Cahier des experts Webdesign4

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experts Le cahier des

Nom : Cédric Motte Titre : Consultant en stratégie éditoriale Site : http://www.chouingmedia.com Présentation : Heureux possesseur d’une adresse mail IP, Cédric est tombé très tôt dans le Web. Depuis, ses expériences de journaliste mêlées à sa connaissance du média lui permettent de concevoir des stratégies éditoriales pour les sites médias, d’intervenir auprès de journalistes via des formations et des conférences et de garder une activité de rédacteur.

Nom : Christophe Logiste Titre : Webmaster Site : http://www.logiste.be/blog Présentation : Webmaster de formation, Christophe Logiste s’est très vite tourné vers les systèmes dynamiques de gestion de contenu (CMS) et les plates-formes de blogs. Il propose donc la mise en place de diverses stratégies en fonction des attentes et besoins des intervenants concernés, participe à diverses localisations de services anglophones et intervient ponctuellement en tant que Webrédacteur pour divers sites ou blogs.

Nom : Richard Malterre Titre : entrepreneur et spécialiste des communautés virtuelles Site : http://www.tapahont.info Présentation : Autodidacte dans l’univers d’Internet, cela fait maintenant plus de deux ans qu’il rédige quotidiennement des articles sur l’actualité du Web 2.0, des communautés virtuelles et sur le monde de la high-tech. Il est aujourd’hui Business Developper chez Stonfield InWorld, un des leaders européens dans l’implantation de sites ou d’univers dans les mondes persistants.

Nom : Jean-François Ruiz Titre : Directeur général @ Ziki.com Site : http://ziki.com/jfruiz Présentation : Ingénieur de formation, Jean-François Ruiz a été le premier à ouvrir un blog en France entièrement dédié à la thématique du Web 2.0. Il analyse et décortique les usages des outils Web de nouvelle génération depuis novembre 2005 sur www.webdeux.info. Il est également responsable de Ziki France, la nouvelle place de marché pour développer son business via Internet.

Nom : FRéDéRIC COZIC Titre : INGENIEUR NTIC Site : http://www.aYSOON.COM Présentation : Frédéric Cozic est ingénieur NTIC et passionné par l’écosystème du Web. Il travaille en tant que consultant et chef de Projet dans le domaine du Web innovant. Il considère l’Internet d’aujourd’hui comme un outil et un média de communication à part entière. Très enthousiaste par les changements qui sont apparus peu à peu depuis quelques mois, il reste très impatient et curieux au sujet du Web de demain.

Nom : Stéphane Thomas Titre : Consultant et entrepreneur Site : http://www.stephanethomas.com Présentation : Ingénieur senior spécialisé dans le développement et le déploiement d’applications Web, il a délaissé le monde des sociétés de services informatiques pour concevoir un site Internet de gestion et de partage de signets. Parallèlement à cette activité d’entrepreneur, il intervient en tant que consultant exclusivement auprès des start-ups pour les aider aux niveaux stratégique, ergonomique et technique.

Nom : Jérôme Saboureau Activité : Blogueur Site : http://nioumedia.com Présentation : Blogueur actif depuis maintenant plusieurs années, Jérôme se dit particulièrement attentif aux évolutions du Web et de ses nouvelles fonctionnalités. Bien plus qu’un simple témoin ou utilisateur, Jérôme se veut être un acteur dans le domaine des médias sociaux.

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Sommaire

les blogueurs se bougent 67 Quand pour collecter de l’argent Web : 68 Analytique choisir sa solution Personal : 1er véritable “Web Office” 69 ZOHO fidéliser les lecteurs de son blog ? 70 Comment univers virtuels 72 Les sont une réalité bonnes pratiques pour concevoir 74 Les une application Web son site Web au CPM en France 75 Monétiser


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Monétiser son site Web au CPM en France Il existe plusieurs moyens pour monétiser son site. Dans cet article, nous allons nous intéresser à la monétisation des sites et plus particulièrement des blogs au CPM (coût pour mille). 01 Panel d’administration de revenus sur la plate-forme Overblog.

02 Page d’inscription de la régie 24h00.

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e CPM représente le prix que va payer un annonceur pour être visible mille fois sur votre support. Les acheteurs au CPM passent en général par des centrales d’achats (ou régie) qui gèrent l’inventaire publicitaire de plusieurs sites. Ces régies vendent votre espace publicitaire en direct ou l’insèrent dans des packages thématiques afin de répondre aux besoins de diffusion des annonceurs.

Quelles sont les régies CPM françaises ? Il en existe plusieurs plus ou moins spécialisées. Il y a par exemple les régies généralistes comme Horyzon Média (régie de Deezer) et Hi-Media qui s’intéresseront à monétiser vos espaces à partir du moment où votre site génèrera plusieurs millions de pages vues par mois. Pour les régies spécialisées dans les blogs, vous trouverez : • Lycos (frais de régie de 40 %) avec un faible taux de remplissage dans la thématique high-tech (je suis en régie chez eux actuellement avec webdeux.info) ; • 24H00 propose également du CPM mais le taux de remplissage semble être très faible ; • OverBlog qui propose un CPM avec un très bon taux de remplissage de votre inventaire publicitaire ; • Influence (groupe Heaven) qui propose des rémunérations au CPM (frais de régie à 50 %). 74 | Web Design

Globalement, ces régies annoncent des CPM allant de 0,50 à 15 euros (avant déduction de la marge de régie) selon la thématique et la notoriété de votre support dans le marché où il se trouve. À noter que ces revenus sont des revenus commerciaux et donc qu’il vous faudra une société pour les percevoir (le statut d’autoentrepreneur vous facilitera la tâche à partir du 1er janvier 2009) et que vous devrez retirer 50 % de la somme globale pour obtenir votre revenu net. Overblog est un peu particulier car son partenariat de droits d’auteur lui permet de vous rémunérer légalement avec des revenus nets car les taxes sont prélevées à la source. Comment peut-on les rejoindre ? Si votre site génère moins de cinquante mille visiteurs/ mois, vous pouvez retourner à vos fourneaux car il y a très peu de chances qu’une régie vous prenne en charge. En effet, les régies passent beaucoup de temps à vendre votre espace et donc, pour que cela soit rentable, il faut que ça représente un volume d’affaires suffisamment conséquent. De plus, en cette période de récession, les régies spécialisées blogs ont tendance à bloquer les nouvelles adhésions éditeurs car elles ont déjà du mal à remplir l’inventaire de leurs site actuels.

En conclusion Si vous souhaitez compléter la monétisation de votre site Internet avec du CPM, il faudra que celui-ci soit réputé dans sa niche et qu’il fasse un trafic conséquent pour pouvoir intéresser une régie. Faites très attention aux propositions que l’on peut vous faire avant de vous engager en exclusivité avec une régie car le marché est assez opaque. En effet, il vaudra mieux préférer une régie qui propose un CPM plus bas mais qui garantit toute l’année (même l’été) un bon taux de remplissage plutôt qu’une régie qui vous propose des CPM élevés mais qui au final ne remplira que très peu de votre inventaire publicitaire. Ne vous fiez également pas aux projections de revenus publicitaires que l’on peut vous faire, car très souvent les publicitaires oublient de prendre en compte le taux de remplissage effectif. Menez votre enquête auprès des personnes déjà présentes dans la régie de votre choix avant de vous décider. Enfin, le mieux est peut-être encore de vendre votre espace en direct à des annonceurs de votre marché, mais là il faudra y passer beaucoup de temps et au final il n’est pas certain que vous vous y retrouviez. Pour creuser les questions de monétisation, vous pouvez aller sur le forum de monetiweb.com qui capitalise de nombreuses informations utiles pour vous aider dans votre démarche de monétisation de vos contenus en ligne. ■ JFR-


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Les bonnes pratiques pour concevoir une application Web Il existe un certain nombre de pratiques qui peuvent soit améliorer la qualité de l’application, soit tout simplement en accélérer le développement.

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orsqu’on souhaite créer une application Web, il est important de ne pas négliger la phase de spécification et tout particulièrement l’étape qui consiste à fournir une première modélisation des pages sous la forme de wireframes. Ces documents en noir et blanc permettent en effet de concevoir des ébauches de chaque page très rapidement (grâce à un logiciel adapté) pour se focaliser sur la navigation, le contenu ou encore le placement de l’information sans prendre en compte le design et tous les éléments d’ordre graphique. Il s’agit donc de supports très intéressants puisqu’ils vont soulever très tôt dans le processus de développement des points d’interrogation, c’est-à-dire au moment où les changements seront les moins coûteux.

Motifs de conception Plus connus sous le nom anglais de design patterns, les motifs de conception sont des sortes de guides qui proposent des solutions reconnues à des problèmes récurrents de programmation objet. Ils formalisent en effet les bonnes pratiques à adopter face à des problématiques courantes, comme le Singleton qui permet de n’instancier qu’un seul objet d’une classe ou encore la Factory qui permet d’instancier des objets de différentes classes (dont le type n’est pas prédéfini) en fonction des paramètres spécifiés. Les motifs de conception offrent ainsi un gain de temps et permettent de concevoir des applications plus robustes. Conventions de nommage Les conventions de nommage doivent être mises en place dès le début du développement. Leur utilisation présente de nombreux avantages, à commencer par une meilleure lisibilité du code et une maintenance plus aisée. Elles facilitent également l’intégration de nouveaux membres dans l’équipe de développement (qui mettront moins de temps à comprendre le code) et rendent les sessions de code review plus efficaces. Elles sont intéressantes partout où la communication de fragments de code est

requise et sont indispensables lorsqu’un gestionnaire de versions est utilisé (sous peine d’avoir du mal à distinguer les modifications d’ordre cosmétique des changements au niveau du code lui-même).

des petites équipes, permet donc de pallier les différences techniques et de configuration des plates-formes et d’améliorer la qualité de l’application et sa maintenance.

Refactoring De manière générale, il faut essayer de concevoir et garder un code simple. Il ne sert à rien de développer des fonctionnalités ou même de concevoir l’architecture d’un module en pensant aux futurs besoins qui pourraient apparaître par la suite. En effet, les changements étant fréquents dans un projet informatique, il serait trop hasardeux de prévoir une fonctionnalité sans être assuré que son implémentation sera bien effective. Par ailleurs, des corrections de bugs viendront sûrement modifier la structure du code par la suite et rendront ainsi le code source encore plus complexe. Aujourd’hui, les environnements de développement intégrés permettent d’effectuer un refactoring du code (renommage, suppression du code inutilisé, optimisation des algorithmes…) très simplement et de l’adapter très rapidement à de nouveaux besoins.

Gestionnaire de versions Le gestionnaire de versions est un outil indispensable lors du développement d’une application Web puisqu’il va permettre de garder une trace de chaque changement (pour chaque fichier) et de gérer plusieurs versions de cette application en parallèle (grâce à un mécanisme de branches). Même s’il est très adapté dans le cadre d’un développement faisant intervenir plusieurs personnes, il est tout à fait possible d’utiliser un gestionnaire de versions lorsqu’on développe seul.

Découpage par environnements Une application Web ou un site Internet va évoluer au cours de sa vie sur différents plates-formes et environnements. En premier lieu, il y a l’environnement de développement (c’est-à-dire les machines des développeurs). L’application sera ensuite déployée en environnement de staging dont la configuration du serveur sera très proche de celui utilisé en production. Une fois qu’elle aura été validée en staging, c’est donc la plate-forme de production qui l’accueillera. La gestion de plusieurs environnements, même dans

Conclusion Comme toujours, le temps nécessaire à la mise en place de ces pratiques n’est pas négligeable mais est largement compensé ensuite par les différents avantages qu’elles procurent. Cette liste n’est certainement pas exhaustive et il serait également pertinent de s’intéresser aux tests unitaires, à un mécanisme d’intégration continue ou encore à la bonne habitude qui consiste à centraliser toutes les informations nécessaires à la conception d’une application Web (documentation, API, spécifications, ressources, liens vers les différents environnements…) dans un wiki ou un système similaire. ■ ST

02 01 Eclipse est un éditeur disposant de fonctionnalités de refactoring très poussées. 02 Subversion est un gestionnaire de versions gratuit et simple d’utilisation. 01

03 Certains wireframes peuvent avoir un rendu très abouti, comme celui-ci conçu avec Illustrator.

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01 Monde virtuel très populaire

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accessible via un navigateur Web.

02 1er magasin de vente d’objets réels dans un univers virtuel (Second Life). 03 WoW, un univers virtuel populaire et très rentable.

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04 Nouvel univers virtuel Open Source basé sur une technologie P2P

Les univers virtuels sont une réalité Aujourd’hui, lorsqu’on évoque les univers virtuels, la première chose qui vient à l’esprit c’est l’inutile Second Life. Comme souvent, les idées reçues sont très loin de ce qui se passe dans la réalité…

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ans la catégorie “mondes virtuels”, il est possible de trouver de nombreux types d’univers aux usages et objectifs très différents. Un des meilleurs exemples du succès réel des univers virtuels est World Of Warcraft, le MMORPG de Blizzard qui compte plus de dix millions d’abonnés qui payent chaque mois pour jouer. Dans un autre style, Habbo Hotel compte soixante millions de comptes actifs. Il est aussi important de citer Second Life qui continue à progresser en nombre d’utilisateurs, Linden Lab annonçant quinze millions de comptes depuis son lancement il y a quatre ans. Il est courant de penser que les univers virtuels peuvent se transformer en pièges et métamorphoser de gentils ados en “nolife”. C’est vrai, mais finalement au même titre que la télé, les jeux vidéo, le Web ou n’importe quelle passion vécue sans modération. La conférence du jeu Au début du mois d’octobre a eu lieu à Londres le Virtual Worlds Conferences, le plus gros événement de cette industrie en Europe. Lors de ces deux jours, toute l’industrie s’est retrouvée pour faire le point sur l’évolution des univers virtuels et sur les grandes tendances qui se dessinent. La première constatation est que beaucoup de marques souhaitent s’impliquer dans ce domaine pour essayer de coller au marché des 16/25 ans qui est le plus sensible à l’utilisation des univers virtuels. Des entreprises comme MCM possèdent déjà un univers virtuel autour de la musique qui fonctionne bien. Dans un autre genre, l’univers virtuel de Mattel, Barbie’s World, est une réelle réussite commerciale, 72 | Web Design

la marque utilise la sécurité de son réseau comme levier de croissance. Sur le salon, on pouvait voir plusieurs mondes virtuels en Flash et en 3D isométrique, offrant des espaces personnalisables pour les mettre au service d’une société et ainsi développer des lieux d’échanges entre consommateurs. Si, a priori, il n’est pas évident de comprendre l’intérêt immédiat de ces solutions, elles ne sont pas à négliger car elles apportent une réelle proximité entre les marques et leurs clients. Linden Lab était bien sûr présent sur le salon pour promouvoir Second Life mais a dû faire face à quelques nouveaux arrivants aux technologies intéressantes, notamment au niveau des capacités graphiques. Nouvelles tendances Si le jeu et le divertissement sont au centre de l’attention avec les advertgames ou les univers virtuels de marque, une autre tendance se profile vers des usages beaucoup plus sérieux. Dans ce domaine, c’est Second Life qui sort son épingle du jeu en étant la base technique de quasiment toutes les solutions proposées sur le salon. L’e-learning est certainement un des axes les plus intéressants : les solutions d’apprentissage des langues, par exemple, fonctionnent très bien par téléphone ou par Internet, les univers virtuels ajoutent la possibilité d’être immergé dans un Londres en 3D par exemple pour avoir un cours plus vivant et interactif. Second Life, permettant l’usage du texte mais aussi de la voix sur IP, devient un véritable outil de communication. Aujourd’hui, une université sur quatre aux États-Unis a commencé à mettre en place des cours ou du support dans Second Life.

04 Une autre piste dans le développement des univers virtuels est leur arrivée dans le monde de l’entreprise. En se basant sur les mêmes constatations que pour l’éducation, il est possible d’utiliser un univers virtuel pour organiser des réunions, de la formation ou des conférences sans bouger de son bureau, les gains en termes de budgets et d’environnement peuvent ainsi être très importants. Les univers virtuels en Flash sont assez répandus grâce à leur facilité d’accès, la plupart des internautes ont installé le plug-in et le fait de pouvoir y accéder de la même manière que pour ouvrir son compte e-mail est un atout non négligeable. La limite est l’immersion et la très grande difficulté d’offrir une nouvelle expérience utilisateur. La vie en 3D Dans le cas des univers en 3D, le problème est diamétralement opposé. Ils nécessitent des machines équipées d’une carte 3D à défaut d’être récentes et demandent le téléchargement d’un logiciel. L’autre inconvénient dans le cas du déploiement en entreprise est le problème de la sécurité informatique, problème en passe d’être réglé par Linden Lab avec un programme “behind the firewall” qui devrait permettre d’exécuter Second Life dans un réseau local et par Open SIM, une alternative Open Source aux Californiens. Un univers en 3D ajoute par contre une profondeur difficile à reproduire et offre une liberté presque sans limites. L’idéal serait quand même de pouvoir faire tourner un univers 3D dans un navigateur pour simplifier vraiment la vie à tout le monde. Les univers virtuels sont en train de mûrir et surtout cherchent leur place. Plus que les prouesses technologiques, c’est la question des usages qui est centrale. Il y a donc beaucoup de choses qui se passent aujourd’hui dans ce domaine et, comme souvent dans l’industrie de l’informatique, c’est le temps qui tranchera et qui révélera les choix pertinents. ■ RM


le cahier des experts peu de chances que vos visiteurs reviennent sur votre blog. Réfléchissez donc pour obtenir un contenu de qualité et consacrez du temps à trouver des idées différentes. Si vous avez déjà lu ailleurs un article dont vous aimeriez reprendre le sujet, écrivez votre article sous une autre forme, ou selon un angle de réflexion différent. L’objectif est que votre blog soit considéré comme une source de contenus exceptionnels et attractifs ! Soignez le design de votre blog Dans la “vie réelle”, lorsqu’on rencontre une nouvelle personne, on dit que la première impression qu’on se fait d’elle dans les trente premières secondes est souvent celle que l’on garde longtemps. Dans le monde des blogs, c’est un peu la même chose ! Évidemment, dès que l’on touche au sujet du design, de la charte graphique, des couleurs, il est facile de prétendre que cela dépend des goûts de chacun. Néanmoins, lorsqu’un nouveau visiteur arrive sur votre blog, il est important qu’il ait tout de suite une bonne impression, un agréable ressenti général. Pour cela, choisissez un thème de blog simple et aéré, évitez de multipliez les blocs inutiles tout comme les bandeaux graphiques de soutien ou d’appartenance à tel ou tel groupe. Il faut partir d’un constat simple : votre lecteur est là avant tout pour lire votre contenu, donc facilitez-lui ça en choisissant une taille de police pas trop petite, des couleurs de texte bien lisibles, un interlignage suffisant pour l’œil, etc. Mettez en avant les différents thèmes de votre blog Sur votre blog, vous allez en général parler de plusieurs sujets. Même si vous choisissez un thème unique (voire de niche), vous arriverez toujours à découper vos contenus en différentes rubriques qui seront représentées le plus souvent sous la forme de catégories. Lorsqu’un visiteur va arriver sur votre blog, il est important qu’il apprécie votre contenu mais il faut aussi qu’il comprenne quels sont les thèmes que vous y abordez. Pour cela, vous pouvez par exemple écrire un petit paragraphe bien visible décrivant votre blog et qui vous êtes.

Vous pouvez aussi consacrer un bloc de votre barre latérale à présenter les différentes catégories pour qu’un visiteur puisse non seulement comprendre de quoi vous parlez mais aussi qu’il ait l’occasion de découvrir vos différents types de contenus en cliquant dessus. Tenez un rythme de publication constant Ce point est peut-être le plus difficile à mettre en œuvre mais il est pourtant l’un des plus importants. En effet, lorsque vos visiteurs s’abonnent à votre blog ou prennent l’habitude de le consulter régulièrement, c’est avant tout pour lire vos nouveaux articles. Si pendant plusieurs semaines vous restez sans écrire, vous risquez clairement de perdre des lecteurs. Essayez donc d’écrire régulièrement et aussi souvent que vous pouvez. Sans pour autant vous imposer un rythme intenable ou vous obliger à écrire alors que vous n’avez pas d’inspiration, essayez de publier de nouveaux articles de manière régulière pour créer chez vos lecteurs une habitude et les inciter ainsi à revenir régulièrement.

En proposant un flux RSS, il est alors facile pour vos lecteurs d’utiliser des applications comme Netvibes pour gérer l’ensemble des blogs qu’ils suivent.

Innovez ! La blogosphère est un univers très concurrentiel où se positionnent de plus en plus de personnes. Chacun des thèmes est en général traité par plusieurs blogueurs avec pour chacun plus ou moins de réussite. Il faut donc sortir votre épingle du jeu en innovant et en trouvant le petit plus qui fera que votre blog sortira de l’ordinaire. Multipliez les aspects communautaires en encourageant les commentaires, en participant à du co-bloging avec des rédacteurs invités sur votre blog (apportant eux-mêmes de la nouveauté), créez un groupe Facebook, imaginez des opérations de buzz pour faire parler de vous, etc. ! ■ FC

“Essayez d’écrire aussi régulièrement que possible.” Il est important de présenter le blog dans son ensemble aux nouveaux lecteurs qui le découvrent via un seul article et de proposer de s’y abonner (RSS + e-mails).

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Comment fidéliser les lecteurs de son blog ?

Fonder un noyau dur de lecteurs fidèles autour de son blog est l’objectif de tout blogueur.

Que l’on soit un tout jeune blogueur ou un blogueur chevronné, l’un des objectifs principaux que tout blogueur cherche à atteindre est la création d’une communauté fidèle de lecteurs autour de son blog. Ainsi, pour fidéliser les lecteurs de son blog, on peut imaginer plusieurs pratiques à mettre en œuvre...

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aire venir des visiteurs sur son blog est une chose déjà difficile en soi mais faire revenir régulièrement ces mêmes visiteurs est encore moins évident. Avec la multitude de blogs qui existent maintenant, les visiteurs sont devenus très sélectifs (et ils ont raison) mais ils font surtout cette sélection très rapidement. Ne laissez donc pas passer chaque chance ! Voyons ensemble quelques conseils à mettre en place pour fidéliser les visiteurs de votre blog. Utilisez les outils mis à disposition par les blogs Le flux RSS représente pour vos lecteurs un excellent moyen de vous suivre régulièrement sans pour autant revenir tous les jours sur votre blog. Il suffit en effet qu’ils ajoutent votre flux RSS dans leur agrégateur (Netvibes, Google Reader, etc.) et ils auront ainsi accès à vos articles directement. Cette solution a l’inconvénient de voir une partie de votre trafic disparaître au profit des agrégateurs mais néanmoins, proposer un flux RSS complet est devenu aujourd’hui un véritable standard sur le Web et sur les blogs. Il est donc important de bien mettre en avant un bloc “abonnement” regroupant l’adresse de votre flux RSS mais aussi un petit formulaire proposant l’abonnement par

“C’est ensuite à vous, en tant qu’auteur du blog, de prendre en main les discussions.” 70 | Web Design

e-mail à la manière d’une newsletter. Ainsi toute personne qui s’y abonne recevra le matin un mail avec vos articles publiés la veille. Cette fonctionnalité de newsletter n’est en général pas proposée nativement dans les solutions de blog mais l’est par plusieurs services Web comme Feedburner.com par exemple. Animez les débats L’un des principaux atouts des blogs est sans conteste la possibilité donnée aux lecteurs de laisser un commentaire sur l’article qu’ils viennent de lire et de créer ainsi de réels débats, discussions entre vous et les lecteurs. En ajoutant une petite fonctionnalité d’abonnement aux nouveaux commentaires par e-mail, les lecteurs ayant posté un commentaire sur cet article seront immédiatement prévenus dès la réaction d’un nouveau commentaire. C’est ensuite à vous, en tant qu’auteur du blog, de prendre en main les discussions, de les animer, de poser les bonnes questions pour que ces échanges enrichissent d’une part votre article, et créent d’autre part une véritable communauté autour de vos articles grâce à ces fils de discussion. Créez du contenu original On ne le dira jamais assez mais ce qui fait l’essence même d’un blog, c’est son contenu ! En créant du contenu original, de qualité, inédit, amusant, distrayant, vous créez de la richesse et c’est cette richesse que viennent chercher vos lecteurs avant tout. Rien ne sert d’avoir un joli blog, une bonne stratégie de référencement ou des amis blogueurs influents : si votre contenu n’est pas intéressant, vous n’avez que très


le cahier des experts

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01 Les applications s’ouvrent directement

dans l’interface et s’y intègrent parfaitement.

02 Organisez vos documents comme dans un système d’exploitation classique. 01

ZOHO Personal : er 1 véritable “Web Office”

Encore une fois, Zoho ne fait pas de bruit mais avance vers un véritable bureau en ligne.

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u’appelle-t-on Web Office ? Littéralement bureau en ligne, les Web Office sont des interfaces de travail en ligne qui rassemblent idéalement les applications essentielles à la communication, la rédaction, la publication et l’organisation de son travail. En ce sens, Zoho semble véritablement embrasser ce concept dont quelques autres se rapprochent de plus ou moins loin. Il est notamment possible de citer ThinkFree mais ce dernier ne dispose pas d’outil de communication, ou Google dont les applications sont encore très dispersées. On distinguera également ce concept de celui des Web OS, tels que EyeOS, qui offrent des environnements complets (jeux, éditeur de texte, chat, navigateur, gestion de fichiers, etc.) mais toutefois assez peu orientés dans le sens du travail (collaboratif) en ligne. La firme Zoho, qui avait déjà pris de l’avance sur son concurrent le plus direct avec Zoho Start, vient de dépasser Google en matière de Web Office en proposant “ZOHO Personal”. Une interface globale Bien organisée, l’interface est composée d’une colonne gauche regroupant les applications. En haut de l’écran se trouve une série de raccourcis vers les fonctionnalités les plus courantes (rédaction de mail, création d’un document, ajout d’une tâche ou d’une note). L’espace central est réservé à l’affichage et au fonctionnement des applications elles-mêmes. Toutes les applications s’ouvrent dans l’interface et restent ouvertes même si vous en lancez une autre. La colonne de gauche reste apparente tout au long de l’utilisation des outils mais peut également être réduite, tout comme la barre de raccourcis.

La gestion et la manipulation des fichiers, comme leur déplacement d’un dossier à un autre, se font en glisser/déposer ou via le menu contextuel. L’interface se montre très stable et rapide. Elle est parfaitement configurable : applications présentes dans la colonne de gauche, ordre d’affichage, paramètres personnels, configuration des éléments présents sur le bureau... Toutes les applications Zoho Par défaut, ce sont les applications de type bureautique qui se trouvent dans la barre. Rappelons que pour profiter de ces outils, il suffit de procéder à l’ouverture d’un compte Zoho. Vous disposez donc des outils Zoho les plus connus et les plus aboutis, et notamment du dernier ouvert au public très récemment : Zoho Mail. Des outils auxquels s’ajoutent des applications nouvelles : • un bureau qui regroupe un aperçu de votre agenda du jour, vos tâches, rappels et autres documents ; • un gestionnaire de fichiers ; • un agenda qui n’est pas sans rappeler Google • Calendar mais toutefois un peu moins complet ; • un gestionnaire de tâches ; • un gestionnaire de liens ; • un gestionnaire de contacts lié à l’application Mail ; • un outil de courtes notes type Post-It ; • des groupes de discussion. • Et bien plus… Voilà un des points les plus attrayants de Zoho Personal : sa capacité à intégrer n’importe quelle application Web. Prévue initialement pour les applications issues de Zoho Creator, cette fonction se montre tout à fait disposée

à supporter Flickr, Twitter, Facebook et à peu près tous les outils dont vous vous servez sur le Web. Des outils qui se fondront dans l’interface Zoho sans rechigner. À ce petit jeu, même Gmail se laisse dompter après quelques manipulations simples. Si l’on peut intégrer n’importe quelle application, pourquoi pas un site Web ? En effet, rien ne s’y oppose et vous allez pouvoir faire apparaître votre blog ou votre site favori directement dans Zoho Personal. Mieux que Google ? La qualité des applications Zoho n’a jamais été discutée et ne semble pas devoir l’être car, encore une fois, l’entreprise nous livre un outil particulièrement bien conçu. Dire que les outils Zoho sont au-dessus de ceux de Google n’est toutefois pas évident. Néanmoins, il faut bien reconnaître que Zoho reste concentré sur le Web Office et avance dans le bon sens alors que Google nous propose des outils relativement éparses sans véritable centre de gestion. Effectuer la transition Est-ce possible sans recourir à de très fastidieux copier/ coller ? Oui, car Zoho a prévu pour la plupart de ses applications la capacité d’importer des données provenant de partout et notamment de chez Google. L’application “Contacts” offre d’ailleurs une fonction d’importation depuis Gmail, Yahoo! et Hotmail. Enfin, comme sur l’application e-mail de Google, Zoho Mail permet d’importer et d’utiliser d’autres comptes comme ceux que vous avez peut-être déjà sur Gmail ou Yahoo! Mail. Cette possibilité finira certainement de vous convaincre que la transition est tout à fait réalisable sans trop de difficultés. ■ JS Web Design | 69


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Analytique Web : choisir sa solution Dès l’instant où la mise en ligne de votre site se fait en fonction d’un objectif quelconque, il est important de pouvoir situer le plus concrètement possible sa situation à un moment donné.

01 Google Analytics

reste la référence pour analyser son trafic.

02 Votre tableau de bord

complet chez Xiti.

03 L’interface Woopra, très visuelle et interactive. 02

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01

D’autres outils à Tester • PhpMyVisit (www.phpmyvisites.net) • Statcounter (www.statcounter.com) • Spongestats (www.spongestats.org) • VisitorVille (www.visitorville.com) 68 | Web Design

a mise en place d’un suivi analytique va en effet permettre à tout un chacun de surveiller l’état de santé de son projet et, selon les cas, de continuer sur la même voie ou faire les modifications et réadaptations qui s’imposent. Il représente donc le compagnon idéal à toute stratégie en ligne, d’autant plus qu’il existe sur le marché de très bonnes solutions gratuites. Autant ne pas se priver donc. Une fois la mise en place d’un tel outil statistique prévue, il convient de savoir quel type de service sera le plus adapté à ses besoins. Outre l’aspect financier (gratuit, payant, abonnement, etc.), il est intéressant de se poser quelques questions : ai-je besoin d’informations en temps réel ou non ? Vais-je observer l’activité au niveau du serveur ou plutôt au niveau du client ? Dois-je corroborer mes résultats en installant plusieurs solutions ? Un peu d’histoire L’analyse au niveau serveur est apparue en premier lieu et cela dès les années 90. Elle est généralement installée par défaut chez la plupart des hébergeurs, permet un accès aux fichiers logs complet, à la consommation de bande passante, l’historique peut facilement être consulté et conservé. En contrepartie, ce type d’analyse prend en compte un certain trafic “artificiel” (robots et outils de monitoring divers), rend la lecture des informations assez compliquée (souvent d’interminables séries de lignes peu lisibles), et plus votre site a du trafic, plus le fichier est long et lourd à gérer. Awstats ou Urchin (présents sur les hébergements OVH notamment) en sont deux exemples. Au niveau du client, la récupération de données va plutôt se focaliser sur le visiteur grâce à l’ajout d’un marqueur sur les pages du site. Il s’agit la plupart du temps un morceau de code en JavaScript qu’il faut simplement implémenter tel que vous le fournit le service. Placer le marqueur en haut permet de comptabiliser tout visiteur ayant affiché un début de page chez vous et cela

même s’il n’a pas pu l’afficher complètement. De plus, le script risque de ralentir l’affichage de tout votre site (vous dépendez en effet de l’infrastructure du service utilisé). C’est la raison pour laquelle on préconise souvent de placer le code en bas de page même si du coup cela aura un effet inverse : le visiteur pourra avoir vu le contenu désiré et être reparti avant même que le marqueur n’ait été exécuté, plus la page est longue à charger plus le pourcentage de visites perdues risque d’être élevé. Les données peuvent donc ici être traquées en temps réel, il est possible d’appliquer divers filtres (audience transversale, exclusion diverses...) et sont généralement consultables rapidement via des interfaces intuitives. Les solutions Le plus connu et le plus utilisé est très certainement Google Analytics (www.google.com/analytics). Le service est entièrement gratuit et propose une gamme d’outils parmi la plus complète du marché : suivi des campagnes Adwords, vue d’ensemble des objectifs et bientôt intégration des rapports Adsense (non encore disponible pour tous lors de la rédaction de cet article). Nous pouvons mentionner également Clicky (www.getclicky.com) qui permet de suivre les actions des visiteurs en temps réel, Woopra (www.woopra.com) qui dispose d’une superbe interface et propose une version à installer directement sur votre ordinateur, ou encore adCenter Analytics (advertising.microsoft.com/searchadvertising/adcenter-analytics), l’outil de Microsoft. D’autres comme Xiti (www.xiti.com) ou Percute (www. percute.com) ont un business model différent. Le premier bride sa version de base en n’y offrant pas toutes les options alors que le second propose une version gratuite mais offre un service sur mesure à ses clients entreprises. Dans le prochain numéro, nous verrons quels sont les métriques les plus importants à prendre en compte et comment en retirer des informations pertinentes. ■ CL


le cahier des experts

02 01 L’expression vendre son corps prend tout

son sens avec ce concept de vente d’espaces…

02 Grâce à Pénélope Bagieu, en moins de dix jours les cent mille visiteurs sont venus, le sponsor a joué le jeu, et voilà 15 000 euros pour la Croix-Rouge. 03 Le système des microdons n’est pas très coûteux pour le visiteur mais peut être très rentable.

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Quand les blogueurs se bougent pour collecter de l’argent Réussir à faire de l’argent grâce à sa présence en ligne, c’est possible ? Oui, sous certaines conditions.

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l y a près de deux ans, nous avions discuté sur chouingmedia de la monétisation des blogs via le sponsoring. Déjà à l’époque les billets dits “sponsorisés” étaient largement débattus... Aujourd’hui, enfin, ce ne sont pas les blogs qui sont sponsorisés, mais leurs auteurs qui sont soutenus. Au même titre qu’un chanteur ou un sportif, un blogueur peut avoir une “vraie” notoriété. Ou, dans certains cas, ce n’est pas lui qui est connu mais ses contacts en ligne. Deux exemples récents et très différents illustrent cette capacité de certains à trouver de l’argent. Dans le genre blogueuse connue, Pénélope Bagieu est bien placée. Son blog BD (www.penelopejolicoeur.com) est un très beau succès avec trente mille visiteurs uniques par jour. Au mois de novembre, en pleine réflexion sur les cadeaux de Noël, elle se dit que certains enfants n’auront pas la chance d’avoir quelque chose au pied du sapin. Du coup, elle lance l’opération “Mon beau sapin” (www.monbeausapin. org). L’idée ? Faire exploser les compteurs avec cent mille visiteurs sur un mois pour qu’un gentil annonceur

fasse un chèque de 15 000 euros à la Croix-Rouge. Pour y parvenir, elle a convié ses alter ego BD blogueurs à faire une planche sur le thème de Noël. Résultat : en moins de dix jours les cent mille visiteurs sont venus, le sponsor a joué le jeu, et voilà 15 000 euros pour la Croix-Rouge. Mais pour ne pas s’arrêter là, Pénélope a mis en place un outil de microdon pour les visiteurs du blog. Là encore, succès : au 3 décembre plus de 16 000 euros “perso” ont été collectés ! Évidemment, cette opération n’aurait pas eu le même succès si elle avait été lancée par un blogueur moins connu... Pourtant, il est possible de faire de l’argent avec une notoriété en ligne plus... modeste. Vendre son corps Émilie et Benoit, créateurs de Be Noot ! (http:// benoot.com), une plate-forme de carnets de voyage en ligne, ont eu la chance de gagner deux places pour assister au grand concert organisé par YouTube à San Francisco. Seul problème : ils n’avaient pas les 1800 euros nécessaires pour l’avion et l’hôtel. « Au début, on se disait : tant pis, on n’y va pas. Mais quand même, ça allait être LE concert géant, organisé par

une boîte du Web. Du coup, on a eu cette idée un peu folle de coller des espaces pub sur nos fringues. » À dix jours du concert, ils lancent un blog très simple sur lequel ils exposent leur projet avec notamment le prix des espaces : du tibia à 25 euros au dos pour 200 euros. Le “1800 Human Billboard” est lancé (http://1800humanbillboard.wordpress.com). « On l’a envoyé à un pote en lui disant : “Voilà, qu’est-ce que t’en penses.” Il a tout de suite répondu : “J’achète les seins et les fesses d’Émilie” et il a fait un billet sur son blog. » En l’occurrence, on parle d’Otto, dont le blog chauffeur de buzz explose les compteurs. « En douze heures, on a vendu 900 euros, le lendemain au réveil 1100 euros, à la fin de la journée on avait dépassé les 1800 euros et le lendemain matin on avait vendu tous les espaces : 2110 euros précisément. » Du blogueur étudiant à lexpress. fr en passant par des start-ups comme webjam.com, le concept a cartonné. D’ailleurs le buzz a dépassé le monde du Web et ils sont passés sur LeMouv’ et Canal+ pour expliquer leur idée. Prêts à retenter l’aventure ? « Dans l’absolu, oui, mais cela sentirait peutêtre un peu le réchauffé. Pour la conférence LeWeb08, on nous a demandé si on était prêts à recommencer ! » Pas de recette miracle, évidemment. Il faut trouver la bonne idée, au bon moment, avoir les bonnes personnes dans son entourage pour faire monter la mayonnaise. Quand elle prend, elle prend bien ! ■ CM Web Design | 67


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