6 minute read

Écrivain, un signe du destin ?

Il suffit parfois d’une étincelle pour changer le cours d’une vie. C’est l’expérience faite par Martin et sa femme Albane lors des funérailles de Mamie Madeleine. Et c’est le point de départ du premier roman de Ferdinand, Une ampoule grillée Aurélien Vittu, alias Ferdinand, a plutôt l’allure d’un basketteur du haut de ses deux mètres que d’un écrivain. Et pourtant, avec une dose de courage – et peut-être un signe du destin – il se présente aujourd’hui comme tel. Il vient de publier, en autoédition, Une ampoule grillée, chez Librinova. « À travers ce premier roman publié, je me dévoile comme auteur, sous le nom de Ferdinand. C’est une partie de moi que peu de gens connaissent. » Pourtant, ce commercial itinérant joue avec les mots depuis son adolescence. « Quand j’ai eu ma

Tr Mentines

Advertisement

Le compositeur parolier Gfree enregistre actuellement son deuxième album.

En parallèle, il publie, chaque mardi, une pensée mêlant jeux de mots et poésie. « C’est parce qu’on en vit, des doutes, Qu’on croit dans l’évidence. C’est parce qu’on envie les vies denses, Qu’on croît dans des doutes. » C’est la pensée 23, lue au hasard sur le compte Instagram de Geoffrey Véron, alias Gfree. Il y en a d’autres, et chaque semaine, une nouvelle est partagée. On y retrouve son empreinte : une poésie jouant du maniement des mots, de leur sonorité, leurs résonances et leur double-sens. « Les pensées permettent de proposer quelque chose de différent et de se concentrer sur le sens des mots en dehors de la musique. Ce sont souvent des idées revisitées que je n’ai pas encore su ou pu mettre en chanson » détaille-t-il.

première guitare à 17 ans, inspiré par le slam et le rap, j’ai commencé à écrire des chansons. Finalement, j’étais plus attiré par les mots que la musique, j’ai donc abandonné ma guitare, mais j’ai toujours continué à écrire » se souvient-il. Ferdinand a d’ailleurs écrit « un premier roman terminé mais resté confidentiel », puis ce deuxième roman « plus assumé, me correspondant plus et avec lequel je me sens plus à l’aise pour pouvoir le défendre ». En parallèle, l’auteur de 37 ans alimente « une chronique d’inspiration littéraire où je relate la manière dont je vis ma vie en lisant ces livres. Ce blog est né d’une envie de produire quelque chose de visible, de garder des souvenirs du livre lu, et de m’exercer à l’écriture » L’exercice est désormais maîtrisé car Aurélien Vittu a déjà remporté plusieurs « modestes récompenses » pour Une ampoule grillée : le second prix du concours d’écriture « Pitchez votre roman feelgood » et une nomination dans la catégorie « émotion » du prix des étoiles Librinova 2021. Ce texte lui a été inspiré suite à une situation vécue lors d’une sépulture : « la lumière vacille, s’éteint et personne ne le remarque, sauf moi ! » De là, il s’est interrogé sur les signes du destin, les intuitions, la magie de la vie et comment fonctionne cette dimension imperceptible. De là, est née l’histoire contée « sous une forme d’enquête familiale » Son troisième roman est déjà en cours d’écriture, avec les mêmes personnages et un même environnement, toujours autour de la magie de la vie. Il continue également à faire vivre son blog en attendant, pourquoi pas, de prochaines dates de séances de dédicaces…

Infos : Une ampoule grillée

Librinova - 157 pages

En vente en librairie et sur commande https://www.ferdinandselivre.com/

Facebook : Ferdinand - Auteur

Instagram : ferdinandselivre

Tarifs : 15,90 € (version papier) et 1,99 € (version numérique)

LYS-HAUT-LAYON L’histoire drôle et touchante de Valérie Guittière

Avec son premier album, Paracosm, sorti au printemps 2022, l’artiste exprimait aussi, à travers son écriture, sa faculté à mêler les mots, faisant se côtoyer les douleurs et traumatismes affectant l’humain . Il poursuit son aventure avec l’enregistrement de son deuxième album, depuis la fin de l’année dernière. « Il s’annonce comme la suite logique du premier. J’aime aborder ce qui est violent avec délicatesse et poésie. Je traite aussi des sujets pour lesquels je ne suis pas concerné mais qui m’importent et me touchent beaucoup. J’essaie alors de transmettre ce que j’ai pu saisir, comprendre… » À suivre de près !

Infos :

Instagram : gggggfree

Youtube : Gfreemusic

L’autrice lyssoise Valérie Guittière a publié un ouvrage jeunesse : La Chouette, le Suricate et le Caméléon . Un joli conte animalier sur l’amitié et l’acceptation des différences. Cette histoire extraordinaire est celle de Lily la chouette, Kooki le suricate et Pilpo le caméléon, trois inséparables amis que le destin a unis dès leur naissance, mais qui ne sont pas comme les autres. Lily louche, Kooki bégaye et Pilpo ne change pas de couleur comme les autres caméléons. Bien qu’elles soient à l’origine de leur profonde amitié, ces compagnons de jeu se comprenant et se soutenant envers et contre tout, ces particularités leur causent aussi souvent de la peine car elles provoquent régulièrement les moqueries de leurs congénères. À la suite de la disparition de la princesse Mayala, la fille du roi de leurs terres, et à l’appel désespéré de ce dernier pour la retrouver, Lily, Kooki et Pilpo vont rencontrer Zaza, une sympathique girafe qui zozote. Elle va leur parler d’un vieux singe qui pourrait leur venir en aide. Le trio part alors à sa recherche, se lançant sans le savoir dans une incroyable aventure…

Éternelle optimiste et amoureuse de la nature, Valérie Guittière, reconvertie en créatrice culinaire après vingt ans dans la création et la vente de bijoux, anime aujourd’hui des stages et des ateliers autour de l’alimentation vivante, du bien-être et de la cueillette sauvage. Les histoires qu’elle écrit, des contes de sagesse s’adressant aussi bien aux enfants qu’à leurs parents, ont pour vocation d’amener ses lecteurs à regarder la vie autrement, de façon plus sereine et plus positive.

Infos :

Editions Les 3 colonnes

Tarif : 11 €

Cholet

Qu’on se le dise, les hivers choletais rimeront désormais avec la collection de cette saison des Z’eclectiques. En effet, ce festival a décidé d’être présent de manière plus forte dans le territoire sur lequel il résonne, en proposant une programmation de saison propre à chacun. Ainsi, la collection printanière sera exclusivement angevine, celle de l’été s’installera dans les Mauges et l’édition d’hiver devient 100 % choletaise. Seule la collection automnale préserve l’idée de départ du festival, en répartissant ses rendez-vous dans l’ensemble des territoires.

Ce qui demeure également, c’est la volonté d’insuffler de l’éclectisme à l’ensemble des propositions artistiques. « Chaque moment a son identité, ses esthétiques, qui ne parlent pas forcément aux mêmes publics. Pour cette édition choletaise, nous construisons un parcours sur quatre jours, comme un terrain de jeu, qui peut mener dans des lieux atypiques, avec l’implication de structures culturelles de la ville, que sont le musée d’Art et d’Histoire, le conservatoire, le théâtre SaintLouis et le Jardin de Verre » explique Victor Laplanche, chargé de communication et de l’action culturelle du festival.

Instants doux ou déjantés

Au programme de cette collection hivernale, des concerts à petite jauge co-organisés avec les structures les accueillant, mettant en avant des artistes émergents. « Nous souhaitons de cette édition précieuse et intimiste qu’elle s’affirme dans le Choletais auprès de ses habitants. Cela passe par des moments qui invitent au lâcher-prise, au voyage, avec des concerts suspendus, des découvertes et de la proximité, pour des instants parfois doux, parfois déjantés » continue Victor Laplanche.

> Jeudi 23 février, à 20 h, musée d’Art et d’Histoire

Jason Glasser

Plasticien, musicien, parolier, le New Yorkais venu s’installer en France il y a 20 ans prend plaisir à voyager entre les expressions artistiques. Infusant tantôt l’énergie du rock à ses œuvres plastiques, tantôt des expérimentations à sa musique pop-folk, il s’inspire de la pop culture américaine qui a bercé son enfance, mêle à ses inspirations, sa naïveté et son ironie, laissant surgir un monde imaginaire hybride et jubilatoire. Gratuit sur réservation

> Vendredi 24 février, à 20 h 30, théâtre Saint-Louis, salle Gene Kelly Michelle & les garçons

Le trio angevin sillonne la pop à coups de voix envoûtantes, de riffs pailletés et de mots pleins d’audace. Loin du dehors et des déboires, Michelle & les garçons nous prennent la main pour nous embarquer dans un tourbillon de fraîcheur, avec pour seule mission, l’art de vivre, de lâcher prise et de danser.

The Big Idea

Après des mois passés à devenir des marins en herbe, ce groupe d’amis d’enfance embarque pour une transatlantique musicale. Dans l’album La fabuleuse expédition du grand Vésigue, on distingue leur pop sophistiquée teintée du son de la houle qui remue la coque. On voyage avec ce rock psychédélique arrangé à la perfection et orchestré par les six voix, et sa traditionnelle pléthore d’instruments exotiques.

Tarifs : 12 €, 10 € réduit

> Samedi 25 février, à 20 h 30, théâtre Saint-Louis

Bertrand Belin

Avec son écriture unique, radicale et minimaliste, faite d’ellipses et de répétitions entêtantes, il est un poète ironique qui rend hommage aux laissés-pour-compte de la société. Pour décrire la musique de son dernier disque Tambour vision, il fait référence aux Talking Heads ou à Alan Vega. On pense bien sûr aussi à Gainsbourg et Bashung. UssaR (1re partie)

Cet auteur-compositeur-interprète se dévoile en solo, entre piano-voix, parlé-chanté et bribes électroniques. UssaR possède un talent rare, celui de produire des morceaux à la beauté sépulcrale sans jamais tomber dans le pathos.

Tarifs : 25 €, 22 € réduit

> Dimanche 26 février, à 18 h, Jardin de Verre

Lia Moon

Musicienne nomade, elle jongle entre instruments traditionnels, platines, claviers, pads numériques et flûtes du monde entier. Elle nous fait traverser les frontières de l’afro tek et de la deep house.

Tarif : 4 €

Infos et billetterie : https://www.leszeclectiques.com

This article is from: