Agriculture du Maghreb N째 74 Mars 2014
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EDITIONS AGRICOLES
Sarl de presse Au capital de 100 000,00 dhs R.C.: 127029 I.F.: 01006251 Patente N° : 35870166 Autorisation : SP04 Groupe DERHEM - PUECH 22 bis, rue des Asphodèles Résidence Zakia - Quartier Berger 20200 Casablanca Tél. : 212 (0) 522 23 62 12 212 (0) 522 23 82 33 agriculturemaghreb@gmail.com www.agriculturedumaghreb.com
Directeur de publication Abdelhakim MOJTAHID
Rédacteur en Chef Ingénieur Agronome Abdelhakim MOJTAHID
Journalistes Ingénieurs Agronomes Abdelmoumen Guennouni Hind ELOUAFI
Ont participé à ce numéro : Pr. Hmimina M. Pr. Soudi Brahim Abderrahman Fatni Azim Khalid
Facturation - Abonnements Khadija EL ADLI
Directeur Artistique Yassine NASSIF
Imprimerie PIPO
Régie publictaire France Idyl SAS. 1154 Chemin du Barret 13839 ChâteauRenard Tél. 04 90 24 20 00 Contact : Mme. Brigitte SENECHAL bsenechal@idyl.fr Tous droits de reproduction autorisés avec mention impérative et complète du journal.
Edito La pomme de terre, entre le
marteau des coûts et l’enclume du marché Depuis quelques années, la pomme de terre connait une surproduction difficile à résorber avec pour conséquence un fléchissement persistant des prix. Le Maroc produit actuellement 1,4 million de tonnes de pommes de terre, commercialisées principalement sur le marché local. Le prix de vente bord champ atteint difficilement 0,50 à 0,8 dh/kg soit seulement 15.000 à 20.000 dh pour 1 ha produisant 30 tonnes, ne couvrant même pas la moitié des charges engagées dans la production. Les producteurs parlent de véritable catastrophe et la crise affecte inévitablement tous les secteurs en relation avec cette culture (intrants, machines, …) Parmi les facteurs à l’origine de la surproduction, les producteurs relèvent : - les quantités de semences importées dépassent les besoins du marché. De plus, certains importateurs recourent à la vente à crédit, encourageant ainsi les agriculteurs à cultiver des superficies plus importantes que leurs possibilités financières. D’où le cercle vicieux : surproduction, chute des prix, problèmes de paiement, difficultés l’année suivante... - alors qu’auparavant, il y avait des régions spécialisées dans la production de PDT, aujourd’hui toutes les régions du pays produisent de quoi satisfaire leurs besoins - l’augmentation de la production est aussi due aux aides et subventions accordées à l’agriculture (goutte à goutte, …). Certes, il n’est là pas question de se plaindre, mais des investisseurs (non agriculteurs) se lancent dans la production de PDT ce qui contribue à inonder le marché et entraine la chute des prix. - une partie de la production de la région de Berkane (4.000 ha) est habituellement écoulée en Algérie. Mais, aujourd’hui, vu les relations tendues, cette production se retrouve sur le marché local
- absence d’organisation : les producteurs sont inorganisés au niveau associatif et éparpillés un peu partout dans le pays - les exportations sont aujourd’hui marginales alors qu’elles étaient importantes durant les années 80 et 90 et dépassaient fréquemment les 100.000 tonnes. - le producteur se trouve confronté à un dilemme : vendre à perte à des spéculateurs ou stocker pour essayer de tirer les prix vers le haut. Le problème est que le stockage en frigo coûte presque autant que le prix de la marchandise, alors que les abris artisanaux de stockage mis en place par les producteurs entraînent des pertes en production et en qualité ainsi que des coûts supplémentaires liés à la main d’œuvre et l’utilisation de pesticides. Ceci dit, le Maroc dispose de potentialités importantes pour produire un tonnage suffisant pour répondre aux besoins du marché local, reprendre ses parts de marché à l’exportation, et même parvenir à une certaine autonomie en matière de semences de pommes de terre importées. La situation du secteur est loin d’être reluisante et nécessite un ‘‘grand ménage’’ qu’il est temps de réaliser pour le bien de tous.
Abdelhakim MOJTAHID Directeur de publication
Agriculture du Maghreb N° 74 Mars 2014
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Sommaire 6
Actualités
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Potato Morocco 2014
Variétés, techniques culturales et post-récolte 38
Tomate
Campagne 2013-2014 54
Fruits rouges
Un secteur en évolution
Aperçu du secteur de la pomme 56
Utilisation du sorgho comme brise vent starter pour de jeunes plantations d’agrumes 58
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Maladies cryptogamiques de la vigne
TAVELURE DES POMMES ET DES POIRES 68
« Venturia inaequalis » 71
La confusion sexuelle dans les vergers à forte population initiale de Carpocapse 74
Compostage et Bio méthanisation
Pour la valorisation agronomique et énergétique des déchets agricoles organiques dans le Souss Massa 78
Petites annonces
Nos annonceurs CLAUSE 41 AFEPASA 65 CMGP 80 AGRI-EXPO 61 CNH 77 AGRIMATCO 48 CREA LINK 56 AGRIMATCO 55 DRISCOLL’S 54 AGROMILLORA 15 EURODRIP 35 AGROSEM 39 FANDY COPRAGRI 33 AGROSEM 41 BASF 63 GAUTIER Semences 49 BASF 67 GREEN SMILE 37 BASF 69 HITECH Seeds 43 BAYER CS 2 HUET 17 BEILLARD 56 IDOLIVE 17 BIOIBERICA 24 Agriculture du Maghreb IRRI-SYS 13 4
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IRRITEC MAROC 59 ITHEC 29 JIFFY 46 MAMDA 7 MASSO 20 MEDFEL 11 PLASTIKA KRITIS 52 RIJK ZWAAN 50 RIJK ZWAAN 51 SEMINIS 53 SIFEL Salon 5 SILOS CORDOBA 16 SIPCAM 23
STAR EXPORT 57 TECNIDEX 19 TIMAC 79 UBIFRANCE 9 YARA 45
Cahier Arabe MAMDA CAM CMGP AGRIMATCO
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Actu Actu
OGM : Le ministère de l’Agriculture américain dresse un bilan contrasté
En 15 ans, les OGM se sont largement imposés aux Etats-Unis, notamment pour le soja, le maïs et le coton. La résistance des adventices fait son apparition, en particulier s’agissant des mauvaises herbes devenues résistantes au glyphosate. Les semences génétiquement modifiées (GM) sont disponibles depuis 1996 aux Etats-Unis. Aujourd’hui, les cultures de maïs, de soja et de coton GM constituent l’écrasante majorité des parcelles cultivées avec des organismes génétiquement modifiés (OGM). En 2013, quelque 56 millions d’hectares (130 millions d’acres) étaient plantés de cultures transgéniques, soit la moitié des terres cultivées aux EtatsUnis. Tel est le constat dressé par le ministère de l’Agriculture des Etats-Unis qui vient de réaliser le bilan de plus de 15 ans de culture de plantes génétiquement modifiées (PGM). Au delà de leur progression fulgurante, le document de 60 pages pointe les premières conséquences environnementales, notamment en matière de résistance des adventices. Pour certaines cultures, les OGM tolérants aux herbicides sont quasiment devenus la norme. En 2013, 93% des surfaces plantées en soja l’ont été avec des variétés GM tolérantes aux herbicides, et tout particulièrement au glyphosate. La surface
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plantée avec des OGM de ce type représentait 85% de l’ensemble des surfaces dédiées au maïs et 75% de celles plantées en coton. Quant aux semences résistantes aux insectes (Bt), leur culture s’étend sur 75% de la surface agricole des EtatsUnis. Le Maïs Bt couvre ainsi 76% des surfaces consacrées à cette culture.
Résultats nuancés en terme de rendement
S’agissant des rendements agricoles, l’étude du ministère de l’Agriculture américain fait état de résultats mitigés. Si les semences Bt améliorent les rendements en limitant les pertes causées par certains ravageurs, les résultats des semences tolérantes aux herbicides sont «nuancés», explique le ministère. «Généralement, les semences combinant les modifications génétiques ont tendance à avoir de meilleurs rendements que les semences conventionnelles ou que les semences n’ayant qu’une modification génétique», explique le document. En conséquence, la surface cultivée en maïs combinant les modifications génétiques est passée de 1% de l’ensemble des surfaces
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dédiées au maïs en 2000 à 71% en 2013. Ces semences multi résistantes sont aujourd’hui utilisées pour 67% des cultures de coton. Sur le plan financier, le retour sur investissement est mitigé voire inexistant pour les semences Bt. Pour que le recours aux OGM soit rentable, il faut que les revenus supplémentaires tirés des gains de rendement induits par les PGM ainsi que les économies réalisées sur les produits phytosanitaires compensent le surcoût des semences GM. Pour les semences Bt cela n’arrive que lorsque «la pression des insectes nuisibles est élevée». Seul le soja résistant aux herbicides semble réellement augmenter le revenu des agriculteurs car il limite les travaux agricoles et libère du temps pour d’autres activités rémunérées, que ce soit sur l’exploitation ou hors exploitation.
Apparition des premiers signes de résistance Concernant l’usage des produits phytosanitaires, le rapport constate que «l’usage d’insecticides a baissé, aussi bien chez les agriculteurs ayant recours à des maïs Bt que chez ceux utilisant des semences non GM». Ainsi, seuls 9% des maïsiculteurs américains ont eu recours à des insecticides en 2010. «L’usage d’insecticide sur les plantations de maïs est passé de 235 g par hectare [0,21 livre par acre] en 1995 à 22 g par hectare [0,02 livre par acre] en 2010», rapporte le ministère. Le document précise que ce résultat est «en accord avec le déclin régulier des populations de pyrale du
maïs, déclin observé au cour de la décennie passée et dont il a été démontré qu’il résulte directement de l’adoption des semences Bt». Revers de la médaille, si la création de zones refuges plantées avec des semences non Bt a aidé à retarder la résistance des insectes aux plantes Bt, «des indications montrent une résistance des insectes à certaines caractéristiques Bt dans certaines zones». Le document pointe en particulier l’apparition de larves de chrysomèles résistantes aux maïs Bt en Iowa. Du côté des plantes GM résistantes aux herbicides, le rapport constate qu’»un recours excessif au glyphosate et une réduction de la diversité des pratiques de gestion des mauvaises herbes ont contribué à une apparition de la tolérance au glyphosate chez 14 espèces d’herbe aux Etats-Unis». En conséquence, le ministère de l’Agriculture recommande le recours aux meilleures pratiques culturales pour maintenir l’efficacité des semences résistantes aux herbicides et limiter la progression de la résistance des adventices. L’administration conseille, en particulier, d’appliquer des herbicides différents, selon des modes d’application différents ou de pratiquer la rotation des cultures. Source : Actu Environnement
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Actu Actu
Multiplication des incidents liés à la présence d’OGM non sollicités dans les importations alimentaires L’intensification des cultures génétiquement modifiées de par le monde a donné lieu à une augmentation d’incidents liés à la présence d’OGM en faible quantité dans les denrées alimentaires et aliments pour animaux faisant l’objet d’échanges internationaux, a indiqué la FAO. Les incidents concernant des cargaisons de grains, céréales et autres espèces cultivées ont entraîné des interruptions des échanges, et les pays importateurs ont détruit ou retourné les cargaisons à l’expéditeur. Les traces de cultures génétiquement modifiées se mélangent accidentellement avec des cultures alimentaires ou fourragères non OGM durant les phases de production (par exemple, l’essai en plein champ d’une culture OGM à proximité d’un champ sans OGM), de transformation, de conditionnement, de stockage et de transport. La notion de «faible quantité» n’est définie ni quantifiée par aucune réglementation internationale, et son interprétation est donc laissée à la discrétion des pays. Pour un grand nombre de pays, cela correspond à une quantité décelable, c’est-à-dire des concentrations infimes, tandis que d’autres Etats s’en remettent au cas par cas. L’organisme génétiquement modifié peut être autorisé à
des fins commerciales ou pour la vente dans un ou plusieurs pays, mais ne pas être autorisé dans un pays importateur. Par conséquent, si le pays d’importation détecte la plante non autorisée, il peut être juridiquement contraint de refuser la cargaison. Dans la première enquête du genre, 75 Etats membres de la FAO sur 193 ont répondu à un questionnaire sur la présence de faibles quantités d’OGM dans le commerce international de produits destinés à l’alimentation humaine et animale. Les résultats seront examinés à Rome, lors d’une consultation technique organisée par la FAO qui a pour but d’analyser l’ampleur et la nature des problèmes occasionnés par les cargaisons contaminées. La réunion se penchera sur
les questions commerciales liées à la présence de faibles quantités d’OGM, mais elle n’a pas pour objet de se prononcer sur les avantages et inconvénients des cultures génétiquement modifiées.
«Plus on renforce les tests et la surveillance, plus on recense d’incidents»
L’enquête révèle les faits suivants : - signalement de 198 incidents de faibles quantités d’OGM décelées dans des cultures non OGM entre 2002 et 2012 ; - entre 2009 et 2012, bond du nombre de cas, avec le signalement de 138 des 198 incidents ; - cargaisons comportant de faibles quantités d’OGM en provenance principalement des Etats-Unis, du Canada et de la Chine, mais aussi d’autres pays qui ont accidentellement disséminé ces produits ; - une fois l’incident détecté, la plupart des cargaisons ont été détruites ou renvoyées à l’expéditeur ; - la majorité des incidents concernaient les graines de lin, le riz, le maïs et la papaye. «Le nombre d’incidents est minime par rapport aux millions de tonnes de produits destinés à l’alimentation humaine et animale échangés dans le monde chaque jour», a déclaré Renata Clarke, Spécialiste de la sécurité sanitaire des aliments à la FAO et chargée de l’enquête. «Cependant, les interruptions des échanges commerciaux peuvent s’avérer extrêmement coûteuses, et face à la hausse de la fréquence de ces épisodes, la
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FAO a décidé de conduire cette enquête et de convoquer une consultation technique pour entamer un dialogue entre les pays». «Nous avons été surpris de constater des incidents en provenance de toutes les régions», a-t-elle précisé. «Il semblerait que plus on renforce les tests et la surveillance, plus on recense d’incidents». «Même si les techniques d’identification d’organismes génétiquement modifiés sont désormais plus sensibles, je tiens à souligner que 37 pays sur 75 ont répondu qu’ils avaient une capacité médiocre, voire nulle, de détection des OGM, c’est-àdire qu’ils ne disposent pas de laboratoires, de techniciens et de matériels adaptés», a-telle ajouté. «Nombreux sont les pays qui ont demandé à la FAO de les aider à améliorer leur capacité de déceler les OGM». «Dans leurs réponses au questionnaire, les Etats nous ont également demandé de les aider à évaluer dans quelle mesure les aliments génétiquement modifiés peuvent être consommés sans danger, et nous aimerions que les pays partagent leurs conclusions scientifiques à ce sujet», a-t-elle ajouté. «A cet effet, la FAO a créé en ligne une Plateforme sur les aliments génétiquement modifiés servant au partage de l’information entre les pays sur l’évaluation de la sécurité sanitaire». Parmi les autres résultats de l’enquête, citons les suivants: - 30 pays produisent des OGM à des fins de recherche ou de production commerciale, ou les deux à la fois, et de plus en plus d’organismes génétiquement modifiés sont développés; - 17 pays ne disposent
La France toujours fidèle au rendez-vous au SIAM en 2014 ! Vitrine et rendez-vous annuel de l’agriculture marocaine, la 9ème édition du SIAM (Salon international de l’Agriculture au Maroc) aura lieu du 24 avril au 3 mai à Meknès. Le Pavillon France, organisé pour la 6ème année consécutive par UBIFRANCE, en partenariat avec la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM), réunira cette année 37 entreprises de tous secteurs agricoles et agroalimentaires, se déployant sur plus de 700 m² sur le Pôle international.
Le Pavillon France réunira les sociétés et organismes suivants sur le Pôle international du SIAM 2014 : Équipements et matériels agricoles :
ETS BOURGEOIS, JOURDANT, KONGSKILDE FRANCE, LAMY « Les Constructeurs », OTECH, THOMAS APICULTURE
Organisé par
Horticulture, pépiniéristes :
DOMAINE DE CASTANG, EURO PÉPINIÈRES, PÉPINIÈRES DARNAUD, PÉPINIÈRES DAVODEAU LIGONNIÈRE, PÉPINIERES DU VALOIS, PÉPINIÈRES GRARD, PÉPINIÈRES NAUDET, PÉPINIÉRISTES PRODUCTEURS DU COMTAT, STAR EXPORT
Équipements pour l’élevage :
AGRITUBEL, CK INDUSTRIES, CONCEPT ROLLAND DÉVELOPPEMENT - CRD, POLYMOULE, SODALEC DISTRIBUTION - SODIS
Institutionnels, développement des filières :
BRETAGNE COMMERCE INTERNATIONAL avec 6 sociétés, FRANCE EXPORT CÉRÉALES, RÉGION CENTRE et CENTRECO-CENTREXPORT avec 4 sociétés, ECOCERT MAROC
En partenariat avec
Alimentation, santé et hygiène animale : CTH GROUPE, ELVOR, OBIONE
Animaux vivants et génétique :
COOPEX MONTBÉLIARDE, FENVIA, SOFRANA PARIS, WEBER
Semences :
EURALIS SEMENCES
Services, équipements et industries agroalimentaires :
ELECTRA, GUELT-H2ORUS, SOCAH HYDRAULIQUE
Salons internationaux spécialisés dans l’élevage : SOMMET DE L’ÉLEVAGE, SPACE
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Actu Actu
d’aucune réglementation en matière d’OGM sur la sécurité sanitaire des denrées alimentaires, des aliments pour animaux ou sur l’environnement; - 55 pays ont des politiques de tolérance zéro pour les espèces végétales génétiquement modifiées non autorisées; - 38 pays considèrent les différentes politiques sur les OGM existant entre les partenaires commerciaux comme un facteur important de risque constitué par la présence de faibles quantités
d’OGM dans certains aliments faisant l’objet d’échanges Internationaux. - La plupart des pays n’ont pas encore mis en place de politiques, législations ou règlements généralement applicables à la présence d’OGM en faible quantité. Différentes options ont été envisagées, notamment des politiques tolérance zéro, de seuil minimum et au cas par cas. Auteur Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
Semences Le Parlement européen a rejeté à une quasi unanimité (650 voix contre 15), un projet controversé de la Commission européenne censé «simplifier» la commercialisation des semences agricoles en Europe. Le texte était décrié tant par les géants de l’industrie des semences que les agriculteurs et les écologistes qui voyaient dans le projet une menace pour la diversité génétique, et donc la biodiversité. L’ambition de la Commission
était de couler en un seul texte pas moins de 12 directives européennes existantes sur la production et le commerce de semences. Selon elle, le texte visait à harmoniser et accélérer le processus d’enregistrement des semences sur le catalogue officiel européen qui recense les quelque 30.000 variétés autorisées à la culture au sein de l’UE afin notamment d’améliorer la sécurité de production et de la chaîne alimentaire.
Une application pour lutter contre le gaspillage alimentaire Onze millions de tonnes de denrées alimentaires sont gaspillés chaque année en Allemagne. Elles proviennent aussi bien de l’industrie agroalimentaire, des commerces, des grossistes que des ménages. Au total, cela représente une moyenne de 130 kg par habitant par an. L’Union européenne s’est fixée pour objectif de réduire de 50% la quantité de déchets alimentaires «évitables» d’ici 2020. Avec l’initiative «Zu gut für die Tonne» (Trop bon 10
pour la benne) le Ministère fédéral de l’alimentation et de l’agriculture (BMEL) a lancé une campagne d’information pour lutter contre le gaspillage alimentaire au sein des foyers, responsables des 2/3 de la nourriture perdue. Une application pour smartphone et tablette a été développée dans ce cadre. Celle-ci donne des recommandations sur le choix et la conservation de la nourriture, mais aussi des idées de recettes et des
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Malgré l’opposition du Parlement, l’exécutif européen s’est refusé à retirer sa proposition. Si les ministres
européens se rallient au point de vue du Parlement, le projet devra alors être enterré. La Commission pourrait toutefois formuler une proposition lors de la prochaine législature européenne et relancer la machine législative.
Source : Belga
indications sur la valorisation des «restes». L’objectif de ces recommandations est de sensibiliser les consommateurs sur une gestion plus consciencieuse
des denrées alimentaires aussi bien avant qu’après leur achat. L’application est mise à disposition des consommateurs gratuitement, et depuis son lancement en 2012, elle a été téléchargée 523.000 fois. www.zugutfuerdietonne.de
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Actu
Actu Internationale
L’année internationale de l’agriculture familiale L’Année internationale de l’agriculture familiale 2014 (AIAF) vise à rehausser l’image de l’agriculture familiale et de la petite agriculture en focalisant l’attention du monde entier sur leur contribution significative à l’éradication de la faim et de la pauvreté, à l’amélioration de la sécurité alimentaire, de la nutrition et des moyens d’existence, à la gestion des ressources naturelles, à la protection de l’environnement et au développement durable, en particulier dans les zones rurales.
Qu’est-ce que l’agriculture familiale? L’agriculture familiale englobe toutes les activités agricoles reposant sur la famille, en relation avec de nombreux aspects du développement rural. L’agriculture familiale permet d’organiser la production agricole, forestière, halieutique, pastorale ou aquacole qui, sous la gestion d’une famille, repose essentiellement sur de la main-d’œuvre familiale, aussi bien les hommes que les femmes.
Dans les pays développés comme dans les pays en développement, l’agriculture familiale est la principale forme d’agriculture dans le secteur de la production alimentaire. Au niveau national, plusieurs facteurs clés peuvent contribuer avec succès à son développement, entre autres: les conditions agro-écologiques et les caractéristiques territoriales; les politiques environnementales; l’accès au marché; l’accès à la terre et aux ressources naturelles; l’accès à la technologie, aux
Depuis les zones marginales très peu peuplées et peu fertiles jusqu’au coeur des villes, les agricultures familiales sont présentes sur tous les continents et dans tous les écosystèmes. De la culture manuelle du jardin créole à la culture céréalière intensive mécanisée, en passant par les cultures sous serre, les agricultures familiales font preuve d’une grande capacité d’adaptation et d’innovation face aux défis qui les attendent.
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L’agriculture familiale occupe 40 % des actifs dans le monde : • 59 % de la population
active en Chine, • 53 % en Inde, • 53 % en Afrique. • moins de 5 % de la population active en Amérique du Nord et en Europe,
services de vulgarisation agricole et au crédit; les conditions démographiques, économiques et socio-culturelles; la disponibilité d’un enseignement spécialisé. L’agriculture familiale joue un rôle important au niveau socio-économique, environnemental et culturel.
et à l’utilisation durable des ressources naturelles. • L’agriculture familiale peut être un moyen de stimuler les économies locales, surtout si elle est associée à des politiques spécifiques axées sur la protection sociale et le bien-être des communautés.
En quoi l’agriculture familiale est-elle importante?
Comment caractériser l’agriculture familiale ?
• L’agriculture familiale et la petite agriculture sont liées de façon indissociable à la sécurité alimentaire mondiale. • L’agriculture familiale préserve les produits alimentaires traditionnels, tout en contribuant à une alimentation saine et équilibrée, à la conservation de la biodiversité agricole mondiale
Pour caractériser les agricultures familiales, une première option consisterait à prendre en compte la taille de l’exploitation. Ainsi, pour les 81 pays dont les données sont disponibles : • 72 % des exploitations utilisent moins de 1 hectare • 85 % ont moins de 2 hectares. • 94 % moins de 5 hectares. Mais la taille est un critère
trop dépendant des contextes locaux et nationaux. Pour la recherche, il est plus intéressant de considérer des critères de fonctionnement. Selon ces critères, une exploitation familiale est d’abord une exploitation dans laquelle : • seuls travaillent à plein temps les membres de la famille : ils ne sont pas liés par des rapports de salaire, mais par des liens domestiques. Le travail crée des liens forts entre la famille et l’exploitation. • une partie de la production est consommée
par la famille elle-même : les agricultures familiales alimentent, certes, les marchés, mais l’autoconsommation est aussi un produit de ce travail. • le capital est familial : il est indissociable du patrimoine familial. Les agricultures familiales occupent des milieux, des espaces et des territoires très diversifiés : elles manifestent ainsi une grande capacité d’adaptation par leur connaissance des milieux, en valorisant notamment des territoires fragiles, non accessibles à une agriculture industrialisée.
Quand vie de famille et production agricole sont intimement mêlées… La priorité d’un agriculteur familial est de faire vivre les siens grâce à son exploitation. Les tâches se répartissent de préférence entre les différents membres du foyer. Pour garantir ses revenus, la famille mène généralement plusieurs activités. Ses biens et ceux de l’exploitation sont alors souvent confondus. Cette organisation confère une grande souplesse aux exploitations familiales.
Depuis toujours, l’agriculture familiale occupe une place privilégiée parmi les activités humaines. Aujourd’hui, 1,3 milliard de personnes dans le monde travaillent au sein d’une exploitation agricole familiale. Première source d’emplois et d’approvisionnement en produits alimentaires, l’agriculture familiale regroupe cependant la majorité des plus pauvres. Pour exprimer pleinement son potentiel et relever les défis de l’avenir, elle doit bénéficier de politiques publiques adaptées.
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Actu Actu Oléiculture
Huile d’olive Facteurs clés pour l’avenir des marchés
Selon les observateurs, les deux facteurs les plus importants dont dépendront les marchés de l’huile d’olive à moyen terme sont, d’une part, l’évolution de la demande et, d’autre part, l’évolution des relations entre les différents acteurs de la chaîne d’approvisionnement. Ils s’attendent ainsi à ce que l’augmentation de la demande se poursuive au cours des années à venir, surtout dans les pays qui ne sont pas des consommateurs traditionnels, mais aussi dans les pays consommateurs, développés ou en développement. L’augmentation de la demande s’accompagnera d’une demande plus forte en qualités d’huile différentes (ex. huile
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d’olive extra vierge, huile d’olive avec appellation d’origine et huile d’olive biologique). L’augmentation de la quantité et de la variété d’huiles consommées, en termes de qualité, dépendra sûrement autant de la dynamique démographique et du revenu per capita des différents pays, que de l’efficacité des campagnes de marketing pour la promotion de la consommation.
Assemblage des huiles d’olive
Curieux de nature, en particulier quand il s’agit de manger, beaucoup de consommateurs aiment savoir comment sont faits les produits qu’ils consomment. Ils s’interrogent ainsi sur ce qu’on appelle «assemblage» dans la
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fabrication de l’huile d’olive. Pour que les consommateurs puissent retrouver toujours le parfum et les saveurs de l’huile d’olive, les industriels assemblent les différents crus d’huile d’olive. Ils sélectionnent avec soin les huiles d’olive vierge-extra provenant de diverses exploitations productrices, en fonction du goût, de l’intensité, de l’arôme, qui varient selon les années, les pays et les régions de culture. Régulièrement, le goût de l’huile d’olive obtenue juste après la récolte est trop intense, trop piquant ou trop amer. L’art de
l’assemblage consiste alors à mêler les huiles ardentes et douces afin d’obtenir un équilibre parfait. Ces industriels font appel à des dégustateurs professionnels qui unissent savamment les diverses saveurs de l’huile, le fruité vert ou mûr, les notes de pomme, de fruits rouges ou d’artichaut.
Une huile pour chaque usage
Suave ou fruitée, fraîche ou longue en bouche, d’une grande finesse ou d’une rusticité intense, la palette gustative des huiles d’olive est très riche. Son
marché est très segmenté, du tout-venant aux grands crus, avec une hiérarchie de prix correspondant grosso modo à ces différences de qualité. Ainsi, une huile de Toscane produite à quelques dizaines d’hectolitres sur un terroir d’exception peut-elle valoir 40 ou 50 € le litre, alors que le prix plancher des produits industriels démarre à 4 ou 5 € le litre. Ces dernières ne sont pas nécessairement de mauvaise qualité, mais elles manquent de caractère car elles résultent d’assemblages de plusieurs huiles provenant de régions et de variétés différentes, afin d’obtenir au final une qualité et un goût accessible au plus grand nombre. Elles conviennent parfaitement pour la cuisson, car la plupart des arômes de l’huile sont détruits par la chaleur. On a donc tout intérêt à avoir plusieurs huiles dans son placard, l’une, basique, pour la cuisine, et les
autres, plus subtiles, que l’on appréciera pleinement sur des préparations à cru.
Apprendre à déguster
Votre palais sera toujours votre meilleur guide. Il faut donc apprendre à déguster les huiles d’olive afin d’apprécier pleinement leurs différences. On distingue ainsi les huiles de type « fruité vert » aux saveurs végétales (herbe, foin coupé, poivron, artichaut, tomate verte…), car elles proviennent d’olives récoltées presque vertes, alors que les huiles de type « fruité mûr » auront des saveurs plus douces. À ne pas confondre avec le « fruité noir », caractéristique de l’AOC Provence en « olives maturées ». Ce type de produit est élaboré selon une méthode ancestrale nécessitant une phase de fermentation des olives dans des conditions bien particulières. Il en résulte une huile crémeuse, aux arômes
de cacao, de champignons et de sous-bois, appréciée de certains amateurs. Néanmoins, toute trace de fermentation constituant, vis-à-vis de la réglementation européenne, un défaut organoleptique, ce type d’huile est classé en vierge et non en « vierge extra ». Ce qui, en l’occurrence, ne préjuge en rien de leur qualité intrinsèque.
Une méthode pour vérifier qualité et origine
Des chercheurs de l’Université de la Calabre (Italie) ont perfectionné une technique basée sur l’imagerie par résonance magnétique et sont
maintenant en mesure de révéler la fraîcheur et l’origine de l’huile d’olive à travers l’analyse moléculaire. L’unité de recherche de l’Université de Calabre avait depuis longtemps publié dans des revues internationales des critères pour déterminer l’origine du produit basée sur l’identification et la détermination des oligoéléments présents dans l’huile qui donnent une idée sur le terroir de production. Ceci va rendre un grand service aux producteurs honnêtes qui veulent être certifiés scientifiquement sur l’origine de leur produit.
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Actu Actu Recherche
Des «super-plantes»
résistant à la sécheresse Une équipe de chercheurs israéliens a créé par ingénierie génétique une plante qui peut résister à la sécheresse en se mettant en «hibernation» après ne pas avoir reçu d’eau pendant une certaine période. La plante se «réveille» sans dommages lorsqu’elle reçoit de nouveau de l’eau.
Des plantes qui vivent plus longtemps
L’équipe conduisait des expériences sur la prolongation de la longévité des plants de tabac. Pour cela, les plants avaient été génétiquement modifiés, pour présenter un taux de cytokinine (hormone végétale de croissance) plus élevé que la normale. Ce fut un succès, car les plants vivaient au moins deux fois plus longtemps que les plants non génétiquement modifiés. «Les légumes et les fruits se conservent le double du temps, parfois le triple, s’ils proviennent des plantes génétiquement modifiées, explique un chercheur. J’ai ramené une laitue génétiquement modifiée à la maison et il a fallu 21 jours
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pour qu’elle commence à virer au brun, alors que les laitues normales dépérissent au bout de cinq à six jours.»
Une découverte fortuite
Mais une autre découverte est née de ce travail, et de façon totalement fortuite. Une fois les expériences sur la longévité réalisées, des plants avaient été laissés dans une serre sans eau pendant plusieurs semaines. Alors que le tabac nécessite habituellement un arrosage tous les deux à trois jours pour ne pas dépérir, l’équipe a eu la bonne surprise de les retrouver intacts. La raison ? Grâce à la cytokinine, les plants de tabac s’étaient mis en état d’ «hibernation» en
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l’absence d’eau. Une fois réhydratés, ils sont sortis de leur état d’hibernation et ont repris leur croissance, sans séquelle. Les scientifiques se sont également rendu compte que ces plants pouvaient croître avec seulement un tiers de l’eau généralement nécessaire à l’arrosage.
Des applications majeures
Avec la diminution des ressources en eau, cette découverte israélienne pourrait être la clef pour le développement de l’agriculture dans de nombreuses régions du monde, notamment les plus arides. En effet, selon le Programme Alimentaire Mondial, «les catastrophes
naturelles telles que les inondations, les tempêtes tropicales et les longues périodes de sécheresse sont en augmentation - avec des conséquences désastreuses pour la sécurité alimentaire dans les pays en voie de développement». Cette découverte, dont les résultats ont été publiés dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, est également particulièrement importante pour les zones où le blé y est planté au début de l’hiver et germe après la première pluie, mais meurt s’il n’y a pas de précipitations ultérieures. Avec cette nouvelle technologie, les pousses de blé pourront résister à de longues périodes sans pluie.
Carotte
Amélioration de l’itinéraire technique En plus des performances génétiques de la variété, la culture de la carotte a besoin d’une conduite technique adéquate pour lui permettre d’exprimer pleinement ses potentialités. La réussite de la campagne repose en grande partie sur la réussite des premières étapes de la culture notamment le choix du terrain, la préparation du sol et le semis.
Intérêt des variétés hybrides
Le travail du sol et le semis maitrisés couplés avec l’utilisation de semences de qualité, offrent des résultats économiquement démontrés. En effet, par rapport aux variétés populations, les hybrides présentent des avantages incontestables :
Pour le producteur
- un cycle de culture plus court que
Récolte mécanisée La préparation du sol par un matériel adapté, le semis bien maitrisé et l’utilisation de variétés performantes et homogènes ouvrent aux producteurs la possibilité d’accéder à la récolte mécanisée. Cette dernière présente des avantages incontestables par rapport à la méthode traditionnelle, qui mobilise
L
a préparation du terrain revêt une importance capitale dans la culture de la carotte. Les terrains les plus propices pour sa culture sont les sols sablonneux qui permettent de produire des racines plus longues. Pour les zones où les sols sont plus lourds, les spécialistes recommandent une préparation fine du terrain en surface pour assurer des conditions optimales pour la germination. En profondeur, on recherche une structure aérée pour un développement rectiligne de la racine. Cependant, la carotte étant cultivée sur une profondeur ne dépassant pas 30 cm, il n’est pas nécessaire de procéder à un travail profond du sol. La couche de culture doit être bien travaillée moyennant un déchaumage, un labour, une bonne finition et éviter la présence d’obstacles comme de matière organique non décomposée. Concernant le semis, dans certaines régions du Maroc, les graines sont encore semées à la main, ce qui impose de repasser pour l’éclaircissage (perte de temps, coût élevé en main d’œuvre). L’utilisation de semoirs
les variétés population - un rendement supérieur - un meilleur rendement commercial après lavage et conditionnement - une meilleure résistance aux maladies et donc moins de traitements
Pour la distribution et les consommateurs Amélioration de la qualité visuelle: homogénéité, absence de collet vert, meilleure coloration, meilleure conservation dans les rayons et meilleure qualité gustative.
un nombre important d’ouvriers (récolte, ramassage, coupe des feuilles). Manipulée par un seul opérateur, la récolteuse effectue simultanément ces différentes opérations. Les carottes récoltées sont directement déposées dans une benne ou au sol, selon le choix du producteur, avant d’être expédiées dans les stations spécialisées en lavage.
pneumatiques (subventionnés à 50%) est fortement recommandée pour les variétés hybrides car ils permettent : - un contrôle parfait de la densité de semences à l’hectare. A noter que pour la carotte en particulier, le peuplement permet de forcer ou d’atténuer certaines caractéristiques de la racine. Ainsi, avec une population élevée, la précocité baisse et le calibre moyen des racines diminue, avec la nécessité de plus de temps pour bouter. A l’opposé, un peuplement faible favorise la précocité, la longueur et le calibre, ainsi qu’une meilleure aération du feuillage. . D’où l’importance de la mécanisation du semis pour le réglage exact de la distance entre les futures racines en fonction des objectifs. - une répartition plus homogène des graines. Les semoirs pneumatiques permettent de positionner la graine à la bonne profondeur du sol et avec un espacement qui lui permet de se développer en minimisant la compétition avec les autres plantules (bonne aération et bon accès à la lumière, d’où une moindre incidence des maladies). Agriculture du Maghreb N° 74 Mars 2014
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Actu
Actu Agrumiculture
A la recherche de variétés plus performantes Du point de vue économique, les agrumes représentent la première production fruitière mondiale avec 95 millions de tonnes produites par an. Le bassin méditerranéen représente à lui seul 20% de la production avec un producteur majeur : l’Espagne. De par leur constitution en micronutriments (vitamine C, caroténoïdes, polyphénols), les agrumes contribuent à l’équilibre nutritionnel tant pour les populations du Nord que pour celles du Sud. Les qualités nutritionnelles et organoleptiques sont ainsi des composantes importantes des projets de sélection au plan international. Par ailleurs, cette filière est confrontée à des pressions biotiques et abiotiques croissantes et le changement global du climat augmente le risque de l’extension dans le Bassin Méditerranéen de maladies émergentes dans les zones chaudes. Dans le cadre du développement de systèmes de protection intégrée, la création de variétés et porte-greffes associant des tolérances à ces contraintes et la qualité des productions constitue un enjeu majeur. Compte tenu de la longueur de la phase juvénile (entre 5 et 10 ans) et de l’encombrement des descendances, la connaissance des déterminismes physiologique et génétique 18
des caractères sélectionnés et le développement de marqueurs précoces de sélection sont essentiels. A noter que comparativement à son importance économique, le dispositif international de recherche sur les agrumes est sous-dimensionné et l’établissement de collaborations étroites entre les équipes apparaît nécessaire. La mise en place d’un consortium international sur le séquençage et la génomique des agrumes va dans ce sens. Les volets concernés sont, entre autres, la réponse au stress abiotique, l’élaboration de la qualité et la biologie du développement menés par des équipes pluridisciplinaires engagées sur des projets de création de nouvelles variétés et porte-greffes. Les premiers résultats commencent à tomber puisque des scientifiques de plusieurs pays ont séquencé pour la première fois deux variétés d’arbres à agrumes : l’orange sucrée et la mandarine. L’étude a été menée par l’Université de Floride. Selon les chercheurs, les résultats constituent une percée majeure, qui permettra d’accélérer la découverte de solutions aux maladies qui touchent ces arbres. L’étude s’est échelonnée sur quatre ans et a coûté plus de 3,5 millions de dollars. Le chercheur principal, Fred Gmitter, professeur en sciences horticoles à
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l’Université de Floride, a déclaré que l’avancée de son équipe permettra peutêtre d’avoir de plus beaux fruits, qui contiendraient plus de phytonutriments et auraient une plus grande tolérance au sel,
aux sols pauvres ou aux températures extrêmes. Rappelons que l’industrie des agrumes rapporte à l’État floridien 9 milliards américains de dollars annuellement.
L’écorce d’orange
Nouveau débouché pour les producteurs turcs La région de la Çukurova au Sud-Est de la Turquie est la zone de production d’agrumes la plus importante. En dehors de l’exportation des agrumes frais, une nouvelle branche semble prendre de l’essor. L’écorce d’orange est utilisée dans les secteurs de cosmétique, alimentaire et pharmaceutique et des pays comme l’Allemagne, l’Angleterre et la France importent ce produit qui se vend actuellement à environ 2 lires turques (10 dirhams) le kilo. Ce commerce, qui n’était que de 20 à 30 tonnes les années précédentes est de quelques 400 tonnes cette saison.
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Actu
Actu Agrumiculture La couleur «standard» des oranges et des clémentines n’est pas exactement synonyme de qualité gustative. On commence à le savoir pour la tomate avec la redécouverte d’anciennes variétés de couleurs très diverses. Cela vaut aussi pour les agrumes, mais sur un autre registre : la couleur homogène des agrumes n’est pas signe de maturité maximale. Deux exemples : - Certains traitements avant maturité permettent d’obtenir, sur l’arbre, une coloration orange homogène des clémentines avant la pleine maturité de la pulpe et du jus. - Les agrumes cultivés dans les régions tropicales
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sont particulièrement sucrés mais n’acquièrent pas la coloration typique de l’espèce, de la variété : naturellement ils restent toujours plus ou moins verts. Explication : La coloration de la peau des agrumes n’est pas exactement synchronisée avec la maturité des quartiers. Le zeste est riche en pigments, chlorophylle, pigments jaunes, pigments oranges (caroténoïdes). De l’alternance de journées ensoleillées et de nuits fraîches résulte une répétition de chocs thermiques qui dégrade la chlorophylle et révèle la coloration typique de chaque variété.
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litre de jus de fruit industriel par an
Estimée à 200 millions de litres, dont 50 millions produits par l’industrie, la consommation reste faible par rapport aux autres pays maghrébins. Le Marocain
préfère le thé et le jus fait maison. Le prix, assez élevé par rapport au pouvoir d’achat moyen, est un frein à la consommation.
Paradoxal ! Le Maroc est un gros producteur de fruits, des agrumes en particulier, mais la consommation de jus y est faible. Avec une moyenne d’environ 5 litres par an et par habitant, il se place loin derrière la Libye, l’Algérie et la Tunisie où sont respectivement consommés 33, 17 et 8 litres. Ces chiffres sont tirés d’une récente étude réalisée pour le compte d’industriels locaux. Cette étude révèle que traditionnellement les Marocains sont beaucoup plus amateurs de boissons gazeuses et de thé que de jus de fruits. Et encore moins de jus industrialisés. Les statistiques sont très parlantes. La consommation de boissons gazeuses, d’eau et de jus est de l’ordre de 1,5 milliard de litres. Sur une consommation totale de 200 millions de litres de jus, 150 millions de litres sont faits maison ou dans les laiteries (mahlabates), 50 millions seulement proviennent de l’industrie, soit un peu plus de 1,5 litre/ hbt/an. Néanmoins, des industriels assurent que le jus est la branche qui s’en sort le mieux dans l’industrie agroalimentaire. Depuis 2009, elle a progressé de plus de 30%.
Dans le secteur, on avance trois arguments pour motiver cette croissance soutenue : le développement de la grande distribution, l’amélioration du pouvoir d’achat de la classe moyenne et la diversification de l’offre. Et c’est pour s’adapter à cette nouvelle donne et répondre aux besoins des consommateurs que les industriels du jus jouent la carte de l’innovation et de la diversification. Ainsi, l’offre est de plus en plus développée sur les rayons des magasins : pur jus d’orange, nectars d’agrumes, de fruits exotiques, cocktails diversifiés et boissons à base d’agrumes. Les opérateurs du secteur se livrent une bataille acharnée sur le terrain de la diversification. Et l’innovation ne concerne pas seulement le produit mais aussi la présentation. Les industriels veulent aujourd’hui saisir l’opportunité d’une nouvelle demande provenant d’une population dynamique (la femme active) et jeune (enfants et adolescents). Ce nouveau produit vise l’élargissement de la consommation de jus au Maroc via les jeunes
qui représentent, selon l’étude des professionnels, 60% des consommateurs de jus de fruits. Selon les industriels, le 200 ml ou hors foyer est un segment en développement qui permettra certainement aux opérateurs locaux de faire face à la concurrence des produits étrangers (formats pour enfants et jeunes adolescents) commercialisés, depuis plusieurs années à des prix très compétitifs. On peut citer par exemple les produits importés, notamment des Emirats Arabes Unis, de l’Arabie Saoudite, de Turquie et de Chine, qui ont tiré les prix vers le bas. Cependant, le jus reste en général cher. C’est d’ailleurs une des causes
de la faiblesse de la consommation des jus au Maroc. Le jus local est vendu entre 13 et 15 DH le litre, le nectar local entre 8 à 12 DH et les produits importés d’Europe entre 20 et 25 DH. Proposés entre 10 et 12 DH, les jus et nectar en provenance des pays arabes, de Turquie ou de Chine, pèchent par leur faible qualité, expliquent en substance des industriels qui soulignent que, de plus en plus soucieux de leur santé, les consommateurs risquent de s’en détourner en raison de leur forte teneur en sucre. De ce fait, ils estiment que les formules light pourraient constituer une opportunité de développement importante. Source : La Vie éco
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Actu
Actu Agrumiculture
Des agrumes bizarres ! Main de Bouddha
Kumquat
La main de Bouddha est l’un des représentants les plus singuliers de la famille des agrumes. Cette variété de cédratier produit en effet des fruits originaux comportant de nombreux doigts. Le cédratier ‘’main de Bouddha’’, dont le nom botanique est Citrus medica digita, fait partie de la famille des Rutacés. Cet agrume originaire d’Asie du Sud-Est possède un feuillage persistant et des branches très épineuses. Ses fleurs blanches avec quelques notes de pourpre apparaissent vers mars-avril et sont très odorantes. Mais cet arbre est surtout cultivé pour ses fruits, des cédrats à la forme originale. Ces fruits peuvent devenir très gros et peser jusqu’à 4 kilos (pour une longueur de plus de 20 centimètres). A maturité, ils prennent une couleur jaune pâle à orangée. Ce fruit a une peau très épaisse et ne possède pas de pulpe, ni de jus. C’est pourquoi on utilise principalement en cuisine son zeste au parfum citronné, sur les poissons et les salades. Cet agrume aromatique peut aussi être confit.
Limequat
Le limequat ou citrus aurantifolia x fortunella sp. est le résultat d’un croisement entre un lime et un kumquat. Cet agrume forme un petit arbre vigoureux et porte des fleurs 22
blanches parfumées qui produisent, tout l’hiver, de nombreux petits fruits ronds à ovales, verts puis jaunes à maturité. Les fruits sont comestibles, crus ou confits à la façon des kumquats. Leur peau est légèrement sucrée alors
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Originaires de Chine et de Malaisie, les kumquats sont des arbres fruitiers de la famille des Rutaceae. Cet arbuste à feuillage persistant et à croissance lente peut mesurer 4 m de haut. Contrairement aux agrumes du genre Citrus, il est relativement rustique puisqu’il peut supporter une température de -10 °C. Le kumquat est un petit fruit rond ou ovale de 2 à 5 cm de long. Son écorce jaune-orange est comestible. Sa chair est acidulée. Il peut être consommé frais, souvent avec l’écorce qui est tendre ce qui donne une saveur plus forte et légèrement amère. Il est très cultivé en Asie mais également en Afrique, en Amérique et dans le sud de la France.
que la pulpe est acide et juteuse.
Actu
Actu Agrumiculture
Honey Pomelo Souvent confondu avec le pamplemousse, le pomelo chinois (le « Honey Pomelo ») est une variante plus sucrée du Citrus maxima. Originaire d’Asie du Sud, il est gros et très lourd, et sa peau
Citrus hystrix «Combava» Graines Le combava (ou kaffir lime) est un agrume originaire des îles de
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jaune ou verte est très épaisse. Sa chair peutêtre jaune ou rouge en fonction des variétés. Le pomelo est généralement sucré, légèrement acidulé, peu juteux et parfois un peu croquant.
Citron Caviar
l’archipel de la Sonde à l’est de Bali. Il appartient à la famille des Rutacées. Le combava a un arôme très intense, rappelant la citronnelle. On utilise le fruit ou la feuille principalement à la Réunion, à Madagascar et en Asie du Sud-Est (Thaïlande, Cambodge,
Viêt Nam, etc.). Il y relève le goût de nombreux plats, comme les rougails de tomates ou les sauces de piment. On utilise le jus pour préparer une boisson désaltérante. Rustique jusqu’à une température minimale de -4°C.
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Originaire des forêts australiennes, le citron caviar (Microcitrus australasica) est un petit citron allongé qui a un goût acide et aussi un léger goût de pamplemousse. Ce qui fait son originalité, c’est la structure de sa chair
puisque le jus est enfermé dans des petites capsules qui ressemblent au caviar. Ces petites perles éclatent en bouche et laissent échapper leur gout vif. Les petites feuilles du citron caviar sont très parfumées et peuvent également être utilisées pour aromatiser les plats et les boissons.
Actu Actu Entreprise
AGRIMATCO
Nouveau fongicide : Acanto Plus La société Agrimatco met à la disposition des céréaliculteurs une nouvelle solution contre les maladies fongiques du blé : Acanto Plus. Pour le lancement de son nouveau fongicide l’entreprise a ciblé deux régions céréalières par excellence, à savoir Meknès et Berrechid qui ont fait l’objet de deux journées d’information. Les deux journées ont connu la participation massive des céréaliculteurs. Acanto Plus est un fongicide systémique à large spectre doté d’un haut niveau de protection et d’une très longue persistance d’action vis-à vis d’un grand nombre de maladies des blés, combinant la picoxystrobine
(groupe FRAC 11) au cyproconazole (groupe Frac 3), matières actives à modes d’action différents et assurant une efficacité à la fois préventive et curative. La picoxystrobine appartient à la famille des strobilurines: elle inhibe la respiration des champignons au niveau des mitochondries, en se fixant spécifiquement sur une enzyme appelée complexe De droite à gauche, Messieurs: SEDRA SIDI MOHMAMED (AGRIMATCO), III. Les procesTOUTI RACHID (AGRIMATCO), Benjamane (Dupont) et sus cellulaires Mr Elasri Noreddine (Dupont).
New Holland
reçoit le Ministre de l’Agriculture de l’Ouganda
De gauche à droite, Messieurs: Toiumi Mustafa (AGRIMATCO) SEDRA SIDI MOHMAMED (AGRIMATCO), Mr Elasri Noreddine (Dupont) et Benjamane (Dupont).
consommateur d’énergie sont ainsi stoppés, en particulier la germination des spores. La picoxystrobine est absorbée progressivement par la plante. Elle possède une action essentiellement préventive (par contact) mais aussi curative (par système) Le cyproconazole est une triazole, inhibitrice de la biosynthèse des stérols. Elle bloque la synthèse de l’ergostréol, une phase vitale du métalolisme du parasite, entrainant une carence en lipides essentiels à l’élabora-
tion des membranes cellulaires, et empêchant ainsi le développement mycélien. Grâce à ses fortes propriétés systémiques, le cyproconazole pénètre très rapidement dans le tissu végétal. Il possède une action aussi bien préventive que curative. La cinétique complémentaire de ces deux substances actives dans la plante, confère à ACANTO PLUS une action à la fois rapide, uniforme et de longue durée.
excellentes relations que New Holland entretient avec Packo, le fabricant de matériels de laiteries et d’installations de traite pour les exploitations laitières. La délégation était invitée en
Belgique par Packo Inox et ‘A Plus Associates Uganda’ dont la mission consiste à rapprocher les entreprises Ougandaises de leurs homologues et fournisseurs européens.
New Holland Agriculture a ouvert les portes de son Centre d’Excellence pour les matériels de récolte de Zedelgem (Belgique) à une délégation du Gouvernement Ougandais en mission d’études pour les secteurs de la production laitière et de l’élevage dans leur Pays. Les membres de la délégation Ougandaise ont assisté à une présentation des très modernes installations du bureau d’études, du département de recherche et développement et de l’usine de fabrication du Centre d’Excellence pour les matériels de récolte. Ils ont également pu voir les technologies et les produits mis au point et fabriqués pour satisfaire les besoins des agriculteurs du monde entier. La prestigieuse délégation était
conduite par Hon. Dr Bright Rwamirama, Ministre d’Etat en charge de l’Agriculture, de la Production Animale et de la Pêche, en plus de nombreuses hautes personnalités ougandaises. Le ministre s’est déclaré enchanté par la visite et exprimé sa satisfaction de voir les progrès de la marque en Ouganda et des excellentes performances de son tracteur New Holland. A noter que la visite a été organisée dans le cadre des
Hon. Dr Bright Rwamirama, Ministre d’Etat pour l’Agriculture, la Production Animale et la Pêche. Délégation Ougandaise au Centre d’Excellence pour les matériels de récolte de Zedelgem en Belgique.
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Actu Actu Entreprise
Caravane OCP 2014
Un accompagnement bienvenu des petits agriculteurs Abdelmoumen Guennouni • Une initiative dont les agriculteurs avaient grand besoin • Couvrir toutes les régions et toutes les cultures A ‘’Jakma’’, dans la région de Berrechid, une journée a été organisée par le groupe et la fondation OCP en partenariat avec le ministère de l’agriculture et les principaux distributeurs d’engrais sous le thème ‘’Un partage d’expertises pour une meilleure performance de l’agriculture nationale’’. Dans son allocution d’ouverture, M Houssein El Corno (directeur des ventes OCP) a présenté cette journée organisée au profit des maraichers de la province de ChaouiaOuardigha, dans le cadre de la caravane OCP. Cette dernière, initiée en 2012 dans l’objectif de jouer un rôle capital de vulgarisation des bonnes pratiques agricoles et de sensibilisation des petits agriculteurs à une utilisation raisonnée des engrais, en est aujourd’hui à sa troisième campagne et a parcouru toutes les régions du royaume. Elle s’est arrêtée dans 34 stations et a ciblé les principales productions cultivées au Maroc en attendant de s’étendre aux autres. Ainsi, après les céréales et légumineuses 2012 et 2013, les fruits et 26
légumes 2013 et l’olivier 2013, la Caravane OCP Maraichage de Saison 2014 s’installera successivement dans les zones de la Haute Moulouya (Aghbalou Nserdane), Rabat Gharb Loukkos (Laaoumra), Saiss Meknès (El Hajeb), l’Oriental (Berkane) pour clôturer cette édition dans la région de Doukkala-Abda à El Jadida. Au cours de ce périple elle s’adressera à plus de 2000 exploitants agricoles des zones maraichères nationales avec une attention particulière aux petits d’entre eux.
Nourrir la terre pour nourrir la planète Toutes les études ont montré que la consommation marocaine en engrais ne dépasse pas 900.000 tonnes toutes formules d’engrais confondues alors que les besoins potentiels sont évalués à 2,6 Mt. En outre, la
consommation marocaine est mal adaptée aux besoins des cultures pratiquées en éléments minéraux. C’est dans le but de remédier à ce décalage que dans le cadre de la caravane OCP les organisateurs font appel à des spécialistes marocains (professeurs, chercheurs, agronomes, etc.) pour exposer aux producteurs, dans un langage parlé accessible, les rudiments scientifiques de la fertilisation et de la production agricole. Ces exposés bien illustrés, permettent entre autres, de montrer comment rationaliser l’utilisation des éléments fertilisants contrairement à ce que pensent de nombreux agriculteurs qui en apportent plus qu’il n’en faut pensant maximiser les rendements. L’importance des analyses du sol a été soulignée ainsi que
le recours à la carte de fertilité des sols disponible sur internet (fertimap.ma) permettant à l’agriculteur de déterminer ses besoins en engrais selon sa région, la culture envisagée, etc.
Partenariat OCPdistributeurs d’engrais 14 distributeurs privés opèrent à ce jour sur le marché marocain, mais rien n’empêche l’augmentation de leur nombre. En collaboration avec eux une restructuration de la profession de distribution a été opérée par la mise en place d’un système innovant visant à un meilleur approvisionnement du marché local en engrais adaptés. Il faut rappeler que, avant 2012, l’activité des distributeurs se limitait le plus souvent à la revente sans aucun accompagnement des agriculteurs. Aujourd’hui un ‘’contrat-package’’ a été signé entre le groupe et la fondation OCP d’une par et les distributeurs d’autre par. Un cahier des charges a été élaboré, incluant l’obligation d’accompagner
De gauche à droite Monsieur Houssein El Corno directeur des ventes du groupe OCP et Monsieur Nawfel Roudies, adjoint du directeur Programme de Développement Agricole à la Fondation OCP.
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les agriculteurs, sachant que l’OCP assure une contribution financière dans ce but, en plus ce l’aide octroyée pour réduire le coût des engrais importés. Cette restructuration a permis la création de nombreux emplois par ces distributeurs dont des ingénieurs agronomes et l’OCP pour sa part a aussi recruté des ingénieurs et continue de le faire.
La caravane médicale pour un accès à la santé Une nouveauté a été intégrée cette année à la caravane OCP, en vue de permettre à 3.000 enfants dans les six régions de passage de la caravane, de bénéficier de soins ophtalmologiques et de séances de sensibilisation à l’hygiène bucco dentaire. Cette action s’appuie sur deux partenariats conclus avec les associations «Opération Smile Morocco» pour la sensibilisation buccodentaire, et l’Association Médicale Marocaine de Solidarité (AMMS) pour les
soins en ophtalmologie. Monsieur Houssein El Corno et Monsieur Nawfel Roudies (adjoint du directeur Programme de Développement Agricole à la Fondation OCP) ont indiqué qu’un bilan est en cours de préparation et sera présenté lors du Siam 2014. Cependant on peut d’ores et déjà constater que les ventes d’engrais (livraison OCP) ont augmenté entre 2012 et 2013. De même que des témoignages recueillis auprès de petits agriculteurs révèlent les bénéfices qu’ils ont tirés de ces formations, confirmés par des évaluations de satisfaction (questionsréponses) effectuées à la fin des journées. Cependant, les agriculteurs, tout en saluant l’initiative, déplorent le manque de communication entre les résultats obtenus par les chercheurs et leur travail quotidien, d’où le rôle d’interface de l’OCP pour procéder à ce rapprochement.
La région Chaouia-Ouardigha
La région où se tenait la caravane OCP maraichage 2014 a été présentée par My Hachem Alaoui qui animait la journée, comme l’une des régions les plus fertiles du pays car toutes les cultures et tous les types d’élevages peuvent y réussir. Les caractéristiques, telles qu’exposées par M Safi Yoyssef (DPA Settat) La région compte 1 Mha de superficie agricole exploitable - Principale culture, céréales : 700.000 ha - Maraichage : 20.000 ha : 30% PDT, 24% carottes, 17% oignons, autres - Le rendement moyen dans la région : carottes 45 t/ha, PDT 35, oignons en irrigué 30 et 15 en bour - Arboriculture : oliviers, vigne - Elevage : première région marocaine productrice de viandes rouges, de viandes blanches et de lait - Dispose de 40 Mm3 d’eau mobilisables pour l’irrigation - Le solaire commence à prendre de plus en plus d’importance
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Actu Actu Entreprise
LEMKEN – Agrovision au Maghreb
Le spécialiste allemand du travail du sol, du semis et de la protection phytosanitaire Depuis la construction de la première forge, il y a plus de 230 ans, LEMKEN est devenue un des leaders en Europe avec une gamme complète de matériels de travail du sol, de semis et de protection phytosanitaire. Avec plus de 17.000 outils produits par année, LEMKEN a réalisé un chiffre d’affaires de 363 millions d’euros en 2013 et emploie aujourd’hui plus de 1.100 personnes. Active dans plus de 50 pays, LEMKEN s’intéresse tout particulièrement aux marchés du Maghreb Présente sur le salon SIAM 2014, Méknès pour la deuxième année consécutive, LEMKEN est à la recherche de partenariats pour l’importation de ses produits. L’entreprise allemande LEMKEN
opère depuis son siège principal à Alpen et produit aussi dans deux autres usines en Allemagne. A l’échelle internationale elle a un site de production à Nagpur en Inde et des sites d’assemblage à Detschino en Russie et Qingdao en Chine. Avec 25 filiales partout dans le monde et un réseau de distributeurs dans une cinquantaine de pays, ses outils de travail du sol, de semis et de protection phytosanitaire sont reconnus pour leur qualité de travail et leur durabilité grâce à des décennies d’expérience, de recherche et développement et des moyens de production parmi les plus modernes. Les outils de LEMKEN sont adaptés à toutes les conditions de sol
Cultivateur Kristall
Site de Production et siège principal à Alpen, Allemagne et à tous les tracteurs à partir d’une puissance de 50 CV. Pour les marchés du Maghreb, le fabricant allemand propose des outils légers dont fait partie sa charrue réversible OPAL 090 à deux ou trois socs pour le labour. Elle dispose d’un mécanisme de retournement fiable et des corps de charrue durcis et trempés pour une longue durée de vie. Avec son centre de réglage Optiquick, elle est rapidement ajustée, ce qui la rend facile à tracter et économise du carburant. Le cultivateur compact, Kristall permet un déchaumage efficace avec un minimum de forces de traction grâce à ses socs à ailettes TriMix. Comme tous les outils LEMKEN, le Kristall dispose de diverses options qui le rendent polyvalent et économique. D’autres outils légers adaptés aux tracteurs de petite et moyenne puissance, viendront s’ajouter par la suite.
Charrue réversible OPAL 090
Depuis déjà de nombreuses années, LEMKEN entretient des relations commerciales avec le Maghreb. Au Maroc elle
Première Edition du Workshop sur les Systèmes d’Information : « Systèmes d’Information Agronomiques » Les étudiants de la quatrième année de l’Ecole Nationale de Commerce et Gestion d’Agadir (ENCGA), sous l’encadrement du professeur Rachid OUMLIL, organisent le 08 Mai 2014 la première édition du Workshop en système d’information sous le thème : « les systèmes d’information agronomiques » à l’ENCG d’Agadir. Cette première édition, mettra l’accent sur la nécessité des Systèmes d’Information(SI) au développement du secteur agricole de la région Souss-Massa-Draa. Elle constituera une opportunité pour débattre de l’état des lieux du management des SI agronomiques au regard de la nature des risques émergents. Il montrera aussi la
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place qu’occupent ces SI dans la stratégie nationale : Maroc vert. C’est une occasion propice pour une convergence de vues des universitaires et des responsables SI des entreprises agricoles de la région. Il sera aussi une occasion pour souligner les enjeux informationnels du secteur agricole de la région et présentera la contribution des SI à surmonter ces contraintes.
Le workshop SI permettra:
- aux praticiens de présenter leurs missions et d’expliquer la contribution des SI Agronomiques à l’amélioration de la compétitivité des entreprises agricoles et au développe-
soutient activement le CECAMA, Centre de Conseil Agricole Marocco-allemand, dont le siège est à Sidi Sliman et qui est un projet de collaboration du Ministère de l’agriculture et de la pêche maritime (MAPM) au Maroc et du Ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la protection des consommateurs (BMELV) en Allemagne. Le CECAMA vise à promouvoir et à vulgariser le savoir-faire agricole. En tant que professionnel dans l’agriculture, le CECAMA accompagne les producteurs à réaliser une production avec des meilleurs rendements et une meilleure qualité notamment grâce à du matériel agricole efficace et économique. Au vu de ses expériences, le fabricant allemand a maintenant l’intention de renforcer ses actions par rapport au développement agricole régional et à l’adaptation de ses outils aux besoins locaux. En Algérie et en Tunisie les premières ventes et relations avec des acteurs locaux du monde agricole vont déjà bon train, mais LEMKEN entend encore élargir son réseau de partenaires d’importation et de vente. LEMKEN GmbH &Co. KG www.lemken.com
ment du secteur - aux étudiants de s’ouvrir sur le contexte professionnel - aux chercheurs de s’interroger sur les questions liées aux SI agronomiques.
Jiffy International AS Leader mondial des systèmes de multiplication respectueux de l’environnement JIFFY INTERNATIONAL AS dont le siège est à Kristiansand en Norvège est le leader mondial des systèmes de multiplication respectueux de l’environnement, des substrats et contenants biodégradables destinés à l’horticulture et à la pépinière ainsi que des systèmes pour les cultures hydroponiques. Jiffy invente le premier pot biodégradable en 1954. Ce pot est composé de fibres de tourbe et fibres de bois. Il est 100 % biodégradable. La porosité des fibres permet le passage des racines à travers les parois du pot. La plantation s’effectue avec le pot. En 1956, Jiffy invente la pastille de tourbe Jiffy 7. Cette motte de multiplication est composée principalement de tourbe. Déshydratée et compressée, elle gonfle après arrosage, elle est alors prête à l’emploi. Elle est largement utilisée pour le bouturage et le semis. C’est en 2002 que Jiffy rachète l’entreprise Préforma, leader de la motte collée destinée aussi bien au bouturage qu’au semis. La tenue de la motte est assurée dans ce cas par un liant. C’est une motte « fabriquée sur mesure ». Nous sommes capables de remplir 99% des plateaux qui existent
sur le marché avec plus de 12 mélanges différents. Le choix est fait en fonction des cultures, durées, climats … En 2003, Jiffy ouvre son premier site de production au Sri Lanka destiné à la fabrication de mottes Jiffy 7-C ( 100 % coco ), de growblocks ( cubes coco ) et de growbags ( sacs de culture en fibres de noix de coco ). Jiffy possède aujourd’hui 3 sites de production et contrôle entièrement la fabrication des produits, de la récolte des noix de coco à la vente des produits chez l’utilisateur final. Le savoir- faire a été transféré de nos usines européennes à nos usines aux Sri Lanka. Quelques mots sur la gamme « coco » : • Jiffy 7 C : cette motte 100 % fibres de noix de coco est utilisée pour le bouturage de nombreuses aromatiques, oliviers …La fibre de noix de coco permet de conserver une bonne aération dans des conditions saturées en humidité. • Jiffy 7 coco Hybrid : cette motte est composée de fibres de noix de coco et de tourbe. Elle est utilisée pour le semis de plants maraichers ainsi que le bouturage. La fibre de noix de coco garantit une bonne aération de la motte, évite l’asphyxie racinaire, alors que
la tourbe améliore le pouvoir tampon. De nombreuses tailles existent aujourd’hui et sont présentées soit en vrac ou en plateaux thermoformés. • Growblock : Ce sont des cubes 100% coco. Alternative aux cubes tourbe ou laine de roche, ils assurent un développement optimum du système racinaire grâce à l’aération que procurent les fibres coco. Associés aux pains coco, c’est « l’interface »parfaite : coco sur coco qui évite les pourritures au collet et autre phytophthora . Plusieurs tailles cohabitent : 5 cm par 5 cm, 8 cm par 8 cm et 10 cm par 10 cm. avec ou sans plateaux. • Growbags : il s’agit d’un sac de culture 100% en fibres de noix de coco. Les différentes granulométrie permettent d’adapter ces pains aux types de culture ou aux climats. Etant donné que Jiffy fabrique ses propres sacs, Jiffy veille particulièrement sur les aspects chimiques (lavage et tamponnage des fibres , les sacs sont prêts à l’ emploi, il suffit de les faire gonfler ) ainsi que sur les aspects physiques ( les fibres coco sont compostées afin d’éliminer la partie non stable des fibres ). Une attention particulière est apportée à la résistance du plastique aux UV ainsi qu’à l’homogénéité
des livraisons : la fabrication sur nos 3 sites suit le même processus, contrôlé en interne par notre service qualité et en externe par la norme RHP. Une très large gamme de sacs est actuellement disponible. Les sacs sont utilisées pour les cultures de tomates, poivrons, concombres, melons, aubergines, fraises …. En 2008, jiffy rachète la société TREF spécialisée dans les substrats de culture et de multiplication. Acteur majeur dans le monde de l’horticulture, maraîchage, pépinière, culture de petits fruits. Jiffy offre une gamme large Afin de garantir une qualité irréprochable de ses produits, Jiffy possède ses propres usines en Norvège, Danemark, Hollande, Estonie, Espagne, Suède, Canada, Etats unis, Sri Lanka, japon … Un large réseau d’agences Jiffy ainsi que d’importateurs assurent la distribution de notre gamme dans le monde entier. Ce qui a motivé les personnes qui ont inventé les premiers pots biodégradables et les mottes de multiplication est le développement racinaire et le développement de la plante en général. l’ ADN chez Jiffy reste la recherche d’un enracinement optimum qui est l’ assurance d’un parfait développement de la plante.
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Actu Actu Entreprise
AFEPASA
Leader du marché du soufre
la mise au point d’un soufre à faible taux d‘humidité avec une granulométrie plus efficace pour la prévention de l’oïdium.
Dès la fin du 19ème siècle, Azufres y Fertilizantes Pallarès, S.L. fabrique du soufre agricole avec un moulin de pierre. Aujourd’hui, équipée d’une raffinerie nouvelle génération, la capacité de production de ce fabricant leader du marché est de 40 000 tonnes/an de soufre. Azufres y Fertilizantes Pallarès, S.L. a obtenu les homologations phytosanitaires pour plus de 40 pays et sa force de vente propose un catalogue étendu de produits à base de soufre.
En application, on obtient une plus grande fluidité et une permanence dans les cultures. Utilisé en pulvérisateur, il limite dérives et bourrages, ce qui permet d’ajuster le dosage. Le soufre permet aussi de contrôler
Les produits AFEPASA sont reconnus dans le monde entier et répondent parfaitement aux exigences de l’agriculteur en lui permettant de produire en toute sécurité des aliments sains tout en respectant l’environnement; tous les produits destinés à l’export sont certifiés pour une utilisation en culture biologique selon la législation européenne (CE 834/2007). Le soufre est indispensable à tout agriculteur qui veut obtenir une récolte conforme aux paramètres de qualité exigés par le marché. La société AFEPASA est présente dans tous les pays de climat méditerranéen, de par sa grande
l’oïdium, apparut en 1945 et a démontré son efficacité constante sans générer de résistances. Il possède également un effet acaricide,
expérience de l’agriculture, des conditions ambiantes et des exigences de chaque région. Plus de 120 ans de pratique et d’écoute auprès des agriculteurs ont permis
GAUTIER Semences
Journées techniques tomates Maroc Du 03 au 07 mars 2014, Gautier Semences a organisé, en partenariat avec Agrembal, les Journées Techniques Tomates, dans sa station d’expérimentation basée à Agadir. Plus de 500 producteurs, pépiniéristes, metteurs en marché et industriels de l’agroalimentaire se sont succédés durant toute la semaine, pour venir découvrir la nouvelle gamme Tomates Gautier
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Semences. Une très belle réussite qui vient récompenser l’investissement et le travail
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anti-acariose et erinose. AFEPASA développe de multiples formules pour le contrôle de nombreuses maladies et ravageurs grâce à son département Recherche et Développement. Les produits peuvent être utilisés sur la vigne, les fruits à noyau et à pépins, les cultures maraîchères et les palmiers dattiers. Ils freinent l’acarien Boufaroua du palmier dattier. De plus, le soufre est un élément de base pour la nutrition végétale, il améliore l’assimilation de l’azote et réduit le PH du sol. Pour toute précision complémentaire : www.afepasa.com
des équipes Gautier au Maroc et qui confirme la position de Gautier semences comme acteur incontournable sur le marché marocain.
Visite des plantations dans la serre, pour découvrir les fruits en condition de culture et discuter technique. Au total, près de 500 visiteurs ont participé à ces Journées Techniques Tomates.
BASF AP Maghreb Lancement du Regalis™ en Tunisie
Tout comme le Maroc et l’Algérie, la Tunisie connaît un grave problème phytosanitaire menaçant les vergers de pommiers et de poiriers : le feu bactérien. Répondant à l’appel des professionnels tunisiens, BASF représentée par M. Mohamed Abdelhafidh responsable AP Tunisie, et Agriprotec, représentée par son directeur général, M. Riadh Gabsi, ont organisé une journée technique pour le lancement de la solution BASF : Regalis™, et ce le 11 mars 2014, à l’hôtel Acropole de Tunis. En effet, le Regalis™, intégré dans un programme de protection, permet de lutter efficacement contre le feu bactérien en plus de son action extraordinaire sur la régulation de la croissance qui pose beaucoup de problèmes aux agriculteurs vu que le développement et la croissance des arbres sont exceptionnels dans nos conditions.
Cette journée a connu une très grande participation des agriculteurs, des revendeurs et des officiels, qui ont apprécié les interventions de M. Mokhtar Dridi (chercheur à l’INRAT) et Yves Baranco (consultant et spécialiste en arboriculture) sur le feu bactérien, de même qu’une présentation de la solution BASF par M. Hachemi Bouabcha, de BASF Algérie
en collaboration avec Hocine Aziri (Consultant Djezagri). L’assistance a montré un intérêt particulier à cette solution avec des questions techniques pertinentes. Sans oublier l’intérêt particulier
montré par toute l’équipe d’Agriprotec et à leur tête, Atef Chourou, directeur commercial, à cette nouvelle solution venant enrichir leur gamme de solutions pour la protection des cultures.
place est celle de la brebis du Moyen Atlas : le Timahdite. Un nouveau concept avec une variété de fromage de brebis à la texture unique et au gout exquis. La stratégie de développement du Domaine se base sur un renforcement des pôles d’activités qui y développés y compris la transformation fromagère ainsi que sur la transmission et du partage de savoir faire. C’est un choix issu d’une double volonté : celle de participer à la préservation
de l’environnement et celui de proposer des produits du terroir purement organiques et naturels.
Domaine de la Pommeraie
Dégustation & Plaisir Communiqué de presse Le Domaine de la Pommeraie a organisé un événement de dégustation sous le thème « Dégustation & Plaisir » le Samedi 22 Mars 2014, avec la présence de plusieurs personnalités importantes dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie. L’événement s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement élaborée par le Domaine de la Pommeraie pour faire valoir la production de la ferme en matière de fromage de chèvres fermières. L’objectif aussi a été de promouvoir la région de Fès-Boulemane en ce qui concerne l’agrotourisme et de
révéler la grande richesse de Moyen Atlas et la diversité de son offre touristique. L’événement a été très favorablement accueilli par les acteurs du tourisme présents et par les autorités qui y ont vu une opportunité de multiplier ce genre d’activités et de promouvoir un tourisme durable et responsable. Le Domaine de la Pommeraie produit à une échelle humaine et mesurée plusieurs variétés de fromages de chèvres fermières. Les fromages sont fabriqués au cœur de la ferme d’une façon artisanale et ancestrale. Une nouvelle addition vient de prendre
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Potato Morocco 2014 Variétés, techniques culturales et post-récolte La ville d’El jadida, capitale des Doukkala, a vu l’organisation par Green Smile, cabinet de consulting en Agriculture et agri-business, d’une rencontre internationale professionnelle dédiée à la pomme de terre et aux problèmes auxquels elle est confrontée depuis de nombreuses années. Cette manifestation, tenue le 20 mars dernier, est une première du genre au Maroc, avec la présence de 200 professionnels de toutes les régions du pays et a enregistré la participants d’exposants du Maroc, d’Allemagne, de Belgique, de France et de Suisse.
A
près l’ouverture par M. Zahidi Mohamed, cofondateur de Green Smile, plusieurs intervenants des différents organismes soutenant cette journée ont pris la parole. Ainsi, M. Lahousine Adardour, Président de la Fifel (Fédération interprofessionnelle de pro-
duction et d’exportation des fruits et légumes), a souligné l’Importance des activités scientifiques pour le développement du secteur et l’intérêt de l’organisation de pareilles manifestations destinées aux professionnels du secteur. Ce dernier, à l’instar d’autres filières (tomate, …) souffre de l’ab-
De droite à gauche, messieurs : Tarik Laoufir (ONSSA), Ahmed Mouflih (FIFEL), Zine El Alami (EACCE), Hassan Achbani (INRA), Christian Ducatillon (directeur ferme expérimentale du CARAH), Hans Kaack (chef de projet CECAMA) et Bernard Quéré (France Obtention).
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sence de semences mettant en cause la sécurité de l’approvisionnement de la production nationale, a-t-il ajouté insistant sur le rôle de la recherche scientifique pour garantir la continuité et la production de semences. M. Guemimi de l’Ormvad pour sa part, s’est basé sur le fait que la PDT est le légume le plus consommé dans notre pays pour insister sur la nécessité d’organiser la filière par l’amélioration et la valorisation de la production. Sachant l’importance de la PDT pour la région puisqu’elle couvre 4.100-4.200 ha, de nombreuses actions sont prévues par le plan régional dont l’amélioration des infrastructures de la région (irrigation), agrégation, etc. M. Guemimi a terminé en espérant l’organisation d’autres rencontres similaires pour soutenir les producteurs. Abordant l’export de la pomme de terre marocaine, M. Zine El Alami, directeur technique à l’Eacce, a rappelé qu’au cours des années 89-90 elle représentait le tiers des exportations de fruits et légumes alors qu’aujourd’hui elle n’atteint même pas 1%. Ainsi, sur les 12-14 Mt dans le monde, le Maroc n’en exporte que10.000 t environ. M. El Alami a présenté les interventions de l’Eacce qui concernent notamment l’aspect technique (contrôle), puisque l’établissement dispose de laboratoires dans toutes les régions qu’il peut mettre à la disposition de la profession. Son deuxième axe d’intervention est commercial puisque l’Eacce s’occupe de coordonner les exportations sur les marchés extérieurs pour un meilleur résultat en coordination avec les professionnels Par ailleurs, intervenant au nom de la région orientale du royaume en raison de ses nombreuses casquettes (dont celle d’agrégateur), M. Haddadi (producteur de Berkane) a rappelé qu’il a obtenu le prix de la meilleure production en 1995 avec 75 t/ha. Il a annoncé que, dans la région, on atteint aujourd’hui 6.000 ha avec 170-180.000 t alors qu’en 1984 cette superficie ne dépassait pas 1.000 ha. Il regrette le manque d’encouragement aux expor-
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Potato Morocco 2014
De gauche à droite, messieurs : Zahidi Mohamed, cofondateur de Green Smile, Lahoucine Aderdour, Pt FIFEL, Hans Kaack, CECAMA et Christian Ducatillon, CARAH
tations pour alléger la pression sur le marché local, vu que les importateurs inondent le marché de semences sans que personne ne se soucie de ce que va devenir la production. Il a signalé par ailleurs que la production de la campagne précédente est encore dans les frigos depuis le mois de juin (avec les frais que ça engendre) et qu’une partie de la production est jetée, ne trouvant pas d’acheteurs.
Le secteur de la pomme de terre au Maroc Problématique Comment améliorer la productivité, la qualité et les exportations de PDT du Maroc ? Principal légume consommé au Maroc la pomme de terre est avec la tomate, un produit essentiel du marché des fruits et légumes. Le Maroc produit annuellement plus de 1,4 Mt
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destinées essentiellement au marché local. Les exportations de PDT n’ont cessé de baisser depuis une dizaine d’années et oscillent autour de 10 à 30.000 t. Elles sont aujourd’hui marginales alors qu’elles furent importantes durant les années 80 et 90 et dépassaient fréquemment les 100.000 t. Les importations quant à elles, n’ont cessé de croitre : 40-60.000 t selon les années. Si l’introduction de l’irrigation localisée a permis une amélioration de la productivité, les autres techniques culturales n’ont pas connu d’amélioration notable depuis les années 70. Au Maroc, des variétés vielles de plus de 40 ans sont encore largement cultivées. Elles ne répondent plus aux exigences des marchés de l’export et participent au déclin de celui-ci. Le producteur doit satisfaire les exigences qualitatives du marché de la consommation et opter pour des variétés reconnues pour leur haute qualité. La baisse de l’activité exportatrice a entrainé un retard dans l’adoption des bonnes pratiques agricoles et des démarches qualité aujourd’hui presque généralisées dans les autres filières légumières d’exportation. D’importants progrès restent à faire dans le post récolte en matière de conditionnement et de conservation. Ce sont l) les conditions nécessaires à la reprise des exportations de la pomme de terre primeur du Maroc, naguère réputée pour sa qualité. Dans le domaine de la transformation industrielle, il devient urgent d’orienter les professionnels vers l’adoption de variétés adaptées à l’industrie pour ne pas dépendre de pays concurrents.
Exportations de pomme de terre : les raisons d’un déclin
Jusqu’au milieu des années 90, la pomme de terre fut avec la tomate et le haricot vert, une des grandes filières de la production et de l’exportation de primeurs. Pourtant c’est aujourd’hui le seul produit de toute la gamme à avoir manqué l’envolée à l’exportation et dont le fer de lance reste la tomate. Cette régression a irrémédiablement placé ce légume au rang des produits marginaux à l’export. Les causes de ce recul peuvent être déclinées comme suit :
La concurrence Il s’agit particulièrement de l’Egypte et d’Israël qui ont pour chacun des avantages comparatifs par rapport au Maroc : à titre d’exemple l’Egypte dispose de possibilités en terres et en eau qui font défaut à notre pays, de même Israël a pu entamer une mécanisation poussée de cette culture contrairement au Maroc où la culture reste tributaire d’une main d’œuvre qui pèse lourd sur le prix de revient final. La concurrence est aussi espagnole dont les tonnages exportés sur l’Europe dépassent les 200.000 t, mais là les raisons sont similaires à Israël avec l’avantage de proximité des marchés et d’appartenance à l’espace européen. En fin la concurrence française elle-même car la filière a connu des progrès notables en matière de conservation de pomme de terre locale de saison qui peuvent de ce fait être commercialisées toute l’année avec une qualité semblable à notre pomme de terre primeur.
L’eau et les sols Les régions traditionnelles d’exportation de pomme de terre primeur ont toujours été à proximité de Casablanca (Soualem, Dar Bouazza, et dans une moindre mesure Chtouka et Skhirat). Toutes ces zones ont connu des problèmes de surexploitation de la nappe phréatique, une urbanisation rapide et avec la sécheresse un manque de pluie qui était la principale source d’irrigation. Certes, quelques producteurs continuent encore à exporter à partir de ces zones mais ‘âge d’or de ces terroirs traditionnellement exportateurs de pomme de terre, semble révolu.
L’innovation commerciale L’origine Maroc en pomme de terre est restée prisonnière des systèmes d’emballage et de conditionnement avec des stations vétustes ayant raté la grande révolution des démarches qualité et par conséquent peu en mesure d’innover sur le plkan du conditionnement, du marketing pour garder un marché très exigeant et
concurrentiel. L’export en sac de jute de 15 kg ou en big bag n’est pas pour valoriser notre pomme de terrer primeur.
La logistique Par le passé, le tonnage de tomate exporté l’était par voie maritime et provenait surtout de kla région nord. Tomate et pomme de terre étaient chargées aux mêmes époques avec un impact positif sur le coût du
transport.
La technicité La pomme de terre primeur n’a pas bénéficié de l’apport en know-how équivalent à celui de la tomate et autres produits comme le haricot vert, la fraise, le poivron. Pour diverses raisons les promoteurs ont délaissé une filière difficile et dont la rentabilité à court et moyen terme n’est pas certaine.
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Les différentes interventions ont donné lieu d’importants échanges d’opinions et d’expériences.
De gauche à droite : Siham Zahidi, DG green Smile Rachid Tahzima, phytopathologiste expert en pomme de terre.
Les avancées en mécanisation en techniques de fertigation ont été très tardives et peu généralisées. Le redressement de nos exportations de pomme de terre a besoin d’un plan d’action spécifique à l’instar de ce qui a été réalisé pour d’autres filières d’exportation afin de pouvoir au moins récupérer nos marchés traditionnels car n’oublions pas que la Maroc ne réalise même pas 30% de ce que l’UE lui a concédé.
Production nationale de semences certifiées
Le Maroc doit parvenir à une large autonomie en matière de production des semences et réduire sa dépendance de l’étranger dans ce domaine. Jusqu’à présent la production locale de semences certifiée est restée négligeable, eu égard aux besoins du marché. Les producteurs préfèrent avoir recours aux semences importées car offrant une garantie de productivité. Pourtant le Maroc dispose de potentialités non négligeables pour produire un tonnage suffisant et parvenir à une certaine autonomie en matière de semences de pomme de terre. Pour cela, l’effort consiste à : - sélectionner des zones géographiques dont les conditions climatiques (froid, neige) créent un vide sanitaire permettant une culture sans grand risque d’insectes (pucerons) vecteurs de viroses. Il s’agit des zones de montagne offrant des disponibilités en terres, eau et en ressources hu-
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maines d’un certain niveau. - travailler à la mise en place d’une politique contractuelle incitative en vue de promouvoir une profession de producteurs multiplicateurs de semences de pomme de terre à l’instar de ce qui se pratique pour les céréales - réussir la multiplication de semences par la technique des vitro-plants et ce pour les variétés tombées dans le domaine public et encore très cultivées dans notre pays (désirée, spunta, …). Les tentatives de production de semences à partir de cette technique n’ont pas reçu suffisamment d’accompagnement des pouvoirs publics pour leur permettre de dépasser certaines contraintes inhérentes à la phase de démarrage. Si ces entreprises réussissent, on aura franchi un grand pas dans la sécurisation de nos besoins en semences de pomme de terre. Ce sont là les grandes lignes de ce que pourrait être une politique nationale de production de semences de pomme de terre. Le Maroc gagnerait à mettre en place une telle politique ne serait-ce que pour réduire la lourde facture payée en devises fortes pour importer plus de 40.000 t de semences de pomme de terre.
Perspectives
Le secteur de la pomme de terre fait figure de parent pauvre du secteur agricole et na que peu bénéficié de mesures d’encouragement pour sa mise à niveau en tant que secteur primordial pour l’économie du monde rural. Essentiellement le fait de petits et moyens producteurs, il n’a pas pu développer des actions de lobbying pour défendre ses intérêts. Pourtant, c’est un secteur d’avenir appelé à connaître de grands changements. Il est urgent de prendre les mesures suivantes : - Organiser la profession - Lancer une production nationale conséquente de plants certifiés afin d’améliorer les performances du secteur - Créer une filière pomme de terre à l’instar des autres grandes spéculations - Relancer l’export sur l’Europe mais
aussi sur les marchés émergents d’Afrique
Programme scientifique Les interventions se sont poursuivies par des conférenciers nationaux et étrangers sur différents aspects relatifs aux techniques de production, post-récolte et commercialisation. Nous signalons à nos lecteurs intéressés que nous reviendrons ultérieurement et en détail sur ces interventions, vu leur indéniable intérêt :
Techniques culturales pour plus de productivité - Variétés de Pomme de Terre, quel choix ? (ONSSA – Maroc) - Les ennemis de la culture de pomme de terre (El Hassan ACHBANI - INRA Maroc) - Un système d’avertissement pour contrôler le mildiou - cas : Belgique & Chine (Christian DUCATILLON - CARAH - Belgique) -Techniques culturales et mécanisation
Post-récolte et commercialisation - La conservation, un point critique pour la filière (Brice DUPUIS - Institut des sciences en production végétale IPV - Suisse) - Le marketing pour une meilleure valorisation du produit PDT (Gérard SEMELIN - Directeur coopérative Noirmoutier - France)
Enjeux futurs - Pathogènes de la Pomme de Terre - Aspects Epidémiologiques pour la Certification et les Systèmes de Production (Rachid TAHZIMA - Expert Phytopathologiste & Biologiste Moléculaire - Belgique) - La production de plants et perspectives qualitatives (Bernard QUERE – France Obtention – France) -La filière industrielle : quelles évolutions ? - La relance des exportations (Mohammed ZAHIDI – ASPEM – Maroc)
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Tomate
T mate Campagne 2013-2014 Hind ELOUAFI
En dépit du fait que les conditions climatiques aient eu un effet négatif sur la production potentielle, la qualité de la tomate pour la campagne 2013/2014 est jugée bonne par les professionnels par rapport à celle de 2012/2013. En effet, la campagne a connu un démarrage difficile avec les vagues de chaleur de l’été ce qui s’est traduit par une baisse du potentiel de
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production. La production a ainsi chuté de 20 à 30% en début de la campagne à cause du chergui du mois d’aout qui a entraîné la mauvaise nouaison des premiers bouquets (2 bouquets floraux mal noués/ plant, soit une perte de 4 à 5 T/Ha). Mais les producteurs comptent sur la production des mois de mars et avril pour rattraper ce manque.
Le trio gagnant
Chez Agrosem, nos variétés combinent calibre et rendement
SANTAWEST F1
L’alliance du Goût et de la Productivité Tomate cerise allongée indéterminée pour cultures longues et récolte en vrac. Variété productive, tolérante au froid, avec une bonne capacité de nouaison. Fruits de couleur rouge attractive avec un taux de brix élevé et une bonne aptitude à la conservation. HR Fol:0,1 IR TYLCV
KAWTAR F1
La combinaison réussie des résistances TYLCV et Cladosporiose Tomate ronde à croissance indéterminée pour le marché de frais. Variété vigoureuse à entrenœuds courts. Fruits très fermes avec une excellente conservation après récolte. Fruits de calibre moyen (57-77 mm). HR ToMV:0-2/Ff:A-E/Fol:0,1/Va:0/Vd:0 IR TYLCV/Ma/Mi/Mj
SV7841TH F1
La performance en période froide
Fruit de calibre uniforme pendant tout le cycle Excellente conservation adaptée à une logistique longue
Tomate ronde à croissance indéterminée pour le marché de frais. Hybride à haut potentiel de rendement et une bonne proportion de calibres 1 et 2 comparativement au témoin du marché. Très bonne aptitude à la nouaison et au remplissage des fruits en hiver. Adaptée à une logistique longue Bonne adaptation au greffage sur Beaufort et Maxifort. HR ToMV:0-2/TSWV/Fol:0,1/For/Va:0/Vd:0 IR TYLCV/Ma/Mi/Mj
Distribué par : 42 Rue D’Anizy 20310 Casablanca - Maroc Tél. : + 212 522 24 24 11 Fax : + 212 522 24 24 13 E-mail : agrosem@agrosem.ma Agriculture du Maghreb N° 74 Mars 2014
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Tomate xième rang des maladies fongiques les plus problématiques. • Enfin, le Mildiou, a engendré dans certains cas des ravages remarquables, en particulier sur les productions conduites en Bio. • Pour la mouche blanche et Tuta absoluta, les attaques ont été en général bien maîtrisées.
A cause du mauvais climat qui a caractérisé le démarrage de la campagne, certains producteurs ont du remplacer complètement leurs parcelles, alors que d’autres ont jugé plus sage de planter tardivement vers septembre-début octobre, ce qui a entraîné un retard de production et une perte de précocité. A noter aussi qu’en début du cycle, des attaques importantes d’acariose bronzée ont 40
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été observées. En début d’hiver, les producteurs ont dû faire face à d’autres attaques : • Le botrytis dans différentes zones surtout en cas d’excès de vigueur accompagné d’une mauvaise aération. Certains producteurs déplorent aussi la sensibilité de certaines variétés vis-à-vis de ce champignon, explique M. Omar Ben Baadi de Monsanto, région sud. • la cladosporiose vient au deu-
Dans la région nord, le plus grand problème rencontré cette année est la forte sévérité d’attaque du TYLCV aussi bien en plein champ que sous tunnels. En effet, pour le Plein champ, les plantations tardives (à partir de Mai) ont subi de fortes attaques du TYLCV comparée aux saisons passées et cela malgré le recours à des variétés tolérantes à ce Virus, explique M. Youssef Babouih de Monsanto région Nord. L’alternance des produits phytosanitaires a pu dans certains cas contenir le problème. Par contre, les plantations effectuées dans les zones côtières (Oualidia par exemple) ont connu de fortes attaques des maladies cryptogamiques, Oïdium et Alternaria notamment, suite aux forts taux d’humidités enregistrées pendant les mois d’Avril et Mai. Sous petits tunnels (DELTA 9) à la zone de Itnin Chtouka : les plantations précoces du mois de Juillet ont été sévèrement touchées par le TYLCV, induisant dans certains cas des arrachages de serres entières. Les attaques ont été observées aussi bien au niveau des variétés sensibles que tolérantes, a fortiori chez les producteurs n’utilisant pas le filet insect-proof.
Commercialisation
Malgré les problèmes inhérents aux chaleurs qui ont marqué le début de la production, la tomate marocaine était bien au rendez-vous en Europe dès les premières semaines de la campagne. Cependant elle a dû
ADANA F1
Tomate Ronde Calibre 2 pour l’export Nouvelle variété de tomate ronde calibre 2 tolérante au TYLCV. Son point fort réside dans sa couleur brillante, sa fermeté de fruits et surtout sa bonne conservation durant le transport (Long Shelf Life). • Tomate hybride à croissance indéterminée • Plante vigoureuse • Entre-nœuds courts • Variété précoce avec un rendement élevé • HR:ToMV,Vd,Va,F0-1 • IR: Ma,Mi,Mj, TYLCV.
IR TYLCV
Distributeur exclusif au Maroc 42, rue d’Anizy 20310 - Casablanca Tél : 05 22 24 24 11- Fax : 05 22 24 24 13 E-mail : agrosem@agrosem-maroc.com Site web : www.agrosem.ma
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Tomate 254 617 tonnes contre 233 060 tonnes à la même date lors de la campagne précédente. Fait important cette année : afin d’éviter la saturation des marchés et chute des prix des ententes sur la répartition des quotas ont été organisées entre professionnels sous le contrôle
Agadir
faire sa place face à une offre encore pléthorique en raison des productions tardives de toutes les origines. La conjoncture commerciale était de ce fait très difficile au début de la campagne avec des cours plus bas, ne dépassant pas 0,5 euro le kg exporté, pendant les mois d’octobre, novembre et même jusqu’au 15 décembre. Le prix moyen producteur était de 1,80 à 2 dh/Kg, même le coût de revient d’un kg de tomate n’était pas encore payé, et les producteurs étaient inquiets, explique M. Housni de Casem. A tel point que le marché local a été bien
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meilleur que l’export sur certaines périodes avec des prix plus intéressants. Ce n’est qu’à partir du 15 décembre que les prix se sont redressés, ce qui a remonté le moral des producteurs et exportateurs marocains, d’autant plus que cette embellie s’est maintenue pendant les mois de janvier, février et mars. A noter que malgré la crise économique dans les principaux marchés comme l’UE, le Maroc a pu réaliser une bonne performance avec une croissance de 9% des exportations de tomates au 12 février 2014, soit
Déclin de la tomate primeur de plein champ La tomate de plein champ a aussi connu une vague de déplacement de la production du Nord vers le Sud au cours des années 1960. En effet, certains producteurs des régions de Dar Bouazza, Oualidia, etc. ont été attirés par les avantages qu’offrait le Souss Massa, mais après une dizaine d’années (milieu des années 1970) ils ont déchanté et repris la production dans leur zone d’origine en raison du lancement de la production sous abris et des problèmes de qualité rencontrés (tomate creuse, manque de fermeté, …). Par ailleurs et avec le développement des tomates sous abris serres qui couvrent tout le cycle d’exportation et même une grande partie des besoins du marché local la tomate de plein champ a commencé progressivement à être abandonnée. D’autant plus que la lutte contre certains fléaux comme la mineuse, la mouche blanche et le Tylcv (maitrisés sous abris) s’avère très difficile en plein champ. Aujourd’hui, les cultures de plein champ ont quasiment disparu de la région d’Agadir. Ailleurs, la tomate produite en plein champ (déterminée ou indéterminée) est destinée au marché local.
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Tomate Moyen-Orient. A ce sujet, une étude est en cours pour définir notamment le calendrier d’expédition vers ce marché. D’après les professionnels, les marchés d’Europe du Nord sont demandeurs, la Russie reste une des destinations importantes même si cette année il y a de nombreux problèmes de règlement et de stabilité politique.
Recherche et encadrement
de l’EACCE. De même que, pour la première fois ont été mises en place des commissions maroco-espagnoles de haut niveau (présence des ministres) pour coordonner les exportations des deux pays. 4 réunions annuelles sont ainsi prévues. Les exportations montrent que le marché n’évolue pas trop, essentiellement sur le plan des prix. Cependant, grâce à l’amélioration des conditions de production les meilleurs producteurs sont ceux qui profitent le plus des exportations en raison d’un meilleur rendement et une meilleure qualité qui augmentent leurs tonnages exportés. Par ailleurs, les expéditions effectuées sur des marchés lointains comme la Russie ont été très concluantes, que ce soit en termes de conservation, de présentation, de calibre, de fermeté, etc. Nouvelles ouvertures sur d’autres marchés Le secteur dans toute sa composante veut maintenir le rythme malgré les contraintes du secteur. Il y va des accords dans le cadre du contingentement mais aussi du développement de la filière à tra44
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vers de nouvelles niches et de nouveaux marchés. A ce sujet, les pays voisins du continent africain sont des marchés à prendre. Au départ d’Inezgane dans le Souss, chaque semaine de gros volumes sont expédiés par camions vers ces places par des grossistes. Pour développer cette niche, il faut cependant mettre en place des mesures d’accompagnement pour le risque-pays, mais aussi développer la logistique nécessaire. Les exportateurs ciblent aussi le
Italie : Congrès mondial de la tomate d’industrie
Le prochain Congrès mondial de la tomate d’industrie aura lieu du 8 au 11 juin à Sirmione Lac de Garde en Italie. Il est organisé par l’Amitom (Association méditerranéenne internationale de la tomate) et le Conseil mondial de la tomate transformée. Un tour post-congrès sera organisé du 11 au 13 juin en Emilie-Romagne (Italie du Nord).
Au cours des 35 dernières années, le Maroc a connu une évolution considérable au niveau des techniques de production maraichère et principalement des cultures sous serres, dont la tomate en premier lieu. Aujourd’hui, et tous les professionnels sont unanimes, la conduite de la tomate primeur nécessite une très grande technicité à tous les niveaux à savoir : choix variétal, choix des installations et équipements, conduite des irrigations, fertilisation et protection phytosanitaire, sans oublier la gestion des ressources humaines, etc. Cependant, aujourd’hui, le niveau technique de la production de tomate sous abris commence à atteindre sa vitesse de croisière et les possibilités d’améliorer la production en quantité et qualité commencent à manquer. Ceci pousse les agriculteurs à chercher des nouveautés pour améliorer encore plus un processus de production qui a déjà atteint un niveau de technicité très avancé. Cependant, et de l’avis général, la recherche et l’encadrement dans la filière sont largement insuffisants sinon inexistants. Pour pallier cette faille, certains producteurs procèdent eux même à des essais sur leurs exploitations sur certains aspects de la conduite de la culture. Ils profitent donc de la bonne communication entre producteurs (de niveau technique élevé) et se transmettent entre eux les remarques et ob-
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Photo YUKSEL TOHUM
Tomate
servations lors de rencontres, entre autres, dans des cafés bien connus dans lesquels ils se rencontrent quasi quotidiennement. Ainsi, les bons résultats obtenus chez eux se diffusent facilement (rapidement). Certains producteurs ne lé-
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sinent pas sur les moyens et font appel aux nouvelles techniques de conduite pour les différentes opérations : aération, irrigation, injection d’engrais et produits de traitement, … A titre d’exemple on peut citer : - Gestion de l’aération des abris
serres par programmateurs, en se basant sur des appareils de mesure (rayonnement global, thermomètres, hygromètres … reliés à l’ordinateur) installés à l’intérieur des serres et à l’extérieur (anémomètre pour fermeture des ouvrants en cas de vents violents) - Gestion de l’irrigation grâce à des appareils de mesure (tensiomètres, …) permettant de mesurer avec précision l’état des différents paramètres - Paramétrage des irrigations selon le climat et les besoins de la plante. On arrive à un meilleur contrôle de la plante. Avec 2-12 arrosages de 3-6 mn par jour on aboutit à une meilleure homogénéité suite à une croissance et une bonne vigueur - Conduite de la fertigation : sur la base d’une connaissance précise des besoins de la culture en différents types d’engrais. Utilisation de l’ordinateur
en cas de circuit fermé avec récupération de solution fertilisante, recalcul de sa composition et apport des corrections nécessaires pour la réinjecter dans le circuit d’irrigation - La conduite de la culture est facilitée puisqu’elle se fait à partir d’un bureau permettant au responsable de gérer l’ensemble de l’exploitation équipée, unité par unité et sans se déplacer. Avis de M. Chaouki Abdelfettah, Monsanto La pratique de l’hors-sol semble la plus importante évolution envisageable au Maroc en termes de techniques culturales ces dernières années et celle avec le potentiel d’amélioration de la production le plus important. Au début, cette technique était handicapée par son coût et par la difficulté de choisir entre les nombreux substrats (laine de roche, fibre de coco,
sable, …) avec leurs avantages et inconvénients respectifs. Actuellement, le hors sol devient de plus en plus intéressant techniquement (meilleure connaissance des substrats, …) et économiquement (rapide retour sur investissement) mais souffre encore du manque de
maitrise de la conduite de la tomate sous cette technique nouvelle pour un grand nombre de producteurs. A signaler que le hors sol, bien maitrisé, apporte de nombreux avantages sur le plan de la production comme l’homogénéité des fruits, leur qualité, écono-
Découverte d’un gène majeur Des chercheurs de l’université de l’Ohio (Etats-Unis), de l’Inra et de l’université de Valence viennent de rendre publique la découverte d’un gène majeur du développement de la tomate. Ce gène (SIKLUH), connu des chercheurs sur d’autres espèces de fruits, a été identifié et caractérisé chez la tomate (Solanum lycopersicum). Les expériences menées montrent qu’une inactivation de celui-ci induit le développement de fruits de petite taille et une maturation précoce. Le gène découvert contrôle donc la taille du fruit et permet de retarder son murissement. Ces résultats ouvrent des perspectives pour l’amélioration de la culture de la tomate, du piment et de l’aubergine, tous trois faisant partie de la famille des solanacées.
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Tomate mie d’eau et d’engrais, moins d’écarts, rallongement de la période de production, … Déjà très bien implantées dans des exploitations spécialisées en tomate cerise, cette technique revêt également un intérêt grandissant pour la ronde, a fortiori, avec une lutte contre les nématodes devenue de plus en plus difficile (restrictions au niveau des produits utilisables). Par ailleurs, le recours à l’IPM
(Lutte intégrée) devient presque généralisée ce qui augure d’un avenir meilleur pour le consommateur et l’environnement, et témoigne également du professionnalisme des producteurs et exportateurs marocains. Pour la tomate de plein champ, la tomate déterminée cède le terrain aux variétés à croissance indéterminées, ayant une meilleure qualité de fruit, un rendement plus élevé et un
La force insecticide contre Tuta absoluta, les noctuelles, la mineuse des agrumes, la sésamie et le carpocapse
cycle plus étalé, à même de réduire le risque lié au niveau des prix sur le marché local. Le consommateur préfère de plus en plus les variétés à calibre moyen aux dépens des variétés à gros calibre. La fermeté et la couleur restent aussi les deux principaux critères de choix.
Profil variétal
Coragen : Suspension concentrée contenant 200g/l Chlorantraniliprole Appartient au groupe IRAC 28
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La production marocaine de tomate ronde a fait sa place sur les marchés internationaux, mais l’évolution de ces derniers impose au Maroc de diversifier encore plus sa production pour se positionner sur le créneau de la segmentation et de l’élargissement du calendrier des exportations. Ainsi, confirme M. Housni, on constate depuis 5 ans le plafonnement (stagnation) des superficies de tomate sous abris entre 5000 et 5600 ha, mais la production évolue essentiellement du point de vue de la diversification.
La tendance se confirme cette année puisque, malgré l’arrêt de certaines entreprises agricoles en difficultés, la surface totale consacrée à la tomate avoisine 5600 Ha, soit pra-
Tomate turque
Importation sans analyse de pesticide L’exportation des tomates turques dans les pays de l’Union européenne n’est plus soumise à l’analyse de pesticides de 10% des quantités exportées à partir du 1er octobre 2013. C’était une des conditions sine qua non depuis le 25 janvier 2010 pour les exportations turques de tomates, poivrons, courgettes et poires. La décision de l’Union Européenne d’annuler cette condition pour les tomates importées de Turquie permettra aux expor-
tiquement la même chose que la campagne précédente. Ceci en raison des extensions réalisées par des agriculteurs qui ont repris des serres délaissées par leurs confrères.
tateurs turcs de réaliser une économie de temps et d’argent importante. Selon le Président du Conseil de Direction de l’Union des Exportateurs de Fruits et Légumes d’Antalya, ceci est une belle victoire pour les tomates turques, dont l’innocuité est reconnue et devrait se traduire par une augmentation dans l’exportation des tomates vers les pays européens. Un tiers des 600 000 tonnes de tomates turques est exporté dans des pays de l’Union Européenne.
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Tomate La tomate ronde se taille toujours la part du lion (3400 Ha), suivie de la tomate grappe (655 Ha) qui a connu une légère progression car elle est récoltée en grappe et en tomate individuelle calibre 3 en conventionnel. Viennent ensuite la tomate cerise (550 Ha) et la tomate cocktail (536 Ha), puis la tomate type santa (plum) (460 Ha). Concernant le profile variétal, cette année le choix des producteurs s’est porté sur : - ronde résistante au TYLCV : dominée par les trois variétés de Gautier (Pristyla, Retyna et Brentyla) suivie de Twarga de Syngenta. - ronde normale : dominée par la variété Calvi de Gautier suivie de Gabriela de HI-TECH Seeds. - La grappe est toujours dominée par la variété Pitenza d’Enza Zaden. Par rapport à l’an dernier, sa surface a augmenté du fait qu’elle est à double fin :
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grappe et individuelle calibre 3. - Tomate cocktail : une légère progression de ce type cette année, dominé par Genio de Clause suivie de Shiren de HI TECH Seeds. - Tomate cerise : dominée par Catalina de Semapro. - Type Santa (plum) : la surface est stable. Il existe plusieurs variétés, dominées par Vitorino d’Enza Zaden, suivie de Ministar de Sakata Seeds et Luci plus de Hi Tech Seeds et Angelle de Syngenta qui prend de plus en plus d’importance. - Le type cencara (kiwate) est en voie de disparition. - d’autres spécialités, destinées à des marchés de niche, ont commencé à prendre de l’importance (39 Ha) comme la beef tomate Vitellio de Syngenta…. Concernant les porte-greffes, les producteurs recherchent de nouveaux plus costaux et
Evolution des exigences té, résistance aux maladies et aux stress, …). Dans ce sens, les atvariétales Côté producteur, la demande s’oriente vers des variétés plus performantes (rendement, quali-
La tomate craint le froid
plus résistants aux nématodes. Il y a une dégénérescence des anciens porte-greffes. Les portes greffes dominants cette année sont : Emperador de Rijk Zwaan, Superpro F1 de Vilmorin et Arazi de Syngenta.
Comment retrouver le goût de nos tomates ? Et si le mode de conservation jouait un rôle ? Une étude menée par l’unité Sécurité et qualité des produits d’origine végétale de l’Inra PACA à Avignon apporte des solutions simples pour garder tout leur goût aux tomates achetées. Les chercheurs ont montré qu’une conservation au froid à 4 °C induit une perte importante - jusqu’aux 2/3 - des composés volatils qui contribuent au goût en bouche de la tomate. Alors qu’à température ambiante, soit 20 °C, ces mêmes
tentes des producteurs sont différentes selon les marchés auxquels ils destinent leur production.
composés se développent. Il est même possible de restaurer ces arômes si l’on a fait passer un court séjour au réfrigérateur à ses tomates (moins d’une semaine) en les replaçant à température ambiante 24 h avant consommation. De manière générale, le mode de conservation n’a pas beau coup d’impact sur les propriétés physico-chimiques de la tomate. Mais les composés volatils qu’elle contient et qui contribuent à la perception sensorielle en bouche sont sensibles aux différences de température.
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Tomate
A noter que les conditions climatiques ou commerciales d’une campagne influencent le choix de certains producteurs pour la campagne suivante. Ainsi, en cas de basses températures ayant causé des pro-
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blèmes de qualité (nouaison, fruits creux, taux d’écarts, …) le choix s’oriente l’année suivante vers de nouvelles variétés ou d’anciennes variétés qui ont résisté au froid. De même, en cas de problèmes commer-
ciaux sur l’un des segments, suite à de plus grandes superficies lors d’une campagne, les producteurs s’orientent l’année suivante vers d’autres segments qu’ils estiment présentant moins de risques ou de meilleures opportunités. Les maisons grainières opérant au Maroc annoncent régulièrement des variétés prometteuses, avec des caractéristiques répondant mieux aux désidératas des producteurs et aux exigences des clients. « La qualité gustative est une forte orientation prise par nos équipes de recherche sur des segments où le rendement était maitre mot jusqu’présent comme la cerise vrac par exemple » explique Mme Noyes de Monsanto (Directrice de Développement Maghreb-Europe de l’Est). Autre axe de recherche est d’allier des colorations de fruits rouge intense avec une conservation
suffisante pour exporter vers les pays du nord Europe et vers la Russie. On s’oriente également vers des cerises qui craquent moins, résistent plus au transport, des porte-greffes avec un
La «Tom Tato» :
la plante qui produit tomate et pomme de terre ! Voici une toute nouvelle plante, la «Tom Tato», mi tomate mi pomme de terre. Cette plante qui produit des pommes terres en bas et des tomates en haut a été développée pour le marché britannique. La société Thompson & Morgan qui la commercialise affirme qu’il n’y a la aucun OGM, que la plante est 100% naturelle. Seule une greffe «délicate» serait à l’origine de cette «Tom Tato» (contraction des termes anglais tomato et potato). La greffe a été possible puisque les
meilleur niveau de résistance aux nématodes, une meilleure générativité, etc ». A noter qu’en l’absence de résistance avérée aux nématodes dans la gamme actuelle de
porte-greffes commercialisés sur le Maroc, un certain nombre de producteurs implante toujours en plein sol et évolue vers des porte-greffes plus vigoureux et génératifs.
plants de départ sont issus de la même famille des solanacées. Une greffe difficile à opérer car il fallait que la tige de la tomate et la tige de la pomme de terre soient de la même épaisseur. La société Thompson & Morgan à l’origine de la création compte vendre ces plantes pour 14,99€ l’unité. Ce n’est pas la première fois qu’une greffe de ce type voit le jour, mais la société indique que c’est la première fois que des plantes de ce type vont être largement produites et commercialisées au RoyaumeUni. En tout cas, voici la solution pour celles et ceux qui vivent dans de petits espaces !
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FILIERE
Fruits rouges
Un secteur en évolution Le secteur de la fraisiculture a atteint sa vitesse de croisière aussi bien en termes de superficie, que de production, maîtrise technique, organisation professionnelle, etc. Ceci n’empêche pas que de grandes possibilités d’évolution de la filière existent encore et pourront être exploitées pour continuer à s’adapter à une demande de plus en plus exigeante. Les exportations sur les marchés européens s’étalent annuellement sur plus de 6 mois avec deux produits complémentaires, se répartissant en deux périodes : - Fraises fraiches : décembre - fin mars (date d’application de taxes douanières imposées par l’UE), - Fraises surgelées : début avril - juin La destination des exportations est principalement l’UE, en particulier l’Espagne et l’Allemagne qui reçoivent respectivement 33% et 30% des exportations marocaines en frais. La France et l’Angleterre suivent avec respectivement 18% et 16%. Quant à la fraise surgelée, les principaux clients du Maroc sont la France, la Belgique, l’Allemagne, la Hollande, l’Espagne et depuis quelques années la
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Chine. Sur le plan économique, le prix moyen à l’export en frais est de 20 DH/ Kg dont 10 – 12 DH vont au producteur contre 3,50-5 dh/kg en moyenne pour le surgelé. Le coût d’installation d’un hectare varie selon le type de conduite (petits tunnels, grands tunnels, plants francs, plants en mottes, film plastique…) en moyenne de 280 à 350.000 DH. « Beaucoup de difficultés font qu’aujourd’hui la fraise est devenue une culture très difficile avec beaucoup de charges et un marché sans garanties. Cependant, notre position sur le marché international nous a couté tellement d’efforts que, malgré toutes les entraves, il faut persévérer et jouer à fond la carte de la qualité » insiste M. Bennani, le président l’association AMPFR. Une qualité d’ailleurs reconnue à l’international, notamment sur le marché anglais qui est certes plus rémunérateur, mais aussi très exigeant (respect des normes de qualité, certification, …). Sur ce marché, quand les fraises marocaines arrivent, la fraise égyptienne dont le seul avantage est la précocité (1 mois), se retire. D’ou le développement au Maroc de l’utilisation des plants en motte, de variétés précoces et de grands tunnels pour réduire cet écart et commencer plus tôt les expéditions. Mais notre principal concurrent reste l’Espagne qui dispose d’un marché interne 10 fois supérieur à celui du Maroc avec des niveaux de prix rémunérateurs équivalents à ceux pratiqués en France. Le développement de nouveaux marchés, notamment les USA et les pays du Golf, nécessite une logistique élaborée (avion). Conquérir de nouveaux pays nécessite un soutien et un engagement de l’Etat pendant les premières années, le temps d’amorcer la pompe. Pour le moment, le marché du Golf reste plus adapté à des fournisseurs
comme l’Egypte. Pour résumer, la production de la fraise devient une affaire de professionnels qui maitrisent aussi bien la gestion technique (miser sur plusieurs variétés et pas une seule, etc) que la commercialisation (Disposer d’un marché, être intégré dans un circuit sérieux…). Ainsi, les groupes bien organisés ayant des exploitations propres et des apporteurs bien encadrés s’en sortent encore alors que les autres ont beaucoup de mal à se maintenir.
Diversification
En plus de la diversification des variétés de fraise qui a permis de rallonger la période d’exportation et d’accéder à des segments de marché supplémentaires, certains producteurs ont exploré d’autres voies de diversification en introduisant de nouvelles espèces fruitières de très haute valeur ajoutée et très demandées sur les marchés européens : les petits fruits rouges, surtout la framboise (500ha) et la myrtille (350ha). A noter que, partout dans les pays producteurs, les petits fruits rouges sont cultivés dans les mêmes régions où l’on produit la fraise et ce, pour les raisons suivantes : - elles ont pratiquement les mêmes exigences climatiques et édaphiques que le fraisier; - elles ont aussi des exigences nutritionnelles similaires à celles du fraisier ; - elles peuvent être produites pour une double fin : frais et surgelé ; - leur transformation exige les mêmes équipements et logistique que celle du fraisier. Pour la myrtille, il est prévu d’atteindre 1000ha à l’horizon 2016. En termes d’activité économique, c’est l’équivalent de 4000 ha de fraise soit un autre secteur dynamique dans la région. Pour ces espèces, les producteurs marocains sont pratiquement au même niveau que les espagnols. Pour cela ils ont beaucoup collaboré avec les obtenteurs originaux des variétés cultivées, sans passer par des intermédiaires espagnols comme c’est le cas pour la fraise. Par ailleurs, en
impliquant les fournisseurs en tant que partenaires, ils sont certains de pouvoir bénéficier de chaque nouvelle innovation variétale immédiatement après sa création et surtout de pouvoir maitriser les différents aspects relatifs à la production et la commercialisation. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces cultures ne sont pas concurrentes de la fraise, mais plutôt complémentaires. Au niveau d’une exploitation, ces différentes activités permettent de mieux optimiser le temps de travail. De plus, il s’agit pratiquement des mêmes moyens et process que pour la fraise (même type de serres tunnels, station de conditionnement, frigos… qui sont mieux valorisés). Cependant, les investissements sont tellement importants que les producteurs ne peuvent pas se permettre la moindre erreur.
Framboise
A l’instar du fraisier, le framboisier est une culture de sol léger exigeante en eau (5.000 m3/Ha/an) avec un faible taux de salinité (EC<1,2 dS/m) et en main d’œuvre. Elle est pratiquée sous abriserre et nécessite un palissage à 2 m de hauteur et sa durée de vie est de 2 ans. Sur le plan de la production la variété la
plus utilisée est ‘’Greenline’’ (à faibles besoins en froid), avec une densité de plantation de 10-12.000 plants/ha. La plantation est effectuée en septembre-octobre et l’entrée en production survient un an après plantation. Les plants sont importés de France et USA au prix de 10-20 Dh l’unité. Le rendement moyen est de 8 t/ha et peut atteindre 12 t/ha en régime de croisière. 90% de cette production est exporté pratiquement à 100% vers l’UE, mais reste sujette à une forte concurrence internationale. Le prix moyen d’un kilo exporté est de 80 dh dont il reste au producteur 40-50 dh. Le coût d’installation s’élève à 400.000 Dh/ha couvrant irrigation, tunnels nantais, plants, désinfection sol, ...). Le coût de production atteint 150.000 DH/ha, laissant une marge brute estimée à 209.000 DH/ha
Myrtille
La culture du myrtillier se caractérise par les mêmes exigences que le fraisier et le framboisier en termes de sol (léger, bien drainé et acide avec un pH de l’ordre de 5) et de besoins en eau.
Concernant la production, Les variétés utilisées ont de faibles besoins en froid. La culture est pratiquée sous abri-serre type delta 9 ou multichapelle avec une durée de vie de 10 ans. La plantation a lieu soit en octobre soit en mars-avril avec une densité de 3.500 à 4.000 plants/ ha pour une entrée en production 2 à 3 ans plus tard. La période de récolte se situe entre mars et mai avec un pic de production en avril. Les plants sont importés d’Australie, des USA et d’Espagne au prix de 40-50 DH/plant. Le rendement moyen est de 8 t/ha et peut atteindre 15 t/ha en régime de croisière, dont 90% sont exportés pratiquement à 100% vers l’UE. Le coût d’installation varie entre 500.000 et 600.000 Dh/ha (irrigation, tunnels, plants, désinfection sol,...) et le coût de production est estimé à 250.000 Dh/ha, assurant une marge brute de 320.000 Dh/ha, sachant que le prix moyen à l’export atteint en moyenne 70 Dh/Kg (cas de la campagne 2012).
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ARBORICULTURE
Aperçu du secteur de la pomme La pomme est le troisième fruit consommé dans le monde, après les agrumes et la banane. Environ 70 millions de tonnes sont produites chaque année dans le monde dont 10 millions en Europe. Mais la Chine reste le premier producteur mondial de pommes avec 43% des volumes produits et 2 millions d’hectares cultivés en 2007 (FAO). u Maroc, le pommier delt, Meknès..) avec certains pôles occupe une superfi- de concentration. La répartition cie d’environ 32.000 de la superficie du pommier par ha et représente 22% région montre une dominance de du total du continent la région Meknès Tafilalet (51%), africain. A l’échelle nationale il suivie de Fès-Boulemane (14%) et représente 14% des la superficie Souss-Massa-Drâa (10%). des rosacées fruitières et se place au premier rang parmi les rosa- La pomme de Meknès cées fruitières à pépins avec 84% La répartition par région montre de la superficie totale et 91% de la une dominance de la région production de ces espèces. Meknès Tafilalet avec 51% de la Les zones de production les plus superficie nationale (16.200 Ha) importantes sont localisées dans et 65% de la production totale, les hautes et moyennes altitudes soit 390.000 Tonnes. La diversité du haut et m o y e n des zones de production de la Atlas (Khépomme dans cette région et la nifra, Elvaleur que représente ce pro-
A
hajeb, Séfrou, Ifrane, Mi-
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duit pour chaque zone nécessite la mise en place d’une stratégie de développement de cette filière qui valorise les potentialités de chaque terroir. Meknès regorge de potentialités en matière de pomiculture en commençant par la province de Midelt (Imilchil, Rich, Boumia, Midelt), et en passant par Khénifra,
Azrou et El Hajeb. En parcourant cette route des pommes qui parcourt les altitudes de plus de 1500 m, on découvre combien il est important de valoriser les potentialités touristiques, artisanales et culturelles des différentes zones pour élaborer un projet global intégré de marketing territorial autour de ce beau produit qu’est la pomme. Aujourd’hui, un peu partout dans le périmètre, on voit fleurir des manifestations axées sur la valorisation de la pomme, à l’instar du festival de la pomme de Midelt et de la rencontre de la pomme d’Ifrane, devenus désormais rendez-vous annuels.
La pomme d’Ifrane
De par sa situation géographique, ses atouts climatiques et édaphiques, et la disponibilité des ressources hydriques, la province est un terroir privilégié des rosacées fruitières aussi bien pour la production de fruits que de plants. Le pommier vient en tête des spéculations avec une superficie totale d’environ 5.600 ha, soit
20% de la superficie nationale et une production de 114.000 tonnes par an. La production concerne principalement la vallée de Tigrigra de Amghas et la zone de Daiet Aoua qui comptent de nombreuses exploitations spécialisées. Le profil variétal est diversifié avec une maturité échelonnée entre août et septembre. Les techniques de conduite adoptées au niveau de la pro-
vince d’Ifrane concernent surtout les formes libres à savoir le Gobelet pour les densités faibles et moyennes et l’axe central pour les fortes densités. Les rendements situés en moyenne autour de 14 T/ha en irrigué, sont relativement bons, mais restent en deçà des potentialités de la zone. En effet, le pommier est une espèce extrêmement sensible aux erreurs de conduite, aux maladies et aux attaques des ravageurs. La réussite de sa culture nécessite donc une maîtrise de toutes les opérations techniques qui doivent être en adéquation avec le matériel végétal choisi et les conditions du milieu.
Choix variétal Le choix des variétés est une étape déterminante pour la réussite du verger. L’assortiment variétal d’un verger de pommiers/poiriers doit permettre d’effectuer un chantier de cueillette le plus fluide possible, en évitant les périodes creuses ou surchargées qui désorganisent l’opération. Les producteurs recherchent une génétique et un matériel végétal performants qui leur donnent un avantage compétitif à la fois agronomique et commercial. Cela passe par la production de plants de très haute qualité technique et sanitaire, mais aussi par la sélection et l’amélioration génétique des variétés. Ces améliorations sont certes importantes, mais ne doivent pas faire oublier la nécessité d’une bonne conception du verger au départ et un suivi technique rigoureux et adapté à chacune des variétés. Cela implique le choix d’une bonne densité de plants par hectare, d’un bon système de palissage (intégration de paragrêle dans les secteurs sensibles), d’une irrigation adaptée aux besoins de la plante, etc. La présence d’un technicien expérimenté est souvent nécessaire pour la réalisation et l’optimisation d’un outil de production moderne et performant. Agriculture du Maghreb N° 74 Mars 2014
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Transfert de Technologies en Agriculture
Utilisation du sorgho comme brise vent
starter pour de jeunes plantations d’agrumes Synthèse (par nos soins) du N° 196 du bulletin de TTA, dont les auteurs sont : Aït Houssa A.(1), Eladnani M.(2), Hsayni M.(2), Maataoui A.(2), Benbella M.(2)
D’habitude, dans les vergers d’agrumes et les plantations arboricoles d’une manière générale, ce sont les essences forestières (Eucalyptus, Cyprès, Filao,..) qui sont utilisées comme brise-vent. Mais du fait de la croissance relativement lente de ces essences, il leur faut au moins 2 à 4 ans, avant d’être des haies de hauteur suffisante pouvant protéger les agrumes. Il en résulte un décalage inévitable de quelques années entre le moment où il a été décidé de planter et la mise en place effective de la plantation. (1) Ferme Mazaria, Larache; (2) Ecole nationale de l’Agriculture de Meknès
Il y a trente ans, ce décalage était perçu comme un passage obligé, beaucoup moins problématique qu’il ne l’est aujourd’hui, que ce soit sur le plan financier ou commercial. Le verger d’agrumes était en effet, moins exigeant en montant d’investissement et le plus souvent en grande partie ou en totalité autofinancé. Il était en outre créé avec l’objectif d’être rentabilisé sur une durée très longue de 50 ans et plus, peu influencée par les 2 à 4 années de retard causé par la préparation du brise-vent. Aujourd’hui, le raisonnement est différent. L’investissement sur un verger moderne est très lourd et souvent financé avec des emprunts, remboursables à des échéanciers que le producteur est tenu de respecter. D’autre part, en cas de nouveau clone très rémunérateur, il est évident qu’il y a intérêt à arriver sur le marché parmi les premiers pour profiter des meilleurs
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prix et non avec retard, c’est-à-dire en un moment où l’offre commence à l’emporter sur la demande. Le cas d’école au Maroc a été celui de l’Ortanique. Lancé en 1988, cet hybride avait laissé un prix extraordinaire d’environ 11 Dh/kg net producteur pour un volume export de moins de 6000 T, contre 8 Dh en 1991 pour un volume de 14.000 T, et seulement 2Dh/kg huit ans plus tard, lorsque le volume exporté a dépassé 50.000 T. D’où l’intérêt de démarrer à chaque fois, brise-vent et verger à la fois, afin de gagner du temps et d’arriver sur le marché parmi les premiers.
Efficacité et coût des différents brise-vents Cette efficacité a fait l’objet d’une étude ayant duré 3 ans, sur un verger de 500
ha de mandarinier Afourer (Nadorcott), planté dans la zone de Larache (nord ouest du Maroc), caractérisée par ses vents forts (grand vent à violente tempête sur l’échelle de Beaufort). L’étude a pris en considération de nombreuses variables rencontrées habituellement dans une exploitation d’agrumes afin d’évaluer l’impact combiné de tous ces facteurs de production avec la topographie, le type de sol, etc. Ainsi, différents porte greffes ont été utilisés, différents nombres de lignes de plantation du sorgho en culture intercalaire essayés, différentes situations de protection des rangées d’Afourer comparées, … Les mesures et observations ont porté sur de nombreux critères comme la précocité du débourrement, l’intensité et la régularité de la floraison, la chute des fruits après nouaison, la croissance en hauteur, la couverture foliaire, le diamètre du porte greffe, le rendement, le calibre, etc. Les données obtenues montrent que c’est derrière le filet synthétique tissé de porosité 70 %, que le plus faible coefficient d’efficacité a été obtenu (30 à 38 %). Des mesures ont également été réalisées à titre indicatif derrière l’acacia qui borde la ferme et derrière la vieille ligne d’eucalyptus conservée des vieux brise-vents, au moment des plantations. Les résultats montrent une protection de verger sur une distance d’un peu plus de 90m pour l’acacia haute de 7-8 m et 70 m pour l’eucalyptus haut de 10-12 m (E passe de 78 % à 35 %). Du fait de son prix exorbitant, le recours au filet synthétique comme brise-vent étant exclu dans le cas des agrumes, le problème de brise-vent a été résolu avec une méthode agronomique bon marché utilisant du sorgho conventionnel conduit selon un protocole de culture approprié pour protéger les jeunes plantations. En effet,
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1. arbre éloigné de la ligne de sorgho et totalement dénudé (S3) 2 -Noircissement provoqué par le vent 3. Arbre protégé par la ligne du sorgho (S1)
on propose le sorgho comme brisevent starter pour protéger les jeunes plantations d’agrumes dans les zones ventées, le temps que le brise-vent pérenne à base d’essences forestières atteigne une hauteur suffisante. Les résultats montrent que l’efficacité du sorgho est meilleure lorsque la variété utilisée est de type conventionnel non sensible à la verse, semée fin juin afin d’avoir un feuillage encore vert à l’arrivée du vent hivernal. D’après cette expérience, il faut prévoir deux lignes jumelées par ligne de plantation avec un écartement entre lignes de 50 cm, un espacement entre graines de 3.5 cm, et un éloignement d’au moins 1.5 mètre de la ligne de plantation pour éviter les phénomènes de concurrence avec les jeunes plants d’agrumes. Le sorgho doit être irrigué et fertilisé à part, et bien entretenu contre les mauvaises herbes et les maladies afin d’avoir une croissance dépassant largement celle du jeune plant à protéger. Le sorgho doit être renouvelé chaque année, de préférence au moyen d’un nouveau semis. D’une manière générale, les parcelles donnant directement sur la mer, les petites crêtes, les pistes de circulation entre parcelles, du fait de leur effet «couloir», sont des sites aggravants de l’action néfaste du vent, tandis que le bas de pente et les bas-fonds semblent améliorer la protection contre les mé-
Exemple de courbe de croissance de sorgho conventionnel dans la zone de larache. 60
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faits du vent. En fin, le brise-vent a aussi un coût économique d’installation et d’entretien. Dans la présente étude le moins cher est le Sorgho (<2000 Dh/ha) et le plus cher est celui réalisé par le filet synthétique tissé (12.000 à 15000 Dh/ha), puisqu’il doit être installé à la manière de celui des serres (conception type «amortisseur» avec perche mouvante sur semelle libre et double ancrage) et non planté droit dans le sol, autrement il risque d’être détruit au premier vent fort hivernal.
Croissance et entretien du sorgho brise-vent
Les essais menés sur cet aspect durant trois ans, montrent que dans la zone de Larache, il faut 90-95 jours par temps chaud, et 100-110 jours par temps clément, pour que le sorgho atteigne sa hauteur maximale, ce qui correspond à des sommes de températures (∑ θ °C) d’environ 1.150 °C. Un simple compte à rebours, suggère de semer ce brise- vent fin juin/début juillet si l’on veut faire coïncider sa croissance maximale (plante encore en bon état végétatif ), avec l’arrivée des premiers vents forts de fin automne début hiver. Des semis trop précoces ou trop tardifs conduisent à la formation de rideaux peu efficaces, par perte de feuillage dans le premier cas et faute de hauteur suffisante, à cause du froid et de la photopériode, dans le second. En plantation sur butte, comme c’est le cas ici, le jeune plan est déjà surélevé de 0,50 m par rapport au sol, auxquels il faut ajouter la hauteur du plant de 0,8 m la première année et 1,5 m la deuxième année. Par conséquent, des variétés ou des dates de semis conduisant à des hauteurs finales du rideau de moins de 2,5-3 m ne sont pas intéressantes comme brise-vent. Comme toute autre culture, le brisevent doit être irrigué, fertilisé, et bien entretenu contre les mauvaises herbes et les maladies. Il est en outre renouvelé chaque année, à moins d’utiliser des variétés pérennes. Sur le plan agronomique, il y a des
Le comportement des différents porte-greffes agrumes vis-à-vis des effets pervers du vent n’est pas le même et d’autres facteurs doivent être considérés pour les choix et la mise en place d’une exploitation. Parmi eux, les critères commerciaux, de régions et climat, de disponibilité de main d’œuvre pour la récolte… Finalement, sur le terrain, aucun porte greffe seul ne peut répondre à l’ensemble des exigences d’ordre commercial, agronomique, de gestion … auxquelles est confronté le producteur. Selon la région et l’importance du verger, on recherchera l’assortiment adapté (par ex. 60 % carrizo, 20 % volkameriana et 20 % autres portegreffes pour le nord du pays). précautions à prendre pour réaliser la culture afin d’en optimiser les performances en tant que brise vent. Il faut rechercher à la fois une plante de hauteur dépassant largement celle du jeune plant d’agrumes qu’elle est sensée protéger et conservant un feuillage dense et encore vert à l’arrivée des vents de l’hiver. La variété doit être de type conventionnel et non sensible à la verse. D’une manière générale, il faut éviter les sorghos BMR qui résistent peu à la force du vent. L’expérience réalisée avec des variétés d’origine américaine telles que Dairy Master et Sweeter Honey2 a montré que celles-ci sont très fragiles au niveau des premiers entre nœuds et versent sous l’effet de leur propre poids dès qu’il y a un peu de vent. Dans cette étude, nous n’avons expérimenté que le sorgho conventionnel comme brise-vent. Mais il va sans dire que d’autres espèces peuvent être utilisées, sous réserve de ne poser aucun problème de conduite ou de concurrence avec les jeunes plants, entre autres la canne à sucre, avec l’avantage supplémentaire d’être pluriannuelle.
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Maladies cryptogamiques de la vigne Afin d’éviter les infestations graves de la vigne, le viticulteur doit identifier rapidement et correctement les maladies cryptogamiques. Il est ainsi recommandé d’inspecter entièrement le vignoble, au moins une fois par semaine, du débourrement à la récolte, en portant une attention particulière aux cépages sensibles et aux vielles souches de la vigne où l’on observe généralement les premiers symptômes. Les viticulteurs sont également appelés à suivre régulièrement les données météorologiques et de s’informer auprès des experts. Des interventions précoces et bien ciblées avant la déclaration des maladies et en tout début d’infestation permettent d’obtenir un meilleur contrôle des maladies. Dans cet article, nous allons nous limiter uniquement aux trois principales maladies qui touchent les organes verts de la vigne (feuilles, jeunes pousses, sarments, inflorescences et baies de raisin). A noter, ces dernières années, une recrudescence importante du Black-rot et du dépérissement des vignes à travers certaines zones viticoles du pays.
Le mildiou de la vigne
Le mildiou de la vigne est l’une des maladies les plus dommageables à cette culture. Il se développe sur tous les organes herbacés de la vigne et plus particulièrement ceux en voie de croissance (riches en eau). En effet, les premières contaminations se font au printemps et les premiers symptômes apparaissent sur les jeunes feuilles puisque les œufs d’hiver de ce champignon libèrent dans l’eau des zoospores, qui en pénétrant dans les stomates, provoquent rapidement les premières altérations qui donnent les fameuses « taches d’huile » caractéristiques de cette maladie.
Symptômes sur feuilles
Le faciès «taches d’huile» du mildiou de la vigne, souvent observé sur jeunes feuilles, est caractérisé par l’apparition de plages décolorées, jaunes (cépages blancs) ou rouges (cépages teinturiers) d’aspect huileux sur la face supérieure, puis formation sur la face inférieure d’un duvet blanc assez dense constitué de conidiophores et de co62
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nidies du parasite. Le tissu altéré brunit et se dessèche. Le faciès «mosaïque» du mildiou est plutôt observé en fin de saison sur les feuilles âgées. L’attaque de mildiou se manifeste par de petites taches polyédriques de couleur jaune à brun-rouge nombreuses et limitées par les nervures. En présence d’un champignon très virulent, nous obtenons des fructifications sans l’apparition des « taches d’huiles ». Dans ce cas, les contaminations entrainent une défoliation totale engendrant ainsi, une accumulation très réduite des sucres dans les baies de raisin et une perturbation du phénomène de l’aoûtement.
Symptômes sur grappes
• De l’apparition des inflorescences à la fin de la floraison, la rafle se déforme en crosse et prend une coloration rouge brunâtre. Les inflorescences peuvent être totalement détruites : elles se dessèchent et finissent par tomber.
• Les boutons floraux et jeunes baies (jusqu’au stade «baies de la taille de grain de plomb») se couvrent d’efflorescences blanches (conidiophores). • Au stade grossissement des baies, les symptômes se présentent sous forme « coup de pouce » ou «dépression de la baie» avec une teinte brun-rouge à violacée, c’est le «Rot-brun» mais lorsque les baies et les rafles sont recouvertes par les fructifications du mildiou, les grappes de raisin tombent, c’est le «Rot-gris». • Après la véraison et en absence de blessures, les baies ne sont plus réceptives.
Biologie du champignon
Le mildiou de la vigne est un parasite obligatoire. Il se conserve sous forme d’oospores présentes sur les feuilles ou sur les baies de raisin attaquées à l’automne et tombées au sol. Ces œufs d’hiver sont produits par la reproduction sexuée. Au printemps, en conditions d’humidité et de température favorables, ces œufs, après maturation, ger-
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ment d a n s l’eau et libèrent d e s zoospores biflagellées qui peuvent se déplacer dans l’eau et provoquer les contaminations primaires. Après une incubation de 10 à 20 jours suivant les températures, apparaissent les conidiophores (fructifications contenant les conidies) sur la face inférieure des feuilles. Les conidies assurent les contaminations secondaires en présence de pluies et aussi de vent. La phase d’incubation (période entre contamination et apparition des symptômes) est directement liée à la température, et peut se limiter à 5 jours en été. Ainsi, ce champignon peut réaliser une série de cycles au cours desquels il se multiplie devenant de plus en plus dangereux.
Moyens de lutte prophylactique
• Surveiller régulièrement le vignoble. • Eviter l’accumulation de l’eau dans les
creux ou entre les rangs de la vigne (drainage). • Supprimer régulièrement les pousses inutiles sur le tronc (rejets et gourmands). • Eliminer les foyers primaires. Lutte chimique Le programme de traitement de la vigne démarre juste après l’opération de la taille d’hiver et se poursuit dès l’apparition des premiers symptômes (premières tâches) et se prolonge durant tout le cycle, avec un arrêt de la lutte chimique durant la floraison. La fréquence et le moment d’intervention dépendent : - des conditions climatiques du moment, - des stades phénologiques - de la situation pédoclimatiques de la parcelle à traiter. Avant la déclaration de la maladie, les spécialités à base de cuivre et de mancozèbe peuvent être utilisées en traitement préventif. Mais une fois que les pourcentages d’attaques de ce champignon dans le vignoble deviennent inquiétants, le viticulteur doit se retourner vers une large gamme de matières actives et de familles chimiques et choisir celles offrant une bonne efficacité curative et un respect de l’environnement
et d u consommateur. De même, la réussite des traitements phytosanitaires est étroitement liée à une bonne préparation de la bouillie et à une maîtrise du réglage des machines et outils de pulvérisation.
L’oïdium de la vigne
L’oïdium est aussi une maladie qui se développe sur tous les organes herbacés de la vigne. L’agent responsable est un champignon microscopique ectoparasite. En effet, son mycélium reste à la surface des jeunes organes verts de la vigne et envoie des suçoirs à l’intérieur des tissus végétatifs assurant ainsi, la fixation et la nutrition du pathogène. Au stade débourrement de la vigne, le mycélium de ce champignon se fixe sur les stipules et les futurs limbes des feuilles et reste peu visible à ses débuts. Mais après quelques jours de développement des organes herbacés de la vigne et avec des conditions favorables de température et d’hygrométrie, le pathogène devient actif et colonise rapidement les jeunes pousses. Ainsi, la propagation de ce champignon sur l’ensemble des organes herbacés de la vigne et sur les pieds voisins est assurée par ses conidies. Des prospections sur le terrain ont montré que par temps humide et pluvieux, l’intensité de la dissémination diminue sensiblement. Ce mode de conservation du champignon confère à la maladie un caractère de pérennité lié à la culture, d’où son impact qui peut être considérable aussi bien en termes de rendement que de qualité.
Symptômes sur jeunes pousses
Au printemps, sur les sarments issus des bourgeons infestés, les symptômes d’oïdium observés sont un ralentissement de la croissance, un raccourcissement des entre-nœuds et une crispation des feuilles. Sur les cépages très sensibles, un feutrage blanc peut apparaître : il s’agit des symptômes «drapeaux» observés sur les vignobles de la méditerranée.
Symptômes sur feuilles
Les toutes premières manifestations de l’oï-
dium sont caractérisées p a r des taches huileuses sur la face supérieure (assez similaires à celles du mildiou), et un noircissement des nervures sur la face inférieure correspondant aux cellules nécrosées. Sur ces taches apparait un feutrage grisâtre et poussiéreux sur la face supérieure et une crispation des bords du limbe.
Symptômes sur grappes
Les grains sont d’abord recouverts d’une poussière grise d’aspect cendré. Sous ces fructifications, l’organe reste vert, puis les cellules meurent et les baies éclatent sous l’effet de la pression des cellules en développement. Cet éclatement se traduit par l’apparition caractéristique des pépins et crée une porte béante pour le botrytis. Les grappes malades répandent une odeur forte de «moisissure». Après la véraison, la vigne est beaucoup moins sensible à l’oïdium.
Symptômes sur sarments
• avant aoûtement : présence de mycélium
brun à noir • après aoûtement, ces taches brunes deviennent rouges et en forme d’étoile • à l’automne, des boursouflures noires apparaissent sur les sarments atteints : les cleïstothèces
Biologie du champignon
L’oïdium hiverne sous forme : • de mycélium dans les bourgeons assurant des contaminations précoces des pousses (forme drapeau) • de cléistothèces, formés sur les organes attaqués (c’est la forme la plus courante de conservation) Les cléistothèces éclatent au printemps pour laisser sortir les ascospores assurant les contaminations primaires. Les ascospores, et les conidies issues du mycélium, colonisent les différents organes. L’oïdium, contrairement au mildiou, est un parasite externe à la vigne. La présence d’eau libre gène la germination et fait éclater les conidies. Le stade maximal de sensibilité des grappes est «fin floraison – début nouaison».
Lutte contre l’Oidium
Toutes les tentatives de recours à des pratiques culturales ont été vouées à l’échec. De ce fait, la lutte contre l’oïdium se fait principalement par l’utilisation de grands groupes de fongicides à savoir :
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Les p r o duits de contact Les traitements préventifs à base de souffre mouillable ou de soufre en poudrage à des stades bien précis donnent d’excellents résultats. Cet apport de souffre doit se faire après le débourrement, à la floraison (utiliser uniquement le soufre en poudrage), au stade des grappes bien développées et au stade de la fermeture des grappes. A noter que l’utilisation du soufre agit également sur l’excoriose, le black-rot, l’acariose et l’érinose. Cependant, lorsque la maladie est déclarée, le souffre seul ne donne pas de très bons résultats, et seuls les fongicides organiques sont efficaces. Les fongicides organiques Une fois que le champignon est présent sur les organes de la vigne, le producteur dispose d’une panoplie de matières actives et de familles chimiques dont l’application offre une bonne efficacité vis-à-vis de ce pathogène.
Le Botrytis ou pourriture grise
Le champignon responsable de la pourriture grise vit en saprophyte et ne cause pas de dégâts notables. Dès la conjugaison de certains facteurs favorables, le champignon devient très agressif en se développant très rapidement sur les inflorescences et les grappes de raisin mais aussi sur les feuilles et les rameaux. Ainsi, les formes des grappes, la nature de la pellicule des baies de raisin, les types de porte-greffes, la fertilisation, le mode de conduite, le sol, les blessures sur le raisin, les autres maladies, l’élévation de la température et de l’hygrométrie sont parmi les principaux éléments agissants sur l’installation et le développement de la forme conidienne de ce champignon qui engendre des dommages conséquents surtout sur la récolte.
Symptômes sur les sarments
Les rameaux sont en général parasités à la suite de blessures. Avant aoûtement, les rameaux brunissent. Ils blanchissent après
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a o û tement et des « boursouflures » noires apparaissent : les sclérotes.
Symptômes sur les feuilles
Les attaques printanières apparaissent sous forme de taches brunes avec un feutrage grisâtre sur la face inférieure (fructifications du champignon). Ces taches forment d’abord un triangle partant du bord du limbe puis ont tendance à s’accroître et à envahir tout le limbe.
Symptômes sur les inflorescences et les grappes
Les inflorescences envahies par le parasite pourrissent et tombent. Le Botrytis s’attaque aussi après la floraison et provoque fréquemment de graves dégâts. Mais la forme d’attaque la plus grave est celle qui intervient entre le stade de la véraison et celui de la maturité où les baies réceptives ou blessées se couvrent d’une tache diffuse qui progresse rapidement sur toute la surface et en profondeur des baies. Lorsque les infections par ce pathogène sont suivies d’un temps sec et chaud, toutes les grappes peuvent être envahies et toute une récolte peut être desséchée. Biologie du Botrytis Les sclérotes, portés par les feuilles tombées au sol ou les sarments atteints, sont les organes de conservation du champignon et sont formés par une agrégation mycélienne. Le mycélium peut lui aussi se conserver l’hiver sous l’écorce et agit en saprophyte. Au printemps, le mycélium et les sclérotes produisent des conidies. Ces organes sont ensuite disséminés par le vent et pénètrent dans les tissus végétaux des organes herbacés de façon directe ou par le biais de blessures. Lorsque des paramètres se réunissent, le champignon passe de l’état saprophyte à l’état de parasite. Il progresse alors à travers les organes en provoquant leur nécrose en constituant un réel danger pour les viticulteurs. 3 formes caractérisent la manifestation de ce champignon mondialement répandu : • Une forme conidienne qui caractérise la moisissure grise et cendrée ;
• Une forme parfaite qui peut être rencontrée tardivement sur les sarments de la vigne ; • Une forme mycélienne stérile qui apparait au niveau des points de la soudure des boutures greffées soudées lorsque ces dernières sont mises en caisse de stratification.
Contre la pourriture grise
Si aucune mesure préventive n’est prise, toute la récolte peut être compromise. La combinaison de mesures prophylactiques et chimiques est nécessaire pour combattre Botrytis cinerea dans les grappes de raisins : Lutte prophylactique Parmi les moyens pouvant défavoriser les attaques de ce champignon sur les grappes de raisin, on peut citer : - la diminution de la vigueur par des apports corrects de la fumure azotée, - la surveillance des pratiques et des ennemis pouvant entraîner des lésions sur les baies, - un bon niveau d’aération des grappes et de la végétation, - une taille et un palissage adéquats. De même, le viticulteur est appelé à programmer des interventions par des fongicides à base de cuivre contre le mildiou pour empêcher la survenue des lésions et par conséquent le freinage du développement du Botrytis. Lutte chimique Les traitements devront être envisagés à priori lors des stades phénologiques suivants : fin floraison-début nouaison, fermeture des grappes, début véraison et un mois avant la récolte. L’application des fongicides ne peut être efficace que si les zones concernées, c’est-à-dire les grappes, sont bien visées. Il est indispensable d’alterner les matières actives dans la saison et d’une année sur l’autre, afin de limiter les phénomènes de résistance qui leur sont liés.
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Arboriculture
TAVELURE DES POMMES ET DES POIRES
« Venturia inaequalis »
Abderrahman Fatni, ONSSA Ifrane Email: afatni@yahoo.fr
Dans la région d’Azrou, la tavelure reste une maladie préoccupante en vergers de pommier et de poirier. Les périodes pluvieuses continues et fréquentes restent plus favorables aux contaminations du pommier et du poirier par la tavelure. Ces contaminations sont effectives à partir du moment où les conditions de température et d’humectation sont réunies avec les stades phénologiques réceptifs pour permettre aux spores de germer et d’infecter le végétal. Venturia inaequalis (Cooke) Winter L’origine de l’appellation binomiale de ce champignon ascomycète qui appartient à la famille des Venturiaceae est comme suit : Venturia : du fait que les ascospores de ce champignon sont facilement transportées par le vent, Inaequalis : du fait que chaque ascospore est composée de deux compartiments inégaux.
ELEMENTS DE BIOLOGIE
La tavelure provoque l’apparition de taches noires olivâtres sur les feuilles et les fruits, même parfois, sur les rameaux et pédoncules. Les jeunes fruits atteints précocement se dessèchent et tombent. Attaqués plus tard, ils se développent mal, deviennent chétifs et des craquelures de tissus apparaissent. Sur rameaux atteints se forment des pustules chancreuses qui entraînent la mort des pousses, le dépérissement d’une partie des bourgeons est également possible en cas de forte attaque.
Symptôme sur feuille
CONDITIONS DE CONTAMINATION Présence de l’inoculum :présence de spores provenant soit : - des organes de conservation, feuilles mortes tavelées de la végétation précédente, se trouvant au sol, qui libèrent les ascospores à maturité lors des moments de pluies (contamination primaire) ; - de la surface des taches de tavelure qui émettent des conidies (contamination secondaire). Réceptivité du végétal : la végétation est réceptive dès l’apparition des organes contaminables
Symptôme sur fruit 68
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(feuilles, Stades C-C3). Pour le poirier cette réceptivité commence dès le stade C3-D, alors que le pommier devient réceptif au stade C-C3. Facteurs climatiques : la pluie est nécessaire à la libération des ascospores, qui entraînés par le vent (d’où le nom Venturia), sont transportés, parfois sur de longues distances, jusqu’aux jeunes feuilles et inflorescences. Les ascospores déposées par le vent sur les organes herbacés ne germent qu’en présence de conditions favorables (humectation des organes réceptifs et température favorable).
Provoquée par le champignon Venturia inaequalis, la tavelure du pommier est une maladie présente dans toutes les régions du monde où le pommier est cultivé, bien qu’elle soit plus importante dans les régions à climat tempéré humide durant la période printanière. Les dégâts se manifestent sous forme de lésions sur les feuilles et sur fruits altérant ainsi très fortement les rendements et la qualité du produit à la récolte.
Tavelure du pommier Lutte prophylactique
Stades phénologiques du pommier
Les contaminations secondaires sont issues des contaminations primaires, et peuvent se succéder sur feuilles et fruits aussi longtemps que les conditions climatiques le permettent. Les contaminations aussi bien primaires que secondaires, nécessitent une certaine température et une durée d’humectation suffisante. Les températures durant les heures qui suivent les pluies sont décisives : plus elles sont élevées, plus la durée d’humectation nécessaire devient plus courte (ex : si la température est de 16°C, la durée d’humectation sera de 9 heures seulement).
STRATEGIE DE LUTTE
La lutte contre la tavelure doit être essentiellement anticipative préventive. Le principe de base
Parmi les techniques qui consistent à créer des conditions défavorables aux attaques de ce champignon et réduire l’inoculum primaire, on peut citer : taille adéquate et régulière des arbres ; ramassage ou destruction des feuilles tombées au sol ; travail du sol permettant l’enfouissement des feuilles non détruites ; espacement raisonnable et bien étudié entre les arbres et les rangs d’un verger au moment de la plantation ; consiste à empêcher les contaminations primaires afin de réduire le risque de contaminations secondaires et donc d’éviter les traitements en été. La stratégie de traitement que l’on peut proposer contre la tavelure est de trois types:
Stratégie préventive
Elle repose sur l’application de produits de contact systématiquement dès que les stades sensibles sont atteints (C3-D pour poirier, C-C3 pour pommier) et avant une pluie contaminatrice par faute de piègeage des ascospores projetés. Ce traitement deviendra inefficace à la suite d’une pluie lessivante (plus de 25 mm) ou une semaine après son application ou si l’accroissement de végétation est très rapide. Par contre, il sera d’autant plus efficace s’il est appliqué juste avant une pluie contaminatrice. Si vous n’avez pas pu effectuer un traitement en temps voulu, vous pouvez intervenir après la contamination (pluie contaminatrice) : - en traitement stop avec un produit de contact; - en traitement curatif avec un produit pénétrant ou systémique.
Traitement d’arrêt
On l’effectue avec des produits de contact après l’apparition du stade 70
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C3 et juste après une pluie contaminatrice. Ce traitement, pour qu’il soit efficace, doit être appliqué le plus tôt possible et au maximum 24 heures après le début de la pluie contaminatrice.
Traitement curatif
Cette intervention, dite de rattrapage, est destinée à arrêter la progression du champignon dans le végétal. Elle s’applique au-delà de 24 heures après la pluie contaminatrice, ou au plus tard 3 à 5 jours après le début de la pluie. Pour ce traitement, les fongicides pénétrants ou systémiques sont à utiliser. En cours de végétation et notamment à la fin de la floraison et durant le stade « jeunes fruits», il convient de renouveler la protection si le temps demeure pluvieux, et ce particulièrement dans les vergers reconnus régulièrement attaqués par la tavelure. Le choix de produits doit porter de préférence sur les fongicides ayant une double action anti tavelure et anti-oïdium (voir index phytosanitaire du Maroc).
Importance des traitements d’hiver Les traitements d’hiver visent à détruire plusieurs types de cibles notamment les formes de conservation des principales maladies cryptogamiques : tavelure, oïdium, chancre, moniliose. Pour les maladies cryptogamiques, les interventions sont à base de sels de cuivre et ses dérivés ayant comme action de limiter la germination des formes de conservation de la tavelure, monilioses, chancre, cloque. Il est recommandé d’intervenir après la taille pour obtenir une bonne efficacité et une économie des produits. La pulvérisation sera abondante, touchant toutes les parties de l’arbre.
Arboriculture
La confusion sexuelle dans les vergers à forte population initiale de Carpocapse
succès, contraintes et atouts des diffuseurs Ginko Prof. Hmimina M. IAV Hassan II - Rabat Les stratégies de protection contre le carpocapse sont en pleine évolution. Il n’est pas douteux que la protection du verger évolue, lentement sans doute, mais sûrement, et s’éveille à des problèmes nouveaux. L’immobilisme traditionnel est entamé et il est juste d’en rappeler quelques signes. D’abord, les arboriculteurs ont pris conscience, avec le problème de Panonychus ulmi notamment, qu’ils sont entraînés dans une autre intensification sans cesse croissante, celle des applications acaricides. Ensuite, la lutte chimique pure et dure ne leur parait plus une stratégie durable. Enfin, l’homologation récente- un peu tardive et tant attendue- de diffuseurs imprégnés de la phéromone synthétique de l’insecte, met sur notre marché un dispositif de lutte digne d’intérêt pour les producteurs de pommes et de poires, dont certains, accablés par la charge que leur imposent la lutte classique, les problèmes d’acariens révélés par les pesticides de synthèse et les impasses de la résistance, en attendent beaucoup. Au point où ils en sont, ils ne peuvent faire l’économie de nouvelles techniques qui intègrent nécessairement différents aspects de la protection moderne du verger.
L
a confusion sexuelle, méthode alternative aux pesticides, mise au point depuis plus d’une dizaine d’années, est un procédé dont l’objectif est l’échec de la reproduction du carpocapse dans un verger où l’atmosphère saturée de phéromone synthétique empêche le rapprochement mâle-femelle. Les mécanismes comportementaux impliqués dans cette méthode ont été approfondis dans de nombreux travaux. Bien que la technique soit d’intérêt et largement éprouvée en Europe et ailleurs, certaines difficultés rognent son efficacité. Le niveau de population, les conditions météorologiques, la topographie et la configuration du verger (petite taille et faible homogénéité de la plantation) sont les plus significatifs. Ici, dans notre environnement, les progrès de la technique, au demeurant commençante, restent trop lents dans la pratique alors qu’elle représente un vif espoir en matière de lutte intégrée. Après des essais probants en 2011, nous avons analysé l’efficience de la méthode dans les conditions climatiques, culturales et populationnelles d’un verger commercial à Azrou, afin de voir si nous disposions des conditions nécessaires
pour atteindre son plein mérite, de produire éventuellement des recommandations valables pour les producteurs intéressés et d’attirer leur attention sur des faits inattendus, susceptibles d’être rencontrés.
Matériel et techniques utilisés Verger d’essai L’étude a été conduite en 2012 au Domaine Mamou, sur une parcelle de 10 ha plantée essentiellement de Golden Delicious, Red delicious et de Gala, entourée d’autres vergers au nord, de cultures annuelles à l’est et au sud et d’une parcelle de prunier bordée de cyprès à l’ouest.
Diffuseurs et mise en place
Le type de diffuseur utilisé est le Ginko. Il contient trois composants de la phéromone naturelle de Cydia pomonella : E, E-8,10-dodecadienol, dodecanol et tetradecanol. La conception du diffuseur permet une émission
régulière sur toute la campagne rendant ainsi le produit applicable une seule fois. La pose des diffuseurs (500 éléments/ ha) a été effectuée le 3 mai 2012 (un retard d’un mois par rapport à la date habituelle du commencement du vol). Ils ont été accrochés aux branches, dans le tiers supérieur de la frondaison, parfois au moyen d’une plate-forme autotractée là où les arbres dépassent 2,5 m de hauteur. La protection des bordures à été renforcée en doublant la densité des diffuseurs sur les arbres du pourtour. Les recommandations d’application de la technique de confusion paraissent scrupuleusement respectées.
Interventions et contrôles effectués au verger
Au total, 9 pièges sexuels ont été répartis dans tout le verger : 5 dans la parcelle Aziz retenue pour la confusion et 4 dans la référence (bloc Ghita), situées à plus de 100
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Confusion sexuelle
mètres l’une de l’autre. Ils sont relevés régulièrement trois fois par semaine, puis leurs captures hebdomadaires cumulées sont comparées au seuil de 5 papillons/ semaine admis dans le domaine comme valeur limite d’intervention, qui soit dit en passant est toujours excédé. Compte tenu des antécédents phytosanitaires de la parcelle (niveau de dégâts de l’année d’avant) où la confusion est introduite et du retard dans la mise en place de la confusion, un traitement de soutien au chlorpyriphos éthyl a été appliqué le 9 mai. Par la suite, de peur d’un dérèglement irrattrapable, le gestionnaire du domaine avait la liberté de procéder à d’autres applications si nécessaire. En effet, un autre traitement motivé a été déclenché le 27 mai. Le produit utilisé est l’indoxacarbe. De l’installation des diffuseurs au 7 juin, les contrôles visuels des dégâts réalisés sur 1000 fruits ont été renforcés. En un mois, trois dénombrements ont été effectués. En fin de saison, un échantillonnage de pré-récolte portant sur 2000 pommes par parcelle a permis d’estimer l’efficacité de deux variantes de lutte dans le verger. D’emblée et sans trop tarder, dès la première semaine de juin, la lutte par confusion, sans être abandonnée, car on pensait qu’elle ne méritait pas une épithète aussi prématurée, a été soutenue par des traitements conventionnels comme il était le cas pour le reste du verger. L’inhibition des captures par la confusion était visible, mais les dégâts étaient bien lourds. Pour limiter le risque, la résolution de retourner à la lutte conventionnelle était le seul moyen de rétablir la situation et de réduire la pression progressive très
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élevée du carpocapse dans cette partie du verger. D’ailleurs, le comptage de 1000 fruits réalisé le 12 mai 2012, soit 9 jours après la pose des diffuseurs, faisait état de 0‰ de pommes attaquées. Cette satisfaction a été de courte durée. Les comptages réalisés ultérieurement indiquent 38‰ de fruits véreux le 24 mai et 186‰ le 7 juin, soit un peu plus de 9 fois le seuil généralement admis. Dans la parcelle conventionnelle où les traitements insecticides étaient déclenchés quand le seuil d’intervention était atteint, le pourcentage de dégâts était inférieur à 4%. La différence étant nette entre les parcelles du verger, le besoin de retour à la lutte classique s’est imposé comme une nécessité raisonnable. Cela va sans dire, les diffuseurs sont restés attachés aux arbres. Et ce faisant, les piégeages ultérieurs ont montré que les captures sont restées excessivement réduites dans la parcelle confusée par rapport à la référence mais avec des dégâts sournoisement préoccupants. En chiffres, sur la parcelle en confusion, les 5 pièges qu’elle contenait ont saisi piètrement en tout 69 papillons du 3 mai au 4 septembre tandis que sur Ghita, 2361 mâles ont été englués pour la même période et pour quatre pièges seulement. Plus clairement, 0.11 papillon/ jour/piège pour la confusion convertie en lutte classique contre 4.75 papillons/ jour/piège pour la référence (Fig. 1). La phéromone émise par les diffuseurs empêchait donc les mâles de se faire prendre sans nécessairement brouiller leur repérage des femelles qui produisaient sans accroc leurs œufs. La population initiale était trop abondante pour
une pratique valide de la confusion. En 2013, le projet de confusion étant délaissé, notre principale préoccupation était de voir comment continuer à réduire les populations et leurs dégâts. Dans tout le verger, des pièges ont été installés le 21 avril. Immédiatement après nous avons remarqué que les anciens diffuseurs, maintenant vieux d’un an, mais toujours en place, perturbaient fortement encore les captures. Malgré le temps écoulé, leur contenu en substance active était toujours suffisant pour brouiller le vol dans la parcelle hôte. Plus explicitement, les 5 pièges de la parcelle Aziz, dite «la confusée», ont attrapé 258 mâles en 136 jours (0.38 mâle/jour/ piège), contre 1723 (3.16 mâles/jour/ piège) pour quatre pièges et la même durée dans la parcelle de référence (Fig. 2). Quelque réduites que soient les captures de la parcelle en confusion, elles cachent des dégâts comparables au reste du verger. Pour comprendre les différences excessives entre ces résultats, nous avons retiré et remplacé purement et simplement le 21 juin les capsules ordinaires de phéromones de 2 pièges, l’un de la parcelle conventionnelle et l’autre en confusion en 2012, par des diffuseurs Ginko. Les résultats de cet artifice sont surprenants : des diffuseurs anciens de plus de 14 mois, supposés périmés, appâtant les deux pièges, attiraient profusément encore les mâles et continuaient à le faire à l’identique des capsules fraiches, renouvelées tous les mois environs, jusqu’à la récolte (Tabl. 1). Partant de ces résultats, on voit mal la mise en défaut des diffuseurs. Quant aux dégâts à la récolte 2013, ils étaient réduits aux alentours de 3% moyennant des efforts considérables. A l’ampleur des dégâts déjà commis, et à celle des menaces nouvelles, il faut bien reconnaitre qu’il fallait d’abord ralen-
Tableau 1. Etat des captures aux pièges sexuels un an et plus après la confusion dans les 2 parcelles du verger : confusée et référence Etat des parcelles
Pièges
Parcelle de référence (Ghita)
P1
Parcelle confusée en 2012 (Aziz)
P2
Prises avant 21 juin 230 116
Pièges
Prises après 21 juin
Total
P1
194
424
P2
147
263 481
P3
297
P3
184
P4
403
P4 Ginko
162
565
P1
40
P1 Ginko
3
43
P2
21
P2
13
34
P3
17
P3
36
53
P4
26
P4
50
76
P5
29
P5
23
52
tir fortement l’expansion du ravageur avant la mise en œuvre de la confusion. Mais le propriétaire du domaine a tenu à s’y lancer à l’aveuglette et hâtivement malgré l’environnement peu adéquat dans et hors plantation. Par certains côtés, les bordures du verger ne sont pas bien protégées, en conséquence si l’on pouvait effectivement prévenir les accouplements sur la surface traitée par confusion, on ne pouvait empêcher que les femelles fécondées des voisins viennent y pondre. Il en découle que le choix d’opter pour la confusion ne peut être assumé par un seul producteur, du moins dans les conditions de la vallée de Tigrira au parcellaire morcelé, mais doit être convenu d’un commun accord entre tous les voisins. Les vergers, en effet, n’y sont séparés les uns des autres que par des routes, des pistes, des ruisseaux... Pour l’insecte c’est un seul verger, et c’en est fini des temps où détenir une solution est un secret et considérer que ceux qui en ont une autre sont dans l’erreur ou les laisser sciemment dans l’erreur. Et, comme la confusion est strictement préventive, il est donc capital d’installer les diffuseurs bien avant le début du vol. La période idéale semble la dernière quinzaine de mars, lorsque la végétation, peu développée, permet des attaches faciles et cela sans risque de voir les diffuseurs vidés de leur substance en fin de saison. Sur ce point particulier, nous avons cru utile de modéliser les données relatives à l’évolution du contenu en substance active des diffuseurs mesurée par chromatographie. L’analyse fixe leur persistance théorique entre 7 et 8 mois. On en revient au problème des diffuseurs. Sans les ternir ou leur attribuer la cause du revers, il reste à admettre que leurs émissions simulées étaient en concurrence avec les vraies nombreuses femelles au-delà des limites prévues. Et il est établi que leur efficacité décline lorsque la densité de la population est élevée. Par ailleurs, nous le rappelons sans qu’il en soit vraisemblablement le cas, il n’est pas exclu qu’une sorte de résistance puisse se développer contre la confusion selon les mêmes principes qu’envers un insecticide. L’usage répété de phéromones synthétiques sélectionnerait quelques femelles productrices d’un bouquet phéromonal divergeant de l’archétype, ainsi que les rares mâles qui y répondraient. Ce risque est accru si le bouquet de phéromones synthétiques utilisé est incomplet ou lui manque certaines composantes essentielles du mélange émis par les fe-
melles locales. Les problèmes de races, de populations et de biotypes développés par une espèce à large répartition comme le carpocapse encouragent cette hétérogénéité. En conclusion, cette information factuelle peut être perçue comme une maldonne pour ceux qui, comme nous, ont renoncé momentanément à la confusion, mais appréciable pour ceux qui maintiennent ce procédé de lutte. Si elle sonne d’un côté l’alarme d’une mauvaise utilisation, elle nous rappelle de l’autre que la place de la confusion dans le verger est grande. En ce moment, ailleurs, les arboriculteurs reconnaissent ou sont en train de reconnaître les multiples raisons pour lesquelles s’imposent une protection intelligente et une gestion phytosanitaire sagement ménagée des ressources naturelles. Pour les premiers usagers, les déçus, si une vigilance particulière n’est pas apportée au verger, ils courent à leur perte. On leur recommande de retirer les diffuseurs et de les incinérer et de s’assurer dans l’avenir des strictes consignes d’application de la méthode. La confusion n’est certainement ni un phénomène de mode, ni un luxe. Pour les autres, les satisfaits, une appréciation générale du procédé, selon ce que nous venons de démontrer, illustre que les diffuseurs demeurent actifs longtemps et survivent aux conditions climatiques extrêmes (- 5°C l’hiver à plus de 40°C l’été). Un autre avantage que procure cette longévité est la pos-
sibilité de réduire significativement le coût de la technique, bien coûteuse actuellement, en agissant sur le nombre de diffuseurs/ha dès la deuxième année de la mise en place de la méthode. Eu égard à ce que nous avons observé, il est possible de baisser d’une manière substantielle la dose diffuseurs/ha au moins une année sur deux. Ce n’est pas une solution, c’est un compromis. Cependant, le suivi par comptage de dégâts sur 1000 fruits doit demeurer de rigueur et doit même être renforcé et cette hypothèse novatrice, vérifiée expérimentalement car elle relève de l’intuition, alors que la longévité des diffuseurs d’une constatation. Mais elles paraissent complémentaires.
Figure 1. Vol en 2012 dans les parcelles à confusion défectueuse (noir) et conventionnelle (gris)
Figure 2. Vol en 2013 dans le bloc confusé en 2012 (gris) et dans le témoin conventionnel (noir)
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Valorisation
Compostage et Bio méthanisation
Pour la valorisation agronomique et énergétique des déchets agricoles organiques dans le Souss Massa Azim Khalid (INRA-CRRA d’Agadir) et Pr Soudi Brahim (IAV-DERN) La région du Souss Massa Drâa est une région d’agriculture intensive, notamment dans l’activité horticole. Celle-ci génère des quantités importantes de déchets organiques et inorganiques. Les sous-produits végétaux sont estimés à 406.045 tonnes/an (ORMVA/ Souss Massa Drâa, 2009) et sont soumis à une gestion anarchique avec la création des décharges sauvages dans la région ce qui conduit à une dégradation du paysage mais aussi une probable pollution des eaux, de l’air, ainsi que des nuisances olfactives. Il s’agit également d’une perte considérable de matière organique pour les sols. La bonne gestion de ces déchets serait donc un bon moyen de résolution de la problématique d’appauvrissement des sols en matières organiques. Des moyens et méthodes ont été mis en place pour la gestion de ces déchets et leur valorisation, et ce, à travers par exemple la production de biogaz et aussi le compostage. Cependant, ce mode de valorisation peut lui-même entrainer d’autres problèmes environnementaux si certaines normes ne sont pas respectées.
Impact environnemental des déchets agricoles organiques La production de déchets agricoles entraine des problèmes environnementaux plus ou moins importants en fonction des quantités produites et du mode de gestion de ces déchets. Ces problèmes sont succinctement développés ci-après :
Problèmes sanitaires
Ils sont généralement dus à l’accumulation des déchets près des lieux d’habitation, des exploitations et des loges des animaux. Ces tas sont des lieux de développement et de dissémination des agents pathogènes, surtout lors de leur transport. Le fumier et les déchets Déchets d’une exploitation agricole
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végétaux sont aussi des milieux de vie pour des germes pathogènes, notamment les bactéries, connues pour être des agents pathogènes humains comprennent certaines souches d’E. coli, Salmonella spp, Listeria, Streptococcus spp, Campylobacter spp, Clostridium spp. A souligner aussi que les déchets agricoles, surtout le fumier sont riches en quelques métaux lourds tels que le zinc, le cuivre,… qui peuvent se retrouver dans des eaux de consommation en cas de mauvaise gestion (toxicité pour l’homme). Les problèmes d’ordre phytosanitaire résident dans le fait que les déchets de culture peuvent contenir des graines de mauvaises herbes et des œufs d’insectes nuisibles pour les cultures. Ces déchets sont aussi souvent vendus et particulièrement pendant les années Compostière COPAG à Ouled Berhil
sèches comme aliments de bétail. Cette pratique engendre des risques majeurs : intoxication du bétail par les résidus de pesticides qui peuvent être transférés dans les produits laitiers ; L’intrusion d’autres objets indésirables (ficelles par exemple) dans les déchets verts et le risque de leur passage dans le tube digestif des animaux ; La dissémination des pathogènes à travers l’épandage du fumier
La pollution de l’eau, air et sol
La pollution des eaux due aux déchets agricoles est généralement due aux nitrates et au phosphore qui sont emportés généralement après les pluies, à cause du ruissellement. Il en résulte une contamination des eaux super-
ficielles et/ou souterraines et le phénomène d’eutrophisation. L’azote présent principalement dans les déchets, surtout le fumier, est lixivié dans les profondeurs du sol jusqu’à atteindre la nappe. Les tas formés par ces déchets et les conditions physico-chimiques sont favorables à une activité biologique importante qui entraine une émanation d’odeurs nauséabondes plus ou moins importante dans les zones avoisinantes, et une émission de gaz dans l’atmosphère comme l’ammoniac le méthane, le dioxyde de carbone et autres. Par ailleurs, la présence dans les déchets végétaux et le fumier de substances telles que les composés traces organiques provenant des résidus de pesticides et autres traitements phytosanitaires peuvent entrainer une pollution des sols.
Importance des gisements
Les déchets agricoles, d’élevage et horticoles sont généralement constitués de déjections animales et résidus
de culture qui ne sont pas utilisés. Ces résidus de culture peuvent encore être appelés sous-produits végétaux. Ce sont aussi les rejets issus des tris de ces fruits et légumes, et les invendus. A noter que ce sont les cultures maraîchères et en particulier celles pratiquées sous abri - serre qui génèrent des quantités importantes de déchets.
Mode de gestion et de valorisation
Les méthodes de gestion des déchets sont les différents moyens d’élimination, de traitement et de valorisation des déchets agricoles produits, notamment : La bio méthanisation Le compostage (suscite l’intérêt de la profession) La mise en décharge (largement pratiqué dans la région) Le séchage et l’incinération sous contrôle La valorisation à travers l’alimentation animale.
Tableau 1: Gisement des déchets agricoles végétaux dans la région du Souss Massa en 2011 Vocation
Mode de culture
SOUS ABRIS
Cultures Tomate
433.156,2
Poivron
15.492,1
Melon
3.125,5
Concombre
2.933,0
Piment fort
1.250,0
H. Vert
2.796,8
MARAICHAGE PRIMEURS
Courgette
PLEIN CHAMP
7.080,5
Tomate
3.276,0
Poivron
1.928,0
P.de terre
790,0
Courgette
6.624,0
Piment fort
382,2
Carotte
685,3
Navet
Sous totaux
871,0
Autres
516.886,95
336,5
Asperge
4.220,0
Petit pois
1.071,7
Haricot Vert
AGRUMES
Moyennes déchets en Tonnes
960,4
Melon
120,0
Autres
29.787,9
Agrumes
Total estimé des déchets agricoles organiques générés (tonnes)
438.529,00 955.415,95
• Méthanisation
La valorisation de près de 900 000 tonnes de déchets produits par année dans la région du Souss Massa pourrait passer par la production de biogaz pour l’autoconsommation sur ferme, et de ce fait, réduire la facture de l’électricité. En effet, Keymer en 2008 a défini une valeur de 60m3/tonne de matières fraiches pour la production de biogaz (tableau 2) à partir des déchets organiques des cultures maraichères et du bananier, tandis que Ouhammi et Rherhibla 2010, affirment qu’une tonne de matière fraiche et de fumier d’ovins contribuera à produire 40 m3 de biogaz. Sachant que 1m3 de biogaz contribuerait à produire 9,7KWh d’électricité, les capacités de production d’énergie électrique pour la région du Souss Massa à partir des déchets horticoles s’élèvent donc à 52 416 792 KWh, soit 52,42 GWh. Une autre étude plus détaillé a été réalisée par l’IFAS pour le compte de la GIZ en 2010, et qui a fait ressortir un gisement - à partir des résidus organiques agricoles (végétaaux et animaux) en plus de ceux des céréales dans le Souss Massa et la province d’Essaouira - estimé à plus de 1200 GWh.
• Compostage
Le compostage est le processus biologique de conversion, par fermentation aérobie, de matières fraiches en un produit stabilisé, hygiénique, semblable à un terreau. Le processus aboutit à la production du compost, amendement organique riches en humus qui constitue 75 à 90% de la matière sèche finale. Trois paramètres essentiels doivent être maitrisés pour garantir un bon démarrage de compostage : le rapport C/N, l’humidité du mélange et la taille des particules. L’aération, la température et le pH sont aussi des paramètres très intéressants pour l’ensemble du Agriculture du Maghreb N° 74 Mars 2014
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Compostage Tableau 2: Potentiel de biogaz par types de déchets dans la région du Souss Massa Drâa selon la méthode IFSA (2010) Rendement de biogaz en m3/tonne de Matière Fraiche
Nature de déchet
Potentiel de biogaz total /type de déchets en m3
Déchets de bananier
60
877.076,64
Déchets de tomates
60
26 105.052,00
Fumier
40
78.120,00
Déchets d’agrumes
60
Prix moyen des engrais purs en Dh/kg
Macroéléments
26 311.740,00 52 416.792,00
Total du potentiel de biogaz en m3/an
Valeur économique totale des engrais des déchets en KDh
Azote(N)
12,47
199 520,00
Phosphore(P)
10,62
10 620,00
Potassium(K)
9,88
90 896,00 301 036,00
Total valeur économique à gagner
• Conteneurs transportables • Tambour rotatif (industriel)
Valorisation agronomique du compost
Test du Cresson sur compost INRA Agadir
processus de compostage. Il existe différentes méthodes de compostage, le choix étant dicté par la nature de la matière première, la plateforme disponible et les conditions climatiques.
Les principales méthodes du compostage
• Compostage en andain • Andains retournés • Andains statiques (classique/lombricompostage) • Andains statiques à aération forcée • Aération positive (souffleur) • Aération négative (extracteur) • Compostage en récipient clos • Compostage en casier 76
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La valeur agronomique du compost peut être définie comme son aptitude à améliorer la fertilité des sols. Sa richesse en éléments nutritifs pour la plante, sa capacité pour l’amélioration des propriétés du sol font de lui un très bon amendement et engrais organiques. En ce qui concerne l’activité biologique dans le sol, le compost constitue, en association avec un bon travail du sol, un bon moyen de lutte contre les nématodes. Lors des apports de matière organiques au sol, les organismes antagonistes aux nématodes peuvent devenir plus abondants. De plus, certains acides organiques issus de la décomposition de la matière organique sont toxiques pour ces phytoparasites. Par ailleurs, le total des déchets produits dans la région du Souss-Massa, constituerait une valeur agronomique
d’environ 4.000 tonnes d’engrais azoté, 1.000 tonnes de phosphore et 9.200 tonnes de potassium par an. Ainsi, la restitution raisonnée des déchets horticoles pour la fertilisation des terres de la région du Souss Massa au lieu de l’achat des engrais constituerait un bénéfice de plus 300 millions de Dh par an.
Valorisation énergétique du compost
Le compostage est un processus qui dégage de la chaleur suite à l’activité microbienne. Les excédents de cette chaleur perdue peuvent être retenus grâce à un système de récupération. Certains chercheurs rapportent qu’un tas d’environ 25 tonnes de broyat dont la température moyenne interne était de 65°C a permis d’élever de 12°C à 45,5°C une quantité de 22.473 litres d’eau en 225 jours. L’énergie fournie était donc de 1.659 kWh avec une puissance de 12,3 W/tonne. La récupération de cette chaleur pourrait servir par ailleurs à la production agricole en chauffant les serres surtout en période froides de novembre à janvier entre 4h00 et 8h00 du matin dans la région du Souss Massa. Cependant, le rendement est fonction de la nature des matières premières. Ainsi, on peut obtenir un rendement de 34,4% de l’énergie d’un fumier de poulet composté dans un fermenteur, contre 12,6% pour le fumier de bovin.
Valorisation environnementale du compost
Déjà par le fait de la gestion optimale et la valorisation des déchets organiques, le compostage est une méthode qui a une influence très positive sur l’environnement. Il permet, en effet, une diminution considérable des gisements des déchets solides mais aussi une baisse des besoins en fertilisants chimiques. Dans l’objectif de la conservation des ressources naturelles, le compost permet la remise en état des sols qui ont subi des dégradations en rétablissant leur fertilité par l’amélioration des propriétés et aussi la végétalisation de certains sites comme les carrières. Essai de fertilisation organique sur haricot vert INRA-Agadir 2010
New Holland
soutient les efforts du Sénégal pour atteindre l’autosuffisance en riz L’importateur de New Holland Agriculture au Sénégal, Matforce, a organisé, sur trois jours, le ‘Salon Agricole’ de Ndiaye, en collaboration avec le Centre Interprofessionnel pour la Formation aux Métiers de l’Agriculture (CIFA). Les intervenants à la conférence du premier jour ont souligné l’importance du rôle majeur de la mécanisation pour atteindre l’autosuffisance en riz au Sénégal. Le fabricant New Holland a expliqué qu’il était prêt à soutenir, grâce à sa très large gamme de produits et à son étroite collaboration avec Matforce, la transition vers une agriculture efficace et productive.
L
Le premier jour a été consacré à une conférence sur la culture du riz dans la vallée du fleuve Sénégal dans le cadre du programme national pour l’autosuffisance en riz et au rôle majeur de la mécanisation pour atteindre cet objectif.
complètes des produits New Holland permettent de trouver les solutions nécessaires au développement de l’agriculture dans le pays, en améliorant l’efficacité et la productivité : ces solutions vont des tracteurs faciles à conduire et à entretenir pour des agriculteurs débutants dans la mécanisation jusqu’à des équipements de haute capacité pour les grandes exploitations agricoles. Les participants ont également pu voir une sélection de ces matériels exposés à l’extérieur, lesquels sont parfaitement adaptés pour permettre l’accroissement de la production dans la région comme par exemple: la moissonneuse batteuse TC5000, les tracteurs des séries TT (55 - 75 ch) et TD (80 - 95 ch.) e le T6050.
Les Autorités Sénégalaises ont pris des décisions importantes pour satisfaire les besoins en nourriture du pays – le riz en particulier – avec des productions locales. Le Programme National d’Autosuffisance en Riz (PNAR) a établi un objectif ambitieux pour atteindre un niveau de production annuelle de 1,6 millions de tonnes de riz en 2018 et le Gouvernement prévoit d’importants investissements pour soutenir cet effort. Par exemple, il envisage de débloquer 270 milliards de Francs CFA pour améliorer la gestion de l’eau et l’irrigation.
M. Mamadou Sow, PDG de CSI Matforce, a conclu en présentant les services disponibles pour assister les clients sur le terrain et en annonçant la prochaine ouverture de l’établissement de Saint-Louis pour être plus proche des agriculteurs de la région. Il a également invité les participants à faire part de leurs préoccupations à l’équipe Matforce, au cours des trois journées du ‘Salon Agricole’. Ils ont pu ainsi envisager ensemble les réponses les plus appropriées pour tirer le meilleur parti de leurs matériels.
e ‘Salon Agricole’ a eu lieu à Ndiaye, au Centre Interprofessionnel pour la Formation aux Métiers de l’Agriculture (CIFA) de Ndiaye, Saint-Louis. L’évènement a attiré une forte participation des organisations professionnelles agricoles, des agriculteurs, des personnalités officielles et, au regard de leur rôle majeur dans l’agriculture sénégalaise, des organisations féminines.
Tous les intervenants ont reconnu que l’objectif d’autosuffisance ne pourra être atteint qu’avec une importante mécanisation de l’Agriculture Sénégalaise. Le Gouverneur de la région de Saint-Louis a félicité New Holland et Matforce pour leur soutien aux efforts du Gouvernement en vue d’améliorer et d’accroître la production agricole. M. Hicham Mouktafi, Business Manager pour l’Afrique, a expliqué que les qammes très
Le ‘Salon Agricole’ est la démonstration de l’engagement de New Holland et de son importateur Matforce pour soutenir la mécanisation de l’agriculture au Sénégal, en coopération avec les Autorités et les organisations agricoles du Pays. Cet évènement a également constitué une précieuse opportunité de rencontres et d’échanges avec la clientèle et a révélé un vif intérêt des agriculteurs pour les matériels New Holland.
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