Agriculture du maghreb n°65

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Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013


Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013


EDITIONS AGRICOLES Sarl de presse Au capital de 100 000,00 dhs R.C.: 127029 I.F.: 01006251 Patente N° : 35870166 Autorisation : SP04 Groupe DERHEM - PUECH 22 bis, rue des Asphodèles Résidence Zakia - Beauséjour Hay Hassani - 20200 Casablanca Tél. : 212 (0) 522 23 62 12 212 (0) 522 23 82 33 Fax : 212 (0) 522 25 20 94 agriculturemaghreb@gmail.com www.agriculturedumaghreb.com

Directeur de publication Gérard COUVREUR

Rédacteur en Chef Ingénieur Agronome Abdelhakim MOJTAHID

Journalistes Ingénieurs Agronomes Abdelmoumen Guennouni Hind ELOUAFI

Ont participé à ce numéro : Prof. Mohammed Boulif Dr. TIJANI Aziz Nadif Abdelamjid

Facturation - Abonnements Khadija EL ADLI

Conception Graphique Yassine NASSIF

Imprimerie PIPO

Régie publictaire France Idyl SAS. 1154 Chemin du Barret 13839 ChâteauRenard Tél. 04 90 24 20 00 Contact : Mme. Brigitte SENECHAL bsenechal@idyl.fr

Tous droits de reproduction autorisés avec mention impérative et complète du journal.

Edito La SASMA est de retour !

B

ien sûr c’est une boutade, au service de la profession lorsque enfin si l’on peut nous l’avions rencontré en 2006 : considérer cette aide au « Si nous avions la technique nous la développement de la restituerions, si nous ne l’avions pas, production agricole nationale comme nous devrions aller la chercher ». Et une plaisanterie. Car cette aide qui d’ajouter toujours conscient des semble à nouveau en marche devrait besoins : « le Maroc est-il prêt à mettre intéresser bon nombre de moyens et en place une organisation stricte au petits producteurs ! service de la profession ». « Comment rattraper le retard du Eh bien voici que ses vœux, comme Maroc en matière d’accompagnement ceux sans doute de beaucoup de des agriculteurs ? » pouvait-on lire producteurs sont exaucés, ou du récemment dans un article du Matin moins sont en passe l’être, avec la qui ajoutait : « Conscients du retard création …. prochaine, de l’Office dans ce domaine, les pouvoirs publics national du conseil agricole (ONCA). ont décidé de créer dans le cadre du Une création que la profession Plan Maroc Vert, l’Office national du appelle d’ailleurs de tous ses vœux, conseil agricole (ONCA). Le projet a en y ajoutant le souhait d’une chaine été adopté en novembre 2012, par la TV pour la vulgarisation agricole. 2ème Chambre du Parlement. Le décret « Aujourd’hui notre agriculture roule à d’application est déjà préparé, précise deux vitesses, estime Mohamed Mihi, le journal, et l’office devrait voir le jour Président de l’AMPP (Association officiellement en 2013 ». marocaine de protection des plantes), Alors bien sûr, nous n’allons pas et l’on doit pouvoir espérer combler ce réécrire ici l’histoire de la SASMA, qui retard avec la création de l’ONCA ». s’est éteinte discrètement Voici donc que des faits et et à bout de ressource en des vœux sont à nouveau en 2013, après 35 ans de bons route, souhaitons que tout et loyaux services. Pourtant, cela aboutisse. Les besoins qui se souvient maintenant sont importants, les attentes, que c’est la SASMA qui a énormes. initié les serres canariennes au Maroc, ou encore en 98, au démarrage de la Gérard Couvreur maladie du TYLC, la SASMA va chercher l’aide du CIRAD Directeur de publication en France qui fournira la marche à suivre pour lutter contre le virus. Car selon l’expression même d’Ahmed Lakchiri, Directeur Général à l’époque et toujours consultant

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Sommaire Sommaire

Nos annonceurs ABSOGER AFEPASA AGRI EXPO MAROC AGRI-CONFERENCE AGRIMATCO AGRIMATCO AMPP APNM NADORCOTT BADRA BASF Battistini BAYER CS BAYER CS BAYER CS BAYER CS Beillard Brokaw Maroc pépinière CAM CASTANG Pép. CHARAF Corp CMGP CNH CNH COGEPRA CROPLIFE GENETTI IRRI-SYS ISOLCELL LAFOND Pép. MAGYS AZ MAMDA MASSO MEDFEL NOVAKOR NUNHEMS PIERALISI PLANASA Pulvérisation S21 SAKATA San Macario SIFEL Silos Cordoba Star Export Pép SYNGENTA TESSENDERLO TIMAC Maroc VAL VENOSTA Viveros Campinas VOG YARA

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Actalités

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Tomate de plein champ Déterminée ou indéterminée ?

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FRUIT LOGISTICA

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50 Huile d’olives Comparaison des procédés de trituration utilisés au Maroc

La pomme dans le monde Une progression continue

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60 Première foire des pépiniéristes des rosacées fruitières d’Azrou 62 La fraise Tour d’horizon du marché européen

Biofach Nuremberg 68 Première participation marocaine Un coléoptère et une noctuelle 73 deux ravageurs voraces du feuillage de la betterave à sucre dans le Gharb Pomme de terre 76 Maladies fongiques, contraintes et avenir Gestion intégrée des maladies du blé

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Performances laitières 90 des vaches Holstein et Montbéliarde conduites en conditions d’élevage intensif au Maroc Petites annonces

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CLIP Fongicide contre le mildiou

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Pour une stratégie de lutte contre l’apparition d’éventuelles résistances du Mildiou

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14 JOUR S

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Mildiou de la tomate

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Mildiou de la pomme de terre

Mildiou de la vigne

Les bonnes raisons de choisir CLIP : Associe 2 matières actives (Famoxadone et Mancozèbe)

Remarquable efficacité contre les mildious Résistant au lessivage Respect de l’environnement Applicable à petites doses à l’hectare CLIP : Garnulé dispersible dans l’eau, contient 62,5g/kg de Famoxadone et 62,5g/kg de Mancozèbe Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013


Actu Actu Alimentation

L’Afrique peut nourrir l’Afrique

Selon le dernier rapport de la Banque mondiale intitulé « L’Afrique peut contribuer à se nourrir elle-même : suppprimer les obstacles au commerce régional des produits alimentaires de base», les agriculteurs africains peuvent produire des denrées alimentaires pour toute la populattion du continent. La sécurité alimentaire en Afrique est-elle possible? La Banque mondiale répond par l’affirmative dans son rapport qui met en lumière les multiples opportunités qui s’offrent aux agriculteurs africains. D’après l’institution de Bretton woods, les exploitants agricoles du continent peuvent produire suffisamment de denrées alimentaires pour résoudre la crise alimentaire qui sévit dans plusieurs pays. Cette autosuffisance alimentaire pourrait donner un coup d’accélérateur à l’économie car le coût de cette production est évalué à 50 milliards de dollars par an. « L’Afrique a la capacité de produire et de fournir des denrées alimentaires de bonne qualité pour nourrir les populations » estime Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique.

Obstacles majeurs

Mieux, souligne le rapport, les pays africains importent seulement 5 % de céréales en provenance du continent, alors qu’une superficie de 400 millions d’hectares de terres fertiles reste inexploitées. Avec autant de capacités comment se fait-il que le continent traine encore les pieds? «Ce potentiel n’est pas exploité car les agriculteurs sont confrontés à plus d’obstacles commerciaux pour acheminer leurs produits alimentaires jusqu’au marché que dans le reste du monde. Très souvent, les frontières font barrage à l’acheminement des denrées alimentaires jusqu’aux foyers et communautés aux prises avec une pénurie alimentaire

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» répond Makhtar Diop. Ces entraves ont pour noms interdiction d’exportation et d’importation, l’établissement de quotas de droits de douane, les règles restrictives et le contrôle des prix. Le mauvais état des routes et le manque de logistique sont également des facteurs de blocage. « Les cartels du transport demeurent très courants en Afrique et il y a peu d’incitations à investir dans des camions modernes et la logistique. Les pays d’Afrique occidentale pourraient diviser par deux leurs coûts de transport, en l’espace de dix ans, s’ils réformaient leurs politiques afin de relancer la concurrence au sein de la région» suggère le rapport. La distribution des ressources constitue également un handicap. Le rapport dénote certaines carences dans les réseaux de distribution des produits alimentaires qui isolent souvent les agriculteurs et les consommateurs pauvres. L’urbanisation galopante plombe également la livraison des céréales et autres produits aux consommateurs. «La principale difficulté pour le

continent est de savoir comment créer un environnement concurrentiel dans lequel les pouvoirs publics adoptent des politiques crédibles et stables qui encouragent les investisseurs privés et les entreprises à dynamiser la production alimentaire dans la région; de sorte que les agriculteurs puissent obtenir les capitaux, les semences et les machines dont ils ont besoin pour devenir plus efficients et pour que les familles puissent avoir accès à des produits alimentaires de bonne qualité dans des quantités suffisantes et au juste prix», souligne Paul Brenton, économiste principal pour l’Afrique à la Banque mondiale.

Renforcer les échanges commerciaux

Selon la Banque mondiale, les dirigeants africains devraient être des locomotives pour la réalisation de cette autossuffisance alimentaire. Cette

révolution agricole requiert l’instauration d’un commerce inter-régional et la facilitation de la circulation des denrées alimentaires dans les différrentes zones du continent. Ces politiques pourraient être doublement bénéfiques dans la mesure où elles favoriseraient la création d’emplois notammment dans la distribution, mais permettraient aussi aux pays africains de geler les importattions de produits alimentaires. L’Afrique subsaharienne s’avère un laboratoire adéquat pour tester cette expérience. « Les pays subsahariens, par exemple, pourraient augmenter de façon importante leurs échanges de denrées alimentaires au cours des prochaines années, afin de gérer l’impact meurtrier d’une aggravvation de la sécheresse, d’une hausse des prix alimentaires, d’une croissance démographiqque rapide et de la volatilité des conditions climatiques », indique le rapport. La mise en place de ces différentes politiques demeure un impératif. Aujourd’hui, la pauvreté touche de plein fouet bon nombre de personnes. En Afrique subsaharienne, 19 millions de personnes sont menacées par la famine et la malnutrition. La situation risque d’empirer car, selon les estimations de la Banque mondiale, la demande en produits alimentaires devrait doubler d’ici 2020, sous l’effet d’une urbanisation galopante. Source : Le Soir-Echos


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Actu Actu Alimentation

Riziculture

Sur la piste d’un riz résistant aux chocs du climat Dans la serre à l’atmosphère moite soigneusement contrôlée, Glenn Gregorio, chercheur à l’Institut international de recherche sur le riz (IRRI), se penche sur un casier alvéolé. Deux grains de riz ont germé dans chacune des 96 alvéoles. Les plants les plus vigoureux sont d’un vert tendre, d’autres sont jaunis et flétris. Tous baignent dans de l’eau salée. C’est ici que l’équipe de Glenn Gregorio effecttue la sélection de variétés de riz résistantes à la salinité, comme le riz FL478, qui donne ces beaux brins verts, insensibles au sel, lequel a eu raison de cette autre variété de riz cultivée communément aux Philippines. «Nous avons ici une temppérature et une humidité idéales pour le riz. Pas de maladies ni d’insectes, expplique le chercheur, qui travaille depuis un quart de siècle sur la question de la résistance à la salinité. Si un plant de riz dépérit, ça ne

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peut être qu’à cause du sel.» Salinité, sécheresse, inonddations, températures extrêmes : autant de phénnomènes que le changemment climatique contribue à accentuer. La mise au point de variétés capables de s’y adapter est deven-

nue l’un des principaux axes de travail de l’IRRI, installé depuis sa création, en 1960, à Los Banos, à l’extérieur de Manille. Cet institut, où travaille une centaine de chercheurs de toutes nationalités, est l’un des quinze centres de rec-

cherche coordonnés par le groupe consultatif pour la recherche agricole internattionale (CGIAR).

61 millions d’hectares de cultures menacés en Asie

Le riz est l’aliment de base de plus de 3 milliards d’êtres humains, majorittairement asiatiques. Or «rien qu’en Asie du Sud et du Sud-Est, 23 millions d’hectares de cultures de riz sont menacés par la sécheresse, 22 millions par les inondations et 16 millions par la salinité», rappelle Abdelbagi Ismmail, responsable du proggramme de recherche de l’IRRI sur la résistance à la submersion, financé nottamment par la fondation Bill et Melinda Gates. «Le changement climatique est là, il faut y apporter une réponse rapide», affirme le chercheur soudanais. Quand il se trouve totalemment submergé, un plant de riz accélère le dévelloppement de ses feuilles afin de tenter d’accéder à l’air libre. S’il n’y parvient pas, il s’épuise et meurt au bout d’une quinzaine de jours. Sauf s’il est doté du gène Sub1, découvert en 1996 chez certaines variéttés anciennes. «Ce gène bloque le dévelloppement de la plante en cas de submersion et lui permet de tenir jusqu’à dixneuf jours, explique Abddelbagi Ismail devant les images d’une parcelle dévvastée par les inondations en Inde, jouxtant une autre parcelle, verdoyante, plantée d’une variété réssistante à la submersion. Dès que l’inondation est


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Actu Actu Alimentation

terminée, l’action du gène cesse et la croissance repprend.» Grâce aux techniques d’analyse des croisements et de sélection des gènes par marqueurs moléculairres, l’IRRI a pu mettre au point en quelques années des variétés résistantes aux inondations contennant le gène Sub1. Le riz Swarna Sub1 est ainsi commercialisé en Inde deppuis 2009 et y aurait déjà été adopté par 3 millions de riziculteurs, plus un million au Bangladesh. Le gain de rendement, en cas d’inondation, serait de 1 à 3 tonnes par hectare.

Développement de variétés de riz multirésistantes

Phénomène moins visible que les inondations, la salinisation des sols, provoqquée par la surexploitation des nappes phréatiques et la montée du niveau des océans, n’en provoque pas moins des dégâts considdérables sur les cultures. Cette fois, les chercheurs ont localisé une région du génome contenant un gène de résistance à la salinité, baptisé Saltol, chez une variété indienne de riz. Les nouvelles variétés tolérrant la salinité développées

Un riz ne nécessitant pas de cuisson Les scientifiques du Central Rice Research Institute (CRRI), organisme gouvernemental basé en Orissa (Inde), affirment avoir développé un riz ne nécessitant pas de cuisson, mais seulement une immersion dans l’eau pour être prêt à la consommation. Selon Tapan Kumar Adhya, directeur du CRRI, cette nouvelle variété appelée Aghanibora nécessite 145 jours de culture et a un rendement de 4 à 4,5 tonnes par hectare. Ce riz nécessite 45 minutes de trempage à 10

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au sein de l’IRRI en sont enccore au stade expérimental, et le gène Saltol ne protège la plante qu’au début de sa croissance, mais Glenn Gregorio a bon espoir : «Des essais effectués en Corée du Sud montrent que la culture de ces variétés permet même de dessaliniser, au moins partiellement, les sols», asssure-t-il. Les équipes de l’IRRI ont également mis au point des variétés résistantes à la sécheresse. «Mais ces variéttés ont des rendements assez faibles «, reconnaît d’une voix fluette le chercheur indien B.P. Mallikarjuna Swamy, dont les travaux visent à «cartographier» les régions du génome du riz associées à cette résistance. «Notre objectif est d’arriver à activer le gène de tolérance à la sécheresse dans des variéttés performantes en termes de rendement.» Des toitures coulissantes permettent de créer des conditions de sécheresse extrême sur certaines parcelles préalablement drainées des 252 hectares de l’IRRI. Un peu plus loin, Glenn Gregorio a installé ce qu’il appelle ses «chambres

l’eau froide ou 15 minutes à l’eau tiède pour être prêt à la consommation. Cette nouvelle variété n’est pas issue d’une manipulation génétique mais de la sélection et de l’amélioration d’une espèce issue de l’Assam. La mise en production et la vente à grande échelle de ce riz devraient permettre de réaliser des économies non négligeables en

de torture» : le riz y est submmergé pendant dix jours dans de l’eau salée. «C’est ce qu’on appelle le «tsunami rice»», glisse le facétieux chercheur philippin, égalemment inventeur du concept de «riz épicé», tolérant à la fois la chaleur et le sel. Car les scientifiques se projettent maintenant sur le développement de varriétés multirésistantes. «Au Bangladesh, les riziculteurs peuvent être confrontés en une seule saison à la sécherresse, aux inondations et à la salinisation, reprend Glenn Gregorio. Ils demandent des réponses adaptées.» Des variétés présentant une double résistance – aux inondations et à la salinité pour l’une, aux inondations et à la sécheresse pour l’autre – ont vu le jour en 2012 dans les laboratoires de l’IRRI. «Avec les outils dont nous disposons aujourd’hui, nous rêvons d’un riz tout en un, reconnaît Glenn Gregorio. Même si certains restent sceptiques et pensent que ce riz idéal n’existe pas.» Source : LE MONDE

énergie du fait de l’absence de cuisson. Rappelons que l’Inde produit actuellement 98,5 millions de tonnes de riz par an. bulletins-electroniques.com


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Actu Actu Céréales

Vient de paraitre

La prédiction agrométéorologique des rendements céréaliers au Maroc

La sécurité alimentaire repose sur une céréaliculture senssible aux aléas climatiques, aussi bien au Maroc que dans le monde. La production céréalière nationale ne couvre pas les besoins alimentaires du pays. Ces besoins sont asssurés par les importations qui pèsent lourd sur la balance commerciale. Le poids du déficit est appelé à croitre en raisson de l’augmentation des prix des produits céréaliers sur le marché international qui est due à une demande soutennue, à la hausse du coût de certains intrants, à l’utilisation des matières premières agricoles pour la production de biocarburants et aux conséquences du changement climmatique. La production nationale de céréales est fortement exposée au risque climatique car elle est située essentiellement dans les zones arides et semi arides, qui présentent des ressources en terres et en eau limitées par rapport aux besoins de croissance des cultures. Le suivi de la campagne agricole ainsi que la prédiction des récoltes est une composante essentielle de la gestion du risque climatique. Dans le monde développé mais surtout dans les pays en voie de développement, peu

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d’expériences de systèmes opérationnels et fiables de prédiction des récoltes sont connues. Dans les pays dans lesquels de tels systèmes existent, on se rend compte qu’ils sont souvent la résultante d’une bonne gouvernance climatique avec la mise en place de programmes de recherche appliquée, avec des équipes dédiées, à long terme. Ce livre présente les avancées scientifiques et technologiques des recherches effectuées à l’Institut National de la

Recherche Agronomique (INRA), depuis le début des années 1990, grâce à des programmes de recherche à long terme dans le domaine de l’agrométéorologie opérationnelle orientée vers la prédiction des récoltes. Il a été écrit par des chercheurs de l’INRA en collaboration avec des chercheurs venant d’institutions de recherche Belges. L’auteur principal de ce livre est le Dr Riad BALAGHI, Chef du Département de l’Environnement et des Ressources Naturelles de l’INRA. Ce livre est destiné aux professionnels, praticiens, universitaires et étudiants désirant comprendre

comment le climat agit sur la production agricole au Maroc et comment utiliser ce savoir pour appuyer la gestion du risque climatique de façon générale et prédire les récoltes céréalières en particulier. Le climat et sa variabilité, à toutes les échelles spatiales et de temps qui intéressent l’agriculture, sont expliqués dans ce livre avec une mise en perspective historique de la production scientifique et technique dans le domaine de l’écologie végétale et de l’agrométéorologie opérationnelle, depuis le protectorat à nos jours. L’intérêt d’étudier le climat et son impact sur la céréaliculture, pour prédire les récoltes céréalières, a été suscité, pour la première fois à l’INRA, par la sécheresse du siècle survenue durant la campagne agricole 19941995. Cette sécheresse avait failli provoquer un désastre économique au Maroc, qui a été évité grâce aux récoltes exceptionnelles de la campagne agricole suivante. Cette sécheresse a mis en relief la nécessité d’investir dans la recherche agrométéorologique afin


de développer des méthodologies et des outils de prédiction des récoltes céréalières, qui soient peu coûteux, efficaces et rapides. Ce livre, qui est un document de vulgarisation scientifique avancée, expose les outils et les approches scientifiques qui ont permis de développer le système national de prédiction des récoltes céréalières,

Cette approche exposée dans ce livre peut être étendue à d’autres cultures au Maroc et dans des pays à climat similaire, avec les ajustements nécessaires. Le système CGMS_MA est piloté par l’INRA et géré en consortium formel avec la Direction de la Météorologie Nationale (DMN) et la Direction de la Stratégie et des Statistiques

appelé « CGMS_MA » (Crop Growth Monitoring System – Maroc). Ces approches scientifiques, mettent à contribution des informations météorologiques et satellitaires ainsi que des techniques statistiques d’analyse, parfois simples et d’autres fois très pointues, qui sont exposées dans ce livre.

(DSS). Il est destiné à appuyer la DSS dans sa mission de prédiction des récoltes céréalières. C’est donc le premier système opérationnel de prédiction agrométéorologique des récoltes céréalières au Maroc, institutionnalisé par un partenariat stratégique qui permet son développement

et sa pérennisation. Son développement a été appuyé par des institutions de recherche européennes et financé en partie par l’Union Européenne. Le système CGMS_MA permet de prédire les récoltes céréalières à l’échelle nationale, des zones agro-écologiques et des provinces au Maroc. Le système CGMS_MA est utilisé par le MAPM, en appoint des enquêtes usuelles de terrain, pour réaliser le suivi de la campagne agricole et estimer précocement la production céréalière en avril de chaque année. Depuis 2009, des bulletins de prédiction des récoltes sont régulièrement publiés sur la base de ce système de prédiction. Les importations des céréales d’automne étant chroniques depuis le début des années 1980, c’est donc un système de prédiction qui permettrait d’aborder le marché international des céréales dans les meilleures conditions. Ce système de prédiction permettrait également de planifier à l’avance les aides aux agriculteurs, de quantifier les impacts des sécheresses lorsqu’elles surviennent dans la perspective d’indemnisations par l’assurance agricole par exemple. Téléchargement libre sur le site de l’INRA : www.inra.org.ma Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013

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Actu Actu Salon

Semaine Verte Internationale de Berlin 3

ème

participation marocaine

La 78 ‘‘Semaine Verte Internationale de Berlin’’ (Grune Woche), rendez-vous annuel des chercheurs et professionnnels des secteurs de l’agroalimentaire, de l’agriculture et de l’horticulture, s’est déroulée cette année du 18 au 27 janvier 2013 dans la capitale allemande. ème

Ont participé au succès de cette édition 420.000 visiteurs qui ont fait le déplacement et 1.600 exposants d’une soixantaine de pays, dont le Maroc qui était représenté par une importante délégation de hauts responsables et de professionnels, conduite par le ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, M. Aziz Akhannouch. Placée autour du thème « Le Maroc visite l’Europe », cette troisième participation du Maroc a été marquée par l’exposition d’une multitude de produits représentant aussi bien les terroirs marocains (safran, dattes, huiles d’olives, huile d’argan, figues de barbarie...) que l’industrie agroalimentaire et les fruits et légumes du Maroc. Le Maroc a occupé un pavillon de plus 500 m² avec 17 coopératives agricoles des produits du terroir et 11 exposants du secteur des fruits et légumes. Les responsables marocains

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ont eu de nombreux contacts avec leurs homologues allemands, en vue de renforcer la coopération entre les deux pays. Ainsi, le M Akhennouch a souligné que ‘‘l’Allemagne, partenaire naturel, est le troisième client du Maroc en ce qui concerne les exportations agricoles’’. De leur côté, les responsables allemands s’intéressent sérieusement à l’agriculture marocaine et plus spécialement ‘‘le secteur des techniques agricoles modernes’’, a souligné M Gerd Muller, ministre adjoint de l’alimentation et l’agriculture et de la protection des consommateurs. ‘‘Le Maroc se positionne aujourd’hui comme un modèle pour le continent africain’’ a-t-il ajouté. A rappeler que M. Muller était présent au SIAM de Meknès au cours duquel des accords ont été signés dans le domaine de l’agriculture et

M. Aziz Akhannouch lors de la tournée d’inauguration du salon

que l’agence de coopération allemande a lancé de nombreux programmes avec le ministère et l’ADA, agence de développement agricole (amélioration des parcours, introduction de techniques nouvelles dans l’utilisation des ressources en eau, ... ). De même l’agence allemande a annoncé le lancement prochain d’un programme encore plus large et plus ambitieux en partenariat avec l’ADA. Le pavillon marocain a enregistré un grand succès et a connu une affluence de visiteurs de toutes nationalités et du grand public allemand qui a pu découvrir des produits marocains comme les dattes

Majhoul de Tafilalet, le safran de Taliouine, les figues de barbarie d’Aït Baâmrane, le fromage de chèvre de Chefchaouen... Il a aussi eu un grand écho médiatique à l’instar de la Deutsch Welle qui a rendu compte dans son site de la diversité et l’intérêt des produits marocains de terroir et des entraves qui se dressent devant leur exportation vers l’Europe. Parmi les visiteurs, le ministre espagnol de l’agriculture, Miguel Arias Canete, et son homologue de la Basse-Saxe, Etat fédéral du nord-ouest de l’Allemagne, Gert Lindemann, ont effectué une tournée dans le pavillon marocain. A cette occasion, M. Akhannouch et M. Lindemann ont examiné les moyens de coopération et de partenariat entre le Maroc et l’Etat de la Basse-Saxe dans les différents domaines liés au secteur de l’agriculture. ‘‘L’exploration des possibilités de coopération avec le Maroc est dictée par le potentiel agricole dont il dispose’’, a déclaré à la MAP, M. Lindemann, saluant par la même occasion les efforts déployés par le Royaume pour la modernisation du secteur de l’agriculture.


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Actu Actu Filière

AMABIO, signature des conventions de recherche développement de la filière biologique Abdelmoumen Guennouni

Une cérémonie de signature de ces conventions entre l’AMABIO et les institutions de formation et de reccherche (IAV, INRA, ENA) a eu lieu le 21 Janvier 2013 à l’IAV Hassan II. En ouverture de la cérémonie, M. Mohhammed Sadiki, Directeur de l’IAV (Actuellement SG du MAPM) et président de la séance a insisté sur l’impportance particulière des partenariats et a placé dans ce contexte la convention de recherche sur le mode de production biologique, objet de la journée. ‘‘L’intérêt de cette action est qu’elle couvre 8 axes diversifiés et complémentaires concernant aussi bien le domaine végétal que l’animal’’ a-t-il ajouté. Dans son allocution, M. Bouamar Bouamar, Président de l’AMABIO, a commencé par souligner la prise de conscience de l’importance du bio pour la santé, la protection de l’environnement, par les consommateurs, par l’Etat (encouragements) et par les producteurs (augmentation des superficies). Il a signalé que ‘‘la valeur mondiale bio atteint 28 MM$, dont 50% en UE, montant en augmentation de 5% pour l’UE et de 14% pour l’Amérique du Nord. Au Maroc, cependant, la filière fait face à de nombreuses difficultés, entre autres : - Les rendements ne sont pas au rendez-vous - Niveau qualitatif - Rentabilité très difficile : Coûts au kg supérieurs de plus de 30-50% par rapport au conventionnel A la question comment améliorer cette situation, la réponse est : par la recherche développement’’. Pour M. Tarik Sijilmassi, Pt du directoire du CAM, l’intervention du Crédit Agricole est axée sur 3 aspects : financement, accompagnement à l’international et formation. Il a poursuivi en expliquant que

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‘‘pour l’aspect financement, le CAM a mis au point un produit spécifique : le pack bio Filaha, destiné à faire face aux différents besoins de la filière. Le montant prévu pour cet axe n’a pas de limite et dépend du dynamisme des opérateurs. Il ira aussi loin que le nécessitent les besoins. A l’international, plusieurs outils sont disponibles comme ‘‘Agro trade’’ destiné à financer et subventionner la participation aux foires et expositions ainsi que les outils de commercialisation (réseaux du CAM, site Fellah trade, …)’’.

Contexte

Conscient de l’intérêt de la recherche pour

De droite à gauche : M. Bouamar Bouamar, Président l’Amabio M. Mohammed Sadiki, Directeur de l’IAV Hassan II M. Tarik Sijilmassi, Président du directoire du Crédit Agricole du Maroc M. Boumahdi El Hadi, Directeur de l’ENA de Meknès M. Mohamed BADRAOUI, directeur de l’INRA l’amélioration de l’efficience et la compétitivité de la filière biologique, et pour combler le manque de coordination des programmes en matière de recherche-développement entre les professionnels du bio et les institutions de formation et de recherche, le Gouvernement s’est engagé dans le cadre du ContratProgramme conclu avec l’Association Marocaine de la filière des Productions Biologiques «A.MA.BIO», pour la période 2011-2020, à financer des programmes de recherche-développement visant l’amélioration de la productivité et de l’efficience de l’activité et à apporter des solutions appropriées à certaines contraintes d’ordre technico-économique et environnemental entravant le développement de la filière biologique. Le contrat programme s’est fixé

comme objectifs : - Le développement de la composante R&D et le transfert de technologie ; - L’amélioration des conditions cadres de la filière ; - L’amélioration des technologies de valorisation et des conditions de commercialisation des produits biologiques. De même, il cible, à l’horizon 2020, une superficie cultivée en BIO de 40.000 ha, une production de 400.000 tonnes et l’export de 60.000 tonnes, dont 48.000 de produits frais et 12.000 de produits transformés. Pour cela, le contrat programme, cadre relatif au développement de la filière biologique, prévoit un montant global, à l’horizon 2020, de 70 millions DH dont 40 millions DH contribution de l’Etat et 30 Millions la profession.


PROGRAMME RECHERCHE & DEVELOPPEMENT

Dans le cadre de ce contrat programme, le MAPM et l’AMABIO ont signé le 17 mai 2012 une convention visant la réalisation de programmes de R&D en partenariat avec les institutions de formation et de recherche à savoir : l’Institut National de la Recherche Agronomique (l’INRA), l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II et l’Ecole Nationale d’Agriculture de Meknès.

biologiques pour les faire bénéficier directement des résultats de recherche et de transfert de technologie.

Suivi d’exécution

Le suivi de l’exécution du programme de recherche sera assuré par un comité de suivi, composé de : 2

Objectifs

• Réalisation d’essais et d’expérimentations relatifs aux thèmes retenus ; • Organisation de séminaires et ateliers pour la diffusion des résultats de recherche appliquée ; • Elaboration des fiche techniques et brochures se rapportant aux résultats des thèmes traités à diffuser au profit des professionnels de la filière biologique. • Visites des producteurs biologiques aux sites d’expérimentation dans le cadre des activités de transfert de technologie.

Budget et thématiques

Le programme de recherche arrêté pour la période 20132015 et qui concerne 18 thèmes prioritaires couvrant tous les maillons de la filière, mobilisera un montant global de 30 millions DH dont 19 millions de contribution de l’Etat et 11 millions de la profession. Ce montant a été octroyé pour 47% à l’IAV, 28% à l’INRA et 25% à l’ENA. Les 18 projets retenus ont été déclinés en 8 thématiques : Compostage, Fertilisation, Lutte biologique, Systèmes d’élevage, Biopesticides, Valorisation, Système Culture et Commercialisation. A signaler que les essais et expérimentations des thèmes prévus dans ce cadre seront entrepris chez les producteurs

commercialisation des produits biologiques au niveau national et international - Optimiser la gestion financière des ressources des producteurs à travers l’organisation des sessions de formation en matière de management.

Entrée en vigueur et durée

La convention entrera en vigueur à partir de la date de sa signature par les deux parties et pour une durée de 3 ans (chaque axe de partenariat fera, par la suite,

par les agriculteurs, les transformateurs, les exportateurs, les organismes certificateurs et de contrôle, ainsi que les fournisseurs d’intrants opérant dans la filière et membres de l’AMABIO

Axe II. Accompagnement à l’international :

Faciliter les démarches des membres de l’AMABIO dans leurs opérations à l’international dans l’objectif de développer la filière à l’exportation et participer par conséquent à la promotion des produits biologiques marocains sur les marchés étrangers

Axe III. Conseil en gestion :

membres relevant du MAPM, 2 membres de l’AMABIO et 2 membres de l’institution de recherche concernée. Ce comité de suivi, dont le secrétariat sera assuré par l’AMABIO, a pour mission de suivre l’état d’avancement de la mise en œuvre des plans d’action du programme de R&D sur la base des indicateurs suivants : Nombre de programmes de recherche réalisés, de séminaires et ateliers organisés, des fiches techniques et brochures élaborées, de visites des producteurs biologiques aux sites d’expérimentation dans le cadre de transfert de technologie.

l’objet d’une convention spécifique détaillée).

AXES DE PARTENARIAT Axe I. Financement :

Contribuer au besoin de financement des actions prévues dans le ContratProgramme signé entre l’AMABIO et l’Etat, à travers l’accompagnement du CAM des projets portés

Aider les producteurs, surtout les petits, à optimiser leur gestion des ressources afin d’atteindre leurs objectifs de production, renforcer la maîtrise du fonctionnement de l’exploitation, moderniser les pratiques de gestion et donc, d’améliorer le rendement et la rentabilité de l’exploitation.

Axe IV. Communication :

Assurer une large diffusion de la convention auprès des producteurs biologiques et prévoir des actions de sensibilisation visant la promotion des produits biologiques sur le marché intérieur.

Convention cadre

CAM-AMABIO, pour le développement et la promotion de la filière biologique

Objectifs

- Contribuer au financement des actions prévues dans le cadre du Contrat-Programme - Promouvoir la Magasin spécialisé en produits BIO en Allemagne

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Actu Actu Nationale Communiqué

animée par le président de la région Sous Massa pour arbitrer les différents conflits entre les parties. - Faire une réunion entre le directeur général de la CNSS et les représentants de la FIFEL à Agadir pour abordder les dossiers urgents.

3 La rencontre organisée par la FIFEL le 31 janvier 2013 fait suite aux contraintes naturelles de la production et la conjoncture économique diffficile qui menacent le secteur agricole d’une façon générale et la filière fruits et légumes en particulier. Le Ministre de l’Agriculture et de la pêcche maritime a appelé la fédération interprofessionnelle de production et d’exportation des fruits et légumes à assister à une rencontre qui réunnissait : - Le ministère de l’emploi, - Le directeur de la CNSS, - Les représentants des syndicats des ouvriers agricoles.

L

a réunion qui s’est tenue le 11 février 2013 au siègge du ministère de l’agricultture a connu 3 rencontres et s’est déroulée de la façon suivante : une première rencontre entre le Ministre de l’Agricultture et les représentants de la Fédération, une deuxième rencontre a réuni le Ministre de l’Agricultture, le Ministre de l’Emploi, le Directeur de la CNSS et les représentants syndicaux du secteur agricole, et enfin une troisième

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rencontre, a réuni tous les participants. L’occasion pour la FIFEL d’aborder les menaces qui planent sur le secteur, mais aussi de mettre l’accent sur la politique considérée commme principale cause de la sittuation actuelle, notamment concernant les contraintes humaines occasionnées par les provocations des agents de la CNSS, d’une part, et les arrêts de travail non justifiés et répétés, d’autre part. Ainsi le ministère de l’agricculture a joué le rôle de féd-

dérateur entre les différentes parties. Les résultats de ces réunions sont articulés autour de 3 axes : - Formation d’une déléggation nationale pour définir les spécifiés du sectteur agricole et le moyen de déclaration des occasionnels auprès de la CNSS, et faciliter la procédure pour l’élaborration des conventions de travail. - formation d’une délégattion régionale de sages,

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La FIFEL assure que malgré la nature difficile du sectteur agricole ainsi que la conjoncture économique, les contraintes humaines sont les responsables de la faillite et de la destruction de plussieurs fermes et stations de conditionnement. Ainsi, La FIFEL s’engage au respect mutuel des droits et des libertés de travail et assure que le dialogue social sera la base pour la résoluttion des différents problèmmes. La Fédération insiste également sur la nécessité de concrétiser les proposittions, et appelle les différents acteurs à arrêter toutes les pratiques qui aggravent les conflits. Enfin, la FIFEL, déclare qu’elle est prête à mettre en œuvre tous les moyens pour trouvver les solutions qui prennnent en comptes les condittions des agriculteurs.


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Actu Actu Entreprise

Agrimatco, nouveau produit

nématicide d’origine naturelle : Sésamin EC

Récemment homologué au Maroc par la société Agrimatco, le nouveau nématicide Sésamin EC a fait l’objet d’une importante journée de lancement le 23 janvier 2013 à Agadir. Il s’agit d’un nématicide d’origine naturelle à base d’huile de sésame hybride et doté d’un mode d’action avec des effets némmaticide et némostatique (effet direct sur les différentes formes de nématodes, désorientation et suppression d’alimentation…), pratiquement aussi efficaces que ceux des traitements chimiques. Sésamin EC, développé par la société américaine Brandt, présente également de nombreux avanttages, notamment la possibilité d’utilisation au moment de la récolte et sans délai avant récolte (DAR) ni d’intervalle de ré-entrer sur les zones traitées (REI), ce qui garantit non seulement une très grande sécurité lors de la manipulation du produit mais aussi une récolte sans résidus.

M. SEDRA, Responsable du département agrochimie et marketing Agrimatco

Dr GEORGIS, Directeur des ventes de la société Brandt De gauche à droite : M. Maazaz, directeur général Agrimatco, M. GEORGIS, société Brandt, Mr et Mme BASSABER, société Brandt

Personne n’ignore l’étendue des dégâts causés par les nématodes et donc l’importtance du choix de la bonne stratégie pour les contrôler. Pendant longtemps les moyens de lutte sont restés essentiellement chimiques, cependant, à cause des exiggences réglementaires de plus en plus contraignantes adoptées aussi bien en Europpe (notre principal marché) qu’au Maroc, la liste des prodduits nématicides disponibbles devient de plus en plus restreinte. « Ces contraintes de plus en plus fortes sur les produits nématicides convent-

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tionnels (Délai avant récolte, flexibilité d’usage, problèmes de résidus,…), ont stimulé le développement d’une nouvvelle génération de produits biologiques ou d’origine natturelle, comme Sesamin EC, qui permettent au producteur d’avoir une stratégie de lutte intégrée beaucoup plus efficcace (seul ou en alternance ou en mélange avec d’autres nématicides) et de pouvoir intervenir durant tout le cyccle de la culture, a souligné lors de son intervention, M. Maazaz, directeur général d’Agrimatco. Sesamin EC n’a pas de délai d’attente avant

récolte (0), ne génère pas de résidus et offre la possibilité de rentrer dans le champ juste après l’application ». Mme et Mr BASSABER de la société Brandt, spécialisée dans les produits biologiqques et naturels (soixante ans d’existence,) ont donné un aperçu sur la société et l’introduction du produit Sesamin EC. A noter que les résultats obtenus au Maroc confirment parfaitement ceux atteints dans d’autres pays comme l’Espagne, la Grèce, la Turquie, le Kenya, les Etats unis, … Ces résultats montrent effectivement que Sesamin EC est aussi efficace pour contrôler les nématoddes que les produits chimiqques conventionnels, mais il offre en plus une flexibilité d’utilisation jusqu’au jour de la récolte. A son tour, Dr GEORGIS, Directeur des ventes de la société Brandt, a présenté

le produit, ses caractéristiqques, son mode d’action, la stratégie de promotion au niveau international, (basée principalement sur la mise en avant des avantages incontestables offerts par Sesamin EC dans différentes situations) et l’accompagnemment technique. En effet, le nouveau produit a été testé sur une multitude de culturres maraîchères et fruitières, en plein champ et sous serre avec irrigation goutte à goutte. Ensuite, M. SEDRA, Respponsable du département agrochimie et marketing de la société Agrimatco, a préssenté les résultats des essais réalisés au Maroc sur tomate, courgette, pastèque, poivron et aubergine. D’autres essais sont en cours pour étendre l’usage à d’autres cultures, notamment la fraise et le haricot vert, dans un avenir très proche.


Battistini

Leader de la micropropagation des baies en Italie Ces 20 dernières années, la culture de tissu végétal a révolutionné le marché horticole et des pépinières. Elle a permis de créer de nouveaux clones hybrides, disponibles en quantités commerciales relativement peu de temps après sa découverte. Chez « Vivai Piante Battisttini », pépinière située à Cesena, Italie, un laboratoire commercial de micropropaggation a été établi depuis le début des années 80. Il est capable de produire entre 5 et 6 millions de plants par an, principalement des porte-greffes fruitiers pour pêches, cerises, prunes, abriccots et poires. Il multiplie également de nombreuses sortes de baies, telles que les myrtilles (variétés précoces, demi-saison et tardives), framboises (variétés remonttantes et variétés d’été), mûrres, cassis, groseilles (rouge, noire, blanche) et aronias. La société accorde une importtance capitale à la recherche et développement, ce qui lui permet de réaliser des études expérimentales avec les principaux instituts de recherche. Concernant la multiplic-

cation in vitro des baies, 1998 fut l’année de départ pour la myrtille et quelques variétés telles que Duke, Bluecrop, Spartan, Late blue, sont devenues les premièrres myrtilles produites en plusieurs milliers de plants. Par la suite, le procédé de micropropagation a été étendu aux autres espèces de baies, pour répondre à une demande croissante du marché en plants de qualité élevée, exempts de maladies et uniformes. Aujourd’hui, Vivai Piante Battistini multiplie par culture de tissus une quanttité importante de baies, ce qui représente 10 à 15% de sa production totale de plants (600 000 plants de baies produits en 2011), corrrespondant à 24 variétés de myrtilles, 18 variétés de frambboises, 4 variétés de mûres, 4 variétés de cassis, 3 variétés de groseilles et 2 variétés d’aronia. Soulignons que la dernière introdduction destinée à la propagation dans la pépinière de Battistini est Lycium Barbarum, connue sous le nom de goji (plante ligneuse vivace à feuilles caduques, originaire de certainnes régions d’Asie, comme le Tibet et la Chine, et connue pour ses vertus médicinales).

L’Association Marocaine de Protection des Plantes (AMPP) Organise un colloque sous le thème: La technologie de Génie génétique pour la protection des végétaux et la controverse sur l’utilisation des OGM. A l’IAV Hassan II - Complexe Horticole d’Agadir jeudi 18 Avril 2013

En collaboration avec :

L’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II Complexe Horticole d’Agadir (IAV-CHA) & L’Association Nationale des Ingénieurs Phytiatres Horticoles et Paysagistes (ANIPHOP)

Le programme et la fiche d’inscription peuvent être téléchargés sur le site web de l’AMPP : www.amppmaroc.org Envoyez votre inscription à l’Email : amppmaroc@gmail.com

avant le 05 Avril 2013

l’INDEX PHYTOSANITAIRE-MAROC 2013 (Dixième édition) Cette nouvelle version contient des informations actualisées et mises à jour sur les pesticides à usage agricole autorisés au Maroc. Ce document présente le répertoire de l’ensemble des pesticides à usage agricole commercialisés au Maroc, des indications sur les usages autorisés par culture et par ennemi et les conditions d’application, ainsi que les délais de traitement avant récolte. Il regroupe aussi les textes législatifs en la matière et les adresses utiles. A l’instar des éditions précédentes, l’édition 2013 constitue un référentiel utile pour les producteurs-agriculteurs, les organismes certificateurs, les centrales d’achat, la profession phytosanitaire (Sociétés, Distributeurs et Revendeurs), les services officiels (Vulgarisateurs, Techniciens de la Protection des Végétaux et de la Répression des Fraudes), les Départements de la Formation et de la Recherche (Instituts, Enseignants, Chercheurs, Etudiants …), les médecins responsables“Hygiène et Toxicologie”ainsi que l’ensemble des personnes qui gravitent autour de l’activité “Protection des plantes”. Vous pouvez vous procurer votre copie de la nouvelle édition de l’INDEX PHYTOSANITAIRE-MAROC 2013, aux points de vente suivants : - Complexe Horticole d’Agadir - Ecole Nationale d’Agriculture de Méknès - Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II - Rabat. CASABLANCA SOGELIV:82, Bd. Mly Driss 1er - Casablanca Tél. :0522 86 46 71 - Fax :0522 86 46 73 - Email :sogeliv@yahoo.fr RABAT DAR AL QALAM:Av. Annour - Al Kamra- Rabat :Tél. /Fax. :0537 29 94 90

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Actu Actu Entreprise

BASF, Opera® Max : nouveau fongicide pour les céréales

La société BASF vient d’enrichir sa gamme de fongicides par un nouveau produit Opera® MAX. Destiné à traiter les maladies foliaires des céréales, ce nouveau fongicide est polyvalent avec à la fois une action préventive et curative. Sa particularité réside dans sa composition de 2 matières actives avec deux modes d’action différents : translaminaire et systémique. Cette double action renforce son efficacité, réduit les risques d’apparition des résistances et confère ainsi à la plante une protection complète du feuillage et des épis. Pour le lancement de son nouvveau fongicide Opera® Max, la société BASF a organisé deux journées d’information au profit des céréaliculteurs dans chaccune des villes de Sidi Kacem et Meknès les 07 et 11 Février. L’occcasion d’expliquer l’intérêt des traitements fongicides, d’une part, et les avantages qu’offre Opera® Max, d’autre part. Ainsi, M. Ibrahim Zahiri, professseur à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, a mis l’accent sur les principales malladies fongiques qui touchent la culture de blé et particulièremment les maladies des feuilles qui représentent le plus grand danger et nécessitent une intervention chimique. Quant

aux maladies racinaires, M. Zahiri a expliqué qu’elles ne se manifestent qu’occasionnelllement suivant les conditions climatiques, comme le cas de la maladie du piétin-verse appparue l’année dernière et qui a eu des conséquences assez lourdes dans quelques régions. Cependant, les maladies fongiqques des feuilles restent les plus dangereuses. Elles détruisent le feuillage et agissent directemment sur la qualité des grains et de la paille. Pour sa part, M. Mohamed Chetouani, Regional Manager de BASF Maroc, a présenté les différentes spécialités de la multtinationale, et les principaux axes de recherches où BASF s’investit,

notamment dans la recherche agronomique. « En 1965, chaque personne disposait de 4.3 m2 de terre fertile alors qu’en 2030, ce chiffre se situerait à seulement 1,8 m2. Ce qui nous pousse à réfléchir d’avantage et agir afin d’optimmiser les rendements, améliorer la productivité et assurer une alimentation suffisante. Sachant que 20 à 40 % des pertes de renddement sont dus aux insectes, mauvaises herbes et maladies fongiques, nous pouvons déjà éviter ces pertes en adoptant une stratégie de lutte efficace », expliqque M. Chetouani. Produit Innovant Opera® Max est la dernière innovation de BASF en matière de fongicides. Il a la particularité de contenir 2 matières actives : Epoxiconazole et la Praclostrobbine F500. La F500 qui détient le titre Agcelence* de BASF, en

plus de son effet fongicide, permmet d’améliorer l’assimilation de l’azote et obtenir ainsi une surface foliaire indemne pour un meilleur résultat sur la phottosynthèse et une meilleure utillisation du carbone, ainsi qu’une augmentation de la matière sèche. De plus, elle participe à la réduction de la sécrétion de l’éthylène, minimise la sénesccence de la plante et augmente la durée du cycle.

* Agcelence est une nomination propre à BASF et qui garantit : - Rendement supérieur - Meilleure qualité - Augmentation de la productivité - Meilleure tolérance au stress

CMCP-INTERNATIONAL PAPER investit dans la production verte CMCP-INTERNATIONAL PAPER s’engage dans la ‘’green attitude’’. La compagnie inaugure effectivement en avril prochain, sa nouvelle station d’épuration dont l’activité a démarré il y a déjà 8 mois à Kenitra. L’entreprise a investi quelques 50 millions de dirhams pour ce projet, avec le soutien financier du Fonds de dépollution industrielle (FODEP) et l’accompagnement de l’Agence du bassin de Sebou et

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du secrétariat d’Etat chargé de l’eau et de l’environnement. « Ce projet nous permettra d’être en totale conformité avec la réglementation marocaine en termes de respect de l’environnement » souligne Bertrand Laplaud, Directeur Général de CMCP. Cette nouvelle unité permettra en effet à la compagnie, de diviser par 2 ses rejets de DBO (demande biologique en oxygène), par 3 ses rejets en

DCO (demande chimique en oxygène) et par 3 ses rejets en MES (matière en suspension). « Nous sommes dans une logique de développement durable, rappelle Bertrand

Laplaud. Ces dernières années, nous avons divisé par deux, notre consommation en eau et réduit de près de 20% notre consommation en énergie ». Rappelons que CMCPINTERNATIONAL PAPER emploie quelques 1300 personnes, produit chaque année près de 120.000 tonnes d’emballages via ses sites de Casablanca et Agadir, et 110 000 tonnes de papiers pour ondulé et carton plat sur Kénitra.


La route en Bleu et Jaune

une route vers une agriculture durable, en marge du Cop18 “Le changement climatique représente l’un des plus gros enjeux de notre époque”, commente Franco Fusignani, Brand Leader de New Hollland Agriculture, « mais il peut aussi être perçu comme l’opportunité de catalyser nos actions pour une transition vers une agriculture durabble, économe en énergie et à faible empreinte carbone ».

Le TD 5 110 en action

NEW HOLLAND, Sponsor du Forum de l’Innovation Durable en marge du COP 18 Accueilli par Climate Action, en partenariat avec l’UNEP (Programme des Nations Unies pour l’Environnement), et en marge de la Conférence sur le Changement Climatique de Doha au Qatar (COP 18), le Forum de l’Innovvation Durable a rassemblé le 6 Décembre plus de 500 personnalités issues du monde des afffaires, des gouvernements du monde entier et des ONG. Comment mobiliser les partenariats Public-Privé et relever les défis d’une urbanisattion durable avec une population en constante augmentation ? Tels ont été les principaux thèmmes des débats au cours desquels furent mises en avant les dernières innovations et avancées technologiques. New Holland Agriculture est intervenu lors du 3ème débat « Technologie et Innovation : accéllération de l’économie verte », qui met en avant les dernières avancées en termes de technologgies et d’innovations durables, développées par l’industrie mondiale. Gaurav Sood, Responsabble des Solutions de Récolte chez New Holland Fiat India a apporté à la discussion son expérrience de plus de 20 années dans l’industrie agricole, sa capacité à évaluer les tendances agricoles et son expertise dans les systèmes de groupement en biomasse.

Agriculture Moderne et Préservation de l’Environnement L’engagement de New Holland pour la défense de l’environnement a conduit la firme à mener une politique de pionnier et de leader en matièrre d’Énergie Propre. Depuis 2006, cette stratégie a conduit New Holland et sa société sœur FPT Industrial, fabricant de groupe motopropulsseur, à de lourds investissements. Aujourd’hui, New Holland propose la plus large gamme de matériels conformes à la norme Tiers 4A avec 33 tracteurs et 18 moissonneuses. New Holland s’est également fortement impliqué dans l’inddustrie de la biomasse en Europe, en Amérique du Nord, au Brésil et en Inde, où la firme travaille avec les industries leader du secteur.

Une transition durable vers la mécanisation En participant à ce forum, New Holland Agricculture a confirmé son soutien aux agriculteurs et son engagement pour une transition en doucceur vers les solutions de développement resppectueuses des ressources naturelles pour les générations futures. New Holland concentre ses efforts pour permettre une utilisation raisonnnée des ressources naturelles tout en assurant aux agriculteurs l’amélioration des rendements grâce à la réduction des coûts de production, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et la consommation de carburant.

Des Solutions Agricoles Complètes pour une croissance durable L’utilisation d’engins agricoles appropriés est la condition sine qua non pour exploiter raisonnabblement les ressources naturelles limitées; New Holland propose la gamme de matériels la plus importante du secteur, grâce à ses unités de fabbrication réparties dans le monde entier et à son réseau international de R&D, capable d’adapter ses machines à toutes les conditions de culture partout dans le monde. Parmi ses matériels, le

TD5 qui sera lancé sur plusieurs marcchés du Moyen Orient : ce tracteur facile d’entretien offre une performmance incomparable en termes de puissance et de polyvalence, avec de très faibles émissions et une très faibble consommation. La mécanisation, combinée aux technniques agricoles appropriées, peut faire la différence pour obtenir le maximum des ressources rares, en optimisant l’utilisation des terres, de l’eau et des fertilisants. New Holland possède d’une part, l’expertise indispensable pour aider les agriculteurs à adopter les pratiqques agricoles les plus efficaces tout en tenant compte des conditions locales, et a d’autre part la capacité de dépêcher des experts dans les dommaines complémentaires, tels que l’irrigation ou les techniques de culture. Des opérateurs quallifiés ainsi que des techniciens sont également indispensables pour une transition réussie vers la mécanisation, ce qui explique pourquoi New Holland Agriculture considère la formation comme essentielle lors de la fourniture de mattériel agricole. « La mécanisation durable de l’agriculture n’est pas seulement bénéfique à l’environnement », conclut Franco Fusignani. « Elle donne un sens aux affaires. Lorsque l’agriculture est abordée avec une vision à long terme de la croissance durable qui a pour but de protéger des effets néfastes des pratiques agricoles inappropriées, une agriculture saine est donc bonne pour nos affaires, bonne pour l’environnement et bonne pour les communautés locales. Elle utilise efficaccement les ressources naturelles, en contribuant à leur préservation, elle est rentable et producttive et elle ouvre des opportunités à des dévelloppements futurs. »

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www.newholland.com

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Actu Actu Entreprise

BASF Maroc

Journées de lancement Cabrio Duo La devise de BASF Maroc «Cultivons la prospérité» se traduit dans la protection d’un grand nombre de cultures, notamment la pomme de terre. L’agriculture se complexifie et a besoin de solutions multiples, avec en première place l’innovation, qui est primordiale pour réussir à concilier rentabilité et respect de l’environnement. Pour BASF Maroc, relever les défis de l’agriculture de demain, c’est avant tout agir en «partenaire responsable apporteur de solutions» et non en simple fournisseur de produits phytosanitaires. Aujourd’hui, encore une fois, BASF Maroc apporte une innovation de matière active avec son nouvel anti-mildiou sur pomme de terre : Cabrio Duo. Cabrio duo est un nouveau fongicide anti-mildiou à action préventive et antisporulant associant deux substances actives aux propriétés complémentaires, le diméthomorphe, de

la famille des dérivés de l’acide cinnamique et la pyraclostrobine, de la famille des strobilurines. Ces deux modes d’action différents renforcent l’efficacité sur mildiou et réduisent

le risque d’apparition de résistance. Cabrio duo assure une protection à la surface comme à l’intérieur des feuilles et se caractérise par une grande rapidité et une bonne persistance d’action. La dose d’utilisation est de 2,5L/ha. Afin de présenter à ses clients cette solution innovante pour une protection optimale de leurs cultures, BASF Maroc a organisé trois journées d’information dans les régions de Souk Elhad, Laouamra et Bouderbala. Chaque journée a réuni près de 150 professionnels et a été animée par l’équipe technique de BASF Maroc, M. Tarik Elbilali, M. Soufiane

Tunisie

A droite M. Chetouani, à gauche M. Riadh GABSI

BASF et AGRIPROTEC Lancent le nouveau fongicide céréalier OSIRIS™ En Tunisie, le partenariat entre les sociétés AGRIPROTEC et BASF vient de donner naissance à une nouvelle solution pour les maladies fongiques des céréales : OSIRIS™ (37,5 g/L époxiconazole + 27,5 g/L metconazole). C’est pour le lancement de ce nouveau fongicide qu’une journée d’infformation a été organisée le 30 janvier 2013 dans un hôtel de la ville de Bizerte au Nord du pays. Environ 230 personnes ont assisté à cette journée durant laqquelle cinq communications ont été présentées. La première par M. Riadh GABSI, Business Mannager AGRIPROTEC, qui a porté sur la présentation du groupe AGRIPROTEC avec un rappel de la gamme des solutions offertes par la société pour accompagnner la profession agricole en général et les céréaliers en partticulier. La seconde a été présenttée par M. Moez FAKHFEKH, 24

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Mezzane, M. Abderrahim Laasmi, et M. Bouchaib Dannane. Ces évènements ont connu également l’intervention de Dr Lahcen Achbani, Directeur de la recherche et coordinateur de l’unité de la protection des plantes à l’institut national de la recherche agronomique de Meknès (INRA de Meknès), qui a présenté les maladies qui menacent la pomme de terre. Cette journée a également été l’occasion pour les participants de discuter des différents problèmes auxquels ils sont quotidiennement confrontés pour protéger leurs champs de pomme de terre et optimiser leurs rendements.

chercheur à l’INGC (Institut des Grandes Cultures), et a porté sur les principales maladies fongiques des céréales ainsi que

les différentes manières de lutte possibles. La dernière présenttation de la matinée, présentée par M. Elmi KOUKI de la CRDA Bizerte (Cellule Régionale de Développement Agricole), s’est intéressée au phénomène de résistance développée par les plantes vis-à-vis de certaines molécules fongiques.

M. Mohamed Chetouani, Regioonal Manager de BASF, a ensuite pris la parole pour présenter la firme BASF, ses différents secteurs d’activités et l’importance qu’elle accorde à la recherche surtout en matière de protection des cultures. Enfin, la parole a été donnée à M. Cedric Oostland, Responsable des Produits Céréales BASF Belggique, qui a présenté en détail le nouveau fongicide céréalier OSIRIS™ et ses avantages avec à l’appui des résultats d’essais. Ces différentes interventions ont été suivies par un débat constructif puis la journée a été clôturée par un déjeuner très convivial. A en juger par la satisfaction des participants, cette journée a été une vraie réussite.


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Actu Actu Entreprise

PLANASA

Une offre adaptée Planasa est de nos jours l´une des plus grandes entreprises européennes du secteur fruitier et maraîcher avec une présence active dans les cinq continents. Pour mieux comprendre la démarche de Planasa pour offrir des solutions variétales répondant aux attentes de l’ensemble de la filière, nous avons posé trois questions à M. Iván Leache, directeur commercial de PLANASA. Agriculture du Maghreb : Beaucoup de producteurs marocains se plaignent du fait qu’avec chaque nouvelle variété qui arrive sur le marché ils doivent tâtonner pendant un certain temps avant de trouver la conduite technique adaptée qui permet de tirer le maximum de son potentiel génétique. Que propose Planasa pour accélérer ce processus et aider les fraisiculteurs à maitriser dès le départ la conduite de ses nouvelles variétés ? M. Iván Leache : Depuis 1984, Planasa réalise la multiplication dans la région de Huelva (Sud de l’Espagne) où le climat est

pratiquement identique à celui qui règne dans la zone marocaine de production de la fraise. Ceci signifie que, normalement, les variétés que nous multiplions sont bien adaptées aux conditions marocaines. Si à cela on ajoute le fait que les techniques de production des fraises sont les mêmes qu’à Huelva, ceci rend l’adaptation encore plus facile. En plus, nous disposons d’une équipe expérimentée de techniciens spécialisés qui visitent fréquemment les producteurs marocains pour les aider à mieux conduire nos variétés. ADM : Les producteurs marocains recherchent des variétés qui leur

permettent de couvrir l’ensemble de la campagne pour assurer l’export en frais et en surgelé. Quelle combinaison de vos variétés suggérez-vous pour les aider à atteindre ces objectifs ? Aujourd’hui, nous sommes convaincus que notre variété SABRINA est parfaite pour couvrir aussi bien l’export en frais que le marché du surgelé. Sabrina est actuellement la variété la plus plantée dans la région de Huelva en raison de sa précocité, la qualité de son fruit et sa durée de conservation. Si on ajoute que cette variété est très productive, sans déformation du fruit … nous avons exactement la variété qu’il faut. Cette année les quantités de Sabrina ont augmenté fortement et les prévisions pour la prochaine campagne sont encore plus élevées. Nous sommes certains que Sabrina prendra une importante part du marché.

Fabricant en Espagne de colis en carton ondulé pour l’Agriculture

ADM : Ces dernières années, le secteur de la fraise étant plus difficile et plus concurrentiel, beaucoup de producteurs ont opté pour la diversification de leur offre en introduisant de nouvelles espèces de fruits rouges, notamment la framboise et la myrtille. Pouvez-vous expliquer les avantages que peuvent procurer vos variétés pour le producteur marocain ? Planasa est aussi très impliquée dans la multiplication et le développement de nouvelles variétés de framboises et de myrtilles. Comme je l’ai dit précédemment, en étant implantés à Huelva où les conditions climatiques sont similaires à celles du Maroc, nous pouvons proposer des variétés bien adaptées aux conditions locales. Aujourd’hui, nous avons les variétés les plus précoces de framboises et de myrtilles et nous travaillons aussi sur les mûres.

Fábrica en España de cajas de cartón ondulado para la Agricultura.

Nous recherchons des commerciaux pour la vente de nos colis en carton ondulé pour l’Agriculture au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Egypte et au Portugal.

Se precisan comerciales para la venta de cajas de cartón ondulado para la Agricultura en Marruecos, Argelia, Túnez, Egipto y Portugal.

Langue requise : Espagnol

Imprescindible hablar Español

Si vous êtes intéressés, merci de nous contacter/ Interesados contactar :

Tél.: 00 34 978 84 42 17 - Fax: 00 34 978 84 42 47 empleo@andopack.net 26

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Actu Actu Entreprise

Timac Agri Maroc

La fertilisation expliquée aux agriculteurs

Informer sur la fertilisation des fruits et légumes, c’est l’action qu’a menée la société Timac Agro Maroc à travers différentes régions du royaume, courant janvier et février derniers. Ainsi, trois journées ont été organisées et ont porté sur la fertilisation des agrumes (Béni Mellal), des rosacées, spécialement le pommier (Midelt) et de la pomme de terre (Mediouna). Une nombreuse assistance a participé à ces journées dont des responsables régionaux et distributeurs dans les régions concernés. A chacune des journées ont participé 120 producteurs sélectionnés par les agents Timac, essentiellement parmi les clients avec lesquels ils travaillent toute l’année. Les présentations ont été assurées en langue arabe

par M. Abdelaziz Qarouach, et ont porté sur les différents aspects de la fertilisation et des problèmes que peuvent rencontrer les producteurs ainsi que sur la biostimulation de la plante pour faire face aux stress de toutes sortes. Pour la société, ces journées ont revêtu un intérêt primordial dans le contact avec les producteurs et les gérants des exploitations opérant directement sur le terrain, ainsi que dans la facilitation des échanges établis avec eux afin d’assurer une bonne conduite des cultures. Les questions posées par les producteurs

Nématodes et Eau saline La Solution Aqua-4D ® - Traitement physique de l’eau d’irrigation

Avantages Résolution du problème des nématodes sans usage de produits chimiques Irrigation avec une eau de forte salinité sans nuisance pour plantes Sans entretien Respect de l’environnement - Sans émission de pollution

Economie Réduction des coûts d’utilisation de fertilisants et pesticides Réduction de la consommation d’eau Prolongation de la durée de vie des installations d’irrigation Consommation électrique très faible

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Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013

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M. Abdelaziz Qarouach au cours de ces journées et leur concentration au cours des échanges montraient clairement qu’ils comprenaient parfaitement les enjeux et la portée de ces explications. Pour les producteurs les journées se sont révélées d’un grand intérêt, d’autant plus que les présentations et les débats en arabe mettaient les aspects techniques compliqués à leur portée. D’autre part, ces discussions ont permis aux producteurs d’avoir des réponses à leurs questions concernant l’apparition de symptômes de carences malgré leur respect des doses d’engrais recommandées. Ainsi, les explications apportées sur la notion et les conditions de blocage de l’assimilation des éléments nutritifs par les cultures ont permis de lever certaines ambiguïtés et incompréhensions.

Une démarche pédagogique Avant d’aborder la partie fertilisation proprement dite, l’approche adoptée par M. Qarouach commence par présenter l’espèce considérée afin de la faire connaître à l’auditoire, la longueur de son cycle (pérenne ou annuelle), la variété cultivée, ses caractéristiques, les relations sol-plante, l’influence des conditions pédoclimatiques (salinité, …), l’effet des éléments minéraux (P2O5, Ca, …). La deuxième étape dans cette démarche explicative consiste à montrer l’importance de l’analyse du sol pour la conduite

d’une fertilisation raisonnée et les aspects essentiels que revêt cette action, incontournable pour l’obtention des résultats souhaités. Est rappelée aussi la nécessité que l’opération de prélèvement des échantillons doit être effectuée par un technicien expérimenté pour respecter sa représentativité. De même, les analyses des feuilles et fruits sont un complément pour équilibrer l’alimentation de la plante et les réserves du sol pour l’année suivante. L’interprétation des résultats de l’analyse du sol permet de conduire la fertilisation en mettant en avant l’importance de connaître les valeurs du pH du sol et de l’eau, la conductivité électrique, le calcaire actif, la matière organique, la capacité d’échange cationique, les bases échangeables, … Suivent la détermination des limites pour l’absorption, les possibilités de correction du pH, etc. et l’utilisation des produits existant sur le marché pour faire face aux contraintes quotidiennes. Ces explications sont nécessaires aux utilisateurs pour saisir les notions de rétrogradation de certains éléments par d’autres (P par Ca, …), les blocages de l’assimilation de certains éléments nutritifs (chlorose ferrique par le calcaire), la nécessité et le pourquoi du fractionnement des apports (azote), etc. On aboutit ainsi à changer certaines pratiques et à mieux adapter les apports aux différents stades de la culture.

A la fin de ces trois journées, les organisateurs ont remis aux participants un programme complet de fertilisation raisonnée selon les analyses du sol pour le cycle et la culture considérée.


Groupe SAOAS / ALFACHIMIE De nouvelles solutions pour la filière pomme

Aujourd’hui, la filière de la pomme marocaine doit faire face à deux problématiques majeures, à savoir : le coût exorbitant de l’éclaircissage manuel avec son corollaire la gestion de la main d’œuvre, et le russeting pour les variétés sensibles. Toujours fidèle à sa politique de mettre à la disposition de l’agriculture marocaine de nouvelles solutions innovantes, le groupe SAOAS/ ALFACHIMIE a organisé le 14 février à Meknès, en collaboration avec la société FINE AGROCHEMICALS LTD, leader de la biosynthèse des hormones régulatrices de croissance, une journée d’information sur deux nouveaux produits à

base d’hormones pour la production de la pomme et de la poire. Il s’agit de :

NOVAGIB Associant les gibbérellines A4 pure et A7, Novagib permet une meilleure prévention contre la rugosité des variétés sensibles telles que les Golden. Ainsi, le producteur apporte une vraie valeur ajoutée à sa production. En plus de sa

flexibilité d’utilisation en pleine floraison, ce produit évite tout effet secondaire sur le retour à fleur de la production suivante.

EXILIS Appliqué après la floraison du pommier, ce produit à base de 6-benzyladenine, accroît la chute des fruits faibles en activant la respiration et la division cellulaire des fruits. De plus, il améliore

la régulation de la charge, augmente le calibre et réduit considérablement les coûts de main d’œuvre liés à l’éclaircissage. Beaucoup de producteurs, ingénieurs et techniciens ont répondu présent à la journée qui était une véritable opportunité d’échange d’informations et d’expériences dans le domaine.

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Actu Actu Entreprise

Bayer CropScience

Au salon Fruit Logistica 2013

Cette année encore, le salon Fruit Logistica de Berlin était pour Bayer CropScience l’occasion de mettre l’accent sur ses partenariats Food Chain à travers le monde. Ces partenariats étabblis dans beaucoup de pays et pour différentes cultures, ont pour but d’aider les agriculteurs à produire des aliments de qualité dans le respect des principes de l’agriculture durable. Sur son stand, la multinationnale a présenté ses dernièrres initiatives Food Chain notamment au Chili et au Brésil. Ces expériences ont d’ailleurs fait l’objet de préssentations pendant le salon, en collaboration avec les partenaires issus de ces pays. « Il est évident que le succès de la filière des fruits et légumes

frais dans son intégralité reppose en grande partie sur une production durable, a expliqqué Mme Birgitt Walz-Tylla, Head of Food Chain Managgement à Bayer CropScience. Ceci nous impose de fournir des solutions adaptées à chaqque contexte de production pour améliorer la productivité et la qualité ».

Rappelons que le programmme global Food Chain de Bayer CropScience englobe pas moins de 140 projets dans 30 pays et 40 cultures, offrant à tous les maillons, du producteur jusqu’au distributeur, des solutions

innovantes basées sur des semences, des produits phyttopharmaceutiques et toute une gamme de services, contribuant ainsi à protéger les récoltes et à améliorer la qualité des produits.

Pulvérisation S2

Des solutions pour toutes les cultures Pulvérisation S21 est un concepteur-constructeur français d’une gamme de pulvérisateurs pour toutes cultures. Ses pulvérisateurs et atomiseurs pour arboriculture et viticulture est la plus complète d’Europe. Du haut de plusieurs décennies d’expérience de terrain, M. Alain MARTIN, directeur de la société, ne cesse de faire évoluer ce matériel pour assurer un meilleur ciblage sur la végétation et une économie des produits utilisés. La gamme d’atomiseurs à jets portés est proposée en simple, double, triple ou quadruple turbines (brevet déposé). Cette série d’atomiseurs est également proposée pour travailler en grande largeur ce qui permet des débits de chantiers très importants. La version de l’atomiseur pneumatique profite d’une turbine à double entrée d’air pour un rendement optimal pour une puissance absorbée modérée. Ce matériel est également proposé en jets portés en remplacement de 30

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la pulvérisation pneumatique micronisée. Ce matériel peut être proposé sans ou avec rampe à multiple mouvements pour toutes conditions de traitement, voire également en version tunnel avec récupération des embruns égarés. La gamme de pulvérisateurs pneumatiques adaptés pour traitement légumiers, pépinières et autres est également très évolutive suivant

les besoins. Pour traiter les céréales, S21 conçoit également des pulvérisateurs à rampe soit à repliage manuel, soit à repliage hydraulique. Ce matériel est proposé en toutes capacités, du 200 litres porté au 5000 litres tracté. A noter que le fabricant français vient de concevoir un atomiseur avec 2 doubles turbines placées côte à côte, de type cage d’écureuil, pour traiter 2 rangs d’arbres dépassant les 20 m de hauteur ou des cultures basses sur des largeurs de 50 m.

Enfin, dans un souci de préservation de l’environnement, l’entreprise fournit avec tout son matériel un kit environnemental, lavage à la parcelle. Des rince-circuit à grandes capacités permettent de laver le circuit, l’intérieur du réservoir et l’extérieur du pulvérisateur dans le champ. Cela se complète par un système de rince-bidon et également de canne aspirante pour injecter les poudres et les liquides dans le réservoir sans manipulation aux orifices d’entrée. Ce kit environnement se complète par des buses antidérive et sur les versions tunnels avec un système de récupération de tout embrun égaré.


Dow AgroSciences A fruit logistica 2013

Dow AgroSciences a participé cette année au sallon référence des fruits et légumes dans le mondde, Fruit Logistica, qui a eu lieu à Berlin du 6 au 8 Février 2013. Dow AgroSciences et son distributeur au Maroc Prommagri considèrent Fruit Logistica comme une opportunité pour pourssuivre le dialogue avec les exportateurs marocains et tous les acteurs œuvrant dans le secteur des prodduits frais. Ce dialogue est essentiel pour comprendre les

besoins et les exigences toujours en évolution du secteur. Plusieurs productteurs et professionnels marocains ont visité le stand Dow AgroSciences et ont profité de l’occassion pour échanger les points de vue relatifs à la protection des fruits et légumes au Maroc. Rappelons que DowAg-

PEPINIERES BROKAW MAROC S.A.R.L. Route Souk el Arbaa Moulay-Bousellham KENITRA

groSciences est un leadder mondial dans l’innovvation et le développemment de solutions pour la protection des plantes, présent au Maroc via son distributeur PROMAGRI.

Les deux partenaires s’engagent ensemble à apporter leur support afin que l’agriculteur marrocain puisse accroitre sa production en quantité et en qualité.

De gauche à droite : - Ali Nenai : Dow AgroSciences - Ahmed El Hajoui: Promagri - Mario Vietto : Dow AgroSciences

Production de Plants d’Avocatiers, Manguiers et plants Subtropicaux

Plants en pépinière

Porte-greffe walther hole

Manguiers sous serre

Plants greffés de manguiers

Manguiers osteen

Plant d’avocatier

Tel. : 0661158496 - Fax : 0539520190 - e-mail : agricolamirallano@yahoo.es Partenaire de : BROKAW NURSERY INC. – USA – www.brokawnursery.com BROKAW ESPAÑA S.L. – ESPAGNE – www..viverosbrokaw.com Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013

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Tomate de plein champ Déterminée ou indéterminée ? Soumia Elmahdaoui

Cultivée dans toutes les régions du royaume, la tomate de plein champ est produite selon trois catégories : déterminée, indéterminée et industrielle. Cependant, les superficies qui lui sont dédiées ont fortement diminué. A en croire les professionnels, les superficies sont passées de 9.000 ha, il y a quelqques années, à 5.500 actuellement. Cette réduction est due essentiellement à l’abandon des cultures destinées à la transformation, surtout dans la réggion du Gharb, où la superficie a enregistré une baisse de 4.000 ha.

Exigences variétales Plus d’une trentaine de variétés (toutes spécialités confondues) sont cultivées annuellement au Maroc. Le besoin de diversifier l’offre a poussé les productteurs à adopter une large gamme de variétés en réponse aux exigences de plus en plus grandes des consommatteurs. De leur côté les semenciers, très 32

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proches du producteur, suivent ce mouvement et proposent annuellemment de nouvelles variétés aux performmances améliorées. Les critères qualité du fruit et productivité sont les plus reccherchés, mais le facteur de résistance devient de plus en plus demandé surtout dans les zones affectées. Ainsi sont mis sur le marché des génotypes résistants ou tolérants à certaines mal-

ladies et ravageurs (Tylc notamment). Ces variétés résistantes permettent un contrôle phytosanitaire efficace tout en diminuant le recours à l’utilisation des pesticides et leur impact, aussi bien sur l’environnement que sur la trésorerie du producteur. « La qualité du fruit dépend de son utillisation. Les exigences pour celles desttinées au marché de consommation en frais sont essentiellement liées à la forme et au goût. La ménagère maroccaine préfère des tomates bien rondes, rouges, d’un calibre gros et homogène. Alors que pour les tomates destinées à la transformation, les fruits devront être riches en matière sèche avec une bonne coloration» explique un producteur de tomates industrielles. En tout cas, le rendement en fruits restte l’objectif premier du producteur qui doit amortir des frais de culture souvvent très élevés (60.000 à 80.000 dh/ha pour la tomate indéterminée et 40.000 dh/ha pour la déterminée). Pour la tommate industrielle, les fruits doivent en outre être fermes, peu sensibles aux chocs, avec une maturité groupée. Par ailleurs les producteurs de tomate indéterminée cherchent toujours à étaller la période de récolte. « Les exigences variétales du producteur sont forcément liées aux désidérata du marché, dont la ménagère régule les critères. Ainsi l’agricculteur cherchera toujours à produire des fruits attrayants, fermes avec une bonne coloration, alors que les préférrences en termes de calibre, dépendent souvent des régions. Dans les Doukkala par exemple, et contrairement à d’autres régions, les producteurs ont tendance à privilégier le gros calibre» confie M. Racchid Hassouni de la société Aphysem. Quand aux semenciers, ils essaient d’allier rendement et qualité en offrant une large gamme de variétés. « Nous sommes constamment à l’écoute du marché et du producteur et nous devons satisfaire aux exigences qualitatives de la ménagère d’une part et garantir des performances agronomiques convennables aux producteur d’autre part » explique M. Omar Nouib de la société Semapro. L’ensemble de ces objectifs oblige l’agriculteur à accepter des compromis aussi bien dans le choix d’une variété répondant aux conditions pédoclimattiques de son exploitation et à ses att-


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Tomates de plein champ Conditionnement

tentes que dans le choix du mode de conduite de sa culture.

Mode de conduite Les tomates peuvent être produites selon un type de croissance déterminé avec un cycle de production court ne dépassant pas 3 mois ou indéterminé avec un cycle plus long et une récolte échelonnée. Le choix de chaque type de conduite reste lié à des paramètres d’ordre historiques, culturaux ou financciers. Comme l’explique Mme. Nadia Zerrad de Hitech Seeds : «les productteurs de la région de Azemmour-Oualiddia, optent en majorité pour la conduite indéterminée. Ce choix est lié au passé de la région qui était la première région d’export de la tomate. Il s’agit plutôt d’une tradition qui perdure. Il est même question de fierté pour certains qui déddaignent la production d’une tomate dite ‘Zhafa’ ». Souvent aussi, la tomate

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est cultivée en saison, après la betteravve à sucre ou les céréales, le choix d’une culture à cycle court s’impose dans ce cas. Enfin, le financement est aussi un facteur déterminant dans le choix du type de croissance, puisque le coût d’installation d’un hectare de tomate indéterminée peut atteindre : 80.000 dh/ha alors que les frais engagés pour un hectare de tomate déterminée se situe entre 30.000 à 40.000 dh/ha. « La récolte de la tomate indéterminée est échelonnée sur 2 à 3 mois avec 5 à 7 bouqquets, et les rendements dépassent les 120 t/ha. La conduite en déterminée est par contre moins productive, avec une maturité groupé des fruits, et la récolte ne dure que 3 semaines au maximum avec des rendements de 60 à 80 t/ha » Affirme M. Rabbeh de Agrimatco. L’agriculteur est amené à faire un choix entre une bonne production avec des charges élevées ou un investissement plus réduit mais avec un rendement moindre. « La conduite de la tomate déterminée est plutôt facile, et ne demmande pas beaucoup d’investissements ni beaucoup d’entretien contrairement à la conduite en indéterminée qui néccessite en plus des frais d’installation de la culture avec palissage et tuteurage, des charges élevées en main d’œuvre pour un entretien quotidien : effeuillage, ébourgeonnage, désherbage,… », indiqque Mme Zerrad. Il est indéniable que la qualité du fruit de la tomate indéterminée est meilleure (les plants sont palissés et les fruits sont bien protégés) mais les semenciers ont fait de grands efforts pour améliorer la qualité du fruit déterminé : « Il y a une

différence de qualité du fruit, mais grâce aux progrès scientifiques, les semenciers proposent actuellement des variétés détterminées dont les qualités du fruit sont similaires à celles de la conduite en inddéterminée. A tel point qu’il est difficile, même pour un professionnel, de faire la distinction des fruits dans une caisse » confie Mme Zerrad. Il reste toutefois difficile de faire une comparaison de la rentabilité des deux types de conduite, car cela dépend esssentiellement du moment de la mise sur le marché.

Zones de production La tomate de plein champ est cultivvée sur tout le territoire national, avec toutefois, une concentration dans les régions traditionnelles de production maraichère. Ainsi, on peut trouver la tommate déterminée dans le Haouz, Doukkkalla, Skhirate, Tadla, Saiss et l’Oriental. Quant à la tomate indéterminée, elle est surtout présente sur la zone côtière Azemour-Oulidia.

Itinéraire technique Semis et plantation A deux modes de croissance différents, deux conduites différentes. De façon générale, la tomate en plein champ est cultivée sur des planches qui doivent être constituées de terre meuble pour favoriser l’écoulement de l’eau (pluies, irrigation). La plantation s’effectue traditionnellement avec des plants à racines nues, que l’agriculteur confecttionne lui-même dans la ferme. Rares


sont les agriculteurs qui font appel à des pépinières pour une production de plants de tomate de plein champ. La densité de plantation dépend de la viggueur végétative des variétés utilisées et du mode de conduite. Elle se situe généralement autour de 12 à 15.000 plants/ha sur deux bras (24 a 30.000 bras/ha) pour la tomate déterminée contre 10 à 12.000 plants/ha pour l’inddéterminée.

Date des plantations Les dates de semis diffèrent selon les régions et le mode de conduite (il faut compter entre 20 à 25 jours entre la date du semis et la transplantation). Ainsi pour la culture indéterminée, on distingue deux périodes par an : Fevvrier-Mai pour les non TYLCV et MaiJuillet pour les TYLCV. Pour la culture déterminée les plantattions commencent généralement en février et s’étalent jusqu’au mois de mai, « les agriculteurs ont souvent reccours à un semis échelonné sur la même parcelle avec quinze jours de décalage, afin de garantir une récolte étalée qui

peut durer un mois et demi » explique Mme Zerrad.

L’irrigation Grace à la prise de conscience par les agriculteurs des avantages d’une irrrigation localisée, mais aussi à la subvvention étatique, toutes les parcelles consacrées à la tomate sont actuellemment équipées en irrigation goutte à goutte. Restent quelques parcelles de tomates industrielles qui utilisent toujours le système gravitaire surtout dans la région du Gharb. Les apports en eau doivent être ajusttés aux besoins de la plante à chaqque phase de son développement. La consommation maximale est observée durant la phase de floraison-nouaison et grossissement des fruits, ensuite les besoins diminuent.

Le désherbage La stratégie de lutte contre les adventtices doit être établie en fonction de leur nature. Cependant des mesures préventives doivent être prises : choix des rotations culturales, travail du sol

après récolte du précédent cultural, élimination préalable des espèces vivaces. 
Ensuite, l’objectif est le mainttien de la parcelle propre au moins jusqu’au stade floraison, qui est le plus sensible à la concurrence des adventic-

Variété de tomate déterminée

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Tomates de plein champ Conditionnement

ces. La réussite du désherbage chimiqque de pré-plantation est essentielle. Des traitements de post-plantation ou le binage complètent ce dispositif jusqqu’à la floraison. Les adventices restent cependant nuisibles même au-delà de ce stade et peuvent limiter le grossisssement des fruits, créer un environnnement favorable au développement des maladies et gêner la récolte. Mais généralement les agriculteurs ont reccours au paillage plastique.

Protection phytosanitaire La culture de tomate en plein champ reste vulnérable parce qu’elle ne bénnéficie pas des mêmes moyens de prottection que la culture sous serre. Les

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plantes sont confrontées tout au long du cycle de production à de multiples risques phytosanitaires, notamment les maladies fongiques : Botrytis, oïddium et mildiou essentiellement dans la zone côtière. Tuta absoluta, qui avait causé d’énormes dégâts pendant les années précédentes, est actuellement maitrisée. « Grâce à l’homologation de nombreux insecticides, les dégâts de cette noctuelle sont limités, mais son inccidence sur les charges de production a par contre augmenté » affirme M. Rabbbeh de Agrimatco. La mouche blanche est un autre probblème qui a hanté durant des années les producteurs de tomates, en détruissant de grandes superficies et en caussant d’énormes dégâts. L’apparition de variétés résistantes au Tylc a permis la limitation des dégâts de ce virus transmmissible par la mouche blanche et une hausse des plantations. D’ailleurs, ce génotype résistant segmente le marcché des semences de tomates. On parle ainsi, de semences Tylc (sensibbles au virus) et de semences Antitylc

(résistantes). L’utilisation de variétés résistantes au Tylc n’est pas généralissée et se limite aux zones à risque et à la précocité des plantations. En effet, les régions du Doukkalla, Azemmour, Oualidia ont obligatoirement recours à des variétés résistantes surtout pour les semis tardifs. « Actuellement le Tylc ne présente plus une vraie menace. Sa présence est réduite dans la région du centre où il est moins actif sur les tomattes précoces et les producteurs utilisent des variétés résistantes pour les semis tardifs. Ici au Ghrab c’est plutôt Tuta absoluta qui nécessite beaucoup de viggilance » confie M. Rabbeh. Cette réduction est essentiellement liée à des raisons financières puisque le prix d’une semence résistante est presque le double d’une semence sensible. « Dans la région d’AzemmourEl Jadida, où la tomate indéterminée est généralisée, seuls les semis tardifs d’avril à Juillet ont recours à des variétés résisttantes, alors que les précoces (de février à Mars), dont la date de maturité ne coïnccide pas avec la virulence de la mouche blanche, se font avec des variétés non résistantes» explique M. Nouib.


Récolte

Campagne 2011/2012

Contrairement à ce qui se pratique pour les autres cultures, dont la vente est réalisée sur pied à des intermédiairres qui se chargent de la récolte, du transport et de la commercialisation, le circuit de la tomate plein champ est diffèrent. Le producteur s’occupe luimême de la récolte et du transport de sa production à des points de vente ou bourses de tomates. « Dans la région d’Azemmour, il y a un marché qui ouvre chaque année entre mai et septembre, à Sidi Belayachi. Les agriculteurs vendent leurs productions à des négociants qui se chargeront par la suite de les livrer aux marchés de gros de tout le royaume. Autre formule très pratiquée pour la commercialisation des tomates dans la région, c’est le regroupement d’une vingttaine d’agriculteurs dans des anciennes stations de conditionnement fermées, pour la rencontre avec des intermédiairres. La vente se fait généralement dans des caisses de 25 à 27 kg » explique Mme Zerrad. La culture en plein champ reste aléatoirre et coûteuse, néanmoins une bonne valorisation commerciale permettrait d’amortir les charges de production et garantir une certaine rentabilité.

Les conditions de commercialisation de la tomate ont été fluctuantes durrant la campagne précédente avec une alternance de périodes de dynnamisation des ventes et d’engorgemment du marché. « Comme d’habitude, le début de la campagne de juin à aout,

a été dominé par les productions précocces qui se sont écoulées sans difficultés avec des prix intéressants. Mais depuis l’Aïd, le marché s’est fortement dégradé avec des niveaux des prix de 0,80 dh/kg, ceci s’explique par le départ des ouvriers pour la fête et la reprise groupée des réccoltes juste après » explique M. Nouib Pour sa part M. Hassouni explique que « la baisse des prix enregistrée résulte essentiellement d’une offre abondante sur le marché. En effet, la vague de froid pendant le mois de février a retardé les semis et les températures élevées à la fin du cycle, ont repoussé la récolte. Ainsi la

Commercialisation La demande en tomate de plein champ pour approvisionner le marché local est bien réelle, cependant les tomates destinées à l’export viennent concurrrencer cette production. En effet, le marché local absorbe plus de 25% de la production de tomate export. En plus du chevauchement des cycles de production, chose qui influence les prix de vente. « Les prix de vente varient selon l’offre sur le marché qui risque parfois d’être inonddé par une double production. La tomatte plein champ précoce prête en mai est concurrencée par les écarts de triage des tomates destinées à l’export et la tomate tardive d’octobre coïncide avec le début de la saison export» explique M. Nouib. Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013

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Déterminée ou indéterminée ?

On distingue 2 modes de croissance qui conduisent à 2 types de cultures tout à fait différentes :

Tomates de plein champ Conditionnement

Tomate à croissance indéterminée

production a été groupée sur une courte période ». A cela s’ajoute un chevauchement des périodes de production entre les diffférentes régions. « Les productions de tomate plein champs de fin de saison des primeurs coïncident avec l’entrée en production des tomates de Doukkala » affirme M. Rabeh. Par conséquent « les agriculteurs ont enregistré de lourdes pertes durant cette campagne, la majorité n’a pas pu honorrer ses endettements. En plus des coûts de lutte contre Tuta absoluta, qui ont alourdi les charges, les prix de vente n’ont atteint que 0.8 dh/kg alors que le coût de production avoisine 1.5 dh/kg» explique Mme. Zerrad. En plus des prix peu favorables à la renttabilité, les températures élevées ont causé des dégâts sur les fruits, comme l’explique M. Abdelkrim Cheikh de Semmapro : « Durant la campagne précédentte, des chaleurs pendant le mois de juillet, avoisinant 52° dans la région de Marrakkech, ont causé des dégâts sur les plantes et les fruits ». Les fortes chaleurs ont eu d’autres incidences sur la production : « Les vents de cherguis ont cassé la réssistance des plantes au Tylc, du coup les symptômes de la maladie ont apparu et causé des pertes importantes. » explique un producteur de tomate de la région de Oualidia.

Salinité un inconvénient pouvant être favorable Contrairement à ce que l’on pense, la salinité n’est plus un facteur limitant à la production des tomates, elle est même perçue comme un avantage pour certtains. « Le taux de salinité est élevée dans région de Oualidia où des parcelles enrregistrent des pics de 3,5 mmohs. Mais cela ne les empêche pas de produire des tomates de très bonne qualité. La salinité 38

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peut induire une réduction de calibre, à l’exemple des variétés de calibre 180 g qui produisent du 120 g. Cependant, on note une amélioration du goût, une bonne colloration des fruits et une bonne fermeté » explique Mme. Zerrad. En plus, M. Hassouni indique que « le problème de la salinité apparait essenttiellement dans la zone Oualidia. Des niveaux élevés causent une légère baisse de rendement ainsi que des fruits de pettits calibres, mais les producteurs utilisent des variétés connues par leur tolérance à la salinité, ou optent pour des variétés à gros calibre». Ainsi, sur des parcelles qui avaient été abandonnées à cause d’un taux de salinité très élevé, la plupart des agricculteurs continuent à produire des tommates de bonne qualité avec des technniques adaptées. « La salinité cause une baisse de rendement de 20%, une réducttion de calibre et un vieillissement rapide de la plante, mais ce n’est certainement pas un facteur limitant, il existe bien des moyens pour aider la plante à supporter des taux élevés de salinité » confirme M. Nouib.

Tomates industrielles

Les variétés à croissance indéterminnée sont généralement plus prodductives, avec des fruits qui mûrisssent continuellement et un feuillagge plus important. Il faut choisir une variété à croissance indéterminée lorsque l’on souhaite une longue période de récolte, car ces variétés continuent à pousser après floraisson. C’est cette caractéristique qui est désignée par le terme croissance indéterminée. Les plants doivent être taillés et tutteurés ou palissés et nécessitent un entretien régulier.

Tomate à croissance déterminée

Les plants de tomates à croissance déterminée se supportent eux-mêmmes, et n’ont généralement pas bessoin de tuteur. Les variétés à croissance déterminnée arrêtent la croissance après la floraison. Les bouquets floraux sont plus rapprochés, leur mise à fruit est groupée sur une période plus courtte qui ne dure que 2 à 3 semaines et les fruits murissent plus rapidement que ceux des variétés à croissance indéterminée. Ces variétés requièrrent moins de main d’œuvre pour les travaux d’entretien, et s’avèrent donc moins couteuses à produire.

La culture de la tomate industrielle au Maroc occupe entre 3500 et 4500 ha dont les 2/3 sont concentrées au niveau du Gharb et du Loukkos. Les plantattions se font de mars à juin pour des récoltes en été (cycle de 3 à 4 mois). Le contrat passé entre les industriels et les producteurs permet à ces derniers l’acquisition des plants hybrides et des avances sur cultures qui couvrent l’esssentiel des charges. [ est ce que c’est vrai?]. Les rendements sont très variables et oscillent de 40 à 120 T avec une moyennne de l’ordre de 50 t/ha. Une plantation précoce et une irrigation adéquate permettent de dépasser les 90 t/ha. Les charges diffèrent énormément suivant les techniques adoptées. De mannière générale les plants (30 000 plants/ha) coûtent autour de 6500 Dh et la main d’œuvre à partir de 3000 DH/Ha (pour une récolte groupée) et la charge globale va de 15 000 à 25 000 DH. Le produit de la vente peut dégager un bénéfice allant jusqu’à 20 000 DH/Ha. Reste le Brix qu’il va falloir bien gérer suivant la nature du sol, la conduite de l’irrigation et l’EC de la solution nutritive en fin de cycle. La culture devient de plus en plus intéressante avec la spécialisation en agro-industrie et l’introducttion de techniques et matériels plus adaptés.


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Fruit logistica 2013 Aujourd’hui, à FRUIT LOGISTICA demain, dans les rayons Avec 2.543 exposants, 25 halls d’exposition et plus de 58 000 visiteurs professionnels venus de 125 pays, Fruit Logistica a encore une fois confirmé sa position de plus grand salon de la filière fruits et légumes au monde. Cette année, ce sont pas moins de 750 représentants des médias en provenance de 37 pays qui ont couvert la manifestation.

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anutention, emballage, stockage, distribution, gestion, logistique, solutions informatiques, nouvelles variétés, ce salon propose en un tour de halls toute la palette de l’offre qui garantit au consommateur, en toutes saisons et partout dans le monde, un approvisionnement en fruits et légumes frais d’une qualité irréprochable. Pour la plupart des professionnels ayant effectué le déplacement, le salon offrait la possibilité de prendre le pouls des tendances du marché et découvrir les nouveautés. Exposants et visiteurs professionnels

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ont ainsi unanimement loué la qualité des contacts avec les grossistes, les détaillants, les producteurs de fruits et légumes ainsi qu’avec les professionnels de l’import-export.

Des exposants satisfaits Du 6 au 8 février 2013, 2.543 exposants en provenance de 78 pays, soit un nouveau record de participation, ont présenté à Berlin un éventail complet de produits et services, mais aussi de nombreuses innovations qui marquent une véritable révolution pour la filière et qui rendent l’offre encore plus diversifiée pour les consommateurs. Cette année, le

taux d’exposants étrangers s’est élevé à 90%. Les principaux objectifs visés par les exposants étaient de présenter leur entreprise, de fidéliser les clients habituels et de séduire de nouveaux clients. La mission a été en grande partie accomplie puisque, à en croire l’enquête de satisfaction, 88% ont jugé positifs les résultats commerciaux de leur participation au salon. Bien que les nouveaux contrats n’aient pas été la priorité de leur participation, 45% des exposants en ont conclu pendant la manifestation. Par ailleurs, 85% estiment que les retombées commerciales seront de très bonnes à satisfaisantes. « Le salon est une excellente plateforme pour rencontrer personnellement nos clients de longue date et nos commerciaux se réjouissent de pouvoir faire, chaque année pendant le salon, la connaissance de nouveaux clients », explique un exposant. « Le commerce des fruits frais est basé sur


la confiance et FRUIT LOGISTICA est la plateforme idéale pour rapprocher les partenaires de par le monde », explique un conseiller commercial

Visiteurs professionnels Même si les allées du salon donnaient l’impression de moins de visiteurs, les organisateurs ont annoncé un nouveau record de visite. Plus de 58.000 professionnels se sont ainsi informés sur les produits et services de toute la chaîne de valeurs du commerce des fruits et légumes et ont fait un tour d’horizon du marché mondial. Le taux de visiteurs étrangers s’est élevé à 80%, dont la majorité provenait d’Europe (70,4%), d’Amérique (11,7%), d’Afrique (7,6%), d’Asie (4,7%) et d’Océanie (1%). Fruit Logistica est l’endroit idéal pour rencontrer l’ensemble des acteurs du marché : grossistes, détaillants, fabricants de matériels, importateurs et producteurs. Pour les visiteurs professionnels, le salon était l’occasion de rencontrer leurs fournisseurs et de nouer de nouveaux contacts. Ainsi, beaucoup de producteurs avaient fixé rendez-vous à leurs relations d’affaires, qu’ils ne connaissent souvent que par

téléphone et e-mail interposés. Les principaux objectifs des visiteurs de FRUIT LOGISTICA étaient de nouer de nouveaux contacts, notamment avec les fournisseurs, de découvrir des nouveautés et d’observer le marché et la concurrence. Leurs centres d’intérêt étaient avant tout portés sur les fruits et les légumes frais, les emballages et les machines à emballer. Selon les sondages réalisés, trois quarts des visiteurs professionnels faisaient partie des instances dirigeantes de leur

entreprise ce qui a permis de nouer de nouveaux contacts et même de signer des contrats pendant le salon. En Europe, les segments Bio et ‘’Convenience’’ frais permettent de plus en plus de faire augmenter le chiffre d’affaires dans le commerce de détail. Tenant compte de cette évolution, le salon a mis en place des indications faciles et claires aidant les visiteurs professionnels à rejoindre rapidement les fournisseurs de produits certifiés bio présents à FRUIT LOGISTICA.

Le Pérou

pays partenaire 2013 L’objectif de participation péruvienne au FRUIT LOGISTICA est de conquérir de nouveaux marchés en Asie et en Europe de l’Est, d’accroître la commercialisation des avocats et des agrumes en Europe et aux Etats-Unis et de s’établir durablement dans les marchés avec lesquels il a signé un accord commercial. Selon les données de PromPerú, la commission de promotion de l’exportation et du tourisme du Pérou, ce pays sud-américain a exporté l’année dernière 842 millions de tonnes de fruits et légumes frais pour une valeur s’élevant à 1,1 milliard de dollars. Les principaux produits exportés ont été les raisins, asperges, avocats, mangues, bananes et agrumes. Outre les Etats-Unis (36%) et les Pays-Bas (24%), la Grande-Bretagne, l’Espagne et Hong-Kong font partie des principaux partenaires commerciaux du Pérou. Les classements suivants montrent l’importance croissante du Pérou en tant que fournisseur international de fruits et légumes frais : le Pérou est le plus grand exportateur d’asperges du monde, il occupe la deuxième place dans l’exportation des avocats et la troisième place dans l’exportation de bananes bio. Les grenades, les myrtilles, les figues et les chérimoles (anones) ont un fort potentiel de croissance.

Concours de l’innovation

And the winner is…

Le FRUIT LOGISTICA Innovation Award 2013 (FLIA) a été décerné au concept «City-Farming» du Staay Food Group, Pays-Bas. Un éclairage conçu spécialement permet de faire pousser en 35 jours des légumes dans des serres spéciales, indépendamment des saisons. Les conditions de croissance optimale permettent d’éviter le recours aux produits phytosanitaires. La température, l’arrosage et l’apport de substances nutritives sont entièrement automatisés. Compte tenu de la croissance permanente de la population mondiale, «City-Farming» offre ainsi la possibilité d’une production durable et écologique. Les visiteurs professionnels ont accordé la deuxième place au produit «ApfelSchiffchen», développé par la société Elbe-ObstVertriebsGmbH, Allemagne. Il s’agit de quartiers de pommes en forme de bateau. Une nouvelle technique de séchage donne aux fruits un croustillant sans pareil et conserve leur couleur. TozerSeeds Ltd, Grande-Bretagne occupe la troisième place avec «FlowerSprout TM», un croisement de chou de Bruxelles et de chou de Milan aux feuilles vertes tachetées de pourpre.

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Maroc

10ème participation à Fruit Logistica Pour sa dixième participation au salon Fruit Logistica à Berlin, et malgré une réduction assez conséquente de la surface d’exposition et apparemment aussi du nombre de visiteurs alors que les chiffres officiels annoncent pourtant une augmentation, l’Espace Maroc, dans des circonstances difficiles de changement de direction à Maroc Export, a quand même rempli sa mission.

A

propos de la sempitternelle question du nombre de visiteurs dans ce hall 1, on peut noter que la proximité cette année d’exposants russes, turcs et autres, n’a semble-t-il pas amené comme on pouvait le suppposer, une nouvelle affluence sur la partie Maroc. Alors une question se pose et depuis plusieurs années, que peut-on faire pour que cela change ? En fait, et toujours en rapport avec le nombre de visiteurs dans ce hall 1, il semble bien que deux perceptions s’opposent : - La première regroupe ceux qui se plaignent de l’absence de visiteurs de passage et donc éventuellem42

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ment de clients potentiels, - La deuxième rassemble ceux dont les rendez-vous pris bien avant le salon, comblent largement leur disponibilité. Ce qui semble signifier que certtains font un travail considérable en amont et d’autres moins. Bien entendu, il semble évident de plannifier des rendez-vous avant le sallon, mais cela ne signifie pas qu’il faille ignorer une communication plus globale au moins deux mois avant le début de la manifestation, à l’attention de tous les acheteurs européens, de manière à ce qu’ils inscrivent davantage le Maroc dans leur carnet de visites. Enfin, un autre point a sensiblemment dominé durant ce salon et

même donné lieu à une étonnante réunion durant laquelle se sont confrontés différents types d’acttions. Il s’agit de l’ absence dangerreuse d’organisation déjà nuisible à l’ensemble de la communauté des exportateurs et qui, à terme, peut les mener à la déroute comme l’a souligné l’un des participants. D’autant que nous nous trouvons maintenant avec un troisième groupe d’exportation à Berkane. Pourtant et selon Ahmed Derrab, secrétaire général de l’ASPAM et en fonction de l’augmentation procchaine de notre volume à l’export (près d’un million de tonnes dès 2015), nous avons grandement inttérêt à resserrer les rangs et à metttre en place une véritable concerttation.


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Fruit logistica 2013 MFB

Monsieur Amine Mamou, Directeur Général Délégué MFB Je dirrais tout d’abord que ce salon est e x t r ê m e -m ment posittif pour le Maroc qui a pu exposser sur un espace bénn é fi c i a n t d’un aménagement de qualité. C’est un salon qui nous permet de percevoir le pouls du marché et les nouvelles tenddances. Bien entendu, la position de l’Espace Maroc à côté des russes a entrainé beaucoup de contacts et notamment avec des petits importateurs et des suppermarchés en direct, dont la demande est importante. Cependant, je dirais que pour le momment, il y a peu de solidarité entre fournnisseurs, alors qu’il semble que du côté acheteurs, on prend vite le pouls de la

ASPAM,

M. Ahmed Darrab, Secrétaire Général Je voudrais tout d’abord rappeler que la filière a g r u m i -c cole a été la première à adhérer au Plan Maroc Vert avec la signature d’un contrat programme en avril 2008, et qui prévoyait de planter ou renouveler 50.000 ha pour atteindre une production de près de 3 millions de tonnes dont 1,3 millions de tonnes export à l’horizon 2018. Dès avril 2012, le ministre annonçait que 44

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demande et des niveaux de prix. De toute évidence, nous avons besoin de plus de visibilité – prix, quantité, qualité – sur ce qui part en Russie. Je crois que l’une des grandes conditions de réussite, est une meilleure cohésion entre les groupes, voire la création d’un « Fond commun », pour marketer le labbel Maroc sur tous les marchés. Je suis très optimiste pour le futur de MFB :

AGRISOUSS

Mme Charifa Ibnoutabet

Pour conclure, je dirai que MFB se structture pour apporter le meilleur service à ses partenaires.

Fruit Logistica est évidemmment un espacce de renconttre important pour faire le point en millieu de camppagne avec les clients. Cependdant, malgré la présence en force des exportateurs marocains, mais aussi des russes et des turcs sur ce hall en rez-de-chaussée, nous avons eu l’impresssion d’un visitorat plus faible que l’année dernière, et plus précisément dans ce hall, moins visité semble-t-il que les autres. En fait, il nous parait important que le Marroc communique davantage pour attirer des visiteurs sur cet espace. D’autant que notre volume d’agrumes, en fort développpement, devrait atteindre 1 million deux cent mille tonnes export en 2020, c’est-àdire demain. Il nous appartient sûrement et avec l’aide de Maroc Export, de prendre conscience de cette réalité et d’engager des actions de communication vers les acheteurs europpéens bien avant le salon.

la filière avait déjà dépassé les objectifs de 35%. Il apparaît ainsi aujourd’hui qu’à partir de 2015, nous aurons pratiquement déjà atteint les objectifs. De toute évidencce, et avec l’énergie déployée par l’ASPAM, les producteurs ont adhéré pleinement au contrat programme. Il faut par ailleurs ajouter que toutes les mesures prévues au niveau de l’Etat ont été honorées et en ont naturellement facilité la réalisation. Mais voici qu’aujourd’hui, alors que nous sommes sur le point d’atteindre le dévelloppement prévu, on s’aperçoit que la loggistique et la commercialisation ne suivent pas, ce qui crée beaucoup d’appréhension chez les producteurs, d’autant que ces 2-3 dernières années, les résultats ont été en dessous de leurs attentes entrainant certtains d’entre eux à se détourner en partie de l’exportation pour le marché local qui s’est d’ailleurs beaucoup développé. La question, c’est que dans les années à venir, les plantations vont arriver à pleine production et bien au-delà des besoins du marché local. Nous avons donc besoin de

développer l’exportation. C’est donc dans le cadre de ce développemment que l’ASPAM Maroc Citrus ont pris l’initiative de réunir les professionnels du secteur, notamment les groupes exporttateurs, FF, MFB, GKB et les autres pour mettre en place une organisation qui doit fixer un certain nombre de règles et de conduite professionnelle à respecter par tout le monde afin de permettre de mieux organiser l’exportation et la commercialissation des agrumes, notamment par une meilleure concertation entre les différents opérateurs, tout en respectant la liberté d’entreprendre garantie par la constituttion. Nous devons garantir la pérennité du sectteur et mettre en place des garde-fous pour éviter tout désordre évidemment nuisible à notre développement. Et nous espérons bien mettre en place une platteforme professionnelle qui permettra de garantir un développement équilibré de nos exportations agrumicoles, ainsi que l’image de marque de notre logo Maroc.

- montée en puissance de la producttion, avec l’objectif de dépasser les 350.000 t en 2015, - c’est le seul Groupe intégré sur les 3 régions de production : Souss, Centre, Berkane. J’ajouterai que notre offre est très équilibbrée en termes de diversité, avec la part du lion sur la variété phare : Afourer. Certes, cette année a été difficile pour des raisons climatiques avec une chute de production significative : - chaleur en mai dans le Souss, - pluviométrie importante dans le centtre, ce qui a gêné la récolte avec une réppercussion sur la qualité.


DELASSUS, Mme Fatiha Charrat, Directrice Commerciale et Marketing Je dirais que le salon s’est très bien passé avec une belle organisation des stands, grâce à l’efficacité de Maroc Export et des installatteurs allemands. Je voudrais également souligner la très belle réussite de l’événemment Marketing que nous avons organisé sur le stand du Grouppe Delassus. Nous avons dévoilé la nouvvelle identité visuelle de notre filiale Duroc sous le thème du très british « Keep calm ans Carry on ». A ce propos, peut-on rappeller que Duroc est une entreprise intéggrée : 1 seul producteur sur 1 région avec une équipe soudée au service d’un marché dédié, le Royaume-Uni. Gros succès donc sur cet évènement à Fruit Logistica, puisqu’il y avait au moins 160 personnes sur notre stand, clients, partenaires et amis. Ce qui

montre bien d’une part, qu’il y a de nombreux opérateurs étrangers qui ont de l’intérêt pour le produit Maroc en général et pour le produit Delassus en particulier, et d’autre part l’importance également d’une telle initiative, pour animer le pavillon Maroc Fruit Logistica est un renddez-vous crucial à mi camppagne pour nos exportattions, et nous organisons nos rendez-vous plus de 2 mois avant le salon, de manière à tirer profit du temps et du budget que nous y allouons et être le plus visible possible. Bien entendu, des axes d’amélioration sont encore possible : démultiplier avec nos co-exposants du Pavillon Maroc des initiatives communes sur les 3 jours du salon afin d’attirer et de retenir l’attention sur le produit Marroc.

Profitant du salon, plusieurs groupp pes ont organisé des évènements sur leurs stands. L’occasion de réunir clients et partenaires dans une atmp mosphère très conviviale.

Stand DELASSUS

Stand MFB

GPA, Monsieur, Abdelkrim Ouguellit, Directeur Général Je voudrais tout d’abord préciser que nous avons à Fresh Fruit, une réelle vision globale des expportations qui nous a permis de mettre en place des programmes clients avec une logisttique adaptée. C’est d’ailleurs ce que nous faisons avec le Canada et les Etats-Unis : proggrammes et logistique. A l’exemple, nous avons réalisé cette année des programmes « Cold Treatmment » par bateau qui nous ont permmis de gagner 20 jours sur le temps de transport. J’ajouterai également que nous avons eu sur le plan variétal chez Fresh Fruit, un plan de recherche et développemment qui nous permet maintenant une production du précoce au tardif. Enfin, en synthèse, je dirais qu’il me

parait nécessaire de mettre en place une organisation collecttive, car ce n’est pas vraiment le cas actuelllement et notamment avec la Russie. J’espère que suite à cette récente réunion des exportateurs, les opérateurs auront vraimment pris conscience qu’il faut s’organiser, et sans ingérence des uns chez les autres, mettre en place une véritable concertation qui permettra d’éviter ce qui s’est passé en décembre afin de ne pas confondre exportation et évacuation. Nous devons gérer correctement la production, le conditionnement, la logistique, pour une commercialisattion contrôlée et harmonieuse.

Stand Crédit Agricole du Maroc

Stand Association des producteurs de NADORCOTT Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013

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Fruit logistica 2013 MATYSHA Selon Monsieur Taquie-dine Cherradi, Président du Groupe Matysha, ce salon a permis des rencontres importantes avec des distributeurs européens de manière générale et notamment anglais, polonnais, russes, hollandais…, mais peu de français. « Globalement, nous avons eu plus de visitteurs sur notre stand que l’an dernier. Bien entendu, nos clients traditionnels, mais aussi de nouveaux acheteurs et quelques russes, sans doute du fait de la proximité de leurs stands dans le hall et aussi de leur

CLEMENTINA Fruit Logistica constitue aujourd’hui un salon incontournable ou nous exposons pour la seconde fois, nous confient les responsables de l’entreprise.Cela permet d’entretenir les contacts avec les principaux clients et nottamment les russes, sachant que Clémentina, groupe totalement intégré depuis la production, en passant par le conditionnement et l’export d’agrumes, est venu au salon accompagné par ses principaux producteurs affiliés. Nous souhaitons par ailleurs aborder un point important, soulignent les responsables, et notamment la politique commerciale du Maroc à l’export. Une réunion des principaux exportateurs durant le salon, a d’ailleurs permis d’aborder cette questtion qui doit donner lieu très prochainem-

VERT’ATTITUDE Vert’attitude accompagne ses clients à Fruit Logistica et organise des évènemments. Lors de la dernière édition du salon berlinois, Vert’attitude a organisé deux évènements pour des groupes expportateurs présents sur le Pavillon marrocain : - Le 6 février, avec Delassus, pour un cocktail ayant comme objectif la présenttation de la nouvelle identité visuelle de Duroc. L’objectif était de toucher la clienttèle anglaise en lui offrant un clin d’œil autour de l’affiche produite par le gouv46

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intérêt pour le produit Marest évident qu’il faudrait roc. En fait, ce salon est impcommuniquer davantage portant pour confirmer nos en Europe bien avant le contacts clients et évaluer la salon, pour développer le progression pour la prochainvisitorat. ne campagne. Je pense aussi à plus de Quant à l’espace Maroc cette solidarité parmi les exportannée, il semblait plus pettateurs qui ont bien sûr, tit mais finalement, mieux des particularités commagencé. Et contrairement à merciales, mais il serait ce que j’ai pu entendre à propsûrement plus constructif pos du hall 1 qui est maintde développer une stratégtenant connu pour abriter gie globale commune en Monsieur Taquie-dine Cherradi l’espace Maroc, je ne pense évitant les opérations dangpas qu’il faille le changer. En revanche, il gereuses pour toute la communauté. ment à une autre réunion à Agadir. L’objectif est bien sûr de privilégier l’intérêt collectif à partir d’une action concertée au lieu d’actions individuellles sources de discorde et de chute des prix pour l’ensemble. Il est clair que le

en coordonnant les actions. Car, si nous sommes incapables de coordonner et réguler ces actions, nous courrons à la déroute. Dans les conditions actuelles, le rapport de force joue évidemment en faveur des acheteurs. Il faut également considérer que la production augmente et va encore augmenter dans les 5-6 ans à venir. Cela va impposer une véritable politique commerciale à l’export et sans doute dans un processus proggressif, de nouvelles règles et imposer une concertation permmanente. Nous devons avancer sans considérer à tort une concurrrence intérieure, mais plutôt les véritabbles concurrents qui sont l’Egypte, l’Esppagne et la Turquie. A l’avenir, cela impposera de toute évidence, une grande vigilance sur les marchés.

De gauche à droite, Messieurs : Hicham RHISSASSI (Responsable développement), Oussama RHISSASSI (PDG), Taoufiq RHISSASSI (PDG), Clémentina

marché à l’exportation a besoin d’une régulation où l’autorité publique devvrait peut-être jouer un rôle, accompaggné évidemment de la volonté de l’enssemble des opérateurs de s’organiser

vernement britannique en tées avec soin et passion. 1939 «Keep calm and cary Un magicien a aussi été on». Cette dernière, très en charge de présenter ancrée dans la société britses tours aux invités, avec tannique, avait comme but beaucoup d’humour. de relever le moral de l’opinnion en cas d’invasion au - Le 7 février, avec Maroc début de la 2ème guerre Fruit Board pour un cocktmondiale. Cette accroche tail clients-partenaires. a été déclinée en mettant L’objectif étant de présenten avant les tomates cerise ter la société et fédérer les Duroc. différents opérateurs sur Mme Marta Benedito, directrice Vert’Attitude Aussi, et afin de créer de la nécessité de réunir leurs l’animation, Hicham Aouad, a été en forces pour réussir les nouveaux défis charge de sublimer la tomate cerise du Maroc dans l’exportation d’agrumdans une multitude de recettes concoct- mes.


Nadorcott, label Afourer

Monsieur Mohamed Benbiga Secrétaire général de l’association Nadorcott Je crois qu’il faut d’abord rappeler que la variété Naddorcott sous label Afourrer, est une mandarine garantie sans pépin de l’Asssociation des Producteurs de Nadorcott au Maroc. Ce qui signifie qu’au Maroc les fruits sont produits dans des régions isollées par arrêté ministériel (5 km de rayon sans vergers d’agrumes) avec un contrôle permanent de la production. Il s’agit de garantir une qualité exemplaire de nos expportations de Nadorcott. J’ajouterai que les distributeurs europpéens, très attentifs à la qualité de cette variété, savent très bien que l’Espagne qui produit des Nadorcott autorisées, mais dont les vergers ne sont pas isolés, met sur le marché des fruits avec pépins. Il nous appartient donc tout d’abord, de continuer de garantir une mandarine sans pépin, mais aussi de communiquer afin que cette réalité n’échappe pas aux distribbuteurs.

Nadorcott label Afourer Origine Maroc Signature d’un produit unique - Vergers identifiés, certifiés et contrôlés. - Des terroirs isolés. - Une garantie de traçabilité des lots et de la variété. - Des contrôles rigoureux en station. Des distributeurs conquis par l’origine Maroc - Excellente qualité des fruits. - Excellente tenue en rayon. - Présence de mi-janvier à mi-mai. Principaux marchés actuels - Europe de l’ouest, - Pays-Bas, Allemagne, Italie, - Scandinavie, - Russie et Europe de l’Est, - Canada, Etats-Unis, - Moyen Orient.

IDYL

incontournable auquel nous nous devvons de participer.

Fruit Logistica est évidemment un sallon important et une occasion excepttionnelle de contacts avec nos clients. Nous en avons d’ailleurs rencontré de nouveaux, et aussi un peu plus de distribbuteurs que l’année dernière, avec des demandes et des attentes précises de produits. Ce qui est par ailleurs étonnant dans un tel salon produits, c’est d’avoir autant d’exposants d’agrofourniture, machinismme, emballage… Cela dit, Fruit Logistica reste quand même un grand rendezvous professionnel et un salon encore

CMCP-International Paper

Monsieur Bertrand Laplaud, Directeur Général du Groupe Ce salon est un « must », souligne Berttrand Laplaud, et il est indispensable d’y être présent surtout si l’on considère le secteur Fruits et Légumes comme une filière stratégique. En effet, tous nos clients de tous les pays y sont préssents. C’est la raison pour laquelle nous avons un stand «International Paper» sur le plan international et notre stand «CMCP-International Paper» sur le Pavvillon Marocain. Cela dit, cette année, j’ai trouvé l’ensemble des participants moins joyeux et clairement touchés par la crise. CMCP-International Paper est là aussi pour les soutenir dans les momments difficiles…

Au centre, Bertrand Laplaud, Directeur Général de CMCP, en compagnie d’El Houssine RADI, Directeur Général Caisseries Groupe et Mustapha Zeroual, Agent Commercial Segment Fruits & Légumes

FRESH FRUIT

Monsieur Mbarek Blileg, Logistic manager Il nous est apparu que le nombre de vissiteurs cette année est nettement moins important que l’année dernière et cela, malgré la présence dans le même hall, des turcs ou même des russes. Bien entendu, nous avons vu nos clients mais vraimment rien de plus. C’est même assez désolant de voir si peu de monde, d’autant que cet espace Maroc cette année était bien agencé, malgré une diminution de la surface.

Alors pour favoriser cette démarche vissiteurs, il va falloir sans doute communiqquer davantage sur le marché européen, peut-être envisager un peu plus de démarches collectives sur un tel salon, avec des actions coordonnées, c’està-dire, communiquer « Maroc » sur l’Europe. Fruit Logistica reste quand même un salon important pour nos expportations. Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013

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Fruit logistica 2013 Phyto Protection

Vers plus de sécurité alimentaire La recherche et l’innovation au niveau des pratiques agricoles doivent constamment évolluer et prendre en compte les défis actuels, c’est-à-dire, une agriculture de qualité et économmiquement viable, dans le respect de l’environnement et de la biodiversité. Dans ce sens, les producteurs de fruits et légumes peuvent compter le soutien de leurs partenaires spéccialisés dans la protection des cultures. Des sociétés leader en phytopprotection étaient présentes cette année encore aux cotés des différents acteurs de la chaîne de production. Elles ont axé leur communication sur les circuits traversés par les aliments depuis leur prodduction jusqu’à la mise en rayon. En effet, la sécurité alimmentaire étant une préoccuppation permanente pour les consommateurs, il est importtant d’aider les producteurs à satisfaire aux exigences des distributeurs internationaux,

en développant des solutions adaptées à leurs besoins et des stratégies de productions durables visant à réduire les impacts environnementaux, à apporter une production de première qualité, le tout associé à une sécurité maximmale.

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A noter que cette année enccore, certaines multinationalles ont convié des groupes de producteurs marocains au salon berlinois, comme en témmoignent les photos ci-bas.

1. Stand KOPPERT 2. Stand BASF 3. Stand Dow AgroSciences 4. Réunion du groupe de producteurs invités par Bayer CropScience 5. Groupe invité par la société Syngenta 6. Stand DUPONT 48

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Semences maraîchères La base de tous les succès

Nombreuses étaient les maisons grainières exposant au salon cette année, prouvant s’il en était besoin, qu’elles étaient à l’origine de la grande diversité et de la qualité des produits exposés sur tous les stands. Les semenciers ont ainsi mis à profit leur participation pour mettre en avant leurs gammes de produits mais aussi pour dévoiler les nouveautés que le consommateur retrouvera probbablement dans son assiette dans les années à venir.

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En effet, la connaissance de plus en plus précise des marchés permet aux semenciers d’être les apporteurs de différentiation et de valeur ajoutée. Le changement des habitudes de consommation, l’évolution des technniques de production et la prise de conscience environnementale sont autant de raisons d’innover pour offrir des semences qui répondent à l’enssemble des attentes. Aujourd’hui, en Europe les facteurs santé, praticité, plaisir et développemment durable sont les plus influents en ce qui concerne la consommation des fruits et légumes. Les consommatteurs sont de plus en plus attentifs aux bienfaits que peut leur procure la nourriture. Un intérêt particulièrement

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favorable est accordé aux fruits et léggumes, puisqu’ils sont considérés par les consommateurs comme naturellemment sains et bénéfiques à la santé. Par ailleurs, la présence de résidus dans les produits frais interpelle particculièrement les consommateurs. C’est pour cette raison que les semenciers orientent de plus en plus leurs rechercches vers des variétés résistantes. Une démarche qui aide les producteurs à réduire le recours aux pesticides. Par ailleurs, compte tenu de l’engouemment des consommateurs européens pour les produits coupés, les variéttés de légumes doivent se prêter à la transformation et présenter une meilleure aptitude au transport, packkaging et stockage.

1.Stand YUKSEL, à gauche M. Jamal Benssy Directeur de la société AGROSEM, et à droite M. YUKSEL 2. Stand SYNGENTA 3. Stand BEJO 4. Espace de recontre SEMINIS. 5. Stand Gautier Semences. Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013

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Conditionnement Oléiculture

Huile d’olives Comparaison des procédés de trituration utilisés au Maroc

Au Maroc, la production de l’huile d’olives est basée sur deux systèmes : - le système discontinu (à presse), constitué du système traditionnel connu sous le nom de mâsara et du système semi-moderne. - le système continu (ou moderne) constitué du système à trois phases et du système à deux phases.

U

ne analyse comparative de trois procédés modernes de production de l’huile d’olive, à savoir : Semi-modderne, continu à 3 phases et continu à 2 phases, a permis de dégager les conclusions suivantes : la chaîne continnue écologique d’extraction d’huile d’olive (deux phases) est la plus intérressante puisqu’elle présente le taux d’extraction le plus élevé, consomme le moins d’énergie et ne nécessite pas un ajout d’eau supplémentaire lors du malaxage. Concernant la quantité de margine produite, elle reste très faible par rapport aux autres procédés. Ceppendant, le grignon résultant de l’exttraction moyennant cette technologie nécessite un séchage jusqu’à des taux d’humidités raisonnables pour être mieux valorisé. Le processus d’extraction utilisé pour obtenir une huile d’olive vierge a un grand impact sur sa qualité. L’huile extraite par les presses est caractérissée par une acidité élevée, des défauts

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organoleptiques, une durée de conservvation réduite, de même qu’elle est décclassée la plupart du temps. L’extraction de l’huile d’olive dans les unités équipées de centrifugation à trois phases nécessite l’ajout d’eau pour séparer les trois phases. L’huile ainsi produite se trouve appauvrie en polyphénols naturels, considérés commme antioxydants, et par conséquent ne résiste pas à l’oxydation. Le système de centrifugation à deux phases garantit une huile avec une teneur élevée en antioxydants naturrels, notamment les diphénols. Ceci se traduit par une bonne conservation de l’huile d’olive produite et par conséqquent une meilleure qualité.

Le système continue à deux phases

La forte consommation d’eau et le vollume considérable de margines généré par le procédé à trois phases ainsi que l’obligation de traiter et gérer les résiddus des huileries dans certains pays de plus en plus exigeants en matière de respect de l’environnement, ont renforcé le développement de nouvellles technologies : il s’agit du procédé continu à deux phases ayant vu le jour dans les années 1990. Ce nouveau procédé appelé égalemment « procédé écologique » est doté d’un nouveau décanteur avec centriffugation à 2 phases (huile contenant une petite quantité d’eau et grignons contenant les margine). Il ne nécessite pas l’addition d’eau pour la séparation

des phases huileuses et solides. Cette technologie présente l’avantage d’éconnomiser une grande quantité d’eau et d’énergie et d’atténuer l’impact sur l’environnement. L’huile obtenue à la sortie du décantteur est mise dans une centrifugeuse verticale de clarification qui la soumet, en lui additionnant de l’eau fraîche, à une centrifugation plus énergique de nettoyage.

Avantages

- Quantité triturée nettement supérrieure - Procédure continu de production d’huile - Amélioration de la qualité d’huile (vierge à extra vierge) - Main d’œuvre réduite - Installation occupant moins d’espace - Rendement élevé en huile (moyenne de 18 à 24%) - Production de margines négligeable - Economie de l’eau et de l’énergie électrique.

Inconvénients

- Grignon obtenu très humide (nécesssite un bassin d’évaporation) - Investissement lourd.

Stockage et conditionnement de l’huile pour les systèmes continus L’emploi des réservoirs métalliqques aménagés en surface assure de bonnes conditions de conservvation. Ils protègent l’huile contre la lumière, l’air et le danger de cessions métalliques. Ils sont génnéralement en acier inoxydable résistant aux corrosions. Pour les besoins de commerciallisation en petits emballages, les matériaux utilisés pour la conservvation de l’huile sont, en général, les matières plastiques, le verre et l’acier inoxydable. Néanmoins le verre reste le plus inerte chimiqquement tout en étant très facile à laver. Cependant, il est fragile, lourd et coûteux. Il existe dans le pays un autre mode de condittionnement peu utilisé : les pots en argile cuite.


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Photo VOG

La pomme dans le monde Une progression continue La pomme demeure l’un des fruits les plus consommés au monde derrière les agrumes, la banane et le raisin. Elle est produite et commercialisée dans plus de 100 pays et les échanges mondiaux ne cessent de progresser depuis vingt ans et cela devrait continuer. Plusieurs raissons expliquent cet univers concurrentiel mondialisé : la pomme est réputée facile à cultiver, les arbres peuvent rester productifs plus de 100 ans, de petites surfaces peuvent générer un chiffre d’affaires important et enfin, il s’agit d’un produit qui se conserve et se transporte relativement facilement et sur de longues distances.

S

elon l’association Wapa (World Apple and pear association), en 20 ans, la production mondiale de pomme a progressé de 74%, passant de 40 millions de tonnes en 1990 à 71 millions en 52

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2009. Les vergers les plus anciens et de petites superficies tendent à être remplacés par des vergers de plus grandes surfaces, faisant l’objjet de techniques de production mieux valorisées. Les entreprises agricoles introduisent de nouvelles

variétés et font plus souvent appel à de nouvelles techniques toujjours dans un but d’amélioration de la productivité. Ceci a eu pour conséquence à l’échelle mondiale l’amélioration du potentiel de prodduction.


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POMMe gressent de 102% pour se situer autour de 7,5 millions de tonnes. Les exportations de l’hémisphère sud s’élève à 1,7 millions de tonnnes, celles de l’UE27 à 3 millions de tonnes, alors que la chine est logiquemment le premier exporttateur mondial de pommmes avec 1,153 million de tonnes en 2008. Au cours des 20 dernières années, la Chine a connu une évolution spectacullaire avec une producttion en hausse de 631%. Elle est ainsi passée de 4,3 millions de tonnes en 1990 à 31 millions en 2009. C’est évidemment ce pays qui contribue le plus à la hausse mondialGenetti GmbH I-39011 Lana (BZ) · Goldegg-Str. 2/A le de ces deux dernières Tel. 0473 550215 · Mobile: 340 0620938 CROP & HEALTH Mail: info@genetti.it · www.genetti.it décennies. Coté importations, les Fournisseur Spécialiste en anciens pays d’Europe Matériel pour la Culture de Pommes, de l’Est sont de plus en Nous cherchons des Agents pour plus demandeurs de commercialiser nos Produits. même que ceux d’Asie La pratique de L’Anglais, de l’Allemand ou de l’Italien serait appréciée. du Sud-Est. A noter que les pommes sont le prodduit le plus exporté par l’Europe vers les pays Une Gamme complète de Matériels du sud de la Méditerranpour l’Arboriculture et la Viticulture Quant aux échanges mondiaux, ils connaissent une évolution active depuis 20 ans encore plus forte que celle de la production. Ils prog-

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née. En 2010, l’UE a exporté pour une valeur totale de 95,82 millions d’euros, soit 17,2% du montant tottal de l’ensemble des exportations de pommes vers les pays hors UE. En 2010, les deux plus importants marchés étaient l’Algérie et la Lybbie. La crise politique que connaisssent plusieurs pays du sud de la méditerranée a provoqué en 2011 une sévère diminution de ces expportations. La Lybie notamment a considérablement réduit ses importations de F&L européens. Cette diminution des importations en provenance de l’UE correspond à une augmentation de celles provvenant d’autres pays de la zone. Ainsi, le ministère de l’agriculture tunisien a récemment indiqué que les exportations alimentaires de la Tunisie vers la Lybie ont été multippliés par 4 au cours des 6 deniers mois de 2011. Les marchés des deux grands expportateurs de fruits et légumes méditerranéens à savoir la Turquie et le Maroc ne sont pas négligeabbles pour la pomme. Chacun d’eux ayant importé pour plus de 6 milllions d’euros.


Star Export, une offre

adaptée aux pays du Maghreb STAR EXPORT est un groupement de pépiniéristes spécialisé dans la production et la vente à l’exportation d’une large gamme de plants fruitiers, notamment vers les pays du Maghreb. Pour avoir une idée sur l’offre destinée à cette région et notamment le Maroc et l’Algérie, nous avons posé quelques questions à Mr Serge Escorrihuela, Responsable Export de la pépinière Star Export. - Quelles sont les variétés que vous préconisez pour la culturre au Maroc et en Algérie ? - Nouveauté confirmée : Cherry Gala ® Burkitt Gala qui est une mutation de Royal Gala, précocce en coloration, très attractive d’un rouge intense, brillant et homogène. Les fruits sont striés, d’excellente qualité gustative avec une chair croquante, jutteuse et sucrée. Date de récolte : début août. - Délicia (cov) : pomme jaune précoce, il s’agit d’un mutant de Gala, de coloration 100% jaune éclatant avec des qualités gustattives identiques à celles de Gala. Date de récolte : début août. - CrimsonCrisp ® Coop 39 : varriété bicolore tolérante à la tavellure. Les fruits sont homogènes en coloration, d’un rouge cerise vif avec un fond vert. Les fruits sont croquants, juteux et sucrés. Date de récolte : 20 août. - Opal (cov) : pomme jaune tolérrante aux races communes de la tavelure. Récoltée 10 jours après la Golden, cette variété est de très bonne qualité gustative et de couleur jaune dorée. - Story ® Inored : sélectionnée par l’Inra-Novadi, c’est la nouvellle variété de pomme tolérante aux races communes de la tavellure. Très bien adaptée aux zones méridionales, cette pomme posssède un goût subtil et sucré. Très attractive, elle est colorée au 3/44/4 d’un rouge très lumineux. De plus, elle possède un très bon potentiel de production avec un calibre homogène. - A quelles zones ces variétés sont elles les plus adaptées ?

CHERRY GALA

Avec des besoins en froid moyennnement importants, Cherry Gala ® Burkitt Gala et Délicia ® sont des variétés adaptées à la fois aux zones de moyenne altitude et aux zones de montagne. Crimsson Crisp ® Coop 39, Opal (cov) et Story ® Inored sont plutôt à réserver aux zones de culture traditionnelles de la pomme au Maroc (Moyen Atlas). A noter que ces variétés ont déjà fait leurs preuves dans différenttes régions du monde telles que les pays du sud de l’Europe (sud de la France, nord de l’Espagne, centrale de l’Italie), ainsi que sur d’autres continents (Nouvelle Zélande et Etats Unis). - A quels marchés sont-elles destinées et pour quelles raissons ? Ces variétés sont destinées aussi bien au marché interne Maroc/ Algérie qu’à l’exportation. Elles sont appréciées par le consommmateur marocain et algérien en raison de leur attractivité du point de vue coloration (aspect de l’épiderme), leur bonne quallité gustative (goût sucré, chair croquante et juteuse) et pour leur aptitude à la conservation et au transport. - En général, quels sont les critères déterminants dans la mise au point d’une variété ? Lors de la sélection d’une nouvvelle variété, plusieurs critères sont pris en considération mais les plus déterminants sont : - la productivité - la régularité en production (pas d’alternance) - la qualité gustative et visuelle du fruit - la bonne conservation - la résistance aux différrentes maladies (tavellure, oidium…)

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MARCHé de la POMMe

2013 : Une année

positive pour Val Venosta

L

e gel intense qui a sévit sur le Val Venosta à Pâques 2012 a causé des pertes de récolte sensibles. Avec un total de production de 283.800 tonnes de pommes, le Val Venosta a suivit l’évolution générale du marché européen, les principaux pays producteurs ayant tous subit des pertes. Malgré cette légère baisse VI.P est en mesure de garantir volumes et qualité tout au long de cette saison. «La baisse de la production, tant au nivveau national qu’européen», explique Fabio Zanesco, d direct-

Variété Ambrosia

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teur des ventes de VI.P, «a causé une baisse de disponnibilité des produits sur les marchés, ce qui a entraîné dans de bonnes conditions de vente dès le débbut de la saison. La demande est très satisfaisante avec une bonne dynammique surle marché italien et sur les marchés à l’étranger ; nous pouvons donc être optimistes pour les mois à venir ». La saison Gala a déjà atteint

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sa phase finale et sera achevé à la fin de Février avec des perspectives très positives pour les dernières semaines de vente. La saison Stark est en pleine crue et se terminera au début de Mars, tandis que les ventes de Golden Deliccious poursuivre un rythme régulier. Aujourd’hui, VI.P est présent sur 48 marchés différents; ses plus importants sont l’Italie, l’Allemagne, la Scandinavvie, l’Espagne, l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

De nombreuses actions de communication en Europe, mais aussi en Afrique du Nord et au moyen Orient Pour renforcer la notoriété de la marqque auprès des consommateurs et intensifier les relations commercialles, VI.P intensifie sa communication sur certains marchés non européens. «Les pays d’Afrique du Nord et le Moyen Orient, déclare Michael Grasser, directteur marketing de VI.P, représentent des marchés en croissance pour VI.P. Tout comme l’année dernière, un nouvveau spot TV est diffusé sur les chaînnes nationales et locales. Le spot met l’accent sur ​​la pureté et la nature présservée du Val Venosta, sur l’ensoleillemment, sur le glacier Ortles et sur la cocccinelle, ennemi naturel des parasites, qui veille sur la bonne santé des pommmes. Le spectateur est plongé dans le paysage spectaculaire des montagnes du Val Venosta, entre eau cristalline des ruisseaux et vergers luxuriants remplis de pommes : un environnement naturrel qui se traduit par une production saine, de qualité premium et au goût incomparable ». Nous avons pu voir voler, quant à nous, les Pommes Val Venosta sur les cloisons des avions Ryanair à destination du Maroc, entre autres destinations….

Fabio Zanesco, directeur des ventes de VI.P, analyse le développement des ventes de la saison en cours.

La « Pomme des Dieux » grandit dans la région du Val Venosta Ambrosia, une nouvelle variété de pomme, par Rivoira et VI.P Rivoira, l’un des principaux opérrateurs du Piémont, a choisi VI.P, l’Association de Coopératives Val Venosta , en tant que partennaire pour la production d’Ambbrosia, une nouvelle variété de pomme très prometteuse. «Nous sommes très satisfaits de cette collaboration», explique Josef Wielander, directeur de VI.P. «Le développement d’Ambbrosia est le résultat d’une allliance entre deux partenaires de poids : Rivoira est reconnu pour la prodduction de variétés rouges et VI.P pour la production de variéttés jaunes, avec plus de 70% de sa récolte en Golden Delicious». Caractérisée par sa peau brillantte et lisse, Ambrosia est une varriété de pomme née d’un croissement naturel et découverte par hasard en Colombie-Britannnique (Canada).Bicolore, sa robe est d’un beau rose brillant sur un fond gourmand jaune crémmeux. Sa teneur en sucre est bonne (12-14° Brix) et elle est peu acide (environ 2-4 g / l). Ricche en arômes, son goût est très caractéristique. Ambrosia est à la fois le nom de la variété et de la marque. Rivoira commerciallise en exclusivité Ambrosia en Europe, en Asie et en Afrique du Nord.


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MARCHé de la POMMe M. Gerhard Dichgans, directeur de VOG.

VOG

Des opportunités nouvelles VOG est une association de producteurs qui regroupe plus de 5000 adhérents qui cultivent une surface d’environ 10.800 hectares. Considérée comme la plus importtante organisation de production et de commercialisation en Europe, VOG a réccolté en 2012 près 650.000 tonnes de pommes. Pour mieux comprendre les spécifficités du consortium, nous avons posé quelques questions à M. Gerhard Dichgans, directeur de VOG. Quelles sont les caractéristiques de votre terroir ? Les vergers du VOG s’étendent au sud de la chaîne des Alpes, au cœur du Haut-Adige/ Südtirol, la région la plus au nord de l’Italie. L’altitude des cultures varie entre 220 m au-dessus du niveau de la mer dans les valllées et 1000 m dans les collines et les zones montagneuses. Pour obtenir une qualité optimale, nous sélectionnons les variétés en fonction du microclimat de chaque zone de culture, en exploitant la grande richesse orographique et climatique du territoire. En effet, le Haut-Adige/Südtirol peut compter sur au moins 300 jours de beau temps par an et 2000 heures de soleil. Les importants écarts de température entre le jour et la nuit favorisent la formation des sucres.

Quelle est votre analyse du contexte économique du marcché en Italie et en Europe ? Quel a été le volume des exportations cette saison ? Cette année, le marché de la pomme a été marqué par une chute générale de la prodduction qui a concerné toutes les grandes régions productrices d’Europe. Seule la Pollogne a eu, au contraire, une récolte abonddante. Malheureusement, dans le HautAdige/Südtirol aussi, à cause des gelées du printemps 2012, notre récolte a diminué de 16 %. Le prix des pommes a donc augmenté sur tous les marchés, ce qui a eu peu d’imppact sur la consommation. Les ventes sont

restées régulières. Nous savons cependant que la saison pour les varriétés de pommes rouges et bicolores se terminera plus tôt que d’habitude et je ne pense pas que l’hémisphèrre sud pourra compenser enttièrement la diffférence. Nous avons le même niveau d’exportation que les années précédentes : environ 60 % de nos pommes sont vendues hors de nos frontières, dans 60 pays du monde entier. Nous sommes aussi co-fondateurs du consortium FROM, une entreprise commerciale qui regroupe les principaux producteurs italiens de pommmes et qui vend notre production en Russie et en Inde. Quel est l’impact de la concurrence europpéenne sur le volume des exportations en général et cette année en particulier ? Tous les grands marchés européens ont désormais un ou plusieurs bassins locaux de production de pommes. Nous trouvons donc des concurrents dans toutes les desttinations où nous exportons. Tout d’abord évidemment, en France. Ce pays est un formmidable exportateur de pommes de qualitté, surtout vers l’Angleterre, le Nord de l’Eurrope, les destinations méditerranéennes, les pays arabes et l’outre mer.

La gelée du printemps 2012 qui a fait chutter la production de pommes en Europe a touché un peu tous les pays. La chute senssible des volumes récoltés a atténué la concurrence et la pression sur les prix. Cette année donc, des opportunités nouvelles et intérressantes se sont ouvertes sur le marché.

Les marchés du Maghreb sontils une base pour le projet europpéen de commercialisation des pommes ? Le Maghreb est une alternative intéressante et prometteuse à nos marchés habituels. L’Afrique du Nord est un passage important qui permet de toucher aussi les autres pays d’Afrique centrale. Ces dernières années, nous avons noué des contacts commercciaux fructueux avec les distributeurs loccaux. Ils se sont avérés particulièrement efficcaces, y compris dans la situation actuelle. Si ces pays conservent leur stabilité politique après le printemps arabe, je suis certain que leur importance pour l’exportation des pommes européennes va continuer à s’afffirmer.

Quelles sont vos attentes quant à la structure du marché en Afriqque du Nord et quels sont vos objectifs pour ces pays ? En Afrique du Nord, la part des importateurs et des grossistes dépasse en pourcentage celui des grandes chaînes de distribution. Nous voulons structurer notre offre de faççon à répondre aux demandes spécifiques de ces marchés. Notre objectif est de consollider notre présence par des collaborations stables et durables. Nous voyons nos clients comme des partenaires avec lesquels nous devons partager nos idées et nos stratéggies.

Quelles sont les variétés les plus adaptées à ce marché ? Comme pour les autres pays du bassin Médditerranéen, les variétés les plus appréciées sont celles qui ont un goût sucré comme les Golden et les Red Delicious ou bien les Royal Gala. 58

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DCA – Isostore®

Contrôle de « l’échaudure » sans traitements chimiques Plus de 350.000 tonnes de pommes sont actuellement stockées dans le monde avec la technologie DCA-Isostore®. Cette nouvelle technique de conservation brevetée au Canada et mise au point par le Dr. Angelo Zanella du Centre expérimental de l’agriculture Laimburg – Bolzano, est distribuée exclusivement par Isolcell Itallie S.p.A. le leader mondial dans le secteur. Ce système révolutionnaire de conservvation utilise des capteurs spéciaux à fluorescence pour contrôler l’atmospphère de façon “dynamique” afin de permettre le stockage des fruits avec des niveaux minimaux de respiration grâce au maintien d’une valeur d’oxyggène à peine supérieure à la limite du stress. Des capteurs mesurent la quanttité de lumière réfléchie par la peau des fruits sous la forme de “fluorescence” pour déterminer l’A.C.P. (point de comppensation anaérobie), un paramètre essentiel pour déterminer le niveau minnimal d’oxygène à maintenir dans les chambres pendant le stockage. Grâce à l’utilisation du capteur, la déterminattion de l’A.C.P. est rapide, précise et en temps réel, cela rend l’utilisation de la technologie DCA-Isostore®particulière ment facile et fiable. Avec la DCA-Isostore® il est possible de créer des conditions idéales pour le stockage pour différentes variétés de fruits, tout en gardant l’oxygène dans les chambres de stockage dans des valleurs entre 0,4% et 0,7% (pour la pommme), à l’exclusion du risque d’hypoxie et des maladies physiologiques qui lui sont associées. Pendant la période de

stockage, Isostore permet d’adaptter l’atmospphère gazeuse en temps réel et de façon dynamique en fonction de l’état de mûrissement, des variattions annuelles, des différrentes provenances et des différents rythmes de resppiration de chaque variété de pomme en conservation qui sont surveillées. La DCA suscite beaucoup d’intérêt, particulièrement dans la filière des produits biologiques pour lesquels il est interdit d’utiliser des produits chimiques. La DCA a démontré qu’il est possible demaintenir les propriétés organoleptiques du produit (dureté, jutosité, sucre, acidité, arôme et saveur) à des niveaux d’excellence, grâce à la réduction extrême de la fréquence respiratoire. Ceci permet donc des pérriodes de conservation plus longues que les techniques sous Atmosphère Contrôlée précédentes et montre aussi une durabilité optimale du prodduit durant la phase de conservation

«shelf-life». D’autres effets secondaires positifs mis en évidence par la DCA ces dernières années sont attribuables à une réduction considérable des phénnomènes de «brunissement intérieur» sur les variétés de pommes qui sont particulièrement sensibles dont Braebburn, Pink lady, Fuji, Granny,Idared, et sur les phénomènes de pourritures à cœur (cœur noir). Ces dernières années la technnique de préservation par DCA s’est impossée dans le secteur commercial, princcipalement grâce au contrôle de l’échaudure dans de nombreuses variétés de pommes et de poirres. Avec l’interdiction imminente en Europe d’employer des produits chimiques post-récolte comme l’anti-échaudure DPA (diphénnylamine) pour les pommes et éthoxyqquine pour les poires, la DCA permet aux opérateurs pommes et poires du monde entier de regarder l’avenir avec optimisme. L’intérêt et le succès d’un nouveaux système est généralement adopté par les résultatscommerciaux. À cet égard Isolcell Italie S.p.A. a obtenu de bons résultats. Après l’introduction réussie de la technologie DCA-Isostore® dans le Tyrol du Sud (Haute-Adige/Trentino), qui a débuté avec prudence en 2003, le système Isostore® a été installé en 2011 sur plus de 850 chambres de stockage dont un tiers situées à l’étranger.

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ARBORICULTURE

Première foire des pépiniéristes des rosacées fruitières d’Azrou

Le ministre de l’agriculture, Aziz Akhannouch a inauguré vendredi 11 janvier à Azrou, la première foire des producteurs et pépiniéristes des arbres fruitiers, organisée sous le thème «le pépiniériste au service du Maroc vert». Cette exposition qui a duré trois jours a été organisée par la Direction régionale de l’agriculture Meknès-Tafilalet, la Fédération Interprofessionnelle des Productions Fruittières au Maroc, la province d’Ifrane et l’Association des producteurs d’arbres à fleurs d’Azrou, et avait pour objectif la promotion de la production des arbres fruitiers et la contribution au développpement des procédés de culture conformément aux objectifs du plan Maroc vert. Pépinière arboricole de la région d’Azrou

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L

e plan Maroc vert table sur la production de plus de 235 millions arbres à l’horizon 2020. Mr Akhannnouch a relevé, dans ce sens, la nécessité d’apporter appui et aide aux pépiniéristes en vue de réaliser une production quallitativement et quantitativement conforme aux plans tracés. De son côté, le président de l’assocciation des producteurs des plantes à fleurs à Azrou, Mohamed Ait Tahher a souligné que cette foire vise à faire connaître les potentialités des

producteurs de la région ainsi que l’accompagnement du PMV dans le domaine des cultures fruitières. Rappelons que la région d’Azrou, représente entre 50 et 70% de la production nationale de plants de rosacées fruitières. Cette exposition a, par ailleurs, été l’occasion pour le ministre de prendre connaissance des différrents produits et plants exposés dont ceux de pommes, d’abricots, de pêches, d’amandes, de noix et de cerises ainsi que des machines


et produits agricoles utilisés dans ces cultures. Cette première édittion a connu la participation des coopératives agricoles spécialisées ainsi que des représenttants des unités de production et des pépiniéristes

Journée scientifique Parallèlement à l’exposition, une journée scientifique riche en intervventions a été organisée au centre de formation à Ifrane et a connu la participation d’une centaine de professionnels, principalement des pépiniéristes, des producteurs, des techniciens, des ingénieurs et des enseignants et chercheurs.

Au programme : Stratégie Nationale de Dévveloppement du secteur des producteurs de plants fruitiers,

par Mr Bourfoune – DDFP Rabat Secteur arboricole dans la région Meknès Taffilalet : Situation acttuelle et perspectives d’avenir dans le caddre du PMV, par Mr Moha Alibouch, DDFA – DRA Meknès Tafilalet Réglementation du contrôle phyttosanitaire en pépinières des rosaccées fruitières, par Mr Abderahman El Fatni, ONSSA Ifrane Aspects phytosanitaires des péppinières des rosacées fruitières, par Pr. Mohamed BOULIF, ENA de Meknès Acquis de l’INRA en matière de sélection variétale pour les rosacées fruitièrres et transffert à la p r o f e s -s sion, par Mrs Ali Mamouni et Oukabli Ahm-

med, CRRA de Meknès Programme national de Mise à Niveau de l’Arboriculture fruitière – FEDAM Commercialisation des plants certifiés du pommier, par Mr Miloud Lakhlifi, Président de l’Assocciation Marocaine des Producteurs des Plants certifiés (AMPPC) Technologies de l’informat- ion e et de la communication au service de la profession agricole : Cas du projet FAO VERCON, par Mr Essadki Youssef – DEFR L’organisation professionnelle agricole dans la région: Potentialittés, opportunités offertes et persppectives d’amélioration, Mlle Loudddi Laila/ Mr. Ali Zahri, DRA Meknès Tafilalet

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MARCHé

La fraise Tour d’horizon du marché européen Une récente étude consacrée à la fraise par le CTIFL montre que l’Europe continentale regroupe 35 % de la production mondiale, soit près d’1,5 million de tonnes. Plus des 2/3 provient des pays de l’Union Européenne. Les 3 principaux pays sont l’Espagne, la Pologne et la Russie. Sur ce continent la progression, au cours des dix dernières années, est de 4 % et reste modeste comparée à la croissance de + 40 % en Amérique du Nord. Elle recouvre également, une forte disparité selon les pays avec des modes de production (plein air, sous abris froid ou chaud) très différents et donc des potentiels de rendement peu comparables entre eux.

D

’après Eurostat, la surface consacrée aux cultures de fraisiers de la communauté européenne est de l’ordre de 105.000 ha. La tendance est plutôt à la baisse. En volume, la production européenne pèse un peu plus d’1,1 million de tonnes. Sur les vingt dernières années, son niveau aurait augmenté de l’ordre de 10 %. Cependant depuis 2000, cette production reste relativement stable. Les fluctuations dans cette période varient dans un intervalle compris entre 1 à 1,2 million de tonnes. La situation à l’échelle des états membres est au contraire plus évolutive avec la progression de certains et la baisse d’autres. Désormais les trois principaux pays producteurs sont l’Espagne, la Pologne et l’Allemagne qui concentrent, à eux trois, plus de la moitié du potentiel européen (57 %).

Pays Bas Aux Pays-Bas la production de fraise est en voie de spécialisation avec une diminution du nombre des producteurs et une augmentation des surfaces. Sur un plan général, la fraiseraie hollandaise est passée de 1380 ha en 2000 à 1650 ha en 2011 soit + 15 %. Cette progression 62

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s’accompagne d’un doublement des cultures sous serre en 5 ans, 130 ha en 2005 et 270 ha en 2011. Pour les producteurs, la surface moyenne est passée de 8 ha à 15 voire 25 ha. Elsanta reste la variété de référence avec 64 % des surfaces avec comme seule alternative Sonata (35 %). Plus de la moitie (60 %) de la commercialisation reste concentrée autour des grosses structures coopératives (Greenery, Fruits Master, Zon) mais celle-ci s’est morcelée et des producteurs sont en lien direct avec certaines structures de vente (Fruit World, ASF …) d’autre sont des spécialistes sur des marchés de niche avec des variétés très spécifique (fraise ananas, variété Schindler…).

Belgique Les surfaces de fraise ont régressé au cours des dix dernières années et sont passées de 2400 ha à 1500 ha. Mais comme en France, les cultures hors-sol se sont développées notamment pour les cultures de pleine saison et la production belge se maintien à 40 000 t. Même si sa présence régresse, Elsanta conserve sa place de leader (75 %) mais voit de développer Sonata et Clery dans les cultures sous serre. Darselect diminue et ne représente plus que 5% des surfaces alors


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FRAISE que les fraises remontantes comme Camarillo et Portola assurent 17 % de la production. La production est organisée à 75 %, notamment autour du Veiling Hoogstraten mais la vente directe progresse.

Allemagne Très récemment, l’Allemagne a diminué ses importations et augmenté ses exportations :preuve d’un marché arrivé à saturation après 10 ans de progression constante avec + 50% des surfaces (13 400 ha en 2010) et des volumes (150 000 t). Elsanta et Sonata (60 %) assurent la production de saison. Il existe aussi une production précoce (30%) avec des variétés comme Darselect, Korona, Honeoye, Lambada, Clery, Alba, plus des nouveautés comme Rumba et Flair, ainsi qu’une production tardive (8 %) avec Florence, Salsa, Symphonie et des fraises remontantes (2%) comme Evie2, Evie3, Albion, Everest, San Andreas, Florin. Ainsi que de nouvelles variétés Malwina, Porrola, Florina… Ce qui fait de l’Allemagne un grand

champ d’observation de variétés qui sait aussi améliorer la maîtrise techniques de ses cultures, avec un développement du hors-sol (150 ha) et la qualité de ses produits. La vente directe à la ferme et en autocueillette représente 30 % des ventes de fraises mais la taille des entreprises, de 40 à 120 ha, permet aussi des négociations directes avec la distribution.

Royaume-Uni En plein croissance depuis 10 ans, le Royaume-Unis est un pays producteur de fraise à la discrétion très « british » mais les chiffres parlent. +50 % des surfaces (5000 ha en 2010), rendement x2, volume de production x3, soit plus de 100 000 tonnes de fraise en 2010. La fraiseraie britannique connait une très forte amélioration de sa productivité et de sa technicité. Elle se concentre autour de

variétés de saison (40 %) comme Elsanta et Sonata, et des variétés remontantes (45 %) dominées par les variétés Driscoll’s. Les anglais sont également performants dans l’organisation des chantiers de récolte, avec un système d’assistance des ramasseurs en position allongée sur un plan incliné et s’intéressent aussi aux productions sous abri, puisque le parc de serre a doublé en 10 ans et atteint 185 ha. Mais la performance de la fraise « Made in UK » est aussi à rattacher à l’organisation de sa commercialisation structurée autour de groupes importants qui développent des alliances et partenariats avec d’autres structures internationales. Ainsi Kentish Garden (UK) est en réseau avec Driscoll’s (USA) et Alconeras (Espagne), Berry World (UK) est en lien avec Vitalberry (Chili) et Beekers Berries (PaysBas), Total Berry fonctionne avec ASF (Pays-Bas). Le marché britannique est aussi structuré par une qualité aux standards de la distribution (Globalgap, SQF….), avec un choix variétal établi, un packaging toujours présent et un intérêt croissant pour les produits « zéro résidus » et « snaking ».

Pologne La Pologne produit environ 200 000 tonnes de fraise. Elle est devenue le 2e pays producteur de fraise européen depuis le milieu des années 2000. Mais depuis, sa production n’a progressé que très légèrement durant la décennie 2000-2010 (moins de 2 %). Elle se positionne comme le premier fournisseur de fraise pour la transformation avec la moitié de sa 64

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production attribuée à ce débouché dont 90 % à la surgélation.

Espagne La fraise espagnole continue sa concentration dans la province de Huelva au Sud de la péninsule qui représente 90 % de la production nationale. Depuis trois ans les surfaces se maintiennent à 6400 ha et devraient restées stables en 2013. La production a toutefois progressé de 225 000 tonnes à 302 000 t dont 75 % sont destinés au marché du frais. La fraise espagnole est une fraise qui s’exporte, principalement sur le marché européen (400 millions d’euros en 2012 soit + 18 % par rapport à 2011). La France a longtemps été son principal client (35 % des exportations en 2007) mais les volumes régressent (27 % en 2012). Elle est maintenant supplantée par l’Allemagne (+ de 30 % des exportations en 2012). L’Italie et le Royaume-Uni sont stables et représentent respectivement

10% des exportations espagnoles, puis la Belgique. Les exportations vers la Pologne et l’Autriche, bien que très modestes (- de 5 %) sont en croissance régulière depuis plusieurs années et les marchés russe et scandinave sont

des débouchés à exploiter pour la fraise espagnole. La force de l’Espagne reste la concentration de son offre auprès de FreshHuelva qui regroupe 95 % de la production des 2000 fraisiculteurs andalous. Elle a aussi pris conscience de ses

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FRAISE faiblesses notamment celle d’une offre monovariétale peu gustative incarnée par Camarosa. Mais après avoir été hégémonique, le déclin de cette variété s’accélère ces dernières années. Elle représentait 45 % de l’offre en 2008 et plus que 16 % en 2012, supplantée par Cadonga aussi sur le déclin (26 %); Splendor (22 %) et talonnée par Florida Fortuna en progression (13%). Huelva est en quête de nouveautés et de renouvellement variétal, et cherche des alternatives en privilégiant des variétés précoces. Sabrina (7%), Primoris (4%) et aussi Benicia sont en progression. San Andréas, Antilla, Ventana, Florida Festival, Amiga et Driscoll®Magdalena et Driscoll®Lusa font partie des variétés en observation.

Portugal Contrairement à l’Espagne, la fraiseraie portugaise est discrète (420 ha) et répartie sur l’ensemble du territoire pour approvisionner principalement son marché intérieur. Les variétés, proches de celles cultivées en Espagne, varient selon les zones de production.

Italie Les surfaces de production de fraise italienne se sont stabilisées à environ 3700 ha. Après avoir perdu 15 % en dix ans et 40 %

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au cours des vingt dernières années, la production italienne a enregistré une légère reprise de 4 % en 2011, notamment dans le sud de la péninsule comme dans le Basilicate qui compte 600 ha (+ 17 %). Ces régions privilégient les productions et variétés précoces comme Fortuna et Florida en Sicile, Raina et Camarosa en Calabre, Sabrina en Campanie et surtout Cadonga, + 80?% de surfaces du Basilicate, qui constitue la référence qualitative sur le marché. A l’inverse, le nord subit une baisse des surfaces de plein champ notamment en Emilie-Romagne mais la fraises s’y développe sous tunnels avec des cultures arrêtées en été avec Alba, Clery, Roxana, et Tecla. Elsanta et Darselect sont produites dans le Trentino et le Haut-Adige. La liste des préconisations officielle des 11 régions de production regroupe 9 variétés pour la zone sud et 18 pour la zone. Garda est une nouvelle variété proposée pour la zone Nord, Pircinque et Sel Pir2 sont en

observation au sud en remplacement de Camarosa. Plusieurs programmes de sélection publics et privés sont en cours notamment vers de variétés gustatives.

Turquie Bénéficiant de conditions climatiques comparables à Huelva ou à la Sicile, la Turquie a fait émerger une importante production de fraise, et est passé de 50 000 t en 1980 à 300 000 t en 2010. La fraiseraie turque se répartit dans quatre zones Sislifke, Anamur, Sultanhisar, Antalya qui étalent naturellement leur production de février à juin. Le développement des surfaces (12 000ha) et de la technicité sont à la base d’une production destinée au marché intérieur, à la transformation mais aussi à l’exportation. La Turquie exporte 20.000 à 25.000 t de fraise sur les marchés russe (50 % des exportations), roumain (25 %), ukrainien (7%) et d’autres pays de l’Est. La Turquie


souhaite aussi accéder au marché communautaire, notamment l’Allemagne et la France entre avril et juin, pour éviter la concurrence espagnole. Mais les manques d’organisation de la production, de logistique et d’accès au marché limitent ses velléités. Les variétés sont comparables à celles des autres pays producteurs du bassin méditerranéen mais la Turquie développe aussi des programmes de sélection variétale dont sont issues Séou et Géou, variétés destinées à l’industrie. Les cultures hors-sol sont encore en essais, notamment avec des gouttiers en espalier, avec la volonté de maitriser des problèmes de désinfection de sol et d’allongement du calendrier de production.

France Depuis 2007 la production de fraise française représente un peu moins de 3000 ha et tend à se stabbiliser après une baisse importante des surfaces (- 1000 ha) dans la

décennie 2000 qui a surtout afffecté les cultures de plein champ et de chenille, notamment dans le Sud-Ouest. Toutes les régions à l’exception de l’Alsace ont réduit leur surface. Mais cette évolution diffère selon les modes de producttion. Les abris hauts sont en proggression dans tous les bassins de production et représentent 2/3 des surfaces cultivées de fraise (près de 2000 ha) ce qui a permis de mainttenir un potentiel de production de 45 000 t. La production de fraise hors-sol représente plus de 550 ha, ce qui en fait le parc de serre le plus important d’Europe. Celui-ci a triplé en dix ans. Le panel variétal y est relativement restreint avec Garriguette (48 % des surfaces), mais aussi Charlotte (32 %), Darselect, Mara des bois, Cléry et Ciflorette. Pour se démarquer de la fraise d’importation, essentiellement esppagnole (70 000 t sur un total de 100 000 t de fraises importées), la France a investit depuis longtemps le créneau haut de gamme avec

des variétés gustatives soutenues par des démarches marketing de la profession organisée et d’entrepprises. Des sélectionneurs privés mais aussi soutenus par la professsion, comme le CIREF, proposent de nouvelles variétés (mais aussi des variétés anciennes) toutes axées sur la quallité gustative et la typicité du prodduit témoignant d’une volonté de segmentattion de la fraise.

Source : Réussir Fruits et Légumes

Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013

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Biofach Nuremberg Première participation marocaine Comme chaque année au mois de février, Nuremberg devient le carreffour mondial des produits biologiques. Tous les professionnels du bio se donnent rendez-vous sur le Biofach/Vivaness pour trouver de nouveaux clients, fournisseurs et détecter les nouvelles tendances du marché. Cettte année, pour la première fois, 14 entreprises marocaines relevant de l’AMABIO (association marocaine de la filière des productions biologiqques) ont répondu à l’appel et exposé leurs produits et savoir-faire sur un pavillon Maroc.

C

ette 24ème édition de Biofach, qui s’est tenue du 13 au 16 février, a accueilli pas moins de 41.500 visiteurs venus de 129 pays, vissiblement ravis de la qualité, de la diversité des produits et des innovations présentées par les 2396 exposants. La forte internationalité est d’ailleurs un véritable atout pour les exposants et les visiteurs des deux salons BioFach et Vivaness. En effet, les professionnels ont eu l’occasion de faire, en quatre jours, un tour d’horizon complet de l’univers bio.

Le Maroc au BioFach 2013

Sous l’égide de Maroc Export et de l’AMABBIO et avec l’appui financier du ministère de l’agriculture, 14 exposants ont présenté un aperçu de l’offre marocaine en produits biollogiques, entre autres les fruits et légumes, l’huile d’olive, l’huile d’argan, les plantes arommatiques et médicinales, la spiruline, l’huile de figues de barbarie, les huiles essentielles, le safran et leurs produits dérivés, mais aussi indirectement des terroirs de production

(Marrakech, Souss, Essaouira, Taliouine, Ouazzzane…). Cependant, si pratiquement tous les participants marocains étaient issus du sectteur alimentaire, il est bon de rappeler que le Biofach-Vivaness est ouvert à de nombreux autres secteurs d’activités : cosmétiques, produits d’entretiens, textile, jouets, alimenttation animale, etc. Le hall 4 du grand palais des expositions de Nuremberg était donc aux couleurs et saveurs typiquement marocaines et les vissiteurs n’ont pas raté les délices marocains qui étaient donnés en dégustation. L’objectif de cette participation est justement de faire connaître les produits marocains sur le marcché Allemand et international, et de nouer des contacts directs avec les opérateurs commerciaux venus du monde entier (43% de visiteurs étrangers). Pour rappel, un tiers des produits bio consommés en Allemagne est importé. A noter que le Maroc a été chanceux de recevvoir la délégation officielle lors de sa tournée d’inauguration. Ce qui est exceptionnel pour un pays qui participe pour la première fois à

un salon de cette envergure. Mais il faut dire que les opérateurs allemands s’intéressent sérieusement à l’agriculture marocaine et plus spécialement depuis que le Plan Marroc Vert est en marche. Cette visite était par ailleurs l’occasion pour les représentants de la délégation marocaine de s’entretenir avec Robert Kloos, sécretaire général de l’agricultture, l’alimentation et de la protection des consommateurs. La présence marocaine n’est pas passée inaperçue et depuis l’ouverture officielle du salon, les exposants marocains n’ont pas chômé. L’affluence importante de ce salon était une occasion exceptionnelle pour un échange de connaissance et d’expériences entre professionnels de l’agriculture ainsi qu’une opportunité de présentation des terroirs marocains et de leurs produits. En effet, le Maroc est réputé pour la richesse et la variété de ses produits de terroir, qui sont pour la plupart bio. Ces produits sont le fruit de la diversité de ses milieux naturels, des pratiques traditionnelles de ses agriculteurs et de l’art culinaire développé par sa popullation à travers les siècles. Ils constituent par ailleurs un élément essentiel de l’identité culturelle de la population marocaine, de son histoire, de ses traditions et de son mode de vie. Ce potentiel de production conjugué à une demande de consommateurs de plus en plus exigeants en matière de santé et de protection de l’environnement, offrent des opportunités importantes de valorisation de ces produits, en particulier à l’export, et ce

Espace Maroc au salon BIOFACH

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A droite, M. Robert Kloos, sécretaire général de l’agriculture, l’alimentation et de la protection des consommateurs sur le pavillon marocain


malgré de fortes contraintes de coûts et de productivité de ce secteur. D’ailleurs, en vue de se structurer, le sectteur a vu, en 2010, la création de l’Associattion Marocaine de la filière des Productions Biologiques « A.MA.BIO », qui représente aujourd’hui l’interprofession du secteur et regroupe l’ensemble des intervenants de la filière : producteurs, transformateurs, exporttateurs, fournisseurs d’intrants, organismes de certification, institutions d’enseignement et de recherche, consommateurs… L’assocciation œuvre au quotidien pour le dévelloppement de la production biologique, le renforcement de la politique de protection de l’environnement et du développement durable, ...

Le marché allemand

Deuxième marché mondial derrière les Etats-unis, l’Allemagne représente 1/3 des achats bio dans l’union européenne. Le chiffre d’affaires généré en 2011 par les prodduits bio a augmenté de 9 %, passant de 6,02 à 6,6 milliards d’euros, selon les donnnées de l’Association allemande des prodducteurs, préparateurs et distributeurs bio (BÖLW). La part du bio par rapport à l’enssemble du marché alimentaire atteint ainsi 3,7 %.

Des réunions de haut niveau

Profitant de sa présence au salon, l’Amabio a organisé pour ses membres une importante réunion avec les représentants du FIBL, l’un des plus prestigieux instituts de recherche de l’agriculture biologique dans le monde. Employant plus de 135 spécialistes, le FIBL bénéficie d’une étroite imbrication de différrents domaines de recherche et réalise une vulgarisation rapide des acquis de la rechercche. C’est d’ailleurs le premier institut qui a

conduit des essais scientifiqques pendant 25 ans portant sur la comparaison du bio au conventionnel. Les résultats de cette étude ont d’ailleurs fortement influencé la règlemA droite Dr. Lahcen Kenny lors de la signature d’une convention avec le FIBL mentation bio de l’UE. Cette réunion s’est soldée par la signature d’une convention de coopération entre l’AMABBIO, le FIBL et l’IAV Hassan II, dont les principaux points sont : - Echange d’informations, techniques, matériels - Visites de producteurs marrocains en Europe - Organisation de séminairres et sessions de formation au profit des opérateurs marocains du bio dans diffférentes villes au royaumRéunion avec les représentants de COOP me (fertilisation, protection, transformation…). une meilleure rentabilité pour les product« L’un des chantiers prioritaires, explique Pr teurs. Coop présente également l’avantage Kenny, est de mettre en place des normes d’adopter une politique d’appui technique adaptées à nos conditions. En effet, la réglemde ses fournisseurs. mentation UE n’est pas adaptée car élaborée sur la base des conditions européennes. Par exemple, en Europe le sol est naturellement ricche. De ce fait, les recommandations pour les Secrétaire général de l’AMABIO apports d’azote organique sont faibles et ne Depuis sa création, Amabio a développé permettent pas de satisfaire les besoins des un important portefeuille de partenarcultures dans nos sols pauvres (minéralisation riats. Le plus important étant le contrat et volatilisation rapides). Ceci constitue une programme avec l’Etat signé en 2011 et limitation pour le potentiel de production bio qui prévoit, entre autres, un fonds pour la au Maroc ». participation aux manifestations internatUne deuxième réunion a été organisée avec tionales. les représentants de COOP, un important disttributeur de produits bio en Europe. En mettUne participation plus importante à ce tant en contact directement les producteurs salon, à la hauteur des potentialités de et les distributeurs, Amabio cherche à limitnotre pays, requiert plus de moyens et ter l’emprise des intermédiaires sur ce sectune mobilisation plus importante des teur et avoir un circuit commercial clair qui opérateurs du Bio. Et justement, la signatpermet de valoriser les produits et assurer ture récente d’une convention avec le Crédit Agricole du Maroc à Rabat (voir pagges 16-17) prévoit un fonds pour la partticipation aux foires et la promotion des exportations des produits bio à l’échelle internationale. Depuis l’ouverture du salon, nous avons reçu beaucoup de professionnels à la reccherche d’informations ou de produits précis. Notre rôle en tant que représenttants de l’Amabio est de faire parvenir ces besoins exprimés par ces visiteurs aux membres de l’association qui pourront exploiter ces opportunités dans l’avenir, surtout que le marché existe déjà.

Dr Lahcen Kenny,

L’ensemble des exposants marocains en compagnie des représentants du FIBL, après la signature de la convention. Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013

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Mme Khadija Bendriss

Domaine spiruline

Chef de la division de la labellisattion au Ministère de l’agriculture. Ce salon est pour nous l’occasion de s’informmer sur les avancées réalisées par les autres pays. Il faut savoir que la Tunisie, qui particippe à ce salon depuis 16 ans, a une bonne longgueur d’avance sur nous dans ce domaine, même si sa gamme de produit bio n’est pas aussi étoffée que celle du Maroc, de même que l’Egypte et la Turquie, pour ne citer que ces trois pays méditerranéens. L’occasion aussi d’informer nos homologues du ministtère allemand de l’agriculture sur les avanccées réalisées au Maroc sur la filière bio, et notamment sur le volet législatif, de même que les efforts fournis dans le domaine de la recherche développement et l’encadrement des opérateurs. Pour cette première participation, le stand marocain était correct, mais pour les procchaines éditions, il va falloir s’y prendre à l’avance pour mettre en place un pavillon très attractif afin de contribuer à la promottion des produits bio marocains. De plus, il va falloir cibler les produits typiques ayant la plus forte valeur ajoutée afin d’étoffer la gamme de produits traditionnels déja très présents sur les marchés. Il est également important pour notre pays de conquérir de nouveaux marchés autres que ceux de l’UE.

BELECO

Mustapha Danouane Basée à Belfaa, à 50km au sud d’Agadir, Belleco est l’une des rares sociétés qui se sont spécialisées dans les herbes aromatiques fraiches bio. En effet, la plupart des entreprisses se sont plutôt orientées vers les herbes séchées. Il s’agit cependant d’un travail saissonnier qui se limite à la période novembre avril. L’exploitation s’étend sur une surface de13 ha et bénéficie d’un sol particulièrem70

Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013

Dr Yasser Medkouri

Les huiles d’Essaouira Mr Abderrahim Ezzaher

La force du Domaine Villa Maroc réside dans le mariage réussi entre modernité et tradittions. Afin que rien n’altère leurs qualités gustatives et nutritionnelles, les noix d’argan et les olives du domaine ne reçoivent aucun traitement chimique ni d’engrais de synthèsse. Si la récolte est artisanale, le conditionnemment des huiles suit un procédé moderne et mécanique, dans le respect des normes européennes d’hygiène et de traçabilité. Les huiles du domaine sont parmi les premières certifiées au Maroc (2005). Ses huiles d’olive reçoivent toujours des prix du jury national de dégustation de l’huile d’olive pendant le SIAM. D’ailleurs, profitant de sa présence au Biofach, Mr Ezzaher a inscrit son produit au concours des meilleures huiles d’olive organnisé par le salon et été primé parmi le top 20 des meilleures huiles (sur un total de 80 participants). Quant à l’huile d’argan, elle est proposée sous deux variantes : - Torréfiée : alimentaire - Non torréfiée (communément appelée cosmmétique). C’est bizarrement celle-ci qui est la plus appréciée par les allemands et autres ressortissants de pays du nord (Scandinavie) qui trouvent l’huile issue de graines torréffiées trop forte. « En fait, nous devons régler la torréfaction de manière à pouvoir proposer des huiles adaptées aux gouts de chaque marcché, explique M. Ezzaher. Il ne faut pas que le gout trop fort de l’huile d’argan étouffe celui du plat auquel elle est ajoutée ».

ment riche. Des méthodes de production modernes et efficaces assurent, dans le resppect des normes européennes, la qualité élevée et constante d’une large gamme de vingt plantes aromatiques. Le suivi permannent des cultures permet de détecter très tôt les problèmes de manière à pouvoir intervennir au bon moment et éviter le développemment problématique des ravageurs. Le marché principal reste la France où la socciété dispose d’un partenaire qui s’occupe de la distribution vers toute l’Europe. La part-

L’histoire de cette société d’algoculture a commencé le jour où le Dr Yasser Medkouri, médecin biologiste chercheur, s’est passionnné pour les recherches sur la spiruline, une microalgue aux vertus incontestables. Basée à Sidi Yahya Zair, à quelques kilomètres de Rabat, l’exploitation s’étend sur plus de 2ha et jouit d’un climat doux et ensoleillé, qui permet de produire une spiruline de qualité. Cultivée dans des bassins sous serres (en atmmosphère contrôlée), cette spiruline ne subit aucune transformation, hormis le séchage. L’entreprise dispose d’une chaîne de condittionnement et d’emballage aseptisé. Le prodduit final est garanti 100% Bio, sans additif. Dr Medkouri participe pour la première fois au Biofach, mais il a déjà exposé dans plussieurs salons européens (France, Italie…). Son produit est déjà commercialisé en Francce et en Belgique, mais il recherche des disttributeurs et des clients directs. A noter que Domaine Spiruline est la 3e fermme dans le monde à produire une microalggue spiruline certifiée 100% bio.

ticipation au salon Biofach a pour objectif de renforcer la présence sur le marché allemand, le plus grand marché du bio au monde.


Tyout Chiadma

Stand des Domaines Agricoles, pendant la visite d’inauguration

Bousarehane Maati

Faylal Bio

Mohamed El Khamis Le projet Faylal a été élaboré pour unir un certain nombre de Coopératives et assocciations des régions de Taliouine, Aoulouz, Berhil (Province de Taroudant) dans le cadre d’un partenariat nouveau, secteur Privé/ Coopératives, permettant à Faylal d’œuvrer à leur côté pour les aider à améliorer la quallité, mieux valoriser et commercialiser leurs produits. La société offre aujourd’hui une gamme variée de produits de terroir certiffiés bio, notamment l’huile d’argan cosméttique et alimentaire, amlou, huile de figue de barbarie et ses dérivés, mais aussi des mélanges judicieux d’huile d’argan et d’huilles essentielles (thym, citron, menthol…) qui sont autant de remèdes confirmés pour plusieurs maux. La participation à ce salon s’inscrit justement dans cette perspective pour trouver des débouchés. Le salon a été l’occasion pour Mr El Khamis de faire gouter ses produits aux visiteurs. «L’intérêt étant de mieux comprendre les gouts et les préférences en fonction des marchés pour essayer d’adaptter nos produits. Ce n’est pas la peine d’imposer un produit comme amlou tel qu’il est apprécié par les marocains, car il ne va pas rencontrer un grand succès dans les pays du nord de l’Eurrope par exemple. Nos recettes 100% locales ne sont pas au gout de beaucoup de consommateurs européens. Mais les composants sont de qualité. Il faut donc innover pour sortir des compositions qui seront acceptées par ces gens grâce à des études ciblées sur les habitudes et gouts des consommateurs de chaque pays».

La coopérative Tyout commercialise la premmière huile d’olive AOP du Maroc, certifiée Bio par un organisme allemand. Située dans la province d’Essaouira, centre de Meskala, la coopérative est constituée de 24 agriculteurs et exploite une superficie qui ne dépasse pas 100 ha dans le périmètre de Tyout. Habituée des salons nationaux et internationnaux, la coopérative a participé à la semaine verte de Berlin en 2011 en plus d’autres mannifestations européennes. La participation à des salons internationaux comme Biofach permet en effet de développer le porteffeuille clients et comprendre les attentes du marché et ses tendances. Au Maroc, la cooppérative participe au SIAM de Meknès de même qu’à plusieurs foires régionales. L’huile d’olive Tyout est également commerccialisée sur le marché local, principalement dans les grandes surfaces (Marjane, Acima). Cependant, pour devenir porteur, le marcché local nécessite une véritable prise de conscience de la part du consommateur de l’importance du choix d’une huile de qualité et d’accepter de payer le prix correspondant à cette qualité reconnue.

Les Domaines Agricoles Résolument tournés vers la culture de l’exccellence et la recherche permanente de la satisfaction des clients, Les Domaines Agricoles proposent une offre diversifiée aux amateurs des produits bio : Agrumes et primeurs, huile d’olive, huile d’argan (cosmétique et alimentaire), eau florale de rose et d’oranger, ainsi que des huiles essentielles qui s’exportent dans les hauts lieux de la parfumerie mondiale. A l’origine de cette diversité, plusieurs sittes de production agricole et agro-industtrielle, répartis sur l’ensemble du territoire marocain. Chacune de ces filières est totallement intégrée, garantissant une traçabillité qui permet de répondre aux exigencces réglementaires et normatives les plus strictes et d’offrir aux consommateurs des produits sains et de grande qualité. Cette première participation dans le cadre de l’Amabio à un salon de cette envergure était donc pour Les Domaines Agricoles l’occasion de mettre en valeur une gammme diversifiée de produits mais aussi un savoir-faire unique.

Growing markets Les exposants ont tenu à saluer le rôle important joué par le cabinet Growing markkets, représentant exclusif du BioFach au Maroc et agence marketing spécialisée dans la communication et les événements professionels à l’international. Afin de permettre aux producteurs marocains du bio de se faire une idée sur l’importance du salon, le cabinet avait organisé lors des éditions précédentes des visites en petits groupes. Une démarche qui a visiblement donné ses fruits puisqu’elle s’est concrétissée cette année par une participation officielle du Maroc au Biofach. Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013

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AMIGHA Au centre Mohamed OURAIS, Pt. de AMIGHA L’Association Marocaine de l’Inddication Géographique de l’Huile d’Argane est l’organisme détenteur de l’IGP Argane. Argane bénéficie d’une notoriété grandissante en particulier en Europpe. De grandes marques de produits cosmétiques ou alimentaires ont développé des gammes de produits à base d’Argane et des campagnes de communication sur les grands médias. Ce mouvement s’accompaggne depuis quelques années d’une augmentation sensible des exportatCette situation prive les producteurs d’une tions et du niveau des prix sur les marchés. part non négligeable de la valeur ajoutée Cette situation à priori favorable est cependdant porteuse du risque d’usurpation du captée par les transformateurs et les distribnom (déjà constatée), de tromperie sur le buteurs en particulier en Europe. produit, et d’une détérioration de son image Dans ce sens, les objectifs de l’IGP Argane sont : de marque auprès des consommateurs. La filière, malgré une organisation coopérattive très active et quelques entreprises dynam- - Protéger le nom miques, reste très fragile. Le secteur informel - Mieux organiser la filière demeure important et les exportations en - Apporter des garanties sur la traçabilité et vrac dépassent 70% des volumes exportés. la qualité aux consommateurs

M. Jalal Charaf, Pt. de FIMAROSE

PBS La société Primeurs Biologiques du Souss, se spécialise depuis 1990 dans la production de fruits et légumes cultivés selon les méthodes de l’agriculture biologique. Elle commerciallise en Europe 10.000 tonnes de légumes produits dans la région d’Agadir, sous serre et en plein champ, principalement : la courggette, la tomate (ronde grappe et cerise), le concombre, le haricot vert et la courge potimmarron. A cela s’ajoute une production d’olivves fraiches, d’huile d’olive et de grenades dans la région de Marrakech. Ces produits bénéficient de certifications multiples, nottamment: Agriculture Biologique, Bio, BRC Food, Global Gap.

PRONATURA Maroc Créée à Marrakech en 1996, ProNatura Maroc fédère un groupe de producteurs d’agrumes exploitant dix-huit fermes dans la plaine du Haouz et dans la région de Beni Mellal. L’équipe ProNatura Maroc a développé un véritable savoir-faire basé sur le conseil agronnomique (grande évolution des techniques, généralisation du goutte à goutte, utilisation de produits agréés pour la protection), la formmation et la gestion de la récolte et du postrécolte. Les principaux produits exportés par l’enttreprise sont les oranges, les clémentines et les citrons biologiques certifiés par Ecocert et très appréciés pour leur qualité gustative, auxquels s’ajoutent d’autres produits commme la grenade, les olives et le cactus. Pronatura Maroc est déjà présente en Allemmagne via Pronatura France, mais à travers cette participation au Biofach, l’entreprise cherche à renforcer sa présence et conquérir de nouveaux marchés intéressants comme la Russie et le Canada.

FIMAROSE L’interprofession de la rose à parfum était représentée au Biofach par son président M. Jalal Charaf qui est également directeur de la Business Unit Aromes et Spécialités relevant du Groupe des Domaines Agricolles. La Fédération Interprofessionnelle Marrocaine de la Rose à Parfum (FIMAROSE) a vu le jour en avril 2012. Elle regroupe tous les intervenants dans la filière de la Rose Damascena, plante caractéristique de la réggion de Kelaat Megouna, dans la vallée du Dadès. L’un des nombreux rôles assignés à la fédération est la représentation des adhhérents et la promotion du produit sur le plan national et international, d’où la préssence à ce salon. 72

Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013

Arn Schaft, responsable de la distribution

Mme Hajiba OULOUCH et M. Khalid RAMZI, PRONATURA Maroc


Phyto-protection

Un coléoptère et une noctuelle deux ravageurs voraces du feuillage de la betterave à sucre dans le Gharb Nadif Abdelamjid, Belhassan Driss (ORMVAG- Kénitra)

Le feuillage de la betterave à sucre est sujet à de nombreuses attaques parasitaires depuis l’apparition des premières feuilles jusqu’au dernier jour de récolte. En effet, en dehors des maladies cryptogamiques, plusieurs espèces d’insectes se succèdent sur la parcelle à différents stades de la culture pour anéantir la jeune plantule dès son émergences du sol, dévorer le feuillage jusqu’à son ultime stade de développement pour enfin tout détruire à quelques jours de la récolte.

L

es insectes du sol, le cleone mendiant, les limmaces, les escargots, la casside et les noctuelles sont les principaux ravaggeurs répertoriés sur les parcelles de la betterave. Ils constituent un énorme défi pour l’agriculteur et nécessitent un arsenal chimique de plus en plus puissant. Cependant, la casside en tant que principal ravageur de feuillage à son stade ultime de développement, et une

noctuelle de fin de cycle restent de loin les plus voraces. Elles présenttent un caractère particulièrement destructeur, une pullulation très rapide et massive et dont la maittrise se heurte à de nombreuses contraintes techniques.

La casside en question Ce petit coléoptère qui, depuis des années n’a cessé d’inquiéter les betteraviers dans le Gharb, a fait

Photo 1 : Adultes de la casside colonisant une plante de betterave. Le seuil de tolérance estimé à trois adultes par plant est généralement dépassé.

l’objet de plusieurs études monttrant son effet drastique sur cette culture. Pratiquement toutes les composantes du rendement peuvvent être affectées (poids moyen de la racine, tonnage, teneur en succre, etc.). L’étude du cycle évolutif et l’étude expérimentale de la ponte de la casside dans le Gharb montre que Cassida vittata ne présente qu’une génération annuelle dont l’évoluttion est parfaitement synchronisée avec le cycle végétatif de la plantehôte. L’insecte entre en diapause obligatoire de longue durée qui débute au moment de la récolte et qui s’achève avec la levée des betteraves précoces. Durant toute cette période d’inactivité l’insecte s’abrite principalement dans les plantes de canne à sucre et de mauvvaises herbes poussant à proximité de la culture. Sa réapparition coïncide le plus souvent avec l’apparition d’un feuillage relativement dense. Il lui suffit d’une petite élévation de température pour que les colonisattions s’enchainent sur la betterave. Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013

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Phyto-protection Photo 2 : Feuille de betterave transformée par les larves de la casside en passoir Photo 3 : Effet de la casside sur le rendement en racine : remarquer la différence de poids entre un plant colonisé et un plant traité

Les arrivages sont échelonnés dans le temps et la libération de milliers d’adultes à partir des champs avoissinants de canne à sucre se fait rapidement et en masse. On esttime dans les conditions normales qu’un hectare de canne comptant environ 100.000 à 120.000 tiges peut être colonisé en moyenne par trois adultes de casside. Ceci génère entre 300.000 à 360.000 adultes de cassides affamés prêts à infester les quelques 80.000 plants de betterave (peuplement potenttiel d’un hectare de betterave dans la plaine du Gharb). A leur arrivée, les adultes s’accouplent sur les feuilles, donnant ainsi naissance à des larves responsables de dégâts assez sévères (photo 1). A l’issue de la période d’accouplement, qui dure quelques jours, les premiers œufs seront déposés et fixés sur la face inférieure des feuilles, à proximmité des nervures. Après une pérriode d’incubation, vient la phase du développement larvaire qui est fortement influencé par les temppératures (il est plus court et plus important avec les températures élevées). Les larves de cet insecte sont les plus à craindre. Elles commmencent à dévorer l’épiderme et le parenchyme des feuilles transformmant ainsi les plantes en véritables passoires (photo 2). Les pertes sont plus sévères avec 74

Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013

l’élévation des températures surttout dans certaines zones comme Sidi Slimane. Cette période d’arrivvage requiert une attention particculière dans la lutte contre les inffestations par l’insecte. Pendant les journées de formation et de sensibbilisation organisées par l’ORMVAG au profit des agriculteurs, l’accent est toujours mis sur la nécessité d’intervenir pour empêcher les acccouplements. Pour ce faire, les traittements chimiques devraient en principe être effectués en alternant les produits de la famille des organnophosphorés et celles des pyréthrrinoïdes. Cette alternance empêche la manifestation d’une possible résistance, permet de combiner l’effet de choc des pyréthrinoïdes à l’efficacité plus lente des organophosphoré, inhibe la dégradation rapide des pyréthrinoïdes et leur confère un effet additif à leur efficcacité.

Quelques données sur l’insecte au Ghrab La casside pullule pratiquement dans toutes les zones de producttion. Une cartographie élaborée a montré qu’aucune zone n’est épargnée. C’est le premier ravaggeur rencontré dans la plupart des parcelles prospectées. Il est en tête des ravageurs qui font l’objet des

traitements insecticides massifs. Il a pu jusque-là faire face à tout l’arsenal chimique utilisé par les agriculteurs. L’étude de l’impact de cet insecte sur la betterave à sucre a montré que les dégâts foliaires causés par les larves sont assez impportants. Elles peuvent dépasser 70% dans les parcelles fortement infestées. Lorsque les dégâts sont importants, les feuilles de betteravve sont entièrement criblées, elles jaunissent, deviennent brunes et toute la plante dépérit. Les rendements en racines (photo 3) et en sucre sont aussi affectés. En effet, les rendements peuvent baissser de 2 à 6 t/ha, selon la sévérité de l’attaque et les produits utilisés. Le taux de sucre lui aussi enregistre une diminution de 2 % et les coûts des traitements sont de plus en plus onéreux. Les pullulations de l’insecte rendent obligatoire la révvision du mode d’application des molécules actives utilisées en mattière de techniques d’application et de matériel de traitement.

Nécessité d’un observatoire de contrôle et de suivi Un observatoire est donc nécesssaire pour la prévention des inffestations et le déclenchement des traitements chaque fois que le seuil de tolérance estimé à trois


adultes par plant de betterave est atteint. Au Gharb, des avis de traittement (voir modèle) sont émis par les phytiatres de l’ORMVAG chaque fois que les premiers arrivages sont détectés. Le rythme des colonisattions est bien suivi, les journées de sensibilisations des agriculteurs sont organisées au niveau des Arrrondissements de Développement Agricoles (ADA) et les traitements avec des produits homologués sont conseillés à temps. Ces prodduits sont mis à la disposition des agriculteurs au niveau des centres de distribution des intrants instaurrés à cet effet.

Apparition d’une noctuelle redoutable Pendant la campagne précédente, sur une parcelle au centre technnique des cultures sucrières, une noctuelle de couleur verdâtre a fait son apparition en fin de cycle. Elle était particulièrement vorace causant une destruction massive des feuilles en quelques jours. Bien que son identification n’a pas été faite d’une manière définitive, les observations faites sur le terrain sur des spécimens apportés au laboratoire ont montré que cette chenille présente de fortes similituddes avec la noctuelle connue sous le nom de Noctuelle gamma ‘Autoggrapha gamma’ (photos 4 et 5). Elle apparait en champs de betterave, comme sur de nombreuses autres cultures (maïs, chicorée, pomme de terre, pois, haricot). A noter que les attaques de chenilles défoliatricces n’ont pas manqué d’inquiéter plus d’un betteravier au cours de la campagne. L’adulte de cette espèce est un pappillon, actif en soirée, connu sous le nom de «Noctuelle Gamma». Il

présente des ailes de couleur brunrouge sombre, avec des stries et un dessin caractéristique très blanc, en forme de lettre grecque «gamma», sur les ailes supérieures. Au repos, les ailes sont repliées en forme de toit. Après 10 à 12 jours, les jeunes chenilles éclosent et attaquent les feuilles des végétaux (betterave, pomme de terre, laitue, choux, lin, pois, ...). Ces chenilles sont difficilemment visibles car elles prennent faccilement la couleur de leur plante hôte. Les dégâts qu’occasionnent les jeunes chenilles au cours des premmiers stades de leur développemment consistent en de petites surffaces grattées, présentes à la face inférieure des feuilles. A ce stade, ces dégâts sont insignifiants pour la culture de la betterave. Les chennilles deviennent par contre très voraces entre le 3e et le 5e stade de leur développement. Elles déccoupent alors des trous irréguliers dans le limbe foliaire et peuvent, lorsqu’elles sont en grand nombre, dévorer la totalité de la feuille, ne laissant plus que les nervures princcipales des feuilles. Dans les cas les plus graves, la surface foliaire de la plante peut être détruite à plus de 50% (aspect de dentelles). Les feuilles du cœur de la betterave sont cependant rarement attaqquées. A leur dernier stade de dévveloppement (6ème), les chenilles redeviennent moins voraces et vont se transformer en chrysalide. Elles sont alors plus résistantes aux insecticides.

Prévention et lutte Une lutte contre les chenilles de noctuelle gamma est rarement néccessaire car les dégâts surviennent tard dans la saison et au début de la campagne de récolte. En Europe,

Photos 4-5 : une chenille similaire à la noctuelle gamma sur une feuille de betterave dans la nouvelle ferme du centre technique Photo 6: champ de betterave complètement envahi par la chenille défoliatrice, pratiquement toutes les feuilles ont été dévorées à l’exception des nervures

lors des infestations très importtantes, le service d’avertissement propose un seuil de traitement de 3 à 4 chenilles par plante. Ce seuil est celui préconisé aussi dans les pays méditerranéens. L’efficaccité du traitement insecticide est meilleure lorsqu’il est réalisé sur des chenilles encore jeunes et qui n’ont pas atteint leur dernier stade de développement. Les produits à base de pyréthrinoïdes donnent les meilleurs résultats.

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Protection

Pomme de terre

Maladies fongiques, contraintes et avenir Avec une superficie de 60.000 ha, la PDT est la plus grande culture irriguée au Maroc, plus même que la betterave à sucre. C’est aussi une culture bien adaptée au pays puisqu’elle est cultivée toute l’année (contrairement à l’Europe) et dans toutes les régions du royaume. Cependant, elle reste dominée par la conduite traditionnelle qui se traduit par de faibles rendements et le recul du volume des exportations. Peu de travaux ont été effectués pour répondre aux contraintes (rentabilité, faiblesse du rendement, …) plombant cette culture qu’il faut mettre en valeur afin de lui donner la place qu’elle mérite.

E

n effet, avec une moyennne nationale ne déppassant pas 24 t/ha la pomme de terre n’expprime que la moitié de ses potentialités, même si le Maroc dispose de toutes les conditions nécessaires (zones favorables, compétences, …). Ont été pointées du doigt de nombreuses faiblesses parmi lesquelles :

- Faible utilisation des semences sélectionnées (importées à 96%) et ne couvrant que 30% des besoins nationaux. - Faible diversité des variétés utilissées (essentiellement du domaine public) alors que 277 variétés sont inscrites au catalogue officiel. - Train technique peu maitrisé par les agriculteurs (installation des

cultures, fertilisation, lutte phytossanitaire). - Le stockage aussi est l’un des points faibles causant des pertes importantes en post-récolte par les faibles capacités et les structures défaillantes. Il s’avère nécessaire d’étudier les solutions les mieux adaptées à nos conditions. - Renforcement du contrôle aux frontières lors de l’importation de matériel végétal, Concernant l’aspect phytosanittaire, la majorité des agriculteurs pratiquent la lutte phytosanitaire d’une manière anarchique d’où la nécessité de formation des appplicateurs de pesticides (matériel, protection des ouvriers, etc.) et de l’encadrement des agriculteurs pour une lutte intégrée.

Maladies dominantes au Maroc Phytophtora infestans (Mildiou) Le point d’infection sur les feuilles montre sur la face supérieure une tache jaune qui brunit rapidement et un duvet blanc grisâtre sur la face inférieure. Les tubercules préssentent des taches de coloration brun foncée.

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Protection concentriques sur le feuillage. Si la maladie n’est pas traitée, elle peut aboutir à une défoliation prémmaturée, ce qui se traduit par des pertes considérables. Le risque de confondre avec certaines déficiencces nutritionnelles (Potassium, Maggnésium et Manganèse) est envissageable chez les producteurs non avertis. Une humidité relative s’appprochant de la saturation couplée à une température variant entre 10 et 35°C (optimum entre 20 et 30°C) sont les conditions favorables pour l’infection et la germination des spores. Rhizoctonia solani Ce champignon se manifeste par des chancres sur les tiges et des tâcches noires sur les tubercules dans des conditions de température très faible et humidité relative élevée. Il occasionne aussi la pourriture des racines. Il se conserve dans le sol sous sa forme saprophyte pour plusieurs années. Des études ont montré que ce champignon peut utiliser d’autres sources de carbone commme la cellulose, ce qui lui donne une force compétitrice considérabble quand les éléments nutritifs orddinaires manquent dans le milieu.

Stratégies de lutte D’une façon sommaire, la lutte contre les principales maladies fongiques de la pomme de terre se fait en 2 étapes : Symptômes de maladies fongiques sur feuilles de pomme de terre

Vu sa courte durée d’incubation et sa sporulation très importante, ce champignon devra susciter le plus d’attention de la part des prodducteurs de pomme de terre. Le meilleur moyen de s’en protéger est d’adopter des mesures préventtives pour empêcher l’installation et la germination des spores. Alternaria solani (Alternariose) L’infection par ce champignon se manifeste par des taches brunes

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Avant plantation Opter pour la rotation culturale entre les solanacées et les autres familles. Eliminer les résidus des précédents culturaux (repousses et feuilles) et les mauvaises herbes (surtout de la famille des solanacées). Désinfecter des lieux de stockkage des récoltes précédentes et l’outillage. Choisir une variété relativement résistante (dans la mesure du posssible) et une semence certifiée.

Après plantation Conduire la culture en butte. Eviter l’irrigation par aspersion. Eviter les excès d’azote. Eliminer régulièrement les fanes et les plants malades. Lutte chimique : Le choix du produit approprié (contact, systémique, mode d’acttion, etc.) pour lutter contre les malladies fongiques de la pomme de terre est régi par plusieurs paramèttres à savoir le stade de la plante, le but du traitement (préventif ou curatif ) et la taille de l’aire de traittement (foyer ou général). Les modèles d’aide à la prise de la décision de traitement, très utilisés dans les grands pays producteurs de la pomme de terre (Pays-Bas, Belgique, France, etc.), se basent esssentiellement sur une bonne prévvision des conditions climatiques, qui ne dépasse dans les meilleurs des cas 5 jours. D’autres paramètres sont pris en considération comme le niveau de résistance de la varriété, le type du sol, le précédent cultural et le stade de la culture.

Avenir De nombreux défis auxquels la production marocaine de pomme de terre fait face devraient être relevés et, sur le plan de la rechercche, beaucoup de sujets restent à étudier en vue de l’augmentation des rendements et d’une gestion intégrée de la production et de la protection de cette importante culture. Vis-à-vis du consommateur un proggramme de gestion intégrée de la production et la protection doit être mis en place pour faire face à l’ensemble des contraintes et offrir un produit de qualité avec peu ou pas de résidus. A l’export des cahhiers de charges sont établis et resppectés alors que le marché local, moins strict, nécessite aussi plus d’efforts pour un meilleur respect du consommateur et de l’environnnement.


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Céréales

Gestion intégrée des maladies du blé Prof. Mohammed Boulif - Ecole Nationale d’Agriculture de Meknès

Avec une consommation moyenne en céréales estimée à 210 kg/habitant/an, les besoins annuels d’une population de 35 milllions d’habitants sont de 73,5 millions de qx (7,35 Millions de tonnes). A l’horizon 2020, pour couvrir les besoins d’une populattion estimée à 45 Millions d’habitants, la production de céréales devra atteindre les 120 Millions de quintaux (12Mt). Le record de 102 millions de quintaux atteint en 2009, grâce à une pluviommétrie favorable témoigne du progrès technique accompli par l’ensemble des acteurs du secteur agricole, chercheurs, fournisseurs d’intrants et de conseil d’une part et les efforts engagés par les agriculteurs d’autre part. Ce record, montre qu’une marge de progrès est encore possible et que l’objectif 2020 peut être atteint en utilisant des itinéraires techniques performants, nottamment en réduisant les pertes dues aux contraintes biotiques exercées par les adventices, les maladies cryptogamiques et les ravageurs.

D

ans ce qui suit, nous aborderons plus spéccialement la questtion des maladies cryptogamiques en raison des effets néfastes qu’elles peuvent avoir sur la production du blé quand la pluviométrie est favorable.

Les principales maladp dies du blé au Maroc Les principales maladies crypttogamiques attaquant le blé au Maroc, peuvent être classées en 3 groupes: - maladies telluriques - maladies transmises par les semmences - maladies foliaires Ce classement est important pour

le raisonnement d’une gestion intégrée et durable de ces maladdies de manière à minimiser leurs effets sur les rendements du blé, à court, moyen et long termes.

Les maladies telluriques sont cellles causées par les champignons habitant le sol tels que ceux respponsables de fontes de semis et ceux induisant les pourritures racinaires et du collet du blé. Les nématodes, vers microscopiques vivant dans le sol aux dépens du système racinaire du blé peuvent empêcher l’établissement d’un bon peuplement de la culture. Le tableau 1 résume les conditions de développement de ces agents pathogènes et facilite le diagnosttic au champ.

Maladie Fontes de semis

Agent causaux Pythium spp

Conditions favorables Monoculture + sols trempés

Nématodes

Nématodes à kystes : Heterodera spp Nématodes produisant des lésions racinaires: Pratylenchus spp Autres espèces

Monoculture + sols humides à la capacité au champ

Pourriture des racines et des collets

Fusarium roseum var. Culmorum Cochliobolus sativus Gaeumannomyces graminis tritici

Monoculture + Stress hydrique (sécheresse)

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Maladies liées au sol

1. Les maladies telluriques

Tableau 1. Maladies telluriques attaquant les stades précoces du blé ou qui peuvent continuer à se développer sur les racines et les collets du blé au cours de la saison.

80

Les nématodes Au niveau de la parcelle, les atttaques de nématodes se maniffestent sous forme de plages où la végétation est moins dense et moins vigoureuse. Individuellemment, les plantes sont plus petittes, chlorotiques, rabougries et/ ou déformées. A l’arrachage, les plantes montrent un système raccinaire altéré, à différents degrés, rendu inapte à nourrir la plante. La plupart des nématodes phyttoparasites passent une partie de leur vie dans le sol se nourrissant sur les racines et les parties soutterraines des tiges. En présence d’un hôte convenable, les némattodes passent par différents staddes séparés par des mues. Il est important de retenir que les némmatodes sont de petits êtres qui respirent et se déplacent facilem-

Nématodes

Fontes de semis

Pourritures racinaires


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Céréales

Symptômes sur racines.

Signes apparents au champ

ment par glissement dans le film d’eau entourant les particules du sol. Donc les sols poreux et hummides sont très favorables à leur développement. Leur activité est influencée également par la temppérature avec un optimum autour de 20°C. Bien que les nématodes soient plus nombreux dans les 10 à 15cm supérieurs du sol, leur distribution est très hétérogène, avec des populations plus granddes aux alentours des racines de plantes sensibles. L’augmentation de ces populations dans la rhizospphère est due à leur attraction par les exsudats racinaires et à leur repproduction rapide en présence de substances nutritives. Les fontes de semis Les fontes de semis sont des malladies causées par des champiggnons et se caractérisent par une destruction partielle ou totale des semis. On distingue : - des fontes de semis en préémergence quand les semis sont détruits avant leur levée. Les semences attaquées pourrissent dans le sol sous l’action des champpignons. Il en résulte un manque à la levée. La seule façon de se renddre compte de l’attaque des fontes de semis est de déterrer les graines et de les examiner au laboratoire.

Champignons isolés sur millieu de culture au laboratoire

- des fontes de semis en postémergence quand les semis sont attaqués après leur levée. Les plantules affectées présentent des lésions brunâtres au niveau de la partie basale de leurs tiges. L’extension des nécroses le long des tiges entraîne l’affaiblissemment de ces dernières et par la suite l’affaissement des plantules sur le sol. Les fontes de semis sont causées par divers champignons du sol ou portés par la semence. Ces champpignons se développent quand les conditions d’humidité du sol leurs sont favorables et quand les températures du sol défavorisent la croissance de la plante hôte. Le pH du sol favorise certaines espècces plutôt que d’autres. Les semis denses et profonds prédisposent les plantules à l’attaque des fonttes de semis. Les pourritures des racines et des collets Les pourritures des racines et des collets sont causées par plusieurs espèce de champignons dont les plus importantes sont Fusarium roseum, Cochliobolus sativus et Gaeumannomyces graminis var tritici. Ces champignons, habittants naturels du sol, attaquent

Tableau 2. Maladies transmises par les semences du blé. Maladie

Agent responsable

Mode de contamination

Charbon nu

Carie naine

Ustilago nuda-tritici Tilletia caries Tilletia foetida Tilletia controversa

Septoriose de l’épi

Septoria nodorum

Contamination florale Semences contaminées + Sol contaminé Semences contaminées + Sol contaminé Contamination des épis

Fusariose de l’épi

Fusarium spp.

Contamination des épis

Carie commune

82

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le blé séparément ou en associattion chaque fois que la culture se trouve soumise à un déficit hydrique. C’est pour cette raison que les pourritures des racines et des collets sont fréquentes dans les zones arides et semi-arides. Il est important de retenir que les populations de ces champignons augmentent dans le sol avec la monoculture du blé.

2. Les maladies transmises par les semences Plusieurs maladies sont transmisses par les semences du blé. Le tableau 2 en présente les princippales. Les caries Les caries causées par les champpignons Tilletia caries et Tilletia foetida sont présentes au Maroc, mais leur prévalence est de plus en plus faible en production commmerciale du blé où les traitements de semences sont utilisés. Cependdant, en agriculture vivrière, nottamment en zones montagneuses et enclavées, ces caries continuent à ravager les récoltes de blé dont les petits agriculteurs ont grandemment besoin. Au champ, les plantes atteintes de caries sont facilement reconnaisssables à la couleur vert foncé des épis avant maturité et à l’aspect ébouriffé de ces derniers à maturrité. Chez le blé tendre les glumes paraissent écartées montrant des grains bombés de couleur foncée. Maladies transmises par Semences Localisation des principales maladies sur grain de blé


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Céréales A l’écrasement entre les doigts, les grains cariés libèrent une pouddre noire qui dégage une odeur fétide (odeur de poisson pourri), d’où l’appellation anglaise Stinkking smut qui veut dire littéralemment charbon puant. Lors du battage, les grains cariés se cassent, libèrent les spores, contaminant ainsi le chargement de la moissonneuse-batteuse, voir toute la récolte et tout le silo, en cas de récolte en vrac. Les spores tombent aussi au sol où elles peuvvent se conserver en attendant le retour de la culture du blé. Avec la germination du blé, les spores collées au grain, dans la brosse de ce dernier ou sur ses téguments, germent et infectent la plantule. Les températures du sol entre 5 à 10°C au moment de la germinnation du blé sont favorables à l’infection. Les semis profonds, obligés à parcourir une distance plus grande pour émerger du sol, encourent des risques d’infection

plus grands en terre contaminée. Une fois installé dans la coléopttile, le mycélium progresse de mannière ascendante juste derrière le méristème apical, mais la plante ne montre aucun symptôme extterne. A l’épiaison, le champignon gagne le rachis et colonise les grains en cours de remplissage dont il transforme les réserves au fur et à mesure qu’elles se formment, en masses sporifères noires qui restent contenues par l’envelloppe du grain. Le charbon nu Le charbon nu, causé par le champpignon Ustilago nuda-tritici, se caractérise par l’apparition au champ d’épis noirs dès l’épiaisson. Les épis charbonnés sont plus précoces que les épis sains. Cette précocité naturelle est à l’avantage écologique du champpignon qui se dissémine des épis charbonnés vers les épis sains qu’il infecte au moment de la

Tableau 4. Fongicides homologués pour le traitement des semences du blé au Maroc. Famille

Matière active

Maladies visées

Mode d’action

Dose

Oxanthiines

Carboxine

Carie Charbon nu

Systémique

200cc/q

Guanidines

Guazatine

Carie Fusariose

Contact, préventif

200cc/q

Mancozèbe

Carie Fusariose Septoriose

Contact, préventif

200g/q

Contact, préventif

120g/q 160g/q 200g/q

Dithiocarbamates

Manèbe

Thirame

Difénoconazole

Triazoles

84

Carie Fusariose Septoriose Carie Fusariose Septoriose Charbon nu Carie Fusariose Charbon nu

Contact, préventif

Pénétrant, préventif

Maladies transmises par Semences

Caries

200g/q

100cc/q 30cc/q Charbon nu

Prothioconazole

Carie Fusariose Septoriose

Systémique, préventif

15 cc/q

Tébuconazole

Carie Fusariose Septoriose Charbon nu

Systémique, préventif

50 cc/ql 15 cc/q

Triticonazole

Carie Charbon nu

Systémique

150cc/ql

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floraison. Les spores atterrissant sur le pistil germent et produissent un mycélium qui pénètre le gynécée et qui progresse jusqu’à l’ovaire qu’il colonise. L’embryon ainsi infecté évolue normalement tout en hébergeant le mycélium à l’état latent en son sein. A l’obsservation visuelle, le grain infecté ne diffère pas d’un grain sain. Seul un examen microscopique des embryons permet de savoir si un grain et infecté ou pas. Cette métthode est utilisée pour déterminner le taux de contamination de lots de semences par le charbon nu. Ce n’est que la campagne suivvante, que le mycélium dormant se remet en activité dans l’embbryon du grain en germination et colonise la coléoptile pour évolluer par la suite dans la plante justte derrière son méristème apical. Au moment du développement de l’épi, le champignon envahit le rachis et les jeunes grains, utilise les réserves accumulés par ces derniers pour produire du mycéllium qui se transformera très vite en chlamydospores formant une

Mycelium du charbon nu Dans l’embryon


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Céréales Maladies transmises par Semences

Fusarioses: Head blight

masse sporifère noire facilement emportée par le vent en raison de la destruction des enveloppes des grains. Le charbon nu atteint des proportions épidémiques quand la floraison du blé a lieu en condittions atmosphériques humides avec des températures autour 15°C. C’est la raison pour laquelle le charbon nu sévit dans les réggions du monde marquées par de fortes humidités au moment de la floraison du blé. C’est le cas par exemple de l’Asie du Sud-Est. 2.3. Les maladies de l’épi Les champignons attaquant le feuillage comme Septoria noddorum, Septoria tritici, Fusarium spp, Pyrenophora tritici-repenti, Cochliobolus sativus et d’autres peuvent, en conditions favorables (temps doux, pluvieux et ventteux), contaminer les épis depuis la floraison jusqu’à la maturité du blé. Ces champignons infectent les glumes et atteignent les grains dont ils colonisent le péricarpe. En

Septorioses de l’épi

plus de la réduction du rendement en quantité, ces champignons séccrètent des mycotoxines qui, à des taux excessifs, sont dangereuses pour la santé humaine et animale. En outre, le grain produit est de qualité médiocre et est impropre à la panification. C’est la raison pour laquelle une lutte sérieuse doit être engagée pour limiter la propagation de ces champignons dès l’épiaison du blé. En cas d’inffection grave d’une récolte, par la fusariose, il faudra prévoir un traitement de semences pour les grains qui seront semés la campaggne suivante, afin d’éviter que les champignons se développent sur la nouvelle culture dès le départ.

Erysiphe graminis Septoria tritici Puccinia striiformis Pyrenophora tritici-repentis Puccinia recondita Puccinia graminis 86

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Maladies des Feuilles et Epis

Septorioses

3. Les maladies foliaires Les maladies foliaires du blé sont évidemment les plus importantes parce qu’elles détruisent les tissus des feuilles dont elles réduisent le rendement photosynthétique. Cette 3ème catégorie de maladies regroupe les septorioses, la tache

Tableau 3. Conditions favorisant de développement des maladies foliaires du blé. Agents pathogènes

bronzée, l’oïdium ou ‘blanc’ et les rouilles (jaune, brune et noire). Le tableau 2 présente les conditions climatiques favorisant le développpement des agents responsable de ces maladies et montre clairemment que les 3 premières, se dévelloppant à des températures fraicches peuvent attaquer dès le stade tallage, alors que les 3 dernières, préférant des températures plus élevées, apparaissent tard dans la saison. Il faut noter aussi que, à l’exception de l’oïdium qui n’a pas besoin d’une grande humidité pour se développer, les autres malladies exigent la présence d’eau libre à la surface des feuilles penddant un certain nombre d’heures pour permettre la germination des spores et l’infection du blé.

Durée d’humectation du feuillage (en hr) -48-72 24-36 24-48 24-36 24-36

Min 1 6 5 6 6

Helminthosporiose (Tan Spot)

Oïdium ou blanc Température (°C) Optimum Max 15-20 15-22 15-22 18-28 20-25 22-26

25 32 25 32 35 37

Rouille brune


Charaf apporte une solution aux maladies fongiques sur blé au Maroc Au Maroc, la culture du blé représente la spéculation céréalière la plus importante aussi bien en terme de superficie (56% des superficies céréalières, soit 33,6% de la SAU) qu’en production (moyenne de 35 millions de qx/an). Ainsi les céréales contribuent à la couverture de 62% des besoins nutritionnels nationaux. Cependant cette culture souffre de beaucoup de contraintes telles que la succession des années de sécheresse, l’utilisation des pratiques culturales traditionnelles et l’utilisation des variétés peu productives et sensibles aux maladies et aux insectes. Les septorioses, maladies causées par trois espèces de champignons du genre Septoria se rencontrent partout dans le monde, là où la culture du blé Triticum aestivum L. est cultivée. Au Maroc, c’est la maladie foliaire la plus répandue sur blé avec la présence des deux espèces, S. tritici et S. nodorum. La première espèce est de loin la plus fréquente. S. nodorum a tendance à attaquer le blé dur, quoique sa sévérité même sur cette culture n’atteint jamais celle de S. tritici. Des conditions climatiques favorables en présence des variétés sensibles, conduites par des pratiques culturales favorables à la maladie (densité élevée, apport excessif d’azote) favorisent le déclanchement des épidémies sévères de la septoriose qui provoquent des pertes énormes qui peuvent atteindre 35-40% .

NATIVO 300SC : La solution contre les maladies fongiques du blé Dans le but d’apporter des solutions complètes aux agriculteurs CHARAF CORPORATION étend sa gamme de produit et lance un nouveau fongicide sur céréales : NATIVO 300SC Avec Nativo 300SC, nouvelle solution fongicide haut de gamme, les céréaliculteurs vont bénéficier des performances de deux substances actives reconnues sur le marché : la trifloxystrobine et le tébuconazole. La complémentarité de ces deux substances actives, aux modes d’actions différents, permet à Nativo 300SC d’offrir une protection performante avec un large spectre d’action et une longue persistance.

Une action aussi bien préventive que curative offrant à Nativo une meilleure flexibilité d’usage et des effets physiologiques bénéfiques pour la plante (prolongement de la phase verte, amélioration de la croissance)

Présentation du produit Composition : 100g/l Trifloxystrobine + 200g/l Tébuconazole Famille Chimique : Strobilurines + Triazoles Formulation : suspension concentré (SC) N° d’homologation : E-11-7-040 Conditionnement : 1L et 5L

Usages : culture

Maladies

Dose

Période d’application

DAR

Blé

Septorioses, Rouilles et Fusarioses

1l/ha

Du stade 1 nœud au stade épiaison

35 jours

Mode d’action : Tébuconazole :

Trifloxystrobine :

Une Triazole systémique à large spectre d’action avec un effet à la fois préventif et curatif. Il agit comme inhibiteur de la déméthylation (DMI), le Tébuconazole est absorbé au niveau des parties végétatives et il est transporté dans la plante d’une manière acropète via le xylème. Cette molécule est dotée d’une excellente efficacité contre les rouilles avec un très bon contrôle des autres maladies foliaires des céréales.

Une strobilurine dotée de trois propriétés essentielles : forte affinité avec la cuticule des feuilles, redistribution en phase gazeuse dans le couvert végétal et une activité translaminaire, qui décrivent sa distribution comme mésostémique L’activité mésostémique confère au produit, une longue persistance d’action, une bonne adhérence à la surface de la plante et par la suite une bonne résistance au lessivage.

Force mésostémique Forte affinité avec la cuticule

Redistribution en phase gazeuse

Activité translaminaire

Large spectre d’action – contrôle performant – rendement meilleur Rentabilité assurée

NATIVO

Les trois P de la force mésostémique :

Protection : Un meilleur contrôle des maladies et une meilleure rétention en phase verte se traduisant par de meilleurs rendements Prévention : NATIVO prévient la germination des spores et empêche précocement l’apparition de la maladie Persistance : NATIVO procure une barrière durable contre les maladies foliaires des céréales et par la suite une longue protection Charaf Corporation

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Céréales Tableau 5. Fongicides homologués sur blé au Maroc pour la 3lutte contre les septorioses 2 et les rouilles brune et jaune (Index Phytosanitaire du Maroc, 2011) Nom commercial

Matière(s) active(s)

Usages homologués Rouille Rouille brune jaune

Septoriose

Allegro

Epoxiconazole + Krésoxim methyl

0.8

+

+

Amistar 25 SC

Azoxystrobine

0.8

+

+

Artea 330 EC

Propiconazole

0.5

+

+

Apache

Propiconazole

0.5

+

+

Caramba

Metconazole

1

+

+

+

Charisma

Flusilazole + Famoxadone

1

+

+

+

Comodor

Cyproconazole + Azoxystrobine

0.5

+

+

Eminent Star

Tetraconazole + Chlorothalonil

2

+

+

Falcon 460 EC

Spiroxamine + Tébuconazole + Triadiménol

0.8

+

+

Impact RM

Flutriafol + Carbendazime

1

+

+

King 250 EW

Tébuconazole

1

+

Matiz 430 SC

Tébuconazole

0.6

+

Nativo

Tébuconazole + Trifloxystrobine

1

Opus

Epoxiconazole

1

+

+

Punch C

Flusilazole + Carbendazime

0.8

+

+

Rex Duo

Epoxiconazole + Thiophanate methyl

0.5

+

Sanazole 250 EC

Propiconazole

0.7

+

+

Sphère 267,5 EC

Cyproconazole + Trifloxystrobine

0.8

+

+

Supreme Super

Tébuconazole

1.25

Swing Gold

Epoxiconazole + Dimoxystrobine

1

+

Tebucur 250

Tébuconazole

1

+

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Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013

Stratégie de lutte contre les maladies du blé Pour réduire les pertes de renddement dues aux maladies crypttogamiques à long terme, il est essentiel de penser à utiliser des variétés résistantes ou toléranttes quand elles sont disponibles. Evidemment, même avec l’utillisation de ces variétés, des épiddémies sont possibles parce que les champignons peuvent muter et développer de nouvelles races virulentes. Ceci rend nécessaire, le recours à d’autres moyens de lutte mettant en jeu des pratiques culturales appropriées ou l’utilisattion de fongicides. Concernant les maladies telluriques, les variétés de blé tendre Amal et

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Radia ont montré qu’elles étaient moins affectées par la pourriture racinaire lors de prospections réallisées dans la région de Had Kourt. Cependant, en raison de la diverssité du complexe parasitaire tellurrique, la rotation culturale reste le seul moyen efficace pour réduire les populations de champignons et de nématodes dans le sol, et par la suite les effets de ces derniers sur le rendement. Il est également vivement conseillé d’éviter la rottation blé-maïs quand le Fusarium graminearum est présent dans un sol. En effet, ce champignon prollifère sur les débris du maïs restés au sol et produit l’inoculum qui menace la culture du blé qui suit. Pour contrôler les maladies transmises par les semences, il est plus facile d’utiliser des fong-


gicides en traitement des semencces. Appliqués aux doses recommmandées qui sont réduites, ces produits ont un coût acceptable pour l’agriculteur et permettent de protéger le blé dès sa levée aussi bien contre les germes porttés par le grain que ceux présents dans le sol. Ces traitements qui sont très utiles et à coût réduit, doivent être généralisés et étenddus même aux zones enclavées en montagne pour augmenter les récoltes des petits agriculteurs dans ces zones. Le tableau 4 préssente les produits homologués au Maroc et qui peuvent être utilisés en fonction des agents pathogènnes auxquels on a à faire. Pour réduire l’impact des maladdies foliaires, l’utilisation de variéttés résistantes ou tolérantes reste, évidemment, le meilleur moyen. Cependant, il est difficile de trouver des variétés qui résistent simultanémment à toutes les maladies présenttes dans une région donnée. D’un autre côté, même quand ces variéttés existent, leurs résistances ne sont pas durables en raison de la prodduction de nouvelles races par les agents phytopathogènes. Le changgement dans les populations de ces agents, impose un travail continu de sélection variétale afin de garder le pas avec ces ennemis versatiles. C’est la raison pour laquelle il faut favoriser l’usage de toutes les technniques qui handicapent le développpement de ces parasites. La rotation culturale demeure une pratique de valeur non seulement pour les malladies telluriques (racines et collets) mais aussi pour les maladies foliairres dont l’inoculum se conserve sur les chaumes qui restent au champ après récolte. Certains agriculteurs recourent au brûlage de ces chaummes; mais cette pratique, bien qu’ellle réduise l’inoculum disponible

dans les résidus de cultures, détruit la matière organique du sol et exppose la terre à l’érosion hydrique et éolienne. Heureusement, les fongiccides sont là pour nous aider à limitter les épidémies de maladies foliairres au cours de la saison et préservver la productivité du blé. Plusieurs matières actives sont homologuées actuellement sur blé par l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) et donne le choix aux agriculteurs de sélectionner les matières actives qui conviennent à leurs situations. Il faut se rappeler cependant, que l’usage répété d’une même matière active au cours d’une même saison peut aboutir à la sélection de popullations de pathogènes résistantes à cette matière active. En effet, des inddividus résistants, présents à faible fréquence dans les populations inittiales, se multiplient rapidement et gagnent du terrain en l’absence de souches sensibles qui ont été éliminnées. C’est la raison pour laquelle il est essentiel d’alterner les matières actives au cours d’une même saisson ou d’utiliser des mélanges de différentes matières actives pour le traitement du blé. Dans ce sens, le tableau 5 donne quelques informattions utiles pour la prise de décision concernant le choix de fongicides. Si pour une raison quelconque (disponnibilité en stock à la ferme, conventtion avec un fournisseur déterminé, etc.) on doit réaliser un premier traitement au stade tallage-début montaison du blé à l’aide d’un Triazzole, il faudra que le 2ème traitement au stade gonflement-épiaison soit exécuté à l’aide d’une Strobilurine. L’utilisation d’associations de mattières actives avec différents mode d’action, pour réaliser des traitemments au cours de la saison pourrrait, aussi, minimiser la probabilité d’apparition de races de champiggnons résistantes aux fongicides. Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013

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Elevage

Performances laitières des vaches Holstein et Montbéliarde conduites en conditions d’élevage intensif au Maroc Dr. TIJANI Aziz, Ecole Nationale d’Agriculture de Meknès / tijani_aziz@yahoo.fr

Le cheptel bovin amélioré de race pure de la filière laitière marocaine est composé princcipalement d’une population de vaches Holstein et Montbéliarde. Cette population est le fruit de plusieurs décennies d’importation des génisses pleines de différents pays comme la France, la Hollande, les USA, le Canada, l’Allemagne, etc., qui continue jusqu’à présent et va se maintenir dans le futur pour répondre au développement de la filière laitière tracé dans le cadre de la stratégie du « Plan Maroc Vert ».

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n 2011, l’effectif importé des génisses de races laitières améliorées a été de l’ordre de 25 000 génisses. La structture génétique de ces importtations est caractérisée par une grande dominance des génisses Holstein. Ainssi, par exemple en 2009, 88% des génnisses importées étaient des Holstein contre seulement 6% de Montbéliarde (MAPM, 2009). Cette situation reflète la dominance des vaches Holstein au niveau de la structure génétique de la population des vaches améliorées de race pure. Au niveau national, les vaches laitières

améliorées hautes productrices sont généralement élevées dans des élevagges dits « pépiniéristes », qui assurent la multiplication et le renouvellement des effectifs et constituent la base de sélection. En principe, les vaches des élevages pépiniéristes sont soumises au contrôle laitier officiel des performmances. Toutefois, les données issues de ces contrôles ne sont pas souvent traitées et valorisées à cause de l’abssence d’une organisation rigoureuse de collecte et de traitement des donnnées du contrôle laitier national. Il en résulte un manque de statistiques d’indicateurs de performances qui perm-

mettent d’évaluer et de comparer les performances laitières des vaches des différents types génétiques conduites dans les différents milieux et selon les différents modes de conduite d’élevagge. Le peu de résultats de performancces laitières disponibles sont réalisés de manière ponctuelle et sont obtenus généralement sur un nombre très limitté à la fois des vaches et des élevages. L’objet de cette étude est d’essayer de remédier à ce manque d’informations à travers la caractérisation des performmances laitières des vaches Holstein et Montbéliarde de plusieurs troupeaux, conduites dans les conditions d’élevvage intensives.

Animaux et conduite des élevages de l’étude 1. Milieu d’élevage

Les données utilisées dans cette étude proviennent des grands élevages de sélection dits « pépiniéristes », qui sont situés dans les régions du Gharb, Sais, Chaouia et Tadla. Ces régions sont classsées pour les deux premières en zone bioclimatique subhumide et les deux autres en zone semi-aride. L’été dans la plupart de ces régions est caractérrisé par une chaleur élevée avec des températures au-dessus des 40°C. Les précipitations annuelles moyennes varrient entre 326 et 500 mm.

2. Conduite des élevages Les vaches des élevages de cette étude sont conduites selon un système 90

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Figure 1. Répartition des vaches Holstein et Montbéliarde selon le niveau de production.

Tableau 1. Structure de la base de données de l’étude Holstein Montbéliarde Nombre de contrôle laitier 147 173 71 230 Nombre de lactation 15 815 7 784 Nombre de vache 9 892 2 560 Période de vêlage 1997-2011 1997-2010 Nombre d’élevage 7 4

d’ensilage de maïs, d’orge et de blé, et de foin d’avoine et de luzzerne) et des aliments concentrés disponibles sur le marché (tourteau de soja, tourteau de tournesol, maïs grain, pulpe sèche de betterrave, farine de poisson, etc.). La conduite de la reprodduction des vaches est basée principalement sur l’insémination arttificielle. La quasi totalFigure 2. Variation de la production laitière de lité de la semence des référence des vaches Holstein et Montbéliarde taureaux est importée selon le rang de lactation. directement de l’étrangger avec plus de 50% de France et le reste répintensif. Elles sont élevées en stabulparti entre les USA, Canada, Hollande, lation libre et réparties en lots selon Allemagne, etc. Le recours à la monte les stades physiologiques et le niveau naturelle dans ces élevages est très de production pour faciliter leur alimrare et réservé aux vaches présentant mentation. Les régimes alimentaires des problèmes de fertilité. La conduite distribués aux vaches reposent sur prophylactique des vaches est réalisée des rations totalement mélangée ou selon un programme annuel et touche semi-mélangée. Elles sont composées la vaccination contre les maladies répde fourrages conservés (sous forme putées contagieuses (fièvre aphteuse, brucellose, clavelée, tuberculose, etc.) et les actions des soins menées contre les maladies à incidencces économiques (mammites, métrittes, boiteries, etc.).

3. Données de l’étude L’étude a porté sur les données des réssultats du contrôle laitier mensuel réallisé entre 1997 et 2011 au niveau de 11 élevages pépinniéristes des vaches Holstein et Montbélliarde. Ces données ont été collectées directement sur plussieurs années auprès

de ces élevages par le Laboratoire de Génétique et d’Amélioration Animales de l’ENAM dans le cadre de ses activvités de recherche-développement. Les analyses ont porté sur 218.403 contrôles laitiers réalisées chez 12.452 vaches au cours de 23.599 lactations. Le tableau 1 présente la structure des données selon la race des vaches. Le traitement des données brutes et le calcul des lactations ont été réalisés sellon les normes zootechniques établies par l’ICAR (2005). Les lactations ont été caractérisées par la durée, la producttion laitière de référence c-à-d en 305 jours de lactation, le pic de lactation et la persistance de la production au cours de la phase décroissante de la lactation, exprimée en pourcentage de la production résiduelle moyenne un mois après le pic de lactation. La longévvité des vaches a été caractérisée par le rang moyen de lactation, la durée de vie productive (définie comme l’âge de réforme moins l’âge au premier vêlage et les durées de tarissement), la durée de vie totale (définie comme l’âge à la réforme moins la date de la naissance) et la production à vie correspondant à la production totale de lait au cours de toutes les lactations de la vache.

Performances laitières des vaches Holstein et Montbéliarde 1. Niveau de production laitière Les valeurs moyennes des performancces laitières des vaches Holstein et Montbéliarde figurent dans le tableau 2. Il ressort que la production laitière journalière enregistrée chez les vaches Holstein est de 27,5 ± 8,1 kg. Celle des vaches Montbéliarde est de 21,8 ± 7,3 kg. A l’échelle de la lactation, la producttion laitière en 305 jours des vaches Holstein est de 7 298,8 ± 1 683,2 kg, avec un pic de lactation de 31,0 kg. Chez les vaches Montbéliarde, cette production est de 6 502,7 ± 1 323,3 kg avec un pic de lactation de 27,3 kg. L’écart moyen entre les deux types génnétiques des vaches est de 800 kg par lactation de référence en faveur des Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013

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Elevage Tableau 2. Performances laitières moyennes des vaches Holstein et Montbéliarde Caractères Production laitière journalière (kg) Durée de lactation (jours) Production laitière en 305 jours (kg) Pic de lactation (kg) Persistance de production (%)

Effectif 145 173 14 912 14 912 1 4 912 14 912

Holstein Moyenne 27,5 341,9 7 298,8 31,0 94,5

Ecart-type 8,1 70,6 1 683,2 7,6 3,4

Effectif 70 230 7 227 7 227 7 227 7 227

Montbéliarde Moyenne Ecart-type 21,8 7,3 321,9 61,0 6 502,7 1 323 ,3 27,3 7,8 94,0 2,8

Tableau 3. Production à vie et durée de vie productive des vaches Holstein et Montbéliarde Caractères Durée de vie productive (mois) Rang de lactation moyen au cours de la vie productive Production à vie (kg) Durée de vie totale (mois)

vaches Holstein. Les valeurs moyennes de la persistance de production des vaches Holstein et Montbéliarde sont respectivement de 94,5 ± 3,4 % et 94,0 ± 2,8 %. Ces valeurs sont qualifiées de mauvaises dans l’échelle du classement de la persisttance de Gillon et al. (2010) et montrent la négligence de la persistance comme caractère économiquement important dans le choix des vaches en production. En effet, très peu de nos producteurs laitiers tiennent compte de l’évolution de la production au cours de la phase descendante de la lactation dans la gestion de leurs troupeaux.

2. Variation du niveau de production laitière La répartition des vaches selon le nivveau de production montre qu’environ 35% des vaches Holstein et Montbélliarde produisent entre 6500 et 8000 kg de lait par lactation de référence. Celles produisant entre 8001 et 9500 kg de lait par lactation de référence repprésentent 22% chez les vaches Holsttein et 12,5 % chez les vaches Montbélliarde (figure 1). Par ailleurs, l’évolution de la production laitière de référence en fonction du numéro de lactation est différente chez les vaches Holstein 92

Agriculture du Maghreb N° 65 Février 2013

Effectif 791 791 671 791

Holstein Moyenne 27,7 2,5 20 450,7 69,9

Ecart-type 17,9 1,7 11 590,6 23,3

et Montbéliarde (figure 2). Chez les vaches Holstein, la meilleure producttion est observée en 2ème lactation, suivi d’une diminution progressive de la production au cours des lactations successives. Par contre, chez les vaches Montbéliarde, la production en 305 jours de lactation progresse jusqu’à ce qu’elle atteigne le niveau maximum vers la 5ème lactation. Cette différence renseigne sur la longévité des vaches et peut constituer un critère très impportant dans la prise de décision du choix de la race des vaches. Par ailleurs, il y a une variation de la production laitière de référence en fonction des élevages. Dans les élevagges de vaches Holstein, la production varie entre 6 695,7 et 8 418,2 kg. Celle des élevages de vaches Montbéliarde est comprise entre 5 976,6 et 7570,3 kg. Ces Variations entre élevages peuvvent s’expliquer d’une part, par les diffférences de niveau génétique des vacches des différents élevages, et d’autre part, par les conditions et le milieu d’élevage. Les niveaux des productions enregisttrés par les vaches Holstein sont inférrieurs à la plupart des résultats obtennus sur des vaches des mêmes types génétiques conduites de façon intenssive dans d’autres pays de l’Europe de l’Ouest ou d’Amérique du Nord. Ainsi, par exemple, en France et aux USA, les moyennes nationales de producttion laitière de référence des vaches Prim’Holstein et Holstein sont respecttivement de 7873 kg (Institut de l’Elevvage, 2012) et 10 300 kg (DHI, 2011). Pour les vaches Montbéliarde en Francce, la moyenne nationale est d’environ 6 922 kg par lactation de référence (Institut de l’Elevage, 2012). Ceci monttre que les performances des vaches des nos élevages pépiniéristes restent relativement inférieures aux moyennes

Effectif 563 563 486 563

Montbéliarde Moyenne Ecart-type 32,8 16,8 3,1 1,6 22 446,3 10 797,7 75,3 29,9

nationales des vaches des pays d’originnes. Cette différence s’explique en parttie par l’avance continue de ces pays en matière de génétique laitière grâce à leurs programmes de sélection et d’évaluation génétique, ce qui n’existe malheureusement pas dans notre pays. Toutefois, les niveaux de producttions enregistrés dans cette étude sont largement supérieurs à ceux des vacches Holstein et montbéliarde élevées en dehors de leurs pays d’origines. En Tunisie, par exemple, Rekik et al. (2009) ont rapporté une moyenne de prodduction des vaches Holstein d’environ 4500 kg par lactation de référence.

Longévité des vaches Holstein et Montbéliarde 1. Durée de vie productive La durée de vie productive (DVP) moyenne des vaches Holstein est de 27,7 ± 17,9 mois. Celle des vaches Montbéliarde est de 32,8 ± 16,8 (tabbleau 3). L’écart moyen de la durée de vie productive est de 5 mois en faveur des vaches Montbéliarde. Cet écart confirme la longévité plus élevée des vaches Montbéliarde par rapport aux vaches d’autres types génétiques. Ainsi, par exemple, les vaches Montbélliarde, Prim’Holstein et Normande ont enregistré en France des durées de vie productives de 29,7, 29 et 26,4 mois (Institut de l’élevage, 2010). Par ailleurs, la durée de vie productive plus élevée des vaches Montbéliarde s’expliquent surement par la meilleure qualité des caractères fonctionnels (fertilité, santé, etc.), qui leur permettent de se maintenir plus longtemps en élevage, ce qui n’est pas souvent le cas des vacches Holstein. Dans ce sens, dans les conditions d’élevage tunisiennes plus de 57% des vaches Holstein ont été réformées après les deux premières


lactations. La durée de vie improductive (DVI) des vaches Holstein et Montbéliardes est d’environ 42 mois. En comparaison avec les résultats des vaches Montbélliardes en France où la DVI est considérrée comme élevée (38,4 mois) (Institut de l’élevage, 2010), la valeur enregisttrée dans cette étude est plus élevée et montre que beaucoup de temps est consacré aux périodes d’élevage des génisses et de tarissement des vacches. En effet, l’âge au premier vêlage moyen des génisses Montbéliarde et Holstein de cette étude est respectivemment de 27,7 et 30,5 mois. Par ailleurs, la DVI enregistrée montre que les vacches passent moins de 45% de la durrée de vie totale (DVT) à produire du lait (DVP/DVT), ce qui est faible. Ceci montre que des efforts considérables doivent être déployés au niveau de la conduite de l’élevage des génisses pour permettre une mise à la reprodduction à un âge plus avancé que l’âge enregistré actuellement. Aussi, un travvail de sensibilisation sur l’importance de la limitation des durées de tarissemment longues.

2. Production à vie Le nombre moyen de lactations réalissées au cours de la carrière des vaches Holstein est de 2,5 ± 1,7. Celui des vacches Montbéliarde est de 3 ,1 ± 1,6 (tabbleau 3). Ces valeurs montrent que les vaches Montbéliarde réalisent plus de lactation au cours de leur vie producttive que les vaches Holstein. Toutefois, le rang de lactation moyen des vaches Holstein reste similaire à celui des vaches Holstein en Tunisie avec une moyenne de 2,6 lactations enregistrée au cours de leur carrière. La production laitière à vie enregistrée au cours de l’ensemble des lactations de référence (305 jours de lactation) des vaches Holstein est 20 450,7 ± 11 590,6 kg. Celle des vaches Montbélliarde est de 22 446,3 ± 10 797,7 kg (tabbleau 2). Ces valeurs montrent que les vaches Montbéliarde produisent plus que les vaches Holstein sur l’ensemble de leurs carrières. Toutefois, la producttion à vie enregistrée dans cette étude reste faible par rapport aux résultats rapportés chez des vaches de même type génétique. Ainsi, pour des vaches Holstein élevées en dehors de leurs pays d’origine, traditionnels, par exempple en Serbie, la production à vie a été en moyenne de 25 002,7± 7 755,4 kg.

6. Conclusion A la lumière des résultats de cette étude, il est clair qu’à l’échelle de la lacttation, les vaches Holstein ont des perfformances laitières plus élevé que les vaches Montbéliarde (7 298,8 contre 6 502,7 kg de lait par lactation de réfférence). Toutefois, sur l’ensemble de la carrière de production, les vaches Montbéliarde ont un net avantage, qui apparaît au niveau de la durée de vie productive supérieure (32,8 contre 27,7 mois) et de la production à vie plus élevée (22 446,3 kg de lait chez les vaches Montbéliarde contre seulement 20 450,7 kg chez les vaches Holstein). Toutefois, cette comparaison reste limmitée à la quantité de lait produite et ne permet pas de confirmer définnitivement la supériorité des vaches Montbéliarde, en l’absence de données sur la qualité du lait individuelle des vaches (taux des protéines, nombre de cellules somatiques, etc.). Pour cela, il est primordial d’étendre le contrôle laittier à l’analyse de la qualité du lait, qui va permettre d’avoir les informations nécessaires à l’évaluation des performmances des élevages « pépiniéristes ». Aussi, de mettre en place une organissation du suivi et de collecte des événnements d’insémination et de vêlages au niveau de l’ensemble des élevages « pépiniéristes ». Ces outils sont nécesssaires pour la gestion de la conduite et l’amélioration des performances des vaches.

Par ailleurs, les performances laitières enregistrées par les vaches Holstein et Montbéliarde restent faibles par rappport à celles des vaches de mêmes typpes génétiques et conduites de façon intensive. Ceci montre qu’il y a encore une marge d’amélioration possible de ces performances, qui ne peut être réallisée que si des actions d’amélioration génétique et des conditions d’élevage au niveau de l’ensemble des élevages « pépiniéristes » sont entreprises. L’amélioration génétique des performmances laitières passe par l’évaluation génétique des vaches pour déterminer et situer le niveau génétique des vacches pour les caractères laitiers (quanttité et qualité de lait). Sans cet outil d’évaluation, la possibilité d’améliorer les performances des vaches et d’assurrer un progrès génétique positif dans le temps reste faible et aléatoire. Dans ce cadre, des efforts considérables doivent être déployés pour la mise en place d’une organisation de contrôle, de collecte et de traitement des performmances des vaches selon les normes en vigueur dans les pays qui ont avancé en matière de génétique laitière.

Remerciements : L’auteur remercie l’ensemble des respponsables des élevages pépiniéristtes pour avoir mis à sa disposition les données nécessaires à la réalisation de cette étude.

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