CHARLES LECLERC

PASSIONE FERRARI

Il pilota monegasco Charles Leclerc ha iniziato la sua carriera in Formula 1 all’età di 20 anni. Da allora, per il giovane prodigio, si sono susseguite le vittorie. Dopo 7 pole position, 10 podi e 2 vittorie nel 2019, Charles è arrivato quarto nel campionato del mondo e ha prolungato il suo contratto con la prestigiosa Scuderia Ferrari fino al 2024. In esclusiva per Monaco Business, abbiamo incontrato Charles Leclerc nella Golden Square Suite del Metropole Monte-Carlo, poche settimane prima del Gran Premio di Monaco

Charles Leclerc, lei è un vero monegasco, nato nel Principato. Potrebbe parlarci del suo rapporto speciale con Monaco?

Sì, Monaco è la mia città, il mio paese natale. Qui sono nato e sono andato a scuola. Per anni ho guardato il Gran Premio di Monaco e seguito la Formula 1, sognando di poter un giorno entrare a far parte di questo mondo. Ricordo che quando ero piccolo, i miei insegnanti capivano perfettamente la situazione e la mia passione per gli sport motoristici. Purtroppo, ho dovuto spesso saltare la scuola per le gare di karting e mi hanno sempre sostenuto, in modo che potessi portare avanti la mia istruzione. È sempre stato un grande piacere per me tornare a casa a Monaco, nel mio paese, dopo ogni gara perché qui è dove mi sento bene, dove ho tutta la mia famiglia e i miei amici. Questo è semplicemente il mio paese e lo amo!

Dal 2019 ha gareggiato per la Scuderia Ferrari. È un orgoglio, un sogno d’infanzia?

Sì, è sicuramente un sogno d’infanzia. Quando avevo 4 o 5 anni e guardavo le prime edizioni del Gran Premio di Monaco, l’unica macchina che mi affascinava era quella rossa. Avevo questo grande desiderio che sembrava irrealizzabile all’epoca, prima di tutto di entrare in Formula 1, e in particolare con la Ferrari, il che sembrava perfino meno probabile. A poco a poco, durante la mia carriera, questo sogno è diventato realtà, e ora lo sto vivendo: tutto ciò mi rende veramente felice.

Il Covid-19 ha cambiato molte cose nel panorama della Formula 1. Sente la mancanza del pubblico?.

Sì, certo, il pubblico ci manca molto, perché quando arrivi a ogni Gran Premio, soprattutto come pilota Ferrari, hai un sacco di sostegno in tutto il mondo. Il secondo Gran Premio si è tenuto a Imola ed era in casa, in Italia, e purtroppo non c’era pubblico durante quella gara. Quindi sì, certo che mi manca il pubblico! In ogni caso, penso che per il momento, data la situazione in cui ci troviamo tutti a causa del Covid, sia importante che la gente rimanga a casa, per la sicurezza di tutti; per ora stiamo cercando di offrire il miglior spettacolo possibile per il pubblico che ci guarda in televisione.

L’anno scorso, quando il Gran Premio di Monaco è stato annullato a causa della pandemia, lei ha girato un cortometraggio di Claude Lelouch per le strade di Monaco con il principe Alberto, alla guida di un’auto da strada, una Ferrari SF90 Stradale. Cosa ricorda di questa esperienza?

Sì, è stato davvero bello, è stato subito dopo il lockdown, ero stato chiuso nel mio appartamento a Monaco per un bel po’ di tempo ed è stato fantastico uscire e ancora di più guidare una Ferrari SF90 Stradale sul circuito di Monaco. Le condizioni erano un po’ diverse da ora, non c’erano guard-rail, ma mi è piaciuto molto e credo che anche il principe Alberto si sia divertito. Anche il signor Lelouch era molto contento del risultato del film.

Le piace il ruolo di attore?

È un ruolo un po’ diverso da quello mio solito. Anche se ogni tanto facciamo simili attività per i nostri sponsor, questo è stato il mio primo vero cortometraggio. È stato divertente, un’esperienza completamente nuova per me.

È appena iniziata la stagione 2021 di Formula 1, quali sono i suoi obiettivi personali per questa stagione?

Non ho intenzione di fissare un obiettivo in termini di risultati perché è abbastanza complicato da prevedere e dipende molto dalla macchina, da come evolverà nel corso della stagione. Ma penso di ottenere il massimo dalla vettura in ogni gara, questo è il mio obiettivo principale senza fare grandi errori che ci costino un sacco di punti e di cogliere ogni opportunità che mi si presenterà. Penso che sia la cosa più importante per quest’anno, oltre a lavorare bene per preparare la base per le auto del prossimo anno, che sarà molto importante perché avremo queste nuove auto per alcune stagioni.

Può parlarci della sua passione per il pianoforte?

Suono il piano da due anni ormai, prima lo facevo solo per divertimento, ora cerco di fare sul serio. È una passione che mi permette di evadere mentalmente, il che è importante perché io pratico uno sport in cui c’è molta pressione, e quando vado a casa suonare il pianoforte è davvero il modo migliore che ho per scaricare la pressione che ho sui circuiti di Formula 1.

CHARLES LECLERC

LA PASSION FERRARI

Le pilote monégasque Charles Leclerc a commencé sa carrière en Formule 1 à seulement 20 ans. Depuis, le jeune prodige monégasque enchaine les victoires. Après 7 pole positions, 10 podiums et 2 victoires en courses en 2019, Charles termine quatrième du Championnat du Monde et prolonge son contrat avec la prestigieuse Scuderia Ferrari jusqu’à 2024. En exclusivité pour Monaco Business, nous avons rencontré Charles Leclerc dans la Suite Carré d’Or du Métropole Monte-Carlo, quelques semaines seulement avant le Grand Prix de Monaco

Charles Leclerc, vous êtes un pur monégasque, né en principauté. Pourriez-vous nous parler de votre relation si particulière avec Monaco? Oui, Monaco c’est ma ville, mon pays natal. Je suis né à Monaco et je suis allé à l’école ici. Toutes les années en regardant le Grand Prix de Monaco et les formules 1, je rêvais un jour peut-être d’accéder à ce monde de la F1. Je me souviens quand j’étais petit, mes professeurs comprenaient parfaitement la situation et ma passion pour le sport automobile. Je devais malheureusement souvent m’absenter de l’école pour les courses de karting et ils m’ont toujours soutenu pour me permettre de poursuivre ma scolarité. Ça a toujours été un énorme plaisir pour moi de revenir ici à la maison à Monaco dans mon pays après chaque course parce que c’est ici que je me sens bien, c’est ici que j’ai toute ma famille et mes amis. C’est tout simplement mon pays et je l’adore !

Depuis 2019, vous concourez pour la Scuderia Ferrari. Une fierté, un rêve d’enfant ? Effectivement, oui c’est certain c’est un rêve d’enfant. Depuis tout petit lorsque j’avais 4 ou 5 ans, je regardais les premières éditions du Grand Prix de Monaco, et la seule voiture qui me fascinait c’était la voiture rouge. J’avais cette grande envie qui me paraissait irréalisable à l’époque, tout d’abord de me lancer en Formule 1, et notamment avec Ferrari, ce qui me paraissait encore moins probable. Petit à petit, au cours de ma carrière, ce rêve s’est réalisé, et maintenant je le vis : tout cela me fait vraiment plaisir.

La Covid-19 a modifié pas mal de choses dans le paysage de la Formule 1. Le public vous manque-t-il ? Oui c’est sûr que le public nous manque. Parce que lorsqu’on arrive sur chaque Grand Prix, surtout en étant pilote Ferrari on a énormément de soutien partout dans le monde. On a eu le deuxième grand prix à Imola en plus c’était chez nous en Italie et malheureusement il n’y avait pas de public pendant cette course-là. Donc oui, bien sûr que le public me manque ! Après, je pense que pour l’instant vu la situation dans laquelle nous sommes tous avec la Covid, il est important que les personnes restent chez elles pour la sécurité de tous et pour l’instant en attendant, on essaie de faire le plus beau show possible qu’ils regarderont depuis leur poste de télévision.

Au volant d’une voiture de route, une Ferrari SF90 Stradale, Vous avez tourné dans les rues de Monaco un court-métrage de Claude Lelouch avec le Prince Albert l’année dernière, alors que le Grand Prix de Monaco a été annulé en raison de la pandémie. Que retenez-vous de cette expérience ? Oui c’était vraiment cool, c’était juste après le confinement, ça faisait pas mal de temps que j’étais enfermé chez moi dans mon appartement à Monaco et c’est vrai que ça faisait vraiment du bien de sortir et encore plus pour rouler au volant d’une Ferrari SF90 Stradale sur le circuit de Monaco. C’étaient des conditions un peu différentes de celles de maintenant, il n’y avait pas de rails de protection, mais j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir et je crois que le Prince Albert aussi à pris beaucoup de plaisir. Monsieur Lelouch était aussi très content du résultat du film.

Le rôle d’acteur vous plait-il ? C’est un peu différent de mon rôle habituel. Même si nous réalisons occasionnellement des activités similaires pour nos sponsors, c’était mon premier vrai court métrage. C’était amusant, une expérience complètement nouvelle pour moi.

La saison 2021 de Formule 1 vient de démarrer, quels sont vos objectifs personnels pour cette saison ? Je ne vais pas prendre un objectif en terme de résultat parce que c’est assez compliqué à savoir et ça dépend énormément de la voiture, savoir comment elle évoluera au fil de la saison. Mais je pense que de tirer le maximum de la voiture à chaque Grand Prix, ça c’est mon objectif principal sans faire de grosses erreurs qui nous coûteront beaucoup de points et saisir toutes les opportunités qui se présenteront.

Je pense que cela est le plus important pour cette année, et bien travailler pour bien préparer les bases des voitures de l’année prochaine qui seront très importantes puisque l’on gardera ces nouvelles voitures pendant quelques années.

Pouvez-vous nous parler de votre passion pour le piano ? Cela fait maintenant deux ans que je joue du piano, je pratiquais un petit peu avant mais juste pour m’amuser et maintenant cela fait deux ans que j’essaie de m’y mettre un peu plus sérieusement. C’est une passion que j’adore, cela me permet de m’évader un peu mentalement ce qui est important puisque je pratique un sport où l y a beaucoup de pression et lorsque je rentre à la maison, c’est vrai que jouer du piano est la meilleure manière que j’ai pour évacuer la pression que j’ai sur les circuits de Formule1.

PRODUCER : Angela Donava - PHOTOGRAPHE : Gil Zetbase - ASSISTANT : Fvermee - MUA JM Manangan Ronquillo PHYSIO : Andrea Ferrari - LIEU : Hôtel Metropole Monte-Carlo - Suite Carré d’Or