Femmes de Valeur Magazine n°13 by AFV

n°13 - décembre 2016

magazine

LE MAGAZINE QUI VA CHANGER VOS VIES

Aider les femmes à créer de la valeur pour leur nation, c’est notre vision !

Association des Femmes de Valeur afvaleur@yahoo.com Contacts : France : (0033) 06 28 60 28 11 Congo : (00242) 06 411 18 99

Femmes de Valeur magazine

SOMMAIRE Femme de prière

p. 6

Rencontrer le Seigneur Témoignage

Femme de parole

P.8

Comment faire face au décès de son conjoint : témoignage de Dorothée Rajiah La Bible en pratique : bonnes résolutions Dieu nous a donné du talent : développons-le ! Notre sélection de livres réalisée avec les éditions Vida

Femme d’intérieur

P.14

Collection hiver de Martial & Christine Belle & bien dans sa peau : tendance naturelle La cuisine d’Esther : menu de nouvel an La femme d’un homme heureux : La sagesse de la femme dans son couple

Femme d’entreprise

P.19

Dossier : oser entreprendre Coaching : on a pas deux occasions de faire une bonne première impression

Femme de compassion

P.26

La vie de mon parrain m’a appris que je peux faire quelque chose pour aider les autres !

Portrait d’une femme de valeur

P.28

Modestine Castanou : une femme d’impact

Culturelles P.30 Une adoratrice passionnée

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Femmes de Valeur Magazine est édité par l’Association des Femmes de Valeur – Association déclarée à la sous-préfecture de Sarcelles sous le n°W952002716. Directeur de publication : Moshé Mahoungoud Rédactrice en chef : Tania Mahoungoud Crédits photos : Pexel, Istockphoto ISSN 2104 - 0702

Les 5 piliers de la femme de valeur Pilier n°1 une femme de prière C’est une femme qui a fait de la prière un mode de vie et qui intercède pour son prochain

Pilier n°2 une femme de parole C’est une femme qui parle pour édifier sur laquelle on peut compter

Pilier n°3 une femme d’intérieur C’est une femme qui prend soin d’elle et qui prend soin de sa maison

Pilier n°4 une femme d’entreprise C’est une femme de foi et de vision qui n’a pas peur d’entreprendre de grandes choses avec Dieu

Pilier n°5 une femme de compassion C’est une femme qui tend la main au malheureux et à l’indigent

Femmes de Valeur

édito

L’année de l’accomplissement Notre père céleste est le maître des temps et des circonstances. Il a formé pour nous des projets de paix et non de malheur pour que nous ayons de l’espérance et de l’avenir. Malheureusement pour beaucoup d’entre nous, année après année, malgré nos bonnes résolutions, ces projets ne se réalisent pas ou ont du mal à arriver à leur terme. Nous commençons des projets, nous entreprenons de grandes choses mais pour diverses raisons, la peur, le manque de discipline, le découragement, etc. nous nous essoufflons en cours de route, il est temps que ça change ! Il est temps d’être au beau fixe dans notre relation avec le Seigneur, Il est temps d’aller au bout de nos projets, il est temps d’être la femme de valeur que nous sommes appelées à être ! Dieu nous a donné du talent, s’il nous manque de la sagesse, il suffit de la lui demander, l’or et l’argent lui appartiennent. Si Dieu est avec nous, qu’est ce qui peut nous empêcher de réussir ? Rien ni personne si ce n’est nous-même ! Combattons le bon combat de la foi, ayons foi en Dieu, ayons foi en nous, comme David. Il réussissait dans toutes ses entreprises et l’Éternel était avec lui (Samuel 18 : 14). N’ayons pas peur de nos ennemis, c’est eux qui doivent avoir peur de nous (Samuel 18 : 15). Nous sommes bien armées pour faire face à tous les combats, tous les challenges. Alors levons-nous comme Déborah qui s’est levée comme une mère en Israël. Que 2017, soit l’année de l’accomplissement, l’accomplissement de la volonté de Dieu, l’accomplissement des projets qu’il a formé pour nous. 2017 sera l’accomplissement de la vision de Femmes de Valeur Magazine. Vous retrouverez les articles, dossiers, interviews de votre magazine sur internet en français et en anglais. Nous pourrons ainsi nous adresser aux femmes de toutes les nations pour les encourager et les aider à devenir des femmes vertueuses. Il y a des femmes de valeur partout dans le monde, nous pourrons ainsi être connectées les unes avec les autres. Pour ce premier numéro de l’année, nous vous proposons un dossier sur les femmes entrepreneurs. Dieu nous

a donné le talent et la force de créer des entreprises pour sa gloire alors « osons entreprendre ». Vous retrouverez également le témoignage et le portrait de femmes de valeur, Dorothée Rajiah, Modestine Castanou… et toujours nos conseils pratiques. Ma prière, c’est qu’en lisant ce magazine, vous ne soyez plus jamais les mêmes. Que vous soyez des femmes qui marquent leur passage sur cette terre, des femmes actrices du changement. Toute l’équipe de Femmes de Valeur Magazine se joint à moi pour vous souhaiter une excellente année 2017, l’année de votre accomplissement, l’année de votre rayonnement. Souvenez-vous « on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison ». Vous êtes appelées à éclairer votre maison et le monde dans lequel vous évoluez. Bonne et heureuse année ! Tania Mahoungoud Rédactrice en Chef

Femmes de Prière Rencontrer le Seigneur par Sylvie Koti

ieu nous offre le cadeau merveilleux, celui d’une relation. Il est Dieu, le Tout-Puissant, le redoutable, saint, mais il nous invite lui-même à nous approcher de son trône. C’est une des particularités de notre Dieu. Quel privilège de pouvoir nous avancer sans crainte devant son trône de grâce ! Bien entendu avec considération de qui il est, avec respect et cherchant toujours à avoir une vie conforme à sa Parole. Hébreux 10 :21 « Approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. »

res, seul avec Dieu ont osé lui demander comment prier. N’ayons pas honte de demander d’apprendre avec le Seigneur pour enrichir, approfondir notre croissance avec lui.

J’aimerais que nous puissions comprendre ce mot « relation » parce que lorsque la Bible nous parle de la réconciliation entre Dieu et nous même (2 Corinthiens: 5.19 “ Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation)” , c’est qu’il rétablit une relation qui était brisée.

Je reviens encore à ces termes cités dans la définition de la relation. Ils nous indiquent des clés à saisir pour réaliser que la prière doit être un mode de vie du chrétien.

Ce mot relation signifie « ensemble des rapports et des liens existant entre personnes qui se rencontrent, se fréquentent, communiquent entre elles ». Soulignons ces mots : rapports, liens, rencontre, fréquentation et communication. C’est tout cela prier. Prier ne signifie pas « réciter » ou voire même « proclamer ». Nous n’excluons pas qu’il est bon et même nécessaire de réciter pour se rappeler et proclamer les paroles de Dieu ainsi que ses promesses, mais cela ne doit pas être confondu avec la prière. La prière est bien le moyen de communication avec Dieu qui nous est offert. Les disciples de Jésus le voyant quotidiennement prendre un long moment pour ne pas dire une heure, des heu-

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Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous nous dit Jacques 4 : 8, mais cette approche doit se faire comme cidessus, en toute sincérité, en vérité. Nous pouvons donc comprendre et expérimenter que plus nous nous approchons de Dieu, plus il s’approche de nous. Ce qui signifie que nous développons une intimité de plus en plus profonde avec lui.

Que développons-nous dans la prière ? Et bien tous les sujets qui nous tiennent à cœur de partager avec le Seigneur. Paul nous recommandera en Éphésiens 6.18 : « En toutes circonstances, faites toutes sortes de prières et de requêtes sous la conduite de l’Esprit. Faites-le avec vigilance et constance, et intercédez pour tous ceux qui appartiennent à Dieu ». Il dit toutes sortes de prières, c’est bien qu’il y a plusieurs sortes. Puisqu’il s’agit de communiquer avec le Seigneur, nous pouvons faire des prières de louange, d’adoration, des prières de remerciements ou d’actions de grâce, des prières de demandes de pardon et de confessions de péchés, des prières de demandes de conseils, de direction, des prières lui présentant nos besoins, nos désirs, autant des besoins et désirs « matériels » que « spirituels » tel que de nécessité ou que de transformation, de sanctification, des prières d’intercession pour divers sujets, pour diverses personnes, etc., et cela avec persévérance.

Témoignage J

e me présente, je m’appelle Henriette Mabilo, servante de Dieu, épouse et mère des trois plus beaux garçons de la terre. Je vais vous raconter une des si nombreuses bontés de Dieu dans ma vie.

Au moment des faits, il y a un peu plus de quatre ans, je suis maman de mes deux premiers fils. Nous constatons, mon époux et moi, avec émerveillement que j’étais enceinte. Le temps d’avoir un rendez chez le gynécologue, il s’était écoulé plus de deux mois. Lorsque nous nous sommes rendus à notre rendez-vous chez le gynécologue, en famille, l’attente fut tellement longue, que mon mari décida d’aller dans la voiture avec les enfants qui s’agitaient davantage. Puis ce fut mon tour. Avec empressement et beaucoup d’engouement, je me lançais donc dans mon argumentaire qui me faisait penser que j’étais enceinte. J’avais hâte de pouvoir voir sur le moniteur enfin l’image, le premier reflet de mon bébé. Mais je comprends tout de suite qu’il y a un problème, à la mine que fait, à ce moment, mon médecin. Je lui pose alors la question de savoir si tout va bien, mais il ne me répond pas. Il prend plusieurs minutes à manipuler la sonde sur mon ventre afin d’avoir une image sur le moniteur d’échographie. Finalement, il se lance dans un profond soupir et me dit après d’interminables minutes : « désolé madame, mais il y a un problème ! » Le médecin m’explique que j’ai ce qu’on appelle un œuf vide, cela signifie que le bébé a bien été fécondé, mais pour une raison quelconque, son évolution s’est arrêtée et l’œuf ou la poche qui contient le bébé est vide. Le médecin ne manque pas de me faire vérifier par l’écran d’échographie que mon ventre ne contient pas de bébé. À cette découverte, le docteur prend un rendez-vous pour un curetage afin d’enlever ce qui reste dans mon utérus. À mon étonnement, le médecin me donne rendez-vous dans trois jours, face à ce court délai, je lui demande s’il n’est pas possible de faire une contre-échographie qui confirmera le diagnostic, il me répond qu’il n’y a aucun intérêt car le verdict est scellé ! Étrangement, face à cette situation, je suis sereine et confiante, d’ailleurs lorsque je retourne dans la voiture, je suis tellement souriante que mon époux pense certainement que la nouvelle dépasse nos pensées, “ ce sont des jumeaux

?” M’a-t-il demandé. Et toujours avec le même sourire, je lui annonce « la triste » nouvelle. Le lendemain, lors d’un culte de semaine dans notre assemblée, le couperet retombait et je me rendais de plus en plus compte de cette situation qui commençait à me faire perdre la foi, et je demandais à Dieu : pourquoi Seigneur ? Et Dieu me dit, je t’ai déjà parlé ! À ce moment précis, le Saint-Esprit me rappelle que le dimanche qui avait précédé, une parole de connaissance avait été donnée par l’homme de Dieu qui apportait la parole, Dieu disait : « Ne t’inquiète de rien, tu passeras par une épreuve, mais ne t’inquiètes de rien, crois et aies confiance en moi ! ». Vous savez ce genre de parole dont on ne sait à qui elle est adressée, et bien Dieu me disait qu’elle était pour moi ! Je bondissais à nouveau de joie et d’espoir, je croyais encore à Dieu ! Le lendemain, je pus, non sans difficulté, avoir un rendez-vous pour une échographie, car le jour qui suivait je n’oubliais pas qu’un rendez-vous de curetage était prévu. J’arrive donc pour mon échographie, et avant j’explique au médecin la raison de cette démarche. En prenant toutes les précautions du monde, le médecin croit avoir affaire à une mère épleurée par une si terrible nouvelle, mais c’était sans compter la grandeur du Dieu que je sers ! Les moments qui précèdent cette échographie me paraissent interminables, je n’ai qu’une hâte, c’est de pouvoir avoir le résultat. Et enfin la sonde sur mon ventre, l’image sur le moniteur nous laisse voir un magnifique beau bébé qui remue, bouge nous montrant combien il est vivant, je demande au médecin de pouvoir entendre son cœur, je m’émerveille devant l’écho de ce cœur qui bat si limpidement ! Face à ce constat, je subis les questionnements du docteur échographe et de tous les collègues au cabinet qui n’en revenaient pas !

Quel miracle ! Quelques mois plus tard, j’ai donné naissance à un magnifique bébé de 4,2 kg qui s’appelle Jayden (Dieu sauve) Gabriel (Messager de Dieu) J’ai expérimenté dans ces évènements d’être attentive à ce que Dieu nous dit, sa parole pour notre vie, car elle est porteuse de vie, d’espoir et de miracles.

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Femmes de Parole Comment faire face au décès de son conjoint : témoignage de Dorothée Rajiah Le 23 décembre 2011, le pasteur Selvaraj Rajiah décède subitement. C’était le visionnaire de l’une des plus grandes églises de France, Paris Centre Chrétien qu’il dirigeait avec son épouse le pasteur Dorothée Rajiah. 5 ans après son décès, cette dernière répond à nos questions et partage avec nous cette épreuve, comment elle a réussi à y faire face.

onjour Pasteur Dorothée Rajiah, vous avez vécu une épreuve difficile, la perte de votre époux, Comment avez-vous traversé cette épreuve ? Comment vous sentez-vous aujourd’hui ? C’était vraiment une épreuve, c’était incroyable. Si j’ai réussi à la traverser c’est parce que j’ai décidé dès le départ de lever mes yeux vers le ciel, de m’attacher aux réalités spirituelles et de vivre dans l’épreuve vraiment ce en quoi je crois. En tant que chrétiens, nous devons croire à la vie éternelle. Oui, j’ai été séparée de mon mari, mais je ne vis pas comme s’il était mort, il est au Ciel. Cet événement brutal m’a poussé à me rapprocher encore plus de Dieu. Au travers de l’épreuve, j’ai découvert plus que jamais que Dieu est la. Terri Savelle Foy Ne dit-il pas : “ je suis avec toi. Je ne te délaisserai pas, je ne t’abandonnerai pas. Le feu ne te brûlera pas, les eaux ne te submergeront pas.” C’est ce que j’ai expérimenté. Dans la tempête, j’ai découvert que Dieu tient la tempête, il est maître des tempêtes et il est avec nous. Les gens pensent que si vous êtes dans la tempête, c’est que Dieu n’est pas avec vous. Mais Dieu n’a jamais dit cela. Il a dit que dans la vie il y aura des épreuves mais il sera avec nous. J’ai rencontré de façon personnelle Jehova Jireh, Jehova shalom, Jehova Tshikenou ... au beau milieu de cette tempête et je peux dire aujourd’hui que je suis plus forte et plus sereine que jamais auparavant.

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Prendre la relève de votre mari a-t-il été une évidence pour vous ou avez-vous hésité ? C’était une évidence, je n’ai pas hésité une seconde, c’était impensable pour moi d’arrêter, c’était incontournable, je devais poursuivre le travail accompli, pour Dieu, pour les gens et aussi par loyauté et fidélité envers l’œuvre accomplie par mon mari. Avec du recul, je réalise aujourd’hui

que sans le savoir j’avais été préparée pour cela depuis des années. Vous puisez votre force dans le Seigneur mais comment ne pas flancher ? Se dire, je n’ai pas la force, je n’y vais pas, je suis trop triste ? Cette épreuve a-t-elle à un moment donné affecté votre foi ? Comme je le disais, lorsque mon mari nous a quittés, j’ai pris la décision de lever mes yeux vers le ciel et de me focaliser sur les réalités spirituelles. C’est ce qui m’a gardé debout. Je n’ai pas eu le choix. Sans cette foi vivante, je n’y serai pas arrivée. J’ai vécu des moments très difficiles mais il n’était pas question pour moi de faire une dépression ou de demeurer dans la tristesse. Ma foi n’a pas été affectée, elle a été renforcée car lorsque la mort vous frappe de si près alors plus que jamais le message du salut résonne en vous. Vous voulez sauver le monde car vous avez conscience que les gens sont éternellement perdus sans Christ. C’est plus clair que jamais. Je peux dire que Dieu m’a consolée, fortifiée et que cette épreuve a multiplié ma foi, je dirai même décuplé. Aujourd’hui, vous êtes à la tête d’un grand ministère, conduisant des milliers de fidèles, vous avez dû prendre des décisions très rapidement, quelle a été la première concernant le ministère ? Vous savez, c’est à l’église un vendredi 23 décembre pendant une réunion de prière que mon mari est parti. Je me souviens m’être précipitée vers lui pour lui venir en aide. Il a été transféré à l’hôpital mais trois jours plus tard, le verdict était sans appel. Le 26 décembre, j’ai donc convoqué l’église, un jour où nous n’avions pas de réunions, pour leur expliquer ce qui s’était passé. Je n’avais rien préparé, je leur ai parlé avec mon cœur. La première décision que j’ai donc prise après le décès de mon mari, c’était de continuer, de poursuivre le travail sur le même fondement qu’il avait lui-même établi. Paul dit dans 1 Corinthiens 3:10 « j’ai posé le fondement comme un sage architecte et un autre bâtit dessus… ». J’allai continuer à bâtir sur le même fondement. Est-ce difficile de conduire le ministère sans votre mari ?

Je ne vais pas vous répondre non mais je pense que ce n’est pas moi qui conduit le ministère, c’est Dieu qui le fait. J’ai conscience que je ne suis pas seule et que Dieu est avec moi. Cela rend les choses beaucoup plus simples. En revanche, ce qui me manque en l’absence de mon mari, c’est le fait de ne pas pouvoir lui demander conseils, lui poser des questions ; notamment au début, j’aurais tant aimé lui demander comment faire dans telle ou telle situation, avoir son avis, ça m’a particulièrement manqué. Je crois que c’est une des choses qui a été le plus difficile car j’avais tant besoin de lui. Et votre rôle de mère ? J’ai choisi d’être courageuse pour mon fils et il en a fait de même. Le jour de la mort de son papa, il s’est réveillé le matin, j’ai dû lui expliquer avec des mots simples et il a compris. Il m’a dit « maman j’ai compris, j’habite au rez de chaussée et papa est au 1er étage ». Mon mari n’est pas mort, il est dans la vie éternelle. Je ne veux pas vivre dans la dépression, je veux vivre dans ma foi. C’est comme cela

que mon fils et moi avons traversé cette épreuve. Mon fils aujourd’hui va bien, il est un soutien pour moi. Nous ne sommes pas dans la mort mais dans la vie, nous avons les pieds sur terre mais la tête dans le ciel. Pensez-vous un jour pouvoir vous remarier ? Y avez-vous songé ou ce n’est pas du tout envisageable ? C’est inconcevable, je n’en ai ni le désir ni l’envie. Je ne peux pas l’envisager. Ma vie est déjà très remplie. Quels mots d’encouragements pourriez-vous donner aux femmes qui comme vous ont perdu leur mari ? Faites comme moi, restez dans la vie en vous donnant à Dieu ! Nous avons toutes un potentiel, des dons, un appel et Dieu seul peut vraiment remplir notre vie. Œuvrer de tout votre cœur pour Dieu, il va combler tout le vide, le manque, la douleur que vous pouvez avoir, c’est le meilleur des remèdes.

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La Bible en pratique Bonnes résolutions

ne nouvelle année marque le temps des nouvelles résolutions. Et si en 2017, vous preniez la décision de devenir une femme de valeur. Voici nos 5 résolutions.

Femme de prière Une femme de valeur est premièrement une femme de prière. Sans prière, notre vie chrétienne n’a pas d’impact. Et si, vous preniez la décision d’être proche du Seigneur ? Développez une relation personnelle avec lui en vous fixant une discipline dans la prière. Ayez un temps de prière quotidien de minimum une heure. N’hésitez pas à commencer par des petites sessions. Exercez-vous en commençant par 15 ou 30 minutes et à augmenter au fur et à mesure. L’objectif est d’honorer votre rendez-vous avec Dieu tous les jours. Matthieu 26 : 40 « Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre: Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi ! Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. »

Parlez avec douceur à votre époux au bon moment et pas quand vos émotions vous dépassent, essayez de moins crier sur vos enfants, optez pour une communication apaisée avec les membres de votre famille. Et rappelez-vous, la crainte de l’Éternel, c’est le commencement de la sagesse (Proverbes 9 : 10).

Femme d’entreprise

Femme de parole Vous venez de rencontrer le Seigneur ou peut-être cela fait des années que vous avez donné votre vie au Seigneur mais vous n’avez pas encore lu la Bible dans son intégralité. 2017 est l’occasion de vous y mettre ! Lisez ou écoutez chaque jour, matin et soir la Bible, c’est ainsi que vous réussirez dans tout ce que vous entreprenez. Josué 1 : 8 « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras ».

Femme d’intérieur

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Prenez soin de vous, ne vous laissez pas aller ! Pratiquez une activité sportive, veillez à votre alimentation, ne mangez pas trop gras, trop salé ou trop sucré ! Côté famille, soyez une femme sage qui bâtit sa maison.

On commence petit pour devenir grand. Osez commencer une petite activité pour un jour la voir croître et devenir grande. Dieu est grand et il fait de grandes choses. Osez entreprendre, n’hésitez pas à vous former si c’est nécessaire, le précieux trésor d’un homme, c’est son activité ! (Proverbes 12 : 27)

Femmes de compassion Soutenez ceux qui en ont besoin ! Dans votre famille, votre entourage. Il y a de multiples organisations dont vous pourriez soutenir les actions. Soyez comme Christ ému de compassion (Mathieu 9 : 35-37). La femme de valeur tend la main au malheureux et à l’indigent (Proverbes 31 : 20).

Dieu nous a donné du talent, développons-le ! par Tania Mahoungoud

remarquable dans le domaine artistique et littéraire » ou « une personne douée en telle activité ». Autrement dit et quelque soit la source de la définition, avec le talent, Dieu a donné à tous la possibilité de réussir dans un domaine. Ce talent est une source de bénédiction pour nous mais aussi pour les autres. Au travers de cette parabole, nous apprenons une fois de plus que Dieu nous aime et qu’il a effectivement prévu pour nous des projets de paix et non de malheur. Ce que la parole nous enseigne, c’est également qu’il n’aime pas l’égoïsme et le gaspillage. C’est pourquoi il n’a pas apprécié l’attitude de ce serviteur qui avait caché son talent.

i vous pensez ne pas avoir du talent alors détrompez-vous ! Dans la parabole des talents (Mathieu 25 : 14-30), la Bible nous enseigne que Dieu nous a toutes donné du talent mais à chacune selon nos capacités. Eh oui, les femmes ne sont pas en marge de cette parabole, elle s’adresse à tous les hommes et femmes que Dieu a créé et notamment à ceux qui l’on accepté comme sauveur et seigneur personnel et qui le servent.

Mais qu’est ce que le talent ? Selon le dictionnaire Robert, un talent est une « une disposition, naturelle ou acquise, pour réussir en quelque chose », « une aptitude remarquable dans le domaine intellectuel ou artistique » ou « un don littéraire ou artistique considéré dans ses caractères propres ». Le dictionnaire Larousse définit lui, le talent comme « une aptitude particulière à faire quelque chose », « une capacité, un don

Peu importe le nombre de talents que Dieu nous a donné si nous l’utilisons, il nous conduira à découvrir d’autres talents. Il ne sert donc à rien d’envier les talents des autres. Dieu donne en fonction de nos capacités et même si nous avons un talent, ce talent produira un autre talent. Chaque personne est donc appelée à vivre la multiplication, le développement, l’abondance si elle s’en donne les moyens. La question que vous devez vous poser : quel est le ou les talents que Dieu m’a donné ? La réponse Dieu vous l’a donnera (il parle tantôt d’une manière tantôt d’une autre) c’est pourquoi, il est important d’être une femme de prière, c’est-à-dire de communiquer quotidiennement avec Dieu. Ensuite, une fois que vous avez découvert vos talents, ne les cachez pas, développez-les, ils seront pour vous une source d’épanouissement et une source de bénédictions pour une multitude. Ayez confiance en vous et en Dieu, vous ne serez pas déçues.

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Lecture de Femmes Découvrez notre sélection de livres réalisée avec les éditions Vida Satan tu ne me voleras pas mes promesses Iris Delgado ISBN 978-2-84700-280-5 - Prix : 12,95 € - 144 pages - Référence : 1182 Tenez tête au diable et reprenez-lui ce qui vous appartient. Que vous a volé l’ennemi et qui vous revient de droit ? Votre identité ? Votre santé ? Votre famille ? Votre paix intérieure ? Votre passion ? Votre avenir ? Votre appel ? Dieu a un plan précis pour vous et il a promis de vous donner tout ce dont vous avez besoin pour le réaliser. Mais le désir le plus cher de Satan et de ses démons est que vous passiez à côté des bénédictions divines. Il est temps de reprendre tout ce qui vous appartient de droit ! Les principes bibliques, les témoignages et les prières fondées sur la Parole de Dieu que vous trouverez dans ce livre vous aideront à vous approprier toutes les promesses de Dieu et à reprendre à Satan les bénédictions qu’il vous a volées. Iris Delgado est diplômée en théologie et en relation d’aide. Elle est la fondatrice et la présidente de Crowned With Purpose Ministries, dont le but est d’enseigner aux chrétiens les principes bibliques qui leur permettront de vivre en vainqueurs. Son mari et elle donnent des conférences dans le monde entier. Le cœur du père - Comment retrouver le bonheur d’être son enfant Neal Lozano avec Matthew Lozano ISBN 978-2-84700-278-2 - Prix : 15,95 € - 240 pages - Référence : 1188 Abba, Père, est-ce que tu m’aimes ? C’est une question qui résonne sans cesse dans notre cœur. Quelque chose en nous a besoin de savoir. Nous avons soif de nous sentir inconditionnellement, follement, irrésistiblement aimés. Ce livre nous invite à découvrir pleinement l’amour extraordinaire du Père. Dans ses pages, nous pénétrerons la profondeur du message de Jésus : le Père nous aime, nous sommes ses enfants ! Il nous permettra de lever le voile sur les mensonges qui nous maintiennent loin de lui et de sa miséricorde. Nous éprouverons l’incroyable sensation d’être aimés sans condition. Nous pourrons alors nous réfugier auprès de celui dont les bras sont toujours ouverts pour nous et ressentir son pardon, son amour et sa grâce. Nous sommes aimés, accueillis et acceptés tels que nous sommes. Pardonner…pour une guérison intérieure - Le pardon est libérateur Sara Horn ISBN 978-2-84700-279-9 - Prix : 14,95 € - 224 pages - Référence : 1189

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Abba, Père, est-ce que tu m’aimes ? C’est une question qui résonne sans cesse dans notre cœur. Quelque chose en nous a besoin de savoir. Nous avons soif de nous sentir inconditionnellement, follement, irrésistiblement aimés. Ce livre nous invite à découvrir pleinement l’amour extraordinaire du Père. Dans ses pages, nous pénétrerons la profondeur du message de Jésus : le Père nous aime, nous sommes ses enfants ! Il nous permettra de lever le voile sur les mensonges qui nous maintiennent loin de lui et de sa miséricorde. Nous éprouverons l’incroyable sensation d’être aimés sans condition. Nous pourrons alors nous réfugier auprès de celui dont les bras sont toujours ouverts pour nous et ressentir son pardon, son amour et sa grâce. Nous sommes aimés, accueillis et acceptés tels que nous sommes.

Former des missionnaires capables d’évangéliser les nations, c’est notre vision !

La Grâce des Héritiers Paris 35 rue des Neuf Arpents 95400 Villiers le Bel Contact : (0033) 06 33 32 30 84 La Grâce des Héritiers Pointe-Noire Quartier Roy – Rond Point le Gorille en face de l’école Ceminace Contact : (00242) 06 614 35 16

Collection hiver de Martial

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& Christine

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belle & bien dans sa peau Tendance naturelle par Tania Mahoungoud

Des produits naturels pour se faire belle Les produits de beauté fait maison, on le vent en poupe. De nombreux sites internet mais aussi des boutiques se développent pour permettre aux femmes d’aujourd’hui d’opter pour la « beauté bio », un concept qui en plus d’être naturel a aussi l’avantage d’être économique comme le témoigne cette lectrice de Femmes de Valeur Magazine « depuis que je réalise mes produits de beauté à la maison, mon budget beauté a sacrément baissé notamment pour le soin de mes cheveux». Soin du visage, soin du corps, vous trouverez une multitude de produits mais aussi des recettes à composer pour être belle au naturel. À tester en 2017 !

Un maquillage naturel avec la tendance « nude » Le maquillage effet naturel, c’est la nouvelle tendance depuis quelques années. Aussi appelé « le nude » c’est un bon moyen de se maquiller en évitant les excès. Grâce à des textures légères et des couleurs neutres, votre visage est sublimé, vous obtenez un look naturel pour toutes vos sorties (courses, travail, église,…). Ce concept est devenu un incontournable, naturel et élégant il met en valeur n’importe quel type de peau. Le premier principe de base pour l’adopter, bien préparer sa peau avant le maquillage grâce à un bon nettoyage. Le deuxième principe, c’est de travailler le teint avec le maquillage adéquat. Malgré la simplicité du concept, il n’est pourtant pas évident à réaliser. Sur le net, vous trouverez une multitude de tutos pour vous aider à être belle au naturel. À vos claviers !

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La cuisine d’Esther Menu de nouvel an Salade de crabes au pamplemousse • 190 g de crabe en boîte • 1 avocat bien mûr • 1 pamplemousse rose • le jus d’1/2 citron • 1 échalote • éclat d’ail • 2 tomates • tabasco (facultatif) • 8 branches de coriandre fraîche • sel, poivre Pour la sauce: • 1 jaune d’oeuf • 3 c. à soupe d’huile d’olive • 3 c. à soupe de jus de pamplemousse • 1 pointe de couteau de moutarde • 1/2 c. à soupe de vinaigre de vin blanc • sel, poivre

(source : cuisineAZ)

Commencez la préparation de votre salade de crabe au pamplemousse en égouttant la chair de crabe. Lavez et épépinez les tomates et coupez-les en petits dés et détaillez la salade en lanières. Coupez l’avocat en deux et retirez-en le noyau. Épluchez les deux moitiés et coupez la chair en cubes d’1/2 cm, que vous arrosez de jus de citron afin qu’ils ne noircissent pas. Dans un saladier, mélangez la chair de crabe avec les cubes d’avocat, l’échalote et l’ail. Ajoutez ensuite la coriandre émincée et les dés de tomates. Versez un peu de Tabasco, salez et poivrez. Épluchez le pamplemousse en retirant aussi la grosse peau blanche et recueillez le jus car vous en aurez besoin pour la sauce. Coupez le pamplemousse entre les membranes blanches de manière à obtenir de beaux quartiers. Pour la préparation de la sauce, fouettez le jaune d’œuf avec 1 cuillère à soupe de jus de pamplemousse, 1 pointe de couteau de moutarde, du sel et poivre. Versez petit à petit l’huile d’olive, tout en fouettant. Vous devez obtenir une sauce légèrement liée. Versez le reste du jus de pamplemousse. Si vous souhaitez que la sauce soit plus relevée, ajoutez 1/2 cuillère à soupe de vinaigre de vin blanc. Il ne vous reste plus qu’à dresser vos assiettes de salade de crabe au pamplemousse. Déposez un lit de salade au milieu de chaque assiette et dressez-y la salade de crabe. Décorez de quartiers de pamplemousse et de quelques gouttes de sauce. Servez le reste de la sauce séparément.

Dinde rôtie au romarin et au basilic • 17 cl d’huile d’olive • 1 gousse d’ail, épluchée et émincée • 1 bonne poignée de romarin frais haché • 1 poignée de basilic frais haché • 1 cuillère à soupe d’herbes de Provence • sel et poivre noir du moulin • 1 dinde entière

Combiner l’huile d’olive, l’ail, le romarin, le basilic, les herbes de Provence, le poivre noir et le sel. Réserver. Laver l’intérieur et l’extérieur de la dinde puis l’essuyer. Enlever les dépôts éventuels de graisses . En passant les doigts entre la chair et la peau de la dinde au niveau de la poitrine, décoller la peau très délicatement, en prenant bien garde de ne pas la déchirer. Décoller la peau sur toute la poitrine jusqu’au niveau des articulations des pilons. Toujours à la main, étaler une bonne dose de la préparation au romarin entre la chair et la peau de la dinde, sur toute la surface de la poitrine et jusqu’aux cuisses et aux ailes. Frotter le reste de la farce sur le dessus de la poitrine. Avec des pics à cocktail ou des cure-dents en bois, réparer la peau de la dinde là ou elle a pu être abîmée, pour que l’ensemble de la dinde se tienne bien. Placer la dinde dans un grand plat sur la grille du four. Ajouter suffisamment d’eau pour que le fond du plat soir recouvert. Faire rôtir en fonction du poids de la dinde, c’est-à-dire, en général, 20 minutes par livre à 180°C (thermostat 6). Une fois la cuisson terminée, un thermomètre inséré dans la cuisse devrait indiquer 82°C, et les jus devraient être clairs lorsque l’on pique la dinde avec une fourchette.

Mousse à la framboise • 500 g de framboises • 100 g de sucre • 150 g de crème fraîche • 2 œufs • 2 cuillérées à soupe de lait • 3 feuilles de gélatine

(source : allrecepies)

(source : marmiton)

Faire ramollir la gélatine dans un bol d’eau froide. Réduire les framboises en purée, les mettre dans une casserole sur feu doux et ajouter le sucre. Lorsque le jus de framboises est chaud, retirer la casserole du feu (ne pas porter à ébullition). Essorer la gélatine et la mettre à fondre dans le jus de framboises chaud. Laisser le mélange refroidir complètement. Fouetter la crème bien froide avec le lait afin d’obtenir une consistance assez épaisse. Réserver au frais. Séparer les blancs des jaunes. Battre les blancs en neige ferme. Verser le jus de framboises petit à petit dans la terrine contenant la crème. Incorporer les blancs en neige. Laisser prendre la mousse 12 heures au réfrigérateur.

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la femme d’un homme heureux La sagesse de la femme dans son couple L’importance de la femme dans un couple Lorsque nous évoquons le mot sagesse, nous pensons à une forme d’équilibre fondée sur l’expérience de la vie, la connaissance exacte des choses, la profondeur de la réflexion, et nous en arrivons à la conclusion que l’ensemble de ces données forme la sagesse.

par Blanche Tudilu

point de ta bouche ; médite le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit, car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras » (Josué 1 :8)

Bibliquement, la sagesse est un attribut de Dieu et c’est une qualité spirituelle essentielle pour un chrétien. Dans le livre de Genèse 2 :18, L’Éternel dit « Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide semblable à lui. » Au travers de ce verset nous mesurons l’importance de la femme au côté de l’homme. La femme doit être également un bonheur pour l’homme, elle a été créée pour illuminer la vie de son mari. « Elle lui fait du bien, et non du mal, tous les jours de sa vie. » Proverbes 31 :12. Ainsi, la sagesse d’une femme est la clé de la réussite dans un mariage. Dans le livre de Proverbes 14 :1, L’Éternel nous dit que « la femme sage bâtit sa maison, et la femme insensée la renverse de ses propres mains. » Une femme sage est celle qui possède deux principes fondamentaux dans sa vie :

1-Bâtir premièrement sa propre vie qui est sa première maison Comment aider une personne si je ne possède pas les capacités adéquates ? Lire la Bible, aimer comprendre la parole de Dieu est essentielle. Une femme qui fait de la parole de Dieu son modèle de vie et qui demeure dans la parole de Dieu, réussira à entretenir pas seulement sa vie de couple mais aussi réussira dans tous les domaines. « Que ce livre de la loi ne s’éloigne

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2-Pratiquer la parole de Dieu Une femme qui pratique la parole de Dieu est une femme qui est en accord avec Dieu. « La crainte de L’Éternel est le commencement de la sagesse » Proverbes 1 :7 Ainsi, tout ce qu’elle demandera à Dieu par la prière avec foi lui sera accordé. « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé ». Jean 15 :7 Une femme qui fait de la parole de Dieu sa nourriture de tous les jours aura compris qu’elle est une aide et un bonheur pour son mari. « Celui qui trouve une femme trouve le bonheur, car c’est un grâce qui l’obtient de l’Éternel » Proverbes 18 :22

Retrouvez Blanche Tudilu dans son émission La Femme Sage sur casarhema.fr

Dossier

Oser entreprendre

Dieu nous a créés à son image et selon sa ressemblance, c’est un Dieu créateur qui entreprend de grandes choses. Les femmes au même titre que les hommes ont donc la capacité de bâtir de grandes et belles entreprises qui créent de la valeur dans l’économie mondiale. Dans ce dossier, vous découvrirez un panorama des femmes entrepreneurs dans le monde, la chambre de commerce internationale chrétienne qui accompagne les entrepreneurs du Royaume de Dieu et le témoignage de femmes qui ont osé se lancer.

Dossier Entreprenariat : les femmes pour booster l’économie L’inégalité entre l’homme et la femme est un fait réel dans certains pays. Même si dans plusieurs pays la présence des femmes est quasiment impossible dans les postes à responsabilités, plusieurs femmes se démarquent en créant leurs propres entreprises. Plus de 50% d’entre elles réussissent. Femmes de Valeur magazine retrace ici la participation des femmes dans le monde, leur secteur d’activité et surtout leur enthousiasme dans les métiers choisis.

’entrepreneuriat serait-il un domaine dédié aux hommes ? La révolution féminine est-elle lancée dans le milieu de l’entrepreneuriat ? Dans quels secteurs les femmes entreprennent elles le plus ? Toutes ces questions trouvent aujourd’hui des réponses encourageantes. Depuis le début du XXIe siècle, bien audelà des domaines connus et souvent appropriés aux hommes, les femmes se sont tournées pour la plupart vers un entrepreneuriat dans le secteur primaire. Même si elles sont nombreuses dans les PME et PMI les femmes entreprennent dans les secteurs les plus prometteurs comme l’alimentation, le tourisme, l’environnement, les services, la mode, les finances et le High-tech. L’engouement des femmes dans l’entrepreneuriat à ouvert une nouvelle ère d’espoir emmenant certains gouvernements à lancer des programmes d’action visant à accompagner les femmes dans leurs activités.

En Afrique les femmes se hissent au premier rang Les gouvernements du Sénégal et de la République Démocratique du Congo (RDC), ont respectivement lancé des programmes d’action pour soutenir l’entrepreneuriat féminin. L’initiative prise par ces gouvernements vise une formation qualifiante pour permettre une grande participation des femmes au développement socio-économique dans leur pays. C’est dans ce sens que, plusieurs organisa-

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par Murielle Kinani

tions de la société civile organisent également des formations pour inciter les femmes à l’entreprenariat. Si dans certains pays africains les gouvernements multiplient encore des efforts pour inciter les femmes à entreprendre, il existe en Afrique, des pays comme le Nigéria, le Ghana et l’Ouganda, où, le taux d’entrepreneuriat féminin a dépassé l’étape de la sensibilisation. Selon l’étude réalisée par le Consortium the Global Entrepreneurship Monitor (GEM), parue en février 2015, les femmes représentent 27% des entrepreneures dans cette zone. Cependant, plusieurs entreprises créées par ces femmes restent longtemps sans employés. L’incapacité de créer des emplois figure parmi les obstacles qui freinent leur développement. Basée au Nigéria, Ndidi Nwuneli, est l’une des majeures dans l’entrepreneuriat féminin en Afrique, à la tête de LEAP Africa, une organisation à but non-lucratif. Cette organisation offre des services de coaching aux entrepreneurs afin de les aider à développer leur leadership, leur réseau, mais aussi à accéder aux différents prêts et subventions. Parmi ces entrepreneures remarquables en Afrique figure également Rapelang Rabana, la fondatrice de la société Yeigo Communications et de Rekindle Learning en Afrique du Sud. Rapelang a lancé l’une des premières applications mobiles VOLP au niveau mondial. En Côte d’Ivoire aussi on dénombre quelques femmes qui osent. Le cas de l’entrepreneure Marie Diongoye Konaté, Directrice de Protein Kissèe-La, une entreprise spécialisée dans la production d’aliments fortifiés à base de matières agricoles. Au Benin, l’entrepreneure Béninoise, Maureen Ayité s’est lancée dans la mode avec sa marque Nanawax, de plus en plus présente à l’internationale.

Les femmes ont la chance d’entreprendre dans tous les secteurs.

En Europe, les femmes entrepreneures se démarquent dans les secteurs mixtes Suite à la mondialisation et l’évolution croissante de la technologie on assiste à une augmentation massive des femmes décideurs. Celles-ci, s’engagent dans la création d’entreprise de grande catégorie, telle que dans l’hôtellerie. En France en particulier, depuis 2013, le gouvernement s’est engagé dans un plan de développement de l’entrepreneuriat féminin. Cet engagement vise un taux de 40 % de femmes entrepreneur d’ici 2017. Comme dans tous les pays du monde, l’âge d’entreprendre pour les femmes varie selon leurs disponibilités et leurs moyens financiers. Celles-ci, alternent études, formations professionnelles et entrepreneuriat. Les femmes se lancent petit à petit dans les activités technologiques avec près de 21 % de startups créés par les femmes. Certaines françaises héritent des entreprises du BTP et les sociétés de biotechnologies. Selon le Scorecard, une étude universitaire réalisée à l’occasion d’un forum à Berlin en 2014, pour enquêter sur la situation de l’entrepreneuriat au féminin dans 31 pays, la France occupait la 6e position avec 62 points comparé aux Etats-Unis en 1re position avec 71 %.

Aux Etats-Unis, elles investissent plus dans la technologie Les femmes investissent plus dans le domaine de la Technologie aux USA. Avant 2014, près de 20 % des créations de startups étaient faites par les femmes. Le cas de Sheryl Standberg, le numéro deux de facebook, elle a contribué à étendre le réseau social au niveau mondial. Ainsi, c’est dans les lieux comme Chicago, Silicon Valley et Boston, que l’on trouve plusieurs femmes entrepreneures. Grâce à sa position économique favorable, les USA maintiennent leur position de premier rang. Pourtant selon l’Etude Diana Project en 2014, juste 2,7 % de Start-up ayant reçu de capital risque était dirigée par les femmes. Les femmes ont la chance d’entreprendre dans tous les secteurs. Cependant, l’esprit de créativité, l’audace, le manque de moyens financiers sont parmi les obstacles qui freinent leurs épanouissements. Les yeux sont désormais tournés vers elles car elles constituent l’espoir de demain. Allez les dames !

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Dossier Il faut oser !

ser entreprendre est un acte de foi. La foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. La Bible nous encourage à entreprendre, il est dit au sujet de la femme de valeur que lorsqu’elle pense à un champ, elle l’acquiert ! C’est donc une femme d’action, une femme qui n’a pas peur d’entreprendre de grandes choses pour la gloire de Dieu. Lorsqu’on lit le chapitre 31 du livre des Proverbes, on se rend compte qu’à plusieurs reprises, il est fait mention de cette femme d’entreprise, une femme qui travaille, une business woman : « Elle se procure de la laine et du lin, Et travaille d’une main joyeuse ; Elle est comme un navire marchand, Elle amène son pain de loin ; Elle sent que ce qu’elle gagne est bon ; Elle met la main à la quenouille ; Elle fait des chemises, et les vend, Et elle livre des ceintures au marchand ». Une femme qui prie, c’est normal, une femme qui lie et médite la parole, c’est normal, une femme qui prend soin de sa maison (mari et enfants), c’est tout à fait normal et bien une femme qui entreprend et qui fait du business, c’est aussi normal ! Et c’est surement la raison pour laquelle, la bible insiste sur ce point.

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N’hésitez plus, osez !

Témoignage Elle a osé ! Le Seigneur s’est manifesté d’une manière incroyable dans ma vie professionnelle. J’ai des diplômes en hôtellerie et je souhaitais ouvrir mon restaurant depuis plusieurs années. J’ai remis ce projet entre les mains de Dieu. J’avais la conviction que le Seigneur approuvait ce projet mais je n’avais pas les finances. J’étais même en négatif à la banque, en sommes j’avais moins que rien. Le Seigneur m’a demandé de lui faire confiance et de faire un pas de plus dans ma foi. Dès que j’ai trouvé le local commercial, j’ai quitté mon travail alors que je n’avais toujours aucun apport financier. Beaucoup autour de moi pensaient que je perdais la raison, moi même par moment je doutais. J’ai toujours dis au Seigneur, tu m’as demandé de te faire confiance, c’est ce que je fais, les regards de ma famille, de mes amis, de mes anciens collègues du travail, les frères et sœurs de l’église, tous ces gens me regardent, glorifies ton nom et ne me laisses pas honteuse. A partir de ce moment, j’ai vu les circonstances changer en ma faveur. Les portes s’ouvraient. Dieu inclinait le cœur des personnes envers moi. Des amis m’ont avancé de l’argent, moins d’un an après l’ouverture du restaurant, Dieu a fait grâce, ils sont déjà tous remboursés. La banque m’a accordé mon crédit. Des amis qui n’avaient pas du tout d’expérience dans le domaine m’ont aidé à repeindre le local et le remettre à neuf pour l’ouverture. Aujourd’hui cela fait plus d’un an que « La Djaf » a ouvert ses portes. Le restaurant fonctionne bien, beaucoup de clients disent se sentir bien et moi je sais que c’est grâce au Saint Esprit qui règne dans ce lieu. Je bénis le Seigneur pour cette bénédiction car il m’a demandé de lui faire confiance, je l’ai fait et il ne m’a pas mentis. Delali Lago

Dossier Une chambre de commerce pour les chrétiens ICCC - International Christian Chamber of Commerce ou Chambre de Commerce Chrétienne International - a été officiellement créée en 1985 suite à un rêve que le Seigneur avait posé sur le cœur d’un homme, Gunnar Olson. Ce rêve était de voir à travers le monde des hommes et des femmes qui connaissent le Seigneur, et dont la vie professionnelle et/ou celle des affaires deviennent progressivement la manifestation extérieure d’une marche de foi intérieure. Par Roland LOCKO, Administrateur ICCC France.

’est aussi le rêve de voir des personnes délivrées, vivant dans une nouvelle dimension de liberté et de joie dans leur environnement professionnelle, et qui sont une bénédiction pour le monde en cherchant la (les) solution(s) ou le « OUI » de Dieu par rapport aux graves situations et défis auxquels notre monde fait face aujourd’hui. Le Seigneur a confirmé ce rêve en donnant à Gunnar la vision de Jésus entrant triomphalement dans Jérusalem, assis sur un ânon dont personne n’était monté auparavant. L’âne qui était un instrument logistique important dans la vie des affaires et professionnelle de l’époque, symbolise aujourd’hui la vie professionnelle, la vie des affaires et le monde économique. Le Seigneur veut manifester sa gloire au travers de nos affaires et de nos vies professionnelles en les libérant, comme a été détaché l’âne sur lequel Il était monté. Cette libération n’est possible que si nous acceptons de lui confier nos entreprises et/ou nos vies professionnelles. La mission de l’ICCC en tant qu’organisme est d’aider le chrétien à entrer dans son appel professionnel. En effet, le travail n’est plus vu comme une malédiction mais comme un appel de Dieu. Le chrétien dans sa profession, quelle qu’elle soit, est au service de Dieu à plein temps tout comme un pasteur dans une église. L’ICCC est une « petite » organisation comparée à d’autres organismes du monde. Cependant son appel, ou le mandat qu’elle porte, est grand et pourrait devenir une im-

par Roland Locko,

Administrateur ICCC France

mense bénédiction pour tout le corps de Christ si nous trouvons des moyens adaptés de servir les églises locales. Aujourd’hui l’ICCC est représentée dans 80 pays dans le monde (Europe, Afrique, Asie, Amérique du Nord, Amérique latine, Océanie) pour un total de 1027 membres dont 27% de femmes. On retrouve pratiquement la même proportion dans notre nation car nous comptons actuellement à ICCC France 52 membres dont 15 femmes. Pour accomplir sa mission, ICCC Internationale organise une conférence tous les deux ans tandis que les Chambres Nationales organisent les leurs tous les ans. La prochaine Conférence Nationale ICCC France se tiendra du 3 au 5 Mars 2017 à Paris sous le thème de La Réforme du Travail, Progrès Social ou Projet Divin ? Que dit Dieu sur le Travail et l’Entreprenariat ? Environ 200 délégués sont attendus. Elle sera ouverte à tous. Les activités d’ICCC France se répartissent aussi entre la Formation et la Visite & Prière dans les entreprises.

L’ICCC France a mis en place deux types de formations • Une Formation spirituelle intitulée TWL (Transformed Working Life ou Vie Professionnelle Transformée) sous forme d’ateliers interactifs, au cours de laquelle plusieurs thèmes sont abordés tels que la foi dans le travail, le leadership du serviteur, les stratégies des cieux, etc. • Une Formation technique dispensée par des professionnels, dans notre Ecole d’Entrepreneurs. Exemples de thèmes enseignés : La Négociation raisonnée, le Marketing selon le cœur de Dieu, le Business model de Dieu, Eléments de Finance d’entreprise, etc. 70% de l’effectif total de l’année académique 2016/2017 est constitué de femmes. À l’ICCC (qui se veut aussi être un mouvement prophétique) nous pensons que le monde du travail et des affaires constitue un véritable champ de bataille spirituelle. Nous demandons au Seigneur de faire souffler durant cette nouvelle année 2017 un vent de Réforme au travail et dans les affaires afin de restaurer l’Espérance pour l’Avenir au travers de la foi motivée par l’Amour.

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Coaching On n’a pas deux occasions de faire une bonne première impression ! Quand on s’apprête à parler devant un public, le trac monte, il devient difficile de se maîtriser. Pourtant, 3 secondes peuvent faire toute la différence!

uand on pense à cet adage, il y a de quoi s’inquiéter, non ? Vous prenez la parole dans quelques minutes, la tension monte…

Pouvez-vous vraiment maîtriser cette première impression qu’ils auront de vous? Personne n’est à l’abri d’un imprévu ! En avalant un dernier café une grosse tâche brune atterrit sur votre chemisier… Soudain le vidéoprojecteur ne fonctionne plus, vous vous agitez autour de lui, le public s’impatiente… Et si cette première impression n’avait aucun lien avec les contretemps de dernière minute ? Et si, cette première impression vous pouviez effectivement la maîtriser ? Mieux encore : et si, une fois maîtrisée et favorable, elle vous permettait de gérer sereinement les éventuels imprévus ? Imaginez-vous chez des amis en soirée. Une personne inconnue entre dans la pièce. Votre cerveau est ainsi fait qu’immédiatement il détaille la personne et vous laisse une impression bonne ou mauvaise. Et ce, même si vous savez qu’il n’est pas juste d’étiqueter quelqu’un trop vite. Et même si vous êtes suffisamment ouvert pour ne pas rester sur cette première impression, elle a quand même marqué votre cerveau avec des conséquences sur votre perception. Revenons à notre réunion et mettons-nous à la place du public. Je m’installe, je papote avec des collègues,

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par Anlo Piquet

je réponds à un message... Tout à coup, ça y est, ça va commencer. Et c’est là que tout se joue. Un coup d’œil sur l’orateur qui n’a pas encore ouvert la bouche, et ma première impression est déjà faite ! Un huitième de seconde, c’est ce qu’il faut à notre cerveau pour se faire une première impression sur quelqu’un. Puis, dans les dix secondes suivantes, le cerveau cherche à confirmer cette première impression. Si elle a été positive, il interprètera plus volontiers les dix prochaines secondes en faveur de l’orateur. Mais si la première impression a été négative, alors pendant dix secondes le cerveau va chercher à confirmer cette impression négative en allant chercher la petite bête dans les moindres détails. D’où l’importance de soigner absolument la toute première impression ! Je suis oratrice, je sens que l’auditoire est prêt. Je m’avance vers lui et je garde le silence pendant trois secondes. Tout se joue maintenant dans leur cerveau, et comme je ne parle pas, je limite les informations à décrypter. Pendant ces trois secondes de silence, je prends une position stable (pas de déhanché ni de jambe entortillée) bien face à mon public, je le regarde avec un sourire, et je veille à respirer en profondeur. Pourquoi? Parce que sous pression on a tendance à faire de l’apnée, et si on respire mal, le sourire semble faux, crispé. Position stable, regard ouvert, respiration profonde. Trois ingrédients, trois secondes, et me voilà en relation avec mon public et mon discours peut démarrer sur de bonnes bases !

AnLo Piquet est une femme aux multiples talents. En plus de ses talents d’artiste (mime, mise en scène), elle est connue pour être l’animatrice de l’émission Ze Mag diffusée sur internet et sur satellite et c’est une spécialiste de la communication et des médias.

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GER VOS VIES

Femmes de compassion La vie de mon parrain m’a appris que je peux faire quelque chose pour aider les autres ! April, une jeune femme qui a été parrainée dans son enfance, est aujourd’hui une travailleuse sociale au service des enfants des rues et de personnes victimes d’abus aux Philippines.

À l’âge de 6 ans, April a été inscrite dans un centre de parrainage. C’était une petite fille fragile qui a souffert d’asthme et de pneumonie et a pu recevoir l’aide médicale dont elle avait besoin grâce au parrainage.

ien qu’ils aient perdu leurs sources de revenus lorsqu’un incendie a détruit le marché public en 1996, la mère d’April n’a pas cessé de lui dire de donner à des personnes vivant des conditions encore pire que les leurs. April raconte : « Elle est l’exemple parfait – avec mon parrain – de quelqu’un qui, bien que manquant de beaucoup de choses dans la vie, est quand même prête à donner à d’autres personnes. »

Son parrain l’a soutenue depuis qu’elle était petite jusqu’à ce qu’elle obtienne son diplôme. April déclare : « C’est en lisant ses lettres que j’ai appris qu’il n’était pas riche. Sa vie m’a appris que je peux faire quelque chose pour aider les autres même si je n’ai pas d’argent, aussi longtemps que j’ai à cœur d’aider quelqu’un. »

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Offrez un sourire, parrainez ! Avec 28 € par mois vous permettez à un enfant de bénéficier d’un soutien scolaire, d’un enseignement chrétien, d’un suivi médical et d’activités sociales. Pour en savoir plus :

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www.selfrance.org

Je suis motivée pour aider les autres parce que je sais ce que c’est que d’être pauvre, et que je sais ce que c’est que d’être aidée. Cela fait du bien de savoir qu’il y a des gens qui se soucient de vous, et je veux que ce soit ce que les gens expérimentent de ma part.

En 2010, April a reçu un diplôme d’une université prestigieuse avec de très bons résultats. Elle avait 19 ans à l’époque et aurait pu prétendre à des emplois mieux payés, mais elle a décidé de se mettre au service des autres. Aujourd’hui, April est la seule travailleuse sociale diplômée à Brand New Day,

un établissement qui s’occupe d’enfants des rues et d’enfants et de femmes victimes d’abus. « En tant que travailleuse sociale, je suis responsable de toutes les questions légales et administratives de Brand New Day » explique April. « Le projet ne peut pas fonctionner légalement sans mon diplôme de travailleuse social. » À l’âge de 26 ans, April soutient financièrement sa famille : elle s’occupe de ses parents et permet aux plus jeunes de sa fratrie d’aller à l’université. « Grandir en étant aidée, en connaissant le Seigneur, et maintenant être travailleuse sociale c’est comme servir comme ambassadeur de ceux qui sont dans le besoin. Nous n’avons pas tous la même histoire, mais nous avons le même besoin : savoir que nous sommes aimés, que nous avons des dons et que nous avons un Sauveur, et que chaque jour de notre vie nous devons être ambassadeurs de sa bonté. C’est ce que j’essaie de faire tous les jours, d’être un reflet de l’amour de Dieu pour les enfants. »

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Portrait d’une Femme de vale Modestine Castanou, une femme d’impact par Tania Mahoungoud

ICC, l’église où l’amour de Dieu transforme des gens ordinaires en champion ne cesse de prendre de l’ampleur dans le monde francophone. Modestine Castanou, soutient son époux dans cette grande vision. Elle est aussi la fondatrice du ministère des femmes d’impact. On dit souvent que derrière ou au côté d’un grand homme, il y a une grande dame, découvrez le portrait de cette femme de valeur.

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riginaire du Congo Brazzaville, c’est à Pointe-Noire que Modestine Castanou aussi appelée « pasteur Mode » a donné sa vie à Christ, il y a 27 ans. Ses premiers pas de femme chrétienne, elle les fera à l’église CCB de PointeNoire, servir le Seigneur sera alors pour elle une « grande découverte », « ma vie a changé d’orientation » déclare telle. Quelques années plus tard (en 1993), c’est en France que va se poursuivre sa consécration. A l’époque étudiante, elle s’installe à Toulouse pour passer un master 2 en psychologie clinique. Au cours d’un stage dans un hôpital psychiatrique Modestine Castanou se rend compte que la solution aux problèmes de ces malades, c’est la puissance de la prière et de la parole de Dieu. C’est alors une évidence, elle n’est pas faite pour exercer ce métier. Elle décide de changer de voie et monte à Paris où elle intègre une école de commerce pour se concentrer sur des études en ressources humaines. C’est également à Paris qu’elle fait la rencontre du pasteur Yvan Castanou. Ils se marient en 1999 et ensemble vont créer en 2002 avec les pasteurs Yves et Habi Castanou, Impact Centre Chrétien plus connu sous l’appellation ICC. Si Modestine Castanou n’était pas faite pour devenir psychologue en revanche, elle était belle et bien appelée à servir Dieu. En 2004, elle est ordonnée pasteur au côté de

son mari par les Pasteurs André Thobois de la Fédération Protestante de France et Chevalier de la légion d’Honneur et Emmanuel Toussaint du Concile Mondial Protestant et Evangélique des Eglises. C’est à partir de ce moment que le Seigneur va déposer sur son cœur une vision, le ministère des femmes d’impact, qu’elle va bâtir avec le pasteur Habi Castanou. Créé en 2006, ce ministère s’adresse à toutes les femmes qui ont soif de s’affranchir des barrières et limitations qui leur sont imposées depuis des siècles, par les hommes, par les médias, par les institutions, par la société…, limitations auxquelles elles ont fini elles-mêmes par s’identifier. Il a pour vocation d’amener chacune d’elle, quelque soit, son origine, son âge, son statut à découvrir sa véritable identité en Christ et à déployer tous les trésors cachés en elle. C’est avec passion mais aussi avec beaucoup d’humilité que Modestine Castanou parle de ce ministère et des autres activités qu’elles mènent de front en plus de son rôle d’épouse et de mère. En plus du ministère des femmes d’impact qui touche aujourd’hui plus de 5600 femmes dans les différents campus d’ICC, Modestine Castanou a également créé en 2015 une association nommée « Destinelles ». Cette association dont le slogan est « changeons notre monde » offre aux femmes, un large panel d’activités, allant de rencontres sportives, à des ateliers de formation, du coaching, du co working, du soutien de cause, etc. Son engagement à servir les femmes, c’est bien ce qui fait de Modestine Castanou une femme d’impact. Sa devise ou encore sa conviction, c’est qu’une femme de valeur, c’est une femme qui arrive à se réaliser sur trois dimensions, au niveau de son esprit, de son âme et de son corps.

eur de Dieu mais qui sont restées superficielles, qui ne vont pas en profondeur, qui n’ont pas creusé leur relation avec Dieu. C’est important d’avoir une relation vivante avec lui dans tous les domaines de notre vie ; Etre une femme de prière, une femme qui aime la parole, qui va sonder les écritures, qui va également encourager les autres, qui va transmettre ce qu’elle a reçu. Tous les jours, je dis aux femmes de prendre leur vie spirituelle au sérieux. Quant à l’âme, elle est la clé, la boite noire de notre être intérieur qui fait en sorte que lorsque l’âme d’une femme est blessée, elle peut faire des dégâts autour d’elle. Chacun de nous vient de quelque part, a une histoire. Notre manière de faire aujourd’hui est souvent le résultat de l’état de notre âme, c’est pourquoi c’est important que l’âme de la femme soit une âme restaurée, guérie. Par exemple, lorsqu’il y a un manque de pardon à l’intérieur, il faut tout faire pour pardonner. Pour moi la femme de valeur, c’est cette femme qui sait prendre

J’aime avoir une relation équilibrée avec Dieu, que ma communion avec Dieu soit tous les jours au beau fixe, parce que sans lui on ne peut pas faire grand-chose Bonjour pasteur Modestine, selon vous une femme de valeur est une femme qui arrive à se réaliser dans la dimension de l’esprit, de l’âme et du corps, pouvez-vous nous expliquer ce que vous entendez par là ? En tant que femme chrétienne on met souvent l’accent sur la vie spirituelle, ce n’est pas toujours le cas pour toutes les femmes mais c’est important. J’aime avoir une relation équilibrée avec Dieu, que ma communion avec Dieu soit tous les jours au beau fixe, parce que sans lui on ne peut pas faire grand-chose. Une femme doit vraiment avoir une vie spirituelle. Ce n’est pas parce que tu es mariée avec telle ou telle personne, que tu as des voitures, tout ce que tu désires qu’il faut se laisser aller. La première relation à laquelle une femme doit vraiment veiller c’est sa relation avec Dieu. Il faut être une femme profonde. Aujourd’hui malheureusement dans l’église, on voit beaucoup de femmes qui parlent

soin de son âme et qui ne laisse pas son âme l’empoisonner mais au contraire qui fait en sorte que son âme soit guérie complètement afin qu’elle puisse aider les autres car si on n’est pas guérie soit même, on ne peut pas aider les autres. Il faut également prendre soin de son corps, avoir un bon équilibre alimentaire. Ce n’est pas évident avec les maternités, il faut faire du sport ou si on n’en fait pas il faut marcher, prendre soin de soi, faire de la manucure, pédicure, etc. qu’on sente qu’on est une femme. Quand on a commencé le ministère des femmes, on avait développé un thème « un esprit saint dans un corps sain ». On avait organisé des ateliers de maquillage, de relooking, des ateliers pour aider les femmes à prendre soin de leur corps. Pour conclure, je dirais, que les femmes de valeur doivent tout faire pour être équilibrées, pour allier les dimensions de l’esprit, de l’âme et du corps.

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Culturelles Une adoratrice passionnée par Tania Mahoungoud

2016 sera pour Eryle Ernest l’année de sortie de son troisième album. Avec des mélodies allant du Pop à l’afro gospel, c’est dans la parole de Dieu et conduit par le Saint-Esprit qu’elle trouve son inspiration. Comment tout cela a commencé ? Découvrez le parcours d’une adoratrice passionnée de Jésus-Christ.

En 2008, elle sort un deuxième album “Quand ton peuple t’adore” co-écrit avec son époux. « Il s’agit d’un album 100% Adoration qui permet au peuple de Dieu d’écouter des chants en continu, et de s’adonner à des temps de prière dans une sainte atmosphère ».

En 2015, elle publie son premier livre “Le Parfum du Pardon”. « C’est une véritable sonnette d’alarme où j’y démasque le fléau du manque de pardon, car j’ai vu tant de destinées détruites, et de vies de prières rendues complètement stériles, avec une amère conséquence, l’éloignement vis-à-vis de Dieu ! Jour après jour, je suis touchée de recevoir des messages d’hommes et de femmes qui ont été délivrés et guéris à la lecture de ce livre grâce au pardon véritable ».

rançaise d’origine congolaise, Eryle Ernest a grandi dans une famille pastorale. Avec ses frères et sœurs, elle a baigné dans la parole de Dieu depuis sa tendre enfance et a commencé a chanté à l’église très jeune. À 11 ans, elle quitte ses parents pour suivre ses études à Toulouse « je chantais avec passion tous les soirs après les cours avec mes sœurs. En grandissant par la grâce de Dieu, nous avons toutes eu notre propre rencontre avec le Seigneur et nous sommes aujourd’hui, toutes au service du Roi. Cette grâce d’avoir eu cette éducation chrétienne nous a permis de grandir avec des valeurs qui nous ont mis à l’abri de beaucoup de problèmes » déclare-t-elle au sujet de cette période de sa vie. En 1996, elle va s’installer à Paris où elle fréquente plusieurs chorales de Gospel. Elle participe ainsi à plusieurs concerts Gospel d’artistes internationaux tels que Marcel Boungou, Ron Kenoly ou Maggie Blanchard. Sa passion pour Dieu l’amène à fréquenter à partir de 2002 Impact Centre Chrétien, son église actuelle, et à intégrer le groupe des chantres et la chorale “ICC Mass Choir”. En 2005, elle effectue une grande tournée aux États-Unis et en Europe avec la chorale “Gospel Legend”. Animée par la foi et la prière, la sortie de son premier album en 2006 était pour elle la suite logique d’une vie d’adoratrice. Il a été réalisé avec le soutien à la fois affectif et artistique de son mari Eddy et de ses enfants. « Cet opus intitulé “Ma Prière” témoigne de ma foi et de mon amour pour Jésus-Christ. C’est un cri du cœur en quête de la ressemblance à Christ. »

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Et 2016, marque la sortie de son nouvel album “Avec Christ en moi” qui témoigne d’une vie de victoire lorsque Christ est réellement formé en nous. « Mon mari Eddy ainsi que mes cinq enfants m’ont accompagné dans ce projet. Avec ce troisième album je nous invite à entrer dans une dimension d’intimité profonde de l’adoration. Je crois que chacun d’entre nous se reconnaîtra dans l’un de ces douze chants inspirés par le Saint-Esprit, qui retracent le parcours d’une vie de témoignages, de victoires que le Seigneur écrit. Des cantiques nouveaux, des mélodies prophétiques, pour exprimer avec vérité notre amour et notre reconnaissance à ce Dieu Incomparable ». Le deuxième clip extrait de cet album est diffusé depuis le 1er décembre sur les antennes et les réseaux sociaux.

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