Exposition Erasmus+ Portraits Mobilité Jeunesse

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Programme européen

ERASMUS+ 2014 - 2020 Introduction au volet Jeunesse

Échanges de jeunes

Mobilité et formation Service Volontaire Européen Partenariats stratégiques Participation et « Dialogue structuré » ENJEUX

OBJECTIFS

La mobilité européenne et internationale constitue, pour les jeunes, un pilier de leur citoyenneté et un facteur déterminant de leur insertion sociale, voire professionnelle.

Le programme Erasmus+ encourage la mobilité des jeunes de 13 à 30 ans - quelque que soit leur niveau de qualification - et celle des acteurs de jeunesse pour :

L’ engagement dans un projet de mobilité, favorise la prise d’autonomie, le développement de savoirsêtre (adaptabilité, tolérance, vie collective, travail en équipe, sentiment d’appartenance culturelle, etc.), la construction de réseaux d’amis, le développement de compétences linguistiques. Ces compétences centrées dans un premier temps sur le développement personnel et la citoyenneté active, peuvent être réinvesties ensuite dans le cadre de parcours d’insertion. Les projets internationaux sont également un enjeu pour le dynamisme et l’enrichissement de la vie associative et des politiques locales en faveur de la jeunesse.

Le programme européen Erasmus+, avec des milliers de jeunes français et européens concernés chaque année (pour son volet Jeunesse / éducation non formelle) et un budget total en augmentation de 40% adopté pour la période 20142020, constitue un levier essentiel au service des jeunes, des acteurs de jeunesse et des territoires.

promouvoir la participation à la vie démocratique et la citoyenneté en Europe  développer des compétences, les reconnaître  favoriser le dialogue interculturel, l’inclusion sociale, et la solidarité  s’ouvrir au multilinguisme, à l’apprentissage des langues 

TYPES DE PROJETS SOUTENUS L’Agence Erasmus+ France Jeunesse & Sport finance, dans le cadre d’appels à projets, les jeunes et les organismes de jeunesse (associations, collectivités, etc.) pour leur permettre d’organiser des projets de mobilité, de partager des pratiques entre professionnels et de participer à la construction de l’Europe et des politiques de jeunesse. A la fin de leur expérience de mobilité Erasmus+ Jeunesse, les bénéficiaires peuvent demander à recevoir un Youthpass. Il s’agit d’un certificat créé par l’Union européenne pour évaluer les compétences. C’est aussi une démarche pour valoriser ses acquis dans son parcours et auprès d’autres interlocuteurs.

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d’informations sur les actions Jeunesse du programme ERASMUS+

Agence Erasmus+ France Jeunesse & Sport :

www.erasmusplus-jeunesse.fr

Agence Erasmus+ France Jeunesse & Sport – www.erasmusplus-jeunesse.fr

Échanges de jeunes

Expériences collectives de rencontres interculturelles de 5 à 21 jours, de 16 à 60 participants, âgés de 13 à 30 ans.

Service Volontaire Européen (SVE) Expériences de mobilité individuelle de 2 mois à 12 mois, pour les jeunes de 17 à 30 ans (2 semaines à 2 mois pour les jeunes rencontrant des difficultés).

Mobilité et formation des acteurs de jeunesse, professionnels et bénévoles De 2 jours à 2 mois : formations, séminaires, observation en situation de travail chez le partenaire.

Partenariats stratégiques Pour partager des expériences & pratiques innovantes entre structures de différents pays actives dans l’éducation, la formation et la jeunesse.

Participation et « Dialogue structuré » Rencontres nationales ou européennes entre des jeunes, âgés de 13 à 30 ans et des décideurs. Il s’agit d’un processus de discussion afin de faire progresser l’élaboration des politiques de jeunesse. Le débat est structuré autour de priorités (la participation politique des jeunes, l’accès aux droits sociaux, etc.) et de l’élaboration de recommandations.


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Mission locale du Forez / Rhône-Alpes

Échange de jeunes

PARCOURS D’UNE ACCOMPAGNATRICE DE PROJETS DE JEUNES DENISE MARTIN

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Denise travaille depuis plus de 13 ans dans le secteur social et de l’ insertion des jeunes. Elle réside dans une ville de près de 15 000 habitants, à proximité de son lieu de travail en zone semi urbaine. Originaire de la région, elle a été amenée à voyager en Europe et à l’international, en participant à des formations et séminaires dans le cadre du programme européen « Jeunesse en action ». Denise a fait des études universitaires en sciences sociales. En charge du volet mobilité dans son activité, elle a découvert petit à petit les différents programmes. Sur les conseils d’un collègue de la mission locale de Villeurbanne, elle a réalisé un échange de jeunes : sa première expérience « Jeunesse en action », déclencheur de futurs projets de jeunes. Par la suite, Denise a orienté ses axes de travail vers des projets de mobilité éducative et a été d’autant plus sensibilisée aux pratiques de l’éducation non formelle.

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ont vraiment un lien avec l’employabilité.

Le meilleur moyen que Denise a trouvé pour saisir les enjeux de la mobilité était de s’ y frotter concrètement, de passer à l’action. Elle voulait se lancer dans l’ organisation d’ une rencontre européenne de jeunes, avec les pays voisins de l’ Union européenne. Pour la préparer, elle a réuni, dans le cadre d’ une formation, des professionnels et des bénévoles de l’ accompagnement de jeunes de 7 pays : le Maroc, la Serbie, la Macédoine, la Lituanie, la Slovénie, Malte et la France. Objectif : échanger sur les pratiques professionnelles des différents pays et apprendre les uns des autres, en utilisant les outils de l’ éducation non formelle pour mieux accompagner les jeunes. Comme le rappelle Denise, il faut être capable de s’adapter à toutes sortes de contraintes : la rencontre a finalement eu lieu en Serbie ; les visas pour les participants marocains n’ ont pas été accordés, empêchant la venue du groupe de jeunes et de leur encadrant. Ce fut très décevant, mais cela fait partie des aléas de ces rencontres.

COMPÉTENCES ACQUISES 2

Adaptabilité Denise a retiré de ces expériences la nécessité d’ une adaptabilité de tous les instants. L’ expérience de la mobilité, les questions linguistiques, la diversité culturelle, se retrouver et vivre dans un autre environnement sont tous des facteurs d’enrichissement tant personnel que professionnel.

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Projet financé dans le cadre du programme européen “Jeunesse en action” 2007 – 2013

Denise fait également partie du réseau des missions locales dont l’un des objectifs est de sensibiliser et former les publics en difficulté aux différentes formes et aux programmes de mobilité.

LE PROJET

Les outils de travail utilisés pour favoriser les rencontres, développer la participation des jeunes et faire prendre conscience de la citoyenneté européenne sont tout autant de compétences professionnelles acquises et transférables sur d’autres projets. Se former Pour aller plus loin, Denise a suivi, seule et avec d’ autres collègues, des séminaires et des formations dont une d’ une année en Pologne, sur « Comment monter un projet autour de l’ audiovisuel en groupe ? ». Elle s’ est formée aux outils d’ évaluation et de capitalisation de l’ expérience : le Youthpass. La mutualisation des expériences tant avec ses collègues qu’ avec les partenaires européens est également facteur de développement des compétences.

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LE PLUS DU « COLLECTIF »

Développer des méthodes de travail différentes La rencontre européenne de jeunes est propice à cela. Ça crée du lien, les méthodes utilisées favorisent la confiance en soi. La place au sein d’un groupe peut faire penser à sa place dans la société via des jeux de connaissance, production collective, vie commune, etc. La structure doit s’ adapter aux nouvelles compétences des jeunes. Les missions locales, qui font essentiellement de l’ accompagnement individuel, ont souvent constaté que les jeunes ayant participé à des échanges de groupes européens gagnaient en employabilité : savoir-être, confiance en soi, indulgence… Le groupe confère aussi sécurité et entraide. Renforcer les partenariats locaux La mise en place de ces projets européens a permis de renforcer les partenariats entre le BIJ (Bureau d’Information Jeunesse) et la Mission locale par exemple, entre collègues de structures différentes. Des réunions d’ information sont co-animées par exemple et cela se poursuit encore à ce jour.

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QUELLES PERSPECTIVES ?

Denise en voit une principalement : « Continuer à utiliser le programme dans mon travail comme un levier à la mobilité, au service de l’employabilité des jeunes. » Grâce à ces expériences, les freins à la mobilité pour Denise, ses collègues et les jeunes ayant participé au projet, n’ existent plus : la langue, quitter son foyer, partir à l’aventure, rencontrer de nouvelles personnes…

ET PLUS PARTICULIÈREMENT POUR LES JEUNES ? 5

Le programme européen «Jeunesse en action», aujourd’hui volet jeunesse du programme Erasmus+, est un outil qui facilite la mobilité des jeunes, notamment pour ceux qui sont très loin de l’ emploi. Il leur permet d’ envisager des ouvertures, d’ avoir de nouveaux contacts et d’ aborder le marché du travail dans de meilleures conditions. De même, l’ accompagnement et les méthodes prévues dans le cadre du programme sont des facteurs de réussite pour les jeunes et le projet.


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Association Les Portes du Caucase / Rhône-Alpes

Échange de jeunes

TOWARDS VOLUNTEERING 1

ANNE Anne a 31 ans et habite dans un village de 7000 habitants à proximité de Lyon. Après des études et un diplôme dans le commerce, elle s’ est tournée vers le secteur social. Elle a choisi d’ exercer le métier d’auxiliaire de vie. Depuis ses 19 ans, elle s’engage comme bénévole dans le milieu associatif. Intéressée par la découverte d’autres cultures, elle a commencé très tôt son expérience de mobilité. Dès 2001, elle est partie régulièrement en missions courtes (chantiers) ; en 2003, elle a fait un Service Volontaire Européen en Norvège dans le secteur sanitaire et social. Puis, elle a continué de courtes missions dans différents pays, notamment en Géorgie dans un orphelinat. Pour partager sa découverte et sa passion des pays de l’ Est et du Caucase, elle fonde l’association Les Portes du Caucase dont le but principal est d’envoyer des jeunes volontaires français dans ces pays. Elle travaille alors en collaboration avec la mission locale de Villeurbanne. L’ association envoie environ 10 jeunes par an sur diverses missions et stages.

LE PROJET

Anne connaît bien le dispositif du Service Volontaire Européen depuis longtemps, mais le projet « Towards Volunteering » est son premier échange de jeunes et sa première action collective dans le cadre du programme européen « Jeunesse en action ». C’ est en participant au séminaire « Eastern Express » à Budapest qu’ elle a rencontré les partenaires ukrainien, arménien et russe. Coordinatrice du projet, Anne a participé au montage de l’ action - de la préparation à l’évaluation - aspects financiers et administratifs compris. L’ échange de jeunes « Towards Volunteering » avait pour but de découvrir et d’ échanger autour de la notion de volontariat, des valeurs et du fonctionnement du milieu associatif dans différents pays (Arménie, Russie, Ukraine, France). Les groupes nationaux étaient composés de jeunes, déjà initiés ou n’ ayant aucune expérience du volontariat. Pendant 9 jours en Ukraine, 20 jeunes ont participé à des ateliers pour apprendre des techniques d’ animation et d’ encadrement ; des temps forts étaient prévus avec la rencontre d’ acteurs de terrain, des associations locales de solidarité et des jeunes déjà engagés. Anne a choisi elle-même les participants en donnant la priorité aux jeunes suivis par la mission locale de Villeurbanne. Objectif : leur faire vivre leur première expérience de mobilité.

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LE PLUS DU « COLLECTIF »

Pour atteindre l’ objectif du projet, chacun a pris sa part de responsabilité et a rempli un rôle correspondant à ses compétences. Chaque pays partenaire faisait un travail d’ animation de différents ateliers et d’ évaluation quotidienne. « J’ ai appris à lâcher et à ne pas me disperser ». Déléguer, expertiser, valoriser, sont des mots nouveaux dans le vocabulaire d’Anne.

En 2011, Anne coordonne son premier échange de jeunes.

COMPÉTENCES ACQUISES

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Projet financé dans le cadre du programme européen “Jeunesse en action” 2007 – 2013

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Avec ce projet, Anne a acquis de multiples compétences : gestion de projet (financier et administratif), gestion du temps, pratique de la langue russe. Elle a du s’ adapter au contexte culturel de ses partenaires qui n’ avaient pas toujours la même approche et façon de travailler. Tous, jeunes et encadrants, ont découvert la culture ukrainienne, leur sens de l’accueil, leur dynamique associative et également les conditions climatiques (-30°). Au contact des Ukrainiens, les jeunes français ont pris du recul sur leur propre pays et sur ses richesses.

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Anne a édité un certificat Youthpass durant l’ échange. Le Youthpass est un instrument d’ identification et de valorisation des compétences acquises dans le cadre de l’ éducation non formelle. Il décrit les grandes lignes de l’ activité à laquelle le jeune a participé. Il comprend une auto-évaluation de ses acquis pendant le projet. Anne aspire à ce que le Youthpass soit plus développé et reconnu par les professionnels et employeurs.

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QUELLES PERSPECTIVES ?

La rencontre européenne a donné à Anne l’envie de continuer dans ce domaine. Elle souhaite continuer ses activités dans l’ association Les Portes du Caucase et développer encore plus la mobilité des jeunes.

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Jeune participante au projet de l’association Les Portes du Caucase / Rhône-Alpes

Échange de jeunes

TOWARDS VOLUNTEERING 1

LE PROJET

Claire a été suivie par la mission locale de Villeurbanne qui lui a présenté le projet de l’ échange de jeunes mis en place par l’ association Les Portes du Caucase en Ukraine. A l’ époque, elle était au chômage depuis 6 mois et elle avait besoin de s’ engager dans un projet concret, et encore mieux, dans un projet interculturel européen.

CLAIRE Claire a 25 ans et habite à Lyon. Actuellement, elle travaille dans une association d’éducation au développement (Lyon A Double Sens), dans le cadre d’un contrat CAE (CDD de 6 mois). Originaire du Gard, elle a fait une licence de langues étrangères appliquées (anglais et espagnol). Ensuite elle a obtenu un Master en gestion de projets humanitaires. Durant ses études, elle est partie en Erasmus en Espagne et a effectué des stages au Togo. Elle a également été jeune fille au pair en Finlande.

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Projet financé dans le cadre du programme européen “Jeunesse en action” 2007 – 2013

Après sa licence, elle s’ engage dans la vie associative. Par exemple, elle accompagne des sorties et fait du soutien scolaire pour les enfants issus de quartiers défavorisés. Elle souhaite orienter sa vie professionnelle vers l’associatif ou l’humanitaire.

conscience de ses compétences.

Le projet « Towards volunteering » s’ adressait à des jeunes n’ ayant aucune expérience dans le volontariat, mais ensuite les partenaires ont décidé d’ inclure dans chaque groupe national un ou deux jeunes ayant déjà un petit bagage associatif. A ce titre, Claire a été invitée à participer à l’ échange et à jouer un rôle de tutrice des jeunes français. Lors de la rencontre, elle a présenté le fonctionnement du milieu associatif en France et a conduit des ateliers et des débats. Elle veillait également à faire des évaluations quotidiennes du groupe de jeunes français.

COMPÉTENCES ACQUISES 2

Développement de méthodes de travail différentes Le projet est devenu un élément déterminant pour découvrir des méthodes et des contextes de travail variés. Avant de partir, Claire avait une vision plutôt scolaire de cet aspect. Interprétariat Claire parlant bien anglais, assurait les traductions pour les autres participants français. Tous les autres groupes s’exprimant en russe, beaucoup d’ échanges se sont faits dans cette langue. Elle a ainsi acquis de nouvelles compétences linguistiques. 3

LE PLUS DU « COLLECTIF »

L’ aspect collectif était pour elle une vraie plus-value du projet. Elle voulait rencontrer des jeunes issus d’autres cultures et échanger avec eux. Au-delà des compétences, des rôles de chacun pour monter et mener cet échange, il y avait une motivation et une volonté commune.

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Claire, comme les autres participants français, a édité un certificat Youthpass durant l’ échange. Le Youthpass est un instrument d’ identification et de valorisation des compétences acquises dans le cadre de l’ éducation non formelle. Il décrit les grandes lignes de l’ activité à laquelle le jeune a participé. Il comprend une auto-évaluation de ses acquis pendant le projet.

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L’IMPACT SUR LES PARCOURS

Le projet a remotivé Claire dans sa recherche d’emploi. Il lui a redonné confiance en elle et lui a fait prendre conscience de ses compétences. Après l’ échange, elle a recommencé à postuler sur les offres qui correspondaient à son profil et à son niveau d’ études. Actuellement, elle travaille en tant que coordinatrice administrative dans l’ association où elle était bénévole auparavant. 5

QUELLES PERSPECTIVES ?

Claire voudrait monter d’autres projets européens Jeunesse au sein de sa structure. Elle envisage également de poursuivre son parcours professionnel à l’ étranger. Une envie déclenchée par ses études mais surtout renforcée par le projet d’ échange « Towards volunteering ».

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Echange de jeunes

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GRÉGOIRE DORVILLE Grégoire, 33 ans, réside depuis toujours à Paris. Il a suivi des études de médiation culturelle. Parallèlement, fin 1998, il crée une association avec des amis musiciens. Ils souhaitent produire une compilation de différents titres de musique. En cherchant à concrétiser leur idée, ils rencontrent des conseillers et des financeurs potentiels. Au fur et à mesure de leur implication, ils sont invités à faire partie du conseil départemental de la jeunesse et reçoivent un agrément «Jeunesse et Sports ». A la fin de ses études, il donne des cours de scratch (pratique créative chez les DJ) dans l’Essonne.

COMPÉTENCES DÉVELOPPÉES Grégoire réutilise, dans ses pratiques professionnelles quotidiennes, les compétences développées lors de ses diverses expériences interculturelles :

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Il participe à son premier échange de jeunes au Paraguay puis il obtient en 2002 avec sa jeune association, une subvention «Initiatives de jeunes» dans le cadre du programme européen «Jeunesse en action ». Il réalisera un projet culturel autour de la musique avec des jeunes. Il participe ensuite à un autre échange interculturel au Mexique cette fois. Grâce à ces expériences, il est chargé de coordonner les projets culturels urbains des centres d’animation du 13ème arrondissement de Paris. Il participe à une formation proposée par l’Agence française où il rencontre des animateurs jeunesse européens avec lesquels il décide de monter un projet d’échange de jeunes.

Pendant 13 jours en septembre 2012, le projet «ID Reloaded» a réuni à Paris une trentaine de jeunes venus d’Autriche, de Pologne et de France ; la plupart rencontraient des difficultés économiques et sociales. Tous étaient impliqués dans le mouvement hip-hop. Cette rencontre a été une opportunité pour faire entendre leur voix et s’exprimer sur des sujets tels que l’identité, l’exclusion et les perspectives d’insertion des jeunes dans la société actuelle. En fin de séjour, ils ont su retranscrire artistiquement leurs opinions lors d’un spectacle présenté au public.

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LE PLUS DU « COLLECTIF »

Le groupe offre plus de possibilités : rencontres, façons de penser, savoir-faire, vivre ensemble. Le fait de venir de pays différents et d’être rassemblés autour d’un thème commun facilite le lien, l’interaction et le débat. 4

L’IMPACT SUR LES PARCOURS

Grégoire a été « repéré » dans son territoire. On lui a ainsi proposé d’être responsable de l’animation du quartier et des projets liés aux cultures urbaines, son champ d’intervention et de compétences de prédilection. Toutes ces expériences lui ont permis de trouver un emploi. Aujourd’hui, il est reconnu alors qu’il n’a pas initialement les diplômes requis du secteur. 5

QUELLES PERSPECTIVES ?

Grégoire aime ce qu’il fait. Coordonnateur depuis peu de son secteur, il s’investit toujours à fond dans ses missions qui évoluent et lui offrent d’autres perspectives de travail, d’autres envies. Il souhaite compléter sa formation en participant aux séminaires proposés par le programme « Jeunesse en action ». Grégoire conseille à tout jeune de vivre ce qu’il a vécu. Il cherche toujours à ce que les jeunes qu’il accompagne puissent en bénéficier à leur tour.


Dialogue structuré entre jeunes et décideurs

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COMPÉTENCES DÉVELOPPÉES

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Association de Sauvegarde de l’Enfance et de l’Adolescence / Ile-de-France

Dialogue Structuré entre jeunes et décideurs

CIVIC CARAVAN COMPÉTENCES DÉVELOPPÉES 2

MOUSTAPHA SENÉ Moustapha a 18 ans et vit à Torcy en région parisienne. Il est lycéen en STG (Sciences et Techniques de Gestion) et envisage de poursuivre dans cette voie. Il a aussi pour objectif de partir au Canada ou aux Etats-Unis pour ses études postbac. Son parcours est assez atypique. En 2010, Moustapha a participé à «Civic Caravan», un projet Jeunesse pour la démocratie soutenu par le programme «Jeunesse en action». Une opportunité pour lui de développer une prise de conscience citoyenne d’autant plus pertinente qu’une mesure judiciaire de réparation pénale venait d’être prononcée à son encontre.

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LE PROJET

L’association de Sauvegarde de l’Enfance et de l’Adolescence ADSEA 77, par le biais de Thierry Fresnay, lui propose en 2010 de participer à un projet de démocratie participative. Après un moment d’hésitation et un premier refus, Moustapha accepte finalement de se joindre à l’aventure avec trente autres jeunes.

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Le but des participants au projet «Civic caravan» était de rallier Strasbourg à Bruelles, via Schengen, en « Velomnibus » (un seul vélo de 10 personnes pédalant tous ensemble dans une seule direction). Suite à cette première expérience, Moustapha a participé à « Prison break », un séminaire de formation organisée par l’Agence française en 2010 à Melun. Ce séminaire avait pour objectif de permettre à des travailleurs sociaux d’échanger des pratiques, de nouer des partenariats pour monter de nouveaux projets avec un public de jeunes en conflit avec la Loi. Moustapha a contribué en témoignant son expérience et de l’impact du projet européen dans son parcours. Il nous dit aujourd’hui que sa présence, son témoignage ont apporté un « sens » à ce séminaire. Puis, il a participé à un second séminaire de jeunes en 2011 mené par « OpenYouth », une organisation belge. Objectif : écrire une charte ayant pour objet « La place des jeunes dans l’Union européenne ».

 Moustapha a pris conscience qu’un certain nombre d’adultes, «sérieux», à l’écoute des jeunes, attentifs, pouvaient l’aider à trouver sa voie et l’accompagner dans ses démarches. Il a repris confiance.  Il a vécu l’expérience «Jeunesse en action» comme une opportunité pour lui de s’intégrer et d’être reconnu. C’est en effet une priorité du programme européen de s’adresser aux jeunes les plus fragilisés. Une deuxième chance en quelque sorte !  En voyageant, il a découvert les autres et s’est ouvert à des cultures différentes notamment en public, que ce soit dans sa langue maternelle ou dans une langue étrangère. Suite au projet «Jeunesse en action», il a validé un niveau C1 en anglais.  Contribuer à la construction de demandes de subvention dans le cadre de Jeunesse en action lui a permis de se sensibiliser aux projets européens, d’apprendre à monter des projets, de se constituer un réseau… A travers ce projet, il a « appris à apprendre ». Il sait s’informer et se documenter.  Il a été sollicité pour devenir jeune « expert » dans la Commission Nationale d’instruction des demandes de subvention de l’Agence nationale française du programme «Jeunesse en action». Il développe maintenant une expertise sur les programmes communautaires, mais aussi sur la citoyenneté européenne des jeunes, la participation des jeunes à la vie démocratique. Etre devenu « jeune expert » au sein du Ministère de la Jeunesse et des Sports est un véritable passeport vers l’emploi… C’est pourquoi, il fait mention de ces expériences «Jeunesse en action» dans son CV.

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LE PLUS DU « COLLECTIF »

Moustapha a aussi identifié une plus-value du collectif. Pour lui, c’est une manière différente de travailler, c’est s’adapter à de nouvelles méthodes. En collectif, on est plus efficace. Cela permet se créer des réseaux différents. Il apprécie le vivre ensemble.

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QUELLES PERSPECTIVES ?

La création de réseau, notion sur laquelle il a particulièrement insisté, lui permet aujourd’hui d’avoir de nouveaux projets. Il a fait la connaissance d’un jeune suédois avec lequel il envisage actuellement de monter un projet «Jeunesse en action» Depuis, Moustapha est encore plus actif dans la vie de la cité, il s’engage encore plus et s’investit notamment dans un club de sports.

A travers ce projet, il a « appris à apprendre.»


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Association «DOJO PAJOT» / Ile-de-France

Dialogue structuré entre jeunes et décideurs

JEUNESSE ET CITOYENNETÉ : IDENTITÉS ET ENGAGEMENTS COMPÉTENCES DÉVELOPPÉES 2

SAMIR MOUDIR

 Gestion de projet : Construction du projet, montage du dossier, gestion d’un planning, mobiliser des moyens (recherche de partenaires, relations publiques…), recherche de méthodes d’animation.

Samir a 34 ans et vit à Champs-sur-Marne (77). Il a fait des études en histoire et en sociologie, avant d’intégrer un master en sciences politiques. Suite à ce cursus universitaire, il a décidé de faire un break pour apprendre l’anglais. Il part alors en Service Volontaire Européen en Angleterre (au sud de Leeds) pendant six mois en 2006. Il a pour mission de promouvoir le hip-hop et le graffiti, notamment autour d’ateliers qu’il anime.

 Gestion administrative et financière : Construction de budget (demande de subventions, recherche de financements,…)  Autres compétences : Découverte du monde associatif, de sa nécessaire professionnalisation Construction d’un réseau (se faire connaître, créer des contacts,…) Apprentissage des langues (anglais) : oral et écrit Apprentissage de l’éducation non formelle et des méthodes Management de l’équipe, gestion des conflits Développement d’un réseau relationnel

Suite à ce SVE, il obtient en 2007 le prix Envie d’Agir (du volontariat). Il fonde alors son association DOJO PAJOT. Pour rénover la salle du dojo, où des jeunes se rencontrent et pratiquent des arts martiaux, il met en place en 2008 un chantier international de jeunes bénévoles. Ce chantier durera 3 semaines. Cette démarche lui donne confiance et l’envie d’aller plus loin. Il réfléchit alors à la construction d’un projet européen. 1

Depuis, Samir a obtenu un Diplôme d’État Jeunesse, Education Populaire, Sports.

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LE PROJET

En 2009, Samir met donc en place un projet de démocratie participative avec l’association Actif ’Jeunes. Pour mener à bien cette action, il participe à différentes journées de formation. Le projet «Jeunesse et citoyenneté» rassemble des jeunes français, bulgares, hongrois et estoniens (dont 17 ayant moins d’opportunités) autour des thèmes de l’engagement, des jeunes en Europe. L’objectif de Samir est de déclencher chez les jeunes un éveil à la citoyenneté européenne ; il est tout particulièrement intéressé par l’action politique et par les élections européennes. Ce projet se déroule en plusieurs temps :

Projet financé dans le cadre du programme européen “Jeunesse en action” 2007 – 2013

Mise en place d’ateliers autour des thèmes suivants : stéréotypes, racisme, engagement, liberté… Visite de l’Assemblée Nationale Rencontre avec Karima lors d’un débat public local.

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Réalisation de vidéos et clips sur le thème de la citoyenneté européenne

LE PLUS DU « COLLECTIF »

Mutualisation des contacts Au sein du collectif Dojo Pajot, et grâce à leurs contacts, l’association a fait venir un chorégraphe professionnel, un graffeur, un journaliste-vidéaste. Un impact local fort Samir et son équipe ont réussi à mobiliser des élus locaux et une élue européenne, des responsables d’associations de jeunesse, des groupes de jeunes français du Conseil des jeunes du Conseil général de Seine et Marne, des auditeurs libres des populations locales lors du débat public. 4

QUELLES PERSPECTIVES ?

A la suite de ce projet, Samir a créé un blog (Contact Europe 77) et un groupe Facebook en lien avec les thématiques abordées. Il a aussi participé à l’organisation de la Fête de l’Europe en 2010 où il a fait témoigner un des jeunes ayant participé au projet Jeunesse en Action qu’il avait mis en place. Samir a aussi voulu valoriser son projet en voulant créer une Maison de l’Europe en Seine-et-Marne. Mais, ce projet n’a malheureusement pu aboutir. Il a travaillé à mi-temps dans une association sportive comme animateur en charge de la mobilité et des projets européens. Il était tuteur pour les jeunes en Service Civique au sein de son association. Samir s’est engagé dans une démarche de validation des expériences et a obtenu un Diplôme d’état Jeunesse, Education Populaire, Sports – niveau coordinateur de projet.

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Ville de Nanterre / Hauts-de-Seine / Ile-de-France

Echange de jeunes

HANDI-CAP SUR LE SPORT JEANNE BEAUDOUX Jeanne a 19 ans et habite à Nanterre. Après l’obtention de son bac en 2013, elle se lance dans des études de droit. Rapidement, elle les interrompt car cela ne l’intéresse finalement pas. Elle décide de faire un break, s’engage aux « Restos du cœur » comme bénévole et devient animatrice de centres de vacances pour la ville de Nanterre. On lui propose alors de participer au projet d’échange de jeunes qui réunira des jeunes valides et des jeunes handicapés de la ville de Nanterre et de la ville de Pesaro en Italie. Ce projet sera un déclencheur dans son orientation professionnelle.

LE PROJET L’idée était de monter une rencontre de jeunes européens autour du handicap, du sport et de la photo dans un objectif d’intégration sociale. Le choix des activités s’est porté sur la photo, outil ludique que tout le monde peut utiliser facilement et sur le sport car le groupe italien pratiquait le basket-ball. Il a été décidé de réaliser l’échange de jeunes pendant les vacances scolaires afin de pouvoir élargir le projet à des jeunes de Nanterre, valides et non valides. Le projet a eu un impact sur les jeunes qui fréquentent les lieux de loisirs. C’est ainsi que Jeanne a pu participer au projet. Séduite par ce projet dont l’un des objectifs était de dire stop à l’exclusion et de prouver qu’on peut réaliser un projet ensemble : jeunes valides et jeunes non valides.

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Ce projet a été un tremplin pour moi. Depuis, j’ai intégré l’école d’éducateurs spécialisés.

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Projet financé dans le cadre du programme européen “Jeunesse en action” 2007 – 2013

Participer à ce projet a été une leçon d’humilité pour Jeanne. Elle a balayé ses a priori. Ce fut une expérience émotionnelle et relationnelle forte. Elle s’est aperçue que son handicap était de ne pas pouvoir parler italien… Les différences se sont aplanies. Les jeunes ont appris, chacun à leur niveau, l’adaptation, la tolérance, et à être encore plus autonomes.

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LE PLUS DU « COLLECTIF »

Ce projet d’échange de jeunes a permis aux jeunes de se détendre dans une ambiance de convivialité. Le réveillon a par exemple été un temps fort de l’échange : préparation du repas en commun, danse…Le sport est une activité qui permet de réduire les problèmes de communication. C’est un facilitateur de lien, de partage. Les temps informels ont aussi été des moments de découverte et de plaisir : aller manger au self-service, se promener au Mont Valérien… Ce projet a vraiment permis de casser les stéréotypes et d’aplanir les différences. 4

L’IMPACT SUR LES PARCOURS

Pour les porteurs, le projet a permis des échanges de pratiques, des confrontations professionnelles… En 2014, un autre échange, a eu lieu en Italie. Pour Jeanne, ce projet européen a été un tremplin. A l’issue de l’échange, elle a fait un service civique de 6 mois au sein de l’association « Les espaces ouverts », qui œuvre avec les jeunes handicapés. Elle a pu approfondir ses connaissances sur l’environnement de l’éducation spécialisée qu’elle avait découvert pendant l’échange. Elle a fait un séjour d’observation dans un foyer de personnes en situation de handicap. Parallèlement, elle a postulé à l’école d’éducateurs spécialisés. Elle a pu valoriser son expérience de participation à un projet européen Jeunesse dans sa lettre de motivation et a réussi à intégrer cette formation.


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Solidarités Jeunesses / Ile-de-France

Service Volontaire Européen

10 MOIS AVEC LE CENTRO STUDI E INIZIATIVE EUROPEO, À PALERME (ITALIE) 1

LAURA MOYET Je m’appelle Laura, 24 ans. En 2011, j’ai réalisé un stage professionnel appelé Leonardo Da Vinci durant deux mois au sein d’une crèche en Pologne. Mon statut était assistante maternelle. J’ai réalisé ce stage professionnel à l’étranger grâce à la Mission Locale de Saintonge à qui j’avais confié plusieurs mois auparavant que je désirais voyager dans le but de m’améliorer en anglais et surtout découvrir d’autres pays, cultures etc.. Puis, je me suis engagée dans le cadre du Service volontaire Européen.

LE PROJET

En février 2013, je suis partie en Service volontaire européen court terme d’un mois à Palerme en Sicile avec comme structure d’envoi, Solidarités Jeunesses à Paris. Le rôle de la structure d’envoi est très important, nous restons en contact avec le coordinateur du projet durant toutes ses étapes et au retour en France. Durant mon SVE, j’ai effectué diverses missions au sein d’un jardin d’enfants : aide et soutien des puéricultrices, propositions et élaboration d’activités d’animation. J’ai réalisé ce projet car je souhaitais consolider mes bases en anglais et surtout m’ ouvrir sur le monde, tout en gardant à l’esprit que mon vœu le plus cher était de partir sur une longue période. Au bout de ma 3ème semaine à Palerme, ma structure d’accueil CESIE, m’a proposé un autre projet à partir de juillet 2013 pour une durée de 9 mois. J’ai bien sûr saisi cette belle opportunité. Le projet s’appelait «Able Like You». Il s’agissait d’une mission au sein d’un centre pour personnes handicapées. Durant mon projet, la polyvalence était de rigueur: débuter la journée par de l’animation sportive ou culturelle, puis aider à la préparation et au service des repas pour terminer l’après-midi par l’encadrement d’une sortie. Autant d’activités réalisées en étroite collaboration avec le personnel, l’animatrice, ainsi que d’autres volontaires étrangers dans le but d’accompagner les usagers et surtout de partager !!! Tout au long de l’expérience, nous pouvons évidemment compter sur beaucoup de personnes mais surtout sur notre tuteur. Giovanni, désigné par la structure d’accueil était notre référent : il nous guidait, nous conseillait et est devenu un ami. Ce projet de Service volontaire européen long terme m’a beaucoup apporté. Je me suis complètement impliquée dans mon projet sans penser à la date de fin. J’ai également eu la chance de prendre des cours d’Italien au sein de l’Université de langues de la ville.

COMPÉTENCES DÉVELOPPÉES 2

Tous ces projets réunis m’ont permis de consolider mes bases en anglais et d’en développer de nouvelles, d’acquérir de la maturité, d’obtenir une réelle ouverture d’esprit mais surtout de prendre confiance en moi. Ces différentes expériences m’ont permis de confirmer le métier que je souhaitais exercer et surtout de l’aborder avec plus de sérénité: Monitrice-éducatrice ! 3

QUELLES PERSPECTIVES ?

Projet financé dans le cadre du programme européen “Jeunesse en action” 2007 – 2013

Mon but aujourd’hui est de rentrer en institut de formation pour une durée deux ans ! Je prépare actuellement l’oral du concours Monitrice-éducatrice.

Ce projet SVE a confirmé mon orientation professionnelle. Aujourd’hui, je sais quel métier je souhaite exercer. Et je m’y emploie !

Agence Erasmus+ France Jeunesse & Sport – www.erasmusplus-jeunesse.fr


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Collectif «Envie d’Europe 92» / Hauts-de-Seine / Ile-de-France

Séminaire de contact

FAVORISER L’ACCÈS DES JEUNES AUX PRATIQUES ARTISTIQUES ET CULTURELLES MORGANE AUSTRUY (IJ92), coordinatrice du projet

L’association départementale de l’Information Jeunesse (IJ92) aux côtés des relais du programme Erasmus+ des Hauts de Seine - Contrôle Z, le Plus petit cirque du monde, et de la Fédération des Centres Sociaux - a porté un projet de séminaire au nom du collectif «Envie d’Europe 92». Nous sommes 11 structures jeunesse à avoir co-construit ce projet qui s’est déroulé du 27 avril au 1er mai 2014 au Creps de Châtenay-Malabry (92) ; les services jeunesse de Colombes, Levallois-Perret, les Bureaux Informations Jeunesse de Courbevoie et Levallois-Perret, les centres-sociaux le CAEL de Bourg-laReine, les Fossés-Jean de Colombes, le CSCB de Sceaux, l’association IJ 92 et les relais. Ce projet a été également soutenu par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale des Hauts-de-Seine.

LE PROJET

Le séminaire a réuni 15 professionnels de 9 pays européens (Allemagne, Espagne, Italie, Danemark, Pologne, Turquie, Bulgarie, Slovaquie, France), autour de la thématique « Favoriser l’accès des jeunes aux pratiques artistiques et culturelles ». Il s’agisssait pour nous d’aborder les questions de l’accès à la culture, comme facteur d’intégration sociale. Nous avions pour objectifs d’échanger sur nos expériences et nos pratiques, ainsi que d’établir des partenariats pour de futurs projets. En ce sens, nous avons organisé des séquences d’information/ formation sur le nouveau programme Erasmus+, sur la méthodologie de projet, un « world coffee » autour des notions de culture / interculturel / multiculturel en pédagogie… Des temps de rencontres individuelles en sous-groupes ont permis de travailler à la contsitution effective de partenariats.

COMPÉTENCES DÉVELOPPÉES

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S’impliquer dans ce projet européen nous a donné la motivation et des compétences pour aller plus loin

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Projet financé dans le cadre du programme européen “Jeunesse en action” 2007 – 2013

Avoir participé à l’organisation du séminaire nous a permis d’avoir une meilleure connaissance du programme Erasmus+, de développer des compétences dans le montage de projets européens, dans les pratiques d’animation, mais aussi de prendre davantage confiance par rapport à la pratique de l’anglais. Cela a également donné un sens concret à la notion de citoyenneté européenne par la découverte d’autres cultures et méthodes professionnelles. A la suite de ce séminaire, plusieurs projets d’échanges de jeunes vont voir le jour. Par ailleurs, travailler en partenariat avec les structures jeunesse du département constituait un réel apport, avec la mobilisation de compétences et de savoir-faire propres à chacun et un partage des rôles. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !

Agence Erasmus+ France Jeunesse & Sport – www.erasmusplus-jeunesse.fr

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IMPACTS ET PERSPECTIVES

Au sein du collectif, peu de professionnels avaient déjà participé à une action Erasmus+. Un des principaux objectifs était de permettre à chaque structure d’être en capacité de réaliser un projet, grâce à une expérience collective dans le montage de projet européen. Aujourd’hui, 4 échanges de jeunes et un séminaire sont en cours de réflexion, notamment avec les partenaires rencontrés lors du séminaire ! L’association IJ 92 est devenue relais du programme et souhaiterait devenir structure d’envoi SVE.


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Association Pavillonnaise pour la Jeunesse et de la Culture / Seine-St-Denis / Ile-de-France

Service Volontaire Européen

12 MOIS À HITT HUSID, UNE MJC À REYKJAVIK (ISLANDE) 2

IMPACTS

Après avoir rencontré beaucoup de volontaires et tissé quelques liens avec la structure qui m’a aidé à partir en SVE, j’ai eu l’opportunité d’effectuer un service civique à Concordia, une association accompagnant à la mobilité. J’ai découvert l’autre facette du volontariat, les urgences des dossiers de subvention, le travail avec des partenaires européens, prendre l’avion pour aller à une réunion...

ROMAN ORINOWSKI Je m’appelle Roman, j’ai 27 ans, je suis référent jeunesse au centre social APJC aux Pavillons sous Bois. Je n’ai pas encore de maison ni de chien ni de Rolex.

Le service civique terminé, je me suis lancé dans une formation pour préparer le Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS) avec pour option animation culturelle. J’ai obtenu le diplôme ! On arrive forcement à un moment de sa vie où on se demande ce qu’on va faire plus tard... pour ma part ce moment se répète sans arrêt depuis que j’ai 14 ans.

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Etre volontaire européen, c’est aussi prendre des initiatives, construire un projet plus personnel. Se construire.

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Projet financé dans le cadre du programme européen “Jeunesse en action” 2007 – 2013

J’avoue ne m’être pas tout de suite rendu compte que je serais en difficulté pour trouver un travail intéressant, et gagner ma vie. Alors j’ai décidé d’arrêter le lycée en terminale pour faire du théâtre et me lancer dans une carrière de comédien directement à la Comédie française. J’ai raté le concours des conservatoires du 15ème et du 9ème arrondissement. J’ai décidé d’arrêter le théâtre. A 18 ans, ça m’a laissé pas mal de temps libre. On m’a parlé d’un programme qui me permettait de partir un an, logé, nourri tout en faisant quelque chose d’intéressant ; Je découvrais avec enthousiasme le Service Volontaire Européen... Bon, il me fallait un CV en anglais, la lettre de motivation, sans parler de déchiffrer en anglais le site de la commission européenne, et comprendre les projets proposés... J’ai cherché un pays, le plus éloigné d’où j’étais en Europe : je suis tombé sur l’Islande. Je dois avouer que je digérais mal mon échec de star du théâtre, j’ai donc cherché un projet en rapport. Au bout de 10 mois et mille étapes de réflexion, un de mes 7 projets visés me répond positivement. Succès. Je pars en septembre pour 12 mois à Hitt Husid, une MJC à Reykjavik en Islande. Mon projet tournait autour d’ateliers socioculturels divers, sorties entre étrangers, rencontre entre jeunes mamans, organisation de concert jeunes talents et autres aventures. Etre volontaire européen, c’est aussi prendre des initiatives quand les tâches ne sont pas assez claires, construire un projet plus personnel. Se construire. L’année se termine, je parle anglais aussi bien que Brad Pitt. Je me sépare de mon amoureuse danoise et je rentre « déprimé » chez mes parents, à 22 ans. Cela m’a aussi permis d’avoir une idée du fonctionnement d’une structure telle qu’une MJC, de me dire : « et pourquoi pas travailler en ce cadre ? »

Agence Erasmus+ France Jeunesse & Sport – www.erasmusplus-jeunesse.fr

J’ai finalement trouvé un emploi que j’occupe depuis 2 ans et demi, au sein d’une MJC/centre social à Pavillon-sous-Bois. Je travaille avec les jeunes sur de multiples projets, ateliers ou séjours et enfin je trouve un peu de temps pour développer l’accueil de volontaires SVE et l’envoi de jeunes. Je n’aurai pas trouvé ce travail sans mes expériences de volontariat. Je n’aurai pas été retenu non plus. Ces expériences m’ont également permis d’accomplir des projets personnels, de repartir, et d’aimer rester sur place aussi.

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QUELLES PERSPECTIVES ?

Aujourd’hui j’aimerais développer le volet Jeunesse du programme Erasmus+ en Ile-de-France, essaimer l’accueil SVE à travers plus de structures de jeunesse et diversifier les publics. Et pour cela créer une structure accompagnant les jeunes et les professionnels autant sur des projets collectifs qu’individuels.


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