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Agriculture du Maghreb N° 124 - DÊcembre 2019
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Agriculture du Maghreb N° 124 - DÊcembre 2019
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Sarl de presse Au capital de 100 000,00 dhs R.C.: 127029 I.F.: 01006251 Patente N° : 35870166
Horizon 2020 On y est. Et après ?
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u sens propre, l’horizon est une ligne qui sépare le ciel de la terre ou de la mer et qui désigne la limite de la perception visuelle. Au sens figuré, il signifie des perspectives et prévisions relatives à un avenir plus ou moins proche. Cependant, certains, plus réalistes ou pessimistes, diront que l’horizon est une ligne mobile qui s’éloigne d’autant plus qu’on pense s’en rapprocher et comme l’a dit Victor Hugo «L’horizon souligne l’infini», signifiant qu’on n’atteindra jamais les objectifs fixés à temps aux délais prédéterminés.
20380 Casablanca Tél. : 212 (0) 522 23 62 12 212 (0) 522 98 07 71
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22 bis, rue des Asphodèles Résidence Zakia - Quartier Burger
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agriculturemaghreb@gmail.com
Depuis 2008, le développement de l’agriculture marocaine a été piloté par le PMV et tous les projets ont été conduits dans ce cadre. Ainsi, les objectifs annoncés initialement étaient de doubler le PIB agricole, créer 1,5 millions d’emplois supplémentaires, accroître la valeur des exportations, améliorer de 2 à 3 fois le revenu agricole pour lutter contre la pauvreté, … Pour cela le ministère a encouragé la mise en place d’interprofessions et a procédé avec elles à la signature de contrats programmes avec des objectifs ambitieux pour l’horizon 2020.
Abdelhakim MOJTAHID
Hind ELOUAFI
Ont participé à ce numéro : Pr. Hmimina M’hamed Pr. Bouzrari Benaïssa
Pr. BOUTALEB JOUTEI Abdelmalek Dr. AbbèsTanji
Attachée de Direction Khadija EL ADLI
Directeur Artistique NASSIF Yassine
PIPO
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Imprimerie
Tous droits de reproduction autorisés avec mention impérative et complète du journal.
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Aujourd’hui, en 2020, l’heure est au bilan. Le Plan Maroc Vert a-t-il réalisé les objectifs escomptés ? Bien avant son arrivée à terme, le PMV n’a cessé de faire l’objet d’évaluations (rencontres, forums, …) organisés soit par le ministère soit par différents professionnels et experts (articles, études, …). Et si on observe objectivement l’état actuel de notre agriculture et de nos agriculteurs et qu’on le compare avec les dates où ces prévisions ont été faites, on peut légitimement, et sans entrer dans les détails des piliers etc., se poser des questions : Où en sommes nous du taux de réalisation des objectifs annoncés, valeur ajoutée des filières agricoles (remplacement des céréales par les filières à haute valeur ajoutée), des emplois des jeunes dans le milieu agricole et rural, de la transformation des produit agricoles, de la fabrication locale des produits dont l’agriculture (d’exportation) a besoin, répondre aux besoins fondamentaux des populations agricoles et rurales les plus pauvres, agrégation, professionnalisation et structuration de la petite agriculture, valorisation durable des ressources naturelles… Que nous ont apporté les études payées à coups de milliards (en devises) ?
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Abdelmoumen Guennouni
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Journalistes Ingénieurs Agronomes
Sa Majesté le roi Mohammed VI a chargé le ministre de l’Agriculture d’élaborer une « nouvelle réflexion stratégique globale et ambitieuse pour le développement du secteur ». Ses grandes lignes directrices visant à impulser une nouvelle dynamique socio-économique au plan. En conséquence, le ministre de l’Agriculture a lancé un appel d’offres pour une étude « de planification de la nouvelle stratégie du secteur agricole ». En attendant, et même si nous n’avons pas atteint l’horizon, bonne année 2020 quand même !
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Abdelhakim MOJTAHID
Pour sa part, la Cour des comptes a pointé du doigt, chiffres à l’appui, dans son dernier rapport annuel, dont la presse s’est largement fait écho, les nombreux dysfonctionnements. Elle déplore des projets programmés qui ont pris du retard (un faible état d’avancement) et d’autres qui n’ont pas été exécutés ou n’ont pas vu le jour. Par ailleurs, d’autres études soulignent qu’à l’instar des politiques agricoles qui se sont succédé au Maroc, celle du PMV, soulève bien des questions relatives à la sécurité et souveraineté alimentaires du pays, à un moment où les tensions sur les questions alimentaires dans le monde deviennent de plus en plus aigües.
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Rédacteur en Chef Ingénieur Agronome
D’un autre côté, selon d’autres estimations, et contrairement aux discours (bilan globalement positif défendu par le ministère), le PMV ne tient pas la route : perte au lieu de création d’emplois, faible accroissement de la valeur des exportations, contribution plus faible qu’annoncé à la croissance du PIB agricole, commercialisation et débouchés de la production nationale insuffisamment développés, … La stratégie prometteuse serait loin des objectifs tracés en 2008
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Directeur de publication
programmes auraient dépassé les prévisions d’autres sont restés en dessous
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GROUPE HASSAN DERHEM
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Autorisation :
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Edito
SOCIéTé D’éDITION AGRICOLE
A en croire la communication du ministère de tutelle, les résultats du PMV ont été largement positifs en faisant régulièrement état de chiffres et statistiques le prouvant amplement. Certains
Abdelmoumen Guennouni
Journaliste, Ingénieur Agronome
Agriculture du Maghreb N° 124 - Décembre 2019
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Sommaire 6 MAGHREB OLEAGINEUX
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pplément
La filière oléagineuse : un levier pour l’agriculture pluviale au Maroc
Le semis graine à graine, précis et régulier
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Eviter toute rupture d’approvisionnement du marché en tomate
58 Maïs fourrage
DOSSIER céréaliculture 60 Désherbage
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36 Tomate de plein champ
de la betterave à sucre
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8 Actualités
55 La Cercosporiose
un enjeu majeur dans la production des céréales
46 Mildiou de la pomme de terre
70 Les maladies du blé
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40 Des melons pour tous les goûts
50 La menthe biologique
78 Contrôle technique
Nos annonceurs
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CALIMAROC 73 CASE IH 69 Crédit Agricole Maroc 88 CMGP 2 CORTEVA 61 CORTEVA 64 CORTEVA 65 IRRI-SYS 17 IRRITEC 23 MAGHREB
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Gestion des mauvaises herbes du pois chiche 86
Petites annonces
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betterave au Gharb : cycle de développement et stratégie de lutte
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82 Légumineuses
52 La casside de la
AGRIMATCO 39 AGRIMATCO 41 AGRIMATCO 43 AGRIMATCO 53 AGRIMATCO 57 AGRIMATCO 59 AGRIMATCO 61 AGRIMATCO 63 BASF 71 BLF 81 CALIMAROC 49
des pulvérisateurs à pression à jet projeté pour cultures basses
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Une solution pour le consommateur et une opportunité pour le producteur
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Enjeux et principes de la protection
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Enjeux de la protection fongicide
OLEAGINEUX 6-7 MAMDA 5 OXYGENIA 76-77 PIONAGRI 38 PIONAGRI 45 Plastic Puglia 35 PROMAGRI 47 PROMAGRI 64-65 SCPC SAPEL 85 SOUFIANI CONSULT 48 STAR EXPORT 21
TIMAC Agro 29 TIMAC Agro 75 UPL 19 UPL 47 UPL 73 VILMORIN ATLAS 37
ENCART ARABE CMGP Crédit Agricole MAMDA
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Photo Bruno Clergue
Photo Laurent Jung
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La filière oléagineuse :
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un levier pour l’agriculture pluviale au Maroc
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Dans les années 90, le tournesol a connu une période florissante avec une surface avoisinant les 200 000 hectares. L’organisation de la filière et le support de l’Etat ont permis d’atteindre ces niveaux d’emblavement. Mais les activités d’appui à la mise en production ont périclité suite au désengagement de l’état et l’attractivité accrue par la conjoncture économique des importations ont freiné cet élan de production nationale.
Place des oléagineux dans le système de production agricole
Les bassins de production des oléagineux sont dominés par la céréaliculture, qui couvre environ 6 millions d’hectares et concerne principalement les zones pluviales du Gharb, Saïs, Zaer Chaouia, Doukkala et Tadla. Dans ces régions, l’alternance des cultures est extrêmement faible. Les cultures autres que les céréales représentent moins de 20% de la sole. Cette prévalence de la quasi-monoculture rend la gestion des cultures pluviales plus difficile, notamment face aux contraintes climatiques et biotiques dont les effets sont encore accentués lorsqu’il y a une perte de fertilité des sols. De plus, la gestion des parasites, des ma-
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Lorsqu’on évoque les oléagineux au Maroc, il s’agit essentiellement des cultures de tournesol, et de colza dont les graines sont riches en huile et protéines végétales. Le Maroc consomme annuellement près de 600 000 tonnes d’huiles de graines, dont plus de 90% sont importées. Les protéines végétales, que l’on retrouve dans les tourteaux, sont essentielles pour l’alimentation animale. Le Maroc importe également l’essentiel de ses besoins sous forme de tourteaux de soja, soit plus de 950 000 tonnes. Cette dépendance des marchés extérieurs représente une valeur totale estimée à plus de 750 millions de USD. Cette demande est vouée à augmenter avec la
croissance démographique et le changement des habitudes alimentaires des ménages marocains. Cette situation fragilise la sécurité alimentaire du pays alors que la FAO estime qu’un potentiel de 600 000 hectares pourraient être mobilisés et permettraient de répondre à près de 70% des besoins.
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Importance économique des oléagineux au Maroc
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Azeddine el Brahli
Agriculture du Maghreb Le contenu de-cette publication représente le point de vue de l’auteur uniquement et relève de sa responsabilité exclusive. 6 N° 124 Décembre 2019 La Commission Européenne décline toute responsabilité quant à l’utilisation qui pourrait être faite des informations qu’il contient.
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Photo Philippe Montigny
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Photo Philippe Montigny
Conclusion
Les oléagineux, en plus de leur contribution à la réduction des importations des produits alimentaires et de la facture financière dans la balance commerciale, sont une opportunité pour améliorer la production agricole dans les zones pluviales. Grace aux oléagineux, le PMV peut s’étendre dans tous les bassins de production et en faire bénéficier l’ensemble des exploitations agricoles, grandes et petites, en irrigué et en bour. Le lancement cette année du programme Maghreb Oléagineux, cofinancé par l’Union européenne et Terres Univia, dans le but de promouvoir les semences d’origine européenne au Maroc, est un atout qui pourrait contribuer à faire connaitre les avantages des oléagineux. Enfin, tout l’espoir réside dans le renouvellement du contrat programme qui pourra mettre en avant les défis auxquels fait face cette filière, qui reste un fleuron du PMV en zones bours.
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Dans le cadre du Plan Maroc Vert, les cultures oléagineuses ont été soutenues dès 2013 par la signature d’un contrat programme de développement des filières oléagineuses conduit par la FOLEA (Fédération interprofessionnelle des oléagineux) et mise en œuvre par le GIOM, (Groupement des industriels des oléagineux au Maroc) au travers de conventions d’agrégation qui lient les acteurs de l’amont et l’aval de la filière. L’objectif est d’atteindre 127 000 hectares de surface cultivée en oléagineux, dont 60% de tournesol et 40% de colza – soit près de 55 000 tonnes d’huile 70 000 tonnes de tourteaux. Ce cadre permet de garantir un accom-
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Relance de la filière des oléagineux
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- La FOLEA a engagé des investissements au niveau des unités de valorisation de l’ordre de 117,1 millions de dirhams, - Un accord avec Crédit Agricole du Maroc permet depuis 2016 aux producteurs de cultures oléagineuses de bénéficier d’un préfinancement de campagne avec des conditions avantageuses, - Le système d’assurance multirisque climatique a été étendu aux cultures oléagineuses, - La surface globale des oléagineux a été quintuplée, passant de 14.000 Ha à près de 60 000 Ha, avec un pic de production de 22 KT en 2015. Le GIOM est pratiquement le seul agrégateur dans les zones pluviales qui a atteint ces surfaces et un nombre d’agrégés de plus de 1000 agriculteurs ; - Les bassins de production s’étendent dans presque l’ensemble des régions céréalières du Maroc, y compris dans les zones reculées ; - L’amélioration du niveau technique des agriculteurs suite à leur encadrement rapproché. Ainsi, l’usage des rouleaux, des semoirs de précision, le raisonnement de la fertilisation, etc. sont devenus des pratiques courantes ; - La création d’emplois par la mise en place des prestataires de service dans les
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Les réalisations sont considérables :
régions bours. Malgré les efforts consentis, la filière oléagineuse nécessite davantage de mesures spécifiques d’accompagnement en matière de gestion des risques de sécheresse et de réussite de la levée, de formation des prestataires de services ou encore de subvention des intrants et en particulier des semences pour améliorer la performance des cultures oléagineuses et la rentabilité des exploitations agricoles marocaines.
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pagnement des agriculteurs, la mise à disposition d’intrants, l’organisation de la collecte et la fixation des prix aux producteurs.
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ladies et des adventices est un facteur déterminant de la réussite des grandes cultures. Or, le contrôle des résistances aux solutions chimiques ainsi que leur performance intrinsèque sont améliorés par la diversification et l’allongement des rotations des systèmes de cultures. Ainsi, l’introduction des oléagineux est une opportunité à saisir non seulement pour les avantages propres à la filière, mais aussi pour améliorer et soutenir celle des céréales et des légumineuses, voire de la betterave sucrière. D’autre part, grâce aux résidus laissés après la récolte, la culture des oléagineux est un atout majeur pour maintenir la fertilité et la productivité des sols marocains.
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Pour plus d’information sur le programme Maghreb Oléagineux, suivez nos pages Facebook et LinkedIn : @maghreboleagineux
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Actu Actu Conférence
Morocco Berry Conference Plein succès pour la première édition
Plus de 500 personnes ont pris part à cette conférence.
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La première session a fourni un aperçu du marché inter-
de fruits rouges cultivées au royaume (fraise, framboise, myrtille, baie de goji, mûre), les régions concernées (Loukkos 60%, Gharb 15%, Souss 25%), les surfaces (8.400 ha en 2018-19), la production, les exportations et les marchés. Ensuite, M. Hans Liekens directeur commercial EMEA de Fall Creek, a donné un aperçu sur le potentiel commercial mondial de la myrtille. On apprend ainsi que la consommation de l’UE a déjà augmenté de 23% depuis 2016 et, si la croissance se poursuit au même rythme, quelque 650 000 tonnes de fruits seraient nécessaires pour satisfaire la demande européenne d’ici cinq à sept ans, a déclaré Liekens. La consommation mondiale devrait atteindre deux millions de tonnes au cours de la même période.
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Session marchés
lume commercial de 560.000 tonnes. Le principal marché étant les Etats unis avec 1,25 milliards de dollars et 255.000 tonnes importées, suivi du marché anglais, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Canada, l’Espagne et la chine. Coté fournisseurs, c’est le Chili qui reste le principal exportateur de myrtille avec 20% (114.000t) du marché global, suivi du Pérou (17,6%), l’Espagne (12,3%). Quant au Maroc, il représente pour le moment 4,1% de l’export mondial. La fraise demeure la reine des fruits rouges avec un marché mondial évalué à 17 milliards de dollars en 2018 et des perspectives de 21,5 milliards en 2025. La représentante de Morocco Foodex a montré la position du Maroc dans ce contexte mondial grâce à un exposé sur les différentes espèces
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national des baies, retraçant les tendances de la consommation en Europe, aux ÉtatsUnis et en Asie, et identifiant la position du Maroc dans le monde. Le premier intervenant, M. Pierre Escodo de la revue Eurofresh Distribution, a expliqué que la demande globale pour ces produits spéciaux continue de croître, principalement en raison des vertus qui leurs sont attribuées. C’est le cas notamment du marché anglais, l’un des plus grands pour ce type de fruits, qui a connu une croissance de 63% en 5 ans. De même, la production en Chine est en hausse notamment pour la framboise, assimilée dans l’esprit du consommateur à la baie local, le goji. Le marché global de la myrtille a atteint 3,45 milliards de dollars en 2018 pour un vo-
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Les participants à cet événement, premier du genre au Maroc, étaient des producteurs et exportateurs de petits fruits, des consultants en agriculture, ainsi que des fournisseurs d’intrants agricoles couvrant la totalité du processus de production des baies, de la pépinière jusqu’à la logistique, en passant par les équipements pour la manutention post-récolte, le refroidissement, le traitement et l’emballage. Pour animer cette conférence, les organisateurs ont fait appel à des spécialistes de renom qui, chacun dans son domaine, ont donné des informations pratiques à même d’aider les participants dans leurs tâches quotidiennes.
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La ville d’Agadir a abrité le 5 décembre dernier Morocco Berry Conference (MBC), évènement grandiose entièrement dédié au secteur des petits fruits rouges, organisé par Green Smile avec le support de la Chambre d’Agriculture de la région Souss-Massa. La présence de 500 professionnels de 25 pays en fait certainement l’événement de réseautage le plus important du secteur dans la région Mena. Cette première édition s’est concentrée sur des thématiques de première importance à savoir les tendances du marché et les techniques de production. Outre la salle de conférence, les organisateurs ont prévu un espace adjacent où les participants ont pu découvrir les dernières nouveautés dans le domaine des agrofournitures, développées spécialement pour la culture des fruits rouges.
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Session technique
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Pour souligner cette opportunité, il a déclaré qu’à l’heure actuelle, seuls 190 g par personne de myrtilles sont consommés dans l’UE par an, contre 1,4 kg consommés par les Américains. Les estimations prévoient toutefois que l’UE pourrait atteindre 860 g par personne d’ici 2026. Les pays producteurs intensifient leurs efforts pour répondre à cette demande croissante. Ainsi, il y a eu une augmentation de 42% du leader du marché l’Espagne au cours des deux dernières années, suivie de la Pologne (88%), le Maroc (125%), l’Allemagne, le Portugal, les Pays-Bas et l’Ukraine. A condition de savoir saisir les opportunités et adapter l’offre continuellement aux besoins du marché, le Maroc peut devenir un important fournisseur de myrtille, aidé en cela par sa position géographique avantageuse par rapport aux concurrents d’Amérique latine, ses conditions climatiques favorables, la technicité de ses producteurs et une importante infrastructure de production, de conditionnement et de logistique, etc. Cependant, il doit se positionner davantage sur des créneaux de production où la concurrence est moindre. Dans ce sens, le développement de la culture dans la région de Dakhla peut jouer un rôle déterminant pour combler le gap de production entre janvier et mars. En effet cette région aux conditions idoines est dans le collimateur de plusieurs grands producteurs. Dans l’avenir, la disponibilité de nouvelles variétés va même permettre à Dakhla de fournir le marché entre septembre et décembre avec de très bons prix producteur. La hausse prévue de la production au niveau mondial a conduit Liekens à avertir que cette production doit rester en phase avec la demande du marché. Il a insisté sur l’importance de maintenir un très bon niveau de qualité qui satisfait distributeurs et consommateurs, pour ne pas nuire à ce commerce en pleine croissance. Pour illustrer cette importance, il a expliqué que la cargaison de myrtille transportée à bord d’un seul camion touche pas moins de 150.000 consommateurs. Il s’agit en effet de petites quantité, ayant un très grand impact. Ainsi, un consommateur déçu par un achat peut prendre plusieurs mois avant de décider d’acheter à nouveau des myrtilles. Dans la même lignée, M. Kamal Ouhmad de Driscoll’s a axé son intervention sur l’importance de hausser la barre de la qualité pour maximiser les opportunités sur le marché des fruits rouges. Il a souligné que le Maroc dispose de tous les ingrédients nécessaires pour produire des fruits de très bonne qualité et fournir les quantités nécessaires au bon moment, aux différents marchés dans les meilleures conditions. Il a également insisté sur l’importance pour tous les maillons du secteur d’agir main dans la main pour faire évoluer la filière dans le bon sens.
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Au vu des investissements substantiels requis au départ de la culture et vu qu’il s’agit d’une culture pluriannuelle, la maitrise technique s’impose à tous les niveaux pour assurer une production satisfaisante en termes de rendement et de qualité. Dans ce sens, la session technique de la conférence avait pour objectif de fournir aux producteurs des indications qui peuvent les aider à atteindre un bon niveau de performance technique sur ces cultures relativement récentes au Maroc. Il s’agit, en effet, de cultures spéciales nécessitant une conduite www.agri-mag.com
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provoqués par cette mouche et son fort potentiel invasif, les chercheurs se sont rapidement mobilisés pour l’étudier et mettre au point des solutions de biocontrôle. Ils ont mené des prospections afin d’identifier les ennemis naturels de D. suzukii dans sa région d’origine en Asie. Ces recherches sur le terrain ont permis l’identification plusieurs espèces de parasitoïdes dont certains ont été ramenés en Europe (France et Suisse) afin de faire l’objet d’investigations plus poussées. Les résultats préliminaires sont plutôt encourageants. Ensuite, M. Pascal Briand, spécialiste en lutte intégrée chez Biobest, a présenté les cécidomyies qui affectent la myrtille au Maroc Dasineura oxycoccana et Prodiplosis vaccinii. Il a décrit la biologie de ces deux insectes qui peuvent provoquer jusqu’à 50% de perte de rendement, leur cycle de vie, leurs symptômes sur la plante, les moyens de les surveiller à la fois en culture et moyennant des outils de monitoring. Il a expliqué que l’usage de substances chimiques n’est pas toujours possible et ne résout de toute façon pas le problème sur le long terme. Grace à une meilleure connaissance de ces ennemis de culture, une stratégie de biocontrôle est en cours d’élaboration, avec pour objectif de cibler et d’agir sur chaque stade de développement de l’insecte tout en étant économiquement viable. A son tour, M. Javier Arizmendi Ruiz (Zerya-Espagne) a expliqué l’approche culture de la fraise sans résidus de pesticides. Cette approche promeut, entre autres, la réduction de l’utilisation des pesticides, l’optimisation de l’utilisation des ressources naturelles, l’atténuation de l’impact de l’agriculture conventionnelle sur l’envi-
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rouges qui a récemment fait son apparition au Maroc à savoir le mûrier. Cette espèce est parmi les plus sensibles au problème physiologique appelé ‘’réversion’’. Ce phénomène, qui se traduit par une coloration rouge d’une ou de plusieurs drupes du fruit (la mûre est un fruit polydrupe), constitue depuis longtemps un casse-tête pour les producteurs et les conditionneurs. Les recherches ont montré que plusieurs facteurs peuvent provoquer ce phénomène notamment la manipulation rude des fruits, les hautes températures durant la cueillette, la haute teneur en azote du sol, le refroidissement forcé par air et la sensibilité variétale. M. Ahumada a également présenté l’approche adoptée par les professionnels aux USA et au Canada pour faire face à ce problème. Il s’agit notamment de l’utilisation de barquettes en plastic plus adaptées, la récolte directement dans les barquettes pour réduire les manipulations, la protection des fruits récoltés contre les hautes températures, la réduction du temps entre la récolte et le stockage, l’adoption d’un processus de refroidissement à deux étapes, le pré refroidissement des camions avant de les charger, éviter de mélanger plusieurs espèces ayant des besoins différents en températures ou dégageant des odeurs, etc. Comme toute autre culture, les fruits rouges sont sujets à plusieurs maladies et ravageurs qui peuvent affecter considérablement leur production. La session consacrée à la protection des cultures a traité plusieurs sujets d’importance. Tout d’abord, les progrès de la recherche sur l’utilisation de parasitoïdes asiatiques contre Drosophila suzukii. M. Lukas Seehausen (CABI-Suisse) a en effet expliqué que face aux dégâts
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fonction du contexte et des conditions de chaque exploitation et de chaque variété. En effet, le comportement de chaque variété est particulier et de ce fait les différentes opérations culturales doivent lui être spécialement ajustées. C’est le cas notamment de la taille des variétés de myrtille à faible besoin en froid, comme l’a expliqué M. Olivier Coste de la société Fall Creek, une opération délicate qui doit être menée de manière à former un port intéressant de la plante, à stimuler de nouvelles pousses et à rendre les plants capables de donner de bonnes récoltes et des fruits de calibre satisfaisant. Il a également précisé que pour la nouvelle génétique, la mise à fruit est conditionnée par la nature et le moment de la taille. On peut ainsi agir sur la charge et le moment de cueillette en agissant sur la taille. M. Pedro Oliveira de l’INIAV au Portugal, un pays ou la production et l’exportation de framboise connaissent une hausse continue d’année en année (140 ha en 2009 – 1.150 ha en 2018), s’est pour sa part intéressé à la conversion vers l’hors-sol de la culture de framboisier et qui offre des avantages en termes de maitrise de la conduite et de rendements plus élevés. Il a également listé les facteurs qui affectent les performances des long-cane et expliqué qu’il était possible d’améliorer la production hors saison de variétés de framboise primocane en variant l’intensité de la taille en été. Il a par ailleurs précisé que la taille d’été a une importante influence sur le rendement, mais pas sur les réserves en carbohydrates, grâce à un phénomène d’auto compensation de la plante. Quant à M. Miguel Hermes Ahumada, consultant à Berry solutions & Associates (Mexique), il s’est intéressé à une autre espèce de fruits
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bien différente de celle des cultures auxquelles nos producteurs sont habitués. Et bien que la conférence ait exploré les quatre principales baies, une importance particulière a été accordée à la myrtille, qui reste l’une des cultures les plus difficiles du point de vue technique. L’une des séances les plus appréciées des producteurs présents à cette conférence, a été celle animée par M. Pieter Zietsman, consultant en Afrique du sud, sur la gestion de la nutrition et des besoins en eau de la myrtille. Il s’agit en effet d’une culture très sensible aux conditions de sol et d’eau d’irrigation, particulièrement dans le Souss où le hors sol s’impose. Le myrtillier se distingue des autres fruits rouges par un système racinaire fibreux et très superficiel sans racine pivotante dominante, qui ne tolère ni le mauvais drainage ni le stress hydrique, et se caractérise par des exigences agronomiques et culturales particulières. En effet, la myrtille exige des sols fortement acides, très bien drainés et riches en matière organique. La salinité du sol est également un facteur néfaste au développement du myrtillier du fait qu’elle restreint sa croissance. M. Zietsman a expliqué les avantages du recours à la culture sur substrat notamment, de la maitrise des apports en eau et fertilisants, d’une augmentation de la densité de plantation, d’une entrée précoce en production… Il a dans ce sens, insisté sur l’importance du choix du conteneur, du substrat, du dispositif d’irrigation, d’un bon drainage, de la maitrise du pH et de l’EC de la solution fertilisante … Concernant les différents aspects liés à la gestion des cultures, les intervenants ont insisté sur le fait qu’il n’existe pas de recette universelle. La conduite doit être adaptée en
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Actu Actu Conférence
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Stand de la pépinière FALL CREEK
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L’espace d’exposition prévu par les organisateurs pour que les sponsors et autres sociétés partenaires exhibent leur offre destinée au secteur des fruits rouges a été fort apprécié des participants. L’offre y était très diversifiée, couvrant les différents besoins des producteurs et des exportateurs : pépinières, serres, substrats de culture, irrigation, fertilisation, protection des cultures, emballages, calibreuses, logiciels, logistique… Ce mini salon était également un espace de rencontre et de discussion entre les professionnels des fruits rouges du Maroc et de l’étranger réunis dans le but de nouer des contacts et discuter de leurs problèmes techniques et commerciaux.
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Espace d’exposition
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L’un des points forts de cette formation a été la possibilité d’interagir avec les intervenants ainsi que le temps accordé aux séances de questions/réponses. Ces débats ont d’ailleurs permis d’éclairer bon nombre de points en relation avec les différents aspects abordés.
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a exposé les travaux menés actuellement au sein de l’Institut National de la Recherche Agronomique de Tanger (INRA) en tant que structure de recherche régionalisée qui contribue au développement de la culture de la myrtille par des études de caractérisation, de sélection et de gestion de cette culture. Ces activités de recherche concernent l’appui de l’amont de la culture de la myrtille pour permettre l’étude des performances génétiques du matériel végétal, l’étude des aspects agronomiques et la maitrise des techniques de production pour développer un itinéraire approprié à conseiller aux producteurs de cette culture.
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ronnementet l’amélioration de la rentabilité pour les producteurs. Ceci passe par une optimisation des facteurs de production et notamment une nutrition équilibrée (sans excès, apportant tous les microélements nécessaires…), l’inoculation par des microorganismes bénéfiques, le piégeage de masse, la préservation des ennemis naturels, etc. Pour sa part, M. Marc Van Der Werff, consultant auprès de Koppert Natugro, a exposé le principe de ‘’Plant Empowerment’’ (fortification des plantes), une nouvelle approche de culture basée sur la combinaison de différents principes physiques et physiologiques assurant un bon équilibre au sein de la plante (Optimiser la nutrition minérale et la production de sucres). L’objectif étant d’aider les producteurs à rendre leurs cultures naturellement plus productives et plus résistantes aux différents facteurs de stress notamment les ennemis de culture. Les adaptations variétales sont à l’origine du grand essor que connaissent actuellement les fruits rouges à travers le monde. Pr Hamid Ashrafi, du département d’horticulture de l’université North Carolina aux Etats-Unis, a expliqué qu’à la base la myrtille, originaire d’Amérique du nord, a besoin d’un minimum de 1.000 heures de froid pour pouvoir donner des fruits. Cependant, les travaux de sélection ont permis d’obtenir des variétés à besoin en froid faible ou même nul, qui peuvent être cultivées dans les région chaudes du globe. L’université North Carolina a réussi à développer un grand nombre variétés répondant aux différents besoins grâce aux nouvelles techniques de sélection des plantes. Par la suite, Dr Hamim Ahlama
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Actu Atelier
La recherche agronomique au service
du développement de la filière fruits rouges
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vation et de la valorisation des fruits sur le marché notamment par la création de sous produits - le transfert de technologies pour que les producteurs puissent avoir accès à l’ensemble de ces connaissances.
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2018/19 (dont 3.537 ha de fraise, 2.540 ha de framboise et 2.306 ha de myrtille) contre 7.200 ha en 2017/18 et 5.460 en 2016/17. Quant aux exportations au terme de l’année 2018/19, elles ont avoisiné les 140.000 tonnes pour une valeur de 4 milliards de dirhams vers 54 pays destinataires. La filière est également un important pourvoyeur d’emploi avec 15 millions de journées de travail entre les exploitations et les stations de conditionnement. Cependant, le secteur fait face à de nombreux obstacles (techniques, commerciaux,…) et reste très dépendant des approvisionnements en plants de l’étranger et notamment de l’Espagne. Pour contribuer à relever ces défis, l’INRA a mis en place à travers son antenne à Tanger une équipe de recherche dédiée aux fruits rouges. Grâce à une infrastructure scientifique et technique de pointe, et une station expérimentale située à proximité de Larache, cette équipe développe un programme de recherche multidisciplinaire avec 4 axes : - la création de variétés marocaines plus adaptées aux zones de production avec une priorité pour la fraise, - la rationalisation de l’utilisation des ressources naturelles (sol, eau), - l’amélioration de la conser-
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3 sessions animées par des experts nationaux et internationaux (Italie, États-Unis). La première session a dressé un panorama de la filière des fruits rouges au Maroc qui a connu un développement très important ces dernières années, grâce aux efforts conjugués des secteurs privé et public. En effet, la superficie totale consacrée à ces espèces a atteint 8.403 ha en
L’amélioration génétique de la fraise afin de créer des obtentions qui apportent un plus à la profession, est un travail de longue haleine (jusqu’à 10 ans pour l’obtention d’une variété) vu la complexité du génome de cette espèce. Dr Aicha Oualkadi de l’INRA de Tanger a expliqué que le recours à de nouvelles techniques de sélection s’impose pour raccourcir et optimiser le processus de la création variétale. C’est ainsi que l’INRA a lancé un programme d’amélioration notamment par induction de mutation de certaines variétés de fraise. Dans ce processus il est important de déterminer la dose optimale pour l’irradiation aux rayons gamma. Par la suite les différents mutants vont être suivis en culture pour repérer des variétés mutées présentant un intérêt. Toujours dans le domaine de la création variétale, Dr Hamim Ahlam de l’INRA de Tanger a expliqué l’effet des phytohormones comme l’auxine et la cytokinine sur la callogenèse et la qualité des cals du fraisier. En effet,
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et atelier qui a connu la participation de professionnels de différents horizons et de différentes régions (producteurs, exportateurs, chercheurs, etc.), se voulait un espace de partage d’expérience, d’échange et de discussion entre les principaux intervenants de la filière. L’atelier s’est déroulé en
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La filière des fruits rouges connait actuellement un essor fulgurant au Maroc. Le périmètre du Loukkos qui a historiquement été le berceau de ces cultures, assure une part importante de la production nationale que ce soit pour la fraise, la framboise ou la myrtille. L’Institut National de la Recherche Agronomique, qui accompagne depuis plusieurs années ce développement, a mis en place au niveau de son Centre Régional de Tanger une équipe de recherche multidisciplinaire entièrement dédiée à la filière fruits rouges. Afin de révéler les acquis de la recherche au niveau de ce centre et pouvoir définir les priorités pour l’avenir, un atelier scientifique a été organisé à Tanger le 10 décembre dernier par l’INRA, en collaboration avec la Fédération Interprofessionnelle marocaine des Fruits Rouges (Interproberries) et l’ORMVA du Loukkos.
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l’embryogenèse somatique est potentiellement la méthode de régénération la plus performante pour la propagation clonale de la fraise. L’objectif est de produire des cals qui vont servir à la multiplication des plants de fraisier et dans le programme d’amélioration de la fraise. Les études menées par la chercheuse ont révélé que les paramètres de qualité de cal varient significativement selon la nature et la concentration des phytohormones et la variété de fraise étudiée.
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La journée a été l’occasion également de prendre connaissance des recherches menées dans d’autres pays, grâce à la présence à ce séminaire de chercheurs étrangers. En effet, ce genre de manifestations scientifiques peut déboucher sur des collaborations entre institutions de recherche en faveur du secteur des fruits rouges. Pr Hamid Ashrafi, de l’université North Carolina aux Etats Unis a axé son intervention sur les travaux de développement de variétés de myrtille à faible besoin en froid. A la base, la myrtille est originaire d’Amérique du nord et a besoin d’un minimum de 1.000 heures de froid pour pouvoir donner des boutons floraux. Cependant, grâce à des travaux de sélection, il a été possible d’obtenir des variétés à faible ou carrément sans besoin en froid qui peuvent être cultivées dans le sud des USA ou dans d’autres région du monde à climat similaire comme le Maroc. L’université North Carolina a même pu créer la première variété adaptée à la récolte mécanisée pour le marché du frais. Ces dernières années, des techniques modernes ont été utilisées dans la sélection des plantes y compris l’utilisation de la culture de tissus, de marqueurs moléculaires, de séquençage du génome, pour accélérer le processus de sélection des plantes. Pour sa part, Mme Lara Giongo, du centre de recherche et d’innovation de la Fondation Edmund Mach, a fait un exposé sur la sélection variétale de framboise et de myrtille ayant une meilleure qualité (taille, texture, arome, flaveurs) et une meilleure aptitude à la conservation. Ces aspects sont d’autant plus importants que la demande en fruits rouges explose à travers le monde avec la nécessité de maintenir de hauts standards de qualité et une réduction des pertes lors du stockage et du transport. L’objectif étant de pouvoir fournir au consommateur partout à travers le monde un produit de qualité irréprochable. Quant au Pr Mohamed Ezziyani de la faculté pluridisciplinaire de Larache, il a exposé les résultats de recherches sur la résistance des souches de botrytis à des fongicides fréquemment utilisés par les producteurs et de l’efficacité in vivo des agents de contrôle biologiques contre la pourriture grise en culture de fraisier. Certaines bactéries ont en effet permis de réduire de 48% l’intensité du botrytis à la récolte comparativement à un témoin non traité. Selon M. Ezziyani, des solutions marocaines de contrôle biologique ne tarderont pas à voir le jour. L’atelier a été clôturé par l’intervention de M. Zantar de l’INRA de Tanger axée sur la conservation et valorisation des fruits rouges. Ces espèces étant consommées entre autres pour leurs vertus nutritionnelles, il s’agit de les livrer dans le meilleur état possible aux consommateurs de plus en plus exigeants. L’INRA a ainsi lancé plusieurs essais examinant la corrélation entre la qualité et l’itinéraire technique adopté. Parmi les autres aspects étudiés, la comparaison de la qualité de différentes variétés de fraise et de myrtilles cultivées à Larache, la prolongation de la conservation de la fraise par la technique de l’ionisation et la valorisation de la fraise par l’élaboration de produits dérivés comme le nectar.
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De droite à gauche : Dr Imane Thami Aalami, chef de la Division Scientifique à l’INRA, M. Kaissi F, chef DDA Ormva Loukkos et Dr. CHENTOUF Mouaad, Chef du CRRA de Tanger.
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M. Bennani Amine; vice président Interproberries Maroc.
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Dr Hamim Ahlam de l’INRA de Tanger
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M. Abdeslam Acharki, Directeur Interproberries Maroc.
A l’issu des différents exposés, l’occasion a été donnée aux participants à cet atelier d’interagir avec les conférenciers en posant des questions ou tout simplement en apportant leur point de vue sur une thématique donnée. Ce qui a permis d’enrichir et d élargir le débat. En plus de faire le bilan des actions menées, ce genre de manifestation permet à l’INRA de cerner davantage les attentes de la profession afin de pouvoir adapter les programmes de recherche à la réalité du terrain et contribuer ainsi efficacement au développement de la filière nationale des fruits rouges. Agriculture du Maghreb N° 124 - Décembre 2019
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Journée nationale de réflexion autour de la filière biologique au Maroc
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tion. Ainsi, à ce jour, tout l’arsenal juridique qui régit le mode de production biologique est complet. Parmi les grands chantiers entrepris par le secteur une étude de l’état des lieux du secteur et des focus groupes régionaux. Cette journée a été l’occasion pour les 35 opérateurs invités de prendre connaissance de ces différents éléments afin qu’ils puissent en débattre, identifier les priorités et émettre à leur tour des recommandations plus complètes pour élaborer un plan national de développement des filières biologique au Maroc. La réflexion a débouché sur un ensemble de propositions qui ont été groupées dans le tableau ci-contre. Il a été recommandé à la FIMABIO de concevoir, à partir de ces recommandations, un plan d’action à mettre en œuvre à partir de janvier de 2020.
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Pour rappel, au cours de ces dernières années, le mode de production biologique prend sa place au Maroc et s’impose comme secteur important dans le tissu agro-économique. Les superficies cultivées en agriculture biologique sont passées de 3.999 ha en 2010 à 8.566 ha en 2017. Quant aux exportations elles ont atteint en 2016,14.700 tonnes en produit frais et transformés alors qu’en 2009, elle était en dessous de 9.000 tonnes. Quant aux superficies spontanées certifiées Biologiques, elles ont été estimées en 2017 à 180.390 ha. La filière comptait en 2018 plus de 302 opérateurs, ré-
partis sur 11 régions, dont les premières en termes d’importance sont Souss-Massa, Marrakech-Safi et Casablanca-Settat. La répartition de ces opérateurs par filière : arboriculture fruitière (29%), Argan (25%), PAM (19%), cultures maraichères (14%), Cactus (6%) et autres (7%). Au niveau organisation, le secteur est chapeauté depuis 2016 par la FIMABIO (Fédération Marocaine Interprofessionnel des filières biologiques) qui rassemble l’ensemble des filières biologiques. La fédération a signé un contrat programme avec le ministère de l’agriculture visant la collaboration pour le développement du secteur du Bio au Maroc. Ainsi, dès le début il a été décidé de la nécessité d’un cadre législatif national qui définit les normes et les règles adaptées au contexte du pays aussi bien pour la conversion, le contrôle, la production, transformation et distribu-
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du projet ASAP-M (Appui suisse aux associations professionnelles). - Présentation de l’étude sur l’état des lieux et la cartographie de la filière avec synthèse des contraintes et attentes des professionnelles.
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nt pris part à cette journée de réflexion des opérateurs leaders de la profession, la Direction de développement des filières de production, des institutions publiques ayant un rôle à jouer dans le développement des filières biologiques au Maroc (ONSSA, ONCA, FOODEX) et d’autres acteurs d’influence (Banque, Bailleurs de fond, Organisme de développements et fournisseurs d’intrants). Le programme de la journée s’est déroulé comme suit : - Présentation du cadre réglementaire et institutionnel par la DDFP - Présentation de la FIMABIO et de son bilan d’activités depuis 2016, année de sa création. - Présentation du bilan de collaboration entre FIMABIO la coopérative suisse et Swisscontact dans le cadre
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La Fédération Interprofessionnelle des Filières Biologiques (FIMABIO) a organisé à Rabat le 13 décembre dernier, une Journée nationale de réflexion autour de la filière biologique au Maroc. Faisant suite à une étude d’état des lieux du secteur et à une série de focus groupes régionaux, cette journée avait pour objectif de lancer un dialogue entre les professionnels, les institutions et les acteurs d’influence afin de mettre en place une stratégie à même de renforcer et développer les filières biologiques au Maroc.
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Zaoui Elhousseine, Agro-challenge coordinateur projet ASAP/FIMABIO www.agri-mag.com
Recommandations
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Axe Développement territorial
Proposition d’action
· développement des Bio districts · Encourager tourisme bio · développer une vision territoriale du bio · Production bio rentable et durable · Reserve de biosphère bio dans les régions ( Ex Arganeraie, oasis du sud Marocain…), · Focalisation sur les régions non polluées pour faciliter le développement de la production bio en quantité · La FIMABIO est membre de la COMADER qui regroupe 19 interprofessions, soit 19 filières. A mettre à profit pour faire adhérer le maximum de producteurs au BIO
Villages bio – proximités des villes Mise en place d’un écosystème régional BIO
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Axe Appui financier, incitation et facilitation
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Recommandations
Proposition d’action
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· Subvention d’appui à la conversion en bio · Aide publique à la commercialisation des produits bio et agro écologiques (lieu- logistique- plateforme) · Fond financier d’appui au bio · impliquer les agences de développement comme la GIZ pour qu’elles contribuent à la FIMABIO et à l’agriculture biologique · Programme national de R et D concerté entre FIMABIO et Institutions de recherche INRA-IAV- ENAM Axe Transformation, valorisation, post récolte Recommandations
Proposition d’action
· Transformation des plantes aromatiques pour l’industrie pharmaceutique · Développer la Recherche et Développement axée sur les produits bio qui serviront comme ingrédients en industrie BIO · Revoir la réglementation sur le mode de conditionnement et d’emballage et AUTORISER LE VRAC · Manuel de transformation des produits bio · BIO PARC régionaux pour la Valorisation des produits de la petite paysannerie · Elaboration de guide de bonnes pratiques de transformation sur la base des
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· Développer et accompagner la transformation · Renforcer le rôle du Maroc dans la transformation et la valorisation ( faire du Maroc une plateforme de transformation des produits bio) · Valorisation des produits biologiques
cahiers de charge par secteur.
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Axe Commercialisation
Recommandations
Proposition d’action
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· Intégrer les produits Bio au GMS ( appui à apporter par l’ADA) · Intégrer le Bio dans la restauration collective/ cantines écoles – ( semaine Bio par année) · Multiplier les points de vente de proximité
Axe Formation, information Recommandations
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Recommandations
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Renforcer le partenariat institutionnel Création d’une agence nationale du Bio où siègeraient institutionnels et professionnels Anticiper veille réglementaire : évolution de la réglementation à l’international Implication concertée des différents intervenants et opérateurs : engagement des différentes parties dans l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie Identifier les filières les plus intéressantes à développer (culture bio en nature et demandée par les clients) Instaurer une filière formation bio -métiers bio Vulgariser le bio chez les petits agriculteurs (manuel de tenue des cultures en arabe) entrée d’argent Fimabio Réglementation répressive sur l’usage abusif de logo BIO Concurrence déloyale par des produits non certifiés BIO Approfondir ou préciser davantage les besoins /attentes voulus avec chaque structure à tour de rôle ; un tour d’échange. Élaborer un plan d’action précis qui vise à élargir la base des adhérents à la FIMABIO Plan Maroc bio, revoir le modèle de partenariat public privé : contrat programme Réforme institutionnelle pour créer une structure dédiée au BIO Renforcement de la FIMABIO Veille internationale BIO, être visionnaire, adaptation aux exigences et tendances des consommateurs et marchés étrangers.
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· Instaurer une rencontre annuelle autour du bio · développer l’approche « fermes pilotes »
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Axe renforcement Institutionnel
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Proposition d’action
Mettre la formation au cœur des établissements d’éducation et de formation ( IAV ENA Ecole de technicien) agriculture Bio agro écologie Former les conseillers agricoles ONCA sur le CDC Bio Créer des équipes métiers spécialisés en BIO pour accompagnement rapproché Rendre accessible, par la DDFP, les statistiques sur le secteur ! et c’est valable pour tous les secteurs du Maroc Quelles sont les filières clefs du secteur BIO ? Guides des procédures Elaboration des coûts de production et des frais d’installation d’un hectare bio par culture- élaboration d’un référentiel technico-économique d’un hectare BIO Élaboration de guides pratiques pour faciliter l’intervention des acteurs locaux Renforcer la formation des producteurs, des corps techniques de l’administration et formation diplomate Accès à l’information multi canal Formation des spécialistes matières pour l’accompagnement des producteurs
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· Développer des circuits courts pour alimenter en produits bio des services de restauration collective, écoles… · Privilégier l’entrée au marché dans la stratégie · Encourager les produits d’appel et les produits de nécessité · Valoriser en fonction des attentes du client final · Publicité bio du Maroc · Développer le marché local au travers de points de vente de proximité · Veille économique et commerciale et de consommation
Proposition d’action
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Collaborer avec les ONG impliquées dans l’alimentation Renforcer la concertation avec l’ONSSA Collaborer avec les ONG Implication et coordination avec les DRA Enclencher une dynamique de concertation avec les autres interprofessions Programmer des réunions interprofession par interprofession Sensibiliser et clarifier les rôles avec les autres interprofessions Tenir des réunions pour chercher des complémentarités entre la FIMABIO et les autres interprofessions La FIMABIO devrait régionaliser ses actions Organisation de la FIMABIO à l’échelle régionale. clarifier le rôle des interprofessions produits et le rôle de l’interprofession bio. Renforcer la FIMABIO au niveau des ressources humaines
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Actu
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Actu Fertilisation
CROP FEED Association
Deuxième Assemblée Générale Ordinaire
de l’association face à cette problématique ont abouti à de nombreuses réalisations: 1. Réglementer le secteur 2. Jouer le rôle de médiateur entre les acteurs et les institutions étatiques 3. Assurer une utilisation efficace et raisonnée des engrais, en tenant compte de l’aspect environnemental et écologique 4. Une solution consensuelle entre l’administration des
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les exportateurs des produits de la nutrition des plantes et du secteur agricole en général. Par conséquent, il est nécessaire d’être vigilants, responsables et unis pour faire face à l’ensemble des contraintes qui menacent la continuité de ce secteur. Parmi les défis auxquels l’association a été confrontée, l’interprétation de la classification des produits de nutrition des plantes. Les efforts
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que la fabrication et la commercialisation de nouvelles molécules et produits innovants, compétitifs et de haute qualité avec des normes internationales qui respectent l’homme et l’environnement. M. Hassan Bouguiri, Président de l’association CropFeed, a indiqué dans son discours d’ouverture que cette assemblée coïncide avec une situation économique difficile pour les producteurs et
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armi les mesures et suggestions de l’association figurait l’encouragement et le financement de la recherche scientifique, en partenariat avec des instituts et des universités, des collèges et des centres de recherche scientifique afin d’augmenter la productivité en termes de quantité et de qualité et d’élever le niveau de vie de l’agriculteur marocain, ainsi
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L’Association Marocaine des Formulateurs et Importateurs des Produits de la Nutrition des Plantes « CROP FEED Association «, a organisé sa deuxième Assemblée Générale Ordinaire le 12 décembre dernier à Agadir, sous le thème : « Secteur des Fertilisants entre Défi de la Législation et Réalité de l’Agriculture Marocaine». La manifestation ambitionnait une réflexion sur les mesures nécessaires à prendre pour qualifier et améliorer le secteur de l’importation et la fabrication de produits pour la nutrition des plantes, et aussi pour éclaircir certaines incompréhensions concernant les clauses et la nomenclature douanière des matières fertilisantes et supports de culture (MFSC) ainsi que le projet de la nouvelle loi des MFSC et les codes de procédure pour l’importation et la commercialisation de ces produits.
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L’entourage du système de production agricole n’est pas encore mûr (plusieurs maillons nécessitent un accompagnement et une organisation formelle). La situation requiert une réflexion approfondie afin de développer des mécanismes incitatifs. Une réforme fiscale s’avère indispensable, respectant l’équité, l’équilibre et les spécificités du secteur agricole.
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Pour sa part, le représentant de l’Onssa a mis l’accent sur les différents changements de la procédure de traitement des demandes des matières fertilisantes, leurs adjuvants et des supports de culture (MFSC). Il a expliqué la vision de l’Onssa et sa manière de gérer les MFSC ainsi que les nouveautés du projet de Loi 53-18 relative au MFSC et son état d’avancement. La nouvelle loi a pour objectif de fixer les conditions pour évaluer et autoriser la mise sur le marché des MFSC, d’agréer les personnes morales pour exercer les activités de fabrication et de conditionnement des MFSC autorisés ou normalisés, de réévaluer à tout moment, les produits mis sur le marché, de renforcer le contrôle du commerce des MFSC afin d’assurer le respect des dispositions de la loi, de la traçabilité de ces produits depuis leur importation ou fabrication jusqu’à leur utilisation, d’inciter le détenteur d’une MFSC à signaler dès qu’il en a connaissance, d’effets potentiellement nocifs de son produit et d’assurer l’utilisation appropriée des MFSC notamment par le respect des conditions fixées dans la norme du produit concerné. Par la suite, la présentation de la Direction des Douanes et des Impôts indirects s’est axée sur la nomenclature douanière à travers une explication détaillée de la structure de chapitre 31.
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L’intervention de M. Hannich, Vice-Président de l’Apefel, s’est articulée sur la fiscalité agricole et ses contraintes qui bloquent aujourd’hui le secteur des fruits et légumes. Ces quatre dernières années, le secteur connait plusieurs difficultés qui impactent négativement aussi bien les producteurs que les sociétés des fertilisants et fournisseurs d’intrants en général. Après avoir présenté l’importance du secteur des fruits et légumes en chiffres et ce qu’il génère en production et en devises pour le pays, il a enchainé sur les dernières contraintes du développement du secteur surtout la contrainte fiscale et l’application de la TVA aux producteurs. Dans ce sens, il a partagé un constat réalisé récemment par la profession, cinq ans après la fiscalisation du secteur agricole. Ce travail a été présenté aux instances supérieures à Rabat pour les sensibiliser sur la problématique afin d’améliorer et d’accompagner ce secteur fragile. En 2014, a débuté la fiscalisation par l’adhésion des professionnels et ce à travers l’organisation et la reconversion en société et par la suite le paiement des impôts. Aujourd’hui, plusieurs contraintes s’opposent à cette nouvelle loi de fiscalisation, à savoir : - Le plan comptable agricole n’est pas adapté au secteur et son guide d’application ne permet pas de justifier et reconnaitre plusieurs opérations spécifiques. A titre d’exemple, pour tout ce qui est informel et en absence de documents comptables, l’agriculteur se trouve incapable de justifier ses dépenses et ses charges qui constituent une part importante qui le pénalise. - Marché local : caractérisé par l’opacité, la désorganisation, une multitude d’intermédiaires et de l’informel. L’agriculteur ne maitrise pas le marché et ne peut, en aucun cas, fixer ses prix de vente. Son chiffre
d’affaire est sujet aux fluctuations annuelles puisqu’il ne contrôle pas ses prix qui sont déjà instables en plus des aléas climatiques et maladies qui peuvent affecter les rendements et la qualité du produit.
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douanes et l’association : l’annulation de la TVA avec rétroactivité sur quatre ans 5. Passer en revue la loi applicable du Code des Procédures 6. Suggestions relatives au projet de loi sur les produits fertilisants 7. Journée de sensibilisation à l’Onssa et de nombreuses réunions avec l’administration des douanes et de l’Onssa
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La deuxième session a été consacrée aux travaux de l’assemblée générale ordinaire. Les rapports moral et financier ont été approuvés à l’unanimité. Agriculture du Maghreb N° 124 - Décembre 2019
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Actu Vient de paraitre
Guide pratique du viticulteur en langue arabe À l’aune de l’année 2020, les éditions de l’INRA vous annoncent la sortie du «Guide pratique sur la Culture de la vigne» en langue arabe de son auteur Dr Sbaghi Mohamed. L’édition de cet ouvrage, de grande importance pour le secteur de la vigne, est la résultante de la demande pressante de notre tutelle de voir l’édition française, primée par le Grand prix Hassan II, publiée en langue arabe et ce au grand bonheur de nos viticulteurs.
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Une deuxième partie Considérée comme le fondement de ce guide, elle traite des aspects de l’établissement d’un vignoble et la pratique de la taille. Une description détaillée de la taille de formation, qui semble être, particulièrement, très importante pour la profession viticole, et dont les viticulteurs trouvent des difficultés à conduire correctement qu’il s’agisse de la formation des jeunes plants de la vigne ou de la taille de fructification. Nous avons voulu, par des dessins à la main, guider le plus possible les viticulteurs et/ou leurs techniciens dans la conduite des différentes étapes à suivre pour former un futur pied de vigne et de bien le tailler avec toutes les chances de donner des fruits abondants et d’avoir une longue vie. Tout au long de notre itinéraire dans ce domaine, nous avions constaté que la réussite d’une entreprise viticole ne peut plus se contenter des pratiques archaïques poursuivies jusqu’alors, mais par une formation et/ou une vulgarisation particulière-
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ment viticole qui devient plus que nécessaire.
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Une première partie Elle rappelle les notions de base pour permettre à celles et ceux qui pratiquent l’un des métiers de la viticulture de se familiariser avec la vigne cultivée, avec sa place dans le règne végétal, avec ses principaux organes et leurs fonctions ainsi qu’avec les principaux stades phénologiques pour mieux raisonner les différentes opérations.
La troisième partie Au niveau de cette partie toute l’attention a été consacrée plus particulièrement aux questions phytosanitaires et aux accidents physiologiques de la vigne. Les principaux ennemis de la vigne ont été passés au crible et une multitude de photos a été proposée dans l’objectif de faire rapprocher les praticiens et les viticulteurs de l’univers des maladies et des parasites de la vigne et par conséquent améliorer leur comportement par rapport aux moyens de lutte pour les combattre.
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ciens qui cherchent des réponses pratiques aux problèmes de la viticulture. De par sa nature, ce premier guide du genre se propose comme un outil de sensibilisation et de vulgarisation et un document riche en informations et en données indispensables pour la mise à niveau de la filière viticole. Pour éclairer au maximum les différents acteurs et praticiens de la filière, les différentes parties de ce guide ont été soigneusement imbriquées les unes aux autres et se répartissent en :
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viticulture moderne et plus productive. Ce guide a été construit d’une façon simple, bien illustré avec le souci d’être un outil de travail indispensable et accessible aux viticulteurs et aux praticiens de cette filière, mais aussi comme référence aux chercheurs, enseignants, ingénieurs, étudiants, cadres et techniciens des Organismes de Développement et de l’Office National du Conseil Agricole pour cadrer l’évolution de ce secteur avec les objectifs du Plan Maroc Vert. C’est dans cet objectif que l’auteur a choisi de véhiculer des orientations simples avec des illustrations et des photos en relation directe avec les parties traitées dans ce travail. En effet, ce guide pratique de la vigne a été conçu pour orienter d’une part, les agriculteurs qui souhaitent se lancer dans la culture de la vigne et d’autre part, les viticulteurs et/ou leurs techni-
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Ce livre est le fruit de plus de 24 ans d’expériences et d’observations menées par l’auteur dans le domaine de la viticulture mais aussi des connaissances pratiques acquises durant le parcours scientifique de l’auteur sur les sciences de la vigne, des travaux de recherche au laboratoire et sur le terrain, d’expertise scientifique et technique cultivée à travers des journées de formation, de transfert de technologie et des prospections effectuées durant plusieurs campagnes dans les principales zones viticoles du Maroc. Ce guide pratique du viticulteur offre aux lecteurs et lectrices des renseignements techniques et pratiques sur un certain nombre de contraintes posées à la filière viticole. C’est une réalisation originale dans la mesure où elle traite des sujets pouvant apporter une amélioration progressive de certaines pratiques restées ancestrales par rapport à une
La quatrième partie Elle est d’une importance capitale pour les viticulteurs du fait qu’elle traite du choix du matériel végétal pour l’établissement d’une plantation viticole. Cette partie conditionne énormément l’avenir de la plantation car les répercussions négatives de cet aspect n’apparaissent que sur le long terme. En effet, l’installation d’un vignoble nécessite un plan stratégique intégré pour accomplir un investissement rentable avec un choix judicieux des variétés et des porte-greffes de la vigne pouvant conduire à la durabilité par une production qualitative et quantitative du raisin soucieuse de l’environnement, du marché et du consommateur. www.agri-mag.com
Vigne plus «durable»
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Recours aux nouvelles technologies Quelques 250 participants étaient présents aux rencontres organisées en Bourgogne en France sur le thème «L’innovation : clé de la viticulture de demain». Cet événement aura été l’occasion de débattre de «’innovation au service des pratiques culturales» mais aussi de «l’innovation pour la qualité de la récolte et de la réduction de la consommation d’énergie». Retour sur cet évènement qui a confirmé l’émergence d’une vigne dite «durable».
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vigne, il serait possible ensuite de transmettre les données collectées à un pulvérisateur qui pourrait alors injecter en temps réel, non pas une quantité standard sur toute la parcelle, mais les quantités nécessaires de produit au bon endroit. Dans ce sens, le projet DAMAV a pour objectif de développer un système de caméras embarquées sur un drone permettant de scanner plus rapidement le vignoble et de détecter ainsi plus précocement la présence de maladies. Cette viticulture de précision qui émerge, avec ses enjambeurs électriques et ses tracteurs qui se transforment en de véritables plateformes dotées de multiples capteurs, le tout étant couplé à
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ment», souligne un professionnel. Aujourd’hui, les viticulteurs sont confrontés aux maladies de la vigne et à un certain nombre de ravageurs, «et ce n’est pas en perfectionnant les solutions anciennes que nous allons pouvoir faire face à ces fléaux», observe un autre spécialiste de la vigne. Il est donc urgent d’intégrer un certain nombre d’outils nouveaux à la pratique de la viticulture. Par exemple, concernant les maladies, c’est aujourd’hui à l’aide de leurs seuls yeux que les techniciens et les viticulteurs en repèrent les symptômes en parcourant les vignes. Cela dit, des systèmes embarqués équipés de capteurs spécifiques permettent aujourd’hui d’envisager d’effectuer ce travail plus rapidement et de manière plus précise. Ainsi, en appréhendant la haie foliaire, c’est-à-dire le volume de feuilles et de raisins présent que l’on trouve sur une
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La prise de conscience autour de la durabilité de la vigne est de plus en plus grande. Chaque viticulteur peut travailler sur sa parcelle, certes, mais en gérant celle-ci dans le cadre d’une vision globale du territoire. La durabilité passe notamment par une meilleure gestion des dépenses énergétiques, une meilleure maîtrise de la qualité des milieux et une préservation accrue de l’environnement. D’où en particulier une nécessaire réduction des intrants, en sachant utiliser ceux-ci au bon endroit et au bon moment. Dans ce contexte, l’innovation est évidemment la clé pour demain. Car contrairement à ce que le mot «tradition» peut évoquer chez certains consommateurs, l’innovation n’en est jamais éloignée. «Quand le vignoble a été décimé par le phylloxera, on a alors innové en le replantant d’une façon originale qui n’était pas utilisée précédem-
des informations de géo-positionnement, dont la précision est de l’ordre de quelques centimètres, a été au centre des débats durant ces deux journées. Reste désormais à transférer ces technologies, qui pour certaines sont déjà disponibles, afin que les professionnelles du secteur puissent se les approprier. Certains viticulteurs ont une micro-vision de leur micro-parcelle, d’autant plus dans une région où quelques-uns travaillent encore de façon très traditionnelle. Toute la difficulté est donc de leur expliquer que l’on peut obtenir la même qualité en utilisant moins d’intrants et en consommant moins de carburant. D’où la nécessité de réaliser un gros travail de vulgarisation au sein du secteur, mais aussi de formation dans les écoles d’où sortiront les techniciens viticoles de demain, ceux pour qui la vigne durable sera une réalité.
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Actu Actu Recherche
Arboriculture fruitière Vers un profil plus adapté
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Le choix des variétés est une étape déterminante pour la réussite du verger. Ainsi, de plus en plus de producteurs recherchent une génétique et u n matériel végétal performant qui leur donnent un avantage compétitif à la fois agronomique et commercial. Pour les pépinières spécialisées, cela passe par la production de plants de très haute qualité technique et sanitaire, mais aussi par la sélection et l’amélioration génétique constante des variétés.
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Du fait de leur présence au Maroc depuis de longues années déjà, beaucoup de pépinières européennes sont actuellement en mesure de proposer aux arboriculteurs les meilleures combinaisons variété/porte-greffe possibles en fonction des zones d e production. A titre d’exemple, des p o r t e - g r e ff e s mieux adaptés
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En fait, les arboriculteurs doivent prendre conscience de l’importance de la présence d’un technicien expérimenté au niveau de l’exploitation pour la réalisation et l’optimisation d’un outil de production moderne et performant : - assurer des irrigations adaptées aux besoins réels des arbres surtout que les précipitations ne coïncident pas avec les besoins en eau en arboriculture d’où des besoins élevés en irrigation liés à la demande climatique estivale. - assurer une conduite adaptée à chacune des variétés qui composent le verger. A noter aussi que l’assortiment variétal d’un verger doit permettre d’effectuer un chantier de cueillette le plus fl u i d e
Vers un profil plus adapté
dité, gelées printanières, particularités locales). A titre d’exemple, l’essentiel de la récolte marocaine de pêches se fait avec les variétés de saison entre juin et juillet, d’où la chute des prix. Cependant, actuellement, grâce aux efforts des pépiniéristes, il est tout à fait possible de trouver une gamme de variétés précoces et tardives qui permettent d’élargir la période de cueillette. Beaucoup d’autres variétés sont disponibles pour échelonner le calendrier de product i o n au mieux du-
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Assurer une meilleure gestion
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C e pendant, les performances variétales ne sont pas le seul point à prendre en considération pour garantir un bon démarrage, il faut également dès le départ assurer une bonne conception du verger, sans oublier la qualité de la gestion et du suivi technique. A commencer par le choix judicieux de la bonne densité de plantation et la mise en place d’un bon système de palissage. Pour les régions présentant un risque de grêle, les arboriculteurs doivent veiller à investir dans une structure de paragrêle, même si leur coût peut paraître important. Force est de constater que les orages et la grêle qui étaient occasionnels, deviennent aujourd’hui des phénomènes réguliers avec l e s -
possible, en évitant les périodes creuses ou surchargées qui désorganisent cette opération.
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quels il faut composer chaque année. Et au vu des dégâts occasionnés par ce phénomène, s’il ne grêle qu’une seule fois pendant la campagne, l’investissement sera largement rentabilisé, notamment pour les vergers de pommiers.
aux sols marocains souvent calcaires. Les programmes de recherche des pépinières pour les porte-greffes ont également pour objectif: la productivité et la résistance aux diverses agressions parasitaires (insectes, Feu Bactérien, Phytophtora…). Quant aux variétés proposées, elles sont sélectionnées selon les régions en tenant compte des besoins en froid, mais aussi des tolérances aux fortes chaleurs et autres facteurs spécifiques (vent, humi-
rant toute la saison tout en tenant compte des spécificités régionales. Pour certaines espèces comme la pêche, de nombreux progrès ont été réalisés ces dernières années pour améliorer le taux de sucre des variétés précoces pour une meilleure satisfaction des consommateurs. Les critères d’amélioration de la conservation des fruits font également partie des objectifs de sélection variétale, en particulier pour les pêches et nectarines tardives. www.agri-mag.com
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Actu
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Actu Filière Communiqué de presse
La framboise
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une culture qui s’essouffle
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Rappelons que l’année dernière déjà, le mois de janvier avait connu une surproduction de plus de 200 tonnes/jour que les marchés d’exportation n’ont pas pu absorber. Selon les observateurs, cette situation était due aux dates de plantation qui n’ont pas été échelonnées dans la région du Souss et se sont concentrées sur le mois de juillet, ce qui a conduit à une entrée en production groupée à la même période. Cette situation n’a pas été arrangée par le mauvais temps qui a sévi en Europe notamment la neige qui a entravé le transport de la marchandise par le blocage des routes et la vague de froid qui a fait que la consommation s’est portée sur d’autres fruits. C’est ainsi que subitement
les prix ont chuté de 60% en janvier 2019. Toujours selon les observateurs, pour que le secteur des fruits rouges évolue dans le bon sens, il est important que les producteurs soient bien structurés et veillent à établir un équilibre entre les superficies plantées en extension et le marché à l’export. Ils doivent en effet produire en fonction de la demande du marché à l’export et parallèlement, essayer de développer ce marché au fur et à mesure. C’est la stratégie de développement à long terme adoptée par les grandes firmes internationales. Il faut également travailler avec un bon matériel végétal (bon tonnage, calibre, bonne qualité gustative) qui répond aux exigences du client.
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des marchés extérieurs. Aussi il est demandé aux obtenteurs ainsi qu’aux stations de conditionnement qui importent et distribuent les plants de bien étudier les potentialités de la demande des marchés avant de distribuer les plants aux agriculteurs. Cela permettra d’éviter une surproduction et la reproduction du scénario dramatique que vivent actuellement les producteurs de framboise. Par ailleurs, l’association demande à la COMADER et au Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime par le biais de MOROCCO FOODEX et de l’ONSSA de relancer et d’activer la recherche de nouveaux marchés en dehors de l’Europe par l’établissement d’accords bilatéraux et la mise en place de subventions permettant l’utilisation du transport aérien pour l’accès aux marchés lointains.
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a campagne 2019-2020 démarre avec une chute des prix de la framboise due à la quantité produite aussi bien au Maroc qu’en Espagne ainsi qu’à la baisse de la demande européenne. Les prix ont subitement baissé en décembre entre 20 et 40 Dhs/kg. Ces prix ne couvrent même pas les frais de production qui avoisinent les 50 Dhs/kg. Ceci représente une chute de plus de 50% par rapport à la moyenne de vente des 3 dernières années. Les prévisions de production actuelle indiquent que ce pic de production se maintiendra durant les premières semaines de 2020. Le manque à gagner dû à cette baisse des prix engendrera des difficultés financières considérables aux agriculteurs surtout les jeunes exploitants fraichement installés. L’augmentation des superficies et la baisse des prix qui s’y rapportent montrent que ce secteur commence à s’essouffler. Une réflexion de la profession s’impose à ce sujet. L’association marocaine des producteurs des fruits rouges informe donc ses membres ainsi que tout nouvel investisseur dans le secteur des fruits rouges qu’une rationalisation et coordination des plantations de framboisier doivent tenir compte de la capacité d’absorption
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L’Association marocaine des producteurs des fruits rouges (AMCEFR) tire la sonnette d’alarme. En effet, les surfaces consacrées à la framboise ont été multipliées par 16 en 10 ans, passant de 150 ha en 2009 à plus de 3.100 ha actuellement, réparties entre le Loukkos et la région du Souss-Massa.
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Actu Actu Convention
APEFEL et MAMDA
Promotion de la culture de l’assurance dans le monde agricole
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développement de l’assurance incendie basique à travers un accompagnement du risque. Elle permet donc de bénéficier d’une couverture contre plusieurs risques et d’assurer les dommages matériels subis par les biens de l’assuré, les dommages causés aux tiers Durant cette journée de et engageant la responsasensibilisation, plusieurs bilité de l’assuré et le remexperts de la MAMDA ont boursement des frais engaexposé également d’autres gés suite à un événement produits d’assurance im- garanti. L’intervention de M. portants pour le secteur et Jerrari a été focalisée sur la qui répondent aux besoins de l’agriculteur, à savoir : nouvelle Loi 18-12 des acl’assurance maladie, l’assu- cidents de travail et les prorance incendie, l’assurance cédures de déclaration. Le accident de travail et l’as- produit de l’assurance santé surance multirisque indus- de la MAMDA a ensuite été trielle. Cette dernière a été détaillé par M. ATMAR qui développée par M. Khalid Abadane, il a présenté un a insisté sur le remboursefocus sur cette couverture ment des soins médicaux et globale qui représente un des actes chirurgicaux.
dans ce secteur agricole et la protection des acteurs et de leurs activités. Dans son exposé il a présenté l’historique de la MAMDA depuis sa création en 1963, ses valeurs et ses exclusivités ainsi que le rôle de l’assurance agricole et ses différents produits.
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M. Aderdour, président de l’APEFEL a tenu à sensibiliser les producteurs sur l’importance de l’assurance pour garantir l’agriculture. Par la suite, M. Jrid, président de l’ASPAM, a présenté l’assurance agricole comme un impératif pour soutenir et protéger les agriculteurs contre les risques d’accident, de maladie, d’aléas climatiques et de catastrophes naturelles. Dans son intervention, M. Abderrazak Hsein, Directeur de la MAMDA a insisté sur le rôle primordial que joue l’assurance dans la filière afin d’aller de l’avant et a appelé à promouvoir la culture de l’assurance dans le monde agricole et à encourager la filière à travers l’amélioration du taux de pénétration de l’assurance
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Assureur historique de l’agriculture et du monde rural, la MAMDA a signé à Agadir une nouvelle convention de l’assurance santé avec l’association Marocaine des Producteurs Exportateurs de Fruits et Légumes (APEFEL), en marge d’une journée de sensibilisation sous le thème « l’importance des assurances agricoles, agro-alimentaires et couverture santé des agriculteurs ». Cette rencontre était aussi l’occasion pour la MAMDA de présenter les produits d’assurance développés et de sensibiliser la profession sur les enjeux de la couverture d’assurances des activités et le bénéfice pour les souscripteurs en cas d’aléas ou de sinistres. Après le mot de bienvenue,
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Interview
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Actu Actu Entreprise
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Pascale De Pellegars, nouvelle Directrice Générale d’ÉLÉPHANT VERT Maroc
Quels sont les enjeux pour la filiale Marocaine du Groupe ÉLÉPHANT VERT ?
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Quels sont vos premiers axes stratégiques ?
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Quels sont vos ressentis par rapport à la siNos axes stratégiques s’ins- tuation actuelle et aux crivent dans le développe- perspectives futures ment de ce qui été initié depuis de l’agriculture bioloplusieurs années au sein du gique au Maroc ?
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Groupe et en particulier au Maroc. Nous devons nous attacher à développer une offre de solutions biologiques accessibles pour tous les agriculteurs du Royaume, permettant de relever le défi d’une agriculture performante, saine et durable répondant aux attentes des consommateurs. Cette offre comprend des produits adaptés aux problématiques de protection et nutrition des plantes rencontrées par les agriculteurs mais également des services d’accompagnement technique grâce aux expertises de la Clinique des
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Diplômée Ingénieur des industries alimentaires de l’école nationale supérieure d’agronomie et des industries alimentaires à Nancy (ENSAIA), j’ai toujours été passionnée par le « vivant ». J’ai débuté ma carrière dans l’agroalimentaire en tant qu’ingénieur R&D Qualité avant de m’investirdans la fonction Sourcing et Achats au sein du groupe Danone. En 2010 je rejoins le groupe suédois SCA et prends la direction de la Business Unit Health Care, avant d’occuper en 2013 la direction générale d’Agrihub, centrale d’Achats nationale en agrofourniture, en charge de la définition et du déploiement de la stratégie de développement de l’entreprise dans un environnement agricole Français en pleine mutation. Mon expérience avec le Groupe ÉLÉPHANT VERT a débuté en qualité de consultante sur des projets filières et notamment au Maroc, avant d’être nommée en Septembre 2019 Directrice Générale de la filiale Marocaine du Groupe.
Plantes ainsi que du Laboratoire d’Analyses et Contrôle Qualité (LACQ). Par ailleurs ÉLÉPHANT VERT Maroc s’inscrit dans le développement de l’agriculture biologique en étant un acteur structurant de construction de filières permettant à l’agriculteur de mieux valoriser sa production et son savoir-faire en regard des attentes du marché, qu’il soit national ou celui de l’export. En fin, ÉLÉPHANT VERT Maroc est un acteur de l’économie circulaire. Son ambition est d’être l’opérateur référent dans la valorisation des déchets organiques et dans la production d’amendements et d’engrais organiques.
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doit d’être à la hauteur des nouveaux enjeux agricoles du pays : son ambition est d’accompagner l’élan structurant de l’agriculture Marocaine initié par le Plan Maroc Vert. Employant plus de 200 personnes, ÉLÉPHANT VERT Maroc abrite le plus grand centre R&D du Groupe, à Meknès, afin de penser et développer des biosolutions innovantes pour le Maroc et pour l’Afrique. L’objectif visé est de faire du Maroc une vitrine exportatrice des nouvelles pratiques agricoles et d’ancrer ainsi le « green leadership » du Royaume sur le continent.
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Pouvez-vous nous retracer votre parcours avant d’arriver à ÉLÉPHANT VERT Maroc ?
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ÉLÉPHANT VERT Maroc, filiale du Groupe ÉLÉPHANT VERT, est dirigée depuis quelques mois par une nouvelle Directrice Générale, Pascale De Pellegars. Et qui dit nouvelle direction, dit nouveaux objectifs. Interview exclusive à découvrir dans ce numéro
Le Maroc dispose d’un potentiel important en matière d’agriculture biologique. Le plan Maroc Vert intègre un programme dédié au développement de ce type d’agriculture qui s’installe comme un paramètre important dans les attentes du consommateur final et des nouvelles tendances des habitudes alimentaires. Les superficies cultivées actuellement en agriculture biologique au Maroc sont estimées à 7.400 ha pour une production de l’ordre de 75.000 tonnes dont 12.000 en moyenne sont exportées. On
est encore loin des 40.000 ha prévus à l’horizon 2020, mais cela traduit indéniablement une grande percée de l’agriculture biologique puisque la production a doublé en moins de 5 années et le marché local consomme désormais plus de 60.000 tonnes.
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Fête ses 20 ans au service de l’agriculture marocaine
tenir les échanges au sein de cette équipe qui s’étoffe d’année en année. L’assemblée a débuté par les exposés des responsables des différentes business units de l’entreprise, comptant chacune plusieurs délégations, qui ont dressé un bilan des réalisations commerciales de la campagne écoulée. Il en ressort que malgré une année 2019 très difficile pour l’agriculture marocaine en général (cumul de plusieurs campagnes dures),
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L’histoire de TIMAC au Maroc a commencé en 1999 avec seulement deux personnes. Mais que de changement depuis ! En deux décennies, l’équipe est passée à 180 personnes, dont 120 Attachés Technico commerciaux (ATC), ce qui en fait la force commerciale la plus importante sur le marché national. Dans ce sens, la réunion plénière qui se tient chaque année à cette même période, a notamment pour but de renforcer les liens et de main-
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La société TIMAC Agro Maroc a célébré son 20e anniversaire le 20 décembre dernier au Sofitel Mogador à Essaouira. La cérémonie a eu lieu dans un cadre prestigieux et convivial avec la présence de l’ensemble du personnel administratif, technique et commercial de la société. L’occasion également pour l’entreprise de tenir sa réunion plénière pour faire le bilan des réalisations de 2019 et fixer les objectifs pour 2020.
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les résultats sont satisfaisants pour l’ensemble des gammes de produits commercialisées par Timac à savoir les produits de nutrition végétale, animale et la gamme hygiène. Ceci témoigne sans doute possible de la bonne santé de l’entreprise, résultat d’une gestion performante à tous les niveaux. En effet, une récente restructuration de Timac a permis le renforcement des différents départements et notamment celui des ressources humaines.
La proximité et la qualité au service du développement
Pour rappel, le modèle commercial de TIMAC AGRO Maroc est unique dans le secteur de l’agrofourniture. Ses technico- commerciaux répartis sur l’ensemble du territoire national, sillonnent chaque jour les zones de production. Grace aux échanges permanents avec les agriculteurs, www.agri-mag.com
Directeur Financier
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Hamza CHAMI
M. Tarik Lazrak,
Directeur Marketing & développement
Président de Timac Agro Maroc
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Abdellah BOUATTO Directeur commercial Zone Nord
l’amélioration des résultats dans l’avenir. Il a ainsi souligné qu’il reste un important potentiel à exploiter sur le marché avec l’orientation claire de l’agriculture marocaine vers la diversification, les cultures à forte valeur ajoutée, l’irrigation localisée et les élevages modernes. Il sera également nécessaire de faire preuve de souplesse et de réactivité afin de repérer les opportunités sur le marché pour les saisir. Toutes ces évolutions feront que la demande en produits innovants et de qualité comme ceux de TIMAC sera de plus en plus importante. D’ailleurs pour accompagner le développement de l’entreprise, M. Lazrak a annoncé la création prochaine de deux nouvelles usines, occupant des situations géographiquement stratégiques dans les régions de Meknès et du Souss, et qui vont s’ajouter à l’usine de Jorf Lasfar. L’implantation des usines au plus près des exploitations permettra de répondre à l’attente de réactivité des marchés et d’optimiser la logistique.
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ciété. « Nous avons ensemble réussi à construire une société très importante et unique dans son domaine, pas uniquement en termes chiffes et de volumes, mais aussi en termes de réputation», a-t-il indiqué. Et d’ajouter : « Nous avons toujours investi dans l’humain, en recrutant les meilleures compétences, en constituant des équipes structurées, soudées, homogènes, stables et matures ». « Notre deuxième force réside dans le maintien d’une qualité irréprochable de ses produits au fil des années, ce qui n’est pas le cas de beaucoup d’autres entreprises sur le marché ». Adossé au Groupe Roullier, géant mondial en évolution permanente, Timac Agro Maroc n’a de cesse d’innover pour proposer des solutions inspirées par la nature, qui améliorent les performances agricoles. Ces produits novateurs sont développés grâce à une véritable synergie entre le terrain et l’importante structure R&D du Groupe Roullier. M. Lazrak a par ailleurs pointé du doigt les aspects sur lesquels les efforts doivent être accentués en vue de
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Responsable commercial zone Sud
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cellence des produits Timac dont l’incontestable réussite en culture a permis le succès. Tout ceci fait que la société Timac jouit d’une excellente réputation à travers tout le territoire national, renommée qu’elle veille à préserver et améliorer en continu. Devant une salle archicomble, et visiblement fier de la dimension qu’a prise la société, M. Tarik Lazrak, président de Timac Agro Maroc, a tenu à féliciter l’ensemble du personnel pour les 20 ans de l’entreprise coïncidant avec le 60e anniversaire du groupe Roullier. Pour M. Lazrak, l’occasion était tout indiquée pour rappeler les étapes essentielles par lesquelles est passée la société depuis sa création. Il a également tenu à témoigner sa reconnaissance pour ses équipes pour leur dévouement, leurs compétences et leur dynamisme, avec une mention spéciale pour les plus anciens membres pour les efforts qu’ils ont accomplis tout au long des ces 20 années dans le respect de l’esprit et des valeurs de la so-
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les agents de TIMAC ont une idée précise de leurs besoins, et sont ainsi capables de leur fournir des solutions sur-mesure, et de leur apporter le soutien technique nécessaire pour améliorer leurs performances. Consciente que sa force réside dans le nombre de ses agents mais aussi leur qualité, l’entreprise investit considérablement dans leur mise à niveau. Et pour en faire de véritables spécialistes de la nutrition végétale et animale, Timac leur assure des formations techniques de pointe. Le but étant de les rendre capables de fournir les programmes de fertilisation et de nutrition adaptés en fonction des éléments recueillis sur chaque exploitation (analyses, précédents culturaux, objectifs de production, contraintes …). Et pour cela elle met également à leur disposition différents supports de communication qui leur permettent de faire un diagnostic efficace, et de fournir un conseil au plus près des besoins. A noter que le succès de cette démarche est porté par l’ex-
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Directeur des opétrations
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Comme chaque année, pour clôturer l’assemblée, les participants ont été conviés à une soirée très spéciale. Moment très attendu par tout le monde, les technico-commerciaux ayant réalisé les meilleures performances de vente en 2019 ont été primés et félicités par leur direction et acclamés par leurs collègues. Cette initiative lancée par Timac depuis sa création vise à stimuler un esprit de compétition positive et à motiver les agents pour améliorer leur niveau et rejoindre à leur tour le prestigieux club des primés. De même, quelques uns parmi les anciens employés de Timac Agro Maroc ont reçu un trophée en reconnaissance à leurs efforts et leur dévouement. La soirée s’est prolongée dans la joie et la bonne humeur, par un dîner rythmé par diverses animations.
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Soutenir le développement agricole
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Lors d’une entrevue avec Monsieur Tarik Lazrak, et en fonction des difficultés récurrentes que rencontre notre agriculture ces dernières campagnes, il a souligné certaines entraves qui fragilisent toute la filière. Il faut savoir que des sociétés comme Timac sont à la base d’une chaîne de distribution de produits, que les distributeurs tiennent à la disposition des producteurs. Le rôle des technico-commerciaux de l’entreprise se limite au conseil (pas de ventes directes). En conséquence, une partie de ces difficultés tiennent aux limites de ce circuit de distribution qui ne comporte que quelques centaines de distributeurs à même de présenter vraiment des produits comme ceux de Timac. L’autre partie des difficultés réside dans la fragilité de ces mêmes distributeurs, qui pour l’essentiel d’entre eux, travaillent en fonds propres et sans aucun soutien des banques, mais uniquement avec le crédit fournisseur. Cette façon de faire est confrontée à trois réalités : - les distributeurs ont un fond de roulement très limité, - ils comblent leur manque de crédit bancaire par un crédit fournisseur, - ils restent très fragiles en cas de difficultés vécues par leurs clients producteurs
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C’est ainsi que chaque année, plusieurs cultures sont en difficulté (surproduction en agrumes l’année dernière par exemple) qui pénalisent les producteurs. Ces derniers ne peuvent plus payer les distributeurs, qui euxmêmes sont contraints de retarder les paiements de leurs fournisseurs. Ce sont ainsi les sociétés qui supportent des délais de paiement totalement hors normes et particulièrement dangereux. C’est ce problème en priorité qui limite le développement du secteur et qui n’a pas été appréhendé par le Plan Maroc Vert. Il est urgent de mettre en place un système de soutien aux prix de ventes efficace et rapide, pour les cultures en crise (cette année cela risque de concerner les fruits rouges, et on sait l’importance de ce secteur dans les emplois ruraux crées.) afin d’éviter des faillites en série en raison de situations conjoncturelles. L’autre urgence est dans la nécessité de mise en place de lignes de financement de la chaine de distribution. Là c’est aux banques de jouer leur rôle, quitte à l’Etat de mettre en place des fonds de garanties pour les sécuriser. 28
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Ouvre les portes du maavi innovation center
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Les visites de MAAVi Innovation Center ont été organisées en petits groupes qui ont suivi un itinéraire de plusieurs heures à travers les différents départements de ce centre occupant une surface de plus de 6.000 m², dont 2000m2 de serres. Dans ce bâtiment futuriste, les invités ont partagé une sensation de surprise et d’incrédulité face un modèle différent de tous les autres. Le fonctionnement du centre repose sur les quatre aires de recherche autour desquelles convergent tous ses travaux. En effet, Kimitec Group exploite la synergie entre la botanique, la microbiologie, les microalgues et la chimie verte,
Selon M. Felix Garcia, PDG de Kimitec Group, ce centre va faire d’Almeria la Silicon Valley de l’agriculture. En effet, l’entreprise croit en une façon différente de produire des aliments, sans recourir à la chimie de synthèse que ce soit en nutrition ou en protection des plantes. Une des clés du mouvement Agrobiotic promu par Kimitec Group depuis des années est d’offrir des alternatives naturelles ayant les mêmes niveaux d’efficacité que les produits agrochimiques, et sans surcout pour l’agriculteur. Tous les départements du centre MAAVI sont donc mobilisés dans la recherche de molécules qui apportent des solutions concrètes aux attentes actuelles : - du producteurs en termes de productivité et de rentabilité - du consommateur en termes de qualité gustative et sanitaire - de la société en termes de respect de l’environnement et de gestion responsable des ressources.
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Un centre avant-gardiste
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qualité gustative et nutritionnelle (richesse en éléments minéraux, en vitamines et en polyphénols). Ce qui est un argument de taille en faveur des producteurs pour séduire les consommateurs. Une tournée dans les serres de la station a ensuite permis aux visiteurs de vérifier de visu les résultats obtenus en culture de tomate grâce aux produits de la gamme Kimitec.
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L’évènement a commencé le 21 novembre par une visite à la station expérimentale de Cajamar à Las Palmerillas (Almería), qui est le plus grand centre de recherche sur les légumes en Europe. Ce centre joue un rôle important pour la région par la nature des recherches qui y sont menées mais aussi par ses actions de transfert de technologies vers le secteur (producteurs, sociétés privées, chercheurs…). La station qui entretien des relations de collaboration avec les entreprises de la région, expérimente depuis plusieurs années les produits de Kimitec (prébiotiques, probiotiques, priming, biostimulants et biopesticides). Les résultats obtenus en culture montrent, grâce à l’amélioration de la qualité du sol, un effet positif de ces produits sur différents paramètres notamment : le rendement, le poids des fruits, la teneur en sucre, d’après les explications fournies par les chercheurs, outre l’amélioration de la productivité d’une façon totalement naturelle, les solutions Kimitec ont permis d’obtenir des fruits et légumes de meilleure
leurs efficacités. - Zone de Symbiont: 800 m2 de salles blanches stériles pour la recherche des microorganismes obligatoires qui ont besoin d’un système végétal pour se développer et produire des molécules d’intérêt. - Zone des serres qui compte 14 boxes pour des essais internes de biopesticides, 400 m2 de Cannabis médical, une zone de biostimulants, une pépinière, une serre dédiée à la production de microalgues à grande échelle avec différentes méthodes. Dans ces serres seront menés des essais pour adapter chaque solution à plus de 120 cultures telles que les fruits rouges, tomates, poivrons, haricots plats, entre autres.
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pour développer des solutions naturelles aussi efficaces que la chimie de synthèse. Le centre est structuré en plusieurs zones ayant des fonctions distinctes, mais complémentaires : - Laboratoire : c’est le cœur du centre où se développent les quatre aires naturelles précitées. - Zone de Réflexion: où se développe le Lean Research Process qui constitue le processus de recherche unique de l’entreprise. - Zone des tests de biopesticides et de priming sur différents parasites et maladies. Elle dispose de 6 phytotrons, qui sont des chambres capables de reproduire les conditions environnementales de n’importe quelle partie du monde, pour faire des tests dans des conditions réelles (humidité, température, luminosité, vent…). - Salle d’Analyse: cette zone a un rôle crucial puisque c’est là que se vérifie la qualité des matières premières utilisées dans l’élaboration des produits Kimitec. C’est également ici que les spécialistes s’assurent de l’homogénéité de l’efficacité des solutions élaborées. - Salle Épigénétique: zone de culture de 60 lignées tumorales pour le développement de projets ayant pour objectif la démonstration scientifique de l’action préventive contre le cancer des cultures traitées avec des probiotiques et des prébiotiques. - Zone Semi-industrielle: production à grande échelle des produits finis issus de la microbiologie, la botanique et la chimie verte, tout en maintenant
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Parallèlement à l’organisation de la 6e édition de sa conférence annuelle 4Health Summit les 21 et 22 novembre à Almeria, la multinationale espagnole de biotechnologie Kimitec Group, a procédé à l’inauguration de son nouveau centre de recherche MAAVi Innovation Center. L’ouverture de MAAVi, qualifié de plus grand centre de recherche au monde sur les prébiotiques, les probiotiques et les biopesticides, est une étape importante non seulement pour Kimitec, mais également pour la science et l’ensemble du secteur agricole. Un évènement grandiose pour lequel Kimitec a convié ses partenaires et des journalistes du monde entier, pour une immersion totale dans le monde de la biotechnologie et de l’innovation.
Parmi les alternatives développées par Kimitec, on trouve : - des Biostimulants pour offrir une alternative à l’utilisation d’hormones en agriculture pour la stimulation et la nutrition des cultures
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Kimitec a développé un groupe de 4 entreprises axées sur différents besoins des agriculteurs. 32
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Des solutions sur mesure
Près de 40% de l’entreprise travaille en étroite collaboration avec le client pour comprendre ses besoins et créer toutes sortes de collaborations personnalisées. Ces coopérations concernent notamment les formulations de produits avec l’équipe de R&D,
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nutritionnelle, mieux valorisables sur le marché. Chaque année, Kimitec Group introduit de nouvelles solutions. Ainsi, après les produits priming par exemple, l’entreprise envisage d’introduire une alternative naturelle au Dormex chimique actuellement interdit dans beaucoup de pays du monde. L’entreprise va également enregistrer prochainement un biopesticide contre la mouche blanche dans 35 pays où l’incidence de ce ravageur est la plus forte, notamment le Maroc. Pour renforcer la communication avec les agriculteurs, et tenant compte de la généralisation des smartphones et d’internet, Kimitec a conçu un riche site web qui fournit des fiches techniques très complètes par produits, cultures, … qui vont aider les producteurs à gérer correctement leurs champs.
Kimitec Group, une entreprise inspirante
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Kimitec Group a ainsi réussi à élaborer un important catalogue de solutions, en fonction des besoins agronomiques, alimentaires, hygiéniques et sanitaires des différents marchés. La société, qui exporte actuellement 70% de sa production, est présente dans plus de 90 pays et dispose de délégations commerciales dans les principaux marchés. En plus de la vente, les équipes identifient les besoins réels des agriculteurs dans les différents marchés pour les transférer au département R & D. MAAVi Innovation Center joue un rôle central dans la collecte et la gestion des informations. L’objectif étant d’être plus réactifs et de pouvoir répondre rapidement aux besoins de chaque client, ce qui raccourcit le délai de mise sur le marché des nouvelles solutions. Au Maroc, auquel Kimitec Groupe accord une attention particulière, l’entreprise a dédié une équipe commerciale et technique spéciale, avec une présence permanente pour développer correctement grand moyen et petits producteurs. Jusqu’à présent les efforts étaient concentrés sur le nord et sud du Maroc, mais maintenant l’entreprise envisage de développer ses solutions dans les autres régions. Les producteurs marocains sont avides de nouveautés. Les plus grands d’entre eux, notamment ceux tournés vers l’export connaissent ce genre de produits, l’agriculture d’exportation étant toujours en avance pour répondre aux attentes des consommateurs de plus en plus attentifs à leur santé et à ce qu’ils mangent. Mais progressivement, les petits et moyens agriculteurs seront également convaincus de l’intérêt de recourir aux solutions naturelles pour la nutrition et la protection de leurs cultures. Ceci d’autant plus que ces dernières leur permettront d’avoir la même productivité, et des produits de meilleure qualité gustative et
La dernière journée du 4HEALTH Summit a été consacrée à des conférences thématiques animées par de nombreux experts. Les exposés ont porté sur des sujets aussi pertinents que le modèle Almeria 4Health ou les nouveaux défis du secteur agroalimentaire tels que l’alimentation libre de résidus, en plus des nouveaux axes de recherche de Kimitec Group pour révolutionner la production d’aliments grâce aux biotechnologies. Le sommet a également connu la participation d’utilisateurs de produits Kimitec, venus spécialement de plusieurs pays européens pour témoigner de leur expérience avec les solutions élaborées par l’entreprise, et comment elles les ont aidés à relever les défis de la production tout en apportant de la valeur ajoutée à leur offre.
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En plus de sa propre équipe de chercheurs, Kimitec Group entretient des collaborations étroites avec les plus grands centres de recherche comme la CSIC, les universités nationales et internationales, les organisations publiques et privées du secteur de la biotechnologie, y compris des entreprises leaders du secteur agro-alimentaire et d’autres fabricants internationaux.
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Le groupe Kimitec lance de nouveaux produits
Faire profiter le monde
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Des collaborations à tous les niveaux
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Il est un fait que la surexploitation des terrains agricoles et la désinfection chimique ont dégradé la vie microbienne des sols. En effet, la désinfection chimique, élimine sans distinction les agents telluriques pathogènes, mais aussi des millions de micro-organismes bénéfiques du sol. Il faut savoir que dans un mètre cube de terre, il y a plus de 1 000 grammes de bactéries, plus de 300 gr d’actinomycètes, plus de 1 000 gr de champignons et 20 gr de protozoaires, dont 95% sont des microorganismes utiles, contre seulement 5% de pathogènes. L’absence de toute cette vie bénéfique, suite à une désinfection du sol, entraine une réduction considérable de l’action préventive naturelle face à différentes maladies. De même, les caractéristiques gustatives et nutritives des aliments diminuent considérablement, impactant ainsi gravement la base de notre alimentation et donc notre santé. Par conséquent, Kimitec Group propose une réinoculation des sols avec des prébiotiques et des probiotiques permettant de rééquilibrer les sols agricoles. Les prébiotiques sont des composés actifs et / ou des biomolécules qui agissent comme un aliment pour la croissance de micro-organismes bénéfiques (probiotiques). Les probiotiques sont des micro-organismes impliqués dans la dynamique et la qualité du microbiote de la rhizosphère et du sol, influant sur le développement des cultures. Ce retour à l’équilibre du sol, à travers la réintégration de micro-organismes bénéfiques, restitue les valeurs de l’agriculture traditionnelle face à une agriculture intensive.
les certifications éco avec le département réglementation et les adaptations aux différents marchés avec le service de marketing. Tous les départements sont ainsi mobilisés pour offrir un traitement différent et individualisé aux exigences spécifiques de chaque client.
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Redonner vie aux sols
Parmi celles-ci, Agrocode qui a pour objectif de redéfinir la protection des cultures face aux parasites et maladies grâce à l’utilisation de biopesticides, en supprimant de l’équation les produits chimiques et en produisant des aliments sans résidus. Agrocode offre ainsi un remède contre les pratiques abusives qui caractérisent généralement l’agriculture intensive. Sous la technologie PRIMING, développée conjointement avec le Conseil supérieur de la recherche scientifique (CSIC), l’entreprise offre également des solutions différentes pour augmenter la capacité des plantes à surmonter les conditions de stress qui peuvent nuire à leur activité normale. L’activation à travers le PRIMING stimule la plante qui n’a pas besoin de faire une dépense énergétique supplémentaire. En plus des produits de la technologie Priming, Agrocode propose de nombreux produits comme Phosbac PS et Agrobiotik. Parmi les autres sociétés du groupe Kimitec, on trouve Kimitec Agro, qui réinvente la nutrition et la stimulation des cultures, en augmentant la productivité et la qualité des cultures, et en éliminant l’utilisation de produits chimiques tels que les hormones. Parmi ses derniers lancement, Seanergy, le seul produit 100% naturel basé sur l’action biostimulante conjointe des Macroalgues et des Microalgues.
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- des Biopesticides pour remplacer l’utilisation de pesticides chimiques qui laissent des résidus dans les fruits et légumes. - des Probiotiques pour repeupler les sols endommagés par les désinfectants et les pratiques abusives, en favorisant la concentration de micro-organismes bénéfiques.
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Actu Actu Entreprise
Pour en savoir plus sur Kimitec Group et ses solutions innovantes, visitez leurs nouveaux sites Web disponibles en différentes langues: www.kimitecgroup.com www.kimitecagro.com www.agrocode.com
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Visite des essais de Kimitec group à la station d’expérimentation Cajamar
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Conférence de presse avec Felix Garcia, PDG de Kimitec group
Sommet 4Health
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Sommet 4Health
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Actu Actu Entreprise
Smurfit Kappa fête son Global BPP Day en présentant à ses clients les emballages durables de demain
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de mentalité des consommateurs afin de réduire les déchets nous a conduits à aller encore plus loin dans le développement de produits biodégradables, recyclables et renouvelables, qui constituent une formidable alternative à prendre en considération dans l’avenir immédiat. La consommation et la production responsables sont parmi les 17 objectifs de développement durable de l’ONU, et nous misons donc sur des emballages faits à partir de ressources renouvelables. Et ce, vu que nous employons des fibres de bois provenant de forêts gérées de façon durable. En définitive, nous avons fait de la durabilité l’essence de la conception de chacune de nos solutions ». Pour sa part, Jesús Rivas, Business Development & Innovation Manager Smurfit Kappa Espagne | Portugal | Maroc, ajoute : « Nous utilisons nos connaissances des matériaux durables, de la conception, du recyclage et de l’expérience en tant que leader sectoriel pour développer les emballages les plus innovateurs pour nos clients, faits sur mesure et efficients, mais qui nous aident aussi à encourager
À propos de Smurfit Kappa Smurfit Kappa, entreprise cotée au FTSE 100, est l’un des principaux producteurs d’emballages à base de papier dans le monde, employant environ 46 000 personnes dans près de 350 sites de production répartis sur 35 pays, et générant un chiffre d’affaires de 8,9 milliards d’euros en 2018. Nous sommes présents dans 23 pays en Europe et 12 aux Amériques. Nous sommes l’unique acteur inter-régional à grande échelle en Amérique latine. Afin de toujours offrir de nouvelles opportunités à nos clients, notre équipe dynamique ne cesse de mettre à profit une riche expérience et une expertise approfondie, facilitées par la taille de la société. Nous collaborons
avec des clients novateurs, en échangeant des connaissances sur des produits de qualité supérieure, notre compréhension du marché et des observations concernant les tendances du secteur de l’emballage afin de leur garantir le succès commercial sur leurs marchés. Nous disposons d’un portefeuille inégalé de produits d’emballage à base de papier, réajusté en permanence avec nos innovations de pointe. Il est amélioré grâce aux avantages de notre intégration, à une conception papier optimale, une logistique et des services de pointe. En outre, nos usines d’emballage s’approvisionnent en matières premières principalement auprès de nos propres usines à papier. Nos produits, qui sont 100 % renouvelables et élaborés de façon durable, permettent d’améliorer l’empreinte écologique de nos clients.
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a compagnie a voulu fêter cette journée pour octroyer une plus grande visibilité à l’initiative Better Planet Packaging, la plus importante développée en termes de durabilité et dont l’objectif est de réduire les résidus de nos océans et déchetteries par la conception de solutions plus soucieuses de l’environnement. Plus de 50 clients de la péninsule et du Maroc ont pu profiter de cette journée, qui a eu lieu à l’Experience Centre d’Alcalá de Henares, à l’Agri Experience Centre d’Alicante et à l’usine Bag In Box d’Ibi (Alicante), sans oublier l’équipe de Smurfit Kappa au Maroc. Tous ontpu découvrir ce que Smurfit Kappa a à leur offrir en matière de durabilité. Des solutions fabriquées à 100 % à base de papier, biodégradables, recyclables et renouvelables, et qui, en outre, les aideront à réduire les risques sur les chaînes logistiques, à accroître les ventes et à réduire les coûts. Javier Villate, Quality & Food Safety & Sustainability Smurfit Kappa Espagne | Portugal | Maroc, assure que « le changement
le changement. 48% des consommateurs à l’échelle mondiale attendent que ce soient les fabricants qui prennent l’initiative, vu que le packaging joue un rôle précieux et durable à l’heure où il faut éviter la production de déchets ».
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Smurfit Kappa a fêté son Global Better Planet Packaging Day simultanément en 28 points de 4 continents, pour montrer qu’il existe une alternative durable aux emballages non biodégradables. Elle l’a fait auprès de clients de différents secteurs, qui ont pu découvrir de première main des exemples de substitution d’emballages non durables par des solutions à base de papier provenant de sources renouvelables, recyclables et biodégradables dans des conditions naturelles.
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Plastic-Puglia S.r.l., fondée à Monopoli, Italie, en 1967 par le Grand Officier, M. le Baron Vitantonio Colucci, est une entreprise leader dans la production de systèmes complets pour l’irrigation de précision. Le Baron Colucci a inventé il y a plus de 50 ans, le premier tuyau de polyéthylène pour l’irrigation au monde: depuis lors, l’entreprise n’a jamais cessé de proposer les solutions technologiques les plus innovantes. La gamme actuelle de produits comprend de tuyaux en polyéthylène en haute et basse densité, des tubes plats en PVC et polyéthylène, la dernière génération de tuyaux par goutte à goutte, des systèmes complets de filtration de l’eau et de fertigation, solutions pour le jardinage et la pépinière, ainsi qu’un large choix de raccords et d’accessoires. Les produit phare de la production, les gaines AquaTape, Aquadrop, AquaPress et Gold-Drip, constituent la solution idéale pour l’irrigation et la fertigation des arbres en pleine champ ou sous serres, d’une grande variété de cultures, de plantes horticoles et floricoles. Les gaines par goutte à goutte augmentent le rendement des cultivations, en gérant au mieux les ressources en eau et en éléments nutritifs, même dans des conditions extrêmes.
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Systèmes innovants pour l’irrigation de précision
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Plastic-Puglia S.r.l. gère une structure de 100.000 mètres carrés, 8 depôts, 6 départements de production, 35 lignes d’extrusion et 150 employés pour une production annuelle de plus de 50 000 tonnes de matières premières transformées. La société est présente dans plus de 50 pays du monde, répartis sur 4 continents, garantissant la livraison de ses produits partout dans le monde. Pour plusieurs détails concernant notre gamme, veuillez consulter notre page web: www.plasticpuglia.com
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“AquaPro” mérite une mention spéciale. En efet, il s’agit d’un logiciel qui gère avec précision, les systèmes d’irrigation par goutte à goutte, même à distance. Plastic-Puglia répond, avec ce
produit, aux besoins de l’agriculture “ digitale “ en contrôlant les besoins d’irrigation et de fertigation à la fois en plein champ et dans la serre. Le résultat? Où que l’opérateur se trouve, c’est comme s’il était dans son champ.
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Le Grand Officier de la République Italienne, M. le Baron Vitantonio Colucci, fondateur et président du groupe industriel Plastic-Puglia.
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Filière
Tomate de plein champ
Eviter toute rupture d’approvisionnement du marché
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Exigences variétales
une qualité produit maximale quelles que soient les conditions culturales, climatologiques et économiques » explique un semencier. Au Maroc, le producteur recherche des variétés qui offrent un haut rendement, une maturité de production plus ou moins groupée à cause du problème de main d’œuvre et un niveau élevé de tolérance aux maladies (fusarium, nématodes, TYLCV....). Sur le plan qualitatif et en réponse aux exigences des consommateurs, les agriculteurs optent pour des variétés offrant des tomates de bon calibre, bien rondes, fermes, rouges, homogènes et peu sensibles aux chocs.
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sance indéterminée est un marché très important. Ce qui justifie les efforts des semenciers pour répondre aux attentes des producteurs par le développement de variétés plus performantes.
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Les critères de qualité, de rendement, de conservation et de gout exigés par les consommateurs, les producteurs et les commerçants sont toujours plus élevés. « Notre mission est d’apporter une réponse adaptée aux défis d’aujourd’hui et de demain : accroitre le potentiel de production tout en réduisant les coûts et en conservant
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e plus grand marché de la tomate de plein champs au niveau mondial est le Brésil (20 à 30 milles ha chaque année), suivi de la Chine (10 à 15 mille ha), vient ensuite la Turquie et le Maroc. Chacun de ces producteurs a ses propres exigences variétales en fonction des conditions de production. Au Brésil et en Chine par exemple, le plus grand défi est le fusarium race F3, en Turquie c’est la couleur des fruits alors qu’au Maroc c’est plutôt le TYLC. Au Maroc, en termes de superficie et de nombre de semences vendues, la tomate de plein champ à crois-
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La tomate de plein champ à croissance indéterminée, produite principalement dans la bande côtière Rabat-Oualidia, est un marché globalement stable dominé depuis plusieurs années par un certain nombre de variétés phares. Cependant, de nouvelles obtentions prometteuses sont en développement et occupent chaque année plus de surfaces, grâce à leurs caractéristiques qui séduisent de plus en plus de producteurs à la recherche de meilleures performances et tolérances aux facteurs de stress notamment le TYLC. En effet, cette année, certaines variétés ont montré leurs limites face à ce virus, ce qui s’est traduit par des dégâts importants au niveau des champs de tomate. L’autre grande difficulté de ce marché reste le prix de vente notamment à cause de la concurrence avec la production de serre de la région du Souss.
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hautement productives (jusqu’à 140 t/ha) mais dont les coûts de production (mise en place, entretien de la culture) sont élevés, surtout s’il s’agit d’une première installation (palissage et tuteurage, charges élevées en main d’œuvre pour un entretien quotidien : effeuillage, ébourgeonnage, désherbage, …). Selon les régions, les semis débutent dès le mois de décembre et s’échelonnent jusqu’au mois de juillet de l’année suivante. Certains produc-
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teurs font appel aux pépinières professionnelles tandis que d’autres préfèrent préparer les plants directement dans leur exploitation. Quant aux récoltes, elles s’échelonnent d’avril-mai jusqu’à décembre (en fonction du climat -pluie, froid- et des prix du marché), période pendant laquelle les tonnages issus des abris serres du Souss sont faibles ce qui permet de valoriser le produit de plein champ sur le marché local. Grace à la tomate de plein champ le marché ne connaît pratiquement pas de rupture en termes d’approvisionnement quantitatif et qualitatif. A noter que les producteurs de tomate indéterminée cherchent toujours à étaler le plus possible la période de récolte. En effet, la récolte de la tomate indéterminée est échelonnée, et s’étale sur 2 à 3 mois avec 5 à 7 bouquets. Pour le cycle précoce, les plantations débutent de février à fin mars et sont dominées par des variétés non tolérantes au Tylcv, suite à la faible pression du TYLCV dans les champs jusqu’au mois d’avril et en arrière-saison, permettant aux producteurs de ne pas recourir obligatoirement à des variétés tolérantes au TYLCV au cours de ces périodes. Pour le cycle normal, l’essentiel des productions se fait en été. Les plantations débutent en avril et s’étalent jusqu’à fin août et les variétés mises en place doivent impérativement être tolérantes au virus du Tylc à cause de la prolifération de la mouche blanche pendant cette période. D’autres facteurs orientent également le choix variétal des producteurs notamment les résistances à la salinité, au transport (Long shelf life) et aux ennemis de culture surtout
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Le gros calibre n’est plus aussi bien apprécié qu’avant, les producteurs préfèrent aujourd’hui des tomates de 180-200 grammes. Cependant, dans les Doukkala et contrairement à d’autres régions, les producteurs ont plutôt tendance à préférer les gros calibres pour contrecarrer le problème de la salinité qui réduit le calibre. Les variétés de tomate indéterminée utilisées par les producteurs sont des variétés hybrides en totalité,
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Tomate de plein champ
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dans les zones connues pour la récurrence de certains problèmes. Les variétés actuellement disponibles sont en majorité tolérantes à certaines maladies et ravageurs (dont le Tylc, l’alternaria, le mildiou et l’oïdium, ainsi que les maladies bactériennes). Ces tolérances permettent dans une certaine mesure de réduire le recours à l’utilisation des pesticides. Cependant, les producteurs déplorent le fait que cette tolérance peut être brisée par les températures élevées et la pression du ravageur, surtout pendant le cycle estival. A noter qu’à cause des problèmes de fatigue du sol, conséquence de l’absence de rotations, beaucoup de producteurs de la région d’El Jadida et Oualidida préfèrent actuellement louer des terrains plus favorables dans des zones comme Zaouïat sidi Smail, Ouled Frej et Msseour Rasso.
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vente varient selon l’offre sur le marché qui est parfois inondé par une double production. La tomate de plein champ précoce prête en mai, est concurrencée par les écarts de triage des tomates destinées à l’export. Et la tomate tardive d’octobre coïncide avec le début de la saison export» explique un semencier. A noter que le consommateur marocain se rabat assez facilement sur le concentré de tomate (boites de conserve) quand les prix sur le marché de frais deviennent élevés, notamment durant le mois du ramadan où la demande est très forte.
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La tomate indéterminée est surtout cultivée sur la bande côtière Rabat-Oualidia. Sa production, destinée au marché local, connait aussi la commercialisation de quantités réduites à l’export vers l’Afrique de l’ouest par camion avec d’autres produits comme la carotte, le chou, l’oignon, les oranges, etc. La demande en tomate de plein champ est bien réelle pour approvisionner le marché local, cependant les producteurs se plaignent de la concurrence des tomates destinées à l’export. En effet, plus de 30% de la production de tomate export est écoulée sur le marché local. A cela s’ajoute le chevauchement des cycles de production, qui influence les recettes des producteurs. «Les prix de
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Problèmes de commercialisation
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Plein champ
Des melons pour tous les goûts
Pour les consommateurs marocains, le melon est incontestablement l’un des fruits d’été les plus appréciés. La demande sur le marché local concerne trois types à savoir : le Galia, l’Ananas et le Jaune Canari. Le type galia est conduit à 90% en plein champ, en semis précoce et
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Le melon au Maroc
de saison, principalement dans les régions du Haouz (dont les deux tiers en précoce), Gharb (Sidi Slimane, Sidi Kacem, Tiflet sous tunnels nantais), Doukkala, Fqih ben Saleh, Béni Mellal et Agadir (sous abris). Pour le producteur, ce type présente des avantages comme la précocité et le prix, mais son principal inconvénient reste sa sensibilité aux maladies et au froid. On remarque de ce fait, depuis quelques années, un léger déclin des surfaces allouées au Galia au profit des types Ananas et Jaune Canari. Cependant, malgré ce léger déclin des surfaces, de nouvelles variétés continuent à être introduites régulièrement sur ce segment. Quant au melon ananas, il est cultivé principalement dans la zone du Haouz (Marrakech, Chichaoua, Kelaa), mais on le trouve également à Doukkala, Ttiflet, Zagora (précoce) et Berkane. Ce melon est apprécié aussi bien par le consommateur pour son goût sucré et sa texture fondante, que par le producteur pour la facilité de sa conduite et pour sa rentabilité : rendement élevé, calibre (3,5 à 4 kg), bon brodage et précocité… C’est ce qui explique la progression continue que connaît ce type de melon qui a pris des parts de marché au Galia. On note un début de recours au greffage sur le melon ananas mais qui reste encore très limité. Le greffage est l’une des solutions pour lutter contre les maladies surtout dans les zones souffrant de fatigue des sols et aussi à la mise en place des cultures précoces par l’utilisation de porte-greffes qui apportent une meilleure tolérance au froid. Le troisième type de melon cultivé au Maroc est le jaune Canari. Il est
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constate un observateur. Autant la tomate s’est mondialisée, autant le melon reste «régionalisé». « Il faut 10 ou 15 secondes pour choisir des tomates, mais il y a toute une théâtralisation pour le melon : on le soupèse, on le retourne dans tous les sens, on le hume », ajoute-t-il. Ce qui n’est presque plus nécessaire, chacun des types de melon ayant évolué en profondeur depuis une quinzaine d’années. Le goût sucré notamment s’est nettement amélioré avec le travail des semenciers.
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es américains ne veulent que des « western » ou « eastern » shippers, les espagnols parient sur le « piel de Sapo », les français raffolent du charentais, les turcs ne jurent que par le Kirkagac, tandis qu’au Maroc on mise sur le jaune canari, le galia et l’ananas. Le melon, c’est une madeleine de Proust, dans tous les pays du monde, les consommateurs ne veulent que «leur» melon. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé d’introduire certaines innovations. Mais rien à faire, aux dires des semenciers. Un Anglo-Saxon en vacances dans un autre pays va acheter le melon local, mais, de retour chez lui, n’en voudra pas. C’est comme si les consommateurs avaient une relation amoureuse d’exclusivité avec leur melon,
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Originaire d’Asie et espèce majeure de la famille des Cucurbitacées, le melon présente une grande diversité de cultivars dans le monde et fait l’objet d’une sélection variétale intense. Les sélectionneurs croisent toutes les typologies du melon, avec des axes de sélection différents. Ainsi, la famille, déjà très large sur la planète, ne cesse de s’agrandir. Ce qui ne veut pas dire que le consommateur lambda trouve tous ces melons sur les étals. Au contraire. Car, plus que tout autre fruit, le melon reste lié aux habitudes locales de consommation.
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(précoce, saison, serre, plein champ, …). A noter dans ce sens que, génétiquement parlant, le melon est une espèce dotée d’un très grand potentiel de variabilité. De ce fait, les maisons grainières peuvent répondre à des attentes très diverses. Cependant, il s’agit d’un processus long qui prend plusieurs années. « Une nouvelle variété est un point de confluence entre les propositions des sélectionneurs, les besoins des producteurs et l’attente des consommateurs », explique un spécialiste. Chaque année, les semenciers organisent des journées de présentation de leurs nouvelles variétés en essai. L’occasion pour les producteurs de découvrir les grands axes de développement menés autour de cette espèce phare et les solutions variétales apportées par les sélectionneurs pour répondre aux attentes de l’ensemble de la filière. Ce type d’évènement permet aux invités de constater de visu les caractéristiques et avantages de chaque variété en essai : couleur et aspect, taux de sucre, durée du cycle, résistances aux maladies, conservation, aptitude au transport... De même, la dégustation organisée sur place permet aux invités de se faire une opinion personnelle sur les qualités gustatives des variétés cultivées. Les échanges qui se font avec les professionnels lors de journées portes-ouvertes comme celles-ci sont très utiles pour comprendre les attentes des uns et des autres et adapter l’offre commerciale à la demande des marchés. A noter qu’en fonction de l’évolution des marchés et de la consommation, une société semencière se doit, non seulement de comprendre ces marchés, mais aussi de les prévoir afin de disposer au moment opportun de variétés performantes capables de donner entière satisfaction, depuis la pro-
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produit en saison dans plusieurs régions, les précoces étant Agadir (niche), Zagora et Guelmime, alors que les tardives sont Chichaoua (Sid LMokhtar), Tadla, Saïss, Gharb, Tiflet, Sidi Kacem, le Nord et Berkane. Ses superficies dépendent des précipitations et des inondations au nord qui peuvent réduire considérablement sa culture. La production de variétés hybrides concerne principalement les régions du Gharb, Larache, Marrakech, Chichaoua, Kelâa et Agadir. Le melon jaune Canari de saison (variétés ridées) arrive sur le marché pendant les mois de juillet, août et septembre. A l’instar du type Ananas, le Jaune Canari prend progressivement des parts de marché au Galia.
Pour le type Jaune Canari, les caractéristiques recherchées par le marché sont la rusticité de la plante pour tenir un bon calibre, la rugosité et la fermeté de la peau du fruit nécessaires à sa conservation, et qui constituent un atout majeur pour une commercialisation vers des destinations éloignées. D’autres caractéristiques sont également recherchées telles la couleur jaune or foncé et de bonnes qualités gustatives. Pour répondre aux attentes exprimées par les melonniers, un grand travail de sélection et des essais sont menés constamment par les sociétés semencières dans différentes régions du royaume et concernent les différentes périodes de production afin de trouver les réponses adéquates. L’objectif est de proposer une gamme de variétés pour que chaque producteur, selon ses exigences, trouve le matériel végétal adapté à sa propre région et à la période de production de son choix
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riétés, même après pleine maturité (jaunissement), le fruit peut résister 10 jours et même plus après récolte, jusqu’à son arrivée chez le consommateur. Il s’agit d’un avantage de taille qui offre au producteur plus de flexibilité pour la commercialisation de sa production. Il est ainsi moins sensible à la pression des acheteurs et intermédiaires. Pour les producteurs, une bonne variété est également celle qui présente une flexibilité de la production avec un rendement étalé sur toute la période de production, un aspect extérieur homogène quelle que soit la vague de production (1re ou 2ème), une bonne qualité organoleptique (arômes et brix élevé), et la même qualité quel que soit le terroir de production.
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Exigences des producteurs
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Les exigences variétales exprimées par les producteurs de melon au Maroc varient en fonction de la typologie cultivée. Ainsi, pour les producteurs de melon Galia, l’un des aspects les plus recherchés est la rugosité et la fermeté de sa peau qui favorisent son écoulement vers des villes éloignées des zones de production. Ainsi, pour les nouvelles va42
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Melon Ananas
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LAMAMONIA F1
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Goût et conservation remarquables
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Une bonne variété de melon est certes nécessaire pour assurer un bon rendement et une bonne qualité du fruit, mais d’autres facteurs y contribuent considérablement, comme le climat, la qualité du sol et de l’eau, et les soins assurés par le producteur (irrigation, fertilisation, protection phytosanitaire, stade de récolte…). L’un des principaux points à maitriser est la fertilisation de la culture qui doit prendre en considération le fait que pour le melon la croissance végétative, la formation des racines et des ramifications peuvent avoir lieu en même temps que la floraison, la nouaison, la fructification et le grossissement des fruits. Une mauvaise alimenta-
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Difficultés commerciales
La commercialisation du melon se fait généralement sur pieds. Les prix de vente en précoce sont intéressants alors qu’en saison, ils dépendent considérablement du marché. En effet, les différents types de melon sont essentiellement des produits de saison, et la majorité de la production arrive groupée entre mai, juin et juillet d’où une offre importante tirant les prix vers le bas. Pour réduire cette contrainte et obtenir de bons prix, les producteurs recherchent toujours plus de précocité (mars), mais le tonnage est faible, les calibres petits et les dommages occasionnés par les maladies et les intempéries sont plus importants. De même, pendant l’été (surtout juillet), le marché peut connaître un effondrement des prix suite aux fortes chaleurs qui affectent la qualité, la coloration et le goût. A noter que la baisse de prix enregistrée en été est également due à la diversité de l’offre en fruits sur le marché pendant cette période (raisins, pastèques, pêches, fruits rouges….).
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Maitrise de la conduite
tion de la culture en eau et en éléments nutritifs risque ainsi de déséquilibrer la plante qui réagit, soit par une coulure de ses fleurs, soit par un avortement de ses fruits, ou une autre anomalie de grossissement ou de maturation des fruits. Comme pour les autres cultures, avant d’élaborer le programme de fertilisation, il faut procéder à une analyse du sol pour déterminer les réserves nutritives qu’il contient, sa fertilité et les anomalies susceptibles de gêner la nutrition de la culture. Le melon est sensible à la salinité et aux carences en Mg, Mn, Fe et Mo. La demande de la plante en éléments nutritifs est accélérée au moment de la nouaison. De grandes anomalies de floraison (mâle et femelle) et de nouaison apparaissent en cas de mauvaise alimentation azotée, phosphatée, potassique et magnésique. Un besoin important en calcium se fait sentir tôt dans le
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duction jusqu’à la consommation, sachant que la mise au point d’une nouvelle variété nécessite une dizaine d’années.
cycle de la culture. Cependant, même si la fertilisation et les autres facteurs de production sont bien assurés, il arrive que les feuilles ne puissent plus remplir leur fonction d’alimentation de la plante et des fruits. C’est le cas des cultures qui subissent les attaques de maladies fongiques comme l’oïdium, le fusarium et la cladosporiose. D’autres ravageurs susceptibles d’attaquer le melon (acariens, puceron, bactéries …), peuvent être redoutables, mais la fréquence de leurs attaques est difficilement prévisible, soit parce qu’ils ont des ennemis naturels efficaces, soit parce qu’ils ne rencontrent pas les conditions climatiques optimales à leur développement. De ce fait, ils ne présentent pas le même risque que les précédents. Par ailleurs, le nettoyage des bords de parcelles est la première action à entreprendre avant la mise en place d’une culture de melon, car le mode de transmission des virus par les pucerons, rend peu efficaces les différents modes d’intervention. En cas de présence de ces ravageurs des traitements spécifiques sont à effectuer.
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Phytoprotection
Mildiou de la pomme de terre Enjeux de la protection fongicide
mences contaminées, les décharges de vieilles pommes de terre et les repousses de pommes de terre, à savoir les repousses individuelles d’une ancienne récolte et qui se développent la saison suivante. Étant donné que le cycle de développement de l’agent pathogène n’est que d’environ 3 à 5 jours, la maladie a la capacité de se répandre extrêmement vite sur le plan régional lorsque les conditions atmosphériques sont favorables. Cependant, l’ampleur de l’épidémie varie considérablement d’une année à l’autre. Partout à travers le monde, la recherche travaille d’arrache-pied pour améliorer les stratégies de lutte existantes et développer de nouvelles approches. Une combinaison différentes approches peut en effet contribuer à rendre la culture de la pomme de terre nettement plus
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humides et chaudes (à savoir une température journalière moyenne supérieure à 10 °C) et donc favorables au développement de l’agent pathogène, celui-ci peut engendrer la perte de l’ensemble de la récolte. De plus, quand l’humidité de l’air est élevée, une température moyenne supérieure de seulement un degré accroît nettement le potentiel de l’agent pathogène, ce qui est un constat alarmant face au réchauffement climatique. En moyenne, Phytophthora détruit environ 16 % de la production mondiale annuelle de pommes de terre. Dans l’Union Européenne, les pertes et les dépenses pour la lutte contre la maladie occasionnent des coûts annuels estimés à environ un milliard d’Euros. Les sources de contamination les plus fréquentes à partir desquelles se propage la maladie sont les se-
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a quantité et la qualité des récoltes peuvent être fortement endommagées par les maladies de la pomme de terre. Ceci est particulièrement vrai pour le mildiou, une maladie causée par l’agent pathogène Phytophthora infestans, dont les attaques peuvent être violentes. Ce champignon se développe au champ mais également au stockage avec un pouvoir de contamination important. Les pertes peuvent atteindre 100% de la récolte. Un surcoût peut également être imputé au temps passé à trier les plants contaminés et à gérer les déchets. Bien que cette maladie soit connue depuis longtemps et bien étudiée, elle est toujours redoutée dans toutes les régions de culture à travers le monde. Lorsque les conditions météorologiques sont
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Dans les conditions marocaines la culture de la pomme de terre est sujette à trois principales maladies cryptogamiques: le Mildiou, l’Alternariose et la Rhizoctone noire. Cependant, dans certaines situations on peut également rencontrer la fusariose et la verticilliose. Pour le producteur, protéger ses cultures est chaque année un nouveau défi puisqu’il s’agit d’adapter son raisonnement aux conditions climatiques et environnementales, aux menaces réelles, aux variétés plantées et aux contraintes économiques afin de préserver son rendement.
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La lutte chimique Un programme type qui fonctionne-
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Après plantation • Conduire la culture en butte. • Eviter l’irrigation par aspersion. • Eviter les excès d’azote. • Eliminer régulièrement les fanes et les plants malades.
rait pour toutes les parcelles n’existe pas. Celui-ci doit en effet être adapté en fonction de la situation géographique, les régions étant plus ou moins sensibles aux maladies, et de l’historique de la parcelle. D’autres paramètres sont pris en considération comme le niveau de résistance de la variété, le type du sol, le précédent cultural et le stade de la culture. De préférence, les traitements doivent être réalisés en préventif afin de lutter efficacement contre les maladies de la pomme de terre, principalement le mildiou. Dans ce sens, les modèles d’aide à la décision de traitement très utilisés dans les grands pays producteurs de la pomme de terre (Pays-Bas, Belgique, France, etc.), se basent essentiellement sur une bonne prévision des conditions climatiques. Le choix du fongicide approprié (contact, systémique, etc.) est régi par plusieurs paramètres à savoir le stade de la plante, le but du traite-
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Plusieurs stratégies peuvent être employées afin de réduire les pertes causées par Phytophthora dans la culture de la pomme de terre. L’utilisation de semences certifiées et non contaminées, l’élimination des repousses de pommes de terre, le suivi fiable de l’infestation et le diagnostic précoce d’épidémies, sont des mesures appropriées. La sélection et la culture de variétés résistantes ainsi que la lutte directe et ciblée contre le pathogène en font également partie. Dans ce contexte, il existe aussi bien de nouveaux produits mis au point à partir de substances actives synthétiques que des approches compatibles avec les exigences de l’agriculture biologique. D’une façon sommaire, la lutte contre le mildiou de la pomme de terre se fait en 2 étapes :
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Stratégies de lutte
Avant plantation • Opter pour la rotation culturale entre les solanacées et les autres familles. • Eliminer les résidus des précédents culturaux (repousses et feuilles) et les mauvaises herbes (surtout de la famille des solanacées). • Désinfecter des lieux de stockage des récoltes précédentes et l’outillage. • Choisir une variété relativement résistante (dans la mesure du possible) et une semence saine et certifiée.
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rentable et écologique à la fois.
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ment (préventif ou curatif) et l’étendue de l’aire de traitement (foyer ou général). Il existe ainsi différents types de fongicides qu’il convient de choisir selon la situation : - Produits de contact sans protection des tubercules, qui assurent une action préventive par destruction des spores lors de la germination, - Produits de contact ou assimilés, avec protection des tubercules : Ils offrent une forte action préventive sur les spores avec une diminution du potentiel de germination. Ils permettent la protection du feuillage, des tiges et des tubercules - Produits pénétrants ou translaminaires avec ou sans rétroaction (curativité). Ils permettent de protéger aussi bien le feuillage que les tiges et les tubercules De manière générale, privilégier des fongicides hauts de gamme est gage de qualité de la protection de la culture. Ces produits sont composés de matières actives haut de gamme et offrent ainsi une bonne résistance au lessivage et un mode d’action plus complet. Par ailleurs, l’efficacité de la protection fongicide dépend d’autres paramètres, comme : - les conditions météorologiques et le moment d’application, d’où l’intérêt d’un système d’avertissement - le choix du fongicide : différentes propriétés seront requises tout au long de la saison de culture, selon le stade phénologique, la pression de la maladie et l’état sanitaire du champ - la qualité du traitement : pression, volume, vitesse d’avancement du pulvérisateur et type de buses utilisées sur la rampe.
Recommandations
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• Toujours supposer que la maladie est présente ; • Inspecter les semences et écarter tout tubercule suspect ; • Utiliser un traitement fongicide pour les semences. Selon des études, ce traitement serait efficace pour réduire le risque de propagation pendant le tranchage et la plantation ; • Détruire les repousses de pommes de terre ; • Vérifier fréquemment les prévisions et des éclosions de la maladie ; • Vérifier de près les champs pendant toute la saison ; • Porter une attention particulière aux endroits plus enclins à des taux élevés d’humidité pendant de longues périodes, les dépressions et le long des lisières d’arbres, etc. • Enterrer tous les déchets ; • Détruire immédiatement toutes les plantes infectées; • Avertir les voisins de tout problème ; •Vérifier fréquemment le fonctionnement du pulvérisateur, ses buses et l’étalonnage ;
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Le champignon se développe également au stockage avec un pouvoir de contamination important. Il faut éviter toute condition propice au mildiou :
Les techniques d’irrigation n’ont pas le même impact et peuvent favoriser, ou non, le développement de la maladie. On privilégiera ainsi la micro-irrigation qui offre le meilleur compromis entre la protection contre le mildiou et l’apport d’eau. En effet, elle ne provoque pas de lessivage des produits de contact, ni l’humectation du feuillage. L’irrigation par canon a peu d’action sur le développement du champignon car l’apport d’eau est rapide. L’irrigation par asperseur est celle qui favorise le plus le développement de la maladie.
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Stockage des tubercules
Attention à l’irrigation !
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• Il faut éviter de récolter quand l’environnement est humide et s’il se met à pleuvoir pendant la récolte il faut arrêter l’opération. • Il faut manipuler les tubercules de façon à minimiser les meurtrissures car toute blessure peut favoriser les infections. • Il est recommandé d’enlever le plus de terre et de rebuts possibles. • Veillez à bien aérer les entrepôts car le manque de courant d’air favorise l’apparition de points chauds et la décomposition des tubercules.
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• Au besoin, adopter une stratégie de protection vigoureuse tôt dans la saison ; • Appliquer toutes les quantités de fongicide indiquées ; • Confectionner une butte assez haute.
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La menthe biologique Une solution pour le consommateur et une opportunité pour le producteur
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Pr BOUTALEB JOUTEI Abdelmalek Ecole Nationale d’Agriculture de Meknès Boutaleb@enameknes.ac.ma; Boutaleb10@yahoo.fr
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les normes internationales en matière de protection des cultures (Délai avant récolte, statut de toxicité, doses, rémanence, etc.). Ceci a un impact négatif sur les différentes composantes de l’environnement (eau, air, sol, etc.) y compris la santé du consommateur (résidus de pesticides dans les aliments, l’eau, etc.). Egalement, cette situation se traduit d’une part, par la destruction de la faune auxiliaire (services de protection gratuits de la nature) des ces ennemis de culture, et d’autre part, l’apparition des problèmes de résistance des ces ennemis de cultures (ravageurs, maladies, mauvaises-herbes) aux pesticides. L’incompréhension de cette situation de résistance pousse les agriculteurs à traiter les cultures avec une fréquence élevée pour sauver les récoltes, se traduisant ainsi par une pollution plus intense. Récemment, quelques produits ont été homologués sur la culture de la menthe et malgré cela, certains agriculteurs continuent à traiter cette culture par d’autres produits chimiques, qui sont d’une part non homologués sur la culture, et d’autre part, sont dans la majorité des produits très toxiques présentant des risques pour le consommateur marocain.
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Au Maroc, à l’exception des cultures destinées à l’exportation et respectant un cahier de charges bien précis fixant une liste des matières actives à utiliser et des LMR à respecter. Et à l’exception de certaines cultures qui sont très peu traitées ou d’autres situées en zones de montagne, la majorité des cultures produites notamment les cultures maraichères et arboricoles sont soumises à des traitements intensifs ne respectant pas
La production de la menthe biologique constitue une solution à ce problème qui constitue un réel risque pour le consommateur marocain et une entrave à la commercialisation de cette culture au niveau international.
Parcelle de menthe envahie par les mauvaises- herbes
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Parcelle de menthe désherbée
Problématique environnementale au Maroc
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produits Alimentaires (ONSSA) a révélé la présence des taux de non-conformité très élevés, dus soit à l’utilisation par les producteurs de produits chimiques ‘‘non homologués ou à des taux de résidus élevés des produits homologués’’. Suite à ceci, des mesures ont été prises par l’ONSSA (Plan de surveillance, analyses aux laboratoires d’échantillons, Rédaction d’infractions, destruction de récoltes, etc.). Cette alerte a provoqué encore une fois un état de stupeur chez le consommateur marocain surtout que les mauvaises nouvelles sur la contamination du thé importé de Chine ne datent pas loin (Février 2018). En plus, des LMR sur la culture de menthe marocaine dépassant les normes requises par les pays importateurs ne peuvent que bloquer les exportations de la filière de la menthe surtout vers l’Union Européenne.
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e Maroc regorge d’un important potentiel de plantes aromatiques et médicinales (PAM) et, dans le bassin méditerranéen, il est classé deuxième pays le plus riche en biodiversité. Plus de 400 espèces végétales de PAM se trouvent au niveau national, ce qui place le Maroc en douzième position mondiale en termes d’exportation de ces plantes. Les quantités exportées sont de l’ordre de 6805 tonnes d’huiles essentielles et d’extraits divers, pour une valeur de 198 millions de dirhams. Le secteur des PAM connait une forte augmentation en demande tant au niveau national qu’international. De ces plantes aromatiques très demandées pour leur vertus thérapeutiques, on peut citer la menthe (Mentha viridis L. ou Mentha spicata L.) et plusieurs autres espèces qui sont cultivées et souvent utilisées pour la préparation du thé. Vu son statut de culture mineure, les producteurs de la menthe utilisent toute une panoplie de pesticides non autorisés sur la culture pour lutter contre les ravageurs, les maladies et les mauvaises-herbes. Les analyses de résidus de pesticides effectuées sur la culture de la menthe par le Morocco Foodex a révélé plusieurs fois, des dépassements de Limites Maximales de Résidus (LMR). Ces pesticides détectés dans les analyses se classent de très dangereux à peu dangereux pour la santé humaine et pour l’environnement. En 2019, le plan de contrôle mis en place par l’Office National de Sécurité Sanitaire des
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Cétoine et dégâts sur menthe
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du Altise et dégâts sur menthe Détail attaque rouille sur feuille de menthe
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Coccinelle sur feuille de menthe
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Des essais de production biologique (fertilisation et protection) de la menthe sont menés dans la région Fès-Meknès depuis 2017.
Plant de menthe attaqué par la rouille
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Production biologique de la menthe
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Les prospections menées dans la région FèsMeknès depuis 2017 ont montré l’attaque de la culture de la menthe par des ravageurs, principalement les vers gris (47 % des exploitations enquêtées), les Altises (20%), les pucerons (20%) et les vers blancs (13%). D’autres ravageurs ont été identifiés notamment, des cicadelles, des thrips, des cétoines et autres insectes coléoptères. Les principales matières actives utilisées contre ces ravageurs sont le Chlorpyriphos-éthyl, la Lambda-cyhalthrine, la Cypérmethrine et l’Alpha-cyperméthrine. Même la Bouillie bordelaise est utilisée dans la lutte contre les ravageurs. Concernant les maladies, le Mildiou (33 %), la rouille, l’oïdium et d’autres maladies (67%) constituent les principaux pathogènes. Les matières actives les plus utilisées par les agriculteurs de la région sont le Penconazole et l’Hexaconazole. Les mauvaises herbes constituent le problème majeur de la production de la menthe biologique. Ces plantes entrent en compétition avec la culture et réduisent énormément le rendement. Dans la région Fès-Meknès, la classe des dicotylédones (Amarante verte, Chénopode blanc, etc.) est dominante en termes de nombre d’espèces. Sa contribution est de 75% par rapport aux monocotylédones (Chiendent, Laiteron des champs, etc.) qui ne représentent que 25% de l’ensemble des espèces. Pour contrôler ces adventices, presque l’ensemble des agriculteurs de la région font appel à des binages réguliers durant tout le cycle de la culture. Le nombre des ouvriers pour effectuer cette opération varie entre 2 et 10/ha.
Contre les chrysomèles (Altises) sur menthe, l’utilisation des produits à base d’Azadirachtine s’est révélée efficace et a pu réduire de presque 100% le niveau de population de ces ravageurs. Après 10 à 15 jours de traitement, il est nécessaire de faire une 2ème application en cas de réinfestation par ce ravageur. Contre les cicadelles, le traitement à base du champignon Beauveria bassiana a pu réduire le niveau de population de ces ravageurs à partir du 3ème jour après application pour les stades larvaires et à partir du 7ème jour pour les stades adultes (60% de réduction). Contre la rouille et l’oïdium de la menthe, l’utilisation de l’extrait de neem, du soufre et de la combinaison Soufre + Oxychlorure de cuivre se sont révélés efficaces et ont pu réduire significativement la sévérité des 2 principales maladies qui affectent énormément le rendement de la menthe. D’autres traitements à bases de biopesticides et en combinaison avec certains composts enrichis de microorganismes utiles ont montré leur efficacité contre les ravageurs et les maladies de la menthe. Contre les mauvaises-herbes, l’application d’un paillage d’origine végétale (paille de blé) comme couverture du sol entre les lignes et sur les lignes de plantation de la menthe a permis de réduire la densité des plantes-adventices de 5 fois par rapport au témoin (sans paillage). Cette protection biologique contre les mauvaises-herbes a plusieurs avantages, aussi bien pour le sol (structure du sol, conservation de l’eau, etc.), pour la culture (source de fertilisation) que pour la gestion du problème des mauvaises-herbes. D’autres techniques biologiques ont été testées et peuvent être utilisées efficacement contre les ravageurs et les maladies essentiellement.
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Problèmes phytosanitaires de la menthe
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Cultures sucrières
La casside de la betterave dans la région du Gharb
cycle de développement et stratégie de lutte
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Prof. Hmimina M’hamed, IAV Hassan II, Rabat hmimina@yahoo.fr
Photo 2 : Feuille de betterave transformée par les larves de la casside en passoir
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Photo 3 : Adules de la casside colonisant une plante de betterave, le seuil de tolérance estimé à trois adultes par plant est généralement dépassé.
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Nous avons tracé le cycle pour ainsi dire théoriquement, c’est-à-dire nous avons lissé par les courbes de tendance propre à chacune d’elles leur déroulement de manière à réduire l’embrouillement et les discontinuités de forme. A présent, plus concrètement, nous gagnerons à redire que les données cumulées concourent à la définition d’un cycle homodyname
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Photos Dr Abdelmajid Nadif
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de vérifier qu’à partir du 15 avril la présence d’imagos sur betterave s’affaiblit par rapport à ce qui a été observé avant et ce qui s’observera après. Mais, dès début mai, les populations imaginales grimpent et cette ascension s’accompagne d’un abaissement des larves et une absence de pontes. Un schéma moyen conventionnel et intégrateur paraît alors bien confirmé pour le grand Gharb. Nous le décrivons par une figure simulée fusionnant les diverses données accumulées dans les quatre zones objets de nos observations (Allal Tazi, Sidi Slimane, Bel Ksiri et Loukkos (Fig. 1).
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Photo 1 : Effet de la casside sur le rendement en racine : remarquer la différence de poids entre plant colonisé et plant traité
adultes puisque les uns procèdent des autres, on observe des œufs et des larves du premier âge sur la culture avec une réduction croissante de leur effectif jusqu’à début mai. La formation de larves plus âgées prend place dès début avril, culmine vers mi-avril et se poursuit decrescendo jusqu’à l’arrachage. Il est évident que les larves à différents âges, fortement tributaires de l’hôte, surprises par la récolte soient perdues pour le cycle. Détachées de leur plante nourricière, elles meurent d’inanition sans pouvoir finir leur développement. Seules survivront les nymphes en raison de leur aphagie et les adultes qui s’épancheront alors sur toutes les parcelles adjacentes non récoltées encore. Cette information très importante permet d’appréhender les concentrations quasiment spontanées constatées sur des champs pourtant indemnes peu de temps avant, suite à l’arrachage des parcelles contiguës infestées ou mal traitées. Au Gharb, en divers CDA, il est aisé
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Cycle de la casside La casside présente une diapause imaginale : cette particularité temporelle originale chez l’insecte et beaucoup d’autres arthropodes, influence la composition et l’organisation des populations. En plus de son rôle synchronisateur, ce mécanisme assure, avec la migration aller-retour des adultes qui l’accompagne, des concentrations d’individus remarquables. Ainsi, à tout moment du développement de la culture, les imagos y sont présents et se nourrissent peu ou prou des feuilles. Graduellement leur quantité se renforce pour culminer entre mi-février et début mars. Le deuxième pic d’activité, plus important, composé essentiellement de jeunes adultes formés sur place, a lieu la deuxième quinzaine de mai. Le démarrage des premières pontes, très modestes d’ailleurs, accompagnées des premières éclosions larvaires s’observe vers le 10 février. Le pic de ponte et d’éclosion est constaté la deuxième décade de mars, et à tout moment, comme il est le cas des
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La casside (Cassida vittata Wild, Coleoptera, Chrysomelidae), dénommée localement Fakroun, Nhassia, Cassetta par corruption du mot casside, est répandue en Afrique du Nord, en Europe tempérée et méridionale et au Proche Orient. Les dégâts les plus importants sévissent plus particulièrement en Italie, en Espagne du sud, en Grèce, en Turquie, en Algérie et au Maroc où, plus précisément avant l’introduction de la betterave, elle vivait sporadiquement sur des Chénopodiacées spontanées. L’introduction de la betterave dans notre pays, conséquence immédiate de la diversification des cultures suite à la mise en valeur de grands périmètres agricoles irrigués, a conduit le ravageur à coloniser férocement cet hôte fraîchement implanté. Avant, la quantité de ressources était assurément le facteur limitatif des pullulations ; de petites populations soumises aux dures lois de la compétition subsistaient çà et là sans ostentation. Dans cet ordre d’idées, l a conversion de quelques 20.000 ha en sole betteravière rien qu’au Gharb, y a entraîné naturellement l’installation et le développement de la Casside ; les sources d’infestation existaient déjà. Et c’est évidemment dans cette région que les premiers dommages du ravageur ont eu lieu et sont toujours observés d’une manière permanente et préjudiciable.
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مبيد حشري ورقي
Insecticide foliaire
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Pieris brassica
Cassida vittata
Phthorimea opercullela
Conorhynchus mendicus
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Tuta absoluta
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Spodoptera littoralis
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L’incontestable solution contre les larves de lépidoptères
Helicoverpa armigera
Empoasca vitis
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Avaunt 150 EC : concentré émulsionnable contenant 150g/l d’Indoxacarbe
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En conclusion, l’étude réalisée dans la région du Gharb a permis de préciser avec certitude le cycle de l’insecte. Cette étape, extrêmement importante pour la conduite de la lutte, fixe le développement du ravageur à une génération. Nous avons beau multiplier les exemples, analyser parcelle par parcelle, date par date, les populations, dans chaque cas nous avons retrouvé le même constat qui symbolise l’unicité du cycle régional. Ce monovoltinisme est rendu possible par la longue diapause imaginale qui est sous contrôle de la photopériode et dont la levée est assurée par les basses températures. Quelques individus formés précoce-
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En termes plus pratiques encore, ce jeu de données, exprès défrisées par les courbes de tendance afin de les rendre plus opérationnelles, procure les précisions supplémentaires suivantes : - les dégâts des adultes sévissent à deux périodes critiques que l’on peut définitivement fixer entre 20 janvier et fin février pour la première et 15 juin-20 juillet pour la seconde. Les dégâts de la vague estivale sont souvent plus évidents en raison des rassemblements des adultes sur les parcelles non récoltées avant leur émigration et la voracité qui accom-
pagne la pré-diapause (constitution des réserves nécessaires au repos estival) ; - les dégâts commis par les larves relayent ceux des imagos d’hiver, peu frappants, et, précèdent ceux des adultes qui en seront issus (adultes de printemps), c’est-à-dire les jeunes cassides en instance d’émigration, aux ravages parfois désastreux, mais tardifs.
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du ravageur dont il ressort les faits suivants : - deux voutes d’imagos, l’une en début et l’autre en fin de cycle reliés entre elles par les tardifs de la première et les précoces de la seconde ; - une sortie maximale des pondeuses et des mâles entre fin janvier et fin mars ; - une activité de ponte et d’éclosion larvaire optimales durant mars et avril ; - une poussée de larves dès fin février ; - une formation de jeunes adultes dès début mai.
ment peuvent engendrer un semblant de deuxième génération, mais celle-ci demeure d’un aboutissement incertain, de faible effectif, donc d’une conséquence négligeable sur la production. Les insectes en diapause, tout au moins ceux ayant constitué leurs réserves, c’est-à-dire ceux chez qui la dormance est bien installée, quittent les champs de betterave avec les premiers arrachages, donnant ainsi le coup d’envoi à une lente émigration vers des sites de repli ou d’estivation, qui s’étend sur toute la période de récolte. L’idée qui consiste à admettre la proximité de la canne comme une origine absolue de ré-infestation de la betterave n’est pas erronée. L’équivoque réside dans le fait de ne pas s’enquérir sur le cadre dans lequel se fait l’infestation des parcelles éloignées des champs de canne. En s’appuyant sur le cycle établi, une certaine stratégie de lutte parait évidente. Dans l’hypothèse où les pullulations sont les plus dommageables, un maximum de 3 traitements bien positionnés subviennent aux besoins d’une protection convenable. L’hypothèse la plus favorable est 2 traitements, si toutefois les pullulations sont perçues suffisamment bien avant qu’elles aient commencé à faire des dégâts. Il va sans dire que le développement d’un réseau d’observations permanent est un moyen particulièrement adapté pour ceindre la propagation du ravageur et promouvoir la lutte raisonnée. C’est aussi un moyen de rationalité de la lutte, un rempart convaincant contre le gâchis et une garantie d’économie et de meilleure protection.
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Figure 1. Représentation figurée du cycle de la casside au Gharb-Loukkos
Dégâts de larves de la casside transformant les feuilles de betterave en véritable passoire
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Photos Dr Abdelmajid Nadif
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Adultes de la casside Fréquemment rencontrés sur plants de betterave dans toutes les zones de production. Le nombre d’adulte par plante est très élevé dépassent de loin le seuil économique estimé à 3 adultes /plante
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Cultures sucrières
La Cercosporiose de la betterave à sucre
Incidence de la Cerosporiose
Des comparaisons entre parcelles infectées et parcelles traitées ont révélé que la Cercosporiose peut engendrer des destructions pouvant aller jusqu’à 50% de la masse foliaire et des pertes au niveau du poids moyen des racines de l’ordre de 20%. Les pertes au niveau des feuilles sont plus sévères dans certains cas que celles provoquées par la Casside et peuvent aller jusqu’au desséchement presque entier du feuillage, la photosynthèse ainsi perturbée, la plante réagit par la production des nouvelles feuilles qui se fait généralement au détriment de la production des racines et du sucre. En Europe, les travaux effectués
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mesures de traitement ne sont pas suivies avec rigueur. Le recours aux fongicides est généralement efficace car, bien qu’ils ne permettent pas de guérir le feuillage atteint, ils garantissent au moins une grande protection des nouvelles feuilles formées.
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nation donne naissance à un mycélium qui pénètre par les stomates. Le seuil d’intervention estimé au Maroc à 5 tâches par feuille (en Europe, il est de 5% de feuillage infecté) est largement dépassé dans certaines localités. Les fortes infections sont rencontrées dans les localités caractérisées par les élévations brusques des températures qui suivent généralement les brouillards matinaux et les fortes humidités. La propagation de la maladie est très rapide. Le champignon est hautement disséminé par les pluies et l’eau d’irrigation. Dans le Gharb les grandes infections apparaissent dans la période de Mars- Avril, qui coïncide avec un bon développement de feuillage de la culture et la reprise des irrigations surtout par aspersion. Ce mode d’irrigation favorise énormément la libération des spores et la dissémination de la maladie. Cette période coïncide aussi avec le l’apparition des grandes infestations par la Casside. A noter que ces deux ennemis peuvent anéantir complètement le feuillage de la culture en un laps de temps relativement court, si les
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se manifeste par l’apparition sur le limbe des feuilles de petites taches grises arrondies et bordées d’un liseré rouge ou brun. Au fur et à meure de la progression de la maladie, les taches se multiplient et provoquent un dessèchement complet des feuilles infectées. L’agent causal est un champignon systémique qui se conserve sous forme de spores dans les feuilles. C’est pour cette raison que les risques d’attaques sont plus importants lorsque les rotations betteravières sont courtes. Le champignon se conserve sous forme de pseudo sclérotes et de conidies sur les semences et sur des résidus de récolte infectés (feuilles et collets), mais également sur certains adventices (luzerne, chénopodes...). Les symptômes apparaissent déjà au bout d’une période de plus de 5 jours caractérisée par une humidité relative supérieure à 96 % et des températures de 23 à 27°C. La contamination de la plante se fait généralement par les spores qui germent rapidement si les conditions sont chaudes et humides. Cette germi-
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La maladie de la Cercosporiose
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La Cercosporiose de la betterave à sucre causée par Cercospora beticola est une maladie de feuillage largement rencontrée dans la plaine du Gharb. En l’absence de mesures adéquates, ses dégâts peuvent prendre des dimensions inquiétantes avec des pertes en masse foliaire et en poids de racine. Ses infections coïncident le plus souvent avec les fortes infestations par les larves de la casside réduisant parfois à néant toute la masse foliaire de la culture.
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Symptômes de cercosporiose sur une feuille de betterave à sucre
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Cultures sucrières
A ne pas confondre avec la Ramulariose La Ramulariose causée par Ramularia beticola, est un champignon qui provoque la formation des tâches irrégulières, rondes et anguleuses sur les feuilles. Elles ont une teinte gris-brun quelques fois bordées d’un liseré sombre et sont plus grandes que celles de la Cercosporiose. Au niveau des tâches, on voit des ponctuations blanchâtres. A un stade avancé de la maladie, les tâches se perforent. Le développement du champignon s’effectue à des températures relativement basses (durant l’hiver 17°C). Le champignon se conserve dans les feuilles mortes restées à la surface du sol. Les traitements utilisés contre la Cercosporiose sont aussi efficaces pour éradiquer cette maladie.
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terave est attaquée par ces deux ennemis. Dans ces cas, leurs effets peuvent se joindre pour détruire complètement le feuillage. La lutte contre la Cercosporiose est basée uniquement sur la lutte chimique. Mais bien qu’une large gamme de produits fongicides soit homologuée sur la betterave, la majorité des agriculteurs se limitent seulement à quelques matières actives. Ce qui présente le risque d’apparition d’une souche ou race résistante au produit. Le champignon étant largement répandu dans la zone, on peut facilement imaginer l’ampleur des dégâts qui peut résulter d’un développement soudain d’un isolat résistant.
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il y a quelques années, ont montré que dans les conditions méditerranéennes, les pertes maximales peuvent atteindre 20% en rendement racinaire, 10% en teneur en sucre, 30% en rendement et 4% en extractibilité. Le rendement racinaire est deux fois plus affecté que le rendement en sucre. Les pertes de qualité sont dues à une augmentation des teneurs en potassium, en azote alpha-aminé et surtout en sodium.
Mesures de lutte
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Connue chez les agriculteurs du Gharb sous le nom de Harrakia, la Cercosporiose est une maladie facile à déceler. Ses effets sur le feuillage deviennent plus marquants et attirent l’attention des agriculteurs pratiquement au même moment que la pullulation des larves de la Casside. En fait, il est plus fréquent dans la période d’Avril-Mai de rencontrer des parcelles où la bet56
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jours après une pluie et dès que l’accès au champ est possible. Ceci permettra d’éviter les conséquences favorables des conditions pluvieuses sur la libération des spores à partir des foyers surtout que l’hygrométrie au niveau du feuillage reste élevée. - Eviter le traitement par temps chaud et sur le feuillage flétri - Eviter en cas de fortes infections des rotations courtes (un minimum de 3 ans) et préconiser une rotation culturale adéquate avec des cultures résistantes ou non hôtes à la maladie - Détruire les mauvaises herbes de proximité, en particulier l’amarante et certains chénopodes qui peuvent constituer une source potentielle d’infection - Utiliser les variétés résistantes et inclure ce critère dans les conditions d’importation des semences de la betterave - La lutte chimique reste le moyen le plus utilisé. Il faut donc contacter le phytiatre de la zone ou les centres de distribution des intrants pour tout conseil sur le produit et la matière active à utiliser.
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Feuille de betterave endommagée par les larves de la casside
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Symptômes de cercosporiose sur une feuille de betterave à sucre
Recommandations
- traiter dès le signalement des premières apparitions aux champs. C’est là où les avis de traitement émis régulièrement tiennent toute leur importance. - Essayer de traiter juste quelques
Extrait d’un article de Dr Nadif Abdelamjid www.agri-mag.com
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Cultures fourragères
Maïs fourrage
Le semis graine à graine, précis et régulier
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Chaque graine mise en terre donne une plante et des épis, s’il n’y a pas d’accident au cours de la campagne. C’est pourquoi la densité de semis est gage de rendement. Le semis graine à graine respecte les exigences de l’agriculteur, aussi bien au niveau du nombre de pieds/ha que de la profondeur. Les graines sont placées à intervalle régulier, sur le rang et entre les rangs. La densité de
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Pour les cultures dites « sarclées », l’écartement traditionnel entre les rangs est de 75 à 80 cm à cause des contraintes de mécanisation et du binage autrefois effectué par un cheval. Aujourd’hui, d’autres inter-rangs sont testés. Quant au semis en double rang (twin row), cette technique n’est pas concluante d’après les essais effectués en France, selon Bertrand Carpentier, ingénieur développement au pôle maïs d’Arvalis-Institut du végétal (France). Le but de cette méthode est de placer les graines en quinconce sans toucher à la densité de semis. Or, en termes de rendement, la différence avec le semis classique n’est pas significative, et même nulle dans certains cas. Ces résultats ne sont pas une surprise pour l’institut technique puisque, dans les essais des années 90, il y avait déjà peu d’écarts de rendement avec des écartements de 20 cm entre graines et de 60 cm entre rangs. Cependant, la tendance qui se profile est de généraliser les inter-rangs de 50 cm. Avec une seule machine, l’agriculteur peut semer du maïs, des betteraves et du colza. Aujourd’hui, sur les engins de récolte, les becs s’adaptent à différents écartements entre les lignes de semis. Et sur les ensileuses, les becs rotatifs permettent tous les types de semis. Un même écartement pour plusieurs cultures simplifie l’organisation des chantiers et diminue les investissements en matériel. Arvalis a réalisé des expérimentations avec un semoir à céréales, qui n’ont pas été probantes. Bien sûr, la distribution volumétrique d’un semoir à blé n’est pas aussi précise qu’un système monograine et le risque de « doublon » est plus élevé. Toutes les autres évolutions techniques (distribution électrique, modulation de dose, graine géolocalisée…) améliorent le positionnement de la semence dans le sillon et la régularité d’écartement entre graines pour une qualité de semis optimale.
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La régularité de semis est un gage de réussite
Celle-ci varie en outre en fonction de la précocité des variétés. Pour les maïs hybrides tardifs, il faut beaucoup de feuilles pour capter un maximum de lumière alors que le rayonnement du soleil est plus faible. Par ailleurs, une levée homogène est primordiale. Pour cela, il faut un environnement propice à la croissance de la graine et de la plantule, ainsi qu’une profondeur de semis constante. La mise en terre est essentielle : la profondeur de semis doit être de 4 à 5 cm ; le plombage de la graine doit être rappuyé, mais pas tassé, avec des mottes en surface. L’objectif : obtenir une bonne levée, uniforme. Ainsi, toutes les plantes atteignent le même stade au même moment, une condition nécessaire pour l’obtention d’un rendement satisfaisant.
Peu de différence de rendement avec le semis en quinconce
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semis doit bien sûr être adaptée au potentiel du milieu (sol, eau), à la précocité variétale et à l’utilisation future du maïs. · Pour la production de grains, la densité est généralement comprise entre 75 000 pieds/ha pour les variétés tardives et 100 000 pour les plus précoces. · Pour une destination fourragère, la densité est plus importante.
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Chaque pied de maïs doit bénéficier d’un environnement lui permettant de se développer le mieux possible sans rentrer en compétition avec les autres plantes du rang. Une répartition homogène sur la ligne de semis garantit une meilleure interception de la lumière et valorisation des ressources du sol, deux paramètres favorables au rendement. Des graines mal positionnées perturberont le développement des feuilles, des tiges et des racines. Et les manques laisseront des zones de sol nu, facilement colonisables par les mauvaises herbes. Une densité de semis mal maîtrisée entraînera la formation de plantes sans épi ou chétives, donc des pertes financières pour l’agriculteur.
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Le semis graine à graine présente de nombreux intérêts en culture de maïs, où il est traditionnellement utilisé. Les semences doivent en effet être placées le plus précisément et régulièrement possible sur la ligne de semis. Pour cette plante, la maîtrise de la densité et la levée sont deux éléments essentiels.
Source : terre-net
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Cultures céréalières
Désherbage
un enjeu majeur dans la production des céréales
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Dr. Abbès Tanji, Spécialiste du désherbage
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du Travail du sol ou faux semis pour détruire les mauvaises herbes et les repousses de cultures avant le semis.
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du coquelicot et du chrysanthème aux herbicides dans les périmètres irrigués de Doukkala, de Tadla, du Gharb, ainsi que dans les régions de Chaouia, du Saïs, etc. Les observations sur le terrain ont montré que les faux semis (avec un retard de semis) ont réduit les densités des mauvaises herbes. A préciser que le faux semis consiste à : - stimuler la levée des mauvaises herbes après une pluie significative ou une bonne irrigation, - détruire les plantules de mauvaises herbes et de repousses de cultures avec un ou plusieurs labours. A long terme, la répétition annuelle du faux-semis contribue à la réduction du stock semencier des mauvaises herbes.
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Cas des mauvaises herbes résistantes aux herbicides Pour rappel, la généralisation des herbicides inhibiteurs de l’acétyle co-enzyme A carboxylase (ACCase) et/ou inhibiteurs de l’acétolactate synthétase (ALS) aux cultures des rotations blé/betterave à sucre, blé/blé ou blé/légumineuse a développé, depuis l’an 2000, la résistance du ray grass,
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Pâturage du cheptel avant le semis des cultures
Désherbage avant le semis
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Travail du sol ou faux semis pour détruire les mauvaises herbes et les repousses de cultures avant le semis.
la morelle, le chiendent, le souchet, le sorgho, etc.
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uste après la levée des céréales, une flore adventice diversifiée commence à lever dépassant parfois 1000 plantes/m² (cas du brome, cas du ray grass résistant). En tout cas, les mauvaises herbes associées aux céréales se répartissent en 3 groupes : · les graminées annuelles comme les repousses de céréales, le brome, le ray grass, l’avoine stérile, les alpistes, etc. · les dicotylédones annuelles comme les chrysanthèmes, le coquelicot, l’émex, les mauves, la moutarde, l’aneth, la chicorée, la vesce, etc. · les vivaces comme les liserons,
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Avec l’apparition des mauvaises herbes résistantes aux herbicides (ray grass, coquelicot, chrysanthème), le désherbage chimique devient compliqué car le choix des herbicides est de plus en plus limité. Par conséquent, la gestion intégrée des mauvaises herbes doit obligatoirement combiner la rotation des cultures, les labours, les faux semis et les herbicides appropriés.
Cas du semis direct sans labours S’il y a absence de végétation et de mauvaises herbes le jour du semis, alors le semis direct a lieu sans aucun traitement herbicide. Mais, en cas de présence de mauvaises herbes et de repousses de cultures, le recours au pâturage avec le cheptel et au désherbage chimique avec un herbicide non sélectif devient nécessaire. Un des 3 herbicides non sélectifs peut être utilisé avant le semis : glyphosate (720 g de matière active/ha), glufosinate ammonium (600 g de m.a./ ha) ou paraquat (400 g de m.a./ha). Ces désherbants ne sont pas résiduels et peuvent être utilisés avant www.agri-mag.com
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Cultures céréalières
Désherbage chimique de post-semis pré-levée
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Désherbage chimique de post-levée précoce
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Cas des mauvaises herbes résistantes aux herbicides En présence du coquelicot, du
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Stade approprié pour le désherbage tardif avec les herbicides
Le contrôle du ray grass résistant aux herbicides s’avère de plus en plus difficile avec les herbicides de post-levée puisque tous les herbicides de post-levée sont devenus inefficaces. Dans ce cas, l’emploi des herbicides de pré-levée
Cas des mauvaises herbes non résistantes aux herbicides En absence de mauvaises herbes résistantes aux herbicides, tous les produits de post levée disponibles pour le désherbage des céréales à paille sont utilisables. Il suffit de choisir le désherbant qui convient à la culture (blé, orge, avoine ou triticale) et à la flore adventice (graminées, dicotylédones ou graminées + dicotylédones). Au stade début à fin tallage des cultures, les mauvaises herbes sont en général sensibles aux herbicides de post-levée précoces. Contre les bromes qui infestent les blés, il faut intervenir tôt avec des produits qui contiennent pyroxsulame, sulfosulfuron, flucarbazone ou mésosulfuron, quand les plantules de brome ont 1 à 3 feuilles. Plusieurs herbicides sont efficaces sur les alpistes, les ray grass et l’avoine stérile. Mais, plus le désherbage est précoce plus l’efficacité est excellente sur les mauvaises herbes non résistantes aux herbicides. Dans certains cas, le blé traité avec les herbicides est stressé ou même endommagé (arrêt de croissance, réduction de hauteur et de biomasse pendant plusieurs semaines). Mais, ce stress n’a, si les conditions climatiques sont favorables, aucune incidence sur le rendement. Pour l’orge, des solutions de désherbage existent pour combattre les alpistes, les ray grass, l’avoine
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Cas de l’agriculture conventionnelle Le pâturage du cheptel ainsi que les labours avant le semis réduisent les infestations des mauvaises herbes et les repousses de cultures précédentes. L’efficacité des labours sur les plantes dépend des espèces (annuelles ou vivaces), du type de sol, de l’outil utilisé et des conditions climatiques. Toutefois, les labours font généralement remonter à la surface du sol les anciennes semences encore viables.
comme prosulfocarbe ou triallate est devenu nécessaire. Leur efficacité est conditionnée par l’humidité du sol le jour du traitement et pendant les quelques jours qui suivent le traitement. C’est l’eau présente dans le sol qui permet de transporter l’herbicide jusqu’aux semences des mauvaises herbes en cours de germination. Pour une bonne efficacité, une irrigation ou une pluie de 10 à 20 mm après le traitement est bénéfique. Par contre, une forte pluie ou une irrigation copieuse après les traitements de pré-levée favorise la pénétration des herbicides dans les semences des cultures, ce qui endommage les semences des cultures et réduit le peuplement.
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le semis ou le jour du semis.
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chrysanthème et autres mauvaises herbes dicotylédones résistantes aux herbicides, les désherbants de post-levée précoce qui contiennent l’aminopyralide sont encore efficaces. A rappeler que sur ray grass résistant aux herbicides, tous les désherbants anti-graminées de post-levée précoce n’ont aucun effet ou ont un effet minime. Mais, leur efficacité sur les autres mauvaises herbes non résistantes aux herbicides est excellente. L’alternative proposée est le traitement de pré-levée ou de post-levée précoce avec prosulfocarbe ou triallate.
Stade approprié pour le désherbage précoce avec les herbicides
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Désherbage de post-levée tardif
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Désherbage après la récolte des céréales
En cas de grandes infestations
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ﺍﻟﺤﻞ ﺍﻷﻣﺜﻞ ﻟﺘﺪﺧﻞ ﻭﺍﺣﺪ
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Pour les traitements tardifs (de fin tallage à montaison ou gonflement), les produits à base d’hormones (2,4-D ou 2,4-D + MCPA) sont généralement efficaces sur les plantes dicotylédones développées. Aux stades tardifs, l’efficacité des herbicides anti-graminées est très variable mais en général insuffisante.
des parcelles, après la récolte des cultures, par certaines mauvaises herbes vivaces comme les liserons, le chiendent, la morelle, le jujubier, etc., il est possible de procéder à la destruction de ces vivaces en utilisant : - les labours profonds, - l’extirpation manuelle avec des outils appropriés, - le recours aux traitements localisés avec un herbicide systémique non sélectif comme le glyphosate à la dose de 720 à 1080 g de matière active/100 litres d’eau. Bien mouiller le feuillage et traiter en absence de culture et à des températures fraiches en fin de journée. L’addition d’un adjuvant au glyphosate comme le sulfate d’ammoniaque
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Dose d’emploi 320 gr par hectare
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Un seul passage avec le Floramix permet de contrôler un très grand large spectre de mauvaises herbes graminées et dicotylédones présentes sur céréales. ﺗﺪﺧــﻞ ﻭﺍﺣــﺪ ﺑﻔﻠﻮﺭﺍﻣﻴﻜــﺲ ﻳﻤﻜــﻦ ﻣــﻦ ﺍﻟﻘﻀــﺎﺀ ﻓــﻲ ﻧﻔــﺲ ﺍﻟﻮﻗﺖ ﻋﻠــﻰ ﺍﻟﻨﺠﻠﻴــﺎﺕ ﻭﺍﻷﻋﺸــﺎﺏ ﺫﺍﺕ ﺍﻟﻔﻠﻘﺘﻴﻦ ﻓﻲ ﺯﺭﺍﻋﺔ ﺍﻟﺤﺒﻮﺏ
HERBICIDE
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Chard
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duire le foin.
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stérile et les dicotylédones annuelles. Mais, aucun herbicide n’est recommandé pour contrôler les bromes dans l’orge. Tous les herbicides efficaces sur les mauvaises herbes dicotylédones dans les cultures de blé, de triticale et de l’orge sont valables pour le désherbage de l’avoine. Par contre, aucun herbicide anti-graminées n’est actuellement recommandé pour contrôler les graminées dans la culture d’avoine. Il est préférable d’implanter l’avoine dans les parcelles non infestées par les mauvaises herbes graminées. En cas de grande infestation de l’avoine par les mauvaises herbes graminées, il est possible de procéder à l’ensilage ou faucher la culture et pro-
Coquelicot
Composition PYROXSULAM 70.8 g/kg FLORASULAM 14.2 g/kg CLOQUINTOCET MEXYL(Safener) 70.8 g/kg
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Chrysanthème
Tableau 1. Herbicides anti-graminées (et anti-dicotylédones) de pré-levée ou de post-levée précoce du blé.
Triallate (450 g/l)
BOXER (5 L/ha)
Prosulfocarbe (800 g/L)
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AVADEX FCTOR (3,6 L/ha)
Inhibition de la synthèse des lipides sans inhibition de l’ACCase
Diflufénican (60 g/l)
Pyridine-carboxamides
+ Flurtamone (120 g/l)
Furanones
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Dico annuelles
Thiocarbamates
Ray grass
Mode d’action
Inhibition de la biosynthèse des caroténoides
F1
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VIGON (0,5 L/ha)
Famille
Efficacité sur les mauvaises herbes
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Matière active (concentration)
aux cultures
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Nom commercial (dose)
Sélectivité
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Conclusion
Face à l’émergence du problème de la résistance du ray grass, du coquelicot et du chrysanthème aux herbicides, il faut opter pour la lutte intégrée combinant la rotation des cultures, les labours, les faux semis et les traitements herbicides appropriés. En absence de résistance, une gamme d’herbicides demeure disponible pour le désherbage des céréales à paille. Dans tous les cas, il ne faut pas oublier de planifier la rotation des groupes d’herbicides et des modes d’action avec la rotation des cultures.
Brome
Code du mécanisme d’action selon WSSA
21% à la dose de 5 kg d’engrais par 100 litres d’eau améliore l’efficacité.
Moutarde des champs
Code du mécanisme d’action selon HRAC
don de Marie
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FORCE ET CONTÔLE POUR DE NOUVELLES PERFORMANCES Large spectre d'efficacité ﻣﺒﻴﺬ ﺫﻭ ﻃﻴﻒ ﻓﻌﺎﻟﻴﺔ ﻭﺍﺳﻊ
Dose d’emploi 0.5 l par hectare
3 matières actives pour la gestion des risques de résistances
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Cultures céréalières
Iodosulfuron (7,5 g/l) )Mésosulfuron (7,5 g/l +
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
B
2
Iodosulfuron (7,5 g/l)
Sulfonylurées
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
B
2
+ Mésosulfuron (9 g/l)
Sulfonylurées
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
B
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+ Diflufénican (120 g/l)
Pyridine-carboxamides
Inhibition de la biosynthèse des caroténoides
Sulfonylurées
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
B
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Sulfonylurées
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
B
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Pyridine-carboxamides
Inhibition de la biosynthèse des caroténoides
Phénylpyrazolines ‘DEN’
Inhibition de l’acétyle CoA carboxylase (ACCase)
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+ Florasulame (5 g/l)
Triazolopyrimidines
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
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Pyroxsulame (70,8 g/kg) + Florasulame (14,2 g/kg)
Triazolopyrimidines
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
+ Diflufénican (50 g/l) Pinoxaden (45 g/l)
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Pinoxaden (50 g/l)
Clodinafop (22,5 g/l)
Orge
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Dico annuelles
Avoine
Ray grass
+ Pinoxaden (25 g/l)
Ag Flucarbazone (70%)
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Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
Clodinafop (25 g/l)
EVEREST 70 WG (43 g/ha) + adjuvant
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1
+ Pinoxaden (22,5 g/l)
Fénoxaprop-p-éthyle (69 g/l)
APYROS (26,6 g/ha) + GOLDEN MIROWET (0,2%)
Aryloxy-phénoxy-propionates ‘FOPs’
)Clodinafop (240 g/l
CORDON (1 L/ha) FENOXETHYL (1 L/ha) HERBIFORT (1 L/ha) PUMA SUPER (1 L/ha)
PALLAS 45 OD (500 ml/ha)
A
Efficacité sur les mauvaises herbes
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TRAXOS 050 EC (1 L/ha)
Inhibition de l’acétyle CoA carboxylase (ACCase)
Mode d’actiion
Sélectivité aux cultures
)Clodinafop (80 g/l
Clodinafop (100 g/l)
TRAXOS 045 EC (1,2 L/ha)
Famille
Code du mécanisme d’action selon WSSA
AXIAL 050 (1 L/ha)
TALLIS (250 ml/ha) TIPTOP (250 ml/ha) TOPAXOS (250 ml/ha)
2
Code du mécanisme d’action selon HRAC
Pinoxaden (45 g/l)
BUGUIS (600 ml/ha)
B
du
Matière active (concentration)
AXIAL 045 (1 L/ha)
ALEXANDER (750 ml/ha) AVOINE (750 ml/ha) AXORIS ULTRA (750 ml/ha) BRUMBY (750 ml/ha) CLODVAL (750 ml/ha) KARTER (750 ml/ha) MILVIN (750 ml/ha) PIKTO (750 ml/ha) RUBAH (750 ml/ha) TOPIK (750 ml/ha)
12
re
Ag r
Nom commercial (dose)
ul tu
ic
Tableau 3. Herbicides anti-graminées de post-levée du blé et du triticale.
F1
Blé
BROADWAY (320 g/ha) BROADWAY STAR (320 g/ha) FLORAMIX (320 g/ha)
12
ag
re
+ Mésosulfuron (7,5 g/l)
F1
Alpiste
2
Brome
B
Orge
Triazolopyrimidines
Sulfonylurées
Iodosulfuron (2,5 g/l)
NAVIGATOR (1 L/ha)
1
du
KALENKOA (800 ml/ha)
OTHELLO (1 L/ha)
A
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
Dico annuelles
ARCHIPEL OD (1 L/ha) COSSACK (1 L/ha)
Inhibition de l’acétyle CoA carboxylase (ACCase)
Avoine
Iodosulfuron (6 g/kg) + Mésosulfuron (30 g/kg)
Phénylpyrazolines ‘DEN’
Ray grass
ATLANTIS (500 g/ha)
1
M
ATLANTIS OD (1,5 L/ha)
A
hr eb
+ Florasulame (7,5 g/l) Iodosulfuron (2 g/kg) + Mésosulfuron (10 g/kg)
Inhibition de l’acétyle CoA carboxylase (ACCase)
Alpiste
+ Pinoxaden (30 g/l)
SWIPE (1 L/ha)
Aryloxyphénoxy-propionates ‘FOPs’
Mode d’actiion
Efficacité sur les mauvaises herbes
Brome
)Clodinafop (30 g/l
Famille
Sélectivité aux cultures
Blé
Matière active (concentration)
Code du mécanisme d’action selon WSSA
Nom commercial (dose)
Code du mécanisme d’action selon HRAC
Tableau 2. Herbicides anti-graminées et anti-dicotylédones de post-levée du blé et du triticale
)Pyroxsulame (45 g/l
Sulfonyl-amino-carbonyl-triazolinones
)Sulfosulfuron (75%
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Code du mécanisme d’action selon HRAC
Code du mécanisme d’action selon WSSA
ag hr eb
Tableau 4. Herbicides anti-dicotylédones de post-levée pour le désherbage précoce des céréales (blé, orge, triticale et avoine).
Tribénuron méthyle (563 g/kg)
Sulfonylurées
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
B
2
+ florasulame (187 g/kg)
Triazolopyrimidines
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
B
2
Sulfonylurées
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
B
2
Florasulame (75 g/l) + flumetsulame (100 g/l)
Triazolopyrimidines
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
B
2
Dicamba (120 g/l)
Acides benzoiques
Action similaire à l’acide indole acétique
O
4
+ 2,4-D (344 g/l)
Acides phénoxy-carboxyliques
Action similaire à l’acide indole acétique
O
4
Fluroxypyr (200 g/l)
Acides pyridines carboxyliques
Action similaire à l’acide indole acétique
O
4
Aminopyralide (300 g/kg)
Acides pyridines carboxyliquess
Action similaire à l’acide indole acétique
O
4
(dose)
(concentration)
Famille
Mode d’action
BOMBA WG (12,5 g/ha)
du
Metsulfuron methyl (68 g/kg)
CONNEX (50 g/ha)
+ thifensulfuron methyl (682 g/kg)
DERBY 175 SC (50 ml/ha)
re
DIALEN SUPER 464 SL (1 L/ha) HDIDANE ULTRA (1 L/ha)
tu
LANCELOT 450 WG (33 g/ha)
hr eb
Matière active
M
Spécialité commerciale
Triazolopyrimidines
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
B
2
LINTUR (150 g/ha)
Triasulfuron (41 g/kg)
Sulfonylurées
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
B
2
+ Dicamba (659 g/kg)
Acides benzoiques
Action similaire à l’acide indole acétique
O
4
Aminopyralide (10 g/l)
Acides pyridines carboxyliques
Action similaire à l’acide indole acétique
O
4
+ florasulame (5 g/l)
Triazolopyrimidines
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
B
2
+ 2,4-D (271,5 g/l)
Acides phénoxy-carboxyliques
Action similaire à l’acide indole acétique
O
4
MUSTANG 306 SE (600 ml/ ha)
Florasulame (6,25 g/l)
Triazolopyrimidines
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
B
2
TORNADO SE (600 ml/ha)
+ 2,4-D (300 g/l)
Acides phénoxy-carboxyliques
Action similaire à l’acide indole acétique
O
4
Sulfonylurées
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
B
2
Ag r NAUTILUS (30 g/ha)
M
ic
MUSTANG FORTE (500 ml/ ha)
du
ZOOM (150 g/ha)
ag
+ florasulame (150 g/kg)
ul
LANCELOT NEO (33 g/ha)
Tribénuron méthyle (150 g/kg) + thifensulfuron méthyle (400 g/kg)
Dicamba sel de diméthylamine (480 g/l)
Acides benzoiques
Action similaire à l’acide indole acétique
O
4
SEKATOR (150 ml/ha)
Amidosulfuron (100 g/l) + iodosulfuron (25 g/l)
Sulfonylurées
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
B
2
STARKEM 60 WG (10 g/ha)
Metsulfuron methyl (600 g/kg)
Sulfonylurées
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
B
2
Sulfonylurées
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
B
2
Sulfonylurées
Inhibition de l’acétolactate synthase (ALS)
B
2
DEFT (30 g/ha)
Metsulfuron methyl (200 g/kg)
METSY (30 g/ha) MEZZO (30 g/ha) CORIDA (12,5 g/ha)
Ag r
DICOSTAR (12,5 g/ha)
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METRO (30 g/ha)
ltu
DALES (30 g/ha)
re
PROCAMBA (0,5 L/ha)
GRANSTAR 75 DF (12,5 g/ha) NUANCE (12,5 g/ha)
Tribénuron méthyle (750 g/kg)
PRIMMA STAR (12.5 g/ha) SKYLLA (12,5 g/ha)
VOLTEO (12,5 g/ha)
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Agriculture du Maghreb N° 124 - Décembre 2019
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Cultures céréalières Matière active
(dose)
(concentration)
ELAFRIT 200 (2 à 3 L/ha) MATON 600 (600 ml/ha)
YDESTER 225 (2 L/ha) BATON 600 (750 ml/ha) CHEVAL ET LION (2 à 3 L/ha)
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NETAGRONE 600 (600 ml/ha)
du
2,4-D ester butylglycol
MENJEL 24 EC (2 L/ha)
2,4-D ester ethyl hexyl
re
2CAT (500 ml/ha),
Mode d’action
M
2,4-D ester isoctylique (480 g/l)
EL GHOUL (1 L/ha)
Famille
AMINOPIELIK (1,25 L/ha) AURA (500 ml/ha)
Code du mécanisme d’action selon WSSA
Spécialité commerciale
Code du mécanisme d’action selon HRAC
Tableau 5. Herbicides anti-dicotylédones de post-levée pour le désherbage tardif des céréales (blé, orge, triticale et avoine)
tu
CALIDICOTE (600 ml/ha)
2,4-D sel d’amine
DRASS 860 (500 ml/ha)
Acides phénoxy-carboxyliques
ic
IMBRATOR 72 SL (600 ml/ha) MEGA 2,4-D (500 ml/ha)
RASOR 72 SL (600 ml/ha)
VEGA 72 SL (600 ml/ha) CEREPRANE 480 (500-750 ml/ha)
2,4-D sel de diméthylamine
EL CAOUI 720 SL (600 ml/ha)
AL FAHD MIX (1,25 L/ha) HERBOXONE COMBI (1 L/ha) PRINTAZOL (1 L/ha) U 46 COMBI FLUID 6 (0,8 L/ha)
2,4-D + MCPA
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AGROXONE (1,25 L/ha)
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FADEL (1 L/ha) TORO 720 SL (600 ml/ha)
4
re
DESORMONE (1 L/ha) DICOPUR 500 (1 L/ha)
O
du
Ag r
SELECTONE D 55 (1 L/ha)
Action similaire à l’acide indole acétique
M
ul
DAMEN (500 ml/ha)
ag
DAM (1 L/ha)
couleur verte : utilisation possible sur les cultures. Efficacité bonne à excellente sur les mauvaises herbes mentionnées.
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couleur rouge : utilisation déconseillée sur les cultures. Efficacité faible à nulle sur les mauvaises herbes mentionnées. couleur jaune : efficacité très variable selon le stade des mauvaises herbes.
HRAC : Herbicide Resistance Action Committee (comité de résistance aux herbicides) WSSA : Weed Science Society of America (Société Américaine de Malherbologie ) 68
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Les moissonneuses-batteuses
Axial-Flow de la série 4000
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rizontal répartit uniformément le résidu broyé sur le champ pour une intégration optimale dans le sol. Les clients qui souhaitent mettre la paille en balles peuvent choisir le tire paille en option pour un traitement parfait des balles et une densité optimale. La cabine est spacieuse et confortable avec une vue panoramique et une excellente visibilité sur la barre de coupe et un moniteur sur le montant droit, l’agencement ergonomique des commandes et le siège suspendu et réglable individuellement, ainsi que par un filtre à air de grande capacité et le système de chauffage/ventilation de série. La climatisation est disponible en option pour offrir un environnement optimal dans la cabine. Les moissonneuses-batteuses sont plus simples à utiliser, plus fiables et moins coûteuses à entretenir avec des points d’entretien accessibles depuis le sol ou sur une seule marche.
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En juillet 2019, le modèle Case IH Axial-Flow 4099 a reçu le titre de « Harvester of the Year ». La série Axial-Flow 4000 a également joué un rôle majeur dans la remise du titre de « National Agricultural Machinery Consumer Satisfying Brand Award » à Case IH en Chine en mars 2019. De même, au mois de mai de
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Les trois modèles sont propulsés par des moteurs FPT Industrial six cylindres en ligne, turbocompressés et refroidis par air-air. Les puissances nominales des modèles sont de 180 à 280 ch. Tous les moteurs offrent d’excellents couples, une consommation de carburant optimale et à transmission hydrostatique à trois vitesses, avec un réservoir de carburant de 500 litres. Le battage grain sur grain du rotor et le système de nettoyage permettent d’obtenir un grain plus propre en minimisant la perte de grains et la vitesse du ventilateur est entièrement réglable pour s’adapter aux graines les plus légères. Les grandes trémies de 5000 à 6500 litres maximisent le temps de récolte et des vis sans fin déchargent à cadence élevée. Un broyeur de paille intégré est équipé pour une performance optimale en matière de gestion des résidus et l’éparpilleur ho-
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En 2019, la maison mère de Case IH, CNH Industrial, a occupé une place prédominante à Agritechnica le plus grand salon professionnel au monde dédié à la technologie agricole, avec son stand combiné qui s’étend sur 7300 mètres carrés. Elle y propose une occasion unique de découvrir ses moissonneuses-batteuses grâce à la technologie de réalité virtuelle. « C’est notre première incursion dans la réalité virtuelle pour ce type d’activité », commente M. Sala. « La réalité virtuelle nous permet de faire découvrir à nos clients les principaux avantages de nos machines, sans devoir être physiquement présents à chaque salon professionnel ou exposition », poursuit-il. Case IH développe également des simulateurs de formation à réalité virtuelle.
cette année, l’usine de Harbin a reçu le niveau Bronze dans le cadre du programme World Class Manufacturing (WCM), l’un des plus hauts standards du secteur mondial de la production. L’usine de Harbin vient de fêter la production de sa 1000ème moissonneuse-batteuse AxialFlow.
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de deux jours pour les machines conventionnelles ou hybrides ».
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Case IH offre la haute technologie de récolte de grain à un prix abordable et accessible à la plupart des agriculteurs et entrepreneurs de Chine, de Russie, d’Ouzbékistan et du Kazakhstan, ainsi que de certaines parties d’Afrique et d’Asie du Sud-Ouest, avec ses modèles Axial-Flow® 4000, 4077HD, 4088HD et 4099. Conçues aux États-Unis, celles-ci sont fabriquées dans l’usine de production ultra moderne de la maison mère CNH Industrial, à Harbin, en Chine. Leurs dimensions compactes, confort et fonctions avancées s’ajoutent à une capacité de récolte élevée, un battage minutieux, de faibles pertes de grains, avantages entre autres caractéristiques de la technologie de battage par rotor unique Axial-Flow de Case IH, référence en matière de qualité et de performance de la récolte depuis les premières machines lancées aux États-Unis en 1977. « Ces moissonneuses-batteuses sont les plus productives de leur catégorie », affirme Massimiliano Sala, Responsable produit pour les moissonneuses-batteuses en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique. « Leur conception leur permet de s’adapter aux différentes récoltes en passant du maïs au blé, au sorgho et au riz en quelques heures, contre près
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M
de Case IH attirent l’attention du monde entier
Pour de plus amples informations sur les moissonneuses-batteuses de la série Axial-Flow 4000, visitez le site www.caseih.com ou prenez rendez-vous avec un concessionnaire agréé Case IH. Agriculture du Maghreb N° 124 - Décembre 2019
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Cultures céréalières
Les maladies du blé
Enjeux et principes de la protection
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1. Réduire le risque maladie Deux leviers permettent de limiter le risque d’apparition des maladies sur une culture de blé :
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Agriculture du Maghreb N° 124 - Décembre 2019
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La protection fongicide du blé en 3 points clés
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Comment raisonner la protection fongicide du blé ? Le raisonnement de la protection fongicide
La protection des céréales contre les maladies se joue à différentes étapes de la culture. Pendant la saison morte, en réduisant le risque maladie par l’adoption de pratiques agronomiques vertueuses, et en saison, par le bon positionnement des applications fongicides et l’ajustement des pratiques au risque climatique. En outre, le raisonnement devra intégrer une gestion responsable des modes d’actions utilisés.
Les pratiques agronomiques les plus efficaces pour réduire le risque maladie sont : la rotation des cultures, le travail du sol, la tolérance variétale et la date de semis. Ces pratiques doivent être adaptées au contexte pédoclimatique et aux possibilités de gestion du temps des interventions en culture en tenant compte de l’optimum technico-économique.
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La protection fongicide des blés est une équation à 2 dimensions : - Economique et filière : Préserver le rendement de la récolte et garantir sa qualité sanitaire par un investissement fongicide adéquat. - Agronomique et environnementale : · Optimiser l’utilisation des produits phytosanitaires en apportant le produit le plus efficace, à la bonne dose et au bon moment, · Préserver l’efficacité des fongicides dans la durée pour bénéficier longtemps des meilleures solutions de protection.
Les clés du raisonnement fongicide du blé
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tu
Fondements de la protection fongicide du blé ?
- Actions sur l’inoculum de la parcelle : La réduction de l’inoculum fongique passe par l’adoption de pratiques culturales vertueuses, comme la destruction des repousses de céréales et des graminées, le broyage et l’enfouissement des résidus de récolte, le travail du sol et, bien sûr, par une bonne rotation des cultures. - Actions sur la conduite de la culture : Le second levier pour réduire le risque maladie concerne la conduite de la culture. Dans ce domaine, la tolérance variétale est le facteur déterminant. Mais on peut aussi jouer sur d’autres facteurs, comme la date ou la densité de semis, les apports azotés ou les mélanges variétaux.
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du blé prend en compte les données géographiques, climatiques et parcellaires. C’est également un arbitrage entre les attentes du marché, le prix du blé et la pression des maladies. Chaque année, il s’agit pour le céréalier de déterminer le niveau de sécurité phytosanitaire qui lui procurera le meilleur retour sur investissement.
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La culture du blé est menacée par de nombreuses maladies provoquées par des champignons pathogènes qu’on peut classer en trois catégories : - les maladies du pied : piétin-verse - les maladies des épis : fusarioses - les maladies des feuilles : principalement les septorioses, la rouille jaune et la rouille brune qui sont les plus préjudiciables pour le blé.
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Tout au long de son cycle, le blé est menacé par des maladies qui peuvent avoir un impact important sur le rendement et la qualité de la récolte. Il est donc indispensable pour des raisons économiques de le protéger de façon raisonnée et pérenne.
2. Mettre en œuvre les bonnes méthodes La réussite de la protection du blé contre les maladies passe également par l’adoption de méthodes agronomiques efficaces et par un bon positionnement de la protection fongicide, notamment grâce aux outils d’aide à la décision. 3. Pérenniser l’efficacité des fongicides En complément aux mesures précitées, on veillera à préserver l’efficacité des molécules fongicides en intégrant la gestion des modes d’action dans la construction des prowww.agri-mag.com
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Agriculture du Maghreb N° 124 - DÊcembre 2019
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Rationalisation du programme Pour bâtir un programme fongicide
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Agriculture du Maghreb N° 124 - Décembre 2019
Principes pour une bonne gestion des modes d’action 1. Préserver la diversité des modes d’action (SDHI, triazoles, strobilurine...) 2. Utiliser les molécules les plus efficaces à chaque passage 3. Associer et alterner les partenaires dans le programme (SDHI, prochloraze, triazoles, chlorothalonil, strobilurines...).
Gestion des modes d’action fongicides face aux résistances
ag
Le positionnement des traitements Le positionnement du traitement s’effectue en fonction du risque maladies. Il est d’autant plus précoce que le risque est élevé. C’est le cas dans les conditions suivantes : Climat doux et humide, variété sensible à la maladie, semis précoce. Pour savoir à quel moment appliquer le traitement fongicide pour qu’il soit le plus efficace possible, on s’appuiera sur différents moyens quand c’est possible : · Observations de terrain lors de tours de plaine · Les Bulletins de Santé du Végétal · Avertissements techniques : conseillers des coopératives,
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Figure 2. Foyer de rouille jaune sur blé
Une maladie est d’autant mieux contrôlée que le fongicide est positionné précocement dans son cycle de développement.
L’évolution de la sensibilité - ou résistance - de micro-organismes pathogènes des cultures à certaines matières actives suscite de légitimes inquiétudes. Elle n’est pourtant pas une fatalité. En effet, il est possible de préserver l’efficacité des modes d’action fongicides en respectant quelques règles simples.
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Un programme fongicide se bâtit autour de la protection des dernières feuilles du blé, garantes du rendement et de la qualité de la récolte. Selon le risque maladies, le programme comptera de 1 à 3 traitements (au Maroc 1 à 2).
instituts techniques… · Seuils d’intervention météo et prévisions des risques, · Outils d’Aide à la Décision (Atlas - maladies du blé : des conseils personnalisés pour optimiser la protection fongicide du blé)
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Construire son programme fongicide blé
Les différents types de programmes Selon les situations, on décidera de réaliser un traitement unique ou plusieurs traitements complémentaires. Si la pression parasitaire est faible, un traitement unique suffit généralement, à condition qu’il cible les principales maladies foliaires. Dans les autres cas, on effectuera 2 applications. Les feuilles sont le centre de la production d’énergie de la plante. C’est là que s’effectue la photosynthèse nécessaire à la croissance de la plante et au rendement des céréales. C’est pourquoi, la protection des feuilles doit constituer le cœur du programme fongicide. 85% du rendement final est réalisé par les deux dernières feuilles et par l’épi. On comprend donc aisément l’intérêt de les protéger prioritairement.
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grammes ainsi qu’au moment des applications. Ainsi, au moment de construire son programme fongicide, on veillera à respecter les règles de l’élaboration du programme : · diversifier les modes d’action utilisés ; · utiliser toujours les molécules les plus efficaces ; · alterner les partenaires des triazoles. Au moment d’appliquer ses produits fongicides, on veillera à respecter les règles de l’application : · ajuster le nombre d’applications au cours de la saison ; · appliquer systématiquement les fongicides de façon préventive ; · ajuster la dose à la pression maladie.
adapté, il faut tenir compte de plusieurs facteurs : - La situation géographique : la fréquence et l’intensité des maladies varie fortement selon les régions. - L’historique et le type de la parcelle à traiter : les précédents culturaux et la situation de la parcelle dans l’exploitation ont un impact sur le risque maladies. D’autre part, le programme doit être ajusté en cours de campagne en fonction des conditions climatiques de l’année. On interviendra sur le nombre d’applications et on adaptera la dose à la pression des maladies.
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Figure 1. Développement graduel du bas vers le haut de la septoriose sur blé
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Les maladies du blé
Qu’entend-on par « résistance » ? La résistance est l’ajustement, naturel et transmissible à la descendance, de la capacité de certains individus d’une population à survivre à un traitement phytosanitaire qui permettrait normalement un contrôle efficace. Même s’il est souvent possible de démontrer une résistance au laboratoire, cela ne veut pas nécessairement dire que le contrôle de l’organisme nuisible au champ sera réduit. Surveillance Face à ce phénomène, les firmes spécialisées dans la protection des cultures procèdent à un monitoring de grande envergure afin d’anticiper l’évolution de la sensibilité des agents pathogènes et de développer des parades. Chaque année, les équipes réalisent des prélèvements www.agri-mag.com
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L’herbicide incontournable pour le désherbage des céréales
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Figure 3. Attaque sévère de rouille brune sur blé dur
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La pratique du sous-dosage des produits fongicides est assez répandue. Elle n’est pourtant pas sans effet sur la durée d’action, la curativité, le contrôle des maladies foliaires ou la gestion des modes d’action. De plus, elle ne garantit pas le meilleur rendement économique. Réduire les doses de produits utilisés pour faire des économies, quitte à perdre un peu en quintaux, est une pratique assez répandue. Elle s’observe notamment avec les nouveaux produits, plus efficaces que les précédents : certains utilisateurs les sous-dosent délibérément en espérant que le gain d’efficacité compensera la perte de rendement. D’autres encore jouent sur la flexi-
bilité dose offerte par le produit pour se rapprocher le plus possible de la limite inférieure préconisée. Cette pratique du sous-dosage n’est pourtant pas sans risque. Les risques induits par l’utilisation de doses réduites de produits de traitement sont de plusieurs ordres: · Une moindre durée d’action : la dose utilisée obligera à rapprocher la date de l’application suivante ou à exposer la culture aux attaques de maladies si on ne la modifie pas. · Une moindre curativité : bien qu’on préconise une application préventive des fongicides, il faut parfois compter sur leur action curative dans certains contextes. · Un mauvais contrôle des maladies foliaires : la dose utilisée n’offrira pas un spectre aussi large et ne pourra pas contenir aussi efficacement les principales maladies fo-
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Les risques du sous-dosage
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Quelle stratégie pour préserver l’efficacité des fongicides ? La préservation de l’efficacité à long terme des molécules fongicides disponibles aujourd’hui passe par une gestion raisonnée des modes d’action. Cela se traduit par le respect de quelques règles... 1. Limiter le nombre d’applications des molécules unisites 2. Associer les molécules avec d’autres molécules unisites ou avec des molécules multisites 3. Alterner des molécules aux modes d’action complémentaires 4. Respecter les doses préconisées 5. Appliquer les produits de manière préventive 6. Mettre en œuvre des pratiques culturales qui permettent de :
- limiter l’inoculum primaire : rotation, labour, date de semis, gestion des repousses de céréales dans l’interculture… - limiter la progression de la maladie : densité de semis, apports azotés, …
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de souches dans les grandes régions céréalières selon un protocole très précis, directement lié à la méthodologie d’analyse mise en place. C’est la complémentarité des approches et des expertises qui garantit l’analyse la plus fine et, par conséquent, les recommandations les plus fiables.
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- Herbicide sulfonylurée de post levée. - Désherbage précoce des céréales. - 20% Metsulfuron méthyle
- Cible : Adventices dicotylédones. - Dose : 30 g/ha
Distribué exclusivement par : Cali Maroc
82 rue Loudaya la Villette - Casablanca Tel.0522623715 / Fax : 0522623904 / Email : cali@calimaroc.com
www.agri-mag.com
Homologation N° : E02-9-017
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La nécessité de raisonner la protection fongicide Chaque année est différente des autres. Il est donc déconseillé de reconduire purement et simplement l’enveloppe budgétaire de l’année précédente. L’investissement fongicide doit tenir compte de nombreux paramètres, dont principalement la pression maladie et le cours des céréales. Mais aussi le nombre d’applications prévues dans le programme, la variété semée, la date de semis, etc. Le raisonnement de la protection fongicide cherchera ainsi à obtenir l’optimum technico-économique. Il s’agira de définir le niveau d’investissement fongicide qui permettra d’obtenir la meilleure rentabilité. En prenant bien sûr en compte le nombre d’interventions, leur positionnement, le choix des produits et leur dosage.
lon les principes du raisonnement : il s’agit toujours d’un compromis entre l’efficacité maximale et la rentabilité maximale. La « juste dose » c’est : · une durée d’action suffisante · une certaine curativité si nécessaire · un bon contrôle des principales maladies foliaires · une gestion responsable et durable des modes d’action · un meilleur retour sur investissement
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1- Choisissez vos produits fongicides en fonction de leur souplesse Face à un contexte climatique souvent compliqué lors des applications de fongicides céréales, il est essentiel de porter une grande attention au choix des produits. Les fongicides utilisés doivent être le plus souple possible, c’est-à-dire utilisables sur une période assez longue et lors de conditions d’humidité ou de températures variables.
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Agriculture du Maghreb N° 124 - Décembre 2019
3- L’observation pour ajuster la protection L’observation directe et régulière de ses parcelles reste la base pour ajuster la protection des cultures. Des observations au plus proche des conditions de son exploitation permettent d’ajuter les traitements et de les déclencher au bon moment.
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La « juste dose » : un compromis La bonne dose n’existe pas. C’est pourquoi nous préférons parler de « juste dose ». Celle-ci se situe dans une fourchette et doit être fixée se-
Raisonner son application fongicide en saison malgré les contraintes c’est possible, à condition de tenir compte de quatre leviers essentiels.
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Les 4 leviers du raisonnement à la parcelle
2- Mieux positionner vos traitements Plusieurs outils d’aide à la décision (OAD) existent dans plusieurs pays et permettent de mieux piloter les interventions fongicides. Si certains se contentent de donner une date de déclenchement des traitements phytosanitaires en fonction de la modélisation des maladies, d’autres vont plus loin dans l’aide au positionnement. Par exemple, l’un des OAD permet d’intervenir au moment opportun. Il enregistre les différences entre les parcelles et propose des dates de traitement adaptées à chaque situation. A noter que, quand le choix variétal est possible, le producteur peut raisonner également l’application de ses fongicides en fonction des variétés qu’il utilise, car certaines sont plus résistantes que d’autres vis-à-vis des maladies.
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liaires des céréales. · Un risque au niveau durabilité des modes d’action: on sait que l’utilisation de micro-doses a tendance à augmenter la pression de sélection et à renforcer les phénomènes de résistance des champignons aux fongicides.
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Les maladies du blé
4- La météo agricole vous indique les plages de pulvérisation pour sortir au bon moment Pour assurer l’efficacité du traitement, les conditions météorologiques sont essentielles. Il est ainsi exclu de sortir le pulvérisateur lors d’une journée trop ventée, si le temps est trop sec ou lorsque la chaleur est trop forte. Une application optimale de fongicides aura donc lieu lorsque les températures ne sont pas négatives et inférieures à 25°C et quand les écarts de températures entre le jour et la nuit ne dépassent pas 15°C. Éviter par ailleurs de traiter lorsqu’un refroidissement est annoncé pour les jours suivants. Une hygrométrie supérieure à 60% est par ailleurs la plus favorable aux traitements. Ces conditions optimales se rencontrent alors plus facilement le matin.
Source : BASF AGRO www.agri-mag.com
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Avec le protocole Oxygénia
« Nous n’utilisons plus de fongicides »
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« Avec Oxygénia, nous avons un lisier sans odeurs !! » Quand débutent vos 1ères applications avec ce protocole ?
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C’était fin 2008. J’importais alors du lisier dans ma ferme. Il se présente sous forme liquide et ne dégage aucune odeur. Je dis alors à mon interlocuteur : « j’en veux pas de ton lisier. Il a un aspect liquide et il n’a aucune odeur. Ce n’est pas sérieux ». Il éclate de rire et me conseille de prendre contact avec le patron d’Oxygénia. « Tu comprendras » me dit-il. Je rencontre donc M. Georget (PDG d’Oxygénia).
.Je démarre sur l’orge en 2009 en gardant une partie témoin. Le protocole pour les céréales consiste en 2 applications par cycle en associant la silice énergisée OXYSOL pour ma terre et le désinfectant OXYFLOR pour prévenir les maladies.
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Qu’en est-il des autres variétés ?
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Comment avez vous connu Oxygénia ?
« Le lisier est sans odeur car ce producteur de porcs et de canards utilise notre silice énergisée en oxygène » m’explique M. Georget. « D’une part cet apport d’oxygène évite le pourrissement et la putréfaction. D’autre part, le lisier se liquéfie parce que les bactéries aérobies mangent la matière organique. C’est pourquoi les odeurs disparaissent, et nous obtenons un lisier avec un PH neutre ce qui est impossible autrement ». L’explication est très cohérente et c’est ainsi que je commence avec Oxygénia.
restait verte plus longtemps que le témoin. Le grain était mûr mais la tige toujours verte…tellement verte que cela nous embêtait pour battre (moissonner). Je me dis alors, mais c’est incroyable, c’est quoi ce truc là !? Nous avons alors décidé d’appliquer le protocole Oxygénia à l’ensemble de notre exploitation.
Ma plus grande fierté est d’obtenir des résultats équivalents voire meilleurs que le chimique en étant 100% naturel. Sur le colza je m’aperçois que la silice décale la floraison d’une semaine environ par rapport à mes voisins. Ça nous permet de regrouper la floraison et d’obtenir une meilleure homogénéité. Sur le blé on n’utilise plus de régulateur depuis que nous avons la silice. Tant mieux car à terme les régulateurs sont condamnés. Par ailleurs nous n’avons plus de pucerons, de limaces. Des coopératives sont même venues me voir et ont parcouru mes champs. Elles ne me croyaient pas. Avec le désinfectant nous n’avons plus d’Oïdium, de septoriose, de fusariose de l’épi. Dans mes silos dont je pulvérise les parois avec la silice mélangée avec la terre de diatomée, je n’ai pas de charançons et je n’utilise pas d’insecticides. En maïs, cette année – malgré la canicule - nous avons pu faire 70 quintaux/hectares. Le maïs n’était pas cramé grâce aux qualités naturelles de rétention hydrique de la silice.
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Nous possédons 500 ha qui se répartissent comme suit : 2/3 de céréales et 1/3 de légumes. En céréales nous avons blé, maïs, colza et orge. En légumes, que nous produisons pour le groupe Daucy, nous faisons des carottes, des haricots verts, des flageolets et des haricots blancs.
En quoi consiste le process Oxygénia?
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Quels sont les cultures que vous développez ?
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A un an de la fin du « tout-chimique » programmé pour 2021 en France, nous avons rencontré Jean-François Tessier, agriculteur Français à la tête d’une exploitation de 500 hectares à Corcoué sur Logne, 30 kilomètres au sud de Nantes, dans l’Ouest de la France. Depuis plus de 20 ans, il dirige l’entreprise familiale (Tessier SAS) créée en 1957 par son grand père. Jean François Tessier est un agriculteur heureux, précurseur surtout, puisqu’il a mis en place le protocole Oxygénia depuis 2009. Il nous livre, en toute humilité, un témoignage très intéressant et riche d’enseignements.
Qu’observez vous alors ?
2009 était une année à maladies. Mon orge traitée naturellement était aussi propre que la partie témoin traitée avec des fongicides. De plus, mon orge avec Oxygénia
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Il y a 10 ans, nous n’aurions jamais imaginé cela. A mon niveau, cela ne me pose aucun problème, nous avons su prendre le bon wagon et nous en sommes fiers.
Avez-vous un conseil à donner à vos homologues marocains ?
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Quelle est votre opinion sur la fin du « tout-chimique » programmée pour 2021 en France ?
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« Fier d’avoir su prendre le bon wagon »
Simplement tout ce que je viens de vous raconter est juste. La silice énergisée nous a aussi permis une grosse économie de notre apport en chaux. Notre taux en matière organique se maintient et reste stable La silice énergisée, quel que soit le Ph du sol (acide ou basique), rétablit le sol à la neutralité (PH 7). Nous l’utilisons à faible dose alors qu’il faut habituellement 80 kg de chaux/ha. Au final, notre lisier possède une meilleure valeur fertilisante puisque, grâce à ce process, l’azote amoniacal est transformé en azote assimilable. Si des agriculteurs marocains souhaitent venir profiter de notre expérience, ils sont les bienvenus.
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Quand on voit un lisier qui n’a plus d’odeur en 15 minutes, c’est proprement hallucinant. Je vais vous raconter une anecdote : mon épandeur de lisier m’a confié l’autre jour : « j’aime bien venir travailler chez toi parce je n’ai plus besoin de changer de chaussures quand j’ai terminé mon travail avant d’aller au restaurant. Il n’y a plus d’odeurs. » (rires).
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En résumé, ce protocole – à condition de bien le suivre - garantit quasi systématiquement plus de rendement et une meilleure valeur agronomique.
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Agroéquipements
Contrôle technique
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des pulvérisateurs à pression à jet projeté pour cultures basses Pr. Bouzrari Benaïssa. Département Energie et Agroéquipements / IAV Hassan II - Rabat
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Travail de vérification générale
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Le contrôle technique se fait, de manière générale, à la ferme par des techniciens spécialisés disposant de véhicules ambulants dotés de tout l’équipement nécessaire qui consiste, en gros, en: (1) un appareil de mesure du débit de la pompe, (2) un appareil de mesure séparée du débit des buses, (3) un dispositif de contrôle du manomètre, (4) un montage de vérification de la pression entre le régulateur et les segments de rampe, et (5) un système de mesure de la répartition de pulvérisation sous rampe. Hormis la vérification de la finesse de pulvérisation qui se fait dans un laboratoire spécialisé, le contrôle des pulvérisa-
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teurs agricoles à jet projeté porte sur (1) l’état général de l’appareil à travers un examen visuel préliminaire fait par l’agriculteur ou un concessionnaire spécialisé, (2) le contrôle dimensionnel duquel dépendent les principaux réglages de l’appareil, (3) les mesures de performances (débit, pression, précision d’action) et (4) la mesure de la répartition transversale sous la rampe.
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DEMARCHE DU CONTROLE
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La préoccupation principale du présent écrit est d’exposer les principaux éléments de la démarche du contrôle technique et de montrer sa simplicité et sa facilité en vue de sensibiliser les différents acteurs du développement rural
marocain (vulgarisateurs, concessionnaires, développeurs, décideurs, ...) sur l’intérêt général de contribuer, par cela, à préserver l’environnement.
Le contrôle technique d’un pulvérisateur ne peut être effectué que s’il est dans un état correct de propreté, d’entretien, et de fonctionnement. C’est pour cela qu’avant de faire appel au service technique d’intervention, l’utilisateur doit effectuer le rinçage, l’entretien et les vérifications nécessaires du matériel concerné par le contrôle, et ce de la même manière que pour l’opération d’hivernage. Les travaux de vérification (ou pré-contrôle) débutent par un examen visuel préliminaire qui porte sur les points suivants : · La propreté et le bon fonctionnement du pulvérisateur. En effet, les organes mécaniques, hydrauliques et électriques doivent travailler sans fuites de liquide, ni bruit anormal, ni colmatage ou bouchage par des corps étrangers, ni court-circuit, ... Le contrôle des fuites peut être réalisé à l’aide d’un colorant alimentaire qu’on mélange avec l’eau dans la cuve, et ce après nettoyage et rinçage de l’appareil; de même, les éléments de sécurité des organes tournants comme les tubes et les bols de protection, les carters de protection des courroies, des multiplicateurs de vitesses et des systèmes de débrayage, les chaînettes anti-rotation, etc. doivent exister et être en état opérationnel. · L’état des organes du dispositif d’attelage (rotules, chevilles, bras, chandelles de réglage et leurs mécanismes
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Au Maroc, le contrôle technique du matériel de traitement pesticide n’est pas encore instauré par les autorités compétentes comme il l’est déjà, par exemple, pour les véhicules automobiles, qui s’effectue dans des ateliers spécialisés agréés par le ministère marocain de l’équipement, du transport et de la logistique. Tandis que dans les pays avancés comme le Canada, les USA, le Japon, l’Australie, l’Union Européenne, etc., il est appliqué depuis longtemps de manière rigoureuse et périodiquement selon les fréquences d’utilisation. Dans les pays de l’Union européenne, par exemple, la durée de validation du contrôle est de 3 ans, sous peine de réduction des aides accordées par l’Union aux agriculteurs.
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Le contrôle technique des pulvérisateurs agricoles est une tâche de grande importance pour s’assurer de leur fonctionnement et vérifier leurs performance et précision d’application des produits agro-pharmaceutiques, ce qui permet d’effectuer les traitements correctement et dans le respect total de l’environnement. Il peut porter sur une machine en cours d’emploi et ce périodiquement selon la fréquence d’utilisation annuelle ou même sur un appareil neuf lors de son achat. Le matériel concerné par le contrôle technique doit comprendre, en principe, les pulvérisateurs pour cultures basses, les appareils de traitement arboricole et viticole, les stations de traitement de semences, les systèmes utilisés dans les serres, …
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Le contrôle de performances concerne le manomètre (précision), la pompe (débit et pression), la cloche à air (pression, état de la membrane), les pertes de charges entre le distributeur et les buses (débit, état des buses). Le manomètre doit être étalonné ou remplacé s’il est défaillant et bien visible depuis le poste de conduite. Pour cela, son diamètre doit être supérieur à 100 mm. La précision du manomètre principal du pulvérisateur est contrôlée par un dispositif qui permet de le comparer à un manomètre étalon précis avec une erreur maximale de 0,6% sur toute l’échelle. La tolérance admise par les normes peut aller jusqu’à 2,5% de la pleine échelle. Le test se fait en pression montante puis en pression descendante. De même, l’aiguille doit revenir d’elle même à zéro une fois la pression annulée. La pression dans la cloche à air est mesurée à l’aide d’un petit manomètre monté sur son couvercle. Cette pression doit être comprise entre 30 et 60% de la valeur de la pression de service. Il est impératif de chercher toutes causes d’anomalie et d’y remédier avant de commencer tout contrôle de pressions de fonctionnement. Le débit de la pompe est mesuré avec un débitmètre raccordé à l’orifice de retour du régulateur de pression. Lorsque l’appareil est équipé d’un circuit de retour en cuve séparé destiné à l’agitation hydraulique de la bouillie, ce circuit doit être obturé pour que la mesure concerne le débit total (qt) au régime nominal fixé à l’aide d’un tachymètre précis au niveau de la prise de force. Le graphique suivant donne un exemple de variations du débit en fonction des pressions de service d’une pompe à pistons-membranes tournant au régime normal de la prise de force du tracteur qui est de 540 tr/min.
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Une fois ce travail de vérification des dimensions terminé, on passe au contrôle des cuves et de leurs accessoires comme l’indicateur de niveau, l’incorporateur de produits, la plate-forme et l’accès sécurisé à l’orifice de remplissage quand il se trouve à plus de 1,5 mètres du sol et plus de 30 cm du bord, etc. A ce niveau, il convient de rappeler que (1) la capacité de la cuve principale doit dépasser le volume nominal d’au moins 5%, (2) le volume résiduel (ou réserve) de la cuve doit être de 0,5% du volume nominal augmenté de 2 litres par mètre linéaire de la rampe, (3) le volume de la cuve de rinçage doit être égal à 10% de celui de la cuve principale et son existence est indispensable pour solutionner le reste de bouillie au fond de la cuve de manière correcte, et (4) l’existence d’un réservoir rince-mains d’une capacité minimale de 15 litres. Ainsi, par exemple, un pulvérisateur doté d’une rampe de 12 mètres et une cuve de 600 litres de capacité, peut contenir jusqu’à 630 litres de bouillie, avoir une réserve de 27 litres et disposer
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Pour commencer le travail de contrôle proprement dit, il convient de placer le pulvérisateur, rampes déployées, dans une aire spacieuse bien horizontale à l’extérieur des hangars si c’est possible. La vérification des capacités et des dimensions porte essentiellement sur la cuve principale, les réservoirs et la rampe de pulvérisation. La plage de déplacement vertical de la rampe peut être mesurée entre les positions extrêmes qu’occupe la rampe par rapport au sol. La distance entre ces positions doit être de un mètre au moins. L’aplomb et la rectitude (Ro) de la rampe peuvent être contrôlés à l’aide d’une corde ou d’un câble fin bien tendu horizontalement sous la canalisation porte-buses. Ces mesures sont suivies de celles de l’entraxe (E) des buses qui peut être de 33, 50 ou 60 cm. Certaines normes régionales admettent une tolérance de 2 cm, c’est à dire une plage de mesure comprise entre 48 cm et 52 cm pour un espacement entre buses de 50 cm. Ensuite, on mesure la longueur totale (L) de la rampe au cas où les espacements des buses ne sont pas réguliers mais tolérés.
Contrôle des performances de l’appareil
Figure 1 : Hauteur de rampe et espacements entre buses
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Travail de vérification des dimensions et des capacités
d’une cuve de rinçage de 60 litres plus un rince-mains de 15 litres.
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respectant la valeur préconisée, notamment en cas d’entraînement d’une pompe doseuse d’eau par un pesticide. · L’existence d’un manuel écrit dans la langue du pays d’utilisation, complet, bien illustré par des schémas compréhensibles ou, de préférence, des photos en couleurs et, pourquoi pas, accompagné d’un support numérique contenant des vidéos sur la maintenance, le contrôle et le réglage de l’appareil.
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de commande, barres ou chaînes stabilisatrices, ...). · L’état des tuyaux et des raccords de la transmission hydraulique entre pulvérisateur et tracteur qui ne doivent comporter ni fuites ni fissures. · L’état de la cuve principale et des réservoirs de rinçage et de lavage des mains puis de leurs accessoires (bouchons, tamis, indicateur de niveau de bouillie dans la cuve, volucompteur, système d’agitation, bouchon de vidange, puisard, ...), du dispositif de remplissage et d’incorporation des produits phytosanitaires. · L’état de la structure porteuse qui ne doit présenter ni déformations, ni jeu d’articulations, ni fissures, ni corrosion. · L’état de l’huile de lubrification et son niveau dans le carter de la pompe et dans certains distributeurs et régulateurs perfectionnés. · L’état du système de commande et de régulation (régulateur de pression, manomètre, vannes d’alimentation et de fermeture générale ou partielle des segments de la rampe, indicateur de vitesses, de doses à l’hectare, de débits de fonctionnement de la rampe, ...). · L’état du système d’injection directe, quand il existe sur le pulvérisateur. Il doit être vérifié et remis en état, en cas de panne ou de mauvais fonctionnement. · L’état des flexibles et les canalisations de bouillie qui ne doivent pas être pendants sous les buses, torsadés, en boucles, écrasés ou déformés. · L’état des filtres à l’aspiration, au refoulement, à l’entrée des segments de la rampe et au niveau des buses. Ils doivent être nettoyés ou remplacés s’ils sont hors usage. Les mailles de ces filtres doivent mesurer 32 à 50 Mesh à l’aspiration, 50 à 80 Mesh au refoulement, 50 à 100 Mesh à l’entrée des tronçons de rampe, 80 à 100 Mesh au niveau des buses ; le «Mesh» étant le nombre de fils par «Inch» linéaire, selon la désignation anglo-saxonne. (1 Inch = 25,4 mm). · L’état de la rampe qui ne doit présenter ni déformations, ni jeux aux articulations inter-segments, ni défaillances dans le système de verrouillage automatique. Elle doit présenter une bonne stabilité d’ensemble en plus d’un correcteur de dévers. · L’état des buses et des supports porte-buses (orientation des jets, rapidité de montage et interchangeabilité facile des buses). Le système anti-gouttes doit être étanche et opérationnel. · L’état du système de signalisation routière : feux, clignotants, catadioptres, projecteur arrière pour travail nocturne. En cas de défaut ou de panne, la remise en état ou le remplacement doivent être faits sans attendre. · L’état du pneumatique : les écrous de fixation doivent être suffisamment serrés, les roues équilibrées en rotation, les pneus et les barrettes d’adhérence ni usés, ni fissurés, la pression des roues
Si on ouvre les alimentations des différents segments de la rampe, seul le débit de retour (qrt) sera mesuré. Ainsi, le débit de la rampe (qr) (c’est à dire de l’ensemble des buses en fonctionnement) est calculé en retranchant le débit de reAgriculture du Maghreb N° 124 - Décembre 2019
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Figure 4 : Informations affichées sur l’écran de l’ordinateur embarqué utilisé dans le contrôle des pulvérisateurs agricoles
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Le contrôle technique des pulvérisateurs agricoles est une opération qui ne prend pas beaucoup de temps (moins d’une journée de travail et ce dans les pires conditions). Il doit être effectué après un sérieux travail d’entretien et de vérification réalisé par l’utilisateur ou par un service local de maintenance. Il permet de contrôler les performances de l’appareil et son état de fonctionnement pour effectuer correctement les travaux de traitement et éviter de nuire à l’environnement et aux utilisateurs. Tôt ou tard, la nécessité du contrôle des pulvérisateurs sera fort pressante et des centres de contrôle seront imposés par la force des choses. Il vaut mieux commencer le plutôt possible, car les charges d’investissement dans une telle entreprise sont importantes et l’acquisition du savoir et de l’expérience nécessaires exigent beaucoup de temps. Un centre national d’essai et d’évaluation et des centres régionaux de contrôle technique doivent voir le jour pour commencer le travail qui les attend. En commençant aujourd’hui, il faut attendre les années 2040, ou plus tard, pour constituer les bases de données nécessaires à des évaluations correctes du matériel agricole national en fonction des conditions locales d’utilisation (climat, sols, cultures, ...). Chaque journée de retard est accompagnée d’une perte colossales en devises et en savoir faire.
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Le contrôle de la pression dans le circuit de bouillie s’effectue en plaçant un manomètre à l’entrée de chaque tronçon de rampe. La pression obtenue est comparée à celle réglée et affichée par le mano-
CONCLUSION
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mètre principal du régulateur du débit. L’essai est effectué à 3 ou 4 pressions différentes (exemple : 1,6 bars, 2 bars, 3 bars et 6 bars). La tolérance admise ne doit pas dépasser 10%. Le contrôle du débit des buses peut être effectué manuellement ou à l’aide d’un appareil numérique relié à un ordinateur où s’effectue le traitement des données par un logiciel industriel. Le contrôle manuel consiste à récupérer, séparément à l’aide d’une éprouvette graduée, le flux débité par chaque buse pendant une durée de 30 ou 60 secondes et le comparer au débit donné par le constructeur des buses ou à celui d’une buse neuve identique. Si non, on calcule le débit moyen de l’ensemble des buses et on définit un intervalle de tolérance : par exemple, plus ou moins 5% de la moyenne des débits des différentes buses. Tous les débits non contenus dans cet intervalle sont rejetés et les buses correspondantes remplacées par des buses neuves pour refaire de nouveau l’essai. Le contrôle à l’aide du banc d’essai numérique se fait en insérant les buses une à une dans l’appareil et ce après leurs démontage et numérotation dans l’ordre qu’elles oc-
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tour (qrt) du débit total (qt). Ces mesures doivent être effectuées à différentes pressions et confrontées aux données du constructeur. On considère, en général, qu’il faut 10 l/min de retour en cuve pour 100 litres de bouillie pour assurer une agitation hydraulique efficace (60 l/min pour une cuve de 600 litres). La figure N°3 montre la variation du débit en fonction de la pression dans le cas de deux buses de calibres différents. Nous remarquons clairement sur ce graphique que lorsque la pression atteint 10 bars, le débit des buses de calibre 2 devient égal à celui de la pompe, ce qui ne laisse rien pour assurer l’agitation hydraulique dans la cuve. Par contre, pour la même pression, le débit des buses de calibre 1 se trouve proche de 90% du débit de la pompe, ce qui laisse un peu plus de 10 l/ min pour réaliser l’agitation de la bouillie. Ce calibre est presque à son point de fonctionnement maximal.
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Figure 3: Débits d’une pompe et de deux rampes munies chacune d’un calibre de buses différent en fonction de la pression
cupent sur la rampe. A la fin de la saisie et du traitement des données, l’interface du logiciel industriel utilisé affiche le nombre de buses contrôlées, leurs débits unitaires et moyens, l’usure de chacune d’entre elles, les pressions de contrôle, etc. Les pulvérisateurs agricoles des produits agro-pharmaceutiques à jet projeté sont caractérisés, entre autres, par leur systèmes de régulation de débits qui sont classés en trois catégories : (1) les systèmes à débit constant (DC), (2) les systèmes à débit proportionnel à l’avancement (DPA) et (3) les systèmes à concentration proportionnelle à l’avancement (CPA). Ces dispositifs sont contrôlés par le technicien puis maintenus ou remplacés par un concessionnaire ou un service spécialisé en maintenance de matériel agricole. La vitesse d’avancement est contrôlée 2 ou 3 fois sur une longueur de 50 mètres. Dans le cas où la régulation est assurée par l’une des roues du pulvérisateur, la pression de gonflage de cette dernière doit être vérifiée régulièrement par l’utilisateur, si non, le volume par hectare réglé ou programmé ne restera pas constant.
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Figure 2: Débit en fonction de la pression d’une pompe à pistonsmembranes
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Gestion des mauvaises herbes du pois chiche Dr. AbbèsTanji Spécialiste du désherbage
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Herbicides de pré-levée
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Le faux-semis consiste à stimuler la levée des mauvaises herbes (après une irrigation ou une pluie consistante) puis de les détruire avant le semis des cultures. Le faux-semis peut être mis en œuvre pour réduire la densité des mauvaises herbes tant que les conditions sont propices (humidité du sol favorable à la levée des mauvaises herbes). La réussite du faux semis repose sur le choix de bons outils de travail du sol, les mauvaises herbes ciblées et les conditions climatiques. A noter que le faux semis est devenu
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nécessaire dans le cas des mauvaises herbes résistantes aux herbicides (ray grass, coquelicot, chrysanthème). Ces mauvaises herbes sont capables de germer après les pluies ou les irrigations. Un faux-semis réalisé en conditions de sol humides peut stimuler la germination des mauvaises herbes et permettre ainsi la levée de dormance.
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Labours ou faux semis
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Dans le cas du semis direct sans labour,
le glyphosate peut être utilisé avant le semis pour contrôler les repousses de cultures précédentes et la végétation adventice. Ces traitements de pré-semis au glyphosate permettent parfois de garder les cultures propres pendant longtemps.
Aucun herbicide n’est actuellement homologué au Maroc pour le désherbage du pois chiche. Toutefois, certains herbicides (ou mélanges d’herbicides) peuvent être utilisés à faibles doses avant la levée de la culture et des mauvaises herbes : aclonifène, clomazone, linuron, métobromuron, s-métolachlore, métribuzine, pendiméthaline, terbuthylazine, etc.
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Juste après la levée du pois chiche, les densités des mauvaises herbes dépassent parfois 100 plantes/m². Ces mauvaises herbes se répartissent en quatre groupes : · les dicotylédones annuelles comme le coquelicot, l’émex, les mauves, la moutarde, l’aneth, la bette, les chénopodes, la chicorée, le torilis, etc. · les graminées annuelles comme les repousses de céréales, le ray grass, l’avoine, les bromes, les alpistes, etc. · les vivaces comme les liserons, le chiendent, le souchet, la morelle à feuilles argentées, etc. · les parasites comme l’orobanche (Orobanche crenata).
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Nature des mauvaises herbes
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La gestion intégrée des mauvaises herbes (dicotylédones annuelles, graminées annuelles, vivaces et orobanche) dans les cultures de pois chiche d’hiver ou de pois chiche de printemps est possible grâce à la combinaison de différentes techniques (désherbage chimique, binage, labour, faux semis et rotation des cultures).
L’emploi de ces herbicides de pré-levée nécessite un sol finement travaillé, suffisamment humide, sans mottes et sans résidus de cultures. Ces désherbants, à absorptions racinaire et foliaire, bloquent la levée des mauvaises herbes quand ils sont appliqués sur le sol. Les plantules sont détruites dés leur levée, ou bien, peuvent lever nor-
1- Traitement de pré-levée avec de faibles doses d’herbicides 2- Semis direct (sans labour) du pois chiche après un traitement avec glyphosate 3- Pois chiche infesté avec les mauvaises herbes 4- Pois chiche infesté avec les mauvaises herbes
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mauvaises herbes qui restent après les traitements.
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Herbicide contre l’orobanche
Binage à traction animale
Herbicides anti-graminées de post-levée
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Le binage à traction animale permet également de contrôler les mauvaises herbes qui se développent entre les lignes. Il faut juste prévoir, lors du semis, un écartement suffisant entre les lignes permettant ce type de binage. L’efficacité du binage à traction animale dépend surtout de la vigueur de l’animal, de la rigueur de l’opérateur et de la qualité de l’outil de travail. En tout cas, ce type de binage est généralement utilisé après les traitements herbicides.
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Contre l’orobanche (Orobanche crenata), glyphosate est utilisé à faible dose (18 à 36 g de matière active/ha, soit l’équivalence de 50 à 100 ml de produit commercial contenant 360 g de glyphosate/litre. Deux (parfois 3) traitements sont nécessaires : un premier traitement est déclenché au stade début floraison du pois chiche. Un deuxième traitement a lieu 15 jours après le premier traitement. Si les conditions climatiques sont favorables, un troisième traitement a lieu 15 jours après le deuxième traitement. Tous ces traitements coïncident avec la germination des semences de l’orobanche.
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Pyridate est actuellement le seul herbicide de post-levée homologué pour le contrôle des mauvaises herbes dicotylédones dans la culture du pois chiche. Le produit est absorbé rapidement par les organes verts des plantes, et agit en inhibant la photosynthèse des plantes sensibles. C’est un herbicide de contact, et son efficacité sur les mauvaises herbes dicotylédones annuelles sensibles est en général observée 3 à 7 jours après les traitements. Toutefois, une ou plusieurs opérations de binage sont nécessaires pour contrôler les mauvaises herbes qui restent (ou qui poussent) après le désherbage chimique. Les essais de désherbage du pois chiche réalisés en Chaouia, Rommani et Saïs ont montré que parmi les dicotylédones annuelles sensibles au pyridate (900 g m.a./ha), on peut citer la bette, la capselle, la centaurée élancée, le chardon Marie, la chenillette, les chénopodes, les diplotaxes, les gaillets, le mouron, les moutardes, l’ortie, la ravenelle, les soucis, la vaccaire, etc. Certaines dicotylédones annuelles ne sont pas contrôlées avec pyridate (900 g m.a./ha) : l’aneth des moissons, la chicorée, le muflier des champs, le plantain pucier, le torilis, etc. Mais, un ou deux binages après les traitements seraient nécessaires pour contrôler les
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Contre les Graminées, plusieurs graminicides de post-levée sélectifs du pois chiche sont employables. Ils sont efficaces sur différentes Graminées annuelles (repousses de blé, orge, maïs, avoines, alpistes, ray grass, bromes, etc.). L’efficacité sur les jeunes Graminées est observée 2 à 3 semaines après les traitements. Si les Graminées se développent ou survivent après les traitements herbicides, une ou plusieurs opérations de binage sont nécessaires pour avoir des parcelles propres.
Les mauvaises herbes qui se développent entre les lignes nécessitent la mise en œuvre d’une ou de plusieurs opérations de binage avec la bineuse à tracteur équipé de pneus étroits. Il convient de prévoir, lors du semis, un écartement suffisant entre les lignes permettant le binage. L’efficacité du binage mécanique est variable selon le type de sol, l’humidité du sol, les espèces de mauvaises herbes et leur stade, et la qualité de l’outil de travail. L’irrigation ou la pluie trop tôt après le binage peut favoriser la reprise des mauvaises herbes. En tout cas, ce type de binage est généralement utilisé après les traitements herbicides.
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Herbicides anti-dicotylédones de post-levée
Binage mécanique
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malement et deviennent chlorotiques et finalement meurent. Il faut préciser que ces herbicides de pré-levée réduisent les infestations des mauvaises herbes, mais d’autres opérations de binage seraient nécessaires pour avoir des cultures propres.
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5- Binage à traction animale dans une culture de pois chiche 6- Binage manuel dans une culture de pois chiche 7- Araire ayant un seul mancheron, un petit soc et sans versoir, confectionné pour le binage du pois chiche et autres cultures 8- Bineuse artisanale confectionnée pour le binage du pois chiche et autres cultures 9- Traitement herbicide avec pyridate (LENTAGRAN 2 kgha) pour contrôler les mauvaises herbes dicotylédones en post-levée
Il faut être vigilant avec le dosage du glyphosate, car ce produit peut devenir très nocif (phytotoxicité sur la culture, chute des fleurs). D’ailleurs, l’efficacité des traitements contre l’orobanche dépend du réglage du pulvérisateur, des conditions climatiques, etc.
Binage manuel
Si la main d’œuvre est disponible, il est possible d’effectuer le binage manuel avec les binettes, les houes ou les sarclettes. Ce type de binage permet de contrôler les mauvaises herbes qui se trouvent sur les lignes et entre les lignes. L’efficacité du binage manuel dépend surtout de la rigueur et de la professionnalisation des ouvriers. Agriculture du Maghreb N° 124 - Décembre 2019
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10- Pois chiche après le binage manuel
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11- Excellente efficacité de pyridate (LENTAGRAN 2 kgha) sur les mauvaises herbes dicotylédones annuelles 12- Binage manuel du pois chiche en fin de cycle en vue de faciliter la récolte mécanique avec la moissonneuse-batteuse
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13- Pois chiche propre en fin de cycle après différentes opérations de désherbage
du système de gestion des cultures, notamment l’époque et le type de travail du sol, la date de semis, le choix des herbicides et des techniques de désherbage.
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Conclusion La combinaison du désherbage chimique, du binage, du labour, du faux semis et de la rotation des cultures est essentielle pour une gestion intégrée des différentes mauvaises herbes (dicotylédones annuelles, graminées annuelles, vivaces et orobanche) associées au pois chiche. L’objectif est de réduire les infestations de mauvaises herbes et de pratiquer une agriculture durable.
Ne pas oublier la rotation des cultures
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La rotation des cultures comme par exemple pois chiche/céréale contribue à la réduction des populations de mauvaises herbes à condition que
chaque culture soit bien désherbée. En fait, la succession de différentes
cultures créée un milieu instable et souvent inhospitalier qui empêche la prolifération de certaines mauvaises herbes. La rotation des cultures permet l’alternance de divers paramètres
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Tableau des herbicides homologués (ou utilisables) pour le désherbage du pois chiche.
Herbicides anti-graminées de post-levée
Inhibiteurs de l’acétyle co-enzyme A carboxylase (ACCase) Inhibiteur de l’enzyme Enol-pyruvyl-Shikimate-3-Phosphate (EPSP) Synthase
Haloxyfop (104 g/l)
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Propaquizafop (100 g/l)
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d’action selon WSSA**
Code du mode
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*Herbicide de contact qui agit en bloquant la photosynthèse. La meilleure efficacité est obtenue par temps poussant, sur des jeunes plantules d’adventices en végétation active. *Efficacité observée 3 à 5 jours après les traitements.
*Tous ces herbicides anti-graminées sont systémiques (absorbés par le feuillage et se déplacent à l’intérieur des plantes). *Pour une meilleure performance, traitez quand les Graminées sont de petite taille et lorsqu’elles sont en phase active de croissance.
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Fluazifop (150 g/l)
Quizalofop (50 ou 120 g/l)
Aryloxyphénoxy-propionates ‘FOPs’
Tépraloxydime (50 g/l)
Phosphono-méthyle-glycines
Cyclohéxane-diones ‘DIMEs’
Cléthodime (120 g/l)
Cycloxydime (100 g/l)
Remarque
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Pyridate (450 g/kg)
d’action selon HRAC*
Mode d’action inhibiteur de la photosynthèse
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Matière active (concentration)
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Famille Phénylpyridazines
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Herbicide anti-dicotylédones de post-levée
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*Après les traitements, les graminées sensibles changent de couleur (du vert au jaune ou au violet), se fanent, sèchent et dépérissent dès 15 jours après les traitements. *Ces herbicides sont efficaces sur les graminées annuelles comme le blé, l’orge, l’avoine, le maïs, le pâturin, le ray grass, les alpistes, les bromes, etc…
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Glyphosate (360 g/l)
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Herbicides contre l’orobanche
*Le glyphosate à la dose de 18 à 36 g m.a./ha (soit 50 à 100 ml/ ha de produit commercial contenant 360 g de glyphosate/litre) est utilisé au stade début floraison du pois chiche, qui coïncide avec la germination des semences de l’orobanche (dans le sol). G
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*Le premier traitement contre l’orobanche est déclenché au stade début floraison du pois chiche. *Répétez l’opération avec le même dosage deux semaines plus tard. *Un volume d’eau de 200 litres est suffisant pour traiter un ha.
*HRAC : Herbicide Resistance Action Committee (comité de résistance aux herbicides) **WSSA : Weed Science Society of America (Société Américaine de Malherbologie)
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Technicien ou Ingénieur agricole De fortes connaissances techniques et/ou commerciales dans le domaine maraîcher sont indispensables Expériences terrain indispensables Sens du relationnel, autonomie et flexibilité Bonne maîtrise de l’outil informatique (Excel, Word et Internet) Langues : le Marocain et le Français à maîtriser parfaitement, Anglais professionnel. Permis de conduire et mobilité géographique.
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Créée il y a plus de 270 ans, Vilmorin Mikado (Business Unit du Groupe Limagrain, 9000 salariés), est une entreprise spécialisée dans la création, la production et la commercialisation de semences potagères et d’arbres innovantes destinées aux professionnels. Les équipes Vilmorin MIKADO sont présentes mondialement grâce à nos 12 filiales et notre réseau de plus de 100 distributeurs, elles travaillent ensemble avec passion et engagement pour assurer le succès de l’entreprise. Grâce à nos valeurs piliers d’audace, proximité et expertise, partagées par nos collaborateurs, nous nous engageons au quotidien pour la satisfaction de nos clients
Afin de soutenir notre croissance, nous recrutons un/une :
VILMORIN Atlas, filiale commerciale de Vilmorin SA, semencier français spécialisé dans les espèces potagères en France et à l’international, recherche un Responsable Commercial (H/F) basé à Agadir, pour la gamme HM Clause. Rapportant au Manager du cluster Maghreb, le responsable des ventes et du développement gère l'équipe de technico-commerciaux ainsi que le chiffre d'affaires, la marge et la part de marché de la société en suivant les orientations commerciales et marketing données par la direction. Étendue des responsabilités : l’ensemble du Maroc.
Développer les ventes de la gamme HM Clause, les marges et les parts de marché grâce au développement de son équipe, à la relation directe avec les clients clés, à la création et au déploiement d'un plan de développement commercial solide. Piloter les budgets (commerciaux, fonctionnels…) validés par la direction, garantir l'évolution du chiffre d'affaires, des marges, des dépenses et autres indicateurs qu'il suit et qu'il / elle rapporte à sa hiérarchie. Gérer l’équipe de technico-commerciaux sur tout le territoire marocain.
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H/F Ingénieur ou Master en agronomie, en gestion des entreprises ou dans un domaine connexe, ainsi qu’une expérience significative dans une fonction de ventes dans le secteur des semences ou de la distribution de produits agricoles. Une expérience de la gestion d’une équipe commerciale ou technique est exigée. Esprit de développement des affaires et d’entreprenariat fort. Forte orientation client. Chef d'équipe reconnu. Agile et apporteur de solutions. Arabe Marocain, Français et Anglais courants. Capacité d'organisation et de synthèse. Qualités relationnelles de communication et de conviction. Etre force de propositions.
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Commercial Manager Maroc H/F
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www.agri-mag.com
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Nous sommes la filiale Marocaine d’un groupe multinational dont les activités regroupent les 4 métiers suivants :
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FERTILISANTS – NUTRITION ANIMALE - HYGIENE – MARCHES INDUSTRIELS Dans le cadre de notre développement,
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ATTACHES TECHNICO-COMMERCIAUX
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(Production végétale) pour les zones du Maroc (Référence ATCPV)
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De formation technicien Agricole, âgé de 27 à 35 ans, homme de terrain avec une expérience minimum de 3 ans dans la production et/ou la commercialisation d’intrants agricoles. Nous vous garantissons :
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Vous avez une bonne connaissance de l’outil informatique. Merci d’adresser votre candidature (CV + lettre de motivation + photo), en précisant la référence, à l’adresse électronique suivante :
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recrutement@timacmaroc.com
BULLETIN D’ABONNEMENT
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Nom :
EDITIONS AGRICOLES, 22 bis, rue des Asphodèles, Résidence Zakia 20380 Casablanca - Maroc
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Société - Organisme : ................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................ :
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Fax
:
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Tél.
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Rue :
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Ville :
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Chèque ou virement au nom de la Société Editions Agricoles
Abonnement 1 an / 8 Numéros .Tél.: 05 22 23 62 12 / Fax : 05 22 25 20 94
Maroc : 350 dhs
Pour l’étranger : 110 Euros,
Règlement Uniquement par virement bancaire www.agri-mag.com
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Pour l’étranger
Code Swift : SGMB MAMC
Règlement par virement bancaire (Société Générale SGMB)
C. Banque 022
C. Ville 780
N°compte
Clé
0001400005035976
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JOINDRE COPIE DE L’ORDRE DE VIREMENT AVEC LE BULLETIN D’ABONNEMENT Agriculture du Maghreb N° 124 - Décembre 2019
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Agriculture du Maghreb N° 124 - DÊcembre 2019
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