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Un territoirequi me nourrit
Tr Mentines
De nombreuses coopératives d’utilisation de matériel agricole, les Cuma, ont vu le jour dans les années 80, comme la Trémentinaise, née en mars 1983. « Nous l’avons créée pour l’achat d’un nettoyeur haute pression. Il y a 40 ans, cela valait 7 000 F » se souvient Patrice Hervé, président. Voilà tout l’intérêt des Cuma : permettre aux agriculteurs adhérents de pouvoir profiter de matériels importants et coûteux, dont l’achat et l’utilisation sont mutualisés. Très vite, la Trémentinaise va faire l’acquisition d’une ensileuse, d’une moissonneuse, puis d’un épandeur à fumier, d’un round baller… « À l’époque, nous tenions nos réunions dans le café du bourg. Il y avait environ 70 agriculteurs dans la commune et presque tous adhéraient à la Cuma , précise Patrice Hervé. Aujourd’hui, porcelaine, des bijoux, de l’argenterie, des peintures, des armes, des tapis, des sculptures, etc., datant de la préhistoire au XXI e siècle. Tout dépend des demandes des clients qui me sollicitent. Sachant que très souvent, ce n’est pas ce que l’on pense qui vaut de l’argent… Les animaux sont aussi des biens
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Découverte d’un métier
meubles, il m’est arrivé de vendre des pur-sang ou des vaches ! Mandaté par le tribunal de commerce, je peux aussi proposer du matériel industriel, dans le cadre d’une liquidation judiciaire. Je nous compare souvent aux médecins généralistes, en étant capables de juger rapidement la valeur d’un bien, mais en faisant appel à des spécialistes, des experts dans certains domaines, pour valider nos indications, notamment l’authenticité d’une œuvre ou d’une pierre précieuse.
Dans tous les cas, je me dois de défendre les intérêts de mes clients, qu’ils soient vendeurs ou acheteurs, notamment à l’occasion des huit à dix ventes organisées annuellement à Cholet. Les précédentes ont d’ailleurs donné lieu à cinq records mondiaux, soit le meilleur montant d’achat pour des biens similaires, à l’instar de vases Murano ou d’un sac Hermès des années 20. Il existe de petits trésors dans les maisons choletaises !
S. h. : Qu’est-ce qui vous anime ?
X. C. : La diversité des actions et des domaines fait de cette profession un métier passionnant ! Toutes les semaines, on découvre quelque chose qui nous interroge, un objet insolite ou particulier qui attire notre attention. C’est toujours l’occasion d’échanges avec les clients. Ce côté relationnel, humain, est très important.
S. h. : Quel cursus faut-il suivre pour devenir commissairepriseur ?
X. C. : Il faut avouer que les études sont longues et difficiles. On doit en passer par quatre années de droit, puis deux années d’histoire de l’art (ou le diplôme de l’école du Louvre), avant un examen d’entrée très sélectif en stage de commissaire-priseur. Les reçus passent alors deux ans dans une étude, ponctués par un examen final. Quelque 45 à 50 commissairespriseurs sont diplômés chaque année.
nous sommes 48 adhérents dont les 25 exploitations de Trémentines, ainsi que des agriculteurs de Vezins, La Tourlandry, Saint-Georges-des-Gardes, Chanteloup-les-Bois, Nuaillé, Jallais et Cholet. Un agriculteur peut, en effet, adhérer à plusieurs Cuma, en fonction du matériel dont il a besoin. En revanche, il n’existe pas forcément une Cuma dans toutes les communes. »
55 Machines Et Outils
Aujourd’hui, la Trémentinaise possède 55 machines et outils pour 45 types de travaux et affiche un chiffre d’affaires de 250 000 €. Elle salarie un ouvrier, responsable de l’entretien du matériel et de la conduite des automoteurs. Chaque matériel est sous la responsabilité d’un agriculteur, qui en gère le planning. Responsable de la moissonneuse, Patrice Hervé tient ainsi celui des moissons. « C’est bien connu, tout le monde veut moissonner en même temps. Mais on arrive à satisfaire chacun » souligne-t-il.
Pour célébrer ce quarantième anniversaire, les membres de la Cuma exposeront leurs machines sur le parking de la salle Audigane, près de la mairie, ce jeudi 9 mars, où ils accueilleront les élèves de l’école du Sacré-Cœur. Puis, ces samedi 11 et dimanche 12 mars, elles seront déplacées sur celui de la salle Azura où, dimanche, l’école du Sacré-Cœur organise sa randonnée (lire p. 19).
À Cholet, La Séguinière, La Romagne et Maulévrier, comme dans de nombreuses autres communes en dehors de l’Agglomération du Choletais, l’Établissement public territorial du bassin (EPTB) de la Sèvre nantaise a procédé à la pose de repères de crue dans les zones à risque, permettant de sensibiliser les habitants. Ce sont ainsi 96 repères officiels, sous la forme de pastilles de 20 cm de diamètre, qui sont répartis sur le bassin-versant de la Sèvre nantaise, matérialisant le niveau des plus hautes eaux connues. « Avec le temps, la mémoire des inondations passées se dissipe. Il est nécessaire de conserver ces crues en mémoire, de rappeler l’existence et les conséquences des inondations historiques, afin d’être prêt pour les éventuelles prochaines inondations » explique Jean-Paul Brégeon, président de l’EPTB de la Sèvre nantaise et premier adjoint au maire de Cholet.
Prévenir les inondations
En effet, la réduction des risques d’inondation passe notamment par le renforcement de la conscience du risque. Outre la pose
AGGLO de ces repères, l’EPTB de la Sèvre nantaise a mis en place différents outils dans le cadre du programme d’actions pour la prévention des inondations, notamment des documents d’information rassemblant les principaux éléments à connaître en matière de prévention des inondations : un guide pratique à l’attention des élus locaux du bassin de la Sèvre nantaise ; un guide à l’attention des riverains intitulé « Ensemble, maîtrisons le risque d’inondation de votre maison », qui apporte notamment des conseils en matière d’aména-
Des astuces pour réduire ses déchets
Valor3e, le syndicat prenant en charge les déchets ménagers du territoire, vous donne cinq astuces faciles pour réduire ses déchets.
> Arrêter le gaspillage alimentaire
Les pertes et gaspillages alimentaires représentent 10 millions de tonnes de produits par an en France. C’est l’équivalent de 30 kg par an et par personne. On peut l’éviter en prévoyant nos menus à l’avance pour acheter la quantité nécessaire ou utiliser les restes pour cuisiner d’autres plats.
> Favoriser le réemploi
En 2019, 130 millions de tonnes de plastique à usage unique ont fini en déchet. Alors, tournons-nous vers les gourdes et thermos, sacs en tissu, capsules de café rechargeables, contenants en verre, boules à thé, cotons lavables, etc.
> Privilégier le vrac
De plus en plus de produits sont vendus en vrac dans les commerces : céréales, fruits, légumes, graines… Vous pouvez même apporter vos propres contenants réutilisables pour des achats comme le pain, la viande ou le poisson.
> Réparer plutôt que jeter
De nombreuses structures permettent de réparer nos objets à moindre coût : écocyclerie, repair cafés, associations.
> Trier pour valoriser les déchets
Un déchet bien trié est ensuite valorisé et permet de créer un autre objet.
Infos : https://www.valor3e.fr gement des bâtiments situés en zone inondable et un guide à l’attention des entreprises intégrant des recommandations en matière de diagnostic de vulnérabilité face aux risques d’inondations.
Les habitants du bassin-versant sont également invités à consulter la carte interactive des repères de crue et des zones inondables du bassin-versant sur le site Internet de l’EPTB.
Infos : www.sevre-nantaise.com