Alexandre LEVILLAIN A r c h i t e c t e
PORTFOLIO
/// CURRICULUM VITAE
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/// PROJETS
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/// MEMOIRE DE MASTER EN ARCHITECTURE
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/// CURRICULUM VITAE
# DIPLOMES
Septembre 2014
Juillet 2007
# STAGES
Juillet 2013 Juillet 2011 Juillet 2009 Juillet 2008
# INFORMATIONS
Diplôme d’architecte Faculté d’architecture, d’ingénieurie architecturale, d’urbanisme LOCI Tournai (B-7500) Baccalauréat Scientifique Lycée Jean Prévost Montivilliers (F-76290) Cabinet d’architecture Agence C. Cattelin Lille (F-59000) Travaux publics Agence Dieppedalle-Collas Le Havre (F-76600) Maçonnerie artisanale Société Cressent SA Criquetot l’Esneval (F-76280) Menuiserie artisanale Société Delaunay SA Angerville l’Orcher (F-76280)
Informatique
AutoCAD . Sketchup . 3DS Max . Revit Photoshop . Illustrator . InDesign . Muse Word . Excel . Powerpoint
Langues
Anglais Espagnol
Centres d’interêt
Photographie . Voyages . Automobile
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/// PROJETS
CULTUREL
EDUCATION
LOGEMENT
Pavillon d’exposition
Logements collectifs
Ex-Situ
Bâtiment multifonctionnel Froyennes_Belgique
CULTUREL
CULTUREL
EDUCATION
Conservatoire de l’environnement #1 Thuin_Belgique
Conservatoire de l’environnement #2 Vernazza_Italie
Ecole d’architecture
PAYSAGE
CULTUREL
CULTUREL
Architecture et paysage Ex-Situ
Pavillon d’exposition
Pavillon d’accueil et de recueillement Ypres_Belgique
Rome_Italie
Courtrai_Belgique
Tournai_Belgique
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Pavillion d’exposition Ex-Situ
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e projet a été développé dans le cadre d’un séminaire dirigé par l’ingénieur architecte Klaas de Rycke, de l’agence Bollinger et Grohmann. L’exercice portait sur la réalisation d’un pavillion temporaire d’exposition. La source d’inspiration de ce projet vient de l’artiste Donald Judd, qui travaille sur les series, les volumes purs, et l’espace qui se situe entre eux. Ainsi, ce pavillon est conçu comme une succession d’espaces vides créés dans un plein. La méthode constructive est basée sur un module, celui d’un panneau de bois standard, de 1,22 x 2,44 m. Ces dimensions sont alors la base d’un caisson. Il est composé de 4 planches disposées en carré, contreventées par une diagonale, de 2,44 m de long. L’épaisseur de ce caisson correspond à la moitié du module, soit 61 cm. L’articulation entre ces éléments en bois se compose d’éléments métalliques, qui peuvent se mouvoir au-
tour d’un axe. Il s’agit en fait de rotule. ne fois le caisson de base conçu, il suffit de répéter l’opération 27 fois, et de les fixer ensemble. Cet assemblage devient alors une série de 4 portiques. De manière à créer l’espace, les portiques se succèdent. Les 11 portiques dessinent 10 creux, qui sont autant de portes d’entrée latérales dans le système. Cette suite de 11 éléments ne peut pas tenir ainsi. Il est nécessaire de contreventer le système. Il existe plusieurs manères de stabiliser l’ensemble. Au total, 3 principes vont être mis en place, de manière à créer 4 espaces distincts. En ce qui concerne la liaison au sol, une seule des 5 jambes du portique doit être fixe. La triangulation du portique assure la stabilité de l’ensemble. En revanche, cette opération doit être repétée sur chaque portique, et au même endroit.
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PLAN
COUPE
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COUPE DETAIL DE L’ARTICULATION
DETAIL DE MAQUETTE
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Bâtiment multifonctionnel Froyennes_Belgique
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e bâtiment s’intègre dans le parc de la Faculté d’architecture, d’ingénieurie architecturale, d’urbanisme LOCI à Tournai. Le programme est tertiaire, il regroupe des espaces de bureaux, une salle de conférence, une bibliotèque, et des ateliers. Des espaces d’échange sont aussi prévus. L’implantation dans le site est régulée par les accès et la qualification des espaces verts. a volumétrie du bâtiment est maitrisée par le contexte. En effet, les bâtiments de la faculté constituent une limite en hauteur à ne pas dépasser. La coupe révèle une horizontale entre la faitière du bâtiment historique, et le couronnement du projet. Ce dernier se compose d’un socle massif en brique qui abrite les fonctions d’accueil ainsi que l’audito-
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rium. Il s’articule autour d’un patio, qui apporte la lumière au coeur du système et régule les fluxs de circulation. Sur un bord, un élément vertical vient s’y greffer. Avec une matérialité identique, il développe 8 niveaux de fonctions relativement publiques, telles qu’une bibliothèque. Cet ensemble massif se met en opposition par rapport à l’autre partie du bâtiment. En effet, un volume de verre se dépose sur le socle, avec un fort porte à faux. Il s’agit d’une poutre treillis qui en réalité se développe sur toute la hauteur du volume. A l’intérieur, les plateaux proposent des open-spaces qui peuvent être occupés séparement. a proximité des volumes créé une intériorité au système, qui en réalité correspond aux espaces de circulation, ou bien d’échanges.
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PLAN D’INTEGRATION
COUPE LONGITUDINALE
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PLAN DU REZ-DE-CHAUSSEE
PLANS DE NIVEAUX
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Logements collectifs Courtrai_Belgique
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e projet de logement collectif se situe à Courtrai, au Nord de la ville, sur l’île de Buda. Elle est encerclée par la Lys, rivière qui passe par Courtrai avant de se jeter dans l’Escault. L’enjeu du projet réside dans l’articulation de l’extrémité de cette île, par rapport au reste de la ville. En effet, ce lieu se met en rapport avec le parcours qui permet de faire le tour de l’île au fil de l’eau. Il s’agit aussi d’un point de passe potentiel pour les piétons souhaitant ralier le coeur de la ville à sa périphérie Nord. e bâtiment créé alors des limites pour cette balade le long de la lys, et laisse l’extrémité de l’île à une intervention paysagère publique. L’épaisseur des logements proposés est de 13 mètres, ce qui permet à la lumière de pénétrer en profondeur.
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e manière à gérer les flux, le bâtiment est scindé en 2 parties, ce qui permet d’accéder de manière collective à l’espace intérieur. Cela permet par la même occasion de rentrer avec un vélo, le déposer dans les espaces prévus à cet effet, et de rentrer chez soi. D’autre part, chaque unité dispose d’un hall traversant, accessible depuis la rue, et depuis la cour collective. our s’intégrer au mieux dans le contexte urbain, différents niveaux de toiture sont précisés. La mixité est assurée par l’offre en logements. En effet, le bâtiment propose différentes morphologies d’espaces, allant du studio au T4. Pour garantir une parfaite accessibilité, des places de parking automobile sont prévues en sous-sol, sous la bâtiment.
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PLAN D’INTEGRATION / FACACE
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PLAN D’ETAGE
COUPE DETAIL / PLAN LOGEMENT
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Conservatoire de l’environnement #1 Thuin_Belgique
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e projet est développé dans la ville de Thuin. Cette dernière est très singulière. Il s’agit d’un éperon rocheux à la base duquel se rencontrent 2 cours d’eau, la Sambre, et la Biesmelle. Cette dernière passe dans la parcelle dédiée au projet. Sur un bord, le site compte un bâtiment en brique, qui a abrité une blanchisserie. De l’autre côté, c’est un ravel qui longe le parcellaire. Tous ces éléments constitutifs du site motivent la conception. e programme développé ici s’intitule : Conservatoire de l’Environnement. Couramment employés séparement, ces termes sont assez déroutants une fois associés. Libre de toute interprétation, je définis ce lieu comme un espace dédié à la préservation des biens naturels qui l’entourent et au développement
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rationnel du tissu urbain. De ce fait, il est pour moi nécessaire que le bâtiment abrite des espaces dédiés à la découverte, à la formation, ainsi qu’à la recherche. ort de son architecture très régulière, le bâtiment d’origine dessine naturellement des limites franches au projet. Il est pour moi important de le conserver, de l’utiliser, et d’en dégager une lecture du site. L’ensemble du projet peut se lire d’une manière assez simple. Tout d’abord par une matière pleine, délimitée par la blanchisserie, par ses bords et par le ravel. Elle est tout d’abord creusée par le patio intérieur, une référence directe au cloître. Pour terminer, l’articulation avec la blanchisserie se fait par un joint creux, et le passage de la Biesmelle évide aussi cette masse.
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PLAN D’INTEGRATION / PLANS DE NIVEAUX
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PHOTOGRAPHIE DE MAQUETTE DE SITE
COUPES
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Conservatoire de l’environnement #2 Vernazza_Italie
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e site du projet se situe en Italie, dans la région des Cinq Terres. Cette région est composée de village de pêcheurs, et présente un relief extrêment développé. Dans le village de Vernazza, c’est autour de la gare ferroviaire que s’implante le bâtiment. En effet, ce lieu présente un interêt majeur dans le village. Le tourisme est très développé, et le train constitue quasiment le seul mode de déplacement raisonnable. Pour compléter ce lieu, un cours d’eau précédemment à ciel ouvert, vient s’enfoncer dans le sol au niveau de la gare, pour se jeter plus loin dans la mer. e programme développé ici s’intitule : Conservatoire de l’Environnement. Couramment employés séparement, ces termes sont assez déroutants une fois associés. Libre de toute interprétation, je définis ce lieu comme un espace dédié à la préservation des
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biens naturels qui l’entourent et au développement rationnel du tissu urbain. De ce fait, il est pour moi necessaire que le bâtiment abrite des espaces dédiés à la découverte, à la formation, ainsi qu’à la recherche. ’est en coupe que le projet se comprend le plus aisément. Tout d’abord, au niveau de la rue, il n’y a qu’un passage aménagé pour les piétons. Au niveau supérieur, se trouve la gare en elle-même, c’est le niveau des rails. Plus haut, nous arrivons dans l’espace à proprement parler du Conservatoire de l’Environnement. C’est à ce niveau que les flux de circulation sont agencés de manière à passer d’un volume à l’autre. L’entrée dans le système se fait par le niveau supérieur. Il permet aussi une connexion publique entre les 2 versants qui encadrent le village.
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PLAN NIVEAU RUE / PLAN NIVEAU QUAI
PLAN NIVEAU N-1 / PLAN DE REZ-DE-CHAUSSEE
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COUPE TRANSVERSALE
COUPE LONGITUDINALE
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Ecole d’architecture Tournai_Belgique
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e projet se situe à Tournai. Il s’intercalle entre deux limites de la ville. La première, celle qui est matérialisée par le Pont des Trous, reprend le tracé des fortifications Vauban. La seconde, au niveau du Pont Delwart, correspond à l’emplacement du boulevard qui entoure la ville. Le bâtiment est aussi longé par le passage de l’Escaut, le fleuve qui traverse Tournai. e bâtiment abrite un lieu d’éducation, plus particulièrement une école d’architecture. Située aux portes de la ville, en lien entre le tissu urbain et des espaces à redessiner à l’extérieur de la ville, cette école se veut un lieu entre les 2 mondes.
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ette reflexion se retrouve dans l’architecture du bâtiment. Le prisme dessiné ici en coupe se détache du Pont des Trous pour mieux le mettre en valeur, mais se rapproche de l’autre. Il se détache du sol, comme pour laisser passer les flux. Ce rezde-chaussée permet au passant d’être en contact avec l’apprentissage de l’architecture. Le dessus du volume est considéré comme une terrasse couverte qui permet aux étudiants de s’approprier un lieu pour concevoir. Cet atelier est en réalité un belvédère sur la ville.
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PLAN D’INTEGRATION
PLANS DE NIVEAUX
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COUPE LONGITUDINALE
COUPE TRANSVERSALE
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COUPE DETAIL
MAQUETTE DETAIL
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Architecture et paysage Ex-Situ
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e projet est placé dans un cadre abstrait. Il s’agit d’un exercice sur le parcours, et le rapport entre le paysage et l’architecture. L’articulation se fait entre 1 surface vierge, et 3 surfaces de matières, chacunes parcourues et habitées par un pavillon. Inspirée des jardins tradionnels, cette installation hiérarchise l’ensemble à l’aide de la perspective. Elle nous guide à travers le lieu en dessinant le vide. Les différents paysages sont progressifs. D’abord bas et translucide, devenant opaque avec son épaisseur. Il devient plein et ne permet plus l’orientation, comme une épaisseur assez haute. Le dernier est metallique, hors échelle humaine, et ne respecte plus l’orientation précedemment observée. Les bâtiments eux aussi se perdent
au fil de la balade en complexité, en hauteur et démesure. Leurs teintes, passant de blanche à noire, en passant par le jaune, s’associent à l’environnement. ’ensemble du projet se lit comme un propos sur le temps. Il s’agit d’établir un schéma de vie de la matière au travers de différents paysages. La matière nait, la matière vit et la matière dégénère. L’ensemble du parcours se réfère aux ondes sonores, ce qui confère un caractère franc et marqué de répétition et de rythme. La déambulation est incitative et nous emmène de bâtiment en bâtiment. Chacun d’entreeux adopte le vocabulaire du paysage, comme une obligation radicalement dominatrice.
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PLAN / COUPE
MAQUETTES DES BATIMENTS
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Pavillon d’exposition Rome_Italie
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e projet se situe à Rome, sur la Piazza Navonna. Il s’agit d’une des places les plus importantes et fréquentées de la capitale Italienne. Historiquement, ce lieu était un stade au Ier siècle. Elle dispose d’une fontaine à chaque extrémité, et une 3ème en son centre. Cette dernière, dénommée Fontaine des 4 fleuves, symbolise les continents. Elle fût bâtie par Le Bernin, tout comme l’Eglise Sant’Agnese qui se dresse devant elle. Tout ce passé historique est alors une source d’inspiration, tout comme les proportions des différents éléments constitutifs. e bâtiment a pour but d’accueillir des expositions temporaires, et de pouvoir se démonter sans laisser de trace de son passage. L’implantation sur le site
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correspond aux traces historiques. Il s’agit en réalité de révéler la limite qui jadis séparait les spectateurs des athlètes. D’autre part, il révèle aussi la continuité entre la hauteur de l’église, celle des fontaines, et le niveau du sol. Pour terminer, il borde l’entrée de la place qui permet d’accéder directement au Panthéon. ’entrée s’infléchit sous la pente de l’auditorium. Les espaces d’exposition se développent sur 3 niveaux, qui s’articulent autour d’un noyau technique, qui soutient le porte-à-faux. Au dernier niveau, un espace ouvert permet de contempler la place ainsi que les bâtiments qui la borde, depuis un point de vue privilégié.
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MAQUETTE D’INTEGRATION / FACADE
PLANS DE NIVEAUX / COUPE
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Pavillon d’accueil et de recueillement Ypres_Belgique
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e site se trouve dans le cimetière militaire de Ypres. Dénommé Bedford House, il se trouve à l’’extérieur de la ville. Il est entouré de champs agricoles, et d’un cour d’eau qui le traverse. Le projet consiste à implanter un pavillon d’accueil, ainsi qu’un pavillon de recueillement dans le cimetière. Il est pour cela nécessaire de repenser l’accessibilité. égulée par les directions fortes du lieu, l’entrée dans le système est tout d’abord décalée. Cette plateforme végétalisée s’engouffre dans le premier bâtiment. Le visiteur est alors accompagné d’explications dans sa visite. Cette mise en situation permet de
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mieux comprendre le lieu, et de le lire tout d’abord avec un certain recul. Dans un deuxième temps, le visiteur sort de ce pavillon, il se projète alors entre les monuments, et s’imprègne de l’atmosphère du lieu. Il déambule entre les lieux de mémoire. Après s’être perdu dans le lieu, il revient vers l’entrée, et découvre un second pavillon, caché par la végétation abondante lors de son premier passage. Ce lieu se veut plus distant. Il inspire au recueillement à la réflexion. Il entretient un rapport particulier avec l’eau, comme une source d’appaisement, de plénitude.
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PLAN D’INSERTION
PERSPECTIVE
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PLAN 1:500
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/// MEMOIRE DE MASTER EN ARCHITECTURE
Ce mémoire a été rédigé en vue de l’obtention de mon master en architecture. Il porte le titre suivant : DE L’ETUDE DU SITE DE LA FACULTE DANS LE QUARTIER SAINT-JEAN, AUX ENJEUX LIES A LA MOBILITE. Ma réflexion est fondée sur l’actualité de la faculté. Elle est marquée par le déménagement de l’école dans le centre de Tournai. A partir de la rentrée scolaire de septembre 2015, les étudiants seront accueillis dans des locaux différents. Situés au coeur de Tournai, ils seront réaménagés au fil des années, de manière à proposer in fine beaucoup plus d’espace. C’est l’agence portugaise Aires Mateus qui a été désignée auteur de projet. Cette nouvelle perspective entraine inévitablement des changements pour les étudiants, et les enseignants. L’aspect sur lequel je me suis penché vise la mobilité. Le futur lieu est très difficile d’accès en automobile, or c’est très largement le moyen le plus utilisé pour se rendre sur le site de Froyennes aujourd’hui. Le changement de contexte, passant de rural à urbain, engendre aussi des modifications de comportement. C’est à travers un questionnaire visant les étudiants, ainsi que des études urbaines, que je propose une lecture nouvelle de la mobilité dans la ville. Ce mémoire est consultable sur internet :
http://issuu.com/alexandrelevillain/docs/m__moire
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Alexandre LEVILLAIN 48 Avenue Suzanne 59110 La Madeleine 06 01 29 25 86 alexandre.levillain@gmail.com www.alexandrelevillain.fr