ÉDITION ESPAGNOLE Magazine nº. 12 d Agromillora Catalana, SA. Mai 2007
INVESTIGATION
L'espace entre les arbres dans les plantations super-intensives
CULTURE
Programmation de l'irrigation
SOS CUÉTARA
Interview de Jesús et Jaime Salazar
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OLIVAR SUPERINTENSIVO + NEW HOLLAND= PAREJA DE HECHO
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Summaire
ÉDITION FRANÇAISE Magazine nº. 12 d Agromillora Catalana, SA. Mai 2007
INVESTIGATION
L'espace entre les arbres dans les plantations super-intensives
CULTURE
Programmation de l'irrigation
SOS CUÉTARA
Interview de Jesús et Jaime Salazar
Photo couverture, plantation de la variété Koroneiki en California Olive Ranch.
5 Éditoriale Une conjoncture extraordinaire
6 Investigation L’espace entre les arbres dans les plantations super-intensives
10 Magazine de plantations Super-intensives d’oliveraie Traduction française de l’édition espagnole Direction: Mariàngela Mestre Gras E-mail: olint@olint.com http://www.olint.com Semestriel Édition:
Culture Programmation de l’irrigation
15 Opinion La culture de l’olivier au XXIe siècle
19 Interview Jesús et Jaime Salazar, Président et Vice-président de SOS Cuétara
24 Surfaces Agromillora Catalana, S.A. El Rebato, s/n 08739 T.M. Subirats Barcelona - Espagne Tel. 93 891 21 05 Fax 93 818 39 99 E-mail: agromillora@agromillora.com http://www.agromillora.com Design et impression : Gràfiques Kerpe, SL Pere El Gran, 16 08720 Vilafranca del Penedès D. L. 14.068/2000
Évolution de la surface plantée d’oliviers dans le système super-intensif ou conduit en haie dans le monde
28 Matériel végétal Chiquitita, une nouvelle variété adaptée à la culture super-intensive
30 Actualités
33 Notes de presse 3
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Éditoriale
Une conjoncture extraordinaire
N
ous vivons actuellement des moments historiques pour le secteur de l’oliveraie et de l’huile d’olive. Nous n’avions jamais vécu une situation si favorable, ou tout du moins des expectatives si optimistes pour ce secteur. En effet, plusieurs facteurs coïncident et nous invitent à être très positifs. L’huile d’olive est à son apogée, reconnue pour ses vertus pour la santé et ses caractéristiques organoleptiques. Ça personne ne le met en doute. L’intérêt pour sa consommation augmente dans les pays consommateurs, désormais rejoints par d’autres pays, qui ne l’avait jamais consommé. D’autre part, le secteur producteur, celui de l’oliveraie, reconnaît, après plusieurs années, une alternative de conduite culturale parfaitement valable, comme l’est celle du Superintensif ou conduite en Haie. Cette technologie permet de produire des olives à un coût très bas, avec une mécanisation totale de la récolte et avec des possibilités d’intervenir dans la qualité du produit final. Ce système, indispensable dans le monde actuel, où prédomine le manque de main d’œuvre, a permis, de façon décisive, de pouvoir mettre en œuvre les grands projets des nouvelles plantations qui voient et verront le jour dans de nombreux pays du monde, afin d’ajuster la production à la demande croissante.
Et ce n’est pas tout, puisqu’à cela s’ajoute la menace permanente de la disparition des aides destinées à l’agriculture en Europe, qui d’ici 2013 risque de mettre en péril la survie d’une grande partie des agriculteurs, et toucher une culture où la main d’œuvre est aussi importante que l’olivier lui même. Cela provoquera des remises à niveau dans les zones de production, dans les structures de production et bien évidemment dans le secteur de la commercialisation. Ces trois coïncidences provoquent, selon nous, une conjoncture extraordinaire en faveur de l’avenir du secteur, une conjoncture qui prévoit de grands changements. Certains acteurs disparaîtront ainsi en faveurs des nouveaux. Des pays qui jusqu’alors ne jouaient pas un rôle important dans la production de l’huile d’olive, tiendront désormais une place plus importante, tandis que certains producteurs, surtout européens perdront des parts de marché… Dans ce numéro du magazine Olint, nous voulons, grâce à différents articles, vous faire partager cette sensation que nous éprouvons: L’interview de Jesús et Jaime Salazar de SOS qui nous présentent le Projet "Tierra", les conclusions des journées organisées par l’AEMO, un article sur la diffusion du système Super-intensif dans le monde, ainsi que d’autres articles qui nous l’espérons vous intéresseront.
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Investigation
Plantation dans sa troisième année, avec une orientation nord à sud
L’espace entre les arbres dans les plantations super-intensives Paul Vossen, Université de Californie
L
e système de culture superintensive pour la production d’huile d’olive se pratique depuis seulement 15 ans, c’est pourquoi nous disposons de peu d’information concernant les effets des pratiques agricoles concrètes. Plusieurs chercheurs étudient actuellement les différentes méthodes de taille, culture, espace entre les arbres, niveaux d’irrigation, etc., mais il reste encore de nombreux points d’interrogation quant à la zone de production
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au moyen d’une densité très élevée. L’une des premières exploitations d’oliviers en culture super-intensive d’Espagne, La Boella à Tarragone, fut plantée en employant une densité de 4,43 x 9,84 pieds (1,35 x 3 m) avec une orientation est à ouest. Cela a permis de constater que ladite orientation n’était pas appropriée et que les arbres étaient trop rapprochés les uns des autres, ce qui a engendré de nombreux problèmes au moment de l’entretien. Prévoyant plus de
vigueur dans le riche sol de Californie, les cultivateurs espagnols qui y plantèrent leurs premiers oliviers grâce à un système de super haute densité choisirent alors un espace de 5 x 13 pieds (1,53 x 3,97 m). Actuellement, ces arbres ont déjà 7 ans, et d’autres arbres furent ensuite plantés sur des acres/hectares en employant le même espacement. L’espace idoine du système superintensif peut permettre d’obtenir plus rapide retour de l’investissement, une productivité à long
des deux côtes de la haie. Les champs plantés avec une orientation est à ouest en revanche, ont rencontré plus de problèmes de faible production et de maladies foliaires dans les zones nord de la haie. Il existe de nombreux exemples d’autres types de cultures, comme les pommes, les poires ou les agrumes, qui ont servi de montrer les bénéfices apportés par une orientation nord à sud. Un espace plus grand entre les arbres pourrait résoudre les inconvénients de l’orientation est à ouest, mais cela réduit l’efficacité de la production par unité de surface.
Les haies des arbres ont un espacement suffisant pour permettre au tracteur de passer sans difficulté dans la rangée.
terme, un bon rendement de la culture, et peut même faciliter la taille. Quelle est la distance idéale entre les arbres et entre les rangées ? La recherche d’une réponse à cette question nous oblige à considérer différents facteurs. Certains de ces facteurs sont des faits horticoles consolidés ; d’autres sont plus spéculatifs, ou se basent sur des évidences anecdotiques. Plus l’espace qui sépare les arbres est petit et plus les premières productions sont importantes. Cela est vrai, dans un ordre logique des choses, et cela est prouvé dans le cas des plantations super-intensives d’oliviers, ainsi que dans d’autres cultures d’arbres. Les arbres dont l’espace qui
les sépare est réduit remplissent plus tôt la surface du champ, avec un branchage qui croule sous les fruits. Mais les arbres qui sont très rapprochés les uns des autres, soit à une distance inférieure à 3 pieds (1 m) et à une distance de 10 pieds (3 m) entre les rangées, peuvent très vite se faire de l’ombre mutuellement, et rendre difficile leur entretien. Les coûts de la taille augmentent dans le cas des plantations, où les arbres sont trop rapprochés les uns des autres, et les premières productions ne peuvent pas être maintenues.
Seul 80% du sol du champ devrait se trouver à l’ombre au milieu de l’été. Cette affirmation se base sur le fait qu’il existe plus de zone superficielle exposée à la lumière directe du soleil si on évite que les cimes des arbres d’une rangée ne touchent celles des arbres de l’autre rangée. Si l’ont permet aux arbres de pousser suffisamment sur le côté pour créer de l’ombre sur 100% du sol du champ (lorsque le soleil est haut dans le ciel), seule la partie la plus haute de la cime sera exposée au soleil, qui fera de l’ombre à la partie la plus basse de la cime, limitant ainsi la production de fruit de forme significative.
Pousse recourbée chargée de fruits et qui continue sa croissance sur la courbe de la tige et de l’extrémité.
L’orientation nord à sud de la rangée est la meilleure. Elle permet une distribution beaucoup plus uniforme de la lumière du soleil
Espacement entre les rangées selon la hauteur des arbres en pieds et mètres en se basant sur la théorie que la hauteur de l’arbre devrait être de 3/4 de l’espace entre les rangés Espace entre les rangées (pieds)
Hauteur de l’arbre (pieds)
Espace entre les rangées (m.)
Hauteur de l’arbre (m.)
10
7’ – 6”
3,05
2,29
11
8’ – 3”
3,36
2,52
12
9’ – 0”
3,66
2,75
13
9’ – 9”
3,97
2,97
14
10’ – 6”
4,27
3,20
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Arbres de la variété "Arbequine", certains dépassent la hauteur et d’autres non.
Avec un espace de 12 pieds (3,66 m) entre les rangées, si l’on permettait que les arbres poussent sur le côté de 5 pieds (1,53 m) dans chaque direction, le résultait serait de 83% du champ à l’ombre. L’espacement de 2 pieds (0,61 m) restant entre les rangées est, cependant, trop étroit pour introduire la récolteuse ou tout autre véhicule. L’espace minimum nécessaire pour l’équipement est de 5 à 6 pieds (1,53 à 1,83 m) et dépend de la largeur dudit équipement. La zone fruitière la plus productive se trouve vers les 3 pieds (0,92 m) de la partie externe de la cime de l’arbre. Nous savons que sur les branches internes, la production de fruit est très faible, car elles ne reçoivent pas suffisamment de lumière pour permettre aux pousses fructifères de se développer. Ce fait a été longuement étudié avec d’autres cultures d’arbres, y compris les oliviers. Les haies dont la largeur est supérieure à 6 pieds (1,84 m) ont besoin d’un autre type d’ouverture (comme celle qu’offre une taille en forme de gobelet ouvert) pour permettre l’entrée de lumière suffisante. Les arbres qui s’étendent en excès (plus de 3 pieds / 1 m, de
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large dans chaque direction) ont besoin d’une formation de branches secondaires échelonnées et leur taille est plus compliquée. La hauteur des arbres de la haie devrait être égale à 3/4 de la distance qui existe entre les rangées. De nouveau, cette "règle générale" a été étudiée avec d’autres cultures d’arbres. Comme c’est le cas avec la culture de n’importe quel fruitier, l’aspect le plus important pour une bonne productivité est l’exposition importante à la lumière du soleil de toute la cime de l’arbre. Pour garantir une bonne exposition à la lumière du feuillage inférieur de l’ensemble de la haie, la rangée adjacente ne peut être trop élevée, ni trop rapprochée pour ne pas créer un excès d’ombre. Le Tableau 1 montre l’espacement des rangées et la hauteur des arbres en pieds, en pousses et en mesures métriques. Si nous utilisons la hauteur maximum de 9 pieds (2,75 m), par exemple, de la récolteuse mécanique qui travaille au-dessus de la rangée, cela signifie que les rangées doivent être espacées de 12 pieds (3,66 m). Fondamentalement, la hauteur maximum autorisée par la récolteuse établit l’espacement entre les rangées.
L’espacement entre les arbres d’une même rangée devra être suffisant pour que les branches avec des fruits qui poussent en s’éloignant de la tige centrale ne se touchent pas. C’est là une théorie qui concerne uniquement les oliviers d’un système superintensif. Cette théorie s’applique pour simplifier la taille manuelle, la pratique agricole la plus onéreuse une fois que la récolte a été mécanisée. Les oliviers produisent de nouvelles pousses à un angle d’environ 45º en partant directement de la tige centrale, à condition que la lumière soit suffisante sur ce point. Les pousses des variétés "Arbequine" et "Koroneiki" se développent jusqu’à atteindre 1 ou 2 pieds (0,30 à 0,61 m) de longueur et se recourbent sous le poids des fruits. Pendant la deuxième année, sur les bras et les extrémités des branches recourbées poussent des branches secondaires de 6 pouces à 1,5 pieds (0,15 à 0,5 m) de long. Pour finir, elles se recourbent sous le poids de la récolte de cette année à une distance de 2 pieds (0,61 m) depuis le tronc central. Cette distance multipliée par 2 est l’espace idéal qu’il faut laisser entre les arbres au sein d’une même rangée, car de cette façon, les rameaux fructifères se touchent
tout simplement et la lumière du soleil peut entrer suffisamment dans la cime de l’arbre. Le fait de maintenir les tiges avec des fruits éloignés du tronc central pendant deux ans élimine la nécessité de réaliser des tâches de tailles compliquées et évite la formation structurelle des branches. En hiver, les tiges anciennes et épaisses, proches de la tige centrale devraient être retirées, en laissant un petit chicot pour permette à de nouvelles pousses de se développer. Il est probable que ces pousses qui donnent déjà des fruits depuis deux ans s’appauvrissent et que leur potentiel de production soit faible au cours de la troisième année. Il faut donc réaliser des adaptations ou des arrangements en faveur de la vigueur des pousses, ce qui peut dépendre de l’âge des arbres, au niveau de l’irrigation, de la fertilité, de la charge de la culture (qu’il s’agisse ou non d’années de production alternées), et de la variété. Les arbres de moins de 4 ans ne devraient pas être trop taillés et on peut laisser quelques branches secondaires sur le côté pendant un ou deux ans pour stimuler l’obtention de fruits plus tôt. À l’issue d’une année de production active, il ne faudrait réaliser aucune taille, ou tout du moins très légère, à l’inverse de l’hiver qui suit une année sans production. La variété « Arbosana » est moins vigoureuse et les arbres devraient être plantés plus rapprochés les uns des autres par rapport à d’autres variétés.
Conclusion L’espacement idoine pour un système super-intensif est de 4 x 12 pieds (1,22 x 3,66 m). Les arbres devraient être disposés avec une orientation nord à sud et il faudrait les laisser atteindre une longueur d’environ 9 pieds (2,75 m). Les arbres poussent ainsi vers le haut, grâce à un tuteur central et on les laisse pousser librement sur les côtés pendant les quatre premières années. Les troncs qui se trouvent en dessous de 28-32 pouces (0,71 à 0,81 m) ne devront pas présenter de bourgeons, pour éviter que ceux-ci gênent le châssis de ramassage de la récolteuse. La taille individuelle des arbres peut se réaliser de façon très simple et peu onéreuse en découpant la partie ligneuse de la troisième année, qui est plus faible et dont le diamètre du guide central est plus grand, pour couper les souches. Les jupes peuvent être coupées mécaniquement tous les étés en utilisant pour ce faire une tailleuse équipée d’une barre de coupe pour permettre à la récolteuse de s’approcher parfaitement des cimes des arbres; et l’on peut couper mécaniquement les parties hautes des arbres tous les deux ans pour que la hauteur se maintienne dans les limites de la récolteuse.
Chicots issues des coupes sur le tronc central.
“L’orientation nord à sud de la rangée est la meilleure”
Arbres avec une séparation excessive entre eux au sein de la même rangée; les branches sur les côtés ne touchent pas les arbres adjacents.
Les arbres dont l’espacement est supérieur à ce qui est indiqué ont besoin de développer des branches secondaires échelonnées, au sein même de la rangée d’arbres ou entre les rangées, ce qui est tout à fait possible, mais qui rend plus coûteuses les opérations d’entretien et de taille de l’arbre. Les arbres dont l’espacement est inférieur à ce qui est indiqué, commencent plus rapidement à se gêner et à se faire de l’ombre les uns les autres au fur et à mesure qu’ils poussent, et peuvent même nécessiter une taille plus fréquente et intense, ce qui augmente les coûts. C’est pour cette raison qu’il est si important de commencer dès le début avec l’espacement idoine. La Californie doit encore résoudre un grand nombre de questions si elle veut optimiser sa production super-intensive d’oliviers. Si vous souhaitez partager votre expérience en matière d’espacement des arbres ou de tout autre aspect de la production super-intensive des oliviers, veuillez envoyer un courriel à Paul Vossen à: pmvossen@ucdavis.edu.
Paul Vossen est conseiller agricole de l’Université de Californie, dans le Comté de Sonoma.
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Culture
Programmation des arrosages dans l’Oliveraie Xavier Rius, ingénieur agronome expert en programmation et manipulation d’arrosage et Directeur d’Agromillora Australia, Pty.
1 - Introduction L’objectif est d’optimiser l’utilisation de l’eau, en appliquant la quantité d’eau adéquate au moment précis et dans la zone radiculaire, en maintenant l’humidité du sol au niveau optimum en fonction de l’état végétatif de l’oliveraie. Les valeurs de la capacité d’accumulation de l’eau dans le sol, s’utilisent comme première approximation, dans le calcul de la programmation des arrosages. Ces valeurs, doivent s’ajuster à l’installation de senseurs qui mesurent l’humidité du sol.
Relevés de l’humidité du sol pour la programmation d’arrosage.
Il faut donc établir un programme de monitorisation de l’humidité du sol indépendant dans les zones avec différentes variétés, années de plantation, valeurs de stockage de l’eau, types d’huile, etc. Une programmation efficace de l’arrosage permet d’optimiser la production sur différents types de sol, de réduire la hauteur des nappes phréatiques, d’améliorer les conditions des sols salins et de réduire la quantité de l’eau de drainage. La présence de cabinets conseils spécialisés qui proposent leur assistance aux viticulteurs en matière de programmation d’arrosage est monnaie courante en Australie. Le service comprend, la mesure de l’humidité du sol deux fois par semaine au printemps et en été et une fois le reste de l’année, soit un total de 80 visites par saison. Pour le monitorage, on installe des senseurs à des distances différentes de l’émetteur et de la plante pour obtenir une plus grande représentativité.
2 - Programmation de l’arrosage La programmation de l’arrosage avec des senseurs d’humidité, nécessite que l’on détermine au préalable les points de capacité de champ et « recharge » (moment où l’on doit arroser à nouveau) du sol. Une fois que l’on a déterminé ces valeurs, la mesure périodique de l’humidité du sol tout au long de la croissance végétative de l’oliveraie indiquera la date et la durée du prochain arrosage. La programmation des arrosages vise à:
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A - Éviter les arrosages supérieurs à la capacité du champ, qui provoqueraient une perte d’eau par drainage (à condition bien sûr qu’il ne s’agisse pas d’arrosages de lavage).
Le "point de recharge" varie pour chaque type de parcelle étudiée tout au long de la saison de croissance et en fonction du type de sol, de sa salinité et de l’objectif que l’on s’est fixé.
B – Éviter les niveaux d’humidité du sol qui peuvent être à l’origine d’un stress hydrique de la plante, accompagné d’une réduction de la production (on considère que les techniques de manipulations de la culture telles que le RDI ne sont pas appliquées).
La détermination de ce point peut se réaliser conjointement grâce à :
C – Connaître à tout moment les niveaux d’humidité du sol, pour ajuster les arrosages en fonction des objectifs souhaités. Si l’on tient compte de la demande croissante d’huile de qualité, on utilise aujourd’hui conjointement les concepts d’arrosage et de manipulation de la culture. La programmation d’arrosage ne se base pas uniquement sur le maintien du taux d’humidité du sol entre la capacité du champ et le point de recharge, mais sur la modification des niveaux d’humidité souhaités en fonction de l’état végétatif de l’oliveraie. On établit des niveaux maximums et de recharge variables pour chaque état végétatif dans le but de réguler la vigueur, la production et les paramètres de qualité.
1 - Observation de la plante. Faire des relevés avec les senseurs et fixer les niveaux d’humidité où apparaissent les différents symptômes de stress hydrique. Il est possible de déterminer les différents niveaux de stress, avec quelques plantes représentatives de la parcelle. 2 - Prendre les échantillons du sol et examiner la teneur en humidité au toucher, et faire également des relevés avec les senseurs. Pour plus de précision, on peut déterminer la teneur en eau au laboratoire. 3 - Les relevés de l’humidité du sol réalisés de forme continue (par ex. toutes les 6 heures) déterminent la consommation quotidienne d’eau pour certaines conditions d’humidité. La diminution de la consommation, indique que la plante commence à souffrir de stress hydrique. Comparer ces don-
Mesure de l’humidité du sol de façon périodique pour établir une programmation adéquate de l’arrosage.
Profondeur radiculaire 0–90 cm Quantité d’eau dans la zone radiculaire selon la capacité du champ: 193 mm Quantité d’eau dans la zone radiculaire au point de recharge: 152 mm Valeur du contenu d’eau sur le relevé préalable: 178 mm Valeur du contenu d’eau sur le relevé actuel: 162 mm Nb. de jours écoulés entre chaque lecture: 4 PDWU : Consommation quotidienne d’eau détectée par le senseur: 4,1 mm Date où le niveau d’humidité du sol atteindra le point de recharge selon la consommation détectée par le senseur: 15/11. EDWU : Consommation quotidienne d’eau estimée selon les données climatiques historiques: 2,5 mm Date où le niveau d’humidité du sol atteindra le point de recharge selon les données climatiques historiques: 17/11. Quantité d’accumulation d’eau dans la zone radiculaire entre capacité du champ et point de recharge: 42 mm
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“Une programmation efficace de l’arrosage permet d’optimiser la production sur différents types de sol, de réduire la hauteur des nappes phréatiques, d’améliorer les conditions des sols salins et de réduire la quantité de l’eau de drainage”
nées avec l’inspection visuelle des plantes.
eau entre les différents relevés, seront dues au drainage.
4 - La connaissance de la texture du sol et de la profondeur radiculaire comme estimation de la quantité d’eau stockable entre les points de capacité du champ et de la recharge.
L’interprétation des données au moyen de programmes informatiques, facilite la détermination du taux d’humidité contenu dans le sol et de la quantité d’eau quotidienne utilisée par l’oliveraie, ce qui permet de calculer:
Un relevé quotidien détermine la consommation quotidienne d’eau de la plante. Si la climatologie se maintient constante, on observe qu’à mesure que la teneur en eau du sol diminue, l’absorption quotidienne d’eau de la plante diminue également jusqu’à des valeurs très réduites (par ex: 3,7 mm/jour après un arrosage jusqu’à 0,3 mm/jour 15 jours après), ce qui indique que l’eau qui se trouve encore dans le sol n’est pas assimilée facilement et que la plante présente des niveaux de stress hydrique. La détermination du point de recharge, est une tâche qui demande du temps. L’expérience accumulée sur différentes années et l’observation de la croissance des plantes apportent des informations concernant la relation entre l’humidité du sol et l’état végétatif, en aidant à déterminer ce point avec plus d’exactitude. Comme nous l’avons mentionné précédemment, le point de recharge variera pour chaque phase de croissance en fonction de l’objectif fixé sur la production et la végétation (productions, niveaux de qualité, etc.).
“L’augmentation de l’efficacité de l’utilisation de l’eau permet d’obtenir de meilleures productions grâce au maintien d’un taux adéquat d’humidité dans le sol pendant tous les états végétatifs de la plante” 12
Le point de capacité du champ, se détermine après l’arrosage ou après une pluie abondante capable de saturer le sol. On procède à des relevés quotidiens (sur les sols sableux, plusieurs lectures peuvent s’avérer nécessaires sur une même journée) pour détecter le mouvement de l’eau à travers le profil du sol et déterminer la fin du drainage dans les différentes profondeurs. Il est recommandé de réaliser la détermination de ce point pendant l’hiver, lorsque la perte d’eau du profil du sol par évaporation et la consommation de la plante sont presque nulles, et que les différences de la teneur en
· La prochaine date d’arrosage (jour où l’humidité du sol aura atteint le point de recharge). · La quantité d’eau à appliquer si l’on souhaite réaliser l’irrigation à ce moment là (volume d’eau à appliquer pour ajuster l’humidité du sol à la capacité du champ ou de toute autre valeur souhaitée). L’étude des variations du taux d’humidité dans le profil du sol permet de calculer: 1 - Le modèle d’extraction d’eau par le système radiculaire pour différentes variétés. 2 - La quantité d’eau de drainage. 3 - La quantité d’eau infiltrée dans le profil du sol. 4 - L’apparition de compactages. 5 - Possibilité de déterminer les coefficients de culture spécifiques pour chaque bloc de l’oliveraie. Les programmes informatiques peuvent incorporer n’importe quelle donnée que l’utilisateur considère opportune (vigueur de la plante, taille de l’olive, niveau de la couleur, % d’huile, acidité, données météorologiques, niveaux d’engrais, etc.) pour établir une corrélation avec la consommation en eau de l’oliveraie d’une année sur l’autre.
3 - Bénéfices L’utilisation des senseurs permet d’augmenter l’efficacité de l’utilisation de l’eau lorsque l’on applique la quantité nécessaire au
moment précis. Cela se traduit par une réduction des coûts de pompage, et de la consommation d’eau, ainsi que par une réduction du volume de drainage.
Exemple n°1 Surface de l’oliveraie: 60 hectares Système d’arrosage: micro-aspersion, précipitation: 5 mm/h Nombre d’arrosage pendant l’année: 20 Si l’on utilise les senseurs installés dans l’oliveraie, que l’on réalise une programmation d’arrosage adéquate et que l’on ajuste leur durée de façon précise, on réalise des économies d’eau très importantes par rapport à un oléiculteur qui n’utilise aucun type de mesure et arrose par estimation ou avec des tournées d’arrosage et des nombres d’heures fixes. On peut citer comme exemple que chaque fois que l’on arrose, on économise une heure d’arrosage (avec des senseurs d’humidité arrosages de 4 heures, sans senseur de 5 heures). Sur une année, l’économie représente 20 heures d’arrosage, soit 100 mm. L’économie de 100 mm, sur la surface total de l’oliveraie (60 Ha) représente un volume de 60 mégalitres d’eau économisés. En plus de l’économie en eau, on réalise également des économies sur les coûts de pompage, d’électricité, etc. Quant à la réduction d’eau appliquée, elle réduit les effets environnementaux tels que l’élévation des nappes phréatiques, la salinisation ou le lessivage des nutriments, etc. Si ces valeurs s’appliquent à une zone d’oliveraies de 10.000 Ha, la quantité d’eau économisée est alors de 10.000 Mégalitres. Si l’on considère que dans les régions chaudes d’Australie, qui utilisent le système d’arrosage au goutte à goutte, 6 Ml sont nécessaires par hectare, cette économie d’eau permet de mettre en irrigation 1.666 nouveaux hectares. Dans les régions tempérées–froides, qui ne requièrent qu’un seul arrosage de support pendant l’été, avec une consommation annuelle de l’ordre de 3 Ml, cette économie d’eau permet de mettre en irrigation 3.332 nouveaux hectares. Si, en outre, on applique les techniques de manipulation de l’arrosage (déficit contrôlé et le" partial rootzone drying"), qui peuvent représenter une économie d’eau de 30% (voire même de 50% dans certains cas) des valeurs habituelles, le nombre de nouveaux hectares possibles grâce à l’économie dans le monitorage des arrosages est de 2.381 et 4.762 respectivement.
L’augmentation de l’efficacité de l’utilisation de l’eau permet d’obtenir de meilleures productions grâce au maintien d’un taux adéquat d’humidité dans le sol pendant tous les états végétatifs de la plante. Les exemples suivant mettent l’accent sur les avantages économiques et environnementaux obtenus grâce à l’utilisation d’une programmation d’arrosage adéquate.
Exemple n° 2 Il est possible qu’avec le système d’arrosage par rotations et le nombres d’heures fixes, à la fin de l’année on applique la même quantité d’eau que dans l’oliveraie en utilisant des senseurs d’humidité. Avec des rotation d’arrosage fixes, tous les 14 jours pendant 10 heures, tandis qu’avec les senseurs, on observe que les arrosages sont nécessaires tous les 7 jours pendant 5 heures. À la fin de la saison, le même niveau d’eau a été utilisé dans les deux cas: 12 arrosages * 10 heures * 5 mm/h = 600 mm 24 arrosages * 5 heures * 5 mm/h = 600 mm La différence réside dans le fait qu’avec la rotation d’arrosage, chacun d’eux à impliqué une perte d’eau par drainage de 5 heures (la capacité d’accumulation du sol est de seulement 25 mm). 12 arrosages * 5 heures * 5 mm/h = 300 mm (3 Ml/ Ha) Si l’on considère que l’oliveraie compte 60 ha, la quantité de drainage produit est de 180 Ml. Pour une zone d’oliveraies de 10.000 Ha, cela équivaut à 30.000 Ml. Ce volume de drainage produit la recharge des aquifères (bien souvent très salins), soit une augmentation du rapport de décharge dans le fleuve, augmentant ainsi la salinité de celui-ci et provoquant une élévation des nappes phréatiques, la contamination des aquifères par lavage des nutriments, etc. Or, pendant les 7 jours qui suivent l’irrigation, la plante souffre de stress hydrique pendant 7 jours, ce qui provoque une réduction de la qualité et de la quantité des productions.
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Opinion
La culture de l’olivier au XXIe siècle Vue générale de la propriété de Carpio del Tajo (Tolède).
Jacinto Cabetas, ingénieur agronome et propriétaire d’une propriété de 50 Ha d’oliviers à Carpio de Tajo (Tolède) qui fut planté en 1998.
soit compétitive aujourd’hui et dans le futur, avec des zones de production déjà consolidée et de nouvelles zone de production qui viennent s’incorporer.
Considérations générales María José Rubio, docteur en sciences biologiques, Centre d’Investigation et de Technologie Agroalimentaire d’Aragon (CITA).
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râce aux excellentes qualités de l’huile d’olive, et aux campagnes très réussies en faveur de sa consommation, nous sommes parvenus à augmenter chaque année la demande en huile dans le monde. L’Espagne et l’Italie sont jusqu’à présent les deux plus grands producteurs oléicoles, mais ce panorama a commencé à changer depuis que les pays du Maghreb ont installé d’importantes plantations d’olivier. De même, d’autres zones qui jusqu’à présent ne se consacraient pas à l’oléiculture voient le jour, comme c’est le cas de l’Australie et de l’Argentine, qui consacrent désormais d’importantes étendues à la culture de l’olive. Cette situation annonce un bon futur pour l’oléiculture, c’est pourquoi le nombre et la dimension des plantations ne cessent de croître, et en outre, elles se basent de plus en plus sur des critères économiques, techniques et agronomiques, conditions sine qua non de la création d’une nouvelle plantation qui
Lorsque l’on décide de créer une nouvelle plantation d’oliviers, on peut l’envisager comme un investissement économique rentable, et par conséquent viable, ou l’on peut choisir de faire prévaloir d’autres critères tels que le paysage, l’environnement, l’esthétique, etc. Dans ce dernier cas, il est clair que les plantations traditionnelles répondent parfaitement à ce but et nous léguerons ainsi aux générations futures un important patrimoine : des plantations avec des arbres centenaires et traditionnels, qui représentent une grande partie du territoire espagnol. Jusqu’à présent, la culture de l’olivier avait été la grande lacune des techniciens agricoles et de tout le secteur agricole en général. Si nous analysons et que nous comparons les systèmes de production et la technologie utilisés il y a quelques décades dans le secteur de la production de viandes, d’œufs et en général de l’élevage, ainsi que les techniques employées dans la culture sous serre, dans la vigne, dans l’arboriculture et dans toutes les productions en général avec les méthodes employées actuellement nous nous rendons compte de l’incroyable retard de la culture de l’olivier, par rapport aux progrès réalisés dans les autres cultures.
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La grande majorité de la surface destinée à cette culture en Espagne est développée, à quelques changements près, comme au temps des romains. Les importantes connaissances et progrès obtenus en matière de fruiticulture, de culture du raisin, de productions horticoles, jardinière, voire même de cultures herbacées annuelles, ont pu être possibles grâce à la recherche et à la sélection des progéniteurs, ainsi qu’à l’utilisation de porte-greffes adaptés aux différents sols et climats, avec l’obtention de variétés homologuées et certifiées qui garantissent des caractéristiques bien concrètes ; production d’hybrides, etc. Tout cet important bagage d’expériences et de connaissances a été ignoré jusqu’à il y a peu ou alors très peu utilisé dans cette culture. Cela fait à peine dix ans que la Catalogne a mis en œuvre des initiatives dans le but d’incorporer certaines de ces techniques que nous avons énumérées ci-dessus et qui nous faisait tant défaut. La production de plants d’oliviers obtenus par nébulisation a représenté un pas en avant important
et fondamental, et est devenue aujourd’hui une pratique courante. Les plantations intensives avec des densités de plus de MILLE plantes par Ha, sont presque monnaie courante, et le nombre de détracteurs de cette nouvelle tendance sont de moins en moins à se manifester, oubliant déjà la réserve dont ils avaient fait preuve au tout début. Les meilleures productions obtenues en agrumes et en plantations d’arbres à noyaux et à pépins sont possibles grâce à l’utilisation de grandes densités d’arbres par Ha; grâce à l’utilisation de modèles adaptés aux différents types de sols ; grâce à l’emploi de variétés idoines et grâce à l’adoption de formes qui rendent possible la survie de ce grand nombre de pieds par Ha, qui permettent d’obtenir de hauts rendements et une excellente qualité du produit. L’utilisation de l’arrosage dans la production d’huile des plantations aux densités élevées est indispensable dans les nouvelles cultures d’olives, car les réserves en eau du domaine sont un facteur important, qui peut limiter la création d’une nouvelle oliveraie, ou bien déterminer le nombre de
Jacinto Cabetas devant les olives en pleine maturation.
plantes que l’on peut planter par Ha. En outre, si l’on tient compte de l’investissement important que représente la création d’une nouvelle oliveraie, et la valeur d’une bonne récolte d’olives, on comprend qu’il est absolument indispensable de garantir les besoins de la plante en matière de climat, d’eau et de substances nutritionnelles. Comme ce sont les progéniteurs qui déterminent les caractéristiques de la descendance, il est donc très important de bien choisir les plantes qui composeront la nouvelle oliveraie. Par conséquent, il faut exiger des pépiniéristes qu’ils garantissent qu’ils soient conformes à la variété que nous avons décidé de mettre dans notre plantation, que ces plantes n’aient aucune maladie et qu’elles proviennent de plantes mères de grande production ; voilà des conditions minimales et indispensables que doit respecter le producteur de plantes d’olivier et qui doit prévaloir les critères de l’agriculteur pour accepter ou refuser les offres dans les nouvelles plantations d’oliviers. L’oléiculture est quasiment l’unique secteur où les consommateurs n’apprécient pas à leur juste valeur la différence entre une huile et une autre et les qualités de chacune en fonction de leur emploi. Nonobstant, ce qui semble normal aujourd’hui pourrait bien changer dans un futur pas si lointain et les consommateurs nous exigeront de connaître les caractéristiques de chacun d’eux et de les indiquer clairement sur les étiquettes. Pour cela, les producteurs d’olives doivent créer des oliveraies qui produisent et garantissent les caractéristiques de l’huile demandée par le marché et la seule façon d’y parvenir passe par la création de nouvelles plantations homogènes de variétés concrètes. Il est actuellement possible d’obtenir une garantie génétique et sanitaire grâce aux marqueurs moléculaires pour l’identification de la variété et la sanitaire grâce aux procédés immunologiques et moléculaires de
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“Les producteurs d’olives doivent créer des oliveraies qui produisent et garantissent les caractéristiques de l’huile demandée par le marché et la seule façon d’y parvenir passe par la création de nouvelles plantations homogènes de variétés concrètes”
Nouvelle plantation.
diagnostic pour détecter certaines viroses. Pour profiter au maximum de la conjoncture actuelle si favorable de l’huile d’olive et pour rejoindre le secteur dans des conditions similaires aux autres secteurs, nous devons essayer de faire que les plantations d’oliviers, soient rentables le plus rapidement possible, c’est pourquoi il convient que la production devienne significative au bout de 2 ou 3 ans, pour éviter ainsi d’avoir à attendre les 6 ou 7 ans nécessaires pour former et créer une oliveraie productive aux proportions traditionnelles. Si nous tenons compte du fait que la production des olives s’obtient sur du bois neuf, il n’existe aucune raison technique qui justifie la formation de grands arbres, puisque sa création retarde l’entrée en production, augmente le coût et rend plus difficile la récolte, augmente le coût des travaux de culture et de taille, ainsi que les traitements phytosanitaires, et tout cela rend pressant et nécessaire l’obtention de variétés naines ou de petite taille pour le futur de nouvelles plantations. Il est très important également d’obtenir des plantations composées de plants uniformes, et
pour que cela soit possible, il doit exister une grande homogénéité dans les plants que nous utilisons. Cette homogénéité est la première mise à l’épreuve, pour juger de la rigueur et du professionnalisme du pépiniériste, car cela indique que la sélection du matériel végétal employé dans la multiplication s’est effectuée avec soin. Le port, la taille et la forme du futur olivier est fixé en grande partie par la bouture nébulisée et, qui si elle a été créée correctement, nous permettra de résoudre rapidement le problème de la récolte, de l’utilisation de machines prétailleuses ou indiquer des normes de taille aux personnes qui effectueront cette opération.
En haut et en bas, différentes photographies de la récolte.
Par conséquent, le matériel végétal, c’est-à-dire les plantons d’oliviers utilisés pour établir la plantation représente un facteur fondamental du succès ou de l’échec de celle-ci, et dans la plupart des cas, il est préférable de choisir des plantes de petite taille (25- 30 cm) qui sont moins chères, qui impliquent moins de risques, qui sont plus faciles à manipuler et dont le coût du transport et de la plantation est moins élevé, ce qui nous pousse à croire que ce choix prévaux sur les plantons très développés.
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Interview
Jesús et Jaime Salazar Président et Vice-président de SOS Cuétara Jesús et Jaime Salazar sont les cadres les plus importants du Groupe SOS Cuétara, le leader mondial de la commercialisation de l’Huile d’olive. Olint a voulu connaître leur avis sur le futur du marché, vu depuis leur position privilégiée et les détails de leur ambitieux “Proyecto Tierra”, présenté récemment aux médias.
Quelle est votre vision du marché mondial de l’huile d’olive dans les années à venir? Jesús. Aujourd’hui, le marché de l’huile d’olive compte seulement 3 pays "mûrs"; l’Espagne, l’Italie et la Grèce. Dans ces pays, la consommation par habitant est si élevée qu’il serait bien difficile qu’elle puisse baisser. Dans les autres pays, en revanche, le marché ne cesse de croître, et dans les années normales on peut ajouter deux chiffres. La raison fondamentale se trouve du côté de la santé, que l’on associe à l’huile d’olive. Nous croyons dur comme fer que l’huile d’olive va se développer dans ces pays et se multiplier par deux tous les 5 ans si le prix est élevé et se multiplier par 3 si le prix est plus compétitif. Jaime. Si nous faisons un graphique pour représenter les derniers 15-20 ans, la production de la consommation connaît une croissance très forte. Les moments d’impasse ou de retard de la croissance sont dus au manque de production qui conduit à une crise des prix, et cela retarde la croissance, mais celle-ci repart aussitôt. Il n’y a jamais d’excédent de campagne.
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Ce consommateur va vers le haut. En outre, n’importe quel pays qui atteint un niveau de revenu important peux payer l’huile pour sa santé et son bien être (comme c’est le cas du vin) en réclamant une consommation supérieure. Quels sont les chiffres en ce moment sur le marché de l’huile d’olive du groupe SOS? Jaime. Aujourd’hui, le groupe SOS, avec toutes ses marques, espagnoles, italiennes, et de quelques autres pays possède, approximativement 15% des parts mondiales, ce qui en termes d’huile représente près de 250.000 tonnes annuelles de vente. Nous pensons que le plus important réside dans le fait que dans les pays qui représentent 60% du marché mondial de l’huile d’olive, nous sommes la première ou la seconde marque, et dans la plupart d’entre eux nous sommes déjà la première et la seconde. Ceci est extrêmement important, car cela permettra que la croissance de ces pays s’accompagne d’une croissance dans notre position sur le marché. Si l’on parle de chiffres, notre groupe vend plus ou moins 1.000.000.000 euros en huile d’olive. Le groupe numéro deux, qui est UNILEVER vend 400.000.000 euros. Ce qui veut dire que nous sommes leader et que nous poursuivrons
Usine de conditionnement de Carbonell à Cordoue, la plus importante du monde.
“Le monde consomme plus qu’il ne produit” “Si nous sommes capables de produire plus, et que cela nous permet d’être un peu plus compétitifs, le marché n’a pas de limites” nos efforts pour continuer à dominer la position et gagner des places de marché. Quelles raisons stratégiques vous ont motivé à faire l’acquisition de "CARAPELLI" et "MINERVA"? Jaime. Notre priorité c’est le consommateur. Dans de nombreux pays, le consommateur considère que l’huile d’olive est associée à la culture italienne (vous en trouvez une bouteille sur toutes les tables des restaurants italiens). Le groupe SOS a acheté une marque italienne car le consommateur demande une marque italienne. Les pays anglo-saxons ou les pays du nord de l’Europe commencent à découvrir l’huile espagnole, mais la classent toujours en seconde position. Au lieu d’attendre 20 ou 30 ans pour les convaincre que l’huile espagnole est aussi bonne, voire meilleure que l’huile italienne, il nous a semblé plus pratique de suivre la voie italienne et de l’exploiter. Alors, paradoxalement maintenant l’huile italienne est entre les mains des marques espagnoles. Jesús. Je crois que c’est là le grand apport du groupe SOS dans le secteur de l’huile, car cela a permis de réaliser un vieux rêve espagnol: être le plus grand producteur et en même temps tenir une place importante dans le monde de la commercialisation. Aujourd’hui, le groupe SOS est leader mondial. Et notre objectif ne consiste pas seulement à être leader mondial, mais à consolider, jour après jour, notre position en achetant plus de parts de marché, en gagnant plus de parts de marché et en nous démarquant de nos concurrents.
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En se basant sur ces projections de croissance de la consommation que vous prévoyez au niveau mondial, dans un délai de 5 à 10 ans, quelle part de marché ou quel volume de commercialisation en tonnes, SOS espère t-il obtenir? Jaime. Nous pensons que le marché total équivaut actuellement à plus ou moins 2,5 M de tonnes par an. Nous pensons qu’il ne cessera d’augmenter dans les pays émergents (Japon, Australie, USA, Allemagne), qui ne représentent pas la plus grande part de marché (Espagne, Italie et Grèce). Il est possible que dans 5 ans, nous atteignons les 3 M de tonnes par an. Nous voulons continuer à augmenter notre part de marché; c’est pourquoi notre position stratégique consiste à continuer d’introduire nos marques dans de nouveaux marchés grâce à des plateformes d’entrées, puis sur certains marchés émergents, en nous positionnant avec notre marque, avec la marque du distributeur ou avec la marque locale. Jesús. L’évolution du marché international dépendra fondamentalement de la capacité de production mondiale réelle. Le monde consomme plus qu’il ne produit, c’est-à-dire que la production actuelle est incapable de fournir ou de couvrir la demande du marché international, dans un environnement de prix raisonnable. L’année passée, avec les hauts et les bas des prix enregistrés dans les pays producteurs, le marché international est resté totalement plat, il n’a pour ainsi dire pas bougé. Si nous sommes capables de produire plus, et que cela nous permet d’être un peu plus compétitifs, le marché n’a pas de limites. L’apparition des nouvelles techniques de culture, comme la Super-intensive ou la culture en haie, a permis la naissance d’une nouvelle oléiculture dans de nombreux pays qui jusqu’à présent n’existait pas. Comment jugez-vous cette situation? Jaime. Au sein de la perspective globale, c’est génial, car dans ces nouveaux pays qui produisent, l’huile va générer une consommation interne, et la culture de l’huile va s’étendre aux populations, qui ne se contenteront pas seulement de la cultiver, mais aussi de la consommer. Or, il y a un autre aspect tout aussi important; ces pays vont contribuer à
augmenter l’offre mondiale en huile, et pour nous, en tant que demandeurs de grandes quantités, d’huile (il ne faut pas oublier que nous achetons 1.000 tonnes quotidienne d’huile d’olive), plus l’offre est grande et plus nous en profitons. Du point de vue de l’entreprise, cela représente à la fois un risque et une opportunité. Un risque parce le fait d’être en Espagne - le plus grand producteur - nous permet de bénéficier d’un avantage compétitif, mais s’il se diversifie et que nous sommes incapables de nous adapter aux changements, nous devront "faire face à un risque stratégique". Mais nous l’envisageons d’avantage comme une grande opportunité, car nous pouvons modifier, changer les sources d’approvisionnement, nous pouvons nous implanter dans de nouveaux pays, nous pouvons produire une quantité supérieure à des prix plus compétitifs et cela améliore nettement notre commerce.
pas lieu d’être, c’est pourquoi nous avons décidé d’acheter, avec nos propres fonds mais aussi avec les fond de tiers, de la terre, pour augmenter, au fil des ans, notre proportion d’auto-approvisionnement, pour garantir des qualités adéquates, nous assurer ainsi de disposer de la matière première au moment opportun, c’est-à-dire au début de la campagne, mais surtout pour partager les marges qui nous permettent d’être très compétitifs sur les marchés mondiaux. Le "proyecto Tierra" commence cette année, avec la plantation de 2.000 Ha sur la Péninsule Ibérique, puis tous les ans, nous planterons entre 5.000 et 10.000 Ha. Dans 2 ou 3 ans, nous en ferons autant hors de la Péninsule Ibérique. Il s’agit d’un projet très ambitieux, et pour toute la vie, que nous financerons avec des fonds alternatifs internationaux. Avez-vous déjà une dimension minimum du projet?
“Sans la culture Super-intensive, ce projet n’aurait pas lieu d’être” “Notre groupe a besoin de l’équivalent de 150 000 à 200 000 Ha” Vous venez de présenter le "Proyecto Tierra". En quoi consiste ce projet et quelles sont vos motivations pour le mener à bien? Jesús. Nous sommes un groupe industriel très puissant, très présent sur les marchés grâce à nos marques. Jusqu’à ces dernières années, nous n’avions pas ressenti le besoin d’être davantage intégrés (il y a des années, le groupe KOIPE a vendu ses moulins) mais maintenant, face au sérieux problèmes de production et de qualité de l’huile d’olive (car nous avons besoin d’assurer la traçabilité de notre matière première) nous avons pris la décisions d’acheter des moulins, et aujourd’hui le groupe en possède déjà 5 en Espagne, mais aussi un au Maroc, un en Turquie, un en Grèce et un en Italie, et nous continuerons à fabriquer des moulins tous les ans. En deuxième lieu, nous travaillons actuellement de façon très active sur le marché des futures huiles d’olive, nous sommes l’acteur principal, et cela nous permettra un jour de signer des contrats qui garantissent la stabilité des prix. En troisième lieu, nous achetons déjà une grande quantité de nos besoins hors des marchés traditionnels d’approvisionnement (Espagne, Italie) pour notre propre sécurité. Mais il nous manquait encore un atout qui solidifie notre stratégie; avoir des champs. Nous avions fait ce pas en avant en raison des énormes besoins d’investissements qu’implique l’achat des champs, la plantation d’oliviers et le temps d’attente pour qu’ils deviennent rentables. Aujourd’hui avec le grand apport technologique que représente le système super-intensif, au bout de 2,5 ans on peut déjà récolter des olives. Avant il fallait attendre entre 5 et 6 ans. Autrement dit, le Super-intensif n’est pas seulement une technologie qui permet d’obtenir une excellente qualité, une grande production et la mécanisation de la culture, il permet également de réduire les délais.Sans la culture Super-intensive, ce projet n’aurait
Jesús. Oui. Il est difficile de travailler dans une zone de moins de 500 Ha, et globalement nous aimerions disposer d’environ 10.000 Ha par pays. Jaime. En principe la zone de travail initiale serait la Péninsule Ibérique, puis le pourtour méditerranéen, et enfin l’Amérique du nord et du sud. Nous pourrions citer comme exemple le Chili, parce que c’est une opportunité incroyable, parce que c’est un pays sans risque aucun, qui offre une stabilité juridique, qui offre d’excellentes alternatives, qui compte de grands professionnels, parce que nous avons une infrastructure adéquate et qu’il s’agit, en outre, d’un pays avec une mentalité nette-
Circuit de mise en bouteille.
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“Ce projet a vu le jour car le monde est incapable de fournir la matière première pour répondre à la demande réelle ou éventuelle que nous maintenons”
Laboratoire de Qualité.
ment exportatrice qui favorise la création d’entreprises. Sans oublier bien sûr que le Chili se trouve dans l’hémisphère sud, et qu’il complète par conséquent le circuit agricole de l’hémisphère nord. Jesús. Proyecto Tierra est un projet à long terme, nous y sommes entré pour ne plus en sortir. Nous nous y consacrerons pleinement à travers différentes voies de financement. Il faut reconnaître qu’en ce moment, notre groupe a besoin de l’équivalent de 150.000 à 200.000 Ha. selon les zones de production. Jaime. Il y a également une valeur vis-à-vis du consommateur car nous sommes complètement intégrés. Nous contrôlons toute la chaîne d’approvisionnement et nous allons faire un contrôle exhaustif du début (l’usine) à la fin (la bouteille d’huile) et le tout avec les meilleures techniques du marché, et cela nous donnera une garantie face au consommateur car nous contrôlons toute la traçabilité du produit et le consommateur saura l’apprécier à sa juste valeur. Tous ces aspects sont très bien acceptés dans le secteur du vin, et ils le seront encore plus dans celui de l’huile d’olive. Telle est notre mission, que l’huile que nous mettrons dans la bouteille ressemble le plus possible à ce qui pousse sur l’arbre, qu’il subisse le moins de transformations possible. Avec une meilleure technique agricole et en essayant que la technique industrielle et de filtrage soit la moins agressive possible. Le "Proyecto Tierra", dans un environnement de marché en pleine expansion, signifie une prise de position forte de ce qui serait un nouveau équilibre du marché? Jaime. Non, il reste encore 75% de marché libre. L’intention n’est pas d’éliminer le fournisseur, mais de tenter de garantir la traçabilité, d’offrir une bonne qualité, d’avoir un bon coût, d’être compétitif et d’apporter le produit au consommateur de la meilleure façon qui soit. Ceci est fondamental, car maintenant, l’intégration verticale est complètement nécessaire. Jesús. Ce qui est clair, c’est que ce projet a vu le jour car le monde est incapable de fournir la matière première pour répondre à la demande réelle ou éventuelle que nous maintenons. Nous devons garantir la qualité, la quantité et les procédés. Nous avons pu prendre cette décision car il existe un système super-intensif, à défaut duquel, une plantation traditionnelle ne serait jamais compétitive. C’est pour cette raison que nous avons acheté TODOLIVO en Espagne; le principal opérateur et planteur
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d’oliviers en haies en Espagne, et nous souhaitons utiliser l’expérience acquise au cours de ces 20 ans et tout le savoir faire de SOS. Jaime. Le monde de l’industrie dirige chaque année la productivité, la mécanisation afin de réduire les coûts, pour que le produit final soit à la portée du consommateur d’une façon plus compétitive. Et ceci s’applique également à l’industrie de la grande consommation, alors pourquoi ne laisserions-nous pas que le secteur de l’olive se modernise? Si ce secteur se modernise, la qualité n’en sera que meilleure, et les prix plus bas. Cela représente un bénéfice, à la fois pour l’agriculteur, pour le consommateur et pour toute la chaîne. Nous ne pouvons pas oublier la mécanisation et croire que nous pouvons continuer à produire comme le faisaient nos grands-pères. Or, en tant que leader du marché, le groupe SOS doit apporter /provoquer transférer un changement complet à ce secteur de commerce. Et c’est justement ce que nous allons faire. Selon vos calculs, combien d’hectares faudrait-il planter pour approvisionner le consommateur en général? Jaime. La demande mondiale va passer de 2,5 millions à 3 millions de tonnes d’huile par an. Ces 500.000 tonnes supplémentaires équivalent à une grande quantité de nouveaux hectares qu’il faudra planter. Le problème c’est que l’agriculteur est encore très traditionnel, et continue à planter selon la technique traditionnelle, pour des raisons d’investissement ou tout simplement pour des raisons de méfiance. Nous allons voir très prochainement cette croissance. Dans quelques années seulement, nous assisterons à la plantation de 500.000 nouveaux hectares. Quel message aimeriez-vous transmettre à nos lecteurs, en tenant compte de votre profil de producteur? Jaime. Qu’ils ne se trompent pas et qu’ils plantent ! Qu’ils plantent! Nous sommes disposés à acheter les olives quel que soit l’endroit. Ils ne doivent pas se faire du souci à ce sujet, car ils vendront toujours leur huile. Et le groupe SOS sera toujours à leurs côtés. Jesús. Pour finir, j’aimerais dire qu’il y a quelques jours, le groupe SOS a reçu le prix Príncipe Felipe à la meilleure entreprise, pour la marque d’huile d’olive la plus réputée, CARBONELL, et je suis sûr que lorsque nous lancerons le "Proyecto Tierra" elle aura encore plus de transcendance.
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Surfaces Évolution de la surface plantée des oliviers en système super-intensif ou en haie dans le monde Rédaction Olint
Récolte en Californie Olive Ranch, États-Unis.
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n février 1994, Mr. José Mª Ferrer, propriétaire du Domaine Valonga à Binéfar (Huesca) planta les 6 premiers hectares d’oliviers à 3 x 1,35 m de la variété Arbequine, afin de les récolter à l’aide de la machine à vendanger, et depuis, la situation a beaucoup évoluée. Il s’agissait alors de la première plantation commerciale qui se réalisait avec le système appelé Superintensif. Mr. Ferrer avait suivi les recommandations d’Agromillora, son fournisseur habituels de plantes, qui lui avait suggéré d’essayer ce concept pour la toute première fois, en vue de tirer de possibles avantages de la mécanisation de la récolte.
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Peu après, en 1996, d’autres clients d’Agromillora osèrent imiter Mr. Ferrer, comme ce fut le cas notamment de Hacienda San Miguel (Alhama de Murcia, Murcie), El Duquesillo (Alcázar de San Juan, Ciudad Real), La Boella (Reus, Tarragone) et Valonga ellemême (Binéfar, Huesca), plantèrent à eux seuls cette année là 90 Ha. Au cours des années suivantes, d’autres entreprises et d’autres agriculteurs les suivirent, alléchés par les bons résultats et le croissant intérêt suscité par l’huile d’olive et la grande difficulté de trouver de la main d’œuvre. Au fil des ans, ce système de culture s’est étendu sur tout le territoire espagnol et même en dehors de nos frontières.
1997: La France est le premier pays qui adopte ce système Un groupe de producteurs de fruit français de la Provence, a décidé d’adopter cette technologie. Le pays voisin est la zone du monde où l’huile d’olive se commercialise à des prix plus élevés pour le marché au détail et bien sûr pour la mise en bouteille. Ainsi, les prix peuvent osciller autour de 9 euros/Kg d’huile pour la vente au détail, mais pour cela il faut pouvoir démontrer que l’huile est produite dans la région. Ce groupe a commencé à planter ses premiers hectares en 1997. Actuellement, après avoir essuyé les sévères critiques de la part des producteurs locaux, il s’est regroupé pour former l’association appelée Union Oléicole de Provence qui possède désormais près de 250 Ha de plantation. Malgré son évident succès agronomique et économique, hors de l’UOP ce type de plantations s’est développé timidement, en raison des réticences quant à l’utilisation de variétés étrangères.
1999: Californie (USA), sur le grand marché Les États-Unis sont le troisième pays du monde importateur d’huile et dans quelques années, il pourrait bien devenir le second, voire même le premier. En effet, les importations d’huile d’olive aux États-Unis atteignent déjà les 250 000 Tm. La production locale équivaut à seulement 1%. Cependant, l’état de Californie réunit toutes les conditions nécessaires à la production d’olives. Et c’est pour cette raison qu’un groupe d’investisseurs espagnols qui a cru au projet a décidé d’investir dans ce type de plantations, en 1999, alors même que l’on ne recensait aucun cas similaire dans le pays et que la culture de l’olive brillait pas son absence. C’est ainsi que California Olive Ranch (COR) a vu le jour. Et ce fut le détonateur de la création de nombreuses plantations et moulins. On calcule actuellement qu’à la fin de l’année 2007, le nombre d’hectares dépassera les 6 000. La production locale d’huile d’olive est absolument nécessaire pour augmenter la connaissance des consommateurs américains sur ce produit et par conséquent augmenter la consommation, puis comme cela fut le cas de l’industrie du vin, augmenter les importations.
plantations dans le pays voisin est très élevé, voire même supérieur à celui des pays dont les productions sont beaucoup plus élevées, comme c’est le cas de l’Italie ou de la Grèce.
2000: La Tunisie, grand dynamisme de l’agriculture locale En 2000, l’entreprise locale SADIRA, après avoir suivi pendant plusieurs années les premières plantations en Espagne compris que le moment était venu de prendre des décisions. La Tunisie est le premier producteur d’huile d’olive du continent africain et le second pays du monde en surface plantée. La culture de l’olive en Tunisie est trop importante pour ne pas considérer des alternatives de culture aussi considérables. SADIRA réalisa la première plantation de 25 Ha sur son propre domaine, et à partir de là décida de favoriser la création de plantations dans le pays. Il est d’ailleurs prévu de dépasser les 3 000 Ha fin 2007. Cette évolution est très importante si l’on tient compte qu’il s’agit d’un pays où l’on trouve encore suffisamment de main d’œuvre à bon marché, nonobstant, les producteurs locaux voient leur situation menacée dans le futur et préfèrent utiliser le système Super-intensif pour contrer cette variable entre autres.
Olivos del Sur, Chili.
2000: Le Portugal, suit les pas de l’Espagne L’entreprise cordouane TODOLIVO est à l’origine des premières plantations réalisées par les investisseurs portugais dans le pays voisin. Dès lors, le nombre de plantations n’a cessé de croître au Portugal. Les investisseurs locaux et surtout espagnols attirés par le prix du terrain, bien plus bas qu’en Espagne, ont fait du Portugal un pays dont il faut tenir compte en matière de production d’huile d’olive européenne pour le futur. Le potentiel de croissance des nouvelles
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2001: Chili, une opportunité que l’on ne peut pas laisser passer Encouragés par le grand succès de la production et surtout par l’exportation de vins de grande qualité, de nombreux producteurs se sont demandés pourquoi ils ne pourraient pas profiter eux aussi de ces voies de commercialisation déjà existantes pour introduire un produit qui a toujours été lié à l’huile. Or, à ce moment là, la surface d’oliveraies au Chili représentait près de 2 000 Ha, dans des cadres larges, avec une majorité de variétés italiennes, de petites productions et sans aucune perspective sérieuse. Via Wine, planta à San Rafael les 25 premiers Ha, et à partir de ce moment, de grandes familles rattachées au monde du vin et à d’autres secteurs se lancèrent dans la plantation, considérant qu’elles disposaient déjà d’un système de production efficace qui leur permettait de vendre l’huile chilienne dans le monde. Il est d’ailleurs prévu que fin 2007, le Chili compte déjà 6 000 Ha plantées au sein de ce système.
Évolution de la surface plantée dans le monde
Distribution par pays de la surface plantée pendant la période 1994-2006
2003: Maroc, déclaré d’intérêt national C’est après avoir observé ce qui se passait en Espagne et avoir acquis une certaine expérience dans son pays, que Michel Ayello, aujourd’hui décédé, convainquit Atlas Farming (Marrakech) de réaliser la première plantation d’Arbequine en suivant ce modèle. Ce fut justement peu après que le Roi du Maroc déclara la culture de l’olive comme la plus stratégique pour ce pays du Maghreb dans le futur, et annonça officiellement un nouveau Plan Oléicole National, dont l’objectif est de passer de 500 000 Ha d’olive à 1M en 2010. La répartition des terrains publics (SODEA) aux entreprises privées, sous la condition de développer de nouveaux projets agricoles, a permis que le nombre d’hectares plantés au sein de ce système se soit développé d’une façon spectaculaire en un temps record. Le Maroc se présente désormais comme l’un des nouveaux pôles oléicoles de la Méditerranée.
Augmentation prévue de la surface plantée en 2007: 18.600 Ha ESPAGNE PORTUGAL CHILI USA TUNISIE MAROC FRANCE AUTRES
2004: Italie, la dernière opportunité Moreno Bernardini, un jeune toscan dynamique fut le premier à réaliser dans son exploitation familiale de Scarlino, la première plantation commerciale existante dans le pays transalpin. Encouragé par les professeurs Godini et Bellomo de l’Université de Bari, Mr. Giovanni Cantore réalisa la première plantation à La Puglia. Il est bien surprenant que le second producteur d’huile d’olive du monde ait adopté si tard la modernisation dans ses oliveraies pourtant si médiocres. Or, il existe 3 raisons fondamentales: le manque de terre disponible, la difficulté d’arrachage et de reconversion des anciennes oliveraies et la grande difficulté d’utilisation de variétés importées pour pouvoir conserver sa typicité.
Augmentation prévue en 2007 de la surface plantée dans le monde
Nous sommes nombreux à craindre que ces problèmes représentent un obstacle insurmontable, et mis à part la région de Puglia où l’on peut encore réaliser un nouveau développement oléicole, on ne pourra pas reconvertir l’oliveraie dans les autres régions. La situation est compliquée en Italie et le pays devra faire des efforts considérables pour que son oléiculture s’adapte rapidement au nouvel horizon sans subvention à partir de l’année 2013, et il est fort probable que l’Italie perde l’hégémonie qu’elle exerçait dans le secteur aux dépends d’autres pays.
Grèce, Australie, Afrique su Sud, Argentine… Ces pays ont intégré récemment l’utilisation de cette technologie. Tous ont des motivations différentes, mais ils ont en commun le fait d’être tous des pays qui souhaitent être plus ou moins présents sur le marché de l’huile d’olive du futur.
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Et le futur… Le progrès de cette technologie est très rapide dans le monde entier. Ses nombreux avantages (entrée rapide en production et mécanisation totale de la récolte) ajoutés aux plus de 13 ans d’expérience acquis laissent à penser que la conjoncture actuelle si optimiste en matière de consommation d’huile d’olive, les plantations Super-intensives ou conduites en haie vont se développer à un rythme très important. Si l’on jette un coup d’œil aux courbes de progression de la croissance, tout laisse à penser que d’ici 3 ans on pourra atteindre les 250.000 Ha plantées dans le monde entier grâce à ce système.
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Matériel Végétal
L’arbre de la variété Chiquitita.
Détails olives.
Chiquitita L Une nouvelle variété adaptée à la culture super-intensive Rédaction Olint
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e 29 mars dernier a eu lieu à l’Escuela de Ingenieros Agrónomos y de Montes de l’Université de Cordoue, une Journée Technique sur "le Présent et le Futur du Secteur Pépiniériste de l’Olivier". Cette journée a mis l’accent sur l’importance et les défis du secteur, la certification de plantes d’oliviers, le contrôle des maladies dans les pépinières et a permis de présenter Chiquitita, la première variété issue du Programme d’Amélioration Génétique de l’Olivier de Cordoue, sa protection légale et les licences d’exploitation. La variété Chiquitita est la première variété obtenue en se basant sur des critères d’adaptation au système super-intensif. Les chercheurs de l’Université de Cordoue et de l’IFAPA (Institut Andalous d’Investigation et Formation Agricole, de la Pêche, de l’Alimentation et de la Production Écologique) Diego Barranco, Luis Rallo, Lorenzo León et Raúl de la Rosa sont à l’origine de cette nouvelle variété, issue d’un croisement entre les variétés Picual et Arbequine. Ces deux variétés sont utilisées comme parents et se caractérisent par leur producti-
vité importante et un rendement gras élevé. La variété Chiquitita fut présentée comme une variété très productive et idéale pour les plantations conduites en haie et par conséquent, pour la récolte mécanisée, très productive, avec une vigueur moindre que l’Arbequine (-40%) et capable de produire une bonne récolte à partir de la troisième année. Selon les données obtenues jusqu’à présent (sur les quatre premières récoltes) la production par arbre est légèrement inférieure à celle de l’Arbequine, mais sa productivité par volume de cime est supérieure. Son rendement gras est plus important que celui du Picual et elle mûri une semaine avant l’Arbequine et de façon plus regroupée. Chiquitita pourrait bien être enregistrée avant la fin de l’année, et donc commencer à s’étendre de façon massive à partir de l’année 2010 dans les exploitations du monde entier.
Fructification.
“La variété Chiquitita fut présentée comme une variété très productive et idéale pour les plantations conduites en haie”
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Actualités www.olint.com Première Démonstration de récolte dans la Toscane
Grèce : Premières plantations d’olivier conduites en haie
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a récolte a eu lieu le 9 novembre dernier, dans la ville de Scarlino, au nord de Grossetto, en plein milieu de la Toscane Italienne. La propriété « Il vechio Frantoio », appartenant à la famille Bernardini, s’est lancée dans les plantations super-intensives de l’olivier en 2003. Aujourd’hui, soit trois ans plus tard, à l’occasion de sa première production, les 10.000 kilos d’olives récoltés par hectare témoignent du grand succès de la plantation. Plus de 200 oléiculteurs toscans s’étaient données rendez-vous ce jour là pour parler de l’histoire et des caractéristiques de la culture superintensive. Les prochaines années serviront à mesurer la réponse de la variété Arbequine, mais aussi de la variété Arbosana qui fait partie, depuis cette année, du patrimoine d’oliviers de la propriété.
La communauté scientifique reconnaît définitivement et de forme unanime le Super-intensif comme une alternative pour la culture de l’olivier
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a Députation de Cordoue et l’Association Espagnole des Communes de l’Olive ont organisé le 22 mars dernier à Cordoue, une Journée consacrée à l’analyse comparative de ces deux options de culture de l’olivier. La Journée fut un grand succès, du point de vue de l’assistance du public, de la qualité des conférenciers et des conclusions obtenues. En matinée, les conférenciers furent : Joan Tous (IRTA Mas Bové), Diego Barranco (Université de Cordoue), Carlos Navarro (IFAPA Alameda del Obispo), Raúl de la Rosa (IRAPA Alameda del Obispo), Antonio Trapero (Université de Cordoue) et Victorino Vega (IFAPA Alameda del Obispo). Ils ont traité de sujets tels que les Densités de plantation, la Manipulation des plantations, les Études Économiques, le Matériel végétal. L’après-midi, deux tables rondes ont été organisées, composées par les représentants des entreprises privées du secteur. La première table ronde a traité de la Récolte et la seconde table a traité des Aspects Agronomiques différentiels des deux systèmes. La conclusion finale la plus remarquée reconnaît le Système Super-intensif ou conduit en haie comme une alternative valable pour la culture de l’olivier, les deux systèmes pouvant cohabiter dans le futur. L’utilisation d’un système ou de l’autre dépendra des facteurs ou des différents scénarios de chaque réalité productive.
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’automne dernier, la Grèce a réalisé les premières plantations d’olivier conduites en haie. En raison de ses particularités orographiques, la Grèce est un pays qui manque de grandes surfaces disponibles. Dans de telles circonstances, de petits producteurs se sont organisés pour commencer à planter ensemble les premières 60 Ha. Ces plantations ont vu le jour entre la zone de Patras (Péloponnèse) et Agrinio, un peu plus au Nord. L’entreprise locale Geolivo qui distribue les plantes Olint, fut chargée d’organiser ces plantations. L’effort est très important si l’on tient compte du fait que l’agriculteur qui a planté la plus grande surface possède 3 Ha. Pour le printemps prochain, il est d’ailleurs prévu de planter 150 Ha supplémentaires dans les mêmes zones et avec les mêmes conditions. La variété préférée fut logiquement la variété locale Koroneiki avec le clone I-38. Quelques hectares d’Arbequine I-18 et d’Arbosana I-43 ont également été plantés.
Les premiers plants d’oliviers OLINT débarquent en Arabie Saoudite
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ADEC est une entreprise agricole qui compte plus de 100.000. Il y a quelques semaines, elle a commencé à planter les 120 premières Ha d’oliviers à Al Jawf, en plein désert, au nord du pays et à 300 Km au sud de la frontière avec la Jordanie. Les plantes OLINT sont distribuées en Arabie Saoudite par l’entreprise Middle East Agricultural Company. Sur la photo, Mr. Abu Tork, patron de NADEC, plante les premiers plants d’olivier.
Actualités www.olint.com ILLALANGI : la première huile d’olive australienne en provenance des plantations intensives
SOS Cuétara s’incorpore dans l’entreprise Todolivo et Salazar assume la présidence
Illalangi est la marque qui commence à commercialiser la première huile d’olive vierge extra australienne, des variétés Arbequine et Arbosana. La production provient de plantations de haute densité, situées dans la zone du Riverland, South Australia.
Le groupe alimentaire fait l’acquisition de 50 pour cent de la société agricole. Le fondateur, José María Gómez Porras occupera le poste de Vice-président.
La zone du Riverland est située à 170 Km à l’est d’Adélaïde, et se caractérise par son aspect semi désertique, avec des températures élevées en été, des températures froides en hiver et une pluviométrie de 200 mm par an. L’eau employée pour l’arrosage provient de la rivière Murray. Les sols de la région sont très variables; on trouve ainsi des sols sableux, profonds, avec une faible rétention d’eau et un drainage excessif dans les parties élevées de la parcelle, ou encore des sols du fond de la parcelle qui présentent un taux plus élevé d’argile et des horizons pétrocalciques qui limitent le développement des racines. Les sols présentent des conductivités électriques modérées, et il est parfois nécessaire d’effectuer des arrosages de lavage. La consommation annuelle en eau par Ha est de 5-6 Ml. La production obtenue a atteint les 10 Tm/Ha, mais les gelées de -9º C survenues à la fin du mois d’octobre ont endommagée le fruit et les arbres. La plantation est de 6 Ha (4,5 Ha d’Arbequine et 1,5 Ha d’Arbosana) et fut réalisée au printemps 2003, dans un cadre de plantation de 4 x 1,5 m. L’arrosage s’effectue grâce à deux lignes de goutte à goutte de chaque côté et à un système de micro-aspersion pour le contrôle des gelées et pour pouvoir maintenir une couche d’herbe au centre de la rangée de la plantation. En raison du climat sec, on peut se passer des traitements phytosanitaires, nonobstant les traitements foliaires sont nécessaires pour corriger les manques de micronutriments, tels que le zinc et le manganèse. La programmation des arrosages se réalise grâce aux relevés d’humidité du sol réalisés deux fois par semaine à l’aide de la El Primero sonde de neutrons.
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Le Groupe SOS Cuétara a assumé la présidence de Todolivo, une entreprise cordouane de services agricoles qui depuis la fin des années quatre-vingt-dix s’est spécialisée dans la plantation d’exploitations superintensives d’oliviers. Des sources de l’opération nous ont confirmé que la multinationale alimentaire a fait l’acquisition de 50 pour cent de la société limitée, dont le siège se trouve dans la Zone Industrielle de La Torrecilla. Le nouveau président est celui de SOS Cuétara, Jesús Salazar. Le poste de Vice-président du Conseil d’administration a été attribué à José María Gómez Porras, promoteur de l’entreprise cordouane, qui compte actuellement un effectif de 30 travailleurs et qui a élargit ses services à des pays tels que le Portugal et le Maroc. Il a commencé à travailler au Maroc en 2006, en partenariat avec des opérateurs locaux, pour la plantation de près de 330 hectares, un chiffre qui a d’ailleurs augmenté cette année. L’opération comporte un prolongement du capital et est comprise dans le cadre de la diversification que le Groupe SOS Cuétara a commencé au cours des dernières années, devenant ainsi l’une des entreprises alimentaires les plus importantes d’Europe. Pendant l’année 2006 ses ventes ont atteint les 1 459 millions d’euros, soit des bénéfices de l’ordre de 17 millions. La division de l’huile représente 66 pour cent de son chiffre d’affaire. Elle possède à Cordoue l’usine d’huile d’olive la plus importante du monde. Ces installations accueillent également le laboratoire de qualité de tous les produits et elle prévoit de réaliser dans les prochains mois, de nouveaux investissements, à l’issue de l’achat de cinq hectares destinés à l’agrandissement de l’usine. Carbonell est la marque leader de huile d’olive d’excellente qualité et la plus vendue sur le marché national et dans le monde. Il convient aussi de citer la marque Koipe, leader dans le secteur de l’huile d’olive de 0,6 à 1 degré. Un groupe de caisses d’épargnes participent au capital social de SOS Cuétara, parmi lesquelles nous pouvons citer Cajasur (avec 5,76 pour cent), qui représente près de 33 pour cent des actionnaires, tandis que les frères Salazar, Jesús et Jaime, possèdent près de 27 pour cent du capital.
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Tus sueños hechos realidad
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Notes de presse Pieralisi à la foire de Saragosse, récemment rénovée
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u mois de février, la traditionnelle Foire consacrée au vin, aux machines, à la technologie et à la culture, qui se célèbre à Saragosse tous les 2 ans, a mis en marche une nouvelle initiative qui a suscité un grand intérêt et a été accueilli avec succès ; une place pour les machines et la technologie destinée à l’olivier et à l’élaboration de huile d’olive. La marque PIERALISI, a montré dès le début sa totale disposition pour collaborer au design et au développement de la nouvelle Foire (Enomaq, Tecnovid, Oleomaq et Oleoctec 2007), et s’est déclarée très satisfaite du succès rencontré par le comité d’organisation. Sur son stand très moderne, PIERALISI a donc présenté les dernières nouveautés en matière de machines de haute gamme, qui permettent d’obtenir des huiles d’olive vierge de la meilleure qualité, grâce à leur décanteur mixte, qui permet à la fois d’élaborer de l’huile d’olive et d’obtenir du moût de vin, en améliorant ainsi la rentabilité qu’une machine avec de telles caractéristiques peut offrir aux entreprises qui se consacrent à l’olivier et à la vigne. Le stand de PIERALISI fut sans doute l’un des plus remarqué de la foire, aussi bien pour les machines exposées que pour la décoration, composées d’images du célèbre photographe Jacques Balat (spécialisé dans la photographie agricole, dans le secteur du vin de l’huile), qui ne sont pas passées inaperçues aux yeux des nombreux visiteurs du stands, qui ont été accueillis et informés par l’équipe commerciale de la marque pendant les quatre journées de foire.
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Notes de presse Remise des Prix à la Qualité de l’huile d’olive du Bajo Aragón
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e 6 mars dernier a eu lieu la remise des Prix à la Qualité de l’huile d’olive du Bajo Aragón, convoqué par l’Appellation d’Origine et sponsorisé par PIERALISI. La remise a eu lieu dans le cadre de la Foire des Expositions de Saragosse et a coïncidé avec la nouvelle édition de Qualimen, La Foire Internationale du Marché Alimentaire. L’acte fut présidé par l’Illustre Mr. Marcelino Iglesias, Président du Gouvernement d’Aragon, et a compté sur la présence de l’Illustre Mr. Gonzalo Arguilé, Conseiller d’Agriculture du Gouvernement d’Aragon, du Président de la Chambre du Commerce et de l’Industrie Mr. Manuel Teruel et par le Président du Conseil Régulateur Mr. Alfredo Caldú, et le directeur de PIERALISI España, Mr. Ángel Luis González. L’acte fut conduit par le journaliste de renom, Mr. Ángel de Uña en qualité de porte-parole du jury, composé du Conseil Régulateur et le Panel de Cata de Alcañiz, a lu l’acte qui mentionnait les marques récompensées lors de la présente édition.
1er Prix: Moulin de Mr. Fernando Jaime Dillet de Belchite. Plateau d’argent et 600 euros pour le propriétaire du Moulin, remis par l’Illustre Mr. Marcelino Iglesias. 2ème Prix: Almazaras Reales del Bajo Aragón, de Alcañiz. Plateau d’argent et 400 euros pour le propriétaire du Moulin, remis par l’Illustre Mr. Gonzalo Arguilé.
1er Prix Moulin de Mr. Fernando Jaime Dillet de Belchite
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3ème Prix: Mr. Fernando Alcocer, de Valdetormo. Plateau d’argent et 200 euros pour le propriétaire du Moulin, remis par Mr. Ángel Luis González. Après quelques mots de remerciement, quelques références au secteur et à son présent très prometteur de Mr. Alfredo Caldú, l’Illustre Mr. Marcelino Iglesias, Président du Gouvernement d’Aragon, a clôturé l’acte avec un discours très bref et chaleureux. Un repas de fraternité a ensuite eu lieu, qui a compté sur la présence de personnalités de l’Administration, fabricants, producteurs et invités à l’acte.
2ème Prix Almazaras Reales del Bajo Aragón, de Alcañiz
3ème Prix Mr. Fernando Alcocer, de Valdetormo
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