n°15 - décembre 2017
LE MAGAZINE QUI VA CHANGER VOS VIES
Femmes de Valeur magazine
SOMMAIRE Femmes de prière
P.6
Témoignage Comment prier : quantité ou qualité ?
Femmes de parole
P.10
Femme de parole qu’écris-tu ? 7 versets pour être une femme de valeur en 2018 Lecture de femmes : un foyer béni
Femmes d’intérieur
P.14
Collection hiver de Martial & Christine Avez-vous trouvé chaussures à vos pieds ? La cuisine d’Esther : tout chocolat Travailler au succès de son foyer
Femmes d’entreprise
P.20
Pensée de Femmes Paroles de coach Oser entreprendre
Femmes de compassion
P.26
Le bébé dans le buisson
Culturelles P.28 Un musée de la Bible à New York Rencontre avec Linda Guillermina
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Femmes de Valeur Magazine est édité par l’Association des Femmes de Valeur – Association déclarée à la sous-préfecture de Sarcelles sous le n°W952002716. Directeur de publication : Moshé Mahoungoud Rédactrice en chef : Tania Mahoungoud Crédits photos : Pexel, Istockphoto ISSN 2104 - 0702
Former des missionnaires capables d’évangéliser les nations, c’est notre vision !
La Grâce des Héritiers Pointe-Noire Quartier Roy – Rond Point le Gorille en face de l’école Ceminace Contact : (00242) 06 614 35 16 le dimanche, heure de culte de 9 h à 11 h
Femmes de Valeur
édito
Un nouveau départ L’ arrivée d’une nouvelle année est l’occasion de se préparer à prendre un nouveau départ. Mon vœu pour chacune d’entre vous c’est que cette nouvelle année soit l’opportunité de vous lancer dans de nouveaux projets. Ce qui n’a pas été fait en 2017 se fera en 2018, cette nouvelle année sera votre année ! Celles dont les talents étaient jusqu’alors cachés seront révélés et celles dont les talents ont été découverts seront confirmés pour la gloire de Dieu. Si Dieu est avec vous qui pourra être contre vous. En 2018, ne vous éloignez point de la présence de votre père céleste, demeurez ferme dans sa parole, vous ne serez jamais dans la confusion, vos projets iront de l’avant. Dans ce nouveau numéro de Femmes de Valeur Magazine, vous trouverez vos rubriques habituelles avec une pointe de nouveauté des témoignages pour vous édifier et des conseils pratiques pour bien commencer l’année.
Toute l’équipe de Femmes de Valeur Magazine se joint à moi pour vous souhaiter une excellente année. 2018, c’est l’année d’un nouveau départ pour la conduite de nouveaux projets. Souvenez-vous « on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau mais on la met sur le chandelier et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. » Et en tant que femme de valeur, vous êtes appelées à éclairer votre maison et le monde dans lequel vous évoluez. Bonne et heureuse année ! Tania Mahoungoud Rédactrice en Chef
Témoignage “J’ai grandi à l’église, je connaissais Dieu mais je ne lui avais pas encore donné ma vie entière.”
J
’ai toujours aimé l’école. D’ailleurs, j’étais une “assez bonne élève sérieuse”. J’ai grandi à l’église, je connaissais Dieu mais je ne lui avais pas encore donné ma vie entière. De l’école élémentaire au lycée, j’étais assidue à l’église. Apres cette période, pour mieux poursuivre mes études universitaires, j’avais quitté ma ville pour Toulouse. N’ayant pas rejoint rapidement une église, je m’était éloignée de DIEU en vivant ma vie comme je voulais et sans m’en apercevoir je me déconnectais petit à petit de mon protecteur. A la fin de ma quatrième année d’études universitaires, un jour, au sortir d’un cours, j’avais été accusée à tort, agressée verbalement et bousculée par un étudiant de ma promotion. innocente et troublée par cette situation j’ai été bouleversée. Voyant mon état, et craignant d’être à nouveau agressée, des amis sont venus à l’université pour avertir l’étudiant de ne plus s’en prendre à moi. Sauf qu’ils étaient plusieurs garçons des deux côtés et que la discussion a fini en bagarre. Les étudiants se sont plaints. J’ai été convoquée par le Directeur. Les remontrances de ce dernier n’ayant pas suffit aux yeux de ces étudiants. Ils ont alors porté une plainte judiciaire et ont saisi le conseil de discipline de l’université. La police a rapidement classé l’affaire sans suite.
P. 6
Mais les membres du conseil de discipline avaient, décidé le pire des sorts pour moi. Dès l’audition qui devait recueillir ma version des faits et chercher à comprendre ce qui s’était réellement passé, le temps m’était donné. Le Diable qui rôde cherchant qui dévorer voulait me cribler. Le membre du conseil de discipline qui m’avait reçu me disait clairement que j’étais finie et qu’il ferai tout pour nuire à ma vie en m’empêchant de travailler toute ma vie dans le domaine juridique; c’est ce qui avait été fait. Le conseil de discipline avait pris la décision de m’exclure de l’université et de m’interdire à vie de faire des études supérieures. C’était la plus lourde des sanctions qui pouvait être donnée à un étudiant, car la dite sanction était donnée pour des actes d’une très grande gravité. Ce fut pour moi une décente aux enfers. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Je n’avais jamais eu de problèmes dans mon parcours scolaire. Tout s’effondrait devant mes yeux. Je n’arrivais plus à dormir ne faisant que des cauchemars. J’ai senti le désir d’être dans la présence de Dieu, j’ai imploré son pardon et sa faveur; il m’a béni cependant en m’accordant la grâce de me marier en juin 2006. Ensuite, j’avais pris un avocat pour faire appel de cette décision. Bien-que ma peine avait été réduite à 5 ans, cela restait horrible pour moi qui voulait continuer mes études. Je me suis alors mise à chercher du travail pendant deux longues années, et de manière très active sans trouver de travail stable et encore moins dans le domaine juridique. Je me souvenais alors de cette phrase qu’avait dit le membre du conseil de discipline : “vous ne travaillerez jamais dans le domaine juridique.“ et à cause de ma position en Christ, je faisais totalement confiance à
DIEU car lui seul peut appeler à l’existence les choses impossibles. Ayant du mal à trouver un travail au bout de deux ans, j’en suis venue à demander à mon époux que je puisse chercher un travail partout en France et une porte professionnelle s’est ouverte à Paris. Dieu avait étendu sa main, j’ai été prise sur un poste intitulé “experte juridique et en règlementation des marchés publics” dans un ministère régalien (Régalien : c’est ce qui appartient au roi … C’est donc le cœur de l’Etat, ce qui ne peut pas être délégué car c’est ce qui fonde la souveraineté). C’est Dieu qui a le dernier mot dans nos vies car Il nous aime tant. A Paris, je suis revenue à Dieu, reconnaissant les bienfaits de DIEU J’ai résolu dans mon coeur de lui donner ma vie toute entière en décidant de passer par les eaux du baptême afin mieux continuer ma marche avec Lui., je n’ai rien à craindre car je serai toujours plus que vainqueur ! Jusqu’à ce jour, je travaille toujours dans le domaine juridique. Que toute la gloire revienne à Dieu.
Femmes de Prière
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Comment prier ? Pour être une femme de prière faut-il passer des heures dans la prière ? Faut-il choisir entre la quantité ou la qualité ? A vous de choisir !
Quantité ? Lorsque nous aimons une personne, nous aimons passer du temps avec elle, c’est ce qui nous permet de bien la connaître. Si nous aimons Dieu, nous devrions aussi aimer passer du temps avec lui, pour apprendre à mieux le connaître afin de comprendre sa volonté pour notre vie. Un jour Jésus s’est adressé à ses disciples en leur demandant de veiller et prier mais ils n’ont pas pu le faire. Il leur a alors indiqué qu’il fallait au moins qu’il prie pendant une heure. C’est le minimum que nous devrions faire. Prier une heure par jour ! Qualité ? Dans l’évangile de Matthieu, la Bible précise qu’en priant, il n’est pas utile de multiplier de vaines paroles. Autrement dit, il n’est pas utile de multiplier de vaines paroles car la quantité de nos prières ne dépend pas du nombre de paroles que nous déclarons. Mais de ce que nous disions a DIEU dans nos prières et lorsqu’on s’adresse a DIEU, il faudrait employer le même langage que lui; sa parole est le langage que nous devons toutes utiliser. C’est ce qui fait que la prière et la parole sont indissociables. Prier en déclarant des versets bibliques rendra vos prières efficaces. Et si c’était les 2 ? Si vous arrivez chaque jour à passer une heure dans la présence de Dieu en déclarant sa parole de Dieu, vous aurez ce qu’on appelle une vie de prière. Rien ne vous empêche de passer plus de temps dans la présence de Dieu, bien au contraire. En revanche, si vous passez moins d’une heure dans la prière, faites le nécessaire pour augmenter ce temps. Ne dis t-on pas que lorsqu’on aime on ne compte pas ?
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Le centre missionnaire la Grâce des Héritiers et l’Association des Femmes de Valeur vous invitent du 28 au 30 mars 2018 à un séminaire pour les femmes.
Oratrice Tania Mahoungoud Venez nombreuses découvrir les secrets d’une vie équilibrée. Horaires : de 18h30 à 20h30 Lieu : ROY - rond point le gorille en face de l’école céminace
Infoline 06 411 18 99 06 838 80 04 femmes2valeur@yahoo.fr
La Bible en Pratique sept versets pour être une femme de valeur
La Bible est le livre de vie d’une femme de valeur. Découvrez ici des versets qui vous aideront à être une femme de valeur en 2018. P. 10
Femmes de parole
par Tania Mahoungoud
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Qui trouvera une femme de valeur ? Elle vaut bien plus que des perles. Le saviez-vous ? Vous êtes une femme de valeur ! En 2018, ne vous sous-estimez pas. Les Hommes de ce monde vous ont peut-être négligé, humilié, découragé mais Dieu vous regarde telle qu’il vous a créé : vous êtes une créature merveilleuse, une femme pleine de ressources qui peut accomplir des exploits pour la gloire de son Dieu. Vous avez de la valeur à ses yeux, que personne ne vous fasse croire le contraire. Vous êtes unique, exceptionnelle, vous avez plus de valeur que les perles. Si en 2017, vous vous étiez fixé des limites que cela ne se reproduise pas en 2018. Allez de l’avant, si Dieu est avec vous rien ne pourra vous empêcher de vivre sa gloire, si ce n’est vous-même. Vous êtes une femme de valeur, agissez en tant que telle.
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Elle ouvre la bouche avec sagesse et un enseignement plein de bonté est sur sa langue. Une femme de valeur est une femme qui parle pour édifier. Elle ne parle pas pour critiquer, se moquer, juger…ça vous rappelle quelqu’un ? Les femmes sont connues pour beaucoup parler or la Bible dit que la bouche qui parle beaucoup ne manque pas de péchés. Nous devons faire attention à ce que nous disons. Ouvrons la bouche avec sagesse, douceur, bonté car c’est aussi à cela que l’on reconnait une femme de valeur. En 2018, prenez le temps de méditer la parole de Dieu, c’est un bon remède. Elle changera notre manière de causer. Plutôt que de diffuser des ragots, des rumeurs, nous aurons à cœur de diffuser l’évangile.
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Le cœur de son mari a confiance en elle, et c’est tout bénéfice pour lui. Elle lui fait du bien, et non du mal, tous les jours de sa vie. Un mariage heureux avec Dieu c’est possible. La Bible dit dans Proverbes 18 : 22, que celui qui trouve une femme, trouve le bonheur. C’est vrai ! Ce bonheur est rattaché à la condition que cette femme soit la ressemblance de DIEU; une femme qui respecte son mari et qui en prends soin. L’apôtre Paul dit dans Ephésiens 5 : 32 que le mariage est un grand mystère, il faut véritablement être une femme de prière, une femme de parole et se laisser conduire par le Saint-Esprit pour être une bonne épouse. Quelles que soient les difficultés par lesquelles vous êtes passé, si votre mariage n’a pas été au beau fixe en 2017, en 2018 cela changera : “ Si Dieu est votre partenaire, votre partenaire sera le bon pour vous”. C’est Dieu qui touche le cœur de l’homme et qui peut l’amener à devenir l’homme de vos rêves, cet homme que vous rendez heureux et qui a son tour vous rendra heureuse.
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Elle se lève alors qu’il fait encore nuit, et elle donne la nourriture à sa famille et ses ordres à ses servantes. Une femme de valeur est une femme qui prend soin de sa maison même si elle travaille. le travail professionnel ne doit pas être pour elle une excuse. Lorsque vous rentrez du travail, vous êtes fatiguée ? Dieu peut vous inspirer le programme qu’il faut pour l’équilibre de votre maison. Votre travail a besoin de vous ? Votre mari et vos enfants aussi ne l’oubliez pas ! Avant de sortir assurez-vous qu’à la maison tout est au point. Vous pouvez tout accomplir grâce à celui qui vous fortifie. Il peut vous aider à planifier et organiser les choses de manière à ce que votre travail ne soit pas vécu comme une malédiction mais comme une bénédiction.
la vision que Dieu lui a montrée devienne une réalité. En 2018, n’ayez pas peur de faire des grandes choses avec Dieu, vous en êtes capable.
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Elle ouvre ses bras au malheureux, elle tend la main au pauvre. La femme de valeur est une femme de compassion. Elle fortifie ceux qui sont affligés, tristes, découragés. Elle consacre du temps aux autres, elle a de l’amour pour son prochain. Elle n’est pas insensible au malheur d’autrui. Elle a toujours une parole pour fortifier, encourager, rassurer. Elle a le cœur d’une mère. Avec le fruit de son travail, elle est en mesure de soutenir les personnes qui sont dans le besoin. C’est une femme qui exerce la libéralité avec humilité. C’est une femme sur laquelle on peut compter. En 2018, vous pouvez soutenir les autres, à l’image de Dorcas Thabita (Actes 9 :36).
La grâce est trompeuse et la beauté est illusoire; c’est de la femme qui craint l’Eternel qu’on chantera les louanges. Craindre Dieu, s’il y a une chose que nous devons nous efforcer à faire en 2018, c’est bien cela. Vivre dans l’obéissance et la soumission à sa parole. Dieu pardonne nos péchés, c’est vrai. 7 fois le juste tombe et 7 fois il le relève. Mais que cela ne soit pas une raison pour nous laisser aller. Ayons une vie chrétienne exemplaire. Efforçons nous de faire ce qui plait à Dieu. Nos pensées ne sont pas ses pensées et nos voies ne sont pas ses voies. Ce que Dieu veut c’est ce qu’il y a de meilleur pour nous, alors écoutons-le ! C’est le premier commandement (Marc 12 : 28).
Elle pense à un champ, et elle l’achète. Avec le fruit de son travail elle plante une vigne. Elle se procure de la laine et du lin et travaille d’une main joyeuse. La femme de valeur est une femme de vision et de foi. Elle accomplit de grandes choses pour la gloire de Dieu. Elle croit en Dieu et elle croit en elle. Elle prend conscience des talents que Dieu lui a donnés. Elle les développe et les met au service d’un plus grand nombre. Elle devient ainsi une source de bénédictions. Elle ne se décourage pas trop vite mais au contraire elle persévère. Elle va jusqu’au bout de ce qu’elle entreprend. Elle refuse la procrastination, et agit au temps réel, elle le fait. Elle travaille jusqu’à ce que
P. 11
La Bible en Pratique Femme de Parole, qu’écris-tu ?
C
’est de l’abondance du cœur que la bouche parle, enseignait le Seigneur Jésus (Luc 6:45). De cette même abondance du cœur viennent nos gestes, nos regards, et même ce que nous écrivons. Avec l’évolution de la technologie, Smartphones par ci et réseaux sociaux par là, nos doigts sont de plus en plus sollicités. Il devient de plus en plus manifeste que de l’abondance du cœur, les doigts également écrivent. C’est à en croire que nos bouches sont devenues électroniques ou alors qu’elles ont fini par contaminer nos doigts ! Que ce soit par les suggestions de clics sur J’aime ou les émojis, tous les moyens sont mis à notre disposition pour nous aider à exprimer rapidement par écrit ce que nous ressentons. Même certains éléments de la communication orale ont trouvé leurs transcriptions écrites: c’est le cas par exemple du célèbre tchip, tantôt écrit tchuiiiiiiiiiiipsss pour accentuer l’expression du mécontentement. Parlons un peu de moi. Un des caractères dont j’ai hérité de ma famille est la nervosité. En donnant ma vie à Jésus, j’ai davantage pris conscience du fardeau qu’était cet héritage humain et ai décidé de laisser l’esprit de Dieu maintenant en moi agir et m’aider à revêtir pleinement le caractère de Christ. Dans cette lancée, j’ai pu me rendre compte que certains émojis ne me rendaient pas du tout service. En effet, les émojis nous permettent si facilement d’exprimer nos émotions, bonnes et mauvaises. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, mais ils sont à utiliser avec sagesse. Regardez.
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En prenant la décision de ne plus me mettre en colère et de ne plus dire des phrases telles que « Pfff… Ca m’énerve ! », je gagnais effectivement en patience ; mais en continuant
Par Laetitia Letembet
à utiliser certains émojis suggérés dans les applications de discussion instantanée, ma colère continuait de s’exprimer et ce, de manière très subtile. Je remercie le Saint Esprit de m’avoir aidée à m’en rendre compte ! Je parle ici de colère mais certaines se retrouveront davantage avec d’autres émojis exprimant la tristesse, l’indifférence, la peur, le mépris, la dépression, etc. « Nous utilisons ces émojis juste le temps d’une petite conversation », me direz-vous. C’est vrai... Aussi vrai que lorsque dans la rigolade on dit sans cesse à une personne qu’elle est tebé, bête, idiote sans savoir le mécanisme que cela enclenche progressivement dans sa tête. Voyez-vous où je veux en venir avec l’utilisation régulière de certains émojis pour exprimer notre état d’âme? -Hi, comment vas-tu ? - Bof … Ca va un peu, on est là, on pousse et on met la cale… Ces réponses désespérées et les émojis qui les accompagnent devraient être exclus de la vie d’une femme de parole car cette dernière sait que chaque mot qu’elle prononce (ou écrit !) compte, qu’aucune de ses paroles n’est anodine. Elle doit toujours rayonner et communiquer la joie de son Maître et ce, malgré les défis ; car elle sait qu’elle ne les traverse pas seule mais que Celui qui est en elle est réellement au-dessus de toute chose. Quel privilège ! Alors, un petit défi : quels mots ou émojis décidez-vous de retirer de votre langage oral ou écrit pour revêtir pleinement le caractère de Christ ? N’hésitez pas à nous écrire pour partager avec nous votre décision.
Lecture de femmes Découvrez notre sélection de livre réalisée en partenariat avec les éditions Vida Brisez les chaînes dans votre famille « Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. » (Josué 24 :15) Comme de nombreux couples et parents, les pasteurs Larry et Tiz Huch ont surmonté de nombreuses épreuves familiales et personnelles. Mais depuis plus de trente ans, ils vivent un mariage et une vie de famille épanouis. Ce que Dieu a fait pour eux, il le fera aussi pour vous si vous lui faites confiance et marchez dans ses voies. Dans Un foyer béni, découvrez la puissance de Dieu pour vous aider à : • restaurer votre couple, • gagner votre conjoint, • instaurer une discipline de vie dans votre foyer, • briser les malédictions familiales et jouir enfin de grandes bénédictions pour vous et pour les vôtres, • éduquer et protéger vos enfants des pièges du monde, • faire de votre famille un modèle de l’amour de Christ, • résoudre les conflits familiaux en vous appuyant sur des armes spirituelles, • connaître la joie sans limite que Dieu accorde à ceux qui lui obéissent.
La famille selon Dieu est le fondement de notre société. Elle peut être un havre de paix, d’amour et de pardon, un phare qui éclaire dans les ténèbres et guide les autres vers le Créateur. Laissez Dieu transformer votre mariage et votre famille au-delà de vos espérances. Larry et Tiz Huch exercent une activité pastorale après avoir été pionniers dans l’implantation d’églises dans différents pays. Ils sont conférenciers, animent un programme télévisé et ont écrit plusieurs livres, dont Dix malédictions qui bloquent la bénédiction, La bénédiction de la Torah, Ni limite ni frontière et Enfin libre.
256 pages Ref : 1214 ISBN 978-2-84700-296-6
prix : 18,95 €
P. 13
Collection hiver de Martial
P. 14
& Christine
P. 15
Belle & Bien dans sa peau Avez-vous trouvé chaussures à vos pieds ? Les escarpins noirs, les intemporels
La ballerine
Portés avec une jupe, les escarpins allongent les jambes et vous donnent de la hauteur. Portés avec un jean ou un pantalon, ils féminisent la tenue en un clin d’œil !
Très controversée ces dernières années et pourtant très confortables, la célèbre ballerine reste une incontournable de la mode. Avec ou sans talon, vous avez une multitude de modèles à votre disposition.
Les mocassins, ou l’excellence de la chaussure plate
Les boots chaussettes Space mais sympa et facile à porter, la boots chaussette est une paire tendance que l’on a pu voir dans les derniers défilés des grands couturiers. Talon sablier, talon carré ou encore talon aiguille vous aurez l’embarras du choix.
P. 16
Femmes d’intérieur
Coloré ou plus classique, ils se portent bien avec un jean, une jupe plissée et même une robe. C’est la paire qui vous permet d’adopter plusieurs styles : casual, chic, décontracté…A porter sans modération !
Les baskets Les baskets, ce qu’une histoire de sport et de vestiaires. Non. Aujourd’hui, on porte des sneakers de jour comme de nuit. La vie en baskets, c’est confort et c’est tendance.
n’est
pas
La cuisine d’Esther Tout chocolat Découvrez des recettes au chocolat faciles à réaliser.
Fondant au chocolat source marmiton.org • 200 g de chocolat pâtissier • 200 g de beurre • 200 g de sucre • 4 œufs • 100 g de Maizena Préchauffer le four à 150° (thermostat 5). Faire fondre le chocolat avec le beurre dans une casserole. Puis verser dans une terrine. Ajouter le sucre et mélanger. Laisser tiédir puis ajouter les œufs et la maïzena. Mélanger jusqu’à l’obtention d’une pate lisse et la verser dans un moule beurré ou muni d’un papier sulfurisé. Mettre au four, puis laisser cuire 15 à 20 mn. Attendre que le fondant ait refroidi avant de le démouler sinon celui-ci risquerait de se décomposer et le chocolat fondu de couler.
Rochers aux 2 chocolats source cuisineaz.com • 2 bols de corn flakes natures. • 1/2 tablette de chocolat blanc-marie. • 1/2 tablette de chocolat noir. • 50 g de pralin. Faites fondre les chocolats au bain-marie. Ajoutez le pralin et les corn flakes. Faire des petits tas et laissez durcir le chocolat
Sablé au chocolat et au gingembre source cuisineaz.com • 200 g de chocolat amer • 100 g de beurre coupé en parcelles • 100 g de sucre • 100 g de farine • 25 g de cacao • 2 jaunes d’œufs • c. à café de gingembre en poudre Cassez le chocolat en morceaux, mettez-les dans un saladier avec le beurre coupé en parcelles. Faites-les fondre ensemble au bain-marie ou au micro-ondes. Ajoutez la farine, le sucre, le cacao, les jaunes d’œufs et le gingembre. Mélangez. Sitôt que la pâte est homogène, placez-la au frais 30 min. Préchauffez le four th.6 (180°C). Façonnez la pâte en 2 boudins et remettez-les au frais 20 min. Lorsqu’ils ont raffermi, coupez-les en rondelles un peu épaisses et disposez-les sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé, en les espaçant car elles vont s’étaler en cuisant. Enfournez la plaque et faites cuire les sablés pendant 5 min. Décorez-les selon vos souhaits, avec du sucre glace, des étoiles en sucre, de la noix de coco râpée... Laissez-les refroidir sur une grille puis dégustez-les ou conservez-les dans une boîte en fer.
Femmes de Valeur n°10 -janvier 2012
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Travailler au succès de so Avez-vous dit « oui » pour le meilleur et le pire ? Il semblerait qu’aujourd’hui même dans les familles chrétiennes, il y’ait des couples qui ne vivent que le pire alors que le mariage n’est pas une malédiction mais bien au contraire une bénédiction.
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Que faut-il faire pour que cela change en 2018 ?
Avoir les mêmes valeurs Le mariage est une institution divine, pour savoir comment cela fonctionne, il faut se référer au créateur. Avant de faire alliance avec un homme, il est important pour les femmes qui souhaitent se marier d’avoir premièrement fait une alliance avec Dieu. Une alliance divine n’est pas un contrat qui a une date de début et une date de fin ; c’est un engagement qui est prit afin d’adorer, honorer, et servir Dieu tout au long de sa vie. Lorsque Dieu est le fondement de votre mariage ou encore au centre de votre mariage, ce dernier est bâtit sur de bonnes bases. L’homme et la femme qui s’unissent dans le mariage doivent alors avoir les mêmes valeurs, les mêmes références. La bible sert alors de référence pour tous les couples chrétiens. On ne vit donc pas son mariage selon ses propres pensées, ou encore en fonction de ce qui se passe dans les autres mariages ou encore en fonction de ce que nous montrent les médias de ce monde mais vous vivez votre mariage selon les principes de Dieu. Lorsqu’une situation survient, ayant fait alliance avec Dieu,
on foyer lorsque vous l’invoquez, il vous répond et lorsque vous chercher des réponses dans sa parole, il se révèle à vous.
S’aimer Cela semble être une évidence mais pour vivre heureux en couple, il faut s’aimer. L’amour dont il est question, c’est l’amour de Dieu. L’amour qui aime sans intérêt, l’amour qui pardonne, l’amour qui supporte, l’amour qui espère. Le mariage doit durer toute une vie donc plusieurs années, il faut faire en sorte que la flamme du premier jour ne s’éteigne pas. Il faut prier pour que cet amour ne cesse d’augmenter, chaque jour passé auprès de votre époux doit être un jour où ce dernier vous aime plus qu’au premier jour. Cela doit donc être un sujet de prière quotidien. En plus de la prière, vous pouvez également agir pour que cet amour dure toujours. Comment ? Tout d’abord en étant une femme qui respecte son mari, qui vit réellement en étant sous son autorité. C’est cela être une femme soumise. Ne vous opposez pas à lui mais soyez plutôt une aide semblable à ses côtés, qui sait lui donner de sages conseils et être une oreille attentive. Prenez soin de lui et prenez soin de vous ! Que votre mari
ait une femme qu’il a plaisir à regarder. S’il y a des coiffures ou des vêtements qu’il apprécie, faites-lui plaisir. Ne négligez pas non plus votre intimité sexuelle, ayez des rapports réguliers avec votre époux, cela contribue à développer votre amour. Partager votre amour et vos valeurs à vos enfants Les enfants sont le fruit de votre amour. Cela semble également évident mais aimez-les tous les jours de leur vie. Ils grandiront et développeront leur propre personnalité, ils seront peut-être différent de vous, il arrivera peut être des moments où ils vous décevront : continuer de les aimer ! Prier pour eux également tous les jours. Ne faites pas de différence entre vos enfants ; aimez-les tous pour éviter qu’il y ait de la jalousie ; de la haine entre eux. Au contraire, qu’ils s’aiment et qu’ils se soutiennent. Que vos enfants voient l’amour qu’il y a entre votre époux et vous. Que vous soyez des modèles pour eux. Apprenezleur à prier dès leur plus jeune âge. Le soir avant de les mettre au lit, priez avec eux, donnez-leur la possibilité de faire leur prière, ils grandiront en aimant la prière. Vous pouvez également organiser des cultes de famille où tous les membres de la famille sont présents. La Bible étant votre référence, que l’éducation que vous donnez à vos enfants soit basée sur la parole de Dieu. Il existe des bibles et des livres pour enfants n’hésitez pas à investir pour leur éducation chrétienne.
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Pensée de Femmes L’approche égalité entre les femmes et les hommes est un sujet qui brûle la chronique depuis le début du 21e siècle.
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J
adis, les hommes étaient les seuls travailleurs qui s’occupaient des lourdes taches mais les choses sont en train de changer, les femmes aussi travaillent et accomplissent des exploits.
Les mœurs ont changé avec l’avènement de la modernisation, les campagnes de sensibilisation pour inciter les femmes à créer leurs entreprises ou la sensibilisation vers les jeunes filles pour les encourager à s’orienter vers les filières scientifiques. Ces campagnes de sensibilisation ont pour conséquence : l’émancipation de la femme dans plusieurs domaines comme la politique, l’économie, etc. Sur le plan politique, le constat fait aujourd’hui est que les femmes, que ce soit en Amérique ou en Afrique en passant par l’Europe ont désormais réussi à créer des partis politiques. Leur présence dans la sphère politique a contribué à une meilleure représentation féminine dans les exécutifs nationaux et locaux. Illari Clinton aux EtatsUnis, Ellen Johnson Sirleaf au Libéria, Marie Le pen en France. Une illustration qui dévoile le nouveau visage de la femme dans la lutte sur la question du genre. Sur le plan économique, les femmes sont désormais capables de créer des entreprises dans tous les domaines même dans les métiers autrefois attribués aux hommes. Elles apportent ainsi un soulagement au développement économique de leur pays. Sur le plan social, les femmes ne sont pas restées en marge car celles-ci ont créé des entreprises et des associations afin de venir en aide à leurs semblables. Une manière pour elles de redonner espoir aux femmes vulnérables d’une part et d’encourager celles-ci à s’investir dans la lutte qui est la leur. On observe des avancées dans plusieurs domaines surtout dans les domaines économiques et sociaux où les femmes s’investissent de plus en plus. Mais il existe encore une sorte d’auto-défense du coté des femmes. Ces dernières se privent, elles ont peur d’oser pensant qu’elles ont moins de chances de s’en sortir que les hommes. De telles idées sont à bannir car les femmes aussi bien que les hommes peuvent aller loin lorsqu’elles s’engagent.
Pensée de Femmes Comment une femme de valeur doit agir sur la question de l’égalité homme-femme ?
L
’égalité entre l’homme et la femme signifie que tout être humain est libre de développer ses propres attitudes et de procéder à des choix indépendamment des restrictions imposées par la société. Une femme de valeur est une femme qui a des qualités diversifiées. Elle doit considérer cette question différemment, pour créer une distinction entre elle et les autres. Pour une femme de valeur ou de prière, l’approche égalité homme et femme doit être un concept qui unit et non un concept qui divise pire encore un concept à débats vides. Sur le plan religieux, l’égalité entre l’homme et la femme doit emmener la femme de valeur à être une femme qui intercède pour son prochain, une femme qui apporte dans l’église son savoir-faire. Une femme de parole, qui rassemble les fidèles pour une cause commune. Une femme qui plaide la cause des autres. Une femme évangéliste qui instruit les autres que ce soit dans sa maison ou sur son lieu de travail. La femme reste une femme, elle est là pour rassembler.
Sur le plan politique, une femme de valeur et de prière doit être une femme qui prend des décisions. La question du genre ne devrait pas la distraire du rôle qu’elle doit assurer autour d’elle. Elle doit participer au développement politique de son pays en apportant son expertise sur les sujets précis. La question du genre pour une femme de valeur donc de prière, doit être un moyen de montrer à la société tout entière ce qu’elle est capable de faire. Ban Ki-Moon, ancien secrétaire des Nations Unies, ne disait-il pas que : « l’égalité entre les hommes et les femmes est un avantage pour tous et nous avons tous à gagner à voir les femmes et les filles réaliser tout leur potentiel ». C’est pour
par Jessica Kinani
dire que les femmes ont tout à fait une capacité de décider et de diriger des Etats mais celles-ci ne doivent en aucun cas oublier leur rôle de femme de prière car la prière est une arme forte qui vous permet de prendre de bonnes décisions dans vos organismes politiques. Soyez des femmes politiques de valeurs.
Sur le plan économique : une femme de valeur est une femme qui n’a pas peur d’entreprendre de grandes choses. Elle doit profiter des bénéfices qu’elle tire de l’approche du genre pour participer activement à l’économie de sa maison et de son pays. En effet, la participation des femmes à l’activité économique est un puissant facteur de progrès dans un pays parce qu’elle permet la diversification des talents et oriente la demande des ménages vers des services de proximité. Sur le plan social : la question du genre doit l’emmener à être une femme qui tend la main aux malheureux et à l’indigent. Il est clair que lorsque nous parlons de l’égalité entre l’homme et la femme sur le plan social, les femmes sont plus impliquées que les hommes. En effet, l’engagement des femmes dans les métiers sociaux a permis l’émancipation, la conjugaison de la vie professionnelle et familiale dans des conditions acceptables pour les générations passées et actuelles. En plus, le travail social est toujours en majorité féminin et certains le sont de façon exclusive. La question du travail social est souvent assignée aux femmes. Voilà encore une occasion pour la femme de valeur de s’impliquer complètement afin de développer le tissu social autour d’elle. L’approche du genre et développement a pour but d’encourager l’égalité des femmes et des hommes en prenant en compte les différences et la hiérarchisation socialement construite. Que les femmes prennent le temps d’analyser cette question sur l’égalité entre l’homme et la femme. Que ce concept devient pour elles une arme non pas pour faire la guerre aux hommes mais pour démontrer leurs compétences.
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Success story Mildred MOUKENGA, fondatrice de Women’s Activity Awards Avec son association « Femme modèle », Mildred Mounkenga propose d’offrir aux femmes vulnérables à travers son concept « Women’s Activity Awards », un nouvel espoir en les aidant à propulser leurs projets ou activités.
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asée à Brazzaville, cette jeune entrepreneure bravant la trentaine, mariée, mère de deux enfants a décidé de créer l’association Femme Modèle pour défendre la cause féminine dans son pays, le Congo. De nature très engagée et perfectionniste depuis son jeune âge, Mildred a crée en premier une agence de mannequins à 22 ans, avant de se tourner vers la cause féminine ceci, après avoir réalisé les problèmes auxquels les femmes de son pays étaient victimes, « très vite, J’ai compris que la femme était confrontée à plusieurs problèmes dans mon pays et qu’il était important de s’engager pour cette cause. C’est ainsi que j’ai décidé de créer l’association Femme Modèle », explique t- elle. Les femmes vulnérables sont formées dans les domaines comme la pâtisserie, le maquillage professionnel et la gestion de base d’une entreprise. Pensant que plusieurs femmes Congo-
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Femmes d’entreprise
par Jessica Kinani
laises sont des proies faciles tout simplement parce qu’elles ne mesurent pas l’importance du travail, la fondatrice de l’association Femme Modèle, veut à travers ses œuvres réveiller les femmes Congolaises en leur offrant les moyens nécessaires afin qu’elles s’épanouissent et deviennent indépendantes, « ce qui m’ a le plus marqué, c’est le fait de réaliser que dans notre pays, les femmes sont victimes ou vulnérables. Elles sont pour la plupart du temps entièrement dépendantes et pas épanouies », clame-t- elle. Après quatre ans d’existence de son association, Mili Mouk, comme on l’appelle affectueusement pense qu’elle a encore un long chemin à parcourir « par rapport aux objectifs que je me suis donnés, je ne suis pas encore au niveau de parler de réussite. Mais je pense que pour réussir, il faut beaucoup travailler, faire beaucoup de sacrifices et être très déterminée », nous confit – elle, très engagée à aller jusqu’au bout de son rêve. Dans le cadre de son association, elle organise également les « Women’s Activity Awards », dont l’un des objectifs est de contribuer à la valorisation des femmes ayant des parcours socio-économiques exemplaires. Cette initiative a permis à des femmes de se démarquer. Désormais ouvrir un fonds de garantie pour aider les initiatives de ces femmes reste un défi a relevé pour Mildred Mounkenga.
Paroles de coach Dire moins mais dire mieux ! Les femmes, d’incorrigibles bavardes ? Avec de la pratique et de la volonté, la plus volubile peut réussir à ne dire que l’essentiel et marquer les esprits
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otre fille est trop bavarde. Voilà ce que mes parents ont pu lire régulièrement sur mes bulletins scolaires. Quelques vingt ans plus tard, j’ai toujours cette facilité à parler beaucoup, rapidement et de manière animée, surtout entourée de copines autour d’un café. Pourtant, dans le milieu professionnel, j’ai dû apprendre à lutter contre cette tendance. Quand je parle en public, je sens bien que « bavarder » est risqué. Si je me lance sur un sujet « au feeling », je risque de vouloir tout dire avec beaucoup trop de détails, en prenant beaucoup d’images ou d’exemples, sans hésiter à faire des digressions déroutantes, à ouvrir des parenthèses trop longues, et à paraphraser mes propres propos…
Comment inverser la tendance? Comment réussir à dire moins mais dire mieux ? Un jour, à l’époque où je travaillais avec des journalistes, j’ai découvert une approche de la communication qui m’a fascinée, tout en bousculant mes acquis : le principe de la pyramide inversée. La pyramide traditionnelle, c’est quand on expose ses idées de manière classique : introduction développement conclusion, ou encore thèse antithèse synthèse. On baigne dedans depuis
Par Anlo Piquet
toujours. On part de la généralité et petit à petit on arrive au plus important. D’après le principe de la pyramide inversée, il faudrait commencer par la fin : d’abord la conclusion, là où on veut en venir. Et ensuite étayer son propos, mais en partant toujours de l’argument le plus fort. Les journalistes appliquent cela depuis toujours : tout est contenu dans le titre et le chapô (les quelques phrases situées entre le titre et le reste de l’article). Tout est dit, et avec un parti pris en plus ! Les plus curieux avides de détails liront l’article en entier, mais les plus pressés s’en contenteront car l’essentiel y est. Aujourd’hui, quand je prépare une communication pour un public, je me demande toujours quel est mon message essentiel, c’est-à-dire ce que je veux que mon public retienne absolument. J’obtiens en général une à trois phrases, que je vais annoncer dès le début. Arrive ensuite le plus contraignant pour moi : choisir les arguments qui soutiennent le mieux mon message essentiel. Contraignant parce que choisir des arguments, c’est renoncer à d’autres ! Et enfin, pour chaque argument, je vais choisir une seule illustration. Ca peut être un chiffre éloquent, une anecdote, une métaphore. Là encore je dois me limiter pour ne pas noyer mon auditoire dans du superflu. En dire moins, mais le dire mieux, une lutte qui me coûte mais qui s’avère tellement efficace ! A l’issue de mon discours, si on demande à une personne du public de raconter ce qu’elle a retenu et qu’elle répond par mon message essentiel, c’est pour moi la plus belle récompense. Si comme moi vous êtes une bavarde : choisissez, renoncer, et vous serez bien plus pertinente !
AnLo Piquet est une femme aux multiples talents. En plus de ses talents d’artiste (mime, mise en scène), elle est connue pour être l’animatrice de l’émission Ze Mag diffusée sur internet et sur satellite et c’est une spécialiste de la communication et des médias.
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Oser entreprendre Du rêve à la réalité Chers lecteurs, J’aimerais partager ma joie avec vous car 2017 a été une année où Dieu a décidé d’ouvrir mes yeux face à ma destinée. Ma gratitude est sans borne à Dieu le Père qui a été là pour moi en toutes circonstances. Le Saint Père m’a doté d’un talent qui est le dessin et depuis toute petite j’ai toujours été bonne dessinatrice. Au fil des années, mon talent s’est perfectionné et m’a dirigé vers la mode. Je m’étais toujours projetée vers le futur en me disant qu’un jour je serais une styliste et que je posséderai une marque de vêtements. En août 2016, ayant pris mes congés, je décidais de me lancer dans la couture en autodidacte car ma mère m’avais acheté des livres sur les bases de la couture. Un jour, un ami m’a rendu visite et fût très surpris de voir ce que j’avais réussi à confectionner, sachant que je n’avais jamais pris de cours de couture. Sa curiosité le piqua, il chercha donc à savoir si je dessinais. Je finis par lui montrer ce que je faisais comme esquisses et autres. Il décida alors de m’aider à réaliser mon rêve de jeune fille qui semblait être une évidence lointaine pour moi. Il me mit en contact avec une amie à lui qui était dans le monde de la mode, organisatrice de défilés et styliste aussi, cette dernière me proposa alors de participer à un concours qui devait se tenir en juin 2017, proposition à laquelle je dis oui par amour du challenge. Les jours défilaient à une allure ahurissante, je fis
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de nouveaux croquis pour le concours, croquis qui devaient être changé au moindre désaccord de l’organisatrice du concours pour tant de raisons tel que : la tenue ne va pas avec le thème, ou encore il n’y avait pas assez d’extravagance… Je dois avouer que même à ce moment-là, mes prières restaient superficielles car je me disais : “il arrivera ce qu’il arrivera“ car je n’y étais pas impliqué à 100%. A deux mois du concours, mon ami ne faisait plus signes, du moins les promesses données étaient vides de sens. Il rencontra des difficultés et donc ne put honorer sa parole. J’étais sans argent, le peu que j’avais, je l’avais déjà investi dans l’achat de quelques pagnes et je me sentais abandonné, car le soutien sur lequel je comptais humainement n’était plus alors je pris la résolution de tout abandonner. A huit jours de la date prévue pour le concours, je suis tombée sur un message d’Éric Célérier qui disait : “Priez sans cesse“. A la fin cet article, il me donna un petit exercice tout simple à faire, celui de programmer mon alarme de sorte à ce qu’il se déclenche toutes les une heure afin que je me mette en prière. C’est donc ce que je fis pendant deux jours. Quand le troisième jour arriva, je pris la décision d’aller voir l’organisatrice du concours afin de lui dire que j’arrêtais tout. Je tins ma mère informé qui depuis plus d’une semaine n’arrêtait pas de prier à ce sujet et qui n’arrêtait pas de me dire : “Laisses Dieu faire les
choses, car celles-ci arrivent par sa volonté et donc jamais la tienne ne gagnera“. Sachant que le Dieu que nous prions est un Dieu Bon et Amour, alors sa volonté n’aurait été que bonne à mon égard même s’il fallait que je dise au revoir au concours. Je me rendis donc, là où se passait les répétitions et je vis la dame et lui dit que j’allais devoir mettre fin à mon aventure car financièrement je n’allais pas y arriver. Soudainement comme un miracle qui surgit de je ne sais où, cette dernière me dit que la date du concours avait été reporté et que j’avais encore deux semaines devant moi pour mieux réfléchir à la situation, à savoir si je continuais ou pas.
Le Dieu que nous prions est tellement grand qu’en deux semaines, j’ai réussi et trouvé l’argent dont j’avais besoin. J’ai pu ainsi confectionner ma petite collection afin de la présenter aux yeux du jury et des spectateurs. Mais plus miraculeux encore, c’est que j’ai gagné le concours en remportant le prix du meilleur jeune styliste. Dieu m’a soutenu pendant tout cette période et m’a ouvert les yeux sur ce que je dois être et faire car j’ai reconnu sa place. Alors pour ce bienfait et tant d’autre que j’ai reçu, je ne cesserais de remercier mon Père céleste Ma joie fût immense, je ne prononçai alors qu’une pour cet amour incommensurable qu’il m’a donparole au nom du Saint-Esprit qui était : “Je rejette né mais aussi qu’il donne à chacun de ces enfants. mon fardeau sur le Christ qui est en moi, et je vais Mettez-le à la place qu’il faut, la première place et au-devant de la réussite qui m’appartient par droit tout vous sera donné en retour. divin“.
par Joy Moubouh
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Femmes de compassion
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Le bébé dans le buisson Par Daniel Hillion La vie de Nasinde Pere, qui vit au Kenya, n’a pas été facile. Elle ne pouvait pas avoir d’enfants et son mari est devenu agressif. « Dans la culture Maasai, il n’est pas acceptable d’avoir des enfants sans être mariée. Mais c’est encore pire de n’en avoir aucun. Sans enfants, nous ne sommes rien. Le mari de Nasinde a épousé une autre femme et Nasinde a quitté le foyer conjugal. Elle est retournée dans sa famille où son frère lui a permis de rester. Elle s’est débrouillée pour gagner difficilement sa vie en aidant son frère à cultiver son exploitation agricole et en vendant des bibelots avec des perles au marché local. Un jour, à l’âge de 64 ans, elle entend une voisine hurler en entrant dans leur cour. Elle se demande ce qui se passe, si ce sont ses chèvres qui sont entrées chez elle et qui ont mangé ses récoltes. Mais non. Sa voisine continue à crier tout en faisant signe à Nasinde de la suivre. Sur la route, elle se calme suffisamment pour expliquer qu’elle a découvert un bébé dans un buisson alors qu’elle ramassait du bois. Arrivée sur place, Nasinde prend délicatement l’enfant : c’est un nouveau-né, il a toujours son cordon ombilical. Il n’est pas blessé, mais il est déshydraté et a besoin d’être nourri au plus tôt. Dans les jours qui suivent, Nasinde se rend au poste de police pour signaler ce qui s’est passé. Les anciens du village suggèrent qu’elle s’occupe du bébé pendant le temps de l’enquête. Mais celle-ci ne donne rien et finalement, l’enfant est confié définitivement à Nasinde.
Nasinde appelle le garçon Lenkai (« fils de Dieu » en Maa, la langue locale). À l’âge de 9 ans, Lenkai est inscrit dans un programme de parrainage rattaché à une Église locale. Il y reçoit les services habituels sur le plan de l’éducation, de la santé et du soutien physique et spirituel. Mais il bénéficie aussi d’un fonds spécial pour les enfants très vulnérables qui fournit une aide supplémentaire et donne des rations alimentaires à la famille. Nasinde est en effet très âgée maintenant et ne peut plus travailler autant qu’avant. Elle dépend du centre d’accueil et de son entourage. Nasinde affirme : « Vous ne pouvez jamais savoir ce que l’enfant pourrait devenir dans le futur. Je crois qu’il est de la responsabilité de la société de prendre soin des enfants qui sont abandonnés. Nous devrions tous nous efforcer d’aider, aussi peu que nous possédions. » Aider les personnes qui vivent dans la pauvreté consiste souvent à soutenir et à fortifier des personnes remarquables – dont des femmes de valeur comme Nasinde ! – dont les conditions de vie ne leur permettent pas de s’en sortir toutes seules. C’est l’une des vocations du parrainage que de renforcer les familles vulnérables en libérant les enfants de la pauvreté au nom de Jésus. Adapté d’un texte d’Isaac Ogila – Compassion Kenya (partenaire du SEL pour le parrainage d’enfants)
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Cultur’elles Un musée de la Bible à New York Depuis le 17 novembre 2017, La Bible a désormais son musée à Washington, une première mondiale !
L
e musée raconte sur huit étages et 40 000 m2 l’histoire de la Bible, les récits contenus dans l’Ancien et le Nouveau Testament et leurs répercussions dans le monde.
par Tania Mahoungoud
Il a également précisé que, le musée “n’est pas consacré à une foi, une Eglise ou une congrégation, mais à un livre qui a influencé le monde”. “Nous laissons les gens décider de ce qu’ils veulent faire de ces informations (...) en espérant qu’ils trouveront l’inspiration”, explique-t-il.
La visite du musée se veut pédagogique avec la reconstitution du village de Nazareth au temps de Jésus, des films, des animations interactives ou en 3D. Le musée espère attirer entre un et trois millions de visiteurs par an. Situé à quelques rues au sud du Capitole, ce dernier a coûté plus de 500 millions de dollars, financé en partie par la famille Green, propriétaire de la chaîne de magasins d’arts décoratifs Hobby Lobby et connue pour son militantisme chrétien. “La Bible a eu une influence sur ma vie et celle de ma famille, nous gérons notre entreprise selon ses préceptes”, a déclaré à l’AFP Steve Green, patron de Hobby Lobby et président du conseil d’administration du musée.
Reuters/Kevin Lamarque
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E QUI VA CHAN
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GER VOS VIES
Cultur’elles Linda Guillermina Par Amina. M Femmes de Valeur Magazine a rencontré Linda Guillermina, une artiste de Gospel mais surtout une adoratrice. Retour sur les points clés de cette rencontre.
J
Pouvez- vous vous présenter en quelques mots ? e m’appelle Guilhermina Linda, je suis une chantre de Gospel, qui aime servir son Dieu. Mariée au producteur de musique Toussaint DM et maman de deux enfants Toujéli & Yohanân, Je voyage partout dans le monde pour porter le message d’amour, d’espoir et de paix de JésusChrist. En décembre 2015, j’ai sorti mon premier Album qui s’intitule : Tu règnes. Chanter c’est le don que j’ai reçu de Dieu, mais adorer c’est mon appel !
Comment avez vous donné votre vie à Jésus? Très jeune, j’ai senti l’amour et l’appel du Seigneur dans ma vie. J’ai grandi au sein d’une famille chrétienne et j’allais à l’église... Mes parents m’ont toujours enseigné la parole de Dieu, quelle grâce ! Mais c’est vraiment à l’âge de 8 ans que j’ai décidé de donner ma vie à Christ, après de nombreux enseignements et un très bon suivi. Bien que très jeune, j’étais consciente et persuadée que Jésus-Christ était le Seigneur qu’il avait donné sa vie pour moi à la croix et mon seul désir était de le servir.
Pour vous, qu’est ce qu’adorer Dieu ? Adorer Dieu n’est pas seulement le fait de chanter. Mais c’est un mode de vie. C’est s’offrir entièrement à Dieu comme un sacrifice agréable, lui obéir et passer du temps dans sa présence.
Comment parvenez-vous à allier votre rôle d’épouse, de maman et de chantre ? Dieu est un Dieu d’ordre ! Je pense que l’organisation est le mot clé. Il est très important de mettre chaque chose à sa place et d’établir des priorités, pour ne pas se retrouver débordé ou toujours stressé. Toujours en étant à l’écoute du Saint-Esprit, car nos priorités ne sont pas celles de Dieu.
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Par la grâce de Dieu je suis bien entourée. J’ai un mari qui est serviteur de Dieu, nous partageons les mêmes convictions et nous travaillons ensemble main dans la main. C’est lui qui a produit mon album et mes clips à travers sa maison de production: D’M Prod Power. C’est ce qui me permet de pouvoir servir Dieu tout en étant épouse, maman et ayant une vie professionnelle très active.
Depuis quand exercer vous cette activité? Je chante depuis l’âge de 2 ans, mais c’est vraiment à l’âge de 8 ans que j’ai chanté pour la première fois à l’église et depuis je n’ai cessé de chanter dans toutes sortes de manifestations : mariages, séminaires, conférences, concerts et parfois deuils.
Qu’est ce qui vous a donné la conviction que votre appel reposait sur le chant ? Depuis toujours j’aime la musique. Comme beaucoup de personnes chanter est un moyen de s’exprimer et de partager ce qu’il y a au dedans de soi. Mais lorsqu’en chantant, je voyais les personnes me dire, qu’il sentait la présence de Dieu, c’est là que j’ai compris que le Saint-Esprit utilisait ma voix pour toucher les gens et transformer des vies. Quelle grâce ! Que toute la gloire lui revienne. C’est là que j’ai commencé à me consacrer pleinement à mon appel.
Quel conseil pourriez-vous donnez à une personne qui démarre sa carrière ? Je conseillerais de ne pas mélanger ambition personnelle et ministère. Car le ministère de chantre est un appel. Et quand on est appelé, on se doit de répondre uniquement aux besoins de celui qui nous a appelé. Il ne faut pas se laisser emporter par ses propres désirs et vouloir à tout prix se faire connaître et être admiré de tous. Car la gloire revient à Dieu et à lui seul! Il faut donc rester humble et au service de son maître.
Quel regard portez-vous sur cette nouvelle génération qui parfois est influencée par le monde? La Bible nous dit que nous sommes des enfants de lumière et que nous devons nous comporter en tant que tel. Cela me touche de voir des jeunes partir à la dérive en quête de repères et d’appartenance, surtout quand on va à l’église et qu’on écoute la parole de Dieu. Comme quoi aller à l’église n’est pas synonyme d’être enfant de Dieu. Le monde et tout ce qu’il contient passera mais seule la parole de Dieu ne passera jamais, vanité de vanité nous dit l’ecclésiaste tout est vanité. Tout cela pour rappeler que notre comportement dans le présent va impacter notre avenir d’une manière ou d’une autre. Heureusement que Dieu est amour pour pardonner. Je ressens aussi cette charge de conseiller et prier pour ces jeunes qui ont besoin de revenir ou de venir au Seigneur Jésus-Christ.
Quelle est votre actualité ? Mon prochain programme par la grâce de Dieu est à Londres. Je suis invitée à chanter lors d’une conférence au Centre Chrétien Rhema Christ dirigée par la Prophétesse Patricia Mother PATT. La semaine d’après, je serai à Annemasse pour une journée de Louange et d’adoration au Ministère Evangélique la Puissance de la Croix de Jésus-Christ (MEPCJ) dirigée par le Pasteur Joël. Plusieurs concerts sont en préparations pour 2018 ! Notamment à Paris, sur Genève et bien d’autres...Vous pouvez suivre mes programmes sur nos chaînes YouTube et pages Facebook : Guilhermina Linda ou sur Toussaint DM. Que Dieu vous bénisse.
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