Olint n° 10 mars 2006 1,40 mo

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ÉDITION ESPAGNOLE Magazine Nº 10 d'Agromillora Catalana S.A. · Mars 2006

Propriétés Olive Glenn Orchards. Borges atterrit en Californie

Culture Manipulation écologique de plantations super-intensives de l'olivier

Machines agricoles Nouvelle machine débroussailleuse pour les oliviers



Sommaire Photo couverture, prêtée par Contempo (Quel. La Rioja)

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Éditorial

Il existe plusieurs raisons d’être optimistes

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Propriétés

Olive Glenn Orchards. Interview de Bill Carriere, Président de Borges de California Magazine de plantations Super-intensives d’oliveraie Direction: Oriol Franco Cabré E-mail: olint@olint.com http://www.olint.com Semestriel Édition:

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Culture

Manipulation écologique des plantations super-intensives de l’olivier

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Culture

Nouveau système de maintien des tuteurs en super-intensif

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Machine agricole

Nouvelle machine débroussailleuse pour les oliviers

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Interview

Benigno Lizar, Sous-ingénieur Agricole de l’ITG Navarra

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Actualités

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Éditorial

Il existe plusieurs raisons d’être optimistes N

ous vivons actuellement des évènements qui vont marquer de toute évidence, un futur à court et long terme très intéressant pour tout le secteur. D’une part, nous sommes en présence d’un produit tel que l’huile d’olive, qui occupe une place privilégiée dans l’esprit du consommateur. Les principaux cuisiniers du monde basent une grande partie de leur discours à travers l’huile d’olive, et nous avons d’ailleurs un excellent exemple avec ce qui s’est passé lors de « Madrid Fusion » il y a à peine quelques jours. La demande d’huile d’olive des pays non producteurs est une preuve supplémentaire de ce que nous affirmons. Il faut en outre, considérer l’énorme potentiel de consommateurs qui ne consomment pas encore d’huile d’olive, où si ils le font ce n’est qu’en faible quantité. Finalement, il semblerait que la demande lors des prochaines années sera croissante et ferme. D’autre part, et paradoxalement d’ailleurs, nous nous trouvons face à un secteur producteur qui connaît de sérieuses difficultés. En effet, il dépend d’une main d’œuvre importante, de plus en plus difficile à trouver, de moins en moins qualifiée, et toujours plus coûteuse, et à cela s’ajoute le fait que les productions moyennes sont généralement peu élevées. Jusqu’à aujourd’hui, d’un point de vue économique, le secteur se maintenait en partie

grâce aux subventions accordées par la CEE. Mais cela a changé, puisqu’à partir de l’année 2005, autrement dit à partir de cette campagne, les subventions se sont pratiquement toutes séparées de la production. Dans ces circonstances, nombreux sont les producteurs pour qui il serait plus rentable économiquement d’abandonner leurs oliveraies au lieu de les cultiver. D’après ce que nous savons, en Toscane, lors de cette campagne, certains oléiculteurs ont commencé a abandonner leurs oliveraies, en raison du prix de l’huile qui oscille entre 6 et 7 €/Kg. Il est donc évident que cette situation provoquera, en quelques années, la disparition d’un bon pourcentage de la production de l’huile d’olive européenne. Il est difficile de s’aventurer à lancer une estimation des proportions et du rythme que cela prendra ou aura. Heureusement, le producteur a trouvé dans les plantations super-intensives, un système qui a largement fait ses preuves en 12 ans d’expériences, et qui lui permet de produire d’une façon efficace et rentable sans nécessiter trop de main d’œuvre. L’objectif de ces nouvelles plantations est de freiner le phénomène d’abandon de la surface qui résulte de la modification de la subvention, et de couvrir les augmentations de demande naturelle d’un marché en plein essor. Vous ne croyez pas qu’il existe de nombreuses raisons d’être optimistes?

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Propriétés

Olive Glenn Orchards

Interview de Bill Carriere, Président de Borges de California Rédaction Olint

Première plantation, Juin 2004

Pouvez-vous nous décrire l’histoire et les activités de votre entreprise? Olive Glenn Orchards est une coopérative tripartite formée par la Famille Carriere, la corporation Borges, et un groupe privé dirigé par John Post, d’Ag. Advisors. Nous avons fait l’acquisition de la propriété dans laquelle nous nous trouvons actuellement, en 2003, Nous avons planté la première plantation en juin 2004. Il s’agissait alors de 50,5 Ha, puis 50,50 autres hectares suivirent à la fin du mois de septembre et début du mois d’octobre de cette même année 2004. En 2005 nous avons planté 90 ha et nous prévoyons de planter 35 Ha supplémentaires pendant l’automne 2006, ce qui nous fera donc un total d’environ 226 Ha. Cela comprend 8 Ha du clone I-43 d’Arbosana, 8 Ha du clone I-38 de la Koroneiki et le reste du clon I-18 d’Arbéquine. Quels sont les autres produits que vous produisez et à quels secteurs appartiennent-ils? Olive Glenn Orchards ne produit que des amandes. Mais nous faisons partie du groupe Borges, et par conséquent,

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nous sommes en contact avec l’industrie de l’huile d’olive espagnole. Borges de California est l’entreprise dans laquelle se centre la plus grande partie de nos investissements. Nous disposons de 526 Ha de noyers, et nous achetons et commercialisons également des noix et des amandes. Quand et pourquoi vous êtes-vous intéressés aux olives pour la première fois? En fait, comme nous sommes rattachés à Borges, nous avons bien évidemment été intéressés par l’huile d’olive depuis longtemps déjà. En fait, il y a longtemps déjà, Joan Tasias, un ami d’Antonio Pont m’a introduit dans le secteur. Il voulait savoir si nous étions intéressés. Il savait que nous avions des intérêts en Espagne. À cette époque cela semblait fort intéressant, mais nous n’étions pas encore prêts et nous n’avions pas assez d’expérience ni de connaissances. Au cours de ces dernières années avant de se lancer dans l’investissement, John Post, qui avait été notre conseiller pendant de très très nombreuses années, fit allusion au fait qu’il conseillait California Olive Ranch. Un jour nous avons fait une sortie à la campagne pour parler avec John. Nous


lui proposâmes alors de former une entreprise ensemble. John voulait faire quelque chose indépendamment. Nous, nous voulions établir un suivi de la culture au quotidien, afin que la société ait un sens. Quant à lui, il possède une grande expérience et des connaissances sur les arbres et les techniques de culture, et bien sûr Borges-Star Foods est rattaché à l’industrie de l’olive. Nous voulions diversifier nos activités. Nous avons visité de nombreuses plantations et usines en Espagne. Je crois que c’était vraiment merveilleux que John, Borges et nous-même nous soyons regroupés dans cette association tripartite. Quels sont les futurs objectifs d’Olive Glenn Orchards? Pendant l’automne 2006, nous achèverons la 5ème phase de la plantation. Nous disposons désormais de 182 Ha et nous disposerions éventuellement de 45 Ha supplémentaires. Cela dépend de ce que nous ferons avec les pruneaux secs et avec les olives Manzanilla. Il reste encore énormément de terrain tout autour pour pouvoir s’agrandir. Et comme nous l’avons dit précédemment, nous allons construire une usine de processus en utilisant une stratégie similaire à celle que nous utilisons pour les noix. Nous disposons de la surface suffisante pour que l’usine soit performante, et nous pouvons également, de forme potentielle, nous approvisionner en olives des environs. Cela donnera une opportunité aux investisseurs qui cultivent plus ou moins 15 hectares. Il s’agit là d’un grand investissement, Il est très probable que tous ceux qui cultiveraient 200 ha construiraient eux aussi leur propre usine. Si quelqu’un plantait 15 Ha, nous pourrions lui donner un coup de main. À long terme, le but serait de développer cette culture sous une marque propre, et de la vendre avec California Olive Ranch ou par l’intermédiaire notre société avec Borges, Borges USA, Star Fine Foods et en vendant une petite partie indépendamment. Je ne crois pas que nous arriverions à occuper la même place que les petits moulins d’olives en Espagne, qui vendent toute leur production aux portes du moulin à huile. Ce serait vraiment formidable, mais je ne crois pas que ce serait possible à cela à court terme. Nous devons tirer profit de tous les maillons de la chaîne dont nous disposons. Quelle est votre opinion concernant le futur de l’industrie de l’huile d’olive en Californie?

Il existe un potentiel pour une culture illimitée. Il est probable que dans les 20 prochaines années, Il n’y aurait pas d’approvisionnement excédent d’huile d’olive en Californie. Les prix seront quelque peu affectés par le marché global, mais il y aura toujours une place pour « quoi que ce soit » qui vienne de Californie, qu’il s’agisse d’huile d’olive ou de noix, c’est du pareil au même. La diversification était un facteur nécessaire. Plantons-nous 200 Ha d’amandiers lorsque le prix bat des records maximums historiques ? C’est un cycle, c’est juste une question de « quand ». Avec les noix, nous avons déjà nos fondements. En vérité, il y a plus de noix qui proviennent d’autres endroits, que ce que nous pouvons stocker. Créer des franchises de la marque, c’est encore mieux que d’augmenter les acres de terrains. On pourrait dire que nous sommes encore dans l’enfance, soit la phase pendant laquelle nous plantons des hectares pour établir notre base, puis nous développerons notre marque et notre stratégie de marché.

«Sûrement, dans les 20 prochaines années, il n’y aura pas d’excèdent d’approvisionnement d’huile d’olive California.»

Que pensez-vous de la qualité de l’huile d’olive de California? Voyons voir. Si l’on tient compte des résultats que nous avons obtenus

Bill Carriere, les premiers plants d’Arbéquine I-18

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concernant les dégustations, et les prix que California Olive Ranch et d’autres petits producteurs ont remportés, non J’ai de bonnes raisons pour penser autrement. L’un de nos défis consiste à parvenir à ce que les consommateurs, je veux parler des consommateurs des produits California, soient les premiers à faire la différence entre l’huile recyclé et l’huile d’olive vierge extra. Il s’agit d’un grand pari. Pensez-vous que la diversification est importante pour toutes les compagnies agricoles de cet état? Oui. C’est d’ailleurs l’une des principales raisons pour lesquelles John et Borges se sont unis. Cela avait un sens. Êtes-vous introduits dans l’industrie de l’amande? Pensez-vous qu’il existe des similitudes entre les amandes et les olives? On pourrait trouver des similitudes dans le type de terrain et les endroits où l’on peut les planter. Beaucoup de gens di-

sent que l’on peut planter des oliviers n’importe où, et qu’ils survivront. Bon, ce n’est pas totalement faux, mais si vous voulez une bonne récolte, je suis convaincu qu’il faut un sol décent et une eau décente. Les amandes ne vont pas rester à 8,40 dollars le kg. Oui, à court terme. Quand l’industrie de l’amande fasse un pas en arrière dans le cycle, les prix chuteront. Nous cultivons des amandes, mais nous cultivons également des olives. Si on me demandait de choisir entre les amandes et les olives, je choisirais les olives, car, à court terme, les amandes ne tarderons pas à atteindre leur point culminant et commenceront alors à chuter. Lorsque nous commencerons la production des amandes, le prix aura peut-être déjà baissé. En revanche, je pense que les olives ont une tendance à la hausse à plus long terme. Quant aux similitudes d’un point de vue industriel, toutes deux sont considérées comme des produits bons pour la santé. Que pensez-vous d’une technique de culture de l’olive mécanisée de

grande densité comme alternative viable pour les agriculteurs? Généralement, la main d’œuvre en Californie implique un coût si élevé, que c’est sans doute là que réside le seul moyen d’y parvenir. La récolte des olives Manzanilla implique un coût très élevé. L’un des principaux coûts de tout le processus de la récolte. Cette culture demande une irrigation au compte goutte, ce qui permet une économie en eau et une certaine efficacité. Evidemment, un processus mécanique de récolte présente un grand avantage. Ces arbres peuvent très bien pousser sur des terrains de riz, alors peut être qu’à la fin, nous pourrions les planter dans plus d’endroits que ce que nous pensons. Jusqu’à présent, cela a représenté un excellent usage pour ce type de terrain. Ils poussent à merveille. Le climat est favorable. Je crois que nous avons quelques différences microclimatiques entre ce côté de la vallée et l’autre côté, ce qui nous permet de récolter plus tôt, ce qui est un avantage considérable, et il pleut moins.

«Je ne considère pas l’Espagne comme un concurrent, mais plutôt comme un consommateur.»

John Post, Gus Lohse et Bill Carriere dans leur première plantation un an après.

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Vous avez de nombreux contacts dans l’industrie de l’huile d’olive dans le monde entier, et plus particulièrement en Espagne. Et c’est justement maintenant que l’Espagne est le majeur producteur d’huile d’olive. Quelle est votre opinion sur l’Espagne comme producteur à long terme par rapport à la Californie? D’après ce que j’ai pu voir, comme cela nous est arrivé, ils se verront eux aussi obligé à se détourner de ce type de plantations traditionnelles. Même s’il existera toujours des plantations traditionnelles. Eux ils ont des arbres vieux de cent, voire même de mille ans. J’ai vu très peu de plantations de cette étendue, non seulement en Espagne, mais aussi en Australie, au Chili, en Argentine et au Maroc. L’Espagne est un producteur que j’aurais toujours à l’esprit. Je ne considère pas l’Espagne comme un concurrent, mais plutôt comme un consommateur. Il n’y a rien d’étrange à penser que nous pourrions exporter une partie de notre huile. Le nom « California » est écrit dessus. La plupart des gens ont l’impression que tout ce qui provient de Californie est de qualité supérieure pour le simple fait de provenir de Californie. Ils pensent « la plage, Hollywood et quoi que ce soit ». Je crois que l’Espagne sera toujours un producteur, comme l’Italie, et comme le seront tous les pays. Mais je crois aussi que California est unique. Nous pouvons planter toutes ces cultures, mettre dessus le nom de California, et avoir ainsi une qualité supérieure à l’avance. Pensez-vous que les producteurs de California pourront concurrencer avec les producteurs européens? Bien sûr ! Au début il y avait quelques doutes sur le pourquoi de ces plantations alors qu’en Espagne tout est beaucoup moins cher. Il y a toujours des pays moins chers. Bon, on a dit la même chose avec les pistaches et actuellement nous sommes le leader mondial des ventes de pistaches. Les mêmes rumeurs ont courus concernant les amandes et maintenant nous sommes le leader mondial des ventes d’amandes. California possède un don unique pour commercialiser ses produits. Avec la plantation de densité élevée, nous avons dépassé le problème le plus important, la main d’œuvre. Bien sûr, nous utilisons une grande quantité d’eau, mais pas autant que pour d’autres cultures, et en outre, nous disposons de l’eau. Vous

ne pouvez pas planter au beau milieu d’un désert où il n’y aurait pas d’eau. C’est juste comme pour les autres cultures. J’ai vu les noix en Espagne. Ils ont fait de gros efforts pour que leurs productions augmentent jusqu’au point de nous égaler. Sur ce point nous avons un énorme avantage. Que pensez-vous de l’intention de l’USDA (Département d’Agriculture des États Unis) de changer à la fin de l’année, les normes qui régissent l’huile d’olive? Je crois que c’est formidable. Les normes actuelles datent des années 40 ou même d’avant. Ceci est un marché mondial, nous devons aller de pair avec le reste du globe. J’imagine que tout producteur légitime, qu’il soit d’ici ou d’Europe, Borges y compris, s’est demandé un jour «Combien d’huile de noisette as-tu inclus dans ton huile?». Sa réponse est «rien du tout ». Combien d’huile recyclé étiquettes-tu comme extra vierge? Sa réponse est «aucun». Combien d’huile vierge étiquettes-tu comme extra vierge? Et il répont toujours; aucun. Nous voulons que tout le monde joue avec les mêmes cartes, et cela s’applique également à l’échelle internationale. Naturellement, cela va en notre faveur, car nous avons prévu de produire de l’huile de qualité supérieure 100% extra vierge. Nous voulons que tout le monde soit à conditions égales, je vote pour. La bonne nouvelle, c’est que cette année le FDA (Organisme pour le Contrôle des Aliments et des Médicaments) a approuvé la vente de l’huile d’olive comme un produit qui contribue à réduire les risques de maladies cardio-vasculaires. Qu’en pensez-vous? Bien sûr. Nous travaillons actuellement en ce sens pour les noix. Le FDA doit traiter différemment les aliments qui ne sont pas manipulés et les aliments artificiels. Les noix sont un aliment complet non manipulé. Nous ne les avons pas arrosé de Vitamine D, pour pouvoir crier sur tous les toits qu’elles sont une source importante de Vitamine D. Les noix contiennent des Oméga 3 de forme naturelle. Et il est très facile de vérifier ce que nous affirmons. L’huile d’olive devrait être certifiée comme un aliment complet, car aucun aditif, ni conservateur n’est ajouté. On devrait traiter cette huile différemment, comme c’est le cas des noix.

«Les amandes ne vont pas rester à 8,40 dollars le kg, les prix vont chuter. Si aujourd’hui on me demandait de choisir entre les amandes et les olives, je choisirais les olives.»

Oliviers appartenant à Olive Glenn Orchards

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Culture Manipulation écologique de plantations super-intensives d’oliviers. Pepe Ferrándiz. Biotechnologie Agricole Fruitec, SL info@fruitec.es

L’oliveraie est une culture qui existe parmi nous depuis près de 5000 ans. D’abord comme onguent et pour s’éclairer, puis plus tard comme aliment, cet arbre a toujours été apprécié par nos anciens, et tout comme la vigne et les céréales, il a constitué la base de l’agriculture méditerranéenne.

L

a culture de l’olive, tout comme l’agriculture en général, n’a cessé d’évoluer au cours des siècles. Les connaissances en thèmes d’engrais et manipulation des fléaux et la progressive introduction des progrès technologiques, associés à l’amélioration de la qualité du produit on fait de l’olive une culture rentable avec des visions de futur. À l’aube de ce XXI siècle, il existe une certaine tendance à la production écologique (ou bio) qui a débuté à la fin du siècle passé. Le citoyen est de plus en plus conscient que ses actes ont une influence sur l’environnement naturel, et que lui-même, et par conséquent sa propre santé sont affectés par l’environnement, par l’air qu’il respire et pas les aliments qu’il consomme. L’agriculture écologique apparaît alors comme une réponse à ses inquiétudes, d’autant plus qu’en 1991, l’Union Européenne la réglemente et qu’aujourd’hui des milliers d’hectares lui sont consacrés dans toute l’Europe. Et justement, l’olivier en raison de sa grande facilité de manipulation et de son côté rustique, représente l’une des cultures qui se convertit le plus rapidement à l’agriculture écologique. Les méthodes de l’agriculture écologique ne consistent pas, comme certains pourraient le croire à revenir aux méthodes d’autrefois, mais cela ne veut pas dire non plus qu’il faille «abandonner» les

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«La culture super-intensive, dont les principaux objectifs sont l’optimisation des ressources est totalement compatible avec la production écologique». La pyrale du Jasmin (Margaronia unionalis)

plantes et attendre qu’elles produisent ce qu’elles peuvent ou veulent. Pratiquer l’agriculture écologique implique une vision holistique de l’agro-système où l’on tient compte d’aspects que l’on avait palliés, au nom du progrès, tels que la biodiversité, les cycles de nutriments et d’énergie ou la faune utile. L’agriculture écologique met à profit les connaissances tirées de l’observation du système agraire et les associe rationnellement aux techniques modernes pour avoir une exploitation agricole viable du point de vue écologique, social et économique. La culture super-intensive de l’oliveraie dont les objectifs principaux sont l’optimisation des ressources du sol et la réduction des coûts de la récolte, est totalement compatible avec la production écologique. Il suffit de favoriser la biodiversité et de respecter les normes concernant la fertilisation et la protection des cultures. C’est justement ce dernier point, celui des fléaux et des maladies, qui préoccupe le plus l’agriculteur qui pense franchir l’étape de la culture écologique. Ci-après, nous passerons en revue les principaux problèmes phytosanitaires que nous pouvons rencontrer sur l’olivier et la façon dont l’agriculture écologique les affronte. Champignon de l’olivier (Verticillium dahliae) En l’absence d’une prévention adéquate, il peut limiter la culture. Dans le cas d’une nouvelle plantation, le premier facteur est le choix du matériel végétal sain et avec des garanties sani-

taires de ses origines. Le champignon peut provenir de plantons infectés et se propager dans le champ, ou bien se trouver dans le sol de la parcelle, dans sa forme latente et infecter les arbres sains au contact des racines. Une fois que le champignon est entré dans la plante, il se propage par l’intermédiaire de la sève jusqu’aux parties supérieures de la végétation en provocant des dérangements dans le système vasculaire, et par conséquent, le blocage et la mort de toute la plante. Il s’agit sûrement de la maladie la plus influencée par le système de cultures intensive, et ce pour plusieurs raisons: La variété Arbéquine est modérément sensible, les racines des arbres sont au contact les unes des autres, il s’agit d'une plantation irriguée, en sol qui disposent d’une humidité élevée, qui favorise la maladie, il s’agit aussi de cultures qui, dans la majorité des cas, ont moins de 10 ans, et par conséquent les arbres sont plus sensibles. En outre, on travaille habituellement, sous l’arbre, avec des moyens mécaniques en surface et cela peut transmettre l’infection. C’est pour toutes ces raisons, qu’une protection et une prévention extrêmes sont recommandées. Dans toute la bibliographie disponible, qui fait référence à la lutte contre la maladie, les stratégies parient sur une lutte intégrée qui applique conjointement des méthodes de préférence écologiques, telles que: - Choix de plantes saines qui proviennent de pépinières qui offrent une garantie sanitaire. - Dans les sols inoculés, avant la

plantation, appliquer des techniques de solarisation et bio-fumigation. - Appliquer des améliorations organiques et des composts afin d’augmenter la bio-diversité dans le sol et combattre avec le pathogène dans ce que l’on appelle les sols réductifs. - Désinfecter les outils de taille. - Éliminer les arbres affectés et les restes de la taille en les brûlant. - Réaliser des ensemencements de crucifères comme couverture végétale et les incorporer au sol après la floraison. - Dans le cas des plantations d’irrigation, utiliser uniquement l’eau nécessaire et l’éloigner le plus possible du tronc, au moyen de billonnages ou d’une double rangée d’irrigation de goutte à goutte. L’œil de paon (Spilocaea oleagina) Cette maladie causée par un champignon, est présente dans toutes les plantations d’oliviers, et son incidence dépend de l’emplacement de la culture, des conditions climatiques de la zone (pluviométrie, vents, et.), de l’orientation et de l’aération que l’on peut corriger grâce à un système de taille et une vigueur adéquats. Dans certaines régions, la maladie est pratiquement endémique, et il faut mettre d’avantage l’accent sur l’aération, un plus grand cadre de plantation et l’orienter le mieux possible en cherchant les vents secs. L’infection du champignon peut se produire toute l’année, mais elle a deux points forts au printemps et en automne, deux sai-

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sons qui réunissent des conditions de température et d’humidité particulière, car il est nécessaire que la feuille soit mouillée d’eau pour que la maladie puisse se développer. Cette incubation peut durer entre un et trois mois sans présenter de symptômes visibles sur la feuille. Les produits autorisés pour son contrôle sont les composés cupriques, beaucoup plus efficaces lorsqu’ils sont appliqués correctement, au moyen d’un atomiseur calibré correctement, en mouillant avec de petites gouttes et en utilisant un liant autorisé pour améliorer les performances. Dans le cas des plantations super-intensives avec une taille correcte, on peut mouiller la végétation entière très facilement. Le polysulfure de calcium et le manganate de potassium sont également des produits très efficaces pour combattre la maladie. La pyrale du Jasmin (Margaronia unionalis) Dans le cas de ce lépidoptère, il est important de mettre l’accent sur son contrôle au cours des premières années de la plantation super-intensive, car ce fléau attaque toutes les jeunes pousses en mangeant les petites feuilles qu’ils recouvrent au préalable d’un fil de soie. Le résultat est qu’ils éliminent les poussent terminales et que la plante perd sa verticalité. Cela peut survenir plusieurs fois dans l’année et il faut traiter la plante dès les premiers symptômes, ou alors dès que l’on détecte le vol des papillons. Le Bacillus thuringiensis est le produit adéquat ; lorsqu’on l’utilise, il convient

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«La Pyrale élimine les pousses terminales et la plante perd sa verticalité» de baisser le pH de la bouillie a 6.5 avec du vinaigre ou de l’acide citrique et d’ajouter un liant pour protéger contre les rayons ultraviolets en améliorant sa persistance qui pour ces produits est généralement de l’ordre de 8 à 12 jours. Nous insistons ici sur l’importance de contrôler ce fléau pour favoriser la formation correcte de la plante, et avec les interventions, en outre, s’agissant d’un bio-insecticide spécifique des lépidoptères, les interventions n’endommagent pas l’écosystème. La teigne de l’olivier (Prays oleae) Ce lépidoptère peut endommager le rendement de l’olivier et devient un grand problème de faible floraison ou de retard ou de mauvais départ pendant les années de récolte massive et incidence de ce fléau, pendant les années de récolte pauvre, associées au fléau, il peut être totalement inoffensif, voire même bienfaisant s’il ne régule pas la production. Le phytophage possède trois générations au cours d’une année : la première sur les feuilles (génération phyllophage), la seconde dans les fleurs (génération anthophage), et la troisième dans les fruits (génération carpophage). La génération phyllophage commence entre octobre et novembre, lorsque les femelles adultes déposent leurs œufs et que les chenilles hibernent à l’intérieur des feuilles jusqu’en février, lorsqu’elles reprennent leurs activités en s’alimentant de feuilles et des jaunes d’œufs sans causer d’importants dommages. Au printemps les adultes de la génération antérieure déposent leurs œufs sur les boutons de fleurs fermés génération anthophage, c’est la génération et les larves pénètrent à l’intérieur de

la fleur pour s’en alimenter et feront les chrysalides entre les fleurs sèches au moyen de filaments de soie. Les dommages causés par cette génération sont considérables si la floraison est très rare et que la densité du fléau est élevée. La génération carpophage est celle qui attaque les fruits et qui peut donc mettre en danger la production, les adultes de la génération antérieures déposent leurs œufs sur les fruits en nouaison, et s’y introduisent rapidement pour s’alimenter des noyaux pendant tout l’été. Ils produiront une chute fin septembre, appelée chute de la Saint Michel et sortiront des fruits par un trou bien caractéristique. Avant de réaliser le traitement, nous devons placer des appâts de phéromones dans l’inflorescence. Si l’on considère que le traitement s’avère nécessaire, nous utiliserons Du Bacillus thuringiensis à l’éclosion des premières fleurs, et s’il y a trop de pression de la part du fléau, ou si la floraison se fait trop attendre, nous répéterons l’opération au bout de 10-12 jours. Lorsque le fruit est en nouaison, et qu’il est de la taille d’une chevrotine, on peut alors le traiter avec de l’argile de kaolin pour éviter que les adultes de la génération carpophage déposent leurs œufs. La mouche de l’olive (Bactrocera oleae) Ce fléau est considéré comme le plus dangereux pour l’olivier et peut affecter la récolte du point de vue de la quantité et de la qualité. L’huile qui provient de fruits piqués par cette mouche présente une augmentation importante de peroxydes (rancissement) et de l’acidité. Les femelles déposent les œufs dans les fruits dont le noyau est dur, pour que les typiques larves des diptères se développent dans la chair de l’olive. S’il s’agit d’une année sèche avec peu d’humidité, la mortalité des œufs est élevée, et par conséquent les dommages sur les cultures sont généralement faibles. En revanche, à l’automne, lorsque les températures sont douces et que l’humidité est élevée, la pression des mouches augmente notablement, et plusieurs générations peuvent se chevaucher, à tous les stades : œufs, larves, chrysalide et adultes. La température est capable de limiter la propagation du fléau, puisque celui-ci ne se développe pas en dessous de 12º C, ni au dessus de 30º C. Le seuil de traitement sera déterminé


«Une femelle noire de la cochenille de l’olivier peut cacher sous sa carapace entre 150 et 3000 œufs»

La cochenille noire de l’olivier (Saissetia oleae)

avec le suivi du vol des adultes dans des appâts de phéromones (entre 1 et 3 par Ha.) en considérant le seuil des olives destinées à produire de l’huile est de 3-5 captures/appât par jour. Nous surveillerons également le pourcentage de fruits piqués, et si celui-ci dépasse les 2-3% de fruits avec des formes vivantes. Le premier système de lutte à tenir en compte consiste à baisser la densité des adultes avec la méthode de la capture massive avec les différents types d’appâts et pièges attractifs. Nous considérons toujours qu’il faut renforcer le périmètre de la parcelle. Parmi les appâts que nous pouvons utiliser, celui de type macphail réalisé avec des proteines, d’appât avec des protéines hydrolysées à 9%. Nous pouvons également utiliser de bouteilles de type PET, comme celles de l’eau ou des sodas, avec trois ou cinq trous dans la zone supérieure, ne dépassant pas les 5 mm, et remplies d’appâts de solution de phosphate bi-amoniaque cristallin à 4%, ou avec des protéines hydrolysée à 9%. Si la population et l’attaque s’avéraient ravageurs, il existe parmi les insecticides autorisés les pyréthrines naturelles et la roténone en traitement total ou en patch sur la face des arbres. Les applications d’argile de kaolin pour empêcher la ponte sont également conseillées. Les statistiques des plantations intensives indiquent que l’incidence de la mouche est inférieure aux traditionnelles. Nous avons également l’avantage

de pouvoir avancer la récolte, et le temps pendant lequel les olives seront broyées est minime. En outre, la manipulation écologique et les travaux en file pour contrôler les mauvaises herbes détruisent de nombreuses chrysalides. Parmi les insectes auxiliaires, le plus fréquent est l’Opius concolor, hyménoptère parasite qui se développe d’avantage en présence de plantes telles que l’Inula viscosa. Les fourmis, quant à elles mangent de nombreuses chrysalides. La cochenille noire de l’olivier (Saissetia oleae) Il s’agit d’un fléau plus caractéristique des plantations en agriculture conventionnelle, produit par l’usage massif des insecticides à large spectre, en réduisant sensiblement la biodiversité du système, qui dans les plantations équilibrées, sont normalement suffisants pour pouvoir être contrôlés. La femelle adulte possède une couleur marron et la forme typique d’un demi grain de poivre, avec un relief en forme de H. et mesure de 2 à 5 mm. Les femelles qui n’ont pas encore atteint l’âge adulte, sont plus petites et plates, et leur couleur est plus foncée. Il s’agit d’une espèce parthénogénétique, sans fécondation, une femelle peut cacher sous sa carapace entre 150 et 3 000 œufs, et pondre une génération par an, parfois une seconde partiellement. La présence des larves atteint son apogée entre les mois de juillet et août. Les

dommages directs, du fait de la succion de la sève, ne sont généralement pas très importants, mais ils fabriquent de la mélasse en grande quantité qui sert d’aliment à divers champignons et produisant «la fumagine», qui en revanche peut abîmer considérablement l’olivier en réduisant sa capacité photosynthétique, en diminuant la production et les pousses. La cochenille de l’olivier est très sensible aux étés secs et chauds qui provoquent un taux élevé de mortalité chez les larves et les œufs. Elle a de nombreux parasites et prédateurs, telles que la Scutellista cyanea, Coccophagus lycimnia, Metaphycushelvolvus, qui contrôlent de forme naturelle ce fléau. Les cochenilles parasitées présentent un trou caractéristique. Une taille correcte et des arbres bien aérés et une végétation équilibrée limitent également la propagation. Si une intervention s’avère nécessaire, nous utiliserons des huiles de paraffines en été au moment de la naissance des larves afin de bien mouiller toute la végétation.

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Culture Nouveau système de maintien de tuteur en super-intensif

Le maintien des tuteurs des plantes pendant les 3 ou 4 premières années est l’un des aspects fondamentaux des plantations super-intensives. Cette installation, même si elle n’est pas indispensable à la viabilité de la plantation, est tout de même recommandée lorsqu’il existe des problèmes dérivés de vents dominants. Rédaction Olint

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L

e maintien des tuteurs assure la formation correcte et la structure des arbres et permet le bon alignement des rangées, ce qui facilitera la récolte au moyen d’une cueilleuse chevauchante.

Généralement, le maintien des tuteurs se réalise au moyen de fil de fer accroché à des poteaux métalliques ou en bois. En raison du poids du fil de fer, il est nécessaire d’utiliser des poteaux intermédiaires tous les 10-15 m afin de ne pas perdre de tension et maintenir la hauteur du fil de fer de forme constante. Actuellement, un système de maintien des tuteurs a été testé avec succès; il utilise un fil de polyester de type «deltex», qui permet de tirer jusqu’à 500 m sans poteau intermédiaire. Ce système est idéal, à condition que le relief de la parcelle ne présente aucune irrégularité. De cette façon, on réalise une économie considérable du matériel et des coûts d’installation. Pour l’étude des coûts, dans un cas éventuel de plantation d’oliveraie en superintensif, nous tiendrons compte des coûts suivants: • Dans les deux cas, nous utiliserons les poteaux finaux de 2,5 m x 2 mm d’épaisseur de mur, en métal galvanisé simple pour le fil de fer et renforcé pour le fil en polyester. Le coût de ces poteaux varie entre et entre 4,5 et 5 €/poteau pour le système de fil de fer et entre 6 et 7 €/poteau pour le nouveau système avec un fil en polyester. • Les ancrages utilisés sont les mêmes pour les deux systèmes, en utilisant un fer ondulé de 20 mm de diamètre pour les sols rocailleux, avec un coût qui varie entre 3 et 3,5 €/ancrage, et en utilisant une hélice de 80 cm avec un grand plateau pour les sols meubles et argileux, avec un coût qui varie entre 1,8 et 2 €/ancrage. • Le prix du fil de fer de 2,7 mm est d’environ 0,043 €/mètre, tandis que le fil de polyester coûte 0,06 €/mètre. • Lorsque l’installation se réalise avec du fil de fer, il faut prévoir des poteaux intermédiaires tous les 10-15 m, ces poteaux sont en fer de 2,4 m x 1,5 mm de lamelle, et leur prix varie entre 2,8 et 3,8 €/poteau. • Nous devons également considérer, dans le cas de l’installation avec un fil de fer, qu’il faudra utiliser des tendeurs dans les terminaux, pour la tension du fil de fer avec un prix qui oscille entre 0,3 et 0,75 €/tirage, tandis qu’avec

Figure 1 : Système traditionnel.

«Actuellement, ce système de maintien a été testé avec succès, et il semble idéal lorsque le relief de la parcelle ne présente aucune irrégularité »

Figure 2 : Nouveau système de maintien avec un fil en polyester.

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«Le choix de ce nouveau système de fixation des tuteurs représenterait une économie de l’ordre de 67% des coûts d’installation et de matériel»

le fil en polyester la fixation au poste terminal se fait au moyen d’une attache normale. Si l’on prend comme exemple une propriété idéale de 15 ha (400 m x 375 m) avec un relief plat, une densité de plantation de 4m x 1,5 m, nous pouvons faire 186 rangées de 200 mètres de longueur environ, de manière que si nous faisons l’analyse comparative des coûts de plantation de chaque système, nous obtenons les résultats suivants:

D’après cette analyse, le coût par hectare serait de 1.175 €/Ha dans le cas de la fixation à l’aide de fil de fer et de 387 €/Ha dans le cas de fixation avec du fil en polyester, cela signifie que le choix de ce nouveau système de fixation des tuteurs représenterait une économie de 67% des coûts d’installation et matériels par rapport au système avec du fil de fer. Il s’agit sans aucun doute d’une alternative idéale dans de nombreux cas.

SYSTÈME DE MAINTIEN AVEC DU FIL EN POLYESTER avantages · Économie importante réalisée sur les coûts inconvénients · Ne s’adapte que sur les surfaces planes Détail du poteau terminal

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Sistema Todolivo

Superintensivo

Nuestra calidad y experiencia marcan la diferencia

Record Producciรณn 20.000 kg aceituna /Ha

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Machines agricoles Nouvelle machine débrousailleuse

La taille des arbres est l’un des principaux coûts qui persistent encore dans le système de super-intensif. Ce coût peut représenter jusqu’à 70% des coûts d’une culture après la plantation. Cependant, cette tâche nécessaire pour la culture en système traditionnel, est réellement indispensable et fondamentale pour une culture en système super-intensif. Rédaction Olint

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U

ne taille correcte, qui uniformise les rangées est indispensable pour pouvoir réaliser par la suite une récolte mécanique du système super-intensif et pour contrôler la vigueur des oliviers. Jusqu’à aujourd’hui, il existait sur le marché des systèmes de taille de type «topping», dont le rôle était de limiter la vigueur des oliviers en s’attaquant à leur hauteur et l’élimination des branches qui dépassent du port se réalisait manuellement, ce qui impliquait les coûts élevés en main d’œuvre que nous avons mentionnés auparavant. Récemment est apparu sur le marché un système innovateur de taille des parties basses qui découpe les branches qui pendent, qui tombent et touchent presque le sol, dépassant de la coupe de l’arbre par la partie la plus proche au tronc et qui rendent difficile la récolte, puisqu’elle gênent et bouchent la partie de la cueilleuse qui ramasse les olives qui tombent d’une partie supérieure de l’arbre. Cette nouvelle machine débrousailleuse S485A JUMAR, s’attelle à l’avant d’un tracteur, et possède une structure avec deux bras réglables, ainsi qu’un système de coupe de double scie hydraulique, laquelle garantie une découpe correcte et l’évacuation de la masse végétale. Le système de palpation est métallique, avec un actionnement pneumatique, ce qui assure le bon fonctionnement de la machine sans endommager le tronc de l’olivier. Aussi bien le système d’ouverture que celui d’élévation de la machine sont hydrauliques. Les coupes se règlent en s’adaptant à n’importe quelle position afin de faciliter la taille choisie par l’utilisateur. La longueur de coupe est de 85 cm, la largeur minimale de l’allée est de 2,10 m et la largeur maximale est de 4,90 m de manière à s’adapter très bien aux différents cadres de plantation de l’olivier, comme dans l’intensif (environ 1.000 arbres par hectares) ou super-intensif (jusqu’à 2.000 arbres par hectare). Elle pèse 160 kg et possède une charrette de repos avec un cric hydraulique qui facilite son transport, montage et démontage sur le tracteur, et qui peut très bien être réalisé par une seule personne. Ce système innovateur, représente un pas en avant vers l’agriculture facile à manipuler, le secret d’une exploitation moderne et rentable.

Plantes découpées avec la nouvelle S485A Jumar Détail du mécanisme attelé au tracteur

«S485A Jumar un système de taille des parties basses qui découpe les branches qui pendent, tombent et touchent presque le sol et qui rendent difficile la récolte, avec la cueilleuse» 19


Interview

Benigno Lizar ITG Navarra

Benigno Lizar est un Sous-ingénieur Agricole et possède un historique vaste et reconnu dans le monde de l’arboriculture, et qui fait partie de l’ITG Agrícola de Navarra depuis 1983. Tout au long de ces années, il en a été le responsable et a pris part aux différents travaux de recherches liés au monde de l’oléiculture. Actuellement, il est aussi le Chef du jury de dégustateurs d’huile d’olive vierge de la Communauté Forale de Navarre (Espagne). Rédaction Olint Benigno Lizar. Sous-ingénieur Agricole de l’ITG Navarra

Pourriez-vous nous expliquer en quoi consiste l’ ITG Agrícola de Navarra? El Instituto Técnico y de Gestión Agrícola, est une société anonyme qui a vu le jour grâce à la participation de certaines coopératives Agricoles de Navarre. Il s’agit d’une société qui se consacre essentiellement à expérimenter et divulguer les résultats obtenus entre les agriculteurs, afin que ces derniers prennent les décisions qu’ils jugent opportunes. Ces recherches englobent tous les thèmes liés à la production et à la protection des cultures extensives, de légumes et de fruits et de serre. Il existe d’autres zones de travail, telles que celles liées à la Formation des agriculteurs et des éleveurs et celles liées à la Gestion des exploitations.

spécialement dirigée vers la lutte avec des moyens agricoles écologiques. L’aspect productif est abordé depuis le point de vue des systèmes de culture, en nous intéressant tout particulièrement à la conception des plantations et aux variétés adaptables à cette dernière. Les plantations expérimentales établies pendant l’automne 1995 et le printemps 1996 incluent des variantes dans le nombre d’arbres plantés par hectare (plantations extensives de 300-400 arbres face aux plantations super-intensives de 1 200 arbres par hectare), l’époque et la fréquence d’irrigation, et bien sûr les variétés utilisées. Ce dernier facteur variétal renferme les variétés traditionnelles de Navarre susceptibles d’apporter une amélioration à la qualité de l’huile.

Dans le cadre de l’oléiculture, quels sont les projets menés à bien? À partir de 1994, nous avons commencé à travailler sur l’oléiculture, puisque auparavant, plusieurs travaux avaient été développés, en relation avec la protection de la culture

Quelles conclusions peut-on tirer des résultats obtenus au long de ces années d’expérimentation? Les informations collectées depuis 1999 ne nous permettent pas encore de nous prononcer définitivement sur la bonne tenue des variétés testées, mais nous sommes tout de même

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«La simplicité de la récolte nous garantit une réduction du prix de la main d’œuvre, mais aussi un traitement approprié de la récolte destinée à la fabrication d’une huile de qualité» en mesure de fournir des informations concernant les variétés les plus précoces, qui correspondent à celles de moindre vigueur. Lorsque les arbres atteindront leur taille adulte, soit entre 12 et 14 ans, nous serons à même d’estimer leur production globale. En ce qui concerne la conception des plantations, nous avons pu constater que l’entrée en production des plantations super-intensives est beaucoup plus rapide que celles de plantations de moindre densité. Ces plantations super-intensives mettent en avant trois variétés : L’Arbéquine, l’ Empeltre et l’Arróniz. Pourriez-vous nous décrire les caractéristiques et la réponse de cette dernière variété? La variété « Arróniz » est autochtone de Navarre, plus concrètement de la zone moyenne de Navarre, mais on peut la trouver jusqu’à la Rioja Alavesa. Il s’agit donc d’une variété autochtone qui figure sur le Catalogue des variétés du Ministère de l’agriculture et dans la Banque de Germoplasma Mondial de l’Olivier di CIFA « Alameda del Obispo » de Cordoue. Nous parlons d’une variété qui commence à produire relativement vite et en grande quantité, et dont les fruits atteignent une taille moyenne de 2-2,5 grammes, et qui se détachent facilement lorsque la phase de maturité est adéquate, et par conséquent elle se prête très bien à une récolte au moyen de vibreurs.

«Aquí hi aniria bé fer-hi un destacat» «Aquí hi aniria bé fer-hi un destacat» «Aquí hi aniria bé fer-hi un destacat» «Aquí hi aniria bé fer-hi un destacat» Cette variété supporte bien le froid et produit une huile très particulière, avec un haut niveau d’acide oléique et de polyphénols. Dans la zone dont elle est originaire, elle ne présente pas de dommages causés par l’œil de paon ou par la mouche, et cela est probablement dû à sa situation géographique ; à la limite de la culture de l’olivier, dans la vallée de l’Ebro. Quelle est son adaptation au système de culture super-intensive? Assez adéquate, un peu plus vigoureuse que l’Arbéquine Standard, sa vigueur ne se manifeste pas en croissance verticale, mais plutôt en ramifications de type horizontal. Sa précocité productive est à mi-chemin entre l’Arbéquine et l’Empeltre, et compense le nombre de kilos moins élevé des premières années par un rendement gras élevé qui nous permet d’obtenir une grande quantité d’huile. Il est encore trop tôt pour miser définitivement sur cette variété, mais vu la tenue de l’arbre, sa production et les caractéristiques différentes de son huile, nous pouvons la considérer comme une candidate sérieuse pour cette conception de plantation. Pourriez-vous nous expliquer brièvement la situation du secteur oléicole en Navarre. Environ 80% de la production retombe sur les coopératives, la conception de la plantation est très uniforme, avec des plantations dont la majorité sont à des

densités de 7x7 ou 7x5. Le système de culture dans la zone moyenne se fait sans irrigation, tandis que dans la berge, nous avons une irrigation éventuelle qui permet d’arroser jusqu’au mois de juillet et normalement en abondance. Dans la zone moyenne, et bien qu’il s’agisse d’une culture en sec, avec une pluviométrie moyenne de 600 mm, la présence des pluies d’automne permet une bonne maturité de l’olive. D’après vous, que peuvent apporter les plantations super-intensives à l’oléiculture actuelle? Et bien en fait de nombreuses nouveautés, car ce n’est pas seulement le modèle de conduite de la plantation qui change, c’est aussi tout le cycle économique de l’investissement. D’un point de vue agronomique, elle nécessite plus de soins que la plantation traditionnelle, mais la simplicité de la récolte nous garantit une réduction des coûts, ainsi qu’un traitement adapté à la récolte pour obtenir une huile de qualité, et cela représente d’après moi un point indispensable et décisif. Si nous nous penchons sur le point de vue économique, nous verrons que c’est aux économistes de réaliser, au moment opportun, une analyse détaillée, mais nous pouvons d’hors et déjà dire que le cycle de récupération de l’investissement est très rapide. En définitive, ce système peut apporter une série de solutions à des problèmes intrinsèques et qui trouvent difficilement une réponse dans l’oléiculture traditionnelle: la main

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d’œuvre nécessaire, l’organisation de la récolte, le soin des fruits et par conséquent la qualité de l’huile. Nous n’avons pas encore de réponse à la question qui se pose sur le nombre d’années pendant lesquelles cette plantation se maintiendra stable, avec des productions régulières et en laissant de la place à la cueilleuse. Nous allons bientôt fêter notre 10ème années d’expérience sans problème, mais nous ne pouvons aller au-delà pour le moment. D’après vous, quelles sont les prémices que doit suivre un oléiculteur pour que sa production super-intensive arrive à bon port? L’agriculteur doit contrôler la vigueur de la plante, car la plantation super-intensive est un équilibre entre tous les arbres de la plantation, de telle façon que la concurrence mutuelle les maintient en vigueur limitée. Dès que l’un des arbres a une défaillance, l’arbre le plus proche occupe son espace et gagne en vigueur, mettant fin à l’uniformité nécessaire au bon fonctionnement de la machine cueilleuse. On parvient à un équilibre en donnant aux arbres les nécessités minimums pour que chacun d’entre eux pousse de 30-40 cm environ chaque année, ce qui leur permettra de produire la récolte de l’année suivante, et de pousser de 30-40 cm supplémentaires. Si la croissance était plus importante, l’arbre devrait lutter pour pousser en hauteur, à la recherche de la lumière, ce qui finit par dénuder la partie inférieure de l’arbre

et compliquer le travail de la cueilleuse. Les arbres doivent être soumis à un stress permanent, en employant pour ce faire, des quantités d’eau minimum qui permettent la croissance citée précédemment et la maturité des olives.

pas de subventions de production, nous devons chercher une valeur ajoutée dans la commercialisation, et par conséquent, il est nécessaire d’opter pour des techniques qui favorisent l’obtention d’une huile de qualité.

Il semblerait que l’oléiculture n’accorde pas encore une réelle importance au moment de la récolte, et qu’elle est assez uniforme et conditionnées uniquement par le facteur de la variété au détriment des conditions particulières des différentes zones. Quels sont donc les aspects que nous devons tenir en compte pour obtenir un produit de qualité? L’ITG étudie depuis maintenant quatre ans une méthode de diagnostic pour le moment optimum de la récolte, et nous sommes sur le point de le développer jusque dans les coopératives. En outre, il est très important d’interférer dans le système de récolte de l’olive, dans son transport jusqu’au moulin à huile, dans la réception et le malaxage. Pour obtenir un produit de qualité, il faut soigner l’olive au maximum et la transporter le plus rapidement possible jusqu’au moulin afin qu’elle soit broyée immédiatement. Le système de récolte au moyen d’une cueilleuse est sans aucun doute, d’une grande aide pour remplir tous les réquisits. Les oléiculteurs, et tous ceux qui se consacrent à la production d’huiles de qualité supérieure savent l’apprécier. Les investissements précis pour mettre en marche tout le système de production et de transport sont supérieurs aux investissements traditionnels.

Vous avez été le premier directeur de l’EVENA (Initiales espagnoles de Station de Viticulture et Œnologie de Navarre) et à une certaine époque, vous avez abordé tout le changement de la viticulture et de l’œnologie de Navarre, ce qui a permis d’ouvrir de nouvelles voies pour l’étude des facteurs de productions (étude des variétés, clones…) mais également des facteurs de transformation de la matière première (emploi de levures autochtones, vinification des vins rouges et blancs…), actuellement, nous nous trouvons à une époque similaire de changement dans le secteur de l’oléiculture ; quelle doit être le défi de l’oléiculteur pour que son exploitation soit viable et par conséquent rentable a long terme? Pour ma part, j’essaye de promulguer ce que j’ai fait à une certaine époque, lorsque je travaillais dans le monde du vin ou de l’artichaut : la protection de la qualité. Tous les produits agroalimentaires et surtout les produits qui sont mis à la disposition du consommateur avec une manipulation moindre doivent posséder des caractéristiques de personnalité et de qualité qui permettent de les différencier du produit standard disponible sur le marché. Cela a représenté mon défi personnel, car j’ai toujours cru que les produits agroalimentaires de qualité finissent toujours par s’imposer et que le consommateur sait les reconnaître et qu’il est disposé à les payer plus chers. En Navarre, nous serions peu compétitifs si nous produisions seulement de grandes productions et que nous nous comparions avec les régions les plus productives d’Espagne ou de l’Afrique du Nord. Nous ne sommes pas dans des conditions idéales pour être des concurrents sur l’aspect quantitatif, mais l’huile que nous obtenons sur ces terres est parfaitement compétitive, en raison de sa qualité supérieure, mais aussi de sa différence.

Si nous comparons, en Navarre, la culture super-intensive de l’olive et la culture de la vigne, avec un marché très saturé, ou avec la culture des céréales, qui dépend d’une subvention au futur incertain, ne croyez-vous pas qu’avec ce système de culture l’olivier représente une alternative sérieuse dans de nombreuses zones? D’un point de vue agronomique, il s’agit d’une alternative évidente, d’un point de vue économique, c’est aux analystes d’évaluer les différentes alternatives, mais si l’on tient compte du fait que l’olivier tout juste planté ne bénéficiera

Champ expérimental du ITG Agrícola de Navarra

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«Les plantations super-intensives produisent bien plus tôt que les plantations de densité moindre»


Actualités www.olint.com Chili: Producteur d’Huile d’Olive Alfonso Lavajos

Le futur de la production de l’Huile d’Olive au Chili, doit être compris dans la dynamique de ce pays, en tant que pays producteur d’aliments de l’Hémisphère Sud.

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ien que le Chili ne soit pas un grand producteur de « comodities » comme peut l’être l’Argentine avec la viande de bœuf ou le Brésil avec les agrumes, le pays a cependant développé des produits agricoles de qualité supérieure, qui bénéficient d’une excellente relation qualité-prix et qui dans certains cas, se disputent annuellement la première place mondiale aux côtés des leaders super-développés de l’Hémisphère nord (comme c’est le cas de la Salmoniculture et de la Norvège). Le Chili est un pays nettement exportateur, qui envoie ses produits sur les marchés les plus exigeants de l’Hémisphère Nord, et qui a déjà signé des traités commerciaux avec les principaux pays du monde, depuis les États-Unis jusqu’à la Communauté Européenne en passant par l’Inde, la Corée du Sud et bientôt avec la Chine. Le Chili a débuté sa tradition exportatrice au début du XX siècle, avec le salpêtre et le guano, qui destinés à divers secteurs ont représentés le précurseur des exportations qui ont suivies, soit le cuivre, la cellulose, la farine de poisson, le saumon, les fruits, la viande et le vin, ces derniers plus particulièrement depuis 40 ans, et surtout depuis les années 60. Les conditions géographiques spéciales dont bénéficie le Chili, qui dispose de 4 barrières naturelles, d’un des déserts les plus grands et secs du monde au nord, du Cap d’Hornes et des glaciers éternels au Sud, de la Cordillère des Andes à l’est et enfin de l’Océan Pacifique à l’ouest, l’ont convertit en un pays privilégié du point de vue environnemental et sanitai-

re, puisqu’il ne connaît pas les féaux et les maladies qui frappent d’autres pays, et qui en plus bénéficie d’un climat très stable, les saisons très prononcées et les conditions atmosphériques sont idéales. Le solide tissu d’entreprise chilien, fermement soutenu par une structure de travail et sociale responsable et honnête, a su associer ces nombreuses vertus et avantages comparatifs et compétitifs, pour développer un travail plus exigent à l’origine, pour un succès plus grand au point de destination. Et c’est justement au sein de ce cadre, que la naissante et moderne activité de production d’huile d’olive au Chili va pouvoir se développer, et se caractériser fondamentalement par des projets complets, qui se penchent à la fois sur la production du fruit et sur le processus industriel et son conditionnement postérieur.

reçu des prix dans les principaux concours du monde. Cette offre d’un produit de qualité supérieure, avec une relation qualité-prix raisonnable et obtenue récemment, en saison contraire à l’hémisphère nord, présente un énorme avantage commercial, non pas comme concurrence, mais plutôt pour compléter l’offre des pays du nord, pour lesquels il est de plus en plus difficile de répondre à la demande mondiale, et surtout faire face avec des paramètres de qualités similaires à ceux du Chili. Cela ne fait aucun doute que, tout comme nous l’avons fait avec d’autres produits dans le passé, comme par exemple le saumon, le vin, les fruits ou la viande, si le Chili s’en donne les moyens, il peut devenir un leader mondial, dans le secteur de la production de l’huile d’olive.

En outre, ces projets sont conçus dans le but d’offrir un fruit de qualité supérieure, c’est-à-dire qu’ils sont orientés vers la production d’une huile d’olive vierge extra, ou ce qui revient à dire la même chose ; du pur jus d’olive. Bien que les paramètres de qualité sont très élevés et que les projets ont un caractère intégral, le choix des variétés et des systèmes de plantation ne sont pas négligés pour autant puisque ce sont les meilleures variétés qui sont donc plantées, ainsi que les plus demandées, c’està-dire fondamentalement l’ARBÉQUINE et en DENSITÉ ÉLEVÉE Pour une récolte en continue. En outre, les premières huiles chiliennes, préparées à base d’Arbéquine, ont déjà

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Actualités www.olint.com «Hacienda Ortigosa» inaugure son nouveau moulin à huile à Viana (Navarre) F

ernando Ortigosa est un chef d’entreprise originaire de Navarre, très connu dans le secteur viticole espagnol, grâce notamment au bien-être de son entreprise : Emparrados Ortigosa, pioniere das la fabrication de poteaux métalliques et première entreprise prestataire de services de vendange mécanique, qui possède plus de 9 machines en fonctionnement dans toute l’Espagne. Fernando Ortigosa est une personne visionnaire et très ouverte, qui commença à miser de forme personnelle sur l’olive, il y a maintenant 3 ans, lorsqu’il fit l’acquisition d’une propriété à Autol (La Rioja) de 90 Ha. sur laquelle il planta l’Arbequina I-18 suivant le système super-intensif. Un an plus tard, il achetait une autre propriété à Murillo de Calahorra, de 30 Ha supplémentaires, où il planta une fois

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de plus des oliviers en suivant la même méthode. Finalement, l’année passée, il fit l’acquisition d’une propriété voisine, à l’une de ses exploitations, de 10 Ha supplémentaires. Au total, il possède maintenant 130 Ha qui ont commencé à produire. L’année passée, pour pouvoir compléter son projet, Fernando Ortigosa a décidé de construire un moulin à huile, et il commença les travaux en un temps record, en mai 2005. Il l’a achevé et a même pu l’utiliser avec cette campagne d’olives. «Hacienda Ortigosa» se fournira avec ses propres olives et avec des olives provenant de tiers, qu’il récoltera d’ailleurs à l’aide de ses propres machines. Cette initiative, comme tant d’autres, contribuera à consolider et diffuser de l’huile de qualité.


Actualités www.olint.com L’«Universita degli studi di Bari» réalise une démonstration de récolte au sud de l’Italie

Essai de super-intensif à l’ENA de Mekhnès (Maroc)

Nouveaux essais de super-intensif au Centro de Transferencia Tecnológica de Madrid

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e 6 décembre dernier, dans la commune italienne de Cassano delle Murge, Dans la province de Bari, s’est célébré la première Démonstration Nationale de récolte des olives d’une plantation expérimentale en super-intensif. L’expérimentation était dirigée par les Professeurs Angelo Godini et Franco Bellomo de l’Université degli Studi di Bari, et comptait sur le financement de la Banca di Credito Cooperativo di Cassano delle Murgee Tolve et le support technique logistique de l’A.P.P.O. de Bari. L’expérimentation consistait à comparer la tenue des variétés espagnoles Arbéquine et Arbosana, et celle de variétés d’huile les plus répandues dans la Puglia en Italie. La Démonstration a été accueillie avec succès, puisque près de 500 oléiculteurs venus des 4 coins de l’Italie y ont participé.

'École Nationale d’Agriculture de Mekhnès a réalisé le premier essai de culture super-intensive de l’olive dans le pays voisin. Sous la direction du Professeur Nourredine Ouazzani, 12 Ha ont été plantés suivant la densité 4 x 2 m, d’Arbéquine I-18, Arbosana I-43 et Koroneiki I-38. Le même essai testera également d’autres densités (666, 331 et 283 plantes/ ha). Cet essai est encadré au sein de l’Agropole Olivicole, c’est-à-dire une plateforme dont le but est de promouvoir le développement oléicole au Maroc, à partir des technologies les plus modernes. Le Professeur Ouazzani, est le coordinateur de l’Agropole Olivicole. En plus des tests agricoles cités, il existe une collection de variétés internationales, un laboratoire d’analyse de l’huile, une salle de dégustation et la construction d’un moulin à huile est en cours, qui aura une capacité de broyage de 30 T/jour.

e Centro de Transferencia Tecnológica «La Chimenea» appartenant à la Communauté de Madrid, qui se consacre à l’oléiculture, a vu le jour en 2003, fruit d’un accord entre l’Instituto Tecnológico de Desarrollo Agrario (Institut Technologique de Développement Agricole) (ITDA) et l’Université Politécnica de Madrid. Il se trouve dans la commune de Colmenar de Oreja et s’étend sur 25 Ha; il accueille les différents essais qui englobent la préparation du sol jusqu’à l’étude du comportement de différentes variétés, sans oublier les essais qui concernent les systèmes de taille, d’irrigation et de densité de plantation. Et c’est justement sur ce dernier point, que le système super-intensif joue un rôle important avec une plantation établie depuis 2003 avec la variété Arbéquine et Cornicabra. À cela, viendra bientôt s’ajouter de nouvelles parcelles, qui d’après María Gómez del Campo, coordinatrice du centre, auront pour but de définir les densités idéales de plantation et de hauteur des plants. Ce nouveau projet aura également pour but la mise au point d’un modèle de gestion de l’irrigation qui sera un moyen de contrôle de la vigueur de la plante par la réduction du problème de luminosité et la modification de la destination des photoassimilés vers les fruits.

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Actualités www.olint.com «Il Vecchio Frantoio», Le plus grand producteur première huile d’Arbéquine de tomate conditionnée de produite en Toscane Californie devant sa première récolte d’huile

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oreno Bernardini est le propriétaire de «Il vecchio Frantoio», un moulin à huile entouré de 10 Ha d’oliviers à Scarlino, en plein cœur de la Toscane Italienne. En Septembre 2003, il planta dans sa propriété 3 ha d’Arbéquine I-18, suivant une densité de 4 x 1,5 m, 2 ans et 2 mois plus tard, il a déjà réalisé sa première récolte, avec une production qui atteint les 3 500 kg d’olives/Ha. Cette récolte a donné naissance à la première huile d’Arbéquine «Toscane ». Pour pouvoir montrer les caractéristiques du système et de la variété, le 8 novembre a eu lieu à «Il vecchio Frantoio», une démonstration de la récolte où se sont donnés rendez-vous quelques uns des producteurs les plus importants de la zone. De plus, une dégustation de cette nouvelle huile d’Arbéquine avait été organisée. En raison du succès connu par la méthode et par l’huile, nous prédisons un grand futur non seulement à l’Arbéquine, mais aussi à l’Arbosana et à la Koroneiki, qui se commercialiserons à présent comme variétés en Toscane, de la main du système Super-intensif.

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odi Farms est une entreprise de Lodi (Californie). Elle appartient au groupe d’entreprises de Dino Cortapassi, le majeur producteur de tomate fraîche en boîte de Californie et de tous les États-Unis. Le projet de Lodi Farms est de planter en 3 ans 1 000 Ha des variétés Arbéquine I-18, Arbosana I-43 et Koroneiki I-38, suivant une densité de 4 x 1,5 m. L’année prochaine, il est prévu de commencer la construction d’un moulin à huile avec une capacité de 10 000 T d’olives. Le projet prévoit également l’incorporation d’autres produits, par l’intermédiaire de contrat de productions à durée déterminée. Il s’agit là d’une formule très courante en Californie et qu’il semble intéressant d’appliquer pour le développement de nouvelles industries. Lodi Farms a réalisé sa première petite plantation de superintensif à l’automne 2003. Ces jours-ci, elle s’apprête à recueillir ses premières olives. Grâce à ce projet, et à celui de California Olive Ranch on peut dire qu’il se crée en Californie une plateforme pour le développement d’une nouvelle industrie oléicole californienne et qu’un futur exceptionnel l’attend.




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