Agriculture du Maghreb
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Novembre 2011
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EDITIONS AGRICOLES Sarl de presse Au capital de 100 000,00 dhs R.C.: 127029 I.F.: 01006251 Patente N° : 35870166 Autorisation : SP04 22 bis, rue des Asphodèles Résidence Zakia - Beauséjour Hay Hassani - 20200 Casablanca Tél. : 212 (0) 522 23 62 12 212 (0) 522 23 82 33 Fax : 212 (0) 522 25 20 94 agriculturemaghreb@gmail.com www.agriculturedumaghreb.com
Directeur de publication Gérard COUVREUR
Rédacteur en Chef Ingénieur Agronome Abdelhakim MOJTAHID
Journalistes Ingénieurs Agronomes Abdelmoumen Guennouni Soumia EL MAHDAOUI Hind ELOUAFI
Ont participé à ce numéro : Pr. M’hamed Hmimina, Pr. Karim Houmy, Pr. A. Bamouh, A. Ezzahouani, A. Chamekh Lhoussaine Moughli M. Boubker El Ouilani Daniel Kretzschmar Khaddouj Khallouf Mimouni A. Wifaya A. Sedki M. Ait Lhaj A. Nadif Abdelamjid Rachdi Nezha
Facturation - Abonnements Khadija EL ADLI
Conception Graphique Yassine NASSIF
Imprimerie PIPO
Régie publictaire France Idyl SAS. 1154 Chemin du Barret 13839 ChâteauRenard Tél. 04 90 24 20 00 Contact : Mme. Brigitte SENECHAL bsenechal@idyl.fr
Tous droits de reproduction autorisés avec mention impérative et complète du journal.
Edito
Edito
A l’instar du Maroc, un « Plan vert » pour sauver l’Afrique. Mis à part les pays du Maghreb, l’Egypte et l’Afrique du Sud, qui comptent entre 5 et 10% de personnes sous-alimentées et un peu plus en Mauritanie, au Nigéria et au Ghana, le reste de l’Afrique en compte une moyenne de 25%, avec des pics à plus de 40%. Il s’agit notamment de la corne de l’Afrique, où plus de 10 millions de personnes se battent pour leur survie. Et si les causes de ce désastre sont claires – l’absence de pluies, les guerres, etc – ce ne sont pas des subsides, aussi importants soient-ils, dont ces pays ont besoin, mais bien de la mise en place de différents moyens de développement durable et à long terme : points d’eau sécurisés, routes, installations électriques hors réseaux, technologies agricoles de pointe, semences résistant à la sécheresse, soins vétérinaires, … Ainsi, grâce aux initiatives de plusieurs pays africains, qui ont fait du développement agricole une priorité, de réels progrès ont été faits en matière de réduction de la pauvreté sur le Continent. A titre d’exemple, le Ghana a considérablement réduit la pauvreté et la faim au cours de ces
vingt dernières années, avec un « indice faim » qui a chuté de 75% entre 1990 et 2005, et le secteur agricole y jouit d’une croissance de plus de 5% par an. Autre exemple, plus de deux millions de petits exploitants tirent désormais profit de nouvelles variétés de maïs résistantes à la sécheresse. Ainsi, vers 2016, près de 40 millions de personnes dans 13 pays subsahariens, devraient voir leurs rendements en maïs augmenter de 30%. C’est pourquoi des organisations visent à développer de nouvelles manières de renforcer la productivité des petits agriculteurs. En effet, les ¾ des habitants les plus pauvres de la planète, tirent leurs revenus en cultivant de petites parcelles de terre. Nous devons nous rappeler qu’en ces temps difficiles, ces efforts non seulement sauvent des vies, mais améliorent aussi les moyens de subsistance de la population et favorisent la stabilité.
Agriculture du Maghreb
Gérard Couvreur
Directeur de publication
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Sommaire Sommaire Actualités Conditionnement
8
54
Autocontrôle et certification
Tomate
58
Du génome de la plante à nos papilles La science de la saveur Filières: le prix de la qualité
La Coopération Maroco Néerlandaise
72
84
La campagne débute dans l’expectative La filière s’inquiète
La pomme
Démarrage tardif sous le signe de l’incertitude
Solution à la crise ?
76
Le calcium et son rôle en agrumiculture
Campagne céréalière
L’innovation variétale,
Déroulement de la campagne 2011
Agrumes
104
Pour une consommation saine
108
122
Santé animale et végétale, 126 Quels points communs, quelles différences ?
Pourritures blanche et grise
Vers une gestion durable ?
130
Fraisier, framboisier et myrtillier
98
Séquençage du génome : Quel intérêt ?
Le pas de deux de l’oléiculture marocaine Chine
un marché émergent pour l’huile d’olive
136 140
144
Une amorce pour une filière promotrice des zones montagneuses Recrudescence de quelques ravageurs secondaires : Les Tordeuses des buissons
150
Fertilisation oligo-minérale de la betterave à sucre 154 Stratégie Nationale de Mécanisation Agricole
160
Pulvérisation des pesticides
164
Vers plus d’efficacité ?
Conduite culturale des petits fruits rouges 132
96
Première rencontre sur le pommier à Azrou
Arboriculture
Irrigation goutte à goutte en zones de montagne 118
Des opportunités de partenariat pour les entreprises marocaines
Pastèque
Panier Bio
Importance du choix des buses
Pulvérisations des produits phytopharmaceutiques 170 Les 10 erreurs fréquentes, à ne pas commettre
La sclerotiniose de la betterave à sucre
172
PETITES ANNONCES
174
Une maladie qui se réveille dans le Gharb
Nos annonceurs ABSOGER 102 ADFERT 121 AGRIDATA 45 AGRIDATA 141 AGRIMATCO 71 AGRIMATCO 106 AGRIMATCO 131 AGRIPHARMA 86 AGROSEM 123 AGROSEM 146 AGROSEM 169 AGROSPRAY 151 ALTERECO 13 AMAROC 109 ANGIBAUD 139 APHYSEM 82 ATLANTICA AGRICOLA 31 BADRA 149 Banque Populaire 145 BASF 15 BASF 65
BASF Schweis 41 BAYER CS 59 BAYER CS 114-117 BAYER CS 133 BEILLARD 125 BERANA 164 BIOIBERICA 93 CASEM 75 CASTANG (Domaine de) 101 CITROSOL 83 CLAUSE 25 CMGP 17 CNH 176 COMICOM 157 Compost Brahim ZNIBER 105 Crea Link 124 CROPLIFE 127 CRUZEL 124 DAILY FRESH 56 DELASSUS 2
DIMATIT 37 EACCE 73 ESSIEUX BOURGOGNE 32 EUROPEPINIERES 103 FEDE PULVERIZADORES 97 FLORAGARD 107 FRUIT LOGISTICA 18 GAUTIER Sem. 63 GPC 43 GREEN VASS 16 GRIMME 19 GUANTER RODRIGUEZ 26 HERCULANO 161 HERMISAN 147 HI-TECH Seeds 11 Hollande Coop 33 Hollande Coop 35 HORTISUD 83 IDICAM 39
INTERMAS 124 IRRI-SYS 23 JANAH ESSALAM Pépinière 51 KALI UND SALZ 155 KEKKILA 125 LABOMAG 30 LAFOND PEPINIERES 100 LAMA SISTEMAS FILTRADO 13 LOPEMFRUT 134 Maderas Gonzalez y Martinez 165 MAMDA 9 MASSO SA 96 NUNHEMS 77 OPTICOOL 57 OTECH 111 PHYTOCONTROL (Labo) 171 PIERALISI 137 Agriculture du Maghreb
PLASTICA KRITIS 62 PORT AUT. DUNCKERQUE 68 PROMAGRI 113 RESTAGRI 138 RODA MAROC 55 S21 Pulvé. 171 SAER 120 SAICA PACK 89 SAKATA Seeds 79 SAOAS 69 SAOAS 91 SAPIAMA 88 SCPC- SAPEL 27 SEMAPRO 81 SETOP 29 SHAL 21 SIBERLINE 119 SIFEL 7 SILOS CORDOBA 110 SIMOX 170 SINCLAIR 87 n°55
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SIPCAM 129 STAR EXPORT 99 SYGMA CERT 57
SYNGENTA encart libre TECNIDEX 95-96 TECNOMA 166 TESSENDERLO 28 TIFONE 167 TIMAC 175 TREFILADOS URBANO 125 UNIMAGEC 4 UNITEC 92 VILMORIN 61 VITA MAROC 153 VIVERO ELPINAR 135 YARA 67 Zniber Pépinière 143
Actu Sécurité alimentaire
Journée mondiale de l’alimentation
L’autosuffisance, par la subvention des prix et une approche solidaire Comme beaucoup de pays à travers le monde, le Maroc a célébré la journée monddiale de l’alimentation, dans un contexte mondial marqué par la plus grande augmentation depuis 30 ans des prix mondiaux des produits alimentaires de base. Cette année, le thème retenu était « Les prix des denrées alimentaires – de la crise à la stabilité ». Il s’agit d’attirer l’attention sur une évolution qui porte préjudice aux consommateurs pauvres, aux petits producteurs et à l’agriculture en général. Le Maroc s’est doté de plusieurs mécanismes capables de lui permettre de développer son agriculture et de prémunir sa population contre les fluctuations du marché international des denrées alimentaires. C’est d’ailleurs dans cette logique que le plan Maroc Vert a été adopté pour augmenter les investissements et l’organisation de la productivité agricole et garantir une autosuffisance alimentaire. Cette garantie passe par la mise en valeur d’une agriculture moderne et performante, adaptée aux règles du marché, grâce à une nouvelle vague d’investissements privés. Les populations fragiles
sont aussi visées par une approche solidaire orientée vers la lutte contre la pauvreté, en augmentant de manière significative le revenu agricole des exploitants les plus fragiles. A noter que «le système de soutien des prix, par le biais de la Caisse de compensation, qui subventionne le sucre, et l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses pour les céréales, permet de ne pas répercuter la hausse des les prix sur les marchés intérieurs. Cela est visible sur le marché national qui a gardé le même niveau des prix et n’a pas connu de hausse significative, malgré la fluctuation des indices
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de denrées alimentaires au niveau mondial». Permettre à la population marocaine d’accéder à une alimentation saine et équilibrée passe nécessairement par des subventions directes à des denrées comme les céréales, le sucre et les denrées alimentaires de première nécessité et par des subventions indirectes qui concernent les hydrocarbures qui influencent la production de plusieurs aliments.
Des chiffres qui sèment la crainte
La hausse des cours mondiaux des denrées alimentaires menace la
« Nous connaissons bien les causes de l’instabilité des prix des denrées alimentaires. Cependant, pour agir contre cette instabilité, il faut une volonté politique. Le marché mondial des denrées alimentaires est tendu: l’offre peine à suivre la demande et les stocks n’ont quasiment jamais été aussi bas. Les sécheresses et les inondations qui frappent les principales régions productrices exercent de nouvelles pressions sur les prix ».
M. Jacques Diouf, Directeur général de la FAO sécurité alimentaire dans les pays en développement et met en danger l’autosuffisance alimentaire. A titre d’exemple, au cours des 18 derniers mois le prix du maïs a connu une hausse de 74% alors que celui du riz a pratiquement triplé, enregistrant une augmentation de 166%, ce qui a plongé 20 pays dans des troubles liés à la faim. Après 2008 les prix ont connu une baisse provisoire qui a cédé la place à une hausse en 2010 des prix des céréales qui ont rebondi à 50% tout en maintenant le rythme de la hausse frénétique au début de 2011. La hausse des prix porte atteinte aux pays vulnérables et pauvres parce qu’elle
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Actu Sécurité alimentaire
alourdit la balance de leurs importations en denrées alimentaires pour subvenir aux besoins de la population. En 2010, les pays à faible revenu ont dépensé la somme record de 164 milliards de dollars pour les importations alimentaires. Et d’après les chiffres de la Banque mondiale, l’augmentation des prix des aliments, en 2010-2011, a provoqué la pauvreté de 70 millions de personnes.
Les graines de la fluctuation
l’allocation des terres pour la culture de maïs et de soja, utilisés dans la fabrication de biocarburants, réduit les superficies allouées aux autres denrées alimentaires. « Les causes de la volatilité des prix des aliments se conjuguent et vont audelà du pouvoir d’un Etat » souligne un expert.
Le labour de la FAO
L’initiative de lutte contre la flambée des prix des produits agricoles a été lancée depuis 2007 et la FAO contribue activement à
Les causes de la volatilité des prix des denrées alimentaires sont multiples et liées à plusieurs facteurs. On peut citer les chocs climatiques, comme ceux qu’ont connu la Russie et l’Ukraine, qui ont arrêté leurs exportations à cause de la sécheresse, l’explosion de la production des biocarburants, la croissance de la population mondiale (80 millions nouvelles personnes à nourrir chaque année) et la chute des stocks qui sont devenus difficiles à reconstituer à cause, entre autres, de la crise économique et financière mondiale. Ainsi, l’élasticité de
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la distribution de semences et d’engrais pour aider les agriculteurs pauvres dans 90 pays touchés par le phénomène de la volatilité des prix. Dans ce sens, elle a aidé les Etats à programmer plus de 5 milliards de dollars d’investissement dans l’agriculture et en 2010, la FAO a alloué 800 millions de dollars à des projets d’urgence et de coopération technique dans plus de 70 pays dont le Maroc. Le représentant de la FAO au Maroc, M. Jean-Luc Bernard explique que la
FAO «développe avec le Maroc une réflexion sur la manière de faire baisser les prix des denrées alimentaires et des matières agricoles, l’amélioration des rendements et comment arriver à une meilleure adaptation du développement agricole aux besoins des populations afin qu’elles puissent être en mesure d’obtenir les matières dont elles ont besoin à des prix raisonnables et qui soient en adéquation avec leur revenu».
Les agriculteurs sont eux aussi touchés car ils ont absolument besoin de savvoir quel sera le prix de leur production au moment de la récolte, c’est-à-dire des mois plus tard. Si les prix ont des chances de monter, ils sèment davantage. SiLes au agriccontraire, on prévoit des culteurs prix orientés à la baisse, sont ils sèment moins et eux réduisaussi touchés sent leurs dépenses. La car ils ont absolum fluctuation rapide des prix
rend ces calculs bien plus difficiles. Une meilleure ment coordination des politiques besoin en matière de commerce de savoir international des produits quel serastabiliser le prix alimentaires peut de leur production les prix en contribuant à assau moment de lacirculation récolte, surer une bonne c’est-à-dire des mois des marchandises. La plus FAO tard. Si les prixà ont des est favorable l’élimination chances de monter, ils des subventions agricoles sèment davantage. Si auont dans les pays riches qui contraire, on prévoit des des effets de distorsion sur prix orientés à la baisse, le commerce Source : MAP
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Actu Maroc
MAROC-UE
désaccord agricole sous haute tension ! Les demandes insistantes de José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, auprès du Président du Parlement européen pour faire ratifier l’accord agricole Maroc-UE avant la fin 2011, se sont finalement avérées vaines. Le débat programmé pour octobre en séance plénière au Parlement européen a été reporté en janvier 2012.
son de positions politiques hostiles au Maroc : « avec une petite part de 0,05% de ce
De droite à gauche Messieurs : Ahmed Derrab (ASPAM), Mohamed Al Amouri (AMCEF), Younes Zrikem (ASMEX), Ahmed Ouayach (COMADER), Hamou Ouhalli (FIVIAR) et Fouad Benabdeljalil (APEFEL).
Si l’on considère clairement la réalité, précise un opératteur, les 160.000 t d’agrumes expédiés vers l’UE ne représsentent que 3,2% de leur consommation globale. Ajouttant pour confirmer la qualité de nos exportations, que nos fruits et légumes sont soumis au Maroc à des contrôles sanittaires très stricts, sans oublier les contrôles draconiens à l’enttrée des marchés européens. Une remarque à laquelle on pourrait ajouter, concernant
l’équilibre des échanges, la part des équipements agricoles, céréales et aussi bétail achettés chez les européens, pour conclure sur une balance commmerciale agricole entre le Maroc et l’UE qui fait état d’un déficit de 1,6 milliards de dirhams pour le Maroc. A noter dans ce débat, une intervention de José Bové nommmé « agitateur politique », et qui bien sûr argumente contre cette libéralisation des échangges qui ne profite qu’aux granddes multinationales europpéennes, au détriment des producteurs européens et prenant même la défense des petits producteurs marocains.
Etonnement au Maroc Selon Ahmed Ouayach, Présiddent de la Commader, l’accord traine en rais10
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marché, nous ne représentons pas une véritable menace pour les produits européens et, en plus, en saison alternée. Cela ne fait que confirmer la mauvaise foi de ces groupes de pression » ajoute le Présiddent de la Comader. Devenant plus menaçant, Younes Zrikem, Président de l’ASMEX, réagit nettement au regard des autres accords en négociation avec l’UE : « si cet accord est refusé, affirme Younes Zrikem, il n’y aura pas d’autres accords avec l’UE. Ni pour la libéralisation des servicc ces ni pour celui de la pêche ». Hassan Lyoussi, Président de l’ASPAM, prend l’exemple de la tomate, produit phare de nos exportations avec les agrumes, et souligne que les 350.000 t de nos exportattions de tomates sur l’UE ne représentent que 2% de la production européenne. Mais la défense vient aussi du côté de l’Europe. John Clark, Directeur Général
agriculture de la commisssion européenne, a souligné qu’en termes d’échanges Maroc-UE, l’effort côté Maroc est bien plus important que celui consenti par les europpéens. Ajoutant à propos des normes phytosanitaires, que les inspecteurs européens qui se sont rendu récemmment au Maroc, lui ont acccordé un « satisfecit ».
Schizophrénie européenne Cristiana Muscardini, députtée PPE (Italie) s’est élevée contre « la schizophrénie de certains euro-députés ». Elle s’est demandée pourquoi les européens sont prêts à siggner un important accord de libre-échange avec la Corée du Sud ou qu’ils acceptent sans broncher des millions de produits chinois qui inonddent le marché européen tandis que s’il s’agit d’un accord avec le Maroc, tout le monde monte aux barriccades. Elle a rappelé que le Royaumme fait parvtie de cette Méditerranée qui connaît actuellement des transformmations importantes et qu’il faudrait l’aider à se développper en signant cet accord. « Le développement des pays méditerranéens du nord, a-telle souligné, sera toujours plus fort si l’UE donne la possc sibilité aux partenaires du sud de se développer ».
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Chaouia-Doukala-Abda Mme Nadiadu ZERRAD Agriculture Maghreb n°55 Tél. : 06 61 19 24 69
Gharb-Oriental-Saïss Mr11 Abdenbi KHAILI Novembre 2011 Tél. : 06 61 40 02 23
Actu Maroc
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ème
édition
En présence d’une cinquantaine de professionnels de la région d’Agadir, une conférence de presse a été organisée à l’occasion de la 9ème édition du SIFEL, afin d’en marquer l’évolution, notamment avec le développement du rayonnement international du salon. M. Samir Tazi, commissaire général du salon, a tout d’abord présenté les grands axes de l’édition 2011, qui a pris cette année la dénomination de « SIFEL Agadir ». Objectif principal, renforcer le rôle du salon dans le développement de la plus importante région exportatrice de produits maraîchers au Maroc. Une nouvelle dénomination, a souligné Samir Tazi, clairement soutenue par les autorités locales qui voient là l’occasion de marquer, comme une sorte de label, l’importance de la région dans le développement agricole du pays. Importance également, a expliqué le commissaire général du salon, des partenariats engagés depuis plusieurs années avec l’OCP, le Crédit Agricole du Maroc, le Ministère de l’Agriculture, la Région…, qui marquent bien la place du SIFEL 12
dans la réalité d’un développement régional. Samir Tazi a également rappelé le renouvellent pour une durée de 4 ans de la convention signée entre l’APEFEL et le SIFEL, avant de donner la parole aux responsables de l’Association des producteurs et exportateurs de fruits et légumes. M. Mohamed Kabbaj, secrétaire général de l’APEFEL, a pour sa part souligné l’importance de l’ouverture internationale du SIFEL, dont le regard se tourne désormais vers les grandes régions de production dans le monde. A ce propos, une délégation marocaine doit se rendre prochainement au Chili, afin de rencontrer des opérateurs qui souhaitent créer à Tanger une plate forme de réexpédition vers l’Afrique. Un pavillon Chili
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sera d’ailleurs présent au prochain SIFEL. Une autre délégation de l’APEFEL doit bientôt se rendre en Russie, avec l’objectif de développer les exportations marocaines vers ce grand pays au potentiel de consommation considérable, grâce notamment à la ligne maritime Agadir-St Petersburg. Dans ce même esprit, M. Taqui Eddine Cherradi, vice président de l’APEFEL, a confirmé lui aussi la place du SIFEL comme apport permanent de réflexion et d’ouverture pour cette grande région de production qu’est le Souss. L’innovation permanente du SIFEL, a-til rappelé, est par ailleurs un véritable moteur de développement, non seulement régional, mais aussi pour toute l’exportation agricole du pays. Enfin, au nom du Crédit Agricole du Maroc, premier partenaire bancaire du salon, M. Ouchkif, directeur régional du Crédit Agricole d’Agadir, a souligné les grandes actions de la banque vers le monde agricole : microcrédit, nouvelles filières dédiées aux petits producteurs, … et rappelé que la convention signée entre le CAM et l’APEFEL est un signe clair de l’attention accordée par la Banque verte au développement du secteur agricole. Avec le Crédit Agricole du Maroc, l’effet exclusion n’existe plus, a confirmé monsieur Ouchkif.
M. Samir Tazi, commissaire général du salon
M. Mohamed Kabbaj, secrétaire général de l’APEFEL
M. Taqui Eddine Cherradi, vice président de l’APEFEL,
M. Ouchkif, directeur régional du Crédit Agricole d’Agadir
Ecole Nationale d’Agriculture de Meknès Nomination d’un nouveau Directeur Depuis la nouvelle rentrée scolaire 2011, l’Ecole Nationale d’Agriculture de Meknès a un nouveau directeur. La cérémonie d’investiture de M. El Hadi Boumehdi a eu lieu le 15 juillet à l’ENAM, en présence de M. Moha MARGHI, Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture, et M. BAHAJI Jaouad, directeur de l’Enseignement, de la Formation et de la Recherche au même ministère.
Un parcours polyvalent Lauréat de cette même école en 1992, M. Boumehdi a tout d’abord travaillé à l’Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Tafilalet, avant de rejoindre le Ministère de l’Econnomie et des Finances, en tant qu’inspecteur divisionnaire. Muni de ses 14 années d’expérrience au sein de la direction des impôts, il revient à sa formattion initiale et au monde agriccole qui l’a toujours passionné. Et même si la charge de son poste l’emportait, M. Boumehdi n’a jamais coupé les ponts avec le monde agricole. « J’ai toujours gardé contact avec l’ENAM et les ingénieurs agronomes, soit à titre personnel ou dans le cadre associatif en tant que Trésorier puis secrétaire général de l’ALENc NAM (Association des lauréats de l’ENAM) et également en tant que membre du bureau de l’AIAM (Association des Ingénieurs Agronc nomes du Maroc). Et je compte à travers ce retour à l’agriculture et surtout à l’ENAM, mettre à la disposition de cette grande institc tution mon expérience hybride: technique, en tant qu’ingénieur agronome, et administrative, en tant que manager » affirme M. Boumehdi. Alliant ainsi, un savoir faire sollide en matière de gestion avec une bonne connaissance de l’école et du monde agricole, M. Boumehdi avance avec des objectifs précis et ambitieux : - apporter à l’ENAM son experttise en matière de management et de gestion à travers ses exppériences auprès de plusieurs sociétés en tant qu’inspecteur divisionnaire des impôts. - instaurer un mode de fonct-
M. El Hadi Boumehdi tionnement et de gestion s’insppirant du secteur privé. - introduire la culture d’entreprise, la culture d’appartenance, la culture de l’excellence et de la méritocratie; - assurer les conditions nécessaires pour la création d’un climat permettant l’épanouissement et la valorisation des différentes composantes de l’Ecole (les enseignant-chercheurs, le personnel et les étudiants) - revaloriser les ressources humaines à travers diverses actions complémentaires (redéploiement, formation, motivations, ...). - installer de nouvelles filières: Masters spécialisés, Ecole doctorale - Accompagner le Plan Maroc Vert à travers la formation (initiale et continue) répondant aux besoins de cette stratégie, la recherche, l’expertise, ... - contribuer significativement aux actions de développement - étendre le rayonnement de l’ENAM à l’échelle nationale et internationale. Agriculture du Maghreb
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Actu événement
Gestion de Tuta absoluta
Symposium international conjoint OEPP/OILB/FAO/NEPPO Hind Elouafi Lors de sa dernière assemblée générale à Vienne, l’Organisation Internationale de Lutte Biologique (OILB) avait recommandé de créer une « Commission Afrique du Nord pour la Production et la Protection intégrée des cultures », qui couvre les pays allant du Maroc jusqu’à l’Egypte. Les objectifs de cette commission sont bien détaillés dans la brochure que vous pouvez télécharger sur le site : www.iobc-wprs.org Dès sa création, la commission a mené une enquête pour connaître les principaux problèmes phytosanitaires rencontrés dans les pays d’Afrique du Nord. Parmi les organismes listés, la mineuse de la tomate (Tuta absoluta) est apparue comme étant un insecte particulièrement dangereux dans la région. Et devant le manque de connaissance constaté de ce ravageur, la commission a décidé d’organiser un Symposium International sur la gestion de Tuta absoluta du 16 au 18 novembre à Agadir, en collaboration avec l’Organisation Européenne et Méditerranéenne pour la Protection des Plantes (OEPP), l’Organisation Internationale de Lutte Biologique et Intégrée contre les Animaux et les Plantes Nuisibles (OILB),
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l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation pour la Protection des Végétaux au Proche-Orient (NEPPO), l’Association Internationale des Producteurs de Produits Biologiques (IBMA) et le comité International sur La Résistance aux Insecticides (IRAC).
Rappel Au cours des dernières années, T. absoluta s’est rapidement disséminée à travers les pays du bassin méditerranéen, menaçant aussi bien la production de tomate en plein champ que sous abri-serre. Avec sa capacité de reproduction élevée, T. absoluta est considérée comme l’un des lépidoptères les plus nuisibles pour la tomate, mais aussi pour d’autres
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espèces de la famille des Solanacées. Difficile à contrôler, elle peut attaquer des parcelles entières, affectant ainsi considérablement le revenu des agriculteurs, même les plus avertis et avoir des répercussions sur les exportations. De plus, la lutte peut être compliquée par l’apparition de résistance aux insecticides, d’où l’importance d’une gestion raisonnée basée sur la combinaison des différentes méthodes de lutte (biologique, chimique, bonnes pratiques) et l’alternance des familles chimiques. Beaucoup de pays ont travaillé pour développer des stratégies de gestion contre la mineuse de la tomate, mais le manque de communication entrave la mise en place d’une gestion efficace généralisée de cet insecte. Le Maroc, dès les premières apparitions de ce ravageur, a mis en place une stratégie de recherche, d’expérimmentation, de formation et l’installation d’unités de production d’auxiliaires pour lutter contre ce ravageur. Cette stratégie de lutte qui a rapidement porté ses fruits, peut même servir d’exemple à d’autres pays. Cependant, d’après l’APEFEL, la vigilance reste de mise.
Objectifs du symposium L’objectif de ce symposium était donc de fournir un forum où agriculteurs, chercheurs, autorités en charge de la réglementation, industrie phytosanitaire et autres, peuvent partager leurs connaissances sur la biologie de ce ravageur, les mesures de lutte phytosanitaires (notamment
biologique) et la résistance aux insecticides. Objectif : identifier les manques dans les connaissances et les besoins de recherche pour gagner en efficacité et en temps, et éviter la duplication des travaux de recherche. Plusieurs communications orales et affichées ont été présentées durant les deux premiers jours, la dernière journée étant réservée aux visites sur le terrain des pépinières, serres expérimentales, stations de conditionnement et d’une unité de production d’insectes auxiliaires pour la lutte biologique. Les thèmes étudiés lors de ce symposium concernaient principalement la distribution, la bio-écologie, les dommages et l’état actuel de la mineuse de la tomate dans les régions EPPO/NEPPO, ainsi que les stratégies de contrôle chimique, biologique et IPM mises en place dans les différents pays participants au symposium. L’expérience marocaine ainsi que les expériences internationales ont été présentées ce qui a permis de renforcer les liens de coopération scientifique entre les professionnels participants, venus des quatre coins du monde : Amérique latine, Europe, Afrique du Nord, Moyen Orient, Asie… Dans notre prochain numéro, nous reviendrons plus en détails sur les informations techniques abordées lors de ce symposium.
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Actu Salon
Macfrut 2011
Record de présences étrangères Véritable vitrine des produits et des innovations, Macfrut est une occasion d’affaires et un moment important de rencontres entre les représentants des différents maillons de la filière. Parmi les aspects clés de cette 28e édition de Macfrut qui s’est déroulée à Cesena du 5 au 7 octobre, la présence record de délégations étrangères, parmi lesquellles celles du Maroc, de Russie, d’Egypte et Tunisie. Le principal salon de la filière des fruits et légumes dans le bassin méditerranéen a connu cette année la particcipation de 80 pays. En effet, en raison de sa situation géographique particulière, Macfrut est un point de rep-
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père pour le Bassin de la Méditerranée vers lequel convergent les flux de produits, de technologies, d’experts, de recherche et de demande de produits nouvveaux. La situation même de la ville de Cesena – près de la
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mer Adriatique – et celle de l’Italie font de Macfrut une « plateforme » particulièremment intéressante pour les échanges entre les colosses, tels que Chine et Inde à l’est et l’Amérique à l’ouest, et entre l’Europe au nord et l’Afrique au sud. A noter que, ces dernières années, Macfrut a enttamé des actions concrètes, des accords et des collaborations avec de nombreux Pays étrangers. Il s’est doté de colllaborateurs même à l’étranger et a coordonné aussi bien la présence d’entreprises italliennes à des événnements au-delà des frontières que la participation d’entreprises et de délégations étranggères à Macfrut. Ainsi, plus de 300 rencontres B2B ont été programmmées entre entrepprises italiennes et étrangères. La présence des Pays de l’Afrique du nord a été très remarquable cette année, nottamment l’Egypte. Une quinzaine d’entreprises en
provenance du Pays des Pyramides a exposé cette année sur un grand stand. La Tunisie aussi était présente avec une délégation de plus de 30 opérateurs, pour prommouvoir ses produits sur le marché italien (grenades, figues de Barbarie, pêches, tomates, dattes), conclure de nouveaux partenariats commmerciaux et découvrir les nouvelles technologies au service de la filière F&L.
Des oscars pour l’innovation Remis le dernier jour, pour achever le salon en beauté, les “Oscar Macfrut” pour l’innovation sont destinés à récompenser les produits à l’avant-garde de la filière. Une commission d’experts a sélectionné le vainqueur de chacune des 4 catégories en compétition parmi 18 candiddatures de cette année : - Genius : machine de sélecttion optique avec laser de la Best Sorting - Dynamic Shipper : contenneur avec un plan qui se lève et s’abaisse de la Polymer Logistics Italie - la Tomate de table de ISI Sementi - Senzytec 2 : détecteur d’éthanol de Tectronik, pour la Logistique et services. Le grand prix, choisi sur la base d’un vote des visiteurs et exposants du Macfrut 2011, est revenu à Sorma Group.
La nouvelle mine d’or : les fertilisants !
Quand on pense investissement ou spéculation, on pense automatiquement immobilier, titres voir tableaux de maîtres. Moins connus, les fertilisants seraient la nouvelle mine d’or ! Poussée par la demande chinoise, la demande de céréales a littéralement explosé. Conséquence: la demande d’engrais a suivi. Pour avoir de bonnes récoltes, il faut des fertilisants et pour avoir encore de bonnes récoltes sur des sols déjà fatigués, il faut aussi des fertilisants. Le Brésil qui produit environ 150 million de tonnes de céréales par an a besoin d’importer 92% de ses besoins en potasse et phosphate. Ainsi, en 2010, le pays a importé 6 millions de tonnes d’engrais pour 2,2 milliards de dollars. Il va donc essayer de diminuer sa dépendance des importations et pour atteindre cet objectif, il lui faudra investir plus de 68 milliards de dollars, mais aussi… du temps. Dans la meilleure des hypothèses, il faudra 10 ans au Brésil pour y parvenir. La production mondiale actuelle de fertilisants, de l’ordre de 160 millions de tonnes, est jugée insuffisante. En effet, dans dix ans il y aura 1 milliard d’être humains de plus sur terre. Tant céréales que fertilisants ont un bel avenir.
Céréales et fertilisants .... Le Canada qui détient à lui seul 52% des réserves d’engrais (suivi de la Jordanie, Etats Unis,
Russie, Maroc, Tunisie, et Chine) va investir au Brésil. Ainsi, la société MbAC devra investir 405 millions dans une mine dans l’état de Minas Gerais. Le géant BHP Billiton devra pour sa part investir 3,7 milliards de dollars dans les états du Para, Amazone et Minas Gerais. À noter que pour construire une mine de potasse il faut de 1 à 3 milliards de dollars. Seul nuage à ce brillant avenir pour les agriculteurs et les fabricants de fertilisants : le prix du pétrole étant donné que les fertilisants viennent de loin. Le cours du pétrole aura donc une influence sur les prix des céréales et des engrais, mais selon les observateurs, avec un marché destiné à être longtemps à la hausse, il n’y a pas de quoi se faire énormément de soucis. N’achetez pas de l’or pour vous réfugier de la crise. Pensez fertilisants !!!! lesechos.fr
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FRUIT LOGISTICA 2012 Du 8 au 10 février Le caractère très international du salon, le tour d’horizon exhaustif du marché mondial des fruits et légumes, les contrats signés se chiffrant par milliards, ainsi que le haut pouvoir de décision des professionnels présents sont les principaux critères de qualité du salon FRUIT LOGISTICA. La Turquie sera le pays à l’honnneur de l’édition 2012. Avec ses produits de qualité très demanddés dans le monde entier et sa grande capacité de production, ce pays est l’un des leaders du commerce mondial des fruits et légumes. La Turquie produit chaque année 44 millions de tonnes de fruits et légumes, dont 3 millions de tonnes sont exportés (6,6% de la production totale), pour une valeur totale de 2,1 milliards de dollars. Mais
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elle aspire à une augmentation de la valeur de ses exportations qui devrait passer à 10 milliards de dollars en 2023. La participation turque à FRUIT LOGISTICA, ambitionne justemment de contribuer à atteindre cet objectif. Plus de 30 entrepprises turques du secteur des fruits et légumes frais et de l’emballage seront représentées sur une superficie totale de 1 000 m2. L’Allemagne reste certes un important marché pour la
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Turquie, mais pour les entrepprises turques, ce salon est également l’occasion d’établir de nouveaux contacts avec des représentants du monde entier. L’occasion aussi de faire connaître ses produits et servicces, et d’apprendre comment mieux satisfaire les exigences sans cesse croissantes et changgeantes des consommateurs. L’édition 2012 propose égalemment un riche programme de conférences de haute qualité où les professionnels peuvent s’informer sur les tendances du secteur.
Prix de l’Innovation Attribué par la société Messe
Berlin et la revue Fruchthandel Magazin, ce prix récompense les innovations exceptionnellles dans le secteur des fruits et légumes. Il rend ainsi hommmage aux nouveaux produits ou services qui marquent une véritable révolution pour la filière. Un jury composé d’experts sélectionne les dix meilleures innovations de l’année parmi toutes les candidatures. Penddant les deux premiers jours du salon, les quelques 56 000 visiteurs professionnels attendus en provenance de 125 pays pourront voter pour l’innovation de l’année.
Produit Pomme de terre
De nouvelles variétés pour dynamiser les marchés Des variétés qui assurent des productions plus régulières, qui permettent la réduction des interventions phytosanittaire, qui se vendent mieux à l’étal des distributeurs, qui satisfont mieux les exiggences des industriels de l’agro-alimentaire… telles sont les exigences de la fillière. La sélection contribue largement à maintenir ou développer la compétitivité des productions. S’il est une activité en étroite liaison avec le marché de la pomme de terre, c’est bien celle de la sélection pour la production de pommes de terre destinée à la transfformation. Il est fréquent que les sélectionneurs travaillent sous contrat de recherche directement pour les industriels. Ils testent les variétés pour leurs process industriels avant même leur inscription au catalogue officiel. Ne sont présentés à l’inscription que celles qui satisfont à leurs exigences. Une fois inscrites elles peuvvent devenir exclusives pour leur permettre un avantage concurrentiel sur leur marcché. « Les industriels de la frite recherchent un bon taux de matière sèche afin d’obtenir
des frites qui ne retiennent pas d’huile à la cuisson, et un faible taux de sucres réductteurs pour obtenir une belle coloration des frites apprécciés par les consommateurs. De plus, selon la forme du tubercule, on peut y tailler plus ou moins de frites, aussi recherche t-on à sélectionnner des variétés qui donnent de gros et longs tubercules» explique un chercheur. Les exigences pour la pomme chips sont un peu différentes. « La teneur en sucres réducteurs est encore plus importante. On cherche aussi à améliorer d’autres critères comme l’aptitude à la conservation et surtout la productivité ». La producttion de pommes de terre à flocons, pour la purée est moins exigeante. La teneur en matière sèche et surtout la productivité sont les critèrres les plus recherchés. Pour la féculerie la demande est surtout basée sur la producttion de fécule à l’hectare.
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Actu Produit Les jardins suspendus de….Chicago Reverdir par le haut, débitumer la ville par des toits végétaux, absorber la chaleur l’été et limiter le froid l’hiver. Le tout en limitant les émissions de CO2. C’est la «green politique» vue du ciel. Depuis sept ans, l’équivalent de milliers d’hectares de jardins a fleuri aux sommets des immeubles
de la «ville venteuse». Un mieux-disant climatique qui permet donc d’économiser l’énergie, de limiter les émissions polluantes. Les toits permettent aussi de récupérer des pluies, de cultiver des potagers ou de produire du miel, voire d’attirer des oiseaux. Inspirée par des initiatives européennes, Chicago, qui favorise la multiplication d’oasis via des dépenses publiques, figure désormais en pointe dans cette innovation. Ailleurs dans le monde, l’Allemagne est bien avancée dans le domaine des toits
Des carabes contre les mauvaises herbes Une étude conjointe entre l’INRA et le BBSRC (Biotechnology and Biological Sciences Research Council) au Royaume-Uni, conclut que la présence de carabes dans les champs cultivés serait un moyen de lutte biologique efficace contre les mauvaises herbes. Une meilleure gestion des populations de ces coléoptères permettrait de diminuer l’usage d’intrants et préserverait ainsi la biodiversité. De nombreux carabes consomment des graines et notamment les graines de mauvaises herbes qui réduisent la productivité en consommant les ressources du sol au détriment des cultures, et donc diminuent les rendements. Au Royaume-Uni, sur la seule année 2008, 5 700 tonnes d’herbicides ont été utilisés pour traiter les cultures céréalières qui occupent la moitié de la surface des terres cultivées du pays. A cause de l’utilisation intempestive 20
d’herbicides, certaines espèces d’adventices deviennent de plus en plus résistantes, rendant la tâche encore plus difficile pour s’en débarrasser. Une équipe de chercheurs de l’INRA et du BBSRC ont étudié des données portant sur 257 champs comprenant 4 cultures différentes (maïs, betterave, colza d’hiver et de printemps), répartis sur l’ensemble du territoire britannique. L’objectif était de comprendre le lien entre la quantité de graines d’adventices disponible dans
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gazonnés ou fleuris. Au Japon, la végétalisation des toits de grande surface est obligatoire depuis 2001. Les toits verts bourgeonnent aussi aux Etats-Unis : à Philadelphie, à Chicago et en Californie. La palme revient toutefois à Portland (Oregon). Après avoir convaincu les secteurs public et privé de verdir les toits de leurs bâtiments, la ville met tout en oeuvre pour inciter les propriétaires de maison à faire de même, en leur
accordant des subventions et une remise annuelle de 35 % sur la taxe d’eau.
le sol d’année en année et l’abondance des populations de carabes dans les champs cultivés. L’analyse des données a permis de conclure que plus il y a de graines disponibles en surface, c’est-à-dire juste après qu’elles soient tombées de la plante, plus le nombre de carabes est élevé. Ces résultats suggèrent aussi que les carabes prélèvent une part non négligeable de graines avant que celles-ci ne viennent réalimenter le stock de graines du sol, responsable des futures germinations. Cette régulation est un service des écosystèmes qui se produit naturellement, et qui représenterait un moyen complémentaire de lutter contre les adventices. Ce service serait amplifié si la quantité de pesticides utilisés était réduite et si la pratique du labour qui perturbe le sol dans lequel certains carabes passent l’hiver sous forme de larve ou d’adulte était limitée. Par ailleurs, les habitats seminaturels permettant à ces
insectes de se maintenir dans les paysages agricoles doivent être préservés.
« Il faut voir le toit vert comme un jardin entre ciel et terre, qui bénéficie d’un maximum d’ensoleillement et d’un air plus pur qu’à ras de ruelle. On peut y cultiver ses légumes, installer un bassin avec une fontaine, planter des arbres, aménager une terrasse où faire des barbecues entre copains», explique un entrepreneur.
Source : INRA-BBSRC
Potagères Tomates, petits pois, courgettes, oignons, navets, etc.
Florales
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EN BREF
En bref Fruits et Légumes
Le long et lent chemin
C’est une première au Maroc, le ministère de l’agriculture vient de lancer un système de collecte et de suivi des prix des produits agricoles. Concrètement plus de 200 agents repartis sur tout le Maroc seront équipés de terminaux mobiles pour y introduire les prix au niveau des marchés de gros et de détail. Ce qui
Malgré le foisonnement d’un nombre d’association, le mouvement consumériste tarde à prendre ses marques au Maroc, selon monsieur Kherrati Bouazza, président de l’AMPOC, les instruments de pression sont connus par les associations qui pâtissent de la promulgation de lois amoindrissant leurs activités. A l’exemple de la loi 06-99, qui exige des associations la reconnaissance d’utilité publique pour pouvoir rester en justice. Et la loi 31-08 enfonce le clou !
Les prix à portée du consommateur permettra au ministère d’avoir des statistiques récentes et fiables. Le système est doté d’une interface disponible en temps réel, accessible au grand public, qui peut désormais s’informer sur les prix, par régions, villes et même marchés. Le site web est opérationnel (www.prixagriculture.org).
Vers la protection du consommateur Elle exige en plus de la reconnaissance d’utilité publique, l’autorisation de l’administration et un statut type validé par cette même administration « aussi étrange que cela puisse paraître, souligne monsieur Kherrati Bouazza, les associations de protection du consommateur sont les seules à subir cette limitation machiavélique de leur champ d’activité » et le consommateur est toujours sur le bord du chemin !
Record de fraudes alimentaires pendant le ramadan Très lourd le bilan des contrôles sanitaires des produits alimentaires pendant le mois de Ramadan, assurent les services de l’ONSSA. Les statistiques ne révèlent pas le nom des marques défaillantes, ni celui des fraudeurs, mais la nature des produits renseigne sur les risques sanitaires encourus. A l’exemple de 60 t de produits laitiers, 38 t de dattes, 65 t de jus, des boissons instantanées, des huiles, biscuits, charcuteries,… retirés du marché. A l’exception des viandes saisies dans les abattoirs, tous les autres produits étaient déjà dans les circuits de consommation. Des chiffres effrayants si l’on considère qu’il ne s’agit là que de la partie visible de l’iceberg.
Bientôt, un Centre Marocain de la Consommation Mieux vaut tard que jamais, le CMConso prévu en 2010, va finalement éclore. Son objectif est la promotion de la culture consumériste, sa mission, la résolution des litiges à travers la médiation. Par ailleurs, la loi 3108 en cours de validation devra protéger le consommateur contre les défauts de la chose vendue, fixant l’étendue de la garantie conventionnelle et du service après vente. La finalisation des textes est prévue avant fin 2011.
Rendre Carrefour, l’hypermarché préféré des marocains Prix concurrentiels, plus de marques distributeurs, deux à trois magasins ouverts par an, 40.000 références commercialisées dans les magasins du groupe, l’enseigne Carrefour au Maroc ne compte pas jouer 22
les seconds rôles, assure le DGA du groupe. Après les deux magasins ouverts actuellement, Métro Bouskoura à Casablanca devrait ouvrir en 2012 ainsi qu’une nouvelle unité à Fès, viendrons ensuite des
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ouvertures à Agadir, Tanger, … Les dirigeants de carrefour sont très optimistes, « toutes les conditions sont réunies aujourd’hui pour offrir aux consommateurs marocains les prix les moins chers ».
...toujours en attente de développement Le pilier II du Plan Maroc Vert a pour objectif le développement solidaire de la petite agriculture. Il doit permettre de valoriser le potentiel territorial des régions difficiles, de conforter la sécurité alimentaire et d’améliorer les revenus
Ban Ki Moon accuse l’industrie agroalimentaire Le 19 septembre à New York au cours de l’assemblé générale annuelle des Nations Unies, le secrétaire général de l’organisation a formulé de graves accusations contre les entreprises agroalimentaires
Pollution des eaux de l’antarctique
Le plastique a colonisé les plus lointaines et improbabbles mers de la planète. Chaq-
d’une population agricole pauvre et nombreuse. Le plus grand handicap vient du déficit en ressources humaines (nombre et profil) et de la carence en matière d’encadrement de petites exploitations et des organisations de base. Le centre de ressources Pilier II (CRP2), créé pour une durée de quinze ans devra être à même de fédérer les énergies des intervenants dans le cadre du dispositif institutionnel mis en place. Espoir ou réalité ?
EN BREF
La petite agriculture
qui selon lui : « placent la santé publique en situation de risque, afin de protéger leurs propres profits ». De fait, cancers, diabète, maladies cardiovasculaires ou affections respiratoires chroniques, sont responsables de 36 millions de morts par an, soit 63% de l’ensemble des décès dans le monde. Une large part de ceux-ci est liée à l’alcool, au tabagisme, mais aussi aux nouveaux modes alimentaires.
que kilomètre carré contienddrait de 1.000 à 40.000 fragments de plastique (de 1 mm à 1 cm), qui pourraient provenir en partie des lavagges de textiles synthétiques et dont il semble difficile d’expliquer le présence. Ces fragments sont nocifs pour la faune – poisson et mammmifères marins– qui l’ingère. La bonne nouvelle, c’est que le phytoplancton a tendance à se fixer sur ces particules qui ne coulent pas, et est donc plus exposé au rayonnnement solaire d’où peut être une plus forte absorpttion de dioxyde de carbone atmosphérique (co2).
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Actu Produit
Des tomates qui plaisent aux consommateurs
Pendant de nombreuses années les programmes de sélection de tomates ont davantage tenu compte du rendement, des résistances aux maladies, de l’adaptation à la culture sous serre ou des qualités commerciales (apparence, homogénéité, durée de vie, fermeté) que du goût et de l’arôme des fruits. Il n’est par conséquent pas surprenant de voir certains consommateurs se plaindre du manque de goût des tomates du marché. Afin de répondre aux attentes des consommateurs, le projet EUSOL regroupe une cinquantaine de partenaires, dont une vingtaine de sélectionneurs de tomate. Une meilleure connaissance des préférences des consommateurs à l’échelle européenne permettra aux sélectionneurs de
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mieux tenir compte de ce critère dans leur schéma de sélection et d’identifier les critères les plus pertinents à sélectionner. Dans le cadre
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du projet européen EU-SOL, les chercheurs ont réalisé des tests auprès de plus de 800 consommateurs de trois pays - les Pays-Bas, la France et l’Italie -, sur toute une série de variétés de tomates représentant les différents segments du marché. Dans chaque pays, des jurys d’experts ont établi les profils sensoriels de ces différentes variétés. Des cartes de préférences ont ensuite été établies dans chacun des pays révélant ainsi les
caractéristiques qui devraient être améliorées pour satisfaire les
consommateurs. L’analyse globale a montré que les préférences des consommateurs étaient assez identiques d’un pays à l’autre, plusieurs groupes de consommateurs pouvant être identifiés dans chaque pays et que la segmentation se faisait d’abord sur le goût puis sur la texture. L’analyse détaillée a également montré que l’apparence était un critère très important pour les consommateurs et qu’il fallait donc en tenir compte. D’autres chercheurs du projet étudient comment il serait possible de renforcer la flaveur de la tomate puisque c’est une des qualités recherchées par les consommateurs. A noter que la flaveur de la tomate est fortement liée à sa teneur en sucre. On trouve des variétés
de tomate sauvages riches en sucres ou en acides, mais ces caractéristiques sont toujours associées à une petite taille du fruit. Il n’est donc pas facile d’améliorer la teneur en sucres sans nuire à la taille du fruit. Les chercheurs ont entrepris de mieux comprendre cette corrélation négative en travaillant sur une population de tomates issue du croisement de deux lignées, Solanum lycopersicum (la tomate cultivée) et Solanum chmielewskii (une espèce sauvage non consommée), sur le plan génétique, génomique, métabolomique et physiologique. Ils ont montré que la relation entre sucres et taille des fruits variait suivant les lignées et pouvait dépendre du nombre de cellules dans le fruit, mais aussi des flux d’eau et de la compétition entre fruits. Des approches intégrant génétique, génomique et physiologie sont également mises en œuvre pour disséquer la fermeté des fruits ou leur composition en métabolites secondaires (aromes, caroténoïdes et vitamines).
Mieux cerner les attentes Afin de mieux répondre aux attentes des consommateurs, mais aussi de segmenter l’offre par des produits plus qualitatifs, le projet ANR Qualitomfil a été lancé en France en 2006. Objectif : mieux cerner les mécanismes déterminant la qualité gustative et
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Actu Produit
Notre ambition au Maroc : un service complet (Douane, Transport, Entreposage)
150 camions et remorques réfrigérées. 11 000 m2 d’entrepôts frigorifiques avec contrôle hygrométrique, un système informatisé de gestion et d’exploitation. Pour se rapprocher des sites de production en matière de fruits et légumes, le Groupe GUANTER-RODRIGUEZ a implanté des filiales au Maroc avec des bureaux à Tanger et Agadir. Le savoir-faire et la rigueur permettent au Groupe GUANTERRODRIGUEZ de proposer un service complet, en tenant compte des besoins spécifiques de chaque client.
nutritionnelle de la tomate, et ce tout au long de la filière. En effet, la qualité gustative de la tomate dépend de chaque étape de la filière : choix variétal, conditions de production et conditions de maintien de la qualité après récolte. C’est d’ailleurs pour cette raison que la recherche s’est organisée dans un cadre multi-partenaires associant des sélectionneurs, des producteurs et des distributeurs. Le projet a révélé des résultats intéressants : depuis l’analyse des attentes des consommateurs par enquêtes et tests sensoriels, par la gestion des bases biologiques de la qualité par repérage de
protéines ou de gènes impliqués, et l’exploration de nouvelles conditions de culture à forte salinité (solutions nutritives à conductivité élevée) pour optimiser la qualité des fruits. Ces approches génétiques et agronomiques ont été couplées à des recherches pour maintenir la qualité
du produit après récolte auprès des distributeurs. En effet, les conditions de stockage le long du circuit de distribution sont souvent préjudiciables à la préservation des arômes et de la texture du produit, qualité à laquelle les consommateurs sont attachés. Dans cet objectif, un travail sur différents génotypes a été mené, révélant des variations dans l’intensité de l’impact positif des basses températures sur la préservation de la texture et négatif sur les arômes. Enfin, l’analyse économique de l’évolution des prix des différents segments de la tomate a révélé le rôle de la segmentation sur sa consommation. Ces résultats prometteurs permettent d’envisager une segmentation plus fine du marché de la tomate sous son aspect gustatif, dans un souci de répondre conjointement aux producteurs désireux de valoriser économiquement l’originalité de leurs produits et à une demande sociale de produits de qualité.
Production de tomates Développement de méthodes de protection biologique PERPIGNAN Tél.: (33) 4 68 85 61 30 Fax : (33) 4 68 85 61 28 TANGER Tél.: 212 (0) 5 39 34 08 05 Fax : 212 (0) 5 39 34 08 06
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AGADIR Tél.: 212 (0) 6 61 16 46 53 Fax : 212 (0) 5 28 23 85 58
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Des chercheurs ont démontré qu’il était possible de combiner plusieurs méthodes de protection biologique applicables à la production de tomate sous serre : le champignon Microdochium dimerum contre Botrytis cinerea, le champignon Lecanicillium lecanii contre les aleurodes et un extrait de plante, la renouée de Sakhaline, contre l’oïdium.
Le gouvernement français ayant pris la décision de réduire de moitié les quantités de pesticides utilisées en France à l’horizon 2030, les professionnels sont à la recherche de méthodes alternatives efficaces. Dans ce sens, les méthodes de protection biologique mettent en jeu des organismes vivants (microorganismes, insectes ou autres invertébrés auxiliaires) ou des substances d’origine naturelle (extraits de plantes par exemple) dont l’action sur les bioagresseurs est en général spécifique et souvent complexe. Il est donc nécessaire de vérifier que les différentes stratégies de lutte applicables à une culture donnée sont compatibles entre elles. Des travaux antérieurs enttrepris depuis 1990 avaient montré que le champignon Microdochium dimerum avait une bonne efficacité pour protéger les plaies d’effeuillage de plants de tomates contre les attaques de Botrytis cirenea sous serre. Les chercheurs ont étudié la compatibilité de cette méthode de lutte avec deux autres méthodes biologiqques déjà disponibles sur le marché : le champignon Lecanicillium lecanii actif contre les aleurodes (homol-
logué et commercialisé en France sous le nom de Mycottal), et un extrait de renouée de Sakhaline efficace contre l’oïdium (produit qui ne bénéficie pas encore d’une autorisation de mise sur le marché français et commerccialisé dans d’autres pays européens sous le nom de Milsana). Les essais ont été réalisés en enceintes climatisées sur des plantes de tomate produites en pot et utilisées au stade 8 feuilles étalées. Ce travail a démontré que les trois produits de protection biologique sont compatibbles entre eux et pourraient être appliqués ensemble ou de façon alternée sur une culture de tomate. Ces réssultats sont prometteurs et permettent d’envisager un contrôle efficace en agricultture biologique voir même en protection intégrée, de la tomate sous serre, en compplément d’autres méthodes de lutte. En France, l’INRA a concédé à la société Agrauxine une licence d’exploitation de la souche de Microdochium dimerum pour qu’elle développe et mette sur le marché un produit efficace, l’AntiBot, accessible au plus grand nombre de producteurs. Source : INRA France Agriculture du Maghreb
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Actu Produit
Rouge ou jaune, la tomate cuite n’a pas les mêmes atouts
Pour la première fois, une comparaison de la teneur en micronutriments a été effectuée entre des variétés de tomate rouge et jaune. Cette étude inédite réalisée par les chercheurs de l’INRA France, révèle que sur le plan nutritionnel, les variétés de tomate rouge résistent mieux à la cuisson que leurs homologues jaunes. Outre la première description de la valeur nutritionnelle de la tomate jaune transformée, l’originalité du travail publié par les chercheurs de l’INRA d’Avignon réside dans l’analyse simultanée de trois familles de micronutriments constitutifs de la tomate : les caroténoïdes (par le suivi du ß-carotène et du
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lycopène), les polyphénols et la vitamine C. Les chercheurs ont étudié deux types de transformation, la cuisson, procédé utilisé aussi bien par les industriels que par les consommateurs, ainsi que la lyophilisation. Leurs résultats montrent que la tomate rouge supporte mieux la cuisson que la tomate jaune. En particulier,
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ils n’ont pas observé de changement de la teneur en ß-carotène et en lycopène chez la variété rouge, alors qu’ils ont constaté une perte importante chez la tomate jaune. Les polyphénols, de même que la vitamine C connue pour être très peu résistante à la chaleur, voient quant à eux leur taux diminuer dans les deux variétés. Concernant la lyophilisation, un processus de conservation courramment utilisé par les cherccheurs en laboratoires pour conserver les échantillons sur le
long terme, ils ont observé que cette dernière avait un impact négatif sur la teneur en caroténnoïdes chez les tomates rouge et jaune et sur la teneur en polyphénols uniquement chez la tomate jaune, tandis qu’elle était sans effet sur la vitamine C. Ces résultats expérimentaux remettent donc en cause le caractère supposé jusqu’ici inoffensif de cette technique. L’étude des mécanismes d’évollution de ces micronutriments au cours de la transformation de la tomate est actuellement en cours, afin d’examiner la survenue d’éventuels phénommènes de protection et/ou d’interaction entre les micronuttriments. Ces nouvelles données s’avèrerront certainement précieuses dans le domaine de la nutrition humaine et pourraient être utilisées par les industriels pour des changements des procédés de transformation de la tomate.
Melon export
Mieux connaître les besoins des marchés Quelles sont les nouvelles tendances de consommation dans les principaux pays importateurs ou consommateurs de melon en Europe ? On peut différencier la consommation de melons à chair orange (principalement l’Italie et la France) et ceux à chair verte/blanche (Allemagne, Benelux, Royaume-Uni). Pour les melons à chair orange, l’amélioration des nouvelles variétés et des techniques de production permet d’offrir aux consommateurs lors de la saison de fin de printemps-été une qualité de plus en plus régulière et uniforme, ce qui dynamise
la consommation. D’autre part, cette régularité du taux de sucre et du parfum devient une exigence chez les distributeurs et les consommateurs, et doit être prise en compte par les producteurs d’hiver et de printemps, en particulier au Maroc. Cela implique notamment un choix judicieux des variétés. Pour les
melons a chair blanche, en particulier les galias, la qualité et notamment la maturité des fruits reste très irrégulière et la consommation s’en ressent. Les opérateurs demandent instamment des fruits de bon niveau gustatif et de bonne tenue, et sont très vigilants sur ce point. La production doit absolument améliorer la qualité gustative des produits offerts, sinon le melon a chair blanche court le risque d’être supplanté par d’autres fruits plus sucrés et plus savoureux, et surtout plus fiables. Les marchés d’Europe du Nord sont très vigilants sur la qualité, et la consommation réagit très rapidement. Le développement de variétés caractérisées par une bonne
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tenue et la vigilance sur le stade de maturité permettront d’offrir des fruits qui séduiront le consommateur de ces marchés, quelle que soit la typologie de melon (charentais ou galia). L’un des axes majeurs de la sélection dans les années à venir est certainement la sélection de variétés avec des fruits dont la qualité gustative se révèle au moment où le consommateur va le déguster.
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Actu Produit
Les baies
Les fruits les plus populaires en Grande Bretagne Avec 18,4% du marché britannique, les baies ont dépassé les pommes et occupent la 1ère place des fruits les plus populaires. En effet, au cours des 12 derniers mois, les ventes de baies ont augmenté de 13,3% et représentent déssormais 18,4% du marché britannique. Les pommes se classent en 2ème position avec 18% et les agrumes 3ème avec 14,8%. Les bienfaits pour la santé ont poppularrisé la
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consommation surtout pour les bleuets surnommés «superaliment». La demande a considérablement augmmenté et entrainé l’expanssion des zones de cultures en Grande Bretagne. Les plantations ont même multipplié les investissements pour augmenter la production et améliorer la qualité. Autre explication : les baies restent des fruits abordables pour la plupart des familles et, contrairement à beauccoup d’autres fruits, ils sont faciles à manipuler et à mangger par les adultes comme par les enfants.
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Un pamplemousse doux, et sans amertume Pour enrayer la baisse des ventes de pamplemousse, l’enseigne anglaise Waitrose lance dans 68 magasins du RoyaumeUni une nouvelle variété douce : le Jackson. Il s’agit d’une variété blanche de pamplemousse doux, cultivée en Afrique du Sud qui se distingue par une saveur sucrée, sans l’amertume habituelle du
pamplemousse. Cette nouvelle variété a été créée par un producteur d’agrumes d’Afrique du Sud : Jackson Komati à Malelane. Il s’agit de la 1ère année de commercialisation et les stocks seront limités car le rendement des jeunes arbres est encore faible. Disponible exclusivement chez Waitrose au Royaume-Uni.
Fraise La variété Rubygem à la conquête des marchés Originaire du Queensland en Australie, la fraise Rubygem a débarqué en Turquie et s’apprête maintenant à se faire un nom sur les marchés européens. Développée par Horticulture Australia Ltd, Strawberries Australia Inc, DEEDI (organisme de développement et d’innovation) la fraise Rubygem a débarqué sur le marché turc en 2006. Sa saveur et sa couleur rouge brillant ont conquis les consommateurs qui la réclament de
plus en plus. Quant aux producteurs, ils apprécient particulièrement ses résistances aux maladies. La culture de cette variété a considérablement augmenté. Environ 10 millions de barquettes de Rubygem sont maintenant produites en Turquie et les exportations ont déjà commencé vers l’Europe Centrale et la Russie. Les marchés européens sont la prochaine cible.
Espagne
Contrôle de la qualité des fruits et légumes à l’arrivée Les associations représentant les plus grands expportateurs de fruits et légumes espagnols (Afrucat, COEXPHAL, Proexport, FRESHUELVA) et les sociétés de contrôle FruitControl, FEPEX et Cajamar ont mis en place une entreprise commune de contrôle Fruittaudit. Fruitaudit est chargée de vérifier la qualité des fruits et légumes à l’arrivée, afin de réduire le nombre de plaintes et les problèmes dans les pays importateurs de produits espagnols. L’objectif est d’aider à prévenir les pertes de plusieurs millions d’euros à la suite de plaintes concernant la qualité, dont certaines jugées injustifiées, et les réductions de prix excessifs imposés par les clients. Fepex a annoncé qu’une équipe a déjà commencé à travailler en Allemagne et en Pologne.
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Actu Entreprise
Same-Deutz Fahr Réunit ses distributeurs à Istanbul Le Groupe italien SDF, leader dans la fabrication et la commercialisation de tracteurs agricoles a choisi Istanbul pour organiser sa première rencontre régionale Afrique et Moyen Orient du 26 au 29 octobre. Et un peu, à l’image de cette ville mythique qui réunit deux continents, deux mers et plusieurs cultures, le groupe a réuni ses distributeurs des pays d’Afrique et du Moyen Orient. Objectif : expliquer sa nouvelle stratégie et avoir l’avis de ses partenaires sur l’évolution des produits SDF dans leurs pays respectifs. Avec une population mondiale à taux de croissance galopant et des terres arables limitées, l’augmentation des rendements pour subvenir aux besoins alimentaires passe en partie par une mécanisation accrue de l’agriculture. Et contradictoirement, c’est dans les pays où les disponibilités en terres sont limitées que les rendements en céréales sont les plus importants. A l’opposé, en Afrique, où les terres sont disponibles, la productivité demeure très faible en raison, entre autres, d’un faible taux de mécanisation. Il suffirait donc d’une prise de conscience généralisée et d’une intervention des
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gouvernements par des subventions pour remédier à cette situation. Le groupe SDF a bien l’intention de jouer un rôle déterminant dans ce développement des marchés mondiaux en fournissant des machines adaptées et à un juste prix. Basé à Treviglio au nord de l’Italie, SDF est l’un des principaux fabricants mondiaux de tracteurs, moissonneuses-batteuses, machines agricoles et moteurs commercialisés sous les marques SAME, DEUTZ-FAHR, LAMBORGHINI, HÜRLIMANN et très récemment GREGOIRE en 2011 (Machines pour la récolte des olives et raisins). Depuis
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sa création, l’entreprise s’est lancée dans l’innovation, en développant l’un des premiers tracteurs diesel. La recherche permanente de solutions adaptées, fait d’ailleurs de cette entreprise un interlocuteur de choix pour les agriculteurs à travers le monde et notamment au Maroc. Les tracteurs et leurs composantes sont actuellement fabriqués dans plusieurs pays du monde mais toujours selon les normes européennes. Situés en Italie, en Allemagne, en Chine, en Croatie et en Inde, les sites de production occupent une position stratégique sur la scène mondiale, garantissant une réponse immédiate aux besoins des utilisateurs. « Notre mission est de fournir nos clients à travers le monde en machines de bonne qualité répondant à leur besoin », a déclaré M. Francesco Carozza, vice président du Groupe. L’offre se compose ainsi d’une vaste gamme de tracteurs
avec des puissances allant de 30 à 270 ch pour répondre à toutes les demandes. Chaque machine est le fruit d’un processus complexe qui va du dessin à la production ce qui permet de garantir la qualité du produit final (transmissions, électronique, ergonomie, confort et émissions). M. Lodovico Bussolati, PDG de SDF, a tenu à souligner que chaque marque de tracteurs a une identité propre avec une différentiation en termes de design et de technologies : utilisation (spécialisé ou global), puissance (basse, moyenne, importante), … Le Groupe peut ainsi offrir aux utilisateurs un éventail de solutions personnalisées. A son tour, M. Franco Artoni, directeur exécutif SDF, a révélé les résultats d’une étude intéressante à propos d’une question essentielle ‘’ Pourquoi le client choisit une marque plutôt qu’une autre ?’’. L’étude a révélé que ce qui
Stockvis
Distributeur de SDF au Maroc Leader marocain de l’importtation et de la distribution de matériels techniques, le groupe STOKVIS couvre 4 domaines d’activités: - Agricole - Bâtiments et Travaux publics - Manutention, nettoyage et rayonnage - Climatisation et froid industriel La collaboration entre SDF et Stokvis remonte à 1996 quand l’entreprise marocaine a commencé la distribution des tracteurs Same. Après l’acquisition de DEUTZ-FAHR par le groupe SAME en 2005, Stokvis a automatiquement commencé la distribution de la marqque allemande aussi. Ainsi, d’une quarantaine de tracteurs au départ, les ventes ont rapidement progressé pour atteindre 1500 unités en 2009, soit 20% de part de marché. A noter que pour Stokvis, SDF est le partenaire agricole le plus important, représentant 38% de
compte en premier lieu c’est la confiance en la marque, mais surtout la relation avec le distributeur et la performance du service après vente. « C’est pour cette raison que nous avons l’obligation d’investir dans nos distributeurs : formations continues (en classe, sur le terrain et en ligne sur internet). Nous réussirons ainsi à être plus proche du client final avec une bonne couverture du territoire et une structure de financement adaptée à chaque marché » a-t-il souligné. Rappelons que le groupe compte actuellement 14 filiales, 141 importateurs et 3000 distributeurs à travers le monde. « Nous prévoyons un grand développement sur les marchés d’Afrique et de Moyen Orient dans les prochaines années, avec une progression des ventes de 6% par an d’ici 2015. Le Maroc est d’ailleurs l’un des plus grands marchés sur cette zone. On s’attend également à un développement important en Algérie où nous avons désormais un distributeur » a expliqué M. Marco Polastri,
M. Chakib Ben El Khadi, Administrateur Directeur Général de Stokvis
l’activité agricole du groupe. « Nous restons confiants quant au dévc veloppement que connaîtra l’Afrique du Nord et notamment sur le marché marocain, si bien sûr les conditions climc matiques sont clémentes et avec le PMV améliorant les conditions », explique M. Chakib Ben El Khadir, Administrateur Directeur Général de Stokvis. « Je tiens d’ailleurs à saluer les efforts permanents de SDF pour développer des gammes qui répondent mieux aux besoins des agricc culteurs marocains en matière d’utilisatc tions et de prix (Gamme de 45 à 230cv, 2-4 roues motrices…). Je remercie enfin SDF pour cette initiative de réunir les distributeurs pour les consulter dans le but de mieux connaître les spécificités de chaque marché régional afin d’élaborer une stratégie globale plus efficace ».
export sales manager. Entre 2010 et 2015 le groupe s’attend en effet à un doublement du chiffre d’affaire pour le marché des exportations extra européennes, notamment grâce à une stratégie basée sur un important investissement qui va concerner, d’une part, de nouveaux produits et technologies, et d’autre part, le personnel. Le groupe s’est fixé des objectifs très optimistes, que M. Polastri qualifie de réalisables grâce à : - une organisation sans faille avec une équipe dédiée à chaque marché (ventes, SAV et pièces détachées), et surtout davantage de communication avec les distributeurs - le développement du réseau de distribution grâce à l’amélioration des performances dans les zones où la présence de la marque est encore faible et une représentation renforcée dans les zones où SDF était absent. - Une offre diversifiée, adaptée et de qualité. - Un bon service après vente. Agriculture du Maghreb
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Actu
Entreprise
Bienvenue à HERCULANO La société HERCULANO est située dans l’un des pôles industriels les plus importants du nord du Porttugal, à 40 km de Porto. Depuis le début du 20ème siècle, l’entreprise fabrique du petit matériel agricolle. Avec les exigences du marché et la modernisation de l’agricultture, son atelier évolue et sort en 1969 sa première remorque agricole, qui devient le produit phare de l’entreprise. Poursuivant une forte croissance, Herculano exporte pour la première fois en 1982; et depuis 1986, l’entrepprise est officiellement reconnue comme leader de la fabrication de semi-remorques agricoles au Portugal.Leadership conservé jusqu’à ce jour. En mai 1997, la société a intégré le groupe FERPINTA et la Holding FERPINTA SGPS, qui détenait alors 80% du capital. Avec son expér-
rience de la production et de la vente d’acier, le groupe FERPINTA a apporté une nouvelle dynamiqque à la fois sur les plans financier et stratégique. Les résultats de cette union sont : PROFESSIONNNALISME, QUALITE DE PRODUITS, QUALITE DE SERVICE ET INNOVATTION, qui ont rapidement donné leurs fruits. En 1998, HERCULANO est la première entreprise portuggaise à recevoir le label qualité de «l’Institut Portugais de la Qualité » pour ses chargeurs frontaux. En décembre 2005, FERPINTA SGPS, qui détient aujourd’hui 100% des actions, poursuit la consolidation de l’entreprise et les projets d’expansion en portant le capital à 310 millions d’euros. Grâce aux synergies avec les autres entreprises du groupe FERPINTA, HERCULANO a dévelloppé ses activités dans plusieurs
Communiqué
TECNIDEX
a participé à la conférence Plan Maroc Vert en Espagne La Chaire Terre Citoyenne de l’Université Polytechnique de Valence UPV (Espagne) a organisé le 2 novembre dernier une journée d’information autour des opportunités que présente le plan Maroc Vert en relation avec l’arc latin européen, qui a connu la participation de Manuel Garcia Portillo, président de TECNIDEX et de TECNIDEX Marfruit. Dans le cadre de cette journée, une table ronde a été organisée avec la participation de Hassan Benabderrazik, économiste, conseiller et ex-secrétaire générral du ministère de l’agriculture marocain, de José Maria Garcia Alvarez-Coque, professeur d’économie appliquée à l’UPV et directeur de la Chaire Terre
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pays d’Europe, notamment en Espagne et en France, et d’Afrique en Angola et au Mozambique, pays qui représentent ses princippaux marchés à l’exportation. Ce développement à l’international a permis à Herculano de maintenir sa position de leader jusqu’à ce jour. En 2006, HERCULANO a investit plus de 9 millions d’euros dans l’extension et la restructuration de ses installations, pour les adapter aux contraintes de production et à sa dynamique de développemment. Le réaménagement compplet de l’usine réalisé en tenant compte des contraintes de prod-
Citoyenne, de Ramon Mampel, secrétaire général d’Unió de Llaurradors i Ramaders del País Valencià et de Manuel Garcia Portillo, présiddent de TECNIDEX et de TECNIDEX Marfruit. Lors de son intervention, Hassan Benabderrazik a présenté le Plan Maroc Vert lancé par le ministère de l’agriculture, et dont l’objectif est de mettre à niveau l’agriculture marocaine et l’aider à affronter les nouveaux défis grâce à une ouvertture sur de nouveaux marchés, tout en permettant le développpement du potentiel agricole du pays. A son tour, Manuel García Portillo a expliqué que TECNNIDEX Marfruit, dont les idées et les développemments suivent les pas de TECNIDEX Espagne, a bien l’intention de collaborer avec le Maroc sur tous les aspects liés à la santé et la qualité
duction permet d’intégrer facilemment de nouvelles fabrications. HERCULANO, grâce à cet investtissement, a acquis une nouvelle dimension, avec une capacité de production de plus de 2.500 remmorques agricoles (2 à 24 tonnes), 750 chargeurs frontaux, 500 hersses à disques, 800 fraises rotativves… et autres matériels agricolles. HERCULANO est actuellement l’un des plus importants constructteurs d’équipement agricole, avec une superficie totale de 48 000 m² dont 31 000 m² couverts, 210 employés et 15 millions d’euros de chiffre d’affaires.
maraîchère, en particulier lors de la phase post-récolte, tant avec des entreprises privées qu’avec des institutions publiques et des Universités dans le domaine de la recherche, du développement, de l’innovation et de la législation. Bref, d’apporter tout son soutien en tant que consultant agricole. Lors du débat suivant, la situation actuelle du marché agricole marrocain a été analysée, ainsi que les opportunités présentées par le Plan Maroc Vert tant pour l’agricultture locale que pour l’agriculture espagnole et celle de l’arc latin européen, ainsi que pour le sectteur agroalimentaire en général.
Pour plus de renseignements : Wail Hadj Houdali TECNIDEX MARFRUIT wailhoudali@tecnidex.com +212 (0) 615 863 056
RODA Maroc
Nouvelles solutions pour l’agrumiculture Le groupe Roda Maroc et sa filiale Agripharma ont organisé, en collaboration avec leurs partenaires Janssen Pharmmaceutica et Decco Iberica, une journée technique au profit des agrumiculteurs, le 13 octobre à Agadir. Cette journnée avait pour objectif de présenter deux nouveaux produits spécialement formulés pour le traitement post-récolte des agrumes : Philabuster 400 SC et Decco –OPP 20.
A gauche : M. Jean Michel Raynaud, DG Roda Maroc et à droite M. Boubker Abejja, directeur Agripharma.
L
’occasion également d’exposer les résultats d’une recherche menée en collaboration avec l’ENSA d’Agadir, pour vérifier l’efficacité de Philabuster 400 SC et Decco– OPP 20 dans les conditions locales, mais aussi pour faire le point sur les avancées techniques dans le domaine de la protection phytosanitaire en post-récolte des agrumes. Les différentes interventions ont d’ailleurs été unanimes sur l’importance et l’efficacité de ces deux solutions, fraîchement introduites sur le marché marocain. Basé sur l’association de deux matières actives : Imazalil et Pyrimethanil, le Philabuster 400 SC, apporte une solution efficace contre les pourritures à pénicillium tout en évitant l’appparition de souches résistantes. Devant une audience particullièrement attentive, M. Geert de Wever, Marketing Manager de Janssen Pharmaceutica a soulligné le succès qu’a connu ce produit à l’échelle mondiale et la diversité de ses utilisations. En effet, vu sa formulation liquide, Philabuster 400 SC peut être utilisé aussi bien en Drencher que dans la cire ou encore en
de ces deux produits vis-à-vis des pourritures étudiées, qui avoisine les 100% du contrôle, mais aussi la concentration en résidus qui ne dépasse guère les taux de LMR imposées par les marchés de destination.
pulvérisation en chaîne. Lors de son intervention, M. Enerique Gomez, le directeur technique de Decco Iberica, a abordé les nouvelles technologgies utilisées dans le domaine de la post-récolte des agrumes, notamment le produit DeccoOPP 20. Il s’agit d’un nouveau produit qui permet de contrôler la pourriture amère en substittution à la Guazatine qui vient d’être interdite par l’UE. Appliqqué en Drencher ou en bassin, ce produit nouvellement homollogué par Agripharma, permet de protéger les agrumes, lors des traitements post récolte, contre les agressions de Geotricchum, agent responsable de la pourriture amère.
La discussion menée en présence des professionnels du secteur agrumicole a permis de souligner l’importance de ces deux produits et leurs efficacités dans un environnement d’application adéquat pour assurer une meilleure protection des agrumes. Ceci est d’autant plus vrai que les fruits parcourent de longues distances et qu’il faut une protection optimale pour qu’ils puissent arriver à destination dans des conditions idéales.
Et pour avoir une approche plus adaptée aux conditions environnementales marocaines, une recherche a été menée par Prof. Salghi et son équipe de l’ENSA d’Agadir, en collaboration avec le groupe Roda Maroc afin de mettre en avant les applications techniques de ces deux nouveaux produits dans les conditions marocaines. Les résultats, exposés par Prof. Salghi, ont démontré non seulement la grande efficacité Agriculture du Maghreb
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Actu
Entreprise
PLANASA
Sabrina sous la loupe ! Quelles caractéristiques distinguent Sabrina des autres variétés ? Sabrina est une variété précoce qui conjugue une bonne adapttation à la culture en zones de climat méditerranéen avec la reconnaissance de ses fruits sur les marchés nationaux et internattionaux. Elle réunit des qualités optimales à tous les niveaux de la filière : pour le producteur, elle permet de réduire les coûts de réccolte et de manipulation car elle produit peu de fruits déformés et d’importants pourcentages de fruits commercialisables. De plus, elle permet au distributeur
d’avoir un produit homogène durant toute la campagne, offrant des garanties grâce à son excelllente résistance au transport et à sa bonne vie commerciale. Un autre aspect à souligner est sa vigueur lui permettant de s’adaptter à des sols à désinfections peu agressives et de s’intégrer à des plantations de 2e année en butte, ce qui est très important pour réduire le recours aux désinfecttants des sols. Sabrina se distingue aussi par un gros calibre et une productivité élevée n’atténuant pas sa saveur, caractéristique sur laquelle Plannasa travaille beaucoup. 36
Quels sont les nouveaux axes d’amélioration variétale pour aider les producteurs à mieux répondre aux exigences du marché ? Les objectifs de l’amélioration sont conditionnés en premier lieu par les besoins et exigences du marché sur lequel sera orienté le produit. Le marché est soumis continuellement aux changemments d’habitudes des consommmateurs, aux tensions dues à la concurrence entre les diverses zonnes productrices, à la tendance de
prix toujours à la baisse pour une partie de la filière… En second lieu, l’amélioration variétale est conditionnée par les caractéristiqques du sol, climatiques, etc., du lieu de culture, ce qui se traduit par des exigences pour le prodducteur : productivité, baisse des coûts de production et de récolte, réduction des pesticides, etc. Ces facteurs font que les obtentteurs tels que Planasa, remettent continuellement en question les objectifs prioritaires, mais toujjours avec le but de conjuguer une meilleure productivité, vie commerciale et baisse des coûts, avec la demande constante d’une
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meilleure qualité. Cependant, la rusticité variétale qui permet une réduction de l’utilisation de pesticides et l’améllioration des caractéristiques organoleptiques et nutritives du fruit sont sans aucun doute le défi actuel pour l’amélioration variétalle, en harmonie avec le désir des consommateurs d’aller vers une nourriture plus saine et plus sûre, sans augmentation des prix.
Est-il possible de compter à l’avenir sur des variétés résistantes aux différentes maladies? Actuellement, alors que le consommateur demande des produits sans résidus pour des raisons de santé, le producteur exige des variétés nécessitant moins de pesticides pour des raisons de coûts et d’interdiction de certaines molécules. C’est donc pour cela que, durant la dernière décade, la résistance aux maladies fongiques du sol (Phytophthora Cactorum, Colletc totrichum et Verticillium) et aux champignons aériens ((Botrytis Cinerea et Oidium) est devenue une priorité dans nos programmmes d’amélioration. Ainsi, nous avons commencé, il y a douze ans une ligne d’améliorattion pour l’obtention de variétés résistantes aux champignons du sol, ce qui limite les effets de l’interdiction des désinfectants agressifs des sols. De même que la recherche de Marqueurs Molécculaires associés aux caractères de résistance et à la physiologie de la variété, ce qui la rend tolérrante ou résistante aux parasites et maladies. Pour notre entreprise, il est très important que la qualité de la fraise puisse continuer à être la même malgré la réduction de matières actives disponibles pour le producteur. L’un de nos princippaux objectifs sera d’ailleurs de continuer à mener des recherches dans ce domaine.
Existe-t-il une méthode de gestion agronomique adaptée à chaque variété ? Le comportement d’une variété de fraise non remontante est soummis, entre autres, aux conditions climatiques et notamment aux
périodes d’exposition au soleil et aux températures. Ceci varie en fonction des différentes zones de culture, mais aussi tout au long de la campagne. D’autre part, ni les sols, ni les périodes de plantation et les techniques de cultures, ni les eaux des différentes zones ne sont homogènes. En fonction des conditions précittées, chaque variété a donc bessoin d’une technique de culture adéquate, qui permettra au prodducteur d’exploiter pleinement ses caractéristiques morphologiqques. Par conséquent, l’agriculteur devra disposer, non seulement de la variété adéquate, mais égalemment des techniques de cultures appropriées pour atteindre ses principaux objectifs, tels que la productivité, la régularité de la production et la qualité optimale tout au long de la campagne. Dans ce sens, préalablement au développement et au lancement d’une variété sur le marché, des essais agronomiques sont réalisés dans diverses zones et conditions, afin d’étudier son comportement en profondeur et de pouvoir transmettre au producteur des recommandations précises sur les techniques de culture les plus appropriées.
Quelle est la position de Planasa en Afrique du Nord? Planasa est bien implantée dans le nord de l’Afrique où elle commmercialise ses variétés et plants depuis plus de 20 ans. Rien qu’au Maroc, Planasa compte 250 ha de fraisiers qui sont vendus en motte ou en plant de frigo. Quant aux variétés, Planasa travaille sur l’introduction de Sabrina, qui, nous pensons, peut être une très bonne solution pour les producteurs marocains, puisque c’est une variété précoce avec une longue vie commerciale. Ceci leur permettra d’exporter vers l’Europe des fruits primeurs, bien avant les productions de Huelva. De plus, elle est très prodductive et rouge à l’intérieur, deux qualités importantes de la fraise d’industrie que l’on produit égallement beaucoup au Maroc. Plannasa est aussi très présente dans d’autres pays, comme l’Algérie et la Tunisie où la variété Candonga est très demandée.
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Actu
Entreprise
DIMATIT
A.PHY.S.E.M
Journée d’information à Béni Méllal Profitant de la tenue du salon International de l’Eau et de l’Irrigation de la région Tadla-Azilal, du 19-22 octobre à Béni Méllal (SIEITA), la société DIMATIT a organisé une journée d’information qui a réunit les professionnels de la région (producteurs, installateurs, officiels…) concernés par la thématique de l’économie de l’eau, notamment grâce à l’utilisation de systèmes performants d’irrigation en goutte à goutte.
G
râce à la recherche permanente de produits adaptés et un service de qualité, DIMATIT adapte régulièrement son offre aux besoins des producteurs marocains. L’entreprise renforce ainsi régulièrement sa présence dans le secteur agricole en introduisant de nouveaux produits, notamment les tubes d’irrigation par goutte à goutte avec goutteurs intégrés.
Le modèle Auto Régulant : « Ecoreg »
Rappelons que l’offre en irrigation localisée chez DIMATIT se compose de 2 types de goutteurs : Auto Régulant et Turbulent, intégrés dans une installlation de tubes goutte à goutte, et conçus pour répondre aux besoins des clients en termes de précision des apports et d’économie d’eau.
Le modèle Turbulent : « Ecotub »
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Le modèle « Ecoreg » permet d’avoir un débit constant indépendamment de la varriation de pression dans un intervalle bien déterminé, ce qui garantit une distribution homogène d’eau et des éléments fertilisants pour chaque plant. Il est recommmandé pour les terrains difficiles. Disponible en diammètres de 16mm et 20mm pour des débits de 1.6L /H, 2L /H et 4L/H.
Ce modèle est parfaitement adapté aux terrains plats, sa conception en labyrinthe lui assure un régime turbulent à 100% ce qui lui confère des propriétés exceptionnnelles anti colmatage. Disponible en diamètres de 16mm et 20mm pour des débits de 2L/H et 4 L/H.
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Journée démonstrative sur la pastèque et le melon Dans le cadre de ses activités de développement, la société A.PHY.S.E.M s.a. spécialisée dans la sélection, la production et la commercialisation des semences sélectionnées, a organisé le 28 juillet 2011 une journée démonstrative dans la région de Chichaoua pour présenter ses nouvelles variétés de pastèque FAYROUZ F1 et de melon ananas SUMMER F1 et ALFA F1.
L
a journée qui a connu la présence d’une cinquantaine de professionnels (agriculteurs, revendeurs et pépiniéristes), a été organisée dans une exploitation de production de melon et de pastèque. Après une présentation de la société, ses activités et son staff, les agriculteurs ont pu visiter les différents essais pour évaluer les performances et les atouts de ces variétés. Un débat a ensuite été ouvert sur place pour approfondir la discussion sur les qualités de ces produits et sur des questions d’ordre purement technique (hybridation, gestion phytosanitaire, greffage…). Les caractéristiques variétales ci-après ont été confirmées par les témoignages des agriculteurs qui ont déjà testé ces variétés et qui étaient présents à cette journée :
- Melon ananas SUMMER F1 : En plus du calibre, rendement, goût et résistance, la variété se caractérise par une très bonne fermeté qui permet aux fruits de résister sur le champ pour une longue durée et de bien s’adapter au transport et aux manipulations.
- Pastèque FAYROUZ F1 : Dotée de très bonnes qualités gustatives, un bon calibre et un bon rendement, cette variété a été améliorée pour répondre à une problématique qui dérange énormément les agriculteurs à savoir le vide qui existe souvent à l’intérieur des fruits, si la récolte n’a pas été faite directement après maturité. Les essais ont montré un bon comportement de Fayrouz vis-à-vis de ce problème. - Melon ananas ALFA F1 : Le principal avantage de cette variété est la précocité. Les fruits sont matures 15 jours avant toutes les variétés existantes actuellement sur le marché, ce qui permet à l’agriculteur de bénéficier de niveaux de prix plus avantageux.
Pépinière Janah Essalam Journées de formation
Dans le cadre du développement agricole que connaît actuellement la région de Zagora-Ouarzazate-Tinghir et sur demande des professionnels de cette zone, la pépinière Janah Essalam a organisé en octobre dernier deux journées de formation au profit des ingénieurs, techniciens et producteurs de la région afin d’expliquer les avantages du greffage dans la culture de la pastèque.
P
our ces deux journées de formation, la pépinière a invité les professionnels à venir visiter les exploitations de la région du Souss Massa Draa afin de découvrir les
(variétés et portegreffes), capables de les encadrer sur le terrain et de les aider à assurer un meilleur suivi technique de leurs cultures. Consciente de ce bessoin, la pépinière Janah
nouvelles techniques de gestion de la pastèque, notamment en relation avec : - la satisfaction des bessoins de la culture en eau et en éléments fertillisants - La taille qui est importtante pour permettre la précocité et un calibre homogène. Selon M. Farid EL FARHANI de Janah Essalam, les agriculteurs de Zagora-OuarzazateTinghir ont exprimé le souhait de voir s’installer dans la région des distributeurs de semences de pastèque
Essalam a également prévu, en collaboration avec les producteurs de la région, d’installer une ferme expérimentale afin d’effectuer des essais sur la compatibilité entre les variétés de pastèque et les porte-greffes actuelllement disponibles sur le marché et ainsi détermminer les combinaisons les plus adaptées aux conditions de la région. D’ailleurs à cet effet, la pépinière a contacté la majorité des maisons semmencières pour qu’elles puissent participer à ces essais avec leurs variétés et porte-greffes. Agriculture du Maghreb
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Actu
Entreprise
BASF
Nouvelle stratégie solutions agricoles La conférence de presse organisée par BASF le 8 novembre dernier à Ludwigshafen (Allemagne), a été l’occasion de dévoiler les avancées réalisées sur son approche intégrée de la durabilité agricole centrée sur l’agriculteur, annoncée pour la première fois en septembre 2009. Parmi les étapes franchies figurent la validation d’une nouvelle méthode pour évaluer de façon comparative la durabilité dans le domaine agricole, la création d’une nouvelle division stratégique chargée de mettre au point des solutions pour gérer les ressources et le stress, et l’introduction de solutions intégrées pour répondre aux besoins des agriculteurs. La société a également fait le point sur ses innovations issues des biotechnologies végétales.
évaluer la durabilité des systèmes agricoles, a reçu cet automne les certifications indépendantes de trois organismes d’expertise mondiaux : The TÜV SÜD, DNV Business Assurance et NSF International. Grâce à cet outil, l’analyse comparative du cycle de vie permet désormais d’évaluer la durabilité dans ses trois dimensions : économique, environnementale et sociétale. Avec ce nouveau produit, BASF a mis au point une méthode unique permettant d’imaginer des scénarios et d’offrir des solutions potentielles pour accroître la durabilité des systèmes agricoles.
Une nouvelle unité stratégique Développement durable et gestion responsable des produits
« Notre nouvelle approche stratégiqc que nous permet d’analyser les défis complexes auxquels les agriculteurs sont confrontés, et d’offrir des solc lutions intégrées pour, d’une part, renforcer la productivité et la rentc tabilité, et d’autre part, assurer une compatibilité environnementale et sociale », a déclaré le Dr. Stefan Marcinowski, membre du Directoirre. « Ces solutions sont issues de nos pipelines protection phytosanitaire et biotechnologies végétales. ». BASF a également annoncé avoir fixé un objectif commercial de 6 milliards d’euros d’ici à 2020 pour sa division Crop Protection. Les marchés matures d’Europe, d’Amérique du Nord et du Japon restent un pilier important des activités de la division. La société espère cependant afficher une croissance encore plus soutenue sur les marchés émergents. L’Amérrique latine joue un rôle central 40
dans le cadre de cette stratégie de croissance, et d’autres marchés émergents, particulièrement en Asie, devraient amorcer une dynammique de croissance importante. La société a également indiqué que l’Inde constitue un marché stratégique clé, compte tenu de ses récents succès commerciaux et de son potentiel de croissance futur. Sur le continent asiatique, le chiffre d’affaires devrait passer de 400 millions d’euros en 2010 à 1milliard d’euros à l’horizon 2020. Le programme Samruddhi de suivi technique des producteurs indiens devrait d’ailleurs servir de modèle aux autres pays asiattiques.
AgBalance, un nouvel outil pour évaluer la durabilité Au terme de deux années de développement, AgBalance, l’outil global de BASF conçu pour
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La première initiative clé prise au lendemain du tournant stratégique opéré en 2009 a été la création d’un nouveau département exclusivement dédié au développement durable et à la gestion responsable des produits. Ce département a pour responsabilités de créer et animer un réseau au sein de BASF sur les thèmes du développement durable et de la gestion responsable des produits. Les membres de l’équipe, dont l’une des priorités est le lancement d’AgBalance, ont travaillé en étroite collaboration avec leurs interlocuteurs des différents pays et des partenaires commerciaux pour la réalisation des premières études. La division poursuivra l’intégration d’AgBalance à différentes activités de BASF.
Functional Crop Care Gestion des ressources naturelles et du stress Soucieuse d’accroître davantage le rendement et la durabilité des systèmes agricoles, BASF recherche également des solutions au-delà des produits de protection phytosanitaire traditionnels. Une nouvelle division, intitulée Functional Crop Care, a désormais pour mission de mettre au point des méthodes innovantes et optimisées pour aider les agriculteurs à gérer les ressources naturelles et réduire le stress des cultures, tout en apportant des bénéfices nets en termes d’environnement et de rendement.
Cette nouvelle division stratégique, qui s’appuie sur les travaux précurseurs de BASF dans le domaine de la santé des plantes, centre ses activités sur trois points : la gestion de l’eau, la santé des plantes et la gestion de l’azote. Elle tire profit du savoir-faire de BASF, ainsi que de la longue tradition de la société dans les domaines de la chimie et de l’agronomie, pour offrir des solutions innovantes aux producteurs et aux professionnels de l’agriculture, notamment pour améliorer l’absorption des nutriments et de l’eau par les cultures et réduire le stress des plantes dû à la sécheresse ou la chaleur. BASF espère que les solutions novatrices mises au point par cette nouvelle division contribueront de façon favorable à sa rentabilité à l’horizon 2015.
Faits marquants de BASFPlant Science BASF Plant Science a l’ambition de devenir la première société à lancer sur le marché, en association avec ses partenaires, des solutions en matière de biotechnologies contribuant à la durabilité de l’agriculture. Elle s’attache également à développer des biotechnologies pour accroître la valeur nutritionnelle des produits. L’exemple le plus récent est celui des acides gras oméga-3 à longue chaîne EPA/ DHA, bénéfiques pour la santé cardiovasculaire, dans les plants de colza. Un accord conclu avec la société américaine Cargill, premier producteur et négociant d’huiles végétales, ouvrira la voie à de nouvelles applications, les clients bénéficieront ainsi d’une source d’EPA/DHA pratique et facilement accessible. Les premiers produits à base d’huiles issues des plants de colza contenant des oméga-3 EPA/DHA devraient être introduits sur le marché d’ici la fin de la décennie. Grâce à sa plateforme technologiqque unique, BASF Plant Science est en mesure d’unir ses forces à celles d’autres leaders, comme Monssanto, Bayer CropScience ou KWS, et de couvrir la plupart des culturres. Cette plateforme, qui repose sur le phénotypage et le profilage métabolique des plantes, a permis d’identifier de nombreux gènes prometteurs intervenant dans la gestion du stress et la productivité des plantes dans le cadre de divers projets.
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Actu Entreprise Communiqué
L’expertise et l’expérience d’Omar sont au service des professionnels horticoles afin de poursuivre le développement de notre gamme dans la région du Souss.
Omar EL BACHA
Technico-Commercial de la région Sud Nous avons le plaisir de vous annoncer l’arrivée d’Omar EL BACHA au sein de VILMORIN ATLAS, depuis fin août 2011. Email : omar.elbacha@vilmorin.com Tél. : 0661 33 13 68 En remplissant le poste de Technico-Commercial dans
la région Sud (Agadir et les environs), Omar renforce notre équipe actuelle composée de : - Bousselham IBN CHAHDIA : Technico-Commercial pour la région Nord. Port. : 0661 10 25 89 - Mohamed HADOUCH : Technico-Commercial pour la région Centre. Port. :
0661 28 98 73 - Adil GOUDDAM : Responsable Développement Maroc. Port. : 0661 40 99 28 - Guillaume DUMIOT : Directeur Vilmorin Atlas. Port. : 0661 40 99 26
VITAMAROC & LIDA PLANT RESEARCH
Un partenariat dédié à l’agriculture VITA MAROC, spécialisée depuis 1930 dans la distribution de semences et d’engrais, et son partenaire LIDA PLANT RESEARCH, société dédiée à la recherche, développement et fabrication de produits exclusifs pour une agriculture de haute qualité depuis 1985, lancent sur le marché marrocain une nouvelle ligne de produits fortifiants-inductteurs et une nouvelle intégration technologique pour la gestion du stress des plantes. Le marché international devient chaque jour plus exigeant en termes de développemment durable, de respect de l´environnement et de sécurité alimentaire. Les projets de LIDA Plant Research et VITA Maroc adhérent parfaitement à cette vision, grâce aux efforts dépployés en termes de développemment agro-technologique. Dans ce sens, la collaboration avec le CBGP (Centre Biotechnnologique de la Génomique des Plantes) de l´Université Polytechnique de Madrid sur l´identification et la validation de nouveaux composés activatteurs de l´immunité végétale a donné de très bons résultats. Les technologies disponibles au CBGP ont ainsi été mises à proffit pour évaluer l’efficacité des différentes substances actives 42
de LIDA Plant Research sur l´activation des mécanismes de résistance des plantes aux patthogènes. Il s’agit d’une étape préalable à la commercialisattion d’une nouvelle génération d´inducteurs, comme méthode alternative et/ou complémmentaire à la protection des cultures. En effet, grâce à ces nouvelles technologies, la prottection végétale est désormais plus efficace et respectueuse de l´environnement. Une autre ligne de recherche et développement de LIDA PLANT RESEARCH, est axée sur la réponse des plantes aux stress abiotiques et leur adaptation aux conditions envvironnantes. Par exemple, les productions très précoces de tomate sont souvent affectées par des conditions climatiques
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défavorables (même sous serre), qui sont à l´origine d’une fécondation et une nouaison anormales. Ceci entrave l’obttention d’une récolte précoce, abondante et de bonne qualité. D’où l’importance de l’appliccation de certaines techniques de culture ou de produits éliciteurs qui permettent une amélioration de la nouaison des fruits, une augmentation de la fructification et une production, même dans des conditions défavorables. Les études réalisées montrent l´importance de la substance phénolique « AS-138 » comme molécule signalisatrice des processus physiologiques d´adaptation des plantes. Le processus à travers lequel les plantes s´aperçoivent des signaux des facteurs environnnementaux stressants et les transmettent à la machinerie cellulaire pour activer les réponsses adaptatives et de défense est dénommé : la transduction de signaux. LIDA Plant Research a égalemment développé un paquet technologique intégré dénnommé Méthode APR basé sur la télédétection, la télémétrie et la dendrométrie. L’APR collecte
recherce
Nous innovons avec Vous et pour Vous. atlas@vilmorin.com. Tél. 0522 24 38 54/57 Fax. 0522 24 38 48
Atlas
les informations relatives à la plante, au climat et au sol, pour évaluer directement le niveau de stress de la culture, l´état hydrique actuel et son taux photosynthétique. Ces données sont utilisées pour optimiser la prise de décisions rapide sur le terrain et rectifier les parammètres qui ont une influence directe sur le rendement et la qualité. Cette méthode introdduit donc un nouveau concept d’“agriculture préventive” dans le cadre de l´agriculture de précision, basé sur la prévention avant même l’apparition des problèmes. Le partenariat VITA MAROC et LIDA PLANT RESEARCH se fixe donc pour objectif de metttre la recherche scientifique et des produits hautement élaborés au service de l’agricculture pour une meilleure productivité et une qualité sanitaire irréprochable des fruits (intérêt pour le consommmateur et l´industrie agro-alimmentaire) et plus résistantes au stress (moins dépendantes des traitements chimiques) pour contribuer à une agricculture plus respectueuse de l´environnement.
innovation connaissance
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commercialisation
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Actu Entreprise
CROPLIFE Campagne sur les Bonnes Pratiques Phytopharmaceutiques Dans le cadre de sa stratégie de communication et conformément au plan d’actions fixé lors de sa dernière assemblée générale, l’association CropLife Maroc lance sa campagne de sensibilisation et de vulgarisation sur les Bonnes Pratiques
Phytopharmaceutiques, au profit des petits agriculteurs pour les accompagner lors de la campagne agricole 2011-2012. En plus des réunions et sessions de formations qui sont programmées dans ce sens par les différentes sociétés membres de CropLife Maroc, l’association
Pulverizadores FEDE Nouvelle technologie de pulvérisation
Pulverizadores FEDE, S.L., fabricant espagnol de pulvérisateurs, présente sa nouvelle technologie Qi, développée après de nombreux essais en laboratoire et sur le terrain, en collaboration avec les Centres Technologiques Espagnols et le Gouvernement de Valence, et testée dans les exploitations agrumicoles les plus exigeantes. La technologie Qi améliore tous les paramètres qu’un agriculteur peut exiger de son atomiseur. En effet, les nouveaux groupes d’Air Fede
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Qi augmentent la production d’air de 10% par rapport à ses prédécesseurs. Ils réduisent également la consommation de gasoil jusqu’à 30% et le bruit
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lance en collaboration avec la radio MEDINAFM une émission radiophonique intitulée ISTICHARA WA TANMIA où des messages en arabe dialectal sous forme d’informations et de conseils relatifs aux bonne pratiques phytopharmaceutiques sont diffusés quotidiennement du lundi au mardi de chaque semaine entre 7H00 et 8H00 du matin avec rediffusion le même jour entre 17H00 et 18H00. Cette campagne qui a
débuté fin novembre 2011 va durer 3 mois. Par ailleurs, l’association vient de procéder à la mise à jour de son site web. Désormais plus riche et plus conviviale, il peut être consulté en suivant le lien habituel: www.croplife.ma
de 85%. Des essais sur le terrain ont démontré que, grâce à l’amélioration de la turbulence, il est possible d’égaler, voire dépasser, le mouillage extérieur et intérieur, si important dans les traitements à fort volume. La turbulence est générée à l’entrée du ventilateur, dans le déflecteur. Le nouveau déflecteur FEDE Qi, comporte deux pales supplémentaires pour générer une meilleure turbulence. En fonction de la culture, il est possible d’incliner plus ou moins l’angle de ces pales et ainsi créer une turbulence plus ou moins amplifiée. La nouvelle technologie FEDE Qi intègre un ventilateur plus léger, avec une hélice composée de 10 lames incurvées, augmentant la surface de création d’air jusqu’à 30%. Grâce aux prestations de l’air et à la turbulence du nouveau groupe FEDE Futur Qi, la quantité d’eau par hectare est réduite de 30% (de 3600 L/Ha à 2500 L/Ha), sans altérer la qualité de mouillage. La rapidité est également augmentée (de 1,56 km/h à 2,08 km/h), ce qui permet une réduction du temps par hectare de 17 minutes (de 69 min/Ha à 52 min/Ha), pour un rendement amélioré de 25%. En plus de conserver le système exclusif et breveté Sistema Advance, qui composait déjà le modèle Futur, la nouvelle technologie Qi permet une
adaptation totale aux différents paramètres tels que la culture, le port de la plante, le potentiel du tracteur, entre autres. De plus, le modèle Futur Qi intègre le système breveté Air Cooling, l’unique multiplicateur du marché réfrigéré par l’air que génère le ventilateur et couplé à l’intérieur de celui-ci. Avec ce système, on prolonge la vie utile et on améliore le fonctionnement du multiplicateur. Avec les nouveaux groupes d’air Qi, l’agriculteur améliorera le rendement de son atomiseur. En effet, les essais sur le terrain démontrent qu’avant, un groupe Futur avait besoin de 60 litres de gazole pour pulvériser 8 cuves de 1.500 litres, aujourd’hui les nouveaux groupes FEDE Qi, consomment seulement 48 litres pour ces mêmes 12.000 litres. De plus, selon les lois sur le respect de l’environnement, à partir du 1er janvier 2012, l’agriculteur pourra découvrir la nouvelle gamme d’atomiseurs FEDE, fabriqués avec des réservoirs en polyéthylène, un matériau plus respectueux de l’environnement, plus propre que le polyester, biodégradable, résistant, avec un nouveau design permettant d’optimiser le réservoir, suivant ainsi les réglementations les plus exigeantes. Plus d’infos : fedepulverizadores.com
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Actu Entreprise
Sakata Seed Qualité, fiabilité, service
1ère entreprise de semences potagères et ornementales au pays du soleil levant, Sakata Seed fut également la première entreprise japonaise à exporter ses produits à l’étranger. Aujourd’hui, le semencier qui fêtera bientôt ses 100 ans d’existence, est implanté sur les 5 continents, à travers une large gamme de variétés dans tous les segments clés : broccoli, choux, chou-fleur, tomate, poivron, carotte, melon, pasttèque et autres. Dans le domaine de l’ornemental, Sakata est un obtenteur reconnu pour de nombreuses innovations varriétales qui ont fait leurs preuves (fleur coupée, cultures en pot,…). Nous avons saisi l’occasion de la visite effectuée par M. Hiroshi Sakata, Pt de Sakata Seeds, de M. Alain Sicard, Préssident de European Sakata Holding et de M. Joel Kraske, DG de Sakata Vegetables Europe, dans la région du Souss pour en savoir plus sur cette entreprise qui avance à pas sûrs dans le vaste monde des semences.
entreprise semencière à avoir développé des hybrides de chou et nous sommes d’ailleurs leader sur ce segment. Mais notre gamme compte aussi des cultures internationales : tomate, brocoli, carotte, chou-fleur, etc. Pour étoffer notre gamme, nous pouvons compter sur l’efficacité de nos centres de recherche et développement, équipés des techniques les plus sophistiquées, notamment les biotechnologies, que ce soit au Japon ou à travers le monde (Europe, Amérique, …). A titre d’exemple, la technologie des marqueurs génétiques nous permet d’accélérer les recherches et de cibler les caractères les plus intéressants. Actuellement nous avons un vaste réseau international, mais Sakata est aussi locale et nous avons bien l’intention de continuer sur cette voie.
De gauche à droite Messieurs: SELMANI Elarabi: Product promoter morocco – Algeria, Hiroshi Sakata : president sakata worldwide, Vicente celada : sales manager export, Ahlafi Abdelaziz: Area Business manager Morocco & export market Tunisia et Senegal.
« Nous ne nous contentons pas d’offrir des semences de qualité, nous cherchons des produits avec une valeur ajoutée pour nos clients et une amélioration constante de nos performances. A travers notre réseau de stations de recherche implantées sur les principaux marchés mondiaux, nous sommes actuellement en mesure de satisfaire les besoins de toute notre clientèle, du producteur au consommateur final » a précisé Hiroshi SAKATA, Président de Sakata Seed, basée à Yokohama. 46
Grace à une connaissance des climats et des conditions environnementales dans diverses régions du monde, nous sommes capables de développer de nouvelles variétés adaptées à une large diversité d’environnements. Et suivant notre devise ‘’Think global and act local’’ (Penser globalement et agir localement), nous testons actuellement des variétés venues du monde entier et qui peuvent être développée localement avec succès dans plusieurs régions. Nous sommes la première
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Nous cherchons d’ailleurs constamment à couvrir de nouvelles zones et à améliorer notre réseau des ventes qui compte actuellement une quarantaine de personnes en dehors du japon (Amérique, Europe, Brésil, …)». Sur le plan ornemental, Sakata Seed a toujours joui d’une excellente image de marque et a bien l’intention de persévérer sur cette voie. « Historiquement, la fleur a été très importante pour nous. Malheureusement, ce marché connait actuellement
quelques difficultés relatives à la crise. En effet, les achats sont étroitement liés à la situation économique des consommateurs du fait que la fleur n’est pas une denrée de première nécessité. C’est pour cette raison que nous essayons d’introduire constamment des nouveautés et innovations pour redynamiser le marché » rajoute le président de Sakata Seeds.
Sakata Vegetables Europe
C’est en 1992 que SAKATA a décidé de développer son activité en Europe, en Afrique et au Moyen Orient, en implantant sa filiale d’abord en hollande, puis à Montpellier en France en 2003. Le choix de la France s’explique entre autres par sa proximité du marché méditerranéen, la compétence de sa main d’œuvre, l’importance accordée à l’agriculture et les mesures en faveur de l’innovation. Les activités de Sakata Europe sont principalement axées sur la recherche, la production, la distribution de semences de légumes, en plus du marketing. Quant à sa clientèle, elle compte principalement des producteurs, des pépiniéristes et des distributeurs. « Jusqu’à récemment nous développions pour cette région les mêmes cultures clés que notre maison mère (tomate, chou fleur, brocoli, carotte, etc.). Actuellement, nous avons des programmes de recherche pour des cultures spécifiques comme la tomate et le melon, pour des marchés comme la France et l’Espagne. En effet, l’Espagne présente encore le potentiel de développement le plus important parmi les pays de l’Europe. Dans la zone du Maghreb, le Maroc est incontestablement leader et connait un dynamisme fascinant. Et même s’il s’agit d’un marché relativement jeune, les producteurs y sont très ouverts sur les nouveautés en général, et adoptent rapidement les techniques qui ont fait leur preuves. C’est pour cette raison que nous avons bien l’intention d’y développer nos activités
notamment en multipliant les essais sur le terrain. Il est cependant un peu tôt pour envisager d’installer une station de recherche au Maroc. Le plus urgent étant plutôt d’investir en screening pour mieux répondre aux attentes du marché » a expliqué M. Alain Sicard, président de European Sakata Holding. « Nous comptons avoir un sérieux développement au Maroc. Mais nos actions se sont toujours inscrites dans le long terme pour arriver à des solutions durables », renchérit M. Hiroshi Sakata.
Sakata au Maroc
« C’est en 2001 que SAKATA a démarré son activité au Maroc. Aujourd’hui, forte de ses 10 années d’expérience, elle peut proposer des variétés adaptées aux exigences du marché marocain. Explique M. Abdelaziz Ahlafi, Area Business manager Morocco & export market Tunisia et Senegal. La présence de M. Sakata en personne pour effectuer des visites dans les serres et les pépinières maraîchères du Souss, témoigne d’ailleurs du grand intérêt accordé au Maroc. Les informations recueillies vont nous permettre de mieux orienter les programmes de recherche afin d’adapter les variétés en fonction des besoins réels des professionnels. Plusieurs essais sont en cours pour introduire des nouveautés qui vont nous permettre d’étoffer notre gamme déjà bien installée (Melon Galia Exelor, pastèque Daytona, tomate Ministar…), notamment un
nouveau porte-greffe poivron et une nouvelle variété de melon charentais pour les deux créneaux précoce et tardif et qui sera lancée dans deux ans. Nous menons également beaucoup d’essais en tomate à Agadir pour des cycles longs. Nous pensons que dans 2-3 ans, nous commencerons la commercialisation des nouvelles variétés performantes plus adaptée aux exigences des exportateurs avec bien sur une valeur ajoutée pour se différencier des variétés existantes. Pour les producteurs de plein champ nous avons développé deux variétés prometteuses de tomate TYLCV, avec une plante équilibrée et un rendement important par rapport à ce qui existe sur le marché. Nous procédons également à de multiples screening chez les agriculteurs et dans différents segments stratégiques » conclut M. Ahlafi.
Accréditation GSPP
Deux questions à M. Joel Kraske, DG de Sakata Vegetables Europe.
Les semences et plants accrédités GSPP sont ils actuellement disponibles ? Depuis le 1er Juillet les premières semences de tomate accréditées GSPP (Good Seed and Plant Practises) ont fait leur apparition sur le marché, principalement pour des cultures sous serres et abris chauffés. Un logo apposé sur les semences et plants issus d’entreprises accréditées a d’ailleurs été créé à cet effet. A
ce jour, 18 sociétés de semences ont été accréditées, reparties sur 51 sites dans 14 pays. L’originalité de la démarche vient du fait que les producteurs de plants sont partie prenante et ont décidé de procéder à l’accréditation des sites ou unités dédiées à la production de plants de tomates greffés ou non pour des semences GSPP. Pour l’instant, les pays pour lesquels la démarche a été mise en œuvre sont ceux d’Europe du Nord ainsi que la France. Actuellement, un producteur de plants est dans la phase des audits d’accréditation et 7 autres en pré-audit.
Est-il possible que des sociétés marocaines soient accréditées ? L’accréditation a d’abord été effectuée par des sociétés françaises et hollandaises. Il s’agit d’une démarche volontaire qui traduit la volonté de la filière de production de tomates de gérer le risque de commercialisation de semences et plants contaminés par le Clavibacter. Pour ce faire, une fondation sans but lucratif a été créée entre les semenciers et productteurs de plants français et holllandais. Cette fondation a créé un comité technique, composé de pathologistes, responsables de laboratoire, producteurs de plants et semenciers, qui ont établi un cahier des charges devant être respecté par toutes les entreprises souhaitant être accréditées. Les audits d’accrédditation on été confiés à deux
De gauche à droite Messieurs: Christian thromas : product manager group SVE, Hiroshi Sakata : president sakata worldwide, Alain Sicard : president sakata Europe, moyen orient et afrique (SVE)
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prestataires reconnus que sont le NAKT et le SOC, organismes hollandais et français qui agisssent donc pour le compte de la fondation GSPP. Les sociétés qui en font la demande auprès de la fondation peuvent ainsi être accréditées. Concernant le Maroc, à ce jour, aucune société n’a sollicité l’accréditation GSPP. Pour le moment, les sociétés semencières n’y commercialisent pas de semences GSPP, mais la situation évolue rapidement, et il ne fait aucun doute que dans les mois à venir des entreprises marocaines productrices de semences et des producteurs de plants vont demander à être accrédités.
A propos des OGM Sur la délicate question des OGM, M. Sakata a répondu « Notre cataloggue ne contient aucune espèce qui requiert le recours aux OGM. Mais si jamais nous introduisons cette technique, nous avons bien l’intention d’en informer le public. J’ai la conviction que cette technnique n’est pour l’instant pas suffisante pour dévellopper des variétés perfformantes. Peut être dans l’avenir. De toute façon, je pense que la réussite est conditionnée par une acceptation unanime du public. Or, pour l’instant, ce n’est pas encore gagné. Cela ne nous empêche pas de préparer le savoir faire et les dispositifs nécesssaires de manière à être prêts si jamais l’occasion se présente dans l’avenir. Mais de toute façon, il est important de comprendre que cette technologie toute seule ne garantit pas la réussite, si elle n’est pas combinée aux connaissancces de base (breeding) » conclut M. Sakata.
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Actu Entreprise
SAOAS distribue les semences SAKATA au Maroc Le 30 Octobre, l’Omnium Agricole du Souss a eu l’honneur de recevoir, à Agadir, Mr Sakata, PDG du groupe SAKATA, ainsi que toute son équipe en charge de la zone EMEA. La réunion entre Mr Mohamed Elouafi (PDG du groupoe SAOAS) et Mr SAKATA, accompagnés de
leurs équipes respectives, a débouché sur la signature d’un contrat de distribution exclusive des semences SAKATA par la société Omnium Agricole du Souss. Le groupe SAOAS a ainsi de nouveau étoffé sa gamme de semences maraichères, en s’unissant à un partenaire de choix qu’est
le groupe SAKATA, qui se positionne au 4ème rang des plus importantes maisons grainières au monde. Les produits de la marque SAKATA sont déjà bien connus des producteurs marocains, notamment les variétés leaders: Ministar (Tomate Cerise allongée), Suha (Courgette blanche),
mais aussi : Exelor (Melon Galia hautement tolérant à l’oïdium), Daytona (Pastèque), RootPower (PG Pastèque), pour ne citer que les plus importantes.
AGRO SPRAY TECHNIC Organise un voyage d’information en France Ce voyage organisé par la société Agro Spray Technic en collaboration avec Sumiagro dans le sud Ouest de la France, du 26 juin au 1er juillet, était l’occasion d’échanges techniques très pointus entre arboriculteurs marocains et français. Les différentes visites programmées avaient pour objectif de permettre aux professionnels marocains de rencontrer des techniciens et arboriculteurs français afin d’échanger leur expérience sur la conduite des vergers en général et plus spécifiquement sur la lutte par confusion sexuelle, utilisant le produit Ginko. Ainsi, une visite des domaines de Castang (M. Champeix) en Dordogne, près de Bergerac, a permis de voir des vergers de plus de 300 Ha,
efficacement protégés en lutte par confusion sexuelle, depuis près de 10 ans. En effet, cette méthode de lutte originale a donné d’excellents résultats et une grande satisfaction des gérants. Les échanges ont également porté sur les choix de différentes variétés de pommiers adaptées à la production au Maroc. Tout près de ce site, une visite chez un producteur de prunes et de vigne, M. Durand, a suscité un grand intérêt auprès du groupe de visiteurs, en raison
De gauche à droite : Mr. Duchemin (SUMIAGRO), Mr. Mamou Abdelrahmane (Arboriculteur), Mr. Rachid Derdari (AST), Mr. Ghoulhiane Abdellah, Mr. Nacer Lemtalsi (AST), Mr. Sawadogo (Groupe Zniber), Mr. Allabou Aziz (Groupe Arbor).
de la grande diversité de ses produits et de la qualité d’organisation des débouchés. Autre fait marquant de ce voyage, les rencontres avec les instituts techniques du CTIFL de Bergerac et du CEFEL à Montauban, en plus de la coopérative Novacoop, qui ont donné lieu à de nombreux échanges sur la fiabilité de la méthode de lutte basée sur la confusion sexuelle moyennant Ginko. A noter que l’équilibre de la faune auxiliaire dans les vergers permet également une lutte naturelle contre les acariens dans la majorité des situations. Différents systèmes de filets ont été présentés et des
programmes d’éclaircissage ont été largement détaillés, notamment en ce qui concerne les associations ANA + 6BA qui permettent de réduire considérablement le travail manuel. Le programme s’est terminé par la visite du salon SIAD à Agen, salon international du bio et de l’agriculture durable, qui concerne l’ensemble des cultures. Les sociétés Agro Spray Technic et Sumiagro (Groupe SUMITOMO) remercient les domaines Zniber, Arbor, Mamou et Ghoulhiane pour leur participation active dans cet échange.
Visite au centre de recherche CTIFL de Bergerac 48
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CLAUSE Communiqué de presse
50 clients d’Europe de l’est et des Balkans en visite en France Les 6 et 7 juillet derniers, Clause a reçu plus de cinquante clients d’Europe de l’est et des Balkans pour des journées sur le thème de la tomate et du poivron cultivés sous abris-serres. Venus de Pologne, Serbie, Croattie, Macédoine, Albanie, Lithuan-
nie, Autriche et Hongrie, ils ont pu découvrir une cinquantaine de variétés de tomates et poivvrons cultivées sous tunnel à la station de recherche Clause de Roumagne dans le sud-ouest de la France. Ces journées ont permmis des échanges enrichissants
Le Marquage et l’Innovation ouvrent la voie à l’étiquetage des fruits et légumes Dans les rayons fruits et légummes des supermarchés, une multitude de références sont proposées. Les marketeurs ont donc vu dans l’étiquetage un moyen efficace de différencier leurs produits. Tim Watkins, responsable commercial pour l’Europe et l’Afrique, explique que la pomme Pink Lady a connu une formidable croisssance ces dernières années, de même que les kiwis jaunes et verts de Zespri, qui « montent en puissance ». Pour les agrummes, les principales marques
telles que Sunkit et Fontestad ont également prospéré grâce à leur nom, apposé sur de multipples étiquettes PLU sur les fruits individuels. « Pour beaucoup de nos clients, il est devenu évident d’afficher leur marque sur une étiquette, c’est un moyen de communication efficace, aussi bien auprès du détaillant que du consommateur, sur beaucoup de marchés » a-t-il précisé. Il est donc primordial que l’étiquette soit bien appliquée sur le prodduit et qu’elle reste collée tout au long de la chaîne d’approvissionnement. « Ces dernièrc res années, nous avons eu beaucoup de demande, aussi bien pour l’étiqc
entre les équipes de recherche Clause et ses distributeurs. Les visiteurs ont également rendu visite à quelques prodducteurs et expéditeurs du sud-ouest de la France afin de se familiariser avec ce marché. Enchantés par leurs visites et la gastronomie locale, ils sont prêts à revenir l’an prochain ! Rappelons que CLAUSE sélecttionne, produit et commerciallise des semences de légumes innovantes destinées aux proffessionnels. L’entreprise qui a plus de deux siècles d’expériencce se classe première en France
sur le marché des semences
quetage manuel que pour la technologie d’impression à la demande grande vitesse », menttionne M. Watkins. « Ces deux typc pes d’applications sont opposés, mais suscitent beaucoup d’intérc rêt dans de nombreuses stations de conditionnement ayant des besoins différents. » Léger et ergonomique, le Systtème d’Etiquetage Manuel peut gérer plusieurs tailles d’étiquetttes et étiqueter jusqu’à 180 fruits par minute. « Les stations de conditionnement utilisent cette nouvelle étiqueteuse pour appliquer les étiquettes Sinclair (conformes aux normes sur le contact alimentaire), sur une variété de fruits tels que des tomates au Guatemala, des pommes en Nouvelle Zélande et, plus récemment des mangues en Birmanie », selon M. Watkins.
pression sur demande, adaptée aux conditionneurs cherchant à réduire leurs coûts de manutentc tion en stockant moins de modc dèles d’étiquettes. En effet, on les remplace par une version imprimc mable sur laquelle des données variables peuvent être imprimées, pendant l’application. » explique M. Watkins.
La technologie VPS Certaines stations de conditionnnement découvrent les avanttages de l’étiquetage avec le Système d’Etiquetage Manuel, alors que d’autres ont commmencé à utiliser la technologie la plus récente de la filière des fruits et légumes : le Système d’Impression Variable de Sincclair (VPS) pour leurs besoins en étiquetage rapide. « Le système Sinclair VPS est une technc nologie d’impc Agriculture du Maghreb
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potagères.
Utilisé conjointement avec la technologie d’étiquetage haute vitesse RM6, le système imprime les PLU, codes barre ou codes EAN, les numéros de lots, les marques, etc. – toute combinaison d’images ou de données identifiant les caracttéristiques d’un fruit individuel. Actuellement, des systèmes VPS de Sinclair ont été installés dans des stations de conditionnemment saisonnières : kiwi, fruits à noyau, agrumes aux Etats-Unis et au Chili. « De nombreux clients sont intérc ressés par cette technologie de pointe car elle permet une baisse des coûts de stockage et une réduction du temps de changemc ment des lignes d’emballage », ajoute-t-il. « En tant qu’entreprise mondiale, nous étudions les besc soins changeants de nos clients et nous travaillons pour satisfaire les exigences de la filière fruits et légumes en proposant des métc thodes de marquage des produits en vrac, au travers d’innovations telles que le Système d’Etiquetage Manuel ou encore le Système d’Impression Variable.» Novembre 2011 49
Actu Entreprise
shal
Une gamme complète de semences, pour les professionnels et les particuliers Semillas e Hidrosiembras Alavesas (SHAL), est une entreprise spécialisée dans la production de semences et dans les cultures extensives. Sa gamme riche et diversifiée répond aussi bien aux besoins du petit agriculteur que du grand public. L’entreprise s’appuie sur le principe que chaque personne peut créer son propre espace vert pour la culture de fleurs, de fruits et de légumes, destinés à une consommation familiale. Il n’y a, en effet, rien de plus sain, naturel et rentable que de consommer ses propres légumes et condiments. Pour cela, SHAL met à la disposition de sa clientèle une collection de plus de 400 variétés de semences pour le maraîchage,
l’horticulture et les plantes aromatiques. Chaque sachet, spécialement créé, contient des informations complètes : - Le nom de l’espèce, la variété et une courte description en 5 langues sur le même plan - Un pictogramme indiquant la période de semence et de récolte - Le nom botanique - Toutes les informations techniques et règlementaires Très attractifs, ces sachets sont également idéaux pour répondre aux impératifs d’un commerce spécialisé en semences et peuvent être disposés sur un présentoir de 24 ou 48 crochets. Pour les espaces verts, qu’ils soient privés, publics
TECNIDEX
Présente ses nouveautés au SIFEL Agadir TECNIDEX MarFruit, société spécialisée dans les produits, services et technologies garantissant la sécurité et la qualité des fruits et légumes, sera présent du 8 au 11 décembre prochain au SIFEL d’Agadir pour exposer ses dernières nouveautés en matière de traitements et de sécurité alimentaire. L’occasion pour TECNIDEX MarFruit, qui travaille depuis 4 ans au Maroc, de dévoiler ses solutions liées à l’hygiène, la désinfection, les traitements et les technologies horticoles, qui garantissent la qualité
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et la sécurité alimentaire des fruits et légumes. L’entreprise présentera ainsi ses deux grandes lignes de produits Textar (fongicides et désinfectants) et Teycer (cires et détergents), dotées
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ou des terrains de sport, SHAL propose un gazon de première qualité, dont le mélange judicieux permet une adaptation au climat et aux conditions spécifiques du terrain de chaque région. SHAL dispose, en effet, d’une large sélection de mélanges de semences de gazon pour chaque besoin dans des conditionnements attractifs et pratiques : en boîtes de 1 Kg et sacs de 5 et 25 Kg (également pour les professionnels). Pour l’année 2012, SHAL ouvrira un nouveau bureau dans la banlieue de Casablanca, ce qui lui permettra de proposer un service plus personnalisé à ses clients marocains. Pour toute information : www.shalmaroc.ma
de nouvelles formules plus efficaces et plus sûres. Le SIFEL sera également pour TECNIDEX MarFruit une opportunité pour présenter ses services de conseil regroupés au sein de la ligne Vía Verde, qui lui permet d’offrir à ses clients une gamme variée de solutions pour le contrôle des taches, pourritures, maturité, déverdissage, épuration, etc. L’entreprise a d’ailleurs ouvert au Maroc des agences conseil agro-alimentaires, spécialisées dans des domaines variés : biologique, chimique, législatif, environnemental, électromécanique et de sécurité alimentaire. La participation de TECNIDEX
MarFruit à ce salon au rayonnement international, qui se déroule dans un pays où elle possède une grande expérience et forte de son personnel, ses bureaux et ses centres de production et de distribution, représente certainement une grande opportunité. Pour plus d’informations : Wail Hadj Houdali TECNIDEX MAR FRUIT wailhoudali@tecnidex.com
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Actu Entreprise
AGRIMATCO-MONSANTO Journée melon export à Marrakech
Marrakech étant la principale région de production de melon export, elle a été choisie pour accueillir une journée d’information sur la gamme de melon charentais Seminis. L’évènement, organisé conjointement par Monsanto Vegetables et son distributeur au Maroc Agrimatco, a permis aux professionnels invités de faire le point sur les nouveautés du semencier. Aujourd’hui, Monsanto est un interlocuteur de choix pour toute la filière melon. Ses gammmes variétales sont particulièrrement étendues dans chacun des principaux segments de melon (Charentais, jaune canari, ananas, Piel de Sapo et Galia). Fort de l’expérience de terrain de son partenaire Agrimatco, le semencier est actuellement en mesure de proposer une gammme adaptée aux contraintes agronomiques et aux attentes commerciales des melonniers marocains. « Les semences sont le premier niveau de la filière, et doivent tenir compte des besc soins de tous les opérateurs du secteur. Les échanges que nous avons avec nos interlocuteurs lors de journées comme celle-ci vont nous aider à déterminer la meilleure stratégie et à adapter notre offre commerciale à la demande du marché » nous a confié M. Mazaz, Directeur Génnéral de la société Agrimatco. En effet, tout le monde s’acccorde sur la nécessité de différencier la production en fonction des marchés. Pour cela, il est important de compprendre les facteurs culturels et climatiques qui influencent
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considérablement le mode de consommation dans chaque pays. Ainsi, la production maroccaine de charentais étant presqque entièrement destinée au marché français. M. Guillaume Lacarrière, chain manager chez Monsanto, a donné un aperçu sur les attentes des consommatteurs français en insistant sur deux points : - Comment les consommateurs français perçoivent-ils le melon? - Quel est le classement que ces consommateurs font parmi les variétés cultivées au Maroc? Les résultats d’une enquête fort intéressante qui a concerné deux grands centres de consommation en France, Paris et le sud de la France, ont montré que, en plus de l’aspect externe attractif donnant l’imppression de maturité, les points plus importants pour définir la satisfaction du consommateur, sont le taux de sucre, la jutosité et la fermeté de la chair. Cette régularité du taux de sucre et du parfum est d’ailleurs une exiggence chez les distributeurs et les consommateurs, et doit être prise en compte par les productteurs d’hiver et de printemps, en particulier au Maroc. Cela
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implique notamment un choix judicieux des variétés. D’après cette enquête, les variétés Tezac et Bosito sont celles qui réponddent le mieux aux exigences du consommateur en terme de gustativité.
Gamme commerciale
Lors de son intervention, M. Nmili Aziz, responsable du département semences chez AGRIMATCO, a mis en relief les principales variétés de melon export Monsanto. Les professionnels présents à cette journée étant particulièrement avertis et connaisseurs, des explications techniques déttaillées leur ont été fournies sur chacune des variétés de melon charentais : Tazar, Eureka, Bosito et Tezac ainsi que la variété de melon Galia LSL Medallon. Pour le charentais d’exportation sur le marché français, Seminis propose ses solutions Longue conservation (LSL) avec des varriétés comme Eureka et TAZAR pour la serre et le plein champ précoce, Bosito en culture préccoce de plein champ et Tezac pour les cultures tardives. A noter que l’amélioration des nouvelles variétés et des technniques de production permet d’offrir aux consommatteurs une qualité de plus en plus régulière et uniforme, ce qui dynamise la consommmation. Lors de son intervention,
Mme Anne-Claire Houdard a exppliqué que la sélection chez Monsanto Vegetable Seeds est menée par des techniques plus rapides et notamment le marquage moléculaire. En efffet, les marqueurs permettent au sélectionneur de mieux se concentrer sur des critères intéressants, ce qui se traduit par un gain considérable de temps et d’efficacité. En utilissant les marqueurs moléculairres pour la sélection variétale, le semencier peut apporter rapidement des progrès signifficatifs. De nouvelles variétés de melon charentais sont d’ailleurs en cours d’expérimmentation au Maroc. C’était l’objet de l’intervention de M. Rafik Jaadouni, responsable développement cucurbitacées chez MVS Maroc, qui a présentté les résultats des essais des variétés pré-commerciales de melon à chair rouge et orange qui ont montré des performmances très intéressantes et qui seront testées à grande échelle au cours de la campaggne 2012. Cette journée a également été l’occasion de présenter M. Ahmed Larhdiri, récemment nommé Directeur commercial Maghreb chez MVS. En effet, afin de faire face à une activité croissante sur les pays du Maghreb, le semencier a considérablement étoffé son équipe dernièrement. M. Larhdiri a d’ailleurs exprimé sa joie d’évoluer dans un environnement diversifié, en agissant en parfaite coordination avec les équipes techniques, les équipes de ventes et le service clientèle.
Auto Hall
Succursale de Marrakech II Viser le long terme Dévoilé en avant première à la presse en attendant le démmarrage le 1er novembre 2011, le site de la nouvelle succcursale, situé à l’entrée de Marrakech, est conçu comme plateforme desservant l’ensemble de la région qui comptte en tout une dizaine de succursales. La visite et la présentation de la succursale a été réalisée par M. El Mouadden, DGA réseau Auto Hall, qui a indiqué que ce projet a nécessité un investissement de 60 Mdh, et couvre une superficie de 50.000 m² répartis en : - surface bâtie de 5.500 m² compprenant show rooms climatisées, services après vente (ateliers, pièces de rechange, …), unité de logistique et de préparation des véhicules pour livraison, parking couvert, administration, etc. - espace non couvert avec plussieurs zones : stockage et distribbution des véhicules (50% du site), exposition, parking, etc. De même, elle fait partie d’un projet national d’extension (600 Mdh) ayant atteint à ce jour 30 succursales et en prévoyant 45 en 2013 et 50 comme objectif. Ainsi, le groupe a acquis à Rabat le terrain pour une 2ème succurssale (les plans sont prêts) et à Casablanca. L’emplacement, à l’entrée de Marrakech, permet de résoudre plusieurs contraintes dont la difficulté d’accès pour les cammions à l’ancienne succursale du centre ville, où par ailleurs, les travaux de tôlerie ne pouvaient plus continuer. De même, pour faciliter les déplacements, le transport du personnel sera mis en place ainsi qu’un service à la clientèle
Sur le plan de l’emploi, la succurssale a créé 63 postes (équipes techniques, ventes, …), dont 20% pour l’encadrement. Elle est aussi reliée à un système informmatique centralisé à l’échelle nationale permettant de savoir en temps réel la disponibilité en pièces détachées, etc.
Fiche technique Auto Hall Créé en 1907, Autohall conquiert rapidement la première place des entreprises du secteur automobile puis se renforce par l’acquisition de plusieurs cartes complémentaires et la commerccialisation de matériel agricole, hydraulique, de travaux publics, mines et carrières. Aujourd’hui, le groupe Auto Hall est composé de filiales qu’il détient à 100% et représente de grandes marques de fabricants mondialement connus : - Auto Hall véhicules industriels, assemblage et commercialisattion des produits Fuso - Scamma : commercialisation des produits Ford - Diamond Motors : commercialissation des produit Mitsubishi - Somma : commercialisation des matériels agricoles de marque New Holland. Avec 17% environs de son chiffre d’affaires, l’activité tracteurs et machines agricolles place Auto hall à la 1re place
au Maroc avec 37% des ventes de tracteurs - Soberma : commercialisation du matériel industriel, de chanttiers et de mines - SNGU : concessionnaire des marques Fiat, Fiat professional, Lancia et Alfa Romeo dans certtaines villes Le réseau de distribution du groupe Auto Hall, assurant la disttribution et le SAV est un réseau propre à 100% car le groupe ne fait pas appel aux concessionnnaires qui ne peuvent suivre sa politique d’investissement. Il assure ainsi aux clients conseil, disponibilité de pièces détacchées, techniciens spécialisés, ateliers équipés et même un atelier mobile (véhicule) par succursale. A noter que Auto Hall prévoit, en accord avec ses partenaires, l’extension de ses services dans un premier temps en Afrique sub saharienne. D’ailleurs la Mauritanie est déjà couverte et l’agence de Dakhla n’est pas loin de Nouadhibou, ce qui facilite certaines opérations.
Respect de l’environnement : démarche délibérée En réponse à une question de ‘’Agriculture du Maghreb’’, M. El Mouadden, a expliqué que, confformément aux exigences de
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normalisation (ISO 9.000-2008) obtenue par l’Auto Hall et aux accords que la GTZ a conclus dans ce sens avec plusieurs entreprises marocaines, dont l’Auto Hall, la conception du site a prévu : - La gestion adéquate des décchets dangereux - Un système de distribution centralisé des huiles pour éviter de polluer les ateliers et autres locaux - Récupération des huiles usées qui sont livrées, dans le cadre partenarial, à des sociétés agréées respectant les lois impposant le respect de l’environnemment, la traçabilité, … - Une gestion rationnelle de l’énergie par l’utilisation de lamppes LED à basse consommation et de panneaux solaires pour certains usages - L’évacuation centralisée des gaz d’échappement, des cabines étanches pour la peinture, et conditions de propreté afin de garder les ateliers ‘’comme une clinique’’ - Des équipements assurant le confort des ouvriers et les bonnnes conditions de travail - Des espaces verts couvrant 8.000m², soit près de 20% de la superficie globale.
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Export
Stations de conditionnement
Autocontrôle et certification Hind Elouafi
La filière du conditionnement des fruits et légumes a connu un développement remarquable. L’Association Marocaine des Conditionneurs Maraîchers (AMCOM) a été créée et reconnue officiellement en août 2011, dans un contexte de libéralisation croissante des échanges alimentaires, de modernisation du secteur agriccole et de développement des exportations vers de nouveaux marchés. Le choix de la capitale du Souss pour accueillir une telle association n’est pas fortuit. La région représente à elle seule 60 à 80% de l’export maroccain des fruits et légumes et a connu un développement fulgurant ces 20 dernières années. Par sa vocation à l’export, la région du Souss n’a de choix que de réponddre aux exigences des marchés de distribution en matière de condittionnement et de packaging, ce qui a eu pour résultat de tirer vers le haut l’origine Maroc : équipements sop-
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phistiqués, automatisme, démarches qualité, ressources humaines compéttentes… Présidée par M. Fouad Abdeljalil, l’AMCCOM a organisé, en collaboration avec l’EACCE, une journée d’étude le 15 octtobre à Agadir sur l’autocontrôle et
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la certification des stations de condittionnement, dans le but de contribbuer à leur mise à niveau pour qu’ellles puissent fournir un produit sain et de meilleure qualité aux consommatteurs du marché local et international. Les intervenants de l’EACCE ont ainsi présenté le Programme de Contrôle Interne (PCI), ainsi que les services d’accompagnement, de certification et de suivi pour sa mise en place. Des stations de la région du Souss, bénnéficiant déjà de l’autocontrôle, ont tenu à partager leur expérience dans ce domaine. D’autres stations des réggions de Marrakech et Oualidia ont également été invitées afin d’échangger sur leur expérience. Rappelons qu’à la création de l’EACCE, l’ensemble des opérations de contrôlle s’exerçait exclusivement dans les enceintes portuaires et aéroportuairres. Mais depuis plus d’une dizaine d’années, l’établissement a développpé le contrôle sur site, dit contrôle à domicile, au profit de l’ensemble des composantes du secteur des exportattions. Cependant, ce type de contrôle, du produit fini, présente beaucoup d’inconvénients, notamment : - Le coût inhérent aux rebuts est lourd, puisque le contrôle s’effectue au dernier stade de la fabrication. - Le remplacement des défectueux, en plus de son coût, occasionne des retards. Pour l’EACCE, la maîtrise de la qualité passe obligatoirement par le dévelloppement d’une culture de la quallité chez les opérateurs (stations de
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Export
Pratiquement tous les professionnels concernés par le conditionnement étaient présents à cette journée.
conditionnement et exportateurs). Ainsi, pour optimiser ses services et rendre son intervention plus efficace, l’établissement incite les opérateurs à se doter de moyens internes de maîttrise de la qualité (Système de Ménaggement de la Qualité SMQ).
Intérêts du Programme de Contrôle Interne (PCI) Le PCI est une approche consenssuelle et participative de gestion de la qualité, impliquant de la part de l’EACCE et des entreprises exportattrices un engagement réel et durable pour l’amélioration continue de la qualité et donc de la compétitivité des produits marocains destinés à l’exportation. Pour ce faire, les entrepprises s’engagent à planifier systémattiquement, appliquer efficacement,
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évaluer régulièrement et améliorer continuellement des Systèmes de Contrôle Interne de la qualité (SCI). L’EACCE s’engage à mettre en œuvre, un contrôle incitatif, basé sur l’audit des SCI et la certification allégée des produits. A noter que le contrôle interne permmet à l’entreprise: - La prévention de problèmes potenttiels - La résolution de problèmes existtants à temps - La confiance accrue dans la maîtrise de la sécurité, la qualité et la loyauté des aliments - La mise en relief des C.C.P. pour cette maîtrise - La réponse aux exigences réglementtaires, normatives et de la clientèle Il en résulte une réalisation optimale
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des objectifs de sécurité, de qualité et de loyauté, se traduisant par - Une meilleure image des produits - Démontrer la conformité aux exiggences normatives et réglementairres applicables à ses produits, - Communiquer efficacement sur les questions relatives à la sécurité, la loyauté et la qualité de ses produits avec ses fournisseurs, ses clients et les administrations, - Faire certifier et enregistrer son systtème de maîtrise de la sécurité de la qualité et de la loyauté de ses prodduits. - Servir de base pour le développemment vers d’autres référentiels internnationalement reconnus. Il en résulte une gestion efficiente des ressources du contrôle officiel et
une r é a l i s a -t tion optimale des objectifs de la qualité des exportations marocaines. Acttuellement, les contrôles opérrés par les services de l’EACCE se situent essentiellement à deux niveaux : 1- Le contrôle annuel des inffrastructures techniques sur la base des exigences nationnales et internationales en vigueur dans le domaine de l’hygiène et des bonnes pratiqques applicables à l’établissemment agroalimentaire. 2- La certification des prodduits à l’exportation sur la base des résultats de contrôlles physiques, analytiques et documentaires. En vertu du PCI (Programme de Contrôle Interne), les contrôles de l’EACCE sont comme suit : 1- La certification et le suivi des SCI 2- La certification allégée des produits, sur la base de contrôles ciblés et opérés sellon des fréquences réduites. Actuellement, 18 stations de conditionnement sur 110 trav-
vaillent selon ce système d’autocontrôle (PCI), et repprésentent plus de 40% des quantités exportées au nivveau du Souss. Cette journée a également été l’occasion pour la direction générale de l’EACCE de remettre des certificats à ces 18 stations, en reconnaissance des efforts effectués.
Principales recommandations - L’AMCOM réitère son inttérêt à la mise en œuvre du PCI et appelle ses affiliés à l’adhésion à ce programmme. - L’EACCE est disposé à metttre en place des services d’accompagnement pour améliorer l’éligibilité des unités au PCI à travers des diagnostics préliminaires et des formations génériques avec l’appui logistique de l’AMCOM. - L’EACCE est disposé à metttre à la disposition des stattions de conditionnement la base des LMR « Online » selon une procédure préddéfinie lors de la prochaine rencontre. - La mise en place d’une convention entre l’EACCE & L’AMCOM concernant le volet analytique.
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Tomate
Du génome de la plante à nos papilles INRA France
Comment retrouver le plaisir simple de manger des fruits et légumes savoureux ? Dans cette quête qui mène de la sensation à la consommation, la tomate tient un rôle à part. Il va bien au-delà de son importance dans notre régime alimentaire. Pour la communauté scientifique internationale, elle est en effet devenue le modèle d’étude qui sert à comprendre les bases biologiques très complexxes des caractères de qualité aussi bien chez ses espèces cousines que pour tous les fruits charnus. Cette importance scientifique est reflétée par l’ampleur du dispositif pluridisciplinaire consacré à la qualité sensorielle de la tomate. Du génome de la plante à nos papilles gustatives en passant par les linéaires de la grande distribution, cet article donne un aperçu des nombreuses recherches qui visent à ramener du plaisir dans nos assiettes.
A l’écoute des papilles Coeur de boeuf ou cerise ? Croqquante ou fondante ? Sucrée ou acide ? Vous l’aimez comment votre tomate ? La question susccite des réponses aussi variées que tranchées. Elle illustre bien une des difficultés majeures de l’amél58
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lioration de la qualité sensorielle (ou organoleptique) des fruits et légumes : comprendre, en parallèle du fonctionnement de la plante, les perceptions et les attentes des consommateurs afin d’orienter les pistes de recherches. L’histoire de la tomate est celle d’un succès. Elle est loin l’époque de son
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arrivée en Europe au XVIe siècle où la tomate, encore parée d’une robe couleur or, était considérée comme un ornement voire un aphrodisiaqque un peu magique. Elle pâtissait alors de la réputation sulfureuse de ses proches cousines de la famille des Solanacées : la mandragore ou la belladone. A présent, la tomate
Cultures
Maladies
Doses
D.A.R
Melon
Oïdium
20 g/hl
3 jours
Pommier
Oïdium
100 g/hl
14 jours
Pommier
Tavelure
100 g/hl
14 jours
Vigne
Oïdium
15 g/hl
35 jours
Tomate
Oïdium
25 g/hl
3 jours
Tomate
Cladosporiose
25 g/hl
3 jours
Tomate
Pourriture grise
40 g/hl
3 jours
Poivron
Oïdium
20 g/hl
3 jours
Fraise
Oïdium
20 g/hl
3 jours
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Tomate du génome de la plante à nos papilles
La qualité organoleptique de la tomate fait référence à tous les sens qu’elle met en éveil. En plus de l’aspect extérieur, elle est définie par les saveurs perçues au niveau de la langue (acide, sucré, salé, amer), les arômes perçus par voie rétronasale (citron, bonbon, tomate verte, pharmaceutique…) et la texture (peau croquante, fruit ferme, fondant, juteux…).
est devenue le premier fruit prodduit dans le monde et le deuxième légume juste derrière la pomme de terre, autre membre éminent de la même famille. En France, la tomate se taille égallement la part du lion. En à peine un siècle, elle est passée du statut de quasi-inconnue des assiettes à celui du premier légume frais consommé dans l’hexagone avec 14 kg par personne et par an, loin des Grecs qui dévorent chaque année 56 kg de tomates fraîches. Son importance dans le régime alimentaire français n’est plus à démmontrer, elle est même devenue le premier apport en vitamine C, loin devant l’orange. Comme pour tout fruit et légume, son faible contenu calorique et ses nombreux micronnutriments participent à une alimmentation équilibrée qui prévient l’obésité. Sa composition originale en antioxydants laisse à penser qu’elle pourrait également avoir des propriétés protectrices contre les maladies cardiovasculaires et peut-être contre certains cancers.
…au détriment du goût Peu à peu, elle a réussi à s’imposer dans notre quotidien et nous désirrons maintenant toute l’année cellle qui est longtemps restée la reine de l’été. Mais cette victoire a eu un prix. Pour satisfaire nos envies hors saison, il a fallu adapter la producttion aux climats moins ensoleillés 60
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et aux jours plus courts (culture sous abri). Les Hollandais ont été des pionniers en la matière. Autre solution, faire venir les tomates de régions plus lointaines au climat adapté. Ce qui a entraîné de nouvvelles contraintes en matière de fermeté des fruits. Contraintes encore renforcées par les impératifs de conservation de la grande distribution. Les sélectionnneurs ont trouvé la solution au débbut des années 90 à la faveur d’une mutation génétique naturelle qui ralentit la maturation du fruit. C’est grâce à elle qu’ont été créées les variétés dites «long life» pouvant se conserver plusieurs semaines. Or, déjà peu favorable à l’expresssion des arômes et à une bonne texture, cette mutation inhibitrice de la maturation a été introduite dans des variétés aux qualités gustatives médiocres. Résultat : faddeur d’une partie croissante de la production et baisse du sentiment de naturalité, du à la culture sous serre en hors-sol, ont peu à peu dégradé l’image de la tomate dans la population. Phénomène auquel s’est ajoutée la banalisation d’un produit présent toute l’année qui ne crée donc plus la même envie que lorsqu’il se faisait attendre huit mois.
Une bonne tomate c’est quoi ? Il faut donc redonnner du plaisir à la dégg u s ttation d e s tomates ! Mais la notion de plaisir est très complexe à caractériser et c’est bien aux préférencces des consommateurs qu’il s’agit de répondre. En France, la qualité organolepttique de la tomate est scrutée depuis une dizaine d’années par le CTIFL (Centre Technique Int-
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terprofessionnel des fruits et léggumes). Depuis peu, elle l’est aussi au niveau européen avec le projet EU-SOL, fort de 56 partenaires vennant de quinze pays, qui s’intéresse aux deux Solanacées vedettes : la tomate et la pomme de terre. Son but est d’établir les préférences des consommateurs à l’échelle européenne, de distinguer les carractères à améliorer et d’identifier leurs bases génétiques et molécullaires. « Pour la tomate, nous avons réalisé une cartographie des préfc férences dans trois pays, l’Italie, la Hollande et la France. Il est apparu que la saveur, principalement le ratc tio sucre-acide, et la texture sont très importantes. D’autre part, l’apparc rence influence aussi la satisfaction générale. Des résultats surprenants nous ont conduits à conclure qu’il y avait moins d’écarts de préférences entre les pays qu’entre les classes de consommateurs de ces mêmes pays », explique une chercheuse de l’unité Génétique et améliorration des fruits et légumes INRA France. En effet, quatre catégories de consommateurs se retrouvent dans chaque pays : - les gourmets : plus nombreux, qui aiment les tomates gustatives et juteuses, - les traditionalistes : sensibles à la texture fondante et aux arômes des tomates côtelées anciennes, les classiques qui prisent les tomates fermes, ronddes mais sucrées - les indifférents qui n’ont pas d’avis marqué et ont tendance à rejeter les nouveautés.
Les experts de la dégustation La qualité organoleptique de la tomate fait référence à tous les sens qu’elle met en éveil. En plus de l’asppect extérieur, elle est définie par les saveurs perçues au niveau de la langue (acide, succré, salé, amer), les arômes perçus par
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voie rétronasale (citron, bonbon, tomate verte, pharmaceutique…) et la texture (peau croquante, fruit ferme, fondant, juteux…). Malgré des avancées sur les mécanismes de la perception du goût et de la qualité organoleptique en générral, c’est encore son expression par l’homme lui-même qui reste le meilleur outil pour les évaluer. Depuis des années les chercheurs,
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les centres techniques et les sélectionneurs peaufinent les techniqques de l’analyse senssorielle afin d’objectiver les caractéristiques d’un produit aussi bien quallitativement que quanttitativement. La tâche n’est pas facile. En effet, les jurys experts charggés de décrire un prodduit doivent s’entraîner assidûment. La capacité à reconnaître certains arômes ou saveurs ne s’improvise pas. Au vu du nombre de paramètres qui entrent en jeu dans la descripttion d’un produit, on comprend que la technique est longue et coûteuse. C’est pourquoi, les cherccheurs tentent en parallèle de metttre au point des outils d’analyse physico-chimique et une fois les caractéristiques organoleptiques
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décrites, il faut ensuite découvrir leur place dans les préférences des consommateurs. C’est le rôle des tests hédoniques. Les panels sont constitués de plusieurs centaines de consommateurs représentatifs. Ces derniers goûtent plusieurs typpes de tomates et donnent une note de satisfaction générale sur une échelle de 1 à 10. Des études statistiques permettent ensuite de développer une « carte des préférrences » qui va dévoiler des classes de consommateurs adeptes de tel ou tel produit. En ce qui concerne les fruits et légumes, il s’agit là de la base de futurs programmes de sélection qui prendront la qualité organoleptique en compte. Pour les chercheurs et les sélectionnneurs, l’existence de ces catégories est plutôt une bonne nouvelle car elle permettra de rendre économiqquement possible la construction d’idéotypes variétaux à même de satisfaire le plus grand nombre.
Segmentation : une réponse adaptée aux enjeux ? Afin de soutenir la demande globbale de tomate, les producteurs et les distributeurs ont décidé de segmenter l’offre présente sur le marché. Il s’agit de proposer de nouvelles variétés qui soient facilemment identifiables par leur aspect tout en répondant à des usages précis censés donner d’autres occcasions de consommation. C’est ainsi que sont apparues au milieu des années 90 d’abord les tomattes en grappe et les tomates cerise puis des variétés anciennes remisses au goût du jour comme la « Marmande » ou la « coeur de boeuf ». L’offre est aujourd’hui pléthoriqque en termes de taille, de forme et de couleur. Cette stratégie a-t-elle permis de stimuler la demande de tomate ? Alors que l’on estime à 60 % le nombre d’individus ayant un niveau de consommation de fruits
et légumes inférieur aux recommmandations des nutritionnistes, la question revêt un intérêt majeur en terme de santé publique. Afin d’y répondre, des chercheurs ont examiné le comportement des consommateurs vis-à-vis des innovvations introduites sur le marché. En se basant sur des données couvvrant la période 1990-2008, ils ont pu modéliser l’impact de l’apparittion des tomates grappe et cerise sur les prix et les volumes consommmés. Premier constat : les nouvellles variétés n’ont pas dynamisé la demande globale. Au contraire, on assiste même à une baisse depuis 1996. Que s’est-il passé ? En fait, les tomates grappe, bénéficiant d’une image de plus grande naturalité, se sont simplement substituées aux tomates rondes sans donner d’autres occasions de consommmation. Les chercheurs parlent de cannibalisme entre deux produits dont les usages sont trop proches. Les tomates cerise, par contre, sont plus à même d’augmenter la dem-
mande car elles se différencient par leur goût plus sucré et des utillisations ciblées comme le grignottage. Néanmoins, leur prix élevé les cantonne au statut de produit de niche. Au final, la segmentation a surtout eu le mérite d’enrayer la baisse des chiffres d’affaires dans la filière en servant de support à des augmentations de prix. Elle a aussi permis de rendre la consommation de tomates fraîches moins senssible aux baisses de prix d’autres produits, notamment les légumes transformés.
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La science de la saveur Une bonne tomate ? Un sujet effroyablement compliqué ! Goût, forme, texture, teneur en vitamine C…Voilà quelques-uns des critères qui doivent être pris en compte simultanément par les chercheurs pour définir de façon exhaustive la qualité du fruit de tomate. Ces critères résultent de nombreux processus biologiques complexes, parfois antagonistes, qui dépendent eux-mêmes de variations génétiques (variétés) ou environnnementales (conditions de cultures, climat…). Ces processus interagissent également entre eux et évoluent au cours du développement du fruit. Leur compréhension fine est longtemps apparue comme un défi hors de portée. Les progrès de la génomique à haut débit ont permis de le relever.
Une recherche nécessairement intégrée En France, l’Inra a déployé, depuis une quinzaine d’années, un impportant dispositif de recherche interdisciplinaire capable de prenddre en charge tous les aspects de la qualité du fruit de tomate. Les collaborations y sont nombreuses: généticiens, physiologistes, spéccialistes des biopolymères, de la maturation du fruit ou de la chimie 64
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des antioxydants… Deux approcches sont privilégiées : - La première consiste à décrire l’élaboration de la qualité dans le fruit au cours de son développemment. Il s’agit de modéliser les flux d’eau et de carbone ainsi que l’acccumulation des sucres et des minnéraux en fonction du génome, de l’environnement et des conditions de culture. - La deuxième approche se concenttre sur le déterminisme génétique
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des différentes composantes de la qualité (texture, forme, teneur en sucres…). Ces dernières dépenddent souvent d’un grand nombre de gènes et de plusieurs régions chromosomiques. Le but est de quantifier leur importance resppective dans la variation du caracttère étudié. Grâce aux deux mille variétés de tomates sauvages ou cultivées, les généticiens pourront ensuite explorer la variabilité natturelle de l’espèce à la recherche
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Tomate du génome de la plante à nos papilles
Des avancées scientifiques au niveau fondammental ouvrent également des perspectives pour l’améliorration variétale et la conception d’outils d’évaluattion de la qualité à la fois rapides et peu coûteux.
d’allèles permettant d’améliorer la propriété en question. In fine, l’objectif est d’intégrer touttes ces données dans des modèles qui permettront de maîtriser la qualité aussi bien par la sélection variétale que par les pratiques culturales ou la gestion post-réccolte. Il s’agit d’une nouvelle démmarche scientifique : la biologie inttégrative. La mobilisation dépasse les frontières. Les recherches de régions chromosomiques intéresssantes se font à partir de banques de données internationales. Le réccent séquençage du génome de la tomate qui implique un consorttium de plusieurs pays ainsi que le programme européen Eu-Sol déddié à la qualité des Solanacées, en témoignent également. Dans un premier temps, ce proggramme interdiscipplinaire a apporté une meilleure connaissance du fonctionnnement du marché de la tomate et des attentes des c o n s o m m a -t teurs en terme de qualité senssorielle. Il a ausssi permis d’ident66
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tifier les verrous organisationnels qui freinent la valorisation de cette qualité dans la filière : méthodes de stockage qui pénalisent les arômes et la texture, manque de repères ou de signes de qualité pour les consommateurs… Des avancées scientifiques au niveau fondammental ouvrent également des perspectives pour l’amélioration variétale et la conception d’outils d’évaluation de la qualité à la fois rapides et peu coûteux. Au final, le programme Qualitomfil constitue une étape supplémentaire pour réppondre à la demande des consommmateurs de produits de qualité. Dans un contexte économique particulièrement difficile, la filière pourrait aussi tirer un grand profit d’une nouvelle segmentation bassée sur le goût.
Des prototypes variétaux savoureux Les recherches s’orientent aussi vers la création de nouvelles variéttés plus savoureuses. Dès 2002, des chercheurs avaient identifié plussieurs régions chromosomiques ayant un effet partiel sur un caracttère de qualité chez une tomate cerise possédant un goût et des arômes remarquables. A l’aide de marqueurs moléculaires, ils ont pu
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suivre la présence de ces régions au gré des croisements avec une variété à gros fruit et évaluer les carractéristiques des hybrides les plus intéressants. Ce programme de sélection assistée par marqueurs a produit des fruits aux qualités organoleptiques améliorées. Malhheureusement, ceux-ci présenttaient un trop petit calibre pour une exploitation commerciale. Ils constituent néanmoins des prottotypes qui serviront de supports aux sélectionneurs pour des amélliorations futures. Plus récemment, une collaboration entre chercheurs et sélectionneurs privés a permis de franchir un cap vers des variétés commercialisables. Les partenaires ont ainsi visé des caractéristiques adaptées aux circuits courts ou aux jardins d’amateurs : culture en pleinne terre, en champ ou sous abri, récolte à maturité, pas de conservvation au froid. Dans ce cadre là, des prototypes cumulant qualités agronomiques (résistance aux malladies) et organoleptiques ont pu être obtenus. Les évaluations physsicochimiques ont démontré leurs apports pour des critères nutrittionnels et sensoriels. Les analyses hédoniques sont également sans appel.
Métabolites secondaires… mais importants Les métabolites secondaires tels que la vitamine C, les polyphénols, les flavonoïdes ou le lycopène… jouissent d’une grande attention de la part des chercheurs. Ces mollécules sont qualifiées de seconddaires, uniquement parce qu’elles ne font pas partie du métabolisme primaire vital de la plante : producttion des protéines, des lipides, des glucides ou des acides aminés. Ellles présentent un double intérêt. La plante les sécrète pour se défendre contre de nombreux facteurs de stress (hydrique, lumineux, carence azotée, parasites, …). Elles intervviennent donc dans la protection des cultures, mais elles présentent aussi un intérêt nutritionnel majjeur car beaucoup d’entres elles
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Tomate du génome de la plante à nos papilles stress froid » entraîne en effet une perte de la fermeté du fruit. Or la vitamine C, en influant sur la natture des molécules qui forment les parois des cellules du fruit, permet de limiter ce phénomène. En plus de l’aspect nutritionnel, le contrôle génétique de cette vitamine devvient donc aussi un enjeu pour la filière qui conserve souvent les fruits à des températures susceptibbles d’affecter leur fermeté.
Cultiver la qualité
Les chercheurs travaillent aussi sur les polyphénols, connus pour leurs effets bénéfiques sur la santé.
ont des propriétés antioxydantes qui peuvent également protéger l’être humain. Au vu de son importance avérée pour la santé humaine, la vitamine C est la plus étudiée. La teneur en vitamine C est apparue très liée à la résistance au froid, elle-même associée à la texture du fruit. Le «
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Les chercheurs travaillent aussi sur les polyphénols, connus pour leurs effets bénéfiques sur la santé. Ils ont analysé la production de ces molécules dans des conditions de carence azotée. Il s’est avéré que le stress azoté peut conduire sur les parties végétatives à une augmenttation de la teneur en polyphénols. A l’avenir les chercheurs pensent même appliquer des carences brèvves et ciblées à certains stades de développement afin de pénaliser
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le moins possible les rendements. Ces résultats pourraient avoir des applications à la fois en matière de production intégrée des cultures et de fruits à la valeur santé amélliorée. Pour décrire les effets de l’environnnement sur la qualité de la tomate, des chercheurs ont effectué des expériences de conduites de culturres sous serre en hors-sol dans des conditions très précises et pour des génotypes finement décrits au niveau moléculaire. Plusieurs paramètres ont permis de moduller les qualités organoleptiques et nutritionnelles du fruit. Ainsi, l’efffeuillage des parties basses de la plante augmente le rayonnement lumineux intercepté par le fruit, ce qui a pour conséquence d’accélérrer la maturation et d’augmenter la teneur en antioxydants. Une plus faible densité de plantattion ou une charge en fruit réduite permettent d’obtenir des fruits plus sucrés et riches en vitamine C.
Toutefois, ces améliorations se font au prix d’un rendement inférieur. Cet antagonisme entre rendement et qualité se retrouve également lorsque l’on agit sur l’irrigation de la plante. Des solutions nutritives à forte salinité conduisent ainsi à augmenter la teneur en sucres et en vitamine C mais elles réduisent fortement la taille des fruits. L’effet étant très différent suivant les varriétés étudiées, l’impact de ce stress salin a mis en lumière l’importance des interactions génotype-envirronnement.
Bonnes ou rentables ?
Au-delà des pratiques culturalles, l’effet « saison » a été égalemment quantifié en caractérisant, à conduite égale, la qualité des fruits à deux périodes de récoltes différrentes. Les fruits apparaissent plus sucrés en été qu’en hiver. L’effet est plus contrasté pour la teneur en antioxydants. Alors que la teneur en vitamine C augmente en été, le
Ainsi, l’effeuillage des parties basses de la plante augmente le rayonnement lumineux intercepté par le fruit, ce qui a pour conséquence d’accélérer la maturation et d’augmenter la teneur en antioxydants.
taux de lycopène est, lui, plus faibble. Des problèmes de coloration peuvent même apparaître en cas de fortes températures. Tous ces résultats jettent les bases techniques du nécessaire comprommis entre rendement et qualités gustatives ou nutritionnelles. Ils permettent, par exemple, d’envissager une gestion différentielle
suivant la saison de récolte. Néanmmoins, l’amélioration variétale et l’optimisation des conduites de cultures ne constituent qu’une première étape dans la recherche de ce compromis. La capacité de la filière à valoriser les critères de qualité dans ses pratiques commmerciales et logistiques sera aussi déterminante.
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Tomate
du génome de la plante à nos papilles
Filières
le prix de la qualité Dans un contexte économique morose, la recherche explore les outils à apporter aux filières longues et courtes pour que le goût devienne une plus-value. Au fil des ans, la production maraîcchère s’est structurée pour fournir des tomates adaptées aux circuits longs, comportant deux intermédiairres ou plus (centrale d’achat, semigrossiste) entre le producteur et le consommateur. Les tomates sont produites pour les supermarchés, « taillées pour résister à la route », mais elles y ont peu à peu laissé leur goût. Parallèlement, on assiste à une timide percée de la production de tomates pour les circuits courts (un intermédiaire au maximum entre le producteur et le consommateur) qui aspire entre autres à restituer leur goût. la qualité organoleptique n’est pas perçue de la même manière selon que l’on est sélectionneur, acheteur (distributeur ou grossiste) ou consommateur.
Circuits longs, courts en bouche Partant de l’hypothèse qu’une demmande, encore latente, pour des tomates qui ont du goût existe chez des consommateurs prêts à y mettre le prix, des programmes ont étudié comment la qualité organolleptique est prise en compte dans
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l’offre proposée au consommateur et comment l’améliorer. Cette étude qualitative a été menée auprès de tous les acteurs de la filière. Premier constat, la qualité organoleptique n’est pas perçue de la même manièrre selon que l’on est sélectionneur, acheteur (distributeur ou grossiste) ou consommateur. Les premiers la réduisent à la qualité commerciale (couleur, aspect, fermeté) réglementtée et qui fait consensus. Seuls les consommateurs, en bout de chaîne, s’intéressent à la qualité gustative. Des entretiens confirment qu’au nivveau de la production, la qualité gusttative n’est jamais prise en compte pour rémunérer les producteurs. Chez le distributeur, le manque de goût ne peut être un motif de refus de la marchandise. Ces étapes clés freinent le reste de la filière pour trouver des adaptations qui garanttiraient une meilleure qualité gustattive. En gardant les variétés actuelles, plussieurs points clés dans la logistique existante pourraient être améliorés
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pour présserver la qualité des tomates. Par exemple, en compar timmentant l’espace des frigos et des entrepôts des centralles d’achat. Actuellement, en France, tomates et laitues s o n t conservées ensemble à la températture de conservation de la deuxième (8°C). Or, après récolte, les tomates conservées à moins de 12°C deviennnent farineuses, moins sucrées et perdent 20 à 30 % de leur potentiel en vitamine C. Pour améliorer la qualité des prodduits, les acteurs de l’aval de la filière se démènent pour économiser les kilomètres à parcourir et réduire les émissions de CO2 : plateformes de groupage et d’éclatement pour optimmiser le chargement sur les camions, contrôle des températures, logiciels permettant de gérer les produits du point de départ au point d’arrivée, etc. Par ailleurs, le transport marittime par containers se développe. Port-Vendres connaît déjà une forte activité d’importation de melons et de tomates en provenance du Marroc. En magasin, la qualité organolleptique des tomates baisse quand la durée de conservation s’allonge et que les manipulations se multipplient. Favoriser les petits conditionnnements permet de renouveler plus fréquemment les stocks et diminue le temps de stockage en rayon.
CLIP Fongicide contre le mildiou
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Pour une stratégie de lutte contre l’apparition d’éventuelles résistances du Mildiou
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Mildiou de la pomme de terre
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OPPORTUNITÉ
La Coopération Maroco Néerlandaise Des opportunités de partenariat pour les entreprises marocaines Les relations économiques entre le Royaume du Maroc et cell lui des Pays-Bas remontent à plus de 400 ans. Au fil des dernl nières décennies, un partenariat économique privilégié s’est établi entre les deux pays dans plusieurs secteurs, dont celui de l’agriculture. Les Pays-Bas figurent, en effet, parmi les plus importants fournisseurs du Maroc pour les semences, les vacl ches laitières ou encore les équipements agroindustriels, pour ne citer que ces exemples.
L
e potentiel de coopérattion entre les deux pays dans ce secteur reste néanmoins peu exploité. Les entreprises des deux pays ont pourtant, beaucoup à gaggner de leur rapprochement. Les entreprises marocaines peuvent bénéficier du savoir-faire, de l’innovvation et du leadership des PaysBas dans des filières comme l’horticculture, l’élevage ou encore l’agrologistique. Par ailleurs, le complexe
agroindustriel néerlandais - qui a investi considérablement dans des pays aussi loin que le Kenya ou l’Afrique du Sud - trouvera au Marroc des opportunités réelles, mise aujourd’hui en valeur par le Plan Maroc Vert et le développement considérable que connaissent les différentes filières agricoles. La création d’une section agricultture au sein de l’Ambassade des Pays-Bas au Maroc - rattachée au bureau régional du ministère de
Vue aérienne d’abri-serres dans la région de Naaldwijk 72
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l’Agriculture qui couvre 4 pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie et Lybie) - vient d’ailleurs confirmer la volonté des Pays-Bas de renforcer le partenariat avec le Maroc dans le secteur agricole. Plusieurs programmes de coopérration économiques sont mis à la disposition des entreprises maroccaines souhaitant établir des relattions de partenariat avec leurs hommologues néerlandais. Ci-après, un bref aperçu sur deux exemples de ces programmes :
1- Programme MMF :
Match Making Facilities Le programme MMF est conçu pour aider les entreprises néerlanddaises à trouver des partenaires sérieux au niveau des pays émerggents dont le Maroc. Le MMF aide les entreprises des deux pays à se rencontrer, étabblir des liens et échanger leurs connaissances avec l’objectif de stimuler les relations d’exploitattion en commun (sur le plan des investissements, du commerce, du transfert des connaissances) suscceptibles de renforcer la coopérattion entre le secteur privé néerlanddais et le Maroc. L’agriculture est pour les Pays-Bas ce qu’elle est pour le Maroc: un secteur stratégique. En 2007, la valeur ajoutée du complexxe agroindustriel Néerlandais (agricultture + produits et services afférents) représentait avec quelque 48 milliards d’Euros un peu moins de 10% de l’éconnomie des Pays-Bas, les Pays Bas occuppent également la position du troissième exportateurs mondial des prodduits agricoles et sont un modèle de l’intégration du secteur primaire avec ceux de l’industrie et des services.
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LA COOPERATION MAROCO - NEERLANDAISE 2- Programme PSI
PROGRAMME MMF Comment ça marche ? A .Conditions d’éligibilité - La demande doit être formulée par une entreprise marocaine, PME de préférence. - L’entreprise doit avoir une base financière saine avec un chiffre d’affaire annuel minimum de 250 000 Euros. - L’entreprise doit exister depuis 2 ans minimum, - L’entreprise doit avoir un effectif de 10 personnes minimum.
B. Comment bénéficier ?
1
. Formulation de la demande : Présenter une proposition de coopération avec une entreprise néerlandaise. S’adresser pour cela à la section agriculture de l’Ambassade des Pays-Bas au Maroc, et remplir le formulaire spécial de demande.
2
. Vérification de l’adéquation L’ambassade évalue la proposition avec l’aide du réseau local. Lorsque l’évaluation est positive, la propposition est soumise à l’agence pour le commerce intternational et la coopération (EVD). Seules les proposittions explicites et bien étayées sont traitées.
3
. Recherche d’un partenaire néerlandais L’EVD, une agence gouvernementale néerlandaise qui apporte son soutien au commerce international et à la coopération, recherchera des entreprises néerlanddaises adéquates.
4
. Début de la coopération, avec conseil Lorsqu’un partenariat semble réalisable, l’entrepprise reçoit un bordereau de paiement d’une valeur de 5 000 EUR qui lui permettra de s’adresser à un bureau conseil néerlandais afin d’étudier et de concrétiser le projet. Le bureau conseil organisera un programme de visite de l’entreprise marocaine aux Pays-Bas et dresserra un plan d’action commun. Les frais de déplacement et d’hébergement pendant la visite sont à la charge de l’entreprise.
Private Sector Investment Le programme PSI offre l’appui finnancier à des projets innovants qui viennent concrétiser, sous forme de projets d’investissement commmuns, le partenariat entre une enttreprise néerlandaise et une entrepprise marocaine. Le PSI est en effet un outil financier qui s’emploie à réduire les risques financiers d’une joint-venture enttre l’entreprise marocaine et néerllandaise. Il permet de rembourser, sous certaines conditions, 50% des coûts d’investissement à hauteur de 750.000 euros par projet. Sur un plan global, cette approche vise à faciliter le rapprochement entre les entreprises du secteur privé dans les deux pays et permet de donner une certaine stabilité technique et financière au projet d’investissement porté par les enttreprises partenaires. Les projets susceptibles d’être pris en considération pour une aide financière à l’investissement sont évalués en fonction du caractère innovant qu’ils représentent. Les parties concernées doivent en
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. Evaluation Le bureau conseil procède à une évaluation six mois après la visite pour déterminer si les activités menées ont conduit à établir la base nécessaire à la coopération.
Elevage laitier
Serre sophistiquée de production de tomates hors-sol
outre être économiquement sainnes et les investissements prévus doivent, quant à eux, être de natture à générer d’autres investissemments par la suite. L’entreprise marocaine apporte dans le cadre de ce partenariat sa connaissance du milieu des affairres et de la culture locale, là où la plus-value de l’entreprise néerlanddaise est le transfert de technologgies et du savoir-faire. Le PSI intervient alors dans l’investtissement et la formation du perssonnel, sans pour autant intervenir dans le fonctionnement du projet. Il convient de souligner que le proggramme PSI est présent au Maroc depuis janvier 2007 et était connu jusqu’en 2009 sous l’appellation PSOM. Pendant ces cinq années, le programme a reçu un grand nombbre de demandes dont presque deux tiers concernent le secteur agricole. Le PSI a pu ainsi assister à la concrétisation de projets d’invvestissement dans des domaines aussi diversifiés que la floriculture, la culture in vitro et l’agriculture biologique. Une réception a été organisée à Agadir le 06 décembre 2011 par l’Ambassade des Pays-Bas au Maroc, et ce afin de préssenter ces programmes aux acteurs économiques de la réggion. Cette réception a connu le témoignage de chefs d’entrepprises marocaines ayant déjà bénéficié de ces programmes et a également été une occassion pour des rencontres B2B, ainsi que des entrevues avec les responsables des sections agriculture et économique de l’Ambassade des Pays-Bas.
Contact : Ambassade des Pays Bas à Rabat Section Agriculture 40, Rue de Tunis | P.O box 329 Hassan, Rabat T: +212 537 219 609 F: +212 537 219 665 Email: rab-lnv@minbuza.nl www.mfa.nl/rab 74
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Pastèque
Déroulement de la campagne 2011 Hind ELOUAFI
Au Maroc, la pastèque est traditionnellement cultivée dans les régions de Ouled Teima, Taroudant, Ouled Berhil, Guelmim, Marrakech, Loukkos, Saïs et Gharb, mais elle commence à connaitre une expansion importante dans de nouvelles zones du sud-est du pays comme Ouarzazate, Zagora et Tinghir.
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ar ordre de préccocité, les régions de production peuvent être classsées comme suit : Ouarzazate-Zagora (500 Ha), Taroudant (3.000 Ha), Goulmimme, Marrakech-Chichaoua-Beni 76
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Mellal (3.300 Ha), Larache, Tiflet, le Gharb (2.500 Ha) et BerkaneNador (800 ha). Les deux tiers du marché des semences sont actuellement dominés par la variété Delta de Seminis, le reste étant partagé entre les variéttés Dumara de Nunhems, Farao
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de Syngenta, Vista d’Asgrow, Oassis de NIAGARA, etc. Les portegreffes dominants sur le marché sont : Camel force de Nunhems, FORZA de Graines Voltz, Tetsukkabuto d’Agrin Maroc, Strongttosa de Syngenta et FERRO de Rijk zwaan.
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Pastèque Une nouvelle zone de production
Conscients de l’intérêt du grefffage, notamment en l’absence de rotations des cultures, les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à commander des plants greffés aux pépinières professionnelles, dont la pluppart sont basées dans le Souss : Golden plant, International Nurssery, Janah Salam, Sirwa, Achtal, Pépinière Massa et Azdou. Dans la région de Chichaoua, on peut citer les pépinières Hicham et El Kheir, et dans le nord les pépinnières Atlas Nursery, Ecovert et Bled El khir à Mediouna. Beaucoup de producteurs sont également conscients des soins qu’impose le recours aux plants greffés afin d’obtenir une production satisfaisante e
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en rendement et en qualité. Ainssi, la culture exige des irrigations régulières, surtout pendant les stades clés, mais aussi une fertillisation adéquate pour obtenir des fruits sucrés et savoureux. La récolte est le plus souvent réalisée en deux passages et les ventes se font généralement sur pied. A noter que le stade de récolte est très important pour éviter d’obtenir des fruits pas asssez ou trop murs.
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Depuis trois années, la 7 ne cessse d’étendre son territoire dans la zone saharienne Est du Marroc. Environ 500 Ha de pastèque y ont été cultivés cette année, répartis entre Zagora (300 Ha) et Ouarzazate-Tinghir (200 Ha). La production étant dominée par les variétés : Delta (40%), Dummara (30%),Vista (20%) et Fayrrouz d’Aphysem (10%). Dans la région de Zagora, on distingue deux dates de plantation : - la première semaine de janvier : pour les plantations précoces qui se font sous tunnels nantais - début mars : pour les plantattions de plein champ. Dans cette région, les productteurs ont commencé cette annnée à utiliser des plants greffés (50%) et les 50% restants en plants francs car les sols sont encore vierges. Concernant les régions d’Ouarzazate et Tinghir, les plantations débutent à partir de fin février-début mars pour le plein champ. Selon les professionnels interrrogés, la campagne a été très bonne, car la région jouit de nombreux avantages : un miccroclimat spécial favorisant la précocité, un sol sablonneux et vierge, une bonne qualité de l’eau et une forte luminosité. D’ailleurs ces conditions favorabbles se traduisent par la producttion de fruits d’une excellente qualité gustative, explique M. Farid EL Farhani de la pépinière Janah Essalam. Concernant les rendements, à Tinghir les plantations tardives du mois de février produisent 145 T/Ha pour les plants greffés et 60 T/Ha pour les plants francs. A Zagora, les plantations précocces de début janvier sous tunnnels nantais produisent 80 à 90 T/Ha. Commercialement, les prix de
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Pastèque vente des pastèques précoces étaient très intéressants, osccillant entre 4 et 7 Dh/Kg. Pour les tardives, le problème des vents forts qui ont balayé la réggion a entraîné une baisse de la production avec des prix de vente de 1,5 à 2,5 Dh/Kg.
Régions de Marrakech, Chichaoua et Taroudant Dans cette région, la campagne 2011 a connu de nombreuses contraintes qui ont entrainé une baisse des rendements, mais aussi une chute des prix perçus par les agriculteurs qui n’arrivaient même pas à couvrir les frais engagés dans la prodduction. En effet, ces régions ont connu de fortes précipitattions avec dans certains cas des chutes de grêle (grêlons de 2 à 3 cm) qui ont causé des dégâts sur les cultures, affectant aussi bien le feuillage que la producttion. De plus, les intempéries qui ont coïncidé avec la floraison, surtout la grêle du mois d’avril, ont entraîné la casse des tiges, des feuilles et même les fleurs, ce qui a rendu très difficile le grossissement des fruits. Des cas d’éclatement des fruits ont également été observés pour les cultures précoces allant parffois jusqu’à la perte de parcellles entières. Autre problème : la
concentration des récoltes penddant le mois de mai, entrainant inévitablement une importante baisse des prix de vente (de 0,3 à 2 Dh/Kg). Certains producteurs ont vendu leur récolte à 3.0004.000 Dh/Ha alors qu’ils ont déppensé plus de 5.000 Dh/Ha en charges de production, ce qui a causé des impayés chez les fournnisseurs d’intrants, notamment les pépiniéristes. Globalement, force est de constater que le prix de la pasttèque baisse d’année en année. Une situation qui s’explique sellon la profession par le fait que les cultures de pastèque sous serre qui arrivent d’habitude sur le marché d’une manière très précoce avec des niveaux de prix intéressants ont été rempplacées par d’autres cultures comme la banane, le poivron et le piment. A cela s’ajoutent cettte année les intempéries qu’a connues la région et qui ont enttrainé une baisse du calibre des fruits en plein champ. Un autre facteur déterminant, qui expliqque aussi cette baisse de prix, est la qualité gustative qui ne répond plus aux exigences des consommateurs, notamment dans la région de Taroudant. « Pour éviter ce problème, et surtc tout dans le cas de précipitations importantes en pleine production, il faut intervenir sur la fertilisation au moins pour éviter l’éclatement et la mauvaise qualité interne du fruit », explique M. Shimou de Casem.
La région de Beni Mellal Cette région a également connu une mauvaise campagne à causse notamment des basses temppératures de début mars (-1°C à -2°C) qui ont causé la perte tottale de nombreuses plantations, surtout les jeunes plants (1 à 2 80
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Assala
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Pastèque
3 à 6 fruits commercialisables Poid moyen : 3 à 6 kg Très bon goût et fermeté Bonne tenue au transport Tolérance à la salinité Tolérance : F, Oïdium
feuilles/plant). De plus, la floraison a coïncidé avec la pluie, entraînant une pollinisation insuffisante par les abeilles.
GOÛT ET FERMETE
Variété semi précoce Fruits uniformes et homogènes Résistance élevée au transport Chaire rouge, sucrée et savoureuse Calibre : 14 à 20 kg Résistance et tolérance : F, Oïdium
PRODUCTION SUPERIEURE ET QUALITE EXCELLENTE
MELON TYPE ANANAS La plus précoce pour ce type Poids moyen : 2 à 3 kg Très bon goût et fermeté Bonne tenue au transport
PRÉCOCITÉ ET PRODUCTIVITÉ
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Le Gharb (Province de Kénitra) Cette région ne fait pas excception, puisqu’au cours de cette campagne, les réccoltes de pastèques n’ont pas été très bonnes. En efffet, l’éclatement des fruits (appelé maladie mystérrieuse par les agriculteurs) a fait chuter de moitié la production de la province de Kénitra. Récoltée à matturité, la pastèque éclatée est tout à fait normale et ne présente aucun risque pour la consommation, explique un producteur, mais c’est toujours difficcile d’en convaincre les acheteurs. En plus du lot de difficultés habituelles, les producteurs se retrouvvent donc avec une diminnution de la production qui limite davantage leur rentabilité économique, surtout ceux dont la pasttèque est la principale source de revenu. « Malgré les apparences,
le festival de la pastèque avait comme un goût amer cette année dans la provc vince de Kénitra. Il a été orgc ganisé dans des conditions difficiles parce que les prodc ducteurs n’étaient pas satc tisfaits de leurs récoltes. La pastèque a souffert d’une maladie non identifiée qui a sérieusement affecté la récolte de cette année. C’est pour cela que nous avons demandé au Ministère de l’Agriculture de procéder à des analyses dans les labc boratoires locaux ou internc nationaux. La situation est grave puisque cette maladie non identifiée diminue pratc tiquement de moitié la prodc duction de pastèque. Pour l’instant, personne n’est en mesure de dire si la maladie est d’origine bactérienne ou virale, ce qui entrave les efforts pour orienter la lutte phytosanitaire.», explique M. Abdelkrim Noumane, président de la fondation NALSYA. « Pour identifier la maladie, il faut examiner les semences importées puis analyser les pousses. Il faut nous apporter les résultats des analyses à la fin du procc cessus, parce qu’en tant que
Eclatement des fruits D’après les professionnels, quatre causes principales serraient responsables du probblème d’éclatement des pasttèques : - Les à-coups ou l’irrégularité de l’irrigation - L’EC basse du sol au moment des pluies, ce qui entraîne une turgescence qui induit l’éclatement des cellules - Les amplitudes thermiques importantes et la faible luminnosité comme c’était le cas cette année - Le rapport Ca2O/N>3 producteurs, nous assurons une gestion optimale de la lutte et de la fertilisation », explique un prodducteur du Gharb. Un autre problème a égalemment été soulevé cette année,
relatif au manque d’affinité enttre certains porte-greffes et les greffons, ce qui a entraîné un jaunissement des plantes. Les producteurs appellent l’INRA et les écoles d’agriculture à mener
des essais dans ce sens pour prouver que ces porte-greffes sont réellement résistants aux maladies vasculaires, et princcipalement au Fusarium et au Verticilium.
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Agrumiculture
Agrumes
La campagne débute dans l’expectative Abdelmoumen Guennouni
Après une campagne aux résultats peu à moyennement satisfaisants, les producteurs d’agrumes espèrent profiter de l’actuelle campagne pour améliorer leur trésorerie grâcce aux exportations, tout en accordant plus d’importance au marché local, de plus en plus demandeur.
R
appelons que la camppagne agrumicole 2010-11 avait connu des réalisations g l o b a l e -m ment en hausse aussi bien en termes de p r o d u c -t tion (1,7 Mt soit + 12% par rapport à 2009-10) q u e
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d’export (530.000 t soit +8%). Par variété les tonnages exporttés se répartissent entre : - Petits agrumes (essentiellemment clémentines) : 350.0000 t - Oranges, différentes variéttés : 175.000 t (dont Maroc Late 100.000 t) - Autres (surtout le citron) : 5.000 t Par marché, l’Europe de l’Est, essentiellemment la
CITROSOL DU MAROC
Aujourd’hui, des solutions avancées en post récolte au plus près des exportateurs marocains. CITROSOL est une entreprise dédiée à la technologie et au traitement post récolte des fruits et légumes. Nous possédons différentes délégations en Espagne, plusieurs entreprises et distributeurs dans le monde. Nous sommes présents au Maroc depuis longtemps. Ceci nous a permis de connaître vos besoins spécifiques et de vous accompagner dans votre développement. Ainsi, depuis plusieurs mois nous avons créé CITROSOL DU MAROC à Agadir, dirigée par Monsieur Said KOUCHA. L’exportation marocaine de fruits et légumes a évolué très positivement ces dernières années, atteignant des marchés toujours plus exigeants et plus lointain. Il est devenu indispensable d’assurer la qualité des fruits et légumes frais dans les différents marchés cible. Les traitements post récolte sont l’un des outils permettant de maintenir la qualité et la vie commerciale jusqu’aux rayons des ventes fruits et légumes. C’est pour cela que Citrosol a décidé de s’installer au plus près des exportateurs marocains. A travers sa propre filiale marocaine CITROSOL DU MAROC elle développe ses solutions avancées en post récolte grâce à son équipe expérimentée dans le pays et suivant sa propre philosophie. Ces dernières années, Citrosol a développé et introduit de nouveaux produits et systèmes ouvrant la voie à la technologie post récolte, tels que :
Citrosol A S UE
cire à séchage rapide pour agrumes. Elle permet de réduire considérablement les températures élevées dans les tunnels de séchage, par conséquent elle permet de diminuer considérablement la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre (émissions de CO2).
Système Citrosol Vertido Cero®
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Agrumiculture Russie, se taille la part du lion avec près de 50%, suivie de près par l’UE avec 37%, alors que l’Amérique du Nord (essentiellemment le Canada) ne dépasse pas 12 % et diverses autres destinattions complètent avec 2%. Selon M. Ahmed Derrab, secréttaire général de l’ASPAM (Association des prodducteurs d’agrummes du Maroc), malgré ces tonnnages en haussse, pour les prodducteurs, les résultats financciers ont été faibbles pour les pettits agrumes et moyens pour les diffférentes varriétés d’oranges.
‘‘En conséquence, une grande partie des producteurs s’est détc tournée de l’export d’oranges et Maroc Late en faveur du marché local, surtout avec une demande soutenue ayant coïncidé avec l’été et le mois de Ramadan. Les prix étaient relativement satisfaisc sants (1,5-2,00 dh/kg) et assuraient des liquidc dités immédiates, contrairemc
teurs reçoivent des avances et les comptes ne sont soldés que plusc sieurs semaines, voire plusieurs mois plus tard’’. A signaler que la Maroc late est restée disponible sur le marché jusqu’en octobre 2011, ce qui n’est pas habituel. Mais, en ralllongeant la période de cueillettte, les producteurs causent des effets négatifs pour la récolte de l’année suivante. En effet, laisser les fruits plusieurs mois après la date normale de récolte cause des problèmes de qualité et une baisse de rendement pouvant aller jusqu’à 30 %.
Prévisions optimistes pour la campagne 2011-12
ment à l’export (les productc
D’après les estimations du minnistère de l’agriculture, la prodduction totale attendue devrait atteindre 1,86 Mt, contre 1,7 Mt
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en 2010-11 (+6%). On explique cette amélioration par les bonnnes conditions climatiques de la campagne précédente qui ont permis l’augmentation du nivveau des barrages et des nappes phréatiques. De même, par l’imppact des nouvelles plantations qui entrent en production, dans le cadre du contrat programme signé avec la profession pour rennouveler les plantations et augmmenter les surfaces. Ainsi, en 2010 environs 1.200 ha de nouveaux vergers ont été plantés. Par variété, la production se réparttit entre oranges (52%) et petits agrumes (41%), avec prédominancce des clémentines représentant les deux tiers. Par région, le Souss reste leader avec 40% de la prodduction suivi par le Gharb (20%), le Tadla (15%), l’Oriental (14%), le Haouz (7%) et le Loukos (4% ).
Exportations précoces avec moins de tonnages La campagne export a démarré plus précocement cette année par rapport à la campagne préc-
cédente, par des clones précocces de la clémentine du Souss. Cependant à fin novembre le rythme des exportations reste faible enregistrant un retard de
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Agrumiculture (UE et Amérique du Nord), qui s’est légèrement atténuée, la demande reste moins soutenue, phénomène concernant tous les pays exportateurs. Dans l’enssemble, on note une légère baissse des rendements prévus chez nos concurrents, mais elle n’aura pas d’impact sur le marché. Ceppendant, on enregistre une certtaine frilosité des exportateurs marocains qui envoient leurs produits au compte gouttes et sont très attentifs à la sécurissation des paiements de leurs marchandises. En début de camppagne, on note peu d’achats sur pieds de la production des grandes expploitations par les opérateurs, et les forts tonnages ne trouvent pas prenneurs.
30% par rapport à la campagne précédente Concernant les exportations, selon l’ASPAM, le tonnage tottal prévu atteindrait 571.000 t, contre 530.000 réalisés la camp-
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pagne précédente soit une augmmentation de 8%. Perspectives des marchés M Derrab estime que, malgré la crise dans les pays importateurs
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On note aussi peu d’achats sur pieds de la production des granddes exploitations par les opératteurs, et les forts tonnages ne trouvent pas preneurs. Parmi les raisons, sont invoqués, d’une part que les achats de l’année
dernière n’ont pas permis de couvrir les dépenses et de dégagger les marges espérées. D’autre part, les banques sont avares de crédits aux exportateurs, car les achats de grands tonnages nécessitent la mobilisation de fonds importants dont les opératteurs ne disposent pas en fonds propres. Mais ce bocage est en train d’être levé. Actuellement, les achats ne concernent que la production de petites propriéttés avec de faibles quantités écoulées sur le marché local. En tout cas, l’ASPAM continue à mobiliser les producteurs pour faire plus d’effort et poursuivre l’entretien de leurs vergers afin de continuer à offrir aux clients des produits de qualité, malgré les difficultés conjoncturelles. De même, l’association insiste auprès des producteurs pour la poursuite des plantations dans le cadre du plan Maroc vert afin de mettre à niveau le secteur et maintenir la position marocaine dans l’export. Il faut aussi continnuer à offrir au consommateur marocain, de plus en plus exig-
geant, une qualité pour laquelle il est prêt à payer le prix.
Procédure de prévisions Depuis quelques années, les prévvisions officielles de production sont effectuées par le ministère de l’agriculture et sont communniquées en début de campagne (septembre). Quand aux prévissions d’export, elles sont effect-
tuées par l’ASPAM. Des tournées de techniciens sont effectuées dans les zones de production et les résultats sont communiqués à des commissions régionales d’estimation. Les prévisions de ces dernières sont présentées à un comité technique national chargé de valider les chiffres retenus, et dont les réunions se tiennent à l’EACCE.
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une grande partie des prodducteurs s’est détournée de l’export d’orangges et Maroc Late en faveur du marché loccal, surtout avec une demande soutenue ayant coïncidé avec l’été et le mois de Ramadan
Produit
Agrumes
La filière s’inquiète En ce début de campagne, nous avons contacté les deux board d’exportation Fresh Fruit et MFB, pour recueillir leurs impressions sur le déroulement de cette première partie de la campagne. Ce sont toujours les pluies qui inquiètent les opérateurs, mais ils s’inquiètent davantage d’une dispersion des exportateurs qui semble se confirmer et qui risque à terme d’affaiblir le résultat économique de l’ensemble de nos exportattions agrumicoles. Monsieur Kacem Bennani Smires Président du Groupe Delassus La saison passée a marqué un tournant dans notre façon d’abordder l’export des agrumes en générral. Nous avions commencé une saison qui s’annonçait positive à tous points de vue. Les marchés étaient actifs au mois d’octobre 2010 et nos clémentines précocces. Mais rapidement, cette précoccité a évolué vers la sur-maturité encouragée par une pluviométrie abondante, se traduisant par un fruit fragile sans tenue. Tous les intervenants de la filière, du producteur au client, en passsant par les conditionneurs et les exportateurs ont pâti de ces réssultats très critiques. La résultante de leur déception est un durcisssement des cahiers des charges pour la saison qui vient de démmarrer et une méfiance des uns des autres. Mais la campagne acttuelle a connu elle aussi des déboires : grêle à Marrakech détruisant quelques récoltes de clémentines et fortes chaleurs en juillets faissant chuter une bonne partie des fruits noués. Cela a rédduit le potentiel exportable. Sur le plan de la stratégie commmerciale, la méfiance des intervvenants traditionnels, conjuguée
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avec la disponibilité d’une logisttique souple a encouragé l’arrivvée en force d’un nouveau type d’acheteurs dont les besoins plus réduits leurs permettent d’achetter directement à des stations de conditionnement, occasionnnant le morcellement de la force de frappe des deux Board, MFB et Fresh Fruit en ce démarrage d’export. Néanmoins, il suffit que les gros impportateurs habituels des Boards se reprennent pour que de nouveau cette force de frappe reprenne de la vigueur. Car, plus que jamais la filière a besoin de se ressaisir, de se regrouper pour accompagner dans les meilleures conditions tout le potentiel de production qui se prépare au Maroc. Bientôt en effet, les jeunes planttations favorisées par le Plan Marroc Vert connaitront un rythme de production en crescendo. Elles exerceront une pression concent- rée sur 3 à à 4 mois s u r toutte la
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chaine : cueillette, frigos, condittionnement, etc. Et bien sûr, nous allons avoir besoin de nouvelles stations pour répondre à tout ce qui a été planté ces dernières annnées : plus de 4 millions de plants, dont 3 millions de petits fruits. Nous pouvons certes nous réjouir du développement du Plan Maroc Vert, mais si nous produisons entre 1,5 et 2 millions de tonnes d’agrummes dans les délais prévus, nous serons bien obligés de concentrer tous nos efforts pour rester unis. Le Board est le meilleur moyen de nous représenter à l’export auprès des puissantes chaines de supermarchés. Nos concurrents, notamment l’Egypte, se développent eux ausssi. Il faut considérer que l’offre impportante des agrumes à venir aura à court terme un impact réel sur les prix et que les marchés feront naturellement la sélection entre l e s origines en fonction du service proposé par les exporttateurs, du respect des cahiers des chargges et bien entendu de la compétittivité du prix. Pour finir, j’exprime mon inquiétude quant au déséquilibre entre la production des clémentines
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Agrumiculture
Il devient évident que notre marché intérieur aurait bien besoin d’une meilleure mise en valeur du produit – qualité parfois et aussi présentation – notamment grâce aux stations de conditionnement
et celle des oranges. En effet, les oranges tardives sont en perte de vitesse à l’export à cause d’une production non renouvelée. De plus la compétition du marché local tire les attentes du productteur vers la hausse et limite le potentiel de l’export, sachant que la cueillette étalée sur plusieurs mois nuit à la productivité de l’arbre qui diminue d’année en année.
Monsieur TARIQ KABBAGE Président de Fresh Fruit Je ne vous apprendrai rien en disant que les saisons se suivent et ne se ressemblent pas. L’ann-
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née dernière par exemple, nous avons eu quelques problèmes en début de campagne : un débbut d’exportation trop précoce avec une offre de variétés aux faibles qualités gustatives. Pour expliquer cette avancée, il faut dire que les clémentines sont très attendues sur les marchés, mais nous voyons bien qu’au delà des questions de qualité globale, trop de précipitations comporte des risques, notammment en fonction des décalages entre coloration et maturité. Cette année, les fruits à maturité précoce ont logiquement en ce début de campagne un calibre moyen et avec une excellente qualité gustative. De plus cette année, nous avons la chance de ne pas avoir de chevauchement avec d’autres originnes comme l’année dernière. J’ajouterai que dans nos verggers, les variétés précoces et tardives nous offrent une campagne petits fruits assez longue, et sont suivies par
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les navels et les valencias. D’ailleurs, à propos de ce que l’on nomme le plus souvent les Maroc late, le constat d’une baisse de consommation sur les marchés d’Europe occidentale et d’une augmentation sur nottre marché intérieur, fragilise un peu nos stations de conditionnnement. Il devient évident que notre marché intérieur aurait bien besoin d’une meilleure mise en valeur du produit – quallité parfois et aussi présentation – notamment grâce aux stattions de conditionnement qui trouveraient là un complément d’activité salutaire. Ajoutons à cela, la nécessité de renouveler un verger vieillissant qui ne favvorise plus assez la qualité et la quantité souhaitée. En décembre, une délégation officielle de la Russie, gros marcché pour le Maroc, effectuera une visite dans le pur objectif d’une meilleure compréhension de nos possibilités de producttion et de conditionnement. Il me semble logique que des marchés qui se sont considérrablement développés, aient maintenant des exigences suppérieures en matière de qualité et de disponibilité.
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TECNIDEX
La santé des fruits et légumes passe par l’hygiène et la désinfection. L’hygiène et la désinfection (H+D) sont une association d’opérations ayant pour but d’éliminer les impuretés et de contrôler la présence de microorganismes dans les stations de conditionnement de fruits et légumes.
L
es pratiques d’hygiène et de désinffection sont indispensables à touttes les étapes du stockage, lorsqu’il y a contact direct des microorganismes avec les fruits et les légumes, comme au niveau des emballages, dans l’atmospphère, sur les surfaces, les équipements et les outils. Nous devons aussi prendre en compte la possibilité de contamination croisée entre les microorganismes et les fruits et légumes dans les eaux de rinçage, pendant le transport et les processus de drencher et bassin. D’autre part, nous devons tenir compte des facteurs externes susceptibles de favoriser la prolifération des microorgannismes : mauvaise ventilation, humidité et température ambiante élevées. Le nettoyage et la désinfection sont des interventions distinctes, indépendanttes, complémentaires et indispensables, dans le processus d’hygiène de l’industtrie alimentaire.
Propreté L’objectif de cette action est d’éliminner les impuretés, organiques ou non, adhérants aux surfaces, sans les altérer tout en respectant la santé des opératteurs ainsi que l’environnement. Une telle propreté est la clé pour éviter une contamination par les germes et leur prolifération, et pour favoriser l’efficaccité des produits utilisés dans la désinffection et les traitements post-récolte. TECNIDEX dispose d’une large gamme de détergents Teycer® DB, spécialement conçus pour le nettoyage des fruits (agrumes et autres) en post-récolte, 94
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duits conformes aux exigences légales et environnementales, tout en garantisssant des fruits sains pour le consommatteur. Pour cela, TECNIDEX dispose d’une large gamme de biocides Textar® BIOC, spéccialement conçus pour la désinfection des emballages, de l’atmosphère, des surfaces, des équipements, des outils ainsi que pour le traitement des eaux de lavage, du transport et des processus en stations de conditionnement. avec pour objectif d’éliminer les résidus gras, de terre et autres de la surface des fruits.
Désinfection
Elle a pour but l’élimination ou la rédduction de la transmission microbienne pendant les procédés post-récolte les plus importants (traitements, stockage, lavage, conditionnement et transport), en les réduisant à des niveaux n’étant nocifs ni pour la santé de l’opérateur, du consommateur, ni pour la qualité et la sécurité alimentaire des fruits et légummes. Ainsi, une efficacité optimale des traitemments post-récolte sera obtenue, tout en minimisant les résistances des miccroorganismes aux produits phytosannitaires utilisés habituellement pour le contrôle des maladies post-récolte. En définitive, la désinfection pendant la production et la manipulation des fruits et légumes permet d’éliminer les risqques pour la santé publique au moyen de pratiques, de technologies et de prodNovembre 2011
La société dispose également d’une largge gamme de systèmes d’application CONTROL-TEC® permettant une utilissation correcte des produits d’hygiène et de désinfection, ainsi qu’un service de consultants VÍA-VERDE® proposant un large choix de services en hygiène et désinfection, tels que : Programme d’hygiène et de désinfecttion Applications Ad Hoc de produits de désinfection. Vérification de l’efficacité de l’hygiène et de la désinfection. Laboratoire électromécanique en insttallations de H+D. Laboratoire de santé publique. Laboratoire d’analyse chimique. Laboratoire agrobiologique. Formation en H+D. Rédaction: Valentín Turégano Directeur des Affaires de TECNIDEX Wail Houdali - Country Manager TECNIDEX Marfruit
www.tecnidex.es
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Phytosanitaire
Le calcium et son
rôle en agrumiculture Abdelmoumen Guennouni
Le calcium est classé parmi les éléments majeurs, au même titre que les macro-éléments comme l’azote, le phosphore et la potasse (NPK). Il favo rise l’action des micro-organismes et intervient sur les propriétés physicochimiques des sols, contribuant ainsi au maintien de leur structure et à l’amélioration de leur qualité, pour les rendre plus favorables à la culture et notamment leur aération, afin d’éviter le dessèchement. Dans le sol, le calcium se trouve sous forme de calcaire (plus ou moins acttif ) ou calcium échangeable lié au complexe argilo-humique. Il existe un équilibre constant entre ces formes de calcium. Les terrains acides sont défavorables à la vie microbienne du sol et des foncttions qu’elle assure (fixation de l’azote atmosphérique, humification etc.). De même, l’alimentation minérale est dé fectueuse en sols acides (pH <7). La corrrection de l’acidité se fait généralement par chaulage (amendement calcaire) : apport de chaux (Ca++ et Co3--). L’action
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du calcium sur la structure des sols acides est une action mécanique avec conséquence chimique. Le but étant de déloger les ions hydrogène et de les remplacer par le calcium entraînant l’élévation du pH (alcalinisation) de la solution du sol.
Effets du calcium sur la plante Le calcium joue un rôle physiologi que important en tant que composant essentiel de la paroi cellulaire. Il est in dispensable pour le développement racinaire (stimulant pour le système radiculaire jeune) et à la fécondation
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(formation et croissance du tube polllinique). Par ailleurs, et en tant que constituant de l’épiderme, il améliore sa solidité et sa résistance contre les moisissures sur fruits. Sans calcium il y a un risque de maladies (nécrose apiccale) en raison de la mauvaise formattion de callose (tissu réparateur lors d’attaques fongiques). Il est nécessaire à la bonne constitution de la pulpe des fruits, agit sur leur croissance et infflue sur la qualité (calibre) et la bonne conservation de la production fruittière en retardant le flétrissement et le brunissement interne. C’est aussi un antitoxique à l’égard des acides organi ques en excès et entre également dans la constitution de certaines enzymes.
Les apports en calcium Il est nécessaire d’apporter régulière ment au sol les oligo-éléments pour compenser leur manque ainsi que du calcium échangeable, pour l’absorpttion par la plante, en quantités modérrées tout au long de la saison et tous les ans. Absorption du calcium : en raison de la faible mobilité du calcium, un appport conventionnel en foliaire est un
Il faut donner à la plante ce dont elle a besoin et veiller à l’équilibbre nutritionnel, mais il est inutile de lui donner des éléments en quantités ex cessives (aucun profit pour la plante)
complément nécessaire, mais non suffi sant. D’où la nécessité d’en apporter au niveau racinaire (engrais de fond ou hydrosolubles), et de penser bien à l’avance aux apports. L’apport de cal cium avec les engrais de fond est effec tivement une anticipation pour prévennir les risques ultérieurs. De même, il est nécessaire de respecter l’équilibre Na/Ca, de réduire l’azote si on augmente le calcium (synergie avec les apports azotés) et de mettre à profit la synergie bore calcium : l’absorption du calcium est améliorée par le bore. Au contraire, il existe entre les divers éléments un certain nombre d’interractions qui font qu’en général, un élémment s’oppose à l’action d’un autre : les deux éléments sont dits antagonistes. Par exemple, le calcium peut être ant-
tagoniste du fer. D’ailleurs, au Maroc, l’excès de calcaire actif dans les sols peut être susceptible de produire la chlorose ferrique, due à une déficience en fer ou encore entre le potassium et le calcium, le magnésium et le calcium.
Solutions proposées Il faut donner à la plante ce dont elle a besoin et veiller à l’équilibre nutri tionnel, mais il est inutile de lui donner des éléments en quantités excessives (aucun profit pour la plante). Trois formmes d’apports sont donc envisageabbles : 1. Apport solide Un apport de base est indispensable au démarrage mais il doit être obligatoi
rement complété. Le chlorure de Ca est à éviter en raison de sa toxicité à la longgue et de l’augmentation de la salinité du sol. Aujourd’hui, sur le marché sont disponibles des engrais PK enrichis en calcium, et tout à fait adaptés à la fummure de fond en agrumiculture. A noter qu’un apport d’azote apporté trop tôt et en trop grosse quantité, peut être à l’origine de la chute des fruits. 2.Complément liquide : apports foliai res répétés car le calcium est naturel lement peu mobile 3. Apport en fertigation : le calcium est un élément efficace, à absorption racinaire, dont l’apport doit être réppété.
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La pomme Séquençage du génome :
Quel intérêt ?
Un consortium international de recherche vient de réaliser le séquençagge complet du génome du pommier domestique (Malus domestica). Ces nouvelles connaissances pourront être exploitées pour créer les futures variétés de pomme. Plus largement, ces travaux bénéficieront à l’améliorration génétique des nombreuses espèces fruitières de la grande famille des Rosacées. 98
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ARBORICULTURE Le décryptage de la séquence complète du génome du pommier - 740 millions de paires de bases ; plus de 50 000 gènes identifiés - marque le début d’une accélérattion sans précédent des analyses génétiques et génomiqques réalisables sur cette espèce et sur les espèces apparrentées. C’est la première fois qu’est publiée et analysée en détail la séquence complète du génome d’une espèce de la famille des Rosacées, qui comprend de très nombbreuses espèces économiquement importantes : poires, pêches, prunes, cerises, abricots, fraises, framboises, roses … Cette découverte va avoir un impact important pour améliorer les variétés de pommiers et de tous les autres arbres fruitiers de cette famille, car on pourra mieux connaître les gènes responsables de la qualité gustative ou de la résistance aux maladies des fruits. Le pommier possède 17 paires de chromosomes alors que d’autres espèces fruitières de la famille des Rosacées comme la pêche, la fraise ou la rose n’en ont qu’entre 7 et 9. Cette augmentation du nombre des chromosomes chez le pommier est due à une duplication complète du génome relativement récente (50 millions d’années !!) dans le génome du Pyreae ancêtre du pommier. Références : The genome of the domesticated apple, Natture Genetics
L’origine de la pomme
Des forêts inouïes de pommiers sauvages préhistoriques, appelées Malus sieversii, poussent au Kazakhstan dans les montagnes du Tian Shan. Les pommiers Malus sieversii seraient apparus il y a 165 millions d’années. Ils peuvent atteindre jusqu’à 30 mètres de haut et leurs pommes, de formes et de couleurs variées, sont comestibles et certainnes sucrées et savoureuses. Un petit nombre ont dévelloppé des résistances exceptionnelles aux maladies et, en particulier au fléau numéro un du pommier : la tavellure. Les arbres de Malus sieversii présents au Kazakhstan possèdent certainement un ensemble de gènes de résisttance qui se sont perdus au cours du long processus de domestication des pommes, lors de leur voyage depuis l’Asie jusqu’à l’Europe. Les Malus sieversii seraient-ils alors les ancêtres de nos pommiers cultivés, et le Kazakhstan, le jardin d’Eden ? C’est à l’académicien kazakh, Aymak Djangaliev, que l’on doit aujourd’hui la découverte de cette biodiversité sans précédent. Dans l’adversité et la clandestinité, isolé sous Staline, hostile aux progrès de la génétique moderne, Aymmak Djangaliev a dédié sa vie à l’étude et à la protection de Malus sieversii. Véritable enquête scientifique et technnique, le film souligne aussi les enjeux contemporains essentiels de la découverte de cette pomme. Ce travail scientifique d’une importance capitale a aujourd’hui permmis qu’un vaste travail de recherche sur les résistances aux parasites de ces pommiers, démarre à l’Université de Cornell aux USA, à Oxford en Angleterre et à l’Inra d’Anggers-Nantes en France. Source : L’origine de la pomme ou «le jardin d’Eden retrouvé» Documentaire de Catherine Peix, chaine Arte
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ARBORICULTURE
Malus sieversii Les arbres de Malus sieversii présents au Kazakhstan possèdent certainement un ensemble de gènes de résistance qui se sont perdus au cours du long processus de domestication des pommes, lors de leur voyage depuis l’Asie jusqu’à l’Europe
Malus sieversii, résistant aux malladies, pourrait-il nous offrir les pommes de demain «sans pesticcides» ? Une biodiversité qu’il est impératif de sauvegarder pour les générations futures.
Grands axes de la recherche
Comme toutes les productions fruitières, celle des fruits à péppins est confrontée à la nécessité de réduire ses coûts de producttion et de mieux répondre aux contraintes de la commercialisattion. L’adaptation des arbres à la conduite en vergers intensifs et celle des fruits à la demande des consommateurs figurent donc
la mise en œuvre de la confusion sexuelle obéit à des modalités précises
parmi les principaux objectifs de la création variétale. La spécificité des programmes d’amélioration génétique concernnant les fruits à pépins réside surtout dans l’importance accorddée à la résistance aux maladies et aux ravageurs. Cette préoccuppation tient à la gravité de certtains problèmes : le feu bactérien constitue ainsi un véritable obsttacle à la culture du poirier. Plus largement, cette recherche de résistances génétiques répond à deux objectifs : la réduction des dépenses phytosanitaires et le respect des réglementations concernant les résidus de traitemments dans les fruits. Mais en plus des résistances, les
programmes de création variétale prennent égalemment en compte les objectifs de qualité gustative et d’adaptation de l’architecture de l’arbre au verger moderne. Ainsi, en France, des étuddes spécifiques sont conduites pour obtenir des variétés nécessittant peu de taille et contrôlant naturellement leur mise à fruits. Ces travaux concernent le port de l’arbre, la ramification, le type de fructification et le nombre de fruits par inflorescence. Ce dernnier caractère pourrait conduire à sélectionner des variétés ne retenant qu’un fruit par infloresccence, l’éclaircissage chimique et manuel pourrait ainsi être évité. Le programme d’amélioration en cours concerne également l’architecture de l’arbre. L’étude analytique du port de l’arbre (croissance et ramification, types de fructification, positionnement des fruits), doit permettre de séllectionner des types morpholog-
JEUNES PLANTS SCIONS FRUITIERS SEMENCES Le Spécialiste des Rosacées au
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giques permettant de réduire les opérations de taille (et donc les coûts de production) et de favorriser l’éclairement (et l’alimentattion) donc la qualité des fruits. Selon les professionnels, à ce rythme, au terme d’une dizaine d’années, la création variétale devrait pouvoir associer faible sensibilité au feu bactérien, au psylle et à la tavelure, architecturre facilitant la conduite de l’arbre et qualité organoleptique des fruits.
La confusion sexuelle pour limiter les interventions
La confusion sexuelle fait partie des techniques de protection inttégrée pratiquée par divers pays contre les bioagresseurs des verggers et des vignobles. Contrairrement à la lutte chimique classsique, elle perturbe le comporttement sexuel des ravageurs et limite leurs accouplements. Pour ce faire, des diffuseurs posés en divers endroits dans la culture émettent une substance (phérromones) qui perturbe la reconnnaissance des femelles par les
mâles, troublant ainsi leur réunnion. Dans le cas du Carpocapse, par exemple, les accouplements sont moins nombreux et les chennilles responsables des dégâts le sont aussi. Un des gros avantages de cette pratique est la réduction d’une manière subtile de l’intenssité de la lutte chimique. Cependant, la mise en œuvre de la confusion sexuelle obéit à des
modalités précises concernant à la fois les niveaux de population des ravageurs, l’organisation de l’opération, la préparation de la parcelle, la fixation des diffuseurs sur les arbres et le contrôle de la pression pendant la saison dans le verger «confusé». Si l’une de ces obligations n’est pas respecttée, les conséquences peuvent être désastreuses ou tout simp-
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ARBORICULTURE plement aller à l’encontre de l’objectif souhaité. La préparation préalable d’un plan de situation, définissant les lignes de bordures et les zones tampons est nécessaire. Il perm-
seurs sur le marché international. L’aspect (plaquette cellulosique biodégradable, tube en polyétthylène, etc.), la densité, la durée de diffusion et le nombre de rennouvellements de diffuseurs par
mettra de déterminer les quantittés de diffuseurs à poser dans le verger et ses environs. Il existe divers modèles de diffus-
génération ou par campagne sont les principales caractéristiqques de chaque matériel, fixées par le fabricant.
La préservation de la qualité des fruits après récolte impliqque une maîtrise des processus de maturation et de sénescence.
Conservation des fruits et légumes
Les fruits et les légumes emppruntent une longue filière de la production à la consommation, caractérisée par des étapes de récolte, de conditionnement, de distribution et de mise en vente. Plusieurs axes de recherches justifient le recours à des techniqques appropriées, permettant de conserver à ces fruits et légumes leur qualité initiale. - les exigences des consommateurs et leur désir de manger des produits frais à contre courant des saisons de production, ou de diversifier leur alimentation, la nécessité d’exporter ou d’importer avec des imppératifs de transport et de conservation de la qualité - les exigences d’utilisation des produits fonctionnels et des fruits et légumes hygiéniques Le froid est habituellement utillisé pour les fruits et légumes, les produits alimentaires périssables dont la durée de survie est limittée. On y associe également la modification de l’atmosphère. Le stockage en Atmosphère Contrôllée s’effectue en point fixe à l’échelle industrielle sur plusieurs mois. Ensuite, les fruits sont distribbués à l’air libre et ont tendance à voir leurs qualités se dégrader plus rapidement que dans le cas d’un entreposage frigorifique conventionnel moins long. Au cours des dernières années, des recherches ont montré qu’il était possible de créer des mélanges gazeux par l’empploi de films plastiques, afin d’assurer le maintien des prodduits sous atmosphère modiffiée (AM) le plus loin possible dans la chaîne de distribution. Cette technique rend possible la création d’une atmosphère modifiée sur de petites unités et l’application d’AM à des esppèces végétales dont la durée
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d’entreposage est limitée. De plus, la simplicité du procédé évite l’emploi d’installations spécialisées imposantes et coûteuses. La préservation de la qualité des fruits après récolte impliqque une maîtrise des processsus de maturation et de sénnescence. D’où l’importance accordée à l’étude des mécannismes de la maturation et des facteurs physiologiques mis en jeu dans la maîtrise de la quallité des produits au moment de la récolte. http://www.refer.org/
Les changements climatiques perturbent les cycles de production
Abstraction faite de l’amandier, le pommier (Malus domestica) est l’esppèce qui occupe la plus grande surfface en matière de rosacées fruitièrres au Maroc. Le déroulement du cyccle de la plante (floraison, nouaison, etc.) est tributaire des conditions climmatiques qui, ces dernières année, ont été complètement bouleversées. Ainsi, par exemple les précipitations ne coïncident plus avec les phases habituelles de l’arbre et surviennent dans des périodes empêchant l’acc-
au terme d’une dizaine d’annnées, la créattion variétale devrait pouvoir associer faible sensibilité au feu bactérien, au psylle et à la tavelure, archittecture facilittant la conduite de l’arbre et qualité organnoleptique des fruits.
cès aux vergers et les traitements phytosanitaires. Autre exemple, la variété Starking delicious qui entrait en production avant la Golden dellicious, aujourd’hui arrive en même temps. Des réajustements ont été opérés selon les changements climmatiques que connaît le Maroc (séccheresse, raréfaction des eaux d’irrrigations, gelée,…). Plusieurs défis biologiques liés aux changements climatiques, à l’agressivité des bioagresseurs et économiques (nottamment l’ouverture des frontières) sont à relever par la mise au point de technologies appropriées. La séllection de variétés performantes et
adaptées constitue l’essentiel de ce paquet technologique.
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Terre et humanisme
Panier Bio
Pour une consommation saine Selon les principes de l’agriculture biologique, l’association Terre et Humanisme Maroc, s’est attachée à redévelopper une agriculture paysanne selon les principes de l’agro-écologie, c’est-à-dire une production exempte d’intrants chimiques, (engrais et pesticides) dans le véritable respect de la nature et de la santé des consommateurs. Regard sur une relation directe à Casablanca producteurs/consommateurs.
G
râce aux efforts de l’association, une dizaine de productteurs de la région de Dar Bouazza mettent ainsi chaque semaine à la disposition des consommatteurs, entre huit et neuf cent killos de légumes, commercialisés sous forme de paniers contennant chacun une quinzaine de kilos de légumes de saison pour 104
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200 dh ou demi-paniers de 7 à 8 kilos pour 100 dh. Le succès ne s’est pas fait atttendre. Soixante à quatre vingt consommateurs de Casablanca et de sa région, sont actuellemment clients de ces paniers avec une demande qui déjà, dépasse l’offre. Au vu de ces résultats, il apparaît clairement que cette agriculture agro-écologique pratiquée dans
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un esprit de consommation loccale et d’un circuit court « prodducteurs-consommateurs » de mise en marché, se développe au Maroc. Les familles de payssans agrées par l’association Terre& Humanisme Maroc, qui assure la formation, vivent mainttenant de leur production. « C’est même, avec une certaine fierté, assure un producteur, que nous avons vaincu nos craintes d’une production qui nous paraissc sait trop contraignante et dont le succès auprès des consommc mateurs servis directement sans intermédiaires, nous permet de vivre de notre travail ». Les clients, que chacun dans l’association préfère appeler consommateurs, se sont habittués à consommer des légumes de saison produits localement, acceptant même parfois (en fonction des saisons) un certain manque de diversité. La disponnibilité actuelle comporte un choix de patates douces, tomatte, courgettes, betteraves rougges, courge, citrouille, carotte, navets, salade, … mais aussi un choix d’herbe aromatique (saugge, marjolaine, …) et bien sûr la menthe. « L’association Terre & Humanc nisme m’a permis d’apprendre beaucoup de choses, commente un autre producteur. Mes premc
Bio-compost Brahim ZNIBER
Un compost de qualité pour une nature saine et fertile
Parfaite maturité et faibble taux d’humidité
Proche de l’humus, le compost joue un rôle primordial dans la fertilité du sol. Les recherches sont, en effet, unanimes sur les retombées bénéfiques de l’utilisation du compost sur l’agriculture et l’environnement: - stimulation de la croissance des plantes - amélioration des caractéristiques physico-chimiques du sol - bioprotection contre les nématodes et les maladies telluriques - réduction de la pollution environnementale par le recyclage des déchets agricoles et des sous produits agro-industriels.
criblage du compost
Un process bien maîtrisé Prenant conscience du rôle capital du compost, le Groupe Brahim Zniber, a installé deppuis 2004, une unité de compostage qui se caractérise par : - des infrastructures modernes et en perpétuelle amélioration - un personnel doté d’un capital technique permettant d’obtenir un produit fini conformme aux normes internationales - des matières premières diversifiées issues de nos différentes unités de production (arbboricoles, vitivinicoles et oléicole) - un process de production bien maîtrisé et conforme aux recommandations internattionales - des analyses physico-chimiques et biologiques régulières assurées par notre laborratoire et des établissements autonomes et accrédités, avant, pendant et après le compostage
Machine retournnant un andain
Des avantages indéniables Tous ces atouts permettent à la Compostière Brahim Zniber de produire annSuivi des nuellement 10.000 tonnes de biocompost avec des formulations diversifiées. paramètres au cours Conforme aux exigences d’une agriculture biologique, ce biocompost se du compostage démarque nettement des produits concurrents par : - sa parfaite maturité et son faible taux d’humidité - sa richesse en éléments fertilisants multiples et à teneur connue, Broyage de la facilitant ainsi l’établissement de votre plan de fertilisation matière première - l’absence de métaux lourds - sa granulométrie adaptable selon les usages
Bio-compost Brahim ZNIBER SARL,
105 Domaine Ait Harzallah, Commune Ait Naeman, Route d’El Hajeb - Tél : 05 35 30 00 64 - Fax : 05 35 30 01 03 Agriculture du Maghreb
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Terre & Humanisme Maroc
mières expériences ont été catastc trophiques. Mais après une solide formation en agro-écologie, j’ai pu enfin récolter des légumes qui ont pu entrer dans le cadre de la vente des paniers. Je n’étais pas habitué à ce type de production qui n’autorise ni engrais chimiqc ques ni pesticides, mais seulement le souffre et le sulfate de cuivre, et bien sûr un excellent compost que
nous produisons nous même ». Les consommateurs sont ravis de cette offre de produits cultivés loccalement et dans le respect de la nature. Chaque semaine, ils sont au rendez-vous pour récupérer leur panier. « J’ai connu le groupe grâce à une amie qui m’avait invitée à déjeuner et parlé de l’origine de ses légumes que je trouvais délicieux. Depuis,
99% d’huile minérale paraffinique hautement raffinée Indice de sulfonation 92% minimum
Dose d’utilisation pour traitement d’hiver : 2 l/hl
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chaque semaine, je viens chercher mon panier moi aussi. Je suis absc solument convaincue de l’utilité de ce type de culture et je dirais aussi de commercialisation sans intermc médiaires de produits locaux, et de plus, cela permet à des familles de paysans de vivre de leur productc tion. Je suis venue parce que j’ai compris que ces légumes étaient plus sains. Je regrette un peu parfc fois le manque de diversité, mais il faut accepter le jeu des saisons ». Deux jeunes étudiants français en stage chez un producteur ont connu l’association par internet et sont venus sur place se familiarriser avec l’agro-écologie. « Nous sommes vraiment très heureux d’avoir engagé cette démarche. Nous avons constaté l’inexistence de la commercialisation de fruits et légumes bio au Maroc et nous sommc mes vraiment très heureux de collc laborer au développement de cette
Grande sélectivité Absence de résidus Préserve les insectes auxiliaires Recommandée en lutte intégrée
production agro-écologique, et surtout de voir que les consommatc teurs s’y intéressent. Notre stage ici dure un mois et demi et nous apprenc nons beaucoup de cette démarche. Nous avons constaté que les prodc ducteurs ont bien adopté ce princc cipe de culture et de plus avec une commercialisation efficace et dirc recte, à tel point semble t-il, qu’il y a plus de demande que d’offre. Enfin, ce qui nous semble vraiment séduisc sant dans ce fonctionnement, c’est qu’il y a des familles de petits prodc ducteurs qui vivent maintenant correctement de leurs cultures, et qui peuvent envoyer leurs enfants à l’école».
Les locavores
Une espèce en voie d’apparition Les locavores comme ce nom l’inddique, se nourrissent uniquement de produits locaux. Certains locav-
vores puristes ne dépassent pas 150 km pour faire leurs courses et s’interdisent souvent la viande et les laitages, qu’ils jugent trop polluants à produire, mais aussi oranges, bananes, chocolat, avoccats, … issus de productions lointtaines. En France, ils seraient 250.000 et feraient partie des 1.000 Assocciations pour le Maintient d’une Agriculture Paysanne. Heureussement, les locavores marocains disposent de bananes, d’oranges, d’avocats et de sucre de producttion locale ! Cela dit, être locavores ne doit pas constituer une contrainte ni nuire à l’équilibre alimentaire. D’autant que parfois, un produit local demmande plus d’énergie pour sa production que celui fabriqué à l’autre bout du monde et importté par bateaux.
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CÉRÉALICULTURE
Campagne céréalière Démarrage tardif sous le signe de l’incertitude Abdelmoumen Guennouni Cette année l’Aïd El Adha, qui se déplace chaque année un peu plus vers le démarrage de la campagne, a coïncidé avec la période de prépparation du lit de semences. Cependant il n’a pas dérangé outre messure les travaux sur les champs. D’autres facteurs, indépendants de la volonté de l’agriculteur, ont eu plus d’impact : un léger retard des premières précipitations, mais surtout la pénurie de semences et d’engrais ainsi que le renchérissement de ces derniers, ont perturbé le paysage de la céréaliculture à un moment sensible, le semis, qui conditionne la suite de la campagne.
L
es premières précipittations, facteur déclencchant du début des travvaux chez une grande partie de nos agricultteurs, ont pris un léger retard cette
année. Par contre, elles étaient suppérieures aux moyennes. Pour ces producteurs céréaliers, et selon les régions, ceci a retardé la préparattion du sol, opération repoussée à l’après Aïd.
Régions Tadla Marrakech Aït Melloul Kénitra Si Slimane Nouaceur Settat El Jadida Fès Meknès Oujda Taza
Sur le plan climatique, la campaggne démarre sous de bons ausppices d’après de nombreux agricculteurs et M Mohamed Belouchi, de la direction de la Météorologie Nationale, confirme que toutes les régions agricoles sont excédentairres. Ainsi, à titre d’exemple, dans le tableau ci-dessous figure le cummul enregistré depuis le début de la campagne jusqu’au matin du 23/11, de quelques régions. Les dernières précipitations, survennues en deux vagues courant novvembre, ont contribué à retarder les travaux, d’autant plus que les sols lourds (Gharb, Saïss, Chaouia, …) retiennent encore l’humidité résultant des précipitations de fin de la campagne précédente. A noter que les précipitations tarddives d’automne, en causant un léger retard des travaux, ont un efffet bénéfique sur la lutte contre les adventices. En effet, les travaux tarddifs laissent le temps aux mauvaisses herbes précoces d’automne de pousser et le travail du sol, en les éliminant, repousse le désherbage Cumul mm 191,0 63,4 126,2 157,7 121,0 111,0 125,6 194,9 255,5 229,9 70,2 199,8
Normal mm 73,5 47 36,9 140 93 68,7 83 99,1 229,9 105,6 67 109
Excédent mm 117,5 16,4 89,3 17,7 28,0 42,3 42,6 95,8 25,6 124,3 3,2 90,8
Excédent calculé d’après les données de la météorologie nationale Normal : calculé sur plus de 30 ans
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% + 160 + 35 + 242 + 13 + 30 + 62 + 51 + 97 + 11 + 118 +5 + 83
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Campagne céréalière Date de semis
De nombreux producteurs se rabattent sur les semences communes, même anciennes d’un ou deux ans, sans aucune garantie de qualité essentiellement le taux de germination.
chimique et réduit la concurrence qu’ils pourraient exercer vis-à-vis des jeunes céréales et partant leur incidence sur leur croissance, alimmentation et occupation du sol.
Pénurie de semences de blé tendre et orge Après de nombreuses années d’efforts de la part des autorités gouvernementales pour habituer les agriculteurs à l’utilisation des semences sélectionnées, la SONACCOS, principal fournisseur national peine à faire face à la demande croissante des céréaliers, en termmes de temps et de variétés. Et
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les faibles tonnages assurés par les opérateurs privés ne sont pas encore de nature à combler cette défaillance. Cette dernière résultterait, selon certains producteurs, du retard de réception et de traittement pris en été par les centres de la SONACOS des régions ayant enregistré une forte production. En conséquence, et toujours d’après les agriculteurs, les quantittés distribuées sont largement inssuffisantes, rapidement liquidées avec peu ou pas de disponible dans les centres de distribution. Dans certaines régions comme le Gharb, les autorités locales ont même été
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On pourrait penser que, sur un cycle de céréale de 7 mois environ, le retard de quelques jours est néggligeable. En fait, et tous les céréaliculteurs en ont fait l’expérience un jour ou l’autre, si le semis est interrrompu sur une parcelle puis repris plusieurs jours plus tard on constate que le dérroulement du cycle sur les deux parties est différent et présente un décalage notabble. Ainsi, le tallage se trouvve réduit dans la deuxième partie, avec un nombre de pieds au m², une taille de l’épi au nombre de grains par épi diminués, … Et ces différences sont d’autant plus accentuées si le semis des deux parties a coïncidé avec des quantités pluviommétriques différentes. Tous ces écarts se retrouvvent le jour de la moisson et affectent aussi bien la quantité produite que la qualité du grain (poids spéccifique, …), la paille, etc.
appelées par les agriculteurs méccontents pour constater que les centres étaient complètement viddes (ni semences ni engrais). Le mécontentement est encore plus poussé chez les multiplicatteurs dont certains, contractuels avec la Sonacos, n’ont pas encore reçu (à fin novembre) les semences de base (G4) destinées à produire les R1, car certaines variétés n’ont pas encore obtenu l’accord néccessaire à leur commercialisation, les résultats des analyses n’étant pas encore prêts. De même, aucun délai n’est fourni et selon des multtiplicateurs, certaines variétés ne seraient même pas disponibles. Ainsi, ils vont rater la période favorrable de semis précoce alors que chaque jour de retard affecte les rendements en réduisant le talllage, les bénéfices des premières précipitations et en raccourcissant le cycle. Ce mécontentement est encore plus exacerbé par les craintes des
producteurs de certaines régions et qui n’ont encore rien semé. ‘‘Le Gharb est connu pour ses sols lourds et les accumulations d’eau empêcc chant l’accès aux parcelles pour des périodes très longues indique M Ouadiâ Krafess, producteur de la région, d’autant plus que le semis en fin novembre peut causer des retards lourds de conséquences’’. Il faut signaler à ce propos, que les semis du mois de décembre peuvvent être considérés comme semis tardifs. En conséquence de nombreux producteurs se rabattent sur les semences communes, même ancciennes d’un ou deux ans, sans aucune garantie de qualité essenttiellement le taux de germination. Par ailleurs, ce retard pris par les travaux suite aux précipitations pourrait soulager la Sonacos éventtuellement qui en profiterait pour approvisionner ses points de ventte …
Forte spéculation sur les engrais
Depuis quelques années la SONNACOS s’est lancée dans une opération bien accueillie par les petits agriculteurs, celle de la proximité. En effet, en plus des semences, elle proposait dans les centres de distribution des engrais de fond à un prix ‘‘officciel’’ abordable. Cette année, les quantités proposées étaient très
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Campagne céréalière la ruée générale et les spéculattions habituelles qui l’accompaggnent (flambée des prix).
Mécanisation
De l’avis général, le parc marrocain en tracteurs reste faible pour la réalisation des travaux agricoles dans les conditions adéquates. Après une forte augmentation des ventes de tracteurs neufs en 2008-09, boostées par le relèvvement des subventions et des plafonds, la campagne écoulée a connu une baisse des ventes dépassant 40%, qui se poursuit cette campagne.
Formules d’engrais OCP Etant donné le retard des semis précoces les opérations de désherbage et d’apport d’engrais de couverture seront effectuées en janvier, cependant les agriculteurs seraient bien inspirés s’ils pouvaient s’approvisionner à l’avance en engrais azotés avant la ruée générale et les spéculations habituelles qui l’accompagnent
insuffisantes, ce qui a donné libbre cours à la spéculation suite au déséquilibre offre-demande. Ainsi par exemple le quintal de DAP (19-46-0) est passé de 255 dh/ql à 350-400 selon les régions (soit une hausse injustifiée de 37-57%), l’urée (46% d’azote) a atteint 550 dh, ... Comme expliccation à cette pénurie d’engrais on avance le départ annuel des ouvriers à l’occasion de l’Aïd el Adha laissant les usines tourner au ralenti pour le conditionnemment alors que le produit est dispponible en vrac. Par ailleurs, comme le signale Haj Ahmed El Amile, productteur-multiplicateur de la région d’Ouled Ziane (Chaouia), après plusieurs années d’utilisation du DAP les sols se sont appauvris en potasse dont cette formulation est dépourvue.
Ruée sur les légumineuses
Travaux de décembre
Autre problème particulier au Gharb : suite aux difficultés connues au cours des deux dernnières campagnes, les agricultteurs sont financièrement échauddés. Ainsi, beaucoup de terrains ne sont pas travaillés, ce qui enttraînera une baisse des superfic112
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cies emblavées dans la région. De même un grand nombre a opté pour remplacer les céréales par les légumineuses dont la rentabillité est plus intéressante, malgré des besoins plus élevés en main d’œuvre. Ainsi, par exemple, les frais de production d’un hectare de pois chiches sont inférieurs de moitié à ceux d’un blé alors que le résultat commercial est 2,5 à 3 fois plus élevé. De même, pour la féverole qui devient de plus en plus demandée, avec le dévelloppement de l’élevage, comme aliment de bétail. Sans parler des avantages que les légumineuses, plantes fixatrices d’azote, apporttent au sol dans l’assolement et comme précédent pour les cérréales. Dans le même sens elles permettent la rupture des cycles des maladies dont la monoculturre céréalière prolongée accentue la virulence.
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Etant donné le retard des semis précoces les opérations de déshherbage et d’apport d’engrais de couverture seront effectuées en janvier, cependant les agricculteurs seraient bien inspirés s’ils pouvaient s’approvisionner à l’avance en engrais azotés avant
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Bien accueillies par l’Agricultture du Maghreb et toute la presse ainsi que par les proffessionnels lors de leur préssentation au SIAM 2010, les nouvelles formules d’engrais de fond lancées par l’OCP sur la base de la carte de fertilité des sols étaient porteuses de promesses. En effet, elles promettaient de rapprocher les apports d’unités fertilissantes des besoins des cérréales d’autant plus que les 3 formules annoncées étaient adaptées à différentes réggions du pays. Lancées en retard la campagne précéddente, elle n’ont pas eu l’acccueil qu’elles méritaient par les producteurs, même s’ils les estiment mieux adaptées à leurs sols par le dosage plus adéquat des éléments NPK. Recherchés par les céréalliculteurs cette campagne, ces engrais se sont avérés introuvables soit en raison de faibles quantités distribbuées aux centres Sonacos ou aux commerçants (à des prix différents), soit en raison de problèmes de fabrication. Certains avancent même le manque de rentabilité de l’opération pour l’OCP.
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Bayer CropScience
Au cœur du développement de la céréaliculture Tester, valider et évaluer les différentes stratégies de protection phytosanitaires des cérl réales, tels étaient les objectifs de la plateforme Bayer CropScience, réalisée la campagl gne précédente dans la région de Meknès sous le thème « Protéger ses céréales pour un rendement meilleur ». Cette plateforme avait comme objectif d’abord de rappeler toutes les recommandations relatives à la bonne utilisation des produits, de montrer au champ les performances de la gamme BCS et d’évaluer la rentabilité en gain de rendement. Cette plateforme a fait l’objet de plusieurs visites tout au long de la campagne céréall lière, et a suscité un intérêt particulier de la part des producteurs, qui ont salué vivement cette initiative de BCS qui s’inscrit dans une démarche de mise à niveau des pratiques des producteurs et la mise en évidence de l’intérêt de la protection phytosanitaire du blé combinée avec d’autres facteurs agronomiques.
Les professionnels ont suivi avec grande attention les explications de l’équipe BCS à propos des différents essais menés.
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Types d’essais : Plusieurs essais ont été installlés dans cette plateforme: des essais herbicides, fongicides et des essais programme de traittement pour montrer l’intérêt de respecter le nombre de passsages nécessaires pour avoir le meilleur retour sur investissemment. Cette plateforme a été aussi l’occasion pour tester de nouvveaux produits, qui ont été introduits dans les protocoles d’essais. Il s’agit du Sekator OD, un nouvel herbicide anti dicot à base de deux sulfolynurées et à large spectre d’action, et le Nattivo, un nouveau fongicide qui contient une strobilurine (Triffloxystrobine) combinée à une triazole (Tébuconazole), doté d’un large spectre et une longgue persistance d’action.
Essais Herbicides :
Essais herbicides complets : Dans cet essai, l’objectif était de montrer l’intérêt d’utiliser des herbicides complets avec un seul passage, en l’occurrencce le Cossak OD, un produit doté d’un large spectre d’action à la fois dicot et graminées et une longue persistance d’acttion par rapport aux autres références du marché. L’évaluation du rendement aussi montre clairement l’intérêt du désherbage et le gain en rendement généré, qui couvre largement le coût du traitement
Evolution de l’efficacité
Jours Après Traitement
* : infestation en nombre d’adventices / 0,25 m2
Rendement moyen en qx/ha
( 1 L / Ha )
Essais anti dicot : Les antidicot sont encore largement utilisés au Maroc, mais il faut noter que plusieurs espèces dicot développent de plus en plus la résistance à certains produits en l’occurrence le coquelicot, ainsi il faut toujours veiller à respecter les doses homologués et alternner les familles chimiques. Comme déjà mentionné, cet essai avait pour objectif de tester de nouveaux herbicides antidicots, il s’agit du Sekator OD, ce dernier a donné des résultats satisfaisants en comparaison avec les autres références du marché sur la majorité des espèces dicots au Maroc. A noter que c’est un produit à base de sulfolynurées et dont la formulation est améliorée grâce à la technologie ODesi. Agriculture du Maghreb
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Evolution de l’efficacité
Jours Après Traitement
* : infestation en nombre de dicots / 0,25 m2
Essais fongicides : L’intérêt d’un traitement fongicidde dans un programme de protecction des blés est capital. Les malladies des céréales peuvent occaasionner jusqu’à 50% des pertes en rendement. Au Maroc l’utilité du traitement fongicide n’est pas encore perçu de la même façon qu’un traitement herbicide, ainsi pour arriver à convaincre les prooducteurs, il faut leur montrer les résultats au champ, et l’impact dirrect sur le rendement. Efficacité à 20 jours après 2ème application
( 0,8 L / Ha )
Cette journée a été l’occasion pour les professionnels présents d’échanger sur des aspects techniques liés à la gestion phytosanitaire des céréales en général.
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( 1 L / Ha )
* : Degré d’attaque dans le témoin : - Sévérité= % de la surface foliaire - Incidence = % de plantes malades
Essais programme de traitements : Plusieurs combinaisons ont été testées pour montrer les effets des traitementts herbicides et fongicides à la fois (voir graphique ci-dessous). A noter que le nombre de passages fongicides doit être raisonné en fonction aussi des conditions climatiques de l’année ainsi que la pressiion de la maladie. Les résultats en termes de rendement montrent clairement l’intérêt d’un traitemment fongicide et l’intérêt d’un programmme de traitement.
Evolution de l’efficacité
Jours Après Traitement * : infestation en nombre d’individus par 0,25 m2
Rendement moyen en qx/ha
BCS1 :Cossack OD(1l/ha) + Nativo(1l/ha) +Falcon(0,8l/ha) BCS2 :Cossack OD (1l/ha) + Falcon(0,8l/ha) BCS3 : Cossack OD (1l/ha) Réf : (herbicide) + Réf (fongicide 1)+ Réf (fongicide2) Témoin : aucun traitement herbicide ni fongicide
Essai Brome : Le Brome est une espèce très difficile à combaattre dans les cultures de céréales. Au premier regard il peut être confondue avec la folle avooine, mais contrairement à celle-ci, les limbes du brome sont couverts de poils. A ce jour, il y a quelques matières actives qui peuvent avoir un effet freinant et stoppant à condition d’être appliquée à des stades très jeunes (2 à 3 feuillles) A travers les essais réalisés sur brome, nous avons noté une efficacité notable du Cossack OD sur brome qui peut aller jusqu’à 70% si le produit est appliqué à un stade très jeune de la mauvaise herbes (cette évaluation a été faite sur une infestation qui avait atteint un pic de 100 individus de brome / m2).
Conclusion Cette plateforme constitue une autre initiative de BCS pour être plus proche de ces clients, et répondre concrètement à leurs questions concernant la protection du blé. Cette camppagne 2011/2012 BCS compte reconduire ce concept dans d’autres régions pour faire proffiter à une cible plus large et toucher d’autres producteurs. Ce qu’il faut retenir de ces essais, c’est que la protection phytosanitaire reste malgré tout un geste indispensable pour améliorer la producttivité et préserver les rendements, sans oublier qu’il faut respecter d’autres paramètres cultturaux pour faire réussir cette protection !
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Publi-reportage
Irrigation goutte à goutte
en zones de montagne *Mimouni A., Wifaya A., Sedki M., *Ait Lhaj A. * : INRA-Centre Agadir, B.P. : 124 Inezgane,
La vulnérabilité du Maroc aux changements climatiques et particulièrement celle des ressources hydriques reste une donnée fondamentale qui conditionne l’avenir de notre agriculture. La mobilissation et la bonne gestion des ressources en eau dans les zones de montagnes pauvres contribuent incontestablement à l’amélioration des capacités d’adaptation des communautés à ces changemments climatiques, ainsi que de tout l’écosystème, de ses équilibres et de sa durabilité.
C
’est dans cette persppective que des essais de recherche-dévelloppement sur le systtème goutte à goutte sont menés dans deux Douars de 118
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la zone montagneuse d’Ait Baha et de Taroudant. La méthodologie adoptée combine plusieurs approcches et outils basés sur la transddisciplinarité, la participation et le genre. En effet, dans une perspect-
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tive écosystémique, la question centrale qui a été traitée est : dans quelle mesure la substitution du goutte à goutte à l’irrigation gravittaire peut-elle contribuer au dévelloppement des capacités adaptativ-
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Irrigation
ves aux contrainttes climatiques (sécheresse, pénurrie d’eau, augmenttation de la temppérature) ? Les premiers réssultats ont montré qu’avec les sécherresses répétées, les ressources en eau et les superficies cultivées ont connu une nettte réduction dans les douars étudiés. Les essais particippatifs de conversion du systtème d’irrigation gravitaire vers le goutte à goutte sur différentes cultures (olivier, pomme de terre, tomate, navet, safran…) ont permis de dégager une efficience d’utilisation de l’eau d’envirron 100%. En effet, pour le gravitaire la perte d’eau par évaporation, lessivage et inffiltration concerne une surfface importante. De plus, la durée des irrigations s’étale sur une demi-journée pour des parcelles de 20 à 50 m² seulement. Ce système génnère de ce fait une faible productivité et efficience d’utilisation de l’eau. Dans le cas du goutte à goutte, la perte d’eau se limmite à l’évaporation localissée, le temps nécessaire à l’irrigation devient minime (ouverture et fermeture des vannes) et les apports maîttrisés avec la satisfaction des 120
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besoins précis pour chaque culture. Ainsi, pour la culture de pomme de terre, le goutte à goutte permet une économmie d’eau de l’ordre de 35% par rapport au gravitaire, avec un doublement du renddement et une réduction quasi-totale des mauvaises herbes.
Une importante avancée
Au vu de ces résultats, les zonnes étudiées on connu une extension des superficies de cultures avec une reconvversion de plus de 50% des parcelles en goutte à goutte dans différentes zones de montagnes (Ait Baha, Tarroudant et Taliouine) et une adoption rapide de cette technique par la communnauté. Il est à noter que dans ces régions, les femmes et les jeunes filles sont responsabbles des taches d’agriculture et ont joué un rôle importtant dans l’appropriation de cette technique.
ADFERT une gamme de fertilisants ADFERT
au service d’une agricultutre moderne
Créée en 2002, ADFERT-MAROC importe et développe des produits haut de gamme comprenant des engrais composés NPK+TE (Hydrosolubles, liquides et visqueux) solubles à 100%, indemnes de chlores et de métaux lourds pouvant être utilisés en fertigation ou par voie foliaire.
A souligner que cette technnique a permis aux communnautés vulnérables des zonnes de montagnes d’assurrer l’autosuffisance en denrrées alimentaires à court terme et l’amélioration des revenus par la vente des productions excédentaires après intensification de la production en adéquation avec la disponibilité des resssources naturelle (eau, sol et intrants…) à long terme. Par ailleurs, la réussite de telles actions reste étroitemment liée au niveau organissationnel des communauttés cibles, mais aussi au rôle incontournable que doivvent jouer les institutions politiques pour le suivi, l’enccadrement et l’incitation à toute action contribuant à la réussite de cet objectif. En conclusion, la petite irrrigation à basse pression est une option technique
efficiente en termes d’amélioration de la disponibilité de l’eau d’irrigation, de la prodductivité de l’eau, de la productivité agriccole et des revenus des producteurs. En plus de la lutte contre la pauvreté et pour la sécurité alimentaire des communautés les plus vulnérables aux changements climatiqques, limitant ainsi le phénomène d’exode rural.
Recommandations
Suite aux résultats positifs obtenus, nous recommanddons: - la reconduction de cette expérimentation sur d’autres sites au Maroc - l’incitation à la reconverssion de l’irrigation gravitairre vers le goutte à goutte à basse pression - la création d’associations des usagers de l’eau d’irrrigation pour faciliter la reconversion - le renforcement des capaccités de ces communautés en termes d’amélioration de l’utilisation et de l’efficcience de l’eau d’irrigation - la valorisation des prodductions agricoles par leur commercialisation sur le marché local sous un signe biologique.
La gamme comprend également des produits issus de la matière organique : • acides humiques et acides aminés, • bio-stimulants, • correcteurs de salinité, • correcteurs de carences (Fe, Cu, Ca, Mn, Zc, Bo,etc).
NPK liquide : Aquafeed 10.10.10+TE Aquafeed 10.10.20+TE Humifeed 15%+TE «acide hummique » Jernas 12.52.8+Mgo+TE Jernas 12.0.60+Mgo+TE Jernas 40.10.10+Mgo+TE Orgo acide aminé 13-15% Sea horse « enracineur à base d’algues » Supra bore15% Salt correct
NPK hydrosoluble : Turo 20.20.20+TE Turo 28.14.14+TE Turo 16.8.24+TE Solutaste 15.15.30+TE
Macrofeed calcium 16% Taramix Fort : 10.0.0+5Mgo+10 Cao Mangazin 7% -5% Microplex Bio Feed mix Fe 5% Suprabor 15% Sewectreen Fe 6% Eddha Folcare+20.20.20+Mgo+TE Folcare+31.10.10+Mgo+TE Folcare+10.52.8+Mgo+TE Folcare 16-8-32 Solutaste 15.5.30+TE Solutaste 15.30.15+TE Solutaste 10.10.40+ Mgo+ TE Sulfate de magnésie 16% Urea phosphate 17-44
Nouveaux produits
- Humizone H090C: potassium humate 90% (acide humique en poudre) - Humizone SWE : Seaweed Extract Powder Flake (extrait d’algues en poudre) - Humizone VAA45P: Vegetal Amino Acid 45% Powder - Applicables en foliaire ou dans le sol. - Stimulent la croissance des plantes. - Améliorent le rendement et la qualité des produits. - Favorisent le développement des tiges et des racines.
Avec une gamme diversifiée et certifiée ISO9001 et 14001, ADFERT-Maroc se met au service d’une agriculture moderne.
ADFERT MAROC
Aït Melloul : Bloc 3, Rue Hopital n° 30 - Tel./Fax: 05 28 24 88 68 Rabat : 6, Rue Monastir Apprt. I Rabat 10000 Tél. : 05 37 76 93 15 / GSM : 06 67 63 37 58 - E.mail : adfert.ma@hotmail.com
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SEMENCES MARAÎCHÈRES
L’innovation variétale, Solution à la crise ? Daniel Kretzschmar, Produce Chain Manager EuMEA Nunhems France
En ces temps incertains, il n’y a pas que les productions fruitière et maraichère qui soient en crise, l’économie mondiale est mise à mal et les monnaies flageolent. Autant dire que dégager des marges n’a jamais été aussi délicat. Bien que chaque entreprise de production ait un savoir-faire, des méthodes et des atouts bien éprouvés, en période de crise les cartes sont rebattues et chacun n’a d’autre choix que d’imaginer de nouvelles stratégies pour la surmonter. Dans ces stratégies, l’innovation tient une place prépondérante. Elle concerne entre autres les hommes, l’organisation, le matériel, les stratégies marketing, et, bien sûr l’innovation variétale et son impact sur l’approche commerciale.
Innovation techniqque à la producttion La production recèle son lot de défis à chaqque saison : le milieu, le climat, l’eau, les ravvageurs, etc. La mission d’un sélectionneur est à la fois de maintenir une vigilance élevée pour détecter les signaux de l’envirronnement qui lui permettront d’envvisager les besoins futurs du marché, et se donner les moyens de développer très rapidement les variétés qui seront adapttées à ces nouvelles conditions. C’est ainsi que les grandes sociétés de séllection potagère se sont dotées d’équipes de terrain compétentes et proches des prodducteurs et, en même temps, investissent des moyens considérables dans les laboratoires et les technologies les plus modernes qui permettent, sans recourir aux organismes génnétiquement modifiés, de développer beauccoup plus rapidement qu’auparavant de nouveaux caractères et des variétés dispposant de résistances et permettant des rendements plus élevés.
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Opportunités dans la filière Les marchés évoluent également très vite. Ainsi, au gré des aléas économiques, le sectteur de l’exportation et le marché local vont se répartir différemment, on va changer de client ou même de pays destinataire. Les bessoins des clients seront donc bien évidemmment différents, de même que les conditions logistiques. Par ailleurs, l’approvisionnement des consommmateurs via des circuits traditionnels, encore très présent au Maroc, s’oriente vers la grande distribution, où le client n’est plus influencé par un vendeur. On doit lui présenter un prodduit attractif qui réponde a ses besoins. L’innovation ici ne doit pas seulement s’attaccher à l’aspect « nouveau », le produit en questtion doit également apporter un bénéfice facillement perceptible par le consommateur. Les raisins sans pépins, ou l’ananas « super sweet » sont souvent cités comme des articles ayant rapidement séduit une majorité de consommmateurs par le différentiel qualitatif qu’ils ont apporté. Le melon Magenta fait aussi partie de cette catégorie car, au printemps, il apporte une assurance de qualité lors d’une saison où le melon est habituellement un achat risqué. Le développement d’une nouvelle variété prend en compte les demandes de la product-
Carotte
Chou Fleur
NEBULA F1 FORTO
Concombre
Courgette
BARKHA F1 DEPHLA F1 TISHKA F1 ARUZA F1 ARIZONA F1 CIELO BLANCO F1
ALCAZABA F1
MARZOUKA F1 BAJATY F1
Haricot
Poivron doux piment fort
Melon
Porte greffe cucurbitacée
Tomate ronde de saison
PAULISTA RIVERGARO TERESA TANYA
KAPRO F1 KARPIA F1
GOLDMINE F1
RS 841 F1
ENYGMA F1
SALAMANCA (grimpant) RX 08075309 (grimpant)
Concombre
CAPELHOT F1
(La référence pour le greffage des melons, concombres, pastéques)
Courgette
AMBRA F1 (export)
Découvrez� notre sélection
Tomate ronde Tomate ronde Tomate ronde Tomate Cerise Cerise grappe(Cocktail) allongée de calibre 1 & 2 de calibre 2 & 3 grappe
Tomate Déterminée
DRW 7841* F1 KEY LARGO* F1.
VITAL F1
KAWTAR F1
DRW 7843 F1
RUBIMAR F1
SANTAWEST F1
42 Rue D’Anizy 20310 - Casablanca - Maroc Tél. : + 212 522 24 24 11 - Fax : + 212 522 24 24 13 E-mail : agrosem@agrosem.ma Agriculture du Maghreb
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Innovation variétale
PROTECTION DES PLANTS ET DES CULTURES MANCHONS FILETS EXTRUDÉS MAILLES TISSÉES ET TRICOTÉES
Manchons de protection en arboriculture, espaces verts, viticulture Filets à ramer et tuteurage horizontal, maille d‘ombrage
Ronda de Collsabadell,11 - Poligono Industrial - 08450 Llinars del Vallès (Barcelona) Espagne Tél. : +34 938 425 700 - Fax : +34 938 425 701 - info@intermas.com - www.intermas.com
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tion et des consommateurs, et après la phase de tests agronomiques, elle doit subbir des tests en filière : l’avis des expéditeurs, importatteurs, grossistes et distributteurs compte, tout comme il convient de mener des tests avec des panels de consommmateurs, et des tests granddeur nature en magasin. A noter qu’Internet et les résseaux sociaux sont devenus des outils indispensables pour se rapprocher davanttage du consommateur et de ses besoins. Ainsi, au delà de l’aspect purrement gustatif, les consommmateurs réclament plus de praticité, ce qui se traduit par la demande de produits facilles et rapides à préparer, voirre déjà préparés, et présenttant peu de déchets. Ils sont aussi désormais très sensibbles, autant au prix de leur achat, qu’à la valeur qu’il va représenter pour eux : percception de sa qualité, de sa sécurité, et de l’image qu’ils ont d’eux-mêmes comme acheteurs. Un nouvel article doit donc répondre à ces quatre critères : qualité perççue, praticité, valeur perçue et prix. De plus, le nouveau produit doit aussi répondre à des besoins classiques de la filière : qualités logistiq-
ques, bonne conservation, absence de déchet… Ainsi, a-t-on vu passer la commercialisation de la pomme de terre en Europe de l’universel sac de 25 Kg de Bintje terreuse aux filets de 2,5 kg de pomme de terre lavvée pour frites, purée ou grattin, en passant par une forte revalorisation du prix au déttail. Cette segmentation très originale par l’usage final du produit se retrouve dans la promotion de la tomate Inttense® pour les consommatteurs, selon l’usage qu’ils en feront : pour les sandwiches en Angleterre, pour la soupe aux Pays bas, les kebabs en Turquie, la ratatouille en France et le gazpacho en Espagne. En s’adressant spécifiquement aux clients aimant cuisiner, on valorise leur propre talent et l’attenttion qu’ils vont apporter aux ingrédients qu’ils utilisent. Ils reconnaitront aisément le bénéfice à utiliser la tomate Intense® pour ces recettes en particulier. Le marketing doit être cohérent avec ce possitionnement, et le
conditionnement doit portter un message clair et éviddent pour l’acheteur. Une marque peut être un signe de succès à condition d’être suffisamment exposée (vollume minimal), et d’être associée à une qualité recconnue. La pastèque sans pépin Fashion, par exemple, a réussi à emporter 30% du marché espagnol grâce à la combinaison d’un marketing efficace et d’un contrôle de qualité sévère qui garantit la satisfaction de l’acheteur. Le développement rapide de la restauration hors foyers, la multiplicité de ses modèles (restauration à tabble, cantine, fast food, sandwwicherie…) crée aussi de nouveaux besoins très spéccifiques. Si ces métiers sont connus pour être soumis à de fortes contraintes de prix, ils peuvent également valorriser des caractéristiques des produits différentes de celles réclamées par la distribbution : conservation, rendemment, aptitude à la découpe mécanique, à se mélanger à d’autres ingrédients, tennue à l’assiette, rapidité de
cuisson, consistance, capaccité de décoration …, en sont des exemples. La RHD ( restauration hors domiccile) dispose d’un approvissionnement spécifique en ce qui concerne l’épicerie ou les surgelés. Par contre, leur approvisionnement en produits frais reste presque identique à celui de la GMS (grande et moyenne surfface). Cela représente une opportunité pour des prodduits différenciés, telle par exemple la gamme de légummes frais pour sandwiches développée par Nunhems (tomate Intense®, laitue Multileaf®, concombre Rennoir et oignon Vaquero), qui combine efficacité, sécurité, attractivité et goût, pour des sandwiches toujours frais, comme s’ils venaient d’être fabriqués. L’alimentation, au delà d’un besoin primaire, reste un plaisir et un lien social dans beaucoup de sociéttés. La diversité des cuisinnes, d’une culture à l’autre, si elle complique parfois la tâche du fournisseur, reste une formidable occasion de développer des fruits et légumes bons et sains, si nous n’oublions pas que leur destination est d’être les ingrédients de la création d’un repas. Agriculture du Maghreb
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PHYTOSANITAIRE
Santé animale et végétale, Quels points communs, quelles différences ? Source : INRA France
Pour sécuriser les productions, la gestion de la santé animale et végétale a reposé, ces dernières décennies, essentiellement sur l’utilisation de pesticides pour les plantes, d’antibiotiques et antiparasitaires pour les animaux. Outre l’effet négatif des apports excessifs de ces molécules sur l’environnement et la santé humaine, l’usage induit à terme l’apparition de résistances chez les pathogènes, obligeant à rechercher sans cesse de nouveaux principes actifs. C’est pourquoi on privilégie aujourd’hui une approche dite «intégrée» de la protection, qui ne cherche plus systématiquement à éradiquer, mais plutôt à maîtriser les maladies. La stratégie consiste à associer plusieurs méthodes de lutte, curatives, mais surtout préventtives (développer la résistance de l’hôte et agir sur les conditions de culture et d’élevage). Cela suppose une bonne connaissance des maladies, une surveillance efficace des épidémies et une grande attention sur le terrain.
L
es grands types de pathoggènes sont les mêmes, un virus reste un virus, qu’il infecte un animal ou une plante. En revanche, les défenses de l’hôte agressé ne sont pas équivalentes : les anticorps, ou les globules blancs « tueurs », armes décisives chez les animaux, n’existtent pas chez les plantes. La notion de santé diffère un peu : pour les animaux, plus qu’une abssence de maladie, elle englobe aussi un état de bien-être. L’approche est plus individuelle. Alors que le pathollogiste végétal raisonne au niveau des populations : si une plante est
malade, c’est le champ qui est mallade. Sauf exception, on ne soigne pas une plante individuellement, comme on peut le faire pour l’animmal. Quoique en santé animale, l’approche populationnelle se dévelloppe aussi. Des premiers résultats montrent que l’on utiliserait globallement moins d’antibiotiques si on pouvait les administrer très précoccement à tout le troupeau dès l’appparition des tout premiers symptômmes chez un individu, plutôt que de traiter seulement les animaux qui ont déclaré la maladie. Cette strattégie, appelée métaphylaxie, sera utilisable si l’on arrive à détecter
très précocement les signes d’une infection dans un élevage. C’est un défi de recherche.
Un usage raisonné de la chimie L’usage des traitements est raisonné pour tendre vers un équilibre qui préserve la santé des animaux et un niveau de dégâts acceptable dans les cultures, le tout sans effet négattif sur la santé humaine. Le premier niveau d’action consiste à affiner les doses et seuils d’intervention, à combiner des molécules à modes d’action différents et à alterner les applications dans l’espace et dans le temps. Les progrès réalisés dans la connaisssance des génomes permettent d’accéder à des gènes de résistance aux agresseurs tant chez les plantes que chez les animaux, ce qui facilite la sélection des individus résistants. Cependant, une fois ces résistances fixées dans les variétés végétales ou les races animales, il est important de savoir les gérer avec parcimonnie, car les pathogènes à leur tour développent des stratégies pour les contourner. Il existe deux types principaux de résistance : - la résistance dite « qualitative », à un seul gène, est plus facile à séllectionner mais aussi plus facile à contourner par l’agresseur. - la résistance dite « quantitative », à plusieurs gènes, plus complexe à sélectionner, est plus difficile à contourner, mais présente parfois un niveau insuffisant du fait d’intteractions génotypes/environnemment. La stratégie consiste donc à combinner ces deux types de résistance.
Vaccination des plantes !! Chez les plantes aussi, il existe une sorte de vaccination. A l’instar du système immunitaire des animaux, elles possèdent un ensemble de mécanismes de défense, qu’elles act-
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Santé animale et végétale Du gène au verger Protéger le pommier de la tavelure
Les progrès réalisés dans la connaissance des génomes permettent d’accéder à des gènes de résistance aux agresseurs tant chez les plantes que chez les animaux, ce qui facilite la sélection des individus résistants.
tivent lorsqu’elles détectent certainnes molécules émises par les agressseurs (appelées éliciteurs). L’arsenal mis en action n’est, en revanche, pas spécifique de l’agresseur. Il compprend entre autres le renforcement de la paroi, la réaction hypersensible (sacrifice des cellules touchées) et la production de molécules antimicrobbiennes. Pour les chercheurs, l’enjeu est de décrypter les bases molécullaires et génétiques de ce dialogue hôte-pathogène. In fine, il s’agit de concevoir des traitements prévventifs en choisissant les éliciteurs qui stimulent le plus efficacement les défenses naturelles. Des essais concernant une espèce de grand intérêt économique : la vigne, ont d’ores et déjà pu montrer la pertinence de cette démarche dans la lutte contre les agents du mildiou et de la pourriture grise. Des essais au vignoble sont en cours pour déterminer les adjuvants qui permettent la meilleure pénétration de l’élicitteur dans la plante.
Comment développer une gestion « intégrée » des maladies ? La gestion intégrée consiste à coorddonner judicieusement plusieurs méthodes, préventives et curatives, avec un concept qui vise plutôt la maîtrise des agents pathogènes. Cette gestion intégrée s’impose de plus en plus pour éviter les inc128
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convénients de l’usage massif de pesticides ou de médicaments, à savoir l’apparition de résistances chez les pathogènes, la pollution de l’environnement et leurs impacts en matière de santé des planté, des animmaux et de l’homme. Mais pour cela, il faut aussi faire des recherches « intégrées », en rapprocchant non seulement les disciplines de la biologie entre elles (physiologgie, génétique moléculaire, écologgie, modélisation, etc.), mais aussi les sciences sociales. C’est particullièrement important car la gestion intégrée requiert l’adhésion des acteurs :
elle peut apparaître plus complexe pour l’agriculteur ou l’éleveur. Combiner plusieurs parammètres demande plus de technicité, plus de disponibilité qu’appliquer un traitement standard. Il s’agit également d’étudier les freins et les verrous organisationnnels. Si, par exemple, on préconise une interculture pour éviter une maladie sur la culture principale, il faut s’assurer de l’existence d’une
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La tavelure, provoquée par un champignon, peut causer en l’absence de traitement jusqu’à 100% de perte dans les régions touchées. En effet, les fruits tavellés sont tachés et déformés et ne peuvent pas être commercialisés en catégorie 1.Pour le pommier, les chercheurs de l’INRA France parviennent, dans certaines condittions expérimentales, à réduire les traitements fongicides contre la tavelure de près de la moitié par an. Les systèmes de culture mis au point, applicables aussi bien en agriculture conventionnelle qu’en agriculture biologique, asssocient des pratiques culturales (taille des arbres, élimination des feuilles tombées qui sont sourcces de la maladie à l’intersaison) avec la plantation en mélange de variétés peu sensibles et de variétés résistantes. D’autre part, de nouvelles variétés combinant différents facteurs de résistances (qualitative et quantitative) sont en cours de sélection. Des modèlles mathématiques permettent de déployer ces différentes variétés dans les bassins de production de manière à retarder l’adaptation des pathogènes. Les chercheurs essaient actuellemment d’identifier les gènes impliqqués dans l’interaction hôte-patthogène. Pour cela, ils cherchent à caractériser les gènes qui ont évolué conjointement chez les deux organismes depuis la dommestication du pommier en Asie il y a environ 5000 ans. La disponnibilité très récente des séquencces complètes des génomes des deux partenaires permet maintennant d’envisager la comparaison globale des génomes actuels du champignon d’une part, du pommmier d’autre part, avec ceux de leurs ancêtres respectifs, que I’on trouve encore au Kazakhstan et en Chine occidentale.
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Santé animale et végétale
Pourritures blanche et grise Vers une gestion durable ? Le séquençage et l’analyse du génome des champignons responsables de la pourriture grise de la vigne et de la pourriture blanche du colza viennent d’être achevés par un consortium de chercheurs internationnaux dirigé par l’INRA et associant le CEA-Genoscope, le CNRS, le CIRRAD et les universités de Provence, de la Méditerranée et de Lyon. Ces recherches contribuent à expliquer la capacité de ces champignons à infecter de nombreuses plantes. A terme, l’étude de ces génomes permmettra de mettre au point de nouvelles méthodes de lutte intégrée contre ces deux pathogènes majeurs.
P
Pourriture grise de la vigne
ourriture grise et pourrriture blanche sont deux maladies qui touchent des plantes d’intérêt agronomique (tournesol, oignon, vigne, tomate, colza…) aussi bien lors de leur culture qu’après récolte. Elles sont provoquées par des champignons microscopiques, respectivement Sclerotinia sclerotiorum et Botrytis cinerea. Ces deux espèces très procches ont la particularité de tuer rappidement les cellules végétales lors de l’infection, facilitant la colonisattion des tissus morts. On parle alors
de pathogènes nécrotrophes. A l’échelle mondiale, pourritures grise et blanche engendrent des pertes économiques considérables et génèrent des coûts importants de production liés à l’application de traitements fongicides. Par ailleurs, de nouvelles réglementations impposent de trouver des alternatives à la lutte chimique. Dans ce contextte, une meilleure compréhension des mécanismes d’infection des plantes par ces champignons est essentielle. Pour comparer S. sclerotiorum et B. cinerea et mieux comprendre les mécanismes de leur pathogéniccité, le séquençage de leurs génommes a été réalisé. L’analyse de leurs gènes montre qu’ils possèdent un arsenal impressionnant d’enzymes leur permettant de dégrader facillement la pectine dont ils se nourrrissent. Cette caractéristique est à Pourriture blanche du colza
mettre en relation avec le fait qu’ils se développent essentiellement sur les parties aériennes et les fruits des plantes riches en pectine (colza, vigne, fraise). La plupart des gènes associés à l’infection sont simmilaires entre ces deux espèces, y compris ceux impliqués dans la déggradation des parois végétales. Il existe néanmoins des singularrités importantes. Les gènes du métabolisme secondaire, c’est-àdire impliqués dans la production de molécules bioactives (toxines, signaux, antibiotiques), sont deux fois plus nombreux chez B. cinerrea que chez S. sclerotiorum. Cette diversité pourrait conduire à des mécanismes infectieux différents (toxines nécrosantes chez Botrytis). Les deux espèces diffèrent égalemment dans leur mode de reproducttion sexuée, S. sclerotorium étant auto-fertile (homothalisme) tandis que B. cinerea exige un partenaire sexuel de type opposé (hétérotthalisme). Ceci s’explique par des différences majeures observées dans la séquence et l’organisation des gènes impliqués dans ce proccessus. En pratique, ces différences de reproduction ont un impact impportant sur l’épidémiologie et les méthodes de contrôle susceptibles d’être développées à l’encontre de ces deux champignons. L’analyse de ces génomes apportte des informations importantes sur la manière dont S. sclerotorrium et B. cinerea ont évolué. Plus encore, elle jette les bases d’analyses fonctionnelles suscceptibles d’expliquer le caracttère nécrotrophe de ces champpignons et les particularités de leur reproduction, ces deux factteurs contribuant à leur caracttère infectieux. A l’avenir, l’étude approfondie des mécanismes moléculaires intervenant dans le caractère nécrotrophe de ces champignons devrait permetttre de développer de nouvelles méthodes de lutte intégrée pour une gestion durable de ces maladdies. Source : INRA France
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Produit
Conduite culturale des petits fruits rouges Fraisier, framboisier et myrtillier A. Bamouh, A. Ezzahouani, A. Chamekh - IAV Hassan II, Rabat Au cours des dernières années, le Maroc s’est considérablement investi dans la consollidation de sa réputation dans de nombreux pays de l’Union Européenne en tant que fournisseur fiable de fruits et légumes de haute qualité, particulièrement durant les mois d’hiver où la production horticole au sein de ces pays est à son plus bas niveau. Les exportateurs marocains sont désormais capables de répondre à la demande du consommateur européen en termes de qualité, de sécurité et de prix raisonnables.
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’est dans ce cadre que la filière des petits fruits rouges, en particculier la fraise, a connu un net essor pendant les deux dernières décennies, princcipalement dans les périmètres agricoles irrigués du Loukkos et du Gharb. La fraise y occupe actuellemment une superficie d’environ 3.000 ha, avec une production avoisinant les 130.000 tonnes, dont la majeure partie est produite dans la région
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du Loukkos (81% de la superficie et 83% de la production nationale). Le fraisier fait partie des principales cultures d’exportations. Il joue un rôle substantiel dans le développpement socio-économique de ces deux régions dans la mesure où il est considéré comme une culture rentable et génératrice d’emplois. Toutefois, comparé aux autres culturres d’exportation, il se distingue par un manque de diversification des produits offerts au consommateur
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européen. En effet, l’offre est restée pendant longtemps dominée par la variété Camarosa. Mais, avec la mondialisation des échanges et le risque de perte de parts de marché, certains professionnels ont senti la nécessité de diversifier la gamme des petits fruits destinés à l’export. C’est dans cette perspective, que certains producteurs ont entamé un programme de diversification visant l’introduction de nouvelles variétés de fraisier dotées de perfformances supérieures, notamment en termes de précocité, de qualités organoleptiques et de conservattion. Néanmoins, cette stratégie a des limites dans la mesure où elle ne permet que de rallonger la pérriode d’exportation de quelques semaines et d’accéder à des segmments de marché supplémentaires. D’autres producteurs ont exploré des voies de diversification différrentes en introduisant de nouvellles espèces fruitières à très haute valeur ajoutée et très demandées sur les marchés européens : les pettits fruits rouges. Ce groupe inclut une gamme diversifiée d’espèces arbustives fruitières et qui sont surtout cultivées dans les zones tempérées froides : framboisier, cassissier, groseillier, myrtillier et mûrier. Ces espèces ont pris une impportance grandissante pendant les 10 dernières années en raison des possibilités d’extension de leurs cultures dans les zones ayant un climmat à hivers doux, comme les pays du bassin méditerranéen. Parmi ces espèces, trois sont particulièrement prisées par les producteurs- exporttateurs des fruits, en raison de la
Doses d’utilisation et DAR Cultures
Maladies
Vigne
Botrytis
Fraisier Tomate
Haricot vert
Pêcher
Doses
Botrytis
150 g/hl
Botrytis
75 g/hl
Botrytis
Moniliose
D.A.R
3 jours
150 g/hl
14 jours
75 g/hl
7 jours
100 g/hl
3 jours 3 jours
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Petits fruits rouges demande mondiale grandissante, il s’agit du framboisier, du mûrier et du myrtillier qui s’adaptent parfaittement aux conditions agro-climattiques du Maroc. Lors de la campagne 2010/11, les superficies cultivées en framboises et en myrtilles dans le périmètre du Loukkos étaient respectivemment de 225 ha et 175 ha, les exploitations étant concentrées dans la zone côtière.
Pour la culture du fraisier, l’échanttillon a porté sur 20 exploitations choisies sur la base de leur représenttativité géographique (80% pour le Loukkos et 20 % pour Gharb), leur taille (de 5 à 87 ha) et leur statut (fammiliale ou entreprise). Pour le framboisier et le myrtillier, nouvellement introduites, l’enquête culturale a été effectuée auprès de deux sociétés privées : une société esppagnole et une société australienne.
Le fraisier
Introduit au Maroc en 1930, le fraissier a été implanté un peu part-
La prodc duction de fraises est favorisée essentiellement par de bonnes conditions météo, le respect d’une bonne conduite et la maîtrise de la fertigation.
Enquête
Cette première partie de l’article va se limiter à une présentation du secteur des fruits rouges au Maroc. Dans le prochain numéro, nous publierons les résultats d’une enquête sur les pratiques culturales adoptées par les producteurs de fraise, de framboise et de myrtille au Maroc. Le but étant de mettre en évidence les décisions techniques et choix adoptés pour chacun des stades de la culture, de la plantattion jusqu’à la récolte.
tout dans le pays, là où le microclimat permettait sa culture, et a longtemps été conduit suivant des techniques traditionnellles. Au début des années 1980, les régions du Souss et de Larache prodduisaient près de 4000 t/an. Mais en 1985, cette production chuta considdérablement pour atteindre 1600 t/an, pour une superficie de 80 ha seulement, à cause notamment des coûts inhérents au transport à l’exportation. A partir de 1989, la région du Gharb a connu à son tour une expansion de la culture de la
fraise, mais sans amélioration notabble des rendements. Au cours de la dernière décennnie, les superficies consacrées à la fraise dans le Loukkos et le Gharb n’ont cessé d’augmenter, grâce à l’importance des investissements réalisés et à l’amélioration de la technicité des exploitations. Ces dernières campagnes, les superficcies se sont stabilisées autour de 3000 ha, dont 81% dans la région du Loukkos et 19% dans le Gharb. La production est répartie entre l’exportation en frais qui a lieu enttre octobre et mars, le surgelé qui prend la relève et le marché local qui devient de plus en plus demandeur (frais, confitture, …). De nombreuses variétés sont à la disposition du prodducteur, le choix étant dicté par les objectifs de producttion, avec un profil variétal toujours dominé par la Camarosa (autour de 50% des superficies) utilisée depuis 1995, même si elle présente de nombreuses limites (tardive : janvvier-juin, qualité : déformation des fruits). Cependant, elle est adaptée aux années sèches, supporte la challeur et convient bien au surgelé. Mais le profil variétal se diversifie de plus en plus avec des variétés précoces ou tardives pour rallonger le cycle, et d’autres plus goûteuses ou générant moins d’écarts, etc. A noter que depuis quelques années, et à l’instar de la framboise, des var-
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riétés protégées plus performantes sont fournies par les grands grouppes espagnols ou européens aux agriculteurs marocains travaillant sous contrat. Cette formule assure un avantage certain à ces groupes et limite les producteurs et exporttateurs marocains qui ne peuvent payer des royalties sur de petites superficies. Cependant, pour l’insttant les superficies concernées sont encore limitées : 100 ha environ. En plus de la dépendance de l’Esppagne (notre fournisseur, client et principal concurrent), l’importation des plants représente une sortie impportante de devises qu’on peut esttimer entre 200 et 300 millions de dh/an. Deux types de plants sont utilisés, les plants en motte qui sont facturés 2,10 à 2,20 dh l’unité et les plants à racines nues qui ne coûtent que 1 dh à 1,10 pièce. Actuellement, la production se fait à 80% sous petits tunnels et à 20% sous grands tunnels. Ces derniers prenant de plus en plus d’importtance en raison des avantages qu’ils procurent et certains grands producteurs sont même arrivés à 70% de leurs exploitations. Selon les professionnels, si la rentabilité de la culture le permet, dans 4-5 ans les grands tunnels domineront le paysage. La production de fraises est favorissée essentiellement par de bonnes conditions météo, le respect d’une bonne conduite et la maîtrise de la fertigation. Par contre l’excès de pluies, les fortes amplitudes thermmiques, sont les facteurs limitants les plus important, de même que
Les fraisicultteurs travaillant en partenariat avec les grouppes étrangers installés au Maroc, doivvent suivre les consignes de production, de récolte et de conditionnemment.
les coûts de production qui sont en constante augmentation (enggrais x3, plastique, etc.). Les fraisiculteurs travaillant en parttenariat avec les groupes étrangers installés au Maroc, doivent suivre les consignes de production, de récolte et de conditionnement. Des contrôles sont effectués par les stations qui, depuis quelques années, assurent l’encadrement par des ingénieurs espagnols qui s’occupent du suivi de la conduite, la fertilisation raisonnée, le choix des produits à utiliser, la rationallisation des coûts, le diagnostic par analyses du sol et foliaires, etc. Cette collaboration, ajoutée aux normes imposées pour l’export, entre autres, ont permis l’élévation progressive du niveau de maîtrise du processus (production, protecttion phytosanitaire, …) et de la technicité des producteurs dont plusieurs sont des agronomes. A noter que les exportations maroc-
caines ont augmenté pendant les dernières campagnes, d’une part pour répondre à la demande europpéenne et d’autre part du fait de l’installation au Maroc de grandes firmes européennes qui ont investi dans des unités de conditionnemment et de congélation, et mis en place des structures intégrant des groupes de producteurs qui leurs sont affiliés. D’après les données de l’EACCE, les exportations en frais ont augmenté régulièrement depuis 1990 et se situaient entre 20 et 27.000 t au cours des dernièrres années, avec cependant une baisse sensible lors des deux dernnières campagnes. Avec 99,95% des tonnages, l’Union Européenne est notre client quasi unique. La France occupe la premmière position avec 58%, suivie par l’Allemagne (15,7%), l’Angletterre (14%) et l’Espagne 11,8% (moyenne sur 5 ans). Le 0,5% resttant étant réparti entre les autres pays européens et les pays du golf.
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OLÉICULTURE
Le pas de deux de l’oléiculture marocaine Abdelmoumen Guennouni
par l’entrée en production de nouvelles superficies plantées au cours des dernièrres campagnes. Sur le plan climatique, le ministère de l’agriculture indique que la campagne 2010-2011 a été marquée par des condittions climatiques favorables. Ainsi, les températures étaient presque idéales pour la floraison et le cumul pluviométriqque national moyen a atteint 525 mm, soit +39% par rapport à la normale et -15% par rapport à la campagne précédente. Concernant les superficies, l’oliveraie marocaine a atteint cette année, d’après les chiffres du ministère, 920.000 ha dont 720.000 en production. A signaler que les responsables marocains (PMV) pensent dépasser 1.220.000 ha à l’horizon 2020 avec une cadence réalisée depuis 2007 de 40.000 ha par an en moyenne. Le tonnage d’olives prévu cette campaggne devrait assurer une production de 100.000 t d’huile et 60.000 t d’olives de table, contre respectivement 160.000 et 90.000 t en 2009-2010.
L’olivier, représentant plus de 50% de l’arboriculture du royaume, est le symbbole de l’ancrage du Maroc dans l’environnement méditerranéen. Sa culture a connu une évolution importante au cours de la fin du siècle dernier et du débbut du 21ème. Cependant, devant les contraintes auxquelles fait face la production nationale d’huile d’olive et d’olives de table (rentabilité, c concurrence internationale, faiblesse des aides publique, faib- L’export d’huile d’olive en panne ? ble technicité du secteur traditionnel, …), on se rend compte Quant à l’huile d’olive, les exportations sont très fluctuantes et dépendent essqu’il y a loin de la coupe aux lèvres. sentiellement de la demande mondiale.
A
près deux camppagnes record de près de 1,5 Mt (en hausse de 102% par rapport à la moyennne des cinq dernières années), la production d’olives cette année serait assez moyenne. En effet, d’après les premières estimations du ministère de l’agriculture, l’oliveraie nationnale devrait produire 1,2 à 1,3 Mt et autour de 800-900.000 t, d’après M Noureddine Ouazzani, responsable de l’agropole olivier de l’ENA de Meknès (Figure 1). Malgré le bon état sanittaire des arbres, ce résultat, inférieur à la moyenne (1,2 Mt) peut être
expliqué par le phénomène d’alternance, par les excès de précipitations de la campaggne précédente, ainsi que le non respect de l’itinéraire technique par les petits productteurs (voir encadré). D’après le ministère, ce tonnage global cache des différences entres régions dues aux conditions climatiques régionalles. Ainsi, le Tensift, le Haouz, Chichaoua, Essaouira, …, n’ont pas subi de problèmmes particuliers et ont enregistré une augmentation de leur production, essenttiellement irriguée. Au contraire, d’autres régions ont enregistré une baisse siggnificative comme Tadla (chergui), Fès Boulmane, Tanger-Tétouan (manque de pluies depuis juin), alors que les autres zones de production (Meknès, …) ont enregistré une légère baisse, due au phénomène habituel d’alternance. Cette baisse de production serait compensée
Ainsi, à quelques exceptions près (38.681 t en 2010-11 et 19.329 t en 2009-10, suite à la prime à l’export de 2 dh/kg), les expportations marocaines ont été quasi nullles pendant de nombreuses campagnes (entre 2.000 et 4.500 t, selon les données du Conseil Oléicole International, Figure 2). Pour les professionnels, c’est le cours mondial qui pose problème surtout qu’il n’y a pas de subvention à la production d’huile au Maroc. On ne peut donc pas être compétitif sur le marché internationnal vu les subventions accordées à l’huile d’olive dans d’autres pays. Cette année, le prix sur le marché international pourra tourner autours de 2 à 2,2 euros/kg, pour l’extra vierge, alors qu’elle coûte plus aux unités de production marocaines. A notter que les prix en Europe sont tirés vers le bas en raison de la crise et de la forte production espagnole annoncée. Autre évolution signalée par le ministère, le Maroc commence à se placer dans le segment de l’huile extra vierge, la mieux
Figure 1 : Sources : MAPM. 136
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(2011-12 : Prévisions de professionnels)
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OLÉICULTURE
Figure 2 : Source : Données COI NB : 2009-10 : provisoire et 2010-11 : prévisions
cotée commercialement, puisqu’il est arrrivé à en exporter 5.000 t et prévoit de passer à 10.000 cette année.
De l’export à l’import d’huile d’olive Même si on ne peut pas encore avancer de chiffres précis, certains opérateurs profitent de la situation actuelle en Tunnisie pour importer de l’huile d’olive à des prix intéressants. Cette opération est rendue possible grâce à l’accord quadripartite Maroc, Tunisie, Jordanie, Egypte avec l’UE, qui n’impose pas de règgle d’origine. Selon les professionnels, si ces huiles sont réexportées comme origgine Maroc cela risquerait de perturber
le marché national. Côté prix, certains avancent 18-19 dh le kg importé (1,60-1,70€) alors que le coût de production au Maroc est plus élevé. En effet, vu le prix actuel de l’olive de 3-4 dh/kg (jusqu’à 5) et que 1 kg d’huile néccessite 6 kgs d’olives le prix de revient risqque de dépasser 20 dh/kg (plus les frais de trituration, transport, etc.). A l’échelon mondial les prévisions 2011 du COI (Conseil oléicole international) s’attendent à une légère baisse de 2,5% par rapport à 2010 avec une producttion mondiale de 2,95 Mt. Quant aux prévisions d’exportations pour cette campagne, elles se situeraient autour de 707.000 tonnes, en hausse de 5% par rapport à la campagne précédente. L’UE s’accapare un quota de 438.000 tonnes, suivie de loin par la Tunisie dont les expportations sont estimées à 90.000 tonnnes, la Syrie avec 50.000 tonnes, le Maroc avec autour de 40.000 tonnes et la Turqquie avec 38.000 tonnes.
Exportations d’olives de table : classement en recul Dans le domaine des olives de table, et après avoir longtemps occupé la deuxièmme place d’exportateur mondial après l’Espagne, avec des moyennes entre 60
et 65.000 t, soit 10,7% du marché monddial (Figure 3), le Maroc a été dépassé deppuis 2006-07, par l’Egypte et l’Argentine, pesant respectivement 11,3 et 13,2%. Cependant en 2010-11 les exportations nationales ont atteint 69.127 t, ce qui lui a permis de grimper d’une place dans le classement des exportateurs aux dépens de l’Egypte A signaler que les exportations de conserves d’olive ne dépendent pas de la production, mais de la demande des marchés et varient peu d’une année à l’autre. Cette année, la production est carractérisée par un calibre meilleur que la
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Figure 3 : Source : Données COI NB : 2009-10 : provisoire et 2010-11 : prévisions campagne précédente, prometttant des prix plus intéressants.
Les rendements évoluent peu Malgré l’intensification des nouvvelles plantations, la conduite de l’oliveraie nationale reste dominnée à 95% par l’extensif avec la variété population, la «picholine marocaine», utilisée pour une double fin : huile et conserve. Ainsi les rendements restent quasi stationnaires depuis de nombreuses années entre 1 et 2 t/ha. Par contre, pour des densittés supérieures à 300 plants/ha, on a commencé à enregistrer des rendements intéressants qui, pour certaines densités (hautes), peuvent atteindre 10 à 12 Tonnnes/ha. Cependant, ces résultats restent de loin inférieurs à l’Esppagne où ils peuvent dépasser 20 t/ha. Pour le professeur Ouazzani, ‘‘il y a un grand effort à faire pour la promotion de la consommation de l’huile d’olive sur le marché natc tional et international pour une meilleure rentabilité de la filière. Il faut toujours garder à l’esprit que 5% seulement de la population mondiale consomme de l’huile d’olive. Il y a donc de grandes oppc portunités pour cette filière.’’
Développer la production et la consommation nationales
L’oléiculture marocaine est dominnée par les petites exploitations, difficiles à moderniser. Ainsi, sellon les données du recensement général de l’agriculture de 1996, près de 50% des exploitations ont une superficie inférieure à 3 Ha et la moyenne des oliveraies est de 0,5 ha. La conduite de ces exploitations est réduite à sa plus simple expression : presque pas
d’irrigation, de fertilisation, de taille, de traitements, récolte arttisanale par gaulage, renforçant l’alternance et compromettant la production de la campagne suivante, … Plusieurs facteurs peuvent expliqquer ces négligences, à commenccer par le manque de motivation pour les petites superficies, le financement, l’absence d’encaddrement, et d’organisation proffessionnelle, … Ces lacunes indiqquent les grandes potentialités d’amélioration de la production nationale. Alors que le marché mondial est demandeur d’huile d’olive de qualité vierge extra, le marché marocain est approvisionné en grande partie par le circuit artisannal, les maâsras, dont le produit est considéré par les normes intternationales, comme de l’huile lampante impropre à la consommmation. Par ailleurs, la consommmation d’huile d’olive par les marocains reste très faible et ne dépasse guère 2 kgs par personnne/an (contre 6 kg pour les Tunissiens, 12 kg pour les Espagnols, 14 kg pour les Italiens et 16 kg pour les Grecs). Il faut rappeler que pendant des siècles, et jusqu’aux années 60, l’huile d’olive a été la principale source des besoins en huiles alimentaires des Marocains et que les huiles de graines représentent aujourd’hui plus de 85 % de la consommation totale en huiles alimentaires du Maroc, dont près des 4/3 sont importées. Les professionnels estiment que, pour développer cette filière, le marché national reste à développper, en réglementant le secteur et en favorisant le produit condittionné, par une subvention à la consommation afin de limiter la vente en vrac qui n’offre aucune garantie au consommateur. Agriculture du Maghreb
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OLÉICULTURE
Chine : un marché
émergent pour l’huile d’olive Yvette Lazerri, Enseignant-chercheur, Université Paul Cézanne, Aix en Provence L’olivier a façonné, au fil des millénaires, les paysages, l’histoire, la culture et la gasttronomie du bassin méditerranéen, qui reste toujours sa terre de prédilection avec 80% des plantations mondiales, mais aussi le coeur productif et commercial de l’huile d’olive (près de 80% de la production et de la consommation mondiale). Cependant, la filière oléicole connaît des bouleversements majeurs, depuis deux décennies: dimminution quasi générale de la consommation par habitant dans les pays méditerrranéens alors qu’elle augmente dans les autres pays (Etats-Unis, Australie, Canada, Suisse, pour les plus significatifs); émergence de nouveaux pays producteurs : l’Arggentine et l’Australie se placent respectivement en 11ème et 13ème position des producteurs d’huile d’olive dans le monde; développement de la concurrence dans tous les marchés (grande consommation et niches); diversification des produits, amélioration de la qualité...
D La qualité et la marque sont les facteurs décisifs de l’acte d’achat pour la clientèle aisée.
ans ce paysage en mutation, une attention particulière doit être portée à la Chine qui peut constittuer une cible intéressante pour l’industrie oléicole méditerranéenne. Sa dimmension démographique, les changements de comportement alimentaire sous l’effet de l’amélioration des conditions de vie, de l’ouverture de l’économie à l’international, de l’accès aux voyages… ainsi que l’enggouement récent des chinois pour l’huile d’olive en font un marché aux grandes pottentialités et déjà une zone de commerciallisation qui compte sur le marché oléicole international.
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Son salon annuel « Oil China » organisé à Shanghai depuis 2004, est présenté comme la « vitrine pour l’industrie oléicole monddiale » et serait en train de devenir la porte d’accès pour les entreprises qui souhaitent pénétrer ce marché en pleine croissance. En 2010, le salon a attiré de nombreux pays producteurs (Espagne, Portugal, Grèce, Jorddanie, Tunisie, Australie), mais également des opérateurs chinois et ceux des pays limitrophes. L’organisation du concours intternational « Olive Asia » dans le cadre du SIAL China à Shanghai confirme l’intérêt porté par la Chine à l’huile d’olive. Si l’Italie, prix du « Golden Olives » 2009 et 2010, se
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dispute avec l’Espagne les premières placces, la Grèce, le Portugal et la France occuppent des positions honorables. Le concours révèle aussi l’ascension des nouveaux prodducteurs que sont le Chili et l’Australie, dont les huiles obtiennent des mentions.
L’huile d’olive en Chine : un engouement certain mais une place encore marginale L’huile d’olive est de plus en plus prisée par les chinois. Ses vertus nutritives et ses bienffaits reconnus pour la santé (prévention du diabète, des maladies coronariennes et carddio-vasculaires, du cancer, de l’ostéoporose), la rendent de plus en plus populaire auprès d’une population au pouvoir d’achat impportant, que ce soit pour sa consommation personnelle (60%) ou pour offrir (40%). La qualité et la marque sont les facteurs décissifs de l’acte d’achat pour la clientèle aisée. Cela explique que la demande porte pour l’essentiel sur l’huile d’olive extra vierge (67% de la consommation en 2009), loin devvant l’huile d’olive vierge (27%) et l’huile de grignons d’olive (5%). Les standards chinois (Administration générale de supervision de la qualité) distinguent : - L’huile d’olive (HO) : HO extra vierge, HO vierge de qualité moyenne, HO vierge lamppante, HO raffinée, Huile d’olive (mélange) - L’huile de grignons d’olive (HGO) : HGO brute, HGO raffinée, Huile de grignons d’olivve (mélange). Parmi les ambassadeurs de l’huile d’olive en Chine, il faut citer les professionnels de la restauration et de l’hôtellerie haut de gamme. A Beijing, Shanghai et Guangzhou, les restaurants méditerranéens et gastronnomiques ou les hôtels cinq étoiles n’utilissent que de l’huile d’olive extra vierge, princcipalement importée d’Espagne ou d’Italie. Cependant, si les ventes en volume d’huile d’olive s’accroissent à un rythme élevé (35% en moyenne par an de 2004 à 2008), sa place reste encore très marginale parmi les autres huiles. Avec 10.000 tonnes d’huile d’olive consommées en 2008, contre 25 millions de tonnes d’huile comestible, le marché de l’huile d’olive ne représente que 0,04% du total des huiles (3% dans le monde). A cela, plusieurs raisons peuvent être avancées. La production domestique est très faible, l’huile d’olive en vente dans le pays est impportée et donc beaucoup plus chère que l’huile végétale. Pour un produit considéré basique, le prix élevé (10 fois supérieur à celui des autres huiles végétales) est disssuasif pour les particuliers aux revenus modestes et les restaurateurs chinois. Par ailleurs, l’huile d’olive est encore largement méconnue en Chine, sa consommation ne répond pas aux habitudes de la population qui utilise l’huile seulement pour la cuisson. Sa vente dans les supermarchés est récente (moins de 5 ans) et sa consommation reste essentiellement limitée à quelques grandes villes (90% sont écoulés à Beijing, Shanghai, Guangzhou et Tianjin). Enfin, les consommmateurs sensibles à ses vertus ne sont pas encore en mesure de faire la distinction entre les différentes qualités d’huile d’olive,
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OLÉICULTURE
Compte tenu de la demande intérieure grandissante et d’une production domestique faible, la Chine est et restera encore longtemps un marché d’importation (98% de l’huile d’olive consommée est aujourd’hui importée).
réclamant une réglementation sur l’étiqquetage de l’huile importée (qualité, pays, terroirs, appellations). Dans les commercces, des huiles d’olive mélangées côtoient les huiles d’olive vierge ou extra vierge. La date d’expiration est modifiée au transfert des conteneurs de grande en petite quanttité. De plus, la mention « Huile de grignons d’olive » n’apparaît jamais sur le marché chinois, ce qui laisse craindre aux experts que cette huile est reconditionnée comme de l’huile d’olive. Si le marché chinois est le plus gros consommateur d’huile végéttale (pour l’essentiel, soja, palme, arachide, tournesol), par contre la consommation par habitant (15 kg en 2008) est faible en regard de la moyenne mondiale (20 kg). Elle évolue rapidement (10% par an de 2002 à
tée). Les arbres donnent en général peu de fruits, en moyenne 1 ou 2 kg d’olives par an, et jamais au-delà de 20kg (on compte 15 à 50 kg d’olives par arbre et par an en Méditterranée). La production du pays est donc faible, elle se situe autour de 20 tonnes par an depuis les années 2000, et elle est majjoritairement consommée localement. Une aide d’un million de dollars US a été accorddée par l’Etat pour favoriser la plantation d’oliviers dans cette province de l’ouest. Toutefois, un déploiement de la culture de l’olivier à l’échelle du pays ne semble pas réalisable, en raison des conditions géoggraphiques peu favorables mais aussi du manque de compétence professionnelle et de la faiblesse des moyens technologiques et financiers. Compte tenu de la demande intérieure grandissante et d’une production dommestique faible, la Chine est et restera enccore longtemps un marché d’importation (98% de l’huile d’olive consommée est aujourd’hui importée). Elle est principalemment distribuée dans les provinces du Sicchuan, Gansu, Shanxi, Yunnan. Les importattions en volume s’accroissent à un rythme particulièrement élevé (moins de 400 tonnnes en 2001, plus de 10 000 t en 2008, soit près de 60% en moyenne annuelle [Etude COI, 2010]). Les dernières prévisions d’impportation, suivant celles de la demande,
2006), laissant présager une consommation de 30 millions de tonnes en 2015. Si l’huile de soja et l’huile de palme restent ancrées dans les habitudes de consommation, l’huille d’olive peut trouver sa place dans cette dynamique, sous réserve de maintenir un haut niveau de qualité et de pratiquer des prix abordables. Les prévisions de consommmation d’huile d’olive réalisées par la Chine vont dans ce sens, avec 65 000 tonnes en 2012, soit une multiplication par 6 depuis 2008. Le marché chinois est donc une oppportunité pour l’expansion du commerce de l’huile d’olive.
s’élèvent pour 2012 à près de 63 000 tonnnes. Les plus optimistes vont jusqu’à 100 000 tonnes par an d’ici 2015. Depuis 2005, la demande porte essentiellement sur l’huile d’olive extra vierge (70% des importations d’huile d’olive en 2008).
L’huile d’olive en Chine : un marché d’importation
Les premiers oliviers ont été introduits en Chine en 1964. Après des essais infructueux dans la province subtropicale du Yunnan, des oliveraies se développent avec succès dans le sud de la province du Gansu, qui constitue aujourd’hui le haut lieu de la culture de l’olivier du pays. La surface cultivvée en oliviers est actuellement de 20 000 hectares (0,2% de la surface mondiale plant142
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Un positionnement croissant de quelques pays méditerranéens
Trois pays sont leaders sur le marché chinois : l’Espagne (40% des importations chinoises), l’Italie (30%) et la Grèce (20%). La Turquie, la Tunisie et la France se partaggent le reliquat. L’Espagne domine très larggement le marché et entend bien le rester. Sur les 86 marques d’huile d’olive vendues en Chine, sept ont une présence constante dont quatre sont espagnoles. Des efforts de marketing sont réalisés par les productteurs espagnols avec le soutien financier et administratif du gouvernement central espagnol (promotion d’une « Huile d’olive d’Espagne » sur site web…). En 2010, dans le cadre d’un programme d’investissement et de plusieurs accords commerciaux avec
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la Chine, la Grèce a signé un accord commmercial pour la fourniture d’huile d’olive. Par ailleurs, la Tunisie compte faire de la Chine son grand marché d’exportation d’huile d’olive, avec l’installation en 2010 à Jiangsu (près de Shanghai) d’une usine de mise en bouteille d’huile d’olive tunisienne extra vierge. Des services marketing se déploient pour procéder aux développemments nécessaires en marques, packaging, stratégies de lancement et campagnes de communication.
Qualité du produit et communication :
deux éléments majeurs pour atteindre la confiance du consommateur chinois La qualité est un facteur déterminant pour faire progresser la consommation. La notorriété de l’huile d’olive en tant que produit de qualité et la mise en place d’une strattégie de qualité (étiquetage clair et précis sur le produit ; indication de la date limite de consommation, Appellation d’Origine Protégée ; produits issus de l’agriculture biologique…) sont fondamentales mais ne sauraient suffire, pour les pays méditerrranéens, à pénétrer massivement le marcché chinois, d’autant que l’Australie est en train de devenir un concurrent sérieux sur le haut de gamme. Des efforts de communnication conséquents doivent être réalisés pour porter à connaissance l’huile d’olive méditerranéenne en Chine et pour attirer la curiosité des chinois, en demande de prodduits nouveaux. Il s’agit de mettre en avant les atouts de l’huile d’olive méditerranéennne, aux yeux des importateurs comme du grand public, en se positionnant sur le crénneau santé mais pas seulement, car certainnes huiles végétales, souvent moins chères que l’huile d’olive, émergent sur ce marché (huile de canola aux Etats-Unis et au Canadda). Il faut aussi communiquer sur l’olivier et sa culture, la saveur de l’huile d’olive, ses applications dans la cuisine chinoise, les appellations, les millésimes, les variétés, le terroir. Il s’agit enfin pour les pays méditterranéens d’éviter la banalisation, en amennant de nouveaux produits à base d’huile d’olive (tapenade, chocolat….) et en créant de nouvelles saveurs (huiles aromatisées). La concentration des actions sur le marché chinois de l’huile d’olive se situe aujourd’hui sur le haut de gamme, segment sur lequel les pays méditerranéens peuvent justifier d’une expertise et d’une crédibilité, mais cette orientation cible une clientèle aisée. Le marché alimentaire chinois est dicté par les prix. Le prix élevé de l’huile d’olive combbiné à un fort pour les pays méditerranéens européens, tendent à marginaliser l’huile d’olive considérée comme un produit de base et à ce titre jugée trop onéreuse par rapport aux autres huiles végétales. La persppective de pénétrer davantage le marché chinois, impose un conditionnement du produit avec davantage de visibilité sur la qualité, une information sur ses vertus mais aussi des niveaux de prix revus à la baisse au stade du détail. Source : CIHEAM
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FILIÈRE
Première rencontre sur le pommier à Azrou Une amorce pour une filière promotrice des zones montagneuses Soumia Elmahdaoui
Tenue du 15 au 16 octobre à Azrou, sous le thème : « la pommiculture : un pilier incontournable pour un développement durable des zones de montl tagne », la première rencontre du pommier d’Azrou a connu une grande affluence de la part des arboriculteurs. Initiée par l’association Adrar, la Direction Provinciale de l’Agriculture de Meknès-Tafilalet et le Centre Régl gional de la Recherche Agronomique de Meknès, la manifestation était un véritable espace de concertation et d’échange entre les professionnels et les différents acteurs concernés par le développement de cette filière.
E
n plus de conférences scientifiques et techniqques dédiées aux prodducteurs pendant la première journée, des activités sportives, artistiques et culturelles ont été organisées en parallèle, ce qui a donné à la ville une nouvelle dynamique et à la
population locale de nouveaux espoirs quant à l’avenir de cette filière. Une course cycliste a égallement été prévue ainsi qu’un espace d’exposition des pommmes, où chaque producteur a pu mettre en avant sa production. L’organisation d’un concours des meilleures pommes a été par
ailleurs l’occasion pour les prodducteurs de voir et de comparer les performances des différentes variétés.
Le pommier Première source de revenu de la population locale S’étendant sur une superficie de 27.300 ha, le pommier se classe en tête des rosacées fruitières dans les zones de montagne, avec une production globale estimée à 422.000 tonnes et un chiffre d’affaire de près de 1,5 milliards de dirhams. Berceau de la pommiculture, la province d’Ifrane constitue le plus importtant bassin de production de la pomme avec une superficie d’environ 5.200 ha (19% de la superficie nationale) et une prodduction de 114.000 t. Cette activvité y occupe une bonne partie de la population locale par les opportunités d’emploi qu’elle génère à tous les stades du cyc-
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Première rencontre sur le pommier à Azrou
Une gamme complète de fertilisants à votre service
cle cultural, du verger jusqqu’à la commercialisation, en passant par le stockage. Cependant, la production dans la province reste forttement tributaire des aléas climatiques, principalement les gelées et la grêle.
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Grand succès de la rencontre
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Plus de 400 professionnels, principalement des prodducteurs de pommes de la province d’Ifrane, ont suivi avec grand intérêt les préssentations des cadres du ministère de l’agriculture, de l’ONSSA et des cherccheurs portant sur les probblématiques de cette filière ainsi que sur les nouveaux dispositifs prévus dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV). M. Lkezzar Boucheta de la DPA d’Ifrane a souligné les principaux chantiers en cours dans la région, surttout pour la reconversion de la céréaliculture, peu productive localement, en oliveraies ou en verggers de rosacées, cultures plus rémunératrices et qui conviennent parfaitement aux conditions locales. Lors de son allocution, M. Fattni de l’ONSSA a mis l’accent n°55
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sur un problème qui a hanté la majorité des producteurs présents durant les deux précédentes campagnes. Il s’agit de la maladie du feu bactérien qui a détruit à ce jour près de 1.264 ha de poirier et de cognassier. Il a aussi rappelé les efforts dépployés par le ministère en un temps record (environ un an entre les premières apparitions de la maladie et le début des arrachages et incinération) afin de limiter les dégâts et la propagattion, ainsi que les subventtions accordées aux arborriculteurs pour l’arrachage, l’incinération et la replantattion. Ainsi, 1.355 ha ont été arrachés et incinérés (dont 60 ha de cognassier). Ce qui correspond à 82% des verggers touchés. L’opération ayant coûté une enveloppe budgétaire de 3,93 millions dh. Les professionnels invittés ont ensuite suivi avec grand intérêt les présentattions techniques du Prof. M’hamed Hmimina de l’IAV Hassan II et du Dr. Oukabli et Dr. Achbani, chercheurs à l’INRA, portant sur des asppects liés à la gestion des risques phytosanitaires et aux techniques culturales. Ces exposés feront l’objet
d’articles complets dans nos prochaines éditions.
Association ADRAR
L’union fait la force « L’association Adrar a vu le jour en 2009, suite aux dégc gâts conséquents causés par la maladie du feu bactérien, entrainant l’arrachage de centaînes de vergers. Les agricc culteurs sinistrés se sont ainsi regroupés sous une même association : ADRAR (signifie montagne en berbère), afin de défendre leurs causes. C’est ainsi que 1.000 productc teurs ont intégré l’associatc tion, pratiquement tous de la province d’Ifrane, explique M. Maazouzi Abdellah présiddent de l’association. Grâce à l’organisation des agricultc teurs, nous avons pu négocier avec les autorités des indemnc nités de 18.000 dh/ha (3.000 dh pour l’arrachage et 15.000 dh comme subvention à la repc plantation). A ce jour, 400 ha ont été replantés en prunier, pécher, et abricotier. Le reste ne sera replanté que pendant cette campagne à cause d’un retard enregistré lors de l’arrc rachage. L’association nous a permis de constituer une force de négociation, mais aussi de conclure des partenariats
avec la DPA, l’ONSSA et la Chambre d’Agriculture afin de recenser avec exactitude les superficies sinistrées. Nous sommes aussi membre de la commission responsable du suivi de la replantation. Il faut dire que cette maladie a causé des dégâts importc tants en un temps record. Je suis moi-même producteur de poirier et j’ai dû arracher 11.000 pieds en pleine prodc duction. Nous remercions d’ailleurs les autorités et les responsables locaux qui ont fait preuve d’une grande réactivité pour maîtriser la maladie. Chacun sait que l’organisatc tion des agriculteurs a son lot de difficultés, mais face à un tel fléau, tous les producteurs se sont montrés coopératifs et prêts à s’organiser avec une bonne volonté de progc gresser. Petits et grands ont répondu à l’appel. En effet, la perte d’un hectare en productc tion équivaut à une perte annc nuelle de près de 100.000 dh. Une somme colossale si l’on prend en considération que c’est souvent la principale, sinon l’unique, source de revc venu pour les petits productc teurs dans les zones montagc gneuses où ils doivent en plus faire face à des conditions climc matiques assez difficiles. Agriculture du Maghreb
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Première rencontre sur le pommier à Azrou Maintenant que les agriculteurs se sont organisés, notre intervention dépasse la gestion de ce risque. Nous comptons élargir nos activitc tés en inscrivant activement dans la dynamique de PMV. Nous prévc voyons, entre autres, la constructc tion d’un four pour le séchage des prunes, puisque la valeur ajoutée des prunes séchées est 6 fois plus importante qu’à l’état frais. Nous avons également participé activc vement à l’organisation de cette première rencontre de pommier afin de mettre sous les projecteurs une filière vitale dans la région d’Ifrane et qui représente la premc mière source de travail pour la popc pulation » a conclu le président de l’association.
tions climatiques dans la région sont assez rudes. Je pense que l’organisation de cette journée est une très bonne initiative. Elle m’a permis de renccontrer d’autres arboriculteurs
Mohamed Hitouri Producteur de pommes «Je n’exagère pas en affirmant que le secteur du pommier agonise en ce moment. Nous souffrons de beaucc coup de problèmes et la cherté des intrants limite souvent le recours aux traitements ou à la fertilisation, ce qui se traduit par des rendements encore plus faibles. De plus, les procc cédures d’octroi des subventions sont tellement compliquées que nous n’arrivons pas à en profiter. Je cultive 10 ha de pommier et chaqc que année je me retrouve dans l’obligc gation de vendre ma production sur pieds à des intermédiaires qui, je le sais bien, vont tirer profit plus de cettc
Amélioration du stockage
Ghanem Bouazza
Producteur dans la région d’Oued Ifrane «Les agriculteurs de la région ont essuyé de lourdes pertes suite à l’arrachage des poiriers, et nous comptons pour le moment uniqquement sur le pommier. J’ai dû moi même arracher mon verger de poirier, complètement détruit par le feu bactérien. Fort heurreusement, je possède un autre verger de pommier et je cultive en parallèle des céréales et un peu de fourrage, mais les rendemments faibles ne permettent pas de couvrir les charges de prodduction, surtout que les condit148
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qui partagent les mêmes soucis que moi. Nous avons ainsi pu échanger sur nos expériences, mais aussi profiter des exposés et des explications fournies par les chercheurs».
«Nous sommes spécialisés dans la conservation des produits alimentc taires et particulièrement la pommc me. Suite à une étude de marché, nous avons constaté qu’au Maroc les techniques de conservation utilc lisées sont peu performantes avec un important manque à gagner en termes de capacité de stockage et un désordre de planification. Nous avons ainsi construit des entrepôts frigorifiques innovants à Berecc chid, utilisant des technologies de conservation très évoluées. Et nous espérons en faire profiter les prodc ducteurs de la pomme. Notre capacité actuelle est de 800 t, répartie sur 4 chambres froidc
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te transaction, mais je suis contraint de le faire pour honorer mes dettes et subvenir aux besoins de ma famc mille». des, et nous avons l’intention d’en construire 14 autres. La durée de conservation peut atteindre 6 à 8 mois pour la pomme dans de très bonnes conditions (le coût est 1dh/ kg pour une durée de conservation de 5 mois). Nous disposons aussi de caisses pliables qui respectent le produit et réduisent les charges dues aux transports des caisses vidc des pour la récolte. Durant cette journée, nous avons pu rencontrer des producteurs, qui nous ont fait part des problèmes d’écoulement de leurs marchandisc ses, mais aussi des difficultés à stockc ker leurs produits dans de bonnes conditions. Nous espérons, à travers nos unités, répondre à ce besoin et satisfaire la demande. Notre site est peut être un peu éloigné des zones de productions, mais nous avons choisi d’être proches des marchés. D’ailleurs, la plupart des produits transitent par le marché de Casabc blanca», explique Guessouss Saad, le représentant d’une société spéccialisée dans l’installation d’entreppôts frigorifiques.
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PHYTOSANITAIRE
Arboriculture Prof. M’hamed Hmimina, IAV HASSAN II - RABAT
Recrudescence de quelques ravageurs secondaires : Les Tordeuses des buissons
Les Tordeuses des buissons (Archips rosanus, A. xylosteanus, A. crateaganus), bien répandues dans les vergers des Rosacées en région paléarctique, n’ont jamais été perçues comme des ravageurs de premier plan dans nos plantations fruitières. D’ailleurs, Rungs ne signale, dans son catalogue de la faune lépidoptérologique marrocaine, qu’Archips crataegana et Cacoecimorpha pronubana. Les deux autres sembblent inconnues par cet auteur.
D La diminution de vigueur générale de l’arbre due à l’attaque du feuillage accentue la chute naturelle des fruits. Les chenilles se montrent aussi directement préjudiciables aux jeunes fruits, qu’elles dévorent dès la nouaison.
’un point de vue pratique, les toutes premières fâcheusses manifestations ont eu lieu au printemps-été 2011 dans un verger de poirier à Agouraï, et dans une moindre mesure, dans un autre de pécher à Azrou. Compte tenu de l’ampleur des dégâts sur fruits (plus de 20%) suscités par A rosanus et le strict positionnement de ces dommages, son début, tout au moins dans la première région, a du se produire bien avant, vraissemblablement plus de deux ans avant cette annonce. On peut spéculer sur les origines des divers périls qu’a connus notre verger ces derniers temps (feu bacttérien, psylle du prunier et sans vouloir se faire peur, bientôt la flavescence dorée sur vigne, …), les causes probables de cette débarquée en force dans ces verggers commerciaux régulièrement traités font penser aux importations des plants infestés. Bien que garantis sains par des certificats phytosanitaires, nous pensons qu’ils ne sont pas étrangers à ces pullullations bien singulières à Agouraï et aux
A rosanus (♂ à gauche, ♀ à droite)
légères morsures encore bien disparates, car observées précocement, à Azrou et simultanément sur une parcelle de nectarrine de 2 ans d’âge et une autre de 7 ans.
Dégâts Durant sa vie larvaire, la tordeuse enddommage les bourgeons, les feuilles et les jeunes fruits des Rosacées. Les dégâts des jeunes chenilles durant la période qui précède la floraison sont généralement plus graves, mais passent le plus souvent inaperçus. Sur pommier et poirier, ils se révvèlent surtout à partir de la floraison. Les bourgeons touchés s’épanouissent mal ; leurs petites feuilles restent reliées au moyen de fils soyeux tissés par les larves. Lorsqu’au cours de son développement la chenille arrive sur une feuille saine, elle l’enroule, par un tissage complexe dans le sens longitudinal en un cigare à l’intérrieur duquel elle se conserve pour ronger le parenchyme. En cas de fortes attaques, toutes les feuilles peuvent être atteintes et la destruction des jeunes pousses handdicape le développement des arbres.
Chenille de dernier stade
Sur fleurs, les petites chenilles cherchent souvent un refuge dans les boutons dont elles dévorent étamines et pistil. Reliés au moyen de fils soyeux, les pétales ne s’épannouissent pas et forment un couvercle protecteur qui sèche sur place. Ce type de dégât est rare chez les variétés à floraison précoce. La diminution de vigueur générrale de l’arbre due à l’attaque du feuillage accentue la chute naturelle des fruits. Les chenilles se montrent aussi directemment préjudiciables aux jeunes fruits, qu’elles dévorent dès la nouaison. Les chenilles qui se trouvent sur le feuillage entrent souvent en contact avec un fruit qu’elles relient à une feuille au moyen de fils de soie, et sous cet abri elles mordent plus ou moins profondément la pulpe. En général, le fruit continue à se développer, mais les blessures se cicatrisent et entrainnent des déformations plus ou moins laiddes fort dommageables à la qualité de la récolte. Ces dégâts, qui jusqu’à la récolte permettent de déceler l’activité printannière du ravageur, se distinguent assez aisément de ceux causés par d’autres torddeuses. En cas de fortes pullulations d’A. rosanus, les détériorations peuvent être très graves sur poires, pommes et pêches.
Plantes hôtes Comme la plupart des tordeuses, A. rosanc nus est assez polyphage. Les larves vivent dans les feuilles enroulées de nombreux arbustes et arbres fruitiers. D’après la litttérature spécialisée, les végétaux sur lesqquels elle a été observée sont très divers : Arbre à roses, Argousier, Aulne, Boule de neige, Bouleau, Chêne, Chèvrefeuille, Ciste, Aubépine, Cognassier, Erable, Frêne, Groseillier, Houblon, Laurier, Lilas, Luzerne, Malus, Murier, Myrte, Myrtille, Noisetier, Orme, Ortie, Pêcher, Peuplier, Platane, Poirrier, Prunier, Ronces, Saule, Rosier, Tamaris, Tilleul, Troène… La Tordeuse grouille dans les haies où le microclimat lui offre des conditions favorrables à sa multiplication. Mais elle reste un déprédateur des arbres fruitiers, princippalement des pommiers et des poiriers.
Description C’est un papillon de 18 à 22 mm d’envvergure, de coloration changeante et au dimorphisme sexuel manifeste. L’aile anttérieure du mâle a une couleur variant du brun-jaune au gris-brun avec des dessins brun-roux à gris-brun foncé bien marqqués. Ils comprennent essentiellement une bande médiane étroite au départ de 150
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PHYTOSANITAIRE
Enroulement des feuilles en cigare
la costale, s’élargissant vers le bord posttérieur de l’aile et une tache pré-apicale étendue au bord externe par une ligne foncée. Chez la femelle, la pointe apicale est plus évidente, la coloration, variable comme chez le mâle, présente néanmoins des dessins plus estompés et réticulaires. L’aile postérieure est gris-brun avec l’apex jaune orangé plus marqué chez la femelle que le mâle.
Cycle Le cycle de la Tordeuse est bien connu en Europe où l’espèce est monovoltine et hiverne à l’état d’œufs pondus en 152
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ooplaques sur l’écorce des troncs et des branches vers juin-juillet. Il y a une assez étroite corrélation entre la phénologie et l’éclosion des larves. Sur pommier, elle démarre au stade C3 de Fleckingger, culmine entre les stades D et E3, et s’achève au stade E3, avec l’épanouissemment des premières fleurs. Aussitôt les jeunes chenilles écloses, elles manifestent un phototropisme positif très net les orientant vers la cime de la branche en quête de bourgeons dans lesquels elles s’introduisent aussitôt. Après une période de nutrition dans les bourgeons, les larves continuent leurs dégâts sur les fleurs, les feuilles et les jeunes fruits. Elles passent par 5 stades et leur durée de vie, fortement influencée par les conditions climatiques et de la nourriture, dure de 4 à 7 semaines. La nymphose s’opère sur l’arbre dans la dernière cachette de la larve et l’on obsserve les premières chrysalides dès fin avril. Les papillons éclosent après une nymphose de plus de 10 jours. De mœurs crépusculaires et nocturnes, ils stationnnent immobiles le jour dans la frondaisson des arbres, dans les herbes sauvages du verger, d’où ils s’échappent en vols irréguliers lorsqu’ils sont dérangés. Leur activité débute une heure après le couc-
Les tordeuses sont un des problèmes réssiduaires de la lutte par confusion sexuellle contre le Carpocapse. Un contrôle pré floral ou post floral de 100 inflorescences des arbres fruitiers permet de déceler la présence larvaire de cette tordeuse. Le seuil admis en Europe du Sud est de 8%
Dégât sur pomme
Dégâts sur poires
cher du soleil, s’intensifie principalement la première partie de la nuit, mais peut s’étendre jusqu’au petit matin. Le vol des papillons s’étend sur une pérriode de plus d’un mois, l’accouplement a lieu peu de temps après l’émergence et la ponte dans les deux jours qui suivent le coït. Chaque femelle peut pondre jusqu’à 300 œufs répartis en groupes de nombre variable. Ces ooplaques sont constituées d’œufs imbriqués et recouverts d’une sécrétion translucide qui durcit à l’air et résiste à la plupart des insecticides d’hivver. De forme circulaire ou ovalaire et ne dépassant guère 8 mm de diamètre, les
d’organes occupés. L’identification n’est pas aisée, mais en cas de nécessité, le ravvageur peut être combattu lors des traittements pré floraux visant les pucerons et autres. Il est aussi possible d’agir après floraison par un produit à large spectre d’action pour stopper rapidement l’évollution des attaques sur fruits. Le piégeagge sexuel permet de déceler la présence du ravageur et d’évaluer ses populations durant l’été, lorsque les larves ont déjà malheureusement réalisé leurs attaques sur fruits. Il ne contribue par conséquent qu’à estimer la menace pour l’année suivvante.
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ooplaques assemblent quelques œufs à plus de 100 éléments. Elles sont casées sur les zones lisses de l’écorce, de préférrence sur le tronc et les grosses branches. La tordeuse peut également pondre sur les murs, les piquets et les charpentes des filets anti-grêle et sur les mottes de terre. Peu après leur dépôt, les ooplaques, de coloration verdâtre, virent au brun quelqques jours après, puis noircissent. Les œufs subissent un début de développemment embryonnaire dans les quelques jours qui suivent la ponte, puis entrent en diapause pour reprendre leur dévelloppement après l’hiver. En résumé, le cycle biologique d’A. rosc sanus comporte une période de dévelloppement de 3 à 4 mois, suivie d’une longue diapause embryonnaire de plus de 7 mois.
Moyens d’avertissement et de lutte
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Fertilisation oligo-minérale de la betterave à sucre Lhoussaine Moughli1 et Khaddouj Khallouf2 Les oligo-éléments sont indispensables au développement des plantes, bien qu’en quantités très faibbles : entre 44 g/ha pour le cuivre et 1900 g/ha pour le fer. La nutrition oligo-minérale de la betterave à sucre est assurée, normalement, par les réserves naturelles du sol. Cependant, le risque d’apparition de carences est élevé lorsque les conditions s’y prêtent : sols à pH très basique, argileux, humides, légers, ... (Tableau 1). Professeur à l’Institut Agronommique et Vétérinnaire Hassan II, Rabat, Maroc. 2 Ingénieur Agronnome, COSUMAR, Casablanca, Maroc 1
M
algré l’importance de ces oligo-éléments dans le développemment des cultures, ils sont les plus oubliés dans les programmes de fertilisation, en fav-
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veur des éléments majeurs et plus particulièrement l’azote, le phospphore et le potassium. Il est temps de prendre en considération ces éléments dans les plans de fertilissation des cultures.
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Evaluation de la fertilité oligo-minérale des sols
Les meilleurs moyens pour déterminer les besoins en oliggo-éléments de la betterave à sucre sont les analyses de sol et/ou de feuilles. La figure 1
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FERTILISATION Tableau 1. Facteurs du sol qui affectent la disponibilité des oligo-éléments pour les cultures. Oligo-élément
Forme absorbée par la betterave à sucre
Bore (B)
H BO 3
Quantité absorbée par la betterave à sucre (grammes/ha) 335
3
Chlore (Cl)
Cl
Cuivre (Cu)
Cu
Fer (Fe)
Fe
-
2+
44
2+
Mn
Manganèse (Mn)
2+
MoO
Molybdène (Mo)
1900
80
4
Ni
Nickel (Ni)
+
pH : &
-
2+
Zn
Zinc (Zn)
pH : & Teneur en argile : & Matière organique :& Teneur en calcaire : (
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2-
Facteurs du sol qui affectent la disponibilité des oligo-éléments & : favorise la disponibilité; (: réduit la disponibilité. pH : ( Humidité du sol :& Teneur en argile : & Matière organique :& Matière organique : & pH : ( Teneur en calcaire : ( Matière organique : & pH : ( Teneur en calcaire : ( Matière organique : & pH : ( Teneur en calcaire : (
Pas d’études pH : ( Teneur en calcaire : ( Phosphore : ( Matière organique : & Teneur en argile : & Capacité d’échange cationique :&
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Ces résultats laissent présagger des carences en zinc et en manganèse. Et nous avons, en effet, décelé des carences ponctuelles de la betterave à sucre en manganèse à Doukkkala, surtout sur des parcelles à haut rendement, égal ou supérrieur à 80 t/ha (Figure 2). Bien que la betterave à sucre soit exigeante en bore, les exppérimentations menées sur la fertilisation boratée dans le Taddla et le Gharb n’ont pas révélé de réponse de cette culture à
présente une synthèse des réssultats des analyses que nous avons effectuées sur 203 parccelles du périmètre irrigué du Tadla. Le graphique de chaque oligo-élément donne la réparttition relative de ces parcelles selon les classes de richesse des sols : pauvres, moyens et riches. On peut conclure que 80%, 97%, 69%, 21% et 40% des sols sont bien pourvus, respectivement, en bore, en cuivre, en fer, en manganèse et en zinc.
l’apport de bore aussi bien au sol qu’en pulvérisation foliaire. Le symptôme de maladie du cœur, caractéristique de la carrence en bore, peut des fois être confondu avec les brûlurres des jeunes feuilles résultant de l’apport d’azote de couvertture sur des plantes retenant la rosée.
Les sources d’oligo-éléments pour la BAS Les sources d’oligo-éléments solubles dans l’eau existent sous deux formes : - les sels minéraux : disponibles pour tous les oligo-éléments. Ce sont des matériaux qui se dissolvent dans l’eau pour formmer des ions disponibles pour la plante. Par exemple, le sulfate de fer se dissout pour donner les ions de fer (Fe2+) et de sulffate (SO42-). - les chélates : uniquement pour
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Fréquence (%)
Fréquence (%)
Fréquence (%)
Fréquence (%)
Fréquence (%)
Figure 1. Fertilité oligo-minérale des sols du périmètre irrigué de Tadla
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FERTILISATION Tableau 2 : les principaux engrais boratés les plus utilisés (Martens et Westermann, 1991). Source
Formule
Bore Borax Tetraborate de Na: Borate 45 Borate 65 Acide borique Solubor
Teneur en oligo-élément (%)
Na2B4O7, 10H2O
11,0
Na2B4O7,5H2O Na2B4O7
14,0 20,0
H3BO3 Na2B4O7, 10H2O + Na
17,0 20,0
CuSO4, 5H2O CuSO4,3Cu(OH)2+ 3CaSO4 CuO Cu(OH)2 Na2Cu,EDTA NaCu, HEDTA
25,0 12,5 75,0 50,0 45,0 13,0 13,0
Cuivre Sulfate de cuivre pentahydraté soluble Bouillie Bordelaise Oxyde cuivrique insoluble Hydroxyde de cuivre Chélate Chélate
Fer FeSO4, 7H2O Fe2O3 Na FeEDTA Na FeHEDTA
Sulfates ferreux Oxyde ferrique Chélate Chélate Chélate Chélate
Na Fe eddha Na FeDTPA
19 69 14 9 6 10
Manganèse Sulfates de Mn Chélate de Mn
MnSO4 MnEDTA
23,0 12,0
ZnO ZnSO4H2O Na2ZnEDTA NaZnHEDTA NaZnNTA
80,0 36,0 14,0 9,0 9,0
Zinc Oxyde de Zn Sulfate de Zn monohydraté Chélate Chélate Chélate
le fer, le manganèse, le zinc et le cuivre (Tableau 2). Ce sont des molécules organiques qui envveloppent l’ion et l’empêchent d’interagir avec d’autres ions dans la solution du sol. Il existe de nombreuses molécules chéllatantes disponibles, mais seullement trois sont couramment utilisées : EDTA, DTPA et EDDHA. Ces abréviations se référent à la structure chimique de la moléccule organique chélatante. En général, le manganèse, le zinc et le cuivre chélatés se trouvent seulement sous la forme EDTA. Par contre, il y a trois formes de chélate de fer, FeEDTA, FeDTPA 158
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et FeEDDHA, bien que la forme la plus commune soit FeEDTA. Ces trois chélates diffèrent dans leur capacité à fixer le fer et donc à conserver le fer soluble et disponible pour les plantes quand le pH du sol augmente. La recherche a montré que le classement des formes de fer de la plus efficace à la moins efficace à fournir le fer à un pH élevé est comme suit : EDDHA> DTPA> EDTA> Sulfate de fer. A noter que les produits chélatés sont nettement plus chers que les sels minéraux. La sélection du produit chélate à utiliser doit être faite sur la
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base de sa stabilité dans le sol, de sa teneur et des conditions locales d’utilisation : sol, culture pratiquée et rentabilité économmique. Pour les autres produits, les critères les plus simples pour la sélection à utiliser seront le degré de solubilité dans l’eau et le prix, ramené à l’unité de l’élément, car les teneurs des spécialités commerciales peuvvent être différentes.
Dose et méthodes d’apport des oligo-éléments La fertilisation oligo-minérale
Oligoélément
Méthodes de corrections des carences en oligo-éléments
Bore (B)
- Apporter du bore au sol jusqu’à 1.5 kg B/ha - 1 à 2 applications de 0.5 kg B/ha
Cuivre (Cu)
- Apport généralement assuré par des fongicides contenant du cuivre. - Apport au sol ou en pulvérisation foliaire de sulfate de cuivre. - Abaissement du pH par emploi d‘engrais acidifiants.
Fer (Fe)
- Apport de chélates de fer au sol. - Amélioration de la teneur du sol en matière organique. - Pulvérisation foliaire immédiate de sulfate, de citrate ou de chélate de Fe. - Abaissement du pH par emploi d‘engrais acidifiants.
Manganèse (Mn)
- Pas très efficace à cause d’éventuelles précipitations, - 10 à 12 kg/ha de sulfate de manganèse
Zinc (Zn)
- Applications foliaires de sels et de chélates de zinc. - Abaissement du pH par emploi d‘engrais acidifiant.
peut être apportée soit au sol avant l’installation de la bettterave à sucre, soit sous forme de pulvérisation foliaire. Le tableau suivant présente les mesures à prendre dans le cas d’une carence observée suite à l’analyse du sol ou sur la culturre en cours :
Moment d’apport En partant de la carence de la betterave à sucre en manganèsse observée à Doukkala (Figurre 1), on peut dire de manière générale, que les réserves du sol risquent de ne plus suffire à garantir à long terme les quanttités suffisantes à la croissance de la plante. Mais puisque les carences en oligo-éléments ne sont pas généralisées, ces appports ne doivent pas être syst-
A gauche : Feuilles carencées. A droite : Feuilles saines.
tématiques, c’est-à-dire apporttés à toutes les parcelles d’un périmètre. Cependant, il est indispensabble aujourd’hui, pour garanttir la qualité et le rendement d’une culture, de commencer à prévoir des apports d’oligoéléments si les analyses de sols ou de feuilles l’indiquent. Ces apports peuvent être de deux types : - Apport préventif : lorsque certains facteurs de sol ou de climat favorisent le risque de carence. Les apports préventifs se justifient dans de nombreusses situations de sols ou de cultures à productivité élevée. Ils permettent de compléter l’offre du sol et de répondre à des besoins instantanés à un stade végétatif critique de la culture. - Apport curatif : lorsqque la carence est détectée, au tout début des symptômmes, sur une parcelle. Les apports et les corrections des carences
Figure 2. Carence de la betterave à sucre en manganèse à Doukkala : Jaunissement « sale » entre les nervures des vieilles feuilles.
en oligo-éléments se feront en fonction des exigences de l’espèce concernée, de la dispponibilité de l’élément dans le sol. Ils dépendent également de la forme du produit utillisé (chélate, liquide, …) et du mode d’apport (au sol ou en foliaire).
Conclusions La betterave à sucre est exigeantte en oligo-éléments, surtout, le bore. Mais les essais menés dans certaines régions n’ont pas révvélé de carence en cet élément. Des carences en bore sont, ceppendant, possibles sur des sols sableux (cas du périmètre du Haut Service de Doukkala). Des carences en manganèse et en zinc ont été observées dans certaines régions. Elles résultent du pH élevé des sols betteravviers, de leurs teneurs élevées en calcaire total, de leur pauvretté en matière organique et, des fois, de leur texture légère. Avec l’exploitation continue des sols, l’amélioration des renddements et l’introduction de variétés monogermes productivves et exigeantes, une attention particulière doit être accordée aux oligo-éléments et à leurs interactions avec les éléments majeurs, en relation avec la prodductivité et la qualité de la bettterave à sucre.
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MACHINISME
Stratégie Nationale de Mécanisation Agricole Vers plus d’efficacité ? Le tracteur est devenu l’outil indispensable pour réussir le passage d’une agriculture traditionnelle, incapable d’assurer un revenu stable à l’agriculteur, vers une agriculture moderne et rentable. « La mécanisation agricole a un rôle essentiel dans la réussite du Plan Maroc Vert, en raison de son impact sur l’amélioration des techniques de production et l’augmentattion de la productivité dans l’ensemble des filières agricoles» avait déclaré à ce propos M. Akhannouch, ministre de l’agriculture lors de l’atelier nationnal dédié à la mécanisation agricole tenu à Skhirat en mars dernier. Pour suivre ce chantier et proposer les pistes adéquates d’améliorattion, une commission composée de consultants marocains et internattionaux, avec l’appui d’experts de la FAO, s’est penchée sur la problémattique de la mécanisation agricole. Ainsi après plusieurs ateliers, impliqquant l’ensemble des parties prennantes (différentes représentations du ministère, membres de l’AMIMA, enseignants chercheurs et experts
de la FAO), cette commission a pu mettre en place une stratégie Nattionale de Mécanisation Agricole. Présentée le 11 octobre dernier à l’Institut Agronomique et Vétérinairre Hassan II, cette stratégie est bassée sur des études de terrains et des enquêtes, et a pris en considération les différentes consignes et recommmandations issues des discussions et ateliers précédents. Elle a ensuite été validée et peaufinée par les cad-
La mécanisation agricole au Maroc Encore embryonnaire - 1 tracteur pour 158ha - 0,48 CV/ha - 2,45 outils/tracteur - 1 moissonneuse batteuse pour 1.120 ha - 40% des tracteurs ont plus de 5 ans - 95% des Moissonneuse-battteuses ont plus de 10 ans
dres de la FAO, avant d’être remise au ministère pour approbation. « Le projet présenté aujourd’hui n’est pas statique, et nécessite encore des misc ses à jour et des propositions. La FAO est toujours prête à nous apporter aides et conseils », a affirmé M. Benttouhami, directeur de développemment des filières de production au ministère d’agriculture. M. Bourarach, professeur chercheur à l’IAV qui a conduit cette étude, a mis l’accent sur la difficulté de l’élabborer, du fait du manque de docummentation et de statistiques, ce qui met en exergue certaines réalités qu’il faut déjà commencer par corrriger.
Situation du parc de matériel et offre de mécanisation agricole Les agriculteurs ont de bonnes raissons de vouloir mécaniser leurs travvaux : produire plus pour un même travail, accroitre les surfaces cultivvées, répondre à une forte demandde de travail et en réduire la pénibbilité, en plus bien sur de la cherté de la main d’œuvre, … Et pourtant le niveau de mécanisation de l’agricculture marocaine reste encore faible, tant quantitativement que qualitativement. Ceci diffère bien sûr selon les régions, les systèmes de production et les opérations, mais en moyenne, le Maroc compte un seul tracteur pour 158 ha. A cela s’ajoute un manque prononcé de maitrise du choix, de l’utilisation, de la maintenance et de la réparation du matériel agricole.
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MACHINISME Vente de tracteurs subventionnés
Grands et petits s’équipent
De gauche à droite Messieurs : Mohamed Sadiki : directeur de l’IAV Hassan II, Jean-Luc Bernard, représentant FAO, Ali Moulid, directeur de l’irrigation et l’aménagement de l’espace agricole, Ahmed Bentouhami, directeur du développement des filières de production
La mécanisation est une nécessité autant pour les grandes que pour les petites exploitations, qui tenttent de se doter de moyens mécanniques pour mieux exploiter le pottentiel des terres. Dans certains cas, c’est surtout la non disponibilité et la cherté de la main d’œuvre qui imposent le recours à la mécanisattion. Le salaire journalier peut, en effet, atteindre 2 à 4 fois le SMAG. « Nous avons toujours pensé que les petites exploitations agricoles ne s’équipent pas, alors que tous les chiffres disponibles, montrent que, malgré leurs contraintes financières, elles parviennent à le faire. Ceci leur permet de diversifier leurs activités et d’améliorer leurs revenus » explique M. Bourarach.
Importation du matériel d’occasion L’importation de matériel agricole d’occasion, qui a connu un fort dévveloppement à une certaine époqque, a considérablement baissé. Mais, elle risque de reprendre immmédiatement en cas de difficultés d’achat de matériel neuf. Actuelllement, ce secteur concerne princcipalement les pièces détachées
d’occasion, puisque 40% des tractteurs et 19% des moissonneuses batteuses d’occasion importés sont destinés à la pièce de rechange. Ce créneau, fortement décrié par les importateurs de matériel neuf, présente en effet, des dangers tant sur le développement du secteur du neuf, que par le risque d’introdduction d’organismes de quaranttaine.
Contraintes réglementaires La normalisation actuelle est peu développée et le système d’homollogation est beaucoup plus adapté aux engins routiers qu’aux engins agricoles, surtout avec l’avènement du nouveau code de la route. M. Youssef Bennani vice président de l’AMIMA, a d’ailleurs souligné que « selon le nouveau code, certains dispc positifs interdiront la circulation de quelques engins sur les routes d’ici 2013, un délai très court qui ne nous laisse pas le temps pour trouver des solutions et mettre sur le marché des tracteurs répondant aux nouvelles exigences du code de la route ». La nouvelle stratégie recommande d’ailleurs de faire des efforts dans ce domaine en collaboration avec le ministère d’équipement et de transport.
Encourager la mécanisation agricole découle d’une vollonté politique d’équiper le monde agricole. Des subvventions sur le prix d’acquissition du matériel agricole ont ainsi été instaurées deppuis 2005, ce qui a boosté les ventes, puisqu’elles sont passées de 800 tracteurs en 2005 à 7.500 en 2009. Cependant, le changement des procédures d’octroi des subventions en 2010 favorrisant l’agrégation, a induit une baisse de vente de 45%, et cette année encore, l’AMIMMA s’attend à une baisse de plus de 10%. En ce qui concerne le financcement d’achat, seuls les agriculteurs bancables ont accès aux crédits. Pour les autres, ce sont les revendeurs qui accordent des facilités de paiement. Une opérattion risquée qui peut coûter cher aux revendeurs. « Pour réussir à lever la contrainte du financement à la motorisation des agriculteurs incapables de contracter un crédit, nous jouons souvent le rôle des banqc ques, sans aucune garantie de la part des agriculteurs, ce qui présente un risque énorme pour notre trésorerie », expliqque M. Chakib Ben Elkhadir président de l’AMIMA.
Fabrication locale
Autre point soulevé lors de cette journée, le développpement de la fabrication locale de matériel agricole. Cependant, ce créneau très contesté par les importatteurs de matériels agricoles, peut courir le risque d’être sérieusement concurrencé par les mastodontes industtriels indiens et chinois.
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Case IH
commence la livraison d’une flotte de
138 Tracteurs en Afrique du Sud LUGANO, Suisse (le 3 novembre 2011) – Case IH, à travers son distributeur loccal NORTHMEC, a récemment livré les premières unités d’une flotte de 138 tracteurs et 4 pulvérisateurs à Pieter Van Zyl, PG Van Zyl et Dirk Fourie. Ces exploittants réunissent 18000 hectares de maïs dans l’ouest du Transvaal, province NordOuest de l’Afrique du Sud. Ces nouveaux matériels renouvellent et complètent leur flotte Case IH existante. « Case IH est une marque de choix pour les opérations agricoles à grande échellle», a commevnté Diego H. de la Calle, Dirrecteur commercial de CNH en Afrique. « Nous avons les matériels à haut rendemment dont ils ont besoin et des équipes d’assistance pour optimiser leur utilisattion et obtenir les meilleurs rendements. La flotte comprendra 60 tracteurs 4 roues motrices JX95. Un moteur de 98 Cv (72 Kw), ces machines robustes et faciles à utiliser sont très polyvalentes avec un rendement élevé. La flotte comprend également 50 tracteurs Maxxum 125 de 125 Cv (93 Kw), assurant une importante charge de travail et de nombreuses tâcches, telles que les opérations pour le béttail, les e cultures en rang ou le fauchage des routes. Vingt-huit Magnum 340, dernier modèle récemment introduit en Afrique du Sud, complètent la flotte. Puissance, longévitté, confort et productivité : ce tracteur de 340 CV (250 Kw) est idéal pour les granddes exploitations. Case IH livrera aussi 4 pulvérisateurs Pattriot® 3330. Avec une motorisation de 250 Cv (186 Kw) et un réservoir de 3 785 litres, la répartition uniforme du poids, ils générent moins de compactage du sol
et d’ornières et autorisent un travail en terrain humide plus rapidement. Cette flotte, très polyvalente, sera entretenue par Northmec, qui a déjà en charge les moissonneuses-batteuses Case IH de l’exploitation.. En Juillet, Messieurs Pieter Van Zyl, PG Van Zyl et Dirk Fourie ont visité aux EtatsUnis des unités de fabrication Case HI. M. Arno Du Plessis, chef de produit Case IH chez Northmec, a accompagné pendant la visite a commenté : « Ces clients ont des moissonneuses-batteuses Case IH et sont satisfaits. Ils nous font confiance pour le renouvellent de leur parc. La visite de nos usines a consolidé notre relation,
car ils ont constaté le sérieux apporté à la fabrication de leur équipement. » Case IH est reconnu en tant que leader dans le monde entier et sur le marché des moissonneuses-batteuses en Afrique du Sud. Les contrats grosse flotte sont en augmentation, démontrant l’intérêt que la marque suscite en Afrique du Sud sur le segment tracteurs, avec sa gamme premium de tracteurs à puissance basse, moyenne ou élevée.
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Pulvérisation PHYTOSANITAIRE des pesticides
Importance du choix des buses Pr. Karim Houmy, IAV Hassan II - Rabat
La buse constitue l’un des organes les plus importants dans les applications de pestl ticides par pulvérisation. En effet, elle détermine en grande partie la qualité de la pulvérisation et joue un rôle déterminant dans les réglages des doses de pesticides à appliquer. Malheureusement, sur le terrain, rares sont les agriculteurs qui en sont conscients et il arrive souvent de rencontrer des buses usées ou mal entretenues ou des buses mal choisies par rapport au type et au dosage des traitements. Ceci se répercute négativement sur la réussite des opérations phytosanitaires et engendre des pertes se traduisant par la pollution de l’environnement.
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U
ne buse est constituée d’un ensemble de piècces dont le rôle est de réaliser la pulvérisation par pression de liquide. Elle divise le liquide préalablement mis en pression et forme le jet qui le diffuse à l’extérieur. Les buses détermminent la forme, la composition, la trajectoire et l’impact du jet, et sont directement responsables de la réppartition, de la pénétration, ainsi que du débit.
Différents types de buses On rencontre actuellement sur le marché plusieurs types de buses qui doivent être choisis selon le type de traitement et la qualité de la pulvérrisation requise. Parmi les buses les plus rencontrées, il y a lieu de citer :
Les buses à fente Ce sont des buses (Photo 2) ayant un orifice de forme ovale et prodduisant un jet plat. Les deux carractéristiques servant à identifier cette buse sont : - l’angle du jet à la sortie (les plus courants sont 110° et 80°) - le calibre, qui correspond au débbit de la buse à une pression détterminée. Il est identifié par une couleur ou un code particulier. La forme de la répartition indivviduelle permet une grande hommogénéité transversale suite à
Les buses à chambre de turbulence Ces buses sont constituées d’une hélice, d’une chambre de turbullence et d’une pastille à orifice callibré (Photo 1). Le liquide est mis en rotation grâce à l’hélice dans la chambre de turbulence avant de sortir par l’orifice circulaire sous forme d’un jet conique qui peut être plein ou creux. Ce dernier étant le plus utilisé. L’hélice est responsable de la détermination de l’angle du jet qui peut varier entre 60° et 80°. Cet angle joue un rôle important dans la répartition des produits et plus particulièrement dans la détermination de la surface couverte. Cette dernière dépend de la distance et de l’angle
un double ou un triple recouvremment. Les buses à fente conviennnent donc pour la majorité des traitements. Il suffit d’ajuster la pression au type de traitement à effectuer. Les pressions de travvail recommandées au niveau de cette buse sont : - 2 bars pour le traitement herbiccides - 3 à 4 bars pour le traitement inssecticide - supérieurs à 4 bars pour le traittement fongicide Il existe également des buses à fente donnant un jet plat à répart-
d’orientation de la buse par rapport à la végétation. Ces buses sont génnéralement réservées aux traitemments fongicides et insecticides à grande finesse de pulvérisation.
Photo 1. Buse à chambre de turbulence
tition régulière et qui sont générallement employées pour des traitemments en bandes.
Photo 2. Buse à fente
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Pour faciliter le réglage de la taille des gouttelettes, une classificattion des types de pulvérisattion selon les dimensions des gouttes a été élaborée par le « British Crop Protecttion Council » (B.C.P.C.) sur la base du diammètre voluméttrique médian (V.M.D.).
Pulvérisation des pesticides Les buses à miroir Les buses à miroir (Photo 3) possèddent un déflecteur lisse qui produit un jet plat de faible épaisseur. Le jet est essentiellement constitué de grosses gouttes, son angle est varriable (70° à 160°) et assez sensible aux variations de pression. Ce type de buses est surtout utilisé pour l’application des herbicides et des engrais liquides. Photo 3. Buse à miroir
Tableau 1. Choix du type de buse selon la nature des traitements Type de buse
Herbicide de contact
à turbulence A fente à miroir
*** excellent, ** acceptable, * à proscrire
Herbicide systémique
Insecticide
Fongicide
**
*
**
***
**
***
**
**
*
**
*
*
Usure des buses Au cours de leur utilisation, les buses sont souvent sujettes à des problèmes d’usure en raison de phénomènes d’abrasion et de corrrosion. Ceci affecte malheureusemment la qualité de la pulvérisation, avec deux conséquences principalles :
- une augmentation de débit qui peut atteindre 100% après quelqques dizaines d’heures de travail pour certaines buses, - une modification de l’uniformité de la répartition du produit entraînnant des surdosages localisés. Cette usure dépend de la nature des bouillies utilisées et des matér-
riaux de fabrication des buses qui présentent une grande incidence sur leur durée de vie et sur la quallité des traitements. Il s’agit, cependdant, d’un aspect souvent négligé par les agriculteurs. Actuellement, les fabricants de buses proposent plusieurs matériaux qui résistent à l’usure à des degrés différents (Tab. 2). Mais la céramique reste la plus recommandée.
Choix du calibre des buses dans le réglage de la taille des gouttelettes D’une manière générale, les goutttes sont d’autant plus fines que le diamètre de la buse est petit et
Tableau 2. Comparaison des matériaux utilisés pour la fabrication des buses. Matériaux
Nature du matériau
Résistance à l’usure
Résistance à la corrosion
Matières plastiques
Polystyrène, Polyéthylène Copolymères Acétals etc.. Laiton acier inoxydable Stéatite Alumine
très mauvaise moyenne mauvaise moyenne moyenne excellente
variable assez bonne mauvaise assez bonne bonne excellente
Métaux Céramiques
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Tableau 3.
Classification de types de pulvérisation en fonction des dimensions des gouttes.
que la pression est élevée. Ainsi pour faciliter le réglage de la taille des gouttelettes, une classification des types de pulvérisation selon les dimensions des gouttes a été élaborée par le « British Crop Prottection Council » (B.C.P.C.) sur la base du diamètre volumétrique médian (V.M.D.). Elle permet de définir plusieurs classes en allant d’une pulvérisation très fine à une pulvérisation extrêmement grosssière (Tab. 3).
Diamètre volumétrique médian VMD (µm)
Dénomination
Fixation au niveau des feuilles
<150
Très fine
Bonne
150 – 250
Fine
Bonne
250 – 350
Moyenne
350 – 450
Grosse
450 – 550
Très grosse
Bonne Moyenne avec des risques de ruissèllement ruissèllement
>550
Extrêmement grosse
ruissèllement
Selon cette classification, la taille des gouttelettes peut être connue en consultant les catalogues des buses. En effet, ces dernières annnées, avec le développement des techniques de mesure telles que le laser, la taille des gouttelettes pour différents dispositifs de pulv-
vérisation est donnée. Ceci peut être intégré dans les opérations de réglage en jouant sur les différents paramètres de pulvérisation. Un exemple de données sur la taille des gouttelettes, selon la classificattion B.C.P.C., est présenté dans le tableau 4.
Tableau 4. Exemple de tailles de gouttes selon la classification de B.C.P.C. en fonction de la pression et le calibre de la buse de type à chambre de turbulence (Catalogue d’une marque de buses). Pression (Bar)
Calibre des buses Blanc
lilas
marron
3 VF VF VF 5 VF VF VF 7 VF VF VF 10 VF VF VF 15 VF VF VF 20 VF VF VF VF: Très fine, F : Fine, M : Moyenne
jaune
F VF VF VF VF VF
orange
F VF VF VF VF VF
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rouge
F F VF VF VF VF
gris
F F F VF VF VF
vert
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F F F VF VF VF
noir
F F F F VF VF
bleu
M M F F F F
Pulvérisation des pesticides
Le contrôle des buses se fait en mesurant le débit délivré qui dépend de la pression et de l’état d’usure des buses.
Choix du calibre des buses en fonction du réglage du volume de bouillie/ha La question fondamentale qui se pose lors du réglage d’un pulvérissateur agricole est comment ajuster les différents paramètres de pulvvérisation, et plus particulièrement le calibre de la buse, pour respecter la dose recommandée. En effet, le calibre de la buse pour une presssion donnée détermine le débit, ce qui permet, en jouant sur la vitesse d’avancement et la largeur de travail, de déterminer le volume de bouillie par hectare. Ainsi, afin d’illustrer le rôle du calibre de la buse, nous proposons un exeemple pratique relatif au traitement des cultures sous serre utilisant un pulvérisateur à lances. Il s’agit de
deux situations visant à traiter une culture à deux stades de végétation différents : - le premier correspondant à un voluume de bouillie de 200 l/ha - le deuxième correspondant à un volume de bouillie de 600 l/ha. Ainsi connaissant la largeur de travvail et la vitesse d’avancement de l’opérateur, le débit se calcule aisémment à partir de la formule suivantte:
V : vitesse d’avancement l’opérateur en km/h.
de
En supposant que : - La largeur de travail est de 1 m. - La vitesse d’avancement est de 3,1 km/h. Pour le volume de bouillie de 200 l/ha, le débit est égal à :
Pour le volume de bouillie de 600 l/ha, le débit est égal à :
où Q : débit au niveau des buses en l/mn; H : volume épandu en l/ha; l : largeur du travail en m;
Ce calcul du débit nous ramène à choisir deux paramètres essentiels : - le premier est le calibre de la buse - le deuxième est la pression. Le choix de ces deux paramètres peut être fait en consultant le cataTableau 5. Débit pour une marque de buse à chambre de turbulence alogue fourni par en fonction de différents calibres (code de couleurs) et de la pression. les fabricants des Pression Débit de la buse (l / mn) (Bar) blanc lilas Marron jaune orange rouge gris vert noir bleu buses (Tab. 5), qui 5 0,27 0,36 0,48 0,73 0,99 1,38 1,50 1,78 2,00 2,45 permet de sélect6 0,29 0,39 0,52 0,80 1,08 1,51 1,63 1,94 2,18 2,67 7 0,32 0,42 0,56 0,86 1,17 1,62 1,76 2,09 2,35 2,87 tionner un calibre 8 0,34 0,45 0,60 0,92 1,24 1,73 1,87 2,22 2,50 3,06 9 0,36 0,48 0,64 0,97 1,32 1,83 1,98 2,35 2,64 3,24 de buse en fonct10 0,38 0,50 0,67 1,03 1,39 1,92 2,08 2,47 2,78 3,40 11 0,39 0,52 0,70 1,07 1,45 2,01 2,17 2,58 2,90 3,56 tion de la press12 0,41 0,55 0,73 1,12 1,51 2,09 2,26 2,69 3,03 3,71 sion de liquide 13 0,43 0,57 0,76 1,17 1,57 2,17 2,35 2,79 3,14 3,85 14 0,44 0,59 0,79 1,21 1,63 2,25 2,43 2,89 3,26 3,99 (en bars) et le 15 0,46 0,61 0,81 1,25 1,69 2,33 2,51 2,99 3,36 4,12 16 0,47 0,63 0,84 1,29 1,74 2,40 2,59 3,08 3,47 4,25 débit (en l/mn) à 17 0,48 0,64 0,86 1,33 1,79 2,47 2,67 3,17 3,57 4,37 obtenir. Les buses 18 0,50 0,66 0,89 1,37 1,84 2,54 2,74 3,25 3,67 4,49 19 0,51 0,68 0,91 1,40 1,89 2,60 2,81 3,34 3,76 4,61 utilisées sont de 20 0,52 0,70 0,93 1,44 1,94 2,67 2,88 3,42 3,85 4,72 21 0,54 0,71 0,95 1,48 1,99 2,73 2,95 3,50 3,94 4,84 type à chambre 22 0,55 0,73 0,98 1,51 2,03 2,79 3,01 3,57 4,03 4,94 de turbulence. 23 0,56 0,74 1,00 1,54 2,07 2,85 3,07 3,65 4,12 5,05 24
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0,57
0,76
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1,02
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1,58
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2,12
2,91
3,14
3,72
4,20
5,15
Cas de 200 l/ha A partir de l’application numérique précédente, nous nous rendons compte que dans le cas du volume de bouillie de 200 l/ha, le débit calculé, qui est de 1,03 l/mn, peut être obtenu (Tab. 5.) : - Soit par la buse orange à 6 bars. - Soit par la buse jaune à 10 bars. Ainsi les deux situations corrrespondent à une finesse de type très fine (Tab. 4).
Cas de 600 l/ha Concernant le volume de bouillie de 600 l/ha, le débbit calculé, qui est de 3,1 l/mn, peut être obtenu par trois calibres de buses à diffférentes pressions (Tab. 5). Ainsi, le choix d’un calibre par rapport à l’autre sera déterminé selon la finesse des gouttelettes souhaitée (Tab. 4). Ainsi sur la base du tableau 5 et en fonction des couleurs des buses, on dédduit : - la rouge à 24 bars n’est pas pratique. - la verte à 16 bars nous donne des gouttelettes très fines (VF). - la noire à 12 bars et la bleue
à 8 bars nous donnent des gouttelettes fines (F). Ainsi selon la finesse souhhaitée, on peut choisir soit la verte à 16 bars soit la bleue à 8 bars. Cette application numérique illustre bien la nécessité d’avoir au niveau d’une expploitation agricole plusieurs jeux de buses avec différents calibres.
Contrôle des buses Le contrôle des buses se fait en mesurant le débit délivré qui dépend de la pression et de l’état d’usure des buses. La méthode la plus simple conssiste à le mesurer grâce à un chronomètre et une éprouvvette graduée. Néanmoins pour réaliser ce travail, il est primordial que la presssion de service soit connue. Pour cela il est indispensabble de placer un manomètre proche de la buse. Les valeurs de débit de busees sont comparées au débit d’une buse neuve de même caractéristique. C’est le débit nominal donné par le consstructeur. Ainsi la tolérance de la valeur moyenne du débbit de chaque buse est de ± 5 %. Agriculture du Maghreb
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PHYTOSANITAIRE
Pulvérisations des produits phytopharmaceutiques
Les 10 erreurs fréquentes, à ne pas commettre M. Boubker El Ouilani, Directeur CropLife Maroc
1.
Le traitement phytosanitaire est encore considéré par la plupart de nos agriculteurs comme une dépense occasionnelle, alors que c’est en réalité, un investissement, et doit être considéré comme tel. En effet, comme pour chaque investissement, le coût n’est qu’un critère de décision parmi tant d’autres, et ne peut, à lui seul, faire pencher la balance pour une telle technique de lutte ou un produit de traitement au détriment d’un autre.
C’est l’analyse rationnelle et objective du ratio Coûts/Bénéfices (englobant l’étude détaillée des avantages et des inconvénients ainsi que les opportunnités vis-à-vis des risques) qui nous permettra de prendre une décision et de conclure un achat. Le coût de l’opérration ou du produit, étant parmi les inconvénients de l’opération.
2.
Inconsciemment, l’acte de pulvvériser un produit phytosanit-
taire est devenu, chez certains de nos agriculteurs, une opération anodine, à laquelle, ils n’accordent que très peu d’importance. Ce comportement est très prononcé chez les petits agricultteurs qui sont souvent eux même des utilisateurs ou applicateurs de prodduits, et qui se soucient très peu de leur sécurité. Des enquêtes privées récentes ont démontré que dans notre pays plus de 40% de nos fermiers ne portent pas encore les vêtements de protections au complet lors des opérrations de pulvérisation des produits phytosanitaires. En agissant ainsi, ils s’exposent à des risques potentiels.
3.
Certains fermiers ne prennent pas le temps de lire le prosppectus ou l’étiquette du produit, alors qu’elle recèle des informations très importantes. En plus des informations usuelles sur l’usage homologué, la tenneur en matière active, la dose recommmandée et les mesures de précautions et de stockage, on y trouve aussi des indications sur le mode d’action, le DAR (Délai avant récolte), l’époque d’utilisation, les effets sur les cultures subséquentes et le nombre d’applicattions recommandées. Toutes ses informmations sont très utiles pour dégager
DESINFECTION DES SOLS PAR LA VAPEUR
POUR AGRICULTEURS, MARAICHERS, HORTICULTEURS, PEPINIERISTES, SERRICULTEURS, SEMENCIERS, CENTRES DE RECHERCHE AGRONOMIQUE, AGRICULTEURS BIOLOGIQUES
Vos avantages d’une désinfection des sols par la vapeur d’eau surchauffée : Principe : porter le sol à une température suffisamment élevée pour détruire le maximum de parasites, tout en respectant la vie des microorganismes utiles (maxi 90°C).
► Désherbage à 100%, sans produits chimiques ! ► Pas de résidus toxiques ni dans les terres, ni dans les produits récoltés ► Possibilité de mise en culture dès la fin de l’opération de désinfection vapeur
► Destruction complète des insectes, larves, et germes pathogènes des maladies cryptogamiques
► Action favorable à l’équilibre et à la santé des plantes
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Agriculture du Maghreb
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CULTIVEZ « BIO » !
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une stratégie de lutte efficiente qui évitera l’apparition des phénomènes de résistances.
4.
Très peu d’agriculteurs proccèdent au calibrage de leurs matériels de traitements avant l’appplication. Nul doute, que sans ce régglage, l’opération de pulvérisation est faussée. En effet, c’est le calibrage qui va nous permettre de fixer la vitesse d’avancement lors du traitement et la pression à utiliser. Dès lors, nous pourrrons apporter la dose prescrite à l’ha et assurer ainsi l’efficacité de l’opération.
5.
Rares sont nos agriculteurs qui se soucient du bon fonctionnemment de l’agitateur de la cuve de leur pulvérisateur. Les formulations des produits phytopharmaceutiques sont nombreuses et variées. Certains prodduits sont plus solubles que d’autres dans l’eau et se dispersent facilement. Mais ce n’est pas le cas pour tous les produits. C’est pourquoi le bon foncttionnement de l’agitateur de la cuve de pulvérisation est le gage d’une bonnne réussite d’un traitement.
6.
Certains agriculteurs pensent, à tort, qu’en augmentant le volumme d’eau à pulvériser, l’application serrait meilleure. En fait, l’eau n’est qu’un support pour transporter les goutteletttes du produit jusqu’ à la cible. La quanttité d’eau (par ha) doit être considérée comme un véhicule inerte qui facilite la distribution du produit et l’achèvemment de la couverture nécessaire. Les paramètres de pulvérisation doivent être choisis de manière à donner une couverture d’au moins 20 gouttelettes par cm² de surface de cible. D’ailleurs, le
papier sensible, que l’on trouve dans le commerce, doit être couramment utillisé et disposé d’une manière aléatoire sur le champ à traiter, pour contrôler la qualité de la pulvérisation et le nombre de gouttelettes par cm².
7.
La plupart de nos agriculteurs savent et reconnaissent que les buses de pulvérisations doivent être adaptées à chaque type de traitement, fongicide, herbicide ou insecticide par exemple. Malheureusement, rares sont nos agriculteurs qui les changent et rares encore, sont nos agriculteurs qui procèdent à leur nettoyage.
lagés et guéris. Au contraire, donner du lait, peut augmenter la vitesse d’abssorption de certains poisons par l’intesttin. Une indication très importante dans ce cas, c’est celle qui concerne l’information sur l’antidote du poisson qui se trouve sur l’étiquette de l’emballage.
8.
La hauteur de la rampe de pulvvérisation (grandes cultures) doit être constante pour éviter le phénnomène de chevauchement. Or, cette opération ne peut avoir du succès que si le sol est meuble et bien travaillé. Ce qui nous renvoie à la façon dont le travvail du sol a été effectué au départ. Toujjours est-il que l’ouvrier ou le chauffeur du tracteur doivent avoir un oeil sur la hauteur de la rampe de pulvérisation. On utilise pour cela une ficelle ou une bande témoin. Le non respect du DAR ou délai avant récolte, par certains de nos agriculteurs (pas tous heureusemment), surtout quant il s’agit de faire face à une infestation de dernière minnute. Et aussi le non respect du DAT ou Délai Après Traitement qui doit être respecté avant de revenir sur un champ traité pour éviter toute contammination.
9.
10.
En cas d’intoxication les gens continuent à penser, à tort, qu’en buvant du lait, ils vont être soul-
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n°55
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PHYTOSANITAIRE
La sclerotiniose de la betterave à sucre Une maladie qui se réveille dans le Gharb Nadif Abdelamjid , Rachdi Nezha, ORMVAG/ CTCS, Nadif2@hotmail.com
Le problème des pourritures racinaires de la betterave à sucre, qui ne cesse de s’amplifier ces dernièrres années dans le Gharb, commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs. Les conditions climattiques qui ont régné dans la région (fortes pluies et températures élevées) et le semis de certaines cultures sensibles sur des milliers d’hectares (tournesol, maïs entre autres) ont favorisé leur émerggence et leur dissémination. Et si la campagne 2009-2010 a connu la prolifération d’une multitude d’agents de pourritures (Phoma, Rhizoconia, Erwinia, Pythium etc.) la campagne 2010-2011 a été plutôt caractérisée par l’apparition à une grande échelle de la pourriture blanche communément connue sous le nom de sclérotiniose, causée par le Sclerotium rolfsii.
I
l y a quelques années, les princippaux problèmes phytosanitaires qui affectaient la betterave à sucre, étaient essentiellement provoqués au niveau des feuilles par les noctuellles, la casside et la cercosporiose. Au nivveau des racines, et à part les nématoddes qui ont causé des dégâts dans les années 90 dans la zone de Mnasra, les attaques des autres agents de pourrittures racinaires étaient très limitées et généralement faibles en incidence et en fréquence. Cependant, les changements climatiqques qu’a connus le périmètre ces trois dernières années, caractérisées par un excès de pluies avec des températurres exceptionnellement élevées, ont entraîné une forte prolifération des agents pathogènes. La dissémination, la germination des spores et le dévveloppement des mycéliums ont été
grandement favorisés, menaçant ainsi un peuplement végétal sévèrement afffaibli. En fin de cycle, l’attaque s’est mannifestée par l’apparition de toute une gamme de pourritures de diverses origgines cryptogamiques et bactériennes. Plusieurs types d’infections ont été rellevés en 2010-2011, mais les infections majeures en dispersion et en sévérité étaient principalement causées par le sclérotium.
Principaux agents de pourritture identifiés en 2010-2011 La maladie du Cœur C’est la maladie non parasitaire la plus fréquente dans la zone du Gharb. Obsservée dans les parcelles qui reçoivent souvent la culture de betterave, cette maladie est due à une carence en bore
provoquant des symptômes sur feuilles et racines : - Les jeunes feuilles du cœur restent petites, noircissent et meurent. - La face supérieure des pétioles préssente des tâches brunes avec craquellures transversales. - Progressivement, les feuilles externes jaunissent et meurent. - Le collet affecté noircit et se crevasse constituant ainsi une porte d’entrée à de nombreux agents pathogènes dont Erwinia (photo 1). La racine coupée longitudinalement laisse apparaître un noircissement des faisceaux conducteurs. Pour remédier à ce problème, il est souvent conseillé aux agriculteurs : - d’éviter de planter la betterave dans un sol à pH très élevé, - d’éviter le stress hydrique, - de traiter avec des produits boratés
Photo 1. Maladie du Coeur associée à une carence en bore manifestée sous forme de crevasse noire constituant une porte d’entrée de plusieurs maladies de faiblesse dont celles d’origine bactérienne
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Photo 2 Urophlyctis leproîdes sur des racines de betterave prélevées dans les zones mal drainées
dès le mois de février (en général 2 applications espacées de 15 à 20 jours sont conseillées). - L’application du bore dans le sol avec les engrais de fond est déconseillée vu l’alcalinité des sols du Gharb qui inhhibe l’absorption de cet élément par la plante.
Tumeurs causées par Agrobbacterium tumefasciens La tumeur observée au niveau du collet dans la zone de Sidi Slimane et dans la nouvelle ferme du Centre Technnique est due à une bactérie du sol qui pénètre dans la racine par les blesssures. La bactérie provoque une réacttion tissulaire chez la plante infectée qui se traduit par une multiplication anormale des cellules aboutissant à la formation d’une tumeur. L’excès d’hummidité est un facteur très favorable au développement de la maladie. A noter qu’elle est de plus en plus rencontrée sur des parcelles qui ont connu des inondations ou des irrigations avant la récolte. Cependant, au cours de la dernnière campagne, et contrairement à la campagne d’avant, les infections dues à cette bactérie étaient très limitées et aucun traitement n’a été nécessaire.
Tumeur marbrée
Les infections par ce champignon à Urophlyctis leproîdes (photo 2) indiqquent le plus souvent la présence d’un excès d’eau au niveau de la parcelle et une défaillance du système de drainnage et d’évacuation des eaux d’irriggation ou des pluies. Cette année, prattiquement toutes les parcelles visitées étaient contaminées. Ce champignon forme des kystes qui correspondent aux ponctuations noires observées dans la tumeur et qui servent à sa conservation dans le sol. La présence d’amas de ponctuations noires permet d’ailleurs de distinguer ce champignon de l’Agrobacterium tumefasciens. Soulig-
gnons que malgré l’ampleur croissante de ses infections, ce dernier est toujours considéré d’une importance mineure, dans la mesure où un bon drainage et ressuyage du sol permettent souvent de contrôler la maladie.
Le Sclerotium se réveille Transmis par le sol, Sclerotium rolfsii est un champignon polyphage qui peut infecter une large gamme de plantes et cultures appartenant à différents genres et espèces (Graminées, marraîchères et horticoles). Rien qu’aux Etats-Unis, plus de 300 genres ont été signalés comme étant hôtes sensibles. Cette gamme comprend des cultures telles que la patate douce, le tournesol, le maïs, le blé, l’arachide, la citrouille, lillium et le chrysanthème. L’agent causal de cette maladie, connue sous le nom de Pourriture du Collet ou Pourriture Blanche, peut se conserver plusieurs années dans le sol sous forme de sclérotes. Il est particullièrement virulent et peut être favorisé par plusieurs facteurs tels que la salinnité, la teneur élevée du sol en azote, les cultures intensives, les rotations limmitées et les irrigations excessives. De même, l’absence de désinfection du sol et le niveau élevé en matière organique (donc en azote), favorisent la présence de la maladie et engendrent des pertes très importantes à la récolte. Cette maladie de faiblesse fréquente dans le bassin méditerranéen, et surttout en zones irriguées, a été identifiée pour la première fois sur des échanttillons provenant de l’arrondissement de Sidi Allal Tazi. Les observations au microscope réalisées au laboratoire du Service d’Etudes et Développement de l’ORMVAG ont clairement montré la présence d’un mycélium blanchâtre inttense et des formes de conservations (sclérotes) au sein du feutrage (photo 3), caractéristiques d’une infection par le Sclerotium. Ces corpuscules sphér-
riques blancs à l’origine, brunissent progressivement au cours de leur évollution (photo 4). Au cours de la camppagne 2009-10, qui était une année d’inondation et malgré le fort taux d’infection observé (supérieur à 60%) causé par une multitude d’agents de pourritures, cet agent pathogène était pratiquement absent, sauf quelques infections sporadiques insignifiantes. Sa forte ampleur pendant la campagne 2010-11 est due sans doute à l’introdduction de cultures sensibles (tournessol, maïs entre autres) sur des milliers d’hectares. Ceci a conduit inévitablemment à une augmentation brusque et forte de la pression de l’inoculum, ce qui a assuré l’infection des racines de betterave stressées en fin de cycle.
La maladie a pris une ampleur anormmale et sa dissémination était rapide, favorisée par des conditions climatiques particulièremment propices caractérisées par des pluies orageuses avec des températurres élevées.
Les résultats des prospections réalissées dans le Gharb montrent que sur 4.667 ha de betteraves récoltables, 493 ha ont été infectés à différents degrés, dont 163 ha dépassant 50% d’infection. Ces proportions représentent respectivvement 10,5% et 4,6% de la superficie prospectée. Bien que ces proportions restent plus faibles par rapport à ce qui a été observé auparavant au Doukkkala où de lourdes pertes ont été enrregistrées, elles révèlent néanmoins la présence dans le Gharb d’importantes infections par le Sclerotium rolfsii. La maladie a pris une ampleur anormale et sa dissémination était rapide, favorrisée par des conditions climatiques particulièrement propices caractérissées par des pluies orageuses avec des températures élevées. L’usinage rapide et en priorité des parccelles infectées permet de réduire la prolifération de la maladie en silos et éviter les pertes en sucre pouvant être engendrées par l’usinage des racines complètement ramollies. Photo 4 : Sclérrotes blancs ou formes de conservations et disséminnation du champignon qui brunissent progressivemment avec le temps
Photo 3 : présence des sclérotes sur la racine signe d’une infection par Sclerotium rolfsii
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