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Le COVID 19 et la santé mentale
Pandémie, COVID-19, vaccin, distanciation sociale, masques, gel hydroalcoolique… Depuis l’an 2020, ces mots sont sur toutes les lèvres ; sans oublier le confinement, la fermeture des frontières, les restrictions commerciales et l’arrêt de l’économie mondiale. Le 1er novembre 2021, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré 246 594 191 cas confirmés de COVID-19, dont 4 998 784 décès dans le monde (OMS, COVID-19, Tableau de bord). Tout le monde a été directement ou indirectement touché par cette pandémie. Dans une déclaration conjointe du 13 octobre 2020, l’OIT, la FAO, le FIDA et l’OMS déclarent que « la pandémie de COVID-19 a entraîné une perte dramatique de vies humaines dans le monde et représente un défi sans précédent pour la santé publique, les systèmes alimentaires et le monde du travail. » De plus, le COVID-19, comme tout phénomène pandémique, a affecté les individus et la société, provoquant des perturbations, de l’anxiété et du stress. Dans le but d’endiguer la propagation de la maladie, les gouvernements du monde entier ont imposé des mesures de confinement. L’isolement, la distanciation sociale et la fermeture des établissements d’enseignement, des lieux de travail, des lieux de divertissement ainsi que les lieux de prière ont contraint les gens à rester chez eux. Les mesures restrictives ont incontestablement affecté la santé sociale et mentale des individus. Une étude publiée dans The Lancet a démontré que la séparation d’avec ses proches, la perte de liberté, l’ennui et l’incertitude peuvent entraîner une détérioration de l’état de santé mentale d’un individu. Les changements courants observés dans le comportement des enfants et des adolescents comprennent: la tristesse, la dépression ou des inquiétudes accrues ; des difficultés de concentration et d’attention. De même, les personnes âgées et les personnes handicapées ont été gravement touchées en raison de l’éloignement des familles et des amis. L’augmentation de l’anxiété, de la détresse et de la dépression a augmenté le risque de problèmes de santé mentale chez ces personnes. Pour aider à compenser l’impact négatif du COVID-19, il est important de maintenir des routines de soins personnels, comme l’exercice physique, dormir suffisamment, bien manger, sortir autant que possible, tendre la main aux autres physiquement tout en étant prudent ou via les réseaux sociaux, et développer de nouveaux loisirs, en veillant à ce que la journée soit bien structurée. Les parents peuvent rassurer les enfants sur leur sécurité, partager des faits et des chiffres positifs et les encourager à s’engager dans des activités saines, notamment des sports d’intérieur, des exercices physiques et mentaux. Les membres de la famille doivent régulièrement surveiller les personnes âgées vivant dans des établissements de retraite et encourager les plus jeunes d’entre elles à s’adonner à des conversations, à des jeux et à la routine quotidienne des personnes âgées. En tant qu’adventistes du septième jour, nous devons et pouvons faire confiance à Dieu pendant cette crise. Il nous dit : « Ne crains rien, car Je suis avec toi ; ne promène pas des regards inquiets, car Je suis ton Dieu ; Je te fortifie, Je viens à ton secours, Je te soutiens de Ma droite triomphante » (Ésaïe 41.10, LSG). D’après les paroles de Paul, « Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus » (2 Corinthien 4.8, 9, LSG). Bien que nous soyons confrontés à des luttes et à des épreuves difficiles—et nous savons que des situations plus difficiles viendront, nous devons nous accrocher à la promesse qu’Il est notre refuge et notre force ; et, même si nous traversons la vallée de l’ombre de la mort, nous ne devons pas avoir peur, parce que son bâton et sa houlette nous rassureront (Psaumes. 23). Notre victoire finale vient du Seigneur ; faisons-lui confiance !
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