n°19 - mai 2022
SPIRITUELLES
Vivre dans l’abondance
SUCCESS STORY
A la découverte de Cave Eden
BEAUTÉ
Oser couper ses cheveux !
LE MAGAZINE QUI VA CHANGER VOS VIES
Femmes de Valeur
édito
L’année des bonnes œuvres Quelle grâce de faire partie des vivants de cette nouvelle année ! Je suis reconnaissante pour tout ce que Dieu a fait dans nos vies en 2021 et pour tout ce qu’il va faire en 2022. Ma prière c’est que Femmes de Valeur Magazine contribue à vous permettre d’atteindre vos objectifs et à vous aider à devenir ou demeurer une femme de valeur. Cette année, c’est l’année des bonnes œuvres, nous avons tellement de belles choses à réaliser pour la gloire de notre Dieu. Il nous a donné des talents, il faut les développer. Nous avons trop longtemps été caché, il est temps de briller et d’éclairer le monde dans lequel nous vivons, ce monde qui devient de plus en plus sombre. il est temps de vous réveiller, d’avoir confiance en vous, en vos capacités. Vous n’avez pas été créé pour accompagner les autres mais pour être les actrices principales de vos vies. Fini de se lamenter, de s’apitoyer sur son sort, levez-vous avec la force que Dieu vous a donnée, avec son intelligence, son esprit de créativité car la création attend avec un ardent désir votre révélation. Cette année, c’est notre saison ! C’est notre temps, pour atteindre une nouvelle dimension spirituelle, matérielle, financière et relationnelle. C’est l’année pour accomplir de bonnes œuvres, pour que notre père soit glorifié, il compte sur nous ! Dans ce nouveau numéro de Femmes de Valeur Magazine, vous retrouverez les rubriques de nos 5 piliers : des conseils, des exhortations pour vous permettre de briller cette année. Lisez-le attentivement car il a été conçu spécialement pour vous. Soyez actrice du changement ! Je vous souhaite une excellente lecture.
Tania Mahoungoud Rédactrice en Chef
Femmes de Valeur magazine
SOMMAIRE Femmes de prière
P.6
L’importance de la prière Une prière Ce que l’Eternel a fait dans ma vie
Femmes de parole
P.9
Vivre dans l’abondance Femmes dans le ministère, le nouveau rendez-vous de l’Association des Femmes de Valeur
Femmes d’intérieur
P.14
Oser couper ses cheveux ! La cuisine d’Esther spécial cuisine asiatique
Femmes d’entreprise
P.17
A la découverte de Cave Eden Le made in Congo : de la passion à la valorisation Paroles de Coach : dites oui à la controverse
Femmes de compassion
P.23
Un don d’espoir Ensemble aux côtés des plus vulnérables !
Culturelles
P.27
Rencontre avec Tania M
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Femmes de Valeur Magazine est édité par l’Association des Femmes de Valeur – Association déclarée à la sous-préfecture de Sarcelles sous le n°W952002716. Directeur de publication : Moshé Mahoungoud Rédactrice en chef : Tania Mahoungoud Crédits photos : Pexel, Istockphoto ISSN 2104 - 0702
Femmes de Prière
C’est une femme qui a fait de la prière un mode de vie, qui intercède pour son prochain. P. 5
Femmes de prière
L’importance de la prière Une vie chrétienne, sans vie de prière est une vie vouée à l’échec ! Pourquoi ? Parce que la prière, c’est un dialogue avec Dieu ; un temps durant lequel, nous lui parlons mais surtout, un temps où nous l’écoutons. Ecouter Dieu et obéir à sa parole, c’est le secret d’une vie victorieuse. Il nous dit clairement dans sa parole que si nous obéissons, nous sommes bénis et au contraire, si nous n’obéissons pas, nous sommes frappés par la malédiction. Comment obéir, si nous n’écoutons pas et comment écouter, si nous ne passons pas du temps dans sa présence ? La bible nous recommande de « rachetez le temps car les jours sont mauvais ». Avec la Covid et la guerre en Ukraine, je crois que personne ne pensera le contraire : les jours sont vraiment mauvais. On nous annonce aujourd’hui beaucoup plus de mauvaises nouvelles que de bonnes nouvelles et cela dans tous les pays, tous les continents et tous les médias ! Pour ne par perdre la tête et surtout ne pas perdre la foi, il est primordial de se ressourcer chaque jour avec sa parole, d’entrer dans notre chambre et de fermer la porte pour passer des moments précieux dans sa présence pour l’écouter. Sa parole est une lampe à nos pieds, elle éclaire nos voix et dissipe les ténèbres qui se présentent sur notre chemin.
P. 6
La prière nous fortifie et nous permet de faire face aux vents et marées qui viennent perturber, chambouler nos projets. Ne négligeons pas notre vie de prière ! Si nous accordons de la valeur à notre vie de prière cela déterminera la valeur de notre vie chrétienne. Passons au moins une heure dans sa présence chaque jour, à le louer, l’adorer, à lire et méditer sa parole. Si vous n’avez pas l’habitude de prier chaque jour, fixez-vous un objectif atteignable, commencez par exemple par 15 minutes de prière chaque jour. Lorsque vous avez pris cette habitude, vous pouvez alors augmenter et passer progressivement à 30, 45 minutes et ensuite 1 heure et plus. Lorsqu’on aime une personne, on aime passer du temps avec elle. Si nous aimons Dieu, nous ne devrions pas avoir de difficultés à passer du temps avec lui, pas uniquement quand les choses vont mal mais aussi quand tout va bien. Que notre amour ne soit pas intéressé ! Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse, exprimez votre reconnaissance en toute circonstance, car c’est la volonté de Dieu pour vous en Jésus-Christ. 1 Thessaloniciens 5:16-18
Femmes de prière Une prière Père, je suis reconnaissante pour cette nouvelle année qui s’est achevée par ta grâce et pour cette nouvelle année qui a commencé. Merci pour ton amour, ta bonté, ta paix qui comble ma vie et ma famille. Je marche aujourd’hui avec assurance car je sais que tu es avec moi et que quelques soient les tempêtes qui viendront me secouer, tu demeureras avec moi et tu me donneras la victoire. Je proclame que ta parole est une lampe à mes pieds et que je ne chancèlerais point. Le chemin que tu as tracé pour moi est éclairé et je marche comme un enfant de lumière. Jour après jour, les ténèbres dans ma vie et dans ma famille se dissipent et laissent place à ta lumière scintillante. Je prends possession de mon héritage, je ne vis plus dans le manque car tu pourvois à tous mes besoins. Je n’ai point honte de l’évangile et le partage avec tous. Je déclare que mon pays est béni et je me réjouis à l’avance de voir ta lumière, ton amour se répandre dans les villes et les villages. La maladie ne sera plus mon partage et n’aura pas d’effet sur mon corps pour cette nouvelle année. Je serais féconde et ferais ta volonté en 2022, au nom de Jésus !
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Témoignage Ce que l’Eternel a fait dans ma vie A l’âge de 17 ans, j’ai été une jeune fille mère. Je vivais avec mon père et un jour ma grand-mère m’a prise pour m’emmener vivre avec elle. Quelques mois après, dans mon sommeil, j’ai rêvé de la voisine en train de me frapper les yeux. Le lendemain, j’ai commencé à avoir des filaires aux yeux. Ma grand-mère me traitait traditionnellement mais cela persistait. Un jour, on lui a conseillé que le lait maternel guérissait mon mal et le jour où je l’ai fait (c’est à dire mettre le lait maternel sur mes yeux) le lendemain, je ne voyais plus, j’avais perdu ma vue, j’étais totalement dans le noir et allergique à la lumière. Si on me mettait dehors, je commençais à crier donc je devais seulement sortir la nuit, même pour me laver. Alors ma grandmère a décidé de m’emmener à l’hôpital central de Yaoundé et pour sortir de la maison, il fallait me bander les yeux pour éviter la lumière. Arrivée à l’hôpital, le médecin m’a consultée et à dit à ma grand-mère qu’il n’y avait rien à faire, il fallait opérer mes yeux urgemment. On m’a prescrit des collyres et pommades à appliquer en attendant ; alors ma grand-mère a décidé qu’on ne devait plus m’opèrer car elle avait peur que l’opération ne se passe pas bien et que je sois aveugle pour toujours.
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Alors elle a décidé de m’emmener chez un pasteur qui a prié pour moi et rien, on m’a même baptisé, rien chaque fois qu’on me ressortait de l’eau, on me demandait si je voyais et je répondais non. Un jour, il y’avait un autre pasteur qui m’a vu en train de pleurer et m’a demandé si je ne voyais toujours pas et j’ai répondu oui, il m’a pris et m’a emmené dans son bureau et s’est mis à genou et m’a demandé de rester debout. Il a pris l’huile d’onction et m’a dit ma fille, si tu crois aujourd’hui même, tu vas retrouver ta vue. Il a prié et m’a demandé de partir chercher ma grand-mère. Ne connaissant pas la route, je me suis mise à marcher et quelques minutes après, arrivée à un carrefour, j’ai commencé à voir flou, ensuite à voir la silhouette des gens mais je ne voyais pas leurs visages et c’est comme ça que j’ai retrouvé ma vue et jusqu’aujourd’hui, je n’ai plus jamais perdu ma vue ou même eu des problèmes avec mes yeux Jésus Christ lui-même m’a opéré spirituellement Amen.
Femmes de Parole C’est une femme qui parle pour édifier, sur laquelle on peut compter
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Femmes de Parole
Vivre dans l’abondance Aimer Dieu, aimer son prochain « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second : tu aimeras ton prochain comme toimême. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là ». Tout d’abord, j’aimerais introduire mon message par ce verset qui est fondamental car il nous présente les commandements les plus importants. Et qui dit commandement, dit obéissance, ce qui veut dire que nous avons l’obligation de les respecter en les mettant en pratique. Pour vivre dans l’abondance, nous devons comprendre ces deux commandements qui mettent en exergue un principe essentiel en matière de prospérité : le principe de la semence et de la récolte. Lorsque nous aimons, nous donnons à l’être aimé. Nous lui donnons notre amour, notre temps, notre argent…Nous partageons tout ce que nous avons. Si nous aimons Dieu de tout notre cœur, nous devons alors lui donner avec joie et sans contrainte tout ce que nous avons. Nous devons semer dans son Royaume, pour son œuvre, nous devons apporter nos dîmes et nos offrandes.
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Si nous aimons notre prochain comme nous même, nous devrions également avec joie et sans contrainte donner, partager ce que nous avons. A noter que le prochain n’est pas forcément une personne que nous connaissons, c’est une personne que nous pouvons rencontrer sur notre chemin qui se retrouve en difficulté et que nous devons aider. A l’image du récit du bon samaritain dans l’évangile de Luc. Si tous les enfants de Dieu appliquaient ces deux commandements, je vous assure que le monde ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui ou encore la vie de certains enfants de Dieu ne serait pas ce qu’elle est.
Refuser de vivre dans le manque Triste est de constater que beaucoup d’enfants de Dieu, des personnes qui ont accepté Jésus-Christ comme sauveur et seigneur, qui vont régulièrement à l’église, vivent dans le manque. Ils vivent avec le minimum, ils n’ont pas de quoi payer leur loyer, les études de leurs enfants, leurs ordonnances et même l’argent du transport pour se rendre dans la maison de Dieu. Comment ça se fait ? Des situations qui poussent certaines personnes à remettre en question l’existence de Dieu et qui les amènent à perdre la foi.
Le problème ce n’est pas Dieu, il est amour et son souhait, c’est que nous puissions vivre dans l’abondance. Le problème, c’est nous ! La Bible déclare que c’est la bénédiction de l’Eternel qui enrichit et il ne la fait suivre d’aucun chagrin (Proverbes 10 : 22). Beaucoup d’enfants de Dieu oublient que la bénédiction n’est pas automatique, je suis enfant de Dieu alors, je suis bénie. Or ce n’est pas ainsi que ça marche. Pour expérimenter la bénédiction, il faut obéir à Dieu. Dans le livre de Deutéronome au chapitre 28, sa parole est claire, il dit si tu obéis à la voix de l’Eternel en mettant en pratique tous ses commandements, tu seras béni. Mais au contraire, si tu n’obéis pas, la malédiction sera ton partage. C’est donc notre manque d’obéissance qui nous amène à vivre dans le manque. Si nous obéissons, nous serons bénis et finirons par devenir riches. Beaucoup de personnes remettent en question les messages sur la prospérité alors que tous les messages de la Bible doivent être enseignés. L’argent n’est pas un problème, bien au contraire, c’est une solution y compris pour promouvoir l’évangile. Ce qui est mauvais, c’est l’amour de l’argent, c’est lorsque l’argent devient le maitre au lieu d’être à notre service.
d’huile et un peu de farine, le prophète Elie lui demande de lui préparer une galette pour qu’il mange. Une demande surprenante et pourtant salvatrice car Dieu lui promet après avoir fait cela qu’elle ne manquera plus de farine et d’huile, en d’autres termes, elle vivra dans l’abondance. Peut-être avez-vous déjà été dans une situation similaire, un serviteur de Dieu vous demande de semer tout ce qu’il vous reste. L’avez-vous fait ? La Bible nous encourage à le faire. La veuve de Sarepta a obéi à la demande du prophète Elie et a été délivré d’une situation qui la conduisait à la mort. En 2022, expérimentez l’abondance, prenez la décision de refuser le manque, prenez la décision d’obéir à la parole de Dieu, quelles que soient les situations.
Si nous refusons la richesse alors nous acceptons la pauvreté. La richesse est un bien alors que la pauvreté est un mal. Dieu nous veut du bien et non du mal, voila pourquoi il dit dans l’évangile de Jean « Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance ».
Expérimenter l’abondance en 2022 Pour vivre l’abondance, nous devons prendre la décision d’obéir à la voix de l’Eternel, à sa parole. Prenons l’exemple de la veuve de Sarepta (1 Rois 17) qui n’avait plus d’espoir parce qu’elle vivait dans le manque. Sa seule solution était de mourir, mettre fin à cette vie difficile. Dieu n’a pas permis qu’elle et son fils meurent et à envoyer son serviteur, le prophète Elie. Alors qu’il ne lui restait plus grand-chose, un peu
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Femmes de Parole Femmes dans le ministère, le nouveau rendez-vous de l’Association des Femmes de Valeur ! Le 9 juillet 2021, l’Association des Femmes de Valeur a organisé la 1ère édition de « Femmes dans le ministère », un événement qui s’adresse aux femmes qui ont un ministère (pasteur, évangéliste…) qui sont des épouses de serviteurs de Dieu ou qui servent dans un ministère. Cet événement qui a été très apprécié par les femmes conviées sera de nouveau au programme des activités de l’association des femmes de valeur cette année. L’objectif de la conférence était bien sûr l’épanouissement des femmes dans l’Eglise, le pasteur Tania Mahoungoud à d’entrée de jeu donné la vision de l’association femmes de valeur : valoriser, encourager et former les femmes afin qu’elles s’épanouissent dans l’Eglise et dans leurs ministères. En effet, sur les 4,5 millions d’habitants que compte le Congo, 95 % de la population est chrétienne et en majorité les femmes, a-telle signifiée. Pourtant celles-ci sont peu visibles dans les cinq ministères (évangéliste, pasteur, prophète, docteur, apôtre) , alors qu’il est possible comme dans d’autres pays qu’il y ait des femmes docteur ou apôtre. Dans les églises, c’est pareil, les femmes sont souvent engagées dans la chorale ou les services d’accueil mais n’osent
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pas s’épanouir dans d’autres services, (l’audiovisuel, la technique, les instruments…). Durant son intervention, le pasteur Tania Mahoungoud, a incité les femmes à suivre l’exemple de Déborah, Ruth, et Esther, trois femmes qui malgré leurs occupations et conditions de femme servaient Dieu avec ferveur sans limite, “parce qu’une femme épanouie dans l’Eglise vie pleinement sa vie, elle est connectée avec Dieu et elle connaît son identité en Christ”. Maman Christiane Beletoko qui était la deuxième oratrice de cet événement a tout d’abord rappelé aux femmes qu’elles ont été créée pour être les mission-
naires de Dieu, pour apporter la bonne nouvelle. La servante de Dieu, s’est appuyée sur Juges 4, 5 pour parler de Déborah. Elle a rappelé aux participantes qu’être servante ou femme d’un serviteur de Dieu nécessite d’avoir un bon planning, doit savoir équilibrer son temps et être constante, le secret pour réussir, c’est d’abord aimer Dieu : “ la femme doit agir parce qu’elle a reçu du Seigneur. Lorsqu’on reçoit le seigneur la vie change. La vie de la femme samaritaine a changé lorsqu’elle a rencontré Jésus » a-t-elle expliquée. Maman Christiane Beletoko a exhorté les participantes, à être attentive à l’appel Dieu et à être des brebis même en dehors de l’Eglise, “entrons forcement dans le plan de Dieu, servons Dieu avec amour que l’on soit servante de Dieu ou femme d’un serviteur de Dieu mettons Dieu au premier plan et lui agira.” a-t-elle conclue. Christelle Packa, la troisième oratrice également servante et épouse de serviteur a débuté son intervention en rappelant aux femmes qu’elles ont de la valeur car elles ont été créées à l’image de Dieu. ”Nous avons Dieu en nous. Nous sommes sur la terre en mission pour rendre compte à Dieu un jour. Dieu nous donne des armes pour suivre sa mission. Connaître son identité et faire alliance avec Dieu nous permettrons d’être des vainqueurs partout et dans n’importe quelle situation.” a déclaré la servante de Dieu, tout en conseillant les participantes à être à l’écoute de Dieu et à se soumettre à son appel. « L’objectif est d’encourager les femmes à servir Dieu. Au Congo et notamment à Pointe-Noire, il n’y a pas beaucoup de femmes qui osent exercer leur ministère Nous voulons au travers de ces réunions les fortifier grâce à des partages d’expériences mais aussi bientôt leur proposer des formations. Nous aurons donc un nouvel événement de ce type en 2022 qui intégrera ces deux aspects » Tania Mahoungoud, présidente de l’Association des Femmes de Valeur.
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Femmes d’intérieur C’est une femme qui prend soin d’elle et qui prend soin de sa maison
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Belle & bien dans sa peau Oser couper ses cheveux ! La coupe courte a été annoncé comme l’une des tendances de cette nouvelle année. Vous avez envie de changer de tête ? Vous y aviez pensé en 2021 mais vous n’avez pas osé ? Vous avez bien réfléchi ? Vous êtes maintenant décidé ? Allez-y, de toute façon, ils finiront par repousser ! Couper ses cheveux est pour certaines, une décision qui a été longuement muri avant de se lancer, alors que pour d’autres, c’est une habitude, elles n’hésitent pas et le font, quand elles en ont envie. Quoi qu’il en soit, la vérité, c’est qu’ils finiront par repousser ! En plus, c’est tendance et finalement, une coupe à la garçonne, ne remet en rien notre féminité. Par ailleurs, il y a plusieurs modèles de coiffures courtes, optez pour celle qui vous ira le mieux, n’hésitez pas à demander conseil à votre coiffeur/coiffeuse. Alors vous voulez passer le pas, allez-y ! Parfois cela s’accompagne aussi par des changements importants dans notre vie, pourquoi s’en priver ?
Elles les ont coupé, elles témoignent ! Qu’est-ce qui vous a motivé à couper vos cheveux ? FG : une longue série de tresses en tous genres (box braid, tresses couchées avec ou sans mèches, etc.)… c’est une façon de faire respirer mon cuir chevelu et mes cheveux qui en ont beaucoup souffert. LB : Je vis dans un pays où il fait très chaud les ¾ de l’année (en République du Congo), avoir une perruque, un tissage, des mèches, et/ou autres rajouts devient par moment un calvaire et se révèle pas pratique car on ne peut pas se laver les cheveux tout le temps… On a parfois la tête qui ne sent pas bon à cause de la chaleur, cela peut être très gênant. Je me sens plus libre et à l’aise avec les cheveux courts, que je peux laver à souhait. Quand je me rends à la salle de sport ou la piscine je ne me pose plus de question sur le devenir de ma coiffure. Et la cerise sur le gâteau, c’est le gain de temps au quotidien, juste un petit coup de peigne et hop, je suis coiffée ! Ce sont aussi des économies en perspective car il n’y a pas grand-chose à faire, je vais chez le coiffeur une fois par mois, avec 1000 frs CFA pour rafraîchir ma coupe à la garçonne. J’ai aussi appris à m’apprécier sans artifice et j’avoue que cela va bien avec la forme de mon visage qui est bien rond. Est-ce que c’était la première fois ? FG : Non, depuis mes 10 ans, il est rare pour moi d’enchainer 5 années consécutives sans coupe très courte. J’ai grandi entourée de femmes aux cheveux courts et naturels donc ce n’est pas un problème dans ma conception de l’esthétique. Et comme on dit aujourd’hui : la liberté de ça ! LB : Non, toute petite je ne supportais pas vraiment la douleur des tresses, je n’avais jamais adhéré au slogan « il faut souffrir pour être belle », c’étaient les tresses ou les cheveux courts, le choix pour moi était clair ! Comme j’aime bien changer de look, depuis près de 10 ans c’est quasiment chaque année que je garde les cheveux courts pendant la période la plus chaude et je laisse pousser pour me coiffer de façon plus féminine le reste de l’année. Mais j’avoue qu’avec l’âge, je prends plus de plaisir à arborer mes cheveux courts ! Vous l’avez fait, vous avez osé couper vos cheveux façon garçonne, qu’est-ce qui vous a motivé ? Comment vous vous sentez ? Partagez votre témoignage en nous écrivant sur femmes2valeur@yahoo.fr ou sur notre page Facebook.
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La cuisine d’Esther Nous vous proposons pour ce nouveau numéro un spécial cuisine asiatique ; des recettes faciles que vous pouvez faire à la maison !
Poêlé de nouilles chinoise à la sauce de soja elle.fr • 200 g de nouilles chinoises • à 3 cuillère(s) à soupe de sauce de soja sucrée • 1 carotte • 1 poivron • 1 oignon • 150 g de volaille ou de boeuf • beurre • sel, poivre Faites chauffer l’eau pour cuire les nouilles. Aprés ébullition, plongez-y les nouilles et laissez cuire 2 à 3 mn en moyenne, selon l’épaisseur des nouilles. Réservez. Beurrez une poêle ou un wok afin d’y faire caraméliser les aliments. Faites revenir l’oignon, pour parfumer la carotte et le poivron. Emincez finement l’escalope. Mélangez avec l’oignon. Emincez finement la carotte. Ajoutez dans la poêle. Les carottes doivent rester un peu croquante. Coupez le poivron en dés et ajoutez-les. Ajoutez les nouilles et faites-les sauter. Versez la sauce soja sucrée. Salez et poivrez un peu. Servez.
Wok de crevettes thaï elle.fr • 800 g de crevettes décortiquées fraiches ou congelées • 1 boîte de tomates concassées • 1 oignon • 1 morceau de 3cm de gingembre frais • 1 càc de curry • 2 belles gousses d’ail • 1 carotte • 1 branche de céleri • 1 càc de curcuma • persil • coriandre • 1 bouillon cube • eau • huile olive Peler l’oignon, l’ail et le gingembre. Dans le wok mettre un filet d’huile d’olive, y faire revenir l’oignon puis l’ail et le gingembre. Peler la carotte, la couper en petits dés, faire de même avec le cèleri et rajouter ceux-ci au mélange précédent. Quand ils commencent à dorer, rajouter les crevettes, faire revenir. Ajouter la boîte de tomate concassées puis le curry et le curcuma. Pendant ce temps diluer le bouillon cube dans de l’eau chaude, verser l’équivalent d’un verre ou plus selon la consistance de la sauce souhaitée. Au moment de servir, ciseler persil et coriandre sur le dessus. Servir avec du riz thaï ou des nouilles.
Omelette à la chinoise elle.fr
Pour 3 personnes / 15 minutes de préparation / 10 minutes de cuisson
• 3 cuillère(s) à soupe de beurre • 3/4 de tasse(s) d’oignon tranché • 1/2 tasse(s) de céleri coupé en dés • 1/2 tasse(s) de piment vert • 2 tasses de champignons tranchés • 1 tasse(s) de poulet ou de dinde cuit coupé en lanière
• 2 tasses de fèves germées fraîches ou 1 tasse en conserve, égouttées • 6 oeufs • 1/2 cuillère(s) à café de sel • 1 pincée de poivre • 2 à 3 cuillère(s) à soupe de beurre
Faire sauter l’oignon, le céleri, le piment vert dans 3 c. à table de beurre environ 4 minutes. Ajouter les champignons et cuire 4 minutes de plus. Les légumes doivent être croustillants. Refroidir et ajouter le poulet et les fèves germées que vous avez fait cuire dans un peu d’eau. Battre les oeufs légèrement, ajouter sel et poivre, les légumes et le poulet. Fondre le beurre (de 2 à 3 c. à table) sur feu moyen dans une poêle épaisse. Verser 2 à 3 c. à table du mélange d’oeufs et cuire à feu moyen environ 1 minute, tourner et cuire encore une minute. Décorer au goût.
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Femmes d’entreprise C’est une femme de foi et de vision qui n’a pas peur d’entreprendre de grandes choses avec Dieu
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À la découverte de Cave
Eden
Femmes de Valeur Magazine vous présente 2 femmes d’exception qui se sont lancées dans la production et la commercialisation de champagne à Reims.
Cave Eden est le fruit du travail de deux champenoises. C’est Marie France Bleyer « Notre dame Lesacre », veuve et retraitée qui lance la marque de Champagne Eden Lesacre. Cette femme de caractère a été pendant plusieurs années à la direction d’entreprises avant de se lancer dans cette nouvelle aventure. Elle est accompagnée de son associée Rachel Bil, orpheline de père et de mère, une jeune femme entreprenante aux multiples casquettes. Rachel est une femme d’affaires diplômée en Master International à Londres ; elle se spécialise dans le domaine marketing où elle excellera grâce à son esprit de créativité. Rachel est aussi une femme Missionnaire qui apporte la bonne nouvelle dans les nations. Forte de son succès et dans le soucis de pouvoir répondre à une demande de plus en plus forte Notre Dame Lesacre et Rachel Bil vont travailler sur un projet ingénieux : créer le premier pétillant sans alcool en Champagne.
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C’est après plusieurs années de recherche en collaboration avec l’Œnologue Johnny Dupont de l’institut Œnologique de Champagne qu’ensemble, ils vont créer le Choix Royal Grande Reserve « des bulles sans alcool ». La création d’un sans alcool en Champagne a été plus qu’un projet, ce fut un réel défi. Tout a commencé par le fait que Rachel Bil ne consomme pas d’alcool et Notre Dame Lesacre organisant des évènements festifs, il fallait trouver une solution pour que Rachel puisse aussi trinquer. « Le problème : sur le marché ce sont des boissons trop sucrées tels que sodas et cocktails qui nous sont proposés. Pour nous, la réponse était claire en tant que Champenoises, il nous fallait résoudre l’équation trouver l’alternative au Champagne », indique Rachel Bil.
3 questions posées à la dame de Sacre et Rachel Bil Est-ce que votre champagne sans alcool a trouvé sa clientèle ? Notre cible se tourne vers toute personne exprimant le désir de ne pas boire d’alcool pour une raison ou une autre. En lançant Le Choix Royal Grande Reserve allégé en sucre nous avons été surprises par la demande. Nous sommes face à une génération qui a décidé de réduire sa consommation d’alcool certainement, la crise sanitaire a joué un rôle majeur dans la conscience des consommateurs. Entre autres, il y a les femmes enceintes et les personnes sous prise de médicaments qui a un moment donné ne peuvent pas consommer d’alcool. Il y a les capitaines de soirées et même des sportifs qui aujourd’hui sont ravis de découvrir une alternative au Champagne. Où peut-on se procurer le Choix Royal ? Votre Choix Royal est disponible en ligne pour vos commandes www.cave-eden.com. Pour les fêtes de fin d’année n’hésitez pas, faites-vous plaisir en faisant un choix royal ! Il sera également très prochainement accessible au Congo Brazzaville dans tout le pays suite à une forte demande. Nous ne manquerons pas d’inviter les Femmes de Valeur dès l’ouverture de nos boutiques au Congo. Quels conseils, donneriez-vous à celles qui hésitent encore à entreprendre ? Pour celles qui hésitent et ne pensent pas y arriver, notre conseil est que d’abord chaque femme de valeur doit s’assurer de respecter les principes divins. Toutes les bénédictions venant de Dieu sont semblables au lait et au miel dans Canaan. La Bible est claire là où le peuple de Dieu devait prospérer il y avait 7 nations plus fortes dont les Cananéens. La seule façon de réussir dans un milieu hostile tel que le monde des affaires, c’est d’abord d’investir dans le royaume de Dieu. La première des choses c’est la fidélité dans nos dimes. Malachie 3v10 « Apportez à la maison du trésor toutes les dimes, afin qu’il ait de la nourriture dans ma maison ;
mettez moi de la sorte à l’épreuve, Dit l’Eternel des armées . Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. Pour vous je menacerai celui qui dévore, et il ne vous détruira pas les fruits de la terre, et la vigne ne sera stérile dans vos campagnes, Dit l’Eternel des armées. » Si tu es fidele dans tes dimes et offrandes alors n’hésites plus car ton ciel est ouvert et Dieu menacera le dévoreur pour toi. Dans le cas contraire, tu as raison d’hésiter car entrer dans les affaires sans respecter les principes divins est un réel danger. Pour celles qui marchent dans les principes et qui sont des ferventes partenaires dans le Royaume, Dieu sera votre sponsor dans toutes vos entreprises. Ce sera peut-être difficile mais ce qui est sûr, vous réussirez dans toutes vos entreprises comme Joseph et Daniel. Face aux difficultés, ils sont restés loyaux à la loi du Dieu d’Abraham, Isaac et Jacob. Josue 1v8 « Que ce livre de la loi ne s’eloigne point de ta bouche ; medite-le jour et nuit, pour agir fidelement selon tout ce qui y est ecrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras. » Cave Eden a choisi de participer à l’avancement du royaume à travers sa fondation Eden World en venant en aide aux veuves et orphelins dans le monde. Lorsque Dieu trouve son intérêt dans ton business la réussite est assurée avec Dieu, nous ferons des exploits. Un grand merci à Pasteur Tania une Femme de Valeur exceptionnelle.
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Oser entreprendre Le « made in Congo » : de la passion à la valorisation Dans le souci de vendre positivement l’image du Congo dans le monde via la mode, des femmes entreprenantes se sont décidées à produire des marques de prêt à porter conçues au Congo. Au départ, une passion, devenu plus tard un métier de vie ; la vision est de montrer à la face du monde que les congolais sont aussi capables d’habiller et d’exporter de jolis vêtements, made in Congo. Roselyne Aissi, styliste, Co-créatrice de la marque de prêt à porter made in Congo nommée EMOTIONS, et créatrice du concept KOTEYA Parlez-nous de vos débuts et de l’élément déclencheur de votre métier ? Devenue styliste par amour pour la mode mais aussi parce que le besoin était présent sur le marché, mes débuts en stylisme ont plutôt été amusants et sans trop de complexité en co-création avec mon amie de longue date. Tout a démarré pour le plaisir de produire du local et en organisant des ventes privées. Quelles ont été les difficultés que vous avez rencontrées ? Le plus dur a été la capacité de pouvoir offrir à des coûts minimes des vêtements de qualité. Mais on a réussi à créer une communauté qui se fidélise et petit à petit EMOTIONS gagne sa place sur le terrain tant bien que mal. Où en êtes-vous aujourd’hui ? A ce jour, la marque EMOTIONS évolue plutôt bien. Les produits sont de plus en plus meilleurs, le style de plus en plus défini et la communication se fait de mieux en mieux. On s’accroche, on reste diligent, on travaille et surtout on ne veut pas se détourner de la motivation initiale à savoir, produire du prêt-à-porter made in Congo. Quelle est votre source d’épanouissement dans ce métier ? Ma source d’épanouissement est que j’aime la mode. Je me suis lancée dans EMOTIONS, parce que j’ai eu un goût. J’ai réalisé que Dieu ne fait rien au hasard. Il ne peut nous doter d’un talent, ou d’une capacité sans but précis. Il le fait, pour témoigner sa grandeur. Beaucoup de chrétiens négligent leurs dons, et ne savent pas exactement où se positionner pour être une bénédiction. Pourtant, si chacun arrivait à mettre en exergue ses talents reçu de la part de Dieu, tout en se positionnant au bon endroit et au beau moment, le monde entier serait impacté positivement et les âmes seraient gagnées à Christ. Quel conseil pouvez-vous donner aux femmes entreprenantes ? Femme, premièrement ne te limites pas et ne doutes pas en tes capacités ou potentiels. Dieu a fait de nous des femmes de valeur. Et avec lui, nous faisons des exploits. Retiens une chose, les meilleurs leaders sont ceux qui ont toujours eu Dieu pour guide et pour source d’inspiration. Car tous les jours, il renouvelle l’intelligence. Ayez toujours soif d’apprendre pour le perfectionnement du métier. Et soyez toujours fières de vos structures, tout en restant où Dieu veut que vous soyez. C’est-à-dire, restez toujours dans votre couloir afin d’impacter positivement et pour résister au jour de la tempête.
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Jessica Ewa, styliste, créatrice de la marque Okasama Bamboo 2.0 Quel a été l’élément déclencheur de votre métier ? J’avais postulé quelque part en 2016 et ma candidature avait été rejetée. Lorsque j’ai demandé les raisons de ce rejet, on m’a fait comprendre que mon parcours était riche et que j’étais trop créative pour m’enfermer dans un tel poste. Ces mots m’ont poussée à une grande introspection et là j’ai compris, qu’il fallait que je crée ma propre entreprise. Étant une grande consommatrice des marques made in Africa, il m’est monté à cœur de créer ma propre marque de vêtements, made in Congo. Parlez-nous de vos débuts et des difficultés rencontrées En 2015, je me forme en entrepreneuriat et en stylisme de mode. En avril 2016, j’ouvre mon atelier Okasama Bamboo et pendant presque 2 ans, l’atelier a proposé des vêtements sur-mesure et des collections en prêt-à-porter. La tâche n’était pas du tout facile au début. En 2018, je fais face à quelques blocages, notamment en termes de main d’œuvre et, j’attendais également un enfant. D’où, je me décide de tout arrêter pour restructurer l’entreprise et ma stratégie avant de me relancer. Okasama Bamboo 2.0 voit le jour en septembre 2020.
Où en êtes-vous aujourd’hui ? Aujourd’hui, l’entreprise est en progrès, j’ai sorti deux grandes collections et une est en cours de préparation. J’ai également lancé un service VIP pour des clientes qui souhaitent avoir des pièces uniques adaptées spécialement à elles. Quelle est votre source d’épanouissement dans ce métier ? Ma source d’épanouissement est de voir les femmes apprécier les pièces que je dessine et de voir ces femmes se sentir confiantes et belles quand elles portent de l’Okasama Bamboo. Quel conseil pouvez-vous donner aux femmes entreprenantes ? Je leur dirai de foncer et d’aller au bout de leur vision, d’être structurées et de ne rien lâcher. Si cette vision leur est venue à Cœur, c’est qu’il s’agit d’une mission qui doit être remplie. C’est l’attitude qui détermine l’altitude.
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Paroles de coach Dites Oui à la controverse Porter un projet, c’est avoir au préalable une vision claire et solide. Mais solide ne signifie pas rigide, une nuance qui peut faire tout basculer… Quand on s’investit à fond pour qu’un projet voit le jour, il est un peu comme notre bébé. On lui consacre du temps, de l’énergie, on est fière de lui. Tant que les autres lui sourient et nous complimentent, tout va bien. Mais si quelqu’un ose le critiquer, ça nous pique au vif, non ? On a envie de sortir les griffes ou de tourner le dos avec dédain. Et si accueillir la controverse était bénéfique pour le projet ? Être leader, c’est porter une vision et s’assurer que ceux qui s’investissent la comprennent. Pourtant, être garant d’une vision ne veut pas dire se fermer aux points de vue qui divergent. Quand on programme un GPS, la destination est précise, mais l’itinéraire pour y arriver peut varier. S’ouvrir à la remise en question peut s’avérer précieux. Parfois, la personne leader a tellement « la tête dans le guidon » qu’elle manque de recul. Il en va de même pour les personnes qui l’entourent, souvent choisies précisément parce qu’elles ont tendance à être du même avis. C’est pourquoi, il est capital d’accueillir les points de vue différents, de les solliciter : même s’ils ébranlent, ils apportent un certain éclairage. Combien de leaders finissent par s’enfermer dans un schéma figé, retranchés dans une toute puissance où plus personne n’ose les contredire ? Et le jour où tout explose, ils n’ont même plus les moyens de se remettre en question, tant, ils sont habitués à prendre des critiques pour des attaques et des désaccords pour des trahisons.
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Vous êtes convaincue et fière de la vision qui vous anime ? Peut-être vous sentez-vous réfractaire à la controverse -c’est humain- mais aimeriez-vous cultiver un esprit humble et constructif ? Voici quelques idées : - Si quelqu’un formule une critique, évitez de nier ou de vous justifier, écoutez jusqu’au bout et proposez d’y réfléchir quelque temps. La réaction à chaud est rarement positive. - Si la critique formulée ne vous semble pas claire, posez des questions. Pas pour piéger l’autre... Avec des questions ouvertes qui vont l’aider à préciser son propos : « as-tu un exemple précis ? Qu’aurais-tu souhaité que je fasse différemment ? » - Demandez l’avis d’une tierce personne compétente et neutre. L’avis d’un proche déjà acquis à votre cause est biaisé. - Privilégiez l’oral à l’écrit, et des discussions un à un plutôt qu’en groupe, dans un climat sain où la parole est libre. - Quand vous recevez une critique virulente, veillez à respirer lentement et profondément pendant cinq secondes pour laisser redescendre vos émotions avant de répondre. -Ne perdez jamais de vue que votre position de leader peut être intimidante. Une réponse sage pourrait être : « Merci pour cette critique. J’ai besoin d’y réfléchir mais je te remercie pour ta démarche honnête et courageuse ». Être debout et stable requiert plus de souplesse que de rigidité.
AnLo Piquet est une femme aux multiples talents. En plus de ses talents d’artiste (mime, mise en scène), elle est connue pour être l’animatrice de l’émission Ze Mag diffusée sur internet et sur satellite et c’est une spécialiste de la communication et des médias.
Femmes de compassion C’est une femme qui tend la main au malheureux et à l’indigent
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Femmes de compassion Un don d’espoir Anastacia, 24 ans, étudie à Science Po Paris en master de politiques publiques. Ayant grandi dans un contexte de pauvreté au cœur d’un bidonville de Nairobi (Kenya), peu de personnes auraient parié sur son avenir. Mais c’était sans compter sur les femmes de valeur pleines de compassion que Dieu a placées sur son chemin. Lorsqu’une femme décide de parrainer Anastacia alors qu’elle n’a que cinq ans, la vie de toute sa famille prend un tournant. « Ma mère savait que cela serait une occasion de pouvoir subvenir à nos besoins essentiels », confie la jeune femme. Et en effet, grâce au soutien financier de sa marraine, l’enfant peut aller à l’école mais aussi bénéficier d’un soutien alimentaire, médical et spirituel. Mais cet apport-là ne se limite pas aux services reçus dans le cadre du centre d’accueil. Au fil des années, une belle relation s’instaure entre marraine et filleule. « Elle m’écoutait, me disait que tout irait bien, elle me conseillait », continue Anastacia en repensant à leurs échanges de lettre, « réaliser que quelqu’un à l’autre bout du monde pouvait me comprendre m’a donné de l’espoir ». Au lycée, le chemin d’Anastacia croise celui d’une autre femme de valeur. Brillante à l’école, la lycéenne rêve d’aller à Science Po Paris pour ses études mais y est refusée. Son second choix se porte sur une prestigieuse université au Kenya mais dont les frais de scolarité sont bien trop élevés. Alors que l’espoir vient à lui manquer, l’adolescente reçoit l’appel d’une des conseillères
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du centre d’accueil qui lui annonce : « Je ne sais pas quelle prière tu as faite mais une dame veut te rencontrer, elle dit vouloir t’aider financièrement pour tes études. » Cette femme et Anastacia ne se connaissent pas, elle a simplement entendu son histoire et souhaite lui apporter son soutien. Trois ans plus tard, l’étudiante obtient fièrement sa licence : « Lorsque je regarde en arrière, je trouve ça incroyable. Je ne connaissais pas cette dame et c’est fou, elle m’a permis d’étudier dans l’université où je voulais aller. Je ne savais pas comment mais je savais que je le voulais vraiment ! » Dieu a utilisé ces femmes de compassion dans la vie d’Anastacia d’une façon extraordinaire. Ayant bénéficié de toutes ces bénédictions, la jeune femme souhaite mettre ses études à profits en s’engageant auprès des plus vulnérables, pour pouvoir, à son tour, semer l’espoir. Claire Yau Chargée de mission sensibilisation et communication au SEL
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Culturelles Rencontre avec Tania M. Bonjour Tania Mahoungoud, vous êtes pasteur, présidente de l’Association des Femmes et rédactrice en chef de Femmes de Valeur Magazine, vous venez de sortir votre 1er single « femme de valeur », qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans la musique ? Bonjour. Tout a commencé avec le début de mon ministère auprès des femmes. J’ai eu, il y a quelques années, la conviction qu’il fallait un chant pour encourager les femmes lors de nos conférences. C’est finalement en 2018, que Dieu m’a inspiré et nous l’avons chanté lors de notre conférence internationale des femmes de valeur et dans d’autres séminaires. J’ai ensuite eu la pensée, qu’il fallait enregistrer ce morceau et je m’y suis mise sérieusement en 2021 avec la pensée qu’il fallait que je travaille sur mon 1er album. Pour répondre à la question, c’est tout simplement Dieu qui m’a inspirée et qui m’a appelée à me lancer !
Vous chantez dans ce single « je suis une femme de valeur par la grâce de Dieu ». Est-ce que toutes les femmes sont des femmes de valeur ? Toutes les femmes ne sont pas des femmes de valeur mais toutes les femmes peuvent assurément le devenir. La femme de valeur, c’est cette femme qui reconnait que Dieu est son créateur et qu’il lui a donné de multiples talents. Une femme qui n’a plus peur des préjugés et des limitations assignées aux femmes dans ce monde. Elle est fière d’être une femme parce qu’elle a été créée par Dieu et décide d’être une source de bénédic-
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tion pour sa famille, son environnement et sa nation. C’est une femme épanouie dans tous les domaines de sa vie parce qu’elle se laisse guider par le Saint-Esprit.
On note que ce chant est en 3 parties avec des styles musicaux différents, pourquoi avoir fait ce choix ? Pour être franche avec vous, je n’ai pas fait de choix, c’est simplement le résultat de l’inspiration que j’ai reçu. Au début, on est plutôt sur un style américain du type R’N’B, ensuite on va du côté des Antilles et on termine avec l’Afrique et plus particulièrement au Congo dont je suis originaire. Ce n’était pas un choix mais en l’écoutant, je me suis rendu compte que ce chant me ressemblait car c’est le style de musique que j’aime bien écouter ou que j’aimais écouter quand j’étais plus jeune. Dans ce chant, je parle d’un vécu qui m’a marqué et la musique retrace mon passé et mon présent.
Pour quelles raisons le clip a-t-il été tourné en France et au Congo ? Le clip a été tourné à Paris et à Cergy-Pontoise où j’ai vécu une bonne partie de ma jeunesse et à Pointe-Noire où je vis actuellement. C’est aussi une manière de raconter mon histoire.
Vous avez évoqué le fait de sortir un album, pour quand la sortie est-elle prévue ? La sortie de l’album est prévue pour le mois de décembre. On y travaille et j’espère qu’il en sera ainsi.
Pourquoi avoir choisi Tania M, comme nom d’artiste ? Je vous avoue que j’ai longuement hésité entre mettre en avant le fait que j’étais pasteur, m’appeler tout simplement Tania Mahoungoud ou avoir un nom différent, un nom d’artiste. Et finalement, un jour, j’ai eu cette conviction, qu’il ne fallait pas mettre de barrière à ma musique afin qu’elle touche un plus grand nombre de personnes. On me connait comme Tania Mahoungoud la présidente de l’Association des Femmes de Valeur ou encore la Rédactrice en Chef de Femmes de Valeur Magazine. Il fallait que je fasse la différence avec le côté artistique de ma personnalité. Cette distinction m’amène à faire ce travail de manière professionnel et de prendre conscience que c’est le début d’une nouvelle carrière pour la gloire de Dieu. Il m’a donné comme mission de faire découvrir l’évangile autrement, c’est ce que je fait avec le magazine et que je vais continuer à faire avec la musique.
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