Amazing n°2

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Inclus

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Belgique : 17€, Luxembourg : 17€, Suisse : 29CHF, Canada : 27,25$, DOM : 17€

Numéro 2 Juil. / août / Sept. 2008 15 euros

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Vacances à venir, ou déjà finies ? Une chose est sure : au moment où vous lirez ces lignes, le pays sera en mode « pause ». Davantage de temps libre, davantage de pages : à partir de ce deuxième numéro, Amazing s’enrichit de 16 pages supplémentaires !

De son côté, Madonna n’est pas vraiment en vacances. Elle travaille d’arrache pieds pour nous présenter, dès le 23 août à Cardiff, son tout nouveau spectacle : le « Sticky & Sweet Tour » ! Un show dont on vous parle déjà dans ce magazine…

En attendant l’évènement, reposez-vous bien car vous allez dépenser beaucoup d’énergie à danser et à chanter avec la star.

On se retrouve en septembre pour une rentrée très Madonna-esque !

Sommaire

4 news ★ 8 Sticky & Sweet Tour ★ 14 Give It 2 Me ★ 17 Portfolio Cannes 2008 ★ 30 Interview Duanes Rocco Ashurst (de «ELLE ») ★ 36 Hard Candy Promo Tour ★ 42 Supports & charts 4 Minutes & Hard Candy ★ 50 remember movie Recherche Susan Désespérément ★ 56 Madonna et la presse ★ 62 MW Madonna on the web No.3 : SORTIE LE 15 SEPTEMBRE 2008

madonna news proposés), et pour un euro de plus, Samsung offrait un « Pack Madonna » : « The Immaculate Collection » sur MicroSD et des objets promo « Hard Candy » (sucette, t-shirt, autocollant et poster). Un lot collector qui était également disponible à part, pour 49€.

Troisième single

Samsung F400 « Samsung fête la musique avec Madonna ». L’info n’a pas pu vous échapper. Du 2 au 30 juin, le célèbre fabricant de téléphones portables, déjà partenaire de la chanteuse pour son showcase à l’Olympia le 6 mai dernier, s’est associé à la Madone pour une vaste opération de communication qui s’est exposée partout – PLV, pleines pages dans la presse, flyers, sites Internet, affiches dans les rues, le métro, les abris bus, …

Principe de l’opé : pour tout portable acheté (parmi six modèles

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« Give It 2 Me » n’est pas encore sorti que « Miles Away » est déjà annoncé comme troisième extrait de « Hard Candy ». Au Japon, le titre fait même l’objet d’un CD promo depuis le mois de mai ! Il faut dire que, là-bas, la chanson fait partie de la bande originale de « Change », une série qui a actuellement beaucoup de succès au pays du soleil levant. Fin juin, le titre se classe septième des charts iTunes – fait rare pour un marché dominé par les artistes nationaux. Il est même N°9 du classement mêlant ventes de singles et passages radio où il est classé depuis le 17 mai et dont voici le détail hebdomadaire (au 30 juin) : 19-11-12-16-11-9.

Par ailleurs, une sortie de « Beat Goes On », comme troisième single aux Etats-Unis ne serait pas à exclure. Le titre fait ses débuts sur les radios américaines alors qu’aucun promo n’a été envoyé!

Hard Candy 2 Warner France pourrait sortir une nouvelle version de l’album « Hard Candy » avec des remixes ou la chanson inédite « Ring My Bell » (comme sur le pressage japonais).

A suivre...

Biographie Le plus connu des frères de la Madone, Christopher Ciccone, vient d’écrire un livre de mémoires dans lequel il parle bien évidemment de sa soeur. L’attachée de presse de Madonna a tenu à communiquer immédiatement sur fait que « Madonna n’a coopéré en aucune manière à une biographie sur elle-même ». Les éditions Simon & Schuster publient le livre mi-juillet aux Etats-Unis ; aucun éditeur n’a encore annoncé son intention de le publier en France.

Christopher a écrit ces mémoires avec la complicité de Wendy Leighn, auteur de nombreuses biographies (Arnold Schwarzenegger, Liza Minnelli...). « Filth and Wisdom » Prévu dans un premier temps pour être un court-métrage, le premier film réalisé par Madonna sortira finalement dans une version plus longue (1h21) partout dans

Couvertures de presse Quelques mois après la sortie de « Hard Candy », Madonna continue de faire la Une un peu partout dans le monde. La preuve…

De haut en bas et de gauche à droite : Area (Japon), Beat (Italie), Billboard (Russie), Blue Jean (Turquie), DS – en deux couvertures (Hong-Kong), Elle (Bulgarie), Fnac (Espagne), Gaffa (Danemark), Gala (Russie), Gloss (Brésil), Glow (Mexique), Gyongy (Hongrie), Inrock (Japon), Junk (Singapour), KulturSpiegel (Allemagne), Living Well (Jordanie), Loud (Japon), Madame Figaro (Thaïlande), M (Pays-Bas), Marie Claire (Turquie), One (Hongrie), Pacha (Espagne), Paraleli (Bulgarie), Re:spect (Hong Kong), Record Collector (Grande-Bretagne), Star Talk (Malaisie), Style (Suisse), Tempus (Espagne), Tom’Kultury (Pologne), TV Pozvanete (Bulgarie), Vanity Gay (Espagne), Viva (Emirats Arabes Unis).

le monde, notamment le 17 septembre en France et le 17 octobre aux Etats-Unis. « Filth and Wisdom », c’est l’histoire d’amis qui luttent pour accomplir leur rêve et faire quelque chose de leur vie. L’un rêve de devenir une rockstar tout en jouant au travesti pour subvenir à ses besoins, pendant qu’une autre fait du strip-tease la nuit en rêvant d’être une ballerine et qu’une troisième travaille plus sobrement dans une pharmacie en attendant de partir sauver des enfants en Afrique. Une comédie qui s’annonce déjantée ! « I Am Because We Are »

Madonna fera une pause pendant les répétitions de sa tournée pour se rendre le 2 août au Festival de Traverse City (Etats-Unis), crée en 2005 par le réalisateur de documentaires Michael Moore (récompensé d’une Palme d’or à Cannes en 2004 pour son pamphlet anti-Bush « Fahrenheit 9/11 »). Ce dernier a simplement demandé à Madonna s’il pouvait diffuser le documentaire « I Am Because We Are », et elle lui a répondu qu’elle serait honorée de venir participer directement au festival. « Nous étions agréablement surpris », a réagi Moore.

Madonna présentera le film (un documentaire sur le Malawi qu’elle a produit et dont elle assure le commentaire) et répondra aux questions des personnes présentes à l’issue de la projection. Les bénéfices récoltés par les entrées (25$ le ticket) seront reversés à la fondation dont la star est la cofondatrice, Raising Malawi (www.raisingmalawi.org).

Suite à une demande importante, le film sera projeté en simultané dans une seconde salle permettant d’accueillir 450 personnes supplé-

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mentaires.

Reprise 1

Sur sa page myspace (myspace.com/ alizeeofficiel) La chanteuse Alizée propose une reprise du titre de Madonna « La Isla Bonita ». C’est la seconde fois que la chanteuse corse reprend le tube de la Madone. En juin 2003, à l’occasion de l’émission « La chanson n°1 – Spécial Madonna » présentée par Daniela Lumbroso sur France 2, elle nous avait déjà offert une très belle reprise de ce même titre. C’est d’ailleurs ce qui aurait contribué au succès qu’elle rencontre aujourd’hui dans les pays d’Amérique du Sud. Cette nouvelle version, plus rock, enregistrée au mois de mai 2008, est incluse en bonus dans la réédition de la version mexicaine de son dernier album « Psychédelices ». Afin de promouvoir l’album, le titre est sorti en single promo au Mexique ; il est déjà N°20 de l’airplay national ! Aucune sortie commerce n’est envisagée pour l’instant…

la pochette de l’album « Hard Candy » fait partie de la collection « Happy Diamonds » de la maison Chopard. Quant à la bague « MDOLLA », c’est Caroline Gruosi-Scheufele, la co-présidente de Chopard en personne, qui l’a dessinée. Elle est constitué de 258 diamants ! Pour info : lors de la tournée « Confessions Tour », Madonna portait un collier « Hung Up » en diamants, qui était déjà l’œuvre de la maison Chopard.

Who’s that girl ?

Reprise 2 Dans sa nouvelle pub, le fournisseur d’accès Internet Yahoo a fait un clin d’œil (très) appuyé à la Madone en faisant poser son modèle dans une tenue et un décor très « Confessions On A Dance Floor ». On notera aussi le nom du mail : « madge@y7mail.com ».

Christophe Willem, lui aussi, rend hommage à Madonna. Lors de son concert au Zénith de Paris le 14 Juin dernier, le chanteur à la voix en or a interprété pas moins de trois chansons de la Madone, et avec chorégraphie s’il vous plait ! « Frozen » dans une version acoustique, « Holiday » et « Hung Up ».

Chopard La croix que porte Madonna sur

Back catalogue « Hard Candy » est le dernier album de Madonna chez Warner. Du coup, la maison de disques a profité de l’évènement pour remettre en avant, à prix réduits, tous les anciens albums de la chanteuse, mais aussi, à la mi-mai, une vingtaine d’anciens maxi-singles. Même le DVD « Confessions Tour » est reparti à la conquête des sommets !

Un raz-de-marée Madonnesque dans les charts, à tel point que la semaine du 20 au 26 avril, Madonna est non seulement en tête avec son actu (N°2 des singles, N°1 des albums, N°1 des téléchargements singles & albums), mais elle classe sept disques dans les dix meilleures ventes d’albums Back Catalogue et est N°3 du Top DVD !

(Voir le tableau en bas de page).

Immaculate Collection », « Erotica » et « Bedtime Stories »), ainsi que deux DVD (« Ciao Italia » et « The Immaculate Collection »). Les trois premiers albums sont dans leur version remasterisée. La collection est

présentée avec un emballage cartonné original. A raison d’un CD (ou DVD) par semaine, l’opération prendra fin quelques jours avant le concert « Sticky & Sweet » à Rome, le 6 septembre. presenta:

Sur la toile

Une communauté autour du magazine se constitue sur le Net. Rejoignez-la sur : myspace.com/amazingmadonna Vous pouvez aussi nous faire savoir ce que vous pensez du mag et de l’actu de Madonna en nous envoyant un e-mail : amazing@editionswhynot.com

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Singles (au 30 juin 2008)

Top 100

Erotica

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American Life

89-73-91-96-OUT

Hollywood

81-69-88-97-OUT

Madonna

165-242-OUT

18-8-14-29-OUT

Like A Virgin

229-161-235-OUT

11-7-13-OUT

True Blue

172-137-159-201-OUT

3-2-6-11-25-37-OUT

Love Profusion

82-70-84-OUT

The Immaculate Collection

192-184-173-224-OUT

NC

Hung Up

93-78-OUT-92

Sorry

94-79-90-OUT

Get Together

88-80-85-OUT

Something To Remember

223-OUT

NC

Ray Of Light

202-143-141-196-OUT

6-3-3-10-29-OUT

Music

220-152-166-216-OUT

9-5-9-16-32-OUT

Remixed & Revisited

196-145-160-204-OUT

5-4-7-12-33-OUT

Confessions On A Dance Floor 75-55-52-61-94-133-140-179-166-153 35-1-1-1-1-1-3-3-15-22-21

DVD (au 30 juin 2008) Confessions Tour

Top 40 28-5-3-4-4-812-15-17-21-28

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Et c’est re-parti ! Deux ans seulement après le fabuleux – que dis-je ? – l’incroyable « Confessions Tour », la Madone s’apprête à repartir sur les routes du monde entier pour nous offrir une fois de plus un show hors normes. « Amazing » fait le point sur toutes les infos déjà disponibles sur l’évènement musical de l’année.

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C’

est vers la fin du mois de février qu’apparaissent les prémices d’une éventuelle nouvelle tournée mondiale.

Rien n’est encore sûr cependant car, officiellement, le recrutement de danseurs via une petite annonce ne concernerait qu’une tournée promo de trois dates (le « Hard Candy Promo Tour » dont vous parlons longuement en page 36 de ce magazine). Il se confirme néanmoins très rapidement que ce mini-tour est ce qu’on appelle un « tour de chauffe ».

Même si, compte tenu de l’importance d’une tournée mondiale, l’équipe sera inévitablement remaniée…

Entre rumeurs et confirmations…

Très rapidement, quelques dates probables de concerts font leur apparition, notamment le 11 septembre à Londres, au Wembley Stadium. Ce serait la date officielle de lancement du « Hard Candy Tour » (la tournée n’a pas encore de nom). Dans le même temps, on annonce

que la France viendrait immédiatement après, avec une date au Stade de France.

Changement d’époque : Madonna est désormais en contrat avec Live Nation qui est avant tout promoteur de spectacles. Exit donc les petites salles. Rentabilité avant tout ! Les promesses de ne plus jamais faire de concert démesuré en France (suite au Parc de Sceaux en 1987 qui avait suscité une vague de protestations sans précédent, en raison d’écrans relais défectueux et d’une sonorisation inappropriée) sont malheureusement parties en fumée…

Le 20 avril, l’officialisation imminente de la nouvelle tournée provoque, comme à chaque fois, les spéculations les plus folles. On parle de pays comme l’Autriche, le Brésil, l’Argentine et même Israël - ce dernier revenant systématiquement à chaque nouveau projet de tournée, depuis le dernier concert que la star a donné à Tel Aviv en 1993 pendant le « Girlie Show ».

Selon le journal « Nice Matin » du 26

avril 2008, Madonna devrait commencer sa tournée mondiale à Nice. Le quotidien pense détenir un scoop et annonce qu’après le passage à Nice du « Blond Ambition Tour » (1990) et du « Who’s That Girl Tour » (1987), la star donnerait cette fois le coup d’envoi de sa nouvelle tournée le 26 Août au Stade Charles Ehrmann de Nice (55.000 places). Toujours selon le journal, « The Hard Candy Tour » sera annoncé le jour du showcase de Madonna à Paris, le 6 mai. Et les tickets seront mis en vente aux alentours du 15.

et une représentation privée. Les spéculations les plus folles circulent quant au montant de la rémunération de la ‘prestation’.

On parle de plus de 15 millions d’euros, véritable record dans le domaine !

« Nice Matin » (26 avril 2008)

Interviewée sur la radio KIIS FM de Los Angeles, le 2 mai, Madonna révèle qu’elle sera bien en tournée à l’automne 2008. Il faudra cependant attendre le 8 mai pour une confirmation officielle des vingt-sept premières dates. Et ce n’est pas à Nice que débutera la tournée, mais à Cardiff, en Grande-Bretagne. La tournée a enfin un nom : le « Sticky & Sweet Tour », en référence à « Candy Store », la chanson préférée de Madonna sur le dernier album.

Le 26 mai, nous apprenons que Madonna ajoute une date à Paris : le 21 septembre.

Toujours au Stade de France… Le concert du 20 septembre ayant affiché complet en un temps record, il est tout à fait logique que la star reste en France pour un second spectacle.

T-shirts du merchandising, en vente sur le site officiel (34,95$)

L’Amérique du Nord, elle, est évidemment confirmée. Avec dix-huit dates programmées, les billets s’arrachent comme des petits pains et de nombreuses dates sont doublées ! Restent quelques incertitudes sur l’Amérique du Sud où une petite dizaine d’options auraient été posées – en Argentine (Buenos Aires), au Chili (Santiago) et au Brésil (Rio De Janeiro et Fortaleza).

Quant aux concerts évoqués à Dubaï, il semble que l’option soit encore à l’étude.

La star y est attendue pour deux concerts

Les 50.000 billets du concert de Vancouver sont vendus en 29 minutes ! A Toronto et à Montréal, les tickets partent en moins de 25 minutes ! Une seconde date est ajoutée pour chacune de ces villes, respectivement, le 19 octobre pour Toronto et le 23 octobre pour Montréal.

Même phénomène à New York : les trois shows du Madison Square Garden sont complets. Une quatrième date (le 12 octobre) est rapidement ajoutée.

Les premières ventes de billets sont lancées le 16 mai (pour les villes de Cardiff, Nice, Paris et Londres). Mais les fans abonnés au site madonna.com ont l’exclusivité de pré-ventes dès le 9 mai !

De nombreuses villes évoquées avant l’officialisation des dates ont disparu : Glasgow et Manchester (Royaume-Uni), Bruxelles (Belgique), Bucarest (Roumanie), Budapest (Hongrie), Oslo (Norvège), Istanbul (Turquie), Cape Town (Afrique du Sud), Le Caire (Egypte), Munich (Allemagne), Madrid (Espagne), Zagreb (Croatie)…

Quant à l’Australie et le Japon qui avaient été pressentis, ils ne sont désormais plus du tout d’actualité.

Records de vente Le lundi 19 mai, Live Nation donne les premiers chiffres officiels des ventes de billets :

Pub pour les trois concerts français

Les confirmations de dates se font cependant au compte-goutte. On apprend, le 28 mai, via les médias portugais, que la star se produira le 14 septembre au Parque Da Bela Vista (lieu du festival « Rock in Rio/ Lisboa »). Les 75.000 billets sont mis en vente moins de trois jours après l’annonce officielle ! 21.000 tickets sont vendus en 1h40, et 40.000 à la fin de la première journée ! Le show est finalement sold out moins d’une semaine après sa mise en vente.

Autre bonne nouvelle : Madonna fait une escale en Suisse - la première de sa carrière ! Le concert est programmé le 30 août à l’aérodrome militaire de Dübendorf et devrait réunir pas moins de 70.000 fans ! Exclusivité helvétique : les sésames donnent droit d’utiliser le train de n’importe quelle gare Suisse pour se rendre à Dübendorf et en revenir. Autre exclusivité : 10.000 places sont réservées pour les habitants des communes entourant l’aérodrome de Dübendorf. Les 60.000 billets restants s’arrachent en trois heures. Les Rolling Stones, qui ont été les premiers à utiliser cet ancien aérodrome comme lieu

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de concert, le 5 août 2007, avaient écouler leurs 48.000 tickets en six heures…

Enfin, le site visit-montenegro.com annonce une représentation unique au Montenegro (le 25 septembre). Ce serait le seul spectacle donné par la star dans les pays de l’Est. Avec 40.000 billets, le show à Amsterdam (Pays-Bas) est le plus ‘petit’ concert, en terme d’audience, programmé pour l’Europe.

Les indiscrétions Les répétitions Elles ont débuté à la fin du mois de mai à New York, sans Madonna ! La star n’a rejoint l’équipe qu’à la mi-juin.

Les danseurs Lors d’un spectacle pour fêter le lancement de leur DVD « Hamutsun Serve with Big Baby », le duo de danseurs japonais Hamutsun Serve, composé de Rikiccho et Dah-yoshi, a confirmé qu’il serait sur la tournée. Rappelons qu’on les a vus dans la vidéo « 4 Minutes » et lors du « Hard Candy Promo Tour ».

Emilie Capel, encore une française…

Après Sofia Boutella en 2006, une autre danseuse française a été choisie pour danser avec Madonna. Talentueuse, Emilie Capel a déjà participé à la comédie musicale « Le Roi Soleil » (de Kamel Ouali). Elle était par ailleurs déjà présente sur la tournée promotionnelle de « Hard Candy ».

Jamais trois sans quatre ?

Une fois de plus, Jamie King rejoint l’équipe de la Madone en tant que directeur de la tournée, pour nous concocter un spectacle qui devrait surpasser en terme de production le « Confessions Tour ». Pour sa quatrième collaboration à une tournée mondiale de Madonna, Jamie promet du jamais vu ! De la production visuelle à la troupe de danseurs, de la configuration de la scène aux costumes : tout sera réuni pour faire de ce show un moment inoubliable pour tous ! Jamie souhaiterait que Madonna chante « Open Your Heart », « Borderline », « Physical Attraction », « Express Yourself », « Vogue », « Justify My Love », « Rescue Me », « Erotica », « Bedtime Story », « Take A Bow » et « Human Nature ». Il a apparemment de nombreuses idées de chorégraphies…

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Chorégraphies Les frères Talauega (Richmond et Anthony) s’occuperont des chorégraphies.

On leur doit déjà celles du « Re-Invention Tour », du « Confessions Tour » et du clip de « Sorry ».

Nouveau venu Kevin Antunes prend la place de Stuart Price à la direction musicale. Pour information, il a travaillé sur la dernière tournée de Justin Timberlake (« FutureSex/ LoveShow 2007 »).

Steven Klein Une fois de plus, Steven prend part à une tournée de la Madone, mais cette fois apparemment pas en tant que photographe.

En effet il intègre l’équipe uniquement en tant que réalisateur. Il devrait produire deux clips pour les écrans de scène. Considérant les vidéos qu’il avait déjà réalisées pour les deux précédentes tournées, nous sommes impatients de voir le résultat !

Un DJ La présence d’un DJ sur le show a été confirmée fin juin par le principal intéressé, DJ Enferno, déjà présent sur le « Hard Candy Promo Tour » : « Je serai le DJ du groupe de Madonna pour le « Sticky & Sweet Tour ». Vous pouvez retrouver toutes les dates confirmées dans mon planning. Des dates supplémentaires seront ajoutées après confirmation.

Je suis actuellement à New York où je répète, la tournée va débuter fin août. J’ai vraiment de la chance d’avoir cette opportunité. Si vous voulez voir des vidéos de notre récente tournée promo, allez sur www.myspace.com/djenferno ».

Un pianiste accordéoniste C’est au tout début du mois d’avril que Ric’key Pageot a reçu un appel du nouveau directeur musical de Madonna, Kevin Antunes. Ils s’étaient rencontrés sur le spectacle « Delirium ». « Kevin a suggéré plusieurs claviéristes à Madonna. Ce qui a joué en ma faveur, c’est que je joue de l’accordéon ; Madonna compte incorporer cet instrument dans sa nouvelle tournée. Le fait que j’aie été dans le Cirque du Soleil a aussi été déterminant parce qu’elle croit que ceux qui émergent de cette organisation sont bien formés.

Madonna est sympa avec les musiciens. Je l’ai trouvée chaleureuse, respectueuse, bien qu’elle exige que la marchandise soit livrée. Lorsqu’il est temps de travailler, ça ne niaise pas ! Si elle est autoritaire? Mmm… Je n’ai pas fait l’expérience de quoi que ce soit de négatif jusqu’à

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maintenant. Madonna est très cool, comme l’est son entourage ».

Heatherette (Richie Rich et Traver Rains)

Ric’key Pageot

Kevin Antunes (avec Justin)

Hamutsun serve

DJ Enferno

Robyn

Les choristes Donna De Lory, qui avait jusque là participé à l’ensemble des tournées mondiales de Madonna depuis 1987, ne sera pas de la nouvelle tournée ! Elle mène désormais sa propre carrière.

De son côté, Nicki Richards, présente lors du « Confessions Tour », récidive pour cette tournée !

Une nouvelle choriste rejoindrait le groupe. Il se murmure qu’elle aurait travaillé avec Britney Spears dans le passé…

Les costumes Exit les créateurs habituels. Nouveau show, nouvelle collaboration. Madonna fait appel à un de ses coups de cœur du moment : le duo new-yorkais Heatherette.

C’est le 23 mai, à l’occasion de l’exposition « Dial M for Madonna » (à la Galerie World of Wonder de Los Angeles), que Traver Rains et Richie Rich révèlent qu’ils ont été approchés par Liz Rosenberg pour créer les prochains costumes de tournée de la star. En moins de dix ans, ils ont su se créer une place de choix sur la scène internationale et ont déjà collaboré avec des stars telles que Gwen Stefani, Pink ou Paris Hilton. Richie parle de sa future collaboration avec Madonna : « En écoutant l’album, nous trouvons des idées et des concepts très actuels. Madonna est géniale parce qu’elle sait s’entourer de gens nouveaux. Notre but sera de s’éloigner le plus possible de tout ce qu’elle a fait jusqu’à présent. Le chapeau de cow-boy elle l’a déjà fait… Il faudra donc trouver autre chose ! ».

Le programme C’est le désormais incontournable photographe Tom Munro qui s’y colle. On lui doit les photos des différents magazines « ELLE » parus au printemps dernier un peu partout dans le monde. Et le clip de « Give It 2 Me ». Une nouvelle séance photo a eu lieu à la fin du mois de juin à New York.

Les salles Selon les pays et les villes, différentes configurations sont proposées. On peut ainsi trouver des salles d’environ 20.000 personnes (New York, Las Vegas, Montréal), des espaces en plein air d’environ 70.000 /7 5.000 personnes (Lisbonne, Zurich), et des stades de 80.000 / 85.000 personnes

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(Berlin, Londres, Paris).

Plusieurs stades proposent une fosse en configuration « Golden Circle » (Pelouse Or), c’est a dire avec la partie la plus proche de la scène privatisée (à un tarif en conséquence). C’est le cas notamment à Cardiff, Nice, Londres ou Paris. Pour les autres villes, il faudra s’armer de patience pour atteindre les premiers rangs…

Par ailleurs, la configuration de la scène reste pour l’instant assez confuse, avec un catwalk annoncé sur certaines dates, notamment au Mexique.

Les billets Comme lors de chaque tournée, plusieurs tarifs sont proposés en fonction de l’éloignement de la scène. Il y a cependant une exception : le Portugal qui bénéficie d’un tarif unique à 60 euros. Selon les pays, le prix des billets peut varier du simple au quadruple ! De 60 euros à Lisbonne jusqu’à 250 euros (398.000 pesos) au Mexique !

Une autre tendance tend aujourd’hui à se démocratiser : les packages. Voici un bref aperçu de ceux disponibles sur le « Sticky & Sweet Tour » : Sur le sol américain, c’est le « Candy Shop VIP Package » qui donne droit à : – Un billet pour le spectacle – Un accès à la soirée privée « pre-show » (90 minutes avant le spectacle), buffet compris.

– Un cadeau officiel – Un Pass souvenir (ne donnant pas droit à l’espace VIP ou Backstage) En Europe, plusieurs possibilités sont proposées : le « Hot Ticket Package », le « Ticket De Luxe », ou le « Candy Shop VIP Package ». Ces différentes options permettent, suivant les dates, d’obtenir : – Un billet (fosse debout) ou un billet 2ème catégorie (à Londres), garantissant une entrée en priorité dans le stade – Un cadeau officiel – Un Pass souvenir (ne donnant pas droit à l’espace VIP ou Backstage) – L’accès à une réception VIP (à Cardiff) – L’accès au parking (à Amsterdam) – L’accès à l’After Show Party (à Zurich) La première partie Robyn (chanteuse Suédoise) assurera

la première partie de plusieurs dates du « Sticky & Sweet Tour ». Elle s’est fait connaître à la fin des années 1990, avec des morceaux tels que « Show Me Love » ou « Do You Know ». Récemment, son single « With Every Heartbeat » (avec Kleerup) a occupé la première place des charts anglais. Elle sera présente à Nice, Berlin, Zürich, Amsterdam, Düsseldorf, Francfort, Lisbonne, Vienne et Athènes.

Pour les autres dates, il semblerait que la Madone fasse appel à un (ou plusieurs) DJ connu(s) : Paul Oakenfold assurera la première partie à Londres.

La set-list Pour cette nouvelle tournée, on nous annonce un son très 80’s, à la sauce hip-hop.

Un mélange assez détonant, à l’image de certains titres de « Hard Candy ». Le show comportera de nombreuses surprises et la set-list contiendrait des chansons qu’on ne pensait pas ré-entendre un jour sur scène.

Les chansons de la mini-tournée promo seront réutilisées, notamment le remix ghetto de « Music », ainsi qu’une performance plus longue de « Give It 2 Me ». En revanche, suite à l’accueil mitigé de la nouvelle version du tube « Hung Up », le sort de cette version serait en suspens. Une certitude : Madonna a répété « Borderline » (pour le show américain de Roseland). Il est donc fort probable que celui-ci fasse partie de la set-list finale. Enfin, l’idée d’un remix de « Open Your Heart » par Pharrell Williams fait également son chemin. Apparemment, Madonna pourrait en chanter uniquement quelques lignes en les mêlant à l’une de ses nouvelles chansons.

Voici la set-list la plus crédible à ce jour, même si rien n’est officiel ou définitif. Elle provient de www.perezhilton.com (site connu pour ses scoops people) : « Heartbeat », « Candy Shop » / « I Want Candy », « Open Your Heart », « Borderline » ou « Express Yourself » / Interlude : « Voices » ou « Nothing Really Matters » ; « Miles Away », « Dance 2night », « Everybody », « Vogue », « Beat Goes On » / Interlude : « Who’s That Girl » ou « La Isla Bonita » ; « Spanish Lesson », « You’ll See », « Who’s That Girl »/ « Girl From Ipanema », « Dress You Up » / Interlude : « Rescue Me » ; « Rain », « Devil Wouldn’t Recognize You », « She’s Not Me » / Interlude : « 4 Minutes » ; « Hung Up », « Music », « 4 Minutes », « Holiday », « Give It 2 Me »

Les dates

(au 30 juin)

23/08 Cardiff (Royaume-Uni) Millennium Stadium 26/08 Nice (France) Stade Charles Ehrmann 28/08 Berlin (Allemagne) Olympic Stadium 30/08 Zürich (Suisse) Aéroport Militaire Dubendorf (complet) 02/09 Amsterdam (Pays-Bas) Arena 04/09 Düsseldorf (Allemagne) LTU Arena 06/09 Rome (Italie) Olympic Stadium 09/09 Francfort (Allemagne) Commerzbank Arena 11/09 Londres (Royaume-Uni) Wembley Stadium 14/09 Lisbonne (Portugal) Parque Da Bela Vista (complet) 20/09 Paris (France) Stade de France (complet) 21/09 Paris (France) Stade de France 23/09 Vienne (Autriche) Danube Island 27/09 Athènes (Grèce) Olympic Stadium 04/10 East Rutherford (Etats-Unis) Izod Center 06/10 New York (Etats-Unis) Madison Square Garden (complet) 07/10 New York (Etats-Unis) Madison Square Garden (complet) 11/10 New York (Etats-Unis) Madison Square Garden (complet) 12/10 New York (Etats-Unis) Madison Square Garden 15/10 Boston (Etats-Unis) TD BankNorth Garden (complet) 18/10 Toronto (Canada) Air Canada Centre (complet) 19/10 Toronto (Canada) Air Canada Centre (complet) 22/10 Montréal (Canada) Bell Centre (complet) 23/10 Montréal (Canada) Bell Centre (complet) 26/10 Chicago (Etats-Unis) United Center (complet) 27/10 Chicago (Etats-Unis) United Center 30/10 Vancouver (Canada) BC Place Stadium (complet) 01/11 Oakland (Etats-Unis) Oracle Arena 02/11 Oakland (Etats-Unis) Oracle Arena 04/11 San Diego (Etats-Unis) Petco Park 06/11 Los Angeles (Etats-Unis) Dodger Stadium 08/11 Las Vegas (Etats-Unis) MGM Grand Garden Arena 09/11 Las Vegas (Etats-Unis) MGM Grand Garden Arena 11/11 Denver (Etats-Unis) Pepsi Center 12/11 Denver (Etats-Unis) Pepsi Center 16/11 Houston (Etats-Unis) Minute Maid Park 20/11 Philadelphie (Etats-Unis) Wachovia Center

(ce show était initialement prévu le 19 novembre) 22/11 Atlantic City (Etats-Unis) Boardwalk Hall 24/11 Atlanta (Etats-Unis) Philips Arena 26/11 Miami (Etats-Unis) Dolphin Stadium 29/11 Mexico City (Mexique) Foro Sol 30/11 Mexico City (Mexique) Foro Sol

Il se chuchote que la tournée ferait 56 dates au final. Il en manquerait donc encore 14 quand ce magazine part chez l’imprimeur.

On parle de 4 concerts en plus pour l’Europe, 2 pour l’Amérique du Nord et 8 pour l’Amérique Latine ! L’édition argentine du magazine « Rolling Stone » révèle avoir des informations concernant la venue de la Madone en Argentine, au Chili et au Brésil.

Quelques dates sont avancées : les 4, 6 et 7 décembre au Stade River Plate (Buenos Aires, Argentine), les 13 et 14 décembre au stade Maracana (Rio, Brésil) et le 17 décembre au Stadio Universitado (Caracas, Vénézuéla).

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Pour le deuxième extrait de l’album « Hard Candy », Madonna nous offre la bombe « Give It 2 Me », une des productions de Pharrell Williams. Un titre clairement grand public (sans doute davantage que « 4 Minutes » qui a pourtant cartonné) et qui devrait éviter que l’album ne plonge trop vite dans les profondeurs des charts (crise du disque oblige…).

L

e titre qui a fait pleurer Madonna !

Dans un entretien accordé à Cynthia McFadden, dans son émission « Nightline » diffusée sur ABC (Etats-Unis), Madonna a confié qu’elle avait eu des moments très douloureux lors de l’enregistrement de son dernier album. L’un de ces épisodes fut une violente dispute avec le chanteur et producteur Pharrell Williams. Choquée que celui-ci lui tienne tête, la chanteuse américaine s’était en effet mise à pleurer. « Pharrell m’a fait pleurer. Vous savez, c’est comme lorsque vous êtes en colère contre quelqu’un et que vous ne pouvez vous empêcher de lâcher une larme. J’étais super sensible en studio et je ne comprenais pas le rythme qu’il voulait, et il m’a criée dessus. J’étais même étonnée et choquée de la façon dont il m’a parlé », confie Madonna.

Elle ajoute : « Nous sommes montés à l’étage et j’ai dit : « Tu ne peux pas me parler comme ça » et j’ai éclaté en sanglots. Et il m’a répondu : « Oh mon Dieu, Madonna a un cœur ! ». Nous avons évacué ce que nous avions justement sur le cœur, et maintenant nous faisons du bon travail ensemble ! ».

Le Switch Alors que « 4 minutes » est encore très bien classé dans tous les charts mondiaux, une radio française diffuse en exclusivité mondiale le nouveau single dès le 22 mai !

La surprise vient du fait que la radio qui joue le titre n’est autre que Skyrock, qui ne passe jamais de morceaux de Madonna !

Aux fans qui réclamaient une diffusion de « 4 Minutes » sur ses ondes, la radio avait même répondu que la star était « trop vieille et ne correspondait pas à leur cible. » !

Cette diffusion prématurée permet au titre de se classer n°27 de l’airplay national dès le 3 juin… Alors que le switch officiel est programmé pour le 9 juin !

La diffusion du clip est elle aussi avancée, suite à des fuites sur Internet. Le lance-

ment mondial était prévu le 22 juin, mais la vidéo fait son apparition sur des sites consacrés à la Madone dès le 31 mai ! La maison de disques décide de réagir rapidement et avance la diffusion du clip en télévision au 4 juin pour le marché américain et canadien, avec une possibilité de le visionner via les sites musicaux d’AOL et Yahoo. La première européenne est quant à elle réservée à la chaîne anglaise Channel 4, avec une première diffusion programmée le 5 juin. En France, le clip passe à partir du 9 juin. Le single physique sort le 14 juillet en Europe (l’édition française paraît le lendemain, en même temps que notre magazine, pour cause de fête nationale) et le 5 août aux Etats-Unis.

Le clip Il est co-réalisé par Nathan Rissman (réalisateur du documentaire « I Am Because We Are », produit par Madonna) et Tom Munro (à qui l’on doit les photos pour le magazine « ELLE » du printemps dernier). Ce n’est pas la première fois que la star débauche un photographe pour lui demander de réaliser un clip. En 1989, pour les besoins du clip de « Cherish », elle avait déjà fait appel à Herb Ritts. Une grande première pour le célèbre photographe qui a ensuite réalisé des clips pour Michael Jackson, Britney Spears, Janet et J. Lo. Madonna apparaît plus rayonnante que jamais dans le clip de « Give It 2 Me ».

L’ambiance survoltée du titre est parfaitement retranscrite par le rythme des images, même l’on peut déplorer un manque d’originalité et de créativité dans cette vidéo finalement tirée d’un photo-shooting.

Il se dégage néanmoins de l’ensemble une énergie sans nul autre pareil et c’est sans doute là l’essentiel.

La star apporte un côté glamour à cette vidéo, notamment grâce à ses tenues.

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Ce clip retranscrivant la séance photo pour « ELLE », les éléments les plus importants sont les vêtements et accessoires. La star met un point d’honneur à être encore et toujours non seulement sexy, mais surtout au top de la mode.

Ainsi, elle porte pour la première fois, et avec un certain panache, un chemisier en mousseline du créateur italien Francesco Scognamiglio (collection automne 2008-hiver 2009).

Le remixeur Fredde LeGrand

Le créateur Francesco Scognamiglio

Pharrell est fier de son sac, en couverture de « Paper ».

L’un des points forts du clip est sans aucun doute la collaboration inattendue de Pharell Williams qui n’hésite pas à apporter sa touche perso concernant les accessoires de mode. Ce dernier donne une place prépondérante à son sac « Birkin Haut à courroies » de chez Hermès.

Quoi de plus fashion qu’un homme qui exhibe un sac en croco mauve ?! Fait sur mesure dans les ateliers parisiens de la célèbre marque s’il vous plait ! Depuis le 6 octobre 2007, date à laquelle il est venu chercher en personne sa commande privée à Paris (il va jusqu’à faire paraître une news sur son blog pour l’évènement !), Pharell n’omet aucune occasion d’arborer fièrement sa précieuse acquisition.

Pour preuve : non seulement vous pouvez le voir dans le dernier clip de la Madone, mais également en couverture de certains magazines de mode. So chic !

Les supports et collaborations Une fois encore, la crème des DJ remixeurs se retrouve associée à la sortie du single de la star : Paul Oakenfold, Eddie Amador, Tong & Spoon, Jody den Broeder et Bongo Joe ont remixé le titre. Ainsi que Fedde LeGrand, à la demande de Madonna, suite à son remix de « Music » que la Madone a utilisé lors de sa tournée promotionnelle. Le titre sera bientôt en écoute sur sa page MySpace. Cette collaboration lui permet de confirmer la montée de sa cote dans le monde du clubing. Après Junkie XL, Fedde le Grand est le second DJ néerlandais à remixer officiellement un single de « Hard Candy ».

Les premiers supports

Retrouvez les supports (commerce & promo) et les charts de « Give It 2 Me » dans le prochain numéro.

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CD Promo Europe (PRO17162) Give It 2 Me – Edit CD Single – Album Version (4:47) – Oakenfold Extended Mix (7:08)

L’édition française devrait être « collector », tout comme l’était le CD single français de « 4 Minutes » (le « 4 » était inscrit en vert au lieu du bleu adopté partout ailleurs).

CD Maxi Europe – Album Version (4:47) – Oakenfold Drums in Mix (5:55) – Eddie Amador House Lovers Remix (7:56) CD Maxi Etats-Unis – Fedde Le Grand Remix – Oakenfold Extended Remix – Oakenfold Drums In Mix – Eddie Amador Club) – Eddie Amador House Loves Mix – Tong & Spoon Remix – Jody den Broeder Club Remix – Bongo Joe Mix Vinyl Picture Disc A1 - Oakenfold Extended Mix (7:08) A2 - Oakenfold Drums in Mix (5:55) B1 - Eddie Amador Remix (11:11)

Les charts (Au 30 juin 2008) Le single physique de « Give It 2 Me » n’est pas encore sorti lorsque nous bouclons ce magazine. Les charts qui suivent sont donc soit des airplays, soit des classements qui mélangent ventes physiques et digitales, ce qui est très courant désormais. Il est à noter que dans certains pays, le titre se classe dès la sortie de l’album « Hard Candy », fin avril dernier !

Europe : 89-61 France (téléchargements)** : 6-14-OUT-49-19-11 Belgique (Flandre)** : 43-35-45-OUT Belgique (Wallonie)** : 31-28-35-OUT Bulgarie* : 26-25-OUT Canada** : 4-13-OUT Danemark** : 31-OUT-13 Estonie* : 33 Finlande** : 11-OUT Grande-Bretagne** : 73-93-60-OUT-80-36-25-25 Irlande : 46 Liban*/** : 8-6-5 Lituanie* : 5-4-3 Luxembourg*/** : 20-29-49-34-48 Macédoine* : 10-3-1 Norvège** : 16-16-OUT République Tchèque* : 42-29 Slovaquie* : 50-15-16 Suède** : 25-31-49-OUT-40 * airplay ** classé dès la sortie de « Hard Candy »

CA NN ES 08

MA DO NN A

Portfolio Madonna était sur la croisette les 21 et 22 mai derniers, à l’occasion du 61ème Festival International du Film de Cannes.

Elle a assisté à la projection de « Che », fresque de 4h30 signée Steven Soderbergh. Elle a participé au Gala annuel de l’amFAR, au Moulin de Mougins – soirée présentée par Sharon Stone mêlant dîner, réception et vente aux enchères, visant à récolter de l’argent pour la lutte contre le Sida.

Mais elle est surtout venue promouvoir « I am because we are », un documentaire sur le Malawi qu’elle a produit et dont elle est la voix-off. Retour en images sur l’évènement.

le livre événement

Madonna On Stage est un luxueux ouvrage de 288 pages, riche de 300 photos, qui revient en détail sur l’ensemble des grandes performances scéniques de la chanteuse, notamment ses sept tournées.

Au programme : infos et anecdotes sur chaque série de concerts, interviews des collaborateurs de la star, témoignages des fans du monde entier…

Un must à se procurer d’urgence !

Caractéristiques techniques de cet ouvrage : 288 pages, format 22 x 28,5 cm, impression sur papier glacé 135g, couverture vernis sur carton rigide, dos carré cousu, emballé individuellement. ISBN n° 978-2-916611-06-8

Disponible en librairie, 35 € également disponible sur www.editionswhynot.com et en page 66 de ce numéro

interview

Il a été directeur photo pour l’édition anglaise du magazine « ELLE ». Madonna fait régulièrement la couverture des différentes éditions internationales du célèbre hebdomadaire féminin. C’était encore le cas lors de la sortie de « Hard Candy » au printemps.

Duanes nous éclaire sur l’ensemble du processus d’un tel shooting, depuis le premier coup de téléphone jusqu’à la sortie du magazine en kiosque.

A

vant tout, pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Duane Rocco Ashurst. J’ai été directeur de la photographie et donc responsable de la couverture pour l’édition anglaise du magazine « ELLE », de 1994 à 2004. J’ai ensuite occupé le même poste à New York pour l’édition américaine du magazine « Harper’s Bazaar ». J’ai donc passé plus de onze années dans l’industrie des magazines de mode ! A cette époque, ma principale responsabilité était de décider chaque mois, en collaboration avec le rédacteur en chef, de qui serait en couverture. Dans ce but, j’étais chargé de trouver le photographe qui dégagerait au mieux l’esprit du magazine en prenant de fantastiques photos de la star ou du mannequin choisi pour la circonstance. Je m’occupais aussi de choisir les coiffeurs, les maquilleurs et les stylistes, bref l’équipe technique, en vue de produire la meilleure image, avec un seul but : la plus belle couverture possible.

Pourquoi avoir choisi ce job ?

Je me suis lancé dans cette profession principalement par passion. J’ai quitté ma petite ville du Yorkshire pour étudier la photographie à Manchester puis à Londres ou j’ai passé plusieurs diplômes.

J’adore la photo et j’ai passé une partie de ma jeunesse à rêver devant les magazines de mode en prenant soin de connaître chacun des photographes qui prenaient les clichés qui me plaisaient le plus. Etudiant, j’adorais le travail d’Herb Ritts et je lui ai écrit pour lui faire part de mon admiration. A ma grande surprise, son assistant m’a appelé pour me demander si je souhaitais assister à une de ses expositions qui avait lieu à Londres. Et j’ai pu le rencontrer ! Je ne pense pas que j’aurais pu avoir un meilleur début que celui-la !

« Madonna est LA personne que tout le monde rêve d’avoir en couverture de son magazine »

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interview « Madonna a la chance d’avoir un sens inné pour la mode et sait exactement ce qui peut fonctionner ou pas en photo »

Vous avez travaillé avec un grand nombre de stars. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur cette expérience ?

Cela a été une expérience absolument incroyable ! Comment peut-on imaginer travailler pendant près de douze ans avec les plus grandes stars de la planète ? Celles qui m’ont le plus marqué sont probablement Christina Aguilera, Cameron Diaz, Catherine Zeta-Jones, Mariah Carey,… Et bien évidemment Madonna !

Parlons-en ! Comment obtient-on une séance photo avec la Madone ? Est-ce que c’est son staff qui vous a contacté ou bien est-ce vous qui avez fait la démarche ?

Madonna est définitivement la personne que tout le monde rêve d’avoir en couverture de son magazine. C’est moi qui ai fait la démarche de la contacter. J’ai tout d’abord rencontré Liz Rosenberg (l’attachée de presse de la chanteuse, NDLR) et Barbara Scharone (de Warner Bros UK, NDLR) avec qui j’ai été en contact pendant de nombreuses années avant d’arriver à travailler avec la star ! En effet, Madonna est absolument surbookée ; elle met donc un point d’honneur à choisir elle-même les photographes avec lesquels elle travaille et surtout les magazines sur lesquels elle va apparaître en couverture.

Le tout devant coïncider avec une actualité (la sortie d’un album, le lancement d’une tournée mondiale,…). Quoiqu’il en soit, Madonna est extrêmement bien informée de tout ce qui se fait de mieux dans le milieu de la photographie, et elle ne laisse aucune place au hasard.

Quand on parle de Madonna et « ELLE », on ne peut s’empêcher de penser à cette incroyable exposition que le magazine lui permet d’avoir grâce aux dizaines d’éditions qui existent à travers le monde. C’est plutôt inédit comme concept. Qui a eu cette idée ?

J’ai eu cette idée, et j’en ai parlé à mon

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rédacteur en chef, Ian Birch, qui est vraiment quelqu’un de fantastique et de très expérimenté dans son domaine. Il a adoré l’idée que Madonna puisse être en couverture quasi simultanément de nos trente-six éditions à travers le monde (depuis nous avons encore développé notre nombre d’édition à l’international). Nous voulions vraiment faire un lancement spectaculaire pour cette collaboration et montrer le pouvoir qu’un magazine comme « ELLE » peut avoir. Qui mieux que Madonna aurait pu incarner cette mondialisation ? Nous en avons ensuite parlé à Liz Rosenberg qui a adoré l’idée. Après il fallait juste se mettre au travail !

A propos de cette première collaboration (en 2001), le shooting a été réalisé par Gilles Bensimon (tout comme en

interview 2006 d’ailleurs). Qui a choisi de travailler avec ce célèbre photographe français (qui est depuis 1999 directeur de l’édition américaine du magazine) ?

Au final, c’est Madonna qui a fait ce choix ! C’était tout à fait naturel pour nous que Gilles s’occupe de cette couverture, particulièrement parce qu’à cette période nous, le « ELLE » anglais, travaillions de plus en plus avec lui. Il avait déjà shooté presque toutes les couvertures américaines et nous savions qu’avec son style chacune des éditions internationales du magazine trouverait matière pour cet ambitieux projet.

Parlons donc de ces shootings… Le stylisme vous a t-il était imposé par Madonna ou était-ce une décision en collaboration avec le magazine ?

Madonna possède un vrai esprit créatif, elle travaille toujours en collaboration étroite avec sa propre équipe (styliste, coiffeur, maquilleur). Elle a la chance d’avoir un sens inné pour la mode et sait exactement ce qui peut fonctionner ou pas en photo ; elle comprend parfaitement notre travail, nous n’avons pas besoin de lui imposer quoique ce soit.

Pouvez-vous nous donner quelques détails sur le déroulement de la séance ?

Les shootings ont lieu dans notre studio photo à New York. Notre équipe est en charge de la séance mais les responsables du processus restent Gilles et Madonna.

Gilles prend les photos puis s’occupe du développement express. Il revient aussitôt avec la planche contact. Le choix final se fait aussitôt, en coopération avec Madonna. Les meilleures photos sont sélectionnées puis gravées sur un CD qui est envoyé à la rédaction de « ELLE » international, basée à Paris. C’est de là que partiront toutes les photos que vous retrouvez ensuite dans l’ensemble des éditions du magazine. Chaque rédaction a le libre choix sur l’utilisation des clichés, que ce soit pour illustrer l’interview ou pour la couverture.

Est-ce que pendant la séance, Madonna a des exigences particulières ?

Non aucune !

Avez-vous une idée du nombre de photos qui peut être pris pendant un tel shooting ? Que se passe t-il avec les photos qui sont refusées ?

Je n’en connais pas le nombre exact, mais lors d’une séance comme celle-ci on peut en prendre plusieurs centaines !

Comme je l’ai dit, une sélection est faite.

Les photos non validées ne seront jamais utilisées. Elles sont sécurisées dans un dossier dont Madonna seule garde l’entière propriété.

La photo de couverture est différente suivant les pays. Quel est le critère qui fait que telle ou telle photo est utilisée dans tel ou tel pays ?

Ce qui est primordial c’est qu’un shooting de cette importance ait une réelle unité, ça renforce l’imagerie et le style du magazine.

Pour chaque édition, l’équipe (rédacteur en chef, directeur de la photographie,…) se réunit pour choisir les photos qui seront utilisées. Il n’y a rien d’imposé, même s’il faut choisir parmi un nombre restreint de photos en ce qui concerne la Madone.

Pour l’édition anglaise du shooting 2001, nous avions pris le parti de proposer un plan rapproché sur son visage de façon à ce qu’on puisse la reconnaître au premier coup d’œil dans les kiosques ! Personne ne pouvait louper le magazine car cette fois il était complètement différent de tout ce qu’on avait fait auparavant. Habituellement, nous utilisons des photos de plein pied, ou bien recadrées au niveau de la ceinture. En tout cas personnellement, je trouve que cette couverture est vraiment incroyable !

Finalement, pensez-vous que c’était une bonne idée d’avoir Madonna en couverture ?

Absolument oui ! Pour nous, ça a été une grande première et une véritable révélation, avec dans l’idée de travailler de la même façon avec d’autres artistes dans l’avenir, et bien sûr encore avec Madonna !

Est-ce que Madonna en couverture, ça fait vendre ?

Oui bien sûr ! Je pense qu’à chaque fois qu’elle est en couverture nous battons nos propres records de vente… A chaque fois, c’est le best-seller de l’année !

L’interview de Maripol parue dans notre premier numéro était publiée avec l’aimable autorisation du site Madonnatribe.com

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interview

candy Fin avril – début mai, Madonna nous livre un aperçu de ce que pourrait être le « Sticky & Sweet World Tour » à travers son « Hard Candy Promo Tour ». Comme son nom l’indique, cette mini-tournée de trois dates a pour vocation d’annoncer la sortie du tout nouvel album de la chanteuse.

N

ew York – Paris – Londres. Trois villes. Trois pays. Trois showcases de Madonna pour assurer la promotion de son tout nouveau disque, « Hard Candy », qui vient alors à peine de sortir.

Tout commence à New York le 30 avril, au Roseland Ballroom, devant un parterre d’invités, dont plusieurs centaines de fans qui n’avaient pas hésité à camper devant la salle. En effet, histoire de fêter

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le millionième téléchargement U.S. du single « 4 minutes », Madonna annonce, via un communiqué de presse de sa maison de disques Warner, que huit cents fans pourront obtenir le précieux sésame en s’armant d’un peu de patience. « C’est ma façon de remercier mes fans ».

Le jeu en valait bien la chandelle puisque non seulement le show est exceptionnel (qui en doutait encore ?), mais le public a en outre la chance de voir Justin Timberlake en guest star pour le duo « 4 minutes ». Sans aucun doute le clou de la soirée !

Le show est diffusé en direct via le site internet www.msn.com. Plus surprenant : il est diffusé sur la chaîne japonaise Fuji le 12 juillet.

Madonna profite de son passage à New York pour enregistrer plusieurs émissions télé. On la retrouve en interview sur la chaîne BET dans « 106&Park », émission hip-hop présentée par Terrence et Rocsi.

Au cours de l’entretien, Madonna parle des artistes R&B qu’elle apprécie actuellement et présente son clip « 4 minutes ».

Mais la star a déjà son look « Give It 2 Me ». L’émission est enregistrée le 1er mai et diffusée deux jours plus tard.

La Madone est également interviewée en direct du Dylan’s Candy Bar (le plus grand magasin de bonbons au monde) pour l’émission d’Elvis Duran diffusée sur Z100 (la radio phare des new-yorkais).

Plusieurs émissions télé et radio son également enregistrées à cette occasion, notamment « Entertainment Tonight » (CBS), « TRL » (MTV US).

Deuxième étape du « Hard Candy Promo Tour » : Paris ! Madonna chante à l’Olympia le 6 mai. Le concert ultra

privé voit défiler nombre de stars et de people (Lenny Kravitz, John Galliano, Carole Bouquet, Christophe Willem, JeanBaptiste Mondino, Mirwais,…).

Le clou de la soirée est sans aucun doute le french kiss donné par Madonna à l’une de ses danseuses juste avant l’intro de « Miles Away ». Le flop reste quant à lui, sans aucun doute, le retard de près d’une heure que la star impose à ses fans et à la presse qui n’a pas manqué de le souligner dans ses colonnes le lendemain… Reste un spectacle avec l’énergie unique d’un public français toujours au top !

Dernière étape de cette tournée éclair : le festival « Radio 1’s Big Week-End » à Maidstone, près de Londres, le 10 mai.

Avec un public de 30.000 personnes, on est loin des showcases très privés de New York et Paris ! Pourtant le show fonctionne une fois de plus. La perfection des chorégraphies et le choix des chansons en font un véritable concert à part entière.

L’unique point de discorde, pour une minorité, reste le « Fuck the present » qu’elle avait par ailleurs déjà lancé lors des précédents showcases et auquel personne n’avait rien trouvé à redire ! Le RoyaumeUni serait-il si prude ?

Le spectacle est diffusé via différents médias de la chaîne anglaise BBC. Tracklisting du « Hard Candy Promo Tour » Candy Shop Miles Away Music Give It 2 Me 4 Minutes Hung Up

Ci-dessus : bracelet et ticket du concert parisien à l’Olympia

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Madonna profite de son passage à New York pour accorder une interview à la chaîne BET dans « 106&Park », émission hip-hop présentée par Terrence et Rocsi.

4 minutes hard candy Chose promise, chose due. Dans notre premier numéro, nous vous avions assuré que nous reviendrions en détail sur les supports et les charts concernant « 4 Minutes » et « Hard Candy ». Les voici…

4 minutes Les différentes versions – Edit (3:10) – Album Version (4:04) – Junkie XL Remix (6:16) – Junkie XL Remix Edit (4:39) – Junkie XL Dirty Dub (4:52) – Junkie XL Dirty Dub Edit (4:09)* – Bob Sinclar Space Funk Remix (5:39) – Bob Sinclar Space Funk Edit (4:57) – Peter Saves Paris Mix (8:37) – Peter Saves London Mix (8:09) – Peter Saves New York Mix (10:52) – Peter Rauhofer Saves Paris Mix Edit (4:48)* – Tracy Young House Mix (7:55) – Tracy Young Mixshow Edit (6:19) – Tracy Young House Mix Edit (3:34) – Tracy Young House Radio (3:33) – Tracy Young House Dub (7:54)* – Rebirth Remix (7:57) – Rebirth Anthem Mix Edit (3:42) – Timbaland’s Mobile Underground Remix (3:22)* (*) Disponible uniquement sur support promo

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Les charts « 4 Minutes » a été N°1 dans 30 pays ! La palme de la longévité en tête des charts revient à la Finlande avec huit semaines N°1 ! Il est resté sept semaines en tête de l’EuroTop ! Belgique, Canada, Croatie, Estonie, Lituanie, Panama et Suisse ne sont pas en reste puisque le tube y est resté six semaines au sommet !

Aux Etats-Unis, le titre n’a pas été N°1, mais est resté onze semaines dans le Top 10. Seuls deux titres ont fait mieux dans la carrière de Madonna : « Music » (douze) et « Take A Bow » (quinze).

Avec 1.632.260 téléchargements, « 4 Minutes » est actuellement le neuvième plus gros succès digital de l’année 2008 outre-Atlantique !

Au moment où nous bouclons ce magazine, le tube est encore N°1 en Espagne, en Roumanie et en Ukraine. Il est surtout toujours en tête des ventes mondiales, et ce depuis onze semaines ! Battra-t-il le record de quinze semaines détenu par « Hung Up » ? Réponse au prochain numéro…

Europe : 23-14-14-2-1-1-1-1-1-1-1-2-2-2 Monde : 36-3-2-1-1-1-1-1-1-1-1-1-1-1 Top Latino (22 pays hispaniques) : 15-10-5-3-2-1-1-2-1-2 France (singles) : 2-2-2-2-2-2-2-5-7-6 France (téléchargements) : 8-1-4-2-1-1-1-1-3-5-6-7-9-13 Afrique du Sud* : 6-5-2-1-1-4-7-OUT Allemagne : 1-1-1-2-2-3-4-7-12-10 Argentine* : 38-28-8-4-2-1-2-3-5-6 Aruba* : 8-6-10-OUT Australie : 3-3-1-1-1-2-2-2-4-5-7-12 Autriche : 8-6-2-2-2-2-3-3-4-7-12-10 Belgique (Flandre) : 3-1-1-1-1-1-1-2-2-4-6 Belgique (Wallonie) : 2-1-1-1-1-1-2-3-4-5-6 Brésil* : 22-9-6-3-1-1-2-4-5-9-12-14-15 Bulgarie* : 1-1-1-3-11-12-17-19 Canada : 1-1-1-1-1-1-2-2-2-3-5-6-9 Chili* : 78-60-24-20-16-11-9-8-6 Colombie* : 94-68 Costa Rica* : 34-39-22-11-6-4-3-3 Croatie* : 8-1-3-1-1-1-1-1-3-6-9-OUT Danemark : 1-3-2-2-2-1-1-1-2-2-2-2-2-4 Espagne : 1-2-2-2-2-1-4 Estonie* : 37-14-8-6-3-1-1-1-1-1-1-3-6-4 Etats-Unis : 68-3-3-7-6-4-6-7-7-8-10-10-15-22 Finlande : 1-1-1-1-1-1-1-1-5-2-3-5-6 Grande-Bretagne : 7-5-8-4-1-1-1-1-3-3-4-8-11-13-14 Grèce : 1 (puis le classement singles a été supprimé) Hong Kong* : 1-1-2-8-3-2-OUT Hongrie* : 34-27-18-12-11-9-8-4-4 Iles Féroé* : 11-5-9-8-10-OUT Indonésie* : 14-19-32-37-38-39-40-40-OUT Irlande : 33-9-8-6-4-2-2-2-1-3-4-6-8-11 Italie : 1-2-2-2-2-3-2-2-4-4-5 Japon : 18-31-31-19-8-9-13-16-39-OUT Lettonie* : 8-5-4-3-5-4-4-7-4-6 Liban* : 1-6-7-11-14-20-OUT Lituanie* : 5-4-1-1-1-1-1-1-3-5-13-11-13 Luxembourg* : 35-32-17-5-2-1-1-2-6-4-17-17-16 Macédoine* : 15-5-4-4-9-8-9-12-19-OUT Mexique* : 6-8-7-6-5-8-10-5-6 Norvège : 1-1-1-2-2-3-2-1-5-4-5-6-6-5 Nouvelle-Zélande : 14-15-7-4-3-3-6-7-9-11-19-15-26 Panama* : 11-5-1-1-1-1-1-1-2 Pays-Bas : 1-2-3-1-2-2-1-2-3-2-5-6-9 Pérou* : 91-94-73-78-88 Portugal* : 5-5-2-3-6-3-3 République Tchèque* : 24-21-17-15-15-9-9-6-6-6-4-5-7-7 Roumanie* : 95-41-22-10-5-3-1-2-1-1 Russie* : 8-9-5-8-9-8 Singapour* : 5-3-2-1-1-1-4-8-21-19 Slovaquie* : 30-18-9-7-5-7-4-3-3-4-3-3-2-4 Slovénie* : 17-14-13-12-9-11-16-16-19 Suède : 5-5-2-3-2-2-3-3-4-7-9-9-8-7 Suisse : 1-1-1-1-1-1-2-2-2 Thaïlande* : 17-16-16 Ukraine* : 19-16-8-6-4-3-1-1-2-2-2-1-1 Venezuela* : 1-2-4-5-3-6-9-14

Ces charts correspondent aux ventes de singles physique et / ou digitaux sauf (*) qui sont des Airplay (passages radios), les pays concernés n’ayant pas de classements de ventes.

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Supports 4 MINUTES 1 CD 2 titres France (pochette carton) 5439-19939-4 2 CD 2 titres Europe (boîtier cristal fin) 5439-19939-5 3 CD 3 titres Europe (boîtier cristal fin) 9362-49868-2 offert en FNAC pour tout achat de « Hard Candy » lors du lancement de l’album 4 CD 6 titres Europe (boîtier cristal fin) 9362-49871-2 5 CD 6 titres Etats-Unis (boîtier cristal épais) 9362-49871-2 (463036-2) 6 CD 6 titres Thaïlande (boîtier cristal épais) 493036-2 7 Double Maxi Vinyl Grande-Bretagne W803TX 8 Maxi Vinyl Picture-Disc Grande-Bretagne W803T 9 Double Maxi Vinyl Etats-Unis 9362-49870-9 10 Single Digital Allemagne (Saturn) 2 000097 183103

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1 CD-R Promo 7 titres France Sans référence 2 CD-R Promo 2 titres Europe PRO-17108 3 CD-R Promo 7 titres Etats-Unis PRO-CDR-510460 4 CD-R Promo 2 titres Etats-Unis Sans référence & sans pochette et CD-R Promo 4 titres Etats-Unis Sans référence & sans pochette 5 CD-R Promo 2 titres Australie Sans référence 6 CD-R Promo 2 titres Mexique PCD234 7 CD-R Promo 2 titres Argentine PRCD17108 8 CD-R Promo 5 titres Argentine PRCD-2109 9 CD-R Promo 2 titres Hong Kong PRO17108 10 DVD Promo Sans référence

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charts

Hard Candy Les charts D’après nos infos, l’album a d’ores et déjà été N°1 dans 22 pays (voir le listing qui suit) ! Ce qui est considérable vu le peu de pays bénéficiant d’un vrai Top des ventes.

Selon Warner, le disque aurait également été N°1 dans les pays suivants : Afrique du Sud, Chili, Corée du Sud, Croatie, Emirats Arabes Unis, Estonie, Hong Kong, Israël, Mexique, Philippines, Singapour, Slovaquie, Slovénie et Thaïlande, ce qui porterait à 36 le nombre de pays dans lequel l’album aurait atteint la tête des charts !

Nous n’avons hélas pas pu vérifier l’info ; il se peut que la maison de disques ne se réfère pas à de vrais charts nationaux, mais à de simples classements d’une chaîne de magasins en particulier.

Une chose est sûre : au moment où nous bouclons ce magazine, « Hard Candy » s’est déjà vendu à 2 millions d’exemplaires à travers le monde (en neuf semaines) !

En France, il en est à 150.000 (disque d’or, en deux semaines). Aux Etats-Unis, il a atteint les 500.000 copies au bout de cinq semaines (disque d’or). Ces chiffres n’en-

Monde : 17-1-1-1-1- 2-6-8-10 Europe : 14-1-1-1-1-2-2-2-4 France (albums) : 1-1-1-3-5-6-9-6-8 France (albums nouveautés) : 1-1-1-3-5-5-7-5-8 France (téléchargements) : 1-1-1-2-6-9-11-7-13 Allemagne : 1-1-4-4-6-13-12-12 Argentine : 2-5-9-6 Australie : 1-3-4-7-9-17-18-29-23 Autriche : 1-2-3-6-11-18-19-17 Belgique (Flandre) : 2-3-4-3-6-9-17-15 Belgique (Wallonie) : 2-2-2-2-2-2-8-11-20 Brésil : 3-2-2-2-2-2-1-1-3 Canada : 1-1-2-2-2-5-7-15 Danemark : 1-1-1-1-2-4-12-9

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globent pas les téléchargements. Madonna passe donc devant Elvis Presley au classement historique des meilleures ventes d’albums au monde. Elle est désormais quatrième, avec un total de 187.043.000 albums vendus - entre le King (187.000.000) et les Pink Floyd (193.700.000).

Autre record : « Hard Candy » est le septième album de Madonna à être N°1 aux Etats-Unis (après « Like A Virgin », « True Blue », « Like A Prayer », « Music », « American Life » et « Confessions On A Dance Floor »). Seule chanteuse à avoir fait mieux : Barbra Streisand, avec huit albums en tête des charts outre-Atlantique.

Néanmoins, le disque commence déjà une descente plus ou moins lente dans l’ensemble des classements mondiaux.

Elle est particulièrement rapide en Australie, en Belgique, au Danemark, en Irlande, au Japon ou en Nouvelle Zélande. Autant de pays qui n’ont pas été retenus pour la tournée à ce jour.

Ceci explique peut-être cela…

Espagne : 1-4-10-8-14-19-20-21 Etats-Unis : 1-3-8-9-11-14-31-36 Finlande : 1-1-6-7-12-9-10-12-14 Grande-Bretagne : 1-2-5-7-13-22-26-24-20 Grèce : 2-1-1-2-14-10 Hongrie : 2-2-3-4-3-5-4-9 Irlande : 1-4-5-11-15-26-29-33 Italie : 1-1-1-3-2-5-5-8 Japon : 1-1-3-6-5-15-11-21 Mexique : 19-7-4-4-4 Norvège : 2-3-3-6-5-13-16-15 Nouvelle-Zélande : 5-10-14-15-21-33-38-36 Pays-Bas : 1-1-2-3-7-10-10-11-9 Pologne : 5-1-2-3-4-7-13-21-19 Portugal : 1-2-3-4-4-2-6-11 République Tchèque : 1-1-1-1-2-2-2-5 Suède : 1-2-3-6-8-12-13-15-13 Suisse : 1-2-1-3-2-5-6-7 Taiwan : 1-1-1-1-3-5-5-8

SUPPORTS HARD CANDY 1 CD Europe (9362-49884-9), 2 CD Etats-Unis (9362-49884-9) 3 CD Collector Etats-Unis (440444-2) 4 Triple 33 tours Etats-Unis (9362-49868-6) 5 CD Canada (2-421372)

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Les bonus Comme toujours, certains pressages bénéficient de bonus (titres inédits, remixes,…). Vous le constaterez en regardant les visuels des supports ci-contre.

Les versions digitales ont, elles aussi, donné lieu à des bonus.

En pré-commandant l’album sur iTunes, vous receviez l’inédit « Ring My Bell ». Depuis, seul un téléchargement en version Deluxe donne droit à des bonus, en l’occurrence trois remixes : deux de « 4 Minutes » (Space Funk Edit - 3:23 et Junkie XL Mix Edit - 4:39) et un remix exclusif de « Give It 2 Me » (Paul Oakenfold Edit – 4:59). Dans les deux cas, le son s’accompagne bien sûr du livret dans sa version numérique.

En téléchargeant l’album sur Virgin Mega, c’est un bonus vidéo qui vous est offert : une interview exclusive de la star (17:30).

Les petits extras Certains magasins ont proposé des produits offerts pour l’achat du nouvel album de Madonna lors de son lancement. A l’heure de la crise du disque, il faut, encore plus que par le passé, convaincre le client d’acheter chez soi plutôt que chez le D concurrent.

On a ainsi pu obtenir un CD 3 titres de « 4 minutes » dans un pack en quantité limité avec l’album dans les magasins FNAC (voir visuel dans les supports de « 4 Minutes »).

Au Virgin Megastore, c’est une lithographie, tirée à 5.000 exemplaires seulement, qui était offerte aux premiers E acheteurs (visuel A).

Le HMV de Toronto (Canada), avec une ouverture exceptionnelle la vieille de la sortie officielle, offrait un poster aux premiers acheteurs, de minuit à 1h (visuel B).

A Taiwan, la pré-commande du CD vous permettait d’obtenir un bon exclusif, un poster (62x62cm) et un set de 4 badges (visuels C, D et E).

En Corée du Sud un set de maquillage Shu Uemura (rouge à lèvres et poudre) est inclus dans le boîtier CD ! Aux Philippines, l’album est proposé dans une édition très limitée avec un CD rose au lieu du CD bleu habituel (voir visuels page 48).

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1 CD Japon (WPCR12880) Inclus le titre bonus « Ring My Bell » 2 CD Corée du Sud (8-809217-572476) Avec le set de maquillage Shu Uemura 3 CD Taiwan 9362-49884-9 4 CD Philippines 9362-49884-9 Avec poster promo et CD Philippines 9362-498849-6 Edition limitée, avec CD bleu 5 CD Malaisie 9362498846 6 CD Thailande 9362-49884-9 7 CD Afrique du Sud WBCD2181 8 CD Argentine 9362-49884-9 9 CD Mexique 421372

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Sucette promo délivrée avec l’album aux médias les plus influents et offerte dans le Pack Samsung (voir rubrique « News »)

movie remember

Recherche susan desesperement Sorti le 29 mars 1985 aux Etats-Unis, « Recherche Susan désespérément » est une comédie américaine réalisée par Susan Seidelman.

Fiche technique Titre original : « Desperately Seeking Susan » Genre : Comédie Romantique Réalisation : Susan Seidelman Scénario : Leora Barish Casting : Risa Bramon, Billy Hopkins Dialogues : Ira Hurvitz Musique : Thomas Newman Photographie : Edward Lachman Montage : Andrew Mondshein Décors : George DeTitta Jr. Costumes : Santo Loquasto Date et lieu de tournage : Septembre 1984 à New York (Etats-Unis) Format : 16/9 Durée : 1h39 Producteurs : Michael Peyser, Sarah Pillsbury, Midge Sanford (Sandford/Pillusbury Production - U.S.A) Distribution : Orion Pictures Release Budget estimé : 4.500.000 $ Box office : 27.400.000 $ (uniquement pour les Etats-Unis) Classement PG-13 Le film, qui a été tourné pendant l’été 1984, bien avant que Madonna n’explose réellement sur la scène pop internatio-

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nale, devait bénéficier d’un classement R-rated par la Motion Picture Association of America. Ce qui correspond à une restriction pour les moins de 17 ans aux EtatsUnis. Cette recommandation suggère que ces derniers doivent être accompagnés par un parent ou un adulte de plus de 17 ans (en général ces films contiennent des propos sacrilèges, de la sexualité ou de la nudité, de la violence, du sang ou de la drogue).

Finalement, suite à l’explosion de la carrière de la star, avec notamment « Like A Virgin » et « Material Girl », et à la demande du distributeur (Orion Pictures), le film est modifié au montage (il a donc probablement été amputé d’une partie de son contenu) afin d’obtenir une certification plus clémente.

La certification PG-13 permet plus facilement aux fans de découvrir la Madone sur grand écran.

Synopsis Roberta Glass (Rosanna Arquette), jeune bourgeoise un peu coincée, mariée a un représentant en baignoires, s’ennuie ferme dans sa luxueuse maison de Fort Lee dans le New Jersey. Elle

movie remember s’évade en lisant les petites annonces d’un journal ; elle y a découvert l’histoire peu banale d’un couple qui vit sa passion par petites annonces interposées.

En effet, dès qu’il est en ville, Jim (Robert Joy), musicien sans cesse sur la route, donne rendezvous à Susan (Madonna) via les colonnes du New York Mirror, usant toujours des mêmes mots : « Desperately Seeking Susan ».

Roberta se prend parfois à rêver sur l’histoire si romantique de Susan et suite à une nouvelle annonce qui donne rendez-vous aux deux amoureux à Battery Park (New York), elle tente d’approcher Susan pour savoir exactement qui elle est.

Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu et suite à un accident, Roberta devient amnésique.

Elle endosse alors, malgré elle, l’identité de Susan, femme frivole et extravertie, qui est sans le savoir poursuivie par un voleur d’antiquités...

Récompenses et nominations Récompenses 1986 British Academy of Film and Television Arts Awards (Royaume-uni) Meilleure actrice pour un second rôle : Rosanna Arquette.

Compte tenu de la popularité grandissante de notre Madone, Rosanna Arquette se trouve reléguée par ses pairs (comme dans la presse), au rang de second rôle.

En toute honnêteté, on peut cependant reconnaître qu’elle porte en grande partie le film sur ses épaules, grâce notamment à une interprétation magistrale du dédoublement de personnalité (Roberta vs Susan).

Contractuellement, si on en juge par le scénario, le nombre de scènes dans lesquelles elle apparaît, et les dialogues, il est plus qu’évident qu’elle est la star du film, mais Madonna étant en pleine ascension, elle réussit au final a récolter une grande partie des lauriers.

Nominations 1986 Casting Society of America Awards (Etats-Unis) Meilleur casting pour un film – dans la catégorie Comédie : Risa Bramon Garcia et Billy Hopkins.

Les Césars 1986 (France) Meilleur film étranger.

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1986 Golden Globes Awards (Etats-Unis) Meilleure actrice – catégorie comédie / film musical : Rosanna Arquette.

Autres : Vincent Canby, critique de films au « New York Times », classe le film dans sa liste des dix meilleurs films de l’année 1985.

Bande Originale Le film, et surtout sa bande son, capture parfaitement l’esprit de la scène underground du New York des années 80. Une scène dont Madonna devient l’une des égéries et qui la propulse rapidement au sommet du show-business.

La star enregistre pour la B.O. une chanson éponyme « Desperately Seeking Susan ». Au final, elle n’est pas retenue.

Une démo, sur laquelle Madonna travaille alors, lui est préférée, et devient immédiatement l’hymne de toute une génération : « Into The Groove ». Cette version démo sert uniquement pour le film, mais sera retravaillée pour une sortie single. Curieusement, le titre ne figure pas sur la Bande Originale du film.

Le clip vidéo de « Into The Groove » est un savant montage d’images du film réalisé par Doug Dowdle des studios Parallax Productions. Il est destiné avant tout à la promotion de « Recherche Susan Désespérément ».

La B.O. est de Thomas Newman et ne contient que des instrumentaux : Leave Atlantic City!

Port Authority by Night New York City by Day Through the Viewscope St. Mark’s Place A Key and a Picture Battery Park / Amnesia Jail/Port Authority by Day Rain Running with Birds in Cages Trouble Almost Aussi curieux que cela puisse paraître, toutes les chansons vocales figurant dans le film ne sont pas sur le disque :

Madonna – « Into The Groove » Junior Walker – « Urgent » Betty Everett – « The Shoop Shoop Song (It’s In His Kiss) » Iggy Pop – « Lust For Life » Run DMC – « ucker MC’s » Dee Dee Sharp – « Mashed Potato Time » The Fixx – « One Thing Leads To Another » Carly Simon – « You Belong To Me » Aretha Franklin – « Respect « Marshall Crenshaw – « Someday, someway » DVD Bien avant sa parution en DVD, le film fait l’objet d’une sortie en VHS et en Laserdisc.

Ce dernier support, aujourd’hui disparu, est considéré comme un véritable objet de collection. Recherché par les fans du monde entier, il en existe de nombreuses éditions (France, Allemagne, EtatsUnis, …).

Il faut attendre le 13 Juin 2000 pour bénéficier d’une première édition en DVD, aux Etats-Unis. Et le 14 Août 2000 pour l’édition européenne. Il comporte une scène supplémentaire qui est en fait la fin originale du film…

Le duo Susan / Roberta est invité en Egypte afin que le gouvernement puisse les remercier d’avoir restitué les boucles d’oreille volées. Pour la dernière scène, les deux protagonistes sont à dos de chameaux et disparaissent ainsi dans le désert.

Cette scène n’a pas obtenu l’approbation du public. En effet lors des diffusions tests, l’audience pensait que cela n’apportait rien au film. Alors, pour une meilleure compréhension, cette scène, qui ne semblait d’aucune utilité, fut supprimée.

Par ailleurs, lors de la scène finale, on voit le journal des petites annonces, le New York Mirror, apparaître à l’écran et titrer : « What a pair ! Stolen earings returned ».

Alors que dans les bonus, la fin alternative montre une scène assez différente…

Les deux garçons – Aidan quinn (Dez) et Robert Joy (Jim) – sont en train de lire le journal, accoudés à un bar, le titre du Mirror a alors changé : « Cairo thanks yanks – Spangled girls awarded cash at bash ».

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A l’origine, les rôles de Roberta et Susan étaient destinés à Diane Keaton et Goldie Hawn.

movie remember Enfin, les commentaires du film, enregistrés en 1996, mentionnent qu’après la première audition de Madonna, les producteurs lui demandèrent de prendre au moins quatre semaines de cour d’art dramatique avant de tenter un second essai. Le second test ne montra aucune amélioration ! La réalisatrice fit savoir aux producteurs qu’elle souhaitait absolument avoir Madonna pour ce rôle. C’était, d’après elle, plus pour sa présence et son style que pour sa prestation d’actrice…

Le saviez-vous ?

A l’origine, les rôles de Roberta et Susan étaient respectivement destinés à Diane Keaton et Goldie Hawn. Mais la réalisatrice avait une tout autre conception de la chose : elle souhaitait engager des nouveaux venus dans le métier, d’ou le casting que l’on connaît.

Madonna dût cependant s’imposer face à l’actrice choisie par les producteurs : Ellen Barkin, qu’on a pu voir récemment dans « Ocean’s Thirteen ». Dans cette bataille, elle a pu compter sur l’aide précieuse de la réalisatrice qui considérait Ellen comme insipide.

La photo utilisée pour l’affiche du film est réalisée par Herb Ritts.

Le blouson de Susan, avec la pyramide couleur or surmontée d’un œil, est une idée originale du costumier Santo Loquasto qui l’a réalisé spécialement pour le film.

Le film est en partie inspiré par « Céline et Julie vont en bateau », une comédie de Jacques Rivette (réalisateur appartenant au mouvement de la Nouvelle vague) datant de 1974.

Julie, bibliothécaire, mène une vie rangée sans histoire ni surprise. Céline est une sorte de personnage magique (elle est prestidigitatrice). Grâce à un tour de passe-passe, Céline entraîne Julie dans un monde d’aventures extravagantes. Céline est mythomane, et raconte n’importe quoi, pourvu que ce soit drôle et exalte son imagination sur sa vie passée, sur les voyages qu’elle n’a pas faits. Un style épuré, une mise en scène qui oscille entre théâtre

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et improvisation, avec « Céline et Julie vont en bateau », Jacques Rivette réussit une délicieuse évocation des modes de comportement des années 1970, il bâtit, avec humour et liberté, un univers aux lectures multiples.

Dez (Aidan Quinn) est machiniste dans un cinéma. Lors des deux passages où on le retrouve sur son lieu de travail (scènes 6 et 23 sur le DVD), le même film est diffusé sur l’écran ; il s’agit de « Les voyageurs du temps » (« The Time Travelers »), film de science fiction datant de 1964.

Les scènes du Magic Club (intérieur et extérieur) ont été filmées à Harlem. Celles de la discothèque ont été filmées à la Danceteria, à l’endroit même où Madonna a fait ses premiers pas en tant que chanteuse.

Pendant le tournage, Madonna essayait de perdre du poids, ou tout du moins de ne pas en prendre. Le scénario prévoyait cependant plusieurs plans où elle mangeait.

Elle accepta de tourner ces scènes, mais recracha systématiquement tout ce qu’elle ingurgitait après chaque prise !

Le maillot de baseball orange que porte Susan, avec les lettres MC imprimées au dos, est directement inspiré par les initiales de la star Madonna Ciccone. Il a été volé pendant le tournage.

Il a été reporté, à de nombreuses reprises, que l’actrice Rosanna Arquette se plaignait du comportement de Madonna qui demandait toute l’attention du staff, alors qu’elle n’était pas considérée comme l’actrice principale.

Aujourd’hui, on connaît l’attachement de la star pour les symboles, et notamment pour le chiffre 13. Il est à noter que la chambre d’hôtel d’où sort Madonna au tout début du film porte le numéro 1313…

Comédie musicale Fin 2007, le film fait l’objet d’une adaptation sur les planches, dont l’avant-première a lieu le 12 octobre au Novello Theatre de Londres (Royaume-Uni).

«Recherche Susan Désespérément », version 2007.

Pour la première (le 15 novembre), Rosanna Arquette est présente : « J’ai été agréablement étonnée ! (…) C’est émouvant, c’est drôle, cela fonctionne vraiment bien ». Et à propos de Madonna : « Nous avons passé un bon moment… Elle a littéralement explosé pendant les six semaines qu’a duré le tournage du film. C’était incroyable à voir, et je pense, intense à vivre pour elle. Cela a été amusant de la regarder évoluer au fil des années. » La comédie musicale est placée sous la direction d’Angus Jackson, le livret et le concept sont de Peter Michael Marino, les décors et les costumes de Tim Hatley, les chorégraphies de Andy Blankenbuehler. Emma Williams reprend le rôle de Susan et Kelly Price celui de Roberta. Le spectacle est produit par Susan Gallin, Ron Kastner, Mark Rubinstein et Old Vic Productions.

supports 45t « Into The Groove » France

Maxi 45T « Into The Groove » Philippines

Maxi 45T « Into The Groove » Grande-bretagne Inclus poster

DVD « Recherche Susan… » France Avec faute de frappe (« deseperement »)

Picture disc « Into The Groove » Grande-Bretagne

33T B.O. du film

CDV « Recherche Susan… » Etats-Unis

CDV « Recherche Susan… » Allemagne

L’ensemble de la partition musicale a été modifié, la musique et les paroles sont des tubes de Deborah Harry et son groupe Blondie : « Call Me », « Heart Of Glass », « Rapture »,… Et un inédit écrit pour l’occasion : « Moment Of Truth ».

Prévue pour être jouée jusqu’au 19 avril 2008, la pièce ne trouve pas vraiment son public et s’arrête le 15 décembre 2007, un mois seulement après la première officielle !

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Madonna + la presse Madonna doit sa réussite à son talent et à sa personnalité hors du commun. Mais force est de constater qu’elle doit également son ascension fulgurante, et son succès, aux médias, comme la télévision et la presse écrite, auxquels vient s’ajouter Internet, ces dernières années.

Nous allons nous intéresser ici plus particulièrement à la relation entre la chanteuse et la presse écrite.

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u début des années 80, Madonna émerge au moment où explose la toute première chaîne musicale jamais créée au monde, MTV. Grâce à cette nouvelle chaîne thématique américaine (née le 1er août 1981), la chanteuse obtient une exposition mondiale rapide et sans équivalent pour l’époque (aujourd’hui la chaîne compte près d’une dizaine de petites sœurs – dont la plus célèbre est VH1 – et une quarantaine d’antennes régionales, dont MTV France). La star saura exploiter au mieux cette aubaine en produisant des vidéos de plus en plus ambitieuses au fil des ans, en prenant soin de s’entourer des plus grands réalisateurs de clips (James Foley, Jean-Baptiste Mondino, David Fincher,…).

Même MTV, et la télévision en général, ont bien sûr été très importants pour Madonna, ce n’est cependant pas le seul média qui a permis à la star d’avoir un rayonnement international. La presse écrite, et tout particulièrement la presse magazine, a joué un rôle non négligeable dans sa carrière.

L’influence du média papier était tout autre dans les années 80 et au début des années 90, avant que la toile ne fasse son apparition…

Madonna fait sa première Une de magazine en 1983. C’est pour le magazine américain « Island ». La photo, en noir et blanc, est de Curtis Knapp. Elle est d’une pureté et d’une simplicité hallucinantes, et a depuis été reprise par différents magazines.

A quelques rares exceptions près, il faudra attendre 1985 pour voir apparaître notre Madone en couverture des magazines internationaux. Commence alors sa vraie explosion médiatique. On lui prête au moins cent dix-sept couvertures de magazines rien que pour cette première année de surmédiatisation !

Dans les années 80, en France, comme ailleurs, c’est alors la grande époque des magazines musicaux et autres mags jeunesse : « OK ! », « Salut ! », « Top 50 », « Rock&Folk », « StarClub », « Best »,…

La star fait alors les beaux jours des différentes rubriques (news, posters, paroles de chansons,…). Pas un numéro sans qu’on parle d’elle !

Au cœur de cette première décennie de gloire, l’apogée reste probablement l’an-

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née 1987 avec le succès des singles issue de l’album « True Blue » et surtout l’événement majeur que représente la première tournée mondiale de la star le « Who’s That Girl World Tour » (qui se double de la sortie du film éponyme). A cette période, la presse surfe sur le succès populaire de la petite américaine provocatrice, au look improbable. Cette histoire d’amour durera une petite dizaine d’années.

La gloire médiatique a ses revers. Alors que la Madonna-mania s’empare du monde entier, la star se retrouve malgré elle dans la presse dite ‘de charme’. Les magazines réservés principalement à un public masculin profitent du succès de la Madone pour se faire un bon coup de pub en publiant les photos de nu pour lesquelles la star avait posé à la fin des années 70. Ces photos d’art lui avaient permis à l’époque de se faire un peu d’argent pour survivre à New York. Malgré une tentative d’interdiction via ses avocats, on retrouve la jeune femme en couverture des magazines « Playboy », « Lui » et « Penthouse », pour ne citer que les principaux… Ces clichés referont surface de façon récurrente tout au long des quinze premières années de carrière de la chanteuse.

Au début des années 90, la star évolue.

Elle prend des chemins considérés comme plus aventureux, tant au niveau du look qu’au niveau musical. Nous sommes à la période du triptyque « Erotica » (musique) - « Sex » (livre) - « Body » (cinéma),

bientôt rejoint par un « Girlie Show » tout aussi déluré. Ce n’est visiblement plus du tout du goût de la presse jeunesse, jusque là très cliente de la chanteuse. La Madone se fait alors de plus en plus discrète dans les magazines pour ados. Sans totalement en disparaître, elle n’y est simplement plus omniprésente. Mais la presse plus adulte ne s’intéresse pas davantage à elle pour autant, si ce n’est pour tenter de décrypter le phénomène, ou décrier ses provocations.

C’est finalement en 1996, avec la sortie du film événement d’Alan Parker « Evita », qu’un grand nombre de magazines de mode (« Elle », « Vanity Fair », « Vogue », « Harper’s Bazaar », « GQ », « W »,…) s’intéressent à ce que certains appellent « la renaissance de Madonna ». Ce sont désormais les phénomènes de mode qu’elle engendre qui focalisent l’attention des médias sur papier glacé.

Avec « Evita », la star adopte une image plus sage (exit les looks et attitudes de la période « Erotica »), mais surtout s’entoure de très grands créateurs (devenus pour la plupart des amis au fil des années).

Ce changement lui apporte non seulement une certaine respectabilité, mais la fait surtout entrer dans une nouvelle ère, celle de la ménagère de moins de cinquante ans qui rêve de glamour, de strass et de paillettes. Madonna comprend l’impact d’une telle publicité et va, à partir de ce moment-là, s’en servir de façon très

Dans les années 80, la presse surfe sur le succès populaire de la petite américaine provocatrice, au look improbable.

Cela durera une petite dizaine d’années.

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intelligente pour chacun des moments charnières de sa carrière.

De leur côté, ces magazines ayant compris l’impact d’une telle collaboration, ils ne cesseront désormais de suivre les constantes métamorphoses de la star. Pour chacun de leurs tirages avec Madonna en couverture, ce sont des ventes records assurées.

Madonna s’est ainsi retrouvée en couverture d’une dizaine de numéros du prestigieux magazine américain « Vanity Fair » au cours de sa carrière (la première couverture datant tout de même de 1986).

Sans compter les éditions étrangères, comme la version italienne dont elle a fait six fois la une !

La multiplication des couvertures à l’international constitue d’ailleurs une des tendances les plus intéressantes en terme de communication. Ainsi, des magazines comme « Elle », qui compte plus d’une soixantaine de rédactions à travers le monde, réalise avec un seul shooting photo plusieurs dizaines de couvertures dont la sortie peut s’étaler sur plusieurs mois (suivant les dates de sortie des magazines).

Une aubaine pour la star qui, en une seule séance photo, envahit la presse mondiale.

C’est également une aubaine pour les fans qui obtiennent là matière à compléter leur collection de magazines (vous retrouverez à ce sujet l’interview de D. R. Ashurst dans les pages qui suivent).

Une chose est certaine : depuis ses débuts, seul un style de presse n’a jamais lâché la star, et ce n’est malheureusement pas forcément la presse la plus glamour puisqu’il s’agit des magazines spécialisés dans le trash. Les tabloïds, comme on les appelle chez les anglo-saxons, n’auront de cesse de persécuter la Madone, dans le but unique d’obtenir des informations, très souvent erronées, ainsi que des clichés volés des moments les plus intimes de la star.

En conclusion, la relation de Madonna avec la presse peut se résumer par le titre d’une fameuse chanson de Gainsbourg : « Je t’aime moi non plus ».

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Après l’Italie lors du précédent numéro, direction la République Tchèque avec le site « Madonna.cz ». Mychal y partage sa passion en présentant sa collection de disques. Les pages sont très complètes et recèlent de nombreuses informations (liste des remixes, raretés et inédits,…). Rencontre avec un fan venu du froid !

P

on the web

eux-tu te présenter ?

J’ai 27 ans et je vis dans la banlieue de Prague (République Tchèque). Je suis professeur de sciences physiques et de mathématiques.

Depuis quand es-tu fan de Madonna ?

Depuis 1990, quelques mois après la Révolution de velours… Je regardais MTV pour la première fois, j’avais seulement 10 ans et j’ai découvert cette femme aux mille visages qu’est Madonna. Personne avant elle ne m’avait autant captivé. Ses looks, ses vidéos, sa musique. J’étais abasourdi ! C’était à l’époque de « Vogue ».

Quand « Erotica » est sorti, en 1992, je suis définitivement devenu fan.

Quand et pourquoi as-tu décidé de créer un site sur Madonna ?

La première version du site « Madonna Collection » a été publiée le 13 juin 2003.

Mais dés 1999, au début de mes études à l’université, j’ai commencé à travailler sur cette idée. Je passais beaucoup de temps sur Internet. J’étais stupéfait par le nombre de sites qui se côtoyaient, mais malheureusement aucun n’existait dans ma langue.

De plus, personne ne parlait de son album « Ray Of Light » alors que c’était un gros succès ici ! J’ai donc décidé de changer tout ça… C’est aussi le moment où j’ai commencé ma collection. Je voulais montrer l’ensemble de sa discographie parce

qu’en plus d’être agréable à entendre, chaque titre est un univers visuel à part entière… Tu ne vas probablement pas me croire si je te dis que jusqu’en 1996, je ne savais même pas qu’un maxi-single pouvait exister ! Internet m’a définitivement fait passer à un niveau supérieur.

Tu as un site très complet (forum, download, discographie, vidéographie,…). Est-ce que ça prend beaucoup de temps de s’occuper d’un tel site ? Est-ce que tu le fais seul ?

Merci, je suis toujours heureux d’entendre que quelqu’un aime mon travail. Je passe pas mal de temps à mettre à jour mon site, c’est vrai, mais j’adore ça… Je travaille seul, même si parfois, grâce au forum, certain fans attirent mon attention sur un oubli éventuel. Un de mes amis m’a aidé au départ pour comprendre le fonctionnement de Php (programme de conception d’une page web, NDLR), mais aujourd’hui je m’occupe de tout absolument tout seul.

La plus grosse partie de ton site concerne les collectors. Pourquoi ce choix ?

Le site s’appelle « Madonna Collection ».

L’idée c’est de présenter l’ensemble des chansons, des remixes, des pochettes de disques… Je voulais tout d’abord présenter la beauté d’une telle collection et donner une vraie source d’information pour

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A quel moment as-tu commencé ta collection ?

C’était en 1992, avec la sortie de l’album « Erotica ». Le tout premier album que j’ai acheté était la cassette audio de « Erotica » (Tchécoslovaquie). « Deeper And Deeper » et « Thief Of Heart » me rendaient complètement fou ! « Deeper And Deeper » reste ma chanson favorite jusqu’à aujourd’hui.

Concernant toujours ta collection, quelles sont tes sources de renseignements ?

J’ai diverses sources d’informations : les magasins online, Ebay, d’autres fans, etc.

Dépenses-tu beaucoup d’argent pour ta passion ?

Voilà une question intéressante… Qu’estce que « beaucoup » ? Tout le monde dépense son argent d’une façon ou d’une autre… Certains dans une drogue, d’autres pour voyager,… Je pense qu’il faut avoir un but dans la vie pour avancer, peu importe ce que cela coûte….

Tu achètes uniquement des CD ou tu collectionnes toutes sortes de choses ?

Je collectionne principalement les CD, les disques vinyls et les programmes des tournées. Parfois j’achète un magazine, mais c’est juste pour le plaisir.

Peux-tu me donner ton Top 3 concernant ta collection ?

Question difficile. J’ai besoin de réfléchir… Je pense que mon collector #1 est l’édition de luxe triple vinyl de « Hard Candy ». Je viens de la recevoir, et, franchement, je l’adore. C’est simplement mon collector favori. C’est marrant et triste en même temps que les fans aient dû attendre son dernier album chez Warner pour enfin avoir un disque dans une belle édition collector ! Pour revenir à mon Top 3, je nommerais en #2 l’édition américaine double vinyl (rouge) de « Fever ». Et pour finir, en #3, je mettrais tous mes picture discs !

Es-ce qu’il y a des choses que tu vou-

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Ma chanson préférée reste « Deeper And Deeper »

les fans tchèques – quel disque acheter, ou trouver tel remixe, etc. Les années aidant, j’ai ajouté des rubriques, des articles, les news,… je n’aurai jamais fini je crois ! J’ai encore une longue route devant moi…

drais acheter et que tu ne peux pas ?

Tu as probablement entendu parler de cette édition limitée promo de l’album « Bedtime Stories » – un superbe CD digipak en velours ; c’est un collector extrêmement cher. Parfois tu as cependant de belles surprises, sur Ebay ou sur d’autres sites du genre. J’ai eu par exemple « Bedtime Story » chapitre 2 (1 vinyl américain avec quatre remixes dont deux inédits) pour 20$. Normalement il vaut au moins 200$ ! Il y a une chose importante que je dois dire à propos des prix. Quand j’ai commencé ma collection en 1999, 1$ valait environ 40 couronnes tchèques. Aujourd’hui, 1$ en vaut seulement 15. Les disques provenant des Etats-Unis sont donc vraiment devenus plus abordables pour nous.

C’est d’ailleurs la même chose pour l’euro et la livre britannique…

Ton objectif est d’avoir la plus grosse collection pour un fan de la Madone ?

Oh non ! Certainement pas ! Ce n’est vraiment pas mon ambition. Je veux juste faire ce que j’aime dans la vie : collectionner les disques qui me plaisent, les écouter, travailler sur mon site web, enseigner en tant que professeur et partager ma passion et mon savoir.

Tu organises aussi des soirées, des rencontres entre fans. Peux-tu nous en dire plus ?

Comme chacun le sait « Music makes the people come together ». Je reviens justement d’une de ces parties, c’était génial ! Tu sais probablement quel plaisir on peut avoir à danser sur les projections du « Confessions tour ». Personnellement, je me sens vraiment libre quand je danse.

Notre première soirée a été organisée en 2004, et avec le temps, nous sommes tous devenus des amis. Nous pouvons parler de Madonna pendant des heures !

Pour finir, actualité oblige, où pourrons-nous te rencontrer durant la tournée ?

A Berlin. Aujourd’hui on est le 21 juin. Il y a sept ans, je voyais notre Madone pour la première fois en concert, au Max Schmelling Halle de Berlin. Je n’en peux plus d’attendre de retourner pour la voir une fois de plus dans cette ville ! J’aimerais aller la voir dans une autre ville également, mais je ne suis pas encore sûr de mes disponibilités…

Adresse du site : www.madonna.cz

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Numéro 1 Actualité / Dossier : le grand retour (4 Minutes, Hard Candy) / Remember music : Everybody / Interview de Maripol / Madonnikea : Madonna et la Suède / On the web

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Directeur de la publication : Olivier Chalumeau – Rédacteur en chef : Frédéric Gillotteau – Rédacteur en chef adjoint : Franck Besnier – Secrétaire de rédaction, iconographe : Sébastien Nilauj – Conception graphique : Adrien Bonnet / WhyNotStudio.com – Distribution : NMPP – Photographies : Corbis, Sipa, Starface, Warner Music France – Imprimé par Maulde et Renou – Régie de fabrication : Angy Communication.

Merci à : Gil Faigt (photos collectors / presse), Mychal de www.madonna.cz, Anthony de www.madonna-connexion.com (pour Chopard).

N°2 – trimestriel – juillet / août / septembre 2008. N° ISSN : en cours – Dépôt légal : juillet 2008. Printed in France.

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