Charte Architecturale de Blanquefort

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charte de qualitĂŠ architecturale de Blanquefort

charte de qualitĂŠ architecturale de Blanquefort



charte de qualité architecturale de Blanquefort EDITORIAL PENSER L’AVENIR DE LA VILLE TOUT EN AYANT CONSCIENCE DE SON HISTOIRE Telle pourrait être la définition de cette charte de qualité architecturale, élaborée en collaboration avec l’agence d’architecture, d’urbanisme et de paysage ADH. Cette charte s’inscrit dans la continuité de la démarche initiée avec la Charte paysagère et d’esthétique urbaine, élaborée en 2005. Elle se pose comme un ouvrage de référence, d’intention. Elle a pour but de mieux construire notre ville, pour mieux y vivre. Ce n’est pas un document réglementaire, mais bien un outil complémentaire aux projets. Elle s’adresse aussi bien aux Blanquefortais, aux futurs habitants, qu’aux professionnels de la construction et de l’immobilier. Cette charte, créée pour que tout un chacun puisse bénéficier d’une ressource d’information, a pour but d’accompagner les projets au delà du Plan Local d’Urbanisme, de façon à obtenir une vision d’ensemble, à long terme, de l’identité de la ville. Elle se décline en quatre grands principes, liés entre eux, et propose des suggestions précises, comme autant de pistes de réflexion permettant un dialogue qualitatif. Une architecture située, tout d’abord, pour mettre en harmonie le projet avec son quartier, le paysage qui l’entoure, le voisinage immédiat. Une architecture simple, sobre, pleine de bon sens, avec l’appui de quelques préconisations, techniques ou esthétiques. Une architecture commode, portée par des conseils pour une meilleure utilisation de la lumière naturelle ou des flux d’air, améliorant le confort et l’usage des habitations. Une architecture responsable enfin, tenant compte des incidences environnementales, de la qualité de vie pour ses résidants, sans oublier les contraintes budgétaires de chaque projet. Penser l’avenir de Blanquefort tout en ayant conscience de son histoire, c’est envisager ensemble la place de chaque nouveau projet, afin que notre belle ville d’aujourd’hui le soit tout autant demain.

Vincent Feltesse Maire de Blanquefort Président de la Communauté Urbaine de Bordeaux

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charte de qualité architecturale de Blanquefort SOMMAIRE PROLOGUE

1 RELATIONS

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une architecture située

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Les leçons de Blanquefort Les recommandations de la Charte « JE SUIS DU QUARTIER » « QUESTIONS DE VOISINAGE » « C’EST LÀ, NON ? » (+) UNE CLÔTURE ADAPTÉE

2 ASPECTS

12 20

28

une architecture simple et bien construite

Les leçons de Blanquefort Les recommandations de la Charte « SIMPLE MAIS PAS SIMPLET » « QUE C’EST JOLI! » « C’EST FAIT POUR DURER » (+) UNE FENÊTRE SIMPLE ET BIEN CONSTRUITE

3 USAGES

32 38

46

une architecture commode

49

Les objectifs de la Ville Les recommandations de la Charte « C’EST BIEN FOUTU » « C’EST OUVERT » « DEDANS DEHORS » « ET APRÈS? » (+) DES STATIONNEMENTS INSTALLÉS

50 52

62

4 ENVIRONNEMENT une architecture responsable

65

Les objectifs de la Ville Les recommandations de la Charte CONCEPTION SYSTÈMES ATTITUDES (+) UNE ISOLATION PERFORMANTE

MÉTHODE

66 70

88

annexes & memento pratique

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QUESTION DE MÉTHODE LEXIQUES & SYNTHÈSES ICONOGRAPHIE BIBLIOGRAPHIE & LIENS UTILES (+) LA CHARTE EN 20 QUESTIONS

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charte de qualité architecturale de Blanquefort RICHE HISTOIRE, ICI ET AILLEURS UN TERRITOIRE MOSAÏQUE

BLANQUEFORT[S]

Blanquefort est un territoire complexe qu’il est difficile de décrire en

En étant un document de tous, pour tous, la Charte s’attache à bâtir

quelques mots. Par comparaison, le Bordeaux classique et son exten-

le Blanquefort du 21ème siècle à partir des Blanquefort[s] de l’histoire.

sion au 19ème siècle ont tellement imprégné la ville qu’on peut la dési-

Bien sûr la commune est une, les blanquefortais partagent une entité

gner et la décrire à partir des traces laissées par cet “âge d’or” et

administrative constituée, cernée et connue, mais quels éléments de

l’appeler “ville de pierre”.

qualité communs définir, entre le nouveau pavillon d’une parcelle fo-

A Blanquefort, une référence historique similaire est inefficace car la

restière de Tanaïs et la construction d’un bâtiment d’activités sur le

ville s’est construite autrement, par strates successives sur un paysage

futur Ecoparc? Comment concilier les prestations d’un projet d’exten-

d’une grande richesse. Cette apparente hétérogénéité est une force si

sion d’une maison du centre-ville avec celles d’une opération de loge-

elle est lue et appréhendée.

ments en rive d’espace naturel?

L’espace Blanquefortais n’est compréhensible que si l’on saisit sa re-

C’est en s’appuyant sur la diversité blanquefortaise, en cherchant à

lation à l’histoire et à la géographie, particulièrement l’histoire et la

déterminer ce qui la traverse et la relie, que la Charte architecturale

géographie agricoles qui ont teinté et marqué profondément le terri-

peut se construire et devenir vraiment de là et pas d’ailleurs. La prise

toire. La “situation blanquefortaise”, à la confluence des vallées des

de connaissance des milieux et des quartiers, l’analyse des sites et

Jalles et de la Garonne, en rive des marais et du plateau médocain, à

des situations de projet les plus fréquentes, organisent des théma-

proximité de Bordeaux, est la continuation d’une relation compétitive

tiques ajustées au plus près de la réalité physique des territoires.

entre l’espace agricole et urbain. Cette “concurrence spatiale”, qui

Plus que d’éthique, la Charte a besoin d’une connaissance fine des si-

conduit le sol construit à être plus ou moins rentable que le sol cultivé,

tuations pour définir au plus juste une culture partagée et citoyenne.

notamment la vigne, aboutit en périphérie d’agglomération à modeler la forme urbaine, à en dessiner les grands traits.

UN MOMENT SINGULIER DE L’HISTOIRE

Des bourgs initiaux compacts, économes, qui “font l’épargne de leur

L’histoire des sociétés façonne le territoire; il n’est pas seulement le

sol coûteux”*, est né un tissu dense, irrégulier, où édifices et espaces

fruit d’un terroir, d’une géographie. L’actualité de notre monde, ses

publics s’entremêlent: le centre-ville et les hameaux.

enjeux, ses problématiques, ont une incidence sur la production des

L’extension directe de ce tissu, quand l’attrait de la villégiature ou de

idées et des espaces.

la vie campagnarde, la demande de confort et le chemin de fer, ont fa-

Une Charte architecturale, même empreinte d’une volonté d’adapta-

vorisé la construction de plus grandes maisons, a fait naître un tissu

tion au territoire auquel elle s’applique, ne peut se soustraire aux ques-

pavillonnaire plus distendu, accroché aux axes mais toujours économe

tionnements de contextes plus larges, économiques, sociétaux,

de sol.

culturels. Les conditions de conception et production des édifices ne

Ce n’est qu’après le milieu du 20ème siècle, quand la vigne et la forêt

dépendent plus seulement du “local” mais aussi du “global”, qui oblige

ont moins rapporté que la vente foncière, que le paysage blanquefor-

à intégrer des questions planétaires au cœur même des situations voi-

tais s’est transfiguré: des pièces urbaines autonomes, résidences et lo-

sines.

tissements, du commerce concentré, des “zones” d’activités, du

Le plus représentatif de ces enjeux est bien sûr l’environnement qui

logement social puis plus tard des pavillons isolés, se sont établis au

touche aujourd’hui sans exception tous les domaines de la pensée et

gré des mutations de parcelles agricoles. Cette strate nouvelle, qui se

des fabrications humaines: comment ignorer aujourd’hui l’impact en-

poursuit aujourd’hui, a métamorphosé l’espace blanquefortais en lui

vironnemental d’une décision même prise à petite échelle? La planète

apportant une dimension supplémentaire, plus exogène, déconnectée,

est un patrimoine commun à l’humanité entière: toute dégradation di-

comme isolée. Des formes plus autarciques, où la parcelle devenue

recte ou incidente, toute consommation superflue, tout manquement

l’objet de toutes les attentions établit avec le réseau d’espaces publics

même léger à l’éthique écologique, portent une responsabilité qui dé-

une relation très pauvre, ont “occupé le sol”, rendant la lecture de la

passe facilement le cadre classique et visible de nos modes de vie.

ville plus difficile, plus incertaine.

Consommer trop d’énergie pour le logement ce n’est plus seulement

C’est sur ce territoire mosaïque, un camaïeu contrasté mais riche de

augmenter sa propre facture, c’est provoquer une consommation sup-

formes et de paysages, que la Charte architecturale s’est construite.

plémentaire de ressources en énergies fossiles et l’émission inutile de

Pour en assumer l’héritage et en poursuivre l’histoire.

CO2. Pareil pour l’eau, les déchets. Aujourd’hui, le bâtiment représente

Sans jugement mais lucide sur les atouts et faiblesses d’une situation

20% des énergies consommées dans le monde; faire légèrement

complexe, elle cherche en s’adressant à tous les acteurs de projets

mieux est techniquement très simple et devient l’affaire de tous, au-

architecturaux, du plus simple au plus savant, à faire naître une qualité

delà des intérêts particuliers.

convergente, au bénéfice de tous.

La Charte s’intéresse à ces enjeux et définit un cadre de conseils et de prescriptions répondant à la nécessaire efficacité environnementale; elle insiste sur la nécessité pour chacun de s’engager sur la voie d’une

* Gaston Roupnel, Histoire de la campagne française, Grasset, 1932

meilleure maîtrise écologique de la construction.

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charte de qualité architecturale de Blanquefort POURQUOI UNE CHARTE... LE PLU NE DIT PAS TOUT La Charte de qualité architecturale définit ce qui de manière commune

Pourquoi la Collectivité Publique responsable ressent-elle le besoin

et partagée doit être mis en œuvre pour améliorer de manière signi-

d’un tel document alors que des règlements existent déjà sur le terri-

ficative la qualité de l’architecture d’un territoire considéré. Cette

toire communal (le PLU, par exemple), sont opposables, et cadrent la

Charte s’applique sur un espace défini et sur l’ensemble des projets

production des constructions?

engagés, quel que soit le programme, qu’il soit privés ou publics, de

Ces règlementations, vérifiées lors des dépôts de permis de construire,

grandes ou de petites dimensions, quel que soit le site et la localisa-

ne concernent qu’un nombre limité de sujets: le gabarit, la position des

tion.

constructions sur la parcelle et entre les parcelles, les prospects, les

La Charte doit donc être équitable et conçue en ce sens pour être ap-

stationnements, quelques exigences environnementales et esthé-

pliquée le plus flexiblement possible, en toutes circonstances, à

tiques.

chaque occasion. La diversité d’usages, d’acteurs concernés et de si-

Mais si le PLU constitue une base légale appréciable, il ne suffit pas à

tuations, exige cette souplesse mais risque de mener à une “Charte

organiser une exigence satisfaisante de qualité qui adhère au projet

PPDC (Plus Petit Dénominateur Commun)”, un consensus mou, tirant

de ville de Blanquefort. La Charte s’inscrit résolument dans cette dy-

la qualité vers le bas.

namique amorcée notamment par la Charte d’esthétique urbaine pro-

La Ville de Blanquefort fait le pari d’une Charte de Qualité au contraire,

duite en 2005.

ambitieuse et engagée, qui met l’exigence et la culture partagée au

La présente Charte a donc pour objectif de développer plus profondé-

cœur des projets.

ment des thèmes complémentaires, plus riches, plus divers, intéres-

Les thèmes, les conseils et recommandations ne cherchent pas

sant un nombre considérable de facteurs de qualité architecturale: les

l’exhaustivité, ne visent pas la description par le menu du bon projet

relations avec le site et le quartier, la construction, l’usage et l’environ-

ou du projet juste, mais tentent de décrire une conscience, un esprit,

nement sont décryptés pour servir de base à une pédagogie du projet,

un climat fait d’une somme d’attentions qui mises bout à bout amé-

au-delà d’un engagement de bonne réalisation.

lioreront la qualité de l’architecture blanquefortaise.

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charte de qualité architecturale de Blanquefort ... ET COMMENT DÉCOMPOSER ET RECOMPOSER

DU CONSEIL À LA PRESCRIPTION

La Charte est organisée autour de 4 grandes orientations, simples et

La Charte n’est pas un règlement mais la base fondatrice d’engage-

complémentaires.

ments clairs, le cadre d’établissement d’accords entre la Collectivité

Pour développer ces thématiques dans une formule souple et appro-

responsable et les mandants.

priable par le plus grand nombre, la Charte est construite à partir d’une

Pour une bonne lisibilité, la Charte offre pour chaque thème développé

décomposition minutieuse des procédures de conception architecturale

une large palette d’indications qui vont du simple conseil à la pres-

qui sont autant de réflexions à engager pour nourrir les choix et les di-

cription, rarement l’interdiction, souvent la suggestion et la recom-

rections.

mandation.

Cette fragmentation ne cherche pas à présenter le projet comme une

Cette gradation varie suivant la nature même des problématiques et

opération savante mais plutôt comme l’assemblage cohérent de déci-

la volonté affichée d’en resserrer ou non l’application.

sions diverses et nécessaires. Les présenter, en cadrer les attendus,

Certains enjeux, par exemple la consommation énergétique, sont

offre l’avantage d’ouvrir chacun de ces thèmes à des adaptations pos-

quantifiables et pourraient faire l’objet d’un règlement simple, plus ou

sibles et de permettre à la Charte d’épouser sites, dimensions, pro-

moins coercitif. La qualité d’une matière, d’une mise en œuvre, la fonc-

grammes différents. La recomposition du projet peut alors se

tionnalité d’un plan sont par nature interprétables et ne peuvent être

construire à partir de ces attentions teintées par les conseils, les sug-

expliqués qu’au travers de conseils.

gestions ou les prescriptions de la Charte: l’ambition n’est pas ici de

La Charte s’attache au travers de cet éventail thématique à définir une

remplacer le concepteur mais d’aider les acteurs du projet à s’inscrire

cohérence d’attitude, des responsabilités citoyennes, des convictions.

dans une démarche ouverte et cohérente. Le pari, c’est de construire une structure lisible et malléable, un cadre clair et adaptable. La qualité urbaine et architecturale doit être le fruit d’un dialogue entre des acteurs, d’une conversation entre la Charte et les projets. Elle n’est pas le résultat d’un ordre architectural précis, de règles intangibles et d’obligations définitives, elle naît d’un chemin partagé, d’échanges et d’intérêts communs.

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charte de qualité architecturale de Blanquefort La Charte architecturale répartit les thématiques de conception en 2 grandes orientations : - un ancrage dans Blanquefort et le site, fondé sur des leçons blanquefortaises, à l’échelle locale, - une orientation sur des enjeux architecturaux globaux, sociétaux et planétaires, correspondant à des engagements sur le long terme.

PRENDRE EN COMPTE UNE SITUATION… (LE LOCAL) Ces thémes regroupent des “attentions blanquefortaises”, des recommandations locales, et soulignent la volonté manifeste d’ancrer fortement les conseils et les prescriptions sur le terrain d’application. Il s’agit d’une Charte de Blanquefort et non d’ailleurs: elle trouve appui sur une identité structurée à partir de cas de figure, de caractéristiques, de sensibilités propres à la commune; elle s’étoffe à partir de l’histoire, de la géographie et de l’actualité locales. Cette adéquation avec le milieu construit trouve son expression à deux échelles: - dans l’influence du paysage et du site considérés largement sur l’architecture projetée, - dans la prise en compte fine de la situation rapprochée. La Charte souhaite faire prendre conscience simplement qu’on ne construit pas n’importe quoi n’importe où et qu’il est judicieux voire impératif de mettre en relation ce qui est entrepris et ce qui existe: le paysage, la rue, les voisins, participent à cette situation et ne peuvent pas être ignorés. Faire cas de la réalité blanquefortaise dans l’architecture, c’est réaliser qu’au travers de l’histoire il y a des constantes architecturales locales: à Blanquefort, dans ce faubourg agricole, une simplicité formelle alliée à une grande rigueur constructive se retrouve. La Charte dans son ancrage architectural blanquefortais vise à pérenniser cette solide sobriété.

… ET L’AVENIR (LE GLOBAL) L’efficacité d’une charte architecturale dépend de sa capacité à épouser dans la durée des problématiques contemporaines. L’inscription dans un territoire, même ambitieuse et légitime, ne suffit plus à répondre aux questions essentielles que pose la construction d’aujourd’hui. De multiples facteurs interviennent et produisent des situations variées, complexes: les modes de production des bâtiments, les filières économiques, les goûts, les budgets, les délais… Pour jouer son rôle constitutif d’une qualité construite partagée, la Charte doit se projeter dans l’avenir, anticiper des réponses à des questions futures et aider à la mise en œuvre d’autres manières de faire. Cette position prospective est concentrée dans 2 chapitres relatifs aux usages et à l’environnement. Les mutations rapides des fonctions touchent tous les programmes, dans leur qualité et leurs dimensions. Les évolutions de l’habitat, des espaces de travail, de vente, les variations sociales, modèlent la conception. À cela s’ajoutent de nouvelles normes de confort, de plaisir, de consommation de l’espace qui agissent sur le dessin des constructions et que La Charte accompagne. L’obligation d’inscrire l’architecture dans l’actualité écologique et l’ambition impérative d’y mettre au cœur l’efficacité environnementale, fonde le dernier chapitre de la Charte. Sur ce sujet, elle conseille et invite plus qu’elle ne prescrit tant la nécessité d’informer, d’initier est grande. Prendre la mesure de l’urgence écologique, ce n’est plus séparer le global du local, c’est mettre la pensée globale au cœur de l’action locale.

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charte de qualité architecturale de Blanquefort 2X2 THÈMES + 1 MÉTHODE

1

RELATIONS, une architecture située........................................................... [ Les projets établissent un système de relations avec ce qui les entoure et ne sont pas isolés ni tournés sur euxmêmes. Les constructions soulignent les attentions au contexte dans lequel elles sont pensées puis construites. La situation est considérée au sens le plus large: l'espace public, le quartier, la ville, la planète, l'histoire, la géographie, le paysage… ]

2

ASPECTS, une architecture simple et bien construite ............................... [ Contribuant à la mise en œuvre d'un paysage (construit) collectif et non à une suite d'actions isolées, les projets s'efforcent d'exprimer une simplicité d'aspect. Cette simplicité s'appuie sur une bonne qualité constructive où l'équilibre et la justesse des éléments mis en œuvre est recherchée. ]

3

USAGES, une architecture commode ....................................................... [ Les projets expriment une sensibilité particulière à la qualité des usages. L'architecture porte attention à la commodité des espaces, à leurs bons dimensionnements, à leurs correctes relations, à leurs fonctionnalités. La praticité recommandée ici n'est pas contradictoire avec la créativité ni l'inventivité. ]

4

ENVIRONNEMENT, une architecture responsable ................................... [ L'architecture est respectueuse de l'environnement et fait preuve d'une bonne efficacité écologique. La conception d'ensemble des espaces, les matériaux utilisés, les détails mis en œuvre sont attentifs à leur empreinte écologique en termes d'économie d'énergie fossile, de bilan carbone, de traçabilité, de recyclabilité et de santé. ]

MÉTHODE, annexes et mémento technique

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charte de qualité architecturale de Blanquefort LEÇONS | OBJECTIFS Chaque thème est décomposé en 2 parties distinctes.

pour les deux seconds) pose les fondements de la Charte. La seconde, les

RECOMMANDATIONS de la

Charte, explique le propos et l’illustre. Les pages d’ouverture des premières sont accompagnées de photos, celles des secondes de dessins, de

RELATIONS

La première (“LEÇONS de Blanquefort” pour les deux premiers thèmes, “OBJECTIFS de la Ville”

manière à les identifier facilement. Chaque chapitre est conclu par une double page thé-

ENVIRONNEMENT

USAGES

ASPECTS

matique, un

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charte de qualité architecturale de Blanquefort RECOMMANDATIONS

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RELATIONS

une architecture située Les projets établissent un système de relations avec ce qui les entoure et ne sont pas isolés ni tournés sur eux-mêmes. Les constructions soulignent les attentions au contexte dans lequel elles sont pensées puis construites. La situation est considérée au sens le plus large: l'espace public, le quartier, la ville, la planète, l'histoire, la géographie, le paysage…

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ASPECTS

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une architecture commode

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une architecture responsable

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une architecture située

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RELATIONS

une architecture située LÀ ET PAS AILLEURS La Charte, en cohérence avec l’ambition de la Ville, fonde ses recommandations sur une volonté affirmée de SITUER LE PROJET DANS SON CONTEXTE, pour plusieurs raisons:

L’HÉRITAGE du patrimoine historique et géographique blanquefortais, pluriel et singulier, incite à en maintenir l’identité par une prise en compte large des proximités.

LA CONTINUATION nécessaire d’un paysage de qualité mais malmené par une urbanisation parfois inattentive exige que les nouveaux projets de construction soient plus respectueux.

Situer les projets dans cette “ville archipel”, c’est donc avant tout VISITER, REGARDER et COMPRENDRE. Pour parvenir à rendre cette lecture plus simple, la Charte propose de s’appuyer sur 3 composants fondateurs de la ville:

Les descriptions, dans les pages suivantes, de leurs caractéristiques, enjeux et problématiques respectives, ont pour but de faire comprendre aux lecteurs et utilisateurs de la Charte qu’un site est complexe et que le transformer par une construction n’est JAMAIS UN ACTE NEUTRE, indolore, ni sans conséquence pour le territoire.

les PAYSAGES qui en constituent les données physiques, les QUARTIERS qui en forgent la “pâte” urbaine et sociale, les “PIÈCES URBAINES” plus autonomes qui ensemble forment le Blanquefort d’aujourd’hui.

Le besoin de MIEUX INSCRIRE des opérations récentes, plus isolées, et de nouvelles opérations à court ou moyen terme, dans la chaîne des quartiers blanquefortais doit s’appuyer sur une attention permanente à ce qui entoure le projet.

1

4

2

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3

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1. Centre-ville, vu depuis Cholet et Cimbats

4. Secteur résidentiel Gilamont

2. Mod'8 et les lotissements proches

5. Les Colonnes, centre-ville

3. Coeur d'ilôt en centre-ville

6. Secteur Curégan

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RELATIONS

une architecture située DES PAYSAGES, LES DONNÉES PHYSIQUES Le paysage rassemble les données physiques d’une situation perçues par un observateur. C’est une notion large qui peut être définie de différentes façons mais aujourd’hui la définition la plus partagée est celle de la Convention Européenne du paysage (2000) qui décrit le paysage comme «UNE PARTIE DE TERRITOIRE TELLE QUE PERÇUE PAR LES POPULATIONS, DONT LE CARACTÈRE RÉSULTE DE L'ACTION DE FACTEURS NATURELS ET/OU HUMAINS ET DE LEURS INTERRELATIONS». Le paysage est donc ce que l’on voit et ce qui a été transformé par les actions de la nature et de l’homme. Pour faciliter sa compréhension, le paysage est divisé en unités paysagères regroupant des caractéristiques similaires et formant ainsi des territoires cohérents: un paysage de montagne, un paysage de campagne, un paysage urbain… Dans la continuité de la Charte d’esthétique urbaine réalisée en 2005, la Charte propose de s’appuyer sur une décomposition de la commune en 4 unités principales: le coteau, la vallée, le plateau urbain, le plateau agricole et forestier.

LE PLATEAU NATUREL

LA VALLÉE

LE PLATEAU BÂTI

LE COTEAU

Plan extrait de a charte paysagère et d’esthétique urbaine, A. Debarre

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RELATIONS

une architecture située LE COTEAU

LA VALLÉE

Le coteau des Jalles offre des conditions topographiques particulières:

Pour des raisons évidentes d’inondabilité, la vallée de la Garonne qui

la présence des Jalles, des activités agricoles maraîchères et pasto-

occupe une grande partie de la commune de Blanquefort est peu

rales, la proximité du parc de Majolan, les vues à l’horizon même limi-

construite. Des fermes, quelques maisons. Sur la partie soumise aux

tées par d’autres constructions, confèrent aux quartiers du coteau une

crues de la Garonne, c’est la nature qui domine avec les marais, les

singularité. La présence successive de quartiers d’habitat pavillonnaire

gravières et les pâtures. Ce paysage sillonné de canaux, de digues, de

et d’ensemble de logements collectifs comme Cimbats ou Cunégan,

chemins et d’étangs offre une grande richesse faunistique et surtout

construits avec douceur dans d’anciens Parcs, participent à l’impres-

floristique. La palette végétale des zones humides est une source na-

sion de ce quartier, entre ville et campagne.

turelle d’inspiration pour les jardins des nouvelles constructions.

La pente plus prononcée au sommet que dans la plaine flu-

Plus haut, la Zone d’Activités occupe en grande partie le territoire du

viale induit une implantation spécifique où les questions des

coteau dont elle marque fortement le paysage: un quartier écono-

accès, des niveaux et des vues se posent avec acuité.

mique reste typique des espaces industriels spécialisés des années 60: de larges avenues “ efficaces”, une architecture souvent pauvre, une monofonctionnalité où la nature pourtant voisine est absente. La transformation de la zone en “ écoparc” en relation avec le futur

LE PLATEAU URBAIN

Parc des Jalles devrait en redessiner le paysage: des rues plantées,

C’est sur le plateau aujourd’hui construit que se sont établies les pre-

une attention à l’eau vont redéfinir les espaces. La proxi-

mières implantations urbaines blanquefortaises (traces sous l’église

mité sera moins rude et les implantations voisines pourront

St-Martin) en relation avec le château de la vallée des Jalles, la Forte-

s’en inspirer à terme.

resse. Le développement de ce qui est aujourd’hui le centre-ville est classique: la préservation des terres agricoles oblige la ville à rester dense jusqu’au milieu du 20ème siècle. Même croissance pour les hameaux, notamment Caychac. Il en résulte un paysage urbain compact, avec des alignements discontinus de maisons de pierre, d’échoppes,

LE PLATEAU AGRICOLE ET FORESTIER

de chartreuses, de 1 à 2 niveaux. Les commerces s’inscrivent dans ce

L’héritage agricole et forestier de Blanquefort est encore visible sur le

tissu resserré en occupant les rez-de-chaussée et les équipements pu-

grand plateau qui s’étend des limites sud et est (les crêtes des co-

blics se glissent dans ce système urbain d’une grande variété.

teaux) jusqu’aux limites nord et ouest de la commune (début du pla-

Cette intrication d’implantations caractérise le “plateau historique”: un

teau médocain). La présence de plus en plus résiduelle des pinèdes et

mélange subtil de constructions et d’espaces publics (rues, ruelles,

des parcelles de vigne souligne le conflit d’occupation du siècle dernier,

places, parcs plus récemment), résultant d’une extension progressive

la présence majoritaire du végétal étant malmenée par des construc-

sans “maîtrise savante” mais pleine de bon sens. Ils reflètent la ville

tions de plus en plus nombreuses, souvent peu respectueuses de cet

que l’historien L. Benevolo désigne sous les vocables de complexe,

héritage.

continue et cohérente.

Le plateau a subi et continue à souffrir du “mitage pavillonnaire”, gri-

Le centre a été récemment et artificiellement agrandi par l’opération

gnotage anarchique du territoire agricole et forestier au fil des oppor-

des “Colonnes” qui peine à s’inscrire dans le tissu historique blanque-

tunités foncières et de la déprise agricole. Ce morcellement est plus

fortais: imaginée à partir d’ilots, structure plus urbaine que faubou-

critiquable dans la manière que dans le principe puisqu’il suit une de-

rienne ou campagnarde, le paysage des Colonnes semble rapporté.

mande et une offre.

Le centre et les hameaux ont été prolongés au 19ème et début du 20ème

Les questions se posent donc en ces termes: comment, par les projets

par des “franges” plus lâches où des maisons plus grandes (souvent

urbains et architecturaux, s’inscrire dans cette histoire paysagère cam-

de villégiature) se sont installées au centre de jardins plus étendus et

pagnarde sans tomber dans la nostalgie et le pastiche? Comment bâtir

plus richement plantés bordant les rues. La structure variée des es-

dans la campagne et la forêt en profitant de ce cadre de vie spéci-

paces publics a été conservée mais la prégnance des axes dans les im-

fique? Comment valoriser et respecter l’environnement et le

plantations s’est accrue.

paysage naturel? Les offres “clés en main” de “parcelles

Depuis la 2ème moitié du 20ème siècle, le plateau urbain s’est développé

construites” sont-elles appropriées à ces situations ?

de manière plus désordonnée à l’instar du plateau forestier et agricole. Au gré des disponibilités foncières, des figures urbaines (des lotissements, des résidences, des ensembles) plus monolithiques ont “coagulés” et construit un paysage assez disparate rendant la lecture de la ville plus difficile.

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RELATIONS

une architecture située DES QUARTIERS, HÉRITAGE DE L’HISTOIRE Les villes se sont fabriquées au fil du temps et leur aspect d’aujourd’hui résulte de la superposition complexe de strates historiques, de constructions successives qui ont laissé tour à tour des traces dans les paysages. Blanquefort dans sa forme est le fruit d’un parcours historique, héritage de périodes de construction urbaine différentes. Ces séquences ont été modelées par de nombreux facteurs propres à Blanquefort: sa position géographique entre le Médoc et Bordeaux, la proximité de la vallée des Jalles, de la Garonne, son intégration à la périphérie Bordelaise, à la CUB (Communauté Urbaine de Bordeaux), son histoire économique (la vigne, la forêt, l’usine Ford…), son développement démographique… Chacune de ces périodes a forgé la ville et les marques les plus visibles de ces cycles historiques sont les quartiers blanquefortais: le centre ville originel et son extension les Colonnes, les maisons en légère périphérie du centre, les hameaux (Caychac, Peybois, La Rivière, Linas), les lotissements des années 50 (Saturne, Chollet, Cimbats). Chaque situation de projet doit ainsi être rapportée à ces quartiers pour s’inscrire dans cette histoire et la continuer. [La Charte considère comme quartier ce qui associe forme urbaine et situation géographique, ce qui s’est constitué au fil du temps, a pris corps dans la ville et donc participe à sa constitution. Un lotissement des années 80 ou 90 fondé sur une forme-type et peu intégré au réseau public est-il un quartier au-delà de son propre périmètre? Quelle est sa trace dans la stratification urbaine?]

Peybois

Linas

Caychac

La Rivière

Ecoparc

Le Bourg Cimbats Curegan

lotissements collectifs centre bourg hameaux et faubourgs

industries équipements châteaux et fermes

pavillons isolés

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RELATIONS

une architecture située LE CENTRE VILLE

les villes ou villages. L’espace public y prend telle ou telle forme et en-

Le centre ville offre l’image d’un quartier constitué auquel les blan-

tretient avec les constructions des relations différentes, de l’espace

quefortais peuvent se référer. Par rapport à d’autres villes de la pre-

ouvert sans clôture à la parcelle close. L’imbrication de bâtiments d’ha-

mière couronne bordelaise qui cherchent à se constituer un pôle de

bitation avec des locaux d’activités agricoles ou artisanales donnent

centralité structuré, Blanquefort bénéficie d’un quartier solide et lisible:

également au paysage des hameaux une identité et une atmosphère

un espace public qui offre des places, des parcs, une rue principale,

particulières.

un bâti de qualité, des commerces et à proximité des équipements et

Caychac plus ancien et plus constitué, présente une organisation “po-

services publics. L’héritage historique que le centre ville porte et sym-

lycentrique” équivalente à celle du centre: autour de la place de

bolise n’est pas étranger à son rôle central. L’adjonction des Colonnes,

l’église, un noyau de maisons mitoyennes et de corps de fermes com-

malgré des défauts amendables, renforce la sensation de centralité

plété sur les axes de circulation par des constructions bourgeoises plus

que le projet de Zac du Centre Ville affirme encore davantage.

imposantes. Peybois propose une composition similaire.

S’implanter en centre-ville, c’est donc être conscient que sa qualité

Linas et la Rivière se sont développés sur un parcellaire agricole ancien

vient d’une grande diversité historique, d’une imbrication urbaine sin-

fragmenté au fil du temps. La trame des rues a été conservée et les

gulière où les composants de la ville s’articulent ensemble pour former

cœurs d’ilots sont desservis par des allées privées. Le maintien de

un paysage urbain cohérent (et imprévisible).

cette maille viaire aide fortement ces hameaux à s’inscrire dans le pay-

Ce tissu s’accommode mal de l’apport direct de modèles “préfabriqués”

sage blanquefortais

qui apparaissent tout de suite comme incongrus et hors contexte. Il toyenneté, les décalages, les formes rares, les surélévations imprévues

LE PLATEAU ET LA VALLÉE, FORÊT ET CAMPAGNE

peuvent y trouver une place mais doivent être accompagnés de ri-

Considérer le plateau et la vallée comme un quartier au sens “clas-

gueur et de justesse dans le dessin.

sique” du terme est impossible tant la diversité des situations et des

demande de la subtilité mais aussi de la témérité: par exemple la mi-

constructions à laquelle s’ajoute un éparpillement des fonctions com-

LA “FRANGE” DU CENTRE VILLE

merciales et de services en rend la lecture urbaine difficile.

Une frange d’un tissu spécifique s’est constituée au fil du temps autour

Mais il y a sur le territoire blanquefortais des groupements de

du centre ville. La proximité des services offerts, commerces et insti-

constructions présentant à la fois une densité (nombre de logements

tutions, le début des déprises agricoles, ont accéléré les formations

à l’ha) suffisante et des caractéristiques similaires, notamment en

successives de quartiers qui, bien que d’époques différentes, présen-

termes de paysage partagé: ces ensembles localisés où les habitants

tent des caractéristiques similaires, des identités voisines et donc des

partagent un territoire et une vie sociale active commencent à consti-

atmosphères proches: les parcelles sont plus importantes que dans le

tuer des quartiers. Les maisons récemment construites autour de la

centre historique mais moins que sur le plateau forestier ou agricole,

rue du Clos Cardinal en sont un exemple.

les maisons sont de tailles diverses mais unifamiliales. Souvent soignées et de bonne qualité constructive, elles sont implantées dans

LES QUARTIERS D’ACTIVITÉS

des jardins bien plantés et leur limite à la rue correctement marquées

Inclure les quartiers “spécialisés” dans une description de la ville est

par des clôtures et des haies bien entretenues. Ce dispositif d’exten-

aujourd’hui nécessaire, le “zoning” (pratique urbanistique divisant le

sion urbaine a prévalu du 19ème aux années 50.

territoire en unités fonctionnelles) ayant marqué le paysage naturel

Ce tissu préfigure le lotissement plus “répétitif” des années 80 et 90

et urbain d’empreintes profondes: depuis cinq décennies, le partage

(certaines parties des franges du centre proviennent de divisions par-

du sol par le critère des usages et des fonctions est la façon dominante

cellaires) mais paraissent moins “systématiques” dans les positionne-

d’en anticiper et maîtriser l’occupation.

ments, les clôtures, l’architecture.

Le quartier qui exprime de la manière la plus spectaculaire ce morcellement sectoriel est la zone industrielle développée à partir des années

LES HAMEAUX (Caychac, Linas, Peybois, La Rivière)

70 autour de l’usine Ford. En limite de coteau dans une situation to-

Les hameaux (de l’ancien français “ham”, petit village) ont souvent

pographique très privilégiée ont été regroupées et concentrées des

pour origine une ferme autour de laquelle se sont construites quelques

unités économiques difficiles à implanter en ville en raison des fortes

maisons familiales puis une paroisse. Au cours d’évolutions institution-

nuisances qu’elles génèrent.

nelles, les hameaux, trop petits pour former des communes, ont re-

La spécialisation fonctionnelle du sol est ici alourdie par le caractère

joint des entités plus grandes et ont intégré leurs territoires

exclusivement technique des espaces qui transforme ce paysage éco-

communaux. Ces réunions ont connus parfois des vicissitudes (c’est le

nomique en “désert de vie” en dehors de heures de travail (peu ou pas

cas par exemple de Caychac, les habitants ayant choisi l’édification

de restaurants, de commerces sur le site).

d’une église qui a laissé craindre une division communale entre le nord

Comment mettre en œuvre un voisinage de qualité avec des lieux

et le sud).

presques étrangers à la ville?

La constitution obéit aux mêmes règles de construction urbaine que

Aujourd’hui la zone d’activités va devenir un Ecoparc.

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une architecture située DES FIGURES URBAINES, UNE TYPOLOGIE La situation de Blanquefort, en périphérie de la ville centre de l’agglomération bordelaise, a entraîné de fortes transformations depuis les années 50. Les grandes migrations choisies des années 70 et 80 du centre de Bordeaux vers la première couronne liées à la vétusté du parc de logements, l’accès à un transport individuel bon marché, le désir de campagne, se sont prolongés dans les années 90 par une migration subie conséquence du “pic foncier” bordelais. Cette augmentation massive du nombre d’habitants, qui a vu la population blanquefortaise tripler en 35 ans, n’est pas sans conséquences sur le paysage de la ville; la pression foncière sur les terrains agricoles et forestiers s’est ajoutée à une faible volonté publique de contrôler l’image urbaine. Les offres d’habitat se sont développées au gré des opportunités foncières dans une situation économique où le transport (donc la distance) coûtait peu, où le mode de vie évoluait vers un éclatement territorial marqué. La ville s’est étendue par opérations successives, additionnant sur le territoire des “formes urbaines” caractéristiques: lotissement, résidences, habitat social groupé. L’habitat individuel dispersé participe aussi de ce phénomène bien que les formes urbaines dérivées soient moins marquées. La qualité variable de ces ensembles et leur relative autonomie par rapport au réseau d’espaces publics à contribué à rendre la structure de la ville assez confuse, mais ils font partie aujourd’hui d’un héritage qu’il est important de considérer. Les projets de construction qui s’inscrivent dans cette ville émergente posent la question de sa continuité.

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Quartier de la Gare, lotissement

Curégan, résidence

Saturne, maisons en bande

Le Chalet, pavillonaire diffus

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une architecture située LES LOTISSEMENTS

LES RÉSIDENCES

Les lotissements répondent à une logique complètement différente

Comme les lotissements, la “forme urbaine” dite des résidences s’ap-

puisqu’ils s’appuient sur une temporalité de construction plus resserrée

puie sur un modèle urbain pré-dessiné dont la forme imprègne for-

et un mode de fabrication différent: un morceau de territoire est par-

teme le site d’implantation et le façonne. C’est une “autarcie” formelle,

tagé en parcelles de dimensions comparables pour être loti, c’est-à-

imposée par la volonté de mettre en œuvre un mode de vie qui condi-

dire recevoir des constructions souvent de type voisin.

tionne la réalité contextuelle des résidences.

Les projets sont le plus souvent fondés sur un partage foncier quan-

Blanquefort en présente une typologie variée correspondant à diffé-

titativement équitable sur lequel sont raccordés des réseaux tech-

rentes périodes de conception. Cimbats par exemple est une figure

niques (transport, services…) et rarement sur des ambitions de qualité

emblématique des résidences des années 60 et 70 avec une grande

urbaine comme la volonté de concevoir et réaliser un paysage ou d’of-

densité concentrée dans peu d’immeubles mais de hauteurs assez im-

frir une diversité d’espaces publics.

portantes, éparpillés sur une grande surface dégagée. On trouve ail-

C’est cette logique qui rend la figure urbaine du lotissement aussi pré-

leurs des résidences construites dans les années 80 en réaction aux

gnante : l’espace public est autonome et s’extrait du système viaire de

grands ensembles avec de petits immeubles rassemblés autour d’une

la ville.

cour et de stationnements.

Ces “pièces urbaines” sont trop récentes pour être réellement appré-

Les programmes équivalents cherchent aujourd’hui à rassembler dans

ciées pour ce qu’elles deviendront, notamment en termes d’intégration

de l’habitat groupé intermédiaire l’indépendance de la maison indivi-

dans le paysage de la ville. Mais il y a une crainte certaine que des sys-

duelle et la densité du logement collectif; il est important d’inscrire

tèmes autonomes ne trouvent pas leur place dans la ville sans inter-

ces opérations dans l’espace de la ville et d’éviter l’effet néfaste des

vention publique, spécialement au niveau du réseau des espaces

“environnements sécurisés”.

communs. Une synthèse des questions posées par les lotissements peut être établie. Au sujet des lotissements anciens: termes d’offre d’espaces publics, de services, avec éventuellement

L’HABITAT DISPERSÉ, LES CONSTRUCTIONS ISOLÉES

d’autres typologies de constructions?

La disponibilité d’un parcellaire fragmenté, héritage agricole et fores-

- pour ceux qui existent: y a-t-il des compléments à imaginer en

- pour les extensions ou les constructions nouvelles: comment faire

tier de la commune, rejoint un engouement indéniable pour des sites

pour qu’elles tentent d’amener une bonne qualité dans leurs rela-

aux fortes qualités naturelles. Le mitage du paysage blanquefortais

tions avec l’espace public et les autres constructions?

par la construction d’habitations isolées se poursuit sans réelle maîtrise

Au sujet des lotissements nouveaux (y compris les permis valant divi-

du territoire en transformation : reste-t-il à dominante naturelle ou

sion):

bien se transforme-t-il peu à peu en quartier plus urbain?

- Le modèle de la simple division foncière équitable est-il le seul, et que vaut-il? - Les prochains lotissements ne doivent pas apparaître comme des

Ce qui est valable pour des habitations individuelles l’est également pour des constructions plus importantes, des programmes publics ou privés: comment éviter que les dimensions importantes de tel équipe-

éléments rapportés en développant un modèle autonome mais

ment imposent une “pression” excessive au paysage?

s’inscrire dans un schéma d’espaces publics cohérent et dans les

L’image de Blanquefort est construite sur une mosaïque de paysages

paysages; ils peuvent offrir une grande variété d’implantations qui

qui en est l’identité première. Installer un projet dans ce paysage plu-

participe à une vision collective et citoyenne de la ville.

riel demande à ce qu’on l’observe et qu’on y prenne garde.

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une architecture située

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une architecture située PARTICIPER AU QUARTIER, UNE ATTITUDE CITOYENNE Entreprendre un projet exige d’être conscient que cette construction, cet édifice, participe à la TRANSFORMATION du site, du paysage, du quartier, de la commune dans lequel il s’inscrit. Aménager son lieu de vie, son jardin, sa maison, n’est pas un acte isolé mais une ACTION CITOYENNE qui participe d’une démarche collective. En cela le projet entrepris ne peut pas ignorer la situation dans laquelle il va se construire.

Développer une projet dans ce sens, c’est être attentif à le situer dans l’HISTOIRE et la GÉOGRAPHIE: - s’inspirer des formes urbaines et architecturales voisines, - être précautionneux avec ce qui existe et présente de la valeur, - continuer ce qui mérite d’être poursuivi ou stopper ce qui ne le mérite pas, -regarder les matériaux, les mises en œuvre, les détails.

Le cahier de recommandations défini ci-après s’applique pour tout type de construction, qu’il s’agisse d’une simple extension de maison individuelle, d’un ensemble de dizaines de logements, d’un bâtiment commercial ou d’un équipement public.

La Charte architecturale insiste sur la nécessité pour tout porteur d’un projet quel qu’il soit d’en définir avec attention les conditions d’implantation et d’en transmettre les caractéristiques (suivant des modalités spécifiques exposées en annexe) à la Collectivité Publique responsable de la qualité urbaine.

La Charte définit quelques clés pratiques mais cherche surtout à mettre en relief un esprit de projet spécifique, ouvert et attentionné à ce qui existe.

FAIRE AVEC, penser le lieu, participer au paysage de tous n’est pas seulement affaire de méthode mais de conscience.

à suivre...

« JE SUIS DU QUARTIER » « QUESTIONS DE VOISINAGE » « C’EST LÀ, NON? » UNE CLÔTURE ADAPTÉE La Rivière, A. Chemetoff architecte

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une architecture située « JE SUIS DU QUARTIER » s’intégrer dans la ville

Le projet que j’entreprends offre à l’espace public, à la rue, au quartier, une image qui n’est pas neutre. Il participe, comme les constructions qui ont précédé et comme celles qui suivront, à la fabrication d’un paysage urbain que je partage avec les autres. C’est un projet de la cité, un projet citoyen.

L’expression publique, “citoyenne”, de mon projet se concentre principalement sur: - la clôture, - l’espace devant la maison ou l’immeuble (“marge de recul”), - la ou les façades sur rue. Ensemble ils forment une limite entre l’espace public (ou l’espace commun) et l’espace privé. La position de la construction par rapport à la rue a une incidence sur le paysage du quartier. Implanter un projet “à l’alignement” (sur la limite du domaine public) ou le positionner “en retrait” n’a pas la même action sur l’aspect de la rue.

Ma maison n’est pas nécessairement une forteresse!

La limite n’est pas une frontière défensive, une enceinte de forteresse mais l’image que le projet adresse à la collectivité. Il vaut ainsi mieux éviter les murs aveugles trop hauts et planter des végétaux sur la clôture ou devant les constructions (cf pages “clôtures”). Le projet entrepris n’est pas seulement de poser une construction sur un sol: c’est imaginer le monde dans lequel vivre, un monde qui s’ajoute à ceux qui existent à côté dans la ville. Ce monde, ce cadre de vie réalisé, est constitué d’un ou plusieurs édifices et souvent d’espaces extérieurs comme un jardin, une cour, des stationnements, des accès. Pour réussir ce projet il est nécessaire de bien associer les bâtiments et les espaces libres qui ne sont pas des résidus. Installer la maison en fonction du jardin voulu et des espaces extérieurs (terrasse, abris...) envisagé.

Chez moi ce n’est pas juste une maison posée au milieu d’une pelouse!

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une architecture située UNE CLÔTURE ADAPTÉE La clôture marque la limite de la parcelle mais n’est pas nécessairement une frontière visuelle. La maison fait partie de la ville; elle participe au paysage. La clôture, la marge de recul, la façade, sont vues depuis l’espace public; elles doivent être dessinées, construites et achevées avec soin.

UNE MAISON DANS UN PAYSAGE En implantant la construction, veiller à ménager les vues lointaines. Surtout quand le risque de perturber des sites naturels est accru.

UNE MAISON DANS UNE RUE En implantant la maison, s’adapter aux bâtiments voisins et tenir compte du quartier dans lequel le projet s’implante est primordial. Travailler en relation avec les gabarit, les matériaux, les couleurs du quartier

L'ESPACE EXTÉRIEUR EST UN PROJET Pour le fabriquer, même sur plusieurs années, penser: - aux végétaux qui seront plantés, - aux accès qui mènent aux bâtiments, - aux stationnements, - aux petites constructions.

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une architecture située « QUESTIONS DE VOISINAGE » faire attention aux voisins Le projet que j’entreprends doit tenir compte des parcelles voisines. Ces parcelles sont habitées, elles sont occupées par des constructions et des jardins s’y développent. Par mon projet, et dans les règles du Plan Local d’Urbanisme (PLU), je suis attentif à ne pas provoquer de dérangements excessifs en termes d’ombre portée, de lumière projetée, d’intimité respectée. Je veille à ménager au maximum les végétaux voisins qui ensemble participent au paysage de tous. Je suis surtout conscient, par ce que j’entreprends, de participer à un projet collectif. Pourquoi ne pas imaginer partager des lieux, des espaces, des services dans un esprit civil et citoyen?

POSITIONNEMENT: D’abord, regarder avec minutie la situation dans laquelle le projet va s’établir.

un arbre isolé que je peux conserver dans mon jardin ou une source, un pan de mur,

un arbre particulier chez

un vieux portail, une sculpture...

mon voisin dont je peux profiter

Positionner la ou les constructions projetées en fonction des conditions de voisinage:

une maison

- faut-il respecter un alignement sur la rue ?

ancienne

- par rapport aux constructions voisines, le projet est-il trop haut, trop bas? - Imaginer peut-être un “volume” ou au contraire un “creux” pour se raccorder avec l’édifice voisin. - mettre le projet en contact direct avec une

une rue de quartier

construction voisine permettrait d’économiser

de l’énergie, - l’ombre portée de la construction ne vient-elle

un bois voisin

pas sur une façade principale, une terrasse? - les vues créées sur la parcelle voisine et l’intimité possiblement diminuée font-elle l’objet d’une attention particulière? - le projet prévoit-il de s’agrandir plus tard, par l’ajout d’extensions au bâtiment principal ou par des constructions supplémentaires, comme un garage par exemple?... l’attention portée aux voisins doit être la même.

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RELATIONS

une architecture située

A proximité des maisons les clôtures peuvent être hermétiques, mais pas plus loin.

Faire attention aux autres constructions au moment de l’implantation du projet. Ne pas gêner l’éclaireIl est possible de proposer aux voisins (qui s’installent au même

ment et les vues des voisins.

moment ou qui sont là depuis longtemps) de partager des espaces de service. - plutôt que de multiplier les constructions dans le paysage, le projet peut offrir le partage d’un garage, d’un abri-jardin ou vélozs, d’une buanderie, d’espaces de jeux pour les enfants... - pourquoi ne pas partager les accès et limiter les dépenses d’investissement et d’entretien ? Il est possibilité également de parler de servitude de passage avec la Collectivité Publique et permettre au plus grand nombre de rejoindre la forêt, par exemple.

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une architecture située « C’EST LÀ, NON? » faire avec ce qui existe Le site sur lequel j’entreprends mon projet n’est pas une surface vide: il y a les voisinages que je dois prendre en compte, il y a l’espace public qui borde le terrain, et puis il y a tout ce qui existe sur la parcelle. Si je tiens compte de ce contexte, mon projet a plus de chance de s’intégrer au paysage, d’être bien adapté au lieu, et d’être mieux accepté par tous. En faisant comme cela, je continue une histoire (celle du site) et je participe à une œuvre collective en cours (la ville). Ce n’est plus seulement “mon” projet sur “ma” parcelle mais “un” projet sur “une” parcelle de la Ville. Avant tout, pour prendre conscience du site dans son ensemble, je dois bien le regarder, l’examiner soigneusement, visiter le quartier pour en comprendre les caractéristiques.

Une maison entre les arbres Blanquefort

Une extension dans la continuité des terrasses Putz architecte

Une maison dans la pente Pilon & George architectes

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RELATIONS

une architecture située

FAIRE AVEC LES ARBRES Construire dessous Construire autour Construire avec

Une ferme-villa à l’abri des arbres

Une maison autour des arbres

Onix architecte

Lacaton & Vassal architecte

FAIRE AVEC LES MURS OU LES BÂTIMENTS EXISTANT Construire dans le prolongement Construire affleurant Construire contre

Des logements par-dessus un mur

Une construction en bois autour d’un mur

Ropponen architecte

Servas architecte

FAIRE AVEC LA PENTE Créer des Terrasses Semi-enterrer la construction Ne pas oublier les vues de dessus

Une maison escalier

Un toit terrasse au pied du coteau

Siza architecte

Putz architecte

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RELATIONS

une architecture située UNE CLÔTURE ADAPTÉE

La clôture n’est pas un ouvrage de défense ou de protection mais un composant intermédiaire, un élément physique interstitiel entre deux parcelles privées ou entre l’espace privé et l’espace public. Lorsque j’entreprends mon projet, je pense à clore la parcelle en fonction du site et de l’image que je veux donner de mon projet de construction sur l’espace public.

Le respect de l’intimité par une clôture opaque et haute ne concerne que la proximité des maisons. Plus loin, les séparations peuvent s’alléger pour “unifier” le paysage des jardins: grillages plantés, haies, caillebotis suffisent à séparer sans masquer.

En limite privé/privé, la clôture a pour fonctions premières de marquer la séparation foncière et d’assurer l’intimité d’usages des parcelles mitoyennes.

En limite d’espace public, la clôture est l’expression privilégiée d’une parcelle privée sur l’espace de la collectivité. L’image de la clôture n’est pas neutre. Quelques exemples blanquefortais

Impasse Derris, Blanquefort

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Parc de Majolan, Blanquefort

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Avenue de l’Europe, Blanquefort

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RELATIONS

une architecture située LA CLÔTURE DOIT S’ADAPTER AU CONTEXTE DANS LEQUEL S’INSCRIT LE PROJET: Sur le plateau agricole et forestier, la clôture doit être légère, sobre et permettre la fluidité des vues sur les espaces naturels. Elle peut être accompagnée de plantations et très simplement mise en œuvre (un grillage agricole suffit souvent). Par exemple un grillage simple ou grillage Ursus à maille carrée sur poteau en accacia ou métallique (acier galvanisé ou RAL 7016) Une clôture plantée

Dans les franges du centre ville et les lotissements qui offrent une certaine densité, la clôture participe à la tenue de l’espace et à la qualité de son volume. Elle doit donc présenter une partie maçonnée mais rester perméable à la vue dans des quartiers ouverts et lâche. Sa Hauteur ne dépassera pas 1,40m. Par exemple une clôture mixte composée d’une maçonnerie surmontée d’un grillage souple ou grille à baraudages vertical (finition acier galvanisé ou gris RAL 7016) En centre-ville, la variété est plus acceptable. Les contextes multiples, les nombreux registres de constructions concourent à mieux comprendre et accepter des clôturées plus ouvragées et ornementées. Et plus fermées, en réponse à une plus grande densité.

Un pallis sur un mur bahut

DES SERVICES INTÉGRÉS Dans tous les cas tous les coffrets techniques (boites aux lettres, compteurs, branchements...) sont intégrés dans la clôture, les accès piétons et automobiles sont définies avec soin.

Des services intégrés

* plus d’informations sur la Charte paysagère et d’esthétique urbaine de Blanquefort

Rue du 8 mai, Blanquefort

Rue Gambetta, Blanquefort

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Rue du chateau d’eau, Blanquefort

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charte de qualité architecturale de Blanquefort

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3 4 5

RELATIONS

une architecture située

1

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4 5

ASPECTS

une architecture simple et bien construite [ Contribuant à la mise en œuvre d'un paysage (construit) collectif et non à une suite d'actions isolées, les projets s'efforcent d'exprimer une simplicité d'aspect. Cette simplicité s'appuie sur une bonne qualité constructive où l'équilibre et la justesse des éléments mis en œuvre est recherchée. ]

1 2

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USAGES

une architecture commode

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable

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ASPECT

une architecture simple et bien construite

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ASPECT

une architecture simple et bien construite UNE CULTURE DE LA CONSTRUCTION Si Blanquefort est un “territoire mosaïque” difficile à appréhender d’un seul regard, il en est de même pour son architecture qui relève d’une diversité tout aussi déroutante. Aux périodes successives de constitution et d’extension du bourg et des hameaux, aux phases d’occupation des terres agricoles et forestières, correspondent des séquences de

CONSTRUCTIONS DIFFÉRENTES qui dessinent un pay-

Qu’y a-t-il à Blanquefort de commun entre une échoppe du centre-ville, un immeuble de Cimbats, une chartreuse de pierre de Peybois ou un pavillon du quartier de la Gare? Qu’est-ce qui peut rapprocher un bâtiment commercial de la zone d’activité et un pavillon des années 50 du quartier Saturne ? Comment, à partir d’une collection aussi hétérogène de bâtiments, définir des règles communes de construction valables pour tous ?

La Charte insiste sur la nécessité pour tout projet entrepris de s’inscrire dans cette TRADITION CONSTRUCTIVE, faite de bon sens et de sincérité. En poursuivant ce chemin, les projets d’aujourd’hui mettront en valeur une leçon blanquefortaise.

sage urbain complexe, et au premier abord hétérogène. Formes, gabarits, matériaux, détails ont évolué avec le temps, les programmes aussi, épousant les modes constructifs, les disponibilités de matériaux, les nécessités des sociétés. Si, à Bordeaux, la densité construite, les règles urbaines strictes et l’organisation cohérente des filières économiques ont produit un paysage urbain homogène, l’histoire de Blanquefort, à l’instar des villes de périphérie, a fabriqué un tissu construit d’une grande variété où la notion de “bâtiment-type” est impossible à dégager. Comme par exemple la maison mitoyenne de pierre qui symbolise Bordeaux.

1

4

2

5

3

6

Après avoir analysé des bâtiments significatifs de l’histoire architecturale blanquefortaise, il semble possible de dégager quelques principes communs fondateurs: à l’opposé d’une architecture urbaine plus ostentatoire, les bâtiments blanquefortais s’inscrivent dans une tradition rurale de SIMPLICITÉ et de ROBUSTESSE où le bon sens constructif, la justesse des matériaux, la logique structurelle sont valorisés. Que l’on trouve aussi ailleurs.

1. Une échoppe, rue Gambetta

4. La Vacherie, Blanquefort

2. Une maison année 50, avenue de l'Europe

5. Une grange à Laubarède

3. Une maison rue de Peybois

6. Lotissement Saturne

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ASPECT

une architecture simple et bien construite LA FORME

LA MATIÈRE

Le bâtiment principal d’un domaine viticole modeste, l’échoppe d’un

L’histoire des matières pour l’architecture suit l’histoire des techniques

ouvrier agricole, une maison mitoyenne de quartier ou une ancienne

et des sociétés.

grange d’artisan sont différentes mais offrent à la ville et au paysage

Les capacités de production, de transport, de transformation et de

blanquefortais la même simplicité formelle. Ici pas de “chichis”, pas

manutention, ont organisé les filières de matériaux disponibles pour la

d’ornements inutiles dans cette architecture de l’économie, du travail

construction. Le bâtiment a puisé dans ce “catalogue”, l’adaptant aux

et de la modestie.

usages, aux formes, aux programmes, transformant ces matières en

Ce n’est pas la volonté d’exprimer une position sociale privilégiée ou

modules, en pièces à assembler, les traitant pour les protéger des in-

l’accession à un statut particulier qui prime, mais seulement l’ambition

tempéries et du temps.

de réaliser une architecture pérenne qui exprime sa fonction.

Ce qui a longtemps été prioritaire, c’est l’économie de moyens

Les constructions restent “à leur place” sans chercher à imiter, à être

(moyens d’extraction, de transports…) et la pérennité. L’architecture

autre chose que ce qu’elles sont.

modeste (au sens le plus noble du terme) de Blanquefort exprime

Les volumes de toitures, les corps de bâtiments, la modénature

(1)

s’inscrivent dans un registre sobre et mesuré.

cette intelligence économique où les matières sont peu nombreuses, ne racontent qu’elles-mêmes, et sont choisies pour leur vérité: la pierre est apparente, le bois est protégé par de la peinture ou passé au carbonyl, les tuiles sont naturelles comme les enduits qui n’imitent rien. L’offre des matériaux de construction se caractérise aujourd’hui par une logique économique qui privilégie souvent des matières bon marché aux filières efficaces au détriment d’autres filières moins structurées économiquement mais de meilleure qualité constructive et environnementale. C’est le marché qui prime avec ses inepties, qui rend des matériaux lourds produits loin moins chers que ceux légers fabriqués à côté. Le choix devient donc limité et dépendant.

(1) On appelle modénature l'ensemble des moulures qui ornent une partie d'un

Comment retrouver cet esprit des matériaux qui teinte l’architecture

monument ou l'ordre qui le caractérise. Plus généralement, la modénature dé-

blanquefortaise de qualité, cette forme de sincérité qui dans la diver-

signe tout ce qui orne une façade.

sité construit la cohérence?

Un pignon à Peybois, Blanquefort

Une petite construction isolée du quartier Neurin, Blanquefort

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ASPECT

une architecture simple et bien construite

LA VÉRITÉ CONSTRUCTIVE

DES BÂTIMENTS COMPOSÉS

La justesse de moyens employés qui caractérisent la construction ru-

L’histoire de l’architecture montre des évolutions radicales en terme

rale et faubourienne se retrouve dans la structure des bâtiments.

d’aspect des bâtiments. Les matériaux, les techniques, les formes, les

L’architecture blanquefortaise, dans cet esprit, montre une vérité

volumes ont changé dans tous les contextes. Nouveaux programmes,

constructive qui positionne les éléments du bâtiment à leur juste place.

nouvelles mises en œuvre, nouveaux détails ont évolué et les écritures

La structure, c’est l’ensemble des éléments utilisés pour transmettre

architecturales aussi.

les forces engendrées par la mise en œuvre d’un édifice: franchir et

Mais des constantes existent dans l’édification des bâtiments, même

couvrir l’espace, le limiter, percer les murs, supporter la pluie, la neige

dans leur grande variété. Ces constantes sont les bases même de l’ar-

demande l’organisation d’éléments statiques. Les murs, les fermes,

chitecture: couvrir, éclairer, bâtir et…ordonner l’aspect.

les linteaux, les trumeaux forment la structure.

Même dans les bâtiments les plus modestes, les façades sont compo-

Un projet peut plus ou moins valoriser ces caractéristiques construc-

sées c’est-à-dire que leur dessin répond à une organisation géomé-

tives: il peut montrer ou cacher ce qui y participe. Par exemple, mon-

trique maîtrisée. Qu’elle soit classique ou moderne, l’architecture doit

trer dans un volume les fermes d’une toiture, peindre d’une couleur

exprimer dans sa forme et son dessin une logique cohérente, propre,

particulière un linteau, c’est mettre en relief des éléments aux rôles

faite de proportions, de tracés, de correspondances. Comme un vête-

techniques, et en identifier la présence dans une façade.

ment bien conçu et bien réalisé, elle doit être un assemblage savant

La vérité constructive n’a pas d’âge et n’est pas réservée à certains

et non une somme de réponses partielles.

matériaux ou mises en œuvre, c’est un esprit qui reflète une manière

Une façade n’est pas un “mur troué”, une feuille perforée au gré des

d’en équilibrer l’usage, d’en choisir l’emploi.

usages intérieur mais une peau dimensionnée, expressive et composée à partir d’un nombre limité d’éléments, de matériaux et de détails de mise en œuvre.

Une maison avenue de l’Europe, Blanquefort

Caychac centre, Blanquefort

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ASPECT

une architecture simple et bien construite À BLANQUEFORT... l'implantation de la maison est perpendiculaire à la rue pour offrir une plus grande vue sur le jardin

les ornements de pierre (corniches) soutiennent le chéneau une modénature simple : fenêtres identiques (un seul modèle) et portes-fenêtres de même largeur des volets de bois servent d'occultation et animent la façade

le matériau principal est la pierre brute: non couverte, simplement laissée apparente

un chemin ouvert sur la rue pénètre généreusement dans la parcelle Une longère à Peybois

un bardage métallique qui protège l'activité industrielle est simplement mis en oeuvre sans décors ni dissimulation

l'enseigne est positionnée et dimensionnée

l'entrée est signalée par une boîte-auvent de béton le hangar offre une façade sur l'espace public: un mur de pierre appareillé et une cloture de métal peint

le bâtiment est composé : un volume léger sur un socle maçonné Un hangar de l’espace économique

une cabane dans un jardin des matériaux montrés, une forme simple, des plantations

matériaux utilisés: des tuiles, des briques, du clin de bois

clôture en grillage simple torsion avec de la végétation Une petite construction isolée du hameau Neurin

les éléments techniques sont identifiés et pas cachés les différentes parties du bâtiment sont couvertes de materiaux différents

ce qui a été ajouté est différent en materiaux et en structure de ce qui existait

un soubassement différent marque le rapport au sol les ajouts ont un aspect léger etcontrastent avec le bâtiment d'origine lourd et compact L’école Saturne

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ASPECT

une architecture simple et bien construite ... ET AILLEURS Exemple 1

UNE MAISON D’HABITATION

Un exemple de maison pierre

Une maison individuelle à Freiburg

Exemple 2

UN BÂTIMENT INDUSTRIEL

Centre de Tri, Nangis, Doazan architecte

Usine et bureaux Tenesol, Lyon, Ferrier architecte

Exemple 3

UN PETIT PAVILLON

La maison Phenix, Ferrier architecte

Maison Bottmingen, Herzog/Demeuron architectes

Exemple 4

UN PETIT IMMEUBLE

Un collectif du quartier Vauban, à Freiburg

Un exemple de collectif, Dandrel architecte

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ASPECT

une architecture simple et bien construite

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ASPECT

une architecture simple et bien construite REGARDER, S’INSPIRER, IMAGINER, PAS COPIER La Charte insiste sur la nécessité pour tout projet entrepris de s’inscrire dans une culture constructive faite de simplicité, de bon sens et de sincérité. Pour appuyer la conception des projets sur ces thématiques, il est impératif de regarder avec discernement ce qui est construit à Blanquefort, d’apprécier ce qui par touches successives constitue un patrimoine blanquefortais, non pas un patrimoine monumental ou mémoriel, mais ce qui traverse et imprime le temps et l’histoire.

Les thématiques du cahier de recommandations suivant s’efforcent de décrire quelques attentions qui bout à bout peuvent aider à jeter les bases d’une architecture SIMPLE, INVENTIVE ET DE QUALITÉ.

Ce n’est donc pas copier, ni plagier, ni pasticher, c’est mettre les choses à leur place et exprimer leur vérité, celle des FORMES, des MATIÈRES, des STRUCTURES. C’est aussi appuyer le dessin des façades sur des TRACÉS RÉGULATEURS, des proportions, des dimensions qui ne se réduisent pas à l’expression d’usages mis côte à côte. Tirer profit de la leçon blanquefortaise pour la prolonger, c’est aussi considérer les éléments principaux et les détails, en équilibrer l’importance, en ordonnancer les positions. Ce n’est pas forcément de l’architecture savante ou complexe mais la mise en pratique d’un bon sens partagé, populaire, l’expression d’une conception maîtrisée.

à suivre...

« SIMPLE MAIS PAS SIMPLET » « QUE C’EST JOLI! » « C’EST FAIT POUR DURER » UNE FENÊTRE SIMPLE ET BIEN CONSTRUITE ADH [A TELIER D OAZAN + H IRSCHBERGER ] - VILLE DE BLANQUEFORT - C HARTE

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ASPECT

une architecture simple et bien construite « SIMPLE MAIS PAS SIMPLET » le projet reste sobre Le bâtiment que je construis n’est pas un objet insolite. Quelque soit le programme: ma maison, des bureaux, un immeuble de logements, un entrepôt... Quelque soit le type de construction: construction neuve, transformation, extension... Quelque soit le site: une “dent creuse” sur un front bâti, une parcelle isolée, un terrain soumis à division...

?!

Pour cela je cherche à simplifier sans pour autant dépersonnaliser: “simple” ne signifie pas “simpliste”.

SIMPLIFIER LES VOLUMES - économiser l’investissement: un volume simple génère moins surfaces extérieures (façades et toitures) pour une même surface habitable, il est moins cher à la construction et moins cher à l’entretien;

- économiser l’énergie: moins de façades et moins de toitures, c’est moins de surfaces “froides” à compenser par du chauffage, c’est moins de dépenses à long terme;

- mettre de l’argent dans des éléments de confort véritable:

un volume compliqué...

... ou un volume simple?

la qualité plutôt que la quantité, par exemple des fenêtres plus grandes (plus de lumière naturelle à l’intérieur) avec des vitrages plus performants (qui filtrent mieux les températures extérieures) et des occultations adaptées (qui permettent de varier le degré de fermeture).

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ASPECT

une architecture simple et bien construite

SIMPLIFIER LES FAÇADES Simplifier les détails, éviter le décor inutile, c’est à la fois économiser l’investissement et améliorer le confort. Un seul (voire deux) modèle de fenêtres, des matériaux homogènes, pas de “tape-à-l’oeil”...

NI TROP NI RIEN!

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ASPECT

une architecture simple et bien construite « QUE C’EST JOLI! » ma maison est dessinée Mes façades ne sont pas seulement des murs troués; elles sont composées et équipées. Je prévois toutes les émergences techniques et je les installe: - coffrets et compteurs, - interphones, boîte aux lettres, - climatisation / ventilation, - antennes et paraboles... Mon projet est défini comme un ensemble; les éléments qui le composent sont cohérents entre eux: - je limite le nombre de types de fenêtres, - j’homogénise les serrureries (garde-corps, barres d’appui, barreaudages...), - je mets en oeuvre une gamme de matériaux en correspondance avec le site...

Une façade n’est pas qu’une succession de percements “fonctionnels” reflétant l’usage de la pièce correspondante. Les percements sont composés entre eux, sur la base de tracés régulateurs qui déterminent des alignements et des applombs.

Une longère à Peybois

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Une longère contemporaine, Castric architecte

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ASPECT

une architecture simple et bien construite

COMPOSER LES FAÇADES Composer des façades, c’est tenir compte des rythmes, de tracés, des proportions et des alignements, avec un souci de cohérence de l’ensemble.

La Vacherie, Blanquefort

Extension d’école à St Fortuna, Putz architecte

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ASPECT

une architecture simple et bien construite « C’EST FAIT POUR DURER » la construction est solide

Le coût d’un bâtiment ne se limite pas à l’investissement de départ; les dépenses de consommation et d’entretien doivent être prises en compte. Je choisis les matériaux, leurs mises en oeuvre, leurs finitions en fonction de leur pérenité: - des matériaux “VRAIS” - des matériaux “DE QUALITÉ” - des matériaux “RESPECTUEUX DE L’ENVIRONNEMENT”

Un exemple de maison en pierres

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Une construction en métal, Blanquefort

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Une maison en bois, Blanquefort

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ASPECT

une architecture simple et bien construite DES MATERIAUX “ DE QUALITÉ ” Prendre en compte le coût à terme dans les choix financiers (entretien, durée de vie, risque de dégradation...).

DES MATERIAUX “VRAIS” Pas de béton “façon pierres” ou d’enduit “ton pierre” jointoyé. L’enduit est teinté dans la masse, la brique ou la pierre sont appareillés, le bois reste sans traitement, le béton est sablé ou bouchardé… (les peintures ou tout autre traitement de surface nécessitent un entretien régulier). L’emploi de couleurs ne fait pas l’objet d’une gamme limitative, mais le choix de finitions autres que l’aspect narturel des matériaux fera l’objet d’une argumentation spécifique au regard du contexte dans lequel le projet s’inscrit. Le “régionalisme délocalisé” (maison “provençale” ou maison “bretonne” par exemple) sera évité.

Les façades enduites peuvent être de différentes couleurs.

Le béton peut être apparent, sans traitement.

Un grillage devant permet de faire pousser des plantes grimpantes.

Il peut être texturé, traité en surface (sablé, bouchardé, désactivé) ou laissé brut de décoffrage.

Les petits modules donnent une texture particulière sans mise en oeu-

Le bois permet une variété infinie de façades.

vre ni finition spécifique.

Il peut être posé en clins horizontaux ou verticaux, à recouvrement ou

Ils peuvent être en brique, en pierre, en bois...

ajouré, brut ou traité, en clins ou en panneaux.

Une maison en briques, Blanquefort

Un exemple de maison enduite

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Un exemple de maison en béton brut

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ASPECT

une architecture simple et bien construite UNE FENÊTRE SIMPLE ET BIEN CONSTRUITE La fenêtre est l’élément d’architecture qui assure la transmission de la lumière à l’intérieur du bâtiment et qui permet sa ventilation la plus simple. Mais la fenêtre à d’autres rôles très importants que je dois intégrer à mes réflexions de conception: - comment dois-je situer les percements pour profiter des vues? - comment puis-je limiter avec souplesse les échanges thermiques en hiver et en été? - comment faire participer les fenêtres à la qualité des façades?

une fenêtre ancienne 2 vantaux à la française

Il est préférable de mettre en œuvre des fenêtres plus grandes et de meilleure qualité que de les surcharger avec des ornements dispendieux et inutiles (comme les linteaux cintrés, des formes complexes…).

une fenêtre contemporaine 1 vantail oscillant et 1 partie fixe

une fenêtre contemporaine une porte fenêtre à l’étage avec garde corps

Les matériaux de fenêtres sont nombreux : bois, PVC, aluminium, mixtes. Il est intéressant, sur la base de prix comparables, de penser à l’empreinte écologique des matériaux, à leur recyclabilité.

Il est préférable de limiter le nombre de formats utilisés (pas le nombre de fenêtres) pour faciliter la cohérence et la concordance des façades.

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ASPECT

une architecture simple et bien construite Les fenêtres ne sont pas simplement des percements dans un mur, des “trous éparpillés”, mais elles participent à la composition maîtrisée d’une façade.

Des fenêtres plus grandes, bien proportionnées, éclairent mieux les espaces intérieurs. Une fenêtre en hauteur, avec une allège basse, permet de voir facilement le jardin ou la rue (une fenêtre en longueur offre plus de lumière mais limite plus la vue).

linteau

châssis menuiserie/vitrage occultation (volets, persiennes, stores...) garde-corps (obligatoire à 1m)

La fenêtre est composée d’une partie libre le plus souvent ouvrante, d’un cadre formé de tableaux, d’un linteau, d’un appui, d’une allège. Ces parties doivent former un tout cohérent.

appui allège

Les occultations servent à faire varier les apports de lumière dans les espaces intérieurs. Ces dispositifs peuvent être de nature très variées: matériaux, systèmes… Le volet roulant n’est pas le seul système disponible, il offre très peu de flexibilité.

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charte de qualité architecturale de Blanquefort

12

3 4 5

RELATIONS

une architecture située

1

23

4 5

ASPECTS

une architecture simple et bien construite

1 2

34

5

USAGES

une architecture commode

[ Les projets expriment une sensibilité particulière aux usages. L'architecture porte attention à la commodité des espaces, à leurs bons dimensionnements, à leurs correctes relations, à leurs fonctionnalités. La praticité recommandée ici n'est pas contradictoire avec la créativité ni l'inventivité. ]

1 2 3

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable

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USAGES

une architecture commode

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USAGES

une architecture commode PENSER LA VIE La Charte cherche à construire L’IMAGE DE LA VILLE. Destinée à la Collectivité Publique responsable, elle s’intéresse à tout ce qui concourt à modeler cette image, dans l’espace public et l’espace privé: bâti, façades, matériaux, clôtures, jardins, relation à l’espace naturel… Elle n’a pas vocation à conseiller ou suggérer pour ce qui concerne L’ESPACE PRIVÉ, son fonctionnement, son aspect intérieur, qui n’ont en principe pas d’incidence sur l’image des constructions. Mais l’influence des usages, du programme sur l’image d’un bâtiment est forte. Penser l’enveloppe extérieure exige de porter un regard sur l’intérieur, sur les répartitions, l’organisation, la qualité des espaces par exemple: une orientation négligée, des relations avec le jardin incommodes, des façades pauvres sont les résultats d’un plan souvent peu cohérent, peu attentif. De petites ouvertures en façades ont des conséquences sur le confort lumineux des espaces intérieurs.

La Charte encourage les attentions au confort, invite à la praticité des espaces, à leurs bonnes dimensions, à leur agencement. Renforcer indirectement mais progressivement ces attentions, c’est agir sur l’image de la ville. Bien être dans son logement ou son espace de travail, c’est BIEN ÊTRE dans son quartier et sa ville. Être à l’aise dans un équipement public, y circuler facilement, c’est être pleinement un citoyen. La Charte cherche aussi à sensibiliser les acteurs des projets, à tout niveau de responsabilité, à améliorer la qualité propre des espaces, leur évolutivité, à ne pas oublier leurs capacités à se transformer à devenir autres.

Même après, il faut imaginer, comme le chante Bénabar dans “4 murs et 1 toît”: “ Les enfants ont poussé, ils sont trois maintenant, on remplit sans se douter le grenier doucement. Le grand habite le garage pour être indépendant, la cabane, c'est dommage, est à l'abandon. Monsieur rêverait de creuser une cave à vins, Madame préfèrerait une deuxième salle de bain. Ça sera une deuxième salle de bain.” Entreprendre un projet de construction, c’est penser la vie.

Avant sa construction, un bâtiment n’est pas un objet figé, terminé, un simple produit mais un travail en cours, malléable, dans lequel DES HISTOIRES vont se passer et LA VIE se dérouler.

Une cour équipée

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USAGES

une architecture commode

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USAGES

une architecture commode LES RECOMMANDATIONS DE LA CHARTE LE PLAN, LES FONCTIONS

confort et image, entre espace et appa-

qu’en plus d’apporter de la qualité spatiale,

Trop de projets montrent des dysfonction-

rence.

ils ont une importance considérable dans la

nements.

La lumière est une source de confort évi-

gestion passive des énergies. Ils participent

Est-ce, dans le privé, la mauvaise définition

dente. En procurer d’abord une bonne

à la mise en place d’“espaces interclima-

du programme, des habitudes commer-

quantité puis en maîtriser les apports, en

tiques” profitables et économiques.

ciales, la faiblesse des échanges entre

contrôler la quantité: le nombre, la taille et

Penser la prolongation extérieure des pièces

clients et concepteurs?

la forme des percements, la nature et le

comme la prolongation intérieure des jar-

Est-ce, pour la commande publique, le

type d’occultations. Une ingéniosité matinée

dins est un thème de conception essentiel

manque de travail en amont, l’absence fré-

de bon sens, de savoir traditionnel et d’un

qui dépasse le cadre du simple confort pour

quente de programmiste qualifié?

peu de technologie peut prévaloir sur des

entrer aujourd’hui dans une stratégie écolo-

Ces dysfonctionnements aboutissent fré-

solutions habituelles.

gique du projet.

quemment à des projets inadaptés, figés,

La quantité d’espace est essentielle et trop

peu confortables et aux possibilités d’évolu-

de projets en écartent l’importance pour

tion (extensions, réaménagements) faibles.

d’évidentes raisons budgétaires. Un espace

Leurs conséquences sont multiples et tou-

de qualité ne dépend pas forcément de ses

chent souvent l’aspect des constructions,

dimensions mais de tout ce qui concourt à

INSCRIRE LE PROJET DANS LA DURÉE

leur consommation énergétique, le confort

le définir: ses proportions, ses ouvertures,

Et après? Comment fait-on?

de vie.

sa situation, la lumière, la matière qui l’ha-

Peut-on penser un projet aujourd’hui en en-

La Charte insiste sur la nécessité de prendre

bille.

visageant demain sans savoir de quoi il sera

le temps: établir un programme et considé-

Mais comme pour la lumière, où faut-il met-

fait? Comment imaginer le budget, les at-

rer ses modifications à terme, phaser, met-

tre l’argent? Dans d’inutiles détails onéreux

tentes, les évolutions programmatiques

tre au point un fonctionnement idoine,

où dans ce qui va offrir à tous plus d’aisance

quand concevoir le présent est déjà difficile?

intégrer le plus de paramètres possibles, ou-

et de bien-être?

Il est pourtant nécessaire de poser la ques-

vrir aux options et ne pas fermer le projet.

tion des évolutions et des transformations: la qualité d’une architecture se mesure aussi à sa capacité à changer, à être agrandie,

LA LUMIÈRE ET L’ESPACE

INTÉRIEUR ET EXTÉRIEUR

surélevée.

Le vrai luxe, c’est peut-être l’espace et la lu-

Dans le Chapitre “architecture située”, la

Sans exagération pour la flexibilité, un bâti-

mière.

question du jardin et du rapport à la maison

ment peut être réfléchi dans la durée, en

Les matières, les formes expriment les en-

sur sa parcelle a été développée. Ici est

laissant des ouvertures à son évolution: di-

vies, les goûts, le plaisir; mais doit-on sacri-

posée la question des espaces intermé-

mensionnement des ouvrages pour des su-

fier ces conforts vitaux au profit de détails

diaires entre l’intérieur et l’extérieur: log-

rélévations, combles habitables, garages

superflus, souvent inutiles?

gias, pergolas, vérandas où préaux qui

transformables, cloisons abattables...

La Charte pose la question de cette concilia-

participent à la qualité de la vie.

Les solutions ne manquent pas, encore faut-

tion difficile, quel que soit le budget, entre

Si la Charte insiste sur ces espaces, c’est

il les intégrer en amont.

à suivre...

« C’EST BIEN FOUTU » « C’EST OUVERT » « DEDANS DEHORS » « ET APRÈS? » DES STATIONNEMENTS INSTALLÉS ADH [A TELIER D OAZAN + H IRSCHBERGER ] - VILLE DE BLANQUEFORT - C HARTE

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USAGES

une architecture commode « C’EST BIEN FOUTU » la maison me facilite la vie

Les pièces sont dimensionnées pour répondre à mes besoins élémentaires en terme d’usages et à mes attentes particulières Mes meubles ne s’y gênent pas, mes mouvements y sont faciles, les rangements sont prévus. La lumière est présente et bien répartie.

Les plans meublés permettent de vérifier ou d’adapter le projet: - imaginer toutes les pièces et leurs utilisations possibles - vérifier que le projet correspond aux besoins des occupants - modifier le projet en fonction des besoins vérifiés - se projeter et imaginer des espaces et des aménagements auxquels on n’aurait pas pensé sinon - vérifier que la maison permettra de se déplacer sans problème même dans le cas d’une mobilité réduite

Quelques idées d’équipement intérieur de la maison

Un exemple de placards/dressing intégré

54 C HARTE

DE

Q UALITÉ A RCHITECTURALE

Un exemple de placards

DE

Un exemple de miroirs

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USAGES

une architecture commode

Le projet peut être facililement amélioré: - une marquise abrite la porte d’entrée - un sas coupe les courants d’air sans prendre plus de place - le séjour a une double orientation et profite mieux de la lumière aux différentes heures de la journée - les wc sont éclairés et ventilés naturellement - la fenêtre de la cuisine est remplacée par une porte-fenêtre et permet de sortir directement sur une terrasse

Un exemple de cheminée dessinée

Un exemple d’escalier intégrant des rangements

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Un exemple de cuisine

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USAGES

une architecture commode « C’EST OUVERT » lumière, vues, ventilation

Les fenêtres remplissent différentes fonctions, de confort, de salubrité. Elles servent à l’éclairement naturel, aux vues, à la ventilation, aux accès... Les fenêtres de mon projet en tiennent compte.

DES FENÊTRES PLUS HAUTES QUE LARGES Des vues plus confortables, même assis.

Des pièces éclairées plus profondément.

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Q UALITÉ A RCHITECTURALE

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USAGES

une architecture commode DES SYSTÈMES DIVERSIFIÉS D’OCCULTATION V O L E T S

OUVERT

ENTR’OUVERT

FERMÉ

P E R S I E N N E S

S T O R E

Des vues sur l’extérieur

Un exemple de baie avec persiennes

Un exemple de baie toute hauteur

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Une serre largement ouverte devient un pièce

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Q UALITÉ A RCHITECTURALE

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USAGES

une architecture commode « DEDANS DEHORS » vivre aussi à ciel ouvert

J’installe ma maison en fonction du jardin que je veux faire et des espaces extérieurs (terrasse, abris...) que je veux aménager. Je peux la compléter avec des espaces mixtes intérieurs / extérieurs. Un exemple de terrasse équipée avec protection solaire

Un exemple de terrasse à pergola

UNE PARCELLE “ÉQUIPÉE” DES PETITES CONSTRUCTIONS Un exemple de jardin d’hiver

Un exemple de terrasse équipée

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Q UALITÉ A RCHITECTURALE

Un exemple d’abri voiture

DE

Un exemple d’abri jardin

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USAGES

une architecture commode

une terrasse et une pergola

une terrasse et un préau

un jardin d’hiver

Un exemple de pergola, rue Tastet Girard, Blanquefort

Une terrasse aménagée, centre-ville de Blanquefort

Une cour aménagée, centre-ville de Blanquefort

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Q UALITÉ A RCHITECTURALE

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USAGES

une architecture commode « ET APRÈS? » je change

J’ai monté ma boîte et j’ai besoin de bureaux. J’accueille ma belle-mère âgée. Mon aîné aimerait rester. J’ai un nouvel enfant. J’aimerais vivre en habitat groupé. Après un accident, je me retrouve en fauteuil. Je voudrais pouvoir accueillir plus confortablement.

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Q UALITÉ A RCHITECTURALE

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USAGES

une architecture commode

la construction initiale

Un faux jumeau Une extension peut être un bâtiment autonomone, un voisin respectueux, sans nécessairement en être le pastiche. Le volume, les alignements, les rythmes de façade peuvent être interprétés avec une écriture contemporaine.

ma maison et son double

Casa Van Middelen Dupont, Siza architecte

Un mariage mixte L’opposition ou le contraste peuvent être un choix, d’autant plus lorsque l’écriture du bâtiment d’origine ne se prête pas aux nouveaux usages envisagés; mais l’extension présente des qualités constructives et de composition au moins équivalentes à celle existante. une extension différenciée

Maison Mascotte, Lofta architecte

Une continuation La création à tout prix n’est pas nécessairement recherché, l’extension peut se faire discrète, et s’inscrire dans la tradition. Mais le jeu doit être entier: les matériaux et les détails doivent être repris et non vaguement imités.

continuation “à l’identique”

Rue Lamboley Blanquefort

Un couronnement La surélévation est souvent la seule solution possible en tissu urbain dense. La création d’un nouvel étage doit être définie comme un couronnement, une attique, un épaississement du toit, une nouvelle connexion avec le ciel.

surélévation

Surélévation, Paris

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USAGES

une architecture commode LES STATIONNEMENTS

J’organise avec soin le stationnement des véhicules sur la parcelle du projet que j’entreprends pour en limiter l’impact spatial et visuel depuis la rue. Parquer les véhicules est une question en soi. C’est une fonction importante qui doit être intégrée avec exigence à la réflexion globale d’aménagement du projet, quelque soit sa nature.

Les espaces de stationnements sur la parcelle doivent être concentrés, consommer peu de place, et ne pas occuper une place plus appropriée à un autre usage extérieur.

Ils doivent être aménagés avec soin… - plantations ombrageuses, - assainissement écologique (noues drainante, infiltrations), - sols adaptés et perméables si possible (stabilisé, grave roulée...).

…et autant que possible discrètement: - fond de parcelle, - souterrains pour le collectif (cf PLU), - plantations “écrans” et intégration dans le jardin.

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USAGES

une architecture commode

Le garage n’est pas forcément une “partie de la maison” ou une construction “accolée”. Il peut être un bâtiment indépendant ce qui libère souvent une façade.

Si le garage fait partie de la construction principale, il peut s’en différencier par un mode constructif distinct, des matériaux différents.

Le stationnement des vélos et des deux-roues doit être pris en compte.

Les véhicules peuvent être garés sous des abris (“carports”, abrisvélos), moins chers et efficaces.

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charte de qualité architecturale de Blanquefort

12

3 4 5

RELATIONS

une architecture située

1

23

4 5

ASPECTS

une architecture simple et bien construite

1 2

34

5

USAGES

une architecture commode

1 2 3

45

ENVIRONNEMENT

une architecture responsable [ L'architecture est respectueuse de l'environnement et fait preuve d'une bonne efficacité écologique. La conception d'ensemble des espaces, les matériaux utilisés, les détails mis en œuvre sont attentifs à leur empreinte écologique en termes d'économie d'énergie fossile, de bilan carbone, de traçabilité, de recyclabilité et de santé. ]

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable LA TERRE, RÉSOLUMENT Dans son rapport Nature 2008 le WWF indique que la consommation en ressources naturelles de l’humanité excède de 30% les capacités de la planète à se régénérer; il indique qu’à ce rythme il faudra 2 planètes en 2030 pour répondre à ses besoins. L’humanité entière est donc confrontée à des enjeux d’une importance considérable et pas une activité humaine ne peut échapper à une réflexion profonde sur son EFFICACITÉ ÉCOLOGIQUE. Le bâtiment est un secteur particulièrement sensible aux évolutions qu’impose le développement durable (1). Les édifices sont grands consommateurs d’énergie (un rapport de l’ONU l’estime à 20% des énergies consommées dans le monde) avec des progressions encore alarmantes. Leur construction emploie toujours autant de matériaux peu recyclables et chers à produire en énergie.

Alors que la prise de conscience est générale, comme l’a prouvé le succès du Grenelle de l’Environnement, globale avec le Nobel attribué au GIEC (2), la construction courante continue à suivre des règles anciennes, aux impacts conséquents sur l’environnement. De plus, alors que l’énergie coûte et coûtera de plus en plus cher, les bâtiments continuent à être construits et conçus sur des bases de MAÎTRISE THERMIQUE très peu exigeantes: isolation par l’intérieur, ponts thermiques, chaudières classiques… La notion de COÛT GLOBAL, qui s’attache à calculer le prix réel d’un bâtiment en incluant aux dépenses d’investissement les dépenses énergétiques sur 10 à 15 ans n’est toujours pas répandue alors que les dépenses d’exploitation et de maintenance représentent 70 à 80% du coût total d’un bâtiment sur son cycle de vie. Et que ce pourcentage est en progression.

Il est donc naturel d’intégrer dans la qualité architecturale d’un projet son efficacité environnementale et par cette Charte d’inciter les acteurs de la construction à produire une ARCHITECTURE RESPONSABLE en terme de développement durable. Pour la planète et les économies de chacun.

(1) Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs (rapport Buntland). (2) Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC, en anglais Intergovernmental Panel on Climate Change, IPCC)

Freiburg, Quartier Vauban, un quartier-jardin et des bâtiments basse consommation (BBC)

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable L’ÉNERGIE

L’AIR

La question de l’énergie est au cœur du développement durable: com-

Diminuer la dépense énergétique c’est aussi concevoir des bâtiments

ment assurer le maintien d’une croissance raisonnable dans la durée

où le confort d’été ne dépend pas de la climatisation grâce à une ven-

en continuant à consommer autant d’énergie fossile et en rejetant au-

tilation naturelle bien étudiée.

tant de CO2 dans l’atmosphère? Aujourd’hui un consensus très large

Alliée à une inertie thermique conséquente, la diffusion maîtrisée d’air

s’est construit autour de la nécessité de moins utiliser d’énergie “car-

au travers des espaces suffit à maintenir une température intérieure

bone” dans tous les secteurs de l’activité humaine, notamment le bâ-

en décalage suffisant avec la température extérieure et à créer les

timent qui en est très gourmand.

conditions de confort, même au plus fort de l’été.

La France, qui a construit sa politique énergétique sur le nucléaire, est

Le contrôle thermique estival demande à revenir à des conceptions

longtemps restée peu sensibilisée à ce problème mais l’augmentation

de constructions anciennes pleines de bon sens: pièces traversantes,

prévisible de l’énergie change peu à peu les mentalités et les modes

orientation suivant les vents dominants, inertie thermique de certains

de consommation.

murs, protections solaires souples d’usages.

Il est donc impératif d’entreprendre des bâtiments à basse consomma-

À ces dispositifs intégrés à la conception architecturale peuvent s’ajou-

tion pour des raisons environnementales et économiques. Surtout que

ter des dispositifs techniques particuliers qui sont aujourd’hui fiables,

les systèmes techniques sont disponibles et que des aides fiscales,

simples à installer, et très rentables: le puits canadien qui utilise le dé-

bien qu’encore insuffisantes, allègent les investissements.

calage entre les températures de l’air et du sol, la ventilation double-

Limiter la consommation d’un bâtiment, c’est d’abord empêcher les

flux qui reprend les calories de l’air chauffé dans le logement et la

pertes, avec en priorité la mise en œuvre d’une isolation efficace. L’iso-

pompe à chaleur (PAC).

lation par l’extérieur, qui empêche les ponts thermiques et divise par 3 les fuites de chaleur, est encore sous-utilisée en France. Baisser la dépense énergétique, c’est produire de la chaleur meilleur marché à partir des différents systèmes disponibles comme les pompes à chaleur (PAC) géothermiques ou sur air, les ventilations double flux, les panneaux solaires d’ECS (eau chaude sanitaire); par comparaison, 95% des maisons neuves en Europe du Nord sont équipées de PAC pour 10% en France. C’est aussi titrer profit des apports solaires naturels par des panneaux photovoltaïques, des murs capteurs ou des serres, qui offrent en plus des espaces intéressants à la maison.

source ADEME

source APOGEE

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable L’EAU

LA MATIÈRE

L’eau est en train de devenir un problème majeur de notre planète. Le

Le bâtiment est un des secteurs d’activités qui produit encore des “dé-

géographe Y. Lacoste et tout récemment l’écrivain E. Orsenna dans

chets résiduels ultimes”. Le bouleversement des techniques de

“L'avenir de l'eau: petit précis de mondialisation II” ont décrit comment

construction des 3 ou 4 dernières décennies, l’évolution des filières de

les défauts chroniques de ressources et les désastres des surplus de

production, les recherches scientifiques dédiées à la construction, ont

consommation créent des inégalités planétaires telles que conflits, mi-

conduit à développer des nouvelles matières. Plus faciles et rapides à

sère et épidémies vont progresser.

mettre en œuvre, plus simples à produire, elles sont devenues renta-

Même si nous sommes moins touchés que d’autres parties du monde

bles et incontournables.

par des problèmes de quantité de ressources naturelles, nous le

Mais ces matériaux souvent composites, fruits d’assemblages et de

sommes davantage par des problèmes de qualité. La pollution des sols

dispositifs techniques pointus, sont pour beaucoup peu recyclables,

et des nappes phréatiques par l’industrie et l’agriculture intensive mo-

polluants, issus de productions fortement émettrices de CO2: matières

difie les caractéristiques de nos gisements en eau. L’usage effréné de

plastiques, mousses, peintures, vernis, colles, sont des composants

l’eau pour l’assainissement augmente le coût du traitement et par

majeurs de la construction d’aujourd’hui.

conséquent le prix de la matière. Nous sommes donc maintenant obli-

Par exemple, le PVC (polychlorure de vinyle) est très utilisé pour les

gés d’être vigilants pour la planète et pour nous-mêmes.

menuiseries extérieures, les huisseries, les chénaux, les portes de ga-

L’acte de construire trouve son fondement dans la nécessité pour

rages. Le PVC pose des questions relatives à la toxicité de sa produc-

l’homme de se protéger des intempéries. Les dispositifs inventés pour

tion (émanation de chlore), est encore très peu recyclé (même si la

s’abriter (les toits) ont également servi de système de récolte en com-

filière s’organise), peu trié, et reste majoritairement incinéré en fin de

plément des ressources hydrauliques classiques (drainage, irrigation).

vie. À prix équivalent, ne peut-on pas choisir un autre matériau qui de-

L’assainissement est devenu public pour des raisons de prophylaxie:

mandera un peu plus d’entretien mais offre plus de garantie environ-

aujourd’hui la récolte des eaux pluviales et l’évacuation des eaux usées

nementale ?

échappent à la parcelle pour être de la responsabilité de la Collectivité

Même les matériaux de gros-œuvre posent aujourd’hui des questions

Publique.

sur leurs qualités environnementals: énergies de production et de mise

Alors que des dispositifs simples permettent de conserver l’eau sur la

en œuvre, de transport, recyclabilité, peuvent être examinée pour

parcelle pour en conduire l’infiltration, en citerne pour en faciliter le

chaque matière envisagée, même si les informations sont souvent

stockage, en toiture pour en permettre l’évaporation et limiter le débit

contradictoires.

de fuite en réseau, ils sont rarement prévus dans les projets par les

La Charte recommande ici de la vigilance et de l’audace: de l’attention

concepteurs, les constructeurs ou les maîtres d’ouvrage. Il en est de

à porter aux qualités des matériaux mais aussi l’envie de construire au-

même pour les systèmes d’assainissement sur parcelle. Qu’attendons-

trement, à partir d’autres systèmes constructifs, plus responsables,

nous ?

plus respectueux.

exemples de moyens d’une architecture basse consomation, source ADEME

source WWF

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable PRENDRE EN MAINS LE PROJET ENVIRONNEMENTAL Pour faciliter les choix, inciter à aller plus loin et comprendre mieux les enjeux de responsabilité environnementale, la Charte architecturale propose un classement thématique, simple et accessible, des actions possibles et de différents dispositifs: - la recherche d’une meilleure qualité environnementale à partir de la CONCEPTION même du projet architectural, son orientation, son organisation, - l’analyse de SYSTÈMES TECHNIQUES apportés au projet et leurs rôles en été, en hiver ou en toutes saison, - des mises en œuvre spécifiques fondées sur des ATTITUDES ÉTHIQUES en relation directe avec l’écologie locale et planétaire.

À l’instar des recettes de cuisine, chaque option est accompagnée d’une petite fiche qui spécifie sur une échelle de trois niveaux : - le COÛT de réalisation, - l’ÉCONOMIE correspondant, - la FACILITÉ de mise en œuvre, - la PRIORITÉ en termes environnementaux et économiques. L’ambition n’est pas d’être exhaustif mais pédagogique. En donnant quelques clefs pratiques de compréhension, la Charte espère motiver des projets plus responsables en démontrant qu’ils sont surtout plus économes pour ceux qui les engagent.

* Les informations chiffrées sont indicatives et valables en janvier 2009.

Elevé

Moyen

Faible

Le développement durable dans la construction est aujourd’hui une jungle d’offres, d’informations et de conseils dans laquelle il est difficile de se retrouver. Faut-il concevoir autrement l’architecture, ajouter des systèmes compliqués, penser à l’hiver, à l’été, faire le choix de l’économie ou de la responsabilité environnementale?

Coût Economies Facilité Efficacité

à suivre...

CONCEPTION | toutes saisons | hiver | été SYSTÈMES | Produire de la chaleur | Ventiler et rafraîchir | Produire de l’energie ATTITUDE | Récolter, stocker, utiliser l’eau de pluie | Bioconstruire UNE ISOLATION PERFORMANTE ADH [A TELIER D OAZAN + H IRSCHBERGER ] - VILLE DE BLANQUEFORT - C HARTE

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable CONCEPTION | TOUTES SAISONS Une architecture responsable est avant tout une architecture située, implantée. Je dois orienter ma maison par rapport au soleil et aux vents dominants, l’installer à l’abri ou à distance d’arbres apportant de l’ombre en été, et inscrire mon projet dans le terrain. Ce sont autant de facteurs qui participeront à l’efficacité environnementale de ma construction sans avoir besoin de compensations techniques ou équipementières. Et toutes ces attentions, à l’origine de baisses conséquentes des consommations d’énergie, ne me coûtent rien.

ORIENTER LE BÂTIMENT EN FONCTION DU SOLEIL ET DU VENT Se mettre à l’abri du vent, en enterrant ou semi-enterrant le bâtiment et en choisissant

l’orientation

des

ouvertures. Profiter / se protéger des rayons solaires grâce à la proximité des arbres et toujours en fonction de l’orientation.

source: ADH

source: Manuel d’architecture naturelle, David Wright, Ed. Parenthèses

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable RÉPARTIR LES PIÈCES EN FONCTION DE LEURS USAGES Installer les différentes pièces de la maison en fonction de leur utilisation et de l’orientation du terrain: - les “pièces de vie”, celles où on passe le plus de temps, plus ouvertes et plus chaudes, plutôt au sud, - les “pièces techniques”, où on se trouve moins souvent, plus fermées et plus fraîches, plutôt au nord, - les pièces “du matin” plutôt à l’est, celles “du soir” plutôt à l’ouest. Le choix de cette distribution dépend donc aussi beaucoup de la manière dont chacun vit: une chambre où on ne fait que dormir se trouvera très bien au nord, une chambre-bureau sera plus agréable au sud-est ou sud-ouest.

source: ADH

COMPACIFIER LES VOLUMES Pour une même surface habitable, les surfaces extérieures (murs et toits) peuvent varier du simple au double. Ces surfaces sont les plus chères à construire et la plus grande source de déperdition: une maison compacte, offrant un volume simple, est plus responsable qu’une maison de géométrie complexe.

un volume compliqué...

... ou un volume simple?

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable CONCEPTION | HIVER

CONFORT D’HIVER = TEMPÉRATURE AGRÉABLE AVEC UN MINIMUM DE DÉPENSE DE CHAUFFAGE. L’optimiser, c’est minimiser les pertes avant de maximiser les gains, préserver la chaleur: bien isoler, limiter les ponts thermiques, poser des fenêtres performantes. C’est aussi profiter des apports solaires en laissant entrer le soleil d’hiver, en construisant des espaces / des dispositifs tampon.

PRÉSERVER LA CHALEUR BIEN ISOLER, DE PRÉFÉRENCE PAR L’EXTÉRIEUR Renforcer l’isolation de la maison, c’est consommer moins et vivre mieux. Les épaisseurs d’isolants traditionnels nécessaire sont: - au sol 20cm, - en murs 30cm, - en toit 40cm

ISOLER PAR L’EXTÉRIEUR LIMITER LES PONTS THERMIQUES Isoler par l’extérieur permet de limiter les ponts thermiques et donc de réduire les déperditions.

source: ADEME

DES FENÊTRES (MENUISERIES ET VITRAGES) PERFORMANTES Bien choisir ses fenêtres et miser sur leur qualité est un investissement rentable et durable: - les incitations fiscales sur ces postes allègent considérablement leur coût réel, - les fenêtres sont des sources imporExtérieur

Intérieur

tantes de déperdition, - leur entretien est d’autant moins lourd, les vitrages plus épais et les châssis consolidés étant moins fragiles. Les fenêtres seront de préférence en bois (capacités thermiques et acoustiques meilleures), éventuellement en aluminium à rupture de pont thermique. Les vitrages seront doubles voire triples, et à faible émissivité.

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Q UALITÉ A RCHITECTURALE

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable

PROFITER DES APPORTS SOLAIRES DES OUVERTURES DIMENSIONNÉES SELON LES ORIENTATIONS Des grandes fenêtres au sud pour profiter de la chaleur et de la lumière du soleil, protégées l’été (stores, brise-soleil, auvent, arbres...). Des fenêtres réduites au nord pour se protéger du froid, de la pluie, du vent. source: ADH

UNE SERRE OU UN JARDIN D’HIVER Une serre (une véranda, un jardin d’hiver) installée au sud permet d’emmagaziner la chaleur du soleil d’hiver pour la diffuser dans la maison pendant les nuits plus froides. Elle donne une pièce en plus à la maison, dont l’usage varie avec les saisons source: ADH

POUR ALLER PLUS LOIN MURS CAPTEURS OU “MURS TROMBE” Un “mur capteur” joue le même rôle qu’une serre; il prend moins de place mais n’offre pas d’espace particulier.

source: ADH

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable CONCEPTION | ÉTÉ

CONFORT D’ÉTÉ = ÉVITER LES SURCHAUFFES - forte résistance thermique des parois (influence de 2 à 4°C) - surfaces vitrées bien orientées et protégées (influence de 2 à 4°C) - ventilation nocturne de la maison pour évacuer la chaleur (influence de 2 à 5°C) - bonne inertie du bâtiment (influence de 1 à 3 °C)

LIMITER L’ACTION DES RAYONS SOLAIRES DES PROTECTIONS SOLAIRES BÂTIES OU PLANTÉES

source: Manuel d’architecture naturelle, David Wright, Ed. Parenthèses

DES OCCULTATIONS VARIABLES

source: ADH

des volets en bois, vernis ou peints, qui habillent la façade

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Q UALITÉ A RCHITECTURALE

des persiennes, en bois ou en métal, qui font aussi brise-soleil

DE

un store à lames vertical, en métal brossé ou laqué, d’usage très flexible

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable

CLIMATISATION Aides, primes: Aucune Achat + installation: environ 1300€ Frais de fonctionnement:

RAFRAÎCHIR, VENTILER Des pièces tra-

- Maintenance annuelle: environ 150€

versantes,

une

- Coût mensuel électricité pour 40m², 12

maison ventilée

heures/jour: environ 80€ soit environ

naturellement,

320€ par an pour 4 mois d’utilisation

aucune climati-

Puissance consommée: environ 1kWh / 20m², soit 720kWh/mois / 40m² - Coût du kW électricité: 0,11cts

sation n’est né-

Coût annuel pour 40m²/4 mois par an: environ 450€ en plus de l’investissement de départ.

cessaire. source: ADH

TROUVER DE L’INERTIE Trouver de l’inertie pour conserver chaleur et fraîcheur: planchers, murs, toits en

éléments

maçonnés

pleins (béton, parpaing ou briques

pleins,

pierre...)

stockent la chaleur le jour et la restituent la nuit, stockent la fraîcheur la nuit et la restituent le jour. source: ADH

POUR ALLER PLUS LOIN Une toiture plantée renforce l’inertie du bâtiment et limite les rejets d’eau plu-

TOITURE PLANTEE

viale (environ 40% est absorbé).

source: ADH

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable SYSTÈMES | PRODUIRE DE LA CHALEUR La vie quotidienne dans nos sociétés consomme de l’énergie (chauffage, éclairage, électroménager, bureautique, domotique...). Cette énergie (électricité, gaz, fioul...) est produite, vendue, achetée; et les ressources de notre planète sont limitées. D’autres sources d’énergie sont inépuisables et gratuites (soleil, vent, pluie); la géothermie en fait partie. Les Pompes A Chaleur (PAC) géothermiques et le solaire thermique (chauffage de l’eau) sont les utilisations les plus appropriées pour l’habitation, les plus efficaces et les plus rentables.

POMPE À CHALEUR (PAC)

Une pompe a chaleur capte le chaud de l’extérieur pour le restituer, encore plus chaud, à l'intérieur. Elle utilise l'énergie, renouvelable et gratuite, contenue dans le sol, l’air ou l’eau et ne rejette aucun CO2 dans l’air. Elle fonctionne à l’électricité, et n’est donc pas 100% écologique, mais sa consommation est très raisonnable. Une pompe à chaleur peut, selon les modèles, assurer chauffage, eau chaude sanitaire et rafraîchissement pour l’été.

source: ADEME

Si besoin, elle se couple très bien à une installation existante ou à un chauffage d'appoint.

La pompe à chaleur dite géothermique puise la chaleur contenue dans le sol. Les capteurs sont installés dans le jardin: - capteurs horizontaux: des tubes en polyéthylène sont entrelacés sur une longue distance, et enterrés à faible profondeur (entre 0,6 m et 1,2 m). C'est la solution la plus simple, recommandée lorsque la configuration du jardin s'y prête. - capteurs verticaux (aussi appelées “sondes géothermiques”): les sondes sont installées jusqu'à 100m en profondeur, après forage; plus chères et plus performantes, elles sont utilisées lorsque la superficie du jardin est insuffisante. La pompe fonctionne à l’électricité, mais elle consomme peu: économie jusqu’à 60% sur une facture de chauffage classique (électrique).

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable

FOYER DE 4 PERSONNES LOGEMENT DE 100M²

EAU CHAUDE SANITAIRE (ECS) SOLAIRE

Consommation moyenne / an Eau Chaude: Ancien 3600 kWh / Neuf 4000 kWh Chauffage: Ancien: 32800 kWh / Neuf 9500 kWh

ECS Solaire Installation: 3000 à 4800€ Aides ADEME, Collectivités: 1400€ Aides fiscales: - 15% en construction neuve - 20% en réhab + TVA 5, 5% Rendement: 50 à 60% des besoins Amortissement 3 à 5 ans

Pompe à Chaleur Installation: - de 7000 à 8500€ (chauffage seul) - de 13500 à 14500€ (chauffage et rafraîchissement) Primes ANAH: variables selon revenus Aides Fiscales: jusqu’à 40% Rendement: 1kWh électrique consommé = 3 à 4kWh restitués Amortissement environ 10 ans

Coût du Kwh/type d’énergie - Soleil:

0,000 €

- Bois déchiqueté:

0,023 €

- PAC géothermique:

0,053 €

- Gaz de ville:

0,073 €

- Fioul domestique:

0,083 €

- Electricité:

0,110 €

- Gaz Propane:

0,114 €

POUR ALLER PLUS LOIN CHAUFFAGE AU BOIS, CHAUDIÈRE À GRANULATS, INSERT

Il existe 4 sortes de bois de chauffage et donc 4 types de chaudières adaptées: la bûche classique, les bûchettes reconstituées, les plaquettes, les granulés. Le bois est le combustible le moins cher, et la chaudière à bois coûte moins cher à l'usage que le gaz ou le fioul. L’investissement initial est identique au gaz grâce au crédit d’impôt.

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable SYSTÈMES | VENTILER ET RAFRAÎCHIR La ventilation est une nécessité absolue dans nos bâtiments très isolés et bien chauffés, pour notre bien-être, notre santé et celle de notre construction. Mais il faut ventiler à bon escient et sans dépense superflue d’énergie, d’autant plus dans une construction à basse consommation.

L’aération des logements a longtemps été laissée au soin des conduits de cheminée et des multiples défauts d’étanchéité des constructions; on ne contrôlait alors ni la circulation de l’air, ni les déperditions de chaleur. Avec la ventilation naturelle des pièces, la circulation de l’air se fait par simple tirage naturel, le moteur étant la différence de température entre l’extérieur et l’intérieur et la différence de pression sous l’action du vent, système souvent trop efficace en hiver et pas assez en été. Dans des logements plus chauffés et plus isolés, un renouvellement insuffisant de l’air engendre des dégâts (humidité, moisissures); la mise en place de systèmes de ventilation mécanique est nécessaire pour assurer une circulation permanente de l’air. Leur fonctionnement repose sur l’équilibre entre une bonne efficacité des équipements (débits extraits suffisants, perfectionnement des entrées d’air) et une sortie de chaleur minimale (limitation des pertes grâce aux entrées d’air hygroréglables, mise au point de la ventilation double flux avec récupération de chaleur).

LA VENTILATION DOUBLE FLUX, PRINCIPES La ventilation double-flux permet de limiter les pertes de chaleur inhérentes à la ventilation: ce système récupère la chaleur de l’air vicié extrait de la maison et l’utilise pour réchauffer l’air neuf filtré venant de l’extérieur. Un ventilateur pulse cet air neuf préchauffé dans les pièces principales par le biais de bouches d’insufflation. Cela permet des économies de chauffage importantes: - en récupérant jusqu’à 70 % (90% dans les systèmes haute

performance)

de

l’énergie contenue dans l’air vicié extrait, - en profitant de la chaleur dégagée par la cuisson ou la toilette.

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable

PUITS CANADIEN / PUITS PROVENÇAL en hiver, le puits “canadien” réchauffe l’air

en été, le puits “provençal” rafraîchit l’air

à la mi-saison, le by-pass reste neutre

Le puits canadien, appelé aussi puits provençal, est un système géothermique “de surface”. C’est en quelque sorte une climatisation naturelle, basée sur le simple constat que la température du sol à partir de 1,60m de profondeur est plus élevée que la température ambiante en hiver, et plus basse en été. La température du sol à 2m de profondeur est d'environ 15° l’été et 5° l'hiver, et plus on descend profondément, plus on se rapproche d'une température constante de 10°C. Le flux d’air est facilement maintenu grâce à un ventilateur. Les tuyaux ne doivent pas être d'un diamètre trop important afin de faciliter les échanges thermiques (+/- 15cm). Le coût d’installation de ce système, encore très insuffisamment utilisé, est marginal s'il est prévu lors de la construction.

POUR ALLER PLUS LOIN CHEMINÉE SOLAIRE DE VENTILATION C’est un procédé techniquement très simple: un conduit de cheminée ouvre sur les pièces; la souche de cheminée en toiture est couverte d’une surface chauffante (un simple vitrage devant une surface noire par exemple); l’air chaud en partie haute “tire” l’air présent dans les pièces et assure un renouvellement d’air efficace et gratuit.

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable SYSTÈMES | PRODUIRE DE L’ENERGIE Le soleil et le vent permettent de chauffer de l’eau, soit pour le chauffage de la maison, soit directement pour l’eau chaude sanitaire. Ils peuvent également permettre de produire de l’électricité. Celle-ci peut être stockée et garantir une relative autonomie, mais les installations nécessaires sont conséquentes; elle est généralement reversée dans un réseau de fournisseur et le coût correspondant est déduit des factures de l’abonné. Ce type d’installation peut alimenter directement un poste radio ou une lampe, guère plus.

L’ENERGIE SOLAIRE Le solaire photovoltaique consiste à convertir l'énergie solaire en électricité à l’aide de panneaux solaires. Un panneau solaire photovoltaique permet de produire sa propre électricité sans pour autant fonctionner en autarcie puisqu’on on continue à utiliser l’électricité du réseau dans lequel l’électricité produite est versée. L’installation est aujourd’hui rentable grâce au prix conventionné de rachat par EDF (voir encadré) et aux incitations fiscales, mais ces subventions ne dureront peut-être qu’un temps, et le coût actuel en énergie grise pour la fabrication des panneaux est en contradiction avec le propos écologique du procédé.

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable

INSTALLATIONS SOLAIRES & ÉOLIENNES Famille de 4 personnes, consommation moyenne / an: 4000 kWh Investissement: - Photovoltaïque: 1000€/m² - Eolien: 1000€/kW installé Production moyenne: - Photovoltaïque: 120kWh/m²/an - Eolien: 5000kWh/an (éolienne de 2kW) Coûts comparatifs: - Prix de vente EDF:

0,11€/kWh

- Prix de rachat EDF:

0,57€ kWh

Aides: - ADEME: 2€ par Watt-crête - Crédit d’impôts: 50% sur fourniture Amortissement: - Photovoltaïque: 10 à 15 ans - Eolien: 10 à 15 ans

POUR ALLER PLUS LOIN ENERGIE EOLIENNE L’utilisation de l’énergie éolienne à l’échelle d’une maison n’est pas aujourd’hui significative, sauf dans des conditions extrêmes, soit d’isolement soit climatologiques. Mais le vent, comme la pluie ou le soleil, est inépuisable, et ces technologies sont amenées à se développer.

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable ATTITUDE | RECOLTER, STOCKER, UTILISER L’EAU DE PLUIE Utiliser de l’eau “payante”, c’est à la fois: - consommer (indirectement) de l’énergie pour le traitement de l’eau, - générer plus d’impôts locaux en rejetant trop dans les réseaux, - dépenser de l’argent personnel... Pourquoi ne pas utiliser l’eau “gratuite”, et en limiter les rejets?

STOCKAGE ET UTILISATION DE L’EAU DE PLUIE

arrosage du jardin lavage de voiture chasses d’eau wc

machine à laver entretien ménager

citerne de stockage enterrée ou hors sol

évacuation du trop-plein sur le réseau de ville ou vers un basin de stockage

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable

FAMILLE DE 4 PERSONNES, CONSOMMATIONS MOYENNES: Toilettes: - Réservoir de 10l, 4 fois par personne et par jour: 58m3/an - 232€ - Réservoir double commande 3/6l: 22m3/an - 88€ Jardin: - 100m² de pelouse arrosé à l’eau du robinet: 20m3/an - 80€/an

Exemples de citernes de stockage

Eléctroménager: - Lave Linge (récent): 70l / machine, 3 machines / semaine 11m3/an - 44€/an - Lave Vaisselle (récent): 25l / vaisselle, 1 vaisselle / jour 9m3/an - 36€/an Soit 120m3 / 480€ par an pour un investissement de l’ordre de 10000€. Durée d’amortissement environ 20 ans. Une citerne peut être aérienne; elle peut

Une citerne peut être enterrée; dans ce

être installée soit en intérieur dans un

cas, une fois l’installation terminée, seul

“local technique” de la maison (cave, cel-

un regard affleurant est visible.

lier, garage...), soit en extérieur, à l’applomb

du

toit,

et

participer

à

l’architecture du bâtiment.

POUR ALLER PLUS LOIN BASSIN D’INFILTRATION Le stockage des eaux pluviales récoltées peut se faire dans un bassin à ciel ouvert, un bassin d’infiltration dont les dimensions et la profondeur sont déterminées en fonction des caractéristiques du sol. Le stockage en citerne nécessite un exutoire, un trop plein qui peut être raccordé au réseau public où se déverser dans un bassin. Cela peut être l’occasion de créer un “bassin d’agrément” dans un jardin.

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable ATTITUDE | BIOCONSTRUIRE

Maison à ossature bois (MOB) TER-O architecte

Isolation extérieure paille

Briques isolantes broyat de tournesol, terre, chaux

Isolation chanvre

Double mur

Bloc monomur

Mur extérieure en briques de chanvre Atelier de l’Entre architecte

Enduit à la chaux

Toiture plantée

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable LISTE (NON EXHAUSTIVE) DE PRODUITS ET MATÉRIAUX ÉCOLOGIQUES DU COMMERCE GROS-ŒUVRE

- Béton de chanvre

- Installation électrique

- Viabilisation

- Autres bétons végétaux

- Éclairages basse conso

- Climatisation

- Bottes de paille

- Matériaux, murs

- Papiers, bidons, pneus, récup'

MATÉRIELS CHAUFFAGE / CLIM

- Toitures

- Puits canadien/provençal

ISOLANTS SECOND-ŒUVRE

- Climatisation naturelle

- Liège

- Chauffe-eau solaires

- Cuisine, salle de bains

- Laine de mouton

- Planchers chauffants

- Isolation

- Laine de lin

- Murs chauffants

- Finitions, décoration

- Laine de tissus

- Chaudières à bois déchiqueté

- Laine de chanvre

- Chaudières à granulés de bois

- Chènevotte

- Poêles à accumulation

- Chauffage

- Ouate de cellulose

- Poêles à granulés de bois

- Électricité

- Laine et fibres de bois

- Poêles à bois

- Eau

- Plume

- Inserts, cheminées

- Air

- Coton

- Chauffage à infrarouges longs

- Lumière

- Torchis divers

- Fabrication de biogaz

- Assainissement

- Argile expansée

ÉQUIPEMENTS

AUTRES ÉQUIPEMENTS

- Pouzzolane

EXTÉRIEUR - Aménag. extérieurs

- Perlite et vermiculite

- Robinetterie, économies d'eau

- Verre cellulaire

- Récupération de l'eau

- Baignades naturelles

- Filtration de l'eau

MATÉRIAUX DE COUVERTURE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION

- WC, toilettes sèches

- Tuiles d'argile

- Fosses et phyto-épuration

- Monomurs d'argile porosée

- Bardeaux et tavaillons de bois

- Éclairages naturels

- Monomurs de béton cellulaire

- Lauzes, ardoises

- Cuiseurs solaires

- Monomurs de pierre ponce

- Chaume

- Conservation, frigos

- Monomurs de chaux et billes de verre

- Toiture prairie

- Lavage du linge

- Monomurs de chanvre et chaux

- Literie et mobilier naturels

MATÉRIELS ÉLECTRIQUES

- Bois ossature - Bois massif rondins

- Panneaux photovoltaïques

- Bois massif madriers

- Éoliennes

- Bois massif parpaings

- Turbines hydro-électriques

- Pierre

- Autres

DIVERS - Habitats alternatifs (zomes, tipis, yourtes, roulottes, péniches, cabanes...)

POUR ALLER PLUS LOIN ACCESSOIRES économiseurs d’eau

De plus en plus de produits présents sur le marché permettent d’aider à économiser les ressources. robinets mitigeurs

toilettes sèches

chauffe-eau indépendant

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chasse d’eau 2 vitesses

réducteur de pression

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable UNE ISOLATION PERFORMANTE

L’isolation du bâtiment est le principal facteur d’économie d’énergie et de confort, hiver comme été. Laisser entrer moins de chaleur l’été, laisser sortir moins de chaleur l’hiver, consommer moins d’énergie pour chauffer ou rafraîchir sa maison, cela passe par les choix d’implantation et d’orientation, par l’utilisation de matériaux adaptés, par la distribution des fenêtres... mais cela est avant tout lié à la qualité de l’isolation, en toit, en mur, en sol. Perte de chaleur d’une maison individuelle non isolée

En isolant par l’extérieur, la maison est à l’abri d’un pullover qui la tient au chaud l’hiver, et également mais dans une moindre mesure au frais l’été. L’isolation extérieure a besoin d’être protégée contre les chocs: - par un revêtement imperméable et épais, type enduit (finitions et teintes variées), - par un bardage de clins, notamment dans le cas d’une Maison à Ossature Bois où l’isolation est posée entre poteaux, - par un contre-mur maçonné, système plus onéreux mais qui associe l’inertie à l’isolation.

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PRINCIPAUX PRODUITS D’ISOLATION Produits d’isolation Conditionnement Usages les plus fréquents Murs porteurs et cloisons Blocs à coller, pan- Planchers (sur vide sanitaire, interneaux médiaire, combles habitables) Bardages Briques à maçonner Monomur terre cuite Murs porteurs ou à joints minces Toitures, toitures-terrasses, combles perdus ou aménagés, cloisons, Rouleaux et pan- contre-cloisons complexes de douLaines minérales, laine de neaux blage et bardages roche et laine de verre Panneaux-sandwiches, planchers et dalles flottantes Combles perdus Vrac Murs creux (insufflage) Perlite expansée Panneaux Toitures-terrasses Planchers (terre-pleins, dallages, chapes flottantes) Murs (complexes de doublage, isolaPanneaux tion par l’extérieur, bardage) Polystyrène expansé (PSE) Combles habitables (panneauxde toiture) et toitures-terrasses Planchers à entrevous et poutrelles Entrevous béton ou treillis Planchers et sols (terre-pleins), murs Polystyrène extrudé (PSX) Panneaux Combles habitables (panneaux de toiture, Sarking) et toitures-terrasses Toitures, toitures-terrasses, doublage Polyuréthane (PUR) Panneaux des murs, planchers et sols Verre cellulaire Panneaux, blocs Toitures-terrasses Laine de bois ou fibragglos Compléments aux produits isolants Liège expansé manufacturés Fibres de bois

Béton cellulaire

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ENVIRONNEMENT

une architecture responsable L’isolation par l’extérieur est le meilleur moyen de limiter les “ponts thermiques”. Les ouvrages extérieurs (balcons, auvents) peuvent être indépendants de la maison.

Le choix des fenêtres est important pour l’efficacité thermique de la maison. Pour le châssis, le bois ou l’aluminium à rupture de pont thermique sont conseillés; pour le vitrage, le coefficient U et le facteur solaire g doivent être pris en compte.

Coefficient U: Coefficient d’isolation thermique. Plus il est petit, plus cela signifie que le matériau en question est performant. Facteur solaire g: Le facteur solaire g s'exprime en % et caractérise la quantité d'énergie solaire qu’un vitrage laisse passer; il mesure la contribution d'un vitrage à l'échauffement de la pièce. Plus le facteur solaire est petit, plus les apports solaires sont faibles.

Fenêtre Bois

Fenêtre mixte Bois/Alu

Fenêtre Alu

COMPARAISON DES MATÉRIAUX DE FENÊTRE (source Fenêtre.ComprendreChoisir.com) Bois Isolation thermique Performance

La meilleure

Isolation acoustique

Très bonne si la qualité est bonne Un peu plus cher, mais Prix les prix baissent Matériau le plus noble Esthétique Toutes les couleurs, formes, détails… Une couche de lasure ou Entretien peinture tous les 10 ans Produit naturel, noble et Protection environnement recyclable Grande taille possible Divers avec lamelé-collé (baie vitrée)

PVC

Très bonnes et suffisantes pour la plupart des cas

Aluminium

Mixte Bois-Alu

En théorie moins bon que PVC et Bois, en réalité suffisant dans 99% des cas; Excellent pour les climats extrêmes, utiliser alu avec rupture de pont thermique -La meilleure

Très bonne: l'alu à l'extérieur ne rouille pas

Plus économique

Entre le PVC et le bois

Le plus cher

Moins noble que le bois ou l'alu, couleurs limitées

Toutes couleurs possibles (thermolaquage ou anodisé), bi-color possible (intérieur / extérieur)

Chaleur du bois à l'intérieur, modernité de l'alu à l'extérieur

Durabilité

Aucun

Aucun: alu à l'extérieur

Moins écologique qu'on le dit !

Écologique, très bon recyclage de l'alu

Bois: excellent Alu: ok

Pas adapté aux grands formats

Idéal pour grandes tailles ou coulissants Moins bien distribué que Bois/PVC

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charte de qualité architecturale de Blanquefort

MÉTHODE

annexes et mémento pratique

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique QUESTION DE MÉTHODE UNE MÉTHODE OUVERTE ET VIVANTE FONDÉE SUR L’ÉCHANGE Une Charte n’est efficace que si elle est largement diffusée, lue, com-

principales étapes

prise et appliquée par tous. C’est un document qui fonde une culture partagée autour de valeurs communes, d’envies de bien faire, de réa-

- Faisabilité

liser ensemble, de participer à la fabrication et l’évolution d’une ville. La Charte est un outil de prise de connaissances, d’aide à la concep-

- Conseil

tion, une base de travail et de discussions autour des projets. Mais elle ne suffit pas si elle n’inscrit pas son propos dans une démarche

- Préinstruction

d’échanges entre tous les acteurs, Ville, Maîtres d’Ouvrage, Maîtres d’Œuvre.

- Instruction

L’ambition de la Ville de Blanquefort est de mettre au cœur des atten-

- Suivi des études

tions de chacun la meilleure qualité architecturale possible et cela à toutes les phases du projet. La commune s’engage donc à faire dialo-

- Contrôle en cours de réalisation

guer tous les acteurs pour définir ensemble des projets satisfaisants pour tous: c’est sa mission de collectivité publique.

- Contrôle des ouvrages réalisés

L’anticipation et la transparence sont ici plus que nécessaires. Trop de difficultés dans l’élaboration et l’acceptation de projets viennent de prises de connaissances trop tardives, de dessins peu clairs, d’avis mal exprimés. La franchise et la lisibilité doivent, à chaque étape, permettre un échange constructif, respectueux et dynamique. La volonté de cette méthode ouverte et vivante est de créer les conditions d’une envie collective de toujours mieux faire, pour améliorer le cadre de vie et le projet citoyen. Pour rendre plus efficace cette démarche, la Charte en décrit ici les étapes et définit la liste des documents nécessaires à la bonne lecture des projets.

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique ETAPES

FAISABILITÉ

INSTRUCTION

La faisabilité, c’est la vérification de toutes les données juridiques et

L’instruction est la phase qui met le projet en face de la légalité: PLU

urbaines, de toutes ses incidences en termes de paysage, d’usages, de

bien sûr mais aussi tout règlement pouvant s’appliquer sur un lieu, un

pratiques de la ville (manières d’habiter, de circuler…). Mais c’est aussi

environnement, un programme. C’est aussi le moment privilégié de la

l’occasion pour la Ville d’étudier elle-même les incidences d’une opé-

discussion et souvent de la mise au point qui s’appuie donc préféren-

ration sur le paysage et d’anticiper l’impact de ses transformations fu-

tiellement sur le droit.

tures.

La Charte doit pouvoir faire sortir cette phase de dialogue du registre purement réglementaire. Le droit définit la liste de documents à fournir par les demandeurs; cette liste peut être élargie pour que tous les aspects du projet (le confort des logements, par exemple) puissent être abordés.

PRÉ INSTRUCTION

CONTRÔLE

La pré-instruction, c’est une manière d’accompagner les pétitionnaires

Un système de contrôle des projets réalisés doit être mis en place et

ou les opérateurs en les orientant dans leurs démarches de projet et

dépasser le simple contrôle de légalité.

en les amenant à déposer à l’instruction (aujourd’hui raccourcie) des

Si on passe à une ville de projets partagés, les modalités doivent en

dossiers déjà évalués, conduits et contrôlés. Attention: la pré-instruc-

être subtilement communiquées et s’appliquer à tous, y compris à la

tion n’est pas une simple phase de prise de connaissances par les de-

puissance publique.

mandeurs mais une vraie phase de travail. Une liste précise de documents accompagnant la définition de cette phase doit être remise aux demandeurs.

CONSEIL Le conseil couvre potentiellement toutes les phases mais peut s’appliquer différemment en fonction de la taille et de la priorité du projet. Pour les “petits” projets, le conseil peut être apporté en phase de préinstruction ou d’instruction. Pour les “plus importants” le conseil doit être donné dès la faisabilité et être suivi durant la procédure. Les modalités d’organisation du conseil sont elles aussi variables : avis, réunions, production de dessins, recherches…

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique ENJEUX ET CONTENU DES ÉLÉMENTS DE DOSSIER ENJEUX ET OBJECTIFS

IMPLANTATION ET EXTÉRIEURS

ETAT DES LIEUX

PLAN MASSE

L’analyse de l’état des lieux permet au pétitionnaire comme à l’instructeur de vérifier la prise en compte des spécificités du site dans l’élaboration du projet.

Le plan “des masses”, donne à lire les volumes prévus, leurs dimensions propres, les relations entre eux et avec les constructions voisines.

L’état des lieux est “projeté”: il inscrit la parcelle dans les perspectives

Il doit pouvoir être comparé au plan d’Etat des Lieux; il peut être as-

d’évolution du quartier, sur la base des informations fournies.

socié au plan de toiture.

L’état des lieux est majoritairement graphique; il comprend:

Le projet est intégré sur le plan parcellaire sur le quel figurent la rue

- un plan de situation permettant de localiser le projet à l’échelle de la ville et du quartier,

et les parcelles et constructions voisines sur au moins 3 parcelles de chaque côté du projet, ainsi que les principales côtes altimétriques du

- une présentation de l’état initial du terrain et de ses abords (rue,

terrain d’assise, notamment dans le cas d’un terrain en pente (éven-

parcelles voisines, paysage environnant), y compris la végétation

tuellement courbes de niveau).

et tous les éléments particuliers existant, y compris les construc-

Le nord est indiqué, et le plan est présenté nord en haut; il est ombré

tions voisines (plan et coupes de principe sur l’ensemble de la par-

(soleil plein sud à 45°), ainsi que les masses arborées et les volumes

celle et de ses abords, photographies repérées sur le plan),

des parcelles riveraines (une photo aérienne peut être utilisée).

- un rappel de l’histoire du site (texte et/ou photos anciennes).

La répartition des principales fonctions est indiquée (accès, station-

Les plans seront présentés nord en haut.

nements, principes d’aménagements extérieurs...).

L’état des lieux peut servir de base de références pour le projet, qu’il

Le plan est côté dans les 3 dimensions, en plan et en hauteur (égout

s’agisse de s’inspirer directement du quartier ou au contraire de s’en

et faîtage pour les toits en pente, hauteur de chaque éléments pour

distinguer mais de manière assumée et convaincante, et pour ce qui

les volumes décomposés...).

concerne:

Si le plan de masse fait office de plan de toiture, les matériaux et tous

- les essences et des ports,

les édicules (cheminées, ventilations, panneaux...) y figurent.

- les matériaux et leurs mises en œuvre,

Enfin ce plan est “projeté”: les extensions ou compléments futurs (ga-

- les types de bâtiments ou de clôtures...

rage, piscine, extension, panneaux solaires...) y sont portés, de manière distincte des aménagements initiaux (sur le même document avec des tracés en pointillés et des ombres plus claires ou sur un do-

NOTE DE PRÉSENTATION DU PROJET

cument complémentaire).

La note de présentation décrit le projet (programme, principes, organisation, aspects...) et son fonctionnement (utilisateurs, usages, évolutions vraissemblables...), dans le but d’aider le pétitionnaire à vérifier l’adéquation entre son projet et ses attentes.

Echelle: 1/500e (1/1000e pour les grandes opérations).

Elle explicite notamment, en relation avec le PLU et la Charte: - l’implantation des constructions nouvelles par rapport aux constructions et paysages voisins,

PLAN D’AMÉNAGEMENT D’ENSEMBLE L’ensemble de la parcelle est présenté avec le plan de RdC: les espaces extérieurs sont définis comme les espaces intérieurs. Le nord est indiqué.

- l’aménagement du terrain (tracés, plantations, stationnements,

Les petites constructions annexes (abri de jardin, abri voiture, atelier,

éclairage, matériaux...), qu’il s’agisse d’espace privé ou collectif,

resserre…), en dur ou légères, sont soigneusement définies (elles font

- le traitement des constructions (principale et annexes), des clôtures,

également l’objet de plans, coupes, élévations...). Les services (stationnements, livraison, accès parking…) sont claire-

- les matériaux et leurs finitions.

ment définis.

S’il s’agit d’un projet “habitat”, le nombre de logements, leur typologie,

Les cheminements et lieux particuliers (terrasse, pergola, piscine en-

leur destination (résidence principale, location…), le type de finance-

terrée ou hors sol, barbecue, jeux d’enfants...) sont représentés.

ment, la commercialisation, les partenaires, le mode de gestion à

Les éclairages extérieurs, et leur automatisation éventuelle, sont re-

terme, etc… devront être précisés.

présentés et identifiés.

S’il s’agit d’un projet “bureaux” ou d’un équipement public, les mêmes

Les végétaux sont définis et correctement représentés.

attentions seront décrites.

Le plan est complété d’au moins une coupe allant de la limite sur rue

La note sera complétée d’un Cahier de fournitures présentant les prin-

à la limite de fond de parcelle, représentant le bâtiment et les exté-

cipaux matériaux et matériels (documentation technique, échantillon,

rieurs, et lisible en regard de la coupe d’Etat des Lieux.

croquis de principe...).

Echelle: 1/200e (1/500e pour les grandes opérations).

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique BÂTIMENT

SYNTHÈSE, FINITIONS, SUIVI

PLANS DES DIFFÉRENTS NIVEAUX

VUE PERSPECTIVE

La présentation des plans permet au service instructeur de mieux comprendre le projet du pétitionnaire, et ainsi d’essayer de trouver avec lui des réponses adaptées à ses besoins.

La vue en perspective permet de s’approcher de l’image finie du bâtiment et de vérifier sa bonne inscription dans le quartier.

Le nord est indiqué sur tous les plans.

à terme de l’opération; le montage sur une photo depuis l’espace pu-

Les abords sont rappelés (rue, cour, jardin...).

blic est à privilégier.

Les plans sont représentés équipés et meublés.

Le point de vue est à hauteur d’oeil, et le projet est représenté animé.

Echelle: 1/100e.

Il ne s’agit pas nécessairement d’une image de synthèse.

FACADES

DEVELOPPEMENT DURABLE

Toutes les façades sont représentées avec la même attention, quelque soit leur visibilité depuis l’espace public ou les parcelles voisines.

Les éléments demandés permettent d’aider le pétitionnaire à optimiser sa construction et/ou à en prévoir des améliorations à terme.

Les façades sont nommées en fonction de leur orientation cardinale et

Les points rappelés à ce titre peuvent avantageusement être intégrés

de leur statut (sur rue, sur cour, sur jardin, sur champs…).

aux documents écrits (§ spécifique dans la notice et complément au

Les élévations sur l’espace public sont présentées intégrées à l’épan-

Cahier de Fournitures) et graphiques (représentation et titrage sur les

nelage de la rue (en dessin ou sur la base de photo-montages); elles

plan, coupes, élévations), plutôt que faire l’objet d’un document indé-

intègrent au moins 1 parcelle de chaque côté, qu’il s’agisse d’un ali-

pendant; la Charte sert de guide à la vérification de ces points.

gnement sur rue ou d’un bâti discontinu. Dans le cas d’une construc-

La prise en compte de l’orientation est décrite.

tion implantée en retrait de l’alignement et présentant une clôture sur

Les dispositions de confort “été” et “hiver” sont spécifiées.

rue, la façade sur rue présentera la clôture aussi définie que la façade

La nature de l’isolation thermique est précisée (sol, murs, toit) ainsi

de la construction, celle-ci étant représentée en arrière plan (plus

que le niveau de performance des menuiseries (portes et fenêtres).

claire ou simplifiée) et faisant l’objet d’une planche complémentaire.

Les choix techniques sont listés (chauffage, ventilation, utilisation des

Les façades sont côtées et représentées de manière exhaustive; les

eaux de pluie, production d’énergie...), les installations correspon-

matériaux et leurs finitions sont indiqués et reconnaissbles, les équi-

dantes sont décrites (locaux dédiés, émergences extérieures, inci-

pements (occultations, éclairage extérieur, grilles de ventilation le cas

dences sur les raccordements réseaux...).

échéant...) sont représentés de manière concréte.

Le tri sélectif et le recyclage sont intégrés, dans le projet (emplace-

Echelle: 1/100e.

ments dédiés) et dans la démarche (compost).Des équipements liés

Le point de vue est choisi de manière à être significatif de la perception

aux énergies renouvelables peuvent à terme être installés: la production d’Eau Chaude Solaire (ECS) peut être raccordée à l’installation

COUPES

existante, une citerne de stockage des eaux de pluie peut être installée

Les coupes permettent de lire le rapport des volumes entre eux, de vérifier la cohérence des niveaux; comme les plans, elles sont demandées pour aider le pétitionnaire à bien lire son projet.

et raccordée au réseau de distribution des chasses d’eau... Le coût global est pris en compte, sur la base d’une consommation estimée, du coût de fabrication, et des contraintes d’entretien des matériaux choisis; l’empreinte écologique peut servir de référent.

Le nombre de coupes demandées varie en fonction du projet (dans le cas par exemple d’une maison d’un seul tenant avec un toit à deux pentes 1 seule coupe suffit). Comme les façades, les coupes sont nommées en fonction de leur orientation cardinale et de leur statut. Elles sont présentées équipées et “animées” (personnages, voiture...). Les aménagements extérieurs y sont portés sur au moins 5m autour du bâtiment.

Echelle: 1/100e.

Un exemple de plan masse

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DE

Q UALITÉ A RCHITECTURALE

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B LANQUEFORT

95


MÉTHODE

annexes et mémento pratique LEXIQUE ARCHITECTURAL

e faîtag ture toit couver ou u nea ché

re uttiè o g ou

n façade pigno le éra lat e ad faç

façade principale

tre fenê

re e enêt porptorte-f nt ou eme s s ba sou

linteau châssis menuiserie/vitrage occultation (volets, persiennes, stores...) garde-corps (obligatoire à 1m)

appui allège

96 C HARTE

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Q UALITÉ A RCHITECTURALE

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique LEXIQUE FONCIER

din jar

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique SYNTHÈSE A ÉVITER: Les décors inutiles: corniche moulurée, tympan décoratif à l’entrée, garde-corps lourdement ouvragé... autant d’éléments onéreux et non blanquefortais. Le garage est un appentis utilitaire adossé à la maison; il ne participe pas du projet. Les fenêtres n’ont aucun rapport entre elles, ni dans leurs dimensions, ni dans leur implantation. Les fermetures et occultations sont soit absentes, soit des volets roulants qui n’aportent ni confort d’usage ni qualité à la façade.

CONSEILLÉ: Un seul modèle de fenêtres, organisées entre elles, de forme verticale et munies d’occultations (volets, persiennes, stores...). Une sortie de cheminée en toiture, même sans cheminée aujourd’hui. Le volume du garage dans un matériau différent, une terrasse sur le toit, une porte-fenêtre qui donne dessus. Une marquise au-dessus de la porte pour protéger de la pluie. Des garde-corps simples devant les fenêtres basses comme sur la terrasse..

98 C HARTE

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Q UALITÉ A RCHITECTURALE

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique SYNTHÈSE Murs à forte inertie thermique restituant la nuit la chaleur

Protection contre les vents (utilisation de la topographie,

captée dans la journée

écran végétaux, toiture basse du côté des ventes dominants

Isolation performante (toit, plancher, murs vitrages) et ré-

ou froids et humides)

duction des ponts thermiques

Espaces tampon (garage, buanderie, chaufferie, placards,

Toit de la véranda non vitré et muni d’ouvrants de taille suf-

local poubelles suffisamment grand pour faciliter le tri…) au

fisante pour évacuer la chaleur en excès et favoriser la cir-

Capteurs solaires thermiques

nord et à l’ouest

culation d’air frais la nuit Stores ou volets extérieurs Circuit de distribution d’eau chaude court et calorifugé pour éviter le refroidissement dans les canalisations

Plantation d’arbres à feuilles

Toit débordant protégeant les baies vitrées du rayonne-

caduques pour ombrager la

ment solaire en été

façade en été

Ouverture

réduites

à

l’ouest et l’est, limitées au nord

Façade principale au sud avec de grandes fenêtres Récupération de l’eau de pluie

et une véranda donnant sur les pièces à vivre: on profite ainsi au maximum de la chaleur du soleil et de la lumière naturelle

Utilisation de matériaux de construction sains, recyclables ou recyclés : - Minimisant les dégagements de solvants, fongicides, particules irritantes - Ne dégageant pas de vapeurs toxiques en cas d’incendie

Dans la cuisine, place suffisante prévue pour plusieurs poubelles de tri

- Régulant naturellement l’humidité intérieure - Faciles à entretenir

Réduire le coût du chauffage:

Permettre et valoriser la gestion des déchets :

Valoriser les apports gratuits de soleil,

Faciliter leur tri et leur stockage,

Réduire les pertes de chaleur

Utiliser des matériaux de construction qui peuvent être réutilisés ou recyclés,

Utiliser une (ou des) énergie(s) renouvelables (s) et/ou bon marché pour se

ou qui proviennent de matériaux recyclés

chauffer et chauffer l’eau sanitaire

Eviter les surchauffes l’été :

Avoir une maison saine:

Limiter la pénétration du soleil d’été

Choisir des matériaux de construction et de décoration qui respectent votre

Ventiler la maison la nuit

santé Privilégiant les matériaux de construction qui respirent et régulent naturelle-

Economiser l’eau : Prévoir un système de récupération de l’eau de pluie

ment l’humidité En faisant installer un système de ventilation performant et silencieux

Envisager un double réseau d’alimentation en eau (eau potable pour cuisine et salle de bains, eau de pluie pour toilette, lave-linge et extérieur)

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique RELATIONS, UNE ARCHITECTURE SITUÉE

Jardin potager proche de “Mod8”, Blanquefort

Résidence dans le coteau, rue de la Jalle

Passage commun du centre-ville de Blanquefort

Construire sur le plateau naturel

Résidence Cunegan à Blanquefort

Ancienne cour de ferme dans le centre bourg

Résidence Cimbats à Blanquefort

Rue Tastet Girard, à Blanquefort

Maison dans la pente, Pilon/Georges architectes

Hangar de la zone économique, Blanquefort

Rue Alcide Eyquem, Blanquefort

Les Colonnes, Blanquefort

100 C HARTE

DE

Q UALITÉ A RCHITECTURALE

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique ICONOGRAPHIE

Au milieu des arbres, rue Paul Léglise, Linas

La Ferme Villa Onnen, Onix architecte

Une clôture sur mur bahut, Blanquefort

Extension d’école à St Fortuna, Putz architecte

Maison en ville, Ropponen/Brunel architectes

Une clôture simple, Blanquefort

Casa Tolo, Vila Real, Siza architecte

Un exemple de service intégrés

Autour des arbres, Lacaton/Vassal architectes

Une clôture plantée, Blanquefort

Réhabilitation, Servas architecte

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique ASPECTS, UNE ARCHITECTURE SIMPLE ET BIEN CONSTRUITE

Rue gambetta, Blanquefort

Lotissement saturne, Blanquefort

Longère Girondine, Peybois, Blanquefort

Avenue de l'Europe, Blanquefort

Rue gambetta, Blanquefort

Ecole saturne à Blanquefort

Maison Phenix, Ferrier architecte

Habitats collectifs en bois, Dandrel architectes

Maison Bottmingen, Herzog/Demeuron architecte

Un exemple de maison en béton brut

Un exemple de maison en pierres

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique ICONOGRAPHIE

Un exemple de pavillon, Doazan architecte

Longère contemporaine, Castric architecte

Fenêtre ancienne, rue Gambetta, Blanquefort

Exemple de collectif, Dandrel architecte

Un collectif du quartier Vauban, Freiburg

un exemple de fenêtre actuelle

Le Végétal

Les enduits

Le béton tramé

Le béton brut

La brique

Le bardeau

Le bardage bois

Le bardage bois

Un exemple de maisons enduites

Maison Montbert, Berranger architecte

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Un exemple de fenêtre à guillotine

Différentes occultations

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Q UALITÉ A RCHITECTURALE

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B LANQUEFORT

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique USAGES, UNE ARCHITECTURE COMMODE

Un exemple de baie avec persiennes

Un exemple de baie toute hauteur

Une serre largement ouverte devient une pièce

Un exemple de placards/dressing intégré

Un exemple de placards

Un exemple de terrasse lieu de vie

un exemple de cheminée dessinée

Un exemple d’escalier intégrant des rangements

Un exemple de “jardin d’hiver”

Un exemple de cuisine correspond aux usagers

Un exemple de miroirs agrandissant les espaces

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Q UALITÉ A RCHITECTURALE

DE

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique ICONOGRAPHIE

Un exemple d’abri voiture

Un exemple de cour équipée

Casa Van Middelen Dupont, Siza architecte

Un exemple de pergola, Leibar/Seigneurin architectes

Une Terrasse sous une tonnelle, Blanquefort

Maison Mascotte, Lotfta architecte

Un exemple de cour, Blanquefort

Un exemple d’extension à l’identique

Un autre exemple d’extension différente

Un exemple de jardin aménagé, Blanquefort

Un exemple de petit cabanon, Correia architecte

Un exemple de surélévation en centre-ville

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Q UALITÉ A RCHITECTURALE

DE

B LANQUEFORT

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique ENVIRONNEMENT, UNE ARCHITECTURE RESPONSABLE

Un exemple de serre, espace tampon

Un exemple de stores extérieurs

Un exemple de toiture photovoltaïque

Un exemple de mur trombe

Un exemple de pergola

Un exemple de panneaux ECS intégrés

Un exemple de toiture plantée

Un exemple de panneaux photovoltaïques

Un exemple d’insert

Un exemple de PAC double flux

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Q UALITÉ A RCHITECTURALE

DE

Un exemple d’éolienne pour particulier

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique ICONOGRAPHIE

Une construction à ossature bois

Un exemple d’isolation en paille

Un exemple d’isaolation naturelle: plaques de chanvre

Un exemple de construction à ossature bois doublée de parpain de chanvre

Une construction doublée en pierre naturelle

Un exemple de construction en biobrique

Biobrique auto-isolante

Un exemple d’éolienne verticale

Un exemple d’enduit à la chaux

Un exemple de maison semie-enterrée

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Q UALITÉ A RCHITECTURALE

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B LANQUEFORT

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique POUR ALLER PLUS LOIN UNE ARCHITECTURE SITUÉE

UNE ARCHITECTURE CONSTRUITE

SIMPLE

ET

BIEN

Caroline Stefulesco, L'urbanisme végétal, Institut du Développement

Dominic Bradbury, Les nouvelles maisons de campagne, Seuil, 2005

Forestier, 1993

Bertoncello & Fouin, Les matériaux naturels, Ed. du Rouergue, 2006

Hans Wagner, Les nouveaux espaces de jeux naturels, Terre Vivantes,

Olivier Labesse, Utiliser la chaux hydraulique, Eyrolles, 2006

1996

Collectif, Building on sloping land (Construire dans la pente), Pencil,

Frédérique Basset, Laurence Baudelet, Alice Le Roy, Jardins partagés,

2008 (Anglais)

Terre Vivante, 2008

Faveton, Maisons de bois, Aubanel, 2006

Pierre Nessmann, Philippe Perdereau, L’art du petit jardin, Flammarion,

Gauzin-Muller Dominique, Construire avec le bois, Le Moniteur, 1999

2002

Jacques Repiquet & Laurence duca, Construire en bois aujourd'hui,

Ann-Marie Powell, Petits jardins d'aujourd'hui, Ulmer, 2006

Eyrolles, 2006

Daniel Puiboube, Très petits jardins, Création & Jardin, 2004

Collectif, Architecture terre, Éditions l’Inédite, 2007

Daniel Puiboube, Le jardin du débutant, Bordas, 2000

Christian Lassure, L'architecture vernaculaire de la France, CERAV (sur

Daniel Puiboube, Des arbres pour le jardin, Création & Jardin, 2004

www.pierreseche.com)

Pierre Nessmann , Cabanes et petites constructions, Aubanel, 2008

Françoise Fromonot, Glenn Murcutt, Gallimard, 2003

Pierre Nessmann, Les clôtures : un guide technique, Aubanel, 2006 Richard Key, Dallages et terrasses, Marabout, 2006 Francis Hallé, Plaidoyer pour l'arbre, Actes Sud, 2005 Philippe Delerm, A Garonne, Points Seuil, 2007 Jean-Paul Pigeat, Paysages de la vigne, Solar, 2000 Joël Rochard, Carine Herbin, Les Paysages Viticoles, Féret, 2005 Christian Grené, Michel Vignau, L'estuaire de la Gironde, Actes Sud, 2009 Pierre Donadieu, Paysages de marais, Jean-Pierre de Monza, 1998 John Brinckerhoff Jackson, A la découverte du paysage vernaculaire, Actes Sud , 2003

www.webjardiner.com www.lamaisonrustique-librairie.com http://estuairegironde.net

108 C HARTE

DE

Q UALITÉ A RCHITECTURALE

DE

www.pierreseche.com/sommaire_architecture_vernaculaire www.cndb.org/ www.librairiedumoniteur.com

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique WEBOGRAPHIE | BIBLIOGRAPHIE INDICATIVES UNE ARCHITECTURE COMMODE

UNE ARCHITECTURE RESPONSABLE

Dominique Rabin, La maison sur mesure, 2008

Samuel Courgey, Jean-Pierre Oliva, La conception bioclimatique, Terre

Atlas plans de logements, Links, 2009

Vivante, 2006 Jean-Claude Mengoni, Manuel Mengoni Matériaux écologiques d’intérieur, Terre Vivante, 2009 Friedrich Kur, L’habitat écologique,Terre Vivante, 1998 Stéphane Bedel, Thierry Salomon, La Maison des [néga]watts, Terre Vivante, 1999 Jean-Pierre Oliva, L’isolation écologique, Terre vivante, 2001 Bruno Herzog, Le puits canadien, Eyrolles, 2007 Claude Aubert Thierry Salomon, Fraîcheur sans clim’, Terre vivante, 2004 Maurizio Corrado, La maison écologique, De Vecchi, 2004 L'habitat écologique et les aides de l'Etat, Eyrolles, 2006 Bernard Baudouin, Construire une maison écologique : Les atouts du bon sens, de l'habitat sain et des économies d'énergie, Ambre, 2008 Lucien Schwartzenberger, Maison passive, géothermie et pompe à chaleur, SAEP, 2008 Brigitte Vu, Le guide de l'habitat passif, Eyrolles, 2008

www.ademe.fr www.terrevivante.org www.developpement-durable.gouv.fr www.la-maison-ecologique.com www.habitat-ecologie.com www.cerdd.org www.batirecologique.com www.eco-logis.com www.eco-bau.ch

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Q UALITÉ A RCHITECTURALE

DE

B LANQUEFORT

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique LA CHARTE EN 20 QUESTIONS

UNE ARCHITECTURE

UNE ARCHITECTURE

SITUÉE

SIMPLE & BIEN CONSTRUITE

Le projet prend-t-il en compte le contexte qui l’environne: le quartier, le voisinage, la rue, le paysage, Blanquefort?

1.

Dans ses relations avec le voisinage direct, est-il attentif aux gênes, aux nuisances qu’il pourrait occasionner ?

2.

Différentes options pour situer la construction ont-elles été examinées: les usages, l’orientation, les voisins?

3.

L’aménagement de la parcelle entière a-t-il été envisagé : stationnements, jardins, évolutions ultérieures (agrandissement, surélévation, construction complémentaire)?

4.

Les relations entre la construction et les espaces extérieurs ont-elles été pensées soigneusement: terrasses, vérandas, préaux ?

5.

110 C HARTE

DE

Q UALITÉ A RCHITECTURALE

DE

L’aspect extérieur de la maison a-t-il été pensé ou n’est-il que la conséquence de choix intérieurs ?

1.

Certaines dépenses (ornement, décoration) ne sont-elles pas superflues au détriment d’une meilleure qualité constructive et d’espaces (grandes fenêtres, grandes pièces) ?

2.

D’autres systèmes constructifs ont-ils été envisagés (bois, béton, métal) pour le projet ?

3.

Les matériaux choisis sont-ils de bonne qualité?

4.

Le coût global du projet (son investissement et les coûts de fonctionnement) ont-ils été calculés ?

5.

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MÉTHODE

annexes et mémento pratique

UNE ARCHITECTURE

UNE ARCHITECTURE

COMMODE

RESPONSABLE

Tous les usages ont-ils été pris en compte dans l’organigramme de fonctionnement ?

1.

Le projet offre-t-il assez de lumière, d’ouvertures sur l’extérieur et de vues?

2.

Les apports de lumière sont-ils rendus flexibles par des dispositifs simple d’usages (volets, persiennes, stores) ?

3.

Les pièces sont-elles spacieuses et bien organisées entre elles?

4.

Les changements d’usages (évolutions familiales, budgétaires..) ont-ils été pris en compte ?

5.

La conception architecturale compte de l’exposition solaire ?

1.

tient-elle

L’isolation renforcée, notamment par l’extérieur, associée à des fenêtres performantes a-t-elle été envisagée ? Les ponts thermiques ont-ils été supprimés ?

2.

La conception architecturale prend-elle en compte la ventilation naturelle et l’inertie pour rafraîchir les espaces ?

3.

Quels dispositifs d’économie d’énergie peuton intégrer au projet: panneaux d’ECS solaire, ventilation double flux, pompes à chaleur, puits canadien ?

4.

La construction répond-elle à des normes de qualité environnementale: matériaux “responsables”, économies d’eau… ?

5.

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DE

Q UALITÉ A RCHITECTURALE

DE

B LANQUEFORT

111



charte de qualitĂŠ architecturale de Blanquefort

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