha Sow

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Recettes du Chef

Le chocolat Casanova le savait déjà, lui qui en buvait plusieurs tasses avant d'entamer la nuit. Quant à l'empereur aztèque Moctezuma, on dit qu'il avalait son "tchocoatl" pur pour se préparer à honorer son harem. Sans parler du marquis de Sade ou de la comtesse Du Barry, eux aussi adeptes du cacao. Inutile de vous dire qu’il serait impensable et impossible de terminer un repas de Saint-Valentin sans un dessert à base de chocolat. Pour cela, nous vous proposons une alternative à la traditionnelle mousse au chocolat noir, un must pour les mordus du chocolat. Un dessert facile et parfait pour finir un dîner en beauté. Cependant, la mousse nécessite de rester 3 heures au réfrigérateur avant d'être servie. Petits pots de crème au chocolat blanc 250 g de chocolat blanc 200 g de yaourt nature à la grecque 25 cl de crème liquide 1 cuillère à soupe de rhum blanc du cacao en poudre ou des copeaux de chocolat noir ou au lait pour décorer. Voilà mesdames, vous avez toutes les cartes en main pour réussir votre dîner de Saint-Valentin. Que la soirée soit belle ! (Pimentez votre soirée !)

Evasion La Sardaigne, seconde plus grande île de la Méditerranée, après la Sicile, située à l’ouest de l’Italie, fière de son autonomie, acquise en 1948, est une destination idéale pour un voyage en amoureux, original, et assurément dépaysant. Les innombrables plages sont bordées d’une eau translucide, et les montagnes verdoyantes du milieu de l’île regorgent de légendes, de traditions et de cultures ancestrales toujours vivaces. Cala Goloritze

Pour arriver en terre sarde, par avion, vous devez prendre une correspondance en France (Paris ou Marseille) ou en Italie (Rome, Milan ou Naples). Vous arriverez soit à Cagliari, le chef-lieu (au sud), à Alghero ou Olbia. Par ferry, depuis la France, vous devrez partir de Marseille ou Toulon et arriverez à Porto Torres, ou à partir de la Corse, Bonifacio (Corse) pour arriver à Santa Teresa Gallura. Depuis l'Italie, les bateaux partent de Gênes, Civitavecchia, Naples, et Livourne. Ce transport, qui prend beaucoup plus de temps, n’est pas beaucoup moins cher que l’avion. Une fois sur l’île, vous pouvez la traverser avec le petit train vert, qui vous laisse le temps d’admirer le paysage et vous permet de faire escale où vous le souhaitez. Plusieurs compagnies proposent des bus, et si vous louez une voiture, notez que la route principale, la SS 131, traverse l'île du nord au sud. Réputée comme un haut lieu du tourisme de luxe, la Sardaigne propose aussi de nombreuses alternatives chez l’habitant ou dans des auberges conviviales. Terre de légendes et d’Histoire Le nom ancien de la Sardaigne, Ichnusa, veut dire « pied (ou trace) de Dieu ». Selon la légende locale, la Corse et la Sardaigne étaient jadis unies dans un même continent, le Tirenide, submergé par la volonté de Dieu, qui laissa son empreinte par cette île, dont le centre est montagneux. De nombreux cours d’eau y circulent entre les rochers, offrant ainsi des paysages fantastiques, dont certains, comme la Valledoria, sont franchement paradisiaques. Dans cette vallée coule une eau naturellement sulfureuse, chaude, dans laquelle vous pouvez vous baigner, dans un cadre magnifique, entre deux collines, à l’ombre des palmiers. Une expérience unique, très relaxante, que vous pouvez 50

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prolonger au spa de la Valledoria, très réputé. Toujours dans les terres, la Vallée de la Luna, vers Santa Theresa de Galluna, où est célébrée, à chaque pleine lune, la Fête de la Lune, est le point de rencontre de sept vallées qui rejoignent la mer. Elle est parsemée de rochers qui semblent littéralement sculptés, par le temps… ou par quelques fées locales. Un panorama fantastique ! Les légendes sont partout présentes. On vous parlera des puits sacrés, et des propriétés curatives, avérées, de certaines roches, qui sont parmi les plus anciennes d’Europe. Au creux de certaines, les Janas, sortes de tombeaux labyrinthiques, sont si petits qu’on les dit maison de fées ! Un souffle magique circule entre les montagnes… Le littoral est émaillé de nombreuses plages et criques dont certaines propices à l’intimité, juste là pour vous seuls, principalement sur la côte est, vers Calogonone et Cataluna, où vous pourrez même voir des phoques ! Toute la côte est idéale pour les amateurs de plongée sous-marine, même simplement en masque et tuba, pour admirer dans l’eau de cristal le corail, les poissons multicolores et autres merveilles de la faune et de la flore sous-marine méditerranéenne, en évoluant le long des roches. Au parc national de l'archipel de La Maddalena, parc marin parmi les plus riches de la Méditerranée, les passionnés seront surpris à la vue des nombreuses espèces rares et protégées, et d’épaves romaines. Les passionnés d’Histoire trouveront ainsi leur compte en terre Sarde, qui conserve des traces archéologiques rares, les Muragia, en particulier à Baromini, ville toute de pierres construite, qui fait partie d’une chaîne qui traverse

La Sardaigne

La Sardaine

Capo d'Orso

l’île. De là, autrefois, on allumait de grands feux pour prévenir des arrivées de pirates. Le feu se relayait d’une ville à l’autre, alertant ainsi tous les habitants. Au Parc national du Gennargentu, vers le sommet de l’île, des sites archéologiques sont aussi à voir, ainsi que le panorama d’exception ! Des activités balnéaires aux charmes de la culture sarde Sur les plages, particulièrement vers Oristero et Olbia, de nombreux sports nautiques sont proposés, comme le Kitesurfing (sorte de surf équipé d’un grand cerf-volant). Pour ceux qui veulent profiter des palaces et du plus grand luxe, direction la Costa Smeralda (côte d’Emeraude) où sont accostés des yachts d’une rare élégance. Il est possible de louer un bateau pour longer la côte, mais attention, la réputation de destination de prestige de la Sardaigne fait qu’on peut vous annoncer des prix exorbitants. Faitesvous conseiller par des habitants avec lesquels vous ne manquerez pas de sympathiser, surtout si vous passez quelques nuits dans un des «bed and breakfast», qui existent dans toutes les parties de l’île. Autre spécialité hospitalière locale, l’«agriturismo», circuit par lequel vous serez invités à goûter à la gastronomie locale de production complètement «bio»! Toujours pour ce qui est de la gastronomie, il est bon de savoir que régulièrement des fêtes, dédiées à des ingrédients particuliers, appelées «sagre», animent les villages. La culture et les traditions ancestrales sont régulièrement mises à l’honneur, particulièrement dans la zone de Barbadja, dans les montagnes. Des masques traditionnels y sont fabriqués, et sortent à l’occasion de certaines fêtes, particulièrement en hiver, pour bénir les récoltes à venir, lors de la San Antonio, dite Suogo. C’est l’occasion aussi de

goûter le vin nouveau, produit localement. Au printemps, lors de la Cavalcata, les habitants, revêtus de costumes traditionnels, traversent les villages à cheval, exécutant des acrobaties. On vous proposera d’ailleurs des balades à cheval, sur les célèbres et très élégants chevaux angloarabes sardes, dits chevaux sardes, petits, puissants et rapides. On peut les voir circuler en liberté dans le parc régional de la Giara de Gesturi, un haut plateau. Pour les amateurs d’artisanat, le choix est varié, et de qualité, allant des bijoux de corail, ou d’argent, ciselés si finement qu’on les appelle des « filigranos », ou même les deux mêlés, aux tapis dont les dessins rappellent étrangement ceux des Amérindiens, en passant par des figurines de bronze à l’effigie de la déesse mère, et d’autres personnages de légende. L’art contemporain est aussi vivace, comme en témoignent les nombreuses peintures murales qui ornent les murs des maisons, déjà souvent fort colorées. Festivals : Sartiglia (Sartilla ou Sartilia) : course de chevaux. Dernier dimanche, et Mardi Gras pendant le carnaval à Oristano. Sagra di sant'Efisio (la fête de saint Efisio) : 1er mai, à Cagliari, nombreux participants en costumes traditionnels, Cavalcata sarda : course de chevaux, à Sassari, en mai. Time in Jazz, festival de réputation internationale, en août, à Berchidda. Ambassade d’Italie, Rue Alpha Achamiyou Tall Dakar Plateau. Tél. : +221 33 889 26 36 Texte Leila Jamm avec la collaboration de Corinna Fiora - n°27 février 2016

Sénégal Touristique Lac Retba, ou Lac Rose Paradis de douceur

Peut-être que la meilleure manière de mettre en valeur le patrimoine naturel local est d’en profiter, d’en parler, d’y aller… Le Sénégal regorge de merveilles à découvrir ou à redécouvrir, que cette nouvelle rubrique vous propose de visiter chaque mois. Pour ce mois de février, baigné de romance, direction le Lac Rose, rien que pour revendiquer le droit à l’existence, à long terme, de ce lieu exceptionnel, l’un des plus beaux du pays.

En amoureux, entre amis, ou seul, aller au Lac Rose est incontournable, et, chose étrange, certains n’y vont jamais. Le paradis n’est pourtant pas bien loin, à peine à une trentaine de kilomètres de Dakar, soit, par l’autoroute, moins d’une demi-heure ! Là, calme et beautés naturelles vous attendent. L’idéal pour un séjour romantique, dépaysant, à proximité ! L’eau rosée par les algues rares caresse les petits coquillages blancs, des oiseaux rares s’y posent. Au loin, quelques pirogues, quelques monticules immaculés attestent de l’activité autour du sel, très intensément présent dans ce lac d’une composition rare. Tout autour, un certain nombre d’hôtels et de campements peuvent vous loger, et plusieurs restaurants vous régaleront de fruits de mer. La première chose à faire, évidemment à part exercer avec attention le farniente dans un hamac au bord de cette eau délicatement rosée, dont la couleur change avec la lumière, est de se baigner. Attention, le lac étant très chargé en sel, n’y allez que si vous n’avez pas la moindre égratignure, sinon cela risque de vous picoter assez fort ! Mais c’est désinfectant… Avec surprise, vous vous sentirez flotter automatiquement. N’espérez pas vraiment nager, ce n’est pas le but ! C’est un moment assez surréaliste, à vivre au moins une fois dans sa vie. Comme en apesanteur, soudain légère, fermez les yeux, laissez-vous flotter… en paix. Mais pas trop longtemps ! Vous sortirez la peau légèrement huileuse de tout ce sel, de ces algues rares microscopiques, ce qui est réputé très bon 52

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pour la peau. Il faut vous rincez de suite ! La plupart des établissements autour vous donnent la possibilité de vous rincer à l’eau douce, certains sont équipés de piscines, où vous pourrez vous glisser et esquisser quelques brasses, en duo pourquoi pas avec votre Valentin ! Avant de vous prélasser à l’ombre d’un cocotier… un cocktail à la main, forcément. À quelques centaines de mètres, vous pourrez rejoindre la plage et les vagues de l’Océan Atlantique, bordées de filaos. Des promenades à cheval sont possibles dans les alentours, sur la piste dite de Babylor autour du lac, ainsi que des balades en pirogue. Quoi de plus romantique ?!

Quelle que soit la durée de votre passage au Lac Rose, quelques heures ou quelques jours, vous en reviendrez détendue, pleine de cette paix rosée si précieuse, « reboostée », prête pour de nouvelles aventures ! Avec, assurément, l’envie d’y revenir, et que ce lieu privilégié continue à exister. Texte et photos Leila Jamm

Astuces voyageurs DES APPLICATIONS UTILES A VOTRE SERVICE Turkish Airlines propose désormais des services de réservation via les mobiles (systèmes iOS, Android ou Windows). Au programme, renseignements et réservations, et le service Miles&Smiles, voir l’heure de départ et d‘arrivée de votre vol. Vous recevrez aussi les dernières offres et promotions. L’application est téléchargeable facilement sur le site de la compagnie.

INFORMATION IMPORTANTE POUR LES FEMMES ENCEINTES.

Les compagnies aériennes recommandent de ne pas effectuer de voyages en avion lorsque la période de gestation dépasse les 32 semaines et 7 jours. Dans tous les cas, avant le départ, la passagère devra signer une Décharge de Responsabilité à la compagnie pour d’éventuels problèmes qui surviendraient liés à son état. À savoir que c’est le cas dans tous les vols de Binter Canarias, si la passagère a atteint les 28 semaines de gestation. Cette Décharge de Responsabilité sera également requise si la cliente désire réaliser un vol dans les sept jours suivant l’accouchement.

Il est recommandé aux occidentaux d’éviter la frontière avec le Mali et une partie de la frontière avec la Mauritanie, compte tenu de la situation qui prévaut au Sahel et des enlèvements d’Occidentaux au Mali, au Niger et au Nord Cameroun. Si raison impérative, aucun déplacement de nuit, une discrétion totale sur votre trajet avant le départ, et un voyage en convoi (au moins à 2 ou 3 véhicules) sont préconisés… Il est également recommandé de signaler ce déplacement au Consulat général de votre pays.

UN UNIVERS MAGIQUE POUR ENFANTS Royal Air Maroc propose un service spécial, « Univers Magique », pour les enfants jusqu’à 12 ans. Pendant le vol, des jouets et jeux, adaptés à l’âge de l’enfant, sont mis à sa disposition. Vous avez la possibilité, si vous le signalez à la réservation, d’un menu spécial enfant (48h avant le départ). Les enfants non accompagnés sont embarqués en priorité, et débarqués en dernier. À Casablanca, un salon spécial pour enfants est à leur disposition, avec des écrans de télévision, des consoles de jeux, et des fauteuils confortables. Le personnel navigant assiste les enfants pendant tout le voyage jusqu’à ce qu’ils soient remis à la personne qui en a la charge, mentionnée sur la décharge.

NOUVELLE CLASSE PREMIUM ECONOMY Sur les vols d’Air France, pour les vols intercontinentaux, vous pouvez désormais profiter de la nouvelle classe Premium Economy, dotée de sièges à confort amélioré, avec repose-pieds. Vous disposez là de 40% de plus d’espace qu’en mode économique. Un écran tactile Haute Définition est à disposition des voyageurs, ainsi que des espaces de rangement et une tablette confortable. Vous pouvez aussi recharger vos appareils électroniques. La cabine, à l’avant de l’appareil, est lumineuse et élégante. Un module de navigation virtuelle disponible sur le site web de la compagnie permet d’en prendre connaissance. - n°27 février 2016

Retour aux sources

Me voilà, devant cette maison familiale que j’ai tant haïe. Mon cœur bat à tout rompre, je suis debout dans la rue et je me sens comme une toute petite chose ballottée par les vents. J’avais pourtant juré en partant de ne jamais y revenir. Je suis là, appelée par mon père. Ce n’est pas pour lui, oh non. Lui qui, lorsque j’étais enfant, ne s’est jamais inquiété de mon confort, de ma santé, ni simplement de ma survie. Est-ce que même il savait que j’existais, livrée dans cette cour aux frustrations mêlées de méchanceté de ses épouses ? Je suis venue, car je n’ai pas su résister à son appel : il doit me donner des souvenirs de ma mère. Elle est morte lorsque j’avais deux ans. Et ce coup de fil de mon père tombe bien, car après cinq années passées à travailler sans m’arrêter entre Paris et Barcelone, j’ai profité d’une proposition de mutation pour effectuer un retour au pays. Depuis deux mois que je suis rentrée, je me demande si j’ai eu raison ou pas ; alors rentrer pour des souvenirs de ma mère peut être une bonne raison. Mais pour l’instant, je n’arrive pas à mettre un pied devant l’autre pour avancer. Je suis clouée au sol, je pèse une tonne, toute remplie de tristesse et de peine, que j’avais réussi à tenir à distance toutes ces années et qui me submergent ici, devant la maison de mon enfance. De ma « non-enfance ». Je pourrais rester bloquée là pour l’éternité, quand une voix me tire de mon ankylose. Une voix oubliée, amicale et douce : - Fama, c’est toi ? Je me retourne et me trouve face à un jeune homme de qui émanent à la fois force et douceur. Je ne crois pas le connaître et pourtant ce regard réveille des sensations tout au fond de moi. Il sourit merveilleusement. - Fama, tu ne me reconnais pas ? Pour faire taire toutes les tristesses de mon enfance, j’ai dû tourner la page d’un bloc, j’en ai même oublié les bonnes choses. Mais tout me revient d’un coup, par ce regard si intense… Adama. C’est Adama, le fils de Coumba, notre voisine et je pense

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roman que c’est grâce à eux si je suis en vie aujourd’hui. À distance d’une maison, en toute discrétion, ils ont veillé sur mon enfance. Coumba était toujours prête à intervenir, comme ça en passant, lorsque les punitions que j’endurais allaient trop loin. Sans jamais avoir l’air de donner de leçon, elle venait « m’emprunter » pour, soi-disant l’aider dans son travail ménager, car elle n’avait pas de fille pour le faire. Au lieu de travail ménager, je trouvais sous son toit repos, repas, réconfort, et un Adama de deux ans de plus que moi toujours prêt à m’accepter dans ses jeux. Comment ai-je pu les oublier, eux qui m’ont sauvée plus d’une fois du désespoir ? Sans un mot, Adama comprend beaucoup, il me propose son épaule solide et sa présence bienveillante pour m’aider à avancer. Mon père n’est pas là, il aura au moins eu cette délicatesse. Pas d’épouses en vue non plus, quelques enfants inconnus, sûrement mes frères et sœurs, et une petite boîte à chaussures qui m’attend. Je ressors avec ce trophée, et avec Adama qui me propose de me raccompagner chez moi dans sa voiture. En chemin, nous parlons, parlons sans nous arrêter, avec l’impression mélangée de nous connaître depuis toujours et à la fois d’avoir tout à se raconter. - Fama, on peut dire que le hasard fait bien les choses, je suis si heureux de te revoir aujourd’hui et contrairement à toi, je n’ai jamais cessé de penser à toi Fama. - Si j’ai eu l’air de ne pas te reconnaître, je sais toutefois que tu m’as sauvé la vie bien des fois Adama - Si je t’ai sauvé la vie, j’en suis donc responsable. Je te propose pour commencer un dîner ce soir pour nous remettre de nos émotions de la journée. Ensuite nous verrons jour après jour ce que l’avenir nous réserve ; j’aimerais vraiment que le mien soit à tes côtés. Rentrée chez moi, avant de me préparer pour aller dîner, j’ouvre ma boite aux trésors. Dedans, je trouve : un tissu usé et décoloré avec des motifs de poules et de poussins, un bracelet tout fin, en métal délicat et une photo. Une photo de ma mère souriant avec malice à l’objectif, ou plutôt au photographe. Elle est si belle et elle semble avoir été heureuse. J’en suis très émue, et je pense qu’il s’agit

sûrement d’un signe pour un avenir rayonnant. J’ai très bien fait de rentrer finalement. Trois ans plus tard… Les rayons de soleil qui passent au travers des voiles de coton des fenêtres donnent une lumière toute douce dans la pièce. Ils rebondissent sur les objets, en arrondissent les angles, dansent et se reflètent sur le cadre de photo. Dedans, la photo de maman souriant, juste devant la pile de couches. Adama dans la pièce à côté s’est endormi sur le canapé, épuisé, notre fille dans les bras. Elle est endormie depuis beaucoup moins longtemps que lui, mais les ronflements réguliers de son papa, tout contre elle, ont eu raison de sa résistance au sommeil. Il semble que tout soit arrêté dans cet instant de sérénité. Même les bruits alentour arrivent tout feutrés comme pour respecter ces deux sommeils à l’unisson. Le temps est suspendu et je ferme les yeux pour retenir à l’intérieur de moi cet instant qui ressemble tellement fort à un instant de vie auquel je n’aurais même pas osé rêver enfant. Quand je pense que je m’étais demandé si j’avais eu raison de revenir au pays alors que tous ces cadeaux de la vie m’attendaient ici ! Et surtout Adama, fort, solide, aimant et doux. Présent surtout, à mes côtés, prêt à m’épauler en toutes circonstances, et c’est bon. Il y a un mois de cela, en devenant mère à mon tour, l’absence de la mienne m’a semblée très dure. Mais j’en ai gagné une. La bonté de Coumba n’a pas pris un pli depuis ces années de mon enfance et je peux lui rendre en toute conscience aujourd’hui les attentions qu’elle a su avoir pour moi. Et elle fait une grand-mère merveilleuse. Je sais aussi que de là où elle est, ma mère veille sur moi. Alors elle doit voir aussi à quel point je suis amoureuse, à quel point je suis heureuse ! Texte Charlotte Sakho

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Culture

1 livre, 1 film, 3 disques La couleur de l’eau

Kerry Hudson , Roman Editions Philippe Rey (août 2015) Existe en version numérique L’écrivaine écossaise, distinguée pour cet ouvrage par le prix Femina, nous livre ici une histoire d’amour subtile et complexe entre deux êtres abîmés, chacun dissimulant un lourd passé. Alena, venue de sa Russie natale, la tête et le cœur pleins de projets, mais à la rue et sans papiers et Dave, en exil à quelques kilomètres de chez lui, s’apprivoisent, se rapprochent par leurs fragilités et leurs faiblesses. De Londres à la Sibérie, en passant par Moscou, l’écrivaine, qui signe là son troisième roman, tresse un récit d’une grande finesse, moderne et atypique.

À peine j’ouvre les yeux

Réalisé par Leyla Bouzid septembre 2015

Tunis, été 2010, quelques mois avant la Révolution. Farah, 18 ans, passe son bac et sa famille l’imagine déjà médecin… mais elle ne voit pas les choses de la même manière. Elle chante au sein d’un groupe de rock engagé, découvre l’amour et la vie de nuit contre la volonté d’Hayet, sa mère, qui connaît la Tunisie et ses interdits. Premier long-métrage de la réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid, ce film a été primé à la Mostra de Venise, aux Journées cinématographiques de Carthage, au Festival international des jeunes réalisateurs de Saint-Jean-de-Luz, au Festival international du film francophone de Namur et au Festival international du film de Dubaï.

Quand on aime, on ne compte pas !

Comme notre cœur balançait entre eux, vous avez droit au trio de choc : Les nouveaux albums avec l’excellent Babba Maal, The traveller, et de notre Coup de cœur Ibaaku, et son album Alien Cartoon. Pour couronner, hommage au Dandy absolu, le prince charmant de la chanteuse et modèle Iman, David Bowie, parti vers d’autres dimensions le 10 janvier dernier. Il venait de sortir l’album Black Star, qui prouve qu’à 69 ans, il était toujours aussi original et talentueux. Les bénéfices de Black Star sont reversés à la recherche contre le cancer. 56

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Souleymane Faye 50 ans de carrière

Culture

Sur scène, votre complicité avec le groupe Xalam est évidente. Un album avec eux est-il en projet ? J’aimerais bien. Je n’étais pas sur le dernier et cela m’a beaucoup manqué. C’est une musique différente de la mienne, plus afro beat… Je suis plus rock, blues, jazz, que je colore avec des rythmiques à la sénégalaise, à petite dose. Je ne suis pas griot, je ne fais pas du mbalax ! Je m’inspire de la musique traditionnelle des ancêtres. Vous n’avez, à ce jour, édité qu'un album solo (Guëw). Y en a-t-il un autre à venir ? Je me suis tu pendant longtemps. J’ai écrit beaucoup de chansons. Je ne veux pas dire la même chose. J’ai eu besoin de me ressourcer. Dans mes nouvelles chansons, je parle plus à la jeunesse, qui m’inquiète. Ils ne se posent pas de questions, ne pensent qu’à des choses superficielles. Le temps passe, j’ai peur pour eux. Ils vivent dans un monde difficile. Je souhaite la paix, vraiment. Les terroristes ont terrorisé le monde. Ce qui se passe à Bamako, au Burkina, et ailleurs, ces innocents tués… On n’en comprend pas la cause ! Actuellement, je suis en studio. Je fais du hiphop avec Fou Malade. Je vais inviter d’autres rappeurs qui m’intéressent par leurs textes. Je ne suis pas inspiré par les musiques actuelles, à part le rap, une musique que je connais bien, c’est du funk ! Je rentre dans le monde du rap en tant que père, grand frère. Il faut que je leur parle un peu, à la jeunesse. C’est catastrophique ! Beaucoup ne vont plus à l’école et n’apprennent pas de métier. Je vois énormément de jeunes qui ne font rien. Après, ils sont aigris, en veulent au gouvernement, disent qu’il n’y a pas de boulot ! Mais ne font pas d’effort non plus. Il faut apprendre un métier ! Moi, j’ai un métier, je suis menuisier ébéniste. Quand j’avais leur âge, je faisais mon apprentissage de menuiserie, je répétais le week-end.

Un des artistes les plus populaires du Sénégal, le Grand, l’émouvant, Souleymane Faye, a fêté ce 23 janvier ses 65 ans, au Just 4 U, où il passe chaque jeudi soir, depuis 15 ans, accompagné sur scène par le groupe Xalam, avec lequel il a enregistré deux albums, et d’autres musiciens de renom. Cette année marque aussi ses 50 ans de carrière, car Souleymane Faye n’avait que 15 ans quand il a commencé à chanter en public. Actu’elle lui a posé LA question que tous se posent, et quelques autres... Quels conseils donneriez-vous aux jeunes musiciens ? Réussir dans la musique prend du temps et n’est pas sûr. Tu peux faire de la musique et continuer des études ou apprendre un métier. Ça va être difficile ! Pendant des années tu n’auras rien dans les poches ! Mon avantage, c’était d’avoir un métier, donc un peu d’argent. Je pouvais aider mes musiciens. La musique est une passion que l’on aborde mieux, plus librement, quand on gagne sa vie ailleurs. Pour signer avec un label, seriez-vous prêt à faire des concessions ? Je peux m’adapter à toutes sortes de musiques, j’ai fait de la variété pendant vingt ans ! Ce qui compte pour moi, surtout, ce sont les textes. L’écriture, ça reste. C’est comme un film. Pourquoi d’ailleurs ne pas les publier, ces textes ? C’est un projet en cours. J’écris aussi mon autobiographie. Je suis décidé à laisser quelque chose. Les concerts, c’est éphémère… Et je prends de l’âge ! Penser que je vais bientôt avoir 70 ans me fait vraiment un drôle d’effet ! J’apprends le piano pour ma retraite. J’irai jouer dans un piano-bar ! Vous parlez souvent d’amour dans vos textes. Quelle est, parmi ces chansons, celle que vous préférez ? « Yeglouma », l’histoire d’un amour déçu, adressée à une personne qui ne se rend même pas compte qu’elle ne ressent plus d’amour pour l’autre. Je l’ai vécu. Mes chansons, c’est du vécu. N’y a-t-il pas une chanson d’amour heureux dans votre répertoire ? Non, parce que je n’en ai jamais vécu. Des moments heureux, très courts, oui, mais cela n’a jamais été stable. Mais j’ai beaucoup d’enfants ! Propos recueillis par Laure Malécot - n°27 février 2016

Culture LE PRéSIDENT MACKY SALL reçoit LES ARTISTES

Le 23 janvier 2016, le président Macky Sall a reçu une quarantaine d’artistes et d'acteurs du domaine culturel. Parmi eux, les seules femmes présentes étaient Germaine Acogny, chorégraphe et danseuse, fondatrice de l’Ecole des Sables et des compagnies Jant Bi, Gassyra Diagne, chorégraphe et Présidente de la Compagnie Kay Fecc, et Mariama Ndoye, écrivaine et ancienne directrice du livre au Ministère de la culture. Le Président Macky Sall a assuré qu’il allait signer, pendant la dernière semaine de janvier, l’agrément de la SODAV, nouvelle société de gestion des droits d’auteurs qui va remplacer le BSDA et sera gérée par des artistes et acteurs du domaines culturel. Le président Macky Sall a demandé des résultats et assuré qu’il s’attacherait à trouver des financements pour le développement de l’industrie culturelle sénégalaise, créatrice d’emploi et vitrine du pays, dont il a semblé avoir bien appréhendé les enjeux.

CINéMA Festival Femmes Afrique

Dakar et banlieue Kaolack, Rufisque, Thiès et Louga

ENFIN DES SUPER-HEROS AFRICAINS !

Comic republic, une start-up nigériane, crée les African’s avengers. Les aventures de ces héros d’un nouveau genre seront mises gratuitement à disposition des lecteurs, en ligne sur le net. Les créateurs comptent générer des revenus grâce à la publicité, et ont déjà ouvert un site internet permettant de prendre connaissance avec les différents personnages. Une vraie révolution culturelle pour petits et grands enfants ! © Angèle Etundi Essamba

EXPOSITIONS « Force & Fierté » : 30 années de photographie de la femme africaine Du 18/02 au 30/03/2016 Musée Théodore Monod, rue Émile Zola, Dakar

Une rétrospective photographique consacrée à l’artiste Angèle Etoundi Essamba, sur le thème de la femme africaine.

Magic Land

Institut Goethe - Dakar Jusqu'au 26 février Depuis quatre ans Mél-Odile et Thierno Seydou Sall, le « poète errant », collaborent sur ce projet qui mêle peinture, vidéo, poésie et performance. 58

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Parrainé par l’actrice Maïmouna Ndiaye, primée pour son interprétation dans le film L’œil du cyclone, au festival Fespaco 2015. Projection d’une trentaine de films, courts et longs métrages, et documentaires. Thème « Femmes et Travail, Femmes et Émigration ». Des débats et conférences y sont organisés.

AGENDA MUSICIENS SéNéGALAIS PRIMéS à L’INTERNATIONAL !

Faada Freddy, qui remplit les salles en France, et est salué par la presse, est nominé dans la catégorie « Révélation scène », aux Victoires de la musique en France. Le résultat sera connu le 12 février. Vous les avez peut-être déjà vus sur scène au Sénégal, et si ce n’est pas encore le cas, nous ne pouvons que vous les recommander. Le groupe Sahaad and The Natal Patchwork, qui propose une musique afrofusion de grande qualité, a gagné en janvier dernier le concours Afrique pépite show, qui lui assure un soutien promotionnel de qualité pour cette année 2016, pendant laquelle il prévoit de sortir un album. Jouera le 5 mars à L'endroit, Amitié 3 sur la VDN, Dakar le 20 Février à l' Alkimia, route des Almadies, Dakar

MUSIQUE, THéâTRE, DANSE ET CINéMA FESTIVAL A SAHEL OUVERT

26, 27, 28 février Mboumba (région du Fouta) Organisé par l’association GLOBE

Thème : Condition de la femme et la jeunesse, les 2 forces vives de l’Afrique. Avec des artistes venus du Mali, de la Mauritanie, du Nigéria et la présence de Salif Keita. Festival partenaire de la première caravane interculturelle, organisée par l’association Dialogue Interculturel. De Paris à Mboumba, cette caravane composée d’un anthropologue, d’une réalisatrice, d’infirmières et d’artistes témoignera des rencontres avec les populations rencontrées sur son chemin. Un programme éducatif en collaboration avec 7 écoles des différents pays sera mené, ainsi qu’une étude sociologique sur le thème de la femme.

SPECTACLES TOUS PUBLICS À qui le tour ?

Samedi 13 février, 16h30 Théâtre Daniel Sorano

CRÉATION ORIGINALE

R? U O T E L A QUI P

UE NESQ LOW no UE C Q iel Sora I an N D e Théâtr ier 2016 CHRO 13 févr i UNE ed H m à 16 30 Le sa

Spectacle de théâtre clownesque. Rivalité et conflit entre deux personnes qui attendent d'être reçues pour un entretien d'embauche, sur un ton burlesque. Un spectacle tous publics à partir de 6 ans joué par la compagnie française FINI DE RIRE CONTACTS : 78 198 30 06 lesnuagesperdentleursplumes@gmail.com lesnuagesperdentleursplumes PRÉ-VENTE Librairies 4 Vents + La Graine d’or : 4 000 FCFA Le jour de la représentation au théâtre : 5 000 FCFA

Formation

En théâtre, appel à candidatures L’association culturelle « Noreyni création production diffusion » offre une formation en théâtre avec comme module : Jeu d’acteur, le dimanche 27 mars à partir de 9h. Le dossier de candidature doit comporter : 1 demande de candidature, 1 cv ,1 photo. Envoyez à: nocreaprodi@gmail.com

Plusieurs artistes africains nommés "Les ambassadeurs de la liberté d’expression" ont lancé une chanson contre l’extrémisme et l’injustice. Avec Didier Awadi du Sénégal, Sissao, Alif Naaba et Smockey du Burkina, Marechal Zongo, Josey et Soum Bill de la Côte d’Ivoire, Master Soumy du Mali, Pheno-Bi du Niger, Monza de la Mauritanie, Ade Bantu du Nigeria et Zeynab du Bénin. www.droitlibre.net/les-ambassadeurs-de-la-liberte-d-expression-le.html - n°27 février 2016

Horoscope Bélier

Taureau

Gémeaux

Couple : Accordez-vous un temps de pause avec votre conjoint, redonnez de l’élan à votre relation. Célibataire : Des rencontres viennent à vous qui semblez bien irrésistible ! Les bases d’une relation stable peuvent naître.

Couple : Vous risquez de prendre ombrage de mensonges, de secrets, et mettre en péril votre couple. Réfléchissez bien si cela en vaut la peine. Célibataire : Vous avez envie d’aller vers les autres, n’hésitez pas. Vous trouverez peut-être la perle rare !

Couple : Période propice au dialogue avec votre partenaire, profitez-en pour aborder les non-dits ou ce que vous ne comprenez pas de l’autre. Célibataire : Celui qui vous plaira saura révéler une partie de vous que vous ne connaissiez pas encore !

Cancer

Lion

Vierge

Couple : Votre partenaire va vous prouver la sincérité de ses sentiments, ce qui vous donnera une confiance en vous très séduisante. Célibataire : Une nouvelle relation surprenante vous attend, et vous êtes pleine d’assurance, ce qui n’est pas pour lui déplaire !

Couple : Vous avez une idée très claire de ce que vous voulez construire avec votre partenaire, autant le lui dire, cela simplifiera les choses. Célibataire : une période assez riche et mouvementée s’annonce pour vous, profitez-en !

Couple : Que du bonheur ! Il n’y a plus qu’à pimenter cela avec quelques initiatives originales, et vous frôlerez la perfection. Célibataire : Même si vous ne rencontrez pas l’amour, vous trouverez une profonde affection auprès de vos proches qui vous feront rayonner de bonheur, et il n’y a rien de plus attirant qu’un visage radieux !

Balance

Scorpion

Couple : Votre romantisme naturel s’épanouit, vous êtes comme un aimant qui n’attire que du bon. Période de consolidation de la relation, sans forcer, comme une évidence. Célibataire : Restez comme vous êtes, votre spontanéité et votre gentillesse sont vos atouts, qui ne manqueront pas d’attirer l’attention d’un Valentin…

Couple : La période est propice aux décisions importantes, pourquoi pas un mariage ? Célibataire : Réfléchissez bien avant de vous engager, ou pas, dans une relation. Pensez à l’avenir.

23 nov. - 21 déc.

Capricorne

Verseau

Poissons

Couple : Quel calme ! Vous prenez du recul, comprenez et pardonnez si besoin, et si problème il y avait avec votre partenaire, ils se résolvent. Célibataire : Tout va comme vous le souhaitez, votre attitude détendue attire, à vous de voir ce que vous voulez vraiment.

Couple : Vous voyez votre relation sous un regard neuf, c’est le temps des bilans, des prises de recul, et des discussions utiles pour construire mieux ensemble. Célibataire : Votre entourage pourrait bien provoquer une charmante rencontre …

Couple : Beaucoup, mais vraiment beaucoup, d’amour vous attend ! Profitezen, faites le plein ! Célibataire : Même seule, vous serez heureuse, car des amis sincères vous entoureront, et la période est propice à la séduction, puisque vous êtes vraiment bien dans votre peau !

21 mars - 19 avril

22 juin - 22 juillet

23 sept. - 23 oct.

22 déc. - 19 janv.

20 avril - 20 mai

23 juillet - 22 août

24 oct. - 22 nov.

20 janv. - 18 fév.

21 mai - 21 juin

23 août - 22 sept.

Sagittaire

Couple : La relation se renforce, mais pas seule, vous agissez pour cela et votre partenaire aussi. Célibataire : Une personne très différente de vous va tenter de vous séduire, et vous pourriez bien y être sensible.

19 fév. - 20 mars

- n°27 février 2016

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Mame Fagueye Ba +221 77 634 57 87 Musée Théodore Monod d'Art Africain (Ex IFAN) 1 Place de Soweto, Dakar Plateau +221 33 821 40 15 Nomade’s SO'ART Design Club Olympique, Corniche Ouest Dakar +221 77 760 70 40 Instagram : @nomades_brand - Facebook www.nomadesworld.com Novia 44 rue Carnot x Wagane Diouf +221 33 823 91 90 novia@orange.sn Rama Diaw Rue Blaise Diagne, Nord Saint-Louis www.ramadiawfashion.com Soleil Fouta CRÉAS I AM rue 19 angle corniche, Dakar Médina

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- n°27 février 2016

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