1 minute read

BEN L'ONCLE SOUL

Next Article
FAITES LA FÊTE !

FAITES LA FÊTE !

Sounds

À écouter maintenant !

Gaye Su Akyol

Anadolu Ejderi, Glitterbeat

C’est un superbe morceau qui conclut le quatrième album de la chanteuse stambouliote, « Içinde Uyanıyoruz Hakikatin » (« Nous nous réveillons dans la réalité »), sombre, sous influence des belles heures du psyché seventies, mais empreint du folk turc qui nourrit toutes ses propositions. Tour à tout électrique, romantique, politique, toujours porté par son timbre multifacettes, Anadolu Ejderi confirme le charisme de Gaye Su Akyol.

❷ Afriquatuors

Afriquatuors, L’Autre Distribution/Idol

AM : En quoi le gospel, l’une de vos premières amours musicales, compte dans ce nouvel opus ?

Ben l’Oncle Soul : C’est une question très pertinente. Sur cet album, je pose des questions plutôt spirituelles ou existentielles. D’un point de vue musical, c’est un retour aux sources. Le gospel faisant partie de mes racines, il est très présent dans ce disque. La seule chose qu’il n’y a pas et qui serait très liée à ce genre de musique, c’est une chorale… mais je voulais que ce soit intimiste et personnel. La musique vous est-elle thérapeutique ?

Complètement. Quand j’en écoute, elle soigne mon esprit et mon énergie, elle calme mes tourments, elle me nourrit. Quand j’en fais, j’existe, je m’exprime à travers elle, je communique. Et cela, c’est édifiant. Aussi, le fait de monter sur scène et de recevoir toute l’attention et la bienveillance du public, c’est très puissant. Et, quelque part, salvateur. Comment vos origines antillaises influencent-elles votre art ?

En ayant toujours su que j’étais métis, j’ai absorbé la musique en m’identifiant à mes origines. D’abord, avec l’afro-américaine, ensuite avec le jazz et le reggae, et plus tard avec la musique des Mornes, le calypso. Les mélodies du flûtiste martiniquais Max Cilla sont devenues de vraies sources de vie… ■ Propos recueillis par Sophie Rosemont

En tournée en France et en Europe, le 13 décembre au Trabendo (Paris).

Créé et dirigé par Christophe Cagnolari, cet ensemble de chambre, composé d’un quatuor à vent et d’un autre à cordes, et dédié aux musiques africaines, ressuscite la vitalité des grands orchestres de la seconde partie du XXe siècle. Incarné par les voix de Ballou Canta, Sekouba Bambino, Sam Mangwana et Tina Kloutse, ce superbe disque varie les humeurs et convoque aussi bien le soukouss que la rumba. Très élégant.

Grèn

Sémé

Zamroza, Markotaz/The

Garden Records/ Lusafrica

Drôle de chanson que celle de ce groupe qui, depuis Hors sol, en 2016, cultive ses racines créoles, ses amours blues et ses incartades électroniques. Le tout prend son ampleur sur Zamroza, résolument engagé, accompagné d’autres artistes ignorant la tiédeur, tels Gaël Faye sur la pop en crescendo de « Poussière », ou Ambi Subramaniam, Aditya Srinivasan et le Trio Zéphyr sur l’orientalisant « Bhopal ». ■ S.R.

This article is from: