David Alexander

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DA VID ALEXANDER RECENT WORKS

GALERIE D’AVIGNON ART CONTEMPORAIN CONTEMPORARY FINE ART


Chilcotta Hike – 2009 – 20 x 24 – acrylic on canvas


DA VID ALEXANDER RECENT WORKS September 26th to October 9th 2009 Reception: Saturday September 26th 2 – 5 pm Du 26 septembre au 9 octobre Reception Dimanche le 26 septembre, de 14h à 17h

GALERIE D’AVIGNON ART CONTEMPORAIN CONTEMPORARY FINE ART


Winter Spree – 2004 – 11 x 16 – acrylic on canvas

A

ller dans un paysage que je juge assez important pour qu’il soit peint ou dessiné fait partie de ma recherche préparatoire. Cette recherche commence comme une longue randonnée vers un espace physique qui capte mon intérêt. Plusieurs incursions sont souvent nécessaires avant que je sente que je possède le matériel qu’il faut pour me permettre de créer une œuvre d’art. L’œuvre d’art prend souvent forme en tant que dessin, et elle se traduit parfois ensuite en peinture. Lors de mes randonnées, je dessine et peint habituellement sur du papier et je prends aussi des photographies afin de les utiliser comme référence lorsque je suis à mon studio. Ces réalisations sont en général petites et faciles à transporter, ce qui me simplifie la tâche puisque les endroits que je visite sont difficiles d’accès.

Souvent, je produis mes esquisses dans un cahier fait entièrement à la main, cahier qui devient un journal

visuel et me reconduit au paysage alors que je suis dans mon studio. Lorsque je marche, je me sens à la fois visuellement et cognitivement connecté à la géographie et à la géologie de la terre ou de la région que je visite. Je permets à une image de fermenter dans mon esprit, et après seulement je me sens assez à l’aise pour pouvoir créer une peinture dans mon studio. Durant les quarante dernières années, mes œuvres réalisées en studio font toutes référence de façon distincte aux montagnes, aux lacs et à la prairie où j’ai vécu et travaillé. Les images de la série « WET » (mouillé) sont toutes une description de la surface de l’eau que j’ai peinte et photographiée pendant 9 ans. Cette série de peinture représente un progrès important pour moi. Elle me permet de fracturer et de redévelopper le paysage en une image inversée et à l’envers qui s’est brisée et réinventée sur la toile. Je considère que ces œuvres sont des


peintures réalistes, mais qu’elles comportent un degré d’abstraction nécessaire. Ce degré d’abstraction varie en fonction de mon sens de l’ordre des traces visiblement chaotiques qui composent mes œuvres. L’évolution de la série « WET » a été la base de ma pratique pendant une longue période de temps et je sens le besoin de continuer à travailler avec cette méthode apparemment lente et divergente. Pendant de longues périodes, je travaille seul à mon studio et j’ai besoin de mélanger et de changer de sujet. Ce changement continuel d’imagerie me permet de conserver l’intérêt envers mon travail. Habituellement, je place mon travail en cours de réalisation hors de vue pendant plusieurs jours et parfois même pendant plusieurs mois. Ma passion est de pratiquer l’art en tout temps, et peindre stimule cette idée de productivité en moi. Mon énergie et mes idées sont abondantes et je dois les noter et les relire fréquemment. Je dois aussi garder du temps pour rédiger un débat personnel, chez moi continuel, qui me permet de classer mes idées et de déterminer si elles sont bonnes ou absurdes. Même si ce débat se manifeste constamment, je classe les meilleures images et idées en les articulant dans une peinture réalisée sur une longue période de temps. Le succès d’une peinture tient dans le fait qu’elle semble avoir été peinte en une session, mais qu’en réalité, il a fallu beaucoup de temps pour arriver au résultat final. Cette méthode de travail en continu permet aux questions que j’ai d’être posées et formulées à travers la création de peintures réalisées pendant des mois ou des années. Il existe un fil qui relie mes peintures ensemble, un peu comme dans les relations

familiales. D’une peinture à l’autre se produit une interaction dynamique entre l’intellectualisme et l’intuition. Une constante tente d’être trouvée, établissant un équilibre entre les deux éléments. L’action de création permet à la vigueur et à la fatigue intellectuelle de se produire en temps voulu. Conséquemment, le fait de me retrouver devant une toile ou une page blanche au début du processus créatif ne m’intimide pas. J’ai besoin de créer, et je suis conscient du fait que le dessin et la peinture sont de véritables obsessions. Mais en réalité, il n’existe aucune constante, et je suis convaincu que je changerai avec le temps. Il m’a été difficile d’accepter ce fait. Le temps semble filer à toute vitesse, je ne peux donc pas le gaspiller.

David Alexander 2009


M

y preparatory research requires that I go into the landscape that I deem important enough to draw or paint from. This process starts as a long and extended hike through the physical space that I am interested in. This often takes many forays until I have a feeling that I have the required information to create a work of art. This work usually takes shape as a drawing and is sometimes translated into a painting. I mostly draw or paint on paper while on my hikes and I also take photographs for reference in the studio. These works are generally small and easily transportable as the places I frequent are difficult to access.

Winter Term Start – 2009 -34 x 96 – acrylic on canvas

Often I will sketch in my homemade personal sketchbook of handmade paper which becomes a visual diary and transports me back to the landscape when I return to the studio. When I hike I feel both visually and cognitively connected with the geography and the geology of that particular land or region. I allow the image in my mind to ferment and only after this process am I comfortable enough to create a painting in the studio. These studio works over the past 40 years have a distinct reference to the mountains, lakes and prairie where I have lived and worked. The images of the “WET” series are used to describe the surface of water that I have been painting and photographing for 9 years. This series of paintings are an important breakthrough for me. They allow me to fracture and redevelop the landscape as a reversed and upside down image that is broken up and reinvented on canvas. I consider these paintings realistic with a necessary degree of abstraction from a representational depiction of the land. This degree of abstraction varies according to my sense of order from the seemingly chaotic set of my marks.


The evolution of this different series has been the basis of my practice for a long time and I feel the need to continue this seemingly long divergent process. I work in the studio alone for extended periods of time and I need to mix and change subject matter. This constant change of imagery allows me to remain interested. My passion is working on my art all the time and painting stimulates the “idea factory� within me. I have an abundance of ideas and energy and I need to write them down and review them frequently. I must also allow time for editing in an ongoing self debate that rates my ideas from good to absurd. Although this debate manifests itself constantly I sort the better images and ideas into a painting built up over an extended period of time. I usually put work in progress out of sight for days and sometimes months. The success of a painting is one which looks like it is painted in one session but in reality it takes a long time to get it right. This continual process allows the questions that I have for myself in a work to proceed in a series of paintings formulated over months or years. There is a thread which ties my paintings together just like relationships in a family. From one painting to another there is a dynamic process of intellectualism interacting with intuition trying to find a constant and interesting balance and this constant action and reaction of creating art allows the mental highs and lows to occur closer in time. Consequently I am not intimidated by facing white canvas or paper at the start of this creative process. I need to create and I am aware of the fact that painting and drawing is an incredible obsession. In reality there is no constant and I am sure I will change with time. This is an allowance that took a long period of time to embrace. Time seems to move faster and hence I cannot waste it. David Alexander 2009


Fighting Nutty Birds Takeover Create Lines – 2009- 52 x 58 – acrylic on canvas


Umber, Ochre and all Brown Hills-2008-32 x 40 – acrylic on canvas


Take a Hike Up – 2009 – 26 x 66 – acrylic on canvas


Anxious Blue at the Bottom Winds – 2005 – 36 x 45 – acrylic on canvas


Starts for Winter – 2009 – 30 x 37 – acrylic on canvas


Sparkle Fools the Eye-Camofleurs – 2009 – 62 x 96 – acrylic on canvas


Early Yellows – Valley – 2009 – 24 x 96 – acrylic on canvas

Green Belts to Blues – 2009 – 28 x 96 – acrylic on canvas




A Case of Kalamalka Quiet – 2008- 52 x 58 – acrylic on canvas


Bare Above – 2009 – 20 x 24 – acrylic on canvas


Green Rules Today – 2008 – 9 x 12 – acrylic on board


Greens of Mountains Choice – 2008 – 14 x 16 – acrylic on canvas


Without the Look of Land – 2009 – 36 x 45 – acrylic on canvas


Quebec Mountain Corner – 2007 – 52 x 58 – acrylic on canvas




Early Blue Out Performance – 2008 – 9 x 12 – acrylic on board

Who Knows How Deep – 2006 – 9 x 12 – acrylic on board

Evening in Slumped Lake – 2008 – 12 x 9 – acrylic on board

Yellow Wiggles Down – 2008 – 9 x 12 – acrylic on board


Edge Riots – 2007 – 9 x 12 – acrylic on board Close to Dad, Pipers Lagoon – 2004 – 9 x 12 – acrylic on board Pines Still at Predator – 2008 – 9 x 12 – acrylic on board


Yellow Loops Over Morris’ Lake – 2008 – 12 x 9 – acrylic on board


GALERIE D’AVIGNON ART CONTEMPORAIN / CONTEMPORARY FINE ART

102 aven ue Lau rier ouest, Montréal, Q c. 51 4. 278 . 4777 w w w.g a l e r i e d av i g n o n .ca


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