L'olivier en haie fruitière des pistes pour maîtraiser la vigueur des arbres jean michel ricard, n

Page 1

T

TECHNIQUEs Olivier

JEAN-MICHEL RICARD, CTIFL NATHALIE MOUTIER, INRA MONTPELLIER

INFOS CTIFL juin 2010 N°262

L’OLIVIER EN HAIE FRUITIÈRE

DES PISTES POUR MAÎTRISER LA VIGUEUR DES ARBRES

Résumé La conduite de l’olivier en « haie fruitière » se développe en France depuis une quinzaine d’années. Le concept repose sur une densification associée à une recherche de la maîtrise de la vigueur permettant une mécanisation de la récolte par une machine à vendanger. Ce système de conduite nécessite des adaptations techniques qui font l’objet de recherches dans les principaux pays oléicoles. Expérimenté au Ctifl de Balandran depuis 2004, un verger de ce type a permis de tester plusieurs variétés selon deux modes de conduite et de mieux cerner les limites de cette innovation.

En France, la filière oléicole comprend 30 000 oléiculteurs, 50 000 hectares d’oliviers répartis dans quatre régions (Provence-Alpes-Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et Corse) et engendre une production de 7 000 tonnes d’huile et 1 600 tonnes d’olives de table. Cette production, bien qu’en constante augmentation, ne représente que 5 % de la consommation française. Elle se caractérise par la recherche d’un haut niveau qualitatif, permise par une gamme variétale spécifique, et par des prix très élevés car la majeure partie des charges de production vient de la main d’œuvre pour effectuer la taille et la récolte. Un objectif légitime de réduction des coûts de production pour rester compétitif et attractif sur le marché implique donc une diminution des charges de main d’œuvre, ce qui semble réalisable par une mécanisation accrue des vergers notamment pour les opérations de récolte. Cette mécanisation est possible par l’augmentation de la densité des plantations (supérieure à 1 000 arbres/ha) et une conduite en haie fruitière qui permet l’utilisation d’enjambeurs pour les travaux de récolte. Cependant ce concept de verger, qui date des années 90, nécessite des adaptations techniques, tant au niveau du matériel végétal que dans la conduite des arbres, tout en essayant de répondre aux exigences de respect de l’environnement et de durabilité. Plusieurs travaux de recherche et d’expérimentation sont en cours au sein d’un réseau de producteurs actifs. Dans ce cadre, le Ctifl a mis en place en 2004 une parcelle permettant d’étudier le comportement et la conduite de quatre variétés d’olivier dont les résultats sont exposés dans cet article.

Olive trees in fruit hedges : options for managing tree vigour Managing olive trees by using the “fruit hedge” concept has become more widespread in France over the past fifteen years. The concept is based on the use of a higher planting density coupled with a quest to control tree vigour to allow mechanised harvest using a grape harvesting machine. This management system calls for technical adaptations that have been the focus of research in the major olive-growing countries. Experimental studies under way since 2004 at the Ctifl Balandran research centre use this type of orchard system to test several varieties according to two different management methods, to gain greater insight into the limitations of this innovation. > Le verger en haie fruitière du Centre de Balandran en 2007 (4 e feuille) 28


L’Olivier en haie fruitière Des pistes pour maitriser la vigueur des arbres

LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE HAUTE DENSITÉ EN haie FRUITIèRe AVEC RÉCOLTE À LA MACHINE À VENDANGER La conduite de l’olivier en France reste généralement extensive alors qu’elle a beaucoup changée et s’est intensifiée pour d’autres espèces fruitières, ce qui a généré des progrès importants pour ces espèces : pommiers, poiriers, pêchers… Dans les oliveraies traditionnelles, la densité moyenne de plantation est faible (280 arbres par ha) dégageant des rendements de 1 à 2 tonnes/ha au sec. Les densités préconisées actuellement sont de 416 arbres/ha maximum (6 m x 4 m), ce qui permet d’obtenir des rendements nettement supérieurs, voisins de 5 à 10 tonnes/ha, en verger irrigués. La cueillette des olives par des méthodes traditionnelles représente jusqu’à 80 % des charges de main d’œuvre et constitue environ 50 à 80 % du total des charges opérationnelles du verger d’oliviers. Des expérimentations de plantation à différentes densités dans un même milieu ont montré qu’en augmentant la densité, la production par unité de surface du verger augmente également jusqu’à un certain seuil. La mécanisation des opérations de cueillette du verger permet par ailleurs une récolte rapide à maturité optimale, gage d’huiles de meilleure qualité (Fontanazza et Cappelletti, 1993). L’augmentation de la densité de plantation et la mécanisation de la récolte dans les vergers d’oliviers peut donc constituer une réponse qualitative et quantitative à la demande en huile d’olive ressentie sur le marché français. C’est également un moyen de maîtriser les coûts de production en diminuant la durée d’immobilisation des capitaux pendant la période qui précède l’entrée en production (Brunner, 2003). La mécanisation des oliveraies est facilitée par la création de plantations d’oliviers en « haies fruitières » qui permettent l’utilisation d’enjambeurs pour les travaux de récolte et même parfois de taille. Cependant, il existe très peu de références techniques sur la culture de l’olivier selon cette technique. Actuellement, l’influence du mode de conduite et de la densité adoptée sur les caractères architecturaux et agronomiques

est encore mal connue. Les critères de choix variétaux ont alors été liés aux dimensions de la machine et aux rendements minimums en fruits et huile nécessaires pour une bonne rentabilité du verger. Pour l’instant, deux variétés en provenance d’Espagne qui ont montré une bonne adaptation à ce mode de conduite dans leur pays d’origine, Arbequine et Arboussane, sont principalement utilisées. De faible vigueur et très productives, ces deux variétés sont bien adaptées à ce mode de conduite. La vulgarisation de ces variétés en France risque cependant de favoriser une augmentation de la concurrence vis à vis des huiles espagnoles et d’entraîner une perte de la diversité variétale. Les producteurs qui se sont investis dans ce type de verger en « haie fruitière » souhaitent disposer maintenant d’itinéraires techniques performants (irrigation, fertilisation, taille, conduite de l’arbre) et respectueux de l’environnement (enherbement, lutte biologique). Cela nécessite l’acquisition de références techniques adaptées pour satisfaire aux évolutions nouvelles et potentielles des vergers. Dans le contexte français, cette demande des producteurs peut se traduite par : - la maîtrise de la vigueur des arbres qui devient rapidement problématique ; - l’obtention d’un produit typique se démarquant des productions espagnoles et italiennes ce qui implique de travailler plutôt avec des variétés françaises. QUELLES INFLUENCES DE L’AUGMENTATION DE LA DENSITÉ DE PLANTATION SUR LES ARBRES ? Sur un plan végétatif et reproductif strict, les travaux de l’Inra de Montpellier ont permis de quantifier les conséquences d’une augmentation de densité à trois niveaux (Moutier, 2006 ; Moutier et al., 2008). Au niveau des pousses annuelles, pour un cultivar donné, on observe peu de changement au niveau des caractères végétatifs entre une densité classique (333 arbres/ha) et moyenne (667 arbres/ha) alors qu’on note une augmentation significative, pour 2 cultivars sur 4 (Aglandau et Picholine), du

INFOS CTIFL juin 2010 N°262

poids de fruits par pousse. Au niveau de l’arbre entier, cette augmentation est contrebalancée par une diminution du nombre total de rameaux fructifères mis en place ce qui entraîne une baisse globale du rendement en fruits par arbre pour ces deux cultivars. Au niveau de la parcelle, cette diminution du rendement en fruits à l’arbre est compensée par l’augmentation du nombre d’arbres à l’hectare, ce qui entraîne une augmentation plus ou moins importante du rendement en fruits à l’hectare sur les arbres conduits en densité plus élevée. Les arbres se concurrencent entre eux et le développement en diamètre de tronc et en volume des arbres diminue avec l’augmentation de la densité de plantation, hormis la hauteur ce qui est problématique pour la plupart des variétés françaises qui sont vigoureuses. Ainsi, la recherche d’une maîtrise de la vigueur constitue l’objectif prioritaire pour optimiser la conduite de ce type de verger. QUEL MODE DE CONDUITE DES ARBRES ? Dans ce cadre, le travail mené au centre Ctifl de Balandran a eu pour objectif de tester deux modes de conduite sur quatre variétés (Aglandau, Arbequine, Cayon et Picholine) afin de tester le comportement de celles-ci et de voir si la conduite de l’arbre en palmette libre plutôt qu’en axe central, permettait de répartir la vigueur de l’arbre sur plusieurs axes au lieu de la concentrer sur un axe unique comme c’est le cas actuellement. Notre essai a permis de constater que la limite de développement des arbres, face à une contrainte de volume réduit pour une récolte à la machine à vendanger, est rapidement atteinte dans le cas d’une conduite en axe, notamment pour les variétés Picholine et Aglandau. Dans les conditions de sol fertile de la parcelle et avec une densité de 1 250 arbres/ha, cette limite est atteinte au bout la 3e récolte en 5e feuille (année 2008). La diminution de vigueur espérée par une conduite en palmette n’est pas statistiquement mesurable si l’on s’en réfère au diamètre de tronc, bien qu’une tendance à de moins fortes valeurs de diamètre pour les arbres conduits en palmette soit no29


T

TECHNIQUEs Olivier

table (Figure 1). Toutefois le volume de frondaison est inférieur, de l’ordre de 3 m3/arbre. Cette différence pourrait expliquer la différence de rendement en fruits entre les deux modalités en 2008 (Figure 2). À partir de 2009, les arbres conduits en axe ayant été taillés sévèrement, la différence n’est plus visible. Le rendement théorique ramené à l’hectare varie entre 700 et 1 000 litres d’huile/ha selon les variétés et les années, avec une régularité plus marquée pour la variété de référence Arbequine. De manière plus générale, un port érigé assez marqué (variété Cayon) semble plus adapté à ce type de verger. La conduite en palmette libre donne des arbres mieux adaptés à la récolte mécanique car l’orientation des charpentières dans le sens du rang favorise l’avancement de la machine en minimisant les blessures et dégâts de bris de branches. Au bout de la 6e année, le développement des arbres commence à devenir problématique, hormis sur la variété Arbequine, ce qui oblige à réaliser des tailles de rabattement pour redescendre les axes sur des structures ramifiées permettant la repercée de branches fructifères souples. Dans les années qui viennent le verger sera maintenu selon ce principe.

JEAN-MICHEL RICARD, CTIFL NATHALIE MOUTIER, INRA MONTPELLIER

INFOS CTIFL juin 2010 N°262

Figure 1 : Croissance des arbres (diamètre de tronc à 10 cm du sol) de la 3e à la 5e année - Densité 4x2 m - 4 variétés et 2 modes de conduite

diamètre de tronc en mm

Arbequine axe

120

Arbequine palmette 100

80 120

Picholine axe

diamètre de tronc en mm

Arbequine axe Picholine palmette Arbequine palmette

60 100

Aglandau axe

40 80

Aglandau palmette

20 60

Cayon palmette

0 40

Picholine axe Picholine palmette Aglandau axe

2006 (3° feuille)

2007 (4° feuille)

2008 (5° feuille)

Essai Ctifl Balandran plantation 2004 20

Aglandau palmette Cayon palmette

0 Figure 2 : Rendement en fruit à l’hectare calculé sur la base de 2 rangs (60 arbres par rendement calculé en kg/ha (1250 arbres/ha)

variété) 10 000

2006 (3° feuille) 2007 (4° feuille) - densité 4x2 m - 2 modalités

2008 (5° feuille)

Arbequine axe

Essai Ctifl Balandran plantation 2004 Arbequine palmette

8 000

Picholine axe

rendement calculé en kg/ha (1250 arbres/ha)

Arbequine axe

000 610000

Picholine palmette Arbequine palmette Aglandau axe

000 48000

Picholine axe Aglandau palmette

000 26000

LES AUTRES RECHERCHES CONCERNANT LA MAÎTRISE DE LA VIGUEUR D’autres approches sont en cours afin d’obtenir des arbres de vigueur réduite et de bonne production en verger haute densité. La maîtrise de la vigueur peut tout d’abord être obtenue par l’utilisation d’un matériel végétal peu vigoureux, soit directement avec des variétés peu vigoureuses soit via l’utilisation de porte-greffe « nanisant ». La recherche de variétés de faible vigueur, à partir de la diversité génétique existante ou via la création variétale, est actuellement menée dans différents pays oléicoles en vue de leur utilisation en vergers haute densité. Ainsi, en Italie, l’université de Perugia a créé une variété peu vigoureuse, FS17, pouvant être cultivée directement ou utilisée comme porte-greffe pour diminuer la vigueur d’autres variétés italiennes. D’autres 30

Picholine palmette Cayon palmette

4 000 0

Aglandau axe

2006 (3° feuille)

2007 (4° feuille)

2008 (5° feuille)

2009 (6° feuille)

Essai Ctifl Balandran plantation 2004

2 000

Aglandau palmette Cayon palmette

0

2006 (3° feuille)

2007 (4° feuille)

2008 (5° feuille)

2009 (6° feuille)

Essai Ctifl Balandran plantation 2004

travaux menés par des pépiniéristes sélectionneurs ont également abouti à la sélection de variétés à dimensions réduites, telle « Urano » (Sonnoli, 2001). En Espagne, un programme d’amélioration génétique mené depuis le début des années 90 a conduit à la sélection d’un clone d’Arbequine plus régulier en production (I-18) et, à l’université de Cordoue, à la création de la variété « Chiquitita » présentant une vigueur plus faible et une maturité plus regroupée qu’Arbequine (Leon Moreno, 2007). En France, les enjeux sont identiques à ceux des autres producteurs au niveau

international, mais avec l’ambition de conserver une typicité de la production. Afin d’obtenir des produits typiques se démarquant des productions d’Arbequine et d’Arboussane, fortement concurrencées par l’huile d’Espagne, des génotypes français peu vigoureux ont été repérés par l’Afidol-CTO et commencent à être testés en culture. Une parcelle a été plantée en mai 2005 à cet effet chez un producteur. Elles ont été complétées par d’autres implantations en 2009. L’autre solution possible afin d’obtenir du matériel végétal de faible vigueur et typique serait l’utilisation de porte-


L’Olivier en haie fruitière Des pistes pour maitriser la vigueur des arbres

greffes nanisant en vue de maîtriser la vigueur des arbres de variétés françaises. En effet, dans le cas des autres espèces fruitières, l’arboriculture a produit des porte-greffe « nanisant » qui confèrent aux arbres une plus faible vigueur tout en permettant de continuer à cultiver les variétés traditionnelles. Des essais menés en Espagne et en Italie montrent que certains porte-greffe entraînent une diminution significative de la croissance des arbres (circonférence du tronc, hauteur) de certaines variétés italiennes et espagnoles, sans en diminuer la production. Un travail similaire est envisagé pour les variétés françaises. Parallèlement aux aspects variétaux, la réduction du développement de l’arbre passe par une meilleure gestion des intrants (irrigation notamment) en termes de doses et de période critique d’apport. Le but étant alors d’apporter des doses suffisantes pour une production régulière et de bon niveau, mais suffisamment faibles pour ne pas entraîner un excès de vigueur végétative des arbres et l’alternance de production associée, d’où la nécessité d’un apport ajusté aux périodes critiques pour l’arbre et sa production (quantités de fruits et d’huile produites et régularité). Enfin, cette recherche de la diminution de la vigueur des arbres pourrait également être complétée grâce à la pratique de la taille en vert. La taille en vert peut, en effet, être conçue comme un moyen efficace pour freiner la croissance des arbres. De manière générale, la taille en vert est pratiquée, sur arbres fruitiers, dans une optique à la fois de maîtrise de la croissance, d’anticipation de la taille hivernale et de gain de calibre des fruits en cours de croissance. Un effort de recherche doit être entrepris pour répondre à ces questions (Moutier et al., 2010). QUELLE RENTABILITÉ ET DURABILITÉ POUR L’OLIVIER EN « HAIE FRUITIÈRE » ? Peu de références technico-économiques sont publiées sur le sujet et même si, dans un cadre expérimental, il est possible d’enregistrer des temps de travaux, la transposition à des surfaces de vergers de taille réelle est délicate. Une analyse économique sur la base

de chiffres moyens communiqués par quelques producteurs a été réalisée par l’Afidol-CTO (Duriez et Argenson, 2007). Elle en conclut que le seuil de rentabilité avoisinerait 90 ha pour un verger en « haie fruitière », en considérant toutefois des frais de récolte qui prennent en compte l’amortissement d’une machine à vendanger par un seul oléiculteur, ce qui est peu réaliste. Une autre étude montre que le seuil de surface à partir duquel le coût entre une récolte mécanique à la vendangeuse et une récolte manuelle est équivalent, est de 11 ha (Arrivo et al., 2006). Même si ces calculs sont discutables et que de nombreux paramètres liés au contexte peuvent les faire varier, ils mettent en évidence plusieurs aspects importants : - la nécessité d’un verger ou d’un ensemble de vergers groupés géographiquement, d’une surface importante (supérieure à 80-90 ha) afin de mutualiser certains coûts (récolte et éventuellement moulin pour la trituration des olives) ; - la nécessité d’une bonne maîtrise tant technique qu’économique (temps de travaux de taille) ; - la nécessité d’un très bon réseau commercial afin d’écouler la quantité correspondante d’huile produite. LA QUESTION DE LA DURABILITÉ En conclusion, dans le cadre de verger en haie fruitière, il apparaît clairement que compte tenu de l’importance de l’investissement de départ (environ 11 000 €/ ha), l’entrée en production et le rendement doivent être précoce et élevé afin d’avoir un retour sur investissement le plus rapide possible. À l’heure actuelle, même si le bilan est plutôt positif à court terme sur le plan économique, ne serait-ce que par une très forte réduction des besoins en main-d’œuvre, la durabilité de ce type de verger, compte tenu du matériel végétal disponible, n’est pas connue et se pose concrètement rapidement après plantation c’est-à-dire 10 à 15 ans selon les parcelles et les variétés. Dans l’avenir un matériel végétal plus adapté devrait voir le jour et permettre de mieux maîtriser la vigueur des arbres même si des efforts restent à faire au ni-

INFOS CTIFL juin 2010 N°262

veau de leur conduite. Reste à bien peser les avantages et les limites de ce système face à d’autres systèmes de production intégrant notamment une mécanisation de la récolte qui semble intéressante (vibreur de tronc type Pellenc), et ce, sur des vergers à densité plus raisonnable dont la conduite est plus proche du savoirfaire traditionnel. L’oléiculture française semble être à une étape importante de son évolution et ne peut que s’enrichir si elle favorise l’échange, dans la coexistence de plusieurs systèmes qui ont chacun leur histoire et leur justification. r BIBLIOGRAPHIE Cet article reprend en partie l‘article publié en 2010 dans Advances in Horticultural Science par Moutier et al. « Agronomical and genetical approaches in France for the new olive plantation systems ». - Arrivo A., Bellomo F., D’Antonio P., 2006. Raccolta meccanica nell’oliveto superintensivo. L’informatore Agrario 1/2006 68-71. - Brunner C., 2003. L’olive sous un vent de modernité. Réussir Fruits et Légumes 221 : 54. - Duriez JM., Argenson C., 2007. La conduite des oliviers en haie fruitière : une solution d’avenir ? Le Nouvel Olivier n° 59, 3-16. - Fontanazza G., Cappelletti M., 1993. Evolution des systèmes de culture de l’olivier : des vergers intensifs mécanisés aux plantations denses. Olivae 48, 28-36. - Leon Moreno L., 2007. “Chiquitita” : una variedad para olivares en seto. Phytoma Espana 190 : 32-33. - Moutier N., 2006. Olive tree architecture : different levels of approach. Olea 25 : 33-35. - Moutier N., Garcia G., Lauri P.E., 2008. Natural vegetative development and fruit production of olive trees. 5 th International Symposium on Olive Growing. Izmir (Turquie), 26 septembre-3 octobre 2004. Acta Horticulturae 791 : 351-355. - Moutier N., Garcia G., Leverge S., Ricard J.M., Hucbourg B., Métral R., Calleja M., Clipet C., Lauri P.E., Costes E., 2010. Agronomical and genetical approaches in France for the new olive plantation systems. Adv. Hort. Sci., 24 (1) 35-42. - Sonnoli A., 2001. Une nouvelle variété d’olivier à dimensions réduites. Olivae 88 : 46-49.

31


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.