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Infos : mairie@saint-christophe-du-bois.fr
Musées de Cholet charge par les camions-ambulances et l’évacuation vers les hôpitaux d’orientation, à 15 ou 20 km du front. de ses camarades blessés. Revenus des combats par eux-mêmes ou portés difficilement dans la boue, les blessés rejoignent un abri de fortune dans la tranchée. Dirigé par un médecin mobilisé, l’infirmier découpe les vêtements, nettoie les plaies, pose des garrots, des attelles et des pansements, injecte du sérum antitétanique, de l’huile camphrée ou de la morphine pour apaiser la douleur, s’il en reste… Ces soins précèdent la prise en
Le coffret à élixirs révèle aussi que l’infirmier s’occupe des petits maux des tranchées. Les flacons contiennent de l’élixir parégorique (contre les diarrhées), de l’ammoniaque (contre la gale), du collodion (pour réunir les bords d’une plaie ou la protéger de l’extérieur), du baume du commandeur et de l’acide phénique (antiseptiques).
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La provenance de ces objets résume à elle seule la situation précaire de ces auxiliaires de santé. Si la trousse à instruments semble avoir été fournie par l’armée, le coffret, lui, a pu être acheté directement par le soldat ou sa famille.