ANTHONY JP MEYER
Galerie Meyer - Oceanic Art
17 Rue des Beaux-Arts Paris 75006 France
ajpmeyer@gmail.com
www.meyeroceanic.art
© Galerie Meyer - Oceanic & Arctic Art
Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction interdits
Galerie Meyer - Oceanic Art
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Bienvenue à l’exposition « Richesse & Parures » , une exploration fascinante de la splendeur des instruments monétaires et des parures corporelles des peuples de l’Océanie et du Grand Nord Dans ce catalogue, nous vous invitons à plonger dans un monde où la richesse est mesurée en bien plus que des pièces de monnaie, où la magnificence se révèle à travers les ornements qui ornent le corps
L’Océanie et l’Arctique, vastes étendues de terre et de mer, abritent une diversité de cultures extraordinaires, chacune avec ses propres traditions, croyances et modes d’expression artistique Dans cette exposition, nous avons rassemblé une sélection d’objets exceptionnels qui témoignent de la richesse matérielle de ces peuples. Des coquillages précieux aux perles lumineuses, des plumes colorées aux os sculptés, chaque pièce présentée dans cette exposition raconte une histoire unique Ces objets étaient bien plus que de simples possessions ; ils étaient des symboles de statut, des marqueurs d'identité et des témoins de traditions ancestrales.
Les instruments monétaires, qu’ils soient fabriqués à partir de coquillages, de dents de cachalot ou d’autres matériaux naturels, étaient utilisés pour faciliter les échanges commerciaux et sociaux, mais ils étaient également chargés de significations symboliques importantes Ils représentaient la richesse et le pouvoir de leurs propriétaires. Les parures corporelles, quant à elles, étaient bien plus que de simples accessoires de mode Elles étaient des manifestations de beauté, des marqueurs de statut social et des canaux d’expression artistique Chaque perle, chaque plume, chaque motif gravé avait sa propre signification culturelle profonde, transmettant des messages complexes sur l’identité et l’appartenance.
En parcourant cette exposition, nous vous invitons à vous laisser emporter par la beauté et la diversité de ces objets extraordinaires Explorez les détails minutieux de leur fabrication, méditez sur leurs significations symboliques et laissez-vous imprégner par l’esprit créatif et la richesse culturelle des peuples de l’Océanie et du Grand Nord
« Richesse & Parures » est bien plus qu’une simple collection d’objets d’art ; c’est une célébration de la créativité humaine, de la diversité culturelle et de la beauté intemporelle qui transcende les frontières géographiques et temporelles Nous sommes honorés de partager ces trésors avec vous et espérons que cette exposition vous inspirera et vous émerveillera autant qu’elle nous a inspirés
PNG, Mélanésie
Plumes de casoar, rotin
Ø 45 cm.
XIX-XXe siècle Ex Georges
Liotard, Marseille. Deux étiquettes sont fixées sur le socle :
1) « Masque porté par les Jeunes
Initiés de la Tribu
« WARAPU » (Berlin Hafen ; Nlle Guinée
ALL) Vannerie et longs Brins aigrette oiseau de Paradis. »
2) « A mask made of a ring of cords and cut pearls ; with tufts of bird of paradise plumage »
Cercle ou masque à plumes. L’objet se compose d’un tressage de rotin circulaire auquel sont fixées des plumes de casoar orientées vers l’extérieur Le masque est présenté dans sa vitrine en verre d’origine.
Région de la Baie de Collingwood, Région Oro, PNG, Mélanésie
Rotin, fibres et canines de cochon sauvage (Sus scrofa papuensis).
20 x 19 cm
XIX-XXe siècle
Acquis en 1996 de Bernd Schulz (1944-2020), Kamp-Lintfort.
Ornement de visage en forme de U Tenu dans les dents et porté verticalement, cet ornement ceint le visage du guerrier avec les deux défenses de cochons recourbées vers l’intérieur, ce qui rapproche le guerrier du cochon sauvage - animal et emblème clanique puissant et dangereux
Îles Marquises, Polynésie
Dent de cachalot (Physeter catodon).
10 x 8,2 x 3,8 cm
Début à mi-XIXe siècle
Ex Étienne Cros, Paris, acquis sur un marché aux puces de province
Grand et rare ornement d’oreille ha’akai Ce type d’objet était porté par les hommes de haut rang L’éperon est ici divisé en deux pointes, chacune ornée à l’extrémité d’une grande tête de tiki L’une des deux pointes est également décorée d’un torse de tiki. Cette figure latérale est d’un format inhabituel, sculptée en trois
Embouchure de la rivière Murray, sud de l’Australie.
Fibre, résine, pigments, incisives inférieures de kangourou (Macropodidae sp )
27,5 cm (sans les fils) x 4,7 cm (sans les dents).
Provient d’un ensemble d’objets collectés à la fin du XIXe siècle
Pub : Meyer, Anthony JP : WALKABOUT - the Early Art of the Australian Aborigines/l’Art Ancien des Aborigènes d’Australie – and a Selection of Early Eskimo Art/et une Sélection d’art Ancien Eskimo. Galerie Meyer, Paris.
2012, p 37, fig 52
Bandeau frontal d’une grande rareté, en fibre tissée recouverte de résine Une série de trois dents de kangourou pend de chaque côté de l’ornement.
Voir un exemple comparable dans les collections du National Museum of Victoria (Australie), Inv X1576
Masqueouornementfacial
Région du Bas-Sépik, PNG, Mélanésie
Fibre et tissu de traite, fibre végétale, coquillages nassa et coquille de bénitier, noix de coco, dents de chien et ocre rouge
Patine d’usure, réparations et manques conformes à l’usage (manque une attache). 24 x 25 x 11 cm
Fabriqué probablement entre 1930 et 1950
Acheté à John Gabo, chef du clan Zamengen, du village Awar situé sur la côte est de l’embouchure de la rivière Ramu Groupe linguistique Kumen Le masque est appelé U’Panim et/ou Kumen. Informations fournies par Joel Gauvin & Angel Bottaro, Australie.
Rare forme de masque ou ornement facial composé d’un visage au large sourire surmonté d’une crête. Un ornement nasal fait d’un morceau de bénitier taillé et poli lui transperce le septum Ce type de masque est peu répertorié dans la documentation et son usage exact reste relativement mystérieux - il semble qu’il était probablement porté lors des cérémonies dite naven
Makira (île de San Cristobal), îles Salomon, Mélanésie Bénitier géant (Tridacna gigas) avec une belle patine d’âge et d’usage. ø 5,3 cm (gauche) ø 5,1 cm (droite).
XIXe siècle ou antérieur
Ces superbes et rares ornements de lobe d’oreille ont été sculptés dans une coquille de bénitier géant, perforée pour ménager des lignes en rayons et des trous De tels ornements étaient portés par des hommes ou des femmes aux lobes d’oreille étirés Ils étaient appelés ulawa ou eho et portés sur l’île Makira ainsi que dans le sud de l’île Malaita. Grulke (2022, p. 295) explique que « des exemples de diverses collections de musées et de particuliers montrent une remarquable cohérence de conception ». Une cordelette de fibre était enfilée par le trou central du premier élément puis passait sous le menton pour rejoindre le trou du second élément Ce type d’ornement est notamment visible sur la grande figure d’Ataro qui provient de la collection Charles Ratton et se trouve aujourd’hui à la Fondation Gandur pour l’Art.
Réf. :
Ivens, Walter G : DICTIONARY AND GRAMMAR of the LANGUAGE OF SA’A AND ULUWA, SOLOMON ISLANDS
The Carnegie Institution of Washington, 1918, PL 8A
Grulke, W., Adorned by Nature : Adornment, Exchange & Myth in the South Seas, At One Communications, 2022, Neich, R et F Pereira, Pacific Jewelry and Adornment, University of Hawai’i Press, 2004
Waite, D. et K. Conru, Solomon Islands Art : The Conru Collection, 5 Continents, 2008.
Asmat, probablement région d’Otsjanep, Irian Jaya, NouvelleGuinée indonésienne, Mélanésie. Os de porc (patte) avec une superbe patine dorée
12,3 x 3,3 x 1,9 cm.
XIX-XXe siècle
Ancien ornement nasal ou otsj en os Le tube ajouré est placé à travers le septum percé latéralement. Le travail de sculpture de l’ornement forme une série d’entretoises qui sont une représentation hautement stylisée d’un corps humain Ce type d’objet était porté par les chasseurs de têtes confirmés
Possiblement région du village Wara Kar, Vallée de Wahgi, Hautes Terres Occidentales, PNG, Mélanésie
Coquille de conus, résine, ocre, élytre de scarabée (Lomapteria jorkiana ?)
Objet : ø 8 cm. Boîte : ø 11,5 cm.
Une étiquette le décrit comme provenant de Wahgi (vallée) et l’objet s’accompagne d’une copie d’une plainte juridique relative à cet objet pour un prêt d’une valeur de 340 kina en 1983
Ex Chris Boylan, Sydney.
Rare ornement de nez composé d’un disque de coquillage avec en son centre une section d’élytre de coléoptère de couleur vert bouteille. L’ornement a été placé dans une vieille boîte à tabac et protégé avec un vieux bilum (sac) déchiré
La description concernant l’exemple du British Museum est la suivante : « Ornement de nez en coquillage (pokei ngumb : littéralement nez pokei), acheté à Mangiye, des Sekakadu, du sous-groupe des Akilkanem Ogulkanem. Les traces noires autour de la découpe en forme de « U » au sommet de l’objet proviennent du « banz » , une variété de cire d’abeille utilisée pour fixer la coquille dans le septum » Pour un compte-rendu de l’historique de la collection dont fait partie cette pièce, voir Paradise : portraying the New Guinea Highlands de Michael O’Hanlon (British Museum Press, 1993).
Île de Yap, îles Carolines, États Fédérés de Micronésie Occidentale, Micronésie. Bois de mangrove (Rhizophora sp ) avec une patine mate
46 x 9 cm.
XIX-XXe siècle.
Ex Michel Thieme, Amsterdam.
Ex Oscar van Weerdenburg, Pays-Bas
Très beau peigne à cheveux en bois composé de 20 dents finement sculptées et maintenues ensemble par 4 chevilles latérales. Les quatre dents centrales et extérieures s’écartent à leurs extrémités, donnant au peigne une forme cintrée Ces peignes élégants et raffinés constituaient des ornements très importants, révélateurs du rang social de leur porteur
Village de Tambul, Hautes Terres occidentales, PNG, Mélanésie.
Ficelle de brousse (écorce interne de la plante Gnetaceae), plumes de casoar, perles, gomme et ocre rouge.
Dimensions tel que photographié 51 x 32,5 cm
Première moitié du XXe siècle
Ex JOLIKA - Marsha & John Friede, New York (un des deux exemples de la collection) ; Ex Alexandre Bernand, Paris/Lisbonne
Extraordinaire serre-tête masculin appelé mamu nofi La bande en fibre est ornée de deux cocardes latérales composées de perles de traite en verre d’où descendent de chaque côté un groupe de plumes de casoar en forme d’aile d’oiseau Le bandeau était noué autour de la tête, les éléments circulaires au niveau des tempes, les « ailes » pendant sur les côtés des joues pour retenir les cheveux (qui étaient traditionnellement portés longs en dreadlocks de style Rasta et souvent tressés). Ce type d’objet a été signalé ailleurs comme étant porté avec les « ailes » à la verticale pour maintenir la coiffe en place Si les serre-tête et coiffes confectionnés avec des plumes de casoar étaient largement utilisés dans les Hautes Terres, ce type particulier n’est plus fabriqué depuis longtemps Lorsqu’un objet du même type a été montré aux informateurs Kamano, il a été reconnu et nommé comme un mamu nofi, élément porté par les hommes à la fois à la guerre et lors de certaines cérémonies.
Voir l’autre exemple de la collection JOLIKA (ex-coll. Elizabeth Pryce, Sydney, puis collection JOLIKA N ° JFA57) dans NEW GUINEA HIGHLANDS - Art from the JOLIKA Collection Musées des Beaux-Arts de San Francisco / Del Monico Books / Prestel, New York, Londres, Munich.
Gogodala, région de la rivière Fly, Golfe de Papouasie occidental, PNG, Mélanésie.
Fibres tressées, rotin, bois, plumes et pigments
34 x 44 cm (avec les plumes) et 29,5 x 27 cm (sans les plumes). Ex Galerie Voyageurs & Curieux, Paris ; Ex Pieter Lunshof, Paris/La Haye
Coiffe de guerre ou painale composée d’un élément frontal en fibres tressées monté sur une armature de bois et orné de plumes. Le décor géométrique est en bichromie et en champlevé. Les deux bords de la coiffe sont chacun ornés d’une imposante frange de plumes de casoar Ces coiffes de guerre sont parfois aussi portées lors de danses et festivités à la place des painale de danse - qui ont une forme quasi pyramidale et qui se portent posées sur la tête et non entourant le front comme celles pour le combat
Réf. : Crawford, Anthony : AIDA – Life and Ceremony of the Gogodala. Robert Brown & Ass., Bathurst, 1981.
Abelam, région de l’est du Sépik, PNG
Bois, rotin et plumes (coq).
76 x 5 x 3 cm
Début du XXe siècle.
Ex Ulrich Kortmann, Dortmund ;
Ex JOLIKA, Marcia et John Friede, New York ;
Ex Marc Assayag, Montréal ;
Ex Michael Hamson Oceanic Art, Palos Verdes, CA ;
Ex Cathryn Cootner, Sonoma, CA ;
Ex Eugene Manning, New York
Pub : Michael Hamson Oceanic Art, 2016, San Francisco, N° 22, page 49
Îles Santa Cruz, îles Salomon, Para-polynésie 36,5 cm / 39,5 cm
XXe siècle
Ex Roger Boulay, Torcy.
Paire de bâtonnets de richesse noaipu (noveapu) utilisés à la fois comme ornement de cheveux et objet de richesse. Chaque bâtonnet est composé d’un fin segment de bois de palmier recouvert de plumes rouges de Myzomela cardinalis et de duvet blanc à l’extrémité Signes de richesse réservés aux chefs, ces bâtonnets étaient portés dans les cheveux pendant la danse nelanga nelo et lors de certaines cérémonies Les oiseaux dont le plumage rouge servait à orner les bâtonnets n’étaient pas tués : on badigeonnait une branche d’arbre avec de la sève du mûrier en guise de colle afin de capturer l’animal et prélever les plumes nécessaires avant de le relâcher
Marind Anim, région de la rivière Bian, sud-est de la Nouvelle-Guinée indonésienne, Mélanésie
Incisives inférieures de Macropodidae sp et canines de Canis lupus familiaris avec fibres végétales
35,5 cm avec fibres.
XIX-XXe siècle
Ex A. Pattison, Nouvelle-Zélande.
Pub : Meyer, Anthony JP : OCEANIC ART / OZEANISCHE KUNST / ART OCEANIEN Könemann Verlag, Köln 1995, fig 76, p 92
Important collier de guerrier extrêmement rare composé de 44 dents de kangourou et de 4 dents de chien sur une bande de fibres tissées.
Iles Saint Matthias, îles de l’Amirauté, archipel Bismarck, PNG, Mélanésie L’insecte dont les enveloppes de pattes ont servi pour confectionner l’objet n’a pas été formellement identifié Il pourrait s’agir du Sternocera aequisignata ou du Lomapteria jorkiana.
Collier à trois brins remonté avec un fermoir victorien 33 cm (long max ) XIXe siècle.
Exposition / Publication : Monnaies & Merveilles La Monnaie de Paris, Silvana Editoriale, Milano, 2022, p. 130.
Collier composé de sections de pattes de coléoptères iridescents verts Ces colliers étaient portés par les hommes et souvent utilisés comme monnaie
Voir l’exemple similaire dans les collections du British Museum inv N° Oc1949,01 2
Réf. :
H Nevermann : "St Matthias Gruppe", Hamburg Südsee-expedition 1908-1910, p 74
A. H. Quiggin : « Survey of Primitive Currency » , p. 130-131 et planche, p. 184.
Peuple Tolai, péninsule de la Gazelle, NouvelleBretagne, archipel Bismarck, PNG, Mélanésie. Coquilles de nassa (Nassarius arcularis jonasii), rotin, ficelle de brousse, fibres végétales, tissu, avec une belle patine d’âge et d’usage.
35 x 32 x 2 cm
XIX-XXe siècle
Ex collection privée, Pays-Bas (acquis auprès du marchand d’art tribal néerlandais Frans Faber en décembre 2023)
Superbe midi (ou middi), prestigieux ornement de cou en forme de grand plastron recouvert de petits coquillages Ces ornements étaient portés à l’occasion des cérémonies et des combats
Ce grand ornement, qui se portait en collier, est composé de 14 tiges de rotin incurvées et enroulées dans des cordelettes ; les tiges sont fixées les unes aux autres de façon à obtenir la forme d’un collier plat et concentrique Le dessus est décoré de 14 rangées composées de près de deux mille coquilles de nassa superposées Le système de fermeture à l’arrière du col, enveloppé dans du tissu rouge, semble indiquer que l‘objet était porté pendant une longue période par son propriétaire, car la fermeture est complexe et apparemment permanente Pour les hommes Tolai, le plastron midi constituait un ornement de distinction au combat face à l’adversaire, mais il pouvait également agir comme une amulette susceptible d’offrir une protection magique
Dès 1906, un Occidental visitant la Nouvelle-Bretagne remarqua que ces objets n’étaient plus fabriqués, et qu’un collectionneur pouvait s’estimer chanceux d’en trouver un en bon état et devait mettre le prix pour l‘acquérir.
Village de Mogara, île de Pak, îles de l’Amirauté, Archipel Bismarck, Mélanésie.
Dents de chien, perles de couleurs européennes en verre, fibre de brousse 57 x 10 cm.
XIX-XXe siècle
Provenance : Collecté lors du voyage de la Korrigane, 1934-1936 N° de dépôt au Musée de l’Homme : D 39 3 634 Fin du dépôt en 1960/61
Vente de la Collection Océanienne du Voyage de la Korrigane, Hôtel Drouot, Paris, Maîtres Maurice & Philippe Rheims, Jean Roudillon - expert, 4 & 5 Décembre 1961
Important collier-monnaie ou lehemui. La plupart des 78 canines de chiens ont été gravées de motifs géométriques au moyen d’une pointe en fer. Elles ont été montées par séries de 3, 4 ou 5 sur un bandeau de fibres végétales orné de perles d’importation bleues, blanches et rouges.
« Cette monnaie est utilisée lors des échanges cérémoniels à l’occasion des mariages et des deuils. Une fois son utilisation cérémonielle terminée, elle redevient une simple parure portée en collier »
Voir d’autres pièces de la Korrigane collectées avec ce collier et acquises en 1961 par André Breton (aujourd’hui exposées sur le « Mur André Breton » au Musée National d’Art Moderne, Centre George Pompidou : boucle d’oreille guayan (N° de terrain : 1247/D 39 3 624) en perles de traite boyap et en dents de chien (monnaie indigène) gamui et graines muesmues, et le pendentif nasal (N° de terrain : 1278/D 39 3 653) composé de 18 dents de chiens gravées lemui, d’une graine muesmues et d’une perle de traite boyap, le tout monté sur une ficelle kap
Culture Punuk, île Saint-Laurent, détroit de Béring, Alaska Défense de morse minéralisée (Odobenus rosmarus divergens), cordon et perles de verre avec une belle patine d’âge et d’usage. 10 x 2 cm (longueur 32 cm)
Punuk c. 400-900 Ap. J.C.. Collecté sur l’île Saint-Laurent par Kenneth Pushkin durant l’été 1978 Ex collection privée, Royaume-Uni
Archaïque poignée de seau, de sac ou de boîte ornée de têtes d’animaux stylisées (peut-être des loups ou des renards) aux deux extrémités. Le corps de la poignée est décoré de motifs géométriques complexes sculptés et incisés. La poignée a été percée trois fois pour faciliter sa fixation. Découvert au XXe siècle par les habitants esquimaux de l’île St. Laurence, l’objet a été transformé en collier par l’ajout d’une ficelle tressée et de deux perles de commerce bleues en pâte de verre
Fidji, Polynésie.
Défense de porc, vau (Hibiscus tileaceus) et perles de verre.
37 cm, pendentif : 11 cm
XIXe siècle
Ancienne collection de l'artiste John Erskin Grant (18841957), Victoria, Australie
Les pendentifs en défense de porc constituaient une partie importante des tenues de cérémonie, de danse et de guerre. À la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, les perles de verre devinrent des marqueurs de statut et les colliers auxquels elles étaient fixées n’étaient portées que par les chefs Dans toute la région du Pacifique, les porcs constituaient des monnaies de grande valeur, et leurs défenses (en particulier celles qui avaient atteint un cercle complet) fonctionnaient comme des indicateurs de la richesse, de la force et de l’influence d’un individu
John Erskin Grant était le maître d’art de l’École Technique de Daylesford, dans l’État du Victoria en Australie À la suite de la destruction pendant la Première Guerre mondiale de la ville de Villers-Bretonneux en France, il fut chargé de sculpter des panneaux de bois représentant la faune et la flore australiennes pour l’école locale, qui avait été reconstruite avec des fonds donnés par les citoyens de Daylesford Avec sa femme, ils furent les propriétaires de la maison d'hôtes Hallow Bank au N° 6 Harts Lane à Daylesford de 1905 à 1955. Après sa mort, Mme Grant prolongea l’activité jusqu'au début des années 1960 Vers 1906/1908, Grant avait acheté un ensemble d’artefacts fidjiens (où figurait ce collier) à un voyageur de passage Il avait exposé les objets dans la salle de billard de la maison d’hôtes, où ils demeurèrent jusqu’à la mort de Mme Grant et la fermeture de l’hôtel
Voir un exemple similaire dans les collections du Musée des Confluences, Lyon (anciennement Galerie Meyer), et ceux du Musée de Fidji, Suva
Réf :
Phelps, Steven: ART AND ARTEFACTS OF THE PACIFIC, AFRICA, AND THE AMERICAS THE JAMES HOOPER COLLECTION
Hutchinson & Co LTD and Christie’s, Manson & Woods, London, 1975
Région Yahray (ancien Mappi), embouchure d Nouvelle-Guinée indon Calebasse, plumes, gr
Provenance : Collecté néerlandais vers 1940 ses biens.
Ex Maurice Stevens, P
Pub. : Catalogue of As
Paintings by Eugène B
Eskimo Art, TEFAF 201
Importante parure de c
dans la langue de la tr
l’Irian Jaya. L’objet rep Partiellement recouve larmes de Job, il était p plus distingués La san morceaux de bambou les anciens de la tribu batik-jamé, un festin o aux têtes.
Il existait quatre niveau de têtes Yahray, le ram à un guerrier qui avait chasses aux têtes. Les 12 victimes ; l’oana po distinction suprême ét
Voir un exemple simila Leben mit den Ahnen p
Schneebaum, 1981, fig Konrad. D’autres exem collections du Musée coll Musée de l’Homm Museum à Rotterdam, Gunter Konrad, dans la dans une autre collect
Fidji, Polynésie
Dent de cachalot avec une superbe patine dorée (diverses traces d’usure et d’âge) et fibre de coco (sennit)
Dent : 17,5 x 7 x 6 cm ; avec collier : +/- 48 cm au total.
XVIIIe-XIXe siècle
Porte une vieille inscription à l’encre ferro-gallique : « Présented to K S Lynch, August 1907 »
Exceptionnelle dent de cachalot polie tabua (ou tambua) avec son collier tressé en fibre de coco et une vieille inscription à l’encre. Le tabua constituait un élément culturel important dans la société fidjienne. Ces objets liés à l’expiation et au statut étaient traditionnellement offerts lors des cérémonies sevusevu, et tenaient une place importante dans les négociations entre chefs rivaux. Les défunts étaient peut-être aussi enterrés avec leur tabua, comme avec leurs massues de guerre et même leurs épouses étranglées, pour les aider dans l’audelà À l’origine, les rares dents disponibles provenaient des quelques cachalots échoués et des échanges commerciaux avec les îles Tonga voisines (où les tabua pourraient être nées). Plus tard, au début du XIXe siècle, des milliers de dents de cachalot, ainsi que de fausses dents en ivoire d’éléphant et en défenses de morse, furent importées dans les îles.
Abelam - Côte Nord (?), P Fibres, coquilles de nassa arcularis jonasii), et un ca 40,5 x 9 x 5 cm
XXe siècle
Remarquable pendentif d phallique stylisée compo en fibre tressé bordé de nassa et monté sur une g de “porcelaine” blanche.
Probablement îles Santa Cruz, îles Salomon, Parapolynésie
Coquille de bénitier géant (Tridacna gigas).
5 cm
XIXe-XXe siècle.
Petit kapkap ou pendentif pectoral parfaitement circulaire et finement gravé en quatre segments Les bandes de motifs dentelés rappellent ceux des éléments en écaille de tortue des kapkap de l’île Ndende
Région côtière (?), PNG, Mélanésie
66 x 4,5 cm.
XXe siècle
Ceinture ornée d’un décor géométrique composé de graines noires et de coquilles de nassa blanches
Îles de l’Amirauté, archipel Bismarck, PNG, Mélanésie Coquillages, graines et fibres. 65 x 42 cm
XIX-XXe siècle.
Provenance : Collecté sur le terrain par le Dr Albert Hahl, gouverneur de la Nouvelle-Guinée allemande entre 1896 et 1914 ; par descendance.
Voir l’album photographique Hahl, de Phebe & Richard Parkinson pour deux autres tabliers de la collection Hahl.
Tablier de cérémonie pour homme composé dans sa partie supérieure d’une ceinture en fibre tissée avec cinq passants incorporés dans le tissage et de deux registres de graines de larmes de Job. La partie inférieure est composée de cinq registres verticaux La frange du bas est constituée de rangées verticales de coquillages se terminant chacune par une demi-graine fixée à des fibres.
epénis Mana arck, PNG, Mélanésie. gment noir 3,9 x 3 cm
XIXe siècle. t, N° H920
coquillage, s, présente e utilisation prolongée
Vanuatu (?), Mélanésie.
216 x 42 cm
XXe siècle.
Jupe de femme multicolore en fibre
Maori, Nouvelle-Zélande, Polynésie
Lin (Phormium tenax ou Phormium colensoi) - respectivement harakeke et wharariki en maori
170 x 107 cm.
XXe siècle
Provenance : Ex Dr John Rabe (dentiste) à la fin des années 1880 ; anciennement en dépôt au Oakland Museum, Californie, Inv. N°
091881 (?) ;
Ex Lillian & Leo Fortess, Kanehoa Bay, Hawaii ; Ex collection privée, par descendance, Amherst, Massachusetts
Exposé : Columbian Exhibition, Chicago, Illinois, 1893, N°04672.
Rare (et possiblement unique) cape d’épaule tissée à la main, ornée de lignes obliques en haut-relief et entourée d’une frange
Îles Santa Cruz, Para-Polynésie. Bois à patine foncée et polie
23 x 12,5 cm.
XIX-XXe siècle
Amulette, ou charme, en forme de X aussi décrit comme unité de mesure ccompagnant les tevau ou monnaies en rouleaux de plumes Ces objets, qu'ils soient de forme géométrique comme ici, ou bien zoomorphe ou imorphe, sont fixés le plus souvent à érieur des enveloppes en feuilles de danus contenant les monnaies tevau orsque celles-ci sont stockées entre les transactions.
Un tenon carré est percé à l’arrière, permettant la fixation.
Îles Santa Cruz, Para-Polynésie. Plumes de myzomèle cardinale, fibres, coquillages, matières organiques
80 cm (tel que soclé)
XIXe siècle
Provenance : Collecté sur le terrain par le révérend Richard Blundell Comins (1848-1919) probablement en 1878 lorsqu’il fut affecté dans les îles Santa Cruz en tant que missionnaire de la Mission mélanésienne anglicane Acquis à la vente de la succession de la famille Comins chez Woolley & Wallis, Antiquities, Precolumbian & Tribal Art10 février 2015, lot 627.
Exposition / Publication : Monnaies & Merveilles La Monnaie de Paris, Silvana Editoriale, Milano, 2022, p
1128/129
Superbe monnaie de mariage ou teau (tevau) composée d’une longue bande de fibre composite recouverte de milliers de plumes rouges provenant de l’oiseau Myzomela cardinalis. Jusqu’à soixante mille plumes étaient utilisées pour faire un teau complet Ces plumes étaient prélevées sur une dizaine de milliers d’oiseaux, car chacun ne fournissait qu’environ six à dix plumes rouges La bande en fibre qui sert de base, et sur laquelle sont fixées des lignes de coquillages, est enroulée sur deux cylindres d’écorce Le centre de cette longue bande est indiqué au verso par un motif entrelacé en fibre noire
Région des Hautes Terres centrales, PNG, Mélanésie
Crâne d’échidné de Barton (Zaglossus bartoni), pigments
17 cm
XIX-XXe siècle.
Ex Galerie Meyer, Paris ; Ex Marisa Bonisoli, Turin.
L’échidné occidental à long bec est un mammifère ovipare Tandis que son congénère à bec court mange fourmis et termites, lui se nourrit de vers de terre Il est par ailleurs plus grand, pouvant atteindre jusqu’à 16,5 kilogrammes. Son museau est plus long et orienté vers le bas, et ses épines sont presque indissociables de sa longue fourrure Il se distingue des autres espèces de Zaglossus par ses trois (plus rarement quatre) griffes à l’extrémité des pattes avant et arrière. C’est le plus grand monotrème existant.
Crâne d’échidné épineux à long bec porté à l’origine comme charme de chasse ou de guerre L’objet, sur lequel des traces de pigments sont encore visibles, a acquis une magnifique patine de par son utilisation prolongée
Région du fleuve Sépik, PNG, Mélanésie. Fibre de brousse, coquillages nassa, rotin +/- 48,5 x 35 cm XIX-XXe siècle.
Ex Marie-Jeanne Walschot (1896-1977), Madeleinestraat 71, Bruxelles ; Ex Tony & Lydia Jorissen-Lieten, Hasselt, Belgique.
Maoris, Nouvelle-Zélande, Polynésie Néphrite.
12,6 x 8,5 x 1,8 cm 272g
Période Te Puawaitanga (1500 – 1800 après J C)
Infimes traces de cire à cacheter rouge autour des yeux.
Provenance : Collection privée de bijoux d’une famille du sud de l’Angleterre depuis les années 1960
Hei Tiki de grande taille, puissamment sculpté en forme de figure humaine stylisée. La tête est tournée vers la droite et un trou de suspension biconique est percé au sommet Ces pendentifs en néphrite, hei (pendentif) tiki (représentation humaine), étaient portés par des hommes et des femmes de haut rang, et servaient à la fois d’ornements et de symboles d’autorité Ils étaient imprégnés d’un pouvoir sacré et leur matière elle-même était réservée exclusivement aux lignées nobles.
Les hei tiki d’ qualité du travail et la b arquables de l’art maor
Abelam, région Maprik, PNG, Mélanésie.
Plumes de casoar et rotin
+ /- 56 cm.
XXe siècle
Provenance : Collecté sur le terrain par Jacques & Betty-Paule Villeminot lors de leur voyage en Nouvelle-Guinée en 1960/61 ; Ex Jacques (1924-2022) & Betty-Paule (1924-2015) Villeminot, France
Chasse-mouche cérémoniel d’initié dont le manche est orné de représentations incisées d’esprits ancestraux ou ngwalandu.
Village de Sarakim, Peuple Wosera, Abelam du Sud, PNG, Mélanésie
Os de casoar, fibres et plumes, belle patine d’âge et d’usage.
Dimensions : L : 38,5 cm x l : 5,5 cm x P : 7 cm et plumes L : 51 cm x Ø : 4 cm
XIX-XXe siècle
Provenance :
Ex Ernst Heinrich, Bad Cannstatt, Stuttgart ;
Ex Loed & Mia van Bussel, Amsterdam ;
Ex Oscar van Weerdenburg, Pays Bas
Pub : Conru, Kevin & Fogel, Jonathan (ed ) : SEPIK RAMU ART. Conru Editions, Brussels, 2019, pl. 60, p. 134/ 137.
Rare et exceptionnelle dague de combat ornée d’une superbe représentation d’ancêtre portant la coiffe des initiés ou wagnen Au sommet de la dague est fixée une pendeloque de plumes réparties en plusieurs registres de couleurs successifs ; les dernières plumes sont découpées, formant des motifs en chevrons.
Région Massim, baie de Milne, mer de Corail, PNG, Mélanésie
Coquille de conus (Conus leopardus ou millepunctatus), Ovula ovum, graines de bananier, feuille de pandanus, cordelette en fibre végétale
+/- 67 x 13 cm.
XIX-XXe siècle
Provenance : Collecté sur le terrain par Jacques & Betty-Paule Villeminot au cours de leur voyage en pays
Massim en 1966
Ex Jacques (1924-2022) & Betty-Paule (1924-2015)
Villeminot, France
Important brassard, ou mwali, fabriqué à partir d’une grosse coquille de conus. Ces objets précieux étaient à la fois portés comme ornement sur le haut du brasceux qui pouvaient être poussés le plus loin vers le haut du bras étaient les plus précieux - et utilisés comme objet d’échange de grande valeur dans le célèbre système d’échange Kula étudié par Bronislaw Malinowski entre 1915 et 1918 Le mwali, considéré comme un objet féminin, était échangé dans le sens inverse des aiguilles d’une montre à travers le réseau d’îles, contrairement aux colliers soulava et bagi, considérés comme masculins, qui circulaient, eux, dans le sens des aiguilles d’une montre. Le mwali présenté ici est complet avec ses 4 coquillages alignés et ses pendeloques en fibre de pandanus et graines de bananier
Le réseau Kula englobait 18 groupes d'îles de l’archipel Massim, y compris les îles Trobriand loin au nord, et impliquait des milliers d’individus. Les participants se déplaçaient en pirogue dans le cadre d’expéditions spécifiquement organisées pour l’échange d’objets de valeur Kula Si le cadeau d'ouverture entre partenaires était un brassard, le cadeau de clôture devait être un collier et vice versa Les modes de participation et d’échange variaient selon le groupe d'îles concerné..
Golfe de Papouasie, PNG, Mélanésie.
Fibre de pandanus et coquillages (8 Ovula ovum and 14 disques de conus).
69 x 21 cm
XXe siècle
Acheté dans l’ancienne boutique Hanua
Crafts à Port Moresby en 1987 pour 76 kinas
Sac en fibre à tissage plat orné d’un grand nombre de coquillages indiquant la richesse et le statut du propriétaire Les coquillages entourant l’ouverture du sac sont des Ovula ovum, tandis que le corps du sac et sa sangle sont décorés de grands disques découpés dans la section de la tête des coquillages conus.
Tolai, Nouvelle-Bretagne, PNG, Mélanésie Fibre, rotin, coquillages nassa 80 Ø cm.
XIX-XXe siècle.
Ex collection privée.
Rouleau de monnaie complet de très grande taille appelé diwarra ou tabu Les monnaies de cette taille sont composées d’environ dix mille coquilles de nassa (Nassariidae) minuscules et calibrées qui sont percées et enfilées sur des longueurs de rotin. Ces coquillages sont appelés palakanoara dans la langue locale. Il s’agit du type de monnaie le plus important dans la culture tolai et, contrairement à d’autres types de monnaie cérémonielle, les diwarra peuvent être fragmentés et utilisés comme méthode de paiement dans les transactions du quotidien
« L’unité standard de la monnaie tabu est un param - une corde de la longueur d’un bras d’adulte, soit environ 300 coquillages Le tabu tire sa valeur économique des efforts déployés pour le produire et acquiert sa valeur culturelle en changeant de mains au cours de nombreux rituels et cérémonies. (...) La monnaie de coquillage, lorsqu’elle vient d’être fabriquée, est considérée avec méfiance - pour la rendre sacrée et chasser la mauvaise magie associée aux coquillages morts, le propriétaire doit accomplir un rituel Les Tolai réservent généralement la monnaie nouvellement fabriquée aux cérémonies ou au paiement traditionnel de grosses amendes Elle doit faire l’objet d’au moins un rituel mortuaire avant de pouvoir être utilisée comme monnaie ordinaire pour les produits domestiques courants. » (Martin Maden dans The Spiritual Shell Money of Papua New Guinea, Claudio Sieber & Shanna Baker dans https://hakaimagazine com/videos-visuals/cash-withspiritual-currency/
Exposition / Publication : Monnaies & Merveilles La Monnaie de Paris, Silvana Editoriale, Milano, 2022, p 125
Ref. : Lautz, T.: FEDERGELD UND MUSCHELKETTEN. Geldgeschichtliches Museum der Kreissparkasse, Köln. 1992
Remerciements : Gisèle Bertin (Directrice Galerie Meyer), Vairea Anania (Apprentie) & Ranihei Prokop (Stagiaire).
Catalogue maquette : Vairea Anania assistée de Ranihei Prokop
Photos : Michel Gurfinkel, Paris ; Galerie Meyer, Paris.
Socleurs : Atelier Punchinello & Manuel Do Carmo
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