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GRANDS PRIX
Grand Prix Architecture
Projet École L’Agora-Tourterelle
Canada
Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes
Québec, Canada msdl.ca
Décloisonner l’apprentissage
UNE LECTURE ARCHITECTURALE ACTUALISÉE Ce bâtiment imaginé par Menkès Shooner Dagenais Letourneux Architectes suggère une lecture actualisée de l’école en milieu de vie ouvert et unificateur et adapté à la pédagogie par projet, au travail collaboratif et à la responsabilisation des élèves mis de l’avant.
UN VOLUME INSPIRÉ DE L’AGORA Ici, la volumétrie de l’édifice fournit l’amplitude idéale pour créer un espace central et lumineux, la « place publique ». Se déployant sur deux niveaux, cette agora relie le coin repas à des espaces collaboratifs par un imposant et chaleureux gradin en bois naturel.
COCONS DE CONCENTRATION & LABOS DE CRÉATION Niches, alcôves et gradins proposent des espaces adaptés aux besoins et personnalités. Repensées, les classes deviennent des « créalabs » qui se distinguent ainsi par un ameublement flexible et des tableaux blancs interactifs. S’y ajoutent des espaces de création sur mesure adaptés aux disciplines artistiques des concentrations cinéma, musique, arts plastiques et théâtre.
LES COULEURS DU BONHEUR Alors que l’enveloppe propose des filtres colorés qui semblent jouer avec la lumière naturelle filtrée, les couleurs vives des matériaux et des finis, ainsi que les motifs graphiques et les teintes éclatantes des revêtements de sol et de mur, concourent à transformer l’école en un lieu amusant, inspirant et attrayant.
Dans cette place publique, vouée à une approche innovatrice de l’enseignement, les élèves du primaire et du secondaire se côtoient et volent de leurs propres ailes.
Grand Prix Architecture
Canada Québec, Canada naturehumaine.com
Minimalisme & topographie accidentée
Ici, le programme est réparti stratégiquement dans deux volumes distincts de plain-pied, mis en relation par une brèche traversant l’habitation.
PLONGÉE AU CŒUR D’UN BOISÉ Au cœur des Cantons-de-l’Est, la résidence s’installe sur un terrain boisé à la topographie accidentée. Elle s’ancre solidement au plateau rocheux au sommet du terrain en butte.
DEUX VOLUMES, DEUX FONCTIONS Alors que le volume principal abrite les espaces de vie et de nuit, le second comprend les espaces fonctionnels tels que l’atelier jumelé à un loft d’invités. Au grand bonheur des occupants, les pièces communes s’orientent vers le mont Orford, au nord du terrain. L’ILLUSION D’UNE VOLUMÉTRIE FENDUE Imaginée par _NATUREHUMAINE, la maison est gardée à sa plus simple expression. Les deux corps de bâtiment sont divisés par un passage extérieur habillé du même bois que l’enveloppe. Il donne l’illusion qu’un phénomène naturel est vient fendre la volumétrie initiale en deux parties distinctes.
UN PANORAMA BRILLAMMENT ENCADRÉ Magnifiée par l’effet de flottement procuré par l’implantation de l’habitation à la limite de la pente du terrain, la vue est tout à fait exceptionnelle. La fenestration se veut cadrée et généreuse et permet de tirer profit du panorama.
UN MINIMALISME PLUS QU’ASSUMÉ À l’intérieur, des matérialités minimalistes, telles que le plâtre peint blanc aux murs et aux plafonds, la dalle de béton polie au diamant, l’absence de plinthes conventionnelles au profit de plinthes encastrées, permettent d’appuyer le style contemporain de la demeure.
Grand Prix Architecture
Canada Québec, Canada blanchette-architectes.com
Au sous-bois devant le rond-point
Nichée au cœur d’un domaine près de l’emblématique Mont-Tremblant, dont l’élévation de 932 mètres séduit, la résidence La Cédrière s’ancre sur son site en relation avec le rond-point qui lui fait face et avec le sous-bois qui lui fait dos.
CRÉER L’INTIMITÉ Marqué de dénivelés sur ses limites, le terrain a forcé l’implantation du corps de bâtiment au cœur de tout, établissant, du coup, l’intimité de la résidence.
DU BOIS POUR TOUJOURS Ici, les lames de bois qui composent les façades agissent parfois comme écran protecteur, parfois comme cadre ouvert sur le paysage. Des œillères de bois de cèdre participent alors à la cinétique du projet. Parfois transparente, parfois opaque, la composition contrastée des façades apporte une lecture dynamique qui ancre le bâti au paysage qui l’entoure.
UN INTÉRIEUR ROMANTIQUE Depuis l’intérieur, les baies vitrées qui habitent pleinement la surface des murs brouillent les limites entre les paysages saisonniers et les intérieurs habités. Le plan s’articule autour de deux objets sombres, l’escalier et le foyer. Ils agissent alors comme trait d’union dans l’espace, permettant un découpage partiel des usages et participant à l’expression de la double hauteur, au cœur de ce plan compact.
MIROIR, MIROIR Contribuant à l’expression de la fluidité des aménagements, des cloisons de verre et d’imposants miroirs utilisent leurs réflexions pour laisser entrer, sur la pleine profondeur de la résidence, le paysage environnant. Brillant ! Le tout est imbibé du doigté de Blanchette Architectes.
Grand Prix Architecture
Projet Les Tissages
Canada Québec, Canada lashedarchitecture.com
Deux sœurs et un duplex
Dans le but de vivre une retraite à profiter pleinement de la vie urbaine, deux sœurs s’unissent et réinventent la maison-duplex avec amour, simplicité et imagination.
BAGELS & ARCADE FIRE L’histoire se déroule dans le quartier le plus branché de Montréal, rendu célèbre pour ses bagels et pour l’émergence de talents musicaux tels que Arcade Fire, le Mile-End.
CASSE-TÊTE RÉUSSI La Shed Architecture se voit présenter le défi de rénover et agrandir ce duplex pour y créer un milieu de vie de qualité qui favorise la cohabitation. C’est ainsi qu’une des sœurs occupe le rez-de-chaussée et le sous-sol avec son époux tandis que la seconde sœur élit domicile au premier étage. Bingo ! AU SEPTIÈME CIEL Un escalier monumental unit tous les niveaux et les espaces de vie tout en inondant la maison de lumière. Au sommet de la montée, un espace commun permet de se rencontrer en famille et, sa terrasse adjacente, de profiter des couchers du soleil au quotidien.
UN BIJOU COMME CHEZ SOI En cohérence avec le langage de la façade à l’avant, le mur arrière rejoue l’aspect texturé de la pierre éclatée en croisant ses briques à la diagonale. De fines tiges d’acier glissées dans les cavités mises à nue des briques forment un tissage avec les garde-corps des terrasses, amplifiant l’esthétique textile de la façade. Ici, la régularité, la symétrie et la verticalité des ouvertures participent au caractère classique des lieux. Un mariage réussi entre l’architecture classique et contemporaine qui magnifie la qualité de vie de ces deux sœurs et de leur famille.
Grand Prix Architecture
Canada Québec, Canada abcparchitecture.com
A Clever Nod to Jacques Cartier’s Ships
La faune, la flore et la rivière se redécouvrent grâce à cette passerelle cyclopiétonne qui s’étale au-dessus de la rivière Saint-Charles, là où les navires de Jacques Cartier ont dû s’accoster pour survivre au dur hiver de 1536.
ASYMÉTRIE, LÉGÈRETÉ & DÉLICATESSE Le concept imaginé par ABCP architecture se démarque par sa légèreté et sa délicatesse. La structure asymétrique, entièrement suspendue, se compose de câbles et de longerons cylindriques en acier qui soutiennent un tablier en bois. Ses mâts remplissent une fonction identitaire et font référence aux navires de l’explorateur Jacques Cartier.
EN SYMBIOSE AVEC LA FAUNE & LA FLORE Ici, l’impact sur le milieu naturel et les habitats fauniques de la Pointeaux-Lièvres est réduit au strict minimum de par son implantation hors des limites des eaux.
VALORISER LA NATURE ET LE BOIS L’utilisation du bois posait le défi de créer une structure d’apparence souple et délicate, malgré les impératifs de solidité et de stabilité que dicte un tel ouvrage. La surface cyclopiétonne est composée de panneaux en bois traité, posés en chevrons, ce qui procure un effet graphique dynamique, accentué par l’éclairage une fois la nuit venue.
UN BELVÉDÈRE COUVERT Suspendu sous la passerelle principale, un belvédère à l’usage des piétons offre un contact privilégié avec la faune et la flore de la rivière, et un point de vue inusité sur la structure de bois apparente de la passerelle au-dessus. Il relie le sentier piéton et la piste cyclable par un jeu de plans inclinés suspendus tout à fait remarquable.
Grand Prix Architecture
Canada
La géométrie de la forêt boréale
Repère Boréal & Production Légion
Québec, Canada repereboreal.com legionprod.com
Cette micro-maison de moins de 500 pieds carrés, nichée à flanc de montagne aux Éboulements, rend hommage au paysage exceptionnel du Charlevoix… un tableau traversé par le fleuve.
: RefinedMoments Photo
UN MARTINI & QUELQUES COUPS DE CRAYONS La récente création écotouristique du Repère Boréal, créée par les frères-idéateurs Jonathan et Simon Galarneau, revisite un classique. Redessiné en figure de diamant aux angles utiles et audacieux et aux lignes droites comme les arbres, ce cadre en « A » est venu se poser sur les Éboulements et porte son regard calme sur le fleuve.
À LA CIME DES ARBRES Perchée à plus de 10 mètres à la cime des arbres, l’écocabane déploie son espace en grandeur vers la nature et laisse une empreinte minimale au sol. Une imposante structure d’ancres au sol constituées de grands bouleaux blancs de métal la soutient et arbore quelques branches desquelles les rêveurs peuvent se balancer dans un télésiège restauré.
ANGLES OBTUS & OPTIMISATION DE L’ESPACE Un escalier de cèdre local mène là-haut, à un espace minimal comprenant une cuisine complète, un cabinet de toilette, un comptoir à même la fenêtre, ainsi qu’une audacieuse douche vitrée donnant sur le lit et sur le paysage que dévoile la façade de triple verre.
ENTRE TERRE, CIEL & FLEUVE Ici, les convives sont invités à se poser et à combler leur envie du beau. Le noyer et le laiton des poignées, en dissonance désirée avec les parois claires en merisier, le soulignement des silences répétés dans l’angle des fentes d’aération et les courbes voluptueuses des portes et du mobilier… tout est pensé afin de créer l’ultime harmonie avec la sublime nature.