n°14 - juin 2017
magazine
LA BIBLE EN PRATIQUE être une femme de parole PORTRAIT Josette Shackleton Bayoro
les femmes dans les médias LE MAGAZINE QUI VA CHANGER VOS VIES
Aider les femmes à créer de la valeur pour leur nation, c’est notre vision !
Association des Femmes de Valeur afvaleur@yahoo.com Contacts : France : (0033) 06 28 60 28 11 Congo : (00242) 06 411 18 99
Femmes de Valeur magazine
SOMMAIRE Femmes de prière
p. 6
La prière un sport quotidien Témoignage
Femmes de parole
P.8
La bible en pratique : être une femme de parole Lecture de femmes : découvrez notre sélection de livre réalisée avec les éditions Vida
Femmes d’intérieur
P.14
Joppa Couture Créations Belle & bien dans sa peau : la beauté des ongles La cuisine d’Esther : menu d’été
Femmes d’entreprise
P.18
Dossier : les femmes dans les médias Coaching : entretenir son leadership Témoignage d’entrepreneuse : Fleur d’Eleonor A découvrir : Sarah Créa Bijoux
Femmes de compassion
P.26
En ayant tout contre elle, elle est allée loin
Portrait d’une femme de valeur
P.28
Josette Bayoro : une femme de style
Culturelles P.30 Cassi Kalala
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Femmes de Valeur Magazine est édité par l’Association des Femmes de Valeur – Association déclarée à la sous-préfecture de Sarcelles sous le n°W952002716. Directeur de publication : Moshé Mahoungoud Rédactrice en chef : Tania Mahoungoud Crédits photos : Pexel, Istockphoto ISSN 2104 - 0702
Former des missionnaires capables d’évangéliser les nations, c’est notre vision !
La Grâce des Héritiers Pointe-Noire Quartier Roy – Rond Point le Gorille en face de l’école Ceminace Contact : (00242) 06 614 35 16 2 cultes le dimanche de 9h00 à 11h00 et de 11h30 à 13h30
Femmes de Valeur
édito
éclairée Etre des femmes éclairées, voici un challenge que nous pouvons, je dirais même que nous devons relever. Pourquoi ? Parce que Dieu nous en a donné les moyens et parce que le monde en a besoin. En 2017 et ce malgré des avancées considérables menées pour et par les femmes, il existe encore de nombreuses inégalités et des domaines d’activités dans lesquels on ne peut nous compter. Est-ce que cela peut changer ? Un homme éclairé a dit « si un Homme change, c’est le monde qui change ». Le changement n’est pas une question de genre mais plutôt un problème de décision. Il faut décider de changer, décider d’être éclairée, d’être clairvoyante, de voir comme Dieu voit, pour pouvoir éclairer les autres. Jésus-Christ est la lumière du monde, si Christ vit en nous, nous pouvons incontestablement être éclairée et éclairer ceux qui nous entourent. La lumière met fin à une vie de troubles, dévoile nos faiblesses, fait briller nos qualités, développe notre potentiel, renouvelle notre intelligence et notre esprit de créativité et nous amène à nous parfaire. La lumière nous fait sortir de l’anonymat, nous élève et parfois nous hisse sous le feu des projecteurs et parfois cela nous fait peur. C’est pourquoi, nous sommes nombreuses à vouloir rester cachées et pourtant il est temps de nous montrer. La Bible déclare « on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison ». Alors, il est temps, que notre lumière brille à cause de nos bonnes œuvres, que le monde sache que la femme que Dieu a créée, ne l’a pas été en vain ou juste pour être la mère ou la femme de quelqu’un. Elle a été créée pour exister, se dépasser et faire ce que l’Homme n’a point encore vu ou entendu. Nous avons du talent, des capacités, du potentiel, déployons-le ! Prenons la décision d’être éclairées par la parole de Dieu, devenons des femmes sages qui bâtissent, des femmes qui transmettent des valeurs et qui créent de la valeur. Dans cette nouvelle édition de Femmes de Valeur Magazine, nous mettons en lumière des femmes au travers de leur témoignage, leur parcours qui nous l’espérons
vous encouragerons. Si ces femmes ont pu le faire, ont expérimenté la bonté et la puissance de Dieu, cela peut aussi vous arriver. Vous retrouverez également dans ce numéro, nos conseils pratiques pour être des femmes épanouies et nous vous présentons des femmes de valeur notamment Josette Bayoro, une femme aux multiples talents. Quant à notre dossier, il sera consacré aux femmes dans les médias, un secteur où les femmes sont encore peu représentées voir mal représentées. Dieu merci, il y a des femmes qui osent et nous vous en présenterons quelques unes. Ma prière est que le contenu de cette nouvelle édition vous éclaire et vous donne des outils pour être une femme éclairée. Très bonne lecture dans sa présence. Tania Mahoungoud Rédactrice en Chef
Exhortation La prière, un sport quotidien par Tania Mahoungoud
L
e sport est une activité physique dont la pratique suppose un entraînement méthodique et le respect de règles. Je crois que nous l’avons toutes entendu au moins une fois, faire du sport, c’est bon pour la santé. Les raisons qui poussent les femmes à faire du sport sont multiples : maigrir, se maintenir en forme, gérer son stress, se faire plaisir, se faire belle, rencontrer d’autres personnes ou par amour de la compétition. Une étude réalisée par des chercheurs de l’INSERM auprès de 100 000 femmes a même démontré qu’une femme qui fait du sport voyait son risque d’avoir un cancer du sein diminué de 38%. Et ce risque diminue d’autant plus si l’activité est importante dans la semaine et qu’une heure par jour, c’était l’idéal. La prière est une activité spirituelle qui nous permet d’être en communion avec Dieu, et au travers de laquelle tout est possible ! La Bible nous dit dans l’épître de Jacques que la prière du juste a une grande efficacité. Lorsque nous prions pour un sujet qui est conforme à la parole de Dieu, nous avons l’assurance d’être exaucée. La Bible dit que « tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez s’accomplir. » Alors s’il nous est recommandé de faire au moins une heure de sport pour être en bonne santé physique, réalisons que la prière est tout aussi importante et je dirai même plus efficace. Car si le sport diminue le risque d’avoir un cancer du sein, la prière peut faire reculer et disparaître la maladie.
Activité physique ou activité sportive ? Certains spécialistes vous diront qu’il y a une différence entre une activité physique et une activité sportive. Une activité physique, c’est par exemple, aller faire ses courses à pied, faire du vélo, nager quelques longueurs à la piscine, mais ce n’est pas un sport. Une activité sportive, c’est une discipline pratiquée en club ou association mais aussi individuellement qui impliquent des entraînements réguliers menés à un rythme soutenu avec éventuellement l’objectif de réaliser des performances. En matière de prière, vous êtes plutôt physique ou sportive ? La prière c’est de temps en temps ou vous en avez fait une discipline, une
P. 6
pratique régulière avec un rythme soutenu ? La Bible nous dit de prier sans cesse avec une entière persévérance. C’est ce qui nous maintiendra tous les jours en bonne santé physique et spirituelle. La prière peut changer nos vies mais aussi celles des autres. Je vous encourage à la pratiquer sans modération.
Et si vous faisiez de la prière un sport quotidien ? A l’heure des nouvelles résolutions, pourquoi ne pas faire de la prière votre sport quotidien. Que la prière devienne une activité sportive. Que la prière ne soit plus une activité spirituelle que vous faites de temps en temps mais que ce soit réellement un mode de vie. Que de manière individuelle, vous soyez plus disciplinée. Même si dans un premier temps vous ne passez pas des heures dans la prière, la première étape sera de le faire tous les jours. De manière collective, nous avons vu ces dernières années, de nombreux club de sport, de fitness ouvrir leurs portes à de nombreuses femmes et c’est une très bonne chose car nous en avons besoin. Pourquoi ne pas développer également des « clubs de prière » ? Soyons fidèles dans nos églises locales à l’heure de la prière, ne négligeons pas également la force de l’unité du corps de Christ, plus nous serons nombreuses, plus nous aurons de l’impact. N’hésitons pas à nous unir dans la prière car nos prières peuvent changer le monde.
Témoignage
J
e partage avec vous ce témoignage pour encourager une personne qui serait dans l’attente et qui ne voit rien arriver. J’aimerais vous dire que Dieu est capable de faire au delà de votre entendement et de vos attentes !
Je suis mariée et mère de trois enfants merveilleux. Cela faisait un long moment que nous étions piétons mon mari et moi, et il est vrai que cela nous pesait avec nos enfants en bas âge. C’était vraiment difficile : les courses, les démarches les plus simples étaient toujours une bataille surtout l’hiver où il fallait parfois attendre que le bus se vide pour pouvoir monter tranquillement. Souvent je m’en voulais de faire subir de longues attentes à mes enfants dans le froid et surtout à mon aîné qui devait prendre sur lui. J’ai prié Dieu et j’ai déclaré avec foi que cette année mes enfants ne souffriraient pas et que nous serions allégé par une voiture, je ne savais pas comment, mais je savais que le Seigneur Jésus entendrait mon cri. Mon mari possède le permis mais pas moi, alors par la foi j’ai acheté un kit du code de la route et j’ai commencé à apprendre à fond !
Un beau jour, après des mois, une sœur de l’assemblée me demande si mon mari conduit, surprise je lui demande pourquoi et elle me répond qu’elle a besoin de nous parler. Lorsque nous l’avons au téléphone, elle nous annonce que Dieu lui a demandé de nous faire un don d’une voiture qu’elle possède et qu’elle ne veut plus la garder et obéir à Dieu rapidement ! Mon mari et moi sommes sous le “choc” de la nouvelle. Nous avons bénis Dieu et lui avons rendu toute la gloire car ce n’est pas l’homme qui a permis cela mais Dieu le créateur ! Cela est peut être banale mais pour nous, cela a été la preuve de l’étendue de la capacité de notre Dieu, car Il ne reste pas insensible à nos requêtes et surtout à notre foi ! Au contraire, il y met une attention particulière, alors “si vous croyez, vous verrez la gloire de Dieu” ! Mon conseil : croyez, demandez, déclarez et posez des actes ! Ça fonctionne car Dieu aime le parfum de la foi. Soyez bénis. Une sœur en Christ
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La Bible en pratique Etre une femme de parole Une vie de prière est fondamentale pour avoir une vie chrétienne victorieuse et pour que cette vie de prière soit efficace, il est important de connaître la parole de Dieu. La prière est un dialogue avec Dieu, il est donc important pour communiquer avec lui de connaître son langage. Si vous souhaitez par exemple communiquer avec un anglophone, il faut savoir parler anglais sinon vous aurez dû mal à vous exprimer et vous aurez des difficultés à le comprendre, c’est pareil avec Dieu. Le langage de Dieu, c’est sa parole. La Bible dit dans l’évangile de Matthieu au chapitre 6 verset 9 « en priant ne multipliez pas de vaines parole » autrement dit, pour prier utiliser la bonne parole ! En tant que chrétien que l’on soit un homme ou une femme, il est nécessaire d’avoir une relation privilégiée avec Dieu, de passer du temps avec lui, pour lui parler mais surtout pour l’écouter ; pour lui faire des demandes mais surtout pour l’adorer. Vous êtes célibataire, profitez-en pour passer des moments de qualité avec votre père céleste, pour méditer sa parole, pour vous former, pour vous parfaire. La parole de Dieu nous transforme, nous rend meilleures. C’est d’ailleurs très important de faire alliance avec Dieu avant de faire alliance avec un homme. Le mariage est une institution divine, sans mettre en pratique les principes divins qui concernent le mariage, il vous sera difficile d’être une femme mariée épanouie. Vous êtes mariée, vous avez des enfants, organisez-vous ! Ayez du temps pour vous, votre famille et pour Dieu. Qu’il ne soit pas relayé au second plan mais qu’il soit toujours le premier dans votre vie. Ce n’est pas toujours évident mais si vous l’aimez sincèrement, vous trouverez toujours du temps pour votre relation qui doit être la base de toutes vos autres relations.
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Une femme de parole parle pour édifier Le fait de passer du temps à lire, méditer et étudier la parole de Dieu change notre vie, notre manière de penser, de parler et de nous comporter. Une femme qui a la connaissance de la parole est une femme qui parle pour édifier car son cœur est inondé de la parole de Dieu. La Bible déclare que c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Si notre cœur est rempli d’amertume, il ne sortira rien de bon de notre bouche. En revanche, si la parole de Dieu prend une place de choix dans notre cœur, notre bouche déclarera des paroles positives, sages, des paroles qui édifient. La femme de valeur est décrite dans la parole de Dieu comme étant une femme qui parle avec douceur et sagesse. Si vous aviez l’habitude de parler avec colère, mépris, la parole vous permettra de parler avec douceur. C’est vraiment un plus pour chacune d’entre nous. Edifier signifie que vous exercez une influence salutaire par l’exemple ou par des paroles. Lorsque vous parlez pour édifier, vous encouragez et non découragez, vous ramener une personne à suivre le bon chemin, c’est-à-dire Jésus-Christ, et non à suivre le chemin qui mène à la perdition. Et surtout vous ne parlez pas beaucoup, n’oubliez pas que la Bible dit que la bouche qui parle beaucoup ne manque pas de péchés. Vous évitez de parler pour critiquer, murmurer, vous n’êtes en aucun cas, la femme du quartier qui gère les commérages. Au contraire, vous êtes cette femme qui parle avec sagesse à qui, on peut se confier sur laquelle on peut compter.
Une femme de parole est une femme sur laquelle on peut compter Parce que ces paroles sont remplies de sagesse et parce que c’est une femme qui craint l’Eternel, on peut lui faire confiance. Vous pouvez lui faire part de vos soucis, elle sera une oreille attentive qui ne vous jugera pas. Après vous avoir entendu, elle ne se précipitera pas pour prendre son téléphone pour vous exposer. Au contraire, elle gardera le secret, prendra du temps pour vous soutenir dans la prière. Elle vous donnera des conseils basés sur les écritures et saura vous encourager. Soyez proches de ce type de femmes, celles qui peuvent vous prendre par la main, vous relever, vous emmener vers le haut et vous servir d’exemples : une vraie sœur en Christ. Ne soyez jamais rassasié de la parole, ayez toujours « faim », c’est notre pain quotidien. N’attendez pas de vous retrouver dans des situations difficiles pour rechercher la présence de Dieu. La parole de Dieu peut vous permettre de les anticiper et de les éviter. La vie chrétienne n’exclut pas les problèmes mais la parole de Dieu vous donne les armes pour les surmonter. Sachez également que la parole est indissociable de la prière, les deux vont de pair, la prière et la parole de Dieu doivent être la base de votre spiritualité. Enfin, être une femme de parole vous aidera à devenir une femme de valeur. Que le livre de la loi ne s’éloigne pas de votre bouche, méditez-le jour et nuit, c’est ainsi que vous réussirez dans toutes vos entreprises.
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Lecture de femmes Découvrez notre sélection de livre réalisée avec les éditions Vida
par Larry et Tiz Huch
Un foyer béni Brisez les chaînes dans votre famille « Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. » (Josué 24 :15) Comme de nombreux couples et parents, les pasteurs Larry et Tiz Huch ont surmonté de nombreuses épreuves familiales et personnelles. Mais depuis plus de trente ans, ils vivent un mariage et une vie de famille épanouis. Ce que Dieu a fait pour eux, il le fera aussi pour vous si vous lui faites confiance et marchez dans ses voies. Dans Un foyer béni, découvrez la puissance de Dieu pour vous aider à : • restaurer votre couple, • gagner votre conjoint, • instaurer une discipline de vie dans votre foyer, • briser les malédictions familiales et jouir enfin de grandes bénédictions pour vous et pour les vôtres, • éduquer et protéger vos enfants des pièges du monde, • faire de votre famille un modèle de l’amour de Christ, • résoudre les conflits familiaux en vous appuyant sur des armes spirituelles, • connaître la joie sans limite que Dieu accorde à ceux qui lui obéissent. La famille selon Dieu est le fondement de notre société. Elle peut être un havre de paix, d’amour et de pardon, un phare qui éclaire dans les ténèbres et guide les autres vers le Créateur. Laissez Dieu transformer votre mariage et votre famille au-delà de vos espérances. Larry et Tiz Huch exercent une activité pastorale après avoir été pionniers dans l’implantation d’églises dans différents pays. Ils sont conférenciers, animent un programme télévisé et ont écrit plusieurs livres, dont Dix malédictions qui bloquent la bénédiction, La bénédiction de la Torah, Ni limite ni frontière et Enfin libre.
P. 10
256 pages Ref : 1214 ISBN 978-2-84700-296-6
prix : 18,95 €
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LE MAGAZIN
E QUI VA CHAN
Mme, Mlle, M.
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GER VOS VIES 13/04/2017
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Collection Joppa Couture
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Belle & bien dans sa peau La beauté des ongles
L
e saviez-vous ? Plus de 80% des femmes portent du vernis ! Les espaces de beauté proposant des soins sur mesure pour sublimer nos mains ne cessent de se développer. C’est incontestable, les femmes doivent désormais être belle jusqu’au bout des doigts ! Prendre rendez-vous chez la manucure est rentré dans les mœurs pour les femmes mais aussi pour les hommes. Avouons-le, c’est quand même plus jolie et surtout présentable d’avoir de belles mains soignées.
s’effriter. Alors, comment faire tenir son vernis ? Tout d’abord, vos mains doivent être propres avant d’appliquer votre vernis. Il faut dégraisser la surface de l’ongle avec un coton et un peu d’alcool pour permettre à la base de bien adhérer. Ensuite, vous pouvez appliquer la base qui va permettre de protéger l’ongle et d’améliorer la tenue de votre vernis. Puis, appliquez des couches très fines de vernis. N’ayez crainte si votre première couche de couleur est irrégulière, c’est à tout à fait normal. Elle va sécher vite et servira de sous-couche et le résultat sera parfait avec la deuxième couche !
Une manucure impeccable, un détail remarquable pour les business women ? « Au cours d’une réunion, je me suis rendu compte que l’un de mes collègues avait les yeux fixés sur mes mains. Lorsque je les ai moi-même regardé, je me suis rendu compte qu’ils étaient dans un sale état, mon vernis était tout écaillé. J’ai vraiment eu honte et essayé de les dissimuler, depuis ce jour, je fais vraiment attention à mes ongles », témoigne Nathalie, employée dans une société d’assurances. S’il y a des secteurs d’activité tel que le médical ou la pharmacie où le port du vernis est interdit, dans les autres secteurs une jolie manucure peut être un plus. « Elles sont chefs d’entreprises, occupent des postes importants, celles qui ont l’habitude de faire de la manucure sont en général celles qui ont le budget qui vont avec » témoigne Amina, une jeune femme qui travaille dans un institut de beauté. « Pour un rendez-vous professionnel important, notamment lors de présentation ou de prise de paroles devant des clients ou des collègues, je suis toujours plus à l’aise avec une belle manucure, se faire les ongles, cela fait partie de ma panoplie esthétique pour assurer dans le travail. » explique Sabrina, chef de publicité. Une belle manucure serait-elle devenue le signe d’une ascension professionnelle ? Il semble que dans tous les cas, prendre soin de son travail, ne suffit pas, il faut aussi prendre soin de ses mains.
Comment faire tenir son vernis ?
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Une belle manucure prend du temps, mais de jolis ongles donnent tout de suite un air distingué. Encore faut-il que votre vernis à ongles tienne longtemps sans s’écailler ou
Les faux ongles en permanence, à éviter ? Oui et Non. “Les résines et les gels avec lesquels sont modelés les faux ongles ont fait de gros progrès et n’abîment pas les vrais », affirme une professionnelle de la manucure qui en porte en permanence. A condition toutefois de s’adresser à de vraies professionnelles pour les faire poser. Ce qui est vraiment néfaste, c’est de limer à l’excès la surface de l’ongle, afin que les produits adhèrent mieux. Cela détruit le film hydrolipidique et une partie de la plaque de kératine. Il faut toujours les faire enlever dans l’institut qui les a posés, faute de quoi on peut se retrouver avec des ongles en mauvais état par la suite. Ceci étant dit, vous pouvez également éviter le faux et prendre soin de vos ongles.
La cuisine d’Esther entrée fraicheur • 13 tomates • 200 g de chèvre frais • 4 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse • 3 tranches de jambon de parme • 6 feuilles de basilic frais
Source Marmiton.org
Coupez les tomates en deux et videz-les. Découpez chaque tranche de jambon en quatre. Disposez un morceau de jambon au fond de la tomate. Mélangez la crème fraîche et le chèvre dans un bol. Mettez-en environ une cuillère à soupe dans chaque moitié de tomate. Ajoutez un deuxième morceau de jambon de Parme au dessus de la crème de chèvre. Puis déposez une feuille de basilic. Assaisonnez, puis dégustez !
Brochettes de poulet à la moutarde et au miel Source cuisineaz.com
• 4 filets de poulet • 2 cuillères à café de moutarde forte • 2 cuillères à café de coriandre en graines • 1 cuillère à café de cumin en graines • 1 cuillère à café de gingembre frais pilé • 1 cuillère à soupe d’huile d’arachide • ½ citron vert • Un peu de thym séché
Tailler les filets de poulets en morceaux moyens. Réserver. Ecraser la coriandre et le cumin en graines sans les réduire en poudre. Mettre tous les ingrédients dans un grand sac de congélation ou à défaut un saladier. Mélanger bien. Laisser mariner idéalement 2 à 4h mais il est possible de les utiliser sans attendre. Mouiller les pics à brochettes en bois pour qu’ils ne brûlent pas. Former les brochettes et faire griller en mode barbecue, à défaut sur un grill. Déguster chaud, tiède ou même froid.
Sorbet au bissap • 40 g de fleurs d’hibiscus séchées • 120 g de sucre • 1 bouquet de menthe • 1l d’eau • 500 ml de jus de goyave
source Marmiton.org
Dissoudre le sucre dans 1 litre d’eau bouillante, puis mettre à infuser hors du feu la menthe et les fleurs d’hibiscus. Laisser complètement refroidir, puis filtrer. Dans l’idéal, laisser une nuit au réfrigérateur. Lorsque le jus est bien froid, ajouter le jus de goyave (froid) et turbiner à la sorbetière. Réserver au congélateur au moins 1h. * Si vous n’avez pas de sorbetière, placer la préparation directement au congélateur, et briser la glace à l’aide d’un mixeur (à tête) toutes les heures pendant 4h.
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Le coeur d’une mère L’éducation des enfants dans une famille chrétienne Tout commence par notre tout premier choix, le choix et la reconnaissance de notre identité en tant qu’enfants de Dieu d’abord et disciples ensuite. Nos choix déterminent et influencent soit notre échec soit notre réussite. L’ignorance, la négligence de notre identité, une vie de compromission aboutiront dans la plupart de cas à des conséquences d’échecs. Or, en matière d’éducation des enfants, Dieu ainsi que ceux qui nous regardent, aspirent à voir une réussite concernant l’éducation des enfants.
L
a Bible dit : “la crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse ; Tous ceux qui l’observent ont une raison saine. Sa gloire subsiste à jamais.” Psaumes 111v10 Les parents ont cette grande responsabilité de démontrer leur adoration et leur révérence à l’égard du Dieu Tout Puissant. Les enfants copient beaucoup et leurs premiers modèles, Il se trouve que ce sont les parents. Cependant, que les parents se rassurent car l’Esprit de Dieu nous soutient dans notre faiblesse. Si Dieu n’est pas honoré premièrement par les parents, comment un enfant peut-il respecter les parents ou les autorités quelles qu’elles soient. L’éducation des enfants est un sujet qui nous préoccupe mais nous ne pouvons pas mieux en parler si nous faisons une impasse sur le choix du conjoint ; le couple, celui qui va donner naissance à ces enfants. Ces deux personnes, doivent, se choisir selon la connaissance de Dieu et selon les principes liés à la parole de Dieu. Il est sage de se choisir une femme ou accepter la demande en mariage d’une personne qui partage avec vous, les mêmes valeurs chrétiennes. L’éducation des enfants s’en trouvera ainsi cadrée.
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L’exemple qui suit nous éclaire (Exode 2:1). Un homme de la maison de Lévi avait pris pour femme une fille de Lévi. Cette femme devint enceinte et enfanta un fils. Ces deux jeunes gens sortent ou sont issus de la même famille. Ce détail est important dans le choix de celui qui va devenir son mari ou celle qui va devenir sa femme. Ce choix,
par le Pasteur Fidelie Bengama
quelque peu restrictif, mais significatif va lourdement peser dans l’éducation des enfants et surtout dans la construction spirituelle des enfants qui sortiront de cette union. Il est important de savoir, tout en éloignant le poids du tribalisme ou du racisme, que si cet élément est ignoré, ceci peut mettre la confusion dans une famille (c’est-à-dire père, mère, enfants) comme étant la cellule de base de la société. La bénédiction ou la malédiction ne commence pas quand l’enfant a terminé ses études, à ses 18 ans ni même quand il a raté sa vie, mais au contraire, elle remonte très loin...Souvent son origine tire son influence dans un mauvais choix de son mari ou sa femme.
Dans le récit cité ci-dessus, l’histoire nous décrit l’origine de Moise car la réussite de l’éducation des enfants est relative à l’origine (familiale, sociale et spirituelle) de ses parents. D’une manière involontaire, les parents orientent selon leurs choix, de manière tantôt positive, tantôt négative l’éducation de leurs enfants. L’éducation des enfants n’a pas de corrélation avec un quelconque sentiment. Le choix doit être en lien profond avec ce que Dieu déclare dans sa parole pour le jeune homme ou la jeune femme. Exemple : l’ange de l’Eternel dit à Marie de la tribu de Juda qu’elle a trouvé grâce auprès de Dieu, alors que son fiancé, Joseph, était lui même de la tribu de Juda. Jésus-Christ, bien que 100 % Dieu, était 100 % Homme de la tribu de Juda.
Il ne s’agit pas de classifier dans la manière humaine les classes sociales, les races etc...nous parlons d’une rencontre de personnes qui aiment, cherchent et vivent pour Dieu. Le fait de trouver l’homme ou la femme de sa vie est une faveur “imméritée” que Dieu nous accorde ; et si cette faveur va plus loin en donnant des enfants à ce couple, la sagesse sera donc de nous référer à la parole de Dieu. C’est la parole de Dieu qui nous qualifie. Dieu, alors donnera des instructions puissantes pour l’éducation des enfants. Dieu ne souhaite pas notre échec, il est plutôt désolé de nous voir échouer quant à l’éducation de nos enfants. Il faut donc avant tout réussir son mariage avant de réussir l’éducation des enfants. La prise de conscience de ce point fera la nette différence. Dieu veut que tu manifestes, en tant que parent, de l’autorité au milieu de ta famille car le spectre ne s’éloignera pas de toi ni le bâton souverain remis par le Tout Puissant, ton Père Céleste, pour t’aider à conduire ta maison. Un couple uni de cette manière aidera les parents à éduquer leurs enfants dans l’unité de leur foi et de cette manière de réussir l’éducation.
De quoi est constitué l’éducation des enfants ? 1 - le choix du prénom de l’enfant Le prénom qu’on choisit de donner à son fils ou à sa fille doit être le résultat d’une demande sérieuse des parents auprès de Dieu. Eemple : l’ange indique à Zacharie et à Elisabeth le nom de Jean pour leur fils. A ce nom est rattaché sa vocation et sa mission de la part du Seigneur. Tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d’allégresse etc. Dans le nom est également rattaché l’identité de la personne. Donner à l’enfant, un nom autre que celui désiré par Dieu, peut l’écarter de sa vocation, de sa vision, l’entraîner dans le désordre et enfin, l’échec. 2 - Notre Dieu est le Dieu de toutes les âmes Ezechiel 12v4 “Voici : toutes les vies sont à moi, aussi bien la vie du père que celle du fils, elles sont à moi.” Les enfants sont d’abord les âmes que Dieu nous confie. Rater leur éducation est tout simplement considéré comme une malédiction. Ainsi, face à cette éventualité et pour réussir l’éducation de nos enfants, les parents doivent s’abstenir d’irriter leurs enfants, c’est aussi pour éviter de les décourager. Or ce qui est vrai est
ceci : certains parents ne savent pas encourager les efforts de leurs enfants. Ceci les bloque considérablement, arrête leur progression et les éloigne du chemin du succès. Par manque de reconnaissance de l’adulte, le coeur de l’enfant se trouvera ainsi fermé et connaîtra peu à peu la sécheresse. 3 - Il faut beaucoup d’amour pour réussir cette éducation Le fait d’aimer nos enfants ne veut pas dire que nous ne devons pas les corriger. Cette correction rentre dans le cadre de l’amour. “Je t’aime c’est pourquoi je te corrige et te recadre”. Toute punition doit être expliquée pour éviter que l’enfant croit qu’il subit une injustice de la part de parents. La correction vient pour donner un cadre à l’enfant car la Bible dit que la folie est rattachée au coeur de l’enfant. 4 - L’obéissance des enfants vis à vis des parents Les enfants doivent obéir aux ordres clairs et précis des parents. Si la maison est dominée par une anarchie non contrôlée, chaque membre fait ce qui lui semble bon, les insultes entre père et mère,...à table, devant les invités etc...Naturellement, la désobéissance des enfants face aux parents, prendra place et les entraînera dans la sentence de la malédiction. “Honore ton père et ta mère c’est le premier commandement avec une promesse, afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre” Éph.6v2-3 L’ennemi de nos âmes connaît bien cette parole et fera en sorte que l’enfant n’obéisse pas à ses parents, ainsi Il tombera sous cette malédiction. Les parents doivent être en alerte permanente pour insister sur la deuxième partie du verset...afin que tu sois HEUREUX et que tu VIVES LONGTEMPS SUR LA TERRE. Ceci nécessite une éducation spirituelle appuyée par des exhortations et enseignements apportés par les parents. En conclusion, nous pouvons dire de ce grand et vaste sujet que notre Dieu est doux et humble de cœur, aussi il nous parle, à nous ses enfants, avec puissance et autorité. Nous, parents, devons non seulement être autoritaires vis à vis de nos enfants mais également les aimer, les éduquer dans la douceur et dans l’humilité. Les parents qui ne corrigent pas leurs enfants, ne les aident pas. Devenus adultes, ils seront difficilement gérables. Ils reproduiront les mêmes erreurs et vont perpétuer dans la reproduction de ce cycle de malédiction. Sans Dieu, nous ne pouvons rien faire et Il a aussi dit qu’il ne nous abandonnera point et ne nous délaissera point.
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Dossier les femmes et les médias
Les femmes ont du potentiel pour se lancer dans n’importe quel domaine d’activités et notamment dans les médias. Force est de constater qu’aujourd’hui dans ce secteur et notamment pour accéder à des postes de dirigeantes, elles sont peu représentées. Dans ce dossier, nous vous présentons un bref aperçu de la situation mais surtout nous vous présentons le portrait de femmes qui se font une place dans les médias sans état d’âme.
Dossier Les femmes encore absentes des médias 20 ans après l’adoption du Programme d’action de Beijing (BPFA), les femmes sont encore largement absentes des médias notamment sur les postes à responsabilités. En Europe, en Afrique, des efforts sont menés mais cela reste insuffisant. En septembre 1995, des milliers de femmes se sont retrouvées à Beijing (en Chine) pour la quatrième conférence mondiale pour les femmes avec un objectif : l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, partout dans le monde. A l’issu de cette conférence, un programme d’action portant sur 12 domaines critiques a été adopté. Parmi les 12 domaines critiques figurés celui des femmes dans les médias avec 2 objectifs stratégiques : permettre aux femmes de mieux s’exprimer et de mieux participer à la prise des décisions dans le cadre et par l’intermédiaire des médias et des nouvelles techniques de communication ; Et promouvoir une image équilibrée et non stéréotypée des femmes dans les médias. 20 ans après, ce programme d’action constitue encore une puissante source d’orientation et d’inspiration mais la place des femmes dans les médias est encore insuffisante partout dans le monde. En effet, les femmes dans les médias sont toujours mal représentées (toujours les mêmes stéréotypes de la femme objet sexuel ou limitée au rôle de la femme épouse ou de la mère) et les femmes journalistes font face à des plafonds de verre. En France par exemple, selon une étude menée par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA), les femmes dans les médias sont souvent témoins ou victimes mais rarement actrices, le salaire des femmes journalistes est inférieur de 12%, 70% des rédacteurs de rédaction sont des hommes et moins de ¼ des experts invités dans les médias sont des femmes. Selon le sociologue des médias Jean-Marie Charon, les femmes journalistes sont seulement majoritaires dans les secrétariats de rédaction (65 %), et dans les équipes de rédaction de magazines de presse (58 %). En revanche, si on se penche sur le cas des journalistes reporters d’images
(JRI), elles ne représentent plus que le tiers de la profession et ces proportions tombent à 25 % pour ce qui est des grands reporters. De plus, les femmes sont davantage frappées par la précarité : 54 % des pigistes sont des femmes et le salaire médian d’une femme journaliste est inférieur de 300 euros à celui de son homologue masculin (Le Secret des sources, France Culture, 18 octobre 2014). Le phénomène ne concerne pas seulement la France, il est devenu un enjeu majeur de la lutte entre les inégalités femmes-hommes dans l’ensemble des pays industrialisés. Même constat en Afrique : selon l’Awid, la plupart des employés des médias, tous niveaux confondus, restent des hommes, qu’ils soient journalistes ou décideurs. La présentation d’émissions est le seul type de poste où la parité hommes-femmes est atteinte. D’après les résultats de l’Etude de base sur le genre et les médias d’Afrique australe et du projet GMMP (le Projet mondial de monitorage des médias), les femmes de plus de 35 ans ne sont plus visibles. Ce phénomène renforce les stéréotypes sur les jeunes femmes comme étant désirables et les femmes âgées ne l’étant plus, ce qui ne touche pas les présentateurs masculins de la même manière. La voix et la visibilité des femmes journalistes se sont quelque peu améliorées depuis le Programme d’action de Beijing. Toutefois, elles se voient plus souvent assigner des sujets comme l’art, les divertissements ou le mode de vie, alors que les informations qui traitent de la politique ou l’économie sont présentées par des hommes. Les données recueillies par le GMMP soulignent la nécessité d’augmenter la participation et l’influence des femmes dans les médias. Les journalistes femmes sont plus souvent amenées à traiter des sujets liés aux femmes et s’appuyer sur des expertises de femmes que les hommes. Elles sont également mieux à même de conférer aux sujets traités une dimension de genre, sans quoi ces sujets y seraient insensibles. Le changement s’opère lentement mais surement, les femmes doivent continuer de progresser.
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Dossier Anlo Piquet
Anlo Piquet a été animatrice TV et radio. Aujourd’hui, elle est coach en communication, elle partage avec nous son parcours dans les médias.
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omment avez-vous débuté votre carrière dans les médias ?
Mon parcours pour arriver aux medias n’a pas été intentionnel, au début je me destinais à être comédienne, j’ai fait l’école du mime Marceau à Paris puis des spectacles un peu partout dans diverses compagnies théâtrales. C’est après plusieurs séances de doublage aux studios Vx Com que le producteur de Ze Mag, ayant apprécié mon travail m’a mise à l’essai dans l’animation, je devais interviewer différentes personnes sur un tournage. Ça lui a plu et il m’a proposé de devenir l’animatrice principale de Ze Mag. C’est ainsi que j’ai été animatrice TV pour Ze Mag pendant 7 ans, de 2007 à 2014. Mon co-animateur était Paul Ohlott. En 7 ans de tournage d’émissions hebdomadaires, j’ai rencontré parmi les invités les plus exceptionnels autant de femmes que d’hommes. Dans le fond ce n’est pas étonnant, puisque Jésus était à son époque deja entouré de femmes qui ont à leur manière marqué l’histoire et que lui même
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les estimait d’une façon révolutionnaire pour l’époque, c’est à dire dignes de responsabilités et capables de grandes choses.
Vous avez également fait de la radio ? Quand l’aventure TV s’est terminée une radio m’a approchée, K-LOVE, une radio chrétienne qui s’est donné la mission d’être pour ses auditeurs (croyants ou pas) une radio positive et encourageante. Ultra connue aux US, complètement novice en France, je me suis impliquée pendant un an et demi pour développer K-LOVE France en tant qu’animatrice d’une quotidienne de 6h. La radio s’est arrêtée en octobre 2016.
Aujourd’hui, vous travaillez toujours dans les médias mais de manière différente ? Aujourd’hui, j’accompagne les personnes qui doivent être confrontées aux médias, que ce soit dans l’exercice périlleux de la communication de crise ou dans le cas d’une communication proactive. Je suis coach en communication parlée, et j’interviens régulièrement aux côtés d’un journaliste de Radio France pour des séances de coaching visant à préparer des dirigeants à répondre aux journalistes.
Dossier Liz Mazambi Liz Mazambi est gérante et animatrice TV pour une télévision chrétienne disponible sur Internet Casarhéma.fr Vous travaillez pour Casarhéma, une chaine chrétienne diffusée sur le net, pouvez-vous nous en dire plus ?
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asarhema existe depuis l’année 2001. Plus d’un million de personnes nous suivent dans différents coins du monde et particulièrement dans les pays francophones. La chaine a été créée par mon mari et je suis la gérante depuis 10 ans. En fait, je suis gérante et animatrice en même temps. J’anime plusieurs émissions comme celles de “la femme sage” “ que dit la bible”“femme d’impact” etc.
Quelles formations avez-vous suivies pour devenir animatrice ?
formation particulière sur les médias, j’ai appris sur le terrain et je me suis formée ensuite. J’ai été formé par mon mari et par différentes personnes ayant de l’expérience dans le domaine journalistique.
Pensez-vous que les femmes soient bien représentées dans les médias ? Oui, je pense qu’elles sont assez bien représentées, dans les medias chrétiens un peu moins mais il y en a. Les femmes ont beaucoup à apporter dans différents domaines. C’est à elle de s’investir avec détermination pour arriver à faire de très belles choses. Avec ma modeste expérience, je dirais que la femme a un rôle essentiel, elle a largement sa place dans la société. Chaque femme qui essaie de se distinguer mérite d’être encourager de la même manière que j’encourage votre magazine.
J’ai fait des études en communication. Je n’ai pas suivi de
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Dossier Dulcinée Pons
Dulcinée Pons est l’une des rares femmes à la tête d’une entreprise de média. Découvrez ici le parcours d’une femme attirée dès son plus jeune âge par le métier de journaliste.
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our Dulcinée Pons devenir journaliste était une évidence. Depuis l’âge de 5 ans, elle en était convaincue « je serai journaliste ou juge », c’est ce qui lui a donné le courage et la force d’aller à l’encontre des plans qu’avait préparé ses parents. Son oncle après la mort de son père s’est occupé de son éducation, il l’a voyait chef d’entreprise, faire de la gestion comme sa mère. C’est ainsi qu’elle a suivi des études dans cette voie. « C’est comme cela que je me suis retrouvée dans des écoles techniques faisant des études de gestion malgré moi mais ce qui est bien, partout où je passais on convoquait toujours mon tuteur et mes parents pour dire elle s’est trompée c’est pas ici qu’elle devait être, c’es vrai qu’elle le fait bien mais il serait bien que vous l’orientiez » déclare t- elle au sujet de cette époque. Mais son désir de devenir journaliste était inébranlable : « j’avais de bonnes notes mais je commençais à être très rebelle. J’étais déjà leader à l’école et drainait des masses. J’étais tellement casse tête que l’on m’a renvoyé et ce renvoi à amener mes parents à la raison, c’est parce que ça ne me plaisait pas. Je leur
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avais déjà dit que je voulais être journaliste ». C’est donc à l’âge de 20 ans, que Dulcinée Pons va développer sa première expérience dans les médias. Elle commence à travailler pour la chaîne de télévision TPT (Télé pour Tous). Elle y fera des stages et travaillera comme monteuse. Elle se fera remarquer par Daniel Lubon qui la poussera à travailler son écriture journalistique pour travailler désormais du côté de la rédaction ; « Du montage, je suis passée à l’écriture des reportages, de l’écriture des reportages, je suis passée à la présentation des journaux. Justine Pambou de Télé Congo a été pour moi un coach en journalisme, elle a contribué à faire de moi une professionnelle de l’information. » Après avoir travaillé 4 ans pour TPT, elle intègre ensuite les équipes de DRTV en tant que reporter sportif puis en tant que chef du service économie et politique. En 2009, elle devient directrice de la communication de la société BMB World Corporation mais continue d’être journaliste indépendante. En 2014, elle est recrutée par MCRTV dont elle deviendra la directrice générale en 2016. C’est ainsi que Dulcinée Pons devient l’une des rares femmes à la tête d’une entreprise de média en République du Congo.
Coaching Entretenir son leadership ! par Anlo Piquet
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u’est-ce qui vous vient en tête quand vous pensez à un « leader » ? Une personne qui a fondé un business ou une œuvre, développé une vision, fédéré des personnes, surmonté les obstacles sans perdre de vue son objectif ? C’est peut-être vous, d’ailleurs !
Maintenant si on pense à la caricature d’un leader, que voyez-vous ? Une sorte de gourou avec un égo démesuré, qui hurlerait des ordres à tout va en croyant savoir tout mieux que tout le monde ? Puisque la caricature se nourrit de la réalité, comme ces portraits dessinés aux traits grotesques dans lesquels on reconnaît toutefois le modèle, et si notre leader caricatural nous emmenait sur une fausse piste ? S’il fallait définir le leader comme un « sachant » ou un « apprenant », je dirai qu’il appartient à la deuxième catégorie. Un bon leader ne va pas se contenter de « savoir » pour régir son petit monde. Un leader qui s’est mis en mouvement pour créer quelque chose doit continuer à avancer, et pour ce faire, devra continuer à « apprendre ». Cette posture lui garantit une ouverture d’esprit qui ne colle pas avec la mentalité du petit chef tyrannique mais qui plutôt inspire les personnes autour. Un bon leader que je connais, qui pilote une équipe de médecins sur des projets scientifiques, investit une partie de son précieux temps à suivre des webinar (conférences en ligne) sur des sujets très variés. Il met un point d’honneur à ne mettre aucun frein à sa curiosité : comment cohabitent les bonobos, comment fonctionne un simulateur de vol, comment chez l’enfant l’apprentissage de la musique développe la mémoire… Finalement le leadership, ce n’est pas tant un trait de caractère (« on l’a ou on l’a pas ! ») qu’un état d’esprit : une soif de grandir en expertise, avancer encore et encore et donner la motivation nécessaire aux autres d’avancer avec nous.
Sans retomber dans quelque caricature que ce soit, j’ai le sentiment que la tentation est très forte, pour un ou une leader, de se considérer comme sachant-e, plutôt que comme apprenant-e. Après tout, si j’ai eu une vision, que j’ai réussi à la transmettre à d’autres, dont je suis garante en prenant des décisions parfois difficiles ou douloureuses afin de mener mon projet à bien, ne puis-je pas me considérer en toute légitimité comme experte, donc sachante ? L’humilité est la clé ! Une personne nous en a donné la preuve il y a plus de 2000 ans. Il s’agit du plus grand leader de tous les temps qui a marqué l’histoire jusqu’à donner son nom pour en mesurer la chronologie. Il montre la voie avec charisme tout en lavant les pieds de ses disciples. Il pose des questions qui font réfléchir plutôt que d’affirmer avec autoritarisme. Il cherche à rejoindre chaque personne même la plus hostile au lieu de se contenter de la compagnie des gens toujours d’accord. Quel exemple !
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Témoignage d’entrepreneuse Fleur d’Eleonor
Aude Eleonore Fezeu est décoratrice florale depuis 8 ans maintenant. Elle partage avec nous son expérience d’entrepreneuse pas toujours facile mais possible avec l’aide de Dieu. Depuis quand êtes-vous entrepreneuse ?
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e suis entrepreneuse depuis l’âge de 20 ans mais je suis décoratrice florale depuis 2009, cela fait déjà 8 ans.
Quelles sont les difficultés auxquelles vous avez dû faire face ? J’ai surtout rencontré des obstacles qui sont liées à ma culture africaine. Les fleurs ne sont pas obligatoires comme dépenses dans les mariages, il n’y avait donc presque pas de demandes dans la communauté africaine à l’époque. Les futurs mariés hésitaient beaucoup avant de faire appel à mes services mais aujourd’hui heureusement cela a changé. Il y a de la demande et je remercie le Seigneur pour cela.
Comment vous est venue l’idée de vous lancer dans cette activité ? J’aime les fleurs, j’aime les mariages alors la question ne se posait pas, je me suis lancée. Quand c’est clair, c’est clair et
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c’était même évident, je ne pouvais pas faire autre chose que les fleurs.
Comment arrivez-vous à concilier votre activité et votre vie de famille ? Pour la vie de famille, c’est vraiment une question d’organisation et d’entourage. J’ai la chance d’avoir un entourage qui me soutient et je m’organise pour que mon travail n’influence pas l’éducation de mes enfants et grâce à Dieu ça va pour le moment.
Quels conseils donneriez-vous à celles qui veulent se lancer ? Pour celles qui veulent se lancer, je leur dirais de se former car la formation permet de ne pas réinventer la roue et surtout, elle donne les bases pour se lancer, sans cela on va droit à la catastrophe. Je leur conseillerai également de trouver un mentor : il faut absolument avoir un mentor car c’est lui qui sera là pour nous fortifier dans les moments difficiles. Et enfin de se faire bien conseiller : l’entreprenariat est un chemin très sinueux très compliqué, et pour aller au bout de ses rêves, il faut vraiment être bien conseillé. Ensuite elles pourront se jeter à l’eau.
A découvrir Sarah Créa Bijoux
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e réside en Martinique, je crée des bijoux en fils aluminium depuis environ 7 ans. J’ai découvert ce style de bijoux lors d’un reportage télévisé.
N’ayant pas les moyens suffisants, j’ai essayé d’en faire. Je me suis améliorée de jour en jour jusqu’à ce que des proches me demandent de leurs présenter quelques créations. J’ai passé des périodes difficiles moralement, comme tout le monde, j’ai croisé des personnes qui ont su me guider et me permettre de me retrouver, avec la maturité et la sagesse que j’ai pu acquérir au fil des années, je me rends compte que l’Univers pourvoit aux besoins de chacun. Je suis croyante, pas assidue, je demeure persuadée que les rencontres sont toutes enrichissantes.
Depuis un an j’ai créé une page sur un réseau social afin de publier mes créations, à ce jour je suis sollicitée par des résidants de Guadeloupe, St Martin, Guyane, France, Réunion, etc. Outre les pièces classiques telles que les colliers, bracelets, bagues boucles d’oreilles, j ai des demandes personnalisées : décoration de voitures de cortège, de table, ornement de gâteaux, j’étudie toutes les demandes dans la limite du possible. Mes créations sont à découvrir sur ma page facebook : Sarah crea bijoux alu. J’expose lors de manifestations, je propose mes pièces pour des défilés en collaboration avec d’autres créateurs ou prestataires de service.
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Femmes de compassion
En ayant tout contre elle, elle est allée loin L’histoire de Rosa, aujourd’hui ingénieur dans le domaine de la pêche, est une illustration de ce que peut vouloir dire être libérée de la pauvreté au nom de Jésus.
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osa est née à Villa El Salvador au sud de Lima au Pérou. “ Quand j’étais enfant, ma maison n’avait pas de véritables murs. Il y avait seulement une clôture et nous avions aussi un trou en guise de toilettes ; l’argent était une denrée rare“ raconte Rosa. « Parfois je pleurais parce que j’avais faim et ma mère était désespérée et nous donnait des patates bouillies écrasées avec de l’huile pour la journée entière. Nous n’avions
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pas assez de vêtements et je devais porter les vêtements usés des plus grands pendant des mois. Nous vivions comme ça… “ Près de la maison de Rosa, il y avait un centre de parrainage et Rosa a pu y être inscrite à l’âge de 7 ans. « J’étais enthousiaste et j’aimais aller au centre parce que je pouvais y manger des repas variées et différentes sortes de viandes et j’aimais faire des travaux manuels ; c’était un monde différent en comparaison de ma maison. » Mais la vie réservait son lot d’épreuves à Rosa. Alors qu’elle avait 9 ans, sa mère fit une première crise de schizophrénie et dut rester 3 mois à l’hôpital. Après la
Elle a appris à plonger sans savoir nager. Je suis très fier d’être son mari. deuxième rechute, le père de Rosa décida d’abandonner la famille. « Durant ces années quand ma mère était vraiment malade, je n’en ai pas soufflé un mot à qui que ce soit parce que je pensais que les autres ne comprendrait pas ce par quoi je passais » raconte Rosa. « Je me souviens que mon accompagnateur au centre d’accueil m’a dit : ‘Rosa, nous savons ce par quoi ta famille passe. Dieu ne te donnera pas plus à porter que ce que tu peux porter et nous sommes là pour t’aider.’ »
influence les autres membres de sa fratrie étudient aussi à l’université.
Quand Rosa eut terminé le lycée à 16 ans, le directeur du centre d’accueil lui dit qu’ils allaient l’aider à payer pour la préparation à l’université. Rosa a bénéficié d’un programme pour étudiants de Compassion, le partenaire du SEL pour le parrainage. Elle a poursuivi des études de haut niveau dans l’ingénierie de la pêche et la biologie marine. Grâce à son
Les projets de Rosa pour son futur immédiat sont d’enseigner et d’encourager ses étudiants (elle va donner un cours à l’université à partir de mars 2017) à aimer ce qu’ils font pour aider leur pays, en encourageant la préservation de l’environnement pour protéger leurs ressources et toute vie.
Son mari, qui est également un ingénieur dans le domaine de la pêche dit d’elle : « Rosa a appris à progresser dans la vie à travers les adversités et elle a réussi à accomplir des choses qui sont difficiles à accomplir même pour des gens qui ont de l’argent. En ayant tout contre elle, elle est allée loin. Elle a appris à plonger sans savoir nager. Je suis très fier d’être son mari. »
par Daniel Hillion Pub SEL Parrainage 166x115-11-2016.qxp 10/11/2016 18:39 Page1
Offrez un sourire, parrainez ! Avec 28 € par mois vous permettez à un enfant de bénéficier d’un soutien scolaire, d’un enseignement chrétien, d’un suivi médical et d’activités sociales. Pour en savoir plus :
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Portrait d’une Femme de Valeur Josette Shackleton Bayoro Femmes de Valeur Magazine vous présente Josette Shackleton Bayoro, une femme qui a accepté Jésus-Christ comme sauveur et seigneur et qui le sert avec tous les dons et talents que Dieu lui a donné.
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asteur, femme de pasteur, styliste, conférencière, Josette Shackleton Bayoro est une lady aux multiples talents. Son grand-père côté paternel était un navigateur anglais d’où son nom shackelton, quant à sa grand-mère, elle était haïtienne. C’est d’ailleurs en Haïti qu’elle grandit. Elle y fait ses études primaires, dans sa ville natale Port-de-Paix et ses études secondaires à Port au Prince, la capitale. Par la suite, c’est aux Etats-Unis qu’elle poursuit ses études à l’université pour y étudier les sciences politiques, la diplomatie.
par Tania Mahoungoud
Depuis plusieurs années, Josette Shackleton Bayoro travaille avec son mari dans leur église située à Miami en Floride, créé en 2000 à la suite d’une croisade après une révélation du Seigneur. « J’assiste mon mari dans l’église. Mon travail à ses côtés est très important pour moi. J’ai toujours travaillé avec mon mari en tant que Pasteur assistant mais c’est seulement l’année dernière que j’ai été ordonnée Pasteur. Je sens que c’est mon devoir de le supporter, et en le faisant, j’attire des bénédictions spirituelles sur moi parce qu’il est un vrai homme de Dieu. » Le pasteur Appolinaire Bayoro a parcouru les nations pour prêcher l’évangile « on a vu la puissance de Dieu se manifester à travers lui et sa vision l’a poussé à ouvrir d’autres églises en Haïti et en Afrique, notamment en Cote d’Ivoire. Cette vision consiste à propager la Bonne Nouvelle du Seigneur dans beaucoup de villes, aux Etats Unis, en Afrique et en Europe en créant des ministères. Avec la grâce de Dieu, il y parviendra ». Si Josette Shackleton Bayoro soutient au quotidien son mari dans l’œuvre que le Seigneur leur a confié, elle a aussi un fardeau pour apporter son soutien aux femmes d’Haïti et d’Afrique. C’est ainsi qu’elle créé l’association ACFHA, Association chrétienne de femmes Haïtiennes et Africaines qui a pour but d’aider les femmes en détresse. Plus tard, dans la continuité de cette association, elle crée il y a de cela 10 ans le ministère « La vraie beauté » et écrit un livre du même nom.
Après l’université, elle est engagée à New-York dans une célèbre agence de publicité, c’est là qu’elle rencontrera son mari Appolinaire Bayoro, originaire de la Côte d’Ivoire « nous nous sommes mariés en 1978, un merveilleux mariage d’amour ».
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Parce que Dieu, donne à chaque être des talents et l’opportunité de s’épanouir dans divers domaines, à l’âge de 12 ans, Josette Shackleton Bayoro confectionne sa première robe. « Je pense que j’étais née avec la mode dans
Quand on craint Dieu, on devient une aide pour son mari, on cultive l’amour, on pardonne, on apporte le secours aux déshérités, on prend soin de sa maison, on prend soin de soi pour être toujours propre aux cotés de son conjoint, on se donne un nom dans la société par notre conduite et notre éducation.
mon sang. Peut-être que Dieu avait une raison spéciale pour cela, parce qu’il y a plusieurs personnes qui viennent dans le Seigneur au travers de ce don ». En effet, elle donne naissance à la marque de haute couture « Joppo Couture ». « Joppa Couture et La Vraie Beauté marchent la main dans la main. Si on est une femme de Proverbes 31, on doit donner de la valeur aux belles choses et prendre soin de ce que le Seigneur met à notre disposition. Joppa Couture a vu une expansion considérable après le défilé de la Fashion week. Ensuite les portes se sont ouvertes a Atlanta, Miami, Dubai. Mon dernier défilé a Dubaï a été un succès et j’ai signé un contrat avec la fameuse maison LA VILLA qui habille les riches femmes de Dubaï. Ces défilés m’ont permis de constater que mes modèles étaient très appréciés par tous. »
Bonjour Pasteur Josette, vous avez écrit un livre intitulé la vraie beauté, pourquoi ce livre ? J’ai écrit ce livre que j’ai intitulé La Vraie Beauté à cause d’un complexe d’infériorité qui ravage le monde. Je sais que je ne peux pas guérir tout le monde de ce mal, mais au moins les femmes dans nos ministères peuvent en bénéficier. La vraie beauté est divisé en trois parties : dans un premier temps ma biographie ensuite une étude approfondie
de Proverbes 31:10 à 31, et enfin un regard sur les belles femmes de la Bible. Quand je parle de belles femmes, je ne parle pas seulement de la beauté physique, mais de cette beauté que le Seigneur nous donne à travers le Saint Esprit qui nous pousse à agir et vivre selon les Saintes Écritures.
Selon vous, qu’est ce qu’une femme de valeur ? Une femme de valeur est une femme qui est digne, noble, excellente et capable. En un mot, une femme vertueuse à l’instar de la femme décrite dans Proverbes 31 verset 10 a 31. C’est une femme qui craint Dieu. Une femme qui a la crainte de Dieu met tout en œuvre pour observer sa Parole. Quand on craint Dieu, on devient une aide pour son mari, on cultive l’amour, on pardonne, on apporte le secours aux déshérités, on prend soin de sa maison, on prend soin de soi pour être toujours propre aux cotés de son conjoint, on se donne un nom dans la société par notre conduite et notre éducation. C’est une femme qui n’a pas peur de travailler et qui marche toujours la tête haute, parce qu’elle se respecte, elle considère les autres. Enfin une femme qui fait respecter son mari.
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Culturelles Cassi Kalala par Amina
Cassandra Aude Kalala, alias « Cassi Kalala » née à Paris le 25 janvier 1993 est originaire de la République Démocratique du Congo. C’est au sein de la chorale de son église qu’elle développe son talent, celui de chanter pour la gloire de Dieu. En 2013, elle se fait remarquer avec son titre « c’est l’histoire ». Jeune, dynamique, passionnée de Christ, Cassi Kalala est une artiste de Gospel appelée à marquer sa génération.
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uand avez-vous reçu l’appel de Dieu ? Recevoir l’appel de Dieu, c’est quelque chose de fort, mais en ce qui me concerne, j’ai grandi dans l’église, et cela m’a aidé à me rapprocher de Dieu.
Je dirai plus que Dieu m’avait déjà appelé depuis l’enfance mais qu’il fallait d’abord que je puisse le rencontrer personnellement pour rentrer dans cet appel.
Comment conciliez-vous votre jeunesse et cette vocation qui exige beaucoup de sacrifices ? Concilier les deux demande énormément de sacrifices car on est beaucoup regardé. On peut être pris comme modèle et aussitôt être jugé et pointé du doigt. Pour ma part, je vis ma vie en Christ en faisant vraiment de mon mieux malgré le fait que ce n’est pas facile de marcher selon la parole de Dieu sans oublier que je suis une jeune femme et qu’ être chrétienne, servante et profiter de la vie est possible ! Mais c’est vrai cela exige des sacrifices, car servir Dieu c’est aussi savoir s’oublier et être totalement au service de Dieu.
Est-ce que vous poursuivez cette activité à plein temps ? Non, je ne poursuis pas cette activité à plein temps, actuellement je travaille dans une maison d’édition, et à côté j’avance dans le ministère du chant.
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Quel conseil pourriez-vous donnez à un(e) jeune personne comme vous, qui démarre sa carrière ? Je dirai à cette personne de persévérer, d’apprendre à accepter la critique pour mieux évoluer, de s’entourer des bonnes personnes, et surtout de faire de Dieu la base de toute chose c’est très important. Servir Dieu en étant jeune n’est pas du tout facile, mais nous puisons tout par celui qui nous fortifie et nous rend capable de le servir.
Pour vous qu’est-ce qu’une femme vertueuse en 2017 ? La femme vertueuse en 2017 est celle qui craint L’Eternel, qui le sert et lui est totalement dévouée. Qui n’est pas paresseuse, qui par son comportement démontre qu’elle est spéciale, qui par sa manière de parler démontrer qu’elle connaît quelle est son identité. Je parle surtout au singulier de ce qui nous concerne, nous, les jeunes filles qui ne sont pas encore mariées. La jeune femme vertueuse sait apprendre et recevoir les conseils de ses aînés pour pouvoir se préparer au mariage. La femme vertueuse est une femme respectable et respectée de par sa manière d’être, de penser, de fonctionner, d’innover. La femme vertueuse est la femme selon le cœur de Dieu.
Cassi Kalala
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