Agriculture du Maghreb
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Octobre 2011
Agriculture du Maghreb
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Octobre 2011
EDITIONS AGRICOLES Sarl de presse Au capital de 100 000,00 dhs R.C.: 127029 I.F.: 01006251 Patente N° : 35870166 Autorisation : SP04 22 bis, rue des Asphodèles Résidence Zakia - Beauséjour Hay Hassani - 20200 Casablanca
Edito
Edito
Sur nos toits, des champs !
Tél. : 212 (0) 522 23 62 12 212 (0) 522 23 82 33 Fax : 212 (0) 522 25 20 94 agriculturemaghreb@gmail.com www.agriculturedumaghreb.com
J’ai assisté récemment à une conférence sur la sécurité alimentaire, dont le contenu m’a laissé un peu sur ma faim. Ça commence bien !!
Directeur de publication
Selon la FAO, la sécurité alimentaire se définit comme suit : « les aliments doivent être accessibles et disponibles à tous et à tout moment, en quantité suffisante mais aussi en qualité, variété et appropriés sur le plan nutritionnel ».
Gérard COUVREUR
Rédacteur en Chef Ingénieur Agronome Abdelhakim MOJTAHID
Journalistes Ingénieurs Agronomes Abdelmoumen Guennouni Soumia EL MAHDAOUI Hind ELOUAFI
Ont participé à ce numéro : OUZINE MEHDI Wadjinny J M. C. Smaili Mostafa zehauf Jamal Enahari Nadif Abdelamjid Sedra Mohamed Dr. Bouhrroud Rachid
Facturation - Abonnements Khadija EL ADLI
Conception Graphique Yassine NASSIF
Imprimerie PIPO
Régie publictaire France Idyl SAS. 1154 Chemin du Barret 13839 ChâteauRenard Tél. 04 90 24 20 00 Contact : Mme. Brigitte SENECHAL bsenechal@idyl.fr
Tous droits de reproduction autorisés avec mention impérative et complète du journal.
Il faut effectivement différencier la disponibilité qui s’exprime en termes de quantité et l’accessibilité en termes de pouvoir d’achat. Sur le plan de la disponibilité, la sécurité alimentaire n’est pas en cause au Maroc, annonçait d’entrée le professeur Adidi, directeur de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme à Casablanca. Elle le serait davantage en termes de qualité. Les marocains mangent mal soulignait effectivement à une époque le journal Tel Quel : beaucoup de sucre, de vache qui rit, de limonade, chips, etc, … et l’on devrait peut être pouvoir ajouter, que ce n’est pas seulement une question de pouvoir d’achat. Qui a parlé d’éducation ?
Alors comme l’a souligné le professeur Najib Akesbi, si les politiques d’ajustement structurel des années 80 et la sécurité alimentaire version Banque Mondiale, nous ont contraint à développer l’export, nous n’étions là encore peut être pas obligé de négliger totalement ce que nous consommions, pour parvenir in fine à produire ce que l’on ne consomme pas et consommer ce que l’on ne produit pas. Pour ne citer qu’un exemple avec les haricots verts dont on exporte 120.000 t alors que l’on en consomme pas ou si peu. Et j’ai encore en mémoire lors du premier SIAM, l’étonnement d’une famille de paysans qui s’était extasiée devant des tomates cerises ! Alors toujours en rapport de cette sécurité alimentaire, l’ONU et la FAO ont recommandé l’agriculture urbaine que le Japon a d’ailleurs prise très au sérieux en utilisant les toits des immeubles et de façon efficace. Cela fait peut être sourire actuellement au Maroc, mais combien de milliers d’hectares sont disponibles sur les toits plats de nos habitations que l’on pourrait utiliser comme jardin de proximité, pour une production familiale ?
En revanche, au plan de l’accessibilité, il faut vraiment parler de pouvoir d’achat. Certains dépensent en effet 15-20% par mois de leur revenu pour leur alimentation, tandis que d’autres y consacrent jusqu’à 80%. Cherchez l’erreur !
Gérard Couvreur
Directeur de publication
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Sommaire Sommaire Nos annonceurs
AGRIDATA CONSULT. 9 AGRIMATCO 83 AGRIMATCO 89 AGRIMATCO 93 AGRIMATCO 100 AGRO CHALLENGE 84 AGROMILLORA 46-47 AGROPIMAR 42 AGROSEM 27 ATLANTICA AGRICOLA 29 BADRA 73 BASF 81 BASF 95 BAYER CS 2 BEILLARD 28 BEINLICH 85 CLAUSE 63 CMGP 15 CNH 11 CNH 53 COMPOST BRAHIM ZNIBER 71 CREA LINK 44 GAUTIER Semences 69 GREEN HAS 18 HERCULANO 55 IBES 28 IRRISYS 17 IRRITROL 51 KEKKILA 66 LAFOND Pép. 24 LINDSAY Europe 56 LOPEMFRUT 67 GONZALEZ Y MARTINEZ 86 MAMDA 13 MASSO SA 22 OTECH 79 PELLENC 45 RÉCOLTE CONCEPT 44 RINGOT 87 SAER 26 SAKATA Vegetables 64 Salon Algérie Filaha 37 Salon SIEITA 77 SAOAS 91 SCPC SAPEL 21 SHAL 20 SIBERLINE 49 SIFEL 33-75 SILOS CORDOBA 57 SIMOX 96 SIPCAM INAGRA 59 STAR EXPORT Pép. 25 SYNGENTA 39 TATOMA 78 TECNIDEX 35-61 TECNOMA 90 TESSENDERLO 68 TIFONE 43 TIMAC 99 UNIMAGEC 4 UNITEC 28 VILMORIN 19 VIVEROS REPISO 44 YARA 23
Concours INNOFEL 2011
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Actualités
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Mécanisation de la récolte Outil de développement de l’oléiculture
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SIEITA Premier salon international de l’eau d’irrigation de la région de Tadla-Azilal
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Céréales Démarrage de la campagne 2011-12 Sous le signe de l’expectative
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Campagne agrumicole 2010/2011 Déroulement, bilan et contraintes
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Melon export Résultats de la campagne 2010 - 2011
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Production biologique au Maroc Espoir ou utopie ?
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Elevage : Le sorgho en remplacement du maïs
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Gestion Phytosanitaire de Tuta absoluta Dans la region du Gharb-Loukkos
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Betterave à sucre monogerme Réussite de l’installation dans les conditions pédoclimatiques du Gharb
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Désherbage de la betterave à sucre 88 Un important garant du rendement en tonnage et en qualité Tomate Principales maladies fongiques
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Petites annonces 97 - 98
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2011 Depuis maintenant six années consécutives, à l’occasion du SIFEL Agadir, le Grand prix INNOFEL récompense les meilleures innovations dans toutes les composantes de la filière fruits et légumes.
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Organisé par la revue Agriculture du Maghreb en collaboration avec le SIFEL Agadir, les trophées de l’innovation en Fruits et Légumes INNOFEL marquent bien l’importance de la recherche et innovation dans un secteur où la production et la protection des cultures, font appel à des technologies de plus en plus avancées. C’est un fait que le changement climatique dans les prochaines années, engendrera probablement des difficultés et que la diminution des réserves en eau et l’évolution inévitable des maladies, compliqueront le travail des producteurs. C’est d’ailleurs le double objectif des trophées INNOFEL, non seulement valoriser la recherche et l’innovation, mais aussi attirer l’attention de tous sur la vigilance permanente dont nous devons faire preuve. Fort heureusement, cette évolution n’est pas seulement orientée sur les difficultés, mais aussi sur les bienfaits de la technologie : nouvelles machines, molécules innovantes de
protection des cultures, variétés performantes,… et autres produits utiles au développement de la filière. Ainsi, comme chaque année, un jury composé de producteurs-exportateurs, ingénieurs, enseignants et chercheurs, devra déterminer les innovations les plus marquantes parmi les candidatures de cette année. Les résultats seront annoncés au cours d’un cocktail convivial organisé pendant le SIFEL. Afin de donner à ce Grand Prix INNOFEL la dimension qu’il mérite, Agriculture du Maghreb et SIFEL Agadir, mettront en valeur les produits lauréats sur un espace prévu à cet effet pendant toute la durée du salon. Chaque produit lauréat disposera d’un panneau explicatif et un document de présentation des produits participants au concours sera mis à la disposition du public. L’objectif étant de faire de cette manifestation l’un des moments phares du salon, tout en valorisant au mieux les innovations.
Contact : Tél. : 0522-23-62-12 - Fax : 0522-25-20-94 agriculturemaghreb@yahoo.fr
Afin de donner à tous le temps de réflexion et de concertation nécessaire, les dossiers devront être remis au plus tard le 10
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ACTUALITÉ SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
Sécurité alimentaire
ment doublé depuis 2005-2007, la valeur des pertes actuelles serait bien plus élevée.
Des opportunités perdues
Halte aux pertes post-récolte Selon un nouveau rapport de la FAO et de la Banque mondiale, l’investissement dans des technologies post-récolte pour réduire les pertes de denrées alimentaires entraînerait une augmentation notable des approvisionnements alimentaires en Afrique subsaharienne. Le rapport estime à environ 4 milliards de dollars par an les pertes après-récolte dans cette région du monde. «Les denrées alimentaires perdues pourraient combler les besoins annuels d’au moins 48 millions de personnes», affirme Maria Helena Semedo, Sous-Directrice
les procédés de traitement et de transformation varient de 10 à 20%. Rien qu’en Afrique orientale et australe, les pertes sont estimées à 1,6 milliard de dollars par an, soit environ 13,5% de la valeur totale de la production de grains. Bien que des estimations ré-
Les pertes se produisent lorsque le grain se décompose ou est infesté par des parasites, des champignons ou des microbes. Mais les pertes physiques ne sont qu’une partie de l’équation. Les pertes peuvent également être d’ordre économique lorsque les prix sont bas et l’accès aux marchés est faible du fait de la mauvaise qualité des céréales. Les pertes sont aussi d’ordre nutritionnel lorsque les aliments sont de mauvaise qualité ou contaminés. Les pertes alimentaires entraînent une hausse des prix des denrées alimentaires en retirant une partie de l’approvisionnement alimentaire du marché. Elles ont aussi des impacts
Pour réussir, les interventions doivent tenir compte des conditions locales et des pratiques
générale de la FAO. «Si nous convenons que des systèmes agricoles durables doivent être développés pour nourrir 9 milliards d’habitants d’ici à 2050, la conservation des pertes alimentaires à travers toute la chaîne alimentaire doit être un pilier essentiel des futures stratégies alimentaires nationales».
Aliments perdus ne reviendront plus... Selon les estimations du Système d’information africain sur les pertes post-récolte, les pertes en grains qui surviennent avant
gionales similaires ne soient pas disponibles pour l’Afrique centrale et de l’Ouest, en supposant que les pertes y atteignent le même ordre de grandeur, la valeur totale des pertes post-récolte en Afrique subsaharienne serait de 4 milliards de dollars par an pour une production totale annuelle évaluée à 27 milliards de dollars (moyenne annuelle 2005-2007). C’est, en gros, l’équivalent de la valeur totale des importations céréalières de la région durant la même période. Et comme les prix des céréales ont pratique-
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environnementaux négatifs car la terre, l’eau et les ressources non renouvelables, comme les engrais et l’énergie, sont utilisés pour produire, traiter, manipuler et transporter de la nourriture que personne ne consommera.
Prise de conscience accrue Les récentes crises alimentaires et financières ont mis l’accent sur la nécessité de réduire les pertes post-récolte. «L’Afrique ne peut pas se permettre de perdre 20 % de sa production de céréales», déclare Jamal Saghir, Directeur du Département
du développement durable de la Banque mondiale pour la région Afrique. «La réduction des pertes est de plus en plus reconnue comme faisant partie d’une approche intégrée en vue de permettre à l’agriculture de réaliser pleinement son potentiel, tout comme l’utilisation efficace des cultures d’aujourd’hui, l’amélioration de la productivité des terres agricoles existantes et l’extension des surfaces cultivées de manière durable».
Une variété de technologies Une variété de pratiques et de technologies est disponible pour réduire les pertes post-récolte, notamment les conteneurs de stockage tels que les sacs scellés hermétiquement et les silos métalliques. Bien qu’un certain nombre de ces technologies ait fait ses preuves en Asie, des recherches et des essais supplémentaires sont nécessaires pour identifier des interventions adaptées aux conditions locales en Afrique. Pour réussir, les interventions doivent tenir compte des conditions locales et des pratiques. Elles doivent être perçues comme faisant partie intégrante de la chaîne de valeurs et il convient de s’assurer que les incitations économiques appropriées soient en place. Les technologies qui ont fait mouche en Asie, comme le séchage du riz à petite échelle et l’introduction de la pédale batteuse et des moulins à riz, ont été adoptées avec succès dans certaines régions d’Afrique. Elles peuvent attirer encore plus d’adeptes à cause des migrations, du vieillissement des populations agricoles et des taux élevés d’infection au VIH/SIDA qui réduisent la main-d’oeuvre disponible et entraînent une augmentation des salaires. Les gouvernements peuvent contribuer à cet effort en créant un environnement propice et en réduisant les coûts des transactions commerciales grâce à des investissements dans les infrastructures comme les routes, l’électricité et l’eau. Ils peuvent également aider en renforçant la recherche et la vulgarisation agricoles et, surtout, en déterminant où se produisent les pertes le long de la chaîne alimentaire et comment y faire face.
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ACTUALITÉ RECHERCHE
Les fermes Lufa: Des fermes sur les toits ! Peut-on imaginer voir fleurir, dans une dizaine d’année, des serres agricoles sur les toits de nos villes ? L’idée n’est plus tout à fait farfelue depuis l’inauguration de la première ferme de Lufa, en avril 2011 à Montreal. Placée sur le toit d’un bâtiment industriel, elle permet de récolter des fruits et légumes sans pesticides ni OGM. L’ouverture de la première serre commerciale du monde construite sur un toit n’est qu’un prélude pour Mohamed Hage, ancien informaticien dont la famille au Liban travaille dans le secteur de l’agriculture. L’objectif ultime de cet entrepreneur de 29 ans est de voir pousser des serres sur les toits de toutes les grandes villes de la planète. Bref, il veut être à la base d’une révolution agricole mondiale. Produire des légumes en plein quartier industriel sur un immeuble de trois étages et nourrir environ 2.000 Montréalais sur une base continue a quelque chose de très grisant pour le président et fondateur de la PME Les Fermes Lufa. Mais l’aventure ne fait que commencer, selon Mohamed Hage. L’homme d’affaires prévoit ainsi d’ouvrir une nouvelle serre en 2012 à Montréal. « Nous nous demandions pourquoi il était si difficile de
trouver des aliments frais et d’excellente qualité à Montréal. Nous en avons conclu que le problème principal était qu’ils étaient cultivés bien loin de leur lieu de consommation. » Ainsi a germé l’idée de la première ferme Lufa dans la tête de son créateur. Il a imaginé une ferme sur les toits qui produirait les aliments les plus frais, au meilleur goût, aux valeurs les plus nutritives et, surtout, les plus locaux possibles.
4 ans de recherche 4 ans de recherche, une douzaine d’experts (ingénieurs, architectes, biologistes, cultivateurs), 2 millions de dollars d’investissements... ma is le pari fou a été gagné. « On cultive maintenant plus de 25 variétés de légumes (tomates, verdures, concombres, fines herbes, etc.), sans pesticide, antifongique ou herbicide. Ici place à une agriculture responsable, avec l’utilisation d’insectes utiles, comme la coccinelle ». Par
Une ferme sur les toits qui produit des aliments plus frais, au meilleur goût, aux valeurs les plus nutritives et, surtout, les plus locaux possibles.
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Mohamed Hage président et fondateur de la PME Les Fermes Lufa
ailleurs, l’homme d’affaires affirme produire ses légumes avec deux fois moins d’énergie qu’une serre construite sur terre. « L’hiver, nous profitons de la chaleur du bâtiment sur lequel nous sommes. Et l’été, nous agissons comme un toit végétal et nous aidons à refroidir les étages en dessous de nous. En plus, nous récupérons l’eau de pluie et nous recyclons l’eau avec laquelle nous arrosons nos végétaux. De plus, nos légumes n’ont pas à parcourir de longues distances », dit Mohamed Hage. Ironie du sort le label bio ne peut pas être obtenu par les fermes hors-sol. On ne doute pourtant pas du succès de ces 3.000 m² de nature au cœur des villes.
Rentable à long terme La PME de 15 employés est une véritable pépinière de talents où agronomes, informaticiens, microbiologiste et autres ingénieurs travaillent à l’unisson. Cette grande expertise permet aux Fermes Lufa de faire de la polyculture, ce qui est un tour de force. « Les serres font habituellement de la monoculture. Nous utilisons les meilleures méthodes de culture en maximisant l’espace utilisé. Et parce que tout est informatisé, nous sommes capables de recréer plusieurs microclimats sous un même toit. C’est cette technologie que nous tenterons de reproduire ailleurs », explique Mohamed Hage. Pour l’heure, la PME tire ses revenus de la vente de ses produits à 650 abonnés qui
vont récupérer leur panier de légumes frais une fois par semaine dans l’un des 30 points de chute dans l’île de Montréal. Selon sa taille, le panier de légumes coûte entre 22$ et 42$ hebdomadairement. Par ailleurs, quelques restaurateurs s’approvisionnent auprès des Fermes Lufa.
Vendre la technologie L’entreprise honore ses paiements et réussit à générer «un cash flow positif», affirme le président de la PME. « Mais on ne deviendra pas millionnaires en vendant uniquement des légumes. Notre capacité de production est presque atteinte. C’est en vendant notre technologie que nous progresserons», explique Mohamed Hage. Le président de la PME multiplie actuellement les rencontres avec différents investisseurs dans le but avoué de voir pousser d’autres serres sur les toits. Une entente serait sur le point d’être conclue avec un partenaire américain. Mohamed Hage a de toute évidence de grandes ambitions et il est persuadé que son concept de serres sur les toits, mais aussi la technologie et le savoirfaire qui y sont associés, fera du chemin. L’agriculture en milieu urbain est, soutientil, attrayante, rentable, mais surtout bénéfique pour l’environnement. «C’est du capitalisme responsable». Source : https://lufa.com
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ACTUALITÉ RECHERCHE
Pathogènes et insecticides
Un cocktail mortel pour les abeilles Des chercheurs viennent de mettre en évidence que l’infection par Nosema ceranae, un parasite responsable de la nosémose (1), entraîne une plus forte mortalité des abeilles lorsque celles-ci sont exposées à des insecticides, même à faible dose. L’influence directe des abeilles domestiques sur la qualité et la quantité des récoltes, ainsi que sur le maintien de la biodiversité florale, est aujourd’hui largement reconnue et souligne leur rôle prépondérant dans le fonctionnement des écosystèmes. Cependant, depuis plus de 15 ans, les colonies d’abeilles sont en proie à un mal étrange et peu compris des apiculteurs et des scientifiques, avec chaque année, des milliers de colonies qui disparaissent. Pour expliquer ce phénomène, observé principalement par les apiculteurs européens et américains, de nombreuses pistes sont avancées : l’appauvrissement de la diversité et de la qualité des ressources alimentaires (changements climatiques), l’intensification des monocultures et la modification des paysages, l’action d’agents pathogènes responsables de maladies comme la varroase2, les loques3 et la nosémose, le stress chimique provoqué par l’exposition des abeilles aux
produits phytosanitaires et vétérinaires ou encore certains prédateurs tels que le frelon asiatique. Bien que de nombreuses données soient disponibles sur l’influence des stress nutritionnel, parasitaire et chimique sur la santé des abeilles, aucun d’entre eux n’a pu être isolé comme unique
responsable du déclin des populations d’abeilles. Aujourd’hui, les spécialistes du domaine s’accordent pour orienter les recherches sur les effets combinés de plusieurs de ces facteurs. C’est dans ce contexte que des équipes de recherche du CNRS, de l’INRA et de
Insolite !
Faire ses courses en attendant le métro, c’est possible ! Tesco, 3e groupe de grande distribution au monde, vient de révolutionner la manière de faire ses courses ! Les études montrent que les sud coréens privilégient le travail et ont peu de temps pour réaliser leurs courses en supermarché. L’idée de Tesco est d’amener le point de vente au consommateur pour lui simplifier la vie. Les boutiques 12
virtuelles ‘‘Tesco Home Plus’’ se fondent dans le quotidien des consommateurs. La première approche est de créer des affiches photoréalistes, identiques à l’image des linéaires d’un supermarché et de les placer sur les quais des stations de métro. Les consommateurs réalisent leurs achats avec leur smartphone en photographiant/scannant
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l’Université Blaise Pascal ont associé leurs compétences respectives en parasitologie et en toxicologie pour évaluer l’influence des interactions pathogène-toxique sur la santé des abeilles. En laboratoire, les chercheurs ont exposé de façon chronique des abeilles naissantes saines et d’autres contaminées par Nosema ceranae à de faibles doses d’insecticides. Résultat : les abeilles infectées par Nosema ceranae puis exposées de façon chronique aux insecticides succombent, même à des doses se situant en dessous du seuil entrainant la mort, ce qui n’est pas le cas de leurs congénères non infectées. Cet effet combiné sur la mortalité des abeilles
apparaît pour une exposition quotidienne à des doses pourtant très faibles (plus de 100 fois inférieures à la DL504 de chaque insecticide). La synergie observée ne dépend pas de la famille d’insecticides puisque les deux molécules étudiées appartiennent à des familles différentes. Le mode d’action
les QR Codes des produits qu’ils souhaitent acheter. Les produits sont automatiquement ajoutés à leur panier virtuel. Quand l’achat en ligne est effectué, les articles sont directement livrés à leur retour à la maison.
responsable de cette synergie n’a cependant pas été encore identifié. Cette étude montre donc que l’interaction entre nosémose et insecticides constitue un risque significatif supplémentaire pour les populations d’abeilles et pourrait expliquer certains cas de surmortalité. Ce travail indique également que des doses d’insecticides considérées comme ne pouvant entraîner la mort expriment pourtant un potentiel toxique létal pour des organismes parasités et donc fragilisés. Par conséquent ces résultats montrent la nécessité d’améliorer la gestion et la protection du cheptel apicole face au danger que représentent les pollutions environnementales et les pathogènes (seuls ou en combinaison) sur la santé de l’abeille. 1 La nosémose est une maladie transmise par Nosema ceranae, un champignon microscopique colonisant l’intestin des abeilles. 2 La varroase est une maladie due à un acarien (Varroa jacobsoni) qui se nourrit de l’hémolymphe des abeilles. 3 Les loques sont des maladies du couvain transmises par des bactéries. 4 Dose létale 50 = dose induisant 50% de mortalité dans la population. INRA France - CNRS - Université Blaise Pascal
Grâce à cette stratégie, les temps d’attente dans le métro deviennent des occasions de réaliser des achats. Pour Tesco Home Plus, les ventes en ligne entre Novembre 2010 et Janvier 2011 ont augmenté de 130% et le nombre de nouveaux clients internautes a connu une augmentation de 76%. De cette manière, Tesco Home Plus est devenu le numéro 1 de la vente en ligne.
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ACTUALITÉ PRODUIT
Fruit Logistica
La Turquie, pays à l’honneur La Turquie, partenaire commercial majeur de l’Allemagne et de l’Union européenne a été choisi comme pays partenaire de l’édition 2012 de Fruit Logistica qui se tiendra à Berlin du 08 au 10 février. A cette occasion, la Turquie annonce la plus importante participation jamais organisée au salon de Berlin. Les entreprises turques de fruits et légumes n’ont pas cessé de renforcer leur présence sur ce salon depuis l’an 2000 dans la mesure où le pays a sensiblement développé ses exportations de fruits et légumes. Celles-ci ont représenté l’an passé 2,9 millions de tonnes, soit 6,7% de la production (43 millions de tonnes). La Turquie exporte
en effet 1 million de tonnes de légumes, 1,2 million de tonnes d’agrumes et 637 000 tonnes de fruits autres que les agrumes. Ses principaux partenaires commerciaux sont la Russie (36%), l’Allemagne (9%), la Bulgarie, l’Ukraine, l’Irak et de la Roumanie. La valeur totale des exportations atteignait 2,1 milliards de dollars, mais le pays a bien l’intention d’augmenter ce chiffre à 10 milliards USD d’ici 2023. Rappelons que Fruit Logistica est une rencontre incontourna-
macfrut 2011 Du 5 au 7 octobre
Le salon de Cesena (Italie), qui se tiendra du 5 au 7 octobre, fera le point sur les situations et tendances du secteur des fruits et légumes grâce à un vaste programme de conférences. Pour les visiteurs venant de l’étranger, le programme prévoit également des démonstrations et des visites guidées au sein d’entreprises représentatives de la filière. La grande variété de services et produits exposés à Macfrut, ainsi que le riche calendrier de congrès, conférences et visites guidées techniques contribuent au succès de cette manifestation qui s’est affirmée, au fil des ans, comme un point de référence privilégié pour les professionnels du secteur. La 28e édition ne dérogera pas à la règle. Cette année encore, le Sommet européen du fruit donnera le coup d’envoi du Macfrut 2011, le 4 octobre après-midi. Le congrès accueillera des experts
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provenant du monde entier, qui échangeront sur la situation du marché et sur les perspectives du secteur, avec une attention particulière pour les pommes, poires, kiwis et légumes. Le jour suivant, après l’inauguration officielle du Macfrut, les organisateurs ont prévu un calendrier riche de conférences consacrées principalement à la recherche et à l’innovation. Au centre des débats, des thèmes allant des systèmes de culture environnementaux à l’emballage et à la conservation.
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Un salon qui permet d’être au fait des dernières nouveautés en matière de traitement et de présentation des fruits et légumes.
ble pour les professionnels des secteurs des fruits et légumes. Il s’agit d’une foire exclusivement professionnelle qui réunit tous les intervenants de la filière. D’où un double intérêt pour les opérateurs. C’est d’abord un lieu qui réunit en un temps très court fournisseurs et acheteurs de produits frais. Ensuite, la manifestation draine tous les
fabricants et prestataires de services dans les domaines de l’emballage, conditionnement, transport, froid et la logistique de manière générale. Autrement dit, l’événement permet aussi aux producteurs d’être au fait des dernières nouveautés en matière de traitement et de présentation des fruits et légumes.
Lors de la 2e journée du Macfrut se tiendra un séminaire sur le Développement agricole en Méditerranée et les opportunités pour le secteur des fruits et légumes. Les propositions de la coopération Europe pour la PAC de l’après 2013, suite à la crise des marchés des fruits et légumes, seront au centre d’une Table ronde en matinée. Vendredi 7 octobre, un espace sera consacré à deux thèmes d’importance croissante pour le secteur des fruits et légumes : la communication sur les situations de crise sanitaire dans le secteur alimentaire et les fruits et légumes de 4e gamme. Pour les professionnels étrangers, le programme prévoit
2 journées de visites guidées. La première sera consacrée à la filière de la laitue, avec la visite d’une entreprise, d’une structure de travail du produit frais et de 4e gamme et d’un champ répertorié. Au marché des fruits et légumes de Cesena sera ensuite présenté un exemple de filière courte. Le second programme sera plutôt centré sur la culture spécialisée de légumes avec des démonstrations des systèmes de récolte, de distribution, de logistique et de mise sur le marché des produits. Pour toutes les informations sur le salon, sur les conférences et activités annexes, voir : http://www.macfrut.com/
ACTUALITÉ MAROC COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Innovation majeure au profit des agriculteurs Signature d’une convention relative au produit d’assurance «Multirisque Climatique» entre l’Etat et MAMDA
S
ignée par le Ministre de l’Economie et des Finances, M. Salaheddine Mezouar, le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, M. Aziz Akhannouch, et le Président du Directoire de MAMDA, M. Hicham Belmrah, cette convention a pour objet de mieux protéger les agriculteurs contre les risques climatiques. Alors qu’ils ne bénéficiaient que d’une garantie contre la sécheresse sur dixhuit provinces pour leurs seules cultures céréalières, l’Assurance Multirisque Climatique leur apporte une couverture plus globale. Elle concerne les cultures céréalières (blé tendre, blé dur, mais et orge) et légumineuses (fèves, lentilles, petits pois, pois chiches, haricots) sur l’ensemble du territoire marocain et couvre contre les risques climatiques suivants : sécheresse, excès d’eau, grêle, gel, vent violent, vent de sable. Cette assurance sera commercialisée par MAMDA et vise une superficie assurée de 300 000 hectares dès la campagne 2011-2012, avec un objectif prévisionnel de 1 000 000 hectares à horizon 2015. Afin de rendre ce produit
accessible à l’ensemble des agriculteurs, l’Assurance Multirisque Climatique bénéficie d’une subvention à la prime de l’Etat comprise entre 53% et 90%, en fonction du niveau de garantie retenu. Ainsi, le petit agriculteur pourra bénéficier d’un capital garanti à hauteur de 1 450 dirhams pour une cotisation de 26 dirhams / hectare eulement. Pour les niveaux de garantie supérieurs, les montants de cotisation se situeront entre 183 et 368 dirhams / hectare. Cette couverture multirisque climatique s’inscrit dans une feuille de route stratégique pour mettre à niveau l’assurance contre les risques climatiques. Une extension aux cultures maraichères et à l’arboriculture est prévue avant la fin de l’année 2011 avec des produits adaptés aux risques spécifiques inhérents à ce type de cultures. Pour accompagner le développement de l’ensemble de ces produits et fournir la meilleure qualité de service, MAMDA a adapté son modèle opérationnel en terme organisationnel, informatique et de distribution. Elle envisage de plus la création d’une «université MAMDA » destinée à la formation d’experts agricoles. Agriculture du Maghreb
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ACTUALITÉ RÉFLÉXION
Le commerce équitable difficultés d’un système mondialisé
Depuis le début du 20ème siècle, les échanges alimentaires internationaux se sont accélérés, souvent aux dépend des producteurs les plus marginalisés des pays du sud, creusant ainsi les inégalités. En opposition au système capitaliste, des militants ont commencé à ouvrir en Europe dans le début des années 60, des boutiques spécialisées baptisant leurs démarches de commerce alternatif. Ces premières démarches et l’absence de régulation. « solidaires » puis qualifiées Ce sont les grands acteurs d’alternatives, ont muté au économiques qui fixent les tournant des années 2000 règles du jeu : pour devenir ce qu’est - 40% du marché mondial aujourd’hui « le commerce du café est contrôlé par 4 équitable », mais largement sociétés. dépolitisé. C’est lors de la - 85% du commerce du première conférence des cacao est contrôlé par 7 soNations Unies en 1964 sur ciétés le commerce et le dévelop- 60% du commerce mondial pement, que l’idée « trade du riz est contrôlé par 4 so-
grandes exploitations qui ont souhaité entrer dans la démarche de labellisation, pour profiter de ce secteur porteur. « Il est fondamental de veiller à ce que l’agriculture paysanne ait les moyens de faire face à l’engouement des consommateurs pour le commerce équitable, de façon à éviter que ce commerce ne devienne l’objet
Equitable, éthique, solidaire - Le commerce équitable organise des échanges de biens et de services entre des pays développés et des producteurs situés dans des pays en développement. Ce commerce vise à établir des relations durables ayant pour effet d’assurer le progrès économique et social de ces producteurs. - Le commerce éthique a pour objectif de favoriser
que de grandes entreprises exportatrices qui prendront progressivement la place des petites » souligne AVSF, l’association des agronomes et vétérinaires sans frontières. le développement de bonnes conditions de travail dans le respect des normes fondamentales de l’organisation internationale du travail. - Le commerce solidaire vise essentiellement un commerce appliqué à l’intérieur d’un même pays. Les achats solidaires désignent généralement des produits fabriqués par des associations de solidarité ou de protection de l’environnement.
- 85% du commerce du cacao est contrôlé par 7 sociétés
not aid » (le commerce pas l’aide) donne véritablement naissance au concept de commerce équitable. En 1988 avec la création de la marque « Max Havelaar »(1) par le prêtre ouvrier Franz van Der Hoff, le commerce équitable prend sa vraie dimension.
Les raisons d’un commerce équitable Environ 50% de la population mondiale vit de l’agriculture, mais dans de nombreux pays, l’agriculture paysanne se trouve de plus en plus marginalisée par la mondialisation des échanges 16
ciétés. A savoir que parmi les produits équitables les plus consommés figurent la café (60% des ventes), suivent le thé (9%) , la banane (8%), le chocolat (6%), les jus de fruits (5%), le coton (4%). Le sucre, le cacao et le miel représentent chacun 2% du chiffre d’affaires, le solde provient de la vente de fruits frais.
Pour que le commerce équitable ne perde pas le nord Le développement de la filière équitable sur le marché, a suscité l’intérêt des
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(1) : max Havelaar Sous le pseudonyme de Multatuli (« j’ai beaucoup souffert » en latin) Edouard Dows Dekker a forgé le héros Max Havelaar en 1860. Impact retentissant aux Pays-Bas, ce roman est le premier à avoir dénoncé un système commercial injuste pour les paysans à l’origine.
Les difficultés d’un système mondialisé ? Un article du journal français « le Monde diplomatique » soulignait que le terme « label » ne peut être utilisé qu’à la condition de répondre à une triple exigence : - Disposer d’un cahier des charges soumis à des contrôles indépendants, - Qu’il soit certifié par un organisme lui-même indépendant, - Et agréé par les pouvoirs publics. Aucune organisation du commerce équitable
ne répond à ces trois exigences. Et le monde diplomatique de conclure : « glisser un paquet de café réputé équitable sur le sommet d’un chariot débordant de produits inéquitables, peut-il suffire a satisfaire la demande de citoyens de plus en plus avisés ? ».
L’esprit du commerce équitable menacé par sa banalisation Depuis 5 ou 6 ans, de plus en plus de marques et de distributeurs cherchent à s’insérer dans cette filière commerciale. Marks & Spencer, Carrefour, Leclerc, Starbucks, … les exemples sont nombreux. Cette ouverture à la grande distribution et à des géants de l’agroalimentaire a contribué à faire décoller les ventes. Avec 1,5 millions de producteurs et 3,5 milliards d’euros de chiffres d’affaires dans le monde, le commerce équitable est désormais installé. Mais l’enjeu souligne le président de Fairtraide Africa, est avant tout de rallier de plus en plus de petits producteurs pour permettre de distribuer des volumes importants et permettre de continuer de promouvoir les vraies valeurs du
commerce équitable. Le risque est la main mise des multinationales face auxquelles les petits producteurs seront en difficultés. Extrait du journal le Monde
Le commerce équitable Une goutte d’eau
Christain Jacquain, auteur du livre « les coulisses du commerce équitable, mensonges et vérités sur un petit business qui monte » s’interroge sur la validité et l’éthique des produits étiquetés « commerce équitable ». Est-ce une idée généreuse rattrapée par le marketing, ou un projet porteur d’un véritable choix de société ? L’auteur incite les consommateurs à lire au-delà des étiquettes. De l’idée généreuse de ses débuts et qu’il aurait fallu développer, le commerce équitable a été rattrapé par le marketing, avec des pratiques moins équitables qu’il n y parait, soutient Christophe Jacquain, dénonçant les pratiques de la grande distribution : « le commerce équitable, c’est une goutte d’eau dans une mer d’inégalités »
L’auteur s’interroge sur les prix de vente et sur ce qui revient au producteur qui n’apparait d’ailleurs pas comme le gagnant du système : « il y a aujourd’hui un flou artistiques qui profite aux marchands d’équitable, au préjudice des consommateurs et de ceux qui produisent ». Agriculture du Maghreb
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ACTUALITÉ PRODUIT
Carotte
Tirer le meilleur des hybrides Agadir et Berrechid sont les deux principales régions de production de carotte du Maroc. Cette culture s’y est fortement développée ces dernières années grâce à l’introduction de variétés hybrides de plus en plus performantes répondant aux spécificités de la production. Cependant, pour permettre à ces variétés d’exprimer pleinement leur potentiel, les producteurs doivent assurer un itinéraire de conduite adéquat : préparation du lit de semence, mécanisation du semis, meilleure maîtrise de la nutrition, … qui permettent aux producteurs d’atteindre des rendements qui dépassent 120 tonnes/ha.
L
es variétés hybrides ont rapidement séduit les producteurs car elles procurent de nombreux avantages par rapport aux variétés populations : rusticité, tolérance aux grandes variations de températures, bonne uniformité de calibre (longueur, diamètre), coloration plus soutenue, bonne résistance à l’éclatement, rendement important, meilleure résistance aux maladies fongiques et bonne conservation après le lavage. A noter que le choix variétal se fait également en fonction des exigences des consommateurs qui différent d’une région à l’autre. Ainsi, dans la région du centre, on préfère les carottes de forme régulière avec un bon boutage, tandis que dans le Souss, on recherche plutôt une forme conique avec un feuillage touffu et verdoyant. Les différences entre les régions imposent des gestions différentes de la culture. Dans la région de Berrechid, les terrains lourds retiennent bien l’eau, mais ils présentent aussi l’inconvénient de la prolifération des maladies fongiques. Ces sols nécessitent par ailleurs une bonne préparation au départ pour éliminer tous les obstacles. A l’opposé, dans le Souss, le sol sablonneux permet un développement plus facile des racines, mais impose également une bonne 18
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gestion des irrigations et une désinfection au départ pour lutter contre les nématodes. Mais la réussite de la campagne repose en grande partie sur la réussite des premières étapes de la culture notamment le choix du terrain, la préparation du sol et le semis.
Importance des rotations Pour la production de racines de qualité (épiderme lisse, rendement, calibre et état sanitaire), la culture de la carotte ne doit pas être reconduite fréquemment sur la même parcelle. En effet, la monoculture entraîne la prolifération de maladies et de parasites tels que le cavity spot et les nématodes. Aujourd’hui, la désinfection du sol permet de travailler avec des rotations courtes, mais les retraits d’homologations laissent penser que la rotation longue va redevenir le seul moyen de produire durablement des racines de qualité. Par ailleurs, toutes les plantes n’exportant pas les éléments minéraux dans les mêmes proportions, une monoculture entraîne un déséquilibre qui se traduit par des carences ou par une fatigue du sol. Ainsi les professionnels distinguent : - les précédents culturaux favorables (pomme de terre, oignon, ail, chou, navet, radis) - les précédents à risque : maïs (Rhizoctonia), haricot (Rhizoctonia, ScIérotinia), blé
(Pythium). - les précédents défavorables : les prairies à forts reliquats azoté, les apiacées (carotte, persil, fenouil, ...), le tournesol (Sclérotinia).
Préparation du sol et semis La carotte étant cultivée sur une profondeur ne dépassant pas 30 cm, il n’est pas nécessaire de procéder à un travail profond du sol.
Cependant, la couche de culture doit être bien préparée moyennant un déchaumage, un labour, une bonne finition et éviter la présence de matière organique non décomposée (obstacle). Il faut cependant veiller à ne pas multiplier inutilement les passages pour ne pas compacter le terrain. Il faut toujours veiller à optimiser l’espace disponible pour chaque plante afin d’obtenir la récolte la plus
homogène possible. Il faut savoir qu’un positionnement non maîtrisé conduit à un rendement commercial faible. Un bon positionnement permet à la graine de germer rapidement (bonne profondeur) et de se développer en minimisant la compétition avec les autres plantules (espacement). Le producteur doit également choisir un semencier fournissant des graines avec une bonne homogénéité en calibre et en performances, ce qui permet d’avoir une culture homogène. Pour réussir le semis de carottes nantaises, les professionnels recommandent l’utilisation de semoirs pneumatiques. Ils permettent un travail précis qui, couplé avec l’utilisation de semences de qualité, offrent
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des résultats économiquement démontrés. A noter que beaucoup d’exploitations pratiquent encore le semis à la volée qui ne permet pas un travail régulier et impose un éclaircissage coûteux en main d’œuvre. Soulignons que pour la carotte en particulier, le peuplement permet de forcer ou d’atténuer certaines caractéristiques de la racine. Ainsi, avec une population élevée, la précocité baisse et le calibre moyen des racines diminue. A l’opposé, un peuplement faible favorise la précocité, la longueur et le calibre. Pour les carottes précoces, il faut réduire la densité du fait de la compétition pour la lumière principalement. Ainsi, la densité doit être raisonnée en fonction de l’objectif de produit fini (longueur et calibre des racines commercialisées) et en tenant compte des conditions probables de climat, du potentiel de la parcelle et de celui de la variété.
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ACTUALITÉ PRODUIT
La tomate crée l’union européenne Producteur de semences
Potagères
Tomates, petits pois, courgettes, oignons, navets, etc.
Florales
Gazon
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Les consommateurs européens se rejoignent quant à leurs préférences en matière de tomate. C’est la conclusion d’une étude menée par des chercheurs de trois pays de l’Union Européenne dont ceux de l’INRA. Loin d’être anecdotique, cette donnée aidera les sélectionneurs à proposer des produits répondant mieux aux attentes des consommateurs. Quel est le point commun entre un hollandais, un italien et un français ? Tous se rejoignent sur leurs préférences en matière de consommation du fruit le plus produit au monde, la tomate. Le manque de goût et de saveur des tomates est aujourd’hui décrié par les consommateurs. C’est actuellement une voie d’amélioration qui est prise en compte par les producteurs. Dans le cadre du projet européen EUSOL, les chercheurs de l’INRA d’Avignon ont coordonné une étude comparative avec pour objectif d’établir les préférences des consommateurs à l’échelle européenne et d’identifier les caractères à améliorer chez les tomates commercialisées. Cette étude a été menée en collaboration avec des chercheurs du Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes (France), de l’Université de Wageningen (Pays-Bas) et du Centre National de la Recherche italien, ainsi qu’avec la participation de plusieurs sociétés de production de semences (Nunhems, Gautier Semences, Syngenta) et de pro-
ducteurs de tomate (Saveol et Rougeline en France). Des tests ont été réalisés auprès
de plus de 800 consommateurs issus de trois pays - les Pays-Bas, la France et l’Italie. Dans chaque pays, des jurys d’experts ont ainsi établi les profils sensoriels de 16 variétés de tomate représentant la diversité des types commercialisés aujourd’hui : tomates rondes classiques, cocktail ou variétés anciennes. Des cartes de préférences ont ensuite été établies pour chacun des pays révélant ainsi les caractéristiques devant être améliorées pour satisfaire les consommateurs. L’analyse globale a montré que les préférences des consommateurs étaient similaires d’un pays
à l’autre, plusieurs groupes de consommateurs pouvant être identifiés dans chaque pays. Le goût (principalement le ratio sucreacide et l’intensité aromatique) et la texture (les fruits fermes étant recherchés ou non suivant les groupes de consommateurs) ont une grande importance et sont à l’origine de la répartition entre ces groupes. L’analyse détaillée a également montré que l’apparence était un critère significatif pour les consommateurs.
Quatre catégories Quatre catégories de consommateurs se retrouvent dans chaque pays: - les “gourmets”, plus nombreux, qui aiment les tomates gustatives et juteuses, - les “traditionnalistes” sensibles à la texture fondante et aux arômes des tomates côtelées anciennes, - les “classiques” qui prisent les tomates fermes, rondes mais sucrées et enfin, - les “indifférents” qui n’ont pas d’avis marqué et ont tendance à rejeter les nouveautés. Les résultats de l’étude ont conduit les chercheurs à conclure qu’il y avait moins d’écarts de préférences entre les pays qu’entre les classes de consommateurs de ces mêmes pays. Une meilleure connaissance des préférences des consommateurs à l’échelle européenne permettra aux sélectionneurs de mieux en tenir compte dans leurs schémas de sélection et de sélectionner des variétés de tomates répondant aux critères les plus pertinents. Source : INRA France Agriculture du Maghreb
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ACTUALITÉ MAROC
Fondation Crédit Agricole du Maroc Pour le développement durable
C
réée en avril 2010, cette fondation dédiée au développement rural durable, soutient des structures à but non lucratif intervenant dans les domaines suivants : Professionnalisation des activités rurales durables telle que l’agro-écologie ou l’éco-tourisme. Préservation des ressources naturelles, notamment de l’eau, et la promotion des énergies renouvelables. Protection de la biodiversité, animale ou végétale, et adaptation au changement climatique. A noter que
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le budget consacré par la Fondation Crédit Agricole du Maroc pour le Développement Durable finance en partie la formation des animateurs ruraux, mais aussi la production d’outils pédagogiques qui seront diffusés par différents réseaux notamment celui du Groupe Crédit Agricole du Maroc, tels que : une trentaine de fiches techniques en arabe et en français. une dizaine de capsules audio-visuelles en darija et amazigh. Véritable pionnière en
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la matière, l’association « Terre & Humanisme Maroc », a prouvé l’intérêt de l’agro-écologie auprès des consommateurs marocains, à travers les paniers de légumes dont l’association a facilité la production et la commercialisation, en formant et en organisant un groupe de petits agriculteurs dans la région d’Azemour. Le système fonctionne selon le principe des AMAP en France (AMAP : Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne). Véritable projet de société, cette démarche englobe selon Madame Ben Abdenbi,
Co-Présidente de « Terre & Humanisme Maroc », toutes les sphères de l’organisation sociale : éducation, santé, économie, aménagement du territoire, …. Dans le même esprit des ceintures vertes des grandes villes, « Swani Tiqa », un autre groupe d’agriculteurs agroécologistes et de consom’acteurs, s’est constitué autour de Rabat. La Fondation Crédit Agricole du Maroc soutient ce type de projets pour qu’il se développe davantage dans notre pays.
Accord Maroc-UE
Le « plan B » des opérateurs Le passage de notre ministre de l’agriculture M. Aziz Akhennouch, devant la commission du commerce international du Parlement Européen en Juillet dernier, n’a pas évité de nouvelles pressions et attaques injustifiées qui polluent encore le processus de ratification par le Parlement Européen de l’accord signé en septembre 2009 et ratifié pour le moment par les parlements nationaux en décembre 2010.
P
ourtant, les prétedues menaces que font peser nos exportations de fruits et légumes sur la production européenne sont contestées par une bonne frange des eurodéputés eux même. De fait, la balance des échanges uniquement alimentaires Maroc/UE, est largement en faveur de l’Europe. « Le volume total des exportations de fruits et légumes du Maroc vers l’Europe, représente moins de 0,05% de l’ensemble des volumes échangés en Europe » souligne Younes Zrikem, prési-
dent de l’Association Marocaine des exportateurs (ASMEX). C’est ainsi qu’une conférence a été organisée lundi 19 septembre par un collectif d’associations que comptent les secteurs agricoles et agro-industriels : « l’objectif est de sensibiliser les médias mais aussi les opérateurs européens dont les exportations vers notre pays ne sont évidemment pas remises en cause et notamment : céréales, intrants agricoles, agro-équipements, etc,… mais qui forment un échange largement en faveur de l’Europe
et dont devraient bien s’inspirer les eurodéputés contestataires » a souligné Fouad Benabdeljalil, producteur exportateur à Agadir. Il reste que les accusations de déstabilisation des marchés européens, qui sont adressées régulièrement aux agriculteurs marocains, constituent des allégations mensongères qui doivent être contestées sans délais. Et Younes Zrikem d’ajouter : « Nous annonçons aujourd’hui solennellement, que nous n’acceptons plus que l’on s’en prenne ainsi à l’agriculture marocaine, à nos emplois, notre avenir, et demandons la ratification sans délai de cet accord. Le maintien et le développement des relations
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exemplaires entre le Maroc et l’Union Européenne, ainsi que l’appui concret de l’Europe aux changements démocratiques que connait notre pays, doit nécessairement le faciliter » Et le collectif de professionnels d’ajouter en substance « sans accord agricole, pas de négociations sur les services et pas de reconduction de l’accord de pêche qui doit expirer en février prochain ».
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ACTUALITÉ PRODUIT
Arboriculture Un ambitieux programme Dans le cadre du Plan Vert, le ministère de l’agriculture a élaboré une ambitieuse feuille de route pour le secteur de l’arboriculture fruitière. La stratégie vise la plantation d’un total de 100 millions
Pommier
Grand choix variétal Grâce au travail des hybrideurs, on compte actuellement plus de 20.000 variétés de pommes à travers le monde. Cependant, seule une vingtaine de variétés a aujourd’hui une vocation commerciale. Les obtenteurs jouent un rôle fondamental puisqu’ils sélectionnent en amont différentes variétés adaptées aux attentes des arboriculteurs, des distributeurs et des consommateurs (goût, texture, qualité, tenue...). A noter qu’aujourd’hui les travaux de sélection des principales variétés se concentrent principalement sur la résistance aux bio-agresseurs, la qualité gustative des fruits et leur aptitude à la conservation,
de plants sur 194 000 ha à l’horizon 2020. Les espèces fruitières concernées, sont outre l’olivier, les agrumes et le palmiers dattier, qui font partie d’une action à part, la vigne, l’amandier, le pommier, l’abricotier, le prunier, le cerisier, le pêcher-nectarinier, le figuier, le caroubier et l’avocatier.
ainsi que la régularité de production. Quant aux portegreffes, ils font eux aussi l’objet de programmes d’amélioration spécifiques qui concernent principalement la vigueur, les résistances, l’aptitude à la multiplication, etc. La recherche de nouvelles variétés, par hybridation ou par
Plusieurs régions du Royaume sont concernées, chacune par les espèces qui lui sont adaptées. A titre d’exemple, Taza et Al Hoceima sont concernées par l’amandier, le figuier et la vigne, alors que Tanger et Tétouan ont plutôt vocation pour le figuier, l’amandier, l’avocatier, le prunier et le grenadier. Les directions régionales de l’agriculture devront identifier les périmètres à planter et
affiner les demandes en plants par espèce et par variété. L’Institut national de recherche agronomique (INRA) et l’Office national de santé et de sécurité alimentaire (ONSSA), tout comme les pépiniéristes auront pour mission de prendre les dispositions adéquates pour assurer les besoins en plants et le renforcement de leurs capacités de production, de manière à garantir la diversification du profil variétal.
mutation (spontanée, ou par mutagenèse), a permis d’obtenir un large panel de pommes. Actuellement, le groupe des pommes bicolores connaît un réel succès. Soulignons en fin que si certaines variétés de pomme se vendent partout, leurs caractéristiques organoleptiques et leur production s’expriment pleinement dans certains terroirs plus que d’autres. A titre d’exemple, la pomme Golden s’exprime le mieux en zones d’altitude.
Pêche export
La pêche étant une culture bien développée en Europe, l’exportation de la production marocaine n’est envisageable que par l’intermédiaire de variétés à maturité ‘’super précoce’’. C’est dans l’intention d’exploiter ce créneau que certains producteurs ont développé des vergers à base de variétés à très faibles besoins en froid, notamment dans les régions de Taroudant et de Marrakech. Cependant, les exportateurs doivent faire face à une rude concurrence des pays méditerranéens mais aussi d’Amérique latine et à la limitation du calendrier d’exportation de fin mars à juin. Pour l’heure, le Maroc exploite la niche du précoce et de l’ultra-précoce mais se positionner à l’export
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dans le créneau des pêches tardives fait parti des objectifs du secteur. Globalement, les producteurs de pêche export au Maroc peuvent être classés en deux catégories : - les spécialistes, dont la stratégie est totalement dédiée aux fruits à noyau et principalement aux pêches et nectarines. Toujours en quête d’innovation variétale et technique en général, ils greffent, sur-greffent très rapidement si la variété ne convient pas au climat ou au marché. Une situation imposée par l’évolution du climat, notamment dans la région du Souss où les hivers sont de plus en plus doux et les extrêmes climatiques plus fréquents. Ils jouissent d’une bonne maîtrise technique et d’une bonne image de marque sur les marchés (fraîcheur, teneur en sucres et sécurité), notamment sur le marché britannique connu pour être très exigeant. D’ailleurs, sur ce marché, nos opérateurs se préoccupent de plus en plus de la concurrence montante
des productions égyptiennes. Cependant, ils disposent d’un avantage logistique de taille avec seulement 4 jours de transport jusqu’au marché britannique, contre dix jours pour l’origine égyptienne. - les multispécialistes : ce sont généralement des producteurs de légumes qui s’intéressent aux fruits à noyaux. La plupart d’entre eux développe des vergers de fruits à noyau depuis quelques années dans les régions du Souss, Taroudant et Marrakech et ciblent le créneau de fin mars à mi-mai en prenant soin d’éviter la confrontation avec la production andalouse. Dans la gamme exportée, on trouve des variétés modernes de pêches jaunes et de nectarines blanches ou jaunes. Ces entreprises misent tout sur la rapidité de la logistique camion pour expédier des fruits proches de maturité. Pour certains, l’objectif n’est pas de devenir un acteur majeur, mais de se positionner sur un marché haut de gamme avec un produit très gustatif.
Des pêches plates !
pas dans la bouche, en semblant juteux en même temps. La pêche plate a un goût différent des autres pêches, et offre une chair blanche et savoureuse, délicieusement parfumée. Elle est très souvent vendue à son point de maturité et consommable instantanément. Tout comme la platerina (nectarine plate), la pêche plate brille par les avantages logistiques relatifs à sa forme plate (un emballage et un transport plus pratique). Sa forme fait aussi que la consommation semble plus pratique, et de plus très attractive pour les enfants. Ce n’est pas vraiment une nouvelle variété, malgré le petit phénomène qu’elle produit, mais depuis peu elle est mise à la mode dans certains pays de l’Europe.
Le paraguayo est une variété de pêche cultivée et multipliée à partir d’un changement naturel originaire de la Chine. Appartenant à la famille des rosacés, la pêche plate se distingue par un noyau petit qui se détache facilement de la chair. Sa culture se limite aux zones tempérées, notamment l’Espagne, l’un des pays leaders dans la production de ce fruit. Extérieurement, le paraguayo pourrait être défini comme une pêche de forme plate, écrasée avec une peau fine et sans duvet. C’est un fruit très doux, d’une texture très craquante, ce qui fait qu’il ne coule
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ACTUALITÉ PRODUIT
TUNISIE La filière agricole attire les investisseurs étrangers 3,1 millions de tonnes de légumes et 1,1 million de tonnes de fruits ont été cultivés en Tunisie en 2010. Des chiffres orientés à la hausse grâce aux efforts de l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles en Tunisie qui développe la filière en attirant les investisseurs étrangers. Seulement, les barrières douanières européennes et le coût du transport maritime freinent la percée à l’export. Le coût du transport maritime freine la compétitivité des primeurs. Douceur du climat, maind’œuvre bon marché, précocité de la production… Le terreau est fertile en Tunisie s’agissant de la production agricole. Au premier rang, les tomates représentaient en 2010 une production de 1,2 million de tonnes sur 4,2 millions de tonnes de fruits et légumes cultivés. « 45% des tomates sont exportées vers l’Italie, 40% vers l’Allemagne et 15% vers la France », explique Tarek Chiboub, président du Groupement interprofessionnel des légumes (GIL). Des tonnages qui, selon lui, pourraient être largement
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supérieurs si les légumes à l’export vers l’UE n’étaient pas chaque année taxés de « 11% à compter du 15 avril ». Forcément, la main d’œuvre a beau être meilleur marché, ces taxes sont un frein à la compétitivité des produits à l’export. « Pour les pêches, les taxes atteignent 14,1% lorsque les quotas sont dépassés », renchérit Kaisser Ben Arfa, chargé du suivi des campagnes de fruits à l’export et président du Groupement interprofessionnel des fruits (GIF). Certes, l’Europe réfléchit à la mise en place d’une taxe préférentielle avec la Tunisie. «Nous souhaitons bénéficier d’une exonération totale à l’instar du Maroc et de l’Egypte », lance Taoufik
Le terreau est fertile en Tunisie s’agissant de la production agricole. Au premier rang, les tomates
Chriaa, directeur général de l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA).
Vers une exonération des taxes pour doper les exportations ? Sur 3,1 M T de légumes cultivés en 2010, les tomates représentaient à elles seules 1,2 MT. Sur 1,1 M T de fruits produits par an, la Tunisie n’en exporte que 145 000 tonnes et jusqu’à présent la Libye était le premier marché, loin devant la France, l’Allemagne et quelques pays du Golfe. Selon les représentants des deux associations professionnelles, le coût du transport maritime freine également sensiblement la compétitivité des primeurs Tunisiennes. Ils en veulent pour exemple les 5000 € que doivent débourser les importateurs britanniques pour acheminer dans une
remorque le raisin de Sidi Bouzid ! En dépit de ces deux freins, la filière agricole affiche une belle santé, portée par les subventions accordées par l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles en Tunisie. « Les montants des subventions varient de 7 à 25% de l’investissement selon l’activité et la région. Des exonérations de droits de douane à l’import sont également prévues pour les équipements n‘ayant pas d’équivalent en Tunisie. Les bénéfices réalisés en Tunisie peuvent être rapatriés dans le pays d’origine de l’investisseur », explique le responsable de l’établissement étatique. Actuellement, quatre-vingt sociétés agricoles à capitaux étrangers se sont installées. « Il s’agit d’investisseurs français, espagnols, canadiens et du Golfe », ajoute Taoufik Chriaa précisant que la part au capital des entreprises tunisiennes peut atteindre 66 %. Par ailleurs, le pays a rapidement pris conscience de l’engouement des consommateurs pour les produits bio en développant une filière de primeurs spécifique. Source www.econostrum.info Agriculture du Maghreb
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ACTUALITÉ ENTREPRISE
Le monde du melon selon Séminis En organisant, l’International Melon Forum, Séminis, marque Monsanto Vegetable Seeds, s’inscrit comme un acteur incontournable sur les marchés du melon et de la pastèque dans le monde. L’International Melon Forum, IFM, organisé par Séminis en juillet dernier en Espagne a accueilli plus de 160 participants venus de 18 pays différents. La marque de Monsanto Vegetable Seeds démontrait ainsi la position mondiale du semencier et acteur de la filière melon et pastèque. « C’est dans le but de créer des liens que nous avons aussi convié producteurs, acheteurs et distributeurs » précisait Guillaume Lacarrière, Melon Business Lead pour l’Europe, Moyen Orient et Afrique. Une zone
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sur laquelle la pastèque se positionne au 3e rang et le melon au 4e rang des productions Séminis. Lors des ateliers de présentation, la France et le Maghreb ont été présentés comme une entité « productionmarché » regroupant 55.000 t de melon essentiellement
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charentais produit au Maroc, Tunisie et France. Pour le charentais d’exportation sur le marché français, Séminis propose ses solutions Longue conservation (LSL) avec des variétés comme Eureka pour
la serre et le plein champ précoce, Bosito en culture précoce de plein champ et Tezac pour les cultures tardives. Mais le Maroc, avec aussi la Tunisie et l’Algérie, connaissent un développement important de leur marché national, notamment dans le type Yellow Canari. Anne Claire Houdard, Séminis, mentionnait donc la production de ce type de melon dans la zone de Rabat (+ de
4000 ha) pour laquelle la variété Starplus est très bien adaptée. Une diversification de la gamme Autre opportunité, le melon Galia peut trouver ses débouchés à l’export et sur le marché local. On peut donc noter un développement de sa culture verticale sous serre à Agadir et Marrakech et pour laquelle Séminis
propose les variétés Medallon et Cyro. Le type Melon Ananas semble plus réservé à la production et au marché tunisien qui représente plus de 2000 ha avec notamment Badr, variété Séminis très flexible et à gros potentiel de production. Même si la pastèque reste un produit de consommation locale, le marché marocain représente plus de 22.000 ha, pour lequel Séminis met en avant
Sentinel et Delta, variété longue, gros calibre de type Crimson riche en sucre et une couleur de chair intense. Ce tour d’horizon des solutions variétales proposées par Séminis a également été réalisé pour l’Espagne, plus gros producteur européen de melon et pastèque, pour l’Italie où l’offre melon montre toute sa diversité, la Turquie qui totalise plus de 54.000 ha de Pastèque et l’Amérique centrale et du Sud très orienté sur la contre-saison.
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Les intervenants du IFM ont mentionné que la croissance de la consommation de ces produits s’accompagnait d’une diminution régulière du prix et d’un allongement du calendrier de consommation, voir une dessaisonalisation comme sur le marché britannique. Selon Frédéric Taurignan, « la tendance va aussi vers de plus petits calibres car la taille est une barrière à la consommation du melon et de la pastèque. Une diversification de la gamme avec de larges possibilités et opportunités comme c’est aujourd’hui le cas pour la tomate, est aussi possible » concluait le spécialiste.
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ACTUALITÉ ENTREPRISE
Timac Agro Maroc Journée élevage à Taroudant
La société Timac Agro Maroc, spécialisée dans les fertilisants, l’hygiène et la nutrition animale, a organisé le 22 juin à Taroudant une journée de formation au profit des éleveurs, techniciens et ingénieurs de la COPAG, articulée autour de l’hygiène. L’intervention de M. Gilles Le Thomas, Chef produit de la société HYPRED Filiale du Groupe Roullier, a commencé par une présentation de la société HYPRED, qui commercialise différents produits d’hygiène des bâtiments d’élevage, des mamelles, des mains, des
machines à traire…, avec plus de mille références, dont sept produits commercialisés au Maroc. M. Le Thomas a ensuite traité les différentes problématiques rencontrées dans nos élevages, principalement l’hygiène de la mamelle avant et après traite. Avant la traite, il a recommandé les procédures à suivre pour obtenir une bonne qualité de lait et éviter les problèmes de mammites : - éliminer les premiers jets, - nettoyer les trayons avec une lavette individuelle et désinfectée (+ savon), - pratiquer un massage
Bodor et Bejo Zaden, Nouveau partenariat familial Communiqué de presse
La société BODOR est heureuse d’annoncer la signature d’un accord de distribution avec le semencier hollandais BEJO ZADEN pour le Maroc. Présent dans plus de 100 pays, BEJO ZADEN est aujourd’hui le leader mondial des semences de carottes, choux, oignons et betteraves potagères. BEJO dispose en effet de plus de 800 variétés pour 45 espèces différentes. Au cœur de ce partenariat se trouvent deux entreprises semencières familiales ayant des valeurs communes. BODOR et BEJO ZADEN accordent une importance particulière et du respect à l’ensemble 30
des producteurs maraîchers avec qui ils collaborent. Leur proximité avec leurs clients sur le terrain a toujours été à l’origine de nouvelles variétés, solutions génétiques aux problématiques agronomiques et commerciales. Pour cette nouvelle campagne agricole 2011/2012, BODOR a comme objectif de poursuivre le développement des variétés de carottes NELIX F1, FOREVER F1, FLORIDA F1 et NECTAR F1, en plus des variétés d’oignons ELECTRIC, REFORMA F1, BASIC F1, la fameuse variété de betterave rouge PABLO F1, le chou blanc ROTONDA F1, sans oublier les hybrides de fenouil
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de 5 à 6 secondes des mamelles pour stimuler la lâchée du lait - et enfin la traite. A noter qu’une bonne préparation de la mamelle permet une réduction de 10 à 20% du temps de la traite et une augmentation de la collecte de 0,5 à 2,5 Kg de lait par vache et par jour. Pour cette phase, TIMAC propose le nouveau produit désinfectant HYPRA’ZUR efficace sur plusieurs germes, bactéries, et virus. En plus de la qualité de nettoyage et de désinfection, HYPRA’ZUR présente plusieurs avantages: économique, écologique, polyvalent et adapté aux nouvelles législations. Rappelons que chaque année, le problème des mammites entraîne des pertes importantes pour les éleveurs. Il s’agit principalement des inflammations de la mamelle dues à l’invasion par des germes pathogènes externes, ce qui entraîne une baisse du volume de production et une mauvaise qualité du lait. Afin d’éviter ce problème et protéger efficacement les trayons contre toutes les agressions extérieures, une
ORION F1 et RONDO F1. Un soin tout particulier est accordé par l’équipe commerciale Bodor pour apporter un service d’excellente qualité pour représenter BEJO auprès des exportateurs marocains ayant connaissance de la large gamme des variétés BEJO. Outre la commercialisation de ces variétés, les deux entreprises mettront en place deux stations expérimentales dans le Souss et dans la Chaouia pour la recherche et le développement de nouvelles variétés de courgettes, radis et concombres qui permettront une plus large implantation de la marque BEJO au Maroc. Nous vous invitons donc à nous contacter pour plus d’informations sur la gamme BEJO ZADEN.
Gilles LETHOMAS, Chef produit Hygiène Agriculture HYPRED M. Lahcen Faiz, Chef produits Zone Sud Timac Agro Maroc
hygiène de la mamelle s’impose également après la traite. Pour cela Timac propose un nouveau produit de trempage: VIROLAC FILM qui contient un complexe actif désinfectant très puissant (bactéricide, virucide et levuricide) et des agents cosmétiques, ainsi qu’un répulsif de mouches. Il est par ailleurs agréable à utiliser grâce à son odeur de menthe. A noter que ces deux produits sont adaptés à toutes les situations d’élevage même les plus difficiles.
Carotte
Oignon Chou-fleur Chou blanc Chou rouge Fenouil Betterave rouge
Nectar F1 Florida F1 Nelix F1 Forever F1 Forever F1 Electric Reforma F1 Basic F1 Skywalker F1 Altamira F1 Rotonda F1 Gazelle F1 Cairo F1 Primero F1 Orion F1 Rondo F1 Pablo F1
GROUPE SAOAS
en direct d’ISTANBUL C’est sur les rives du Bosphore que le groupe SAOAS a choisi de tenir sa réunion semestrielle 2011. C’est ainsi que trente deux personnes étaient au rendez-vous du 22 au 27 Juin à Istanbul en Turquie, avec un programme riche joignant l‘utile à l’agréable : - 1 journée de travail à l’hôtel Barcelo, lieu de séjour des participants - 3 jours de tourisme (Excursions, Visites, shopping...). Tous les participants tiennent
d’ailleurs à saluer cette initiative louable qui contribue sans doute au renforcement des liens entre les membres de l’équipe et à remercier le staff administratif du Groupe à l’origine de cette action: - Mr Mohamed ELOUAFI (PDG du Groupe) - Mr Ali ELOUAFI (Directeur Adjoint) - Mr Ibrahim ELOUAFI (Directeur Marketing) - Mr Fayçal ELHOUSSAINI (Chef du dept. Technique et Commercial)
Mr Ali ELOUAFI (Directeur Adjoint) Mr Faycal ELHOUSSAINI (Chef DPTTECHCOM)
Photo d’une partie du groupe à l’hôtel
Mr Ibrahim ELOUAFI, Directeur Marketing Mr Jalal MAHDI, Collaborateur Zone Casablanca Mr Rachid ELAINI, Responsable DPT Lutte intégrée Mr Felipe ULPIANO, DPT semences
SEMAPRO - GRAINES VOLTZ Journée pastèque Chez GRAINES VOLTZ, la pastèque est une espèce importante. Fort d’une gamme performante et diversifiée, le semencier français a organisé avec son partenaire marocain SEMAPRO le premier Field Day International le 13 juillet dernier. Plus de 40 participants provenant de différents pays du bassin méditerranéen ont assisté à cet évènement et partagé leurs expériences. Au programme : visite de la plateforme de Kalaa incluant 80 variétés de pastèque dans 6 typologies différentes. L’objectif était de présenter
les hybrides commerciaux, mais aussi les nouvelles
variétés afin que chaque participant puisse faire sa sélection en fonction des exigences de son marché. A noter que l’avancée technologique marocaine en terme de greffage a fait
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forte impression parmi les invités. Enfin, lors de la visite de la pépinière Golden Plant, les visiteurs ont assisté à une présentation complète et participé à un atelier pratique.
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ACTUALITÉ ENTREPRISE
HI TECH SEEDS
de 4 nouvelles variétés de tomate TYLC de plein champ à croissance indéterminée : Almeria, Ninette, HA 3280, HA 3281. Plus de 60 professionnels (producteurs, revendeurs,…) venus des différentes régions de production (Eljadida, Oualidia, Chtouka, Gharb…) ont répondu présents à cette journée pour observer les performances de ces nouvelles variétés sur le terrain. Les visites encadrées par l’équipe HI TECH SEEDS, ont permis aux participants de découvrir les caractéristiques des différentes variétés La variété Alméria, déjà en phase de commercialisation, a été bien accueillie par les producteurs surtout à Agadir. Quant à Ninette,
c’est une nouvelle variété prometteuse de calibre 3 très recherché à l’export, adaptée aussi bien à la culture sous serre qu’en plein champ. Mais les points communs entre les 4 variétés restent sans doute la couleur exceptionnelle, le rendement, la conservation et les résistances multiples (Tylc, nématodes, verticiliose, fusariose 1,2). D’ailleurs les résistances sont un axe important de recherche pour le semencier qui cherche à doter ses tomates dans l’avenir d’un pack de résistances plus important (Tylc, cladosporiose, mildiou) pour permettre aux agriculteurs de réduire considérablement le recours aux traitements phytosanitaires (économie) et d’offrir un produit plus sain au consommateur. On remarque également une tendance vers le développement de collet blanc.
permettant d’atteindre un rendement de plus de 120 tonnes/ha - résistance à l’Anthracnose race 1 (Co) et à la Fusariose race 1 (Fon) - contrairement aux variétés les plus répandues, Dolce présente un feuillage large et dense avec une bonne couverture foliaire, conférant aux fruits une excellente protection par temps chaud et très ensoleillé. - fruits de gros calibre pouvant dépasser les 18 kgs, de forme ovale régulière et uniforme
durant tout le cycle, avec une bonne résistance à l’éclatement. A noter qu’à calibre égal, les fruits de DOLCE pèsent plus lourd que ceux des autres variétés (plus denses). La chair est rouge intense, très sucrée avec des petits pépins et sans cavité interne. Adaptée aux plantations précoces dans toutes les régions de production de plein champ, cette pastèque est également compatible avec la plupart des porte-greffes existants sur le marché.
Etoffe sa gamme de tomate Le succès rencontré par la société HI TECH SEEDS auprès des producteurs marocains repose en grande partie sur l’importance qu’elle accorde au renouvellement régulier de ses gammes de semences maraîchères. Agissant en parfaite synergie, les équipes techniques et commerciales du semencier suivent de près les besoins des producteurs et les font remonter jusqu’aux breeders. Ceci se traduit par la création régulière de variétés répondant aux exigences du marché dans les différentes zones de production. Dans le cas de la tomate, les
producteurs de plein champ recherchent globalement des variétés qui permettent d’obtenir un rendement important et des fruits de qualité (gros calibre, coloration rouge vive), en plus bien sur d’un maximum de résistances/ tolérances, notamment au Tylc et aux nématodes. A cela s’ajoute bien sur la fermeté car en général les tomates transitent par des marchés et restent parfois plusieurs jours dans les points de vente. Afin de présenter ses dernières créations en tomate, HI TECH SEEDS a organisé fin juin, une journée de présentation
Semillas Fito
Journée pastèque à Bénimellal Afin de promouvoir sa nouvelle variété de pastèque diploïde DOLCE, le semencier espagnol Semillas Fito a organisé le 5 juillet dernier une journée d’information dans l’exploitation de M. Allal Alouani, producteur de la région de Tadla. Ont assisté à la journée des producteurs issus des différents terroirs de production
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de la pastèque notamment Tadla, Larache et Marrakech. Selon M. Youssef Achkra, Responsable développement Afrique du Nord & Sénégal de Semillas Fito, la variété Dolce présente des avantages incontestables par rapport à celles actuellement disponibles sur le marché : - grande productivité
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ACTUALITÉ ENTREPRISE anthracnose race 1). - Daytona est parfaitement adaptée au greffage avec une excellente compatibilité avec le porte-greffe interspécifique Rootpower de Sakata qui apLa pastèque occupe une place importante parmi les fruits porte une bonne résistance aux d’été. Un festival annuel important lui est d’ailleurs entiè- maladies du sol et un très bon
SAKATA Vegetables Journée pastèque dans le Gharb
rement consacré dans le Gharb. Profitant de l’atmosphère à la fois professionnelle et conviviale qui a régné pendant l’édition 2011 du festival, le semencier Sakata, en collaboration avec son distributeur au Maroc la société Socaprag, a organisé une visite de la station expérimentale Nalsya à Souk Lhed pour permettre aux producteurs d’observer sur le terrain les performances de sa variété de pastèque Daytona. C’est ainsi que des producteurs venus des principales zones de production du Gharb-Loukkos, notamment Souk Lhed, Laouamra, Dlalha…, réputés pour être de très bons techniciens, ont pu scruter de très près fruits et plantes, tout en suivant les explications fournies par M. Abdelaziz Ahlafi, Area Business Manager - Morocco de Sakata Vegetables Europe. La variété Daytona, type crimson sweet allongé, offre en effet de nombreux avantages: - plante vigoureuse à feuillage dense assurant une excellente protection des fruits contre les coups de soleil. - rendement important, centré
sur du gros calibre, avec une grande uniformité de poids et de forme (poids moyen supérieur à 16 kg en greffé). - très bonne qualité interne même après une conservation de 2 semaines au champ pour les fruits déjà murs. - écorce épaisse assurant une résistance élevée au transport et aux manipulations, surtout que la pastèque traverse généralement de longues distances jusqu’aux centres de consommation. - bonne conservation après récolte : 2-3 semaines sans altération de la qualité interne. - haute résistance au colletotrichum orbicular (anciennement
AGRIN Maroc Journée maïs à Taroudant Après les céréales à paille en Mai dernier, les semences de maïs étaient à l’honneur à l’occasion d’une journée d’information organisées par la société Agrin Maroc à Taroudant, le 23 juillet 2011. A l’instar de ce qui se pratique déjà avec succès dans les grandes zones agricoles du Maroc comme le Gharb, Doukkala et Tadla, AGRIN Maroc accorde une grande importance à l’élargissement de sa gamme de produits et au renforcement de sa présence dans de nouvelles zones afin de mieux répondre aux attentes de ses clients. Ainsi, et comme chaque
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année, AGRIN Maroc en présence de ses partenaires à l’échelle internationale et nationale RAGT et COPAG, a organisé une journée technique de vulgarisation de ses 4
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équilibre à la plante (vigueur et productivité). Les producteurs sont d’ailleurs de plus en plus conscients de l’importance de la conduite technique adaptée, notamment en matière de fertilisation, pour que le consommateur soit satisfait de la qualité gustative. Afin de permettre aux visiteurs d’effectuer des comparaisons
variétés de maïs leader, fruit des efforts déployés par les entités RAGT et AGRIN Maroc. Preuve du succès de cette journée, la présence de plus de 250 professionnels, principalement des opérateurs privés et officiels. Cette journée a commencé par la visite des essais installés dans une plantation régie par la coopérative ESSAADA à Ait Iazza (Taroudant), suivie par une conférence pendant laquelle les décideurs et responsables techniques de la société
réalistes, le semencier a installé ses essais de démonstration à coté de parcelles occupées par des variétés leader sur le marché. « Nous somme confiants en la qualité et les performances de Daytona, qui peut facilement concurrencer les variétés actuellement dominantes sur le marché. C’est d’ailleurs confirmé par les appréciations des producteurs et acheteurs présents à cette journée » explique M. Ahlafi.
AGRIN Maroc ont fourni des explications et répondu aux multiples questions de leurs invités. Un déjeuner a ensuite été offert en l’honneur des participants. Pour connaître les caractéristiques détaillées des 4 variétés présentées, nous invitons nos chers lecteurs à consulter la page web: www.agrinmaroc.ma/agricole_ produits_semences_gculture. htm
ACTUALITÉ ENTREPRISE
TECNIDEX La santé des fruits et légumes passe par l’hygiène et la désinfection L’hygiène et la désinfection (H+D) sont une association d’opérations ayant pour but d’éliminer les impuretés et de contrôler la présence de microorganismes dans les stations de conditionnement de fruits et légumes. Les pratiques d’hygiène et de désinfection sont indispensables à toutes les étapes du stockage, lorsqu’il y a contact direct entre les microorganismes et les fruits et les légumes, comme dans les emballages, dans l’atmosphère, sur les surfaces, équipements et outils. Nous devons aussi prendre en compte la possibilité de contamination croisée entre les microorganismes et les fruits et légumes dans les eaux de rinçage, pendant le transport et les processus de drencher et bassin. D’autre part, nous devons tenir compte des facteurs externes susceptibles de favoriser la prolifération des microorganismes : mauvaise ventilation, humidité élevée et température ambiante. Le nettoyage et la désinfection sont des interventions distinctes, indépendantes, complémentaires et indispensables, dans le processus d’hygiène en industrie alimentaire.
www.tecnidex .es
Propreté L’objectif de cette action est d’éliminer les impuretés, organiques ou non, adhérant aux surfaces, sans les altérer tout en respectant la santé des opérateurs ainsi que l’environnement. Une telle propreté est la clé pour éviter une contamination par les germes et leur
prolifération, et pour favoriser l’efficacité des produits utilisés dans la désinfection et les traitements post-récolte. TECNIDEX dispose d’une large gamme de détergents Teycer® DB, spécialement conçus pour la propreté des fruits (agrumes et autres) en post-récolte, avec pour objectif d’éli-
miner les résidus gras, de terre et autres de la surface des fruits.
Désinfection Elle a pour but l’élimination ou la réduction de la transmission microbienne pendant les procédés post-récolte les plus importants (traitements, stockage, lavage, conditionnement et transport), en les réduisant à des niveaux n’étant nocifs ni pour la santé de l’opérateur, du consommateur, ni pour la qualité et la sécurité alimentaire des fruits et légumes. Ainsi, une efficacité optimale des traitements postrécolte sera obtenue, tout en minimisant les résistances des microorganismes aux produits phytosanitaires utilisés habituellement pour le contrôle des maladies postrécolte. En définitive, la désinfection pendant la production et la manipulation des fruits et légumes permet d’éliminer les risques pour la santé publique au moyen de pratiques, de technologies et de produits conformes aux exigences légales et environnementales, tout en garantissant des fruits sains pour le consommateur.
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Pour cela, Tecnidex dispose d’une large gamme de biocides Textar® BIOC, spécialement conçus pour la désinfection des emballages, de l’atmosphère, des surfaces des équipements, des ustensiles ainsi que pour le traitement des eaux de lavage, du transport et des processus en centrales fruitières et légumières. La société dispose également d’une large gamme de systèmes d’application CONTROL-TEC® permettant une utilisation correcte des produits d’hygiène et de désinfection, ainsi qu’un service de consultants VIA VERDE® proposant un large choix de services en hygiène et désinfection, tels que : - Programme d’Hygiène et de Désinfection - Applications Ad Hoc de produits de désinfection. - Vérification de l’Efficacité de l’Hygiène et de la Désinfection. - Laboratoire Electromécanique en installations de H+D. - Laboratoire de Santé Publique. - Laboratoire d’analyse chimique. - Laboratoire Agrobiologique. - Formation en H+D.
Rédaction: Valentín Turégano - Directeur des Affaires de TECNIDEX Relecture: Wail Houdali Délégué de filiale TECNIDEX Marfruit
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ACTUALITÉ ENTREPRISE
GREEN HAS ITALIA HASCON M 10 Haute Densité:
Un produit pour la maturité et l’aoûtement L’un des produits phares de la gamme « nutrition végétale » de GREEN HAS ITALIA, est l’Hascon M10 AD, un engrais à base de phosphate potassique, résultant de la « CEM Technologie » (Chemical Equilibrium Model Techology), un processus qui examine l’équilibre chimique dans lequel la plante progresse. Grâce à sa formule enrichie en oligo-éléments spécifiques, l’absorption de Hascon M10 AD par les plantes est immédiate.
Caractéristiques de Hascon M 10 AD - Parfaite assimilation par les plantes.
- Action rapide - Parfaite miscibilité avec les désherbants d’usage commun. - Basse salinité résiduelle
Avantages de Hascon M 10 AD Pour les producteurs, l’utilisation de Hascon M10 AD présente d’importants avantages nutritionnels: - Il améliore la maturation des fruits et des baies, avec une intensification de la couleur et une homogénéisation du calibre. - il augmente la teneur en sucre et des extraits solides solubles dans les fruits et autres organes de réserve. - Il améliore la qualité de la récolte et de la production, et stimule la formation de substances aromatiques, polyphénoliques, antioxydant et autres composés organiques
SHAL
une importante baisse de productivité. La culture ensablée et l’irrigation localisée peuvent contribuer à réduire ce problème, avec tout de même quelques limites.
La culture du haricot en grain est considérée comme une culture extensive, alors que le haricot gousse est plutôt considéré comme une culture maraîchère. Il s’agit d’une légumineuse très bénéfique pour l’alimentation humaine de part son apport protéinique et sa double utilisation (en gousse ou entier).
Soins culturaux
La culture du haricot vert
Le haricot est une plante de climats chauds qui requiert, pour une croissance optimale, des sols légers, de texture silico-limoneuse, bien drainés et riches en matière organique. En effet, dans des sols fortement argileux ou trop salins, les plantes sont très sensibles aux excès d’eau, de sorte qu’une irrigation excessive peut suffire
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pour endommager la culture. La plante devient alors de couleur jaune paille et trapue. Sur des sols calcaires, les plantes deviennent chlorotiques et trapues, et les fruits gonflent (haricot gousse). A noter que le haricot est l’une des espèces les plus sensibles aussi bien à la salinité du sol qu’à l’excès d’eau, ce qui engendre
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Le système radiculaire du haricot étant superficiel, il ne nécessite pas un travail profond du sol. Par ailleurs, l’ensemencement sera facilité par l’utilisation de semences de taille suffisante. Il peut être effectué à plat ou sur des billons. Ce dernier mode étant le plus recommandé afin d’éviter dégâts d’éventuelles inondations, bien que cela dépendra grandement du système d’irrigation choisi, en fonction du type de culture (extensive ou intensive). En culture extensive, on peut semer en lignes séparées de 50 cm, avec un espacement de 5 à 10 cm entre les graines sur le billon, et en veillant à déposer une graine à la fois. Il en résulte une densité comprise entre 20 et 25 plants/m², soit l’équivalent de 200.000 à 250.000 plantes/ ha. A noter que la densité peut atteindre dans certaines exploitations jusqu’à 40 plants au m². Quant à la production de gousses vertes immatures destinées à la consommation en frais ou la transformation, les densités généralement
importants du point de vue organoleptique. - Il renforce les tissus qui améliorent la santé des végétaux et favorise ultérieurement la lignification des cultures arboricoles.
pratiquées sont comprises entre 10 et 35 plants / m². L’irrigation est requise à tous les stades de la culture qui suivent l’ensemencement. Lorsque le plant comporte suffisamment de fleurs, il ne doit pas manquer d’eau, ni d’engrais, mais sans tomber dans l’excès, susceptible d’induire la chute des fleurs. Il faut veiller à maintenir un niveau d’humidité continu, mais pas trop élevé. La gamme de haricots SHAL inclue un large choix de variétés à gousses vertes, jaunes, marbrées, de forme cylindrique, plate, large, etc, répondant aux besoins des agriculteurs du Maghreb et s’adaptant facilement à tous les climats et régions.
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ACTUALITÉ ENTREPRISE
Bienvenue à HERCULANO La société HERCULANO est située dans l’un des pôles industriels les plus importants du nord du Portugal, à 40 km de Porto. Depuis le début du 20ème siècle, l’entreprise fabrique du petit matériel agricole. Avec les exigences du marché et la modernisation de l’agriculture, son atelier évolue et sort en 1969 sa première remorque agricole, qui devient le produit phare de l’entreprise. Poursuivant une forte croissance, Herculano exporte pour la première fois en 1982; et depuis 1986, l’entreprise est officiellement reconnue comme leader de la fabrication de semiremorques agricoles au Portugal. Leadership conservé jusqu’à ce jour. En mai 1997, la société a intégré le groupe FERPINTA et la Holding FERPINTA SGPS, qui détenait alors 80% du capital. Avec son expérience de la production et de la vente d’acier, le groupe FERPINTA a apporté une nouvelle dynamique à la fois sur les plans
financier et stratégique. Les résultats de cette union sont : PROFESSIONNALISME, QUALITE DE PRODUITS, QUALITE DE SERVICE ET INNOVATION, qui ont rapidement donné leurs fruits. En 1998, HERCULANO est la première entreprise portugaise à recevoir le label qualité de «l’Institut Portugais de la Qualité » pour ses chargeurs frontaux. En décembre 2005, FERPINTA SGPS, qui détient aujourd’hui 100% des actions, poursuit la consolidation de l’entreprise et les projets d’expansion en portant le capital à 310 millions d’euros. Grâce aux synergies avec les autres entreprises du groupe FERPINTA, HERCULANO a développé ses activités dans plusieurs pays d’Europe, notamment en Espagne et en France, et d’Afrique en Angola et au Mozambique, pays qui représentent ses principaux marchés à l’exportation. Ce développement
Splendor
Journée de présentation des résultats 2011 Le 21 juin dernier, à Palos de la Frontera (Huelva, Espagne), plus de 60 agriculteurs et techniciens de la région ont assisté à la journée de présentation des résultats de la variété de fraise Splendor. Un événement animé par Javier ESTEBAN, directeur de Vivero El Pinar et Antonino VAZQUEZ, directeur technique. Pendant cette journée, les responsables de Vivero El Pinar ont présenté les chiffres de production de Splendor, variété issue du programme d’obtention de Plant Sciences en Californie.
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Cultivée dans la région de Huelva depuis 2005, Splendor a totalisé lors de la campagne 2011 plus de 20% de la production, avec 110 millions de plants. Pour la prochaine campagne,
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à l’international a permis à Herculano de maintenir sa position de leader jusqu’à ce jour. En 2006, HERCULANO a investit plus de 9 millions d’euros dans l’extension et la restructuration de ses installations, pour les adapter aux contraintes de production et à sa dynamique de développement. Le réaménagement complet de l’usine réalisé en tenant compte des contraintes de production permet d’intégrer facilement de nouvelles fabrications. HERCULANO, grâce à cet
investissement, a acquis une nouvelle dimension, avec une capacité de production de plus de 2.500 remorques agricoles (2 à 24 tonnes), 750 chargeurs frontaux, 500 herses à disques, 800 fraises rotatives… et autres matériels agricoles. HERCULANO est actuellement l’un des plus importants constructeurs d’équipement agricole, avec une superficie totale de 48 000 m² dont 31 000 m² couverts, 210 employés et 15 millions d’euros de chiffre d’affaires.
il est prévu d’atteindre les 30 %, avec plus de 145 millions de plants. Malgré une campagne changeante et le manque de rendement pour toutes les variétés, Splendor a atteint une moyenne de 740 grammes de fruits par plante, dont 430 grammes en production précoce avant le 30 mars. Ceci démontre que Splendor est la variété de référence pour l’agriculteur et celle qui lui permet réellement d’améliorer sa rentabilité. En effet, Splendor permet un bénéfice moyen de 16 centimes d’Euros/plant pour
l’agriculteur, soit plus que les autres variétés présentes sur le marché. Concernant le comportement des cultures, les plants se sont bien enracinés dès le début de la plantation, si bien que la plante est entrée en production dès la première quinzaine d’avril (Espagne), grâce aux températures élevées. La fin de campagne a été correcte, même si la récolte s’est terminée un peu plus tôt que prévu. A la fin de la présentation, des discussions très enrichissantes entre les agriculteurs et les techniciens de Viveros El Pinar ont permis d’échanger les connaissances et les expériences, et serviront certainement à atteindre de meilleurs résultats dès la prochaine campagne.
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ACTUALITÉ ENTREPRISE
OTECH La juste dose, au bon endroit et au bon moment La société OTECH est un spécialiste incontesté de l’irrigation par pivot. Pour connaître les atouts qui font la force de cette entreprise, nous avons posé quelques questions à son directeur général M. Masson et son ingénieur commercial M. Calzada.
Quels sont les principaux atouts de vos machines ? Réponse : Nous avons la gamme de pivots et de rampes la plus complète sur le marché en plus
des options, ce qui nous permet de préconiser à chaque client le matériel le plus adapté à sa configuration et au besoin en eau des plantes. Nos options telles que, choix du busage, de dimension des roues, des épaisseurs et diamètres des tubes, du revêtement anti-corrosion, du système de télégestion, de la hauteur des travées, font que nous nous démarquons de la concurrence. Notre grande force réside dans
nos produits spécifiques « sur mesure » et nos innovations exclusives telle que le double pivot, les travées repliables, le système antivol des câbles, notre télégestion Dositech.net, le porte-à-faux escamotable, le pivot hydraulique et nos armoires électro-mécaniques. Nous développons en permanence de nouveaux produits ou de nouvelles options avec comme objectif : la juste dose au bon endroit et au bon moment.
Quelles sont vos nouvelles solutions pour faire face aux contraintes économiques et environnementales? Nous travaillons depuis plusieurs années avec nos fabricants de busage Nelson et Senninger pour améliorer la qualité de l’arrosage sous pivots et rampes. Aujourd’hui, il existe entre ces deux fabricants un choix très important de solutions que nous préconisons suivant les sols, les zones géographiques, le besoin en eau des plantes, la force du vent, l’évaporation, les rotations, les doses journalières, etc. Toutes nos études sont menées avec un souci d’optimisation de la puissance et des coûts énergétiques. Un très grand nombre de nos pivots et rampes sont calculés avec une pression inférieure à 3 bars (inférieur au goutte à goutte). Petit exemple de gain d’énergie : - Pivot sur 30 ha,
Pulvérisation S21
Nouveau concessionnaire au Maroc La réussite de la pulvérisation (herbicide, fongicide, insecticide, fertilisation) conditionne considérablement la réussite des cultures en terme de quantité et de qualité. D’où l’importance de s’adresser à un professionnel. Pulvérisation S21, spécialiste 40
des matériels de protection des cultures et des techniques d’application, offre une gamme complète d’atomiseurs et de pulvérisateurs traînés et portés pour différentes applications : vignes, grandes cultures, maraîchage, arboriculture, pépinières, espaces verts en
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- Pluviométrie 8 mm jour - Débit 100 m3/h. - Puissance absorbée avec une pression de 6 bars = 22 kw - Puissance absorbée avec une pression de 3 bars = 11 kw. - Soit une économie annuelle (1500 heures de fonctionnement) : 1500 x 11 kw x 0.8 Dirham = 13.200 Dirhams. Nos appareils contribuent ainsi à la préservation d’une activité agricole dans les campagnes du monde entier. La durée de vie d’un pivot ou d’une rampe est supérieure à 20 ans, sous réserve d’un entretien adéquat. Par ailleurs, lors de l’installation de nos appareils, nous travaillons dans le respect de l’environnement et des pratiques agricoles locales. Soulignons également que le bilan carbone d’un pivot sur 30 ha est 5 à 10 fois moins important que du goutte à goutte sur la même surface et sur une période de 20 ans.
Quelles sont les régions du Maroc qui demandent le plus ce genre de matériel et pour quels types de cultures ? Il faut savoir que le pivot s’adapte à toutes les régions du Maroc et à tous types de cultures. La plus grosse concentration de Pivots au Maroc est située dans la région de Béni Mellal. Plus de 120 Pivots y sont en service actuellement,
plus des rampes, lances, pompes doseuses… Au Maroc, Pulvérisation S21 est représentée par la société ENO ALLIANCE.
principalement pour les céréales, la luzerne et le maïs. Mais nous avons également réalisé des installations dans les environs de Casablanca, Marrakech et à Oujda.
Le nouveau régime des subventions aux projets d’irrigation a-t-il stimulé les ventes au Maroc ? Nous considérons que l’aide au pivots et rampes d’irrigation devrait être identique à celle accordée au goutte à goutte. Ce sont des systèmes complémentaires et adaptés chacun à des cultures bien distinctes : - Le goutte à goutte : oui, pour l’arboriculture et certaines cultures maraîchères. - Le pivot ou rampe : oui, pour les céréales, la canne à sucre, les betteraves et toutes cultures de plein champs. Je tiens également à rappeler que l’investissement d’un pivot c’est pour 20 ans et plus, alors que le goutte à goutte se renouvelle tous les 2 ou 3 ans. Je pense que le Pivot reste la solution la plus économique et la plus respectueuse de l’environnement. Le matériel OTECH est distribué, installé et entretenu par ZIZAGRI Tél. : 00212 523 407 771
Contact : M. Adil MLAHFI Lot 69 Local n°3, Zone Industrielle Mohammedia 20800 MOHAMMEDIA MOROCCO
OLÉICULTURE
Mécanisation de la récolte Outil de développement de l’oléiculture
Dans un contexte économique international de fort développement de l’oléiculture, la mécanisation joue un rôle stratégique, en particulier dans la mesure où elle permet de réduire les coûts de production, d’améliorer la qualité du produit obtenu, les conditions de travail et de résoudre certains aspects sociaux fondamentaux en palliant le manque de main-d’oeuvre et en réduisant la pénibilité de certaines opérations culturales.
I
l est en effet de plus en plus difficile de trouver de la main-d’oeuvre disponible dans le secteur de l’oléiculture de même que le nombre de personnes qui se consacreront à ce secteur d’activité est appelé à diminuer sachant que cette situation affecte tous les
pays. Il convient également de tenir compte de l’effort déployé par les opérateurs dans l’exécution des opérations culturales qui devra être réduit de manière à ce que les différents travaux agricoles soient exécutés dans le respect total des exigences et des conditions de sécurité. En général, la mécani-
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sation devrait toucher toutes les opérations culturales, mais surtout celles qui influencent majoritairement les coûts de production et qui exigent un recours important à la main-d’oeuvre. En oléiculture, la récolte, si elle est réalisée de manière traditionnelle, est le poste qui influence le plus le coût de production. C’est l’opération qui pose le plus de problèmes en termes de main-d’oeuvre dans la mesure où elle exige un grand nombre d’ouvriers durant une période limitée de l’année. En effet, en raison du caractère saisonnier des interventions, les ouvriers travaillant à durée déterminée sont de moins en moins disponibles et il est de plus en plus fréquent de voir des récoltes se perdre dans des plantations caractérisées par une faible production et par des conditions difficiles dues aux caractéristiques des arbres et de la configuration du terrain. Il est donc nécessaire de connaître les possibilités qu’offre la mécanisation de la récolte et les conditions dans lesquelles les machines peuvent opérer correctement, dans le respect des objectifs de qualité du produit, de la sécurité du travail, de la réduction de la main-d’oeuvre et, par conséquent, du coût de la récolte. n°54
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Mécanisation de la récolte Durant les stades de pigmentation (stade vert, seminoir et noir), les constituants phénoliques augmentent avec le degré de maturité jusqu’au stade semi‑noir.
Les olives doivent être récoltées au moment où elles contiennenat la plus grande quantité d’huile, de la meilleure qualité possible et lorsque les machines sont les plus efficaces.
Période optimale de récolte Les olives doivent être récoltées au moment où elles contiennent la plus grande quantité d’huile, de la meilleure qualité possible et lorsque les machines sont les plus efficaces. Selon le prof. Hammadi Chimi de l’IAV Hassan II, le degré de maturité des olives revêt une importance capitale pour l’obtention d’huiles de bonne qualité. Il faut
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savoir que la croissance des olives passe par trois phases : - une 1ère phase rapide - une 2e phase de croissance lente (entre Août et Septembre), - une 3e phase rapide en automne, au cours de laquelle le fruit change de couleur. Durant les stades de pigmentation (stade vert, semi-noir et noir), les constituants phénoliques augmentent avec le degré de maturité jusqu’au stade semi‑noir (semi‑mûre).
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Au-delà, on assiste à une inversion de ce phénomène. La date optimale de récolte des olives, basée sur la concentration maximale en polyphénols, au stade semi-noir revêt donc un intérêt primordial pour l’obtention d’une huile d’olive de bonne qualité. Ces polyphénols agissent comme antioxydants naturels et confèrent à l’huile ses propriétés organoleptiques. Soulignons dans ce sens qu’il est nécessaire de penser la récolte de-
puis choix des variétés. Il convient ainsi, de connaître leur période optimale de récolte, c’est-à-dire le moment où les fruits cueillis de l’arbre ont la quantité et la qualité maximales d’huile. On tiendra également compte de différents aspects, comme l’augmentation du poids des fruits, l’évolution de la teneur en huile, la chute naturelle des fruits, les paramètres commerciaux exigés pour l’huile d’olive vierge extra, la teneur en polyphénols et l’analyse organoleptique. À partir de ces indications, le choix des variétés doit prendre en considération la possibilité d’effectuer la récolte de manière échelonnée, à condition que les caractéristiques de la variété se conservent, ce qui permet de tirer parti constamment de la main-d’oeuvre et des machines durant une longue période. Ces paramètres qui influencent la
quantité et la qualité de l’huile doivent être bien évalués car le suivi de leur évolution peut permettre de déterminer la période optimale de récolte. Le suivi de l’évolution des indices de maturation devrait permettre de définir le moment du début de la récolte en temps réel ou avec quelques jours d’avance pour permettre à l’exploitation de s’organiser et d’intervenir en temps utile. Parmi les paramètres qui peuvent être utilisés à cet effet, on vérifiera la force de détachement et l’évolution de la chute naturelle. Ce sont des indices faciles à déterminer qui permettent de prévoir avec une fiabilité suffisante le moment où l’opération de récolte peut débuter et la durée de celleci, avant que la chute ou la qualité des olives ne porte d’altérations du produit obtenu. La période utile pour la récolte dépend des
Dans la majorité des cas, le secteur oléicole au Maroc ne bénéficie pas encore de techniques culturales appropriées et les techniques de récolte tout comme les processus d’extraction d’huile d’olive d’ailleurs, sont pour l’essentiel encore traditionnels.
capacités du chantier ou de l’exploitation. La mécanisation permet d’écourter la durée de l’opération et de la concentrer dans la période la plus indiquée. Il faut également tenir compte des conditions climatiques adverses qui peuvent retarder la récolte ainsi que des risques de basses températures qui pourraient endommager l’intégrité de la pulpe et affecter la qualité de l’huile. Lorsque l’on prévoit que la récolte sera longue, il est préférable de l’anticiper de quelques
tifon
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Mécanisation de jours, pour garantir la qualité du produit.
Mécanisation de la récolte
VIVEROS REPISO S.L.
Pépinière spécialiste des plants d’oliviers
Ctra. N-432 Badajoz-Granada - Km. 316,150 14840 Castro Del Rio (Cordoba) - Espagne Tél./fax +34 957 372 193 - Mobile: 00 34 609 592 603 www.elrepiso.com Email : viverosrepiso@yahoo.es viverosrepiso@elrepiso.com
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Dans la majorité des cas, le secteur oléicole au Maroc ne bénéficie pas encore de techniques culturales appropriées et les techniques de récolte tout comme les processus d’extraction d’huile d’olive d’ailleurs, sont pour l’essentiel encore traditionnels. Les bonnes pratiques sont peu ou pas respectées, engendrant de nombreuses pertes, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Généralement réalisée de manière empirique, la récolte des olives rencontre des difficultés quant à la qualité et aux délais de son déroulement. Le rendement journalier moyen d’un ouvrier travaillant manuellement à la récolte des olives est faible et, au cours des années de fortes productions, la campagne de cueillette s’allonge d’une manière excessive, surtout avec la rareté de la main d’oeuvre travaillant à la récolte. Cela n’est pas sans
conséquence sur la qualité des huiles produites et sur la croissance et les productions ultérieures des arbres. La mécanisation de la récolte s’avère la seule alternative à même de réduire les coûts de production, de pallier le manque de main-d’oeuvre et de réduire les désagréments causés par des conditions climatiques adverses. D’ailleurs, dans tous les pays producteurs d’olives à huile ou d’olives de table, on attribue un rôle fondamental à la réduction des coûts de la récolte pour résoudre les difficultés économiques et permettre à l’oléiculture d’être compétitive et capable de satisfaire la demande des prochaines décennies. Cependant, l’évolution de la culture, pour atteindre un haut niveau de mécanisation, ne suppose pas seulement d’utiliser les équipements adéquats, mais également de réviser les schémas de plantation, en adaptant l’arbre à l’emploi des machines, en optimisant les équipements utilisés pour la cueillette et en assurant une bonne orga-
la récolte nisation du chantier de récolte. Dans cette optique, l’étude des processus de maturation a permis de définir la période optimale pour la récolte, qui correspond à celle où la teneur en huile des fruits est la plus élevée, la chute naturelle n’a pas encore commencé, la résistance au détachement commence à diminuer et les qualités de l’huile sont maximales. La vibration la plus efficace pour le détachement du fruit doit être régie par un rapport précis entre oscillation et fréquence pour éviter les dégâts sur les branches et les feuilles et à un moindre degré, sur les racines. Les vibrations multidirectionnelles augmentent l’efficacité de la transmission et l’emploi de modèles de vibration différents fournit une efficacité encore plus grande. Les fabricants ont dû prendre en considération plusieurs caractéristiques de l’olivier, notamment les caractéristiques morphologiques des fruits (faible poids moyen et importante force d’attache du pédoncule) et la vigueur des arbres. Des améliorations significatives ont été appor-
tées aux vibreurs : en les rendant moins lourds, pour une efficacité équivalente, la puissance nécessaire est inférieure. L’un des grands avantages des nouveaux modèles portés reste sans doute le poids réduit qui limite la fatigue de l’utilisateur ainsi que l’extensibilité jusqu’à plusieurs mètres de hauteur et la tête orientable en plusieurs positions, ce qui facilite le travail de l’ouvrier et améliore considérablement la productivité sans endommager les oliviers. Plusieurs vitesses sont disponibles selon les variétés d’olives à recueillir. Pour permettre la mécanisation, il convient également d’agir sur les facteurs agronomiques, en renforçant la productivité, en diffusant les variétés aptes à la récolte mécanisée et en optant pour des formes de conduite qui répondent à la transmission des vibrations et aux spécificités des machines. Les produits qui favorisent l’abscission posent des problèmes car leur action varie en fonction des facteurs climatiques et leur utilité ne s’avè-
Pour permettre la mécanisation, il convient également d’agir sur les facteurs agronomiques, en renforçant la productivité, en diffusant les variétés aptes à la récolte mécanisée et en optant pour des formes de conduite qui répondent à la transmission des vibrations et aux spécificités des machines.
re pas toujours évidente. Une fois résolue la chute des fruits, l’important est la réception des olives, qui devrait être mécanisée afin de baisser les coûts et de réduire notablement l’emploi de maind’oeuvre. Source : COI
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AGROMILLORA Maroc Le leader des plants d’olivier diversifie son offre Dans l’esprit de beaucoup de producteurs marocains, le nom d’Agromillora est lié aux plants d’olivier. Mais ce que vous ne savez probablement pas c’est que l’oléiculture ne représente que 30% à 35% des activités de cette pépinière internationale, présente sur les 5 continents. En effet, le plus gros de ses activités concerne plutôt les rosacées à noyaux, puis vient en troisième position la vigne. A l’image de sa maison mère, et après avoir atteint sa vitesse de croisière pour les plants d’olivier au royaume, la filiale marocaine d’Agromillora vient d’élargir son offre en y intégrant plants de vigne et rosacées à noyaux (pêche-nectarine, prune, abricot et amandier).
A
gromillora Maroc est une pépinière spécialisée dans la production et la commercialisation de jeunes plants de grande qualité génétique et sanitaire, répondant aux normes les plus exigeantes. Elle a ainsi répondu à la demande sans cesse croissante du marché national en plants certifiés de variétés étrangères et locales. A noter que près de 50% des plants d’olivier produits au Maroc sont exportés vers l’étranger. Située stratégiquement dans la région de Benslimane, la pépinière bénéficie d’un climat idéal favorisant l’élevage de plants de qualité. S’étendant sur une superficie de 17ha, elle comprend : - 2 serres sophistiquées d’une capacité de 1,25 millions de plants chacune, dotées de toutes les techniques permettant un élevage optimal des plants. - un parc à bois olivier certifié de 5ha - Un personnel compétent constitué d’une quinzaine de personnes permanentes (staff technique, commercial et administratif ) qui veille au bon déroulement des différentes
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opérations. Cependant, l’équipe peut atteindre 40 personnes pendant les périodes de pointe.
L’OLIVIER S’agissant de l’activité oléicole, Agromillora Maroc a depuis longtemps déjà fait ses preuves auprès des producteurs et jouit d’une excellente réputation. La pépinière s’est, dès le départ, spécialisée dans les variétés haute densité (Arbequina, Koroneiki, Arbosana), mieux adaptées à la conduite en super intensif. Mais à partir de 2012, son offre va également englober les variétés locales (Picholine du Languedoc, Haouzia, Ménara, …), grâce à son parc à bois désormais opérationnel. Agromillora Maroc fournira donc aussi bien les grands projets oléicoles en super intensif que les petits et moyens projets extensifs nécessitant des variétés locales (difficilement mécanisables). Grâce à sa grande capacité de production et ses plants de qualité irréprochable, Agromillora a assuré la plantation des plus grandes exploitations destinées à la récolte mécanisée au Maroc. En effet, conscients du problème de la
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rareté de la main d’œuvre dans certains endroits et de l’impossibilité de récolter dans de bonnes conditions sur des surfaces importantes (> 60100ha), les investisseurs s’orientent désormais vers la mécanisation des différentes opérations : palissage, taille, désherbage chimique et surtout la récolte qui représente une part importante des charges. « Le modèle superintensif représente la solution la plus adaptée aux grands projets à la recherche d’un retour rapide sur investissement avec une mécanisation complète de la récolte, un rendement stable et une huile répondant aux normes du marché international (trituration rapide, faible acidité, traçabilité, …)» explique Monsieur Brahim Oufkir, Directeur de Agromillora Maroc. A noter que les réticences montrées au départ par certaines personnes vis-à-vis du système super intensif ont été évincées, puisque la réussite des fermes pilotes, en production depuis plusieurs années déjà, est là pour prouver la fiabilité du système. « Mieux encore, et afin d’explorer d’autres avantages que pourrait offrir le super intensif, nous menons actuellement des essais au Maroc, en Espagne et au Chili en très haute densité 3m x 1m, soit 3.333 plants/ha (contre 1.700 à 1.800 en super intensif). Avec une telle densité, les plants n’ont pas besoin d’être palissés et au bout de 2 ans, on procède à une taille latérale mécanisée en haie. Il s’agit en fait d’un système qui vise à minimiser au maximum les couts de production, en éliminant certaines opérations : taille de formation, palissage, … Au Maroc le verger expérimental est situé au niveau de la pépinière (troisième année de production) et les résultats sont jugés très prometteurs» rajoute M. Oufkir.
Les fruits à noyaux Agromillora Iberia (Barcelone) possède le plus grand laboratoire in Vitro au monde de rosacées à noyaux. Son grand savoir-faire lui permet d’approvisionner toutes les grandes pépinières européennes et méditerranéennes en variétés greffées (Micrograf ) et en portegreffes. D’ailleurs, de plus en plus, les grands arboriculteurs marocains s’approvisionnent chez Agromillora Maroc, qui les assiste dès le départ dans leur choix, en porte-greffes ou en variétés greffées, en fonction des conditions climatologiques de leur région de production, de la qualité du sol ainsi que de la date de maturité souhaitée (nombre d’heures de froid), notamment pour les exportateurs (récolte dès avril). La bonne réputation dont jouit agromillora visà-vis des plus grands obtenteurs de variétés dans le monde, fait qu’elle peut offrir à ses clients un vaste choix de variétés présentant de nombreux avantages susceptibles de séduire les plus exigeants d’entre eux : goût, résistances/ tolérances, calibre, coloration, taux de sucre, conservation, etc. A savoir que, généralement, dans une région donnée, les agriculteurs optent pour plusieurs variétés (1-2ha/variété) afin d’échelonner les récoltes, d’autant plus qu’il s’agit de produits particulièrement fragiles et périssables. A noter que les plants sont importés uniquement sur commande, car l’importation se fait avec une autorisation d’importation délivrée, à l’agriculteur lui-même, par l’ONSSA. La pépinière importe donc les plants au nom de l’agriculteur et leur facilite la tache en jouant le rôle de « fournisseur-intermédiaire » avec l’obtenteur et en se chargeant des formalités. Le démarrage de cette activité a donc été très bien accueilli par les agriculteurs marocains vu que l’importation des arbres fruitiers est une opération assez compliquée surtout en matière de logistique et de formalités phytosanitaires. Selon M. Oufkir, la pêche précoce destinée à l’export (récolte avril-mai) a de beaux jours devant elle, car le coût de production en Europe est de plus en plus prohibitif, notamment à cause
Un important centre de recherche
Dans son centre de recherche ultrasophistiqué, Agromillora développe ses propres variétés d’olivier avec pas moins de 400 variétés testées. Concernant les rosacées à noyaux, le centre a développé au cours des dix dernières années une série de porte-greffes ROOTPAC, qui ont connu un franc succès sur le marché européen et qui ont apporté de nombreuses améliorations : - Adaptation à certains types de sols réputés difficiles - Amélioration du calibre et de la coloration des fruits - Gain de précocité de 8-10 jours (pour les variétés précoces) - Adaptation à la haute densité grâce à la faible vigueur de certains porte-greffes Les porte-greffes de pêche et nectarine les plus utilisés de cette série sont : Root Pac 40, RP 70, RP 90 et TemproPac, choisis en fonction des conditions spécifiques du producteur.
de la main d’œuvre. Mais ce n’est certainement pas un créneau à la portée de tout le monde, la pêche précoce est une affaire de spécialistes.
La vigne A l’image des activités oléicole et arboricole, Agromillora s’est adossée à VCR Italie, un partenaire de grande renommée, pour proposer des plants de vigne de haut standard de qualité, dans le cadre de variétés inscrites au catalogue officiel Marocain. En effet, historiquement,
Agromillora possède des liens étroits avec VCR au niveau de plusieurs pays. Au Maroc, Agromillora vient de reprendre la distribution de la gamme vigne de la marque VCR qui était jusqu’à présent commercialisée par SuperAgri (Jean Marie Maye, lui-même associé d’Agromillora Maroc). Soulignons qu’avec 55 millions de plants par an, VCR est le n°1 mondial des plants de vigne, loin devant le n°2 qui n’en produit que 10 millions. Concernant le raisin de table, la plantation se fait majoritairement en pergola, système exigeant en qualité de matériaux et en installation. C’est pour cette raison qu’Agromillora Maroc a choisi de travailler en partenariat avec la société Extra Serre (Haj Bourabeh) pour le centre du Maroc et le groupe Aussar pour la région de l’Oriental, tous les deux spécialisés dans la fabrication et la mise en place des structures pour vignobles. Pour maintenir son image de marque, Agromillora mise sur la qualité pour offrir des plants certifiés, sains et indemnes de maladies, ce qui en fait l’une des sources de plants les plus fiables dans le monde. Rien n’est laissé au hasard. Les démarches sont scientifiques, bien étudiées, mises en place et validées aussi bien par des cabinets internationaux que par les services de contrôle phytosanitaires de chaque pays. A noter dans ce sens que, dans le cas du Maroc, l’ONSSA ne se limite pas au contrôle de la qualité des plants livrés sur le territoire marocain, mais procède depuis quelque temps à des examens à la source dans les pays d’importation en collaboration avec les services respectifs de ces mêmes pays. A souligner enfin que pour ses différentes activités, Agromillora fait bénéficier ses clients de son expérience en assurant l’accompagnement, sans contrepartie, pendant toutes les phases du projet : avant, pendant et même plusieurs années après l’installation du verger. « Nous considérons que la réussite de nos clients est la notre » conclut M. Brahim Oufkir.
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Publi-reportage
SALON
Premier salon international de l’eau d’irrigation de la région de Tadla-Azilal Beni Mellal, du 19 au 22 octobre 2011 Avec cette première édition, le SIEITA s’impose désormais comme la vitrine du développement du secteur de l’eau au Maroc. Véritable pôle d’affaires et de rencontres pour tous les acteurs du secteur, le salon qui attend près de 500 visiteurs professionnels, doit réunir une centaine d’exposants représentant une offre des plus complètes du secteur de l’irrigation.
«
Le temps est donc venu pour nous, de changer radicalement notre perception et notre attitude à l’égard de l’eau, à travers la gestion de la demande de cette ressource et la rationalisation de sa consommation ». Cette phrase, extraite de l’allocution de S.M le roi Mohamed VI lors de l’ouverture de la
9ème session du conseil supérieur de l’eau le 21 juin 2001 à Agadir, marque bien le sens de la rationalisation de l’eau d’irrigation. Et s’il n’est jamais trop tard pour bien faire, souligne M. Kamal Bennouna directeur de l’ORMVA Tadla et président de l’Association créatrice du Salon : « ce premier salon international
Barage Bin Elouidane
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de l’eau et de l’irrigation à Beni Mellal, entend bien confirmer les efforts engagés dans le secteur, mais aussi stimuler le départ d’un programme très ambitieux, de reconversion de l’eau d’irrigation gravitaire en localisée, dans la région de Tadla Azilal. Sur le plan national, la rationalisation de la ressource en eau est l’un des enjeux du Plan Maroc Vert, véritable politique de relance de l’agriculture. En matière d’irrigation, l’Etat prévoit l’introduction de systèmes à économie d’eau sur 670.000 ha d’ici 2020 contre seulement 150.000 ha aujourd’hui. Financé par la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement, le projet mis en place sur 10.000 ha prévoit de remplacer les canaux d’irrigation en béton par des adducteurs enterrés. Des bornes seront mises à disposition au niveau de chaque parcelle avec une eau en pression naturelle de 3 à 4 bars, le canal d’approvisionnement étant à 60 mètres de dénivelé. L’agriculteur devra ensuite installer son système de goutte à goutte en bénéficiant de la subvention de l’Etat de 80%. « Nous avons réalisé un gros travail de sensibilisation auprès des agriculteurs, qui se sont engagés par écrit afin de fixer leur adhésion au projet. Précise
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Salon international de l’eau d’irrigation Tous les offices, qui ont entamé des programmes similaires ainsi que les agriculteurs de ces régions, ont été invités. Ils seront témoins de l’importance de cette nouvelle orientation, non seulement pour l’économie d’eau mais aussi pour la pérennité des cultures. Constituée de trois provinces (FB Saleh, B, mellal, Azilal), la région de Tadla Azilal est parmi les plus riches du Maroc, en fonction d’une grande diversité de cultures (voir tableau) et d’une retenue actuelle de 1 milliard de m3 d’eau grâce à la pluviométrie très favorable des 2 dernières années. Mais l’avenir nous le savons, va vers une orientation beaucoup plus sèche, ce qui implique de prendre dès maintenant les dispositions nécessaires.
encore le directeur de l’ORMVAT. Nous avons initié ce salon non seulement pour marquer le départ de cette grande opération de développement de l’irrigation localisée dans la région, mais aussi pour faciliter l’approvisionnement des producteurs en matériels agricoles et services. »
Rendez-vous incontournable pour tous les professionnels de l’eau et de l’irrigation, le salon rassemblera pendant 4 jours les équipements, les techniques et la préservation des ressources en eau au Maroc.
- et un riche programme de conférences dont notamment : - l’eau et l’environnement - l’économie d’eau dans le cadre du programme national
Au programme Le salon SIEITA comportera des espaces d’exploitation bien distincts : - Institutionnels, équipements, ingénierie, développement durable, traitement des eaux usées, gestion des risques
Ce salon consacré à l’eau d’irrigation est un événement national que nous souhaitons organiser chaque année, à l’instar d’autres grands salons spécialisés comme le SIFEL à Agadir. Il faut que les producteurs puissent s’informer régulièrement sur l’évolution des techniques d’irrigation et des matériels qui le permettent.
Principales cultures de la région Tadla Azilal Cultures
Surfaces (ha)
Production (t)
Céréales irrigués
63.980
2280643
Céréales bour
305.270
343.400
Fourrage irrigué
41.874
2.486.635
Fourrage bour
7.612
197.073
Légumineuse irrigué
4.894
10.353
Légumineuse bour
5.410
2.821
Olivier
58.000
172.813
Grenadier
1.661
50.715
Amandier
10.659
2.711
Noyer
860
228
Pommier
1.736
21.188
Maraichage
13.231
358.919
Agrumes
14.081
289.032
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En conclusion, ce premier salon de l’eau dont l’organisation a été confiée à l’agence Forum7, se présente comme une vitrine du développement du secteur de l’eau au Maroc. Lieu de rencontres et d’échanges, cette exposition unique qui concerne tous les experts dans le domaine, ambitionne de promouvoir la dimension de développement durable, dans l’efficacité de l’utilisation de l’eau en agriculture. Il s’agit aussi souligne Kamal Bennouna, de favoriser au Maroc de nouvelles synergies économiques. Contact : Forum7 5, Bd. Abdellatif ben Kaddour (Angle Bd. Zerktouni), 3ème étage. Tél. : +212 (0)5 22 36 06 04 / 71 Fax. : +212 (0)5 22 36 06 21 E-mail : forumsept@gmail.com
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CÉRÉALICULTURE
Démarrage de la campagne 2011-12 : Sous le signe de l’expectative Abdelmoumen Guennouni Moins d’un mois et demi nous séparent du début des semis pour la nouvelle campagne céréalière. Comme chaque année se posent de nombreuses questions sur les moyens mis en œuvre par les agriculteurs et par le gouvernement pour assurer son déroulement dans les meilleures conditions possibles. Au moment où nous mettons sous presse les mesures de lancement de la nouvelle campagne ne sont pas encore annoncées, d’où le recours quelquefois à des estimations. De plus, dans une ambiance de fin de législature, les professionnels sont dans l’attente des décisions de la future équipe gouvernementale concernant la suite de la campagne, le Plan Maroc Vert, … libre avec les besoins, relativement limités - Régions du Gharb-Sidi Kacem, Fès, Meknès : déficitaires - Régions de Chaouia, Tadla, Doukkala : excédentaires, permettent de couvrir le manque dans d’autres zones de production Cependant, malgré les problèmes de qualité, les responsables estiment la situation satisfaisante. En effet, sur un objectif visé initialement de 1,5 M qx, les prévisions tablent quand même sur 1,3 Mqx, soit plus de 60% par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes (800.000 qx) et 18% de plus que 2010-11. Tableau 1 : Disponibilités et ventes de semences céréalières en quintaux Campagnes
Disponible
Ventes
08-09
704.000
664.000
09-10
1.200.000
1.160.000
10-11
1.100.000
1.060.000
11-12
1.300.000*
* : prévision Source : MAPM
S
ur le plan météorologique, la campagne précédente a enregistré un cumul national moyen de 525 mm soit une baisse de 15% par rapport à 2009-10 et une augmentation de 39% par rapport une année moyenne. Cependant, des précipitations tardives en fin de cycle ont affecté la qualité de la production dans de nombreuses régions du pays.
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Disponibilités des semences
Les difficultés de la campagne précédente dans le domaine des semences (pluies, chaleurs, baisse de qualité, germination sur épis, …) ont été différemment vécues selon les régions du pays : - Au Sud (Marravkech et Taroudant) : production essentiellement irriguée, conforme aux prévisions - Dans l’Oriental : la production s’équi-
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Prix des semences
Les prix de vente des semences aux producteurs n’étant pas encore annoncés, on ne peut que spéculer en espérant un maintien des tarifs de la campagne précédente. Par ailleurs, l’arrêté d’il y a trois ans prévoyait une augmentation de 5 dh par quintal et par an sur une durée de 5 ans. Sur cette base les estimations donneraient les prix indiqués dans le tableau 2 :
NEW HOLLAND
Agriculture, commanditaire de la
Climate Action Campaign New Holland Agriculture confirme son engagement en faveur de l’environnement en annonçant qu’elle allait soutenir la Climate Action Campaign et la réception officielle de la 17e Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 17) qui se tiendra à Durban, en Afrique du Sud du 28 novembre au 9 décembre, et qui rassemblera des chefs d’états, des responsables gouvernementaux et des ministres de l’environnement du monde entier pour discuter de la suite à donner au Protocole de Kyoto
Action qui consiste à la mise à disposition d’une plateforme de dialogue permanent pour présenter des solutions susceptibles de s’attaquer au changement climatique. »
LUGANO, Suisse – (12 juillet 2011) – New Holland Agriculture a annoncé aujourd’hui qu’elle commanditerait la réception hébergée par le Climate Action Network en partenariat avec l’UNEP (United Nations Environment Programme) et le gouvernement sud-africain à Durban, le 7 décembre 2011.
New Holland réalise de nombreuses recherches sur les applications agricoles au biodiésel et depuis 2010, 90 % des tracteurs et du matériel de récolte New Holland sont capables de fonctionner à 100 % au biodiésel et la marque est également impliquée en Inde dans un projet de production d’énergie à partir de biomasse.
Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de l’engagement de New Holland en matière d’environnement et de sa conception du rôle essentiel des fabricants de machines agricoles comme défenseurs de l’environnement agricole des générations futures. La marque est axée sur la création de solutions visant à accroître l’efficacité des exploitations agricoles dans le respect de l’environnement. C’est la base de son leadership en matière d’énergie propre, qui intègre des travaux novateurs concernant les biocarburants, des technologies peu polluantes Tier 4, la biomasse et le tracteur à hydrogène NH2™.
La collaboration New Holland avec FPT Industrial, pionnier en matière de développement des technologies RCS (réduction catalytique sélective) a débouché sur le développement d’une gamme de matériel (20 tracteurs et 9 moissonneuses-batteuses) répondant aux exigences très strictes de la norme Tier 4A en matière d’émissions polluantes. 100 fois plus faible qu’il y a 10 ans, elles sont bien en-deçà des seuils réglementaires.
Franco Fusignani, PDG de New Holland Agriculture et CNH International, a fait valoir que « le changement climatique est l’un des principaux défis auquel le monde est confronté. Grâce à ce partenariat, nous voulons contribuer à l’objectif de la Climate
New Holland est impliquée dans des projets visant à lutter contre la désertification en Afrique et en Chine et organise des programmes de formation et de conseil pour utiliser les machines et protéger la qualité de l’eau et des sols. New Holland jouit également d’une présence manufacturière unique dans des pays à forte densité de population comme l’Inde, la Chine, le Pakistan, la Turquie, la Russie et l’Ouzbékistan.
New Holland a développé son concept d’exploitation agricole indépendante sur le plan énergétique, axé sur la capacité des exploitations agricoles à produire de l’énergie à partir de sources renouvelables pour faire fonctionner son matériel et chauffer les bâtiments. L’une des composantes essentielles de ce concept est le tracteur à hydrogène, le NH2™, qui a recours à la technologie des piles à combustible pour
fabriquer de l’électricité pour le tracteur et les outils aratoires. CNH International se charge de la vente et de l’assistance après-vente du matériel agricole de New Holland Agriculture en Afrique, au Moyen-Orient, dans la Communauté des États indépendants, en Asie et en Océanie. Elle propose à ses clients du matériel spécialisé répondant à leurs exigences spécifiques.
Climate Action Plateforme pour débattre des questions de développement durable et de réduction du carbone, (www.climateactionprogramme.org)
L’UNEP : Programme des Nations Unies pour l’environnement Fondé en 1972, l’UNEP est le porte-parole des Nations-Unies en matière d’environnement et coordonne toutes les activités liées à l’environnement.
17e Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 17) La Conférence des Parties (COP) est l’organe directeur de l’UNFCCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques), responsable du maintien des efforts internationaux face aux changements climatiques.
CNH International Filiale de CNH Global, c’est la société chargée de la fabrication, de la vente, de la distribution et du service après-vente de matériels agricoles et d’engins de chantier.
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Démarrage de la campagne Tableau 2 : Prix 2011-12 (NON OFFICIELS) Blé Tendre
Blé Dur
Orge
09-10
10-11
11-12
09-10
10-11
11-12
09-10
10-11
11-12
R1
320
325
330
365
370
375
250
255
260
R2
305
310
315
350
355
360
235
240
245
BàS
290
295
300
335
340
345
220
220
225
BàS : Bon à semer Augmentation de 5,00 dh/ql, soit + 1,54 à + 2,27 % par rapport à la campa gne précédente
malgré les problèmes de qualité, les responsables estiment la situation satisfaisante. En effet, sur un objectif visé initialement de 1,5 M qx, les prévisions tablent quand même sur 1,3 Mqx, soit plus de 60% par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes (800.000 qx)
Engrais de fond
A l’instar de la campagne précédente, la SONACOS commercialise, dans ses points de vente, 4 nouveaux types d’engrais composés fabriqués par l’OCP, adaptés aux différentes zones de production et destinés à remplacer les anciennes formulations qui se sont avérées déséquilibrées. Cette opération, saluée par les producteurs, est destinée d’une part à assurer la proximité aux petits agriculteurs et d’autre part à assurer une stabilité des prix sur le marché fortement exploité par les intermédiaires. Cette opération promet de connaître un succès important cette année puisque les engrais ont été mis à temps à la disposition des agriculteurs, contrairement à la campagne précédente. A noter que, en 2010-11, 802.000 t d’engrais ont été utilisées soit une hausse de 4,2% par rapport à 2009-10 (770.000 t) et que le recours à ces engrais sera d’autant plus important si leurs prix sont encourageants.
nisseur national de semences, se sont heurtés à des difficultés dont certaines sont endémiques, d’autres conjoncturelles. Ainsi, pour ne citer que les principales remarques, les adversités auxquelles ils ont du faire face sont : - Problèmes d’organisation au centre Sidi Laydi (région de Settat), dont les capacités sont dépassées. En effet, en
La SONACOS critiquée par ses multiplicateurs
Les céréaliculteurs ayant signé des contrats de multiplication avec le four54
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vue de compenser le manque de production répondant aux normes (PS, germination sur épi) dans d’autres régions (Fès, Meknès, Gharb, …), la SONACOS a dû s’approvisionner, en plus des multiplicateurs traditionnels, chez d’autres agriculteurs. Ces derniers, utilisant des semences de première reproduction (R1), sont motivés par le différentiel entre le prix du marché et celui payé par la SONACOS pour en faire du bon à semer. L’objectif est de se rapprocher au maximum des prévisions et satisfaire la demande croissante en semences certifiées. - Vu ce débordement, les anciens multiplicateurs se plaignent que la priorité dans la réception est donnée selon des critères douteux et sont priés de garder leur production chez eux plusieurs mois et d’attendre qu’on leur fasse signe pour la livraison, avec les frais supplémentaires de manipulation et des traitements que ça implique. - Côté règlement, il faut savoir que les multiplicateurs ne reçoivent qu’à la réception par la SONACOS, une avance de 200 dh/ql et que le reliquat doit attendre les résultats d’analyse de laboratoire, d’où un retard préjudiciable aux concernés (surtout ceux qui n’ont encore rien livré) qui doivent se préparer à une nouvelle campagne.
Témoignage :
M. Rabah Mohamed, multiplicateur de la région d’Azemmour, dépendant du centre Sidi Laydi, a décidé d’abandonner toute activité de multiplication. Après plus de 20 ans de contrats de multiplication avec la SONACOS, couvrant annuellement 250 ha de blé et féverole, cet agriculteur a déposé les armes devant les complications administratives qu’il n’arrête pas de rencontrer. Ainsi, ayant préparé ses semences R1 (à partir de semences de base G4) dans les règles de l’art avec un rendement de 65 qx/ha, on lui demande d’attendre juin, puis juillet, ensuite la fin du ramadan, … ‘‘N’étant pas payé entre temps, comment peut-on faire face aux dettes accumulées en cours de campagne et faire face aux charges à venir ? se demande-t-il.’’ En définitive, il se trouve obligé de vendre des semences de qualité (PS 75, germination 97%, pureté 98%, …) à la minoterie, et il n’est pas le seul. Pour M. Rabah la SONACOS est investie d’une tâche dont elle n’a pas les moyens et le centre de Sidi Laydi se révèle sousdimensionné et continue de travailler de façon archaïque (sacherie au lieu du vrac, recours massif à une main d’œuvre souvent en grève, …). ‘‘Ce centre est plus adapté aux années de sécheresse qu’aux bonnes campagnes conclut-il’’.
Démarrage de la campagne 2011-12 :
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Démarrage de la campagne
La préparation du lit de semences et l’incorporation des engrais de fond doivent être effectuées bien à l’avance et ne pas attendre les premières pluies.
Doutes sur la qualité des semences 2011-12
En résultat de nombreuses années d’efforts de la part du ministère de l’agriculture, un succès indéniable des semences sélectionnées a été enregistré, puisque la demande ne cesse de croître d’une année à l’autre (+60% des ventes entre 08-09 et 10-11). A tel point que, en plus des variétés obtenues par l’INRA, des sociétés privées se sont lancées dans l’importation de nouvelles variétés de semences, bénéficiant des technologies étrangères, de résistances aux maladies, etc. Il serait regrettable de remettre en question cette importante réussite, même si elle n’est que toute relative puisque les semences sélectionnées écoulées ne représentent même pas 700.000 ha sur les 5 millions emblavés chaque année (<15%) Cependant, en ce début d’année, les agriculteurs s’inquiètent pour la qualité des semences pour la campagne à venir, de nombreuses raisons justifiant cette inquiétude : - Retards : Au moment où nous mettons sous presse, soit plus de trois mois après les moissons, les multipli-
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cateurs de la Chaouia (principal pourvoyeur cette année) n’ont pas encore pu livrer leur produit au centre Sidi Laydi, débordé, manquant de main d’œuvre et travaillant à une cadence insuffisante. - Stockage : les conditions inadéquates de stockage, aussi bien chez les multiplicateurs (attendant leur tour qui ne vient pas) que, en plein air, dans le centre de réception incitent à se poser des questions. ‘‘Heureusement’’ qu’il n’a pas plu entre temps, commente un céréaliculteur. - Traçabilité : certains intermédiaires on pu livrer des quantités importantes de blé d’origine inconnue, alors qu’ils ne sont même pas producteurs. - Mélanges : laissés en plein soleil, de nombreux sacs se sont dégradés et leurs contenus, de différentes variétés, se seraient mélangés, rapportent des témoins oculaires.
Bien se préparer au lancement des travaux Le travail du sol La préparation du lit de semences et l’incorporation des engrais de fond doivent être effectuées bien à l’avan-
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ce et ne pas attendre les premières pluies. Un sol bien préparé permet une levée homogène et un bon démarrage de la culture, et conditionne les opérations ultérieures et le rendement final.
Semences sélectionnées Les agriculteurs ont tout intérêt à s’approvisionner en semences sélectionnées bénéficiant de subventions publiques ramenant leur prix presque à celui du commun. En effet, elles permettent d’optimiser au maximum les autres facteurs de production. De même, il faudrait s’approvisionner à l’avance pour avoir la possibilité de choisir les variétés adaptées et éviter la rupture des stocks. Pour les agriculteurs (la majorité) qui continuent à utiliser les semences communes, il est nécessaire de s’assurer de leur qualité, propreté, absence de semences étrangères…). Il est nécessaire aussi de procéder à test de germination, déterminant pour toutes les opérations ultérieures.
Conseils pour le semis
Même si l’agriculteur a une longue
vauchement des planches de semis ou les ratés.
Sécurité
expérience dans le domaine, il est nécessaire de revenir sur certaines remarques essentielles :
Soins au semoir : L’entretien du semoir, comme pour tout matériel agricole, doit être effectué immédiatement après le fin de son utilisation lors de la campagne précédente (avant d’oublier les réparations nécessaires). Si les réparations n’ont pas été effectuées, il est nécessaire de s’y prendre bien à l’avance au début de la nouvelle campagne : - Vérifier et remplacer si nécessaire les pièces d’usure (pignons, courroies, chaînes, mécanismes de réglage, …) - S’assurer de l’état des pneumatiques (usure, gonflage) - Veiller au bon état des socs ou disques d’enfouissement et les organes
de recouvrement
Réglages - Densité de semis (semences à l’hectare). Une forte densité cause la réduction du nombre d’épis par pied ou par m², alors qu’une densité faible ou moyenne favorise le tallage, le nombre d’épis, leur longueur et le poids spécifique. La dose hectare varie souvent avec la date de semis : plus les semis sont tardif plus il est nécessaire d’augmenter la dose (10-20 kg/ha) pour compenser la baisse du tallage liée au raccourcissement du cycle. - Ajuster avec précision la profondeur du semis et tension des ressorts, spécialement dans les traces des roues du tracteur, d’autant plus si le sol est humide - Régler les traceurs pour éviter le che-
- Eviter la présence d’un ouvrier sur le semoir, elle n’est pas nécessaire si les semences sont bien préparées (pas de risque de bouchage), et même en cas de besoin, éviter de monter et descendre et de toucher aux engrenages pendant le déplacement - Eviter de respirer les produits de traitement ou de les manipuler à mains nues. Limiter au maximum l’émission de poussières et travailler dos au vent - Ne pas manger ni boire pendant l’opération - Il est à noter que les équipements de protection (gants, masques, lunettes, combinaisons, réservoir d’eau, …) ne sont jamais utilisés par les ouvriers soit par manque d’information ou absence de ces équipements dans l’exploitation - Les semences traitées non utilisées ne doivent en aucun cas être utilisées pour l’alimentation humaine ou animale (basse cour)
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Un sol bien préparé permet une levée homogène et un bon démarrage de la culture, et conditionne les opérations ultérieures et le rendement final.
Campagne agrumicole 2010/2011 Déroulement, bilan et contraintes Analyse d’un producteur OUZINE MEHDI, Ingénieur Agro-Economiste
Si le bilan officiel de la campagne d’exportation des agrumes au titre de l’année 2010-2011 affiche une performance assez bonne dans l’ensemble, il en ressort plusieurs dysfonctionnements et écarts quant à son déroulement et prévisions affichées. En effet, si la précocité de la production et les performances de la variété Afourer (augmentation de plus de 75%) ont permis de maintenir le cap dans l’ensemble, il en est moins pour le reste. Avec un volume total exporté jusqu’à mi-mars de plus de 436.000 tonnes et une progression de 15% par rapport à la campagne antécédente, la ventilation par variétés fait ressortir une autre lecture
D
e ce fait, l’analyse de cette campagne selon l’angle producteur pourrait s’avérer fort utile pour corriger les différents dysfonctionnements que connait l’ensemble du processus. La région du Gharb en est un parfait exemple. Le niveau de technicité bas, l’absence d’échanges scientifiques et la succession d’aléas climatiques défavorables, en font un cas d’étude intéressant. Hormis les difficultés d’ordre organisationnel et de gestion courante qui pourraient entraver le producteur lambda, le gouffre techno58
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logique se creuse de plus en plus entre 2 camps. D’une part, les gros producteurs bénéficiant d’un transfert technologique de masse issu de l’accumulation de plusieurs années d’expériences (la majeure parie du temps p p r o v e -
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nant de la région du Souss) et, d’autre part, les petits et moyens producteurs mal organisés et sans support technique, souffrant de la non maîtrise des coûts de production et des économies d’échelles qui leurs font souvent défaut. A noter que le manque d’organisation n’est pas l’exclusivité des petits et moyens producteurs. On retrouve ainsi de grandes exploitations (plus de 100 Ha) qui, faute de recul et/ou de maîtrise du secteur agricole, soufrent des mêmes entraves au niveau de la production. Les défaillances techniques pourraient
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AGRUMES
les problèmes d’ordre qualitatif handicapent hautement la campagne d’exportation des agrumes.
donc contribuer en grande partie à l’explication d’un bilan mitigé en fin de campagne, mais s’arrêter à ce niveau serait insuffisant. La dissociation des différents étages des filières agricoles a longtemps été la source de nombreux dysfonctionnements, ces problèmes d’ordre agronomique ne renseignent pas non plus sur l’évolution de la commercialisation, maillon décisif de la chaine et dont le producteur peu averti négocie mal la plupart du temps la mise en place. Sur un tout autre volet, les problèmes d’ordre qualitatif handicapent hautement la campagne d’exportation des agrumes. La production fait les frais d’une accumulation du non respect des normes de cueillette, de stockage ou de transport, un non respect de la qualité dans sa globalité qui peut dans des cas spécifiques, en l’occurrence le Gharb, être considéré comme donnée structurelle caractérisant la région. Pour cette campagne, l’impact de cet aspect a été moindre et ce, grâce aux conditions climatiques favorables. En effet, les niveaux de production enregistrés cette année ont été en nette amélioration par rapport aux campagnes précédentes (2 années suite aux fortes précipitations et inondations à répétition). Un autre facteur commence à prendre part à cette équation délicate de la commercialisation, à savoir la mauvaise conjoncture du marché. 60
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Désormais, les prix bas enregistrés à l’export donnent plus de notoriété à un marché local de plus en plus rémunérateur. En effet, avec une demande locale supérieure à l’offre existante, ce circuit constitue pour les producteurs, toutes tailles confondues, une soupape de sécurité. Le marché de la Maroc Late est un excellent exemple pour illustrer le rôle de régulation que peut jouer un organisme tel que le marché de gros. Avec des prix qui ont oscillé entre 1,8- 2 Dh/Kg sur pied en début de campagne, cette structure à su compenser les prix de ventes trop bas enregistré à l’export. Par conséquent, une commercialisation qui écarterait l’alternative locale ne peut qu’être fausse. Reste donc la clairvoyance du producteur qui devra, tel un joueur d’échecs, anticiper les réactions des différents marchés avant ses homologues. Par ailleurs, des questions d’ordre
stratégique ont marqué et marqueront pour quelques années encore la campagne agrumicole. On notera en fin d’analyse la plus sensible et la plus délicate d’entres elles, celle de l’adéquation variété/ marché. Plusieurs voix s’élèvent pour critiquer la politique mise en place de plantation intensive, puisque des vergers en haute densité voient le jour régulièrement et le raisonnement du choix variétal s’y fait souvent par conviction personnelle uniquement. Dans l’ensemble, on peut parler d’un bilan de campagne assez bon, mais qui ne reflète pas la santé du secteur dans sa globalité. En l’absence d’une organisation plus affirmée et qui met en avant le transfert de compétences et de technologies, la visibilité sur les prix et les orientations des différents marchés à l’export, la filière agrumes, en tant que filière à haut potentiel, a du pain sur la planche.
les prix bas enregistrés à l’export donnent plus de notoriété à un marché local de plus en plus rémunérateur.
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FILIÈRE
Melon export
Résultats de la campagne 2010 - 2011 Hind El Ouafi
Le melon est parmi les cultures maraîchères les plus importantes et les plus cultivées au Maroc. En terme de superficie, toutes typologies confondues, sa culture occupe plus de 8350 ha, variétés OP non incluses. La quasi-totalité de la production du melon charentais est orientée vers la France et l’Italie, et le Piel de Sapo vers l’Espagne. Quant aux productions des types Galia, Jaune Canari et Ananas, elles sont pratiquement entièrement destinées au marché local.
L
a grande difficulté pour les producteurs de melon c’est que la majorité des surfaces cultivées ne sont pas protégées. En effet, sur les 8350 ha, plus de 80 % des cultures sont conduites en plein champ et/ou sous tunnels nantais (chenilles). Ce sont donc des cultures fortement exposées aux aléas du milieu, notamment les coups de vent, les inondations, les gelées, les montées parfois excessives de températures, etc. En ce qui concerne le melon charentais, la production est étalée sur presque 3 mois. La saison commence par les melons récoltés dans la région de Dakhla (la plus précoce) à partir du mois de février, pour se terminer avec les dernières récoltes de la
zone de Marrakech vers la fin mai, en passant par les cueillettes intermédiaires de la région du Souss.
Déroulement de la campagne pour le melon charentais Le charentais reste le melon prédominant au Maroc pour l’export avec une superficie totale d’environ 2300 Ha (dont 300 Ha de charentais jaune chez quelques spécialistes), répartie entre Marra-
kech (1500 Ha), Agadir (428 Ha), Dakhla (242 Ha) et Kénitra (130 Ha). Commercialement, les ventes ont bien démarré. Le beau temps qui a sévit en France en cette période semble avoir lancé la consommation permettant de maintenir des prix plus fermes et plus intéressants. Pour le mois d’avril, les paramètres étaient favorables pour la zone d’Agadir et de Dakhla. Les volumes en provenance de
Photo SEMINIS
Le charentais reste le melon prédominant au Maroc pour l’export avec une superficie totale d’environ 2300 Ha (dont 300 Ha de charentais jaune chez quelques spécialistes), répartie entre Marrakech (1500 Ha), Agadir (428 Ha), Dakhla (242 Ha) et Kénitra (130 Ha).
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Melon export Ha dans la région d’Agadir et une cinquantaine d’hectares dans les régions de Berkane et Nador, dominés à 80% par la variété Linor de Semillas Fito. Les difficultés économiques après la mauvaise campagne 2010 font que cette campagne a connu moins de surfaces cultivées pour le piel de sapo, qui a régressé de 250 ha à 150-120 ha cette année. Commercialement, les prix ont atteint leur pic vers fin avril
sur la région de Marrakech, en fonction des difficultés climatiques finalement assez courantes en hiver dans la région, mais toujours contraignantes, les surfaces en melon charentais ont atteint environ 1.500 ha répartis entre les cultures sous abris serres conduites à plat (300 ha) et les cultures plein champ sous tunnels nantais.
Marrakech étaient très réduits jusqu’en milieu du mois suite aux gels de février et de mars, et aux averses de grêle de début avril, car les feuilles ont été hachées ce qui a entraîné une forte baisse de la production.
Région d’Agadir C’est une bonne campagne melon pour Agadir car les conditions climatiques favorables étaient au rendez-vous. De nouveaux producteurs se sont intéressés au melon charentais cette année, ce qui explique une légère augmentation des superficies dans la région. La surface est passée de 300 Ha à 400 Ha, répartis entre des cultures sous abris serre palissées dans la zone de Chtouka-Ait baha et des cultures sous tunnel nantais à plat dans les zones d’Aït Melloul, Inzegane, Ouled Taïma, Taroudant et Ouled Berhil, dominées par les variétés Magenta, Mermoz, Eureka et Bosito. Les plantations les plus précoces ont débuté à partir du 15 décembre et se sont prolongées jusqu’au 15 février. Cette campagne a été plus précoce que la précédente avec une production qui a 64
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commencé dès le 20 mars. Destiné exclusivement pour le marché espagnol, le piel de sapo a été produit cette année sur 120
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Assurance maraîchage à partir de 2012
Sécheresse, grêle, inondation, gel Innovation dans le domaine de l’assurance agricole comprenant tous les aléas climatiques (sécheresse, grêle, inondation, gel, …) avec une couverture étendue à tout le pays et dès cette année. Il s’agit actuellement de l’ensemble des récoltes céréalières et légumineuses, mais point d’orgue pour
début mai, avant de commencer à chuter à cause de l’abondance de la production espagnole (Alméria).
le maraîchage et l’arboriculture (enfin !), avec une assurance pour les mêmes risques, prévue à partir de 2012. Une assurance maraîchage évidemment très attendue par les opérateurs, surtout si l’on considère (pour rester dans le domaine du melon à Marrakech) que les investissements pour un hectare dépassent les 100.000 dirhams sans parler de la perte de commercialisation.
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Melon export don et Médaillon, tandis que pour le segment Galia normal, ce sont les variétés Gal52 et Ideal qui dominent.
Région de Marrakech Campagne nuancée cette année sur la région de Marrakech, en fonction des difficultés climatiques finalement assez courantes en hiver dans la région, mais toujours contraignantes. Les surfaces en melon charentais ont atteint environ 1.500 ha répartis entre les cultures sous abris serres conduites à plat (300 ha) principalement avec la variété Magenta et les cultures plein champ sous tunnels nantais (1200 ha ) avec les variétés Magenta,
Jugée moins rémunératrice que le charentais par les producteurs, la culture du melon Galia normal et du Galia LSL export est désormais très limitée, ne dépassant pas les 150 Ha, répartis entre les cultures sous serre et le plein champ. Les variétés LSL dominantes sont Lon-
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Merm o z , Eureka, Gandalf, Alonso, Tezac, Sultan, etc. Année spéciale pour le melon de Marrakech, où gelées, grêle et averses n’ont pas facilité le tra-
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vail des professionnels. Les gelées tout d’abord en février et début de mars qui ont entraîné des problèmes d’accroche et de croissance. Une bonne partie du feuillage et des bourgeons a été détruite (50% selon certains), obligeant les producteurs à changer le plan de fumure pour faire redémarrer les plants et conduire la culture sur d’autres bourgeons. Ce qui a eu pour conséquence un cycle de production étalé et plus tardif. Et comme si cela ne suffisait pas, de fortes averses et surtout une chute de grêle en avril, ont détruit plus de 300 ha de melons conduits sous tunnels nantais qui venaient juste d’être découverts. Peut être un mal pour un bien, remarquait Yves Andorin, directeur de la production chez Soldive : « La nature a fait la régulation sans laquelle il y aurait eu de gros risques de surproduction. Cela dit, nous n’avons toujours aucune possibilité d’assurance en maraîchage et nous sommes ici sur une région sans aucune organisation professionnelle. J’ajouterai que l’absence d’expérience de certains producteurs de la région risque d’entraîner une offre hétérogène dangereuse pour le marché, alors que les acheteurs européens commencent à prendre conscience du goût de nos produits. Il faut cependant noter, continue Yves Andorin, que nous avons engagé une réflexion avec quelques producteurs de la région pour la création d’un groupe-
ment professionnel afin de mettre en place une politique de marque et de qualitĂŠ. Une façon claire de valoriser et de diffĂŠrencier notre offre . En conclusion une annĂŠe de rendements moyens Ă Marrakech avec des prix très intĂŠressants Ă lâ&#x20AC;&#x2122;export jusquâ&#x20AC;&#x2122;Ă fin avril.
RÊgion de Dakhla La rÊgion de Dakhla, connue pour son climat doux et stable, Êtait la première à fournir les rayons des marchÊs français dès la mi-fÊvrier. Les producteurs exportateurs opÊrant dans cette rÊgion ont optÊ cette annÊe pour des plan-
tations prĂŠcoces, avec un ĂŠcoulement de production relativement lent au dĂŠpart, en fonction de cette pĂŠriode froide de lâ&#x20AC;&#x2122;annĂŠe. Les prix de vente sont pourtant demeurĂŠs corrects dans lâ&#x20AC;&#x2122;ensemble. Les 242 ha de melon charentais ont ĂŠtĂŠ cultivĂŠs sous abris serre avec une densitĂŠ de plantation de 18 Ă 19.000 plants/ha et conduits en palissĂŠ. Un dĂŠbut de plantation Ă partir de fin novembre sâ&#x20AC;&#x2122;est prolongĂŠ jusquâ&#x20AC;&#x2122;Ă fin dĂŠcembre avec
les premières expĂŠditions vers lâ&#x20AC;&#x2122;Europe (France) Ă partir de la mifevrier jusquâ&#x20AC;&#x2122;Ă mi mai. A noter que la culture de melon Ă Dakhla est produite en sol et hors sol sur le sable local. En revanche, et les opĂŠrateurs de la rĂŠgion le confirment, dâ&#x20AC;&#x2122;excellentes conditions climatiques en Europe courant avril ont permis cette annĂŠe, lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠvolution dâ&#x20AC;&#x2122;un marchĂŠ très porteur. Et point fort pour lâ&#x20AC;&#x2122;origine Maroc dont les produits sont seuls sur le marchĂŠ Ă cette ĂŠpoque. Selon le Groupe Idyl, qui annonce un export de 5 Ă 6.000 t en chaentais, la recconnaissance de lâ&#x20AC;&#x2122;origine Dakhla est maintenant ĂŠtablie par les acheteurs europĂŠens. Les techniciens interrogĂŠs, annoncent une très bonne maĂŽtrise des variĂŠtĂŠs cultivĂŠes, avec une qualitĂŠ rĂŠgulière et un volume stable sur lâ&#x20AC;&#x2122;ensemble de la campagne, et des prix satisfaisants en rapport de lâ&#x20AC;&#x2122;excellent climat en Europe cette annĂŠe au mois dâ&#x20AC;&#x2122;avril. Le Groupe des Domaines qui a rĂŠalisĂŠ un export de 2.500 t de melon charentais, confirme la reconnaissance par les acheteurs de lâ&#x20AC;&#x2122;appellation Dakhla reconnue de qualitĂŠ supĂŠrieure. Selon notre interlocuteur, une campagne sans
problèmes qualitatifs avec un taux de sucre ÊlevÊ et une production plus prÊcoce, ont permis des prix supÊrieurs à ceux de 2010, mais malheureusement avec des quantitÊs insuffisantes. Les acheteurs en demandaient encore ! A noter Êgalement pour Les Domaines, une production de 200 t de melons bio
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Melon export
Les quantités de Charentais absorbées par le marché local sont encore limitées.
certifié Ecocert. (Voir notre article Production biologique au Maroc).
Le Sénégal : un danger ? Au Sénégal, le melon est parmi les produits qui retiennent aujourd’hui l’attention des in-
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vestisseurs. Plusieurs avantages poussent les opérateurs étrangers à y développer l’export de produits frais, avec en tête un climat stable et favorable aux cultures de contre-saison et la proximité des marchés d’Europe et des Etats-Unis. 500 ha de melon, dont 200 ha de Piel de Sapo, sont produits aujourd’hui au Sénégal. En plus de quelques opérateurs locaux de melon, on trouve des opérateurs espagnols du melon type Piel de Sapo et des opérateurs français pour le melon charentais comme Soldive qui a produit cette année 1000 tonnes du 15 novembre au 1er janvier, puis du 1er mars au 15 avril. Le seul inconvénient pour la culture de melon au Sénégal est l’hivernage et les producteurs ne commencent leur semis et leur plantation qu’à partir du mois de septembre.
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La peinture rouge sur le melon jaune Vous êtes vous déjà posé la question : pourquoi met on de la peinture rouge sur le melon jaune? Au début, les melons jaunes portant cette marque de peinture rouge reflétait que leur origine est Rissana. Ce terroir situé entre Larache et Tétouan est caractérisé par un produit d’une qualité incontestée (couleur, poids, qualité gustative, ...). Actuellement, pratiquement tous les producteurs se permettent de marquer leurs melons.
Evolution de la conservation Le melon ayant la particularité, une fois arrivé à maturité, de voir sa texture et ses arômes se dégrader extrêmement vite, les chercheurs ont travaillé à une meilleure conservation. Un melon charentais traditionnel doit être consommé 3-4 jours
A Marrakech, les gelées en février et début mars ont entraîné des problèmes d’accroche et de croissance.
après récolte et les sélectionneurs ont amélioré cette caractéristique. Mais il existe actuellement un charentais dont l’écorce reste verte à maturité, et qu’on peut garder 15 à 20 jours après récolte. Il y a aussi des types intermédiaires dont l’écorce
jaunit à maturité et que l’on peut garder une dizaine de jours. Pour parvenir à ce résultat, il y a traditionnellement des variétés qui ont une très longue durée de conservation, de l’ordre de plusieurs mois après récolte. Les cher-
cheurs ont donc essayé de combiner les caractéristiques du charentais (fruit rond, à chair parfumée orange…) avec la longue conservation. Ils ont ensuite recroisé par des types charentais jusqu’à obtenir les résultats actuels.
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BIO
Production biologique au Maroc Espoir ou utopie ?
Longtemps oubliée de la stratégie agricole du Maroc, et après la création en 2010 de l’association AMABIO, la production biologique bénéficie enfin d’un contrat programme. D’un montant de 1,121 milliards de dh (286 millions pour l’Etat, 835 pour la profession), il a été signé en avril 2011, en marge de la IVème édition des Assises de l’agriculture, sixième édition du SIAM. En considérant que d’autres origines comme l’Espagne ou Israël reçoivent des subventions, la production bio en produits frais au Maroc n’évoluera pas sans une aide de l’Etat.
E
tape importante dans l’objectif de développement de l’agriculture biologique au Maroc et de sa reconnaissance sur le plan international, la mise en place d’un cadre juridique en ligne avec la réglementation européenne, que la collaboration marocoallemande se propose de réaliser (voir encadré). A noter par ailleurs, l’accord de partenariat signé en 2010 entre les deux associations marocaines (AMABIO) et italienne (AIAB), afin d’accompagner le développement de l’agriculture bio entre les 2 pays. Bien entendu, le label bio actuel AB, est soumis à une réglementation européenne très stricte et notamment l’obligation
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d’utilisation d’ingrédients d’origine agricole biologique égale ou supérieure à 95%, sur une terre qui ne doit pas avoir reçu de produits d’origine chimique de synthèse sur une période de 3 ans, ainsi que la non utilisation d’organismes génétiquement modifiés. Le contrat programme signé entre l’association AMABIO et l’Etat, prévoit de passer de 3.800 ha, affectés actuellement à la production biologique, à 40.000 ha en 2020. A noter que 32 millions d’hectares sont certifiés à l’échelle mondiale. Malgré une avancée encore timide de la production bio au Maroc, ce contrat programme prévoit de porter la production bio (produits frais et transformés) à 60.000 t en 2020, avec l’ambition pour la production animale de 875 t de viandes rouges et 5.000 t de
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viandes blanches agrées également biologiques à l’horizon 2020.
Utopique, 60.000 t en 2020 ? Un contrat programme très ambitieux, mais terriblement silencieux pour le moment, soulignent certain opérateurs, car passer de 13.000 t (frais et transformé, voir tableau) à 60.000 en une petite dizaine d’années semble une pure utopie selon des producteurs interrogés, à moins que l’Etat ne soutienne fortement ce développement. Chez PBS Agadir, producteur bio depuis 1994, l’enthousiasme n’est pas au beau fixe. « La situation est stagnante au Maroc, avec des opérateurs peu motivés » souligne Lahssen El Hjouji PBS. « Mais cela n’a rien d’étonnant. Avec les difficultés de production que nous avons (tomates bio : 30 t/ha export contre tomates conventionnelles : entre 80 et 120 t/ha selon les producteurs), et des prix de vente de moins en moins intéressants et même parfois, identiques au conventionnel, je ne vois pas dans ces conditions, un bel avenir pour le maraichage bio au Maroc. En considérant que d’autres origines comme l’Espagne ou Israël reçoivent des subventions, je pense que la production bio en produits frais au Maroc n’évoluera pas sans une aide de l’Etat. Nous espérons beaucoup du travail de AMABIO pour faire évoluer le secteur, avec pour le moment il faut bien le dire, peu de résultat. Si cela continue sur le même schéma, de nombreux producteurs vont être contraints de revenir au conventionnel. A moins que l’Etat intervienne et que les banques nous aident aussi » conclu avec un espoir modéré le patron de PBS.
Bio-compost Brahim ZNIBER
Un compost de qualité pour une nature saine et fertile
Parfaite maturité et faible taux d’humidité
Proche de l’humus, le compost joue un rôle primordial dans la fertilité du sol. Les recherches sont, en effet, unanimes sur les retombées bénéfiques de l’utilisation du compost sur l’agriculture et l’environnement: - stimulation de la croissance des plantes - amélioration des caractéristiques physico-chimiques du sol - bioprotection contre les nématodes et les maladies telluriques - réduction de la pollution environnementale par le recyclage des déchets agricoles et des sous produits agro-industriels.
criblage du compost
Un process bien maîtrisé Prenant conscience du rôle capital du compost, le Groupe Brahim Zniber, a installé depuis 2004, une unité de compostage qui se caractérise par : - des infrastructures modernes et en perpétuelle amélioration - un personnel doté d’un capital technique permettant d’obtenir un produit fini conforme aux normes internationales - des matières premières diversifiées issues de nos différentes unités de production (arboricoles, vitivinicoles et oléicole) - un process de production bien maîtrisé et conforme aux recommandations internationales - des analyses physico-chimiques et biologiques régulières assurées par notre laboratoire et des établissements autonomes et accrédités, avant, pendant et après le compostage
Machine retournant un andain
Des avantages indéniables Tous ces atouts permettent à la Compostière Brahim Zniber de produire anSuivi des nuellement 10.000 tonnes de biocompost avec des formulations diversifiées. paramètres au cours Conforme aux exigences d’une agriculture biologique, ce biocompost se dédu compostage marque nettement des produits concurrents par : - sa parfaite maturité et son faible taux d’humidité - sa richesse en éléments fertilisants multiples et à teneur connue, faciBroyage de la litant ainsi l’établissement de votre plan de fertilisation matière première - l’absence de métaux lourds - sa granulométrie adaptable selon les usages
Bio-compost Brahim ZNIBER SARL,
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Domaine Ait Harzallah, Commune Ait Naeman, Route d’El Hajeb - Tél : 05 35 30 00 64 - Fax : 05 35 30 01 03
Production biologique au Maroc Les bénéfices de l’agriculture biologique en Afrique Source (IFOAM) En 2010, plus de 0,9 millions d’hectares, environ 3% des surfaces agricoles bio mondiales étaient certifiés bilogiques sur le continent africain. Ce pourcentage représentait une augmentation de plus de 185.000 hectares par rapport à l’année précédente.
Le magasin La Vie Claire à Casablanca offre plus de 1.200 références.
La certification biologique au Maroc Nous le savons, la référence « culture biologique » n’est pas définie actuellement au Maroc et ne possède donc pas de nomenclature. La certification AB est établie par des organismes étrangers, dont Ecocert est le principal opérateur au Maroc. Expert et pionnier de l’agriculture biologique, Ecocert est un organisme reconnu en France par le Ministère de l’Agriculture. Son cœur de métier consiste à vérifier sur le terrain, que les exigences définies par les règlements de l’agriculture biologique sont respectées par les opérateurs. Les audits portent sur l’ensemble du système de production : intrants, production, transformation, conditionnement jusqu’à la chaine de distribution. Implanté dans 21 pays, Ecocert garantit la traçabilité pour l’exportation des produits vers les marchés asiatiques, américains et européens. Mme Mounia El Aouni, directrice générale d’Ecocert Maroc, annonce avoir certifié 160 opérateurs au Maroc dont 40 % en huile d’argan, 14 % en maraichage, 14 % en arboriculture dont une majorité en huile d’olive, le reste en plantes aromatiques, eau de rose, safran, sans oublier l’huile de figue de barbarie dont le litre se négocier actuellement entre 500 et 600 €. Selon la DG d’Ecocert Maroc, les opérateurs semblent s’orienter davantage vers les produits transformés qui présentent une meilleure valeur ajoutée, et souligne par ailleurs l’intérêt du contrat programme signé entre AMABIO et L’Etat. Ecocert sera présent sur le pavillon Maroc au Salon Biofach en 2012 à Nuremberg. 72
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Les pratiques de l’agriculture biologique qui intègrent délibérément les pratiques agricoles traditionnelles et utilisent les ressources locales, conviennent donc particulièrement bien aux petits producteurs qui produisent pour eux-mêmes et pour les marchés locaux. Selon l’IFOAM(1), l’agriculture biologique, contribue durablement à la sécurité alimentaire en Afrique. Les systèmes de gestion biologique ont doublé les rendements dans les zones arides et les terres dégradées (par exemple à Tigray en Ethiopie). Une étude à l’aide d’un modèle internationalement reconnu a montré qu’une conversion à l’agriculture biologique entrainerait en Afrique subsaharienne un accroissement des disponibilités alimentaires et une réduction de la dépendance à
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l’égard des importations de produits alimentaires. Pour l’instant, les pays disposant de cahiers des charges officiels de l’agriculture biologique sont la Tunisie, l’Egypte et les pays d’Afrique de l’Est (Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda et Burundi). Le cahier des charges pour les produits biologiques de l’Afrique de l’Est et le label biologique qui lui est associé ont été rendus public en mai 2007 à Dar Es Salam, en Tanzanie (1) : IFOAM : International Fédération Organic Agriculture mouvements
La Vie Claire Première franchise spécialisée dans la commercialisation de produits alimentaires d’origine biologique au Maroc, le magasin la Vie Claire présente actuellement une offre de plus de 1.200 références, comprenant également des produits cosmétiques et d’entretien. Au regard de cette grande diversification de l’offre alimentaire constituée uniquement pour le moment de produits transformés, on remarque sur les étales de nombreux produits totalement méconnus de la gastronomie marocaine : laits végétaux, produits sans gluten (29 références), quinoa,
Produits frais
Quantité exprimée en t
Famille AUTRES AGRUMES
Sous Famille CITRON BIOLOGIQUE MAROC LATE BIOLOGIQUE NAVEL BIOLOGIQUE SANGUINE BIOLOGIQUE CLEMENTNE BIOLOGIQUE MANDARINE BIOLOGIQUE NADORCOTT BIO NOUR BIOLOGIQUE FRAISES BIO MELON BIO AUBERGINE BIO CONCOMBRE BIO COURGETTE BIO HARICOT HELDA BIO HARICOT VERT BIO MAIS DOUX BIO POIVRON BIO POTIRON BIO DIVERSES P.D.T BIO TOMATE BIO Total général
ORANGES
PETITS FRUITS FRUITS DIVERS
LEGUMES DIVERS
POMME DE TERRE TOMATES
Produits transformés Huile d’olive
2010/2011 169 697 168 161 119 0 105 362 651 984 49 1 131 2 816 1 144 298 1 257 24 0 1 269 10 405 Quantité en t 2,81
Huile d’argan
319,33
Jus d’orange
1.817,85
Haricots verts en bocaux
131,62
Câpres
18,21
Olives
250,88 Total produits transformés
2.540,70
Produits frais
10.405,00
Total produits exportés
12.945,70
baies de goji, petit épeautre, riz sauvage, agar-agar, lentilles corail, etc. On y trouve bien sûr également de l’huile d’olive et d’argan biologique d’origine marocaine. Selon la direction du magasin, les prix situés entre 20 et 40% plus chers que leur équivalent en produits habituels, sont justifiés en raison du surcout occasionnée par les impératifs de la production biologique (rendement très inférieurs), mais aussi la taxation des produits à l’import, regrette Mme Zineb Laghzaoui, co-fondatrice de la Vie Claire au Maroc, qui ajoute : « la Vie Claire souhaite devenir une vitrine pour les produits marocains d’origines biologique ». Prochaines ouvertures d’ici 2012 : un deuxième magasin à Casablanca, un autre à rabat.
Production biologique Coopération maroco-allemande
Durant un séminaire organisé fin juin, plus de soixante personnes étaient réunies pour aborder le cadre juridique qui doit réglementer le secteur de l’agriculture biologique au Maroc. Objectifs de cette réunion, rendre ap-
plicables les cahiers des charges pour la production végétale et animale avec le soutien de l’expérience allemande dans le secteur. Les deux experts allemands qui se sont rendus au Maroc pour participer à ce séminaire, jugent le projet de loi bien avancé et le niveau de discussion très élevé. Dans le cadre de la mise en place de cette réglementation de la production biologique au Maroc et de son intérêt pour nos exportations, il faut signaler que 30 à 40 % des produits bio consommés en Allemagne sont importés. A souligner aussi que le marché bio en Allemagne représente 6 milliards d’euros, sur un marché mondial évalué à 50 milliards de dollars. Enfin, dans la perspective du développement de nos exportations, le Maroc participera à Biofach, l’un des plus grands salons mondiaux de produits bio, du 15 au 18 février à Nuremberg.
Terre et humanism au Maroc Promouvoir l’agro-écologie
« L’agro-écologie, bien plus qu’une sim-
ple alternative agronomique, est liée à une dimension profonde du respect de la vie et replace l’humain dans sa responsabilité à l’égard du vivant ». Cette phrase de Pierre Rabhi, l’un des fondateurs de l’association Terre et Humanisme Maroc, reprise avec force par la directrice actuelle, Madame Fetouma Ben Abdenbi, marque bien l’un des grands objectifs de l’association : replacer le paysan entrepreneur au cœur des projets de développement territorial intégré, en conciliant les objectifs socio-économiques et écologiques. « Nous avons actuellement sur la région d’Azemour, une quinzaine de familles de paysans agro-écologistes maraîchers qui alimentent chaque semaine une cinquantaine de clients avec un panier de 15/20 kilos comprenant une douzaine d’espèces de légumes » souligne la directrice qui conclut : « notre travail ambitionne également de maintenir les paysans sur leurs terres. L’agriculture est une chance pour le Maroc ». Terre et Humanisme Maroc Ferme pédagogique Jenane El kbir Dar Bouazza Terreethumanisme.maroc@yahoo.fr
LEXI : haricot nain type Bobby OUMLIL F1 Hybride très précoce et flexible SKHIRIA : haricot nain type fin Récoltes d’automne et de printemps Tolérencce modérée à l’Oïdium IGLOO : haricot nain type fin
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avec résistance à la rouille.
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Siège : 106, Bd Abdellah Ben Yacine – Casablanca - Tél.: 0522-44-71-28/29 Fax: 0522-44-71-30 Agence Agadir Lot A157, zone Industrielle Ait Melloul – Agadir - Tél.: 0528-24-59-22/33 Fax: 0528-24-70-18 - Email. : badra@badra.ma - Site web : www.badramaroc.ma
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Mme. Fetouma Ben Abdenbi, Co-Présidente de l’association Terre et Humanisme Maroc, intervenant lors d’une journée organisée à Azemour qui compte une quinzaine de familles de paysans agro-écologistes maraîchers qui alimentent chaque semaine une cinquantaine de clients avec un panier de 15/20 kilos comprenant une douzaine d’espèces de légumes
Forum Tech Agro
Elevage : Le sorgho en remplacement du maïs Arrangement : Abdelmoumen Guennouni
Dans un environnement où les problèmes d’eau d’irrigation se posent de façon récurrente (sécheresse, faiblesse des précipitations, insuffisance d’eau d’irrigation, …) la rationalisation des arrosages devient une priorité. Ainsi, le recours à des cultures moins gourmandes en eau, tel le sorgho comme alternative au maïs, se justifie amplement. Pour preuve, l’intéressante discussion survenue dans le forum Tech Agro et les remarques pertinentes de gens du terrain mettant en commun leurs expériences dans différentes régions du Maroc. N. B : Il existe plusieurs types de sorgho (grain, fourrager, sucrier) et de nombreuses utilisations sont possibles.
Question
Avantages du sorgho
Actuellement les grands systèmes d’élevage laitier au Maroc se basent dans l’alimentation des vaches laitières sur le maïs ensilage. Est-ce que la culture du sorgho fourrager peut se substituer au maïs ?
Avis 1/ Il est vrai que la majorité des éleveurs actuellement se basent sur la culture du maïs comme apport fourrager incontournable, surtout dans les zones où l’irrigation est possible. Mais le sorgho comme culture peut constituer une alternative pour le maïs ou bien se subs-
le sorgho comme culture peut constituer une alternative pour le maïs ou bien se substituer à une partie de ce fourrage,
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tituer à une partie de ce fourrage, grâce à ses avantages : - économie d’eau 30% de moins par rapport au maïs, - possibilité de faire deux coupes, si on fait des semis précoces, - un produit facile à ensiler (très bonne qualité à l’ouverture du silo), - en cas de problème au niveau de l’irrigation, il n’y a pas de grosses pertes,
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Forum Tech Agro avec l’aspersion, mais ça marche même avec le gravitaire. De même, vous pouvez courant septembre après une fauche de sorgho semer votre bersim directement puis effectuer un très léger passage de cover-crop puis irriguer. Le sorgho redémarre et vous pouvez faire encore une dernière fauche de sorgho après laquelle vous trouverez un bersim de 10 cm. Ca fait gagner à peu près un mois. Je l’ai pratiqué moi-même dans le Tadla et ça marchait bien.
- la présence de variétés avec les mêmes valeurs alimentaire que le maïs, voir même plus (les BMR), mais l’inconvénient c’est la verse, - des rendements très importants. NDLR : Sorgho BMR : (Brown Mid Breed) Sorgho sucrier à nervure brune.
Dans le Tafilalet on sème la luzerne dans des céréales au stade tallage, exactement comme on épandrait de l’engrais, puis on continue la culture de céréale. Après la moisson, on a une luzernière déjà bien avancée. La céréale est un abri contre le soleil, les oiseaux, les insectes ...
Avis 2/ Je pense que la culture du sorgho présente de grands avantages par rapport au maïs : - On peut le faucher en vert (plusieurs repousses possibles), l’ensiler ou le faner, - Il demande moins d’eau que le maïs et peut être irrigué en gravitaire, aspersion ou goutte-à-goutte, - Il n’est pas concurrencé par les adventices, - Il est peu attaqué par les insectes. On produit donc un fourrage plus «propre» et à moindres frais. La valeur alimentaire du maïs peutêtre égale à légèrement supérieure à celle du sorgho, mais celui-ci est préférable par sa souplesse d’utilisation, du moins pour de petites et moyennes exploitations peu mécanisées.
en installant le sorgho dans un bersim vers début avril, et un bersimorge ou bersim-ray grass dans un sorgho vers fin septembre. Avis 4/ Est ce que vous voulez dire que, dans la même parcelle et en même temps en peut utiliser le sorgho avec une autre culture ? Si oui, est ce que ça a été expérimenté au Maroc ? Avis 5/ Effectivement on peut installer une culture avant d’avoir libéré la parcelle de la culture précédente. Pour le sorgho, vous pouvez, après l’avant-dernière fauche de bersim, semer à la volée vos graines et votre engrais puis arroser. C’est plus facile
Gain de précocité et d’intervention Avis 3/ On peut gagner beaucoup de temps 76
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Un essai privé, en cours dans le Tadla, a associé cet été le sorgho et une légumineuse (foul gnawa ou niébé). A suivre. Dans le Tafilalet on sème la luzerne dans des céréales au stade tallage, exactement comme on épandrait de l’engrais, puis on continue la culture de céréale. Après la moisson, on a une luzernière déjà bien avancée. La céréale est un abri contre le soleil, les oiseaux, les insectes ...
Utilisation pour chevaux Avis 6/ S’agit-il bien du sorgho fourrager ? Il est plutôt réputé relativement toxique pour les chevaux ... Avis 7/ Le sorgho que je cultive est en botanique «sorghum bicolor» avec de magnifiques pannicules à plus de 2 mètres (on dit aussi sorgho à balai), à ne pas confondre avec le «soudan grass» ou espèces assimilées qui donnent des «massettes» à un mètre.
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Forum Tech Agro plété par du sorgho, puis de plus en plus, voyant que les chevaux appréciaient. - Après quelques années ils étaient nourris exclusivement au sorgho, ils étaient mieux nourris ... et il n’y avait plus besoin de bateau. Avis 8/ Concernant la concurrence de la légumineuse (à la lumière ou autre), je tiens à vous dire que (au moins ici, en France), même sur une luzernière bien établie l’année précédente, le blé, semé en lignes, n’a aucune difficulté à percer le couvert et à s’établir avec une vigueur qui lui vient peut-être de l’azote de la légumineuse, ou de la protection du couvert à la levée, bref je ne sais pas ... mais c’est indéniable. L’histoire a gardé une trace de cette adaptation aux chevaux : - Les unités de cavalerie qui ont colonisé l’ouest africain faisaient venir le fourrage par bateau de France. - Ils ont de temps en temps com-
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Expérience concluante Avis 9/ Dans la plupart des systèmes d’élevage laitier, la culture du maïs, lorsqu’elle est possible, est devenue
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un élément essentiel des systèmes fourragers. En effet, son utilisation sous forme d’ensilage permet de sécuriser la constitution de stocks fourragers de très bonne valeur alimentaire. Certains systèmes d’élevage laitiers intensifs ont fait de cette culture l’aliment de base dans la ration de vache laitière tout au long de l’année. L’ajustement tactique de ce système vis-à-vis des aléas de sécheresse consiste en l’introduction de sorgho dans l’alimentation du troupeau laitier. Cette culture qui malgré ses avantages agronomiques est encore peu développée au Maroc. Noutfia et Baya (1997) expliquent cette faiblesse par le manque d’essais variétaux sur cette culture, l’absence de variétés inscrites, la réticence des agriculteurs à son utilisation et le manque d’informations à propos des spécificités des semences importées et leurs modalités d’utilisation. Un essai tout récent a été conduit en 2010 dans un élevage laitier,
fication de l’élevage et qui peut dès à présent devenir une alternative au maïs ensilage dans les régions sèches.
Autres cultures alternatives
dans le cadre de mon projet de fin d’études. Son objectif était d’évaluer l’effet d’une substitution partielle de l’ensilage de maïs par l’ensilage de sorgho sur les performances de production de vaches laitières en mi-lactation. Les résultats obtenus ont révélé : - L’ensilage de sorgho comparé à l’ensilage de maïs a engendré des productions laitières similaires avec une hausse de taux butyreux à
l’avantage du sorgho, - Une supériorité de l’ingestion en faveur de lot Sorgho, - Une meilleure reprise de poids pour les vaches du lot sorgho, - L’appréciation de la digestibilité en utilisant certains indicateurs (la consistance fécale, la fraction non digérée des matières fécales, pH des fèces et comportement des animaux) à révélé une moindre digestibilité surtout des grains du sorgho. Au terme de ce travail, il ressort que l’ensilage de sorgho induit chez les vaches laitières des performances zootechniques comparables à l’ensilage de maïs et donc le sorgho reste une culture prometteuse qui doit être développée pour l’intensi-
Très utilisée par les agriculteurs, Foul Gnawa ou niébé (Vigna unguiculata) est une légumineuse qui nous vient du Sahel. Il doit s’agir d’une variété vivrière et non fourragère mais c’est la seule légumineuse estivale disponible. Peut-être nos semenciers s’intéresseront-ils un jour aux diverses doliques, stylosanthes etc. NDLR : - Dolique (dolichos lablab ou lablab purpurens) : papilionacée annuelle alimentaire tropicale voisine des haricots, à port volubile ou semi-dressé et résistant bien à la sécheresse. - Stylosanthes (Stylosanthes hamata, luzerne des caraïbes) : légumineuse annuelle ou pérenne, originaire des caraïbes et des Antilles, très résistante à la sécheresse
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l’ensilage de sorgho induit chez les vaches laitières des performances zootechniques comparables à l’ensilage de maïs
PHYTOSANITAIRE
Gestion Phytosanitaire de
Tuta absoluta
Dans la region du Gharb-Loukkos
Wadjinny J1., M. C. Smaili2, W. Alami 3, M.Onacer4, M. Sennani5, M. Ismaili6, Safwane5, K.Yaacoubi7
L’agriculture marocaine, en raison de ses engagements internationaux ou des contraintes nationales, fait face à la nécessité d’améliorer sa compétitivité (réduction des coûts de production), sa productivité et la qualité de ses produits finaux. Le secteur des cultures maraîchères ne fait pas exception à ces exigences. Les régions du Gharb et du Loukkous sont parmi les zones les plus importantes au niveau national, reconnues entre autres par leur production de la tomate de plein champ. ONSSA/DR1/SPV Kénitra, 2INRA CRRA Kénitra, 3ORMWAG Kénitra, 4 LCM Aicha Meknès, 5 ONSSA/DR1/SPV Sidi Kacem et Sidi Slimane, 6CIL/Lukkus Larrache, 7ORMVAG Larrache. 1
Une larve de T.absoluta infestant un fruit de la tomate
La mineuse, une contrainte de la tomate de plein champ Le développement du secteur de la tomate de plein champ se trouve limité par plusieurs contraintes dont Tuta absoluta, microlépidoptère signalé pour la première fois sur la tomate en Août 2008 au niveau de l’Oriental, et représentant une menace pour le développement de la tomate au Maroc, en particulier les régions du Gharb et du Loukkous. Les infestations liées à ce ravageur peuvent
engendrer des pertes avoisinant les 100% au niveau des tomates de plein champ, du fait que l’insecte détruit le feuillage et qu’une larve peut infester plusieurs fruits. Les fruits attaqués présentent des nécroses et des trous de sortie à leur surface et deviennent par la suite invendables et impropres à la consommation. La présence des jeunes stades dans les fruits, dévalorise leur qualité marchande et constitue un obstacle principal à l’exportation de la tomate marocaine vers les marchés mondiaux. Toutefois, l’apparition de ce ravageur sur d’autres cultures, principalement la pomme de terre ainsi que sa pullulation probable sur les aubergines,
le piment et autres cultures font que ce ravageur pourrait représenter une menace sérieuse pour ces cultures.
Création d’un groupe de travail Dans le cadre de la stratégie nationale de lute contre ce ravageur, un groupe de travail émanant de différentes institutions, s’est constitué au niveau de la région du Gharb. Les institutions affiliées à ce groupe sont : ONSSA/Direction Régionale de Rabat Salé, Zemmour Zair et Gharb Chrarda Bni Hssen, représenté par le Service de la Protection des Végétaux de Kénitra et le Service de la Protection des Végétaux de Sidi Kacem et Sidi Slimane, l’INRA (CRRA Kénitra), l’ORMVAG, l’ORMVAL et les Sociétés industrielles LCM et Aicha. Le principal objectif de ce groupe est la valorisation et l’amélioration de la production de la tomate de plein champ par le contrôle des populations de T. absoluta à travers la mise en place d’une stratégie de protection intégrée au niveau du champ. Le groupe se veut également une cellule de sensibilisation et d’encadrement pour les producteurs, en leur proposant des solutions pratiques, économiques et efficaces de lutte appropriées contre ce ravageur.
Principales activités du groupe Elles consistent en la mise œuvre du plan d’action régional de lutte contre T. absoluta, dont les principaux axes sont : Perte de la production de la tomate industrielle à cause des attaques conjuguées de T.absoluta et Heliothis.armigera dans la region du Mnasra en 2010.
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Tuta absoluta - La lutte culturale par l’effeuillage de la tomate affecte la structure des populations de la mineuse et diminue l’effectif de ses stades pré-imaginaux vivants. - La lutte culturale, le vide sanitaire et la bonne gestion des déchets en fin de cycle sont des opérations moins onéreuses et efficaces.
Efficacité des formulations et méthodes de lutte Loukkos.
Le groupe de travail se veut également une cellule de sensibilisation et d’encadrement pour les producteurs, en leur proposant des solutions pratiques, économiques et efficaces de lutte appropriées contre ce ravageur.
Réglementation - Réglementer la lutte par la promulgation d’arrêtés définissant les mesures de lutte y compris la gestion des déchets des végétaux. - mettre à la disposition des producteurs la liste des pesticides homologués contre ce déprédateur. L’effectif des adultes piégés varie en fonction de l’année, de la région et même du site de production
Surveillance de T. absoluta - Faire l’état des lieux de l’insecte dans la région à travers l’installation d’un réseau de surveillance des populations adultes et de l’infestation des feuilles et des fruits. - Définir et corréler les critères d’évaluation du risque (nombre de captures/pièges, niveau des attaques sur feuilles, sur fruits et même sur rameaux).
Sensibilisation et encadrement des producteurs - Sensibiliser les techniciens et les producteurs sur la problématique de T. absoluta et d’autres ravageurs (Heliothis armigera, thrips etc.…), de même que les principales maladies (Oïdium, mildiou etc..). - informer les producteurs sur les résultats préliminaires de la recherche appliquée sur ce ravageur - Suivre et organiser des réunions sur l’état d’avancement des différentes activités menées par le groupe.
Recherche appliquée - Mener des expérimentations relatives à la biologie, l’écologie du ravageur et aux méthodes de lutte adéquates. - Élaborer une stratégie de lutte appropriée contre T.absoluta en plein champ dans la région du Gharb82
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Emission de bulletins de santé végétale - Emettre, à la lumière des résultats de la surveillance, des bulletins précisant quand et comment intervenir.
Principaux résultats de la recherche appliquée Les principaux résultats émanant des différentes activités menées par le groupe de travail sont comme suit :
Surveillance L’effectif des adultes piégés varie en fonction de l’année, de la région et même du site de production.
Biologie et écologie de T. absoluta - T. absoluta passe par 4 à 5 générations chevauchantes pour le cycle de production entre avril et juillet. - Le pic de l’infestation se situe entre juin et juillet - La date de plantation est un facteur important et affecte la nuisibilité de T.absoluta. - L’augmentation de l’infestation des feuilles et des fruits par T.absoluta est fortement liée à l’augmentation des températures. - Les précipitations et les basses températures contribuent significativement à la réduction des attaques par ce ravageur.
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L’ensemble des formulations chimiques testées durant l’année 2010 ont eu un effet toxique larvicide et d’autres ovocide-larvicide. L’ensemble des séquences de lutte expérimentées ont eu un impact sur la structure des populations, ont réduit l’effectif des différents stades préimaginaux vivants et diminué l’infestation des feuilles et des fruits. Néanmoins, le taux de réduction et l’efficacité des méthodes de lutte expérimentées contre T.absoluta sont variables selon la séquence utilisée et la démarche menée. N. B : Certaines formulations et séquences de traitements testées contre T.absoluta ont eu un effet négatif sur certaines espèces utiles associées à la tomate de plein champ.
Conclusion La stratégie de lutte contre la mineuse de la tomate T. absoluta en plein champ doit prendre en considération plusieurs paramètres : - La surveillance continue par le piégeage des adultes et par le contrôle visuel de l’infestation des feuilles et des fruits. - Le suivi des écarts de température et de la pluviométrie - La variété cultivée - La période de plantation - Le choix adéquat des produits de traitement utilisés. - Le raisonnement de la lutte dans un cadre de lutte intégrée qui prend en considération la lutte contre les autres espèces déprédatrices, notamment les noctuelles, telles que Heliothis armigera.
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TECHNIQUE
Betterave à sucre monogerme Réussite de l’installation dans les conditions pédoclimatiques du Gharb Mostafa zehauf* et Jamal Enahari**
Le périmètre du Gharb dispose de plusieurs atouts et potentialités qui en font l’une des principales régions à vocation sucrière au Maroc. Il présente par ailleurs l’avantage de produire à la fois la betterave et la canne à sucre qui représentent respectivement 21% de la superficie betteravière nationale et 71% des plantations de canne du pays. Cependant, les niveaux de performance actuels de la betterave à sucre restent en deçà du potentiel de la région. * : Docteur chercheur au Centre Technique des Cultures Sucrières (CTCS) à l’ORMVAG ** : Ingénieur agronome à l’ORMVAG
C
ette situation s’explique notamment par: - une forte variabilité de la pluviométrie associée à la nature des sols dont la plupart sont lourds et à faible perméabilité, ce qui pose d’énormes problèmes de drainage - une faible maîtrise des techniques culturales par bon nombre d’agriculteurs, notamment la préparation du lit de semences, la réussite du peuplement et le contrôle du parasitisme. Les travaux de recherche menés sur la betterave à sucre au niveau de la région du Gharb ont toujours
montré que la faiblesse du rendement de la culture est attribuée en grande partie aux faibles peuplements réalisés dans la région et qui ne dépassent guère 56.000 plants /ha. Le peuplement à la récolte est déterminé par l’état des peuplements à différents stades du développement de la plante et plus particulièrement au stade de la levée. Zehauf et Oussible (2005) ont montré que sur 123 parcelles de betterave suivies dans la région du Gharb, la variation du peuplement entre la levée et la récolte est de l’ordre de 15%, indiquant ainsi que l’installa-
Agro-challenge Etude des sols, assisatance technique et formation en fertilisation et gestion de la fertilité des sols
Photo 1 : Résultats d’une mauvaise préparation du lit de semences
tion du peuplement est une phase importante de la culture. La réussite de cette étape dépend essentiellement des capacités germinatives des semences, de leurs aptitudes à développer une plan-
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tule en conditions hétérotrophes, de l’émergence des cotylédons et de la mise en place d’un appareil photosynthétique efficace pour assurer l’autotrophie de la plantule. Les difficultés rencontrées lors de la réalisation de ces différentes phases, à savoir la mauvaise préparation du sol et du lit de semences, la profondeur du semis et les attaques parasitaires, ont des conséquences sur l’émergence et la vigueur initiale des jeunes plantes (photo1). Dans ce sens, le présent article a pour objet d’expliquer la stratégie qui permet la réussite de l’installation de la culture de la betterave à sucre, axée principalement sur : - la préparation du sol (labour et lit de semence) - les conditions du semis - la protection contre parasites du sol et limaces Photo 2: Outil à dents (chisel)
Diorou
Préparation du sol La taille des semences et la nature de l’organe récolté de la betterave à sucre (pivot) rendent cette culture très exigeante en matière de préparation du sol. Les agriculteurs de la région ont des difficultés pour obtenir un lit de semences adéquat et un profil qui ne présente pas d’obstacles physiques au développement racinaire. Ces difficultés sont principalement liées aux outils utilisés et à la période de réalisation des travaux. En effet, la nature des outils utilisés (à disques) et les conditions de leur emploi (sol trop sec ou humide) entraînent souvent des profils et des lits de semences caractérisés par des structures très hétérogènes composées de grosses mottes et de terre fine. Une telle structure entraîne une mauvaise qualité du semis avec
Photo 3: Cultivateur rotatif (roto tiller)
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des levées échelonnées et des peuplements irréguliers. D’où l’utilité d’un choix judicieux de la date d’intervention et de l’utilisation des outils adéquats. En effet, les labours devraient être réalisés juste après la récolte du précédent car le sol est encore humide en profondeur et facile à travailler. Dans le cas des sols sec en fin d’été, une pré-irrigation serait justifiée. Par ailleurs, la nature des sols du Gharb (fine et profonde) rend l’utilisation des outils à dents plus appropriée (photo 2). Ces outils permettent d’ébranler le sol plus profondément (30 à 35 cm) avec une force de traction moindre. Pour ce qui est de la préparation du lit de semences, la reprise des labours devrait se faire par des cultivateurs rotatifs entraînés par la prise de force pour un bon émiettement du sol
La taille des semences et la nature de l’organe récolté de la betterave à sucre (pivot) rendent cette culture très exigeante en matière de préparation du sol.
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Betterave à sucre monogerme
Lors de l’opération du semis il est impératif d’incorporer des insecticides du sol pour pouvoir protéger les semences et les plantules contre les attaques des parasites du sol.
en profondeur et en surface (Photos 3). Une telle structure est formée d’agrégats de nature à assurer un bon contact sol-graine essentiel pour les processus d’imbibition et de germination des semences. Ces types d’outils participent également au surfaçage du sol en plus de leur possibilité de combinaison
Semences monogermes enrobées.
Photo 4 : Semoir pneumatique à plat
avec un rouleau ou une herse de même largeur.
Conditions du semis La généralisation des semences monogermes au niveau de la région du Gharb impose la mécanisation du semis. L’utilisation de semoirs mécanique a plusieurs avantages, notamment :
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- réglage de la profondeur du semis (2 à 3 cm) - réglage de la structure du peuplement (espacement, écartement) Par ailleurs, au niveau du Gharb, 80% des superficies sont équipées en gravitaire. Un point important à prendre en considération lors de
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l’opération semis. En effet, pour ces zones, Jenane et al. (1996) et Oussible et Bourarach (1996) ont mis au point des semoirs adaptés et qui peuvent semer la betterave sur des billons ou des planches. Toutefois, des efforts doivent être déployés davantage pour mieux réussir le semis mécanique sur billon et résoudre le problème d’irrigation à la raie.
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Pour les zones irriguées en aspersion, les semoirs mis à la disposition des agriculteurs par le groupe SUNABEL permettent un semis à plat même en cas de manque de nivellement du sol (Photo 4). Toutefois, il faut prévoir des sillons d’évacuation d’eau en cas de pluie
Photo 5 : Contrôle de la profondeur du semis et espacements
excessive, à raison d’un sillon toutes les 12 lignes de semis. A noter que l’opération du semis nécessite la présence de l’agriculteur au champ pour contrôler la profondeur et la densité (Photo 5). Les semoirs doivent être réglés pour semer à des espacements de 15 cm entre graines sur la ligne avec des écartements entre lignes
de 45 à 50 cm, soit une densité du semis de 133.000 graines/ha. La période favorable au semis se situe entre fin septembre et fin octobre (Zehauf et Enahari, 1997). En effet, sa réalisation durant cette période favorise un développement rapide de la plante lui permettant de résister aux
Protection contre parasites du sol et limaces Lors de l’opération du semis il est impératif d’incorporer des insecticides du sol pour pouvoir protéger les semences et les plantules contre les attaques des parasites du sol.
grillons jusqu’au stade de 2 à 4 vraies feuilles. Par ailleurs, il est recommandé aux agriculteurs de participer massivement aux journées de sensibilisation organisées régulièrement par la profession au cours de la campagne betteravière pour la maî-
Photo 6: Peuplement recherché pour une meilleure exploitation du sol et de l’ensoleillement.
stagnations d’eau de pluies et aux attaques parasitaires, ce qui assure un peuplement optimal (Photo 6).
Une fois la plante levée, il faut continuer à la protéger surtout contre les limaces et les
trise des techniques de traitement contre les maladies et ravageurs de la betterave à sucre.
présent au Maroc depuis 1974, sélectionne sur place les variétés de Betteraves Sucrières les mieux adaptées aux zones de production marocaines.
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TECHNIQUE
Désherbage de la betterave à sucre
Un important garant du rendement en tonnage et en qualité Nadif Abdelamjid, ORMVAG/CTCS, BP/ 79 Kenitra, Nadif22003@yahoo.fr Sedra Mohamed, Agrimatco
Les mauvaises herbes sont des plantes qui s’adaptent facilement aux itinéraires techniques des cultures auxquelles elles sont associées. Elles sont dotées d’une capacité de développement généralement plus rapide et plus importante que celle de la culture elle-même. Cet avantage leur donne la possibilité de coloniser l’espace en un laps de temps relativement court, étouffer l’espèce cultivée et détourner les éléments minéraux et l’eau nécessaires à la croissance.
L Quand les mauvaises herbes arrivent à coloniser toute la parcelle, la lutte devient difficile, la main d’oeuvre trop chère et des répercussions sur le rendement sont à craindre
a présence des adventices est nuisible non seulement par cette concurrence opérée à l’égard de la culture, mais aussi par le fait qu’elles peuvent héberger des insectes, des champignons et des virus pouvant causer de lourdes pertes. Leur impact économique direct peut engendrer des pertes allant jusqu’à 100%, si aucune mesure de lutte n’a été entreprise surtout lors des premiers stades de la culture qui sont généralement les plus sensibles. La betterave à sucre est précisément l’une des plantes les plus sensibles à la concurrence par les mauvaises herbes. Au Maroc, les études faites dans les différents périmètres irrigués indiquent que les pertes oscillent entre
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85 à 100%, le Gharb étant le périmètre sucrier le plus affecté.
Les mauvaises herbes de la betterave à sucre Pour la betterave à sucre, culture très sensible à tous les niveaux du point de vue concurrence avec les adventices, tout peut se jouer pendant les premières semaines après le semis. Cette période correspond à la levée de la majorité des adventices qui entrent très vite en concurrence avec la culture à un moment où sa croissance est très lente et la fermeture de ses lignes trop tardive, alors qu’elle a besoin d’une période sans mauvaises herbes. En effet, le développement des adventices devrait être contrôlé au moins jusqu’au
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stade 6 feuilles et avant que le feuillage de la betterave ne couvre les lignes. Dans le cas contraire, si les mauvaises herbes arrivent à prendre le dessus sur la culture, le désherbage sera toujours plus difficile, coûteux, pénible et nécessiterait beaucoup de main d’ouvre. Les pertes seront importantes non seulement au niveau du rendement, mais aussi au niveau de la teneur en sucre. Il est donc nécessaire, voire primordial d’établir une stratégie de désherbage avant et après l’installation de la culture. La première étape est donc d’essayer d’établir un inventaire de la flore adventice existante. Cette évaluation revêt une importance capitale pour tout programme de lutte approprié. Elle dictera la base du choix des produits et les espèces à combattre en priorité étant donné que ces dernières, qu’elles soient vivaces ou annuelles, monocotylédones ou dicotylédones, ne présentent pas le même degré de compétitivité et donc pas le même danger pour la culture : - les vivaces sont plus compétitives que les annuelles - les dicotylédones plus compétitives que les graminées - les espèces annuelles à port érigé sont plus compétitives que celles à port rampant - les espèces à port haut sont plus compétitives que celles à port bas. Dans le Gharb, ce travail a été réalisé et les principales adventices ont été déter-
LA CLÉ D’UN BON DESHERBAGE EN POST LEVÉE DE LA BETTERAVE A SUCRE
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Dose d’utilisation sur betterave à sucre : Safari : 2 x 30 g espacés de 7 à 15 jours en post levée + 2 x 0,5 l/ha Seppic Venzar : 2 x 200 g/ha en post levée et 800 g/ha en pré-levée
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Désherbage de la betterave à sucre Désherbage manuel, mécanique et chimique
Dès les premiers stades de la betterave, les mauvaises herbes (ici les repousses des céréales) peuvent se développer rapidement, étouffer la culture et nuire à sa croissance.
ABONDANTES MOUTARDE – SANVE AMARANTE BLITOIDE VERONIQUE DE PERSE LISERON (CONVONVULUS) CHENOPODE BLANC MEDICAGO POLYMORPHA MOURRON DES CHAMPS REPOUSE DE CEREALES PHALARIS Principales espèces des adventices déterminées dans les champs de betterave à sucre dans le Gharb (source Agrimatco)
FREQUENTES MAUVE CHENOPODE HYBRIDE AMARANTE REFLECHIE TREFLE COQUELICOT EMEX RAVENELLE TORILIS DES CHAMPS MORRELLE JAUNE LAITERON FUMETERRE
minées et sont classées dans le tableau 1 selon leur degré de fréquence. Parmi les dicotylédones les plus rencontrées sont : Moutarde, Amarante, Chardon, Matricaire, Euphorbia, Rumex, Chenopode et Morelle. Coté monocotylédone ce sont surtout la folle avoine, Phalaris, Lolium et les repousse des céréales, qui posent le plus de problèmes.
Lutte contre les mauvaises herbes Cette lutte peut commencer avant l’installation de la culture par 1 ou 2
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PEU FREQUENTES LAMMIER AMMI MAJUS CHARDON ORTIE OXALIS DAUCUS CAROTA VESCE BETA MACROCARPA CAPSELLE DIPLOTAXIS POURPIER
passages superficiels de herse à quelques jours d’intervalle. Le but est de détruire les adventices en germination. En effet, dans le cas où les rotations entre betteraves sont trop courtes, les espèces adventices salissantes produisant en fin de cycle une grande quantité de graines et semences, laissent un impressionnant potentiel d’infestation dans le sol qui, dès les premières irrigations des futures jeunes betteraves, assurera la colonisation rapide du champ en sa totalité.
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Le désherbage manuel utilisant la main d’œuvre occasionnelle ou familiale présente plusieurs handicaps surtout en raison de son efficacité très limitée, le coût élevé de cette main d’ouvre et sa disponibilité non garantie, ses dégâts sur la culture elle-même (piétinement et non distinction entre adventices et plantules de la betterave), et ses interventions relativement tardives. Par contre, la lutte chimique, à part ses effets sur l’environnement et sa possible phytotoxicité et bien qu’elle doit être le plus souvent combinée à la lutte mécanique surtout à l’aide d’une bineuse pour éliminer les espèces résistantes aux herbicides, présente l’avantage d’être rapide dans son exécution, précoce dans ses interventions et assurant une meilleurs préservation de la culture et sa croissance. La lutte chimique est donc celle qui présente le plus d’intérêt. Elle se fait en prélevée et post levée des mauvaises herbes et de la betterave.
Le traitement de prélevée Il consiste à détruire les adventices déjà présentes par le travail du sol ou par des herbicides non sélectifs et non rémanents, avant la mise en place de la culture. Pour cela, une bonne préparation du sol (absence de mottes), s’avère d’une grande nécessité. Il faut aussi intervenir au plus tard dans les 48 heurs qui suivent le semis. Au moment de la pulvérisation, il faut utiliser entre 500 à 600 litres d’eau/ha, intervenir tôt le matin ou en fin de journée et éviter de traiter lors de fortes chaleurs ou en cas de vents. Après les traitements, une irrigation doit être apportée afin de maintenir l’humidité du sol.
Le traitement de post levée Il nécessite une bonne connaissance de la flore adventice des parcelles à traiter pour un choix approprié des produits. Au moment de l’intervention, les mauvaises herbes ne doivent généralement pas dépasser les 4 feuilles vraies. Les herbicides sélectifs utilisés en post levée ont généralement un spectre d’action très réduit. Ils ne permettent pas d’éliminer toutes les espèces rencontrées d’autant plus que l’éventail d’espèces adventices mono et dicotylédones à combattre est souvent très large et diversifié. C’est la raison pour laquelle, depuis quelques années, le désherbage chimique des betteraves repose sur des programmes associant plusieurs matières actives. Leur action caractérisée par leur complémentarité, permet d’élargir le spectre d’efficacité et de réduire la phytotoxicité. De même, et toujours dans un souci
d’efficacité et de diminution du coût du désherbage, des techniques avec doses réduites de produits ont été développées. Le fractionnement des traitements en 2 à 3 applications donne, en effet, une meilleure efficacité sur une durée prolongée et une meilleure maîtrise des mauvaises herbes dont la levée est échelonnée.
dimensions inquiétantes, seules celles attribués aux mauvaises herbes peuvent atteindre 100% de la récolte. Le désherbage de la betterave est une opération indispensable et au même titre que le travail du sol, la fertilisation et l’irrigation. Il permet non seulement de préserver le rendement et la teneur en sucre mais aussi de bénéficier des dernières avancées technologiques et génétiques offertes par les nouvelles variétés ainsi que de la qualité des semences utilisées.
Conclusion La betterave à sucre est une culture très fragile, vulnérable et sensible au long de tous ses stades de développement. Elle est exposée, depuis son installation jusqu’à la récolte, à une large gamme d’ennemis allant des simples virus, champignons et insectes à toute une vaste population d’adventices lui infligent de lourdes pertes aussi bien en tonnage qu’en qualité. Et si les répercussions de ces divers ennemis peuvent parfois prendre des
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Quand le traitement des mauvaises herbes est effectué avant que le feuillage de la betterave ne couvre les lignes, l’agriculteur peut s’attendre à un meilleur rendement en tonnage et en qualité.
PHYTOSANITAIRE
Tomate : Principales maladies fongiques Dr. Bouhrroud Rachid, Laboratoire phytopathologie, INRA-Agadir
La culture de la tomate, en général, et celle conduite sous serre en particulier, est sujette à la pression de plusieurs maladies et ravageurs qui impactent considérablement les rendements. Les coûts de la lutte associée pèsent lourdement dans les charges et limitent largement la rentabilité de la culture. A souligner que les changements climatiques qui sévissent au Maroc ont des conséquences considérables sur les organismes nuisibles. Autrement dit, face aux fluctuations des températures et de précipitations, de nouveaux ravageurs et maladies vont surgir et d’autres qui n’avaient pas d’importances économiques jusqu’à présent vont faire des invasions imprévisibles.
Oïdium Cette maladie cryptogamique (Photo 1) est causée par Leveillula taurica, champignon caractéristique du climat tropical et subtropical. Il infecte la tomate, le piment, le poivron, le coton, l’artichaut, l’oignon et peut également infecter beaucoup d’espèces de mauvaises herbes (plus de 1000 espèces de plantes sont sensibles). Sur les plants de tomates, l’oïdium se développe à travers les stomates et se caractérise par des taches jaunes sur la face supérieure des feuilles et un duvet blanc (conidies) à la
Mildiou L’agent causal de la maladie du mildiou (Photo 2) est le champignon Phytophthora infestans. C’est l’un des champignons les plus graves qui menace la production de la tomate à travers le monde. Il peut être très destructif quand les conditions sont favorables par un climat frais (18 à 22 °C) et pluvieux (ou humidité relative supérieure à 90%), causant fréquemment des pertes de récolte considérables. Le feuillage et la tige de la tomate attaqués par P. infestans serviront d’inoculum de propagation par des sporanges asexués qui entrent par les stomates. Le mildiou provoque aussi la pourriture des fruits 92
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face inférieure. Les feuilles basales sont les premières attaquées. Les conditions optimales de développement de cette maladie sont une
humidité relative de 50 à 70 % et une température de 20 à 25°C. La lutte contre l’oïdium est principalement préventive par des moyens chimiques. Le produit le plus traditionnellement utilisé est le soufre en poudre par soupoudrage et qui présente l’avantage d’avoir un effet sur les acariens également. Photo 1 Symptôme de Leveillula taurica sur plant de tomate sous serre
aussi bien en pré- qu’en post-récolte. Ce pathogène engendre sur feuilles des taches brunes se desséchant au centre, huileuse et livide à la périphérie alors que sur fruits il y’a formation de taches brunes marbrées, irrégulièrement bosselées en surface. Il se conserve dans
le sol et se dissémine par le vent et la pluie. En dehors des pratiques culturales et prophylactiques, la lutte chimique est le seul moyen de contrôle de cette maladie et principalement en préventif. Au Maroc, plus d’une quinzaine de matières actives ont été homologuées contre le mildiou et agissent toutes par contact ou par systémie, avec un délai avant récolte (DAR) qui varie généralement entre 3 et 35 jours. Photo 2 : Symptôme de Phytophtora infestans sur plant de tomate sous serre (Feuilles et Fruits)
Efficacité préventive, curative et éradicante contre l’oïdium : -Sécurité d’efficacité préventive : cadence 10 jours -Sécurité d’efficacité curative : sécurise en association et renforce un programme de traitements - Sécurité d’efficacité éradicante : rattrape des situations difficiles Mode d’action unique parmi les fongicides antioïdiums Fongicide de contact et pénétrant, résistant au lessivage Utilisable en mélange avec d’autres pesticides Risque de développement des résistances considéré comme négligeable .Excellent outil de gestion de la résistance. Faible dose de substance active par hectare (175 à 210 g/ha) par apport aux autres produits de contact comme souffre. Application possible entre 5 °C et 35 ° C. Aucune incidence négative sur les qualités organoleptiques demi-vie courte dans l’environnement respectueux de la faune auxiliaire comme les typhlodromes et utilisable dans des programme de lutte raisonnée Maière active : meptyldinocap 350g /l. Formulation concentrée émulsionnable Dose : * 50 cc/hl contre l’oïdium du Pommier, Tomate, Melon et Concombre * 0,6 l/ha contre l’oïdium de la Vigne DAR : * Tomate, Melon et Concombre : 3 jours * Vigne et Pommier : 21 jours
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Les maladies de la tomate Pourriture grise
Alternariose
L’agent causal de cette maladie est Botrytis cinerea qui occasionne d’énormes dégâts sur plusieurs cultures autres que la tomate et attaque tous les organes de la plante. Les symptômes débutent souvent à partir des blessures causées lors
Cette maladie causée par Alternaria solani apparaît surtout en conditions de climat chaud et sec, mais elle est très accentuée en culture irriguée. Elle est favorisée par la sénescence des plants et des températures variant entre 20 et 25°C. La rosée pendant la nuit conditionne l’infection et l’alternance des périodes humides et ensoleillées favorise la formation des conidies et la sporulation. Les symptômes sur feuilles se manifestent par des taches nécrotiques et concentriques, de taille variable, situées plutôt sur les feuilles basales. La lutte chimique est envisageable, mais il faut prendre en considération que la résistance de A. solani à certaines molécules a été déjà acquise.
Photo 3 : Symptômes d’attaques de Botrytis cinerea sur tomate dans une serre de la région du Souss
être confondue avec l’oïdium, mais pour ce dernier le feutrage reste toujours blanc. Les facteurs favorables à sa prolifération sont des températures de 20 à 25°C et une humidité relative supérieure à 80%. Cependant, la mauvaise aération est un facteur conditionnant le développement de ce champignon. Bien que la résistance génétique à cette maladie soit un acquis depuis plusieurs années, la vigilance est toujours indispensable pour éviter tous dégâts inattendus. Photo 4 : Feutrage brun sur la face inférieure
Cladosporiose Causée par le champignon Fulvia fulva, cette maladie se manifeste à la base des plants sur la face supérieure des feuilles par des taches jaunâtres et diffuses qui se développent en nécrose. Les zones de fructification forment un feutrage bien visible sur la face inférieure des folioles. Ce feutrage est d’abord blanc puis devient brun olivâtre (Photo 4). Elle peut
des opérations culturales (effeuillage et ébourgeonnage). La maladie se caractérise par : - des tâches brunâtres accompagnées d’un duvet grisâtre sur tige, - des nécroses sur feuilles - la pourriture molle grise sur fruit (Photo 3). Le développement de la maladie est favorisé par une humidité relative supérieure à 90%, des températures comprises entre 17 et 23°C et une mauvaise aération des serres. A noter que ce champignon peut coloniser n’importe quel tissu végétal mort et vivre en saprophyte. Plusieurs molécules sont efficaces contre le Botrytis, mais la résistance de ce champignon aux fongicides a été prouvée par plusieurs études. 94
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Fonte de semis C’est une maladie causée principalement par le champignon Pythium spp. Comme son nom l’indique, cette maladie occasionne des dégâts de pourriture de la semence avant la levée et peut aussi attaquer la racine et le collet. Elle se caractérise par une pourriture sèche du collet et des nécroses et dessèchement des racines. Cependant, ces dégâts peuvent également être dus à d’autres pathogènes comme Rhizoctonia solani, Phytophtora spp. et Fusarium spp. La matière active la plus connue et la plus utilisée au Maroc contre la fonte de semis est le Promocarbe. Les conditions climatiques d’occurrence de cette maladie sont liées à une tempéra-
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ture allant de 18 à 20 °C et un excès d’eau.
Fusariose et Verticelliose L’agent causal de la fusariose de la tomate est le Fusarium oxysporum Ssp. Lycopersici. Le premier signe de cette maladie est un jaunissement suivi par la chute des feuilles basales. En général, ce symptôme se produit latéralement sur la plante et le brunissement du système vasculaire caractéristique de la maladie peut généralement être utilisé pour son identification (Photo 5). La fusariose est une maladie de climat chaud avec un optimum de développement à 28 °C comme température du sol et de l’air
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Les maladies de la tomate infesté, les plantules infectées, l’eau d’irrigation et l’outillage.
Photo 5 : Brunissement sur le système vasculaire de la tomate
Photo 6 : Système vasculaire d’une tige de tomate en stries brunes (en haut) plant sain (en bas)
ambiant. Elle est très accentuée sur des sols acides et sablonneux. L’agent causal est transmis par des sols infestés où il peut se conserver plus de 10 ans. Les conditions d’occurrence de cette maladie peuvent être résumées comme suit : - Température du sol et de l’air ambiant à 28 °C - Nutrition déséquilibrée (Azote et Phosphore faibles, Potassium élevé) - PH acide - Photopériode faible - Faible intensité lumineuse La dissémination de la maladie peut se faire par la semence, le sol
vement difficile par rapport à la fusariose, mais un système vasculaire en stries brunâtres (Photo 6) est le seul symptôme déterminant. Au Maroc, le nombre de matières actives homologuées contre ces deux champignons est très faible. Les producteurs ont tendance à cultiver les variétés de tomates résistantes puisque, presque toutes les variétés commercialisées actuellement renferment des gènes de résistance (Ve pour verticillium et Frl pour la fusariose)
Quant à la verticilliose, elle est causée par Verticillium dahliae, un champignon du sol qui occasionne d’énormes dégâts dans les zones climatiques tempérées et particulièrement pour les cultures irriguées. Les conditions d’occurrence de cette maladie incurable sont essentiellement liées à la température (entre 25 et 28 °C). Le diagnostic de la verticilliose est relati-
Logigramme simplifié pour le diagnostic des maladies
Les autres maladies (Mildiou et Oïdium) sont relativement faciles à diagnostiquer. Bien que ce logigramme soit utile pour identifier une maladie sur le terrain, une analyse au laboratoire est indispensable pour une identification précise. En plus de la confirmation du diagnostic, ces analyses peuvent mettre en évidence une double infection qui, généralement, fausse l’interprétation des symptômes. Les autres maladies (Mildiou et Oïdium) sont relativement faciles à diagnostiquer.
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Yara Iberian, S.A. cherche un candidat pour prendre la responsabilité des activités de promotion des engrais spéciaux Yara au Maroc et en Algérie. Le candidat devra activement participer à toutes les actions de la Société pour promouvoir techniquement et commercialement les engrais pour les principales cultures de la région tout en s’adaptant aux conditions locales de culture. Missions et responsabilités
· Ingénieur Agronome ou Technicien Agricole, avec bonnes connaissances générales en agronomie et nutrition végétale. · Très motivé, bonne capacité de contact et de communication avec les agriculteurs et distributeurs marocains et algériens. · Maîtrise parfaite de l’outil informatique · La langue française courant est impératif, l’anglais ou l’espagnol sera un plus. Autres requêtes
Sous la responsabilité du Directeur Commercial et en relation avec nos distributeurs dans les 2 pays: · Promotion des ventes des engrais spéciaux Yara, en collaboration avec les distributeurs. · Développement des activités promotionnelles de la société dans la région. · Collaboration sur l’étude des questions agronomiques afin de promouvoir de nouveaux
Société leader dans la commercialisation des fertilisants agricoles
OFFRES D’EMPLOI
OFFRES D’EMPLOI
· Préférablement basé dans les régions du nord du Maroc ou de l’ouest de l’Algérie. · Mobilité géographique, disponible pour travailler en Algérie et au Maroc. · Permis de conduire. Ce poste est pour une intégration immédiate. Merci d’adresser votre CV à : info.iberian@yara.com
Recherche : Technico-commerciaux pour les trois zones : Agadir, Saïss et Oriental
- Homme de terrain - Expérience minimum de 4 ans Merci d’adresser votre CV + Lettre de motivation + Photo à l’adresse mail : rarecrutemaroc@gmail.com
Profil : - Formation technicien agricole
BULLETIN D’ABONNEMENT
EDITIONS AGRICOLES
22 bis, rue des Asphodèles, Résidence Zakia 20200 Casablanca - Maroc
Nom : ........................................................................................................................................................................................................................................................................... Société - Organisme : ...................................................................................................................................................................................................................................... Tél. : .............................................................. Fax : ................................................................................................................................................................................................. Rue : ............................................................................................................................................ N° : ...................................................................................................................... Ville : ............................................................................................................................................................................................................................................................................ Pour l’étranger
Chèque ou virement au nom de la Société Editions Agricoles
Code Swift : MAMC
Règlement par virement bancaire (Société Générale)
C. Banque
Abonnement 1 an / 10 Numéros Tél.: 05 22 23 62 12 / Fax : 05 22 25 20 94 Maroc : 300 dhs Pour l’étranger : 90 Euros, Règlement Uniquement par virement bancaire
022
C. Ville 780
N°compte
Clé
0001400005035976
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JOINDRE COPIE DE L’ORDRE DE VIREMENT AVEC LE BULLETIN D’ABONNEMENT
Agriculture du Maghreb
n°54
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OFFRES D’EMPLOI
OFFRES D’EMPLOI Nous sommes la filiale marocaine d’un groupe multinational dont les activités regroupent les 4 métiers suivants : FERTILISANTS – NUTRITION ANIMALE - HYGIENE – MARCHES INDUSTRIELS Dans le cadre de notre développement, nous recherchons :
CHARGE DU RECOUVREMENT ET CONTENTIEUX Pour l’ensemble du territoire, de formation juridique, homme de terrain, avec une expérience minimum de 3 ans, âgé de 27 à 35 ans.
ATTACHES TECHNICO- COMMERCIAUX production Animale (Référence ATC PA) Pour les zones Gharb, Saïss l. De formation Zootechnicien ou aide vétérinaire, âgé de 27 ans et plus, homme de terrain avec une expérience minimum de 3 ans dans la production ou dans des cabinets vétérinaires.
Nous vous garantissons : - Une formation permanente à nos produits. - Une rémunération motivante. - Une voiture de fonction. Merci d’adresser votre candidature (CV + lettre de motivation + photo) TIMAC AGRO MAROC S.A. Lot. Foudadi, 3 Rue Bir Hakeim Route Oasis, 20150 Casablanca - Ou par fax au 05 22 25 99 95
Recrute : Technico commerciaux Réf. 00223 Mission : Responsables du développement des ventes et de la commercialisation de certaines gammes de produits de la société. Profil : • Jeune H/F, ayant minimum 2 ans d’expérience dans le
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Agriculture du Maghreb
n°54
Octobre 2011
Leader International de l’agrochimie Phytosanitaire et des semences, Syngenta recrute pour soutenir son développement au Maroc: Ingénieurs Technico – Commerciaux (Postes basés à l’Oriental, Centre et Sud du Maroc) Project Managers Marketing (Postes basé à Casablanca) Responsable communication (Poste basé à Casablanca) Les candidats doivent être titulaires d’un diplôme d’ingénieur Agronome (Phytiatrie ou Horticole de préférence) et posséder une expérience confirmée de 3 ans dans un poste similaire ( dans la distribution de semences et/ou produits phytosanitaires). Pour le poste de responsable communication une formation supérieure de type école de commerce en Marketing communication avec une première expérience de deux ans minimum sont requises.
Qualités requises : Un esprit de rigueur, un sens développé des relations publiques, Connaissances approfondies du secteur de l’agrofourniture au Maroc Capacité de gérer des projets et de mobiliser l’ensemble des intervenants Pratique de l’outil informatique H/F de terrain, dynamique et entreprenant, mobile géographiquement Merci d’adresser votre CV + lettre de motivation en toute confidentialité à: Monsieur Omar Oussaden, DRH Syngenta Maroc ; Omar.oussaden@syngenta.com
domaine des fertilisants. • Vous maîtrisez parfaitement l’outil informatique. • Vous êtes dynamique, avec un bon sens du contact, de la vente et de la communication. • Français courant. • Vous êtes mobile géographiquement et vous avez un permis de conduire. Postes et rémunérations très motivants, basés dans les régions :
BERKANE et LARACHE KENITRA Veuillez adresser votre CV, photo et Lettre de motivation en précisant la référence sur l’adresse email : info@scpc-sapel.ma
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