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Baptiste Hulin à la conquête du Globe
À 26 ans, Baptiste Hulin, tessouallais d’origine et passionné de voile depuis son enfance, envisage de prendre le départ du Vendée Globe 2028. Les entrepreneurs locaux sont invités à le soutenir ! Le skipper a commencé la voile sur le lac de Ribou, à Cholet, à l’âge de 12 ans.
Aujourd’hui, il côtoie les plus grands noms de la discipline. Preuve en est, il fait désormais partie de l’écurie
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Be racing, menée par Louis Burton et Servane Escoffier et vient de parcourir sa première Route du Rhumdestination Guadeloupe. Synergences hebdo relatait d’ailleurs, il y a quelques semaines, sa performance marquée par une 18e place dans sa catégorie, la première sur un Class40 ancienne génération.
Sportif et ambitieux, Baptiste Hulin souhaite désormais s’attaquer à de nouvelles courses, tester de
Un territoirequi me dynamise
LA ROMAGNE nouveaux bateaux et renouveler, aussi souvent que possible, les aventures maritimes. Pour cela, il était présent à Cholet, le 19 janvier dernier, aux côtés de Louis Burton, afin de présenter son projet sportif aux entrepreneurs locaux et autres structures ayant l’envie de l’accompagner et le soutenir financièrement.
Vendée Globe 2028
Nommé Ensemble à la conquête du Globe, son projet, complet et ambitieux, lui permettra d’assurer l’entraînement nécessaire pour espérer la qualification à l’Everest des mers : ce tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance suivi dans près de 190 pays. Ainsi, Baptiste Hulin souhaite s’engager pour la transat Jacques Vabre en class 40 en 2023, la Québec-Saint-Malo en class 40 en 2024, la transat Jacques Vabre en Imoca en 2025, la Route du Rhum-destination Guadeloupe en Imoca en 2026, la transat Jacques Vabre en Imoca en 2027 et, enfin, le Vendée Globe en 2028.
Poser la première pierre
Parce que ce projet voile ne peut fonctionner sans partenaires, l’objectif de l’équipe est de réfléchir conjointement à comment poser la première pierre du projet Ensemble à la conquête du Globe. Et, par conséquent, comment faire rayonner les forces vives de l’Agglomération du Choletais lors d’une course mythique.
Infos : Be racing
Estelle Dourver
Tél. : 06 61 13 13 51 estelledourver@be-racing.fr
Découverte d’un métier
Responsable de production : entre gestion et management
Olivier Préau gère la production de l’entreprise Cléon, l’un des derniers fabricants français de chaussures pour hommes, aujourd’hui dirigée par la troisième génération de la famille. René Cléon, cordonnierbottier, créa la manufacture en 1945.
Synergences hebdo : En quoi consiste votre métier ?
Olivier Préau : Je dois assurer la production, en l’occurrence de chaussures, en temps et en heure, selon des objectifs fixés par la direction, avec les contraintes humaines et techniques que l’on peut rencontrer au jour le jour. Fabriquant des chaussures en cuir, nous travaillons une matière vivante. Aucune peau n’est donc identique et cela peut compliquer la tâche parfois, mais manipuler ce produit noble est aussi ce qui fait la beauté de notre filière.
Je dois coordonner et contrôler toutes les étapes de conception, en supervisant les quatre ateliers de l’entreprise, qui réunissent une quarantaine de personnes pour une trentaine de métiers : coupe, piqûre, fabrication et finition. Aujourd’hui, nous fabriquons environ 600 paires quotidiennement.
Je suis aussi en charge du recrutement des équipes, malgré l’absence de formation spécifique à la chaussure aujourd’hui. Je dois repérer les bons profils, qui ont la main et l’œil pour travailler dans l’industrie du luxe et tout faire pour les garder ! L’entreprise a récemment investi dans du matériel de pointe pour faciliter le travail des collaborateurs et optimiser la production, qui pourrait être plus importante avec davantage de moyens humains.
S. h. : Qu’est-ce qui vous anime ?
O. P. : On ne voit pas passer une année ! Tous les jours, on peut être confronté à des problématiques différentes qu’il faut pouvoir régler ou corriger. Les mois passent vite avec les périodes de collection qui animent les ateliers. C’est plaisant d’emmener toute une équipe pour atteindre un objectif.
S. h. : Quel cursus faut-il suivre pour devenir responsable de production ?
O. P. : Il existe une licence et un master gestion de la production et les écoles d’ingénieurs ou de commerce permettent d’exercer ce métier, qui s’apprend surtout sur le terrain finalement.
Mod’avenir
La chaussure sera à l’honneur, comme l’habillement, la maroquinerie et la bijouterie, à l’occasion du premier salon Mod’avenir, ce jeudi 9 février, de 9 h à 17 h, à la salle des fêtes à Cholet.
Cet événement régional, organisé par le Campus des métiers et des qualifications Industries créatives de la mode et du luxe des Pays de la Loire, permettra de découvrir la richesse et la diversité des formations et des métiers de ces filières d’excellence, qui recrutent actuellement. Plus de 1 000 postes sont à pourvoir dans les Pays de la Loire. L’entreprise Cléon, par exemple, recherche immédiatement des piqueurs et des opérateurs de fabrication.
Montilliers
La sécheresse de l’été dernier a abaissé le niveau de nombreux cours d’eau, dont le Layon, entraînant un phénomène de pollution naturelle fatale aux poissons.
À l’automne dernier, les person nels du syndicat Layon Au bance Louets, syndicat mixte chargé de la gestion des eaux des bassins-versants du Layon, de l’Aubance, du Louet et du Petit Louet, ont pu constater, suite aux signalements de nombreux riverains de Montilliers, une mortalité anor male de poissons (brochets, gardons, tanches, perches…).
Celle-ci est causée, en fait, par une pollution naturelle des eaux. « À partir du 15 octobre, nous avons eu, dans le Layon, beaucoup de lentilles qui nous empêchaient de voir les poissons gober l’air, ce qui est signe de raréfaction de l’oxygène dans l’eau » explique Jean-Jacques Dervieux, vice-président du syndicat en charge des milieux aquatiques.
AGGLO
Avec Valor 3e, le syndicat en charge du traitement des déchets ménagers et recyclables collectés dans l’Agglomération du Choletais, adoptons les bons gestes de tri !
Erreur de tri : jeter les bouteilles, flacons, bocaux et pots en verre dans la poubelle d’ordures ménagères ou de recyclage.
Pourquoi est-ce une erreur ? Jetés à la poubelle, ils ne pourront être recyclés. Mais attention aux « fauxamis » : le verre culinaire (vaisselle et plats transparents) a une température de fusion supérieure à celle du verre classique et détériorent la qualité de
La présence de poissons morts a pu laisser penser à une pollution accidentelle du Layon.
« Cela peut paraître étrange d’imaginer que le milieu se pollue luimême, poursuit le vice-président. Pourtant, cela s’explique par le fait que l’eau, qui est déjà en mauvais état, est très chargée en matière organique, notamment en raison de la décomposition et de la fermentation des feuilles mortes. Dans le même temps, le débit, c’est-à-dire le volume d’eau qui circule, est insuffisant pour oxygéner l’eau. Cette décomposition pompe le peu d’oxygène qu’il reste, au détriment des poissons. »
Un fonctionnement naturel perturbé Ce phénomène est donc une conséquence de la sécheresse, qui impacte le débit d’eau, mais également celle d’un mauvais état des rivières. « Pour que l’eau s’oxygène, elle doit pouvoir se déplacer dans son lit, rouler sur des cailloux et circuler, parfois lentement, parfois rapidement, précise l’élu. Nos rivières ont subi, par le passé, de nombreuses modifications pour, par exemple, permettre la navigation, amener de l’eau aux moulins ou encore faciliter les cultures. Désormais, leur fonctionnement naturel est complètement perturbé. À cela, il faut ajouter les effets du réchauffement climatique qui vont accentuer l’appauvrissement du milieu. Nous avions, à l’automne, suivant les secteurs, un déficit de précipitations de 10 à 20 % par rapport à la pluviométrie annuelle. » Heureusement, les pluies de ces dernières semaines ont permis l’augmentation des débits, favorisant l’oxygénation de l’eau. « Nous avons procédé à des écourues (abaissement du niveau pour accélérer le courant) pour évacuer tranquillement les matières organiques. Néanmoins, le problème sera récurrent tant que nos rivières n’auront pas retrouvé un fonctionnement plus naturel » conclut Jean-Jacques Dervieux.
Le bon geste vert
AGGLOLe verre, 100 %
Recyclable
production. De même, la porcelaine, la faïence, le carrelage, ainsi que les ampoules, lampes, miroirs, parebrise, fenêtres, etc. sont à mettre en déchèterie.
Le bon geste de tri : jeter les bouteilles, flacons, bocaux et pots en verre dans les collecteurs de verre Résultat : ils seront recyclés. Il faut savoir que le verre peut se recycler à l’infini. Ce serait dommage de ne pas en profiter !
Infos : https://www.valor3e.fr
Avec le tri, on recycle le verre à 100 % et à l’infini. De fait, le verre n’est jamais un déchet et, lors des différents recyclages, il ne perd en aucun cas ses qualités premières. Une fois broyés et fondus, les bouteilles et pots en verre donnent, en effet, de nouveaux emballages. Ce recyclage permet d’éviter le rejet de plus de 2 millions de tonnes de déchets ménagers par an. Au niveau environnemental, les bénéfices sont multiples : en réutilisant le verre, on fait des économies de matières premières (sable, calcaire), d’eau et d’énergie et on limite l’impact sur l’effet de serre.