Concerto pour trompette et orchestre d'harmonie La trompette gît dans la poussière Xavier Ardourel -2016 Instrumentation : soliste : Trompette en ut Piccolo Flûtes 1 et 2 Hautbois Basson Clarinettes 1 et 2 Clarinette Basse en Sib Saxophones alto 1 et 2 Saxophone ténor Saxophone baryton Trompettes en Sib 1, 2 (et 3 pour le 3ème mvt) Cors en Fa 1 et 2 Trombone 1 et 2 Trombone basse Euphonium (ut) Tuba (ut) Timbales Percussions : Vibraphone – Xylophone - Cloches tubulaires – Tam-Tam Ce concerto pour trompette, écrit en 2016, est inspiré par un poème du poète indien Rabindranath TAGORE (1861-1941), Prix Nobel de littérature en 1913, extrait du recueil La Corbeille de fruits (poème 35), dont le premier vers est « La trompette gît dans la poussière ». Ce poème aux évocations dramatiques et incantatoires, chante l'âme du poète depuis des jours de malheur vers une marche libératrice et victorieuse, mais empreint d'un sentiment d'opposition. Chaque mouvement illustre un vers du poème. Le premier mouvement aux sonorités incantatoires, dramatiques, expressives et plaintives évoque le vers : La trompette gît dans la poussière. Le deuxième mouvement, mystérieux, lyrique et rêveur - comme une berceuse - illustre le vers suivant : « La nuit ne chantait-elle pas sa berceuse aux étoiles ? Ô toi ; rose d'un rouge sang, mes pavots de sommeil ont pâli et se sont fanés ! ». Le troisième mouvement fait référence au vers « Alors, de mes mains dépouillées, je saisirai ta trompette. » et se développe à partir d'une rythmique incantatoire. Ce concerto s'inspire de différents éléments de la musique indienne (modes-échelles de sons, rythmes, ornementations...) mais pas pour copier une musique traditionnelle, mais plutôt pour en inventer une, musique qui sera ainsi à la fois de tendance expressive, modale-atonale, spectrale, rythmique... Cette composition est volontairement écrite dans le souci d'une écriture assez abordable techniquement pour les instrumentistes. Ce concerto est écrit spécifiquement pour l'orchestre d'harmonie d'Andouillé-Chailland-Saint Germain-le-Guillaume (53) sous la direction d'Eric Pinson et il est dédié au trompettiste Bruno Chapleat.