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Construire un avenir en «commun»
La création d’un comité insulaire
Un nouveau temps d’échange semble donc indispensable pour mettre en place des actions sur le long terme en réponse au changement climatique.
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Plutôt que de créer un énième conseil, une autre instance de réunion avec les acteurs locaux, il semblerait intéressant de compter sur ceux déjà présents et fonctionnels.
Le comité insulaire de l’ONG Smilo constitue une base solide et déjà en mouvement pour prendre en compte les remarques, avis, envies des îliens. Des ateliers de concertation pourraient être le début d’un nouveau partage des perceptions de chacun des acteurs, avec la diversité de points de vue que cela entraine. Ce nouveau temps d’échange et de rencontre entre acteurs permettrait de renforcer l’action locale, décidée collégialement et donc appliquée avec une adhésion plus large, ce qui renforcerait son efficacité.
Les projets d’adaptations concertés, qui concernent au premier chef les îliens souhaitant s’investir dans ces questions, ne pourront cependant pas être mis en place sans la participation active des collectivités. Jusqu’ici le dialogue et la coopération étaient minces mais aujourd’hui la mairie d’Hyères, la métropole toulonnaise et le Parc se mettent d’accord. Enfin, il faudrait que les liens entre les différentes facettes du Parc communiquent plus les unes avec les autres pour permettre à tous les services nécessaires à la mise en place de stratégies d’adaptations de fonctionner de manière plus transversale. Ce nouveau visage du Parc, le « parc local », pourrait permettre de mettre en place la trajectoire commune pour permettre à Porquerolles de s’adapter.
La spatialisation des intentions de projet sur l’île de Porquerolles nécessitera l’intervention d’un paysagiste. Un tel projet demandera une approche transversale considérant l’ensemble des enjeux pour créer des espaces adaptés au changement climatique tout en prenant en compte les activités s’y déroulant. Le «parc local» pourra alors représenter la maitrise d’ouvrage pour le paysagiste.
En redonnant une place aux acteurs locaux, ce comité insulaire est un outil offrant de nombreuses possibilités de projet. Si une stratégie d’expérimentation à l’échelle de l’île semble nécessaire, il serait dommage qu’elle soit mise en place seulement par des scientifiques. Ce comité permettra la mise en place d’un projet commun en cohérence avec les valeurs du territoire.
Une nouvelle gouvernance pour les acteurs de l’île