DOSSIER DOSSIER
ESQUISSES Asma Al Fahim‌ Si le nom de famille est bien connu, Asma a acceptÊ de rÊpondre à nos questions pour rÊvÊler qui se cache derrière ce prÊnom‌ PAR CHRISTEL de NOBLET
LMG : Mère de famille, diplômÊe de la Sorbonne, au conseil d’administration du European International College, Asma, vous êtes une femme d’affaires ou une femme pressÊe ? Asma Al Fahim : 8Q PpODQJH GHV deux ! LMG : Comment se fait-il que vous soyez  tombÊe  dans le business de votre famille ? A. Al Fahim : 0RQ SqUH P¡D WRXMRXUV SRXVVpH j HQWUHU GDQV OHV DIIDLUHV DÊjà toute petite, il me parlait de son travail, du fonctionnement des entreSULVHV IDPLOLDOHV ,O PH IDLVDLW PrPH DVVLVWHU j GHV UpXQLRQV G¡DIIDLUHV LMG : Trop facile comme dÊmarrage ? Vous n’avez pas rencontrÊ de rÊsistance ? Vous, une FEMME ?
www.lemagdugolfe.com
30
A. Al Fahim : -¡DL G¡DERUG HX XQ EDFKelor (Licence) en Mass CommunicaWLRQV DQG 0HGLD 6FLHQFHV j =D\HG 8QLYHUVLW\ SXLV HIIHFWLYHPHQW M¡DL IDLW un master en droit international à la 6RUERQQH -¡DL IDLW SDUWLH GH OD SUHPLqUH SURPRWLRQ
A. Al Fahim : ,O HVW WUqV Š VXSSRUWLYH ª Comme tout le reste de ma famille G¡DLOOHXUV -H GLV VRXYHQW TXH MH QH VHUDLV SDV Oj DXMRXUG¡KXL j IDLUH WRXWHV OHV FKRVHV TXH M¡DL HQWUHSULVHV VL MH Q¡DYDLV XQ PDUL DXVVL FRPSUpKHQVLI une mère qui a su me pousser dans mes Êtudes, surtout quand je me dÊFRXUDJHDLV HW XQ SqUH TXL P¡D GqV le dÊbut, apportÊ tout son soutien PRUDO
LMG : Maintenant que vous avez fait vos preuves (!) quelle est la chose que vous jugez la plus intĂŠressante dans votre travail ? Et la plus ennuyeuse ?
LMG : Qu’est-ce que vous dites à vos enfants ? Qu’ils doivent aller au prochain conseil d’administration des entreprises familiales au plus vite ?
A. Al Fahim : -¡DGRUH OD SDUWLH VWUDtÊgie du business, mais passer des heures, assise dans mon bureau me FR€WH
A. Al Fahim : Non, je veux juste que mes enfants soient en bonne santÊ et TX¡LOV IDVVHQW FH TXL OHV SDVVLRQQHUD avec excellence !
LMG : Sur votre temps libre (sic !) vous avez aussi crÊÊ un magazine‌
LMG : Avec trois enfants et un travail à plein temps, vous avez une vie très remplie, comment vous relaxezvous ?
Les peintures y Êtaient encore très fraiches quand vous y Êtiez ! Qu’avezvous ÊtudiÊ ?
A. Al Fahim : Pour être honnête, ce Q¡pWDLW HQ IDLW SDV GX WRXW IDFLOH 1RQ VHXOHPHQW M¡pWDLV XQH IHPPH PDLV HQ SOXV M¡pWDLV WUqV MHXQH %HDXFRXS ne me prenaient pas au sÊrieux au GpEXW &HOD P¡D SULV GX WHPSV GH IDLUH PHV SUHXYHV 6L MH VXLV DX FRQVHLO G¡DGPLQLVWUDWLRQ GX &ROOqJH PDLQWHQDQW M¡\ DL TXDQG PrPH FRPPHQFp sur ordre de mon père, comme rÊceptionniste !
A. Al Fahim : 2XL M¡DL IDLW FHOD LO \ D WURLV DQV &H PDJD]LQH SDUOH GH O¡DUW GH YLYUH DX[ (PLUDWV -¡DGRUH pFULUH HW SDUWDJHU GHV LQIRV &¡HVW O¡RXWLO SDUfait pour ça !
LMG : Vous faisiez partie des  pionniers  de la Sorbonne d’Abu Dhabi‌
LMG : Et votre mari, il dit quoi de Superwoman ?
LMG : Et quand vous ne travaillez pas, quelle est la chose que vous aimez le plus ? A. Al Fahim : (WUH DYHF PD IDPLOOH
31
A. Al Fahim : -H YR\DJH LMG : OÚ ca ? A. Al Fahim : 3DUWRXW 1¡LPSRUWH R /H PRQGH HVW WRXW HQWLHU j GpFRXYULU 'LWHV ELHQ j YRV OHFWHXUV TX¡LOV SURÀWHQW GH OHXU WHPSV DX[ (PLUDWV -H OHV HQFRXUDJH GH WRXW F¹XU j V¡LPSOLTXHU GDQV OD FXOWXUH pPLULHQQH DÀQ GH PLHX[ HQ SURÀWHU LMG NumÊro 18 - Janvier 2012