Maisons d'Auvergne - N°10 by Agence Bazot

Maisons

Le magazine de l’habitat, de la décoration et du bien-être

d’Auvergne Patrimoine

CLERMONT SOUTERRAIN

DESIGNER

CHRISTIAN WERNER

DÉCO

LES MURS ONT DES IDEES !

Papiers peints Cadres, miroirs... N°10 . Trimestriel . Gratuit . Mars . Avril . Mai 2015

7, rue Jacqueline Auriol - Aubière Tél : 04 73 34 39 28 ouno63@gmail.com www.ouno.fr

by roche bobois

éditionspéciale

5 390 €

au lieu de 6 810 € (dont 14 € d’éco-participation)

Canapé d'angle composable Perle en cuir, design Sacha Lakic * Prix valable jusqu’au 30/03/2015 sur le canapé d’angle composable Perle, (L. 308/240 x H. 73 x P. 93 cm). Habillé de cuir Tendresse (ép. 1,3 - 1,5 mm), vachette fleur rectifiée pigmentée (plus de 50 coloris). Assise mousse HR 40kg/m3. Dossier mousse 18S. Suspension sangles élastiques XL. Structure bois massifs, multiplis et particules. Piétement métal chromé. Coussins déco en option. Existe dans d’autres dimensions et compositions, en canapés droits, fauteuil et pouf. Prix de lancement TTC maximum conseillé en France métropolitaine, hors livraison (tarifs affichés en magasin). Programme composable Globo, design Studio Roche Bobois. Fauteuil pivotant Badiane, design Sacha Lakic. Tables basses Cute Cut, design Cédric Ragot. Coussins Sonia Rykiel Maison pour Roche Bobois. Fabrication européenne.

CLERMONT-FERRAND 2, 4 rue Philippe Marcombes (Entre la mairie et la cathédrale). Tél : 04 73 42 38 38

www.roche-bobois.com

Photo Michel Gibert. Photo non contractuelle. Remerciements : TASCHEN / www.virginiaflorista.com

l’art de v ivre

Sommaire 08

Chers lecteurs, Pour notre dixième numéro, nous souhaitions revoir les lignes du magazine tout en gardant son identité. C'est avec le designer Christian Werner, de nouvelles rubriques telle que " Patrimoine " et " Découverte" que nous démarrons cette nouvelle année 2015. Vous retrouverez vos fidèles pages "déco", avec toujours plus d'idées au fil des pages. Bonne lecture Cyril Foucher

Edito PHOTO 1ERE DE COUVERTURE Papier peint "Oxymore" By Casamance chez

ENVIE D'INTÉRIEUR

Les murs ont

IDÉES DÉCO

LIFESTYLE

DES IDÉES !

L'éditeur Casamance nous fait découvrir les papiers peints panoramiques autrement avec sa nouvelle gamme de revêtement muraux Oxymore. Exit les vieilles tapisserie type "vue sur les montagnes et petits chamois" (devenu summum du kitsch) et place à la subtilité, aux jeux de matières, à l'art, au trompe l'oeil.

Écrit par Aurore STAIGER

Un temps boudé au profit de revêtements muraux plus basiques, le papier peint revient en force depuis les années 2000. Accessible à tous les budgets, du papier ordinaire au plus luxueux dans une infinité de motifs et de matières, ses techniques de production se voient facilitées par l’essor de l’impression numérique. Le papier peint reprend sa position de leader en support d’expression décorative et artistique, en écho à son passé d’habillement mural le plus utilisé au monde jusqu’aux années 1980 !

Le papier peint dans tous ses états !

déal pour procurer un cachet unique à son intérieur, le papier peint s’applique au gré des envies. Il habille un pan de mur assorti à la couleur dominante de la pièce, dessine une tête de lit ou relooke un paravent. Les grands classiques, victorien, toile de Jouy, motifs romantiques ou tirés de gravures anciennes, de figures animales ou végétales, restent incontournables dans les

dernières collections de chez Cole & Sons. La maison anglaise fondée au XIXè siècle est référence en la matière, décorant nombre d’intérieurs prestigieux dont les palais de Buckingham et de Westminster. Le baroque demeure une source foisonnante d’idées pour les créateurs qui le revisitent à travers formes décalées et teintes flashy. Parmi les motifs basiques, les tartans écossais séduisent toujours, comme les rayures de toutes couleurs et épaisseurs mises à l’honneur chez Au Fil des Couleurs. Question textures, les choix sont multiples ! Chez Elitis, la gamme de revêtement mural Mindoro propose un panel de matières

naturelles, du papier mâché aux fibres de palmier, des bambous aux écorces d’abaca.

L’ère de l’impression numérique Né au milieu du XVIIIè siècle en France et en Angleterre et s’inspirant des papiers chinois, le papier peint se démocratise grâce à l’essor de la fabrication industrielle. Celle-ci s’effectuait via diverses techniques dont la plus courante, l’héliogravure fonctionnant par des cylindres gravés - s’avère peu flexible. Avec l’émergence de l’impression numérique, la souplesse de production bouleverse l’usage du papier peint. Il est désormais possible, rapide et moins cher de produire en petites séries, voire à l’unité. Ainsi, l’on peut personnaliser motifs et couleurs à la demande et pour une surface donnée, ce qui facilite la pose du papier. La décoration se voit plus simple à changer, un atout pour les professionnels renouvelant régulièrement l’ambiance de leur boutique, hôtel ou restaurant. Enfin, le numérique permet aux designers d’éditer leurs prototypes et d’approfondir leur démarche créative... A gauche, collection « Mindoro » by ELITIS

Applique « KUKKA » Design Laïna Gianferrary et Amélie Roux. Structure filaire acier peint noir mat et boule de verre opale blanc - 70 ou 50 cm. Prix : En magasin - ROCHE BOBOIS

Tableau « Bouche sucrée » Sans aucun artifice particulier, ce tableau donne une forte sensation de gourmandise. Prix : En magasin UN AIR DE VOYAGE / H&H

Tendances

Papier peint « Wonderland - Napoli » d’Elitis Une création originale qui s’ouvre sur monde magique et fait revivre des souvenirs d’enfance. Au fil du regard les images s’animent, prennent du relief et se lisent en 3D . Prix : En magasin ENVIE D’INTÉRIEUR

On s’accroc aux mu

Années

he !

Miroir « Yubu » by Roberto Paoli pour Cinna Verre miroir comprenant 5 cubes/casier en MDF laqué argile, éléphant, blanc, anthracite et noir. Prix : En magasin - OUNO

Ici un coussin très glamour parfait pour une touche 90’ très facile à marier - Prix : A partir de 14,95€ UN AIR DE VOYAGE / H&H

90’

Ensemble « Iron Tree » Design Wood & Cane Tressé à la main avec du fil d’inox sur une structure en acier inox. Table basse : 100 x H.31 cm / Table basse : 70 x H.26 cm / Bout de canapé : 55 x H.36 cm Prix : En magasin - ROCHE BOBOIS

Patères design en bois multifonction Prix : En magasin - CASA 3D

Table d’appoint. Cette petite table très pratique existe en trois coloris, laiton, cuivre ou zinc. Celle-ci se mariera parfaitement avec des couleurs acidulées pour la touche 90’ - Prix : A partir de 95€ ENVIE D’INTÉRIEUR

MAISONS D’AUVERGNE Magazine trimestriel gratuit édité par ADCOM SARL - RCS : 75341914200017 APE : 5814Z Tél : 04 73 36 66 48 - Fax : 0473 14 62 62 - mda63@orange.fr Directrice de publication : Amélie JEAN-FOUCHER REDACTION Chef de rédaction : Cyril Foucher ; Rédactrice : Aurore Staiger Conceptrice d’intérieur : Angélique Mancip : 06 88 26 10 82

PUBLICITE : Amélie Jean-Foucher : Tél : 06 47 35 47 04 ; @ : maisonsdauvergne@gmail.com

DESIGNER Christian Werner CLERMONT Souterrain Les Imprimantes 3D Les MURS ont des IDÉES IDÉES DECO ON S’ACCROCHE AUX MURS TENDANCES ANNÉE 90’ LA TOUCHE JUNGLE L’ART DE LA TABLE

VISITE PRIVÉE INSPIRATION DÉCO Carnet d’adresses

08 16 24 66 32 34 36 38 40 42 66 68 06

PHOTOGRAPHIE : Karine Joannet : karine.joannet@gmail.com Crédits photos : Karine Joannet, Aurore Staiger, Casamance, Fotolia.com, Maisons d'Auvergne, Florian Martinez , GRAPHISME : Amélie Jean-Foucher IMPRESSION : Fusium - Tirage : 25 000 exemplaires N° ISSN : 2264 - 430 DÉPÔT LÉGAL : Mars 2015 Toutes reproduction de textes, photos, graphismes, publiés dans ce magazine est interdite. Les documents transmis ne sont pas rendus et implique l’accord de l’auteur pour publication. La direction du magazine et l’éditeur ne sont pas tenus responsables du contenu des publicités. L’éditeur et l’imprimeur ne sont pas responsables du contenu des informations publiées dans ce numéro.

ERRATUM

Dans notre numéro précédent Maisons d’Auvergne (n°9), une erreur concernant le nom du photographe a été publiée dans l'ours du magazine page 3. En effet, les photos publiées dans nos pages DECO, dans notre rubrique " VISITE PRIVÉE " ainsi que dans les publireportages "HISTOIRE D'EAU" et LAURENT BOUCHARDON, ont été réalisées par FLORIAN MARTINEZ DU STUDIO ATRIUM et non par Jérôme Pallé. Nous vous présentons toutes nos excuses pour cette erreur. Amélie JEAN-FOUCHER Directrice de publication

DESIGNER

Christian WERNER

S’identifier dans la forme

Excellent Product Design aux German Design Awards 2015 pour le canapé Prado, mis à l’honneur sur le site web de Cinna... Christian Werner fait l’actualité à travers des créations alliant élégance et côté pratique. Exerçant le design de mobilier et d’espaces intérieurs depuis une trentaine d’années, le designer basé à Hambourg se déclare « plus à l’aise avec les images qu’avec les mots. » Il s’est tout de même prêté à l’exercice de l’interview, nous écrivant ses idées aussi bien qu’avec des formes.

Avez-vous toujours souhaiter devenir designer de mobilier ? Je devais avoir quatorze ans lorsque j’ai lu quelque chose sur le design dans un magazine. J’ai tout de suite eu un déclic. Mon intérêt et mon enthousiasme pour le meuble et l’habitat sont venus plus tard. C’est probablement cet aspect sculptural qui m’a ému. Dessiner des ventilateurs ou des imprimantes est moins dans mon objectif.

Qu’est-ce qui vous plaît dans le design d’intérieur ? C’est le facteur humain, la possibilité de donner aux gens quelque chose avec lequel ils peuvent s’identifier. Le mobilier est bien plus que donner forme à une fonction. J’aime imaginer des intérieurs pour développer un concept, projeter les espaces de travail et de vie qui en découlent, l’idée globale, les différents éléments, les fonctions, les matériaux. Mais pour cela vous feriez mieux de demander à ma femme : elle est spécialiste de l’intérieur !

Canapé " Prado " : Prix de « L’Excellent Product Design aux German Design Awards 2015 » - by Cinna chez Ouno

Parlez-nous de la création de votre studio en 1992. J’ai étudié le design à Berlin et à Hambourg puis j’ai travaillé quelques années dans un studio de design. Mais je rêvais depuis le début de monter mon propre studio. Je pense qu’on le sent au fond de nous, si l’on a confiance et qu’on s’estime capable. Bien sûr, les premières années ne sont pas toujours faciles, mais j’ai été plutôt chanceux. 08

Programme de meubles pour équiper toutes les pièces de la maison, meubles de séjour ou de salle à manger, armoire pour la chambre ou l’entrée, ou bien coffres TV-Hi-Fi. Les finitions des coffres sont en laque satinée blanc pur, mastic, argile ou éléphant ou laque blanc brillant. Les tops sont assortis laqués ou Lati sable ou Lati cendré. Les portes pour certains éléments existent en verre émaillé blanc. Les coffres sont sur piétement ou sur vérins. Les étagères murales sont en aluminium laqué coloris au choix.

Collection " Everywhere" by Ligne Roset chez Ouno 09

DESIGNER

Fauteuil Mayon by Leolux chez Ouno

Les canapés et fauteuils sont ceux qui reflètent le style de leur propriétaire. Je peux créer un style “ personnel ” et exprimer comment je ou nous souhaitons vivre. PRADO par exemple laisse de côté l’idée classique du canapé où plusieurs personnes s’asseyent alignées, d’habitude contre un mur, pour regarder vers où ? Je rêvais d’un stratagème qui offre un maximum de liberté dans les positions et les usages.

Quels sont vos projets actuels et futurs ? Pour Ligne Roset/Cinna, je développe depuis presque quinze ans la gamme de mobilier de rangement EVERYWHERE. Et ce printemps sortira une série pour la salle de bains que j’ai créée pour Duravit. Au prochain salon de Milan sera présenté un nouveau meuble pour Thonet, la plus ancienne compagnie de design de mobilier. Ça a été vraiment sympa de créer une pièce contemporaine impliquant cette extraordinaire technique traditionnelle de bois courbé à la vapeur. Écrit par Aurore Staiger

Vous concevez aussi des inté- Avez-vous reçu de rieurs et showrooms. Comment nombreux prix , dont l’Excellent Product cela s’est-il ajouté ? aux GerL’un de mes premiers projets fut Design man Design Awards une chaise pour Ligne Roset, un 2015...? grand succès commercial. En parallèle du mobilier, j’ai créé des intérieurs, des boutiques dont beaucoup d’agences et de stands pour Ligne Roset. L’un de mes autres premiers clients a été le Club Med.

Vous avez créé les chaussures ZOE en 2008, sortant du design d’ameublement... ZOE est un bon exemple de tout ce qu’est la créativité : garder l’esprit ouvert, avoir du flair, poser des questions comme un enfant. J’ai peut-être juste imaginé des semelles compensées comme un cadre creux, n’étant pas créateur de chaussures. Avoir une certaine distance peut aider, cela permet d’oser des idées plus radicales. D’un autre côté, j’ai appris qu’il est nécessaire d’être un vrai spécialiste pour trouver les réponses justes. Cela peut sonner contradictoire, mais la vie n’est-elle pas ainsi ? Et c’est ce qui rend mon métier extraordinaire et excitant.

Vos produits phares concernent plutôt les canapés et fauteuils. Est-ce une préférence ? Le mobilier d’assise est très sculptural. En plus du confort, c’est un véritable objet tri-dimensionnel, plus que la plupart des autres meubles.

Bien sûr, je suis heureux et assez fier. Mais honnêtement, je ne compte pas mes distinctions. Elles n’ont pas tant d’impact sur moi. Je regarde en avant et continue de courir. D’accord j’ai reçu ce prix, c’est génial bien sûr. Mais j’ai travaillé sur ce produit il y a deux ans, je suis ailleurs aujourd’hui. Ma plus grande motivation n’est pas d’être récompensé mais d’avoir de nouvelles idées intéressantes et même meilleures si elles trouvent leur voie jusqu’à la production.

Comment tenez-vous compte des évolutions de nos modes de vies dans votre travail ? Comme n’importe qui, je ne peux pas prévoir le futur. Et je ne me soucie pas trop des tendances. Je crois en une évolution vers de meilleures solutions. En tant que designer, je peux seulement trouver des interprétations d’états culturels et psychiques dans lesquels je vis. Je dois juste garder mes sens en éveil, et entretenir le plaisir de travailler. 10

( m o b i l i e r e t o b j e ts d e s i g n ( 10 rue Massillon 63 000 Clermont- Ferrand Tél : 04 73 14 92 96

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Travailler partout

U N AIR DE VOYAGE / H&H

Reportage réalisé par Aurore STAIGER

Les vitrines relèvent plus du musée que d’un showroom ! A chaque meuble son étiquette précisant le pays d’origine, et autant d’histoires contées par notre hôte qui parcourt le monde à la recherche de produits issus de savoirs-faires traditionnels mais aussi d’inspirations récentes. Dans la boutique, il n’est pas incongru de trouver une chaise en métal bariolé du Togo à côté d’une table basse indienne finement travaillée et d’un salon contemporain.

Pour voyager "Le voyage au début et à la fin", c’est ainsi que Jean-Louis Simon explique le pourquoi de son parcours, soit près de huit années passées à l’étranger en vingt-cinq ans de carrière. L’envie de bouger se ressent depuis toujours et c’est dès ses seize ans que cet Auvergnat commence à parcourir l’Europe et le Maghreb en auto-stop.

Après un DUT en génie électrique, il travaille un an pour financer son départ en Amérique latine. Au Chili, il trouve un travail et apprend l’espagnol puis explore le continent, "je me suis promené pendant deux ans." Cherchant l’activité qui permettrait ses voyages, il commence par acheter des bijoux au Pérou et les revend sur les foires et marchés de France, et ajoute d’autres produits du Mexique et du Guatemala 12

minutieusement choisis, "lorsque je voyais une belle pièce, je posais les questions, je remontais jusqu’à la région d’origine du produit et à son artisan. J’apprenais aussi toutes les règles de chaque pays en interrogeant un ou plusieurs exportateurs pour travailler en conformité avec les différentes législations" ajoutet-il. Une connaissance pratique qu’il a depuis élargie à l’Afrique et à l’Asie.

D’abord seul, Jean-Louis est ensuite aidé par sa femme sur les marchés, stockant chez eux et sillonnant la France en camion. A l’époque, ils décident de louer un fond de commerce rue des Gras à Clermont-Ferrand qu’ils nomment El Tumi, et vendent bijoux et vêtements. Bien que la location soit signée juste pour un mois sur la période de Noël, le magasin est toujours là, après une vingtaine d’années ! S’intéressant au meuble et à la décoration, JeanLouis Simon ouvre ensuite Un Air de Voyage en face de la cathédrale. Toujours plus pointilleuse, la sélection des produits exige du temps, mettant de côté l’envie de découverte du voyageur, "il y a un sentier au pied d’une forteresse près de Jaïpur que j’aimerais bien explorer, je me le dis à chaque fois mais pas le temps : je dois avant tout superviser les meubles à l‘atelier" confie Jean-Louis, car toutes les trouvailles sont restaurées et adaptées à nos dimensions - sans être relookées - dans des ateliers sur place, et ne sont envoyées en France que terminées. Toujours en recherche de curiosités, JeanLouis part quatre à cinq fois par an, entre trois et quatre semaines, chaque voyage étant préparé plusieurs mois à l’avance...

modernes, Jean-Louis songe vite à proposer une gamme contemporaine car celle-ci « offre ce dont on a besoin". Ainsi en arpentant les espaces du magasin, l’on peut d’abord dénicher l’objet du bout du monde et choisir l’ensemble contemporain qui le mettra en valeur, ou à l’inverse, composer son mobilier actuel et y ajouter une touche d’exotisme par la pièce chinée au cours d’un voyage. Pour cela, l’enseigne s’associe avec le groupe hollandais H&H, pour "leurs valeurs humaines, leur sérieux et l’efficacité de leurs services" précise M. Simon, en plus du fait que "cette société travaille surtout le bois et produit chaque meuble un à un, sur mesure."

Au fil des années est né un concept où Un Air de Voyage et H&H permettent d’infinies possibilités pour un intérieur moderne, confortable et parsemé d’éléments remarquables par leur identité et leur histoire. La recette plaît, et un second magasin doit ouvrir ses portes à Bourg-en-Bresse en mars 2015. Enfin et même s’il était déjà possible de commander sur internet, le site web a fait peau neuve en août 2014, auquel s’ajoute un site By Mr Simon consacré aux pièces très spécifiques s’adressant plutôt aux collectionneurs, comme ces étonnants masques d’Afrique noire qui remplissent les étagères de l’arrière-boutique !

Allier la pièce d'art et l'intérieur fonctionnel "Nous nous sommes beaucoup amusés en centre ville" se souvient-il. Néanmoins et l’opportunité s’étant présentée, l’enseigne déménage fin 2013 à Cournon dans le magasin de 1000 m2 déjà actif depuis sept ans. Avec l’expérience, la sélection ne vise plus uniquement le beau et l’authentique mais aussi le fonctionnel. Même si certaines pièces sont plutôt

Amoureux de la découverte, JeanLouis Simon a réussi à concilier métier et passion : voyager et faire voyager par des objets du monde. Et malgré la charge de travail, celui-ci parvient encore à prendre un peu de temps pour d’autres projets, loin de nos frontières. 13

Interougehome

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impose sa marque

Reportage réalisé par Aurore STAIGER Installée à Clermont-Ferrand depuis sa création en 2011, la société Interougehome perfectionne son offre de salons de jardin et de meubles de salles de bains. Désormais marque déposée, celle-ci nous livre les quelques préceptes qui lui assurent qualité et prospérité.

Modeler la marque à l’image Garantir la qualité de la demande Spécialiste du mobilier de jardin, Interougehome affirme son offre des meubles de salle de bains en y proposant quelques exclusivités. « Nous sommes devenus créateurs pour donner à notre marque « un caractère design et moderne » déclare la jeune directrice. Ainsi, certains modèles sont directement conçus avec le fabricant, dont un support double vasque gris chiné ainsi que leur produit phare, une vasque en fleur sur un meuble rose dont le succès envisage la création d’une série. Rien n’est laissé au hasard, l’identité des produits se forgeant suite aux expériences vécues, et la société analysant les attentes et préférences de sa clientèle. En ressortent une tendance des meubles longs à double vasque et à forte capacité de rangement, un engouement pour le noir et le blanc, la brillance, et un côté « simple et classe « ! Découvrant l’enseigne par internet, Marie-José y trouve le design qu’elle cherchait, « un ensemble blanc laqué dont un meuble long avec vasque et robinetterie, une armoire verticale et une armoire miroir. L’équipe a été très agréable, je les encourage vivement ! »« affirme cette Chamaliéroise. Enfin, l’entreprise s’adapte à l’exigence croissante de service sur-mesure, notamment par un outil de personnalisation sur son site web, et par la possibilité de commander à l’unité chez son fournisseur.

Interougehome pariant sur la transparence, la question de la qualité est abordée sur chaque fiche produit du site web à travers un tableau comparant « vu sur le marché»« et « chez Interougehome ». « Par exemple, celui-ci révèle un meuble en bois massif et épais au même prix que le panneau aggloméré d’un concurrent, précise si tel ou tel élément est offert ou en option, et montre la différence sur le délai de livraison. En constante veille concurrentielle, la directrice cherche le meilleur rapport qualité-prix, « dans notre gamme de prix, 90 % des produits sont fabriqués en Chine. Nous pouvons nous positionner favorablement et proposer une meilleure qualité en réduisant les intermédiaires, puisque nous traitons directement avec le fabricant «» explique-t-elle. Une politique lui facilitant également le contrôle qualité.

©SAS Immodeal 63

Développer la gamme... et le marché Avant d’élargir son offre, la société tient à compléter ses choix de mobilier de salle de bains : vasques, rangements et miroirs. La société Immodeal 63 rénove des appartements pour leur revente et fait régulièrement appel à Interougehome, son représentant raconte : « j’appelle d’abord la directrice, et selon mes critères et mon budget, elle fait une présélection «». Satisfait de la qualité et notant les nouveautés, ce client espère voir un jour du mobilier de cuisine chez Interougehome et les aide à se faire connaître, « l’enseigne est peu connue, on ne la voit pas de l’extérieur. Je leur envoie des clients et certains ont déjà acheté ». « Distribuant en France et dans les pays limitrophes, Interougehome appuie sa visibilité sur le référencement web et par son positionnement sur les sites comparateurs. Convoitant les marchés espagnol et allemand, l’entreprise clermontoise souhaite avant tout se faire connaître dans la région et accueillir les locaux dans son showroom.

La simplicité rencontre la modernité www.interougehome.com

2 rue Gutenberg, ZI Le Brézet 63100 Clermont-Ferrand Tél : 04 73 23 75 75 15 contact@interougehome.com

PATRIMOINE

CLERMONT Souterrain Reportage réalisé par Aurore STAIGER

Loin du tumulte de la surface, insoupçonné par certains, rêvé par d’autres, un silencieux monde parallèle semble avoir figé le temps et l’Histoire dans les strates du sol volcanique. A l’abri du froid comme du chaud, les sous-sols du vieux Clermont regorgent de curiosités fragiles et insolites qu’une poignée de passionnés tente de comprendre et de faire connaître, pour mieux les préserver.

rès d’un millier de caves de toutes tailles, c’est ce que cacherait dans son épaisseur la butte du centre ancien, selon certains membres de l’association ACAVIC, l’Association des amis des caves du vieux Clermont. Jusqu’à cinq étages de sous-sols au niveau du plateau central nous révèlent les évolutions architecturales et autres remaniements urbains depuis l’époque gallo-romaine. Souvent dénuées de charpentes, les salles et galeries sont creusées à travers le tuf. Ce mélange compact de roches volcaniques et sédimentaires remonterait à 160 000 ans, formé par les projections d’un ancien cratère de 1,5 kilomètres de diamètre qui s’étendait sur l’équivalent ouest de la ville, le quartier de Jaude en son centre. Leurs murs affichent autant de couches que le nombre d’éruptions, jusqu’à quatre cent selon les géologues. Le matériau compact est idéal pour y accueillir des galeries tout en supportant la ville en surface. Mais surtout, le tuf clermontois

offre une constante climatique exceptionnelle, la température ambiante ne variant qu’entre 10 et 12 °C, la cave de Grandseigne, rue Pascal, enregistrant parfois jusqu’à 15 °C en plein été. Guidés par le biologiste René Ribeyre, nous descendons à plus de six mètres sous la rue Balainvilliers, dans une obscurité totale densifiée par le fort taux d’humidité. Le scientifique s’empresse de relever la température, 10,2 °C, car notre seule présence influe sur l’environnement confiné : cinq minutes plus tard, le thermomètre affiche déjà 10,6 °C. Toutes les semaines, René visite deux caves “ laboratoires ” et leurs écosystèmes, toute une faune évoluant dans le noir, mais aucun rat, ceux-ci préférant côtoyer les lieux habités par les humains ! Dans ces véritables grottes, les créatures sont plus petites mais tout aussi intéres16

A.B.S.I.S VOUS PENSEZ NOUS CRÉONS

santes : milles-pattes, araignées, charançons et même des isopodes, s’apparentant à la famille des crustacés ! Côté végétation, d’étranges champignons prolifèrent.

VOTRE BILLARD 10 rue Montplaisir 63000 Clermont-Ferrand Tél : 06 14 99 24 97 ou 06 22 69 48 52 17 zambonin@cegetel.net

PATRIMOINE Néanmoins, le gruyère volcanique clermontois revit peu à peu. L’association ACAVIC travaille sur la sauvegarde des caves remarquables de l’Hôtel-Dieu, dont le dédale s’étendrait sur plusieurs kilomètres. Et bien qu’aucune visite ne soit organisée pour des raisons d’aménagement et de sécurité, et parce que la majorité de ces caves sont privées et parfois difficiles d’accès même pour leurs propriétaires, quelques espaces demeurent tout à fait accessibles : entre autres, le bar de La Perdrix possède une salle en sous-sol, bien qu’il compte encore un niveau de galeries fermé au public. La cave de Grandseigne prolonge la boutique, et la galerie d’art Gastaud y installe ponctuellement une partie de ses expositions.

Vers la cathédrale, les caves sont plus sèches et servent aussi bien à conserver la chaleur que le froid. L’exemple le plus parlant est sans doute celui de la cave de Grandseigne où, entre les bouteilles de vin, un hypocauste - système de chauffage par le sol de l’époque romaine - côtoie deux glacières construites au Moyen Âge. Ces dernières consistent en un trou étroit et haut de quelques mètres où l’on stockait la glace hivernale pour l’année : l’ancêtre du réfrigérateur ! De par leur stabilité climatique, les sous-sols de Clermont ont eu de multiples fonctions selon les époques : hormis égoûts et catacombes, ils protégeaient le charbon, le vin, l’affinage des fromages, et ont servi de refuges aux résistants et populations durant la Seconde Guerre Mondiale. Cependant, d’autres caves ne sont

pas aussi hospitalières. À l’Hôtel Fontfreyde rue des Gras, le rez-de-chaussée du Moyen Âge a été transformé en sous-sol depuis la nivellation de la rue. Il a fallu condamner celui-ci pour raison “ géologique ”, car le maar (croûte du cratère de l’ancien volcan) de la place de Jaude emprisonne des poches de gaz reliées à ces caves via des fissures trop difficiles à colmater. Le taux de gaz carbonique trop élevé pour nos poumons empêche une exploration prolongée. D’autres lieux ont été abandonnés dans ces dernières décennies, comme les caves à vin suite à l’épidémie de phylloxera, et beaucoup se sont muées en débarras voire en déchetteries sauvages alimentées par les soupirails communiquant avec la rue. 18

Remerciements : Olivier Mordier, caves Grandseigne ; Jean-Michel Perez, pub la Perdrix ; Nathalie Da Silva, service culturel de la ville de Clermont-Ferrand ; Jacqueline Bourdet, présidente association ACAVIC ; René Ribeyre, membre de l’association ACAVIC ; Claire Gastaud, galerie Gastaud.

PUBLIREPORTAGE

Reportage réalisé par Aurore STAIGER

SoLiterie

vers l’expertise du sommeil Fraîchement installée dans la zone commerciale d’Aubière et entièrement consacrée à l’univers de la literie, SoLiterie est l’une des nouvelles enseignes composant l’ensemble des magasins Cavagna. Forte d’une identité forgée par son équipe et par sa spécialisation, la boutique s’impose peu à peu comme référence en la matière. « Lorsque nous étions installés rue de la Pradelle, la literie n’était pas séparée du meuble. Aujourd’hui, nous offrons un accueil plus complet et spécialisé »« explique Thierry Sigaud, commercial chez Cavagna depuis vingt-trois ans et responsable de SoLiterie. Lancée en juin 2014, la toute jeune enseigne est l’aboutissement d’une longue histoire. En effet, c’est en 1950 qu’un premier magasin d’ameublement est ouvert par l’ébéniste Cavagna. A son décès dans les années 1980, ses employés reprennent l’entreprise composée de trois maga-

sins à Clermont-Ferrand, Riom et Issoire. Elle trouve ensuite un nouveau propriétaire en 2010 en la personne de Stéphane Rey, dont le père, fondateur du groupe Rey, était fabricant de meubles distribués chez Cavagna. Du fait de sa notoriété dans la région, le nom d’origine est conservé, et c’est lors de son déménagement à Aubière que chaque pôle d’ameublement se voit distingué.

nous, nous devions donc nous positionner efficacement. «» Employée chez Cavagna depuis quatre ans, Angélique explique que le fait d’être dans une zone commerciale permet aux clients de venir comparer plus facilement avec les offres concurrentes, et constate une hausse de la fréquentation. Depuis le rachat de l’enseigne, « nous avons plus de responsabilités et sommes plus écoutés »« note Thierry. Ainsi, lui et son équipe n’hésitent pas à se retrousser les manches pour élaborer leur outil de travail, réalisant peinture, électricité, parquets et luminaires. « C’est notre bébé »« déclare Angélique, qui souhaitait une ambiance feutrée avec éclairage doux et musique reposante. C’est d’ailleurs en bleu de travail qu’ils réalisent leur première vente ! Depuis, les deux commerciaux ont accueilli Manon, apprentie à l’Institut des Métiers, et participent équitablement à toutes les tâches. « On s’entend bien »« souligne Angélique, « la bonne ambiance transparaît, l’achat chez nous doit être un plaisir. »«

Vers l’exhaustivité « Avec SoLiterie, nous nous sommes rendus compte du manque à gagner, d’une demande latente. Une enseigne qui se concentre sur un domaine rassure le client «» constate Angélique. Ainsi, l’objectif de répondre à toutes les demandes passe non seulement par la literie, mais aussi par un choix de canapés convertibles, lits rabattables et dressings avec lit intégré. Quant aux matelas, les modèles évoluent de 300 à 3000 euros ou plus, et sont choisis parmi des marques de référence, dont le danois TEMPUR, mais aussi EPEDA, MERINOS ET SIMMONS pour les matelas à ressorts, ou encore BULTEX, DUNLOPILLO, ANDRÉ RENAUD, et SOCOFAL - un fabricant indépendant de l’Aveyron - pour les matelas en mousse. Alors comment se démarquer ? « Nous pouvons réaliser du sur-mesure à la demande, par exemple pour des lits anciens.

L’identité d’une enseigne toute neuve « Un monstre de 5000 mètres carrés, ça ne se déménage pas comme cela, il fallait trouver un terrain qui supporte une telle structure »« confie Thierry, évoquant les raisons de leur nouvelle installation. « A la Pradelle, le grand bâtiment sur cinq niveaux vieillissait »« ajoute-t-il, « la clientèle venait dans ce quartier juste pour 21

Nous écoutons nos clients, et en fonction de leurs souhaits, nous les orientons vers ce qui sera un plus pour leur confort «» précise Thierry. Et afin de compléter la gamme, les accessoires s’installent peu à peu en magasin. Le choix d’oreillers, couettes, traversins et linge de lit est « en cours de peaufinage »« dans ses coloris et ses matières.

Chacun son sommeil Arrivée récemment dans l’univers de la literie, Angélique s’aperçoit du caractère intimiste de ses produits, « cela demande un feeling, une sensibilité. Les gens nous confient beaucoup de choses, ils nous parlent de leur santé, de leur « Elle apprend aussi à sommeil... ». composer avec des avis très partagés, « cela arrive très souvent que dans un couple, la femme préfère un matelas moelleux et l’homme un matelas dur. On doit aussi faire face à des idées préconçues. Beaucoup ont un produit en tête, et repartent avec l’opposé »« se félicite-t-elle. Autre constat, « le design du matelas évolue et compte de plus en plus pour le client. »« Enfin et malgré la fierté d’accueillir une clientèle troisième génération, l’équipe s’attache à fidéliser chaque acheteur par un système de remises et des cadeaux de fin d’année. Assurant la prestation jusqu’à la livraison et l’installation, SoLiterie poursuit son développement avec, en cours, la création d’un site web afin d’informer des opérations commerciales de la boutique. Enseigne toute neuve du groupe REY CAVAGNA qui compte sept magasins en France, SoLiterie s’y positionne comme pilote de par son expertise du sommeil.

PUBLIREPORTAGE

Louer son CANAPÉ !

Le succès du confort Reportage réalisé par Aurore STAIGER

Chateau d’Ax

le salon fait peau neuve « Il faut enlever son blouson et s’installer comme si l’on était chez soi, les gens doivent se sentir chez eux. » Voici la règle du magasin selon Ludivine, jeune commerciale chez Château d’Ax. Nouvellement installé à Aubière, le leader milanais dépoussière son image et promet innovations et nouveautés pour la saison 2015. Derrière des publicités facilement identifiables par cette sculpturale blonde qui ne peut se défaire du confort de ses canapés, se révèle une entreprise familiale créée par Bruno Colombo en 1948. L’enseigne assure sa présence dans quatre-vingt-trois pays sous forme de franchises dont celle de Clermont-Ferrand, rachetée en 2012 par la famille REY. Egalement propriétaire des magasins Cavagna, celle-ci décide de regrouper l’offre et les forces de vente en plaçant Château d’Ax à côté des autres boutiques du groupe à Aubière en 2014.

Magasin tout neuf, équipe toute neuve « Nous allons habiller les murs, donner une identité visuelle à chaque gamme, allier le sobre et la couleur, l’ambiance sera beaucoup plus chaleureuse, « assure Thierry Sigaud, responsable de SoLiterie et supervisant Château d’Ax depuis octobre 2014. La transformation est annoncée pour le printemps 2015, mettant à l’honneur les lignes Luxury, New Design, Panoram’Angles, Relaxform, Buffle & Prestige, Incon22

tournables, et Emotion du fabricant. La boutique est jeune, tout à l’image de son équipe ! Arrivée en septembre, Ludivine a déjà fait ses preuves au sein d’une grande enseigne de décoration. Quant à David, diplômé de management en action commerciale, celui-ci a été recruté sur les mêmes qualités d’implication et de dynamisme. « Je leur dit : c’est votre magasin, vous le faites à votre image, vous en êtes les acteurs « explique Thierry, soutenant l’esprit d’entreprise, le sens des responsabilités et la complémentarité de son équipe.

La marque se positionne surtout en haut de gamme, et propose canapés fixes, parfois modulables, canapés à relaxation manuelle ou à relaxation électrique. Cette dernière, intégrée peu à peu dans des modèles contemporains, séduit toutes les tranches d’âges, « certains jeunes achètent après avoir testé ce confort et mis de côté l’a priori de l’article pour personnes âgées « constate Thierry. Le produit se démocratise, tout en améliorant son confort et sa durabilité, notamment en densifiant les mousses d’assises, « passées de 30 à 35 kilos par mètre cube ces dernières années. « Les collections sortent au rythme d’une par an, disponibles après les soldes d’hiver.

dire qu’aucun stock n’est envisageable ! L’équipe observe que c’est cette diversité qui séduit le client, celui-ci pouvant visualiser son salon en 3D sur le site web de la marque comme en magasin, en imaginer les coloris, et s’improviser architecte d’intérieur, guidé par les experts. Enfin et pour assurer une installation sans faille, toutes les commandes sont systématiquement déballées et vérifiés en amont.

Le service est encore peu connu, Château d’Ax étant le seul en France à proposer un service de location de canapés sous forme de LOA, c’est-à-dire Location avec Option d’Achat. Ainsi, on peut louer sur trois, quatre ou cinq ans de façon mensuelle avec un apport le premier mois et sous couvert de la garantie. L’échéance finie, on peut acheter son canapé en versant le montant de l’option d’achat, ou bien le restituer gratuitement à la société de location, à savoir UZ’IT, qui propose d’autres types de produits hautsde-gamme. Une alternative intéressante pour ceux qui veulent tester leurs choix, qui craignent de se lasser, ou bien pour des personnes qui s’installent quelque part pour une période définie, ceci évitant d’acheter pour revendre ensuite... En plus d’une collection très contemporaine, 2015 annonce la sortie des ensembles de meubles muraux à composer. Evoluant dans ses produits comme dans son savoir-faire, l’équipe intervient de plus en plus comme conseil auprès du client, « c’est notre vitrine, c’est chez eux qu’on voit les produits, c’est là qu’ils sont valorisés ! «

Le principe du canapé unique

« On peut faire ce qu’on veut dans un budget abordable. Ce n’est pas plus cher de vouloir une autre couleur que celle en magasin »« affirment les commerciaux. Château d’Ax offre ainsi une infinité de déclinaisons parmi « des centaines de tissus, de cuirs, et de mélanges des deux sur les trois cent modèles existants »« ajoute Ludivine. Une telle personnalisation implique une fabrication à la demande du client, les structures nues à l’usine étant adaptables à ses choix. Il en va sans 23

DECOUVERTE

Imprimersa maison

Le bien-être par excellence

Reportage réalisé par Aurore STAIGER

Bien que la plupart des expérimentations relèvent encore du prototype, chaque nouvelle construction réalisée par impression 3D fait le buzz ! Façonnant toutes sortes d’objets via Conception Assistée par Ordinateur et décuplant les échelles, l’impression numérique repousse ses limites et engendre une course effrénée aux innovations. Celle-ci prédit un bouleversement créatif, technique, mais aussi économique de la sphère du bâtiment.

Le buzz chinois Au printemps 2014, l’entreprise WinSun faisait la une des médias en fabriquant une dizaine de petites maisons... avec une imprimante 3D ! La performance n’avait exigé que 24 heures pour un coût d’environ 3500 euros par maison. Et en janvier 2015, la même société a présenté un immeuble de cinq niveaux ainsi qu’une villa de 1100 m2, dont chaque élément « imprimé »« en usine a ensuite été assemblé sur le site. La machine, longue de 40 mètres sur 10 de large et haute de 6 mètres, relève de la méthode dite de fabrication additive, c’est-à-dire par le dépôt de couches successives de ciment par un bras motorisé sur trois axes. Ciment classique allié à d’autres éléments recyclés comme la fibre de verre, le matériau constitue un atout environnemental et WinSun projette d’ouvrir des usines de recyclage pour fournir sa matière première.

plus large échelle et remplaçant le plastique par le béton à prise rapide, le projet envisage un équipement que l’on peut placer sur le chantier. Monté sur deux rails de chaque côté du futur édifice, celui-ci soutient un portique auquel est suspendu un bras contrôlé par ordinateur et versant le matériau. La conception de ces murs très résistants faciliterait l’intégration des réseaux de plomberie, électricité, téléphonie et aération. Une telle

machine réaliserait une maison complète (et non des pans de murs séparés) de deux niveaux en 24 heures.

Le contour crafting La technologie du Contour Crafting est lancée par l’ingénieur Bherokh Khoshnevis et son équipe de l’Université de Californie du Sud. Lors d’une conférence TED en 2012, celui-ci déclarait : « Presque tout aujourd’hui est fabriqué automatiquement : chaussures, vêtements, outils, voitures... La seule chose que nous construisons encore de nos mains , ce sont les bâtiments. »« Transposant les principes de l’impression 3D à 24

LA MAISON DU CHAUFFAGE AU BOIS 25, Boulevard Pasteur - 63000 Clermont-Ferrand Tél : 04 73 34 24 13 - Fax : 04 73 34 14 65 lmcb@sfr.fr

DECOUVERTE

La course aux innovations De par le monde, les innovations technologiques sont sans cesse explorées, et certains dessinent des projets toujours plus fous. Alors que le chinois WinSun élabore son projet depuis une douzaine d’années et ne peut encore « imprimer » les toits de ses maisons, les recherches du Contour Crafting aux Etats-Unis se voient en partie financées par la NASA, celle-ci pariant sur les futurs édifices civils et même des aménagements lunaires ! En Europe, l’Université britannique de Loughborough s’est associée avec le cabinet d’architectes de renommée mondiale Norman Foster and Partners, le constructeur suédois Skanska et le groupe d’ingénierie Arup. Ensemble, ils affinent la fabrication automatisée de formes architecturales complexes, pour la plupart quasi-infaisables via un procédé actuel. Leurs objectifs : réduire le temps des chantiers, adapter des machines pour la construction d’immeubles d’acier, et commercialiser un modèle d’imprimante 3D. Chercheur depuis 2007 à Loughborough, Richard Buswell parle de sortir l’impression 3D des laboratoires et d’adapter les industries à son utilisation. Depuis fin 2013, le slovène Bet Abram peaufine la mise en vente de trois modèles d’imprimantes dont la plus grande peut construire de petits édifices et être placée sur un échafaudage. Enfin, des structures futuristes jaillissent de l’imagination des architectes. Ainsi, le collectif londonien Sofkill se penche sur des maisons faites en modules de fibres plastiques. De même, le hollandais Universe Architecture dessine les plans d’édifices réalisables en une seule phase d’impression et, en partenariat avec le cabinet DUS Architects, imagine la restauration design d’une maison en bord de canal à Amsterdam à l’aide d’une imprimante sur le site.

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Etats des lieux Ces projets rêvés demeurent sur papier. Cependant, l’impression numérique étant considérées comme un pilier majeur de la troisième révolution industrielle, celle-ci entraîne avec elle son lot de questions. Elle apporte des avantages indéniables en économie de matériaux, en gain de temps, en amélioration des conditions de travail et en utilisant des matières recyclées. Mais les réalisations restant encore rudimentaires, on peut craindre une tendance à l’uniformisation de l’habitat ou encore la raréfaction des emplois dans le bâtiment. Globalement, les chercheurs y voient plutôt un progrès technologique induisant une évolution sociale, le professeur Bherokh Khoshnevis comparant cela à la réduction du nombre d’agriculteurs aux Etats-Unis dans le siècle dernier, du fait des innovations dans ce secteur.

Interviewé en 2013 pour Dezeen Magazine, Bart Van Der Shueren est vice-président de la société belge Materialise, à la pointe des technologies d’impression 3D dans les domaines biomédical et aéronautique. Celui-ci voit dans les cinq à dix ans à venir une liberté accrue dans le design, mais aussi le moyen de combiner différents matériaux dans une seule impression, comme le plastique et le métal, perfectionnant des aspects tels l’isolation et voyant des fonctionnalités évolutives. Une thématique qui rejoint les think tanks déjà emballés par les principes de l’impression 4D, mais ceci est un autre sujet ! L’impression 3D encore peu répandue mais en expansion rapide rassemble son monde de professionnels, industriels, artistes et designers, et bénéficie depuis 2012 de son salon international, le 3D Printshow, dont l’édition parisienne se déroulera en octobre 2015.

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À PARTIR DE

20/02/2015 15:23

PUBLIREPORTAGE

Reportage réalisé par Aurore STAIGER

Lacombat

Label proximité... Depuis 90 ans ! Créée en 1924, la société Lacombat assure par sa longévité une position de référence. D’abord spécialisée dans la sellerie, l’enseigne s’oriente vers la pose de stores, fenêtres, volets battants et roulants, pergolas, portes et portails. L’activité prospérant dans le secteur de Riom, celle-ci s’amplifie par l’ouverture d’une seconde entreprise à Tallende au début 2015 : le Store Auvergnat. C’est en janvier 2007 que Sylvain Chosson prend la tête de Lacombat, enseigne familiale menée avant lui sur trois générations. L’actuel gérant choisit de conserver le nom de ses prédécesseurs. Après une vingtaine d’années d’expérience, celui-ci admet avoir découvert le monde du store et du volet roulant un peu par hasard. Diplômé d’un brevet de technicien agricole puis d’un BTS force de vente en alternance, cet

Auvergnat se voit offrir un poste de technico-commercial qui lui enseignera également la pose et la fabrication des produits. Responsable quelques années de l’une des sociétés de son employeur à Aurillac, Sylvain Chosson aspire à créer sa propre affaire. Son patron lui propose alors de se lancer par la reprise de l’enseigne Riomoise.

Pérenniser les valeurs sûres

La transition conserve l’équipe dans son intégralité, « je savais leur connaissance du métier, je pouvais leur faire confiance et les responsabiliser, »« confie Sylvain. Totalisant chacun entre dix-sept et trente années d’ancienneté, six professionnels composent l’équipe : Frédéric et Maryse à l’atelier, Gérard et Damien à la pose, Sylvain à la gestion commerciale, des métrés et des plannings, et sa soeur Isabelle à l’accueil et comptabilité. Lacombat était à l’origine réputé en tant que bourrelier et sellier. Aujourd’hui, l’activité de sellerie automobile, moto et housses représente 20 % du chiffre d’affaires de l’entreprise, celle-ci s’étant développée dans le secteur du store. A l’arrivée de Sylvain, l’entreprise travaillait exclusivement sur la pose de volets roulants et de stores intérieurs et extérieurs, les stores bannes étant maintenant confectionnés sur place. Par la suite, l’entreprise complète son activité en installant des fenêtres en PVC, aluminium et bois, puis les portes d’entrée et de garages. Et depuis 2015, Lacombat ajoute encore une corde à son arc avec les portails, clôtures et gardescorps. « Lorsque je communique sur mes produits, je n’en mets pas un en avant »« explique Sylvain, « je place toutes nos compétences au même niveau ». «

Labels qualité « Notre milieu est très concurrentiel, en particulier le domaine de la fenêtre «» déclare Sylvain Chosson, « un projet engendre de nombreux devis, c’est pourquoi de part mon expérience, je sélectionne avec soin les meilleurs fournisseurs sur le marché actuel. Nos critères sont drastiques, notamment sur l’origine majoritairement française des produits, l’efficacité des équipes de pose ou encore le respect des délais»« précise le gérant de Lacombat, enseigne également certifiée Qualibat 2015 et Reconnue Grenelle de l’Environnement (RGE), mention établie par l’ADEME et l’Etat.

Le store Auvergnat Intervenant essentiellement près de Riom, Lacombat joue la carte de la réactivité assurée par la proximité géographique, renforçant le caractère haut de gamme de ses prestations. Songeant à étendre sa zone de chalandise tout en restant proche de sa clientèle, Sylvain choisit de créer une seconde structure indépendante. Se présente alors l’opportunité de racheter le nom Le Store Auvergnat, entreprise clermontoise fondée en 1975. Comme pour Lacombat, le gérant décide de pérenniser le nom de l’enseigne. Il installe début février 2015 le magasin à Tallende, à mi-chemin entre Clermont-Ferrand et Issoire. Il confie la gestion à son épouse Patricia, architecte de formation venue le rejoindre au printemps 2014, aidée par Ludovic, technico-commercial, dès le mois de mars. Dans un premier temps, Lacombat assurera la pose et la fabrication des stores selon les besoins des deux entités. Le Store Auvergnat prévoit de compléter son équipe d’experts au plus tôt. Bénéficiant d’une clientèle fidèle, Lacombat profite de ses portes ouvertes à Riom pour synchroniser le lancement du Store Auvergnat. Les deux magasins programment leurs portes ouvertes du 16 au 21 mars sur les showrooms de Tallende et de Riom.

PUBLIREPORTAGE

La qualité à la française Depuis sa création, l’enseigne conçoit des meubles de qualité exclusivement de fabrication française. « Ce sont des meubles faits pour durer, respectueux de l’environnement et du client » précise Annick. La société travaille en moyen et haut de gamme, avec les fabricants Ambiance Dressing et Agem. Ainsi, Les Artisans du Placard conçoivent avec le client via un logiciel de dessin, font fabriquer et installent dans un délai rapide. Parmi les nombreux échantillons consultables en magasin, sont proposés quarante coloris de verre, cent coloris de panneaux et une grande diversité des finitions. Enfin et autre gage de qualité : une garantie de dix ans sur tous les produits, quincaillerie incluse.

Partenaires de

©Julie Montbrizon

Les Artisans du Placard Concepteurs de projets uniques

La boutique des Artisans du Placard fait peau neuve et vous accueille dans son tout nouveau showroom entièrement consacré à la maison. Vous y découvrirez quelques exemples d’aménagements, aussi bien esthétiques que fonctionnels et s’adressant à tous les besoins, du salon à refaire à l’ensemble du mobilier de la maison. Solutions en dressing, placard, bibliothèque, bureau, cuisine, salle de bain, aménagement de combles… depuis déjà vingt-trois ans, les Artisans du Placard mettent à votre disposition tout leur savoir-faire pour concevoir votre intérieur sur-mesure.

Le rangement dans tous ses états « On n’a rien de fait, donc on peut faire beaucoup de choses ! »« Annonce sans détour Patrick Corbonnois pour présenter le caractère 100 % sur-mesure des missions des Artisans du Placard. L’établissement se définit comme agenceur-concepteur, ayant su évoluer

au fil des tendances et des techniques. « A l’époque, c’était moins sophistiqué », se souvient Patrick lors de ses débuts en tant qu’installateur puis responsable de magasin pour la Maison du Placard à Lempdes. Captivé par ses produits, il créé sa société en 1992 sous le nom de Domeus en plein coeur de Clermont-Ferrand. Il déménage rue du Pré-la-Reine en 1997, rejoint par son épouse déjà forte d’une longue 30

expérience dans l’ameublement. Et en 1999, Domeus devient Les Artisans du Placard.

"Ce sont des meubles faits pour durer"

projets ambitieux Julie Montbrizon est architecte d’intérieur et designer de mobilier. Cherchant une solution de dressing pour un client, elle pousse la porte du showroom : « j’étais agréablement surprise par la qualité de l’accueil, le professionnalisme et la diversité de leurs savoirs-faire, ils ont pu mettre en oeuvre toutes mes idées ». Un partenariat régulier naît voici deux ans entre Julie et les Artisans du Placard, l’architecte tenant à une relation de confiance et appréciant la complémentarité et l’écoute mutuelle. « J’arrive chez eux avec mes dessins, je décris d’abord mon client, et Patrick et Annick m’apportent leurs remarques et font évoluer le projet » ajoute Julie, qui déclare « user les fauteuils du showroom », plaisantant sur le temps passé ensemble sur divers projets, du « meuble TV avec jardinières intégrées » aux « placards surmontés d’une banquette ». Le travail d’équipe s’effectue également sur la coordination des chantiers, et Julie se voit même confier le nouvel agencement du showroom, mettant en valeur les différentes techniques des Artisans du Placard.

L'accueil et l'ambiance familial A l’heure actuelle et en plus de Patrick et d’Annick Corbonnois, le fonctionnement est assuré par Richard, Jean-Pierre et Christophe à l’installation, et Magalie pour le volet commercial. Toute la pose s’effectue en interne, l’entreprise faisant appel selon les besoins à son réseau de partenaires compétents, électriciens, plombiers ou plaquistes. Bénéficiant d’un bouche-à-oreille louant leur rigueur professionnelle et intervenant dans toute la France, Patrick et Annick mènent l’entreprise comme une famille et assurent une ambiance conviviale, comme chez soi.

À noter : l’inauguration du showroom sera suivie d’une ouverture exceptionnelle le dimanche 22 mars. 31

Et afin de faire découvrir leur espace d’exposition entièrement renouvelé, les Artisans du placard vous proposent du 12 au 28 mars « 17 jours Prestige », l’occasion de découvrir votre intérieur de demain !

Les murs ont

LIFESTYLE

NOUVEL ESPACE PAPIERS PEINTS D'ÉDITEURS

DES IDÉES ! Écrit par Aurore STAIGER

Le papier peint dans tous ses états !

dernières collections de chez Cole & Sons. La maison anglaise fondée au XIXè siècle est référence en la matière, décorant nombre d’intérieurs prestigieux dont les palais de Buckingham et de Westminster. Le baroque demeure une source foisonnante d’idées pour les créateurs qui le revisitent à travers formes décalées et teintes flashies. Parmi les motifs basiques, les tartans écossais séduisent toujours, comme les rayures de toutes couleurs et épaisseurs mises à l’honneur chez Au Fil des Couleurs. Question textures, les choix sont multiples ! Chez Elitis, la gamme de revêtement mural Mindoro propose un panel de matières

naturelles, du papier mâché aux fibres de palmier, des bambous aux écorces d’abaca.

L’ère de l’impression numérique Né au milieu du XVIIIè siècle en France et en Angleterre et s’inspirant des papiers chinois, le papier peint se démocratise grâce à l’essor de la fabrication industrielle. Celle-ci s’effectuait via diverses techniques dont la plus courante, l’héliogravure fonctionnant par des cylindres gravés - s’avère peu flexible. Avec l’émergence de l’impression numérique, la souplesse de production bouleverse l’usage du papier peint. Il est désormais possible, rapide et moins cher de produire en petites séries, voire à l’unité. Ainsi, on peut personnaliser motifs et couleurs à la demande et pour une surface donnée, ce qui facilite la pose du papier. La décoration se voit plus simple à changer, un atout pour les professionnels renouvelant régulièrement l’ambiance de leur boutique, hôtel ou restaurant. Enfin, le numérique permet aux designers d’éditer leurs prototypes et d’approfondir leur démarche créative...

Collection «Wonderland» by ELITIS

Un support artistique SANS LIMITE Le papier peint ajoute à ses motifs et textures des effets panoramiques et trompe-l’oeil. Jouant avec les perspectives, on peut y voir un paysage, une belle voiture, les rayons d’une bibliothèque, des cadres suspendus, des rangées de caisses empilées, de post-it ou de boîtes de conserve... Dans sa collection Oxymore, Casamance s’amuse à un « jeu de mur-mur » et offre l’illusion d’une superposition de parois en briques, en faïences et en pierres. Les effets en 3D sculptent les surfaces planes dans tous les styles, de la moulure typique des bâtisses anciennes aux imitations de matières chez Au Fil des Couleurs, et aux coeurs et feuillages découpés

de la gamme Wonderland d’Elitis. Les murs vibrent à nos yeux et, petit détail, l’acoustique de la pièce n’en est que meilleur. Enfin, la tendance du mur-tableau invite les artistes chez nous, faisant d’un pan de mur une oeuvre abstraite ou figurative. Le créateur parisien Au fil des Couleurs a ainsi fait appel au peintre Jérôme Mesnager pour signer une série de panneaux mettant en situation ses célèbres silhouettes de « l’Homme en Blanc ». Designers, artistes et créateurs de mode s’en mêlent, assurant au papier peint de nouvraux usages et surtout une place non plus en arrière-plan, mais au coeur de la décoration. Collection «Au fil des couleurs»

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On s’accroc aux mu

he ...

Miroir « Yubu » by Roberto Paoli pour Cinna Verre miroir comprenant 5 cubes/casier en MDF laqué argile, éléphant, blanc, anthracite et noir. Prix : En magasin - OUNO

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Bol chantant - Celui-ci provient du Népal, les moines l’utilisent pour leurs prières, en faisant tourner le baton sur les parois du bol créant un son doux et enchantant. Prix : 120€ - UN AIR DE VOYAGE / H&H

Service de table « Haviland » Collection « Le Bestiaire » Joliment décorés de perroquets, de fleurs et de papillons, celui-ci nous amènent une douce et délicate touche exotique Prix : A partir de 26,90€ / Pièce TENDANCES

Vase Zèbre coloré Prix : 69€ UN AIR DE VOYAGE / H&H

Cette oeuvre d’exception « L’éléphant de Daum » est une pièce numérotée réalisée avec des techniques anciennes de la cristallerie. Prix : 1340€ TENDANCES

Fauteuil « Raphia Rocking » by « Casamania » dessiné par Lucidi Pevere en 2013 est la liaison parfaite entre le jonc et le métal. Son assise sinueuse et accueillante inspire au repos et la relaxation. Prix : En magasin CASA 3D

La Touche

Jungle

Tissus « Wild Jungle » de la gamme « Chivasso » pour JAB. La gamme Chivasso émerveille mettant en avant la fibre principalement le lin. Ces tissus font preuve d’une magnifique créativité. Prix : 99,90€ le m / 140 cm ENVIE D’INTÉRIEUR

Statue Buddha « Happy » Taillée dans le Bois de Suar, cette statue provient de l’artisanat indonésien Prix : 95€ UN AIR DE VOYAGE / H&H

Tam Tam fabriqué en bois, une pièce authentique d’Inde qui donne envie de laisser ses mains rythmer le temps Prix : 40€ UN AIR DE VOYAGE / H&H

Fauteuil « Jazz » Afin d’éviter le total look, ce fauteuil donne le ton tout en restant simple. Prix : 349€ ENVIE D’INTÉRIEUR 38

Interrupteur original et peu commun provenant directement d’Inde - Prix : 9€ UN AIR DE VOYAGE / H&H

IDÉES DÉCO

L'art de la Pour dresser une table dans un esprit design et contemporain, nous choisissons cet ensemble d’assiettes de la collection Colombina pour Alessi, accompagné de couverts Ercuis collection Mezzo. On apporte de la couleur pour égayer sa table avec des serviettes enduites de la maison Le Jacquard Français où une multitude de motifs et coloris divers nous sont proposés.

Table

Pour impressionner vos convives, rien de tel que de les accueillir avec cet ensemble harmonieux composé de ces couverts de la collection « Jardin d’Eden » de la maison Christofle en métal argenté où la poésie est omniprésente : Manche et dos habillés d’une gravure d’un même tenant, dessins d’entrelacs, de volutes inspirées d’un jardin luxuriant. De ces verres « Baccarat » collection « Massena », taillés dans le cristal clair où les profonds biseaux en jeux d’orgues irradient du pied jusqu’à la base du calice. Ici les assiettes « Medard de Noblat », collection « Chic Platine » en porcelaine de Limoges sont décorées dans un subtil mélange géométrique et végétal pour une table festive et haute gamme. Pour finir, nous dressons notre table sur une jolie nappe « Le Jacquard Français ». Ici le choix s’est porté sur la collection « Jardin Royal » apportant une touche élégante de fraîcheur, de soleil et de fantaisie.

Verres « Baccarat » Collection Massena. Prix : 170€ / Pièce TENDANCES

Couverts « Christofle » Collection « Jardin d’Eden » Prix : A partir de 81€ / Pièce TENDANCES

Couverts « Mezzo » Ercuis TENDANCES

Le service de table « Colombina » dessiné par les architectes Doriana et Massimiliano Fukass pour Alessi est une combinaison suprenante de matériaux donnant un résultat design et original. Prix : A partir de 14€ - TENDANCES

Serviette de table « 100% coton » Le Jacquard Français ENVIE D’INTÉRIEUR 40

Service de table « Medard de Noblat » Collection « Chic Platine » Prix : A partir de 26,90€ / Pièce TENDANCES

Nappe « Jardin Royal » « 100% coton » Le Jacquard Français Prix : A partir de 59€ ENVIE D’INTÉRIEUR 41

LIFESTYLE

VISITE PRIVÉE

Photos réalisées par Karine Joannet Écris par Cyril Foucher, Jeanne.L et Aurore Staiger

DANS UN COCON TOUT NEUF

Métamorphose complète d’un living ! Bien que déjà rafraîchie et agrandie en 2003, cette maison des années 80 en périphérie de Clermont-Ferrand, nécessitait une rénovation urgente. " Nous étions alors très réservés " confient les propriétaires " car plusieurs projets avaient été laissés sans suite et si nous n'avions pas rencontré Pierre Joannet et Thibaud Lebreton, nous aurions vendu ". A partir de 2013, une année d’étude est nécessaire pour réfléchir au potentiel de la maison. Pierre et Thibaud se rendent compte que, grâce à cette petite surface ajoutée et en y intégrant la cuisine et l’entrée, ils pouvaient créer et restructurer l’ensemble en un seul volume. La métamorphose commence en septembre 2014. La famille vit au rythme des travaux. Pierre Joannet et Thibaud Lebreton mettent à profit cette période pour leur proposer des idées d’ambiance, de mobiliers en accord avec leur goût et leur façon de vivre. La famille prend alors possession des lieux au fur et à mesure des études et des visuels proposés, ainsi que de l’avancement des travaux. C’est le chantier qui confirme leurs choix : « Nous avons pu nous projeter, faire réaliser un univers exclusif qui corresponde à nos attentes ! » La société Joannet&Lebreton accompagnent les propriétaires tout au long de leurs projets et c’est cet accompagnement qui permet aux propriétaires de se projeter. Réfléchissant ainsi à l’évolution de sa famille, le propriétaire est amené à repenser les lieux, éclairé par Pierre et Thibaud dans cette réflexion. " Pour la transformation de cette maison destinée à une famille avec quatre enfants, les propriétaires se sont laissés guider par la nécessité de laisser entrer un maximum de lumière naturelle. Les espaces intérieurs étant malgré tout trop petits, le choix s'est porté sur une extension. Objectif atteint pour ce séjour élargi de 8 m2 par l'intégration de l'ancien auvent.

" Réaliser un univers exclusif qui corresponde à nos attentes " 42

LIFESTYLE Canapé EXCLUSIF de Cinna Chez OUNO Rétroprojecteur fourni et installé par 7EME SENS

L'effet bois naturel du sol est plébicité, un revêtement de lames plastiques posées étant préféré au traditionnel parquet , car plus résistant aux aléas de la maison. Ici pas moins de 63 Leds sont nécessaires pour donner lieu à un jeu de lumière absolument féérique ! Inspirée de la plante d’Heracleum, connue pour son feuillage en ombrelle, cette suspension possède une structure fine et malléable, au bout de laquelle sont accrochées des lentilles de polycarbonate qui diffusent la lumière. Les multiples faisceaux lumineux semblent être en suspension dans l’espace. Ils s’apparentent à une myriade d’étoiles scintillantes ou au bouquet final d’un feu d’artifice. Suspension Heracleum de Bertjan Pot pour Moooi chez OUNO.

Séparant le salon de la salle à manger, un pilier en béton brut de décoffrage trônant comme une oeuvre d’art, contraste avec le reste de la pièce. L'absence de rideaux : Un choix cohérent pour ce lieu à la sobriété recherchée. Celle-ci est compensée par la beauté des huisseries, gris anthracite, sur les conseils de l'installateur PIRONIN, soulignant ainsi le gris bleuté très clair des murs de la pièce réalisés par l'entreprise Frédéric DUMAS. La répétition des fenêtres et leur nombre habillent les murs et le décore pour que la vue soit aussi agréable que l’éclairage naturel. Fauteuil et pouf PUMPKIN de Ligne Roset Chez OUNO.

Chaise rouge Driade de LAGO Chaises CHAIR-ONE Magis Table de repas CLASS Dexo Chez OUNO 44

LIFESTYLE A l’emplacement de l’ancienne cheminée, la nouvelle change radicalement en s'ouvrant sur deux côtés. Ce bloc monolithique est revêtu d’une peau de crocodile grand format très contemporaine, dans un esprit mode-couture aux teintes impertinentes pour un décor au luxe discret. (Papier peint Big Croco d’Elitis, chez ENVIE D’INTÉRIEUR). Des idées originales et élégantes, qui hisse la cuisine au rang de pièce à vivre, lui donnant une dimension unique. L'installation de la cheminée est signée La Maison du Chauffage au Bois. Dans une ambiance cocooning, un petit coin lecture près du feu appelle à la procrastination...

Fauteuil Elysée de Ligne Roset Tables gigognes MARCEL T de Cassina Table basse ATLANTIS GLAS Chez OUNO

Maisons47 D’Auvergne

LIFESTYLE Difficile de s’imaginer la cuisine d’origine : " une pièce à part, trop petite, sombre, et très vite encombrée » aux dires des propriétaires. D’abord frileux sur le principe d’une cuisine ouverte car craignant l’étalage de désordre et d’odeurs, ceuxci sont vite conquis ! Conviviale, décloisonnée, ouverte à tous les regards, elle est devenue le symbole d'une maison accueillante et prône des valeurs de partage. Et surtout : " tout le monde aide en cuisine ! " La finition laquée renvoie la lumière et connote une ambiance luxueuse. Traiter la zone "lavage" dans une niche rompt l'agencement classique et permet d'optimiser au maximum la capacité de rangements. Tout en hauteur, les placards sont plus élégants et aussi profonds que ceux du bas. Le système hotte, est particulièrement discret et élégant. La cuisine tend de plus en plus à devenir un lieu à la fois fonctionnel ET beau. Cette réalisation est signée par JOANNET&LEBRETON et ACTIV’CUISINES. Fourniture et installation de la robinetterie par la société Stéphane PELEGRY

Maisons49 D’Auvergne

LIFESTYLE Une idée ingénieuse et inhabituelle pour cet encadrement de porte habillé de LED. Fournies par la société PROJELUM et installées par la société EYMARD

7 rue Gabriel Péri - 63000 Clermont-Ferrand Tél : 04 73 36 82 19

LIFESTYLE Aucun volume n’est perdu dans cette nouvelle configuration : ancien bow-window, la fenêtre est repoussée à l’extérieur du mur, dont l’épaisseur est exploitée en placard sur lequel la lampe XL de Foscarini chez Ouno a toute sa place.

Découvrez le show room mardi au vendredi : 14h -18h

sur rendez vous au 04 73 31 74 44

samedi : 10h -12h & 14h -18h30

68 av du Midi à Cournon

7emesensmag.com

Un éclairage astucieux et original sublime cet endroit, trop souvent oublié.

Toute l'installation HI-FI réalisée par 7ÈME SENS est dissimulée derrière les murs. L'écran TV est intégré dans le plafond. Quiétude et harmonie règnent dans le salon. Le potentiel des hauts plafonds a été exploité de façon optimale. Le Système audio-vidéo est sophistiqué mais très convivial. Une attention particulière a été portée aux luminaires, trop souvent négligés. Ils sont pourtant des éléments décoratifs puissants. Après de longues réflexions, est née l'idée d'une arche lumineuse intégrée et réglable par un variateur. Conçue par PROJELUM , et installé par la société EYMARD, l’éclairage d'ambiance assure une lumière agréable et confère à la pièce un supplément d'élégance. Il permet d'optimiser la sensation d'espace. Le caractère discret de la maison se poursuit dans les sanitaires, où l’ensemble de la robinetterie donne l’effet aérien sans aucun rattachement disgracieux.

Le cabinet de toilettes agrandi pendant les travaux, repeint par la société Frédéric DUMAS se colore en bleu lagon jusque dans les joints des murs. Le sol se prolonge sur un pan de celui-ci, tandis qu’une bande de LED verticale au milieu du mur et un spot fournissent l’éclairage fournie par la société PROJELUM et installé par la société EYMARD. Quant à la lumière du couloir, elle est assurée en journée par le verre dépoli de la porte d’entrée fabriquée et mise en place par la société PIRONIN.

La pose millimétrée à été réalisé par la société Stéphane PELEGRY, aussi fournisseur des éléments.

Après la métamorphose, vient l'émergence. Celle d'un intérieur design investi d'idées, d'originalité et de créativité. Un lieu imprégné d'une volonté artisitique aboutie par la société JOANNET& LEBRETON

PUBLIREPORTAGE

Projet de lumière

Reportage réalisé par Aurore STAIGER

Projelum

éclaire vos idées « La lumière est vitale, c’est un vecteur d’émotions » proclame Jean-Charles Clemente, créateur de Projelum. Abréviation de « Projet de Lumière », Projelum se veut créateur d’ambiances spécifiques à chaque projet, à chaque individu. La mission d’éclairagiste s’apparente à celle de l’architecte, du muséographe et parfois du psychologue ! Petit traité sur la lumière, aspect encore peu connu de l’aménagement de l’habitat bien que fondamental, par un éclairagiste passionné.

L'importance de la lumière « La lumière nous entoure en permanence, nous en avons besoin, elle influence notre état ». C’est par cette vérité scientifique que JeanCharles honore le sens de la vue. Intrigué par le rôle de la lumière bien avant d’y orienter son travail, il s’intéresse aux effets de la lumière en jouant avec les ombres. « On ressent la lumière », ajoute-t-

il, évoquant son influence sur nos humeurs et notre santé selon son intensité, la température de couleur, ou selon ses teintes. Le discours rejoint ainsi les principes médicaux de luminothérapie mais aussi les bases du rythme circadien, cycle biologique calqué sur une journée. Jean-Charles note également un lien physiologique : « en général, les gens du nord préfèrent une lumière plus blanche, alors qu’en France, une teinte plus chaude est appréciée ». Il rappelle enfin son utilisation 58

dans les traitements pour malades d’Alzheimer, l’éclairage imitant la lumière naturelle et ses variations selon les heures et les saisons pour aider les patients à se repérer. La conclusion est limpide : « si les gens adaptent leur éclairage, ils se sentiront bien mieux chez eux ! »

Jean-Charles Clemente fonde Projelum en 2003, après plusieurs années comme commercial pour un grand fabricant d’éclairages, où son engouement s’affirme sur son premier chantier : la mise en lumière des extérieurs d’une chapelle en HauteLoire. Il devient ensuite responsable d’une agence sur Clermont-Ferrand, où il s’applique à « trouver le produit juste pour l’éclairage juste ». Lancer Projelum est un défi pour son créateur, déterminé à faire progresser sa propre conception de la lumière personnalisable, et à convaincre de son importance ! Loin des grandes enseignes de vente de luminaires, Projelum se qualifie de conseiller, « le temps d'un rendez-vous est nécessaire pour comprendre notre approche de l’éclairage ». La mise en lumière d’un espace s'appuie sur un éclairage de base discret ( dont la source n'est pas visible )qui crée l'ambiance et sur l'expression décorative instillée par des suspensions et des appliques. Projelum « valorise l’image du secteur » en proposant des oeuvres de designers éditées chez Artemide, Flos, Diesel by Foscarini, Swarowski et bien d’autres.

A chacun son éclairage

« Quand on entre dans une pièce, le premier réflexe est d’allumer l’interrupteur... ». C’est là que Projelum intervient, en accord avec le client et l’architecte. « Je dois comprendre la personne, comment elle vit dans sa maison, ses centres d’intérêts. Mais l’orientation et l'agencement de sa maison sont aussi important ». Ressortent de ses expériences certains caractères, variant du contemplatif préférant éclairer les objets en exposition, au fonctionnel optimisant l’éclairage dans un but pratique. Ainsi, « on ne retrouve jamais deux fois le même éclairage » assure JeanCharles, rendant unique chaque projet par la disposition des sources de lumière, la puissance, l’orientation, les angles, les couleurs... Et

aidant le client à définir ses propres besoins, car « beaucoup souhaitent un type d’éclairage qu’ils ont vu ailleurs, mais qui ne leur est pas forcément adapté. Quand c’est bien fait, on ne s’en rend pas compte, on se sent bien ! »

exige peu de puissance et reproduit aussi bien les éclairages existants que la lumière naturelle » expliquet-il, l’évolution en puissance et en couleurs offrant un côté spontané, en plus de possibilités accessibles à tous les budgets.

Révolution LED

Aujourd’hui, Projelum regroupe six passionnés dont Cédric qui depuis 2014, développe le concept et assure le lien avec architectes et bureaux d’études à Toulouse. Une petite filiale très prometteuse, aux yeux de Jean-Charles. Toujours à explorer l’infinité de solutions en illuminations et se plaisant entre autres à colorer les espaces extérieurs, cet ancien étudiant en construction mécanique envisage de proposer ses propres produits, pour s’adapter parfaitement à chaque situation de mise en lumière.

Bien qu’il travaille encore avec des modèles traditionnels tels que des ampoules basse consommation et tubes fluorescents, Jean-Charles offre une place dominante à la LED avec laquelle il compose toute son ambiance. « La révolution LED a commencé avec les petites diodes. Maintenant, elle éclaire des monuments ! Cette lumière électronique 59

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Assembler les meilleurs éléments...

Frédéric DUMAS Reportage réalisé par Aurore STAIGER et Cyril FOUCHER

La qualité, moteur de développement

Située dans la zone d’activité des Gravanches à Clermont-Ferrand, la société de Frédéric Dumas tire son savoir-faire de l’expérience qu’il a acquise au sein des Compagnons du Devoir et du Tour de France, et, surtout, de la passion qui l’anime. C’est cette passion qu’il transmet à l’ensemble de ces employés. Toujours intransigeant sur la qualité de prestation de son entreprise, Frédéric Dumas est à l’affût des dernières nouveautés et innovations pour atteindre son but ultime : L’EXCELLENCE !

Du déclic aux Compagnons du Devoir Le déclic, Frédéric Dumas l’eut très tôt : « Mon père faisait construire une maison à Riom, et, sur le chantier, travaillait un plâtrier-peintre extraordinaire qui m’a donné envie de faire ce métier. J’avais 12 ans. «» explique-t-il. Un an plus tard, il s’inscrit en préapprentissage au CFA de Clermont-Ferrand et apprend

au sein de l’entreprise Mazet. L’adolescent décroche son CAP de plâtrier-peintre et enrichit son enseignement professionnel d’un CAP carreleur. Pour parfaire sa formation, Frédéric part cinq ans chez les Compagnons du Devoir et du Tour de France, institution formant l’élite de la profession. Il se forme ainsi auprès de plusieurs artisans, change d’entreprise tous les trimestres et de ville tous les six mois. Le stagiaire y réalise un chef d’œuvre : une cloison avec corniche tirée, exigeant deux cents 60

heures de travail. Le rythme intensif voit beaucoup de compagnons quitter le cursus, « il faut être passionné ! »« affirme Frédéric. Cette formation lui apportera la rigueur nécessaire à sa recherche d’excellence. À vingt-deux ans, il fait le choix de revenir en Auvergne et décide de travailler en entreprise pour y apprendre la gestion et « voir comment les patrons gèrent les erreurs pour mieux les éviter.«».

Pendant dix ans, le jeune plâtrier-peintre va se perfectionner au sein de trois entreprises auvergnates. Ces expériences seront riches d’enseignements et lui permettront de préparer son projet d’installation au mieux. Le grand pas, Frédéric Dumas le franchit à 36 ans : il démissionne et s’installe à son compte. Au démarrage, l’entreprise est domiciliée chez lui et il engage un de ses anciens apprentis. Grâce à un réseau de clients déjà solide, la demande se fait croissante et l’activité se développe rapidement. Afin d’accompagner ce développement, Frédéric Dumas intègre toujours plus d’ouvriers qualifiés (souvent des anciens collègues) et déménage son entreprise, les locaux étant devenus trop exigus ! Pour compléter l’équipe, un chargé d’affaires rejoint l’entreprise pour superviser la demande d’industriels, soit la moitié des contrats, tandis que lui s’occupe des chantiers de particuliers. En 2013, Frédéric Dumas crée la société Dumas 2, spécialisée dans les sols souples.

...Et assurer l'excellence En plus de la plâtrerie et de la peinture, la SARL Frédéric DUMAS intervient dans la pose de carrelage, cloisons sèches, faux plafonds, plafonds tendus et en décoration d’intérieur. Guidant le client et saisissant l’occasion de tester des nouveautés, Frédéric n’hésite pas à bousculer les a priori: « une cliente ne voulait surtout pas de papier peint à fleurs dans sa chambre. Je lui ai répondu que dans ce cas, je poserai un papier peint à fleurs. J’ai posé un motif avec des pivoines, qui « Attribuant les lui a finalement plu ! ». chantiers selon les compétences de chacun, Frédéric Dumas intervient

parfois lui-même pour des besoins spécifiques en plâtrerie. « La plâtrerie se perd beaucoup au profit du placo, elle devient obsolète pour des raisons d’acoustique ou de pérennité »« constate Frédéric, qui se rend à chaque salon Batimat à Paris pour y dénicher les nouveautés et se positionner comme précurseur en Auvergne. Il impose une politique stricte de sécurité, de propreté et de délais des chantiers. Le gage de qualité s’applique également dans le circuit des matériaux, de l’achat auprès de grandes enseignes locales jusqu’au bout de la chaîne. Ainsi, la SARL Frédéric DUMAS trie elle-même ses déchets. Enfin, il peut arriver de refuser certaines affaires, « ne pouvant pas réaliser un travail de qualité avec des matériaux bas de gamme ». «. 61

Dernier domaine en expansion : la menuiserie. Ne souhaitant plus subir les délais de livraison des fournisseurs, Frédéric Dumas équipe son atelier pour assurer la fabrication, « j’ai acheté une machine pour faire des plinthes, puis on m’a demandé des escaliers, des meubles, des cuisines, des moulures... »« Aujourd’hui, le développement des différentes activités des deux entreprises nécessite une logistique conséquente. C’est pourquoi, l’entreprise envisage un déménagement dans des locaux plus spacieux dans un avenir proche.

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Reportage réalisé par Aurore STAIGER

Stéphane PELEGRY

Un autre regard sur le métier de plombier chauffagiste Des rencontres remarquables, de belles expériences et un niveau d’exigence optimal, trois éléments qui ont forgé le savoir-faire de Stéphane Pelegry. À la tête de sa société basée au Crest, le plombier chauffagiste enchaîne les chantiers de rénovations de salles de bains, de maisons neuves, d’installations de chaudières et de radiateurs. Sa priorité : apporter conseil, service et réactivité, atouts appréciés de ses clients, qui n’hésitent pas à le rappeler. Après un long parcours dans le monde rigoureux de l’industrie, Stéphane Pelegry oriente depuis 2002 son activité auprès du particulier et ne fonctionne qu’avec le bouche-àoreille. « Les gens m’appellent toujours de la part de... » explique-t-il, ne cherchant pas à se référencer sur le web car non intéressé à établir des devis « juste pour un prix ». Perfectionniste, Stéphane fonde les prestations de son équipe sur l’expertise technique et économique,

« on n’est pas plus chers, mais on dépanne et on aide beaucoup sans compter. » Se mettant toujours à la place du client, il accorde un rôle primordial au conseil dans l’agencement, très souvent de concert avec le carreleur, et démontre que toute situation a sa solution. Par exemple, des pompes de relevage pour les salles de bains en sous-sols, ou bien des gammes de sanitaires dédiées à des espaces très réduits.

Un enseignement

d'expertise

Intervenant sur la rénovation comme sur le neuf, l’entreprise installe entre autres chaudières à gaz, fioul, pompes à chaleur, chauffage solaire thermique, VMC et VMC double-flux... Une diversité issue du riche parcours du plombier chauffagiste. Stéphane se souvient des

premiers indices qui l’ont mené à son métier : « j’étais apprenti horticulteur. Et à l’armée, j’étais avec des personnes qui travaillaient dans le bâtiment. Ils aimaient leur métier, c’était communicatif ». Il entre alors à l’AFPA pour une année intensive en atelier en plomberie et chauffage. Il y rencontre Robert Magne, fondateur de la société homonyme de tuyauterie industrielle. Un patron « de l’ancienne école, très direct, juste et exigeant » aux yeux du jeune plombier, recruté en 1991. Au cours de ce poste, Stéphane passe deux ans en alternance pour un brevet professionnel en génie climatique, lui procurant « un enseignement d’expertise en physique et en technologie ». Chez Magne, il gère ses équipes et supervise des réseaux d’incendie et aménagements en air comprimé, fluides et ventilation pour Michelin et d’autres grandes enseignes, et part même sur des chantiers en Angola. Travaillant comme un artisan, les politiques très strictes du milieu lui plaisent et renforcent son goût pour les choses bien faites.

Rencontrer et composer son équipe En 2002 et après onze ans chez Magne, le plombier chauffagiste s’installe à son compte, « dans l’urgence » car déjà très sollicité et soutenu par son entourage qui lui apporte ses premiers chantiers. D’abord aidé d’intérimaires et d’un salarié, Stéphane embauche Gilbert en 2013, « un vrai, un bon ! » qui a exercé une vingtaine d’années à son compte. Il accueille aussi Alexandre qui travaille avec lui depuis cinq ans, et qui lui avait adressé sa candidature étant encore au collège. Après une dérogation, le jeune homme se forme en apprentissage. Se sentant faire partie d’une génération de bricoleurs, Stéphane se félicite de trouver des jeunes motivés et recrute régulièrement des stagiaires, qui lui apportent « des remarques, un certain recul sur la profession. » Enfin,

il complète son équipe de Katia à l’administratif, et offre à sa société un équipement digne des grandes enseignes à travers ses uniformes et véhicules identifiables.

Vers le beau projet A ses débuts, Stéphane met de suite de côté les appels de constructeurs peu exigeants, et fait une autre rencontre capitale : son voisin. « Il était stabilisateur de sol, avait appris en autodidacte, c’était un personnage » raconte Stéphane, qui se voit confier l’équipement de sa maison en construction. « J’adorais, j’ai installé une chaufferie digne d’une industrie en prévision d’un hammam, d’un sauna, d’un jacuzzi... c’était presque un chantier de luxe, 63

très loin de mon travail d’avant. Une fierté pour mon activité naissante. » Attentif à la qualité, Stéphane accompagne ses clients dans des salles d’exposition de produits dont Richardson et Anconetti, et assure le suivi des pièces. Depuis une douzaine d’années, il travaille en collaboration régulière avec l’architecte Pierre Joannet, qui l’amène peu à peu vers des projets toujours plus ambitieux. « C’est très valorisant et gratifiant d’installer des chaufferies et salles de bains design, de participer à de beaux projets. » Confie-t-il. « Je sens que je n’ai pas fait de mauvais choix » conclut Stéphane Pelegry à propos de son expérience. Il demeure reconnaissant envers ces rencontres qui ont ponctué son parcours, autant qu’envers les clients qui l’appellent pour le remercier.

INSPIRATION DECO

Inspiration Blancheur

Écrit par Angélique Mancip

Au premier plan, le canapé Ploum de la ligne Roset offre ses formes généreuses et confortables. Il est le témoin vivant et semble être au service de l’espace repas qui se compose d’une table rectangulaire imposante et de quatre chaises Eames. Leurs assises en fibre de verre laqué blanc brillant donnent une ligne très organique. La lumière joue un rôle très important dans l’espace blanc car sans elle le blanc est grisé. L’espace se veut donc avec de grandes baies vitrées qui baignent la pièce de sa lumière naturelle. Les grands voilages en mousseline restent ouverts, ils apportent de la douceur et contribuent à définir des lignes très pures dans la grande pièce à vivre. Seuls quelques luminaires, en verre opaque blanc, viendront ponctuer les lieux. Vous l’aurez compris un intérieur ‘blanc’ est un intérieur résolument éclairé, d’avant-garde même, design donc… Comme la cuisine, qui offre une vue panoramique sur l’espace de vie. Ces placards sont dans une très belle laque brillante blanche qui lui donne des allures très épurées. Le large plan de travail de l’îlot central restera nu afin de laisser libre champs à toute créativité culinaire.

Et la vie alors dans cette maison ? La vie en est à ses débuts. Un jour prochain, cet homme et cette femme auront des enfants, la création se fera jour : un dessin, une peinture, des jouets partout dans la salle à manger viendront troubler l’inertie du trop parfait. Leurs chers petits anges empliront la maison de joie de vivre : la première dent, le premier noël, les premiers mots, les premiers pas, les premières vacances… Les souvenirs empliront les murs, les photos en pêle-mêle viendront se loger sur le frigo ; De l’espoir d’un devenir, d’une graine semée, de l’envie de s’unir, ce couple aura su se réinventer. Et tandis que la famille grandira et s’épanouira, déjà le blanc dans la maison ne sera plus. Mais laissons là cette joyeuse famille, partons ensemble chemin faisant et laissons nous guider vers une nouvelle destination : Le Pérou ça vous tente ? Ah les Andes ! Son mont Machu Picchu, sa civilisation Incas, la richesse de ses couleurs… Mais ceci est une autre histoire… A suivre !

C’est avec un immense plaisir que je vous accueillerai au Salon de l’Habitat

Une virée à la neige

Avez-vous déjà remarqué, lorsque nous voyons la neige, une excitation s’empare de nous. Un espoir, celui de venir recouvrir la terre et de la laisser dans une blancheur immaculée. Alors tout devient silence, l’immensité nous revient. De son manteau neigeux tout neuf, il reste tout à créer. Alors nous pouvons inventer de nouveaux sentiers, jouer à faire nos premiers pas, s’abandonner dans son duvet blanc et y laisser notre empreinte, notre « Je suis ».

Mais que serait alors l’ambiance d’une virée à la neige ? Un chalet avec la chaleur de ses bois ? Un igloo, nous permettant de nous mettre à l’abri du froid ? Non, point de tout cela… Ce que nous venons chercher dans une virée à la neige, c’est un espace vierge de toute histoire, un lieu où rien n’est encore inscrit, un lieu où l’on peut oublier le temps, un espace qui n’a pas de passé et pas encore d’avenir. La couleur BLANCHE bien-sûre dominera, tel une couche d’apprêt pour effacer l’ancien et préparer à du nouveau, c’est en toile de fond qu’elle émerveillera la pièce. Immense, large, elle accueillera en son centre un objet en ton sur ton, une jolie cheminée de pierre blanche. Juste devant un grand tapis, blanc cassé, bien moelleux, délimite l’espace salon. Blanc, blanc, blanc, seul le jeu des formes et des matières viendront alors donner le relief : rectangle ou carré, en toile de coton ou en cuir, deux magnifiques canapés se regardent et se jouent des poufs qui servent de tables d’appoint. 64

Mettez de la vie dans vos intérieurs avec une déco personnalisée !

Angélique Mancip Conceptrice d’intérieur 63000 Clermont-Fd Tél : 06 88 26 10 82 www.artyandzen.fr 65

CARNET D’ADRESSES 7EME SENS

JOANNET & LEBRETON

PROJELUM

ABSI’S

LA DECO AU FIL DE L’EAU LAURENT BOUCHARDON

ROCHE BOBOIS

10 Rue Montplaisir Clermont-Ferrand Tél : 06 14 99 24 97

ACTIV’CUISINES 7 Rue Gabriel Péri Clermont-Ferrand Tél : 04 73 36 82 19

ANGELIQUE MANCIP www.artyandzen.fr Clermont-Ferrand Tél : 06 88 26 10 82

CASA 3D

10 Rue Massillon Clermont-Ferrand Tél : 04 73 14 92 96

CHATEAU D’AX

134 Ter Avenue de Cournon d’Auvergne Aubière Tél : 04 73 26 58 14

ENVIE D’INTÉRIEUR 11 Place de la Victoire Clermont-Ferrand Tél : 04 73 91 51 93

EYMARD ÉLECTRICITÉ Rue de Milan Lempdes Tél : 04 73 61 90 50

FRÉDÉRIC DUMAS SARL 8 Rue Jacques Mailhot Clermont-Ferrand Tél : 04 73 64 27 45

INTEROUGEHOME

2 Rue Gutenberg - ZI du Brézet Clermont-Ferrand Tél : 04 73 92 84 91

9 Rue du Coudert Chamalières Tél : 04 73 31 28 13

28 ,rue du Bas Chalard Chateaugay Tél :06 07 81 65 24

LA MAISON DU CHAUFFAGE AU BOIS 25 Boulevard Pasteur Clermont-Ferrand Tél : 04 73 34 24 13

LACOMBAT SARL Voix Express Riom Sud Riom Tél : 04 73 38 05 01

LES ARTISANS DU PLACARD 36 Rue du Pré La Reine Clermont-Ferrand Tél : 04 73 91 71 27

30 Rue de l’Hermitahe Clermont-Ferrand Tél : 04 73 44 90 51

2, 4 Rue Philippe Marcombes Clermont-ferrand Tél : 04 73 42 38 38

SO LITERIE

134 Ter Avenue de Cournon d’Auvergne Aubière Tél : 04 73 92 03 95

TENDANCES

50 Rue des gras Clermont-Ferrand Tél : 04 73 37 52 86

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Crédits photos : Florian Martinez et Laurent Bouchardon

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CrĂŠdit photo : CASAMANCE

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