En Français 1 - Guide pédagogique

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EN FRANÇAIS 1 Pour consulter le livre de l’élève, cliquez ici.

Le site : www.france-web.com

Avant-propos …………………………………………………………………………………..…………………………. PAGE 3 Introduction méthodologique ……………………………………………………………………………………… PAGE 5 Le public ………………………………………………………………………………………………………… PAGE 5 Les composants .………………………………………………………………..…………………………….. PAGE 6 La méthodologie ……………………………………………………………..……………………………….. PAGE 8 Les ressources …………………………………………………………….…………………………………… PAGE 16 Les points forts ……………………………………………………………………………………………….. PAGE 17 Le CECRL ……………………………………………………………………………………….………………………… PAGE 18 Le programme du Ministère de l’Education Nationale ………………………..………………………… PAGE 19 La construction du livre ………………………………………………………..……………………………………. PAGE 20 Leçon 0 ………………………………………………………………………………………….………………………… PAGE 21 Leçon 1 ………………………………………………………………………………………….………………………… PAGE 24 Leçon 2 ………………………………………………………………………………………….………………………… PAGE 35 Leçon 3 ………………………………………………………………………………………….………………………… PAGE 46 Leçon 4 ………………………………………………………………………………………….………………………… PAGE 57 Leçon 5 ………………………………………………………………………………………….………………………… PAGE 68 Leçon 6 ………………………………………………………………………………………….………………………… PAGE 79 Leçon 7 ………………………………………………………………………………………….………………………… PAGE 89 Leçon 8 ………………………………………………………………………………………….………………………… PAGE 99 2


AVANT-PROPOS « Apprendre le français pour vivre ses rêves » Félicitations ! Vous enseignez le français ! Vous avez la chance et le privilège de faire découvrir la langue française et sa culture à des adolescents qui ont le plaisir d'apprendre et de s'enrichir. Connaitre plusieurs langues permet d’acquérir une ouverture d'esprit indispensable dans le monde d'aujourd'hui. En effet, en élargissant leur vision du monde, l'apprentissage d'une deuxième langue vivante a un impact extrêmement positif sur le développement intellectuel et les résultats scolaires de nos élèves. POURQUOI LE FRANÇAIS ? Le français, parlé sur les 5 continents par plus de 200 millions de personnes est la langue vivante la plus étudiée dans le monde après l'anglais. Comprendre le français permet de poser un autre regard sur le monde en communiquant avec les francophones. Le français est la langue officielle à l’ONU, dans l’Union européenne, à l’UNESCO, à l’OTAN, au Comité International Olympique, à la Croix Rouge Internationale et dans plusieurs instances juridiques internationales. Le français est la langue des trois villes sièges des institutions européennes : Strasbourg, Bruxelles et Luxembourg. Le français ouvre la porte du monde international du sport : c'est la langue du tour de France, des 24 heures du Mans et du Grand Prix de MonteCarlo, de Roland Garros et des Jeux Olympiques. Le français est la langue de la cuisine, de la mode, du théâtre, des arts visuels, de la danse et de l’architecture. 3


Le français est la langue de Victor Hugo, de Molière, de Léopold Sedar Senghor, d’Édith Piaf, de Jean-Paul Sartre de Philippe Starck et des Droits de l'Homme. La France est le pays à avoir le plus de prix Nobel de littérature : parler français, c'est avoir accès à cette grande culture. La France est un des plus grands producteurs de films au monde et les projecteurs du monde entier se tournent vers Cannes au moment du festival du film. Enfin, Paris est la ville la plus visitée au monde. Pour être un touriste heureux, savoir le français est un « must » ! Et c'est l'occasion de rappeler que près de 50% du lexique anglais vient du français.

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INTRODUCTION MÉTHODOLOGIQUE "On ne peut rien enseigner à autrui. On ne peut que l'aider à le découvrir lui-même."

Galilée

LE PUBLIC

La collection Le Français, c'est facile ! est destinée aux adolescents et couvre les niveaux A1-A2-B1-B2 du Cadre européen commun de référence pour les langues. (CECRL). Elle suit les directives des programmes telles qu'elles sont édictées par le Ministère de l'Education nationale israélien. En Français 1

Niveaux A1/A2

En Français 2

Niveaux A2/B1

En Français 3

Niveaux B1/B2

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Les composants -

Le livre de l'élève

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La version numérisée

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Le livre du professeur

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Le site compagnon

La version numérisée Elle permet un enseignement plus dynamique et donc plus motivant parce que plus interactif. Elle aide le professeur à rassembler ses élèves autour d’une image, d’une structure ou d’un contenu.

Le site compagnon :  Pour la compréhension orale L’essentiel du travail sur la compétence orale est sur le site : en effet, les outils technologiques permettent chaque jour de repousser les limites du concevable et démodent donc très vite les précédents. On y trouve une sélection de différentes ressources existantes mais choisies parce qu'elles sont en phase avec le profil de nos apprenants. On garantit ainsi des situations de communication réelles ou réalistes, tant du point de vue de la situation que de la langue. De la même façon, le travail sur la phonétique est très présent sur le site : le travail sur la prononciation passe aussi et d’abord par un travail d’écoute.  Pour traiter l'actualité Rien n'est plus démodé que le journal de la veille ! Seule la prise en compte de l'actualité par Internet permet ce rapport au réel et au monde.  Pour les chansons Certaines sont des classiques, d'autres, au contraire, sont à la mode. Ce sont les chansons qu'on entend sur les radios du monde entier, qui font un buzz sur la toile. Celleslà se démodent très vite. Le choix des chansons, en harmonie avec les contenus 6


thématiques, lexicaux ou grammaticaux de l'unité complètent en musique et gaiement l'apprentissage. La chanson peut aussi ouvrir le travail langagier et constituer une mise en situation comme c’est le cas dans certaines unités.

 Pour les jeux et les applications Les flash-cards, les sites tels que Quizlet, Thinglink, Riddle ou Quia et Kahoot sont de nos jours irremplaçables. La dimension ludique fait partie de l'ADN des activités qui y sont proposées. La mémorisation en est grandement facilitée. L'émulation qu'elle met en place est un facteur positif. Demain, d'autres applications, encore plus efficaces, plus novatrices, plus adaptées aux adolescents sortiront. Le site s'actualise facilement et s'adapte aux nouvelles applications et aux nouveaux besoins.  Pour aller plus loin Le site compagnon qui accompagne la méthode a pour vocation de permettre un travail individuel, autonome et "sur mesure", afin que chaque élève puisse aller plus loin en fonction de ses besoins et de ses désirs. Il propose aussi des activités complémentaires en liaison avec la progression par leçon du livre.

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LA MÉTHODOLOGIE

UNE PERSPECTIVE «COMMUNIC’ACTIONNELLE» La collection Le Français, c'est facile ! adhère aux recommandations du Cadre européen commun de référence pour les langues. Les objectifs de la méthode sont donc communicatifs et pragmatiques, ils s'inscrivent dans une perspective actionnelle. « La perspective privilégiée ici est (…) de type actionnel en ce qu’elle considère avant tout l’usager et l’apprenant d’une langue comme des acteurs sociaux ayant à accomplir des tâches (qui ne sont pas seulement langagières) dans des circonstances et un environnement donnés, à l’intérieur d’un domaine d’action particulier. » (CECRL) Comme l’explique très bien Véronique Charbonnier : « Nous nous situons là dans une logique totalement opposée à celle qui a prévalu jusqu’à présent en didactique des langues-cultures, une logique qui n’est plus linéaire mais récursive, plus exclusive mais intégrative. Il ne s’agit plus seulement de communiquer avec l’autre, c’est-à-dire échanger des informations mais d’agir avec l’autre dans une langue. Ceci comporte donc une dimension éthique (prendre l’autre en compte dans sa différence mais pour arriver à atteindre un objectif commun, ce que C. Puren appelle le co-culturel), une dimension pragmatique (prendre en compte l’environnement dans lequel se situe l’action) et une dimension épistémique (le partage de connaissances et l’émergence de nouvelles). Avec l’approche communic-actionnelle, nous relions « manifestation ou rapport à soi, signification ou rapport au savoir et référence ou rapport au monde » dans une logique de sens. » On ne va plus apprendre pour apprendre. Le voudrait-on que l’on serait forcé de constater que cela mène à un échec cuisant. Paradoxalement, l’enseignement centré sur des savoir linguistiques et uniquement linguistiques va droit dans le mur au vu des performances indicibles (!) de nos élèves quand il s’agit de parler ! Désormais définitivement centré sur l'apprenant, l'enseignement se place dans une logique constructiviste. L’apprentissage est organisé autour de la tâche finale : faire un 8


poster, imaginer une émission de télé, réaliser une interview, rédiger une annonce publicitaire, organiser un buffet… La méthode souscrit à une pédagogie du projet en ce sens qu'elle privilégie des projets que les apprenants pourront vraiment réaliser : la communication y est un moyen au service de l’action et les ados vont chercher eux-mêmes leur propre documentation et l'adaptent à leurs besoins. Ce travail collaboratif, d'entraide et de partage, fait écho à une pédagogie du contrat. Il favorise l'autonomie et initie au sens de la responsabilité à travers la liberté de décider et de négocier à l'intérieur du groupe pour que chacun y trouve sa place. Le projet, la tâche, le contrat donnent à l'adolescent la liberté de son rythme de travail et la possibilité de s'exprimer dans le choix des moyens mis en œuvre parce qu'il y est vraiment impliqué. Etant en contexte scolaire, il n'est pas toujours possible de donner à la classe la faculté de choisir le projet sur lequel elle veut s'engager. Pour la même raison, ce sont des mini-tâches qui sont proposées. Ainsi, elles sont réalisables en un temps raisonnable. « Etre compétent suppose bien plus que la maîtrise des connaissances et des savoir-faire de base (les « skills ») : cela suppose de pouvoir les mobiliser de façon pertinente dans des situations problèmes à résoudre ou des tâches complexes à effectuer ». De Ketele J.M, (2006 La notion émergente de compétence dans la construction des apprentissages) C'est cette tâche (projet du groupe-classe) qui oriente toutes les activités communicatives et mobilise toutes les connaissances langagières, lexicales, textuelles ou grammaticales. C'est pourquoi, elles sont intitulées "ressources". La méthode propose des parcours adaptables et dynamiques : chaque unité combine dans une ferme volonté de décloisonnement les ressources lexicales, textuelles et grammaticales. Le but de ce croisement est de démontrer – aux apprenants surtout- que les connaissances linguistiques ne sont que des outils et non une fin en soi. Le projet de classe est la tâche finale valorisante. D'ailleurs, les instructions des exercices et activités s'adressent à l'apprenant individuel (et utilisent le tutoiement, banal et évident en Israël, banal et évident aussi chez les jeunes du monde entier) tandis que les instructions du projet de classe sont toujours collectives et utilisent le "vous". Ainsi, l'apprentissage est une construction: on ajoute, on crée ensemble: il n’y a pas d'échec, on positive dans la collaboration.

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ENFIN DU SENS ! L’apprentissage ne peut se faire efficacement que s’il répond à un besoin. Dans la réalisation de sa tâche, l’élève repère ses besoins et fait le tri entre ce qu’il sait (savoirs), ce qu’il est capable de faire (savoir-faire) et ce qu’il a besoin d’apprendre (savoir-agir). Les actes de parole -s’inscrivent à l’intérieur d’actions -qui seules leur donnent leur pleine signification. « Il y a une « tâche » dans la mesure où l’action est le fait d’un (ou de plusieurs) sujet(s) qui mobilise(nt) stratégiquement des compétences dont il(s) dispose(nt) en vue de parvenir à un résultat déterminé ». CECRL, extrait du chapitre 2 : Approche retenue). L’usage d’une langue, y compris son apprentissage, comprend les actions accomplies par des gens qui, comme individus et comme acteurs sociaux, développent un ensemble de compétences générales dont une compétence à communiquer langagièrement. Les compétences générales individuelles reposent notamment sur les savoirs, savoir-faire et savoir-être qu’il possède, ainsi que sur ses savoir-apprendre. La tâche implique des compétences linguistiques, telles que la compréhension orale/écrite ou l’expression orale/écrite. Elle met aussi en place des processus cognitifs et pragmatiques entre différents acteurs sociaux. L’apprenant est un acteur social qui doit «se débrouiller » dans une situation plus ou moins réelle. La mobilisation des compétences cognitives, culturelles, linguistiques autour d’un projet donne du sens à l’apprentissage et accroît la motivation de l’élève. Enseigner le français langue étrangère implique le développement des compétences de compréhension et de production en langue française ainsi que l’appréhension d’une nouvelle culture. La mise en place d’une tâche permet de mettre en œuvre une série d’actions comme :  Faire une liste (production orale, « brainstorming »)  Ordonner et classer (mettre de l’ordre dans le lexique)  Relier (introduire du sens)  Comparer (des définitions, des acceptions, des formulations)  Résoudre des problèmes (chercher des solutions.)  Partager opinions et expériences personnelles (exprimer un point de vue)  Faire des projets et exécuter des tâches créatives (un jeu, un concours, participer à un forum, un site, un blog, un journal, jouer un rôle, créer une affiche, faire une pub…) La mise en œuvre implique l’acquisition d’autres compétences comme par exemple : 10


 La compétence numérique implique l’usage des technologies de l’information et de communication (TIC). Pour la réalisation de certaines tâches, les élèves doivent utiliser Internet.  La compétence « apprendre à apprendre » est liée à la méthode inductive et constructiviste qui pousse les élèves à prendre conscience des méthodes adaptées à leur façon d’apprendre et qui leur fait développer une réflexion personnelle sur leur processus d’apprentissage.  Les compétences sociales et civiques. Ces compétences sont mises en pratique du simple fait de l’apprentissage dans le groupe classe et des interactions avec les autres. L’élève, « acteur social », doit agir, prendre des décisions et exercer sa créativité lors de la réalisation de tâches.

UN PARTI-PRIS : FACILITER L’APPRENTISSAGE Un processus d'apprentissage en spirale Pour permettre le temps de la maturation. En Français 1 propose une progression rapide, intense, en spirale pour mobiliser et fixer les acquis en affinant les règles et les corpus linguistiques qui ont été découverts peu à peu. "Enseigner, ce n'est pas parler” ! En effet, il serait si simple de penser que ce qui a été enseigné une fois est compris, assimilé et su pour toujours et qu'on peut donc passer à autre chose ! Il est plus qu'indispensable de revenir en arrière pour mieux avancer, de croiser les outils acquis avec les nouveaux.

Une dimension ludique et motivante Le titre de la collection Le Français, C'est Facile ! est en soi une déclaration d'intention et un programme ! L'adolescent est aux prises avec une multitude de problèmes liés à son âge, à son identité, à son développement. Le professeur n'est donc pas là pour ajouter une difficulté source de crispation, voire de conflit mais au contraire pour s’assurer de la possibilité immédiate de l'apprentissage, dans une ambiance faite de sourires et de détente. Je m'amuse et j'apprends sans y prendre garde. Toutes les études s'accordent aujourd'hui à le montrer, la motivation est la clé de la progression. En Français 1 facilite les échanges interactifs et donne envie de communiquer en langue étrangère.

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Pour que l’apprentissage se fasse dans les meilleures conditions, nous devons motiver nos élèves et les mobiliser dans une démarche collective. Mais comment rendre nos élèves actifs ? En les motivant. C’est sans doute la condition la plus difficile à réaliser. Pour cela, nous proposons de stimuler leur curiosité, de donner du sens à l’apprentissage grâce à des ressources qui, proches des centres d’intérêt des ados, débouchent sur une réflexion sur eux-mêmes, sur l’autre, sur la société où ils vivent et sur les valeurs qui leur importent. Montaigne au 16ème siècle expliquait déjà que « l’enfant n’est pas un vase qu’on remplit mais un feu qu’on allume ». Quand il cherche lui-même les réponses aux questions qu’il se pose, quand il développe lui-même une stratégie d’apprentissage, l’apprenant passif devient actif, de réceptacle, il devient partie prenante. Les thèmes abordés ont pour principal objectif de susciter chez l’apprenant un réel intérêt pour la société française et le monde francophone. Ils lui permettront également de développer des savoir-faire et un savoir-être indispensables à toute communication réussie. Les textes abordent différentes thématiques, proches de l’univers des adolescents, afin d’éveiller leur attention et de susciter leur intérêt. Des sujets propices à la discussion, au débat favorisent l’interaction en classe, car c’est dans l’échange avec l’autre que l’on avance efficacement dans un apprentissage et qu’on apprend à respecter les valeurs de différence et de tolérance. L'activité de classe fait appel à la collaboration des apprenants : cela justifie le travail de classe qu'on ne peut faire seul, chez soi ou devant son ordinateur ! Le coapprentissage qui, comme on l'a déjà vu, s’inscrit dans une perspective actionnelle, accroît la motivation qui est l'enjeu essentiel du cours. La méthode fait tout pour éveiller, entretenir et maintenir la motivation en proposant des activités, des chansons et des jeux tant à l'oral qu'à l'écrit, très souvent visuels, aux supports variés. Tous les professeurs le savent : la variété est la condition sine qua non d'un enseignement gai, ludique et enrichissant. Un cours qui se déroulerait systématiquement de la même façon deviendrait vite ennuyeux pour tous les participants. C'est pourquoi, le manuel a fait le choix délibéré de multiplier les entrées des chapitres qui se suivent et ne se ressemblent pas ! Il offre un itinéraire dans le programme à la fois clair et varié, dans un souci de rigueur et d'équilibre, avec la volonté de ne jamais lasser. Les ados d'aujourd'hui "zappent" très vite : il faut donc faire de la diversité un enjeu, un gage de motivation chez les jeunes. Chaque unité ou presque est construite à partir d'un angle 12


d'attaque différent. Ces activités variées favorisent la participation, l’interaction et l’entraide. A une génération née avec un écran entre les mains, il n'est plus possible d'enseigner comme on le faisait autrefois : il faut la mettre en situation, la placer dans des situations de communication proches de sa réalité. Ainsi, le cours de français devient un moment privilégié de communication, de jeux et de plaisir.

Une méthode active centrée sur l’apprenant L'apprentissage exige que l'apprenant soit actif (prise de parole / manipulation de faits de langue / recherche de documents). Plus sa participation est active, plus l'acquisition est facile et efficace. C'est pourquoi, il est essentiel de le laisser faire ses propres découvertes, de construire lui-même le sens et de réfléchir au fonctionnement de sa propre langue. Par exemple, l'effort de compréhension, la construction de ses propres outils est le moyen le plus sûr pour retenir et appliquer les nouvelles connaissances grammaticales. Voilà pourquoi, chaque fois que cela est possible, on préfèrera un enseignement de type inductif qui génère une stratégie de compréhension plus efficace : aller du connu vers l'inconnu, de la découverte à la conceptualisation et gérer des hypothèses afin d'aboutir à une synthèse qui permette la mise en application, le réemploi guidé puis la production libre. Le professeur guide la démarche, il n'est plus le magister qui délivre un savoir. Il est là pour apprendre à apprendre. Les activités proposées lui offrent de nombreuses opportunités d’interagir avec les autres dans des situations variées. L’apprenant est actif, il développe ses aptitudes d’observation et de réflexion pour s’approprier la langue, autant de stratégies d’apprentissage qui l’amènent progressivement vers l’autonomie. Enfin, la démarche interculturelle lui permet de découvrir la culture de l’autre, tout en réfléchissant sur sa propre culture. « Apprendre à apprendre » est une priorité pour la vie.

Le travail collectif : la clé de la réussite Une méthode conçue pour le travail de classe. Les tâches et activités favorisant l’interaction et la coopération sont repérables par le pictogramme « à faire ensemble ». Les bénéfices d’une activité collaborative sont inestimables. Cela favorise en premier lieu l’entraide et le partage ; c’est aussi le moyen de renforcer la cohésion du groupe-classe. Enfin, tout en valorisant différentes sortes d’intelligence, les élèves devenus acteurs de leur apprentissage sont responsabilisés les uns par rapport aux autres. Le professeur ne 13


fait plus un one-man show : le partage des idées est important pour les élèves car il les amène à questionner les stratégies des autres et à développer leurs idées. Le professeur s’efface au bénéfice d’une dynamique où les élèves écoutent vraiment leurs pairs et se parlent.

Une approche le plus souvent inductive : réfléchir pour retenir ! C’est un fait connu aujourd’hui : seuls des élèves actifs, expérimentant en interaction apprennent bien. Le regard et la parole des autres stimulent la mobilisation des connaissances et leur mise en commun dans un projet collectif et collaboratif. C’est pour cette raison qu’il faut rendre les élèves acteurs de leur apprentissage : -

Dans la découverte de nouveaux points de langue, grâce à une démarche d’induction et de conceptualisation. Si le professeur a tout intérêt à privilégier cette approche, cela n’exclut pas pour autant d’utiliser aussi, de temps en temps, une pédagogie explicite. D’abord, cela fait gagner du temps : c’est le principe qui anime la pratique de l’école inversée. L’élève a la réponse mais il doit quand même réfléchir à la stratégie. Ensuite, cela permet de varier les procédures de classe. Enfin, l’utilisation de ces deux approches inductive et explicite répond aux besoins de différents types d’élèves.

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Dans le réemploi, « la mise en situation », grâce à des activités qui permettent l’autonomie. Seule l’action impacte à long terme. Ainsi, les élèves comprennent ce qu’ils apprennent

et pourquoi ils l’apprennent.

L’auto-évaluation Elle est essentielle. L’élève doit savoir s’évaluer pour être maître de son apprentissage. Remettre entre ses mains l’évaluation l’oblige à être responsable de ses résultats, l’oblige à construire sa progression, à la conscientiser pour être un apprenant autonome. Apprendre, ce n’est pas seulement connaître : c’est savoir utiliser ce que l’on connaît. Pour devenir compétent, l’élève doit d’abord comprendre et mémoriser ce qu’il a appris, mais aussi se servir fréquemment et avec succès de ce qu’il a appris. Tous les professeurs le savent : les élèves au moment d’une production écrite ou orale, en situation oublient tout ce qu’ils ont pratiqué dans des exercices de type structuraliste visant à systématiser et à fixer l’acquisition alors qu’ils excellent dans les exercices à trous ! C’est probablement un signe sinon le signe qu’il est temps de changer de méthodologie : on apprend bien ce dont on a besoin ! C’est d’ailleurs les conclusions des chercheurs en 14


neurosciences : le cerveau mémorise à long terme les savoirs et les compétences qu’il peut utiliser régulièrement. Le reste, il l’élimine car il n’en a pas l’utilité. La pédagogie actionnelle, organisée autour d’objectifs et de la tâche finale reprenant toutes les acquisitions tente de pallier cette cassure dans l’apprentissage en mettant l’accent sur la finalité et en montrant par là-même que les exercices de grammaire ou de travail sur la langue ne sont que des outils, des moyens et non la fin, même si, l’apprentissage de la grammaire est essentiel. La maîtrise d'un bagage lexical progressivement étoffé est en effet capitale tant pour la compréhension en lecture que pour l'expression écrite et orale, ainsi que pour l'enrichissement de la culture des élèves. Afin d'être obtenue, elle doit faire l'objet d'un travail spécifique et régulier, s'appuyer sur une démarche ouverte, conciliant les approches linguistique, culturelle et anthropologique, et s'articuler avec les pratiques de lecture, d'écriture et d’oral. La page Récap’ du vocabulaire qui est organisée de façon thématique demande à chacun de construire son savoir, son dictionnaire même si, on peut consulter à la fin du livre, un dictionnaire bilingue.

De la bienveillance en toute chose ! La multiplicité des outils et des ressources proposées dans le livre et le site est en elle-même la garantie d’une approche différenciée. En effet, lors des activités en autonomie, chaque élève a la liberté de progresser à son rythme, en fonction de ses difficultés ou de ses centres d’intérêt. Le professeur est là pour guider, orienter, conseiller. La découverte de contenus nouveaux véhicule des émotions qui génèrent l’estime de soi, l’épanouissement personnel. Le renforcement positif, le regard bienveillant de l’enseignant sont de ce point de vue déterminants.

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Les ressources Les outils linguistiques, les connaissances langagières sont des ressources au service de la réalisation d'un projet, pour répondre à des besoins. Ces ressources sont d'ordre textuel, lexical, grammatical et littéraire. Elles font l’objet d’activités spécifiques pour développer la mise en pratique des compétences. Grâce à des supports diversifiés (illustrations, BD, articles, publicités, documents authentiques, films, reportages télé…), la méthode est ouverte sur le monde de l'adolescent dans une perspective interculturelle de nature à stimuler la curiosité en faisant découvrir un autre modèle culturel abordé transversalement grâce à un jeu de miroirs mêlant, conjuguant et comparant la culture de l'ado israélien. On trouvera un travail croisé sur les quatre compétences avec une attention tout spécialement portée à la lecture de l'image et du texte. Il va de soi que la compétence orale est prioritaire : le français est une langue vivante ! Les ressources sont ludiques : on trouve de nombreux jeux. Mais elles sont aussi didactiques :  Des capsules de cours  Des exercices complémentaires.  Des activités (pas forcément didactisées)  Des diaporamas

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Les points forts Une méthode « sur mesure » Un livre tout en un. Il suffit d'en suivre le déroulement. L’organisation interne de chaque leçon est claire est simple. Les onglets et les titres permettent de comprendre les contenus. La progression est rigoureuse et efficace, elle est adaptée aux contraintes horaires de l'enseignement dans le cadre scolaire. Un manuel sur mesure conçu en Israël et développé en fonction du programme et pour répondre aux besoins spécifiques de l'apprenant israélien et adapté au rythme scolaire. Des traductions en hébreu pour s’assurer de la compréhension de faits grammaticaux en particulier, un dictionnaire bilingue. Les pictogrammes

En Français 1, une façon originale d'apprendre le français : Plus de métalangage rébarbatif et vécu comme parasitaire par les adolescents ! Les pictogrammes se substituent aux consignes. Ce langage iconique, visuel, lisible immédiatement et communiquant fait appel à la mémoire visuelle, il est donc tout à fait efficace et évite la traduction inutile à bien des égards des consignes. Une grille de « lecture » des pictogrammes se trouve au début du livre de l’élève. Un enseignement à la carte Désormais, l’élève comme l’enseignant peut faire ses choix. Les codes QR qui émaillent le livre permettent d’aller plus loin. Chacun peut trouver son bonheur grâce à la variété des propositions. L’effet de surprise ajoute évidemment au plaisir. Le plaisir Un enseignement positif et fructueux : guidés pas à pas, les apprenants progressent facilement, dans le bonheur. Ils lisent, chantent, parlent, discutent, écrivent, recherchent, analysent, comparent…. Pour l’enseignant, voir de jeunes adolescents se construire par le biais d’une langue étrangère est extrêmement gratifiant.

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La construction du livre

Chaque leçon J’observe Mise en route de la leçon à partir de la mise en situation par une ou plusieurs illustrations Je comprends Le travail sur la compréhension écrite : un dialogue et un ou plusieurs textes didactisés. Je parle comme les Français Pour mémoriser des expressions Je m’entraîne Des activités pour manipuler et s’approprier lexique et faits de langue Travail sur les 4 compétences Grammaire Une page pour découvrir (sauf en cas de révision) de façon inductive la grammaire et la syntaxe Le coin des verbes Une page qui permet de travailler la conjugaison et le réemploi des verbes Lecture et prononciation Activités de repérage des sons, des liens sons-graphie et de lecture Littérature Pour introduire le plaisir du texte littéraire et faire découvrir quelques auteurs Découverte culturelle Une page consacrée aux éléments culturels français ou francophones dans une perspective interculturelle Récap vocabulaire Pour s’approprier le lexique : cette page propose une carte mentale à compléter destinée à organiser le nouveau vocabulaire de façon thématique et de nature à laisser la liberté à chaque élève de la compléter comme il la comprend Le dico visuel, qu’on trouve dans les pages Je m’entraîne, facilite la mémorisation du vocabulaire.

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1.

Toutes les deux leçons - On passe à l’action ! Un projet à réaliser en groupes (« une tâche ») - Je m’évalue Un tableau d’auto-évaluation en français et en hébreu

-

A la fin du livre Un tableau de conjugaisons organisé Un dictionnaire français-hébreu 18


Le CECRL

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Le programme d’études du ministère de l'Education nationale Objectifs de communication         

Demander et comprendre des informations et des explications sur les activités quotidiennes, sur différents types de lieux, sur la localisation dans l’espace et dans le temps, la sécurité routière (panneaux) Parler de ses goûts : vêtements, alimentation, loisirs… Exprimer ses impressions Donner et comprendre un conseil Exprimer une opinion, des préférences, un accord, un refus et des critiques. Comparer des personnes, des objets et des situations. Parler de réseaux sociaux Décrire un personnage Parler d’activités et de projets réalisés dans le passé et à réaliser dans le futur. Thèmes / lexique

      

Se présenter, La famille, les animaux domestiques La mode et les vêtements L'habitation, La ville, les moyens de transport La vie à l'école Les loisirs, les réseaux sociaux Le travail Les repas, les recettes, les goûts alimentaires Grammaire

 

Les articles définis et indéfinis possessifs contractés partitifs Les prépositions La phrase : La proposition relative (qui, que/qu’) La comparaison. Les formes verbales : Le verbe pronominal Les temps de l’indicatif (présent, passé composé) Le futur proche L’impératif Les pronoms personnels sujets toniques compléments Contenu culturel

 Les fêtes, les festivals, et événements sportifs ou culturels  Paris et les régions  Les personnalités francophones dans le domaine de l’art, la littérature, le sport, le cinéma, la science ou la chanson etc…  La francophonie

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LEÇON 0 Bonne rentrée ! Toutes les activités de cette leçon des activités de remise en train orale. N’oubliez pas que les vacances sont passées par là et que plus rien n’est vraiment acquis ! Il faut donc reprendre en douceur… La grille de lecture des pictos C’est un bon moyen pour rentrer dans le livre. Cela permet de : -

se familiariser avec les pictos

-

s’assurer que tous les élèves savent scanner un qr code

-

revoir certains verbes basiques qu’on utilisera en classe en permanence

(entourer, regarder, observer, comprendre, écouter…) S’il n’est plus de nos jours condamné le recours à la langue maternelle (en particulier pour les termes abstraits ou la grammaire), en revanche il est indispensable que la langue de communication en classe soit le français. C’est pourquoi, les premiers exercices sont consacrés à la communication en classe. Ex 1 Je suis poli

Je ne comprends

Je ne sais pas

Je demande la

pas

permission

Bonjour

Vous pouvez répéter ?

Comment on prononce ?

Est-ce que je peux allumer

Au revoir

Est-ce que vous pouvez

Qu’est-ce que ça veut dire ?

la clim’ ?

A la semaine prochaine

m’expliquer ?

Quelle est la date

Je peux aller aux

Excusez-moi, je suis en

aujourd’hui ?

toilettes ?

retard.

Comment on dit ?

On peut sortir quand on a

S’il vous plaît !

fini ?

Ex 2 Le prof parle à l’élève

L’élève parle au prof

Encore en retard !

Ce n’est pas vrai, j’écoute, je ne parle pas !

Lève le doigt pour répondre !

Je n’ai pas compris !

Sortez une feuille !

J’ai fini !

Efface le tableau, s’il te plaît !

C’est à quelle page ?

Ouvrez le livre, page 25 ! Travaillez en groupes ! Qui peut expliquer ? Rangez les portables !

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Ex 3 1.

f

2.

e

3.

a

4.

d

5.

c

6.

b

Pour aller plus loin : https://france-web.com Le vocabulaire de la classe devrait être connu mais rien ne vaut une petite révision ! Ex 4 1.

c

2.

d

3.

b

4.

a

Ex 5 1.

chaise

2.

stylo

3.

livre

4.

portable

5.

gomme

Ex 6 1

2

3

X

4

x

x

x x

x

x

x

x

x

Pour aller plus loin : https://quizlet.com/_1qbs0p Le début de

l’année

est le

moment de

mettre

en place

le contrat

d’apprentissage : qu’est-ce que je peux ou ne peux pas faire en classe ? Quand les modalités sont claires, la vie est plus facile. On propose des exemples dans les deux activités mais en général, les élèves savent aller plus loin. Le but est ici de libérer la parole. Ça oblige aussi à se rappeler de verbes ou expressions basiques. Si les élèves ont oublié ce lexique, les activités en créent le besoin.

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Ex 7 Pour

Contre

C’est bien pour étudier en ligne.

La sonnerie, ça dérange !

C’est pratique !

On ne peut pas se concentrer avec les SMS.

C’est la vie moderne !

Pas assez de forfait Internet.

On travaille en autonomie.

C’est addictif !

Ex 8 1.

Il faut participer / lever le doigt pour répondre / répondre aux questions.

2.

Il ne faut pas tricher / copier.

3.

Il ne faut pas arriver en retard. / Il faut partir à l’heure de la maison. /Il faut arriver à l’heure à l’école.

4.

Il ne faut pas dormir en classe. / Il ne faut pas étudier trop tard le soir. / Il ne faut pas se coucher tard le soir. Il faut être en forme le matin pour bien étudier.

5.

Il faut faire les devoirs. / Il faut réviser. / Il faut apprendre ses leçons.

La dernière activité de la leçon « On est tous intelligents ! » a plusieurs objectifs. -

Rappeler aux profs que nous sommes que le format scolaire ne s’intéresse pas à toutes les intelligences.

-

Le rappeler aux élèves qui en période adolescence se posent des questions et ont tendance à se dénigrer.

-

Aider les élèves à savoir quel type d’apprenant ils sont afin qu’ils puissent mobiliser les bons moyens pour apprendre. Un élève à dominance verbale n’a pas les mêmes ressources qu’un élève analytique et tourné vers luimême.

Ex 9 a.

Intelligence visuelle

b.

Intelligence musicale

c.

Intelligence intrapersonnelle

d.

Intelligence interpersonnelle

e.

Intelligence verbale

f.

Intelligence corporelle

g.

Intelligence logique

h.

Intelligence naturaliste

Pour aller plus loin : https://intelligences-multiples.org/intelligences-multiples2/les-8-types-dintelligences/ https://slideplayer.fr/slide/12889116/

23


LEÇON 1 On y va ! Site :

https://france-web.com/en-francais-1-lecon-1/

C’est aussi une leçon de remise en train / à niveau de début d’année. Elle permet de faire des révisions assez rapidement des acquis linguistiques des années précédentes. Ex 1 C’est l’activité de mise en situation. Avec l’illustration, les élèves comprennent tout de suite le sujet du cours. Le travail sur l’illustration a plusieurs avantages : -

La traduction est inutile

-

Un mot en appelle un autre (brainstorming)

-

On introduit facilement le lexique dont on a besoin pour la compréhension écrite et orale : c’est en fait une activité de préparation et de mise en condition.

-

On habitue les élèves à la description. (exercice du bac)

On est à l’école, en classe. On voit un prof qui fait l’appel. Il y a une carte pour le cours de géographie. Les élèves : - un écoute, il est attentif. - un veut poser une question : il lève le doigt - une fille lève le doigt pour dire présente - un garçon lit - des filles bavardent - une fille se maquille - une fille rêve, elle n’écoute pas, elle joue avec ses cheveux - un garçon dessine sur la table - un garçon regarde les autres enfants

Ex 2 Les mots : cours, bavarder, écouter, facile, ennuyeux, histoire, géographie, commencer, arriver, écrire ont déjà été vus. Les termes à rappeler : décrire, expliquer, la cantine (l’image facilite les choses mais il faut expliquer le concept qui n’existe pas en Israël), les heures (midi), une matière, l’informatique, un site, rigolo, à + Les termes nouveaux à introduire : créer, un truc, en gros, la même chose 24


On mettra l’accent sur l’expression de la satisfaction : c’est cool, c’est bien, c’est hyper bien Etre / bavarder avec les copains Manger à la cantine Les cours d’informatique Rentrer en bus

Ex 3 Le macaron « Je parle comme les Français » met l’accent sur les expressions à retenir. L’expression des goûts et des préférences : aimer, adorer, détester, préférer, kiffer, être passionné de, ma passion, c’est, je m’intéresse à. Pour parler de ses rêves et projets : je rêve de, j’espère, je voudrais Quelques professions ou domaines (qui sont des mots transparents ou similaires à l’anglais) : designer, journaliste, danseuse, high-tech, intelligence artificielle Lexique : les classes, les matières scolaires Grammaire : à + ville, avoir + âge, je veux = je voudrais Léo- avec la chemise bleue Oscar- le petit avec les cheveux blonds Camille- avec la chemise jaune Lisa- avec l’appareil photo

Ex 4 Léo- âge- 16 ans, classe- seconde,

matière préférée-les cours d’art plastique

centres d'intérêt- la mode, projet d’avenir- être designer à Milan Oscar- âge-17 ans classe- première,

matière préférée-les maths, la physique et l’informatique

centres d'intérêt- l’intelligence artificielle

projet d’avenir- travailler dans le High Tech

Camille- âge- 15 ans, classe- troisième matière préférée-les maths et l’anglais centres d'intérêt- la danse, Lisa- âge- 18 ans, classe- terminale,

projet d’avenir- être danseuse professionnelle à l'Opéra de Paris. matière préférée-littérature et instruction civique

centres d'intérêt- la politique et les films documentaires, projet d’avenir- devenir journaliste à la télé.

25


Ex 5 Une activité pour rappeler le lexique de la famille. Compréhension passive : qui a.

Charles

Clara

Théo

Danielle

Marie

Sarah

Océane

Louise

Léo

Daniel

Franck

Léna

b. a. 5 petits enfants. b. Danielle et Louise c. Franck d. Marie e. 10 ans

Ex 6 Cet exercice a deux fonctions : -

Manipuler les mots interrogatifs

-

Habituer à la formulation synonymique 1 2 3 4 5

-

b d e a c

Ex 7 Activité de compréhension orale. Il est important que le élèves apprennent à « pêcher » les informations importantes dans un magma incompréhensible pour eux. Ils doivent s’habituer à écouter les réponses aux questions et à faire le tri de ce qui n’est pas pertinent. On introduit les actes de parole avec cette activité. Lexique à expliquer au préalable: accepter, proposer, refuser, expliquer, proposition, explication. 1. c

-on propose une sortie

2. a

-on refuse une invitation à un anniversaire

3. b

-on explique comment s’inscrire sur un site

26


Ex 8 Activité d’interaction, de production orale en groupe, de pratique du dialogue. Elle demande une préparation. 1. Demander aux élèves de se constituer en binômes / ou en groupe de 4, tous les élèves préparent ensemble le même dialogue mais le jouent 2 à 2. 2. Explication de l’activité : utiliser l’illustration pour expliquer ce qu’est une petite annonce et expliquer la mission. Ce sont des annonces pour des cours de français et de maths. 3. Faire remarquer qu’il s’agit d’une conversation formelle : utilisation de « vous » obligatoire. En revanche, on n’accordera de l’importance qu’au choix du mot interrogatif et non à la forme interrogative (ordre des mots). 4. Choisir une annonce : cela demande une amorce de collaboration pour arriver à une décision qui fait l’unanimité. 5. Préparer l’introduction (la présentation) et les questions-réponses à l’écrit. 6. Vérifier la prononciation. Quelques exemples de questions possibles 1.

Est-ce que vous venez à la maison ?

2.

Combien ça coûte ?

3.

A quelle heure ?

4.

Quel jour ?

5.

Est-ce que vous êtes libre le (lundi) ?

6.

En quelle classe ?

7.

Dans quelle école (quel lycée) étudiez-vous ?

Ex 9 1.

Zola

2.

Emile

3.

Marie

4.

1840

5.

Paris

6.

Francaise

7.

Ecrivain

8.

1902

Ex 10 C’est l’occasion d’utiliser « le dico » de la leçon consacré aux animaux.

27


Ex 11 1.

La carte de visite Il s’appelle Jean-Marc Vidal. Il est français et il habite à Toulouse, 48 avenue Lavaur. Il est médecin.

2.

La carte d’identité Elle s’appelle Corinne Berthier. Elle est française. Elle est née à Paris, le 6 décembre 1965. (elle a 54 ans). Elle est grande de taille. (1m70)

Les exercices 11-14 sont des exercices de compréhension et de production orales, ils permettent de manipuler les nombres : numéros de téléphone, âge, date de naissance, taille Ex 12 On soulignera la façon dont les français disent leur numéro de téléphone (par dizaines et non avec des centaines comme les Israéliens) 1.

Estelle Dupond : 06-53-29-18-37

2.

Angèle Picardie : 05-61-48-30-49

Ex 13 1.

Il est né le 30 septembre.

2.

Il a est né en 1995. Il a 24 ans.

Ex 14 Réponses personnelles des élèves

Ex 15 Lexique : l’emploi du temps, les matières, les heures a.

La géographie, l’histoire, les sciences / la biologie (les SVT) / la chimie / la physique, l’informatique, la littérature / la grammaire / l’expression écrite, le français, l’anglais, la gym / le sport (l’ EPS)

b.

Le vendredi

c.

A midi

Ex 16 1. La physique n’est pas facile. C’est difficile / C’est intéressant. 2. Les maths, c’est important pour la vie. / C’est dur / Je ne comprends rien ! / C’est ennuyeux/ c’est compliqué 3. C’est très intéressant / Je kiffe / Je m’ennuie 4. C’est utile / c’est rigolo / c’est passionnant 5. C’est important / bon pour la santé 6. Il commence à 8.00 / 8.15 / 8.20 etc…

Ex 17 1.

Je n’aime pas cette matière car c’est difficile, je ne comprends pas

2.

J’aime cette matière car c’est intéressant, c’est utile pour plus tard, j’ai de bonnes notes, le prof est sympa.

28


Ex 18 Activité de réemploi des heures et des jours (associée à l’emploi du temps). Les réponses sont personnelles. On en profitera pour demander aussi aux élèves s’ils sont contents de leur emploi du temps. Lexique : c’est cool, c’est nul, je commence trop tôt, je finis trop tard, l’emploi du temps est chargé, c’est dur Ex 19 Activité d’interaction, de production orale en groupe, de pratique du dialogue. Elle demande une préparation. (voir exercice 8). L’exercice est guidé.

Ex 20 Compréhension orale : heures, matières scolaires, jours Structure : j’ai + matière sans déterminant (j’ai maths) Lexique : chargé, peu, beaucoup, seulement, deux fois par semaine Fait culturel : pas de cours le mercredi en France a. le matin

dimanche

lundi

mardi

physique

anglais

physique

chimie

français

littérature

jeudi histoire gym

maths L’après-midi

mercredi

anglais histoire

bible histoire

b. 1.

Vrai (dimanche et jeudi)

2.

Vrai (4 cours)

3.

Faux (3 cours)

4.

Faux (elle n’a pas cours, c’est une journée libre)

Ex 21 1.b 2.e 3.d 4.a 5.c

29

maths


Ex 22 On trouve d’autres activités sur le site : https://france-web.com/?s=questions 1.Qui 2.Comment 3.Quel 4.Pourquoi 5.D’où

Ex 23 On trouve d’autres activités sur le site :https://france-web.com/?s=possessifs 1.tes 2.son 3.ton 4.ton 5.ta 6.son , ses

Ex 24 1. sa 2. mon 3. mes / tes 4. ses 5. ton

Ex 25 Réponses personnelles Ex 26 A Paris / en France / en Thaïlande : à Londres / en Angleterre / en Italie / à Pise / en Amérique / aux Etats-Unis à New York / en Egypte

30


Ex 27 Attention ! Il est : expression de l’heure

Quelle heure est-il ? Il est …

C’est + le jour, la date Il est, elle est -

pluriel : ils sont / elles sont

Pour décrire ou caractériser

+ adjectif Il est idiot. Elle est mignonne.

-

Pour parler de la profession

+ profession (PAS D’ARTICLE) Attention à la question !

Qu’est-ce qu’il fait ? Il est dentiste.

C’est -

pluriel : ce sont Pour identifier ou présenter une personne / une chose

+ article

Réponse à : Qu’est-ce que c’est ? Qui c’est ?

C’est un / mon copain / le copain de Dani

C’est ma voiture

+ nom propre C’est Dani

Souligner la différence entre : 1. C’est un prof. (réponse à la question : qui est-ce) 2. Il est prof. (réponse à la question : qu’est-ce qu’il fait ?) -

Pour donner une appréciation générale

+ adjectif C’est bien, c’est nul, c’est idiot

Je fais le rappel ici de « c’est pour donner une appréciation générale » même si ce n’est pas l’objet de l’exercice parce que la question sur la différence entre C’est + adjectif et Il / Elle est + adjectif) se posera probablement. 1.

C’est, c’est

2.

C’est, il est

3.

C’est, elle est

4.

Elle est

5.

C’est

6.

Il est, c’est

31


Pour aller plus loin : 1. Connais-tu Omar Sy ? ........................... grand de taille. ............................ acteur. ............................ un très bon acteur. ............................ français. ............................ bon dans tous ses films. 2. Dana …………………………..ma cousine. ............................ la fille de mon oncle. ............................ sympa. ............................ une jolie fille. ............................ juive. 3. Qui est cette dame ? ............................ ma voisine. ............................ chanteuse. 4. ............................ important de parler des langues étrangères. 5. ............................ un homme important. ............................ ministre. 6. Ce cours ? ............................ important pour la seconde. 7. ............................ 9 heures. 8. Aujourd’hui, ............................ quel jour ? 9. ............................ midi ! ............................ l’heure de manger. 10. J’adore le chocolat, ............................ bon ! Ex 28 Rappel des expressions basiques avec avoir. Il s’agit de l’expression de sensations. Les expressions avec avoir sont toutes construites avec de. On rappellera les variations de la préposition de : du, de la, de l’, des Exception : avoir mal à (au, à la , à l’, aux) 1.

des

2.

du

3.

du

4.

de l’

5.

d’

Ex 29 Etre : quand il n’ y a pas de verbe en hébreu. Avoir : expression de l’âge et de sensations 32


1.

as

2.

ont

3.

es

4.

est / est

5.

a

6.

avez

Ex 30 Les verbes du premier groupe. Un exercice qui porte autant sur le sens que sur la conjugaison. 1. nage 2. t’appelles 3. portez 4. commençons 5. vas

Pour s’entraîner : sur le site http://learningapps.org/watch?v=p5ty6jgot17 http://learningapps.org/watch?v=p2q1v6jav17 https://quizlet.com/152847444/les-verbes-du-groupe-1-er-1-flash-cards/ Ex 31 1.s’appelle 2.a 3.est 4.habite 5.préfère 6.surfe 7.regarde 8.chatte 9.télécharge 10.adore 11.déteste

Ex 32 Travail basique sur les liaisons. Et : jamais de liaison avant ou après et S / Z / X + voyelle = z

quels idiots

chez une

D / T + voyelle = t

petit ami

grand aéroport

N + voyelle = ne

un ami

un oiseau

F + voyelle = v

neuf heures

33

deux enfants c’est un


Ex 33 Exercice d’entraînement. Les exercices de lecture sont essentiels, ils conditionnent la réussite des exercices de compréhension orale. Ce qu’on dit bien s’entend bien ! Ex 34 1.Birahima 2.a. Le français b. .Mal c. « P’tit nègre » Parce qu’il est vraiment petit et noir en réalité. 3.a. C’est comme ça 3.b. Pour imiter l’enfant qui parle et ne sait pas écrire.

Ex 35 Les réponses sont dans le livre.

Ex 36 Les réponses sont dans le livre.

Ex 37 Cette activité permet de réorganiser le lexique, de récapituler et en même temps doit donner une grande liberté d’organiser les mots comme ils veulent. On choisira en fonction du niveau de la classe d’élargir ou au contraire de restreindre le vocabulaire que les élèves doivent retenir.

34


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